• il y a 7 mois
A 9h05, les débatteurs du jour : Soazig Quéméner de La Tribune Dimanche, Thomas Legrand de Libération et Guillaume Roquette du Figaro.

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00:00 Débat ce matin sur les 100 jours de Gabriel Atta à la Matignon, j'ai encore en mémoire
00:04 le débat que nous avions fait dans ce studio lors de sa nomination.
00:09 Coup politique d'Emmanuel Macron, plus jeune Premier ministre de la Ve République à 34 ans.
00:15 Armentie Jordan Bardella dans la perspective des européennes.
00:19 Ministre populaire qui serait peut-être à même de redonner un souffle au second quinquennat du président.
00:26 Trois mois plus tard, qu'en est-il ?
00:28 On pose la question ce matin à Soazie Kemeneh, rédactrice en chef de La Tribune Dimanche.
00:35 Thomas Legrand, chroniqueur à Libération, producteur d'enquêtes de politique sur Inter.
00:41 Et Guillaume Roquet, le directeur de la rédaction du Figaro Magazine.
00:45 Bonjour à tous les trois.
00:46 Bonjour Nicolas.
00:47 Et merci d'être à ce micro.
00:49 Gabriel Attal a affronté la crise des agriculteurs, il a dû assumer la dégradation des finances publiques.
00:55 Il s'est démultiplié en France dans les médias et n'a toujours pas de majorité à l'Assemblée Nationale.
01:01 Premier tour de table, même question à tous les trois.
01:04 Comment jugez-vous les 100 premiers jours du Premier ministre ?
01:08 Soazie Kemeneh.
01:09 C'est l'histoire d'une ambition contrariée.
01:11 C'est-à-dire, vous l'avez dit, c'est un Premier ministre qui arrive et qui doit porter la régénération du macronisme.
01:16 Ce n'est pas rien.
01:17 C'est ce que lui dit le président de la République dans un tweet le 9 janvier, le jour de sa nomination.
01:21 Or, c'est quoi les 100 premiers jours ?
01:23 C'est le moment de l'addition.
01:24 L'addition, vous l'avez dit, pour les comptes publics, la question de l'autorité, puisqu'elle reste pendante après les émeutes de juin 2023.
01:31 Une réponse doit être apportée par le gouvernement dans les jours qui viennent.
01:35 Et puis, c'est aussi la question, finalement, d'une dégradation des relations au sein de la majorité.
01:41 Et ça aussi, c'est l'addition de ce qui s'est passé auparavant.
01:45 Donc, c'était un Premier ministre neuf, nouveau, mais qui doit porter le poids de tout ce qui s'est passé depuis 2017.
01:50 Pour vous, Thomas Legrand, le bilan des 100 jours tient en un mot ?
01:53 Rien ! C'est une citation.
01:55 100 jours de vide, c'en est une autre.
01:57 Je rappelle l'article 20 de la Constitution.
02:00 Le gouvernement, donc le chef du gouvernement, détermine et conduit la politique de la nation.
02:04 Détermine !
02:05 Et c'est un Premier ministre qui n'a toujours pas de majorité, qui n'a pas d'identité politique et qui n'a pas d'autorité personnelle et morale très forte.
02:16 C'est tout à fait normal. Il est jeune et il vient de nulle part.
02:18 Il n'a pas de passé politique, si ce n'est un passé macroniste.
02:22 J'avais eu du mal à définir...
02:24 - Des socialistes ? - Oui, socialistes, mais enfin d'étudiants.
02:27 On a du mal à définir le macronisme.
02:30 On a encore plus de mal à définir l'atalisme.
02:35 Normalement, un Premier ministre, quand c'est nommé, c'est nommé pour apporter une idée politique.
02:41 Quand de Chaban, le premier Premier ministre de Pompidou, à Édouard Philippe, le premier Premier ministre d'Emmanuel Macron, à chaque fois, c'est un complément politique.
02:51 C'est un univers politique, une identité politique autour de laquelle doit se former une majorité, puisque le premier ministre est responsable devant le Parlement.
