• il y a 6 mois
Avec Nawal Abboub, docteure en sciences cognitives, spécialiste du développement du cerveau et de son apprentissage, Auteur de "La puissance des bébés" et Dr Sylvie Dieu Osika, pédiatre, membre du Cose "collectif Surexposition écrans"

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##PARLONS_VRAI_CHEZ_BOURDIN-2024-05-01##

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News
Transcription
00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06Vérissure présente...
00:08Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:13Notre débat, 9h30, 10h, avec question ce matin, la question du jour.
00:18Écran pour les enfants, l'interdiction est-elle la solution ?
00:20Je rappelle que chacun cherche des solutions face à ce que l'on appelle l'hyper-connexion subie des enfants.
00:29Un rapport a été remis hier à Emmanuel Macron.
00:31Il préconise d'interdire l'usage des écrans et des téléphones portables aux plus jeunes
00:36et d'en limiter drastiquement l'accès aux adolescents.
00:39Dans ce rapport, une centaine de pages, la commission recommande, pour tenter de reprendre le contrôle,
00:47la commission recommande d'empêcher tout usage des écrans pour des enfants de moins de 3 ans,
00:52un accès fortement limité entre 3 et 6 ans avec des contenus de qualité éducative et accompagnés par un adulte,
00:58pour les portables, la commission préconise son interdiction jusqu'à 11 ans,
01:03un téléphone sans internet jusqu'à 13 ans, donner un smartphone sans accès aux réseaux sociaux après 13 ans,
01:09puis ouvrir cet accès à partir de 15 ans uniquement sur des réseaux éthiques.
01:13Dites-moi, c'est strict ? Qu'en pensent nos invités ?
01:18Eh bien nous allons savoir tout de suite avec nous Nawal Aboub qui est docteur en sciences cognitives.
01:25Bonjour, spécialiste de développement du cerveau et apprentissage, auteur de « La puissance des bébés » chez Fayard,
01:32et puis le docteur Sylvie Diozica, bonjour, pédiatre, membre du collectif Surexposition Écran,
01:40responsable de la consultation hospitalière pédiatrique Surexposition Écran à l'hôpital Jean Verdi à Bondy,
01:46auteur de « Les écrans, 10 clés pour les utiliser en famille, de manière raisonnée, aux éditions Atier ».
01:53Bien, ces recommandations, que pensez-vous de ces recommandations Nawal Aboub ?
01:58En tout cas, en ce qui concerne les tout-petits, ce n'est pas nouveau.
02:00L'interdiction aux moins de 3 ans, c'était déjà en 2008 par l'ARCOM, l'ancien CSA.
02:06On n'a pas vraiment évolué sur cette question-là, donc on est restés similaires.
02:10Je pense que par contre, les mesures pour les plus grands sont beaucoup plus restrictives que ce que j'aurais imaginé, c'est sûr.
02:17Trop restrictives ?
02:19Par rapport à d'autres pays, oui, elles le sont.
02:20Mais la France a toujours été très restrictive et justement très stricte sur le rapport aux écrans.
02:26Nous, on est un pays où justement, l'accès à ces technologies, on veut les restreindre le plus tôt possible.
02:31Qu'en pensez-vous, docteur ?
02:33J'en pense du bien, parce que je suis enfin contente qu'on protège les enfants, les adolescents.
02:37Je rappelle que la pédiatrie, ça va de 0 à 16 ans, donc je vois des grands comme des petits.
02:41Je suis ravie, évidemment, pour les moins de 3 ans, que les choses soient officialisées.
02:44C'est vrai que ça a toujours été, mais c'est absolument pas respecté, parce que les gens ne sont pas suffisamment informés, suffisamment tôt.
02:51Moi, j'ai une consultation sur Exposition Écran où je vois des enfants de 3 ans, et qui ne parlent pas, et qui sont exposés depuis l'âge de 6 mois, par exemple.
02:58Que les parents vous amènent ?
02:59Parce qu'ils ne vont pas bien, parce qu'ils ne parlent pas, et qu'ils sont exposés depuis très longtemps aux écrans,
03:04et que souvent, l'information, malheureusement, ne leur a pas été donnée, ou de façon assez claire,
03:08et qu'ils ne savaient pas les enjeux, les risques qu'ils prenaient en utilisant les écrans.
03:12Protéger les ados, c'est indispensable.
03:14On a enfin compris qu'il y avait un problème sous-jacent majeur, qui est celui de la captologie.
03:18Enfin, on distribue des objets pour capter notre attention.
03:22On en est tous victime, vous, moi, ainsi de suite, d'accord ?
03:25Eh bien, il n'y a aucune raison que les adolescents qui sont vulnérables par définition,
03:28simplement ados, enfants, et bien sûr le tout petit, ne soient pas captés en permanence.
03:33On ne peut pas lâcher.
03:34C'est donné, c'est un peu caricatural, mais c'est donné une drogue à un enfant, et on ne le protège pas.
03:39C'est les emprisonner.
03:40Mais on ne les protège pas.
