A la une de cette édition, le gouvernement encore rappelé à l’ordre pour son déficit. Après sept années, le couple Macron-Le Maire tourne au fiasco.
Une page santé et propagande ensuite avec le journal du CNRS qui dresse un bilan sans concession de la gestion du Covid-19 en France.
Et enfin, direction les assiettes avec le retour de la question de l’étourdissement des bêtes face au développement du halal.
Une page santé et propagande ensuite avec le journal du CNRS qui dresse un bilan sans concession de la gestion du Covid-19 en France.
Et enfin, direction les assiettes avec le retour de la question de l’étourdissement des bêtes face au développement du halal.
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00:00 [Générique]
00:14 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:15 À la une de cette édition, le gouvernement encore rappelé à l'ordre pour son déficit.
00:20 Après sept années, le couple Macron-Le Maire tourne au fiasco.
00:24 Une page santé ensuite et propagande avec le journal du CNRS
00:28 qui dresse un bilan sans concession de la gestion du Covid-19 en France.
00:33 Et enfin, direction les assiettes avec le retour de la question de l'étourdissement préalable des bêtes
00:38 face au développement du halal.
00:40 [Générique]
00:45 Le déficit, talon d'Achille, de l'exécutif, le couple Macron-Le Maire
00:48 est à nouveau rappelé à l'ordre en matière de finances publiques.
00:51 Élément d'explication.
00:52 Manque de crédibilité et de cohérence.
00:55 Ce n'est pas la critique d'un opposant au gouvernement,
00:57 mais celle du Haut Conseil des finances publiques,
01:00 une autorité administrative indépendante qui a désavoué l'exécutif
01:04 pour sa nouvelle trajectoire de réduction du déficit public proposée mercredi.
01:09 L'objectif pour le ministre de l'économie est de renouer avec un déficit
01:13 sous les 3% du PIB en 2027, mais son état le compte n'y est pas.
01:19 Le programme de stabilité présenté par les équipes de Bercy
01:22 prévoit une réduction du déficit à 5,1% en 2024
01:27 4,1% en 2025, 3,6% en 2026 et même 2,9% en 2027.
01:35 Pour parvenir à de tels résultats, le Haut Conseil des finances publiques
01:37 estime qu'il faudrait un ajustement structurel massif entre 2023 et 2027.
01:43 Un ajustement qui s'appuierait essentiellement sur un effort d'économie en dépense.
01:49 Son mise en cause, donc, les économies insuffisantes que prévoit l'état macronien,
01:54 mais aussi les prévisions de croissance toujours très optimistes pour l'exécutif.
01:59 Pour le Haut Conseil des finances publiques, la trajectoire du PIB
02:02 retenue par le gouvernement est surévaluée et il y a donc un risque important
02:06 que l'évaluation du PIB potentiel soit révisée ultérieurement à la baisse
02:10 et donc que le déficit soit encore en hausse.
02:14 Le président du Haut Conseil qui fait ses remontrances
02:17 n'est pourtant pas un ennemi de l'exécutif.
02:19 Il s'agit du premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.
02:24 Ce dernier a été nommé par Emmanuel Macron en juin 2020.
02:28 Ce même Pierre Moscovici a d'ailleurs donné son sentiment sur la situation mercredi
02:32 en affirmant sur la radio publique qu'il n'est pas interdit de penser à l'impôt
02:37 pour réviser la trajectoire du pays en matière de réduction de déficit.
02:41 Il a ainsi déroulé un discours assez classique pour un ancien élu et ministre socialiste
02:46 proposant de reconsidérer les baisses des prélèvements obligatoires
02:49 envisagées et de défendre un débat fiscal à l'Assemblée et devant les Français.
02:54 Une manière de défendre l'idée d'un retour des hausses d'impôt
02:57 et peut-être même un ballon d'essai que lui aurait susurré le président à l'oreille.
03:02 Acculé par le déficit, Emmanuel Macron pourrait en effet renoncer à sa ligne de conduite
03:07 en matière d'impôt mais risquerait alors de perdre beaucoup électoralement et dans l'opinion.
03:12 Une telle solution ne devrait cependant pas être mise sur la table avant la rentrée de septembre.
