Mathieu Acebes : "Je pense que c'est le moment pour moi d'arrêter à l'USAP"

  • il y a 6 mois
Entretien avec Mathieu Acebes, joueur emblématique de l'USA Perpignan.

La victoire importante décrochée à Oyonnax le weekend dernier, le jeu déployé par l'équipe, le maintien, sa fin de carrière : Mathieu Acebes n'a éludé aucun sujet.

Extrait d'Au Coeur de la Mêlée : Le Mag. Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.

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Sports
Transcript
00:00 Sud Radio, au coeur de la mêlée, François Trio.
00:05 Avec vous les passionnés de rugby des auditeurs Sud Radio pour cette émission de débrief le lundi de 20h à 21h.
00:12 Yoann UG, Philippe Spanguero, tout le monde est là bien sûr.
00:15 Quand on cabanise bien sûr, on revient sur la journée, la 19ème journée du Top 14.
00:21 Et dans cette 19ème journée, eh bien Perpignan a fait un gros coup.
00:24 Victoire 15-14 à Ollonnais pour en parler, on va dire l'un des joueurs emblématiques du Top 14 et de l'USAP.
00:31 C'est Mathieu Acebes qui est avec nous. Bonsoir Mathieu.
00:33 Bonsoir à vous.
00:35 Merci d'être avec nous en direct.
00:37 On imagine quand même que le dimanche et le lundi ont dû être un peu plus cool à Perpignan depuis cette victoire d'un point, mais méritée à Ollonnais.
00:47 Oui, effectivement, c'est quand même un beau soulagement parce qu'on les savait très difficiles à manier chez eux.
00:58 Ils ont remporté des matchs assez importants face à des victories de Top 14 bien aguerris.
01:04 Donc voilà, on redoutait fortement ce match et à juste titre.
01:10 On a réussi à remporter ce match et c'est bien là l'essentiel.
01:15 Même si ce n'était pas un match fantastique, il nous fallait gagner et avoir cet objectif déjà de ne plus être dernier du Top 14.
01:24 Maintenant, ça ne veut pas dire qu'on est encore maintenu, mais déjà, il y a de fortes chances qu'on ne soit pas dernier.
01:33 En tout cas, cette équipe a du caractère, elle le prouve d'une journée sur l'autre.
01:38 Et Yoann Hugé et Philippe Smanghero sont là.
01:41 Yoann, peut-être que tu as déjà croisé Mathieu.
01:44 Donc j'imagine que vous avez des histoires d'élie à vous raconter aussi à l'antenne.
01:49 Salut Mathieu, on s'est pas trop croisé avec Mathieu.
01:54 On a joué beaucoup ensemble quand on était jeune, mais après, on s'est pas trop croisé sur le terrain.
02:00 Il était mon voisin à Tarnosc, parce qu'il est de là-bas, donc je le croisais souvent en vélo.
02:05 Il travaille aussi, c'est un grand homme d'affaires.
02:10 Au-delà de sa tunique, il ne dort pas.
02:14 Je peux vous le dire, après le rugby, il peut arrêter tranquille.
02:18 Il a la moitié de la France.
02:20 Non, non.
02:22 L'histoire lui a fait mal.
02:25 Non, non, non.
02:30 Je suis un humble artisan.
02:33 Oui, bien sûr.
02:35 C'est un souci, mais dis-moi Mathieu, ces retours de Yoann, parce qu'on ne sait pas comment dire,
02:41 il se passe toujours mieux avec la victoire, mais avec l'âge, c'est quand même long, non ?
02:46 Oui, alors je ne vais pas te cacher que j'ai ma place particulière dans le bus,
02:50 avec deux petits matelas que je me laisse dans le bus, avec deux petits coussins.
02:54 Je suis couché entre quatre sièges.
02:58 Et j'avoue que je pense que mon voyage a été plus facile que les autres de l'équipe.
03:05 Je dois dire la vérité.
03:08 Ah, oui, d'accord.
03:10 Ils ne sont pas tous logés à la même enseigne, ça, c'est avec l'expérience et l'âge.
03:15 Tu as raison de te préserver.
03:17 Je vais me neyer cette place à la fin de l'année.
