Avec Eric Naulleau, critique littéraire
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NewsTranscription
00:00 Le 10h30 Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:05 Bonjour à toutes et à tous, vendredi 12 avril.
00:08 Bonjour Gilles, c'est vendredi.
00:14 Les ressentis cette semaine, je dois vous dire, c'est 12 jours sans sommeil, l'ascension du Mont Blanc.
00:20 Vous êtes toujours en vacances.
00:22 Bah oui, voilà.
00:22 Et notre invité, c'est Eric Nolo.
00:24 Bonjour Eric Nolo, les auditeurs de Sud Radio.
00:27 Vous connaissez bien évidemment.
00:31 Surtout le vendredi.
00:32 Absolument, la chronique du vendredi, La République c'était lui, c'est votre livre,
00:38 Grandeur et déchéance du camarade Mélenchon, une plongée dans la tête de Jean-Luc Mélenchon,
00:43 une analyse extrêmement argumentée, petit chapitre sur l'évolution de Jean-Luc Mélenchon
00:51 qui était un laïcard convaincu et qui a abandonné un certain nombre de ses convictions.
00:57 Tout en fait, tout.
00:59 Tout, oui, tout.
01:00 Il n'en reste rien.
01:01 Et c'est paru aux éditions Léocher et vous nous disiez que le livre marchait très très bien.
01:04 Bah écoutez, c'est un livre qui trouve son public selon l'expression consacrée.
01:09 Mais ce qui me touche le plus, ce qui me ravit le plus, c'est qu'on a l'impression que le cas est connu
01:15 et beaucoup de lecteurs découvrent le cas Mélenchon.
01:18 Vous avez dit que c'était une plongée dans la tête de Mélenchon, c'est une plongée dans les idées de Mélenchon.
01:22 Alors, vous venez de le dire, les idées ont changé du tout au tout en l'espace de quelques années.
01:26 Pour une histoire d'égo, pour une histoire de ce rabat-chou du soleil, pour une histoire de cynisme électoral.
01:31 C'est le propos du livre, c'est vraiment ce que vous voulez.
01:34 Bah écoutez, il y en a qui bradent leurs convictions contre 30 deniers,
01:36 et il y en a qui les bradent contre quelques voix islamistes pêchées dans les quartiers spécialisés.
01:41 Voilà ce que, à mon avis, j'établis, alors évidemment sous forme d'un pamphlet, mais d'une manière assez factuelle.
01:46 Oui, très factuelle, avec des petits chapitres, très, encore une fois, ça se lit extrêmement bien.
01:51 C'est remarquablement bien écrit parce que vous êtes un auteur talentueux.
01:56 Et c'est vrai que vous le connaissez depuis très longtemps, et vous l'avez côtoyé très longtemps, il y a aussi un certain temps.
02:03 Et vous avez pu voir cette évolution, mais on va en reparler dans un instant tout de suite.
02:06 C'est le zapping de Gilles.
02:07 Après l'attaque au couteau à Bordeaux, le débat fait rage dans les médias sur la non-qualification de cet acte par le procureur d'attentat.
02:20 Pour l'avocate Juliette Méadel, c'est l'ancienne secrétaire d'État au gouvernement de François Hollande, nous sommes en guerre.
02:27 Nous sommes en guerre depuis 2012, depuis l'attentat contre Osara Tora à Toulouse, vous vous souvenez, et à Montauban,
02:35 qui était cette école juive qui avait été visée, mais aussi contre des militaires, notamment les fils de Latifa et de Zia Tène.
02:43 Nous sommes en guerre contre l'islamisme radical.
02:46 Et on est en 2024, ça fait aujourd'hui 12 ans que cette guerre a démarré.
02:51 Elle touche le sol français et en fait, elle nous touche tous ensemble, nous français, mais également les étrangers en situation régulière.
03:00 C'était le cas de cet assassin.
03:04 Il avait manifestement, d'après les informations obtenues, sa demande d'asile, il était donc en situation régulière.
03:10 Mais tous les outils que nous devons mettre en œuvre aujourd'hui sont des outils de prévention contre l'islamisme radical et de lutte contre ces pratiques.
03:18 Quel est votre regard sur toutes les agressions qui ont eu lieu ?
03:22 Écoutez, un regard perplexe que j'ai entendu, j'ai écouté plutôt avec beaucoup d'attention, Mme la procureure de la République de Bordeaux hier,
03:28 nous donner toutes les caractéristiques d'un attentat islamiste tout en nous disant qu'on ne pouvait pas le qualifier d'attentat terroriste.
03:33 Alors moi, écoutez, je reste un peu stupéfait, il y a un déni de réalité dont il faudrait sortir.
03:39 Encore une fois, nous avons importé un terroriste.
03:42 Encore une fois, je plaide pour une mesure de bon sens, qu'on traite les demandes d'asile,
03:46 puisque apparemment c'est un demandeur d'asile, en dehors de notre territoire et qu'on examine ce qu'il y a dans la tête,
03:51 parce qu'on sait ce qu'il y a dans les mains, malheureusement c'est un couteau, mais ce qu'il y a dans la tête des gens qui sollicitent notre asile.
03:56 En Arizona, la Cour suprême Valérie a approuvé l'application d'une loi sur l'avortement,
04:01 mais elle date de 1864, c'est une vieille loi qui va être appliquée, donc de 160 ans.
04:08 Reportage hors du temps sur France 2.
04:11 Nous voulons choisir. Le slogan de ces femmes résonne devant la Cour suprême de l'Arizona.
04:18 Quelques minutes plus tôt, les juges ont annoncé l'interdiction quasi totale de l'avortement dans cet état,
04:24 même en cas d'inceste, de viol ou de malformation du foetus.
04:28 Avorter ne sera désormais possible que lorsque la vie de la mère est menacée.
04:32 Cette décision est dangereuse. Elle se base sur une loi écrite il y a 160 ans,
04:37 bien avant la médecine moderne. Il va falloir qu'on la change.
04:41 La décision des juges se fonde sur un texte de 1864, à l'époque où les femmes n'avaient pas le droit de vote et où l'Arizona n'était pas encore un état.
04:49 Des peines de prison de 2 à 5 ans sont même prévues pour les médecins qui aideraient des femmes à avorter.
04:54 Incroyable ! C'est une loi où les femmes n'avaient ni le droit de vote et où la médecine n'était pas la même sur l'avortement.
05:03 On vit une époque formidable parce qu'on est pris comme une noix à l'intérieur d'un casse-noix entre les délires wokistes et les délires obscurantistes.
05:09 Les gens de bon sens se trouvent un peu démunis par ces attaques qui viennent des deux côtés.
05:14 Le policier Mathieu Vallet, qui va être en position 7 sur la liste des européennes de Jordane Bardella,
05:21 a fait déchaîner vos amis de la France Insoumise en déclarant un flic facho qui va chez les fachos.
05:28 Mathieu Vallet s'est évidemment défendu de tout ça sur RMC Story.
05:33 Si c'est la Nupes qui dit ça, qui aime bien bordéliser l'Assemblée Nationale et qui dans la rue s'affranchit des lois de la République,
05:40 c'est-à-dire que l'émotion ou leur cause doit passer avant le droit, à Sainte-Soline par exemple,
05:45 où dans différents sites de manifestations, c'est les gens qui partagent la haine du flic ou la haine du juif.
