Macron : Marionnette de l'Oligarchie Financière ? - François Asselineau

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Transcript
00:00 Mais c'est grave, c'est très très grave. On voit bien tous les... Avant, l'année dernière, je disais il se passe pas de mois sans qu'on apprenne un désastre fait par Macron.
00:08 Au début de l'année, je disais il se passe plus de semaines. Maintenant, il se passe plus de jours, en fait.
00:13 Tous les jours, il y a un truc incroyable. Tous les dominos en Afrique qui nous étaient si proches qui tombent les uns après les autres.
00:19 Là, les annonces sur l'inflation, les annonces sur le déficit public.
00:24 Ce n'est pas quand même une question. Je voulais parler de l'éthique chez les hommes politiques.
00:32 Regardez la Constitution. La Constitution, ce sont des textes. Et ces textes, s'ils ne sont pas respectés par les hommes politiques,
00:43 elles ne vaut plus rien. Voilà où nous en sommes aujourd'hui. On a distribué à l'Europe beaucoup de prérogatives. Et finalement,
00:54 que reste-t-il de la Constitution de 1958 ? Comment peut-on gouverner avec ce qui reste ?
01:03 Alors oui, c'est pas vraiment une question. Donc ça sera pas vraiment une réponse. Mais je suis d'accord. Je suis d'accord avec vous.
01:08 La Constitution a été très largement défigurée. Et puis je dirais aussi autre chose. C'est que la meilleure Constitution du monde
01:16 ne veut donner que ce qu'elle a. C'est-à-dire qu'un texte, il est adopté avec des gens qui ont plus ou moins de bonne foi.
01:24 Et c'est là où il faut faire référence à ce que je disais tout à l'heure, à la fois la personnalité et l'honnêteté.
01:31 Par exemple, c'est vrai que De Gaulle avait prévu une Constitution de 1958 qui donne beaucoup de pouvoir au président de la République.
01:36 Ce pouvoir considérable a été très amoindri par les transferts de souveraineté à Bruxelles, à Francfort, à Washington.
01:44 Mais il en reste un petit peu quelque chose. Mais ce pouvoir très important... De Gaulle avait compris l'essence de l'histoire de notre pays,
01:52 le côté monarchique que les Français au fond d'eux-mêmes attendent. Les Français, ils ont à la fois besoin d'avoir un roi
01:59 et aussi de pouvoir lui couper la tête. C'est ce que De Gaulle avait compris. Donc il avait conçu un système avec une diarchie au sommet,
02:05 un roi, le président de la République, chargé de l'essentiel, et puis un Premier ministre qui pouvait sauter en cas de besoin,
02:12 et puis aussi le fait que le président de la République devait s'astreindre à une certaine éthique comodite.
02:19 J'en ai déjà parlé dans une conférence précédente. Pendant qu'il était à l'Élysée de 1958 à 1969, De Gaulle a fait un référendum
02:28 tous les deux ans. Et il avait toujours dit... D'ailleurs, il se l'est appliqué en 1969 que si d'aventure un référendum,
02:36 il n'avait pas la majorité, il démissionnerait. C'est ce qu'il a fait. Il avait fait quasiment inventer sans que ça existe vraiment
02:41 le référendum révocatoire que certains appellent de leur vœu, où un peuple pourrait avoir un référendum pour refuser,
02:47 arrêter le mandat d'un chef d'État. Mais c'était écrit nulle part. En 1969, il y avait 47% de oui ou pas au référendum
02:56 qu'il avait voulu sur la régionalisation. Rien ne le forçait dans la lettre de la Constitution à démissionner.
03:02 Et pourtant, il a démissionné parce qu'il a considéré qu'il ne pouvait pas continuer à exercer les prérogatives
03:08 très importantes du président de la République en ayant la preuve sous le nez qu'il ne recueillait plus la majorité des Français.
03:14 Mais les autres n'ont pas fait pareil. Chirac, en 2005, il avait appelé à voter oui au traité constitutionnel européen.