03:01 On n'a rien de tout ça ici.
03:02 - Guillaume Roquet, votre lecture de ces 100 derniers jours ?
03:06 - D'abord, je trouve qu'il tient bien le choc.
03:09 Et ce n'était quand même pas évident.
03:10 Il est très jeune. Il avait une expérience politique relativement limitée.
03:14 Thomas Legrand le rappelait à l'instant.
03:16 Or, personne aujourd'hui ne dit que c'est une erreur de casting.
03:20 Et la façon dont il a fait face aux agriculteurs était intéressante.
03:24 Je suis assez d'accord.
03:25 - Il a fait face ?
03:26 - Oui, il a tout cédé aux agriculteurs.
03:27 - Non, oui, mais en tout cas, il a fait face à la crise et il a réussi à la désamorcer.
03:32 - Oui, on sait dans tout.
03:33 - Oui, on peut dire, à mon avis, en étant pragmatique et en comprenant les véritables enjeux.
03:39 Mais je pense que c'est ça, le positionnement de Gabriel Attal.
03:43 C'est un homme qui est plus en réaction par rapport aux événements et aux attentes de l'opinion qu'avec une offre politique structurée.
03:51 Mais ça, il me semble que c'est la définition du macronisme.
03:54 - C'est-à-dire qu'il n'y a pas de différence de nature entre l'attalisme et le macronisme ?
03:58 - Non, je pense que l'attalisme est un macronisme chimiquement pur.
04:02 - En quoi ?
04:03 - En fait, il n'a pas de positionnement politique autre qu'une aspiration quand même à une forme de liberté.
04:13 Non, à une forme de libéralisme.
04:14 Par exemple, la réforme annoncée de l'assurance chômage est quelque chose de courageux.
04:19 Mais pour le reste, c'est un pragmatisme.
04:22 Et je pense que les limites du système, elles sont là.
04:26 Parce qu'on le voit sur l'éducation nationale.
04:27 Il avait promis des grandes choses.
04:29 On se souvient de ces fameux groupes de niveau.
04:32 Aujourd'hui, qu'est-ce qui reste ?
04:33 Rien, parce qu'il y a une ministre qui enterre le truc.
04:35 Donc effectivement, je pense que ça n'ira pas très loin.
04:37 - Sur l'attalisme, Swazy Kemener, vous dites "l'attalisme est un macronosarcosisme".
04:43 Alors, il y a beaucoup d'ismes dedans.
04:45 Expliquez-nous ce que vous voulez dire.
04:47 - C'est une certaine forme de macronisme libéré des conditions de l'élection de 2017.
04:51 En 2017, qui va voter pour Emmanuel Macron ?
04:54 C'est une grande partie des électeurs de François Hollande.
04:57 Tout a changé.
04:58 On sait qu'il y a eu un basculement au cours du premier quinquennat.
05:00 C'est-à-dire que la droite s'est mise à voter pour Emmanuel Macron.
05:04 Et là, aujourd'hui, on a un Gabriel Attal qui est libéré de toute cette histoire.
05:07 C'est-à-dire qu'il arrive, il dit "je vais parler aux classes moyennes",
05:10 ce qui rappelle beaucoup au travail.
05:12 "Je vais parler de la question du travail avec la question de la désmicardisation"
05:19 qu'il porte dans son discours de politique générale à la fin du mois de janvier dernier.
05:24 Donc, c'est très clairement une façon de porter un macronisme qui serait renouvelé
05:28 ou en tout cas qui prendrait compte des conditions politiques telles qu'elles sont aujourd'hui,
05:33 de à qui il peut s'adresser.
05:35 Et finalement, c'est aussi ce que lui reproche toute une partie de la majorité.
05:37 C'est-à-dire que quand il annonce une nouvelle réforme de l'assurance chômage,
05:40 certains lui disent, dont Elisabeth Borne, qui porte encore les réformes dans l'esprit de 2017,
05:47 en disant "mais non, on ne peut pas réformer l'assurance chômage
05:50 quand la courbe du chômage n'est plus en train de s'inverser de façon ci-clair".
