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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00 (Générique)
00:00:04 -Mardi 26 février 2024, à un moment d'Inilive numéro 1385.
00:00:08 Bonjour et bienvenue en direct à la Une.
00:00:10 C'est à peine croyable.
00:00:12 Samedi soir, s'est tenu en Isère un concert néo-nazi.
00:00:15 Les autorités avaient été alertées.
00:00:17 Le concert s'est pourtant bien tenu avec plus de 150 personnes.
00:00:21 C'est dans la salle des fêtes du village de Vézéron-Curtin
00:00:24 que le concert de la Honte a eu lieu.
00:00:26 La salle a été louée il y a deux mois et demi,
00:00:29 officiellement pour un anniversaire.
00:00:30 Il s'agissait en fait d'une couverture.
00:00:33 Les organisateurs avaient notamment choisi cette date
00:00:35 car c'est la date anniversaire de la création du parti nazi
00:00:38 par Adolf Hitler.
00:00:40 Écoutez Maurice Bellentemps, le maire de la ville sur France Bleu Isère.
00:00:45 -On a l'impression de se faire rouler dans la farine, comme on dit.
00:00:49 La salle a été louée il y a environ deux mois et demi
00:00:52 pour un anniversaire.
00:00:53 Tout s'est bien passé.
00:00:54 Au niveau du voisinage, il n'y a pas eu de bruit,
00:00:56 pas eu de débordements.
00:00:58 C'était un petit peu ce que personnellement,
00:01:00 je pouvais craindre aussi.
00:01:02 -Nous y reviendrons dans un instant.
00:01:04 Les violences se multiplient dans les établissements scolaires.
00:01:07 Selon un rapport de l'Education nationale,
00:01:09 nous irons à Marseille au collège Jean-Gionnaud,
00:01:12 un lieu sensible et vous allez l'entendre,
00:01:14 certains élèves ont peur d'aller en cours.
00:01:16 Un d'entre eux affirme par exemple
00:01:18 que certains profs se feront frapper par les élèves.
00:01:22 -Il y a un peu de violence quand même dans ce collège.
00:01:26 Beaucoup de profs qui se sont frappés des fois par des élèves.
00:01:31 Ce n'est pas normal tout ça.
00:01:33 C'est un manque de respect envers les professeurs et tout.
00:01:35 -Il y a eu des bagarres.
00:01:36 Il y en a une toutes les deux semaines peut-être.
00:01:38 Mais ils ne se parlent pas, ils se tapent.
00:01:40 -Une professeure de français va se retrouver devant la justice.
00:01:43 A Herblé, les parents estiment qu'elle porte une responsabilité
00:01:46 dans le suicide de leur fille de 11 ans, Evaelle.
00:01:49 Ils accusent la prof d'avoir humilié leur fille
00:01:52 devant toute la classe France 2 hier soir.
00:01:55 -Il y a eu aussi deux événements
00:01:57 où la professeure est revenue à la charge
00:01:59 et a mis Evaelle sur une estrade devant toute la classe.
00:02:03 Elle devait expliquer pourquoi elle se sentait harcelée.
00:02:07 Les élèves avaient le droit de lui poser toutes les questions qu'ils voulaient.
00:02:09 Elle s'est fait huer, rayer, moquer.
00:02:13 Elle était en pleurs.
00:02:14 La professeure lui demandait d'arrêter de pleurer
00:02:16 pour répondre aux questions.
00:02:17 -Violence encore.
00:02:20 Et si vous étiez avec nous vendredi dans "Borodini Live",
00:02:22 nous étions en direct avec le maire d'Antey,
00:02:24 cette ville du nord de 1300 habitants.
00:02:26 Il a été menacé de mort et il a exprimé son désarroi
00:02:29 et son ras-le-bol face à cette violence.
00:02:31 Hier dimanche, une manifestation de soutien a eu lieu
00:02:34 et les habitants ont exprimé leur ras-le-bol face à cette violence.
00:02:38 -Ça va de pire en pire au niveau des incivilités, etc.
00:02:45 Et là, ça s'adresse en plus au maire.
00:02:47 C'est encore plus grave menacer de mort une personne,
00:02:51 en particulier un élu,
00:02:52 mais d'une personne de façon générale,
00:02:54 on passe vraiment un cap.
00:02:56 -Et on a vu vraiment une évolution
00:02:57 depuis ces derniers mois, ces dernières années.
00:03:01 Et ça ne va pas forcément dans le bon sens.
00:03:02 Donc, c'était très important de soutenir aujourd'hui notre maire.
00:03:05 -On voulait venir soutenir le maire et la commune
00:03:10 par rapport à ces écarts, ces problématiques.
00:03:15 De se dire que nous, on est tous ensemble
00:03:18 pour vivre le plus paisiblement possible.
00:03:22 -L'imam Majoub Majoubi veut revenir en France
00:03:24 et il va se battre avec l'aide d'associations
00:03:26 pour revenir sur le territoire.
00:03:28 Et il communique sur les réseaux sociaux pour le dire.
00:03:31 -Je suis au milieu du mien.
00:03:32 Je vais lutter, me battre jusqu'à la fin
00:03:35 pour faire valoir le droit et la justice françaises.
00:03:38 Le drapeau français dont on m'a accusé que je l'ai insulté,
00:03:42 c'est marqué dessus.
00:03:44 Liberté, égalité, fraternité.
00:03:46 Je vais me battre au bout pour faire valoir vraiment mes droits.
00:03:49 Et ça va aller jusqu'à toutes les juridictions,
00:03:52 même européennes.
00:03:55 J'ai cinq enfants qui sont mineurs.
00:03:58 J'ai d'autres enfants d'un premier mariage
00:04:00 qui sont très malades.
00:04:01 J'ai un petit, le dernier, il a sept ans, il a un cancer.
00:04:05 Ma famille, elle dépend de moi pour manger et vivre
00:04:07 parce que c'est moi qui travaille.
00:04:09 Et bien tout ça, tout cela, je vais lutter,
00:04:11 je vais me battre pour faire valoir mon droit.
00:04:14 -Les agriculteurs, et je vous propose de partir
00:04:16 tout de suite en direct à Bruxelles
00:04:19 où des incidents ont lieu depuis ce matin.
00:04:21 Vous allez voir les images.
00:04:23 Les incidents ont lieu depuis ce matin
00:04:25 avec des centaines de tracteurs qui sont de nouveau à Bruxelles
00:04:28 pour maintenir la pression.
00:04:29 Les ministres de l'Agriculteur des 27
00:04:32 discutent à Bruxelles des propositions
00:04:35 pour à priori simplifier et assouplir la PAC
00:04:38 sous la pression de centaines de tracteurs.
00:04:41 Et depuis de longues minutes, des incidents ont lieu
00:04:45 entre les agriculteurs que vous voyez sur ces images
00:04:48 et les forces de l'ordre qui utilisent des canons à eau
00:04:52 pour tenter de tenir à distance les agriculteurs.
00:04:55 Nous aurons l'occasion d'y revenir dans un instant.
00:04:58 En France, pendant ce temps, le salon de l'agriculture
00:05:01 avec d'un côté des huées, des incidents, des violences.
00:05:05 Il y a un président dans une bulle de protection
00:05:07 pour ne pas être confronté à la colère.
00:05:09 De l'autre, Jordan Bardella
00:05:11 faisant des selfies avec les agriculteurs.
00:05:13 Ce contraste est insupportable pour le gouvernement.
00:05:15 Hier soir, Gabriel Attal s'est donc rendu au salon
00:05:17 après la fermeture, sans que cela ne soit annoncé.
00:05:20 Et il a fait la morale.
00:05:21 Le salon n'est pas un cirque.
00:05:24 À l'occasion de ces 60 ans,
00:05:26 et puisque le salon de l'agriculture est une fête nationale,
00:05:29 je sais combien vous tous, amis et partenaires du salon,
00:05:33 vous êtes attachés à un principe simple
00:05:34 et beaucoup d'entre vous me l'ont dit.
00:05:36 Nous ne sommes pas ici au cirque.
00:05:38 Le salon n'est pas un cirque médiatique,
00:05:40 ni un cirque politique, ni un cirque militant.
00:05:44 Au fond, les agriculteurs, nos bêtes, nos filières
00:05:46 ne sont pas un décor de campagne.
00:05:48 Et qu'en pensent justement les agriculteurs eux-mêmes
00:05:51 ce défilé de politique ?
00:05:52 Écoutez-les au micro de CNews.
00:05:54 Je pense qu'aujourd'hui, il est inconcevable
00:05:56 de ne pas recevoir le rassemblement national.
00:05:59 Honnêtement, j'étais fier de parler avec Jordan Bardella,
00:06:01 de pouvoir discuter.
00:06:03 Chaque parti est constructif.
00:06:05 Comme je dis, celui qui défendra le plus l'agriculture
00:06:08 sera le plus écouté par les agriculteurs.
00:06:09 On n'est pas forcément basé que sur le parti
00:06:13 du rassemblement national.
00:06:14 Le cas de Jordan Bardella, c'est quelqu'un qui est jeune.
00:06:17 Quand on se retrouve avec des gens qui sont au plus près
00:06:19 des paysans et des jeunes,
00:06:22 ça nous motive peut-être à aller consulter son programme.
00:06:24 Comme je dis, il y a du bon partout,
00:06:26 il y a du mal partout, mais si on pouvait s'occuper
00:06:28 des Français et des travailleurs français d'abord,
00:06:30 ce serait super.
00:06:31 La coordination rurale est d'ailleurs visée par le gouvernement.
00:06:34 Ses membres sont accusés d'être le fauné du rassemblement national.
00:06:38 Des propos qui énervent Karine Duc,
00:06:39 la coprésidente de la coordination rurale.
00:06:43 C'est tout à fait ridicule d'essayer de nous coller cette étiquette-là.
00:06:48 On a justement, ce qui doit déranger,
00:06:50 c'est que nous n'avons aucune étiquette.
00:06:52 Là, l'intention a été de détourner le débat.
00:06:55 Emmanuel Macron, qui le midi a semblé être
00:07:01 dans une perspective de construction de quelque chose,
00:07:05 s'est complètement ridiculisé en fin de journée
00:07:08 et a fait tout autre chose.
00:07:09 Il est parti en campagne politicienne pour les Européennes
00:07:12 et il a, dans ce sens-là, complètement négligé
00:07:16 le salon de l'agriculture et les agriculteurs.
00:07:18 Et puis dans le reste de l'actualité,
00:07:20 sachez que l'Israël menace de se retirer du concours
00:07:23 aux revisions de la chanson cette année.
00:07:25 Si les organisateurs refusent les paroles du titre
00:07:27 sélectionné par l'Israël, qui s'appelle "Pluie d'octobre"
00:07:30 et qui évoque l'attaque sanglante et terroriste du Hamas,
00:07:33 cet avertissement intervient.
00:07:34 Alors que les appels à bannir l'Israël ont été lancés
00:07:37 par plusieurs pays arabes en tout état de cause,
00:07:39 les paroles de la chanson dont vous voyez l'interprète à l'image,
00:07:43 et bien ces paroles ne mentionnent pas explicitement
00:07:45 l'attaque terroriste du 7 octobre,
00:07:47 mais elles ne laissent aucun doute sur le fait
00:07:49 qu'elles en sont le sujet principal.
00:07:52 Pour terminer ce zapping,
00:07:53 ces images spectaculaires de maisons suspendues
00:07:55 dans le vide aux Etats-Unis, en Californie.
00:07:57 Il y en a tellement plus que des maisons
00:08:00 qui étaient proches de la falaise sont désormais dans le vide.
00:08:02 Les images sont exceptionnelles et spectaculaires.
00:08:04 C'était sur TF1.
00:08:07 Ces trois maisons étaient déjà très près du bord de la falaise.
00:08:11 Un récent glissement de terrain les a installées au bord du vide.
00:08:16 Pas de blessés, pas de risques structurels non plus,
00:08:18 dit la mairie, mais ces villas estimés à plus de 10 millions d'euros
00:08:21 face au Pacifique ont perdu beaucoup de leur superbe
00:08:24 et de leur valeur.
00:08:25 C'est très impressionnant.
00:08:27 Les tops et les flops d'audience de ce week-end
00:08:29 avec Mister Audience aussi au bord de la falaise.
00:08:31 Kévin Vattre.
00:08:35 Vendredi soir, c'était le deuxième prime
00:08:37 de la 13e saison de Danse avec les Stars.
00:08:39 Le programme a permis à la une d'arriver très largement en tête
00:08:42 en rassemblant 3,9 millions de téléspectateurs.
00:08:45 Loin derrière, avec un million de personnes de moins,
00:08:47 la série Les Petits Meurtres d'Agatha Christie sur France 2
00:08:50 est à la deuxième place.
00:08:51 La 49e Cérémonie des Césars diffusée en direct sur Canal+,
00:08:55 est quant à elle placée sur la troisième marge du podium
00:08:58 en attirant 1,9 million de téléspectateurs.
00:09:00 L'événement a ainsi gagné du terrain
00:09:02 par rapport à la précédente édition l'année dernière.
00:09:05 A noter que le match de la Ligue des Nations Féminines
00:09:07 opposant la France à l'Allemagne diffusait sur France 3
00:09:10 et quant à lui arrivait à égalité.
00:09:11 Samedi soir, la série de France 3 Meurtre à Bayeux
00:09:16 a encore une fois prouvé son succès
00:09:18 en permettant à la chaîne d'arriver en tête
00:09:19 avec près de 4 millions de téléspectateurs.
00:09:22 Avec 250 000 personnes de moins,
00:09:24 The Voice sur TF1 arrive deuxième,
00:09:25 suivi de France 2 et le jeu de Cyril Féraud 100% logique.
00:09:29 Sur M6, c'est encore un gros flop pour la série Bianca
00:09:32 qui se prend le mur comme chaque semaine,
00:09:33 à seulement 1 100 000.
00:09:35 Hier soir en Prime, France 2 est arrivée
00:09:38 très très largement en tête
00:09:40 en enregistrant un succès d'audience
00:09:42 grâce à la comédie "Mes très chers enfants"
00:09:44 qui a rassemblé 4 700 000 téléspectateurs.
