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NoticiasTranscripción
00:00 Pourquoi l'alliance des souverainistes ne se fait pas ?
00:04 On est capable de comprendre que c'est pas faisable, mais on veut qu'on nous explique pourquoi.
00:08 Ça c'est quelque chose que personne jamais ne dit, mais à l'exception de Bruno Gönlich,
00:16 tous ceux qui ont approché à un moment ou à un autre le noyau dirigeant du FN, c'est-à-dire la SARL, Le Pen, la famille Le Pen,
00:23 ils ont fini par découvrir la chupercherie et par claquer la porte, et la liste est longue.
00:27 Olivier Dormesson, ancien député FN de 1986, qui a claqué la porte.
00:31 François Bachelot, médecin, ancien député FN, qui a claqué la porte.
00:35 Marcial Bild, l'ancien conseiller régional du Front National, qui a claqué la porte du Front National.
00:39 Jean-Marie Lechevalier, ancien maire de Toulon, qui a claqué la porte du Front National.
00:43 Doran Ozon, qui a claqué Le Pen du Front National. Martine Lehideux, qui a claqué la porte du Front National.
00:48 Elle a créé son propre groupe au Conseil général.
00:50 Marie-France Stirbois, qui a que Bruno Gönlich, qui d'ailleurs a expliqué pourquoi.
00:54 Il a dit « parce que je suis député européen à vie, donc ils gagnent en gros 15 000 euros par mois net d'impôts jusqu'à 90 ans, donc c'est bien. »
01:04 Vous verrez ce qui arrivera à M. Philippot, à M. Choprade, vous verrez ce qui leur arrivera dans les années qui viennent.
01:12 « On veut faire un référendum sur cette question-là, que ce soit les Français qui aient le choix. »
01:15 « Comment malgré tout faire la différence s'il y aura d'autres candidats qui prônent cette sortie de l'euro,
01:18 même si vous, vous parlez de référendum, je pense à Nicolas Dupont-Aignan, à François Asselineau, comment faire la différence ? »
01:22 « Le problème ne se pose pas à ce niveau-là. Nous nous débattrons avec tous les candidats.
01:26 Mais vous savez, les Français savent que si on veut un projet patriote, il y a un seul vote utile et efficace et entendu
01:31 et qui est capable d'être au second tour et de l'emporter, qui est celui de Marine Le Pen. »
01:34 Je voudrais dire à M. Philippot qu'il a fait le mauvais choix.
01:48 Ça fait 10 ans que j'explique ce que c'est que le FN. Le FN, c'est une principauté héréditaire donnée en appanage au seigneur Le Pen
01:59 de la Trinité-sur-Mer et que l'on hérite de père en fille, de fille en petite-fille, en cousin, etc.
02:04 Ça s'appelle le népotisme. C'est une principauté monégasque. Alors maintenant, qu'est-ce qui va se passer ?
02:12 Je pense que M. Philippot va s'en aller, sans doute. Enfin s'il a une once de dignité. Je ne sais pas.
02:19 De toute façon, la seule possibilité qu'il ait, c'est de passer sous les fourches codines et d'avaler son chapeau,
02:25 d'avaler les couleuvres. Il va ouvrir un muséum d'histoire naturelle, tellement il va avaler de couleuvres,
02:29 pour être en voie de gaulnichisation. C'est-à-dire comme ça, il aura son poste de député européen jusqu'à la retraite.
02:34 Et puis il la ferme. Est-ce que c'est ça qu'il va faire ? Je n'en sais rien.
02:38 Je pense que j'ai quand même une... Me semble-t-il que j'ai une plus haute idée de M. Philippot, qui a des qualités.
02:42 J'espère qu'il va quand même en tirer les conséquences et qu'il va s'en aller. Maintenant, qu'est-ce qu'il va faire ?
02:48 Moi, je n'en sais rien. On a le droit de se tromper. Mais ce que l'on n'a pas le droit, c'est... Vous savez ce proverbe qui dit
02:54 « errare humanum est, perseverare diabolicum ». Mais on n'a pas le droit de persévérer dans l'erreur.