03:17 D'ici là, il y a les élections européennes de juin,
03:20 puis les Jeux olympiques et l'été peu propices pour ce genre d'annonce.
03:24 Le retour des impôts signerait aussi celui de l'austérité.
03:27 En effet, Pierre Moscovici insiste pour réduire le plus possible les déficits et la dette
03:32 évoquant la nécessité de ne pas laisser une dette si massive aux générations futures.
03:38 Surtout, l'ancien ministre des Finances de François Hollande sait que Paris risque de se faire taper sur les doigts
03:43 par Bruxelles d'une part, mais aussi par les agences de notation Fitch et Moody's
03:48 qui noteront la France le 26 avril prochain avec la perspective d'une dégradation.
03:54 L'exécutif pourrait donc se résoudre à augmenter les prélèvements des signes, semble déjà l'indiquer.
03:59 Ainsi, le ministre de l'économie Bruno Le Maire a plaidé à Washington avec son homologue brésilien
04:04 pour la mise en place d'une taxation minimale des plus fortunés.
04:08 Une manière de préparer le terrain, une manière aussi de ne pas rétablir l'impôt sur la fortune financière
04:13 comme le propose la gauche, mais de néanmoins se montrer prêt à relancer la machine à imposer
04:18 en commençant par le haut ou en tout cas en l'annonçant.
04:22 Reste que la proposition ici évoquée concerne une très hypothétique imposition mondiale
04:26 qui n'est soutenue que par le Brésil et la France.
04:29 Le ministre Le Maire a ainsi pu faire étalage de son mépris pour son propre pays
04:34 qu'il est censé servir depuis 7 ans en déclarant préférer les débats sur la fiscalité internationale
04:39 aux débats interminables en France sur notre propre système fiscal.
04:44 Si cette taxe internationale voyait le jour, elle rapporterait 42,3 milliards de dollars à l'Europe,
04:49 un total continental qui ne permettrait même pas à la France de sortir de son déficit.
04:54 Après cette année passée aux manettes, avec la confiance du président,
04:58 Bruno Le Maire pourrait bien se trouver en fin de cycle.
05:00 À Bercy, le président pourrait en effet se tourner vers un autre profil pour lancer sa cure d'austérité.
05:06 Un sale travail pour lequel les candidats ne se pousseront pas au portillon,
05:10 ce qui laisse envisager une fois de plus un profil de ministre assez médiocre.
05:14 Et si les citoyens qualifiés de complotistes avaient eu raison trop tôt ?
05:22 Un entretien paru dans le journal du CNRS dresse un bilan sans concession de la gestion du Covid-19 en France.
05:28 Retour sur cet aveu tardif avec Rémi Tell.
05:32 Bilan d'une surveillance massive.
05:34 C'est en ces termes que le journal du Centre national de la recherche scientifique, le CNRS,
05:40 rend rétrospectivement compte de la gestion du Covid-19 par le pouvoir français.
05:46 Dans ses colonnes, le journal du CNRS donne la parole à l'historien et sociologue Nicolas Mario,
05:52 auteur avec Théo Boulakiad un ouvrage au titre évocateur, "L'attestation".
05:57 Au travers de celui-ci, les deux chercheurs reviennent sur la politique coercitive adoptée durant la pandémie,
06:03 une occasion d'assainer quelques vérités aussi douloureuses que tardives.
06:08 Dans l'entretien qu'il accorde au journal du CNRS,
06:11 Nicolas Mario souligne ainsi plusieurs traits caractéristiques du confinement français.
06:16 Son extrême vigueur, d'abord, marquée par une logique d'enfermement indiscriminé des citoyens,
06:22 alors que des pays comme la Suède, la Finlande, la Norvège, le Danemark ou les Pays-Bas
06:26 ont laissé leurs ressortissants complètement libres de sortir au dehors.
06:30 Selon Nicolas Mario, même la Chine a confiné avec davantage de parcimonie ses habitants,
06:36 modulant les restrictions de liberté au taux d'infection dans chaque province.
06:40 A noter également, même si ce n'est guère une surprise,
06:43 en Europe, la rudesse des politiques de confinement a été inversement proportionnelle
06:48 à la surmortalité observée in fine, faible dans les pays du Nord,
06:52 contre 40% en Espagne, pays le plus liberticide du continent durant la pandémie.