05:50 Moi, je vous dis simplement que je n'ai pas de leçons à recevoir de ces gens-là.
05:53 Moi, je suis républicain, j'ai toujours tenu des propositions républicaines.
05:56 Maintenant, s'ils n'arrêtent pas de parler de moi et de faire les commentaires que vous dites, c'est que je dois leur faire peur.
06:00 D'ailleurs, il ferait mieux de s'occuper des propositions de leur parti.
06:03 Quand on voit le peu d'intérêt que les Français portent en termes de sondage ou en termes d'élections successives à ces parties-là,
06:09 je pense qu'il ferait mieux de regarder leur programme plutôt que de regarder Mathieu Vallet.
06:12 Vous êtes d'accord avec lui ?
06:14 Surtout, écoutez, les questions de sécurité, c'est une préoccupation majeure des Français.
06:18 Il ne faut pas la laisser au Rassemblement National, il faut que tout le monde s'en empare.
06:21 Mais de l'autre côté, vous avez la France Insoumise, dont le slogan, c'est "La police tue".
06:24 Bah écoutez, les policiers, comme Mathieu Vallet, ils savent vers qui se tourner.
06:27 C'est terrible ce qui se passe en réalité.
06:29 Mais est-ce que, d'après vous, notre police, elle est d'extrême droite ?
06:31 Évidemment que non, la police est républicaine et heureusement qu'elle est là.
06:35 Non mais heureusement qu'elle est là.
06:37 Regardez Bordeaux, on prend l'exemple le plus récent.
06:40 Si on n'avait pas eu des policiers aussi professionnels, aussi réactifs,
06:43 qui continuaient à se balader avec son couteau de chasse, notre ami Afghan quand même,
06:46 ça aurait été un bain de sang.
06:47 Heureusement que la police était là.
06:49 Et tout le monde devrait s'en réjouir.
06:51 Tout le monde est content de trouver les flics,
06:52 mais évidemment, d'un point de vue électoral, c'est plus payant de dire "la police tue" toute la journée.
06:56 Non, c'est le terrorisme qui tue et notamment le terrorisme islamiste.
07:00 Vous avez voté Jean-Danes Bardella aux européennes ?
07:02 Moi, je ne peux pas voter pour le Rassemblement National.
07:04 C'est au-delà de mes forces, je n'attends rien de la droite et de la droite de la droite.
07:09 Moi, je suis là pour essayer de reconstituer un corpus de gauche
07:11 qui malheureusement a été ravagé jusqu'aux fondations par M. Mélenchon et ses amis.
07:16 Donc, vous voterez pour M. Glucksmann ?
07:19 Je voterai dans le secret de l'isoloir,
07:21 cette petite pièce qui ne vous aura pas échappé
07:23 puisque je ne doute pas que vous fassiez aussi votre devoir.
07:25 Absolument.
07:26 Je ne sais pas si vous êtes comme Joël Dicker,
07:30 oui, cette phrase peut vous sembler bizarre,
07:32 je me compare à Joël Dicker.
07:34 Je me suis dit "est-ce que je l'écris ?"
07:36 Je me suis dit "allez, allez, c'est vendredi".
07:38 De toute façon, c'est trop tard, vous l'avez dit.
07:40 Je ne sais pas si vous êtes comme Joël Dicker, mais peut-être, vous allez voir.
07:43 Il était dans "C'est à vous", c'était le best-of de "C'est à vous".
07:48 Cela va vous surprendre, mais ce vendeur de best-sellers s'angoisse à chaque sortie.
07:53 Veille-je à voir encore un grand succès ?
07:55 J'ai peur que le lecteur ne soit pas au rendez-vous,
07:58 mais j'ai peur aussi que le lecteur soit déçu.
08:00 Les lecteurs qui me font confiance depuis 12 ans maintenant.
08:03 Il y a quelque chose qui s'est créé quand même,
08:05 que je vois en librairie, dans les lettres qu'on m'envoie.
08:10 Il y a un lien très spécial.
08:12 J'ai toujours envie de me montrer à la hauteur de cette confiance,
08:16 de ce lien, de ces gens qui me disent
08:18 "j'ai lu votre livre dans un moment un peu dur, et grâce à vous, je me suis senti un peu mieux".
08:23 En fait, ce n'est pas grand-chose, justement, et c'est beaucoup.
08:26 J'ai envie à chaque fois d'être à la hauteur de tout cet amour qu'on me donne,
08:31 et qui me touche beaucoup.
08:32 C'est un peu Jésus-Christ, "soignez-vous avec ces livres", vous avez vu.
08:34 Non mais ce n'est pas de moi que vous parlez, c'est de vous.
08:36 Vous avez chaque matin cette angoisse,
08:39 "est-ce que les auditeurs seront au rendez-vous ? J'ai envie de leur donner de l'amour,
08:42 est-ce que cet amour va trouver le preneur ?"
08:44 De la bienveillance et son amour.
08:45 Et en fait, là, vous avez fait une petite psychanalyse express,
08:47 mais écoutez, je crois que les gens vous aiment.
08:49 Je crois savoir que les gens vous aiment,
08:51 et qu'ils renouvellent cette preuve d'amour jour après jour.
08:53 Mais c'est un mouvement très émouvant.
08:55 Vous avez baissé la garde, vous avez laissé parler votre cœur, vos angoisses.
08:58 Moi, ça m'a beaucoup touché, ce moment-ci.
09:00 Pourquoi Joël Dicker a du succès, d'après vous ?
09:02 C'est une bonne question.
09:04 C'est un bon artisan, ce n'est pas un styliste, on ne va pas se mentir.
09:07 C'est quelqu'un qui a bien médité la littérature américaine,
09:11 qui est un héritier de cette école américaine
09:14 où il y a des recettes, où on ne se moque pas du monde,
09:17 on fait un truc professionnel.
09:18 Il ne touche pas au génie, c'est vrai,
09:20 mais on en a pour son argent.
09:21 Ce sont des livres très longs.
09:23 Et qui fonctionnent.
09:25 Ça fonctionne.
09:26 Voilà, c'est le mot.
09:27 Alors, fonctionner, c'est un petit peu mécanique, c'est vrai.
09:29 C'est un peu mécanique.
09:30 Ce n'est pas Naboukov.
09:32 Entre Naboukov et Joël Dicker,
09:34 les amateurs de littérature font leur tri.
09:36 Mais je pense que ça ne doit pas être un objet de mépris.
09:40 Il y a un public.
09:41 Moi, je trouve que c'est assez touchant,
09:43 la manière dont il parle de son art,
09:44 qui reste un artisanat pour lui.
09:46 Oui, c'est ça.
09:47 Ce n'est pas la prétention que peuvent avoir
09:49 certains auteurs français qui pensent qu'ils sont des génies.
09:53 Oui, et puis en plus, il pousse la prétention jusqu'à dire
09:56 qu'on veut à la fois le beurre, l'argent du beurre
09:58 et le sourire de la Crémière.