02:57 Ce que disait Confucius sous une autre forme. Donc il faut, si M. Philippot, si les gens sont avec lui,
03:04 emmener la réflexion jusqu'au bout. C'est-à-dire ils sont arrivés à la même conclusion que celle à laquelle – excusez-moi –
03:10 je suis arrivé il y a plus de 10 ans. C'est-à-dire que ce qui fait grief, c'est l'indépendance et la souveraineté nationale.
03:15 C'est-à-dire qu'on ne résoudra rien tant qu'on restera dans l'UE et dans l'euro. Si M. Philippot est honnête intellectuellement...
03:24 J'ai bonne espoir qu'il le soit. J'ai l'impression qu'il me donne. Si les gens qui sont avec lui sont honnêtes,
03:29 ils devraient se dire qu'en fait, c'est l'UPR qui avait raison. Il n'y a pas de honte à dire que c'est quelqu'un d'autre qui avait raison.
03:36 Et s'ils, eux, ou des gens de chez Mélenchon ou des gens de chez Dupont-Aignan ou des gens du PS ou des gens de l'extrême-gauche,
03:42 n'importe qui, se disent que finalement, la situation est trop grave, il faut qu'on se rassemble parce que nous sommes tous Français,
03:47 eh bien ils seront les bienvenus, bien entendu, à l'UPR. Enfin je vois pas pourquoi on refuserait quelqu'un à partir du moment
03:53 où il prend évidemment l'engagement de respecter notre charte. Évidemment. La situation, elle est vraiment trop grave.
03:59 Elle est trop grave. Il faut qu'on se rassemble et qu'on se rassemble pas derrière un mauvais berger, pas derrière quelqu'un qui nous dit
04:05 « Voilà, on va faire à droite toute » ou « On va faire à gauche toute », parce que le vrai sujet de l'heure, c'est pas la gauche,
04:10 c'est pas la droite. Le vrai sujet de l'heure, c'est la France qui est en train d'être détruite.
04:13 Il vient de claquer la porte du Front National et il a fondé un mouvement qui s'appelle les Patriotes.
04:18 Quel avenir pour les Patriotes à la droite de la droite ? On verra ça avec Florian Philippot dans cette interview
04:23 aujourd'hui au talk du Figaro. Vous pourriez travailler avec, vous l'avez dit, avec Dupont-Aignan ?
04:27 Oui, on peut. On peut travailler ensemble.
04:30 François Asselineau, le plus anti-européen de tous ceux qui a parlé pendant la campagne présidentielle.
04:33 Moi je tends la main à tous les souverainistes. François Asselineau, vous lui tendez la main ?
04:36 Je tends la main à François Asselineau, c'est-à-dire, je pense qu'il a son propre mouvement et je sais qu'il y a parmi, encore une fois,
04:40 ses électeurs et ses militants, des gens qui sont très sincères et je vois pas pourquoi on pourrait pas travailler avec ces gens-là.
04:45 Les Patriotes sont extrêmement clairs sur le Frexit, sur la sortie de la France de l'Union européenne. Ils sont les seuls d'ailleurs à dire cela.
04:49 Nous serons très très clairs, nous serons la liste qui portera le Frexit.
04:53 A tous ces partis politiques en France qui sont anti-immigration, suivez mon regard, et qui refusent maintenant de quitter l'Union européenne.
05:00 Donc en fait, nous, c'est le Front National ou Debout la France. Et donc ne se donne aucune chance,
05:05 mais monsieur Wauquiez est dans la même situation, ne se donne aucune chance de régler le problème.
05:08 Alors ils font de l'esbrouf, on parle, on fait de la surenchère verbale, quittent parfois à dire n'importe quoi, mais dans les faits, aucune efficacité.
05:14 Là vous êtes déjà dans la campagne des élections européennes.
05:16 Non, je... bon...
05:17 Alors, François Asselineau, Florian Philippot, sur une même liste aux européennes ?
05:21 Non mais d'abord, moi je répondrai à vos questions lorsqu'on m'expliquera pourquoi monsieur Philippot a créé un parti.
05:25 Votre liste pour le Frexit, c'est celle de François Asselineau. J'aimerais que vous m'expliquiez en quoi vous êtes différent.
05:30 Notre différence, allez, nous avons des convictions qui peuvent être différentes. Moi je pense qu'il faut être très clair par exemple sur l'immigration, je pense qu'il faut l'abaisser fortement.