05:54 Et le sarcosisme, vous le voyez où ?
05:57 Je le vois dans une omniprésence médiatique, dans la volonté d'être à la fois sur toutes les balles
06:02 et puis aussi dans cette idée d'être décomplexé par rapport au reste de son camp.
06:07 C'est-à-dire qu'on le voit bien sur la question des impôts,
06:11 la façon dont le débat s'installe au sein de la majorité.
06:14 Lui, il explique bien qu'il veut juste taxer la rente, qu'il ne veut pas augmenter les impôts.
06:18 Donc, il se met dans une position qui est une position classique de droit-centre-droit.
06:23 Sur l'affiliation sarcosiste, homologue ou sarcosienne, lui est bien compris.
06:28 Dans la forme, Nicolas Sarkozy, c'était l'annonce des lois et des décrets
06:34 est plus importante que la loi et le décret.
06:36 C'est-à-dire la vie d'une loi ou d'un décret, c'est le moment de l'annoncer,
06:41 non pas le moment de son application.
06:43 Ça ne fabrique plus du droit, la loi et le décret.
06:46 C'est fait pour occuper le terrain.
06:48 Et ça, Gabriel Attal a pris ça, il lance des morceaux de viande à nous, au débat.
06:55 Et puis, dans le fond, effectivement, et d'ailleurs, Guillaume Roquet l'ayant salué, ça valide ça.
07:01 Dans le fond, c'est effectivement beaucoup plus à droite.
07:04 Et je trouve que l'honnêteté politique voudrait qu'il y ait une alliance entre Renaissance et LR.
07:12 Ça serait cohérent et enfin, il y aurait une majorité absolue dans ce pays.
07:18 Et il faut qu'il y ait une majorité pour que l'exécutif puisse agir.
07:22 Et moi, je trouve qu'Éric Ciotti devrait arrêter de continuer à traiter Gabriel Attal de gauchiste.
07:29 En fait, il a trouvé meilleur que lui sur son créneau de la droite, disons, de gouvernement.
07:35 C'est Gabriel Attal. Il faut que LR et Renaissance soient ensemble.
07:39 Ça serait de l'honnêteté politique.
07:41 Guillaume Roquet.
07:42 Je pense que la comparaison est évidemment séduisante avec Nicolas Sarkozy.
07:47 Parce qu'il y a chez les deux une sorte de populisme bien élevé.
07:51 C'est-à-dire qu'on est dans la transgression.
07:53 Vous vous souvenez de cette phrase de Gabriel Attal.
07:56 Qu'est-ce qu'il disait ? Tu salis, tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies.
08:01 On ne saurait plus parler à nos enfants comme ça aujourd'hui.
08:04 Le problème, c'est que...
08:05 On les élève comme ça, nos enfants.
08:07 C'est une bonne surprise.
08:09 Tu salis, je nettoie.
08:11 En tout cas, chez moi.
08:14 Les ados, ça c'est les ados.
08:16 Mais je crains fort que dans les deux cas, ça se limite assez largement à la posture.
08:21 Et l'échec du sarkozysme, c'est qu'en fait, il a déçu des électeurs de droite qui attendaient beaucoup de lui.
08:28 Et sur les sujets régaliens ou d'immigration, malheureusement, les résultats n'ont pas été au rendez-vous.
08:34 Et c'est un petit peu les limites de Gabriel Attal.
08:36 On sent qu'il voudrait bien faire.
08:37 Le problème, c'est qu'il n'a pas la majorité pour cela et il n'a pas non plus un soutien présidentiel.
08:44 Et du coup, il est condamné à être prudent.
08:46 Regardez sur les finances publiques...
08:47 Vous ne trouvez pas qu'il faudrait qu'il y ait un soutien de LR ?
08:48 Ça serait plus logique et plus clair, non ?
08:50 Non, parce qu'encore une fois, je pense que les LR ont payé pour voir et sont échaudés par ce bilan très mitigé du sarkozysme.