00:09:47 TF1 est deuxième, mais très loin derrière.
00:09:49 Le film d'animation "Tous en scène 2"
00:09:51 a attiré 2 400 000 personnes de moins.
00:09:54 Grosse contre-performance pour un dimanche soir.
00:09:56 Quant à France 3 et M6, elles sont faibles.
00:09:58 La série policière "Association Criminelle"
00:10:00 et le magazine "Zone Interdite"
00:10:02 sont à moins d'un million neuf.
00:10:03 Mister Audience vous dit à demain.
00:10:05 - Allez, je vous présente mes invités
00:10:07 qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:10:09 Garnesho, Okian, bonjour.
00:10:10 - Bonjour.
00:10:10 - Merci d'être avec nous, consultant politique.
00:10:13 Karim Maloum, bonjour.
00:10:14 - Bonjour.
00:10:14 - Merci également d'être là, consultant également.
00:10:16 Nabil Haïtakach, bonjour.
00:10:18 Vous êtes responsable du pôle politique
00:10:19 Renaissance de Seine-Saint-Denis,
00:10:21 majorité présidentielle.
00:10:22 Et puis Ali Soumare, bonjour.
00:10:23 - Bonjour.
00:10:23 - Consultant en communication et affaires publiques.
00:10:25 Juste avant d'aborder tous les sujets dans l'actualité,
00:10:28 je voudrais qu'on parte en direct à Bruxelles,
00:10:30 à nouveau avec ces images qui nous arrivent en direct de Bruxelles,
00:10:34 où les tracteurs sont dans la ville des agriculteurs
00:10:38 qui à nouveau décident de faire pression sur les Européens,
00:10:44 puisque les ministres de l'Agriculture des 27
00:10:46 discutent aujourd'hui à Bruxelles des propositions
00:10:48 pour simplifier et assouplir la PAC.
00:10:50 Il y a eu de nombreux incidents depuis le début de la matinée.
00:10:54 Vous les voyez là, entre 500 et 800 tracteurs étaient attendus.
00:10:59 Ils étaient là dès l'aube pour tenter de paralyser à nouveau
00:11:03 le quartier européen.
00:11:04 On va continuer à suivre, bien évidemment,
00:11:06 cette pression des agriculteurs tout au long de la matinée.
00:11:11 Garenj Torokian, c'est vrai que ce n'est pas un problème
00:11:12 uniquement français, celui des agriculteurs.
00:11:15 Et on le voit avec cette démonstration de force
00:11:17 qui est faite une nouvelle fois à Bruxelles.
00:11:20 - Mais parce que le problème est toujours le même,
00:11:22 ce sont encore des technocrates déconnectés du réel
00:11:24 qui sont au Parlement européen,
00:11:25 qui décident d'un monde de l'agriculture
00:11:27 qu'ils ne connaissent pas et qu'ils ne maîtrisent pas.
00:11:29 - Aujourd'hui, ce n'est pas à des petits hommes en veste grise
00:11:32 de décider de ce qu'on doit planter
00:11:33 ou de ce qu'on doit élever en France.
00:11:35 Et tant qu'ils ne comprendront pas ça,
00:11:36 ils ne pourront pas régler les problèmes.
00:11:37 Aujourd'hui, les solutions proposées sont complètement hors sol.
00:11:41 Le blocage des prix, la seule chose que ça risque de faire,
00:11:43 c'est de créer des pénuries.
00:11:44 Ça n'a jamais marché dans aucun pays.
00:11:46 Ça n'a pas marché dans le communisme.
00:11:47 Ça ne marchera pas plus dans l'euro-communisme.
00:11:49 - Nabilaï Takhaj, quand vous voyez ce qui se passe à Bruxelles
00:11:51 en ce moment avec ces images,
00:11:53 c'est vrai que ce n'est pas un problème franco-français.
00:11:56 C'est un problème agricole et on en a la preuve.
00:11:59 - Alors, vous avez raison, ce n'est pas un problème franco-français.
00:12:01 On voit qu'il y a des agriculteurs d'Espagne, des Pays-Bas,
00:12:04 de toute l'Europe, qui sont là pour demander,
00:12:07 pour faire pression sur la Commission
00:12:09 pour qu'on puisse avoir un peu plus de marge de manœuvre
00:12:13 dans leur travail.
00:12:14 Maintenant, oui, c'est au niveau européen que ça se gère.
00:12:17 Une grande partie des questions se gèrent à Bruxelles.
00:12:22 Il va falloir assouplir certaines règles.
00:12:23 Il va falloir que nous, en France, que le président de la République,
00:12:26 que le Premier ministre mettent aussi la pression sur les sujets
00:12:29 sur lesquels on peut avancer réellement.
00:12:31 Après, j'écoute notre contradicteur.
00:12:34 Je ne suis pas d'accord.
00:12:35 Vous voyez la confusion totale de ce qu'il met en avant.
00:12:40 On parle de Bruxelles, il nous parle des prix planchers,
00:12:42 qui est une mesure qui est faite par la LFI ici.
00:12:47 Donc voilà, je pense qu'il faut rester...
00:12:48 - C'est le gouvernement qui a proposé les prix planchers.
00:12:50 - Non, le gouvernement ne propose pas de cette façon-là.
00:12:52 Les prix administrés que propose...
00:12:54 - C'est la même chose.
00:12:55 - Non, ce n'est pas la même chose.
00:12:56 - Non, c'est pas la même chose.
00:12:57 - Expliquez-nous la différence.
00:12:58 - Ce n'est pas du tout la même chose.
00:12:59 - Il n'y a plus de prix administrés en France depuis 1986.
00:13:02 La loi a été abrogée.
00:13:03 - Ce sont des prix planchers.
00:13:04 - C'est ça que vous voulez dire ?
00:13:05 - Oui, mais là, on parlait d'Europe, je pense.
00:13:07 On parlait d'Europe et d'assouplissement des règles au niveau européen.
00:13:10 - On aura l'occasion d'y revenir tout au long de l'émission.
00:13:13 On y reviendra tout à l'heure quand on reviendra sur ce qui s'est passé à Bruxelles.
00:13:16 On va parler de la France un petit peu et je voulais juste qu'on commence par un sujet
00:13:21 très différent puisque c'est ce qui s'est passé en Isère pendant ce week-end.
00:13:24 C'est vrai que c'est passé un peu sous les radars, c'est passé un peu inaperçu puisque
00:13:28 ce week-end en Isère s'est tenu un concert néo-nazi.
00:13:31 Les autorités avaient été alertées.
00:13:34 Le concert s'est pourtant bien tenu avec plus de 150 personnes.
00:13:37 Ça s'est passé dans la salle des fêtes d'un village qui s'appelle Vézéronce-Curtin.
00:13:41 C'est le concert de la honte, clairement.
00:13:44 La salle a été louée il y a deux mois et demi.
00:13:45 Officiellement pour un anniversaire.
00:13:48 Et les organisateurs avaient notamment choisi cette date car c'est la date anniversaire
00:13:53 de la création du parti nazi d'Adolf Hitler.
00:13:55 Et vous voyez à l'image un des groupes qui s'est produit dans cette salle.
00:13:59 Alors il y a des contrôles de police qui ont été menés mais malgré tout, ce concert
00:14:04 a eu lieu.
00:14:05 Je vous propose d'écouter l'une des voisines de cette salle de concert qui parlait chez
00:14:09 nos confrères de France 3 Alpes.
00:14:10 On s'est un petit peu inquiétés vu que c'était interdit.
00:14:13 On a rentré les voitures et au final on s'est dit que ça allait faire pas mal de bruit et
00:14:18 de débordements mais on n'a rien entendu du tout.
00:14:21 On sentait un petit peu le son mais on a eu bien plus bruyant que ça et les débordements,
00:14:26 je ne crois pas qu'il y ait eu grand chose.
00:14:28 Voilà et on va écouter le maire également qui lui s'exprimait sur France Bleu Isère.
00:14:32 On a l'impression de se faire rouler dans la farine comme on dit.
00:14:36 La salle a été louée il y a environ deux mois et demi pour un anniversaire.
00:14:42 Tout s'est bien passé, au niveau du voisinage il n'y a pas eu de bruit, pas eu de débordements.
00:14:46 C'était un petit peu ce que personnellement je pouvais craindre aussi.
00:14:50 Voilà, pas de débordements mais le concert a eu lieu.
00:14:52 Ali Soumare est assez surréaliste de voir en France en 2024 qu'un concert néo-nazi
00:14:57 puisse avoir lieu.
00:14:58 Il a été interdit.
00:14:59 Je ne sais pas, moi si j'avais été à la place de la police, je me mettais à la sortie,
00:15:03 j'arrêtais tout le monde.
00:15:04 Là les gens sont arrivés, sont repartis, c'est assez surprenant.
00:15:09 C'est la grosse question.
00:15:11 Je suis d'ailleurs très étonné, on en parle aujourd'hui sur votre antenne, mais
00:15:15 il n'y a pas non plus un groupe médiatique par rapport à cette question-là.
00:15:19 Moi je l'ai un peu découvert de manière complètement par hasard.
00:15:23 Mais effectivement il y a beaucoup de questions.
00:15:24 Comment on a pu organiser ? Il y a quand même quelqu'un qui a mis son nom, ou en tout cas
00:15:30 il y a quelqu'un qui a réservé cette salle.
00:15:32 Donc cette personne-là doit être interrogée.
00:15:35 Je suis assez étonné.
00:15:36 Alors les gendarmes indiquent qu'ils ont contrôlé 330 véhicules, que les identités
00:15:40 des occupants ont été relevées.
00:15:43 Mais bon, on ne laisse pas le concert se dérouler quand même, à mon sens.
00:15:45 Il y a des organisateurs, et donc il y a quand même beaucoup de questions à travers cet
00:15:52 événement qui se posent et qui doivent pouvoir se poser.
00:15:55 Je suis étonné du silence d'un certain nombre de responsables politiques que je n'entends
00:15:58 pas, qui sont très rapides, très enclin à pouvoir intervenir sur un certain nombre
00:16:03 de sujets quand il s'agit d'autres catégories de population.
00:16:06 Mais là on ne les entend pas beaucoup.
00:16:08 Alors en même temps l'affaire n'a vraiment pas été médiatisée, et j'en parle ce matin.
00:16:13 Mais voilà, je pense que je suis un des premiers à en parler.
00:16:16 C'est vrai que c'est ce qu'en veut le Gare de l'Histoire au Cairn, c'est une honte.
00:16:18 Non mais moi je ne connaissais pas cette histoire, je l'ai appris avec vous aussi.
00:16:20 Il faut juste que les Français qui vont à ce genre de concert se rappellent que les
00:16:23 nazis c'est ceux qui ont envahi la France et qui ont martyrisé le peuple français.
00:16:27 Il ne faut pas qu'ils l'oublient ça.
00:16:28 Nabil Ali Takach.
00:16:29 Oui, en effet, vous avez tout à fait raison.
00:16:33 Et qu'ils n'oublient pas.
00:16:34 Eux, ils se revendiquent parce qu'aujourd'hui ils pensent à une certaine supériorité.
00:16:38 Moi ce qui m'étonne, on voit le pauvre élu local, je crois, sur place, qui est désemparé.
00:16:45 Le maire qui ne comprend pas ce qui se passe.
00:16:47 C'est-à-dire que vous avez des gens aujourd'hui qui n'ont pas peur de se cacher derrière
00:16:51 des fausses déclarations, de dire qu'ils vont faire un anniversaire et qui derrière
00:16:55 font un rassemblement nazi.
00:16:56 Mais qui en plus n'ont pas peur d'aller dans la salle.
00:16:58 Il y avait plus de 150 personnes qui se réunissent.
00:17:01 C'est ça la défiance.
00:17:02 C'est ça la défiance.
00:17:03 Elle est quand même partout dans le système, même chez les extrémités.
00:17:06 Et je précise que le CRIF Grenoble annonce qu'il va porter plainte et qu'il appelle
00:17:10 à des poursuites contre les organisateurs et les participants, non seulement pour la
00:17:14 participation à spectacles interdits mais également pour incitation à la haine et
00:17:17 apologie de CRIF.
00:17:18 Je ne sais pas si c'est un grand problème, il faudra aller à la dissolution de ce groupe.
00:17:21 En tout cas, ce qui est clair, c'est que les groupes de musique qui sont venus, eux,
00:17:26 sont des groupes référencés, référencés comme soutenant les nazis.
00:17:29 C'est un groupe polonais en particulier.
00:17:33 Bien sûr, j'ai bien compris.
00:17:34 - C'est de la responsabilité de l'Etat.
00:17:36 C'est-à-dire qu'on a laissé des néo-nazis venir nous insulter, insulter la mémoire
00:17:41 de nos martyrs, insulter notre histoire.
00:17:43 Et on a laissé des ululés tout seuls.
00:17:46 Effectivement, je pense, ça témoigne.
00:17:47 On en parlait tout à l'heure sur les islamistes qui ont été expulsés et veulent revenir
00:17:52 en France.
00:17:53 On témoigne aussi que l'Etat s'est affaibli.
00:17:54 On laisse des individus seuls.
00:17:56 Et le fait, l'Etat est devenu faible.
00:17:58 Je pense que les Français ne supportent plus cette faiblesse.
00:18:00 L'autorité n'est pas là.
00:18:02 Et donc, je pense que c'est un grand problème qui se pose pour notre pays aujourd'hui.
00:18:05 - Non, mais ça, c'est un autre problème.
00:18:07 - C'est le vrai problème.
00:18:08 - Non, mais c'est un autre problème et sur lequel je ne suis absolument pas d'accord,
00:18:10 encore une fois.
00:18:11 En permanence, on vient casser, vous-même, vous êtes en train de casser l'autorité
00:18:15 de l'Etat quand vous faites ça.
00:18:16 Pourquoi ?
00:18:17 - Allez-y, expliquez-moi.
00:18:18 - Mais bien sûr que vous cassez l'autorité de l'Etat.