03:23 Le non l'a emporté à 55%. Normalement, il aurait dû démissionner, s'il avait été dégouli. Il l'a pas fait.
03:29 Et depuis lors, nous n'avons plus de référendum. Le dernier référendum qui a eu lieu en France, c'est celui de 2005.
03:38 Et donc on est maintenant en 2024, bientôt. Donc ça fait 18 ans sans référendum. Donc vous voyez, au début de la Ve République,
03:46 il y a un référendum tous les 2 ans, et puis sur des sujets super importants, parce que de Gaulle, c'était sur l'indépendance de l'Algérie,
03:54 c'était sur le passage de l'élection présidentielle au suffrage universel. Comment ?
04:03 — Le passage à l'Europe. — Non, non. Je parle de sous de Gaulle. Non, il y a eu la régionalisation. Enfin j'en oublie.
04:09 Voilà. Ça me fait penser qu'en ce moment, vous avez vu que Macron a essayé d'enfumer encore une fois les Français en évoquant le référendum.
04:15 J'ai même entendu... Je ne sais plus qui. Je crois que c'était Olivier Véran qui avait évoqué un préférendum.
04:21 Alors d'abord, je ne sais pas ce que c'est. Ça n'existe pas. C'est inconstitutionnel, puisque ça n'est pas mentionné dans la Constitution.
04:32 Donc c'est en fait fondamentalement une entourloupe. Parce que l'objectif Macron, ce qui est vraiment important à comprendre,
04:38 c'est que les présidents de la République de nos jours, depuis Chirac... Enfin Chirac exclut, quoique.
04:46 En fait, sont côtépultés par l'oligarchie, par une manipulation des élections, manipulation médiatique,
04:51 manipulation par la présentation qui en est faite, parce qu'il ne suffit pas d'avoir un ton de parole.
04:57 Encore faut-il que ça soit présenté d'une façon correcte. Et les présidents ont été choisis par une oligarchie.
05:06 Donc ce qui est demandé actuellement à un président de la République française... Et c'est là que...
05:10 Je crois qu'il y a beaucoup de Français qui l'ont pas encore compris, d'ailleurs. C'est que le président de la République française
05:14 n'est pas là pour appliquer la politique voulue par les Français. Il est là pour appliquer la politique voulue par l'oligarchie,
05:22 qui l'a mise au pouvoir. On le voit sur tous les sujets. Si on était dirigé par quelqu'un qui veut vraiment
05:29 diriger de façon démocratique et conformément aux Français, il aurait par exemple fait un référendum,
05:35 par exemple sur le confinement. Il aurait fait un référendum sur la vaccination, puisqu'il s'agissait pas vraiment
05:42 d'une vaccination. C'était un truc qui était en phase expérimentale. Il aurait fait un référendum, là, en ce moment, sur les retraites.
05:51 Il aurait fait un référendum sur notre engagement en Ukraine. C'est ça qu'il devrait faire. Et il devrait le faire – comment dirais-je –
06:01 d'une façon intellectuellement honnête, en recherchant vraiment la volonté... Quelqu'un, un vrai chef d'État français,
06:06 c'est quelqu'un qui chercherait vraiment ce que veulent les Français. Par exemple sur l'affaire de l'Ukraine. Moi, je ne sais pas.
06:12 Je ne sais pas si en France, il y a une majorité de Français qui sont favorables à ce que l'on continue à envoyer des milliards d'euros
06:18 à l'Ukraine et à envoyer des armes ou bien s'il y a une majorité des Français qui voudraient qu'on arrête.
06:22 Mais moi, en tout cas, je milite pour qu'on arrête de faire ça. Mais normalement, un chef d'État pourrait dire
06:27 « Je vais demander aux Français », tandis que lui, jamais ne le fera, parce qu'il n'agit pas pour le compte des Français.