06:57 Autre enseignement de l'étude menée par Nicolas Mario,
07:00 l'emprise collective, enfantée par la politique anti-Covid.
07:04 Ainsi, selon les données récoltées, la peur du virus ne permet pas à elle seule d'expliquer l'obéissance aux règles,
07:11 puisque si 80% des Français ont respecté le confinement,
07:14 seule la moitié d'entre eux suivaient les recommandations sanitaires, telles que le lavage des mains.
07:19 La crainte du gendarme aurait donc joué son rôle,
07:22 autant que la volonté de se conformer au nouveau dogme social.
07:25 A ce titre, Nicolas Mario note, je cite,
07:28 "l'explosion des dénonciations durant la période,
07:31 des dénonciations notamment adressées aux maires, aux commissariats ou aux radios locales".
07:36 Enfin, l'auteur pointe du doigt les considérations politiques qui ont présidé en France
07:41 à la stratégie de l'enfermement,
07:43 cette dernière étant consécutive à la crise des gilets jaunes et aux manifestations contre la réforme des retraites.
07:49 La tonalité intimidante des discours publics a également tranché,
07:53 avec celle adoptée par d'autres gouvernements européens.
07:56 Nicolas Mario rappelle par ailleurs que les préfets et les maires
07:59 ont été sournoisement encouragés par l'État à durcir les mesures prises au niveau national.
08:05 Ainsi, 17 préfectures et plus de 200 communes
08:08 ont par exemple instauré des couvre-feux locaux durant la période.
08:12 En conclusion de l'entretien, l'historien fait part de son étonnement
08:15 qu'aucun grand média, ni aucune équipe de recherche,
08:18 en France ou en Europe, ne se soit intéressé
08:21 à dresser un bilan de cette période d'un point de vue réglementaire,
08:24 une période qu'il compare à la première guerre mondiale,
08:27 affirmant avoir été sidéré, je cite,
08:30 "qu'une nouvelle forme d'union sacrée,
08:32 justifiant suspension des libertés et gouvernements sans contrôle,
08:36 ait pu se répéter presque un siècle après à l'identique".
08:40 Mais cet étonnement étonne lui-même.
08:42 Depuis le printemps 2020, de nombreux lanceurs d'alertes
08:46 et médias indépendants avaient en effet fait part de leurs inquiétudes
08:49 vis-à-vis de la dérive de l'exécutif dans sa gestion de la pandémie.
08:53 Stigmatisés, avant d'être tout simplement bannis des plateaux de télévision,
08:57 ils ont apporté une analyse indispensable à la prise de conscience des Français.
09:01 Une analyse validée quatre ans plus tard
09:04 par une partie du monde institutionnel,
09:07 celui-là même qui, par son silence ou sa collaboration active,
09:11 avait alors permis à l'impensable de se produire.
09:14 Reste à savoir si cette reconnaissance a posteriori
09:18 servira de leçon à ceux dont l'énergie nourrit davantage la doxa que l'examen des faits.
09:23 Au-delà de ses conséquences sur la santé physique et psychique des Français,
09:27 la gestion prétendument sanitaire du pouvoir macroniste
09:30 a largement entamé la cohésion nationale
09:33 entre défiance de tous contre tous
09:35 et ségrégation au sein de l'espace public.
09:38 D'aucuns avaient prévenu, mais l'inversion accusatoire
09:41 déployée dans les médias de masse a trop souvent étouffé leur voix.
09:45 Ces dernières restent, en dépit des intimidations,
09:48 plus déterminées que jamais à se faire entendre.
09:51 L'abattage rituel va-t-il être abattu en France ?
09:57 La question de l'étourdissement préalable revient sur le devant de la scène.
10:01 Malgré son obligation légale,
10:03 l'exception est progressivement devenue la règle.
10:06 Explication, Renaud de Bourleuf.
10:08 "Infatigable, Brigitte Bardot s'en va tant guère pour les animaux."
10:12 Mardi, l'actrice s'est une fois de plus exprimée
10:14 contre l'abattage rituel sans étourdissement préalable.