00:18:20 - Est-ce que vous pensez que l'Etat sait qu'il y a des anniversaires qui sont organisés
00:18:24 par...
00:18:25 - Bien sûr que vous le savez.
00:18:26 - Le préfet l'a interdit.
00:18:27 - Mais vous ne le savez pas.
00:18:28 - Oui, mais bien sûr que vous ne le savez pas.
00:18:29 - Mais vous le savez.
00:18:30 - Le préfet était au courant, la publicité était au courant, les gendarmes étaient au
00:18:33 courant, l'Etat était informé.
00:18:35 L'Etat devrait agir.
00:18:36 - L'Etat doit agir a posteriori.
00:18:38 - Avant, l'Etat savait.
00:18:39 L'Etat savait.
00:18:40 Puisqu'il y a eu une communiquée du préfet disant que c'était interdit et des barrages
00:18:45 de gendarmes ont été organisés, on a relevé l'identité des gens.
00:18:47 Mais je pense qu'il aurait même fallu les empêcher d'y aller.
00:18:50 - Absolument.
00:18:51 - Et surtout, il y a un groupe qui est venu de Pologne en plus, un groupe qui s'appelle
00:18:54 Gravelande, connu pour ses morcées à la gloire du 3e Reich, qui est venu, et c'est les images
00:18:58 du clip qu'on voit en ce moment, c'est ce fameux groupe, il est venu de Pologne.
00:19:02 Mais même lui, on n'aurait même pas dû le laisser rentrer en France.
00:19:05 - C'est une insulte pour lui.
00:19:06 - C'est une insulte.
00:19:07 - Bien évidemment, c'est une insulte.
00:19:08 - C'est insultant de dire que l'Etat n'était pas...
00:19:09 - C'est une insulte.
00:19:10 - C'est une insulte.
00:19:11 - C'est une insulte.
00:19:12 - C'est une insulte.
00:19:13 - C'est une insulte.
00:19:14 - C'est une insulte.
00:19:15 - C'est une insulte.
00:19:16 - C'est une insulte.
00:19:17 - C'est une insulte.
00:19:18 - C'est une insulte.
00:19:19 - C'est une insulte.
00:19:20 - C'est une insulte.
00:19:21 - C'est une insulte.
00:19:22 - C'est une insulte.
00:19:23 - C'est une insulte.
00:19:24 - C'est une insulte.
00:19:25 - C'est une insulte.
00:19:26 - C'est une insulte.
00:19:27 - C'est une insulte.
00:19:28 - C'est une insulte.
00:19:29 - C'est une insulte.
00:19:30 - C'est une insulte.
00:19:31 - C'est une insulte.
00:19:32 - C'est une insulte.
00:19:33 - C'est une insulte.
00:19:34 - C'est une insulte.
00:19:35 - C'est une insulte.
00:19:36 - C'est une insulte.
00:19:37 - C'est une insulte.
00:19:38 - C'est une insulte.
00:19:39 - C'est une insulte.
00:19:40 - C'est une insulte.
00:19:41 - C'est une insulte.
00:19:42 - C'est une insulte.
00:19:43 - C'est une insulte.
00:19:44 - C'est une insulte.
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00:19:49 - C'est une insulte.
00:19:50 - C'est une insulte.
00:19:51 - C'est une insulte.
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00:20:00 - C'est une insulte.
00:20:01 - C'est une insulte.
00:20:02 - C'est une insulte.
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00:20:10 - C'est une insulte.
00:20:11 - C'est une insulte.
00:20:12 - C'est une insulte.
00:20:13 - C'est une insulte.
00:20:14 - C'est une insulte.
00:20:16 - Vous vous dites qu'on ne peut pas les empêcher de rentrer ?
00:20:17 - Mais non, parce qu'aujourd'hui on n'a plus de frontières.
00:20:19 Aujourd'hui on est dans l'espace Schengen, ce sont des Polonais.
00:20:21 Donc quand on n'a plus de frontières, c'est pour ça qu'on ne peut pas empêcher les gens de rentrer et de sortir, malheureusement.
00:20:25 - Mais je ne vois pas comment vous les empêchez.
00:20:27 Ils rentrent en voiture, vous faites quoi ?
00:20:29 - Il faut peut-être remettre des frontières dans ce pays.
00:20:31 - Non, et votre solution n'est pas la vraie.
00:20:34 - Vous pouvez en profiter aussi d'un plus, vous n'avez pas besoin de mettre des frontières.
00:20:37 - Vous êtes idéologique, non.
00:20:39 - C'est mon problème aujourd'hui.
00:20:41 - Le fait de ne pas avoir de frontières fait qu'on est aujourd'hui une passoire.
00:20:43 Tout le monde peut venir en France, que ce soit des nonazis, des islamistes.
00:20:47 - Oui mais 95%, pas 99,9% des échanges qui se font dans l'Union Européenne, c'est aussi des gens qui voyagent, qui vont découvrir, qui travaillent.
00:20:54 - On voyageait avant Schengen, bien sûr que oui.
00:20:57 Vous croyez quoi, qu'on était complètement isolés, que personne n'échangeait ?
00:21:00 - Mais aujourd'hui c'est un problème.
00:21:02 - Les frontières ça a toujours existé.
00:21:04 - Vous allez en Espagne, non c'est pas vrai.
00:21:06 - Les frontières c'est la norme, c'est aujourd'hui ne pas avoir de frontières qui est anormal.
00:21:08 - De toute façon il n'y a qu'à voir les discours que des proches de votre idéologie politique avaient en Italie.
00:21:15 Et aujourd'hui de la manière dont ils gouvernent, c'est la preuve que vous êtes capable, quand vous êtes dans l'opposition, de pouvoir dire tout et n'importe quoi.
00:21:22 - Moi je ne fais pas de politique.
00:21:24 - Moi ce que je voudrais savoir c'est ce que risquent ces gens là, parce que c'est vrai qu'on en parle beaucoup.
00:21:29 On est avec Maître Anthony Bem qui est avec nous, avocat au barreau de Paris.
00:21:33 Bonjour Maître, merci d'être avec nous.
00:21:35 Que risquent précisément les organisateurs de ce concert néo-nazi ?
00:21:40 - Bonjour à tous, en effet le Code pénal prévoit expressément des infractions.
00:21:45 Il ne faut pas oublier que l'article 24 de la loi sur la liberté de la presse prévoit qu'il est interdit de faire l'apologie de crimes contre l'humanité et des concerts néo-nazis.
00:21:55 C'est exactement de ça dont il s'agit.
00:21:57 L'infraction est relativement lourde puisqu'on encoure 45 000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement.
00:22:02 Et puis par la suite, l'apologie est une chose, mais la provocation à la haine, la violence ou la discrimination en considération d'une appartenance à une communauté religieuse
00:22:16 est une autre infraction, punie de 45 000 euros et d'amende d'emprisonnement.
00:22:20 Pour les organisateurs, pour les chanteurs, c'est le même régime.
00:22:24 Pour les participants en réalité c'est un peu plus compliqué.
00:22:27 J'entendais il y a quelques instants qu'il y avait le CRIF qui entendait déposer une action, notamment sur le fait de participer à une manifestation interdite.
00:22:37 Le problème c'est que les dispositions prévoient dans le Code pénal que c'est que pour les manifestations publiques.
00:22:43 Et que là on est dans une enceinte privée, louée, et il ne faut pas l'oublier, sans dire pourquoi le concert était organisé.
00:22:49 C'est-à-dire que l'endroit était, d'après ce que je sais, une salle communale et ça a été loué sans dire qu'il s'agissait d'un concert par un groupe néo-nazi.
00:22:59 Mais la préfecture avait eu l'information comme quoi c'est un groupe néo-nazi et avait décidé d'interdire ce concert.
00:23:05 C'est pour ça qu'ils avaient mis autour des gendarmes le public qui va assister à cette réunion et à ce concert néo-nazi.
00:23:13 Il risque quelque chose lui ?
00:23:15 Ils encourt exactement les mêmes choses. C'est-à-dire les infractions que je viens de rappeler de l'article 24 de la loi de 1880 sur la liberté de la presse.
00:23:23 Les infractions que je viens de rappeler d'apologie, de crime contre l'humanité, ou de provocation à la haine, la discrimination ou la violence.
00:23:31 Et bien ces personnes-là encourt exactement les mêmes peines.
00:23:34 Bien sûr le problème c'est la question de la preuve.
00:23:37 Si on a des enregistrements vidéo, audio, etc. on pourra avoir le cas échéant des preuves qui permettraient de poursuivre même les manifestants le cas échéant.
00:23:45 Merci beaucoup Maître Anthony. Merci d'avoir été avec nous pour ces précisions.
00:23:48 Une précision, voilà, l'avocat qui vient de s'exprimer le dit.
00:23:53 C'est-à-dire qu'il y a eu une interdiction de la préfecture. Derrière ils ont été loués une salle pour un anniversaire.
00:23:59 Donc pourquoi vous parlez d'un état faible, etc. ?
00:24:02 On est dans un état de droit. Il faut des preuves.
00:24:06 Vous avez une préfecture, donc les autorités de l'état qui interdisent un événement, interdit.
00:24:11 Et derrière vous avez des gens qui outrepassent cette interdiction en allant louer une salle sous un autre prétexte.
00:24:18 Donc qu'est-ce que vous attendez en fait de l'état ?
00:24:20 Il y avait des gendarmes qui avaient été positionnés.
00:24:23 Mais les gendarmes sont passés, mais on ne sait pas où ils vont.
00:24:26 On ne connaissait pas le lieu exact.
00:24:27 Mais ça c'est important. On est dans un état de droit.
00:24:30 Mais oui, mais il faut rappeler ça.
00:24:32 Il faut rappeler que nous sommes dans un état de droit. Il faut arrêter de dire n'importe quoi.
00:24:36 Non, et de contrôler les gens dans l'espace public. C'est pas possible.
00:24:41 Les autorités savaient. Ils savaient ce qui se passait.
00:24:44 Ils savaient qu'il y avait un événement qui était organisé et qui était interdit.
00:24:48 Ils savaient que l'état devrait intervenir, même dans un lieu privé, si la loi l'a prévu,
00:24:52 quand on porte atteinte à autrui, à la communauté, et si vous voulez, à notre morale, nous sommes obligés d'intervenir.
00:24:59 C'est de la responsabilité du l'état.
00:25:01 De toute façon, on va voir les suites.
00:25:03 On verra les suites à tout ça.
00:25:05 Je vous propose de partir en direct à Bruxelles.
00:25:07 Si vous le voulez bien, vous voyez les tracteurs qui sont en train de se déplacer dans la ville.
00:25:11 La ville qui est recouverte d'une épaisse fumée, puisqu'il y a des incendies qui ont été allumés.
00:25:16 On les voit au fond de l'image.
00:25:17 Des incendies qui ont été allumés par les agriculteurs.
00:25:20 Les agriculteurs qui sont à nouveau en colère.
00:25:22 Et ce sont des centaines d'agriculteurs qui sont dans la ville.
00:25:25 Et on voit cette fumée épaisse et les forces de l'ordre qui sont en train d'intervenir.
00:25:30 On va continuer à suivre ça, bien évidemment, en direct jusqu'à midi,
00:25:34 avec les forces de l'ordre qui interviennent pour tenter de faire rétablir le calme dans la ville.
00:25:40 On continue à suivre ça dans un instant.
00:25:42 On fait juste le CNews Info et on repart en direct à Bruxelles juste après.
00:25:46 Vous en parliez à l'instant, Jean-Marc.
00:25:52 Tension et heurts à Bruxelles, où les tracteurs sont de retour, comme vous pouvez le constater sur ces images.
00:25:58 La colère paysanne ne faiblit pas, alors que les ministres de l'Agriculture sont réunis
00:26:03 pour parler simplification de la politique agricole commune.
00:26:07 Des classes spécifiques pour les élèves radicalisés, une piste envisagée par Nicole Belloubet
00:26:13 qui précise toutefois que le périmètre de ce dispositif n'est pas encore défini.
00:26:18 Et puis, alerte aux crus, six départements placés en vigilance orange.
00:26:23 Inondations, routes coupées, sols gorgés, une nouvelle montée des eaux qui inquiètent les habitants,
00:26:28 déjà lourdement touchés par les épisodes précédents.
00:26:31 11h04 sur CNews Images en direct de Bruxelles, où la colère des agriculteurs se fait de plus en plus vive
00:26:43 depuis quelques instants.
00:26:44 Sur place, vous voyez la fumée sur la ville avec des incendies qui ont été allumés à plusieurs endroits.
00:26:51 Et les tracteurs qui ont bougé il y a quelques secondes également.
00:26:56 Les tracteurs qui sont en train de se déplacer dans cette ville de Bruxelles pour mettre la pression.
00:27:02 Alors que les ministres de l'Agriculture, dès 27, discutent des propositions pour simplifier et assouplir la PAC sous pression.
00:27:11 Vous le voyez, on retournera à Bruxelles dans un instant et on suit bien évidemment ce qui se passe.
00:27:17 On vous montrera les images si la situation se dégrade sur place.
00:27:21 On revient en France et je vais vous parler maintenant de ce qui se passe dans les lycées et les collèges en France.
00:27:27 Puisque vendredi, on a eu les chiffres du ministère de l'Éducation nationale qui ont été partagés dans une note
00:27:33 et qui indiquent que les signalements d'incidents graves dans les écoles publiques et les lycées publics sont en nette hausse
00:27:40 durant l'année 2022-2023 par rapport à l'année précédente.
00:27:45 On a voulu ce matin prendre un exemple à Marseille dans ce collège des quartiers nord où la violence est quasi permanente.
00:27:54 Vous allez l'entendre, ce sont les élèves eux-mêmes qui le disent.
00:27:57 Il y a même des profs qui se font frapper régulièrement par les élèves et c'est insupportable pour tout le monde.
00:28:04 Situé dans les quartiers nord de Marseille, ce collège est régulièrement le théâtre de vif-tension.
00:28:11 En octobre dernier, après un énième incident, les professeurs avaient même exercé un droit de retrait.