09:59 C'est-à-dire faire des choses un petit peu écrits à la va-vite,
10:02 mais quand même avoir la reconnaissance de la critique.
10:04 Alors, parfois, ça marche, parce qu'il y a du talent d'écriture
10:07 et du talent pour bâtir une histoire à suspense.
10:10 Parfois, ça ne marche pas.
10:11 Et c'est le rôle de la critique de le dire, il me semble.
10:13 On en parlera un petit peu plus tard,
10:15 parce qu'on va beaucoup parler de votre livre en deuxième partie.
10:17 Mais on a compris, Yana Kamoura,
10:20 ce n'est pas votre tasse de thé.
10:22 Alors, peut-être, on pourra choisir à sa place Slimane,
10:26 qui nous représentera à l'Eurovision.
10:29 Il peut gagner l'Eurovision.
10:31 En ce moment, il fait la tournée de toutes les chaînes européennes
10:34 pour, justement, évangéliser les téléspectateurs,
10:38 puisque les Français ne peuvent pas voter à l'Eurovision,
10:40 mais c'est les autres pays qui votent.
10:42 Alors, il a été à Londres, il a été en Espagne.
10:45 Alors, il a même chanté a cappella son titre de l'Eurovision en espagnol
10:49 devant un public déchaîné.
10:51 Vous allez nous l'infliger, c'est ça ?
10:53 Je suis muslimal.
10:55 Vous n'avez pas un logiciel ?
11:17 Ah, pour corriger...
11:19 Mais au moins, il chante !
11:22 Slimane, en général, je n'ai pas d'opinion.
11:24 Ce que j'entends, ça ne me bouleverse pas.
11:26 Il a une super voix !
11:27 Moi, je suis un rockeur.
11:29 Mais au moins, il chante.
11:30 On ne va pas lancer la polémique Ayana Kamoura.
11:33 Il ne s'agit pas de polémiquer.
11:36 Vous avez employé un verbe très important qui est "représenter".
11:39 Est-ce que Ayana Kamoura représente la culture française ?
11:43 Je vous dis non.
11:44 Je regarde les paroles des chansons,
11:46 je regarde la vulgarité qu'elle incarne.
11:48 J'ai rien contre cette chanteuse qui peut chanter tant qu'elle veut.
11:53 Tant que ça lui chante, c'est le cas de le dire.
11:55 Elle a des admirateurs très bien, grand bien du fait.
11:57 Simplement, elle n'est pas représentative.
11:59 Ce n'est pas ce que j'ai envie de montrer de la France
12:01 quand tous les yeux et les jeux seront braqués sur nous.
12:03 Mais quand on vous dit que c'est du racisme,
12:05 que c'est parce qu'elle est noire que vous la critiquez,
12:09 c'est l'argument qui est ressorti ?
12:11 C'est l'argument de Pavlov.
12:14 Moi, j'observe que les seuls qui font mention de la couleur de sa peau,
12:18 c'est mes détracteurs.
12:20 Moi, la couleur de la peau d'Ayana Kamoura,
12:22 je n'en ai rien à faire.
12:23 Simplement, quelqu'un qui maltraite le français à longueur de chanson
12:27 et qui incarne une forme de vulgarité contemporaine
12:30 n'est pas représentative de la France dans un événement planétaire.
12:33 Et dites-moi, si vous deviez aller sur une île
12:35 et que vous deviez choisir entre Ayana Kamoura et Raquel Garrido,
12:38 vous partez avec qui ?
12:39 Je penserais surtout au suicide.
12:41 (Rires)
12:43 La République s'est élue.
12:45 Dans un instant, on va parler de ce livre d'Éric Nolot,
12:47 "Grandeur et déchéance" du camarade Mélenchon,
12:49 aux éditions Léocher.
12:51 À tout de suite.
12:52 Le 10h30, Sud Radio Média.
12:55 Valérie Exper, Gilles Gansman.
12:58 Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:02 L'invité du jour, c'est un journaliste, écrivain.
13:06 Oui, vous êtes journaliste, écrivain, comment tiens ?
13:09 Je n'ai pas de carte de presse.
13:11 Vous écririez quoi sur votre passeport, s'il y avait encore la profession ?
13:13 Lecteur.
13:14 Pamphletiste ?
13:15 Non, lecteur.
13:16 Je suis critique littéraire, moi, si on est conducteur.
13:18 Ah bon ? Non, mais moi, je me considère comme un lecteur.
13:21 C'est ce à quoi je passe le plus clair de ma vie.
13:23 Donc, ça me va très bien.
13:25 Vous écrivez dans le JDD, entre autres,
13:28 et les pages sont excellentes.
13:30 Les pages livres, je le dis, du JDD sont excellentes.
13:33 Et vous publiez "La République s'est élue.
13:35 Grandeur et déchéance du camarade Mélenchon" aux éditions Léo Cher,
13:39 je le disais en début d'émission.
13:41 C'est, en gros, la transformation de ce personnage,
13:46 Jean-Luc Mélenchon, qui avait des idées très différentes de celles qu'elles sont aujourd'hui.
13:50 Vous racontez comment il a abandonné ses convictions
13:54 au profit d'un...
13:56 Oui, par cynisme, c'est ce que vous dites dans le livre, très clairement.
14:00 Oui, cynisme, par calcul électoral.
14:02 Au fond, il a appliqué la théorie du cercle de réflexion Terra Nova.
14:07 En 2011, Terra Nova dit "le peuple vote mal, il vote à l'extrême droite".
14:11 Front National à l'époque, il faut donc changer de peuple.
14:14 Alors, le peuple de rechange, c'est une forme de grand remplacement.
14:16 Grand remplacement, on l'utilise dans un autre sens très polémique,
14:19 mais là, c'est un grand remplacement au sens littéral.
14:21 Vous dites autrefois que c'était les damnés de notre terre
14:24 par les damnés d'une autre terre.
14:26 Oui, c'est ça.
14:27 Et en gros, effectivement, on a remplacé poste par poste.
14:30 Quand on est au foot, poste par poste, les immigrés,
14:33 plus les minorités sexuelles, plus les islamistes.
14:37 Donc, c'est ça le...
14:39 Un auditeur qui vous suit depuis longtemps aussi dit
14:41 "Mais Eric, quand vous aviez interviewé Mélenchon chez Ruquier à l'époque,
14:44 vous étiez plutôt en accord avec lui.
14:46 Qui a changé Mélenchon ? Est-ce que c'est Sofia Chikirou ?
14:49 Vous en parlez. Qu'est-ce qui l'a fait basculer ?"
14:52 Écoutez, quand je l'ai interviewé en n'est pas couché,
14:54 j'étais en parfait accord avec M. Mélenchon.
14:56 Il arrive, il dit "écoutez, l'islamisme est un scandale,
14:59 on a le droit d'être islamophobe,
15:01 le voile islamique est un vêtement obscène,
15:03 ici c'est la République,
15:05 et en République, les femmes ne se cachent pas.
15:07 Qu'est-ce que c'est que cette histoire que tous les hommes seraient des prédateurs
15:10 et des femmes, des victimes ?"
15:11 Moi, j'étais en accord à 100% avec M. Mélenchon.