03:21 Tu as raison.
03:23 À qui tu penses pouvoir hériter cette place ?
03:29 Tu connais, il y a l'histoire d'ancienneté, donc ça sera certainement un des plus anciens qui va la reprendre derrière.
03:36 Il y a aussi une hiérarchie dans le bus, quand même.
03:40 Mais enfin, quand même un certain sens des affaires pour confirmer les propos de Yoann.
03:46 Vous avez vu, vous avez vu, quand même.
03:49 Philippe, pour Mathieu Asselineau.
03:51 C'est un Basque, je n'oubliais pas, c'est un Basque.
03:54 Mathieu, salut, c'est toujours un plaisir de t'avoir avec nous.
03:58 On est heureux pour vous, bien sûr, parce qu'on sentait le potentiel de cette équipe en début de saison.
04:03 Il y a ce démarrage complètement raté avant la Coupe du Monde qui vous a fait mal.
04:10 Mais là, on sent ce caractère collectif et cette dynamique.
04:13 On a posé la même question à Franck Azéma.
04:15 Je me doute un peu de la réponse, mais toi qui as connu vraiment des années difficiles à l'USAP,
04:21 là, ce match vous permet de vous sortir un peu la tête de l'eau, voire même un peu de regarder vers l'eau.
04:27 Est-ce qu'il n'y a pas une envie, quand on est compétiteur comme vous, de se dire,
04:30 on rivalise avec tout le monde, la dynamique est pour nous, vous proposez un joli rugby.
04:35 Est-ce que là, maintenant, vous ne basculez pas dans une volonté de vous dire,
04:38 est-ce qu'il n'y a pas quelque chose à aller chercher en haut plutôt que de regarder en bas ?
04:42 Honnêtement, je ne vais pas faire de langue de bois, Philippe, tu parles du passé.
04:49 On a tellement été traumatisés par ce passé et ces deux access-matchs qui ont été véritablement difficiles à vivre.
04:59 Parce que c'est toujours difficile, on en avait déjà parlé je crois l'année dernière,
05:04 de tout jouer sur un match et de pouvoir tout perdre et seulement gagner le droit de rester en top 14.
05:10 Honnêtement, il reste sept matchs, on veut se concentrer sur nos prestations
05:18 et livrer des prestations abouties sur les sept matchs qui arrivent.
05:25 On fera les comptes à la fin, mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que l'équipe a montré un gros caractère.
05:30 Parce que commencer comme on a commencé avec quatre défaites, je crois, et revenir de là où on est revenu,
05:39 avec un climat particulier et hostile autour de Perpignan, parce que les supporters,
05:45 et je retiendrai toujours ça de mon ancien entraîneur Patrick Arleta,
05:48 qui disait que Perpignan c'est le plus bel endroit pour jouer au rugby si tu gagnes,
05:53 mais ça peut être le pire aussi si tu perds.
05:56 Les supporters sont très exigeants, on ne te laisse rien passer,
06:00 donc il faut savoir vivre avec cette pression dans ce club.
06:03 C'est vrai qu'aujourd'hui, il faut constater qu'on ne fait pas partie des top clubs de ce top 14 aujourd'hui,
06:13 et on se bat pour essayer d'exister dans ce championnat et surtout de pérenniser le club qui mérite et qui a toute sa place.
06:22 Ça fait plaisir quand on voit, ne serait-ce que Hugo Moula qui vient à Aimé Giral et qui envoie de très bons commentaires sur le stade,
06:35 sur l'ambiance et tout ça.
06:37 Je pense que la place de l'USAP est en top 14 et elle est bien confirmée en top 14,
06:41 donc on va faire tout pour éviter de passer par cet accès match en fin de saison.
06:50 0826-300-300, bien sûr vous êtes les bienvenus au Standard.
06:53 Vincent est avec nous, supporter de l'USAP, qui est là pour échanger avec Mathieu.
06:59 Bonsoir Vincent.
07:00 Salut à tous, salut Mathieu.
07:01 Salut.
07:03 On ne se quitte plus, on se voit au York, on se voit maintenant par la radio,
07:07 et on va aller boire des bières ensemble.
07:09 Vincent, tu faisais partie des 500 qui ont fait le voyage ?