10:17 Dans une tribune, elle rappelle la législation française et européenne sur la question.
10:21 Il y a 60 ans, le 16 avril 1964,
10:24 un décret imposait l'étourdissement des animaux
10:27 destinés à la consommation humaine avant leur abattage.
10:30 Une législation toujours en vigueur aujourd'hui
10:33 est confirmée à l'échelon de l'Union européenne par un règlement du 24 septembre 2009.
10:37 Mais la loi prévoit aussi des exceptions.
10:39 Dans ce cadre, c'est la Cour européenne des droits de l'homme
10:41 qui a jugé en 2000 qu'une dérogation
10:43 constituait un engagement positif de l'État
10:45 pour le respect de la liberté d'exercice des cultes.
10:48 Avec la consommation de viande cachère et halal,
10:51 l'abattage rituel, marginal au moment de la législation de 1964,
10:55 s'est progressivement imposé.
10:57 Pierre Retty, président de l'association Vigilance Halal,
11:00 estime que la dérogation a ouvert la boîte de Ponzor.
11:03 C'était soumis à dérogation.
11:05 Et ce qu'il faut savoir, c'est que
11:07 cette dérogation était largement dépassée
11:10 et que les services de l'État,
11:12 qui sont chargés de surveiller cette opération,
11:14 n'ont pas fait leur travail
11:16 parce qu'il y a sous-jacent, dans toutes les questions relatives à l'islam,
11:20 bon, il y a évidemment le cachère,
11:22 mais c'est l'abattage rituel musulman
11:25 qui a très fortement progressé
11:27 dans le temps où l'abattage cachère était en baisse,
11:31 qui a posé problème.
11:33 La dérogation n'était pas appliquée
11:35 puisqu'il y a certains abattoirs qui pratiquaient que du halal,
11:38 que de l'abattage rituel,
11:39 alors que ce n'était pas le but,
11:41 que, évidemment, ça menait les gens
11:43 qui ne pouvaient pas consommer l'abattage rituel
11:45 à en consommer sans le savoir.
11:47 Donc la dérogation, ça a été un véritable scandale.
11:50 Et pour cause, la dérogation permettant l'abattage halal
11:53 a également été perçue par les professionnels de la viande
11:55 comme une occasion de supprimer un poste, celui de l'étourdissement,
11:58 un gain de productivité qui explique cet élargissement de la pratique.
12:01 On estime aujourd'hui qu'entre 30 et 40% des moutons consommés en France
12:04 sont tués sans étourdissement,
12:05 mais ces données restent difficiles à quantifier.
12:07 Les chiffres sont très difficiles à connaître
12:09 parce que, justement, il y a du flou,
12:11 il y a beaucoup de trafic autour de cette notion de halal.
12:14 Donc je connais un abattoir, je ne le nommerai pas,
12:17 mais où ils abattent avec étourdissement,
12:19 mais où il y a quand même un imam
12:21 qui certifie que la viande est halal pour la clientèle musulmane.
12:25 Alors là, c'est dans l'autre sens.
12:26 Mais c'est pour dire que cette notion d'abattage rituel,
12:29 c'est une notion qui n'a aucun sens en définitive,
12:32 compte tenu de ce qu'on sait physiologiquement,
12:35 et que ça n'entraîne aucune qualité,
12:38 si ça dégrade même les qualités, notamment sanitaires.
12:41 En effet, l'égorgement large des animaux
12:43 peut provoquer des souillures de chair en entraînant la prolifération,
12:46 notamment de la bactérie E. coli.
12:48 Curieusement, malgré la question santé publique,
12:50 les politiques restent très frileux sur cette question.
12:53 Une timidité à observer également chez les personnalités dont on connaît
12:56 l'opposition farouche à la corrida, à la chasse à cour,
12:59 au nom du bien-être animal.
13:01 Le député LFI, Emric Caron, s'est exprimé sur la question
13:04 longtemps avant son élection dans une circonscription,
13:06 comprenant notamment le 18e arrondissement de Paris.