00:28:17 Une enseignante avait été frappée dans sa classe par un élève.
00:28:21 Aujourd'hui, d'après ces collégiens, les tensions continuent.
00:28:25 Ils s'insultent.
00:28:27 Ça fait peur ?
00:28:28 Un peu, oui.
00:28:29 Il y a un peu de violence quand même dans ce collège.
00:28:33 Beaucoup de profs qui sont frappés des fois par des élèves.
00:28:39 C'est pas normal tout ça. C'est un manque de respect envers les professeurs.
00:28:42 Il y a eu des bagarres. Il y en a une toutes les deux semaines peut-être.
00:28:46 Ils se parlent mal et ils se tapent.
00:28:47 Des tensions présentes dans tous les collèges et lycées de l'Hexagone.
00:28:51 D'après un rapport de l'Education nationale, l'an dernier, les signalements d'incidents graves dans les établissements scolaires de second degré sont en hausse par rapport à l'an passé.
00:29:02 Les chefs d'établissement ont signalé 13,7 événements pour 1000 élèves contre 12,3 l'année précédente.
00:29:11 Ce rapport révèle également que les faits de violences graves dans les écoles sont aussi en hausse.
00:29:18 4,6 signalements pour 1000 élèves contre 3 l'année précédente.
00:29:24 C'est vrai que ces chiffres sont inquiétants.
00:29:26 On est en direct avec Philippe Rattinet qui est président du Syndicat national des écoles.
00:29:30 Bonjour, merci d'être en direct avec nous.
00:29:32 Vous l'expliquez comment cette hausse des incidents dans les collèges, dans les lycées ?
00:29:37 Bonjour, je m'appelle André Nini.
00:29:40 La hausse de ces actes est quelque part le reflet de ce qui existe au niveau de notre société et de la tension qui est véritablement palpable.
00:29:53 On a vécu des années de traumatisme sur traumatisme.
00:29:57 On est passé du Covid à la guerre en Ukraine.
00:30:00 Ce qui se passe ce matin au niveau de Bruxelles montre bien qu'il y a une véritable violence au niveau de notre société.
00:30:07 Elle se retrouve au sein des établissements scolaires.
00:30:11 Il faut aussi un peu relativiser ce qui est indiqué là.
00:30:17 Oui, il y a une hausse des violences, c'est indéniable, et à tous les niveaux, que ce soit dans le primaire ou dans le second degré.
00:30:23 Ce sont aussi les derniers chiffres du ministère.
00:30:28 Plus de 95% des enseignants se disent en sécurité dans leur école, dans leur collège ou dans leur lycée.
00:30:34 On a une hausse des violences, principalement des violences physiques.
00:30:42 On a une diminution de tout ce qui concerne les injures, par exemple, à l'encontre des enseignants.
00:30:47 Je n'oublie pas le fait qu'on a des collègues qui sont morts du fait d'être enseignants.
00:30:53 On a une augmentation de la violence la plus abjecte.
00:31:03 Il y a une augmentation globale du niveau de violence.
00:31:08 La moitié des enseignants considère qu'ils vivent dans un établissement où il y a un climat de violence.
00:31:14 Ce qui est assez étonnant quand on compare avec le fait qu'ils se sentent en sécurité dans leurs établissements.
00:31:20 - Philippe Rattiné, ça veut dire qu'il y a une forme de banalisation de la violence.
00:31:25 Vous parliez de Bruxelles, qu'on voyait il y a quelques instants, mais c'est vrai que c'est une violence au quotidien.
00:31:30 On l'a vu au salon de l'agriculture, quand le président s'y est rendu, où ça a été très violent.
00:31:34 On a vu des coups de poing. Cette banalisation, on la retrouve dans les lycées, dans les collèges.
00:31:38 Est-ce qu'il y a un problème d'éducation également ?
00:31:41 Ça a quand même changé, parce que je veux croire que je ne suis pas si vieux que ça,
00:31:44 mais moi quand j'étais au lycée ou au collège, jamais ce ne serait venu à personne l'idée d'aller frapper des professeurs.
00:31:49 Ça n'est pas arrivé une fois de façon exceptionnelle, mais là on entendait les témoins de ce qui se passe au lycée Jean Giono à Marseille.
00:31:56 On expliquait que c'est quelque chose qui arrive assez régulièrement, que des profs soient frappés.
00:32:01 C'est quand même des démarches qui sont assez, hélas, nouvelles.
00:32:05 Ce sont des démarches qui sont nouvelles et on se retrouve avec la conjonction de plusieurs éléments.
00:32:13 On a cette montée de la violence au niveau de notre société, de la banalisation.
00:32:17 Elle se retrouve aussi dans le langage tel qu'il est utilisé couramment.
00:32:22 On a aussi le fait que les établissements sont de plus en plus en tension,
00:32:27 notamment par l'effort qu'il aurait demandé et imposé pour tout ce qui concerne l'école inclusive.
00:32:34 Vous avez des enseignants qui se déclarent à 70, voire 75 % selon les établissements, en état d'épuisement professionnel.
00:32:42 Tout ça, mais bout à bout, ça fait effectivement quelque chose qui est relativement explosif.
00:32:48 Est-ce qu'il y a une part d'éducation là-dedans ? Évidemment, puisque tout ne se joue pas au niveau des établissements scolaires.
00:32:55 Nous accueillons dans les établissements les enfants tels qu'ils sont élevés par leurs parents.
00:33:00 On a effectivement un rôle de plus en plus important au niveau de l'éducation.
00:33:06 Ça se voit dans tout ce qui est préconisé au niveau du ministère sur ce que nous avons à faire dans nos classes.
00:33:12 Ça peut être un point d'inquiétude.
00:33:15 Merci beaucoup, Philippe Rattiné, président du Syndicat national des écoles, d'avoir été en direct avec nous à l'Issou-Marais.
00:33:20 Cette violence dans les écoles, c'est vrai que c'est une vraie inquiétude,
00:33:24 parce que ces gamins, c'est la génération qui demain va travailler, c'est la génération qui sera adulte demain.
00:33:30 Il n'y a pas de raison que ça s'arrête.
00:33:32 Quand on est violent à l'école, il y a assez peu de raisons qu'on se calme par la suite.
00:33:35 Quand ça existe, effectivement, il faut le dire, il y a une forme de banalisation de la violence.
00:33:40 Ce week-end, j'avais un peu de temps, je regardais sur TikTok les débats qu'il peut y avoir.
00:33:44 Dès que les gens ne sont plus d'accord maintenant, il y a une forme de violence qui s'exprime.
00:33:49 Je n'enlève rien à l'analyse de ce monsieur qui est d'abord un expert et qui sait de quoi il parle.
00:33:55 Il faut aussi dire que 95% des cas, ça se passe bien, mais quand ça se passe mal, effectivement, on voit...
00:34:02 – Il y a un problème d'éducation pour vous ?
00:34:04 – Il y a en tout cas, oui, parce que de fait, dans la banalisation de la violence, quand on banalise la violence,
00:34:10 je vous parlais de TikTok ce week-end, quand je regardais ces débats-là,
00:34:14 c'est des parents qui en viennent à des...
00:34:17 – Ils donnent un exemple, en fait.
00:34:19 – Ils donnent un exemple, donc il y a un sujet là-dessus.
00:34:21 – Nabilaï Takhach ?
00:34:22 – Je suis assez d'accord.
00:34:23 Quand ça se passe mal, les rares fois où ça se passe mal, ça se passe vraiment très très mal.
00:34:27 Il y a une violence, on le voit, vous l'avez dit, au Salon de l'agriculture, et on la montre, cette violence.
00:34:32 Elle est partout.
00:34:33 Elle est aussi bien à la télévision que les enfants regardent,
00:34:35 mais elle est aussi sur les réseaux sociaux sur lesquels on n'a absolument aucun contrôle.
00:34:39 – D'ailleurs, c'est peut-être plus les réseaux sociaux le problème que la télévision,
00:34:42 parce que la jeune génération, en plus, ne regarde pas la télé.
00:34:45 Les jeunes, aujourd'hui, la télé, ça n'existe pas, c'est un truc de vieux.
00:34:48 – Oui, on n'est pas, mais vous voyez qu'il y a quand même beaucoup de conflictualité dans la société
00:34:51 et qu'elle rejaillit sur les enfants.
00:34:54 Il y a eu le Covid, la personne qui s'est exprimée nous l'a rappelé aussi.
00:34:58 Le Covid, c'est un moment où ils n'ont pas eu de socialisation.
00:35:01 Vous avez des enfants qui, aujourd'hui, sont chargés, sont violents,
00:35:05 et ils l'expriment comme ça, ils sont eux-mêmes acteurs sur les réseaux sociaux, de cette propre violence.
00:35:09 – Gare de Chloreau, cette violence, pour vous, elle est liée à quoi ?
00:35:11 – On est en train de sombrer dans la barbarie dans ce pays, aujourd'hui.
00:35:14 – Vous n'êtes jamais très optimiste, vous.
00:35:17 – Non, mais vous avez vu le sujet, vous avez vu ce que nous sommes dans,
00:35:20 nous sommes dans la barbarie, aujourd'hui.
00:35:22 – Non, mais soyez mesurés, s'il vous plaît.
00:35:24 – Monsieur, on a un professeur qui a été assassiné en octobre 2023.
00:35:26 – Mais vous savez ce que c'est que la barbarie ?
00:35:28 – Oui, oui, c'est un professeur, c'est Samuel Paty qui se fait décapiter,
00:35:30 c'est ça la barbarie, monsieur, et c'est la suite, et la conséquence logique,
00:35:34 c'est un professeur, ce sont des professeurs qui se font frapper par des élèves,
00:35:38 ce sont des professeurs qui se font tuer par des élèves ou par des islamistes.
00:35:42 Aujourd'hui, on est en train de sombrer dans la barbarie,
00:35:44 et c'est la conséquence logique de 40 ans d'une politique qui est celle des 3 I,
00:35:49 immigration, insécurité, islam, on n'a rien fait pour la protéger depuis 40 ans.
00:35:54 – Mais vous avez quelqu'un qui s'est exprimé, il n'y a juste pas de politique.
00:35:56 – 95% des 95% disent que c'est pas violent.
00:35:59 – Et à part ça, vous ne faites pas de politique.
00:36:01 – On a des professeurs qui se font décapiter en France, qu'est-ce que vous voulez de plus ?
00:36:05 On a Samuel Paty qui s'est fait décapiter, on a un professeur qui se fait poignarder
00:36:09 par un islamiste en octobre à Arras, mais qu'est-ce que vous voulez de plus ?
00:36:14 Vous êtes dans un déni de réalité, parce que la réalité vous gêne,
00:36:17 parce qu'elle est la conséquence des politiques que vous et vos amis avez menées ces 40 dernières années.
00:36:21 – Non, vous, vous êtes simplement dans l'instrumentalisation de tout et n'importe quoi.
00:36:24 – Je vous parle de faits, je vous fais, est-ce que Samuel Paty s'est fait décapiter ?
00:36:27 Est-ce que des professeurs se font frapper ?
00:36:29 Est-ce que des professeurs se font frapper aujourd'hui à l'école ?
00:36:32 – Est-ce qu'il y avait un lien avec un fait religieux de terrorisme ?
00:36:35 – C'est les 3 I, ils sont ensemble toujours.
00:36:38 – Vous faites de la politique, depuis tout à l'heure vous me dites que vous ne faites pas de la politique.
00:36:41 – Je ne fais pas de la politique, je parle des faits.
00:36:43 – Vous savez, vous parlez de barbarie, mais vous vous représentez des idées nauséabondes.
00:36:45 – Moi je veux la paix, je veux que les Français puissent vivre en paix,
00:36:47 je veux que les professeurs ne se fassent pas frapper quand ils sont à l'école,
00:36:49 qu'ils ne se fassent pas décapiter par des islamistes.
00:36:51 – Qu'il y ait un phénomène de violence dans la société.
00:36:53 – Non, vous êtes dans un déni de réalité.
00:36:55 – On n'est pas dans un déni de réalité, moi je vous le dis, il y a un phénomène de violence dans la société.
00:36:58 – Il est dû à quoi ?
00:36:59 – Il est dû à des 3 I jusqu'à chez nos enfants.
00:37:01 – Il est dû à quoi ?
00:37:03 – Mais de là à parler des 3 I comme vous le faites,
00:37:05 – Attends, attends, attends, attends.
00:37:07 – Non, de là à parler des 3 I comme vous le faites,
00:37:09 – À quoi est due la violence ?
00:37:11 – Pour avancer un agenda d'idées nauséabondes, non, mais arrêtez.
00:37:13 – Arrêtez les anathèmes, dites-moi à quoi c'est dû.
00:37:15 – Mais on vous le dit, il y a de la violence dans la société.
00:37:17 – Ah c'est la société, comme ça d'un coup elle est venue violente.
00:37:19 – Il y a de la tension, il y a de la tension aujourd'hui dans les sociétés.
00:37:21 – Et c'est dû à quoi ?
00:37:23 – C'est dû à quelque chose.
00:37:25 – Mais vous avez aussi des jeunes qui sont sur les réseaux sociaux,
00:37:27 où la violence, la banalisation de la violence, on l'a dit depuis tout à l'heure.
00:37:31 – Alice, Alice, attention il y en a sur ce plateau aussi, allez-y Alice.
00:37:35 – Deux choses, premièrement, l'intervenant qui a parlé tout à l'heure,
00:37:39 qui est un expert quand même, il était là, on peut tous être d'accord.
00:37:41 – Il a dit qu'il y avait 50% qui considéraient qu'il y avait de la violence dans la récolte.
00:37:43 – Donc ça c'est la première des choses.
00:37:45 La deuxième chose, c'est que vous disiez tout à l'heure ne pas faire de politique quand même.
00:37:47 – Je ne fais pas de politique, je vous parle de faits.
00:37:49 – Vous en faites un petit peu, et j'imagine que tout à l'heure,
00:37:51 quand on parlait du concert néo-nazi, c'est aussi les 3 I, c'est ça ?
00:37:53 – Bien sûr que non, je vous l'ai dit, ça c'est la faiblesse de l'État.