07:15 Bien sûr, je suis président d'un club de supporters, on était 200 à Ohio.
07:20 Bravo, c'est magnifique.
07:22 Franchement, quand j'ai vu toute la tribune à un moment derrière, avec tous les Catalans, c'était beau à voir.
07:27 Et est-ce que Vincent, tu as une place dans le bus comme Mathieu, avec des petits matelas ?
07:32 Moi je ne suis pas calé entre une coussette et un matelas,
07:36 j'étais calé entre la glacière avec les bières, et de l'autre côté, la chambre de ville, c'est tout en rue.
07:43 Bon, parlons-nous peut-être Vincent, de la façon dont tu as vécu ce déplacement à Oyonnax,
07:49 parce qu'il y a quand même deux beaux essais perpignanés.
07:53 Ce que j'aime dans cette équipe, c'est que même avec la pression du maintien,
07:57 qui n'est pas toujours une pression très positive, cette équipe joue.
08:00 Ça joue, ça joue, ça fait plaisir tous les week-ends,
08:04 parce que même quand on voit le SAP sur des matchs comme...
08:08 Même quand il y a des défaites, on a en tout cas en début de saison le match à Toulouse,
08:12 où on s'incline, mais malgré tout on met 4 essais.
08:15 Là, on a mis 3 bonus offensifs depuis la trêve de Noël.
08:19 Donc voilà, on se rend compte qu'il y a vraiment une vraie dynamique, une volonté de jeu,
08:23 et c'est sûr que l'équipe au complet est vraiment compétitive.
08:26 Et là, surtout le match à Rodeo, ce qui a été impressionnant,
08:28 c'est que même depuis nos 30 mètres, on a essayé de remonter les ballons,
08:31 ça n'a pas toujours marché, bien sûr, il y a eu des déchets,
08:34 mais on a senti une équipe qui avait vraiment confiance en elle,
08:36 qui avait envie de porter le ballon, de faire le mal.
08:39 Et au final, je pense que quand on regarde le match,
08:41 c'est l'équipe qui a voulu le plus jouer qui l'a remporté.
08:44 Donc voilà, nous on a eu un peu de frustration dans les tribunes,
08:47 parce qu'on se disait "C'est pas possible, on va finir par le perdre ce match",
08:49 alors qu'on a le 1,30 mètres du début des tribunes.
08:51 On laisse 8 points au pied, on a un essai, on en a maintenant un but.
08:56 Un point à mi-temps, on a une série de bêlées où on ne va pas marquer.
08:59 Mais au final, c'est aussi la force de caractère, la défense qui a été énorme,
09:03 la discipline.
09:04 Donc voilà, beaucoup de joie.
09:06 Et je dois vous dire une chose, c'est que moi j'ai passé le deuxième mi-temps.
09:09 Je crois que c'est le pire deuxième mi-temps de ma vie,
09:12 en tout cas depuis le début, avec un stress terrible,
09:15 parce que je me disais "Si on perd,
09:17 quand on se lave 8 heures de bus, ça va être infect".
09:19 Donc rien que pour ça, ça m'a eu le coup de gagner.
09:21 Mathieu, Mathieu Acebes, réaction à la fois sur le stress d'y maintenir,
09:28 on a l'impression qu'il ne vous habite pas en fait,
09:30 que vous arrivez à vous libérer dans le jeu, Mathieu.
09:34 Ouais, mais alors c'est paradoxal,
09:37 mais c'est vrai qu'on sent une forme de sérénité dans cette équipe,
09:42 parce que malgré toutes les expériences vécues sur les tournées précédentes et cette année,
09:49 qui a été faite de très bas en début de saison et de haut récemment,
09:54 on sent de la sérénité dans l'équipe.
09:57 Preuve en est, au coup de sifflet final,
10:00 je n'ai pas l'impression d'avoir vu les joueurs sauter de joie,
10:05 comme si c'était incroyable ce qu'on avait fait.
10:08 J'avais l'impression que c'était normal d'avoir gagné.
10:12 Alors bien sûr qu'on a été communiés avec ces supporters
10:15 qui ont fait le déplacement à Oyona,
10:18 et c'est quand même quelque chose qui nous touche fortement,
10:21 on ne va pas mentir.