13:09 En 2013, il publie un essai intitulé "Nostec"
13:12 dans lequel il affirme que l'abattage rituel,
13:14 tel qu'il est pratiqué en France à l'heure actuelle,
13:15 qu'il soit juif ou musulman,
13:16 est un archaïsme qui n'a plus sa place dans notre société.
13:19 Depuis son élection, on l'entend moins sur ce sujet,
13:22 à l'instar de bon nombre de ses confrères.
13:24 Clientélisme, crainte, beaucoup d'explications peuvent être avancées.
13:27 Ça correspond à cette pleutrerie vis-à-vis de l'islam,
13:30 parce que c'est une clientèle qui est très ombrageuse,
13:33 que la plupart des politiques cherchent à caresser dans le sens du poil,
13:36 en accordant ce qu'on appelle au Canada
13:38 un commandement raisonnable, qui n'est rien de raisonnable,
13:40 puisqu'on le voit, l'islam pousse ses pions,
13:44 beaucoup de gens, donc, finalement,
13:46 parce qu'il y a une espèce de peur,
13:48 il y a une espèce de lâcheté,
13:49 alors qu'on sait très bien que si on était ferme sur nos positions,
13:53 sans peur et sans crainte et sans haine,
13:55 on serait en mesure d'imposer nos conditions
13:57 sans que ça pose le moins de problèmes.
13:59 C'est une question de volonté politique,
14:01 de courage politique et de cohérence.
14:03 Le président de la République Emmanuel Macron
14:05 et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
14:06 ont été directement interpellés par Brigitte Bardot,
14:08 qui les invite à s'aligner sur les législations d'autres pays,
14:11 y compris européens.
14:12 À titre d'exemple, la Suisse, le Danemark
14:14 et certaines provinces de Belgique
14:15 ne tolèrent aucune exception à la législation sur ce sujet.
14:18 Et passons à présent à l'actualité en bref.
14:25 L'UE impose de nouvelles sanctions contre Téhéran.
14:28 Dans le contexte d'extrêmes tensions au Proche-Orient,
14:30 les 27 États membres ont décidé, mercredi,
14:32 d'alourdir l'arsenal législatif européen
14:34 empêchant l'exportation vers l'Iran
14:36 de composants nécessaires à la fabrication de drones.
14:38 Un cadre qui n'a pas, pour l'heure, porté de fruits,
14:41 puisque l'armée iranienne continue de fabriquer ce type d'armes
14:43 et même d'en fournir à des pays alliés comme la Russie.
14:46 Par ailleurs, le sommet des chefs d'État et de gouvernement
14:48 a adopté une déclaration commune
14:50 exhortant toutes les parties à faire preuve de leur volonté.
14:52 La déclaration commune exhortant toutes les parties
14:54 à faire preuve de la plus grande retenue dans la région.
14:56 Bataille judiciaire pour le gouvernement italien.
14:59 Mardi, au tribunal de Bari, dans les Pouilles,
15:02 une audience préliminaire s'est tenue
15:04 avant un procès pour diffamation.
15:06 L'historien Luciano Canfora fait l'objet d'une plainte
15:08 pour avoir traité en 2022 Giorgia Meloni,
15:10 je cite, de "néo-nazis dans l'âme".
15:12 Quelques mois avant les élections
15:14 qui ont porté ces dernières à la tête du gouvernement italien,
15:16 l'historien jugeait qu'elle avait adopté une ligne atlantiste
15:18 en raison de sa sympathie pour ce qu'il appelle
15:20 les "néo-nazis ukrainiens".
15:22 Les procès en diffamation attentés par le président du conseil
15:24 Giorgia Meloni ou par des membres de son gouvernement
15:26 se succèdent. En octobre 2023,
15:28 l'écrivain Roberto Serviano a été condamné
15:30 à 1000 euros d'amende pour diffamation
15:32 pour avoir traité Giorgia Meloni et Matteo Salvini
15:34 de "bâtards".
15:36 De Bruxelles à Lille, la liberté d'expression
15:38 est de réunion en recul.
15:40 La faculté de Lille, dans le Nord, a annulé
15:42 une conférence sur la Palestine que devait donner Jean-Luc Mélenchon
15:44 et la candidate insoumise aux élections européennes,
15:46 Riman Hassan, jeudi.