05:38 Le problème de monsieur Philippot, c'est que c'est la tunique de Nessus. Il a été au Front National, il est considéré par 98% des Français comme quelqu'un d'extrême droite.
05:45 Et c'est assez normal puisqu'il a été à la tête de ce mouvement politique. Il y a beaucoup de gens qui verraient d'un très mauvais oeil que monsieur Philippot vienne.
05:51 Mais le pire, c'est que monsieur Philippot, ça n'est pas ce qu'il a fait. Il a créé un parti, il a siphonné, il s'est inspiré, il a fait un copier-coller de 90% de ce que je dis.
06:00 Qui vous distingue de François Asselineau ?
06:01 François Asselineau, c'est bien ça.
06:03 Dont on voit la tête partout dans Paris.
06:05 Qui est donc souverainiste, il faut rappeler, président de l'UPR.
06:08 Ancien fonctionnaire, enfin toujours fonctionnaire.
06:10 Qui nous distingue.
06:11 Qui dit à peu près la même histoire que vous sur l'Union Européenne.
06:13 Il nous rassurera. Il peut parler des complots, moi je ne vois pas. J'ai l'impression qu'il aime bien les complots aussi.
06:17 Pourquoi l'alliance des souverainistes ne se fait pas ?
06:21 On est capable de comprendre que c'est pas faisable, mais on veut qu'on nous explique pourquoi.
06:25 Il y a des choses à dire qui sont à la fois de nature personnelle et d'autres de nature politique.
06:31 On peut commencer par le politique.
06:33 Vous avez peut-être noté ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale il y a quelques jours.
06:39 Il y a eu deux motions de censure qui ont été présentées.
06:42 Il y en a une qui a été présentée par un mouvement petit qui a obtenu 278 voix.
06:50 Et l'autre présentée par le Rassemblement national qui a obtenu 84 voix.
06:54 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que M. Charles de Courson a refusé de faire des alliances.
06:59 Il a proposé quelque chose d'acceptable par toutes les parties.
07:02 Et si M. Charles de Courson avait fait une alliance avec le Rassemblement national,
07:07 vous auriez toute la nupèce qui aurait refusé de voter sa motion et sa motion en a fait 84.
07:12 C'est fondamental, ce que je dis.
07:15 C'est-à-dire que pour rassembler les Français, il faut leur faire une offre politique au-dessus du cléage droite-gauche.
07:20 Tout à fait. Nous reviendrons sur les questions de personnes.
07:24 Mais sur les questions politiques, des gens qui me disent qu'il faut faire alliance avec M. Philippot.
07:29 Il est considéré par 99% de la population comme un homme d'extrême droite.
07:34 Il s'est rapproché également de Marion Maréchal Le Pen. Ce sont des faits.
07:38 Allez regarder les faits.
07:40 Donc c'est un problème de manque de déplacement, de déplacement de clé-gauche.
07:43 Ça veut dire que M. Philippot, il est marqué à l'extrême droite.
07:48 Auparavant, je voulais juste qu'on parle un peu de politique politicienne.
07:51 Parce que c'est vrai que ça fait partie aussi à quelques jours des élections.
07:54 Et c'est Florian Philippot qui est le président des Patriotes et qui hier a rejoint Nicolas Dupont-Aignan,
07:58 plutôt qu'Éric Zemmour. Et si je dis plutôt qu'Éric Zemmour, c'est que les Patriotes avaient voté ces membres.
08:02 Et ils avaient choisi plutôt Éric Zemmour à 40,46% des voix.
08:06 Vous avez 40 ans.
08:08 Imaginez que vous ayez un jeune homme qui a 19 ans, qui s'appelle Kevin Barbemol,
08:16 qui décide de créer un blog, qui va l'appeler "Je suis mécontent".
08:21 Qui fait toutes ses vidéos avec l'info intéressante du jour
08:26 et qui fait toutes ses vidéos en se mettant un bonnet orange sur la tête.
08:29 - Devant un mur en briques. - Devant un mur en briques.
08:31 Et qui fait des blagues, et dont vous découvrez au passage que 90% des blagues qu'il fait, c'est qu'il vous les a piquées.
08:36 - OK. - Et que ce monsieur, par ailleurs, n'a pas une très bonne réputation.
08:40 Et que vous découvrez que, par ailleurs, il passe dans les médias.