06:33 Il agit sur commande des États-Unis, de l'État profond américain, etc. Donc c'est de ça qu'il s'agit.
06:41 Donc pourquoi Macron... Vous avez vu, ce soir, on apprenait qu'en fait, non, il n'y aura pas de référendum du tout.
06:46 Ben oui. Alors je pense que le préférendum, à mon avis, c'était encore une entourloupe. Je vois le truc venir.
06:52 Et puis je pense que le Conseil constitutionnel a dû dire à Macron « Non, non, laissez tomber. On pourra pas vous soutenir là-dessus ».
06:57 Je suppose que ça devait être un truc un peu style « Transformer un référendum en une espèce de sondage du style
07:04 « Vous préféreriez quoi ? Que l'on commence par s'occuper de l'immigration, que la priorité, c'est au contraire le logement », etc.
07:10 Enfin un truc qui veut rien dire, quoi. Donc les Français, ils auraient voté... Un référendum, c'est oui ou non.
07:15 C'est une prise de décision. C'est pas une consultation sur une humeur. Moi, je pense qu'ils avaient un petit peu envie
07:20 de transformer les référendums en sondage d'opinion. Mais c'est pas ça, un référendum. C'est qu'on demande aux Français
07:26 de trancher une affaire, oui ou non. Voilà. Et donc nous n'avons pas affaire à un dirigeant qui est là pour appliquer
07:34 honnêtement ce que veulent les Français, mais au contraire pour appliquer une politique que les Français ne veulent pas.
07:37 On l'a vu avec la retraite. Donc il est en permanence obligé de trouver des artifices pour essayer de faire croire aux Français
07:46 qu'ils mènent la politique que veulent les Français, alors qu'en fait, ils mènent la politique que justement,
07:49 les Français ne veulent pas. C'est quand même un truc assez dingue. Alors regardez tout ce qu'il a fait, quand même.
07:53 Enfin à un moment particulier, il faut dire stop. Il a commencé pour les gilets jaunes. Il y a eu les cahiers de doléances.
08:00 Au panier. Après ça, le grand débat. Vous savez, il y a eu des grands débats au panier. Après ça, il y a eu la consultation citoyenne
08:09 sur le climat au panier. Après ça, il y a eu le Conseil national de la refondation, le CNR. On a appris il y a 3 jours qu'il avait nommé
08:23 à la tête de ce truc-là un rapporteur général auprès de Beyrou. C'était Beyrou, le grand manitou.
08:29 Auprès de Beyrou, il avait nommé un type qui est un type de 32 ans, un énarque dont j'ai oublié le nom, qui avait son bureau à l'Élysée
08:35 pour lui rendre compte directement... Vous vous rappelez le CNR, qu'on avait fait ? On avait fait des tonnes.
08:39 Et puis là, on a appris il y a 3 jours que le type avait été nommé le 12 septembre 2022 et il avait présenté sa démission le 28 ou 29 août,
08:46 parce que ça n'intéressait personne. Il n'y avait personne qui y allait. Jamais. Tout ça, d'ailleurs, étant parfaitement superfétatoire
08:53 par rapport à des quantités de choses, à commencer par l'Assemblée nationale, qui est là pour ça, justement.
08:59 Les députés sont justement là pour débattre, justement, de ce qu'il faut faire, mais à continuer par le Sénat et à continuer aussi par un truc,
09:06 par exemple, qui s'appelle le CESE, l'Ancien Conseil économique et social, qui s'appelle le Conseil économique, social et environnemental,
09:11 où vous avez 300, 400 ou 500 clampins qui sont là payés par la République. Et donc on se contrefou absolument de ce qu'ils peuvent dire.
09:18 Voilà. Et donc là, c'était le nouveau truc. C'était le sixième truc. C'était l'initiative politique. Alors ils laissaient miroiter les préférendums.
09:25 Enfin bon, voilà. Mais ça, c'est très important. Si tant que les Français continueront à se laisser avoir ce genre de trucs...