15:14 Le problème, c'est qu'il a changé du tout au tout.
15:16 Et d'ailleurs, il y a quelqu'un qui a résumé l'affaire,
15:18 Mme Boutelja, qui est la chef de file des indigénistes, dit
15:21 "C'est notre plus belle prise de guerre."
15:23 Les indigénistes, ce sont des sécessionnistes
15:25 qui veulent une sécession et qui veulent que la France se transforme
15:28 en fait, ne soit plus soumise à la loi républicaine,
15:31 mais à la charia en gros, quoi.
15:33 Elle dit "C'est notre plus belle prise de guerre, c'était un laïcard de dingue,
15:36 maintenant il nous a rejoints."
15:37 Ecoutez, sachant ce que dit Mme Boutelja.
15:39 Moi, ce qui m'inquiète beaucoup,
15:41 alors ce qui me met en colère, c'est cette trahison des idéaux de gauche,
15:44 mais ce qui m'inquiète beaucoup, c'est que M. Mélenchon s'appuie
15:46 sur les deux pensées les plus élaborées
15:48 qui visent à la destruction de notre civilisation,
15:51 d'un côté le wokisme, et de l'autre l'islamisme.
15:54 Je pense que nous ne prenons pas la mesure de ce danger,
15:57 il n'y aura pas de limite au cynisme de M. Mélenchon.
16:00 Il a pris l'antisémitisme comme objet,
16:03 enfin plutôt comme outil de conquête du pouvoir,
16:05 et il poussera cette logique jusqu'au bout.
16:07 Sachant le, le pire est à venir.
16:09 - Mais qu'est-ce qu'il veut ? C'est quoi son motif ?
16:13 Qu'est-ce qu'il fait se lever le matin ?
16:15 C'est d'accéder au pouvoir ?
16:18 C'est de foutre le bordel ? - Non, même pas.
16:20 - C'est le chaos ? - Réponse B, j'appuie.
16:23 Il veut arriver au second tour de la présidentielle,
16:27 ce qui est tout à fait possible,
16:29 tout dépendra de l'état des forces en présence,
16:31 être défait par Mme Le Pen,
16:33 et ensuite c'est parti pour 5 ans de réalisation
16:37 du grand fantasme de M. Mélenchon et de ses amis,
16:39 c'est-à-dire la révolution.
16:41 Ce sont des révolutionnaires. - Des révolutionnaires, ce que vous dites.
16:43 - L'insurrection. Ce sera l'insurrection jour et nuit,
16:45 le fascisme ne passera pas.
16:47 On reconnaît quoi ? La nostalgie de la Révolution française,
16:50 plutôt à partir de 1793,
16:53 la nostalgie de la Révolution bolchévique,
16:55 et surtout, parce que c'est plus actuel,
16:57 la nostalgie de tous les caodillots sud-américains
17:00 pour lesquels M. Mélenchon a une passion.
17:02 - Fascination, vous dites, pour l'antidémocratie.
17:04 - Fascination pour l'antidémocratie.
17:06 Il soutient même Poutine.
17:08 Il soutient Chavez, il soutient Cuba,
17:11 tout en nous expliquant que c'est des modèles de démocratie.
17:14 Encore une fois, prenons au sérieux ce que dit M. Mélenchon
17:17 et ce que fait M. Mélenchon.
17:19 Et quand M. Mélenchon, jour après jour,
17:22 réactive toutes les formes d'antisémitisme possibles,
17:25 je dis que cet homme est un danger pour la République
17:28 et un danger pour la France.
17:29 - Oui, mais d'un autre côté, vous, en effet,
17:31 le livre met en exergue Mélenchon,
17:34 mais le mouvement woke est parti des États-Unis,
17:37 des universités américaines,
17:40 où là, l'antisémitisme est très fort,
17:43 Podemos en Espagne.
17:45 Donc pourquoi l'acter sur lui,
17:47 alors que ce mouvement-là, il existe avec Trump,
17:50 avec Quanon, il existe dans beaucoup de pays.
17:53 Donc pourquoi vous en faites votre porte-drapeau dans le livre,
17:57 alors que c'est un mouvement,
17:59 finalement, lui, il représente un mouvement,
18:02 mais il n'est pas à l'origine de tout ça ?
18:04 - Non, mais c'est celui qui veut l'instrumentaliser
18:06 aux fins de conquêtes.
18:08 Alors, j'ai été précis tout à l'heure,
18:10 non pas du pouvoir, mais en tout cas,
18:12 d'une forme de prise de pouvoir dans la rue.
18:15 À ma connaissance, il n'y a aucun autre homme politique,
18:18 français ou international, qui ait coché
18:20 toutes les cases de l'antisémitisme.
18:22 Le vieil antisémitisme de gauche,
18:24 les juifs, c'est la finance, on l'a entendu,
18:27 il a quand même réussi à réactiver le vieil antisémitisme catholique,
18:30 en réactivant, vous savez, la théorie du peuple déicide,
18:34 ce sont les juifs qui ont tué Jésus, etc.
18:36 C'est quand même extraordinaire.
18:38 Le vieil antisémitisme de gauche,
18:42 tel que Jaurès et Marx,
18:44 c'est une tradition de gauche, l'antisémitisme.
18:47 Il a même réactivé ces vieilles traditions.
18:49 Quand il dit, de mon ami Éric Zemmour,
18:52 "Ah, ben Éric Zemmour, il est contre la créolisation,
18:54 c'est pas étonnant, les juifs, ils refusent de s'assimiler."
18:56 Mais je ne sais pas si vous imaginez...
18:58 - La phrase incroyable...
19:00 - En plein XXIe siècle, on revient au XIXe siècle,
19:02 c'est Drummond, en fait.
19:04 C'est les thèses de Drummond.
19:06 Écoutez, Mélenchon rime avec Drummond.
19:08 Qui l'eut cru, dans la première scène que je raconte,
19:11 quand il devient en 2010, on n'est pas couché.
19:13 C'est ça qui est frappant dans le livre.
19:15 C'est la construction,
19:17 cette succession de chapitres
19:19 qui, chronologiquement, d'une certaine manière,
19:21 en tout cas, expliquent
19:23 à chaque fois
19:25 comment il a abandonné
19:27 ses convictions
19:29 et comment, effectivement,
19:31 il s'enfonce dans cette espèce
19:33 de révolution...
19:35 - C'est un calcul électoral, j'oubliais.
19:37 - Tant que ça veut dire qu'il ne croit pas à ce qu'il dit ?
19:39 - Non, je pense qu'il n'y croit pas.
19:41 - C'est du cynisme pur ?
19:43 - Parce que cynisme, ça veut dire qu'il n'y croit pas.
19:45 - Non.
19:47 - Cynisme, c'est qu'on fait les choses...
19:49 - Les choses sont parfois très compliquées dans la tête des gens.
19:51 Donc le cynisme, peut-être qu'il n'est pas pur.
19:53 Peut-être qu'il est à 90%, mais ça suffit.
19:55 Surtout, j'oubliais l'antisémitisme islamiste,
19:57 où là, il n'y a pas de limite.