00:37:57 – Mais ce n'est pas les 3 I, vous êtes capable d'avoir une analyse des problèmes dans la société.
00:38:01 – Oui mais aujourd'hui, il n'y a pas eu absolument de néo-nazi en France sur les 50 dernières années.
00:38:03 – Voilà, voilà, donc vous êtes capable…
00:38:05 – Je ne vais pas vous les défendre, j'ai dit que j'étais con, mais sauf que la différence aujourd'hui,
00:38:09 c'est qu'on a des attentats terroristes islamiques toutes les semaines en France quasiment,
00:38:13 et vous, vous ne parlez de néo-nazi.
00:38:15 – Là, ce ne sont plus les 3 I.
00:38:17 – Oui, les néo-nazis, ils n'avaient rien à faire avec les premiers alliés.
00:38:19 Donc vous, vous êtes en train de parler d'un micro-point de société qui n'a qu'une incidence sur le monde réel.
00:38:23 – Il y a un moment, c'est les 3 I, et un moment, ce ne sont plus les 3 I.
00:38:25 – Mais aujourd'hui, on est dans un pays où il y a du terrorisme.
00:38:27 – Je pourrais vous dire la même chose, je vous dirais la même chose.
00:38:29 – En France, on a un incident terroriste quasiment toutes les semaines dans ce pays,
00:38:33 on a des professeurs qui se font égorger, on a des prêtres qui se font égorger en France parce qu'ils sont prêtres,
00:38:37 et vous, vous nous expliquez, "non, en fait, ça va, c'est à cause des réseaux sociaux".
00:38:41 – Quelle était votre question, Alisson Barret ?
00:38:43 – Ma question, c'est de savoir si le concert néo-nazi, c'était aussi les 3 I.
00:38:45 – Non, non, c'est un autre sujet, il n'y a pas qu'un stop-commerçant.
00:38:47 – C'est un autre sujet.
00:38:49 – En attendant, les néo-nazis, que je ne supporte pas une seconde,
00:38:53 n'ont pas assassiné des gens en France, n'ont pas fait d'attentats terroristes en France.
00:38:57 Et aujourd'hui, vous êtes en train de parler d'un autre sujet.
00:38:59 – On parle de la violence dans les écoles.
00:39:01 – Mais oui, mais c'est monsieur quoi ?
00:39:03 – On parle de la violence dans les écoles.
00:39:05 – C'est monsieur Ali qui m'a parlé de ce sujet.
00:39:07 – Et moi, je vous ai parlé de la violence dans les écoles.
00:39:09 – C'est vous qui avez parlé du terrorisme.
00:39:11 – Oui, des 3 I, bien sûr.
00:39:13 – On va continuer à parler de violence, on va parler d'une autre violence,
00:39:15 c'est celle que subit un maire dans le Nord,
00:39:17 un petit village qui s'appelle Lantais,
00:39:19 et ce maire, c'est pareil, c'est une info qui n'avait pas été très diffusée,
00:39:23 on en a parlé vendredi, on a eu ce maire en direct,
00:39:25 et du coup, il y a eu une mobilisation des médias, et tant mieux.
00:39:29 C'est un village qui s'est mobilisé ce week-end pour soutenir ce maire,
00:39:32 menacé de mort par des squatteurs.
00:39:34 On est allés sur place, ce maire s'appelle Jacques Montoy,
00:39:37 et il dénonce l'impunité, alors là, on est plutôt dans le chapitre de l'État,
00:39:41 qui est parfois un peu faible, il dénonce l'impunité de ces gens-là, regardez.
00:39:45 – Élus ou citoyens, ils sont venus témoigner leur soutien à Jacques Montoy.
00:39:51 Il y a un peu plus d'une semaine, le maire d'Antey a été menacé
00:39:55 et insulté par des squatteurs.
00:39:57 À bout, ils dénoncent leur impunité.
00:40:00 – Les personnes qui squattent à logement sont ici.
00:40:04 Je le savais, j'ai reçu des menaces par Internet en disant "on sera présent".
00:40:08 – Des comportements inacceptables dans ce village paisible de 1200 habitants.
00:40:13 Certains pointent du doigt une insécurité grandissante.
00:40:17 – On ne menace pas un maire de mort, de violer sa femme,
00:40:21 de brûler sa maison, c'est intolérable.
00:40:23 – On a vu vraiment une évolution depuis ces derniers mois, ces dernières années,
00:40:28 et ça ne va pas forcément dans le bon sens.
00:40:30 Donc c'était très important de soutenir aujourd'hui notre maire.
00:40:33 – Confronté à une telle violence, le maire pense même à jeter l'éponge.
00:40:37 – C'est peut-être mon dernier combat parce que j'ai décidé d'arrêter
00:40:40 si jamais il n'y avait pas de réponse.
00:40:43 [Applaudissements]
00:40:44 – De son côté, l'homme accusé d'être le squatteur
00:40:47 se justifie et met en cause directement Jacques Montoy.
00:40:51 – Oui, on peut considérer que je suis squatteur,
00:40:53 mais en fait j'ai fait des demandes auprès de 3 Flogy,
00:40:55 ils ne m'ont jamais donné de réponse à mes courriers recommandés.
00:41:00 Et monsieur le maire a appuyé pour que je ne puisse pas rester ici en fait.
00:41:04 – Les deux parties ont porté plainte,
00:41:06 une enquête est en cours pour déterminer le déroulé des faits.
00:41:09 – Alors c'est surréaliste parce qu'il explique quand même cet homme
00:41:12 qui est interrogé par les équipes de CNews,
00:41:14 il dit "oui mais je n'ai pas reçu de réponse, donc je vais menacer le maire,
00:41:16 je vais menacer de le tuer, je vais menacer de violer sa femme
00:41:19 et de tuer son chien et ses enfants".
00:41:21 – Et il continuera de le dire à la télé.
00:41:23 – Oui bien sûr, bien sûr.
00:41:25 – Sans problème, sans toute décomplexion.
00:41:27 – Et le maire le disait, vous l'avez entendu dans le sujet,
00:41:29 le maire disait "mais ils sont là, en plus ils sont à la manif,
00:41:31 ces gens-là sont à la manif, ces gens, c'est l'État qui n'est plus respecté qu'à Rivano".
00:41:36 – Ce n'est pas qu'à l'école, un peu partout depuis une vingtaine d'années déjà,
00:41:40 on voit que l'autorité de l'État n'est plus ce qu'elle a été par le passé,
00:41:43 on le voit à l'école, elle a failli à sa tâche.
00:41:45 La deuxième chose, on voit de la violence partout,
00:41:48 et la raison de dire que l'insécurité a un lien avec l'immigration incontrôlée,
00:41:54 c'est un fait, on est dans le déni, ceux qui veulent le nier, bien entendu,
00:41:58 que l'islamisme… – Oui, c'est l'immigration.
00:42:00 – Je ne vous ai pas coupé. – L'immigration là ?
00:42:02 – Non, on est dans un débat. – Non, la violence, la violence est multiple.
00:42:05 Elle est liée à l'immigration incontrôlée, elle est liée à l'islamisme,
00:42:07 il y a 50 attentats dans ce pays, il y en a plus de 350 morts.
00:42:10 – Mais c'est invraisemblable, vous êtes invraisemblable.
00:42:13 – Mais arrêtez, vous êtes impolis de couper les mots.
00:42:15 – C'est invraisemblable, vous devriez… – Je continue, la violence, elle est partout.
00:42:18 – Attends, attends, si vous parlez en même temps, en revanche,
00:42:20 écoutez, c'est un débat, c'est un débat.
00:42:22 – C'est invraisemblable, c'est-à-dire que là, on a quelqu'un qui est à la télé,
00:42:26 qui n'a aucun lien avec l'immigration, qui n'a aucun lien avec ça,
00:42:30 et monsieur nous déroule le même agenda que l'extrême droite à côté.
00:42:34 – Oh là là, c'est pas que des personnes qui n'y parlent encore avec vous,
00:42:36 c'est un fasciste d'extrême droite, pas une question de fait.
00:42:38 – Vous vous attorcez, vous vous attorcez, je ne sais pas si vous m'avez coupé.
00:42:41 – Non, non, la violence est à tous les étages.
00:42:44 – Alors, Karim Aloum, revendiquez.
00:42:47 – S'il vous plaît, la violence est à tous les étages.
00:42:49 – Vous ne savez pas ce que c'est que le droit, vous ne savez pas ce que c'est que…
00:42:51 – Vous savez tout, vous connaissez une chose, vous connaissez le déni, vous êtes uniquement.
00:42:55 La violence est à tous les étages, à l'école, dans les familles, sur les réseaux sociaux,
00:43:00 sur le plan politique, au niveau des maires, on a vu en l'enseignement de l'agriculture,
00:43:05 il n'y a plus d'autorité dans ce pays.
00:43:07 Qui a la responsabilité à un combat ? Qui ?
00:43:10 Qui est responsable dans ce pays de toute cette violence ?
00:43:12 Elle ne tombe pas du ciel, monsieur.
00:43:14 – Mais monsieur, je n'ai pas fini.
00:43:16 – Il ne tombe pas du ciel, effectivement, on le vient.
00:43:19 On a vu que l'autorité a été remise en cause à plusieurs niveaux.
00:43:23 1. Le nier que cette immigration incontrôlée ne fait pas partie.
00:43:28 2. À l'école, on parle en général de la violence.
00:43:32 – Arrêtez, monsieur, mais arrêtez de parler d'immigration.
00:43:35 – Si vous ne savez pas parler, monsieur, calmez-vous.
00:43:37 – Vous, vous êtes dans du mal.
00:43:39 – Personne qui n'est pas d'accord avec vous est extrême droite,
00:43:42 et d'un fasciste.
00:43:44 – Ce n'est pas une question de trucs.
00:43:46 – En même temps, il y a Karim Maloum qui est raciste.
00:43:49 – Mais laisse-le.
00:43:51 – Mais vous dites n'importe quoi.
00:43:54 – Calme, calme, calme.
00:43:56 – Je dis, ce qui se passe à l'école, c'est le reflet de la société.
00:44:00 Ce que les parents disent aussi, ce qui se passe dans la société,
00:44:03 se retrouve à l'école. Le nier, c'est être dans le déni.
00:44:06 – Allez-y, allez-y, allez-y, tranquillement, il n'y a pas de rafle.
00:44:08 – Et vous êtes dans la majorité présidentielle.
00:44:10 – Allez-y, allez-y, allez-y, allez-y.
00:44:12 – Premièrement, je crois que personne n'accuse personne d'être raciste.
00:44:14 – On peut être d'accord, on peut être d'accord.
00:44:16 – Mais l'extrême droite, c'est pas ça.
00:44:18 – Attendez, attendez, attendez.
00:44:20 – Allez-y, allez-y, s'il vous plaît, on parle à part.
00:44:22 – Je vais vous dire, enfermer ceux qui seraient issus de l'immigration,
00:44:25 dans le fait qu'ils ne pourraient pas avoir des thèses de l'extrême droite,
00:44:27 c'est du racisme.
00:44:28 – Moi, personne n'est comme ça.
00:44:30 Je ne vous accuse pas du tout d'être d'extrême droite.
00:44:32 Ce que je vous dis, c'est qu'il peut y avoir des gens, aujourd'hui,
00:44:34 qui sont issus de l'immigration, qui ont des thèses de l'extrême droite.
00:44:36 – De l'extrême droite comme vous, monsieur.
00:44:38 – Et on ne doit pas leur faire, donc ça c'est la première des choses.
00:44:40 – Vous en êtes, vous êtes là, c'est le seul.
00:44:42 – Mais plus que ça, c'est le premier élément.
00:44:44 Ça c'est le premier élément, donc ça, je veux dire…
00:44:46 – Vous ne connaissez pas la définition, monsieur.
00:44:48 – Ne rentrez pas là-dedans.
00:44:50 – Parlez pas de ce mot.
00:44:51 – Moi, j'ai déjà eu à le dire sur ce plateau télé, je le redis.
00:44:54 Moi, j'ai été deux mandats conseiller régional d'Île-de-France.
00:44:56 J'ai, à votre disposition, quand vous voulez, je vous les ramène sur le plateau télé,
00:45:00 plus de 400 courriers de menaces, d'insultes racistes,
00:45:06 simplement parce que j'étais élu.
00:45:08 Et je peux vous ramener aussi les classements sans suite.
00:45:10 Parce qu'il n'y a eu que des classements, il y a eu des enquêtes.
00:45:13 Il y a même eu des moments où on est allé jusqu'à chercher l'ADN des personnes.
00:45:17 Et ensuite, on a retrouvé les personnes, classement sans suite.
00:45:21 – Mais pourquoi je ne suis pas menacé ?
00:45:23 – Non, non, non, mais moi je ne vous dis pas.
00:45:25 – Ce qu'il veut dire, c'est une faiblesse du système judiciaire ?
00:45:27 – Ce que je vous dis, c'est qu'à un moment donné, il doit y avoir des sanctions beaucoup plus fortes.
00:45:30 – Autorité de l'État.
00:45:32 – Oui, mais ça on peut le dire.
00:45:34 – L'autorité, ce n'est pas de l'extrême droite.
00:45:36 – Comment ?
00:45:37 – Réclamer l'autorité, parce que vous savez, la première déliberté, messieurs,
00:45:40 la première déliberté, c'est sa sécurité.
00:45:42 Réclamer la sécurité, ce n'est pas de l'extrême droite.
00:45:45 – Ce qu'on essaie d'expliquer, c'est que là, sur ce cas du maire,
00:45:51 quand on a bien vu que ce n'était pas quelqu'un issu de l'immigration, d'accord ?
00:45:55 Et qu'on rallie ça à l'immigration, c'est là où on trouve que c'est malhonnête.
00:46:01 – On va changer de sujet.
00:46:02 Sur l'autorité de l'État, il y a quand même un exemple, et je l'ai dit vendredi,
00:46:06 c'est ce qui s'est passé autour de l'imam Majoubi,
00:46:08 parce que là, on peut dire que l'autorité de l'État a été imposée par Gérald Darmanin,
00:46:11 puisqu'il a dit "c'est dehors", et l'imam, 12 heures après son interpellation,
00:46:15 s'est retrouvé dans un avion, il a été renvoyé chez lui.