09:30 Ce qui, d'ailleurs, est absolument choquant, c'est de voir que le RN, encore une fois, que Bardella, que Ciotti, que Ford,
09:38 que tout ce petit monde, que Bonpart, pour les filles, se soient prêtés à ce... C'est une pantalonnade. C'est une pantalonnade.
09:45 Donc ils y sont allés... Pourquoi ils y sont allés ? Pour donner... Enfin je veux dire Macron a fait maintenant preuve de tellement de mensonges,
09:52 de destruction de la France, il a piétiné la Constitution française à de très nombreux égards sur un nombre incalculable.
09:59 J'ai fait tout un dossier qui a déjà plusieurs années que normalement, tous ces partis politiques devraient non pas accepter
10:04 d'aller bouffer le saumon à l'Élysée avec Macron, mais devraient déposer une demande de destitution selon l'article 68 de la Constitution.
10:10 On a des personnes qui, d'un seul coup... Les plus grands européistes qui, quand même, d'un seul coup, notamment à cause de la crise
10:16 des agriculteurs, prennent des positions qui paraissent tout à fait dignes de frexiteurs. Ils sont capables d'absolument tout
10:24 pour garder leur place et surtout pour enfumer la population, pour que les électeurs votent en méconnaissance de cause.
10:28 Alors on va regarder ce que j'appelle... En fait, c'est le bal des faux c**s. On examine ça maintenant.
10:34 Alors premier faux derche de grande magnitude, j'ai parlé d'Emmanuel Macron. Bon, tout le monde sait que c'est un faux derche.
10:40 Tout le monde sait qu'il ment constamment. Je vais pas faire la liste des mensonges qu'il a assénées aux Français depuis 7 ans,
10:47 parce que là, j'y passerais des journées entières. Mais rien qu'au cours des tout derniers jours, à cause de la crise des agriculteurs,
10:54 M. Macron, d'un seul coup, est apparu comme ça, tel Jupiter, et s'est tourné en disant qu'il demandait au Premier ministre,
11:02 à M. Attal, de lui faire des propositions concrètes pour régler le problème des agriculteurs. Soit dit en passant,
11:09 il a fait une conférence de presse il y a une dizaine de jours. Il avait pas parlé de l'agriculture. C'est quand même extraordinaire.
11:14 Pas une seule question ne lui avait été posée par les pseudo-journalistes triés sur le volet qui étaient censés l'interroger
11:21 de façon pour refléter les inquiétudes des Français. C'est-à-dire que la famille Duhamel au grand complet,
11:26 Patrice Duhamel, Alain Duhamel, Benjamin Duhamel, Nathalie Saint-Cricq, Tati Duhamel, Tonton Duhamel,
11:32 le petit chien Duhamel, etc., personne n'a moufté pour demander au sujet de l'agriculture. C'était il y a 10 jours, quand même. Bon.
11:38 Et puis d'un seul coup, la France est presque à feu et à sang, avec malheureusement des drames, comme on l'a vu, avec une agricultrice
11:44 et sa fille qui ont été renversées à un barrage organisé par des agriculteurs et qui sont décédés par d'ailleurs des fuyards
11:51 et frappés au QTF, c'est-à-dire d'une obligation de quitter le territoire français, qui évidemment n'avait pas quitté le territoire.
11:56 Enfin c'est une espèce de concentré de ce qui se passe, de tous les dysfonctionnements de la société française.
12:02 Et il y a donc Macron, celui qui répond aux questions pour un champion. Mais d'un seul coup, il fait comme s'il ne savait pas
12:07 ce qu'il fallait faire vis-à-vis de l'agriculture. Et il renvoie la patate chaude au jeune Attal, qu'il traite par ailleurs
12:13 comme un larbin, en disant « Essayez de me trouver des solutions concrètes ». C'est vraiment d'une hypocrisie phénoménale.