19:59 C'est-à-dire qu'on prend sur sa liste, pour les européennes,
20:01 une activiste pro-palestinienne qui vous dit
20:03 "La Palestine, c'est de la rivière à la mer",
20:05 c'est-à-dire qu'Israël disparaît.
20:07 C'est une scène, moi j'aurais jamais cru voir ça à Paris,
20:09 où des petites dames bobos, bien propres sur elles,
20:11 descendent de leurs bicyclettes pour arracher
20:13 les affiches des otages détenus à Gaza.
20:15 Enfin, il y a un poison antisémite qui est en train de se répandre,
20:17 et qui est distillé par M. Mélenchon
20:19 et ses amis, qui est assez terrible.
20:21 - Mais dont ils essayent de se défendre
20:23 mollement, quoi. Ils essayent de dire
20:25 "Non, on n'est pas antisémites".
20:27 Enfin, ils s'en défendent.
20:29 - Il faut tenir un double discours.
20:31 - Oui, c'est ça.
20:33 - C'est-à-dire, il faut tenir un discours antisémite,
20:35 et il faut tenir attention des 400 000 voix
20:37 dont M. Coquerel a dit que la France insoumise
20:39 avait manqué lors de la dernière élection présidentielle.
20:41 Et évidemment, pour rester dans le champ républicain,
20:43 à mon avis, qu'ils ont quitté,
20:45 définitivement, il faut dire
20:47 "Non, nous ne sommes pas antisémites", etc.
20:49 Mais bon, écoutez,
20:51 il y a les paroles,
20:53 et puis il y a les actes,
20:55 et puis il y a surtout des déclarations contraires
20:57 qui sont faites jour après jour pour dire
20:59 que l'antisémitisme est à la base
21:01 de la doctrine de la France insoumise,
21:03 comme elle a toujours été à la base
21:05 de la doctrine d'extrême-gauche. Et comme l'extrême-gauche
21:07 a remplacé la gauche, voilà où nous en sommes.
21:09 - Donc c'est la gauche qui est responsable de tout ça ?
21:11 - Évidemment ! Nous avons laissé
21:13 l'extrême-gauche, qui était une réalité
21:15 marginale, occuper
21:17 toute la place. - Ça vient de François Hollande ?
21:19 - Ça vient de 40 ans
21:21 de renoncement,
21:23 de "touche pas mon pote",
21:25 de...
21:27 de mettre...
21:29 Ce que j'analyse aussi dans le livre,
21:31 il y a quand même un travers de gauche
21:33 et d'extrême-gauche qui est de mettre
21:35 la marge au centre. Ils sont passionnés
21:37 par les figures marginales, le délinquant...
21:39 - Le voyou, c'est ce que vous dites dans le livre.
21:41 - Ah le voyou ! Ça les fascine !
21:43 - Il y a un chapitre qui s'appelle "Fais-moi mal
21:45 à Sanne, à Sainte". - Oui !
21:47 C'est une variation sur "Fais-moi mal Johnny, Johnny, Johnny".
21:49 - Mais vous dites, voilà,
21:51 il y a une fascination pour le voyou
21:53 sur l'homme de gauche, et effectivement
21:55 c'est vraiment ça.
21:57 - Mais ils aiment être dominés. Il y a une forme d'homosexualité
21:59 qui est très intéressante.
22:01 C'est très intéressant. Ils veulent se soumettre
22:03 à des figures masculines toxiques.
22:05 Le voyou, alors ne le développe pas.
22:07 L'imam intégriste,
22:09 l'imam aquédiste qui dit "les femmes à la cuisine,
22:11 une femme qui sort sans son mari dans la rue,
22:13 etc." Ils se soumettent à ça. Icussène est expulsé,
22:15 ils viennent tous à son secours. Majoubi est expulsé,
22:17 ils viennent tous à son secours.
22:19 Et également,
22:21 le révolutionnaire. Et d'ailleurs,
22:23 il y a un cas d'école, c'est quand est apparu
22:25 sur la scène médiatique un gilet jaune
22:27 qui s'appelait Éric Drouet. Eh bien,
22:29 M. Mélenchon était au bord de la pamoison
22:31 parce qu'il voyait arriver un grand barbu
22:33 barraqué, ça l'a émoustillé, M. Mélenchon.
22:35 En plus, M. Drouet portait le même nom que le type
22:37 qui a arrêté Louis XVI à Varennes.
22:39 Alors là, il s'est dit "ça y est, c'est l'apothéose, c'est l'orgasme".
22:41 Et je pense,
22:43 il faut qu'ils voient ça avec leur psychanalyse,
22:45 je pense qu'il y a une forme d'homosexualité
22:47 refoulée.
22:49 Ils en pincent
22:51 pour les figures masculines toxiques.
22:53 Je respecte
22:55 tous les goûts sexuels, simplement il faut assumer.
22:57 Il y a quelque chose qui ne va pas. Vous ne pouvez pas
22:59 dire toute la journée
23:01 "nous sommes des démocrates, nous sommes ceci, nous sommes cela"
23:03 et mettre toujours en avant le pire,
23:05 à savoir le délinquant, le révolutionnaire
23:07 sanglant et l'imam intégriste.
23:09 - Pourquoi des gens votent pour eux ?
23:11 - Pardon ? - Pourquoi des gens votent pour eux ?
23:13 - Parce qu'ils ont fait une OPA sur la gauche,
23:15 donc une partie des gens
23:17 pensent que pour voter à gauche
23:19 il faut voter "et les filles".
23:21 Et puis il y a un autre élément qui ne va pas me faire des amis,
23:23 c'est que cet attrait
23:25 pour la France insoumise est quand même indexé sur l'effondrement
23:27 intellectuel et scolaire que nous connaissons
23:29 depuis quelques années.
23:31 - Vous êtes en train de dire que c'est les abrutis
23:33 qui votent France insoumise ?
23:35 - Non, je pense que
23:37 c'est un électorat composite.
23:39 Par exemple, les islamistes qui votent pour France insoumise
23:41 ne sont pas des idiots. Ils ont très très bien compris
23:43 que c'était leur intérêt. Il y a un raisonnement derrière.
23:45 Les wokistes aussi. Non, non, pas du tout.
23:47 Je dis que c'est un électorat composite.
23:49 Mais quand j'entends
23:51 certaines interviews de partisans
23:53 notamment à Sciences Po
23:55 ou dans les facs, je me dis
23:57 que ces gens-là qui sont en train de faire des études
23:59 supérieures n'ont pas un cerveau supérieur.
24:01 Donc ça fait partie de cette composante.
24:03 - On va y revenir dans un instant
24:05 et on va parler de la façon dont c'est géré
24:07 en interne aussi. Vous parlez de
24:09 quelqu'un qu'on connaît bien, Georges Kuzmanovitch,
24:11 de François Koch également, qui ont été
24:13 exclus et de façon
24:15 assez brutale.
24:17 - Le parti se rend fort sans sécurant.
24:19 On y reviendra tout de suite sur Sud Radio.
24:21 - Le 10h midi,
24:23 Sud Radio Média.
24:25 Valérie Expert, Gilles Gansman.
24:27 - Le Clermont.
24:29 - Sud Radio,
24:31 le supplément média.