00:46:18 Alors maintenant, c'est vrai qu'il y a des procédures judiciaires qui sont lancées,
00:46:21 et puis l'imam, lui, continue à communiquer.
00:46:23 Ce week-end, il a fait des TikTok pour expliquer qu'il voulait revenir en France,
00:46:27 et qu'il allait tout faire pour revenir en France.
00:46:28 Je vous propose d'écouter un extrait de ce TikTok.
00:46:30 Il dit "je vais me battre parce que je vais revenir en France".
00:46:33 Écoutez.
00:46:34 – Je suis au milieu du mien, je vais lutter, me battre jusqu'à la fin
00:46:39 pour faire valoir le droit et la justice française.
00:46:42 Le drapeau français dont on m'a accusé que je l'ai insulté,
00:46:46 c'est marqué dessus "liberté, égalité, fraternité".
00:46:50 Je vais me battre jusqu'au bout pour faire valoir vraiment mes droits,
00:46:53 et ça va y aller vraiment jusqu'à toutes les juridictions, même européennes.
00:46:57 J'ai cinq enfants qui sont mineurs,
00:47:02 j'ai d'autres enfants d'un premier mariage qui sont très malades,
00:47:05 j'ai un petit, le dernier, il a 7 ans, il a un cancer.
00:47:08 Ma famille, elle dépend de moi pour manger et vivre parce que c'est moi qui travaille.
00:47:12 Eh bien tout ça, tout cela, je vais lutter,
00:47:15 je vais me battre pour faire valoir mes droits.
00:47:17 – Voilà, alors c'est assez surréaliste parce que tout à coup,
00:47:20 ça fait minuit, tout à coup le drapeau français, ça devient génial.
00:47:22 Il y a "liberté, égalité, fraternité" alors qu'il crachait dessus il y a quelque temps,
00:47:25 aujourd'hui il le vénère.
00:47:26 Karim Ballaou.
00:47:27 – En fait, d'un peu le recours, les deux islamistes,
00:47:29 qui ont deux posses en cours, les deux islamistes qui détestent la France,
00:47:33 qui n'aiment pas notre démocratie ni notre liberté,
00:47:36 veulent revenir en France. Pourquoi ?
00:47:38 Ils veulent revenir en France pour continuer leur combat.
00:47:40 Ils détestent ce pays, ils veulent le détruire.
00:47:42 Ce sont des soldats du califat, ils vont venir continuer à faire leur combat.
00:47:46 Et les français, ils vont suivre cette affaire.
00:47:49 Si ces gens-là sont de retour, ça va choquer beaucoup de gens.
00:47:52 On a parlé tout à l'heure de la violence, c'est une autre forme de violence qui se rajoute.
00:47:55 Les français attendent de leur gouvernement d'agir contre ces personnes-là.
00:48:02 Depuis 30 ans, la France fait preuve de lâcheté vis-à-vis des islamistes.
00:48:06 La France est devenue lâche vis-à-vis des islamistes.
00:48:08 – Vous dites quand même bravo à Cyril Armanin, parce qu'il l'a mis dehors en 12 heures.
00:48:13 – On lui fait confiance.
00:48:14 – C'est l'État de la France, c'est ça ?
00:48:16 – Mais attends, mais depuis 30 ans que ça dure.
00:48:18 – Et pourtant je ne suis pas…
00:48:20 – L'islamisme, depuis 30 ans que je l'observe, je le suis, je le combat,
00:48:23 il se développe comme un champignon.
00:48:25 La lâcheté du gouvernement français d'hier ou d'aujourd'hui
00:48:28 fait qu'ils sont très forts, ils sont capables de défier notre État de droit et notre République.
00:48:34 Effectivement, le Premier ministre de l'Intérieur a pris des décisions fortes,
00:48:38 et je compte même sur lui parce qu'il va faire des recours, même si…
00:48:41 – Mais moi je vais vous dire une chose, Karim Aloum,
00:48:43 j'espère juste que la justice ou le Conseil d'État ou autre ne va pas dire "laissons-le revenir".
00:48:47 – Absolument, ça choquera les gens, c'est un choc terrible.
00:48:51 – Parce qu'on n'arrête pas de dire "il faut que l'État soit dur, l'État soit ferme".
00:48:54 Gérald Darmanin l'est, Gérald Darmanin montre qu'on peut le faire,
00:48:58 mais derrière si le gouvernement est encore une fois désavoué, ce sera terrible.
00:49:04 – Le gouvernement devrait faire barrage pour ne pas les laisser revenir.
00:49:06 – Oui, même s'il y a le Conseil d'État ou une autre juré d'action,
00:49:08 qu'est-ce que vous voulez, en même temps, c'est ça qui est terrible.
00:49:10 Au fond, votre regard là-dessus, Nabil Ali Takach ?
00:49:13 – Alors, cet homme a été expulsé, qu'il reste là où il est.
00:49:16 – Bien sûr, bien sûr.
00:49:17 – Maintenant qu'on a dit ça, moi j'écoute ce monsieur là encore,
00:49:20 qui a le même logiciel, qui tourne pour tous les sujets, c'est la même chose.
00:49:26 Pour tous les sujets, c'est la même chose.
00:49:28 L'État est ceci, l'État est cela.
00:49:30 L'État a pris sa responsabilité en la personne du ministre de l'Intérieur,
00:49:33 en expulsant cet imam.
00:49:35 Il n'est plus en France.
00:49:37 Il y a des recours, etc.
00:49:39 Regardez ce que monsieur dit, "il faut que l'État fasse barrage".
00:49:41 Vous, vous avez dit, il y a une procédure judiciaire.
00:49:44 – Barrage légalement ?
00:49:45 – Non, mais c'est pas un barrage légal.
00:49:47 – Mais faire des recours ?
00:49:48 – Il y a le Conseil d'État, il y a les faire tous les barrages judiciaires.
00:49:50 – Oui, mais c'est lui qui est revenu.
00:49:52 – C'est l'imam qui saisit.
00:49:54 – C'est lui qui revient.
00:49:55 – Donc l'État se défend.
00:49:56 – Les juridictions sont là, pour pouvoir permettre d'assurer
00:50:01 des décisions qui ont été prises sous le fondement du droit, d'être respectées.
00:50:06 Pas derrière, comme ce que vous pensez, que tout se fait comme ça de manière magique.
00:50:10 On espère que cette personne restera là où elle est.
00:50:12 – Maintenant c'est un combat politique.
00:50:13 Si il y a des gens comme vous, depuis 30 ans,
00:50:15 c'est pour cela que les islamistes se développent comme un champignon.
00:50:18 Ils défendent l'État, ils sont montés en défis sur tous les plans.
00:50:21 Et vous trouvez, bien sûr, vous êtes tellement laxiste,
00:50:25 les islamistes se développent comme un champignon.
00:50:27 Combien d'assassinats qu'il y a eu dans ce pays
00:50:29 depuis 7 ans qu'il y a eu le président Macron au pouvoir ?
00:50:32 Depuis combien de personnes sont mortes dans ce pays ?
00:50:35 Combien de femmes sont agressées ?
00:50:36 Et vous trouvez là, nous sommes dans un État droit, ils vont faire le recours ?
00:50:39 Mais c'est incroyable.
00:50:41 – Les gens sont mis en état de nuire,
00:50:43 quand on peut les mettre hors d'état de nuire, on le fait.
00:50:45 – Il faut de l'autorité.
00:50:47 Il faut fermer toutes les salles de prière où il y a de la haine.
00:50:50 Il faut fermer toutes les salles de prière, c'est ça.
00:50:52 La loi le permet.
00:50:53 Il faut fermer toutes les salles de prière, expulser tous ces salafistes
00:50:56 qui appellent à la mort, qui appellent à la haine.
00:50:59 C'est de l'État.
00:51:01 Mais arrêtez d'être laxiste.
00:51:03 Arrêtez.
00:51:04 Vous êtes en train de ruiner ce pays.
00:51:06 – Mais c'est pas parce que vous avez des propos sur un plateau…
00:51:08 En fait, vous me faites rire,
00:51:10 c'est pas parce que vous avez cette espèce de passion…
00:51:12 – Vous savez pas discuter.
00:51:14 – C'est pas parce que vous avez cette passion que vous n'avez rien à dire.
00:51:16 – Parce que vous ne connaissez pas l'islamisme.
00:51:17 Vous n'avez rien compris à l'islamisme.
00:51:18 Si vous le connaissez, vous ne direz pas ça.
00:51:20 L'islamisme, c'est la haine, c'est la mort, c'est la destruction de la République.
00:51:23 Et toutes les personnes qui s'aident, ils sont complices.
00:51:25 – On le sait.
00:51:26 – Et depuis 30 ans que les Français et les différents gouvernements,
00:51:29 de droite, de gauche, comme celui d'aujourd'hui,
00:51:31 laxistes et complices quelque part.
00:51:34 On a combien de morts dans ce pays ?
00:51:36 Il y a combien d'attentats dans ce pays ?
00:51:38 Combien d'enfants ont été assassinés ? Combien de blessés ?
00:51:40 Combien de femmes agressées tous les jours ?
00:51:42 – Vous avez le même discours, Monsieur, sur tous les sujets.
00:51:44 Que ce soit la violence à l'école, que sur…
00:51:46 – Vous êtes utilier, Monsieur.
00:51:48 – Non, tout est pas lié.
00:51:49 – Vous êtes un homme naïf.
00:51:51 Vous me faites beaucoup de peine, je vous le dis.
00:51:53 – Vous êtes un traumatisé, je pense.
00:51:55 – Je ne vous permets pas. Effectivement, je suis traumatisé.
00:51:57 J'ai failli être assassiné deux fois par les islamistes.
00:52:00 Je ne vous permets pas de le dire.
00:52:02 – J'en doute pas.
00:52:04 – On s'insulte pas, on s'insulte pas.
00:52:06 – Je pense pas.
00:52:08 – Pas d'insulte.
00:52:10 Alice Oumaré, là-dessus, sur l'État.
00:52:12 L'État qui, en même temps, c'est…
00:52:14 J'allais dire, c'est le problème d'être une république et une démocratie.
00:52:16 C'est pas le problème, mais c'est en même temps l'avantage.
00:52:18 – J'espère.
00:52:20 – Non, non, vous comprenez ce que je veux dire.
00:52:22 Ça veut dire qu'il y a des recours, il y a des lois
00:52:24 et que cette personne va peut-être pouvoir revenir en France
00:52:26 si, à un moment donné, la justice l'autorise.
00:52:28 – De ce que j'en comprends, il y a plus de chances
00:52:30 qu'il ait des difficultés à revenir qu'il puisse se revenir.
00:52:32 – Non, vous avez vu, il est malin, parce que vous avez vu ses arguments.
00:52:34 J'ai cinq enfants d'un côté, j'en ai six de l'autre.
00:52:36 – Oui, mais il en parle.
00:52:38 – J'ai des enfants malades, ils sont français.
00:52:40 – Il en parle, il en parle. Mais aujourd'hui, tel qu'on le regarde,
00:52:42 je ne suis pas un expert, encore une fois, mais il y a plus de chances qu'il y reste.
00:52:44 D'ailleurs, moi, j'ai pas d'action dans le gouvernement Macron, donc on est tranquille.
00:52:48 Mais je veux dire, il a été expulsé en 12 heures.
00:52:50 Donc, je veux dire, il faut aussi le dire après.
00:52:52 – Non, mais j'ai répété trois fois.
00:52:54 [brouhaha]
00:52:56 – Il faut l'éliminer.
00:52:58 – Il faut l'éliminer, il faut l'expulser.
00:53:00 – Il y en a des milliers comme lui.
00:53:02 Il y en a des milliers comme lui.
00:53:04 Il y en a des milliers comme lui.
00:53:06 – On a compris, calme, calme, du calme.
00:53:08 – Pourquoi est-ce que ce cas a été, cet imam a été expulsé ?
00:53:12 Parce que CNews en a parlé.
00:53:14 Parce que les médias vont le saisir.
00:53:16 Parce qu'on a eu les vidéos. Parce que ça a été mis sur le devant de la scène.
00:53:18 Parce que sinon, il n'aurait jamais été expulsé.
00:53:20 Parce que des imams comme lui, il y en a des millions.
00:53:22 – Il faut dire que les images sont retrouvées sur les réseaux sociaux.
00:53:24 Ça faisait longtemps qu'ils tenaient ce type de discours.
00:53:26 – Les chaînes d'infos, s'il n'y a pas une vidéo,
00:53:28 le laxisme de l'État, de l'autodésautorité,
00:53:30 de laisser ces voyous, ces gens haineux,
00:53:32 ces gens qui nous détestent, qui veulent nous détruire,
00:53:34 on les laisse tranquillement.
00:53:36 – Honnêtement, juste, on va faire la pause.
00:53:38 Je voudrais qu'on aille en direct à Bruxelles.
00:53:40 Justement, c'est un autre sujet, mais c'est la violence.
00:53:44 Une fois de plus, vous la voyez en direct, cette violence.
00:53:46 Vous voyez à nouveau ces gens.
00:53:50 Alors, on ne sait pas si c'est des agriculteurs,
00:53:52 si c'est des gens qui sont juste venus là pour casser,
00:53:54 ou pour mettre la pagaille, en tout cas.
00:53:56 Ce qui est sûr, c'est que cela fait maintenant deux ou trois heures
00:54:00 qu'ils attaquent les forces de l'ordre en permanence.
00:54:02 Les forces de l'ordre qui réagissent en lançant des jets d'eau,
00:54:06 avec les canons à eau,
00:54:08 en lançant de temps à autre quelques grenades lacrymogènes,
00:54:12 pour tenter de les disperser.
00:54:16 Cette colère qui a lieu et qui se déroule en ce moment à Bruxelles,
00:54:20 avec également des tracteurs qui ont été visiblement évacués,
00:54:24 en tout cas du centre-ville.