08:42 Où on dit "c'est un type extraordinaire".
08:44 Alors que vous, on ne vous donne pas la parole.
08:46 - Je le prendrais pas. - Vous le prendriez comment ?
08:48 - Assez mal. - Assez mal.
08:50 Et qu'après, ce type-là, disent les gens qui lui font confiance,
08:52 "Allez voir ou allez écrire à Greg Tabibia, parce qu'il a la grosse tête, il a un melon comme ça, il ne veut pas me parler."
08:59 - Ouais. - OK. Vous avez compris ?
09:01 - Je vois la métaphore. - Voilà. Vous avez vu la métaphore.
09:04 Moi, j'aimerais que l'on m'explique, s'agissant de M. Philippot,
09:06 comment se fait-il qu'il passe sur CNews une fois toutes les trois semaines et moi jamais.
09:10 Pourquoi ? Je vous ai dit tout à l'heure que lorsque quelqu'un passe dans les médias,
09:14 c'est que les médias y trouvent un intérêt.
09:17 Même mes pires adversaires ne peuvent pas nier que j'ai créé l'UPR le 25 mars 2007,
09:23 que j'ai déposé les statuts à la préfecture de police de Paris,
09:26 que c'est un parti qui a été créé – et c'est le premier en France – pour faire sortir la France de l'UE de l'euro et de l'OTAN.
09:31 On va fêter les 16 ans. M. Philippot a quitté dans des conditions qui restent à clarifier.
09:37 On sait pas si c'est lui qui a pris l'initiative ou si c'est d'autres.
09:40 Il a quitté le FN 10 ans après. Et il a créé son propre parti.
09:45 J'ai dîné avec lui. J'ai dîné. D'ailleurs, c'est en 2021.
09:49 Je lui ai dit « Mais enfin, c'est... Pourquoi ? »
09:51 Il m'a dit « Parce que si j'étais venu vous voir, vous ne m'auriez pas accepté. »
09:54 « D'accord, mais il n'a même pas essayé. Il a commencé par annoncer ça. Pourquoi ? »
09:58 « Pourquoi que vous m'expliquiez pourquoi ? »
10:00 C'est d'ailleurs la même chose pour Kuzmanovitch, qui est à LFI. Pourquoi ?
10:04 M. Cheminade, qui est intervenu pendant les élections présidentielles,
10:07 dit la dernière élection présidentielle, et nous le savons parce que des maires nous ont prévenu,
10:11 qu'il a appelé personnellement des maires pour qu'il ne me parraine pas.
10:13 - Oh là là, ça va partir en couille.
10:15 - Non mais c'est la vérité. - Oui, oui, mais...
10:17 - Mais qu'on en débatte avec M. Cheminade, que j'ai reçu plusieurs fois à l'UPR,
10:21 à qui j'avais proposé de se joindre à moi.
10:23 Et le 31 janvier 2020, j'ai organisé une réunion avec M. Philippot, M. Dupont-Aignan, M. Cheminade,
10:29 Jean-Frédéric Poisson, qu'on a oublié de nommer, M. Dominique Jamais,
10:33 euh... Comment s'appelle-t-il ? Georges Kuzmanovitch, Pierre Lévy du magazine Rupture,
10:38 euh... Il y avait je ne sais plus qui encore. - Il y a eu eu cette réunion.
10:41 - J'avais même eu le représentant personnel du Comte de Paris,
10:44 que j'avais rencontré le Comte de Paris quelques jours auparavant.
10:47 - Aujourd'hui, c'est un moment historique.
10:51 Je vais demander à tous les intervenants qui sont derrière, François 1er, de venir ici, qu'on fasse une photo.
10:56 Parce que cette photo-là, vous la reverrez peut-être, vous la reverrez peut-être plus jamais.
10:59 François, Jacques, Jean-Frédéric, Nicolas, Florian, venez tous autour.
11:04 Cette photo, regardez-la bien ! Regardez ce qui nous unit plutôt que ce qui nous désunit !
11:10 (Cris de la foule)
11:20 Alors... - Chut !
11:23 - Oui, je crois que c'est une photo rare. C'est qu'en dépit de ce qui nous sépare,
11:27 il y a quand même quelque chose qui nous rallie, qui est encore plus fort que tout.
11:30 C'est l'amour et la liberté de la France.