24:33 - Le supplément média, toujours avec Eric Nolot.
24:35 La République, c'était lui. Grandeur et déchéance
24:37 du camarade Mélenchon.
24:39 C'est un pamphlet paru aux éditions
24:41 Léo Cher. Quelques réactions de nos auditeurs.
24:43 Stratégie de diabolisation de la France
24:45 insoumise d'un côté, dédiabolisation
24:47 de l'extrême droite de l'autre.
24:49 Le jeu de M. Nolot est assez clair.
24:51 Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
24:53 - Que je n'ai pas envie de jouer avec la France.
24:55 C'est le sort de la France
24:57 qui est en jeu. Je n'ai pas envie
24:59 de vivre dans la France que nous
25:01 prépare M. Mélenchon. Et pour parler de mon pamphlet
25:03 précédent, Mme Rousseau.
25:05 - C'est la faute à Rousseau. - Je ne joue pas.
25:07 Je ne passe pas des mois à écrire
25:09 un livre, à chercher, à passer ma vie avec M. Mélenchon.
25:11 Il y a beaucoup de personnes avec qui je voudrais passer ma vie
25:13 mais pas M. Mélenchon. Et il en va
25:15 de notre avenir. Peut-être que
25:17 cet internaute de Bonnefoy, d'ailleurs,
25:19 pense que ce n'est pas un danger.
25:21 Moi, je pense que c'est LE danger
25:23 principal. L'alliance des wokistes et des islamistes
25:25 qui veulent détruire notre civilisation.
25:27 On a laissé M. Mélenchon détruire
25:29 la gauche. Je ne le laisserai pas. Peut-être que ça
25:31 ne suffira pas à mes efforts. Je suis présomptueux.
25:33 Mais je ne le laisserai pas, en tout cas, sans rien faire,
25:35 essayer de détruire la France.
25:37 - Qui peut nous sauver ?
25:39 - Ce qui peut nous sauver, c'est de reconstruire une pensée
25:41 de gauche. - Comme qui la personne ?
25:43 - Non, mais moi, je prends ça dans l'autre sens.
25:45 Il faut arrêter avec ces traditions françaises
25:47 de l'homme providentiel, qui est-ce ?
25:49 On commence par bâtir un corpus d'idées.
25:51 On voit qui peut l'incarner. Mais reprenons
25:53 le contrôle. Nous avons laissé ces gens-là
25:55 faire des OPA
25:57 sur le mot "France", qu'il est
25:59 interdit de prononcer. La culture française
26:01 est devenue un gros mot. Et si vous dites
26:03 que vous êtes attaché à l'orthographe française,
26:05 maintenant, vous vous faites traiter de...
26:07 - Oui, il fait juste. - Grammar nazi.
26:09 - Allez-y, Rick. Présentez-vous. Allez-y. Engagez-vous.
26:11 - Je n'ai pas ce tempérament.
26:13 J'aimerais rouler des mécaniques devant vous,
26:15 mais moi, mon activité préférée, je vous l'ai dit
26:17 tout à l'heure, c'est lire avec des chats
26:19 sur mes genoux et une tasse de café à la main.
26:21 Donc, ce n'est pas très compatible.
26:23 Ensuite, j'ai vu, j'étais aux premières loges
26:25 pour voir ce que ça coûte et ce que ça a
26:27 coûté à mon ami Eric Zemmour.
26:29 "Vous devez sacrifier beaucoup.
26:31 Je ne suis pas cet homme sacrificiel."
26:33 Je suis désolé. J'aimerais vous dire autre chose
26:35 et me faire plus grand que je ne suis,
26:37 mais je ne crois pas être taillé pour l'aventure politique.
26:39 Mais je fais de la politique avec ce livre.
26:41 - Oui, vous en faites, parce que c'est une analyse
26:43 très fine, encore une fois, et très précise
26:45 et factuelle de la dérive
26:47 de Jean-Luc Mélenchon.
26:49 C'est chapitre après chapitre.
26:51 Vous montrez, vous démontrez.
26:53 Et je ne vois pas bien ce qu'on peut répondre
26:55 à vos arguments, puisqu'ils sont
26:57 assez factuels sur l'avancée de la pensée
26:59 de Mélenchon.
27:01 - Ce qu'on peut me répondre, c'est que M. Mélenchon
27:03 pose pour seule condition de
27:05 participer à une émission que je sois évincé du plateau.
27:07 - Oui, c'est ça.
27:09 - De quoi a-t-il peur ? Il a peur de quelque chose.
27:11 - Ça, vous le racontez, effectivement.
27:13 C'était en 2021, c'est ça ?
27:15 - 2021, je crois bien.
27:17 - Il avait exigé que vous ne soyez pas en plateau.
27:19 - Il avait exigé que je sois évincé du plateau
27:21 de Balanceton-Post, ce qui fut fait.
27:23 Mais comme j'animais l'émission d'après,
27:25 il a même essayé de s'en prendre physiquement
27:27 à moi. C'est un démocrate
27:29 de toutes les manières qu'on le considère. C'est vraiment un démocrate,
27:31 M. Mélenchon.
27:33 Moi, je réitère mon offre
27:35 de débat avec M. Mélenchon.
27:37 Je comprends qu'il hésite,
27:39 parce qu'il passerait certainement un sale quart d'heure,
27:41 parce qu'il me semble que mon livre, sous une forme très offensive,
27:43 est essentiellement factuel.
27:45 - Oui, c'est ça. Je cite,
27:47 il avait argumenté en disant que
27:49 vous étiez un contradictoire,
27:51 un contradicteur extrêmement agressif,
27:53 spécialisé dans les charges haineuses,
27:55 qu'un seul intervenant
27:57 dans votre genre, donc au milieu de dix autres,
27:59 suffirait à perturber
28:01 les échanges. C'est ce qu'il avait dit.
28:03 - C'est bien, parce qu'on sait que M. Mélenchon
28:05 est un homme apaisé, un homme de dialogue.
28:07 Repassez-vous les images
28:09 de La République, c'est moi.
28:11 On voit que c'est un homme apaisé, prêt au dialogue,
28:13 qui ne s'en prendrait surtout pas à son interlocuteur,
28:15 fut-il policier ou magistrat.
28:17 - Oui.
28:19 - Est-ce que vous pensez,
28:21 il sait très bien qu'il ne sera pas président
28:23 de la France. Donc, pourquoi
28:25 il continue ?
28:27 Quel est son but ?
28:29 Parce qu'en fait, tous ces changements-là,
28:31 on dit que finalement, son but,
28:33 c'était de devenir président de la République en étant opportuniste.
28:35 Si on lit bien votre livre,
28:37 qu'on peut interpréter comme Valéry,
28:39 comme du cynisme, mais finalement,
28:41 ça a été un échec, tout ce changement-là.
28:43 - C'est un échec.
28:45 Vous savez, quand Coquerelle dit "nous a manqué
28:47 400 000 voix", il a raison.
28:49 400 000 voix, c'est pas un océan.
28:51 Donc, on peut aller les chercher.
28:53 Ça a quand même payé aux législatives,
28:55 en fait, cette stratégie.