08:57 Alors au moment de sa nomination, je le rappelais, Gabriel Attal a été présenté comme l'arme anti-Bardella dans la perspective des Européennes.
09:06 Même jeunesse, même maîtrise de la communication.
09:10 Qu'en est-il 100 jours après ?
09:12 Le RN est donné à 32% d'intention de vote, Valérie Ayé à 16% dans le sondage Radio France le Parisien/Ipsos.
09:20 Cet aspect-là, un échec ? Sois-y, Kemeneh.
09:23 Effectivement, l'affiche était séduisante.
09:25 Le plus jeune Premier ministre face à Jordan Bardella, qui n'a même pas 30 ans, s'était écrit.
09:32 Et effectivement, ça ne se passe pas du tout de cette façon-là.
09:33 Alors pourquoi ? Parce que le sujet qu'Emmanuel Macron a choisi de mettre en avant dans la première partie de cette campagne pour les élections européennes,
09:42 c'est quoi ? C'est le RN parti anti-russe.
09:45 Donc c'est un sujet...
09:46 - Parti pro-russe.
09:47 - Parti pro-russe, pardon.
09:49 C'est un sujet qui ramène au président de la République.
09:53 C'est la politique étrangère.
09:55 Donc avec les crises, que ce soit la guerre qui continue à Gaza, que ce soit la guerre en Ukraine,
10:01 on voit bien que les sujets reviennent au président de la République.
10:04 Donc finalement, Gabriel Attal n'a pas...
10:07 - Mais il n'a pas d'espace par rapport au président.
10:10 - Il a assez peu d'espace dans cette campagne.
10:11 Il va essayer d'en conquérir.
10:12 Il fait un discours demain.
10:14 Il va parler d'autorité.
10:15 Il va s'exprimer.
10:16 Il reprend les sujets de l'éducation nationale.
10:20 Mais c'est vrai qu'on voit bien, les regards sont plongés vers Moscou, vers Kiev, sont tournés vers Gaza,
10:26 et beaucoup moins vers ce qui se passe en France, en tout cas pour l'instant dans cette campagne.
10:29 - Et sur les européennes, Thomas Legrand ?
10:31 - Sur les européennes, normalement, il est chef de la majorité.
10:33 Premier ministre est chef de la majorité.
10:35 Celui qui doit mener la campagne, pour l'instant, s'est raté,
10:37 puisque la campagne de renaissance ne décolle pas, et même sa fesse.
10:41 Et c'est vrai que ce face-à-face de deux jeunes, le Premier ministre et Jordan Bardella,
10:48 tous les deux habillés dans de superbes costards,
10:51 cintrés un petit peu comme les chauffeurs Uber,
10:53 bon, il y en a un qui a fini Sciences Po, l'autre qui n'a pas fini sa première année de géo.
10:57 Ils n'ont aucune expérience politique.
10:59 Ils sont là à fabriquer des punchlines assez efficaces pour TikTok.
11:05 Alors nous, les vieux éditorialistes, on n'est pas vraiment sur TikTok.
11:08 Quand on regarde TikTok, ça nous désole un peu.
11:10 On a du mal à commenter ce match-là.
11:13 Et c'est vrai ce que Soazic disait.
11:14 À partir du moment où le président a mis, et on comprend tout à fait,
11:18 a mis le débat sur la Russie,
11:22 - Le Premier ministre disparaît.
11:23 - Le Premier ministre disparaît, et surtout c'est bon pour Raphaël Glucksmann.
11:26 - Gabriel Attal dans la campagne européenne, pardon, Guillaume Roquette.
11:32 - Ben, on ne le voit pas beaucoup.
11:34 Moi, je pense qu'il y a effectivement des raisons de fond qu'on vient d'évoquer,
11:38 qui expliquent qu'il n'imprime pas.
11:40 Il y a peut-être aussi une volonté de se protéger.
11:43 Parce que Valérie Hayé, pour l'instant, la tête de liste,
11:46 on va dire qu'elle n'a pas crevé l'écran.