12:20 Moi, j'ai tout de suite des solutions concrètes. Elles sont extrêmement simples pour déjà régler le problème.
12:24 Premièrement, on prend les clauses de sauvegarde. La France décide de prendre des clauses de sauvegarde sur tous les produits
12:29 venus de l'Ukraine, et notamment les produits agroalimentaires, que ce soit les céréales, que ce soit par exemple la volaille
12:35 et tous les dérivés. On sauve la filiale de la volaille. Voilà. Alors évidemment, c'est un acte d'autorité qui est contraire
12:41 aux décisions de la Commission européenne, parce que je rappelle que la Commission européenne a suggéré
12:45 au Conseil des chefs d'État et de gouvernement, qui bien entendu a comme d'habitude avalisé ce que proposait la Commission,
12:49 de considérer que l'Ukraine est une espèce de membre fantôme de l'UE. C'est que l'Ukraine a le droit d'expédier, d'exporter
12:56 vers l'UE tous ses produits sans aucun contingentement et sans aucun droit de douane, comme si l'Ukraine faisait partie déjà
13:02 du marché commun. Alors cette décision a été prise, est catastrophique. On voit arriver le nombre de poulets ukrainiens
13:11 de façon calamiteuse. C'est pas à moi qu'il faut la prendre. Je l'ai dit il y a déjà plus de 8 mois ou 9 mois par une vidéo
13:18 qui s'appelait « La Mayenne plutôt que l'Ukraine », où je dénonçais ce scandale qui consiste à démentibuler
13:23 la filière avicole française. Je rappelle que Marc Fainon, le ministre de l'Agriculture, qui d'ailleurs était présent
13:29 à la conférence de presse et qui d'ailleurs n'a pas moufté, puisque il n'y a pas eu de question sur ce sujet,
13:33 Marc Fainon avait renvoyé dans ses bus les représentants de l'association Envol Association nationale de la volaille
13:40 en leur disant – ceci qui est extraordinaire – qu'il ne fallait pas envoyer de mauvais messages à l'Ukraine,
13:45 c'est-à-dire que le ministre de l'Agriculture préfère défendre les agriculteurs ukrainiens, ou plus exactement
13:52 les oligarques dans l'entourage de Zelensky, puisque l'élevage industriel de poulet est organisé par un oligarque
13:59 proche de Zelensky, un mafieux, qui s'est fait construire une copie du château de Versailles près de Kiev.
14:06 M. Fainon, le ministre français de l'Agriculture, préfère défendre ça plus que d'autres que les agriculteurs français. Voilà.
14:11 Alors voilà une première proposition concrète que je dis. C'est qu'on interdit toute importation agroalimentaire de l'Ukraine.
14:18 Tout de suite. Deuxième proposition que je fais. On arrête tout de suite d'envoyer des dizaines de milliards d'euros à l'Ukraine.
14:26 Puisqu'il paraît qu'on n'a pas assez d'argent, on arrête d'envoyer le volume de 50 milliards d'euros qui a été annoncé
14:32 encore récemment, qui vient en surabondance de tout, qui est envoyé par la Commission européenne à l'Ukraine.
14:36 La France, elle va en payer là-dedans à peu près 9 à 10 milliards. Eh ben on dit non. Voilà. Et ces 9 à 10 milliards,
14:42 d'ailleurs, on pourrait les réorienter immédiatement pour améliorer le niveau de vie de nos compatriotes agriculteurs,
14:50 mais aussi d'ailleurs d'un certain nombre de professions qui souffrent considérablement de la politique étrangère française.