00:54:26 On ne les a plus à l'image.
00:54:28 Il y avait plusieurs dizaines de tracteurs.
00:54:30 Et vous voyez ces charges en permanence
00:54:32 contre les forces de l'ordre,
00:54:34 avec ces objets qui sont envoyés.
00:54:36 On aura l'occasion d'y revenir.
00:54:38 On parlera également, juste après la pause du salon de l'agriculture en France,
00:54:40 cette fois, où il y a eu également des violences,
00:54:44 avec la visite d'Emmanuel Macron.
00:54:46 Vous voyez les caméras qui se rapprochent,
00:54:50 et les forces de l'ordre qui sont en train d'avancer,
00:54:52 pour tenter de remettre de l'ordre dans cette ville de Bruxelles,
00:54:56 où chaque fois que le dossier de l'agriculture est examiné par les 27,
00:55:00 à chaque fois, il y a les agriculteurs de l'Europe entière
00:55:04 qui viennent manifester et qui viennent protester.
00:55:06 On va faire une pause,
00:55:08 et on se retrouvera juste après avec ces images en direct.
00:55:12 On fait la pause, la pub, le CNews Info,
00:55:14 et on retourne en direct à Bruxelles, juste après.
00:55:18 A tout de suite sur CNews.
00:55:20 Conséquences directes de la loi antiséparatisme.
00:55:28 Un établissement privé musulman dans la tourmente.
00:55:30 Nicole Belloubet veut fermer le collège Avicenne à Nice en septembre
00:55:34 en raison, je cite, d'un problème de financement opaque.
00:55:38 Bientôt un remède miracle contre les allergies alimentaires.
00:55:42 Le Xolair, utilisé dans le traitement de l'asthme,
00:55:44 donnerait des résultats très prometteurs,
00:55:46 selon une étude publiée dans une revue médicale
00:55:49 américaine.
00:55:51 Et puis, conférence de soutien à l'Ukraine au Palais de l'Elysée.
00:55:54 Emmanuel Macron recevra une vingtaine de chefs d'Etat
00:55:57 dès 17h, au menu l'extension de l'aide militaire à Kiev
00:56:01 qui vient d'entrer dans sa deuxième année de guerre avec la Russie.
00:56:05 - Voilà.
00:56:09 J'essaie de rétablir le calme sur le plateau.
00:56:11 11h35, merci d'être avec nous.
00:56:13 On part en direct à Bruxelles.
00:56:15 - Promis, cette fois, c'est pas moi.
00:56:17 - On part en direct de Bruxelles avec les agriculteurs
00:56:19 qui ont réussi à forcer un barrage de police.
00:56:21 C'est ce qu'indique le site belge 7/7.
00:56:23 Ils ont réussi à forcer un barrage de police à Bruxelles
00:56:27 à l'aide de leur tracteur.
00:56:29 C'est ce qu'a constaté sur place un journaliste de l'agence Belga
00:56:33 qui est l'équivalent de notre AFP à nous.
00:56:35 La police a envoyé des rafforts en urgence.
00:56:37 Pendant ce temps, la police est bombardée de fumiers
00:56:41 ce qui les oblige à reculer.
00:56:43 La police a réduit le périmètre de circulation
00:56:47 avec des véhicules de police supplémentaires
00:56:49 qui sont en train d'arriver.
00:56:51 On le voit, la tension est très forte à Bruxelles.
00:56:53 On le suit depuis le début de cette émission
00:56:57 avec ces images qui nous arrivent en direct.
00:56:59 On reste sur ces images et on va regarder
00:57:01 et revenir sur ce qui s'est passé au salon de l'agriculture
00:57:05 avec la visite tendue d'Emmanuel Macron.
00:57:07 - 13h30 ce samedi, sous les huées des manifestants.
00:57:11 Et avec quelques heures de retard,
00:57:15 Emmanuel Macron inaugure le 60e salon de l'agriculture.
00:57:19 Le président de la République déambule ensuite dans les allées
00:57:22 à la rencontre des agriculteurs.
00:57:24 - Là, il faut qu'on s'en aille collectivement.
00:57:26 Il faut sauver le salon.
00:57:28 - Mais comment ?
00:57:29 - Non, mais d'abord, je veux vous dire la solution.
00:57:31 - Vous savez la solution, c'est quoi ?
00:57:32 - C'est que vous partiez d'ici et que vous reveniez
00:57:34 pour vous offrir des choses.
00:57:35 - Non, mais...
00:57:36 Le chef de l'Etat rend visite à Aurillette.
00:57:38 - Elle a du mérite, hein ?
00:57:40 Parce qu'elle suit bien, vos bordels le matin.
00:57:43 Légéries du salon.
00:57:44 - Les animaux sont plus calmes que les hommes, cette année, monsieur.
00:57:47 - C'est vrai.
00:57:49 Quelques heures auparavant, Emmanuel Macron organise
00:57:52 un petit débat avec des agriculteurs et des syndicats.
00:57:55 - Moi, je ne lâcherai rien, je suis au combat.
00:57:57 Je suis au combat à vos côtés.
00:57:58 Vous pouvez m'engueuler, je suis là pour ça.
00:58:00 Mais vous ne me lâcherez pas, je le sais.
00:58:02 Durant les 2 heures de débat, le ton monte plusieurs fois.
00:58:05 - Si le discours ambiant, c'est de dire
00:58:07 l'agriculture est foutue et il faut que des aides de trésor,
00:58:09 il n'y a pas la peine de faire une loi d'orientation.
00:58:12 Il n'y a pas la peine de s'emmerder.
00:58:13 On ferme tout de suite le magasin.
00:58:15 Après un déjeuner avec les filières,
00:58:17 Emmanuel Macron continue sa déambulation
00:58:20 avant une dernière prise de parole, peu avant 20h.
00:58:23 - On est au boulot.
00:58:24 Moi, je l'ai dit, dès lundi,
00:58:26 on a la réunion d'urgence sur la trésorerie.
00:58:28 On continue le travail.
00:58:29 Il y a les 62 mesures du gouvernement.
00:58:31 J'ai lancé de nouveaux chantiers.
00:58:33 Le chef de l'Etat fixe le cap et rappelle aux agriculteurs
00:58:36 que derrière lui, tout le gouvernement est mobilisé
00:58:39 pour sauver la filière.
00:58:40 - Voilà, ça, c'était le salon.
00:58:42 On revient en direct avec ces images à Bruxelles,
00:58:45 avec la police qui tente de rétablir l'ordre sur place.
00:58:49 Garen Chloroquin, est-ce que vous trouvez
00:58:50 que le président de la République a eu raison
00:58:52 d'aller sur place au salon de l'agriculture ?
00:58:56 On peut se dire qu'il a eu raison
00:58:58 parce qu'il a affronté également.
00:59:00 Ce n'est pas un président qui a fui.
00:59:01 Après, est-ce qu'il fallait rester aussi longtemps ?
00:59:03 C'est peut-être une deuxième question.
00:59:04 Ce n'est pas à moi de dire s'il devait y aller ou pas.
00:59:06 Par contre, ce que je peux dire, c'est que quand il a dit
00:59:08 qu'on ne va pas régler ces problèmes en quelques heures,
00:59:10 ça fait sept ans qu'il est président.
00:59:12 - C'est Bruxelles, regardez.
00:59:13 Vous voyez les images en direct.
00:59:15 - Le président ne sert à rien.
00:59:16 - Le président a un rôle.
00:59:17 - Il y a des problèmes au niveau de la France
00:59:20 et des problèmes au niveau de l'Union européenne.
00:59:22 Il y a les deux.
00:59:23 Mais la France aussi, il y a un problème
00:59:24 avec l'agriculture en France.
00:59:25 C'est que nos agriculteurs français sont désavantagés,
00:59:27 ne serait-ce que par rapport aux autres agriculteurs
00:59:29 de l'Union européenne.
00:59:30 Ils sont tués de taxes, de charbon, de phyto,
00:59:33 d'interdiction de produits phytosanitaires
00:59:35 alors que d'autres pays de l'Union européenne les autorisent.
00:59:37 L'interdiction des retenues d'eau, la réintroduction du loup,
00:59:40 les sangliers, les ours.
00:59:42 La France a sa part, l'État français a sa part de responsabilité
00:59:46 dans l'état de l'agriculture en France aussi.
00:59:48 Il ne faut pas le nier.
00:59:49 Il y a le problème de l'Europe,
00:59:50 mais il y a aussi le problème de la France.
00:59:51 Et Macron est responsable parce qu'il est quand même
00:59:52 président depuis sept ans.
00:59:53 Il n'est pas arrivé la semaine dernière.
00:59:54 - Nabil Aitakash pour la majorité présidentielle.
00:59:56 - Je crois qu'on a vu depuis trois semaines quand même
00:59:58 que le gouvernement est à la tâche.
01:00:00 Comme le disait le président de la République
01:00:02 à fond sur cette question-là.
01:00:04 Il y a beaucoup de sujets.
01:00:05 Et le vrai problème, c'est le prix.
01:00:07 C'est tout simplement le prix.
01:00:09 Ce n'est pas le reste.
01:00:10 Il faut que nos agriculteurs puissent vendre à un prix correct.
01:00:13 - Mais ça s'appelle l'offre et la demande.
01:00:15 - Qu'ils soient supérieurs, ça s'appelle l'offre et la demande.
01:00:17 - Oui, mais le problème c'est qu'on tabasse nos agriculteurs
01:00:19 de taxes, de charges et de réglementations
01:00:21 que n'ont pas les autres pays de l'Union européenne
01:00:23 ou encore des pays qui sont hors de l'Union européenne.
01:00:25 - Il n'y a pas que ça.
01:00:26 - Il y a la grande distribution qui fait des prix très bas
01:00:28 et les agriculteurs sont coincés.
01:00:30 On a parlé, juste d'un mot quand même,
01:00:32 parce que c'est vrai qu'il faut aussi dire les choses.
01:00:34 On a parlé avec les éleveurs laitiers,
01:00:36 que j'ai eu beaucoup en direct ici.
01:00:38 Les éleveurs laitiers qui vous expliquent
01:00:40 que faire du lait aujourd'hui, c'est 42-43 centimes le litre.
01:00:43 Et la grande distribution leur achète 41.
01:00:45 Donc il y a un truc qui ne va pas.
01:00:47 - Mais pourquoi pas ?
01:00:48 Parce qu'ils ont trop de charges, trop de taxes,
01:00:49 trop de réglementations, trop de normes.
01:00:51 - Le problème c'est qu'on peut l'acheter d'ailleurs pour moins cher.
01:00:53 - Justement, on va avancer.
01:00:54 Il y a eu Emmanuel Macron qui est allé samedi,
01:00:56 il y a eu Jordan Bardella qui est allé hier.
01:00:58 C'est vrai que ce n'était pas du tout la même ambiance.
01:01:00 Il y en a un qui était vraiment sous les huées
01:01:02 avec une espèce de bulle de protection.
01:01:04 Et puis Jordan Bardella, lui,
01:01:06 il fait des selfies avec les agriculteurs.
01:01:08 - Il faut dire qui était aussi en soutien de Jordan Bardella
01:01:12 et qui a été, pardon,
01:01:14 qui a créé ces huées au moment où le président de la République est arrivé.
01:01:18 - C'est du complotisme.
01:01:20 - C'est très bien que la Confédération rurale est proche.
01:01:22 - Eux, ils disent que non.
01:01:24 - Moi-même, sur ce plateau, pour l'avoir vu ici quand même,
01:01:28 j'avais une personne du rassemblement en face
01:01:31 et une personne de la Confédération rurale à ma gauche.
01:01:33 Et ils parlaient en stéréo.
01:01:35 Ils se disaient s'ils étaient d'accord sur le même problème.
01:01:38 - Ils étaient d'accord sur la politique agricole.
01:01:40 - Ils sont simplement liés.
01:01:42 Il y a un agenda.
01:01:44 On a un syndicat politisé.
01:01:46 - Vous êtes d'accord pour dire que Jordan Bardella,
01:01:48 c'est vrai que ça s'est bien passé.
01:01:50 - Oui, d'accord.
01:01:52 - Ça s'est bien passé. Il a été bien accueilli par tous les agriculteurs.
01:01:54 - Oui, mais les autres agriculteurs ont bien accueilli le président de la République.
01:01:56 Je parle de centaines.
01:01:58 - Excusez-moi.
01:02:00 - Je parle de la centaine qui est avec le gouvernement national.
01:02:02 - Attendez un instant.
01:02:04 Juste quand même, malgré tout, le président, vous dites qu'il a été bien accueilli par les autres.
01:02:06 Simplement, il y avait une bulle autour de lui et personne ne pouvait l'approcher.
01:02:08 Excusez-moi.
01:02:10 - Non, je parle d'une centaine d'agriculteurs liés à la Confédération rurale
01:02:12 qui viennent à la rue pour un agenda politique.
01:02:14 - Comme hier soir, Gabriel Attal est allé hier soir.
01:02:18 Il est allé après la fermeture du salon pour être tranquille.
01:02:20 C'est ça la réalité.
01:02:22 - Non, parce que vous avez dit que Jean Vallard est là toute la journée.
01:02:24 Donc le Premier ministre, il va aussi à un autre moment.
01:02:26 - Il s'efface dans...
01:02:28 - Il ne s'efface pas.
01:02:30 - Visite de Gabriel Attal hier soir. Regardez.
01:02:32 - Occuper le terrain coûte que coûte après une inauguration chaotique samedi.
01:02:38 Gabriel Attal s'est rendu hier soir au salon de l'agriculture pour une visite surprise
01:02:42 à l'occasion du dîner des 60 ans du salon.
01:02:46 L'occasion de tenter d'apaiser la colère agricole qui persiste depuis un mois,
01:02:50 mais surtout de tacler Jordan Bardella en visite au salon hier.
01:02:54 - A l'occasion de ces 60 ans, et puisque le salon de l'agriculture est une fête nationale,
01:03:00 je sais combien vous tous, amis et partenaires du salon,
01:03:03 vous êtes attachés à un principe simple et beaucoup d'entre vous me l'ont dit.