28:57 Et puis, surtout, quand vous voulez imposer
28:59 une logique insurrectionnelle,
29:01 c'est pas si mal comme résultat.
29:03 Regardez, cette logique insurrectionnelle, quand il y a eu
29:05 les dernières émeutes, ils ont encouragé
29:07 par tous les moyens. M. Guiraud,
29:09 un des pires quand même de la clique LFI,
29:11 a dit "mais moi, je n'appelle pas l'apaisement".
29:13 On en est à 1 milliard, c'est ça la note ?
29:15 1 milliard, bon, c'est bien. D'ailleurs, tout le monde
29:17 va payer. M. Mélenchon a mis 3 jours
29:19 à dire "non mais, quand même,
29:21 évitez d'incendier les écoles,
29:23 le reste, vous pouvez continuer". Donc, on voit bien qu'il les encourage
29:25 de toutes les manières.
29:27 Le fantasme insurrectionnel est à la base
29:29 de la pensée de LFI, de M. Mélenchon
29:31 et de ses amis. Il faut le savoir.
29:33 Il n'y a rien à attendre d'eux
29:35 que le chaos. Moi, je ne veux pas
29:37 le chaos pour mon pays. - Je suis BFM,
29:39 je viens d'apprendre la mort de Jean-Luc Mélenchon,
29:41 je vous appelle, je vous interview,
29:43 vous me dites quoi ?
29:45 - Je dis, c'est l'histoire d'un homme
29:47 qui s'est perdu. C'est l'histoire d'un homme...
29:49 Mon livre s'appelle "Grandeur et déchéance".
29:51 Je reconnais la grandeur qu'il a incarnée.
29:53 Et je ne peux que constater la déchéance
29:55 qu'il symbolise à présent.
29:57 - Oui. Vous avez eu des réactions
29:59 ou pas de sa part ?
30:01 - Non, ça ne se passe pas
30:03 comme ça. Vous savez, ce qui se passe,
30:05 c'est que LFI a lâché ses trolls sur Internet,
30:07 singulièrement sur X, évidemment.
30:09 "Ouh là, j'ai le droit à tout, les insultes,
30:11 la diffamation, les menaces aussi".
30:13 Mais je vous dis, ce sont des démocrates dans l'âme.
30:15 - On peut vous évoquer, effectivement,
30:17 la façon dont il a épuré le parti,
30:19 on peut dire ça comme ça.
30:21 Des gens qui ne rentraient pas
30:23 dans la ligne et qui ont été évincés
30:25 purement et simplement.
30:27 - Vous savez qu'il n'y a pas d'adhérents
30:29 à la FI. Il n'y a pas d'adhérents.
30:31 Donc il n'y a pas de vote.
30:33 Donc ça se passe en petits comités.
30:35 M. Mélenchon s'est installé au pouvoir.
30:37 Personne ne pourra l'en déloger puisqu'il n'y a pas de vote.
30:39 Et il épure à la manière dont...
30:41 Même Staline, à la limite, c'était plus démocratique
30:43 parce qu'il y avait quand même quelques procédures
30:45 qui étaient respectées.
30:47 Donc, écoutez, il faut vraiment s'entourer
30:49 de gens les plus sûrs possibles.
30:51 Si vous déviez un peu de la ligne,
30:53 comme c'est le cas de Mme Autain, M. Ruffin,
30:55 Mme Garrido, M. Corbière,
30:57 eh bien vous êtes épuré.
30:59 Non, écoutez, vraiment, c'est une...
31:01 Il incarne
31:03 l'antidémocratie.
31:05 Et malheureusement ça dépasse ça
31:07 parce que pour moi il incarne aussi l'antifrance.
31:09 - Vous parlez dans
31:11 plusieurs chapitres de
31:13 Mme Chikirou. - Ah oui.
31:15 - Chikirou est petite mais c'est mon amie.
31:17 - J'ai pas pu résister.
31:19 - On voit l'allusion.
31:21 Et ensuite ça se termine par la fin pour Mélenchon.
31:23 Vous les comparez au GESCOU.
31:25 - C'est pas mal parce que, en fait,
31:27 Al Capone est tombé pour une histoire
31:29 de fraude fiscale. Moi j'aurais préféré qu'il tombe
31:31 pour autre chose. Mais Mme Chikirou
31:33 et M. Mélenchon sont unis par les liens du cœur
31:35 et de l'argent. Mme Chikirou est à la fois
31:37 la compagne de M. Mélenchon,
31:39 sa directrice de campagne
31:41 et la prestataire de services. C'est-à-dire que
31:43 Sophia passe des commandes à Chikirou qui accepte.
31:45 C'est toujours les commandes de Sophia.
31:47 La justice a mis son nez, on verra bien jusqu'où ça mène.
31:49 Mais enfin, pour des gens qui n'ont
31:51 de cesse de dénoncer l'argent, le capital,
31:53 la finance, je trouve
31:55 qu'ils mettent beaucoup les mains dans le pot de confiture.
31:57 Alors on verra si c'est jusqu'au coude
31:59 ou jusqu'au cou, mais je laisse la justice
32:01 faire son travail. - La dernière phrase c'est "les loups
32:03 sont entrés dans Paris, il est temps de les enchasser".
32:05 - Oui, "les loups sont entrés dans Paris",
32:07 chanson merveilleuse de Ray Diany.
32:09 Les loups sont entrés dans la France,
32:11 ils veulent détruire
32:13 ce que moi j'entends par la France.
32:15 Une certaine idée de la France, comme disait le grand
32:17 Charles de Gaulle, une certaine idée de la civilisation,
32:19 une certaine idée de la culture.
32:21 Ils veulent faire une table rase, ce qui est le fantasme
32:23 révolutionnaire par excellence.
32:25 On reconstruit tout à partir des ruines,
32:27 on reconstruit une société,
32:29 on reconstruit un homme nouveau, on reconstruit
32:31 une femme nouvelle. Je ne veux pas
32:33 de tout ça, je ne veux pas de la France
32:35 que nous prépare M. Mélenchon.
32:37 - Alors hyper, Frédéric Daby nous dit qu'il y a
32:39 une déperdition d'électeurs,
32:41 en l'occurrence quand il fait ses sondages sur les élections
32:43 européennes, on voit qu'il y a pas mal
32:45 d'électeurs qui ne se reconnaissent pas dans cette nouvelle
32:47 ligne. Donc le calcul sera-t-il payant
32:49 malgré tout ? - Pour moi,
32:51 les européennes n'est pas le bon scrutin.
32:53 - Non, c'est pas le bon scrutin, mais c'est
32:55 malgré tout un symptôme.
32:57 Ça dit quelque chose. - Des gens ouvrent
32:59 les yeux, des gens se sont laissés abuser. Oui, j'entends
33:01 beaucoup ça, des gens qui viennent me voir en me disant "écoutez, je comprends
33:03 pas comment on est tombé sous l'influence
33:05 de ce gourou, quand on voit ce qu'il
33:07 dit, quand on entend maintenant
33:09 cet antisémitisme obsessionnel,
33:11 vraiment on n'ose y reprendre plus".
33:13 Tant mieux ! Et si mon livre contribue à ouvrir
33:15 quelques yeux supplémentaires, j'aurais pas perdu mon temps.