10:23 Quand on arrive au stade et qu'on voit cette haie de supporters
10:27 qui a fait 8h de bus et qui s'est levé à 5h du matin pour venir à Oyona nous soutenir,
10:33 ça met une forme de pression, une bonne pression,
10:37 et surtout de fierté de te dire que tu appartiens à un club assez spécial,
10:42 avec des supporters très spéciaux,
10:46 et ça donne envie d'être au rendez-vous sur le terrain.
10:50 Je pense que tout le monde a répondu présent.
10:53 Le match a été assez cadenassé quand même,
10:57 parce que quand on voit le score 14-15,
11:00 ça n'a pas été un match avec des grandes envolées,
11:03 mais en tout cas nous, dans le jeu, pour revenir à tes propos du début,
11:07 on a été libérés dans le sens où on ne ferme pas le jeu,
11:12 on essaye de respecter le rugby,
11:14 on essaye de jouer quand il faut jouer,
11:16 de taper quand il faut taper,
11:18 et surtout ce week-end, je trouve qu'on a été très disciplinés,
11:22 ce qui nous a permis d'être vraiment bien dans le match.
11:26 Vincent, peut-être encore un petit échange avec Mathieu,
11:32 avant bien sûr de donner la parole à Johan et Philippe.
11:37 Je sais que Mathieu ne peut pas vraiment le dire,
11:41 mais nous quand on fait notre petit calcul et quand on voit le calendrier qui nous attend,
11:45 la priorité, l'ultra priorité, l'unique priorité aujourd'hui, c'est la deuxième place,
11:49 mais nous en tant que supporters, on se demande si on n'a pas le droit de s'autoriser à rêver,
11:55 dans le sens où les déplacements qu'on a, c'est à Montpellier, c'est à Bayonne, c'est à Pau,
11:59 et on a quatre réceptions, donc la question c'est,
12:01 je sais que Mathieu ne pourra pas me répondre comme ça,
12:04 mais nous on y croit, et on ne se dit pas qu'on va aller chercher la Cali-Lyce,
12:07 mais des fois il y a des séries,
12:09 et là on vient de battre Toulouse, on vient de battre Royault,
12:12 on a deux réceptions terribles,
12:13 si on fait un 4 à la suite, je peux dire qu'à Montpellier tu vas avoir 3 000 personnes
12:16 qui vont se déplacer et on ne va pas les entendre,
12:18 et Montpellier, on va aller chercher la victoire suivante.
12:20 Donc voilà, je pense qu'on va avoir une fin de saison incroyable,
12:24 et si on confirme contre Castré-Lyon, je peux vous dire que ça va être une folie furieuse cette fin de saison.
12:30 Non mais c'est beau de rêver,
12:38 après nous bien sûr on est obligé de garder de la mesure dans nos propos,
12:46 surtout d'être dans la réalité,
12:49 et la réalité, et encore une fois, je ne mens pas,
12:53 et Johan pourra le confirmer,
12:54 le Top 14 c'est un championnat tellement intense,
12:57 tellement dur,
12:59 où chaque week-end il peut se passer tellement de choses,
13:02 et des fois,
13:08 ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne,
13:13 ça va très très vite, un ballon tombé, un essai en comble,
13:17 on n'est vraiment pas maître,
13:19 et c'est pour ça aussi, c'est ce qui fait la beauté du sport,
13:23 et de ce sport en général,
13:25 c'est qu'il n'y a pas de vérité,
13:27 donc il faut rester très humble,
13:29 et travailler, essayer de maîtriser tout ce qu'on peut maîtriser,
13:33 et il y a toujours une part de chance et de réussite,
13:36 qu'on le veuille ou non, c'est comme ça,
13:38 il y a une partie un peu liée au destin,
13:41 moi je crois un peu au destin,
13:43 donc voilà, nous on fera tout ce qu'on peut pour faire au maximum,
13:48 et après on verra à la fin.
13:50 Surtout que vous recevez Kass qui a perdu à domicile,
13:53 donc les voyants sont d'autant plus envisagés,
13:56 et je dirais en saut rouge, parce qu'ils vont avoir envie de se rattraper,
14:00 ils sont sortis du top 6,
14:02 donc ça s'annonce une belle bataille encore pour vous.