14:55 Je pense par exemple à toutes les PME, tous les artisans qui sont obligés de payer des notes astronomiques en matière électrique,
15:01 d'électricité ou d'énergie, plus généralement. Je pense par exemple aux boulangers. Il y a des quantités de boulangers
15:05 qui sont en train de fermer parce qu'elles n'arrivent plus à avoir des coûts de revient qui soient compatibles
15:09 avec le prix de vente de la baguette. Voilà. Voilà. Cet argent, plutôt que de l'envoyer à Zelensky pour une guerre
15:14 qui de toute façon est perdue, eh bien voilà une autre proposition concrète. Voilà. Mais je n'imagine que M. le Premier ministre Attal,
15:22 qui d'ailleurs n'est que le larbin de Macron... Parce que Macron a dit ça en public. Mais par ailleurs, Macron doit dire
15:26 « Évidemment, ce qu'il faut faire, c'est que vous allez créer les assises de la boulangerie du XXIe siècle,
15:33 voilà le grenel des agriculteurs en colère, etc. Et puis on va faire des parlottes, puis on va faire des cahiers de doléances,
15:42 et puis ci, et puis ça. Et puis on va dire « On s'occupe de vous », et puis en fait, il se passera rien du tout ».
15:47 Donc ça, c'est... D'ailleurs, la médaille d'or, puisque c'est du président d'un public qu'il s'agit, c'est la médaille d'or du Fauderche.
15:55 Médaille d'argent, c'est quand même Gabriel Attal en personne, puisque à la demande du président d'un public,
16:01 il a commencé à circuler en France pour aller papoter avec tout le monde en allant sur le terrain et en disant
16:07 « Ne vous inquiétez pas, ne vous inquiétez surtout pas, j'ai bien compris ». Il a annoncé dans le domaine de la santé
16:13 qu'il allait allonger 32 milliards pour la santé. Alors ça a fait impression auprès des journalistes,
16:20 qui sont pas des journalistes, c'est des piscopies médiocres qui ont repris... Le ministre a annoncé 32 milliards.
16:26 Aussitôt, évidemment, quelques heures après, la profession a s'est exprimée, a protesté, a hurlé au scandale,
16:32 parce qu'il s'agissait de ce qu'on appelle les services votés. C'est-à-dire que c'est de toute façon voté dans le budget
16:37 tout simplement pour faire fonctionner le ministère de la Santé. Voilà. Donc M. Attal, mentant et effrontément,
16:43 ou alors – ce n'est pas impossible non plus – ne connaissant rien à rien de ce dont il parle, eh bien a cru qu'il allait
16:49 comme ça annoncer 32 milliards qui n'existent pas. M. Attal, par ailleurs, parcourt la France à la demande de Macron
16:56 pour aller porter la bonne parole. Il a fait une réunion publique – j'ai vu ça – où il a dit que désormais,
17:02 la feuille de route du gouvernement allait être faite avec les Français. C'est une réédition...
17:06 C'est la énième réédition du même bobard que l'on nous sert depuis des années. Rappelez-vous les cahiers de doléances,
17:12 rappelez-vous le grand débat, rappelez-vous le Conseil national de la refondation, rappelez-vous Macron qui allait
17:19 voir les Français, etc., etc. Qu'est-ce qu'il est ressorti de tout ça ? Rien. Et pourquoi rien ? Parce que nos dirigeants
17:26 ne sont plus rien. Ils ne dirigent plus rien. Ça fait 17 ans que je l'explique. Maintenant, de plus en plus de Français
17:32 commencent à comprendre que ça fait 17 ans que je le dis et que si on avait voté pour moi en 2017, le nombre d'années
17:38 que nous aurions gagnées pour redresser la France, c'est affolant. Donc il est... Mais il est jamais trop tard pour bien faire.
17:43 En fait, continuer à faire confiance à ces escrocs, c'est continuer à faire confiance à des gens qui font semblant
17:48 de gouverner la France pour le compte des Français, alors qu'ils ne sont que les larmins de Klaus Schwab, de Washington,
17:54 de Mme von der Leyen, des oligarques, de l'oligarchie euro-atlantiste, c'est-à-dire notamment du club de Bilderberg, etc., etc.,
18:01 toute cette oligarchie qui a mis en coupe réglée la France. Voilà. Alors M. Attal, donc, est allé raconter ses histoires.