11:33 Et qu'est-ce qui s'est passé, après ?
11:35 Il s'est passé que dans les jours qui ont suivi, pratiquement toutes les personnes que j'avais invitées
11:39 ont chacune annoncé leur candidature à l'élection présidentielle.
11:42 Il a pas à avoir créé son parti politique, en 2017.
11:45 Et ça, tout le monde est au courant. Vous pouvez trouver ça sur Internet.
11:48 Il a été invité chez Bourdin, sur RMC. Jean-Jacques Bourdin.
11:51 - Moi, je suis pour le Brexit. Je suis clair là-dessus. Je suis pour la sortie de l'Union Européenne.
11:54 - Vous êtes le seul. - Marine Le Pen, je suis un peu le seul.
11:58 - Né dans la case politique française, oui. - Vous êtes le seul dans la case politique française.
12:01 - Moi, j'ai dit que nous avions 500 promesses de parrainage en 2022.
12:05 On avait 500 promesses. Moi, je dis la vérité.
12:08 Parce que c'est derrière des gens, des hommes, des femmes, etc., des militants qui vont chercher les parrainages.
12:13 Et donc, ils ont besoin d'être respectés, quand même. Bon.
12:16 On a eu des lettres anonymes. Où il y a des lettres anonymes, on sait qu'il y a des gens qui étaient derrière.
12:21 Vous avez cité des noms. Je le sais, tout ça.
12:25 Et monsieur... Donc, moi, j'ai dit qu'on avait... Au total, on a eu 293 ou 296 parrainages.
12:31 Parce qu'il y a toujours environ 15%. On le savait. On savait déjà que 15%, c'était pas assez.
12:34 Donc, on perd 10-15%. Pas seulement nous. C'est tous les candidats dans le même sens.
12:38 Là, 500, c'était déjà très très faible. Mais en plus de ça, on a eu des attaques ad hominem qui ont été faites par des personnes, pas seulement cheminades.
12:44 - Vous êtes toujours candidat. Vous en êtes où, des parrainages ? - J'arrive à 200 parrainages.
12:48 - Laurent Philippot, sur ce dradu. La campagne présidentielle, ce sont aussi les parrainages. Vous en êtes où aujourd'hui ?
12:52 - Je suis près de 250 promesses.
13:01 M. Philippot, il a annoncé publiquement à ses propres troupes qu'il avait 300 promesses.
13:09 Et nous, vous savez ce que c'est, le problème que ça nous posait ?
13:13 C'est que nous, on avait des gens chez nous qui disaient « Ouais, on voudrait faire alliance avec lui ».
13:17 Donc nous, on était obligés de dire la vérité parce qu'on était sur le terrain.
13:20 On savait qu'ils ne cherchaient pas ces parrainages. C'était faux. C'était un mensonge.
13:24 Vous avez vu combien il y a eu de parrainages ? Il y en a eu un.
13:30 Si vous avez eu 300 promesses, il ne pouvait pas avoir eu un parrainage.
13:33 S'il y avait 300 promesses, même avec 10-15% en moins, ça lui faisait 250 parrainages.
13:37 - Effectivement, il me semble incompatible de vouloir rassembler la France du bon sens,
13:42 la France qui veut rebâtir un pays, qui veut sortir des querelles politiciennes,
13:46 qui veut transcender tout ça, etc., en disant « Je fais l'union des droites ».
13:49 Parce que ça, là-dessus, moi je veux dire « L'union des droites », c'est le dernier de mes soucis et de mon contre-fiche.
13:54 - J'en ai déjà dit 55. Nous, nous sommes un mouvement de libération nationale.
13:57 - Tu vas arrêter de tourner la tête.
13:58 - Nous sommes un mouvement de libération nationale.
14:00 C'est-à-dire que nous, nous avons des gens de droite, des gens de gauche, des gens de centre, etc., qui viennent à l'UPR.
14:04 Je vous l'ai dit tout à l'heure. On a des anciens de Chez la Salle, on a des anciens de Dupont-Aignan,
14:08 on a des anciens de LR, on a des anciens de LFI qui viennent à l'UPR.
14:11 Donc c'est ça que nous sommes. Et croyez bien que je l'ai créé depuis le début,
14:14 parce que l'UPR, c'est depuis le début une alliance. Voilà.