33:17 - Une question médias, la commission qu'on a vue
33:19 à l'Assemblée Nationale et qui était
33:21 justement le rapporteur et de la France
33:23 Insoumise, donc ça reste lié à votre livre,
33:25 vous vous pensez que
33:27 CNews est une chaîne engagée,
33:29 une chaîne d'extrême droite ?
33:31 - Bah écoutez, c'est une chaîne
33:33 où on bénéficie d'une liberté de parole
33:35 totale. Et je crois que
33:37 Sud Radio peut également se revendiquer de ce
33:39 principe. Je voudrais juste en deux mots
33:41 vous dire à quel point c'est une farce.
33:43 Il y a eu
33:45 un rapport de M. Jost,
33:47 alors moi j'ai rien contre M. Jost, mais enfin c'est quand même pas un intellectuel
33:49 de référence, disons qu'en termes de
33:51 football il joue en National plutôt qu'en Ligue 1,
33:53 qui regarde, il y a deux ans, pendant
33:55 15 jours CNews, et qui arrive en disant
33:57 "écoutez, il y a un problème, la ligne de CNews
33:59 n'est pas la même que celle de BFM ou du Monde.
34:01 Et à partir de là, vous avez tout le ramdam
34:03 qui se met en place". Ecoutez, c'est une farce. C'est une farce
34:05 totale. Alors maintenant, ils nous disent que ça
34:07 concerne tous les médias, mais au début, en plus
34:09 le rapport a été commandé par Reporters Sans Frontières
34:11 qui est là normalement pour défendre la liberté de parole et pas pour
34:13 l'empêcher. Bon, on nous explique
34:15 que c'était CNews le seul problème
34:17 en France. Alors maintenant on nous dit que c'est tous les médias,
34:19 mais au début c'était uniquement dirigé contre
34:21 CNews. Ça ressemble
34:23 quand même beaucoup plus à la conception
34:25 de la liberté de parole qu'il y avait sous Staline
34:27 que dans une grande démocratie comme la France.
34:29 - Non mais avouez qu'ils sont partisans quand même,
34:31 que lorsqu'on regarde CNews
34:33 et lorsqu'on regarde BFM ou LCI,
34:35 on va chercher une autre
34:37 information. On peut reconnaître ça.
34:39 Moi ce qui me surprend, c'est le début
34:41 de l'interview où vous me dites "je ne pourrais pas voter
34:43 pour l'extrême droite". - Non.
34:45 - Et le rassemblement, que je suis quelqu'un
34:47 de gauche et qu'on a cassé
34:49 ma gauche, mais
34:51 vous allez sur CNews.
34:53 - Écoutez, quel est le problème de CNews ?
34:55 Quand... La même
34:57 réponse a été faite par des tas de gens de gauche,
34:59 enfin, la gauche de la France
35:01 insoumise ou les Verts. On leur dit
35:03 "on vous invite à débattre sur CNews". Non.
35:05 Je ne veux pas débattre sur CNews
35:07 parce que la pluralité n'est pas respectée.
35:09 Est-ce que vous imaginez l'absurdité
35:11 de cette réponse ? C'est-à-dire, on ne veut pas
35:13 participer à la pluralité sous prétexte que
35:15 la pluralité n'existe pas sur CNews. Tous les gens
35:17 sont les bienvenus. Moi, j'interviens
35:19 régulièrement dans l'émission de Pascal Praud.
35:21 Toutes les semaines, tous les jours, on dit "venez
35:23 débattre, venez, c'est en toute
35:25 liberté". Les gens ne veulent pas
35:27 parce que ceci, parce que cela.
35:29 Donc le problème de la pluralité n'est pas posé
35:31 par CNews, mais plutôt par ceux qui
35:33 refusent d'y venir. Et je renouvelle
35:35 mon invitation à débattre à M. Mélenchon,
35:37 à Mme Rousseau,
35:39 à toute cette fausse-gauche
35:41 et on verra bien. - Bon Valérie,
35:43 je voulais juste finir l'émission.
35:45 J'ai trouvé Ayana Kamoura
35:47 sans vocodeur,
35:49 avec sa vraie voix. - Sans voice codeur.
35:51 - Sans voice codeur. Non, on dit vocodeur.
35:53 Et avec sa vraie voix,
35:55 elle était en live.
35:57 Dites-moi si vous trouvez qu'elle chante bien.
35:59 Ecoutez.
36:01 * Extrait de "C'est pas mal" de Ayana Kamoura *
36:03 C'est pas mal ! Piano-voix.
36:19 - Non mais écoutez... - Oh !
36:21 - J'ai posté
36:23 sur mon compte Twitter
36:25 une des chansons d'Ayana
36:27 Kamoura, qui est composée
36:29 dans une sorte de volapük tout à fait improbable.
36:31 Je regrette, mais
36:33 la langue officielle de la France, c'est le français,
36:35 pas le volapük. - Non mais là, elle chante en français.
36:37 - Ecoutez, elle n'est pas représentative.
36:39 Elle représente
36:41 une forme de musique mondialisée.
36:43 C'est pas mon truc, mais après tout,
36:45 vous avez le droit d'écouter. Mais simplement,
36:47 quand vous avez toute votre carrière
36:49 maltraitée de français et que vous avez été un modèle
36:51 de vulgarité, vous êtes disqualifié
36:53 pour représenter la France aux Jeux Olympiques.
36:55 - Et Dadoo Ramran, c'est pas en français.
36:57 - Oui, mais il n'a pas été pris pour changer.
36:59 - Dadoo Ramran, c'est en anglais. Moi, c'est leur problème, Dadoo Ramran.
37:01 - Et puis, il n'a pas été choisi pour chanter aux Jeux Olympiques.
37:03 - Non ! - Et Thomas, un auditeur,
37:05 me dit... - Mais prenez Clara Luciani,
37:07 prenez Paul Naref, l'être à France serait de la gueule.
37:09 - Thomas nous dit,
37:11 il y a du vocodeur en plus sur ce que vous avez passé.
37:13 - Non, pas du tout. C'était un piano-voix et c'était
37:15 sur France 2 en direct. - Ça m'a l'air un peu
37:17 traficoté. Non, ça, c'est pas ça le débat.
37:19 - Mais épousez Éric Nolot !
37:21 - Non, mais est-ce que par rapport...
37:23 - Écoutez, comme un oiseau, je vais citer
37:25 les grands auteurs, donc la Camorra, comme un oiseau,
37:27 je veux fly, eh bien qu'elle aille fly ailleurs
37:29 que dans la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
37:31 Mais pour moi, elle peut fly où elle veut.
37:33 Je suis pour la liberté de l'oiseau, moi.
37:35 - Éric Nolot, La République, c'était lui. Grandeur et déchéance
37:37 du camarade Mélenchon aux éditions
37:39 Léo Scherf.
37:41 Un pamphlet extrêmement
37:43 bien argumenté,
37:45 bien écrit,
37:47 et vous ferez
37:49 votre idée en lisant ce livre.
37:51 Merci à vous. On se retrouve dans un instant
37:53 pour les débats.
37:55 Sud Radio, parlons vrai !