11:48 Peut-être que ça va venir, mais...
11:50 Et peut-être que Gabriel Attal se dit "Ouh là là, cette histoire est mal partie.
11:53 Est-ce que c'est vraiment la peine d'abîmer ma popularité ?"
11:57 Mais oui, sachant qu'il a probablement de grandes ambitions pour la suite.
12:00 - Il sera abîmé si elle fait mauvais score.
12:02 - Eh ben non, parce qu'il pourra dire "Elle n'était pas bonne, c'était une erreur de casting"
12:05 et il se sera en quelque sorte mis à l'écart.
12:09 Mais je pense que sur le fond, quand vous avez chaque jour
12:11 ce qui se passe à Viry-Châtillon, à Montpellier, avec cette lycéenne à Bordeaux,
12:16 avec cet homme qui est tué à coups de couteau parce qu'il buvait pendant le ramadan.
12:21 Quand vous avez ce genre d'événement qui arrive tous les jours,
12:26 il n'y a même plus besoin de faire campagne, pardon c'est devenu une banalité
12:28 de dire que tous les événements profitent au Rassemblement National,
12:31 mais il me semble que ça n'a jamais été aussi juste.
12:33 Et au-delà des beaux discours, et je ne doute pas que Gabriel Attal fasse un très beau sur le régalien,
12:39 elles sont où les mesures concrètes ? Pour l'instant on ne les voit pas sur la sécurité.
12:42 - Sois-y, Kemeneh !
12:43 - C'est vrai que cet effacement est assez surprenant,
12:44 parce qu'il y a un combat existentiel pour Gabriel Attal.
12:47 Parce que si les courbes se croisent entre la deuxième aujourd'hui, Valérie Ayé, et Raphaël Glucksmann,
12:54 c'est un changement considérable, mais pour la suite.
12:55 Parce que Gabriel Attal, c'est l'homme d'aujourd'hui, mais c'est aussi l'homme de demain.
12:59 C'est une des personnalités que les Français imaginent en 2027.
13:02 Donc pour lui, la reconstitution de la sociale-démocratie telle que certains la voient,
13:07 notamment François Hollande derrière Raphaël Glucksmann, serait une catastrophe politique.
13:11 Donc on va sans doute l'entendre à un moment dans cette campagne,
13:13 mais c'est vrai qu'une campagne c'est un homme et des circonstances,
13:16 là il n'y a pas les circonstances pour Gabriel Attal.
13:18 - Il reste, je ne sais pas comment le dire, le dauphin, le fils spirituel d'Emmanuel Macron pour 2027,
13:23 selon vous Thomas Legrand, vous n'êtes pas devin, mais je vous pose la question.
13:26 - Je pense que 2027, ce sera la fin d'une parenthèse où on aura tenté ni droite ni gauche,
13:31 il y aura un retour à la droite et à la gauche.
13:33 Et donc dans ce cadre-là, Gabriel Attal a un avenir qu'au centre-droit.
13:38 Si le centre-droit renaît un jour, c'est très difficile pour les centres aujourd'hui,
13:40 parce qu'on est dans un écosystème médiatique entre les chaînes Toutinfo,
13:46 dont les chaînes Bollorisé, qui polarisent tout,
13:49 et qui font des événements dont vous avez parlé des heures et des heures d'antenne,
13:53 vous avez parlé Guillaume,
13:55 et donc c'est très difficile d'avoir des discours un peu pondérés, un peu nuancés en ce moment.
14:00 Donc pour le centre, pour les modérés, c'est très compliqué.
14:03 - Je pense que la situation actuelle de la France, elle n'est pas pondérée, elle n'est pas nuancée,
14:08 c'est pour ça que c'est si difficile d'avoir une réponse centriste.
14:11 - Oui, mais en tout cas nous avons eu un débat nuancé et pondéré ce matin.
14:14 Je vous remercie, tous les trois.
14:16 Sois-y Kemener Thomas Le Grand, Guillaume Roquet !

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