15:48 Des personnalités de droite étaient prononcées
15:50 pour l'interdiction de cet événement, à l'image du président
15:52 Lé républicain de la région, Xavier Bertrand,
15:54 du vice-président RN à l'Assemblée nationale
15:56 Sébastien Chenu, ainsi que le syndicat étudiant
15:58 proche des Républicains, l'Uni.
16:00 Deux jours après la tentative d'interdiction d'un sommet national
16:02 conservateur à Bruxelles, c'est donc cette fois-ci
16:04 une partie de la gauche qui se voit censurée.
16:06 Au-dessus des lois,
16:08 le président de la République s'est mis en scène
16:10 avec sa tête de liste pour les européennes Valérie Ayer.
16:12 C'est à l'occasion de la réunion du groupe
16:14 centriste Renew, mercredi, à Bruxelles,
16:16 qu'Emmanuel Macron a tenté de faire quelques belles images
16:18 avec la candidate qui a bien besoin d'aide,
16:20 à la peine dans les sondages, et très mal à l'aise
16:22 dans une campagne lors de laquelle elle enchaîne les ratés.
16:24 Un coup de pouce qui pourrait tourner
16:26 au croche-pied, puisque le coordinateur de la France Insoumise
16:28 Manuel Bompard,
16:30 a dénoncé la mise à disposition des moyens de l'Elysée
16:32 pour faire la campagne, qui selon lui,
16:34 serait contraire aux règles de financement électoral.
16:36 Il va donc saisir la Commission nationale des comptes
16:38 de campagne et de financement politique.
16:40 Le camp macroniste se défend, en affirmant
16:42 que leur chef n'a fait que répondre à une question,
16:44 sans prononcer ni allocution, ni intervention
16:46 en faveur de la liste. Et pourtant,
16:48 les services du président ont tout de même pris soin de retirer
16:50 une vidéo de ses réseaux sociaux.
16:52 "Monsieur le Président, il faut accélérer un peu la campagne ou pas ?"
16:54 "Ha ha ha !
16:56 Il faut la gagner.
16:58 C'est ça qui compte.
17:00 C'est à la fin qu'on glisse.
17:02 On va tout faire pour elle.
17:04 On s'organise, on a la bonne candidate.
17:06 Et je suis, voilà, confiant.
17:08 Et on a surtout, pour moi,
17:10 les bonnes idées, celles qui se sont mises en place en Europe
17:12 ces dernières années."
17:14 Les très bonnes idées, la très bonne candidate, et on va gagner.
17:16 Le reste de la vidéo dure 5 minutes
17:18 d'un monologue présidentiel dans lequel il défend son bilan
17:20 et s'attaque aux adversaires de son parti
17:22 devant une candidate qui n'aura pas la bouche.
17:24 Couvre-feu pour les mineurs en Guadeloupe.
17:26 Gérald Darmanin a ordonné,
17:28 mercredi, l'interdiction de sortie
17:30 entre 20h et 5h du matin
17:32 pour les jeunes ayant moins de 18 ans
17:34 dans la commune de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.
17:36 Cette décision intervient en raison d'une récrudescence
17:38 de violence sur l'île, notamment chez les mineurs.
17:40 Le 15 mars, une commerçante avait été
17:42 assassinée dans son restaurant.
17:44 Le 20 mars, un quinquagénaire avait été
17:46 tué à l'arme blanche. Le 23,
17:48 une autre personne avait trouvé la mort dans un règlement de compte.
17:50 Le couvre-feu entrera en application
17:52 à partir du début de la semaine prochaine et doit durer
17:54 deux mois.
17:56 Paris, capitale de la censure, un livre en quête de
17:58 Dora Mouto et Marguerite Stern sur les dérives
18:00 de l'idéologie transgenre.
18:02 L'essai paru le 11 avril faisait l'objet
18:04 d'une campagne d'affichage à Paris.
18:06 Mercredi, Emmanuel Grégoire,
18:08 premier adjoint à la mairie socialiste de la capitale,
18:10 a hurlé à la transphobie. Il s'est
18:12 adressé à la société J.C.Deco,
18:14 responsable de l'affichage publicitaire dans la capitale,
18:16 qui a procédé au retrait des affiches.