18:09 On va faire ensemble la feuille de route. C'est honteux. Je rappelle aux naïfs que le gouvernement n'a à peu près
18:15 plus aucune marge de manœuvre sur rien, puisque tout est décidé ailleurs et par d'autres, d'abord et avant tout
18:21 par les traités européens, qui fixent toute une série de politiques en matière agricole, par exemple,
18:26 mais aussi en matière industrielle, en matière judiciaire, en matière d'immigration, en matière de politique internationale.
18:33 Et donc la France est sommée d'obéir. Ça, c'est le premier point. Le deuxième point, c'est que chaque année...
18:39 Je le rappelle, parce que des gens qui me découvrent ne connaissent pas bien nos analyses. C'est-à-dire en fait...
18:45 C'est pas nos analyses. C'est pas notre point de vue. Je connais des gens qui disent : « Oui, mais ça, je ne suis pas d'accord
18:50 avec vos idées ». Mais c'est pas mes idées. Ce sont des faits. Ce que je dis là, ça n'est pas des idées,
18:55 ça n'est pas une analyse, ça n'est pas un fantasme. Ce sont des faits. Les faits... C'est par exemple qu'il y a un article 121
19:01 dans le traité sur le fonctionnement de l'UE qui donne à la Commission le devoir, le rôle de fixer à chaque État,
19:08 membre de l'UE, une feuille de route – pour parler comme Macron et Attal – qui s'appelle le rapport des grandes orientations
19:15 des politiques économiques, les GOPÉ. Chaque année, chaque année, la Commission européenne publie pour la France,
19:21 mais aussi pour la Belgique, pour l'Italie, pour la Grèce, etc. La Commission européenne publie ce que le pays en question doit faire.
19:28 Et c'est évidemment cumulatif année après année. Donc la réforme des retraites, le démantèlement de la SNCF,
19:35 le démantèlement et la privatisation des services publics, la privatisation rampante des retraites,
19:41 le démantèlement de l'hôpital, l'alignement complet sur la pensée néolibérale, etc. Tout ça est publié chaque année
19:49 par le rapport des grandes orientations des politiques économiques. Et puis je rappelle également qu'il y a la contrepartie à ça.
19:56 Ça, c'est que la Commission donne ses instructions. Et puis il y a ce que l'on appelle dans le jargon des initiés le semestre européen.
20:03 C'est qu'en rapport avec ça, le gouvernement doit présenter chaque année à la Commission européenne ce qu'on appelle le PNR,
20:11 le programme national de réforme, où est le gouvernement, à tels les bourgeois de Calais qui arrivent,
20:16 il est là qui supplie tel ou tel burlin de la Commission européenne, une espèce de petit gommeux encore plus jeune que Attal,
20:23 et qui doit regarder, qui doit poiser le représentant du gouvernement français en disant « Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est que ça ? »
20:28 Et là, il les retraite. Il faut allonger la durée de cotisation, etc., etc. Ce sont des espèces de... C'est incroyable, d'ailleurs,
20:35 puisque je rappelle aussi au passage que les eurocrates bénéficieux d'un système de retraite inouï prennent leur retraite au bout de 15 ans.
20:41 Voilà. Ils sont jamais à avoir cotisé. Mais enfin... Donc bref. Alors ça, ça s'appelle le PNR. Donc le programme national de réforme,
20:47 qui dit « Oui, oui, oui, on va continuer. On va accélérer la réforme des retraites. On va accélérer la privatisation de la poste d'EDF, de ci, de ça, de ça,
20:54 la privatisation des barrages, la privatisation des... ». C'est que ça qui se passe dans le dos des Français.
21:01 Or, qui vous le dit depuis 17 ans ? Qui vous le dit depuis 17 ans ? Je suis désolé. C'est moi. C'est l'UPR. Voilà. Aucun responsable... Et je dis bien « aucun ».
21:14 (Générique)
21:27 (...)

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