01:03:06 Nous ne sommes pas ici au cirque.
01:03:08 Le salon n'est pas un cirque médiatique, ni un cirque politique, ni un cirque militant.
01:03:14 Au fond, les agriculteurs, nos bêtes, nos filières ne sont pas un décor de campagne.
01:03:18 Quelques heures plus tôt, le président du RN enchaînait les bains de foule et les selfies.
01:03:23 Un accueil plus que réussi pour la tête de liste aux européennes,
01:03:29 très loin de la déambulation sous tension du chef de l'Etat.
01:03:33 - Voilà, ça c'était donc hier soir.
01:03:35 Si vous nous rejoignez également, je vous précise qu'on suit Bruxelles en direct
01:03:39 avec ces manifestations d'agriculteurs.
01:03:42 On est avec Gauthier Lebret, journaliste politique à CNews.
01:03:48 Bonjour Gauthier.
01:03:49 C'est vrai qu'on a vu trois images différentes.
01:03:52 C'est-à-dire que d'un côté, on a vu le président de la République qui était sifflé,
01:03:55 qui était dans une bulle de protection.
01:03:57 On a vu Jordan Bardella qui faisait des selfies.
01:03:59 Et puis on a vu Gabriel Attal qui est ensuite arrivé le soir quand le salon a été fermé
01:04:03 et qui a fait un peu l'arbitre en disant "ici, ce n'est pas le cirque".
01:04:08 - Oui d'ailleurs, Gabriel Attal, quand il dit "ce n'est pas un cirque politique ou un cirque médiatique",
01:04:13 le salon de l'agriculture, certes, il s'adresse à Jordan Bardella,
01:04:17 mais ça peut aussi se retourner contre la majorité en disant qu'Emmanuel Macron a participé en premier
01:04:21 à ce cirque politique et médiatique.
01:04:23 Si j'étais même un peu tordu, je dirais même que Gabriel Attal a dit cela
01:04:27 peut-être pour se mettre au-dessus de la mêlée.
01:04:29 C'est l'un de ses proches qui me disait ça ce matin et que ça visait,
01:04:31 pourquoi pas aussi en filigrane, le chef de l'Etat.
01:04:34 Ça c'est pour Gabriel Attal qui visitera demain le salon de manière officielle.
01:04:37 Hier, on sent bien que c'était une visite surprise en urgence
01:04:40 pour essayer de contrecarrer la bonne journée de Jordan Bardella.
01:04:45 Sur la coordination rurale, même au-delà de la coordination rurale
01:04:49 et des U.E. de cette coordination en lien, selon le président de la République,
01:04:53 avec le Rassemblement national, ça s'est mal passé pour Emmanuel Macron.
01:04:57 Il n'y a pas que la coordination rurale.
01:04:59 On entendait qu'il avait déjeuné avec les fédérations dans le sujet que vous avez diffusé, Jean-Marc.
01:05:03 Vous savez combien de fédérations étaient invitées ? 33.
01:05:05 Vous savez combien sont venues ? Deux. Deux.
01:05:07 31 fédérations ont boycotté le chef de l'Etat.
01:05:09 Ensuite, il y a Emmanuel Ducrot qui était présent lors de ce déplacement,
01:05:12 journaliste chargée des questions agricoles,
01:05:15 et elle raconte que certains agriculteurs fermaient leurs stands
01:05:18 quand le président de la République devait arriver pour échanger avec eux et les visiter.
01:05:21 Donc, ce boycott, cette colère, ça allait largement au-delà des U.E. de la coordination rurale.
01:05:27 Et puis, à l'inverse, sur Jordan Bardella, son bon accueil,
01:05:31 ça allait aussi largement au-delà de la coordination rurale.
01:05:33 On l'a vu, il a fait des dizaines de selfies avec des familles qui étaient aussi présentes sur place,
01:05:38 avec beaucoup de jeunes.
01:05:39 Donc, si vous voulez, on ne peut pas simplement dire que ceux qui ont mal accueilli le chef de l'Etat,
01:05:44 à savoir la coordination rurale, sont simplement ceux qui ont bien accueilli Jordan Bardella.
01:05:47 Ça allait au-delà. Il y avait une colère au-delà de la coordination rurale contre Emmanuel Macron.
01:05:52 Je rappelle juste que la FNSEA et le mouvement syndical qui a mis fin à son grand débat,
01:05:57 alors il a réussi à en faire un quand même de manière plus concise,
01:06:02 deux heures malgré toutes de conversation samedi matin.
01:06:05 Mais voilà, la colère ne se limitait pas à la coordination rurale et le bon accueil de Jordan Bardella, pareil.
01:06:10 C'est-à-dire que quand Nabilaï Takhache, qui va vous répondre, je pense, est sur le plateau,
01:06:15 et dit "mais tout ça, finalement, c'est une espèce de manipulation de la part du Rassemblement..."
01:06:20 Non, mais bon, c'est ce qu'on a un peu compris de la part du Rassemblement national
01:06:23 par rapport à un groupe d'agriculteurs. Vous dites "c'est pas vrai, ça va au-delà", c'est ça Gauthier ?
01:06:28 Je cite d'autres faits. Je cite les fédérations qui ont boycotté le déjeuner,
01:06:33 et ça va largement au-delà de la coordination rurale.
01:06:35 Et je cite les agriculteurs qui ont fait le choix de ne pas recevoir à leur stand le président de la République.
01:06:40 Et il faut savoir qu'à chaque fois qu'il était dans un hall, il a fait le hall 1, mais aussi le hall 4,
01:06:44 les halls étaient totalement fermés au public.
01:06:46 Donc il ne pouvait pas y avoir d'échange avec le président de la République.
01:06:49 Et j'échangeais avec des agriculteurs qui tenaient un stand, ça coûte de l'argent,
01:06:52 pour tenir son stand au Salon de l'Agriculture.
01:06:54 Normalement, le premier jour, c'est le jour où ils font le plein.
01:06:56 C'est jackpot la première journée au Salon de l'Agriculture.
01:06:58 Et bien là, il y a eu un manque à gagner.
01:07:00 Il y a des agriculteurs qui me disaient "on a perdu 30% par rapport à l'année dernière",
01:07:04 parce que, évidemment, les gens ne sont pas venus, ils ont vu dans les médias ce qui se passait au Salon de l'Agriculture,
01:07:08 ils ne sont pas venus. Ou alors, pire, ils ne pouvaient pas rentrer dans le hall 1 ou dans le hall 4
01:07:12 quand le président était sur place.
01:07:13 Et oui, ceux qui ont appuyé Jordan Bardella de manière très positive hier,
01:07:16 ça allait largement au-delà de la coordination rurale.
01:07:18 Sinon, les selfies auraient été très limitées, et les scènes de liesse aussi.
01:07:21 - Nabil Haïtaka, je vous réponds.
01:07:22 - Non, on voit que cette question, qu'il y ait une crise agricole, on le voit très bien.
01:07:26 Le président de la République, il va, il ne se défile pas.
01:07:29 Il essaie d'aller parler aux agriculteurs, à ceux qui peuvent.
01:07:32 Il faut se mettre autour de la table.
01:07:34 Je ne crois pas que le boycott serve à quoi que ce soit.
01:07:37 Il va falloir trouver des solutions rapidement, concrètement,
01:07:41 et sortir de cette crise pour aider les agriculteurs.
01:07:44 - Mais donc, vous êtes d'accord, ce n'était pas juste une manipulation
01:07:46 de la part du Rassemblement National ?
01:07:48 - Les U.S.I. !
01:07:50 A ce niveau-là, c'est la Confédération rurale qui agit pour le compte du RN.
01:07:56 Ça fait de belles images pour Jordan Bardella, c'est très bien pour lui.
01:08:00 Mais derrière, il faut quand même rappeler qu'ils viennent, ils sont sans,
01:08:05 ils sont au Salon de l'Agriculteur.
01:08:07 Que les agriculteurs ne soient pas contents et qu'ils boycottent un déjeuner,
01:08:11 ça, c'est complètement autre chose.
01:08:13 Le gros problème, c'est qu'on est sur l'écologie,
01:08:17 on propose des choses sur l'écologie,
01:08:19 bien évidemment, les agriculteurs vont se braquer.
01:08:22 Il va falloir trouver des solutions où tout le monde est d'accord.
01:08:25 À la fois sur une agriculture durable, mais surtout aussi une agriculture
01:08:28 qui permette à nos agriculteurs de vivre, et ça, ce n'est pas facile.
01:08:31 - Juste Gauthier, on se pose quand même la question,
01:08:33 quand on entend parfois Emmanuel Macron, en particulier sur le Salon,
01:08:36 quand on entend Gabriel Attal, si aujourd'hui, ils s'entraînent plus
01:08:38 de vouloir résoudre la crise des agriculteurs,
01:08:40 ou s'ils sont plus sur les européennes.
01:08:41 Parce que moi, je suis assez surpris de les voir taper autant
01:08:43 sur le Rassemblement National en étant au Salon de l'Agriculture,
01:08:46 plutôt que de répondre aux questions des agriculteurs.
01:08:49 J'ai l'impression qu'ils sont plus en campagne européenne.
01:08:51 - Oui, et j'ai envie de vous dire, le RN aussi est en campagne
01:08:54 pour les européennes, donc évidemment, ils saisissent ce sujet
01:08:57 de l'agriculture qui est au centre des débats.
01:09:00 - Ils ne proposent en rien.
01:09:01 - Pour capitaliser dessus et pour essayer d'engranchir les voies.
01:09:04 Mais bien sûr, il ne faut pas avoir fait Sciences Po
01:09:05 pour comprendre la stratégie du gouvernement.
01:09:07 C'est clairement rediaboliser le Rassemblement National.
01:09:09 Ça a commencé la semaine dernière quand Emmanuel Macron,
01:09:11 à l'Humanité, a dit que le RN ne faisait pas partie
01:09:13 de l'arc républicain, alors que Gabriel Attal avait dit, lui,
01:09:16 que l'arc républicain, c'était l'Assemblée Nationale,
01:09:18 donc de la France insoumise au Rassemblement National.
01:09:20 Et puis qu'Emmanuel Macron avait dit qu'il fallait discuter
01:09:22 avec tout le monde, notamment aux rencontres de Saint-Denis
01:09:25 où l'entourage du chef de l'État disait être impressionné
01:09:28 par Jordan Bardella.
01:09:29 Donc, on voit bien que le discours a changé
01:09:31 et que Jordan Bardella caracole en tête des sondages
01:09:33 et qu'évidemment, le but, c'est de le diaboliser
01:09:35 pour essayer de le faire chuter dans les sondages
01:09:37 et pour rattraper des voix.
01:09:38 Et on voit bien que l'agriculture est le premier thème
01:09:41 de cette campagne pour les Européennes.
01:09:43 Et d'ailleurs, on a appris ce week-end que Valérie Ayer,
01:09:45 qui n'est pas connue du grand public, qui est eurodéputée,
01:09:47 sera tête de l'Istre Renaissance et elle est fille d'agriculteurs.
01:09:49 Donc voilà.
01:09:50 Mais oui, bien sûr, la campagne pour les Européennes est lancée,
01:09:52 mais à la fois.
01:09:53 - Merci beaucoup, Gauthier.
01:09:55 Karim, un mot.
01:09:56 - Je fais deux lectures de ce qui s'est passé.
01:09:58 La première lecture, rapidement, c'est qu'on voit une fracture
01:10:00 entre les gouvernés et les gouvernants.
01:10:02 Ça, c'est clair.
01:10:03 Il y a une séparation.
01:10:04 Le président a été syphilé.
01:10:05 C'est la première fois.
01:10:06 Il a fermé le salon.
01:10:07 Il n'arrivait pas à discuter.
01:10:08 - Ce n'est pas la première fois, mais en tout cas,
01:10:10 c'est aussi violent.
01:10:11 - C'est énorme.
01:10:12 C'est énorme.
01:10:13 C'est la première lecture, comme je fais vite.
01:10:15 La deuxième, pourquoi ?
01:10:16 Parce que la majorité présidentielle, aujourd'hui,
01:10:18 n'a plus de capteur dans la société.
01:10:20 Il n'y a aucun syndicat qui l'écoute.
01:10:22 Il n'y a aucun département, aucune région.
01:10:25 On constate aujourd'hui que des fonctionnaires nationaux
01:10:28 et des fonctionnaires territoriaux, qui constituent
01:10:31 presque une cinquième colonne, pour un peu dire
01:10:34 que l'agriculture est un problème au lieu que ce soit une solution,
01:10:37 on arrive à une situation.
01:10:38 Le président de la République a sorti de son chapeau
01:10:40 le grand débat.
01:10:41 Et à chaque fois qu'il y a le mot "grand débat",
01:10:43 ça veut dire qu'il n'y a rien à mettre sur la table.
01:10:45 - À part que là, c'est un petit débat,
01:10:46 parce que le grand débat avait été annulé.
01:10:48 On se quitte avec ces images de Bruxelles,
01:10:50 que vous voyez Bruxelles avec la colère des agriculteurs.
01:10:53 C'est là-bas que ça se passe.
01:10:54 Vous voyez les canons à eau qui sont utilisés.
01:10:56 Ça fait de longues minutes que cela dure
01:10:58 avec des charges des agriculteurs, des manifestants,
01:11:01 en tout cas, on ne sait pas s'ils sont agriculteurs,
01:11:03 en tout cas des manifestants, des casseurs qui sont sur place
01:11:06 et puis la police, qui utilisent des canons à eau
01:11:08 pour répondre et pour y poster, voire des pierres,
01:11:11 comme on le voit à l'instant.
01:11:12 Merci de nous avoir suivis.
01:11:13 Sonia Mabrouk serait dans un instant en direct sur CNews
01:11:16 et vous allez continuer à suivre ce qui se passe,
01:11:18 bien évidemment, également à Bruxelles.
01:11:20 À demain, en direct à 10h35.
01:11:22 Et d'ici là, soyez prudents.
01:11:24 et Breda.
01:11:25 - C'est l'honneur de vous croire. - C'est l'honneur.