18:18 Emmanuel Grégoire a lui-même affirmé
18:20 ne pas avoir lu le livre en question, tout en
18:22 affirmant que la promotion qu'il accompagne est transphobe
18:24 et complotiste. Les deux co-rédactrices
18:26 du livre en quête s'inquiètent d'un manque de débat
18:28 sur les sujets aussi graves que les traitements hormonaux
18:30 effectués sur des enfants.
18:32 Airbnb condamné à payer une amende d'1,358,000 euros.
18:34 Mardi,
18:36 le tribunal civil de La Rochelle a rendu
18:38 publique sa décision. L'entreprise doit payer une amende
18:40 record à la communauté de commune insulaire de
18:42 Léron, en Charente-Maritime.
18:44 En cause, une taxe de séjour non payée
18:46 pour l'année 2022. Airbnb avait
18:48 déjà été condamné pour le même motif en juin
18:50 2023, cette fois à une amende de 30.000 euros.
18:52 L'avocat de la communauté de commune insulaire
18:54 de Léron, Jonathan Bellèche,
18:56 s'est félicité de la décision, affirmant
18:58 qu'il démontre qu'aucune plateforme aussi grande soit-elle
19:00 n'est au-dessus des lois et que les collectivités
19:02 ne doivent pas avoir peur.
19:04 Michelin roule sur le SMIC. Le champion français
19:06 des pneumatiques a annoncé la mise en place d'un salaire
19:08 décent et d'une généreuse protection sociale
19:10 pour l'ensemble des employés et cela, en France
19:12 mais aussi à l'étranger. L'entreprise empointe
19:14 dans le paternalisme social il y a déjà un siècle.
19:16 En France, ce salaire annuel décent
19:18 pour un employé à Paris s'établit désormais
19:20 à près de 40.000 euros par an, contre environ
19:22 25.000 à Clermont-Ferrand. Le SMIC annuel
19:24 atteint 21.000 euros.
19:26 Évolution des audiences radio. France Inter
19:28 en tête, France Info en recul.
19:30 Médiamétrie a publié jeudi les résultats
19:32 des audiences de la radio entre janvier et mars.
19:34 L'audience générale a légèrement diminué
19:36 passant de 71,4% d'audience
19:38 cumulée un an plus tôt à 69,1%.
19:40 Au sommet du classement,
19:42 on retrouve le groupe France Inter qui bat tous les
19:44 roadcores avec 12,8% de chiffre
19:46 d'audience, soit 7,18 millions d'auditeurs
19:48 quotidiens. Au contraire,
19:50 France Info recule avec 4,761
19:52 millions d'auditeurs, soit
19:54 165.000 de moins sur un an. Loin derrière,
19:56 Europe 1 rassemble 2.387
19:58 millions d'auditeurs quotidiens avec
20:00 une hausse de 223.000 sur l'année.
20:02 Le pèlerinage de Chartres, encore victime
20:04 de son succès. Mercredi, des fidèles
20:06 catholiques voulant marcher de Paris à Chartres le week-end de
20:08 Pentecôte ont eu la mauvaise surprise de voir que les inscriptions
20:10 étaient closes plutôt que prévues. L'association
20:12 Notre-Dame de Chrétienté a été contrainte de prendre cette décision
20:14 pour des questions de logistique et de sécurité.
20:16 Il reste toutefois des places pour
20:18 les pèlerins enfants. C'est le même scénario qui se répète
20:20 un an après. Une différence.
20:22 En 2023, les inscriptions avaient été fermées
20:24 une semaine avant le pèlerinage. Cette fois-ci,
20:26 les places sont déjà complètes un mois avant, et ce
20:28 alors que des dispositions avaient été prises pour permettre
20:30 au plus grand nombre de pèlerins de participer. De quoi
20:32 montrer le dynamisme du pèlerinage traditionnel
20:34 qui avait rassemblé 16 000 marcheurs en 2023
20:36 avec une moyenne d'âge de 21 ans.
20:38 Ce soir, un Zoom et Immedia. C'est la fin
20:44 de cette édition. Merci pour votre fidélité.
20:46 A demain. Bonsoir.
20:48 (Générique)