14:05 Mathias Roland sera d'ailleurs notre prochain invité.
14:07 Tu connais Kass, toi.
14:09 Ouais, c'est pour ça.
14:11 Petite question de Quentin, je crois.
14:15 Bonsoir Mathieu, vous avez dit que vous quitteriez l'USAP à la fin de la saison,
14:20 je voulais savoir justement vers quoi vous allez vous projeter,
14:23 vous allez continuer peut-être ailleurs,
14:25 est-ce que c'est un poste d'entraîneur qui peut vous intéresser,
14:27 ou alors couper complètement ?
14:29 Un poste de président même !
14:31 Honnêtement, ça a été un peu relayé un peu partout dans les médias,
14:38 un peu à mon encontre,
14:40 parce que c'est partie des discussions avec Jean Bouillou
14:43 qui me demandait ce que j'allais faire,
14:45 je pense que c'est le moment pour moi d'arrêter à l'USAP.
14:50 On m'a donné une mission quand j'ai pris le Capizana,
14:53 c'était de remonter en top 14 et de pérenniser le club en top 14.
14:58 Ça fait des années que je suis sur le terrain,
15:02 que je donne mentalement, physiquement,
15:05 et c'est quand même assez éreintant.
15:07 Je suis très bien physiquement,
15:09 mais aujourd'hui je sens qu'il faut que j'arrête à Perpignan,
15:14 et que c'est le moment pour moi,
15:16 je me sens fier,
15:19 je n'ai pas de honte à le dire,
15:22 je me sens bien dans ma tête,
15:24 j'ai préparé mon après-carrière,
15:26 j'ai fait beaucoup de choses pendant ma carrière,
15:29 ce qui m'a permis aujourd'hui d'être bien.
15:32 On en parlait en rigolant avec Juan tout à l'heure,
15:35 mais c'est vrai que depuis mon plus jeune âge,
15:37 depuis 19 ans, je travaille à côté, sans rien dire à personne.
15:40 J'essaie d'avoir un équilibre,
15:43 et aujourd'hui, bien entendu,
15:45 que le rugby fait partie de ma vie,
15:49 et c'est ma vie,
15:50 mais il faut savoir aussi, à un moment donné,
15:53 passer à autre chose.
15:54 Je n'ai pas dit que je ne resterais pas dans le rugby,
15:56 je n'ai pas dit que je fermais la porte à autre chose,
16:02 mais pour le moment, dans ma tête,
16:04 j'ai envie de profiter avec Perpignan,
16:06 il me reste 7 matchs,
16:08 j'ai envie de prendre tout ce qu'il y a à prendre avec Perpignan,
16:11 de communier avec les supporters,
16:13 ma famille, mes amis,
16:15 et vraiment finir sur une très bonne note à Perpignan,
16:18 et ce sera la plus belle chose qui peut m'arriver,
16:21 et après le reste,
16:23 je trouverai toujours quelque chose à faire,
16:25 j'ai encore de l'énergie.
16:27 Voilà.
16:28 - C'est une belle conclusion,
16:29 et surtout Mathieu, on te souhaite une belle fin de saison,
16:32 avec du caractère, comme tu as sur le terrain,
16:36 c'est toujours un plaisir de te voir,
16:38 et toi et ton équipe.
16:40 Merci d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio,
16:43 Mathieu Assebes, capitaine de LUSAP,
16:45 donc pour cette opération maintien,
16:47 voir plus si affinités,
16:49 puisque si on suit Vincent,
16:51 notre supporter passionné de LUSAP,
16:53 il peut y avoir plus,
16:55 et notamment avec ces deux matchs à domicile,
16:57 Castres et Lyon,
16:58 Castres justement, on va en parler dans un instant,
17:00 avec Mathias Roland,
17:02 le directeur sportif du Castre Olympique,
17:04 qui est avec nous,
17:05 on se retrouve dans un instant,
17:06 ou pas Quentin ?
17:07 Oui, dans un instant, 0826-300-300,
17:09 vous êtes les bienvenus,
17:10 au Standard Sud Radio,

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