14:17 Donc tout le monde peut venir à l'UPR. Il n'y a aucune exclusive.
14:20 Maintenant, il y a des gens qui, en effet, ont pour arrière-pensée de nous coller l'image d'extrême droite.
14:25 Ça fait 17 ans que des gens veulent constamment, dans les médias, nous dire "l'UPR, c'est l'extrême droite".
14:30 Vous voulez la preuve ? France TV Info a fait un article. Vous l'avez vu ?
14:33 - Oui, j'ai vu ça. J'ai vu ça.
14:34 - Donc ils ont mis... - Ça veut dire qu'ils disent beaucoup de conneries, hein.
14:36 - Ils ont dit quoi ? Ils nous ont mis, avec M. Philippot, "l'UPR, partie d'extrême droite".
14:40 De toute façon, je vais vous dire. Nous, nous avons...
14:43 C'est une vue de l'esprit que de croire qu'une alliance avec M. Philippot nous ferait gagner les voix.
14:47 Ça nous en ferait perdre énormément. - Pourquoi ?
14:49 - Parce que nous avons chez nous des gens venant de tous les horizons.
14:51 Et nous avons... C'est pas moi qui décide, hein. J'ai pas le melon. C'est pas moi qui décide.
14:55 Nous avons un bureau politique et nous avons des adhérents.
14:57 Et je peux vous assurer qu'il y a énormément de gens qui, si M. Philippot venait à l'UPR,
15:01 ne voudraient pas. Et pourquoi ? - On ne pensait pas qu'il y en a plus qui souhaiteraient l'alliance du Pont-Aignan-Philippot-S.
15:05 - On a vu l'alliance du Pont-Aignan-Philippot. - Et ben parce qu'il vous manque.
15:08 - On a vu l'alliance. M. Dupont-Aignan, en 2017, avait fait 14,7. Allié avec Philippot en 2022, il a fait 2.
15:16 J'ai créé un parti avec... C'est presque une espèce d'engagement formel. Sortir de l'UE, sortir de l'euro, sortir de l'OTAN.
15:23 Nous ne ferons jamais alliance avec des partis qui ne veulent pas cela.
15:27 Et nous ne ferons jamais alliance non plus avec des partis qui sont prêts à faire alliance avec cela.
15:31 Donc nous, on veut sortir de l'UE, de l'euro et de l'OTAN. C'est quand même notre droit.
15:34 On ne veut pas faire alliance avec des gens qui disent le contraire.
15:36 Vous savez à quoi ça me fait penser ? Ça me fait penser à Gerd Wilders au Pays-Bas.
15:39 Gerd Wilders, il a fait une alliance comme ça avec des autres droites qui ne voulaient pas sortir de l'UE.
15:43 Il a fait campagne en disant « On va faire un référendum si on gagne ». Ils ont gagné.
15:46 Le lendemain, Gerd Wilders a dit « On ne fera pas de référendum parce que mes alliés, ils ne veulent pas ».
15:50 - Quand est-ce que les européistes ont été battus, en fait, au cours des 60 dernières années ?
15:56 Pas par des coalitions de droite ou des coalitions de gauche. Non, non.
15:59 L'oligarchie a tremblé en 1992. Et l'oligarchie a été furieuse en 2005.
16:04 Parce qu'en 2005, cette fois-ci, le non l'a remporté.
16:07 Et pourquoi le non l'a remporté au référendum ?
16:09 Parce qu'il y avait des gens de droite qui ont voté non et des gens de gauche.
16:13 Donc il est fondamental, absolument fondamental pour nous, que nous continuions sur cette ligne,
16:18 parce que nous avons des adhérents, des sympathisants, des militants qui viennent de droite et même de ce que l'on appelle l'extrême droite.
16:25 On peut ergoter sur ce truc. Mais des gens qui viennent du RN, qui sont tout à fait déçus de constater
16:30 que Bardella est devenu un agent des Amerlocs, ou bien même des gens de chez Zemmour, qui sont également déçus de constater la même chose.
16:36 Mais on a aussi des gens qui viennent de la gauche et qui viennent des anciens du Parti communiste et des socialistes, qui viennent chez nous.
16:43 Et il y a une possibilité, en rassemblant les deux partis, d'arriver à la majorité.
16:47 (Générique)
17:00 (...)