03:41Donc là, moi, je suis ravie qu'il y ait un moment une protection,
03:43et puis après, il faudra expliquer, ainsi de suite, mais il y a besoin de protéger.
03:47Alors, ce sont des recommandations, je le rappelle.
03:50Nous allons voir ce que va en faire le gouvernement, ce que vont en faire les élus.
03:55Mais comment empêcher tout usage des écrans pour des enfants de moins de 3 ans ?
03:59Moi, je me pose la question, comment fait-on ?
04:01C'est pour ça que, justement, cette question est très intéressante.
04:04Moi, je travaille dessus depuis plus de 10 ans, parce que le sujet des écrans, c'est un sujet central,
04:07dans la parentalité, même dans notre société.
04:10Moi, j'ai toujours été partisane de, regardons les consensus scientifiques,
04:13qu'est-ce que la littérature scientifique nous dit sur ces sujets ?
04:16Alors, c'est vrai que, dès qu'on parle des enfants, des populations vulnérables,
04:20on a une alerte très, très forte.
04:21Donc, on se dit tous, est-ce que c'est un danger ?
04:24Quand on regarde la littérature, on voit, dès qu'il y a eu des avancées technologiques,
04:27comme la radio, on a eu, en 1940, des écrits d'une pédiatre qui disait,
04:31les effets de la radio, ça allait même que l'effet de l'alcool sur les enfants.
04:36Et donc, on a toujours eu peur, et c'est à raison, en réalité.
04:40Or, il est vrai que la littérature scientifique nous dit aussi que les écrans pour les moins de 3 ans,
04:45dans certaines conditions, peuvent être bénéfiques.
04:47Alors, encore une fois, tout excès est négatif.
04:50D'accord ? Moi, ce que j'aime bien...
04:52Là, vous n'êtes pas d'accord, je sens.
04:53Ça peut être bénéfique, parfois...
04:55Ça peut être bénéfique dans certaines conditions.
04:57Par exemple, à 18 mois, on sait que les enfants sont réceptifs dans le tchat vidéo,
05:01quand on discute via des visu.
05:03Donc, quand on a une famille où on est tous éloignés les uns des autres,
05:06c'est plutôt bien d'utiliser cet outil pour les enfants,
05:08et de pouvoir discuter avec ses grands-parents, qui sont peut-être à des milliers de kilomètres de chez nous.
05:12Donc, ça, c'est des outils qu'on peut avoir.
05:14Ensuite, on a aussi d'autres effets sur le langage,
05:17qui peuvent être aussi bénéfiques, avec des petits tousse-brains,
05:20où il y a des histoires de morale, où on peut discuter avec les enfants.
05:24Donc, encore une fois, tout ça, c'est encadré, c'est un outil.
05:26Il faut comprendre les opportunités et les risques.
05:28À condition que le parent accompagne l'enfant.
05:30Ce n'est pas la vraie vie.
05:32Déjà, on peut parler de PubMed, une publication médicale.
05:34Effectivement, il n'y a, à ce jour, aucune étude qui montre un bénéfice.
05:38Elles sont toutes, pour les moins de 6 ans,
05:40et encore moins pour les moins de 3 ans,
05:42de façon, dans des grandes cohortes, longitudinales,
05:44elles montrent soit un avis de précaution, voire négatif.
05:48Et après, il faut se remettre dans la vraie vie.
05:50Effectivement, se retrouver en vidéo avec la famille et la grand-mère éloignées,
05:54c'est une très bonne chose.
05:56Évidemment qu'on ne va pas l'empêcher, que ce n'est pas un souci.
05:58Si on peut garder un choupi sur les genoux de son papa,
06:00en discutant et en échangeant pendant 5 minutes,
06:02on n'en est pas là, ce n'est pas le problème.
06:04Le problème, c'est qu'il y a une captation de l'attention de l'enfant,
06:06par tous les systèmes qui sont donnés,
06:08par Youtube, Tide et autres,
06:10et ça, c'est la vraie vie de tous les jours et des parents qui nous écoutent.
06:12C'est vrai qu'il suffit de prendre le train,
06:14et de voir des enfants de moins de 3 ans,
06:16qui, pendant 3 heures, 4 heures,
06:18sont devant un écran.
06:20Tout ça pour la tranquillité des parents.
06:22Ce n'est pas pour le bien-être de l'enfant,
06:24c'est pour la tranquillité des parents.
06:26Ou la tranquillité des autres voyageurs.
06:28Et des autres voyageurs aussi, oui.
06:30Et pour la tranquillité des autres voyageurs.
06:32Mais, je veux bien...
06:34Bon, vous n'êtes pas tout à fait d'accord
06:36sur le danger des écrans en moins de 3 ans.
06:38Vous pensez qu'il n'est pas total, ce danger.
06:40Vous dites...
06:42Parce qu'on n'a pas parlé depuis le début
06:44de la façon dont c'est utilisé dans les familles.
06:46Ça commence à la maternité.
06:48Ça commence à la maternité,
06:50et il y a un autre souci majeur,
06:52qui a un impact très important chez les enfants,
06:54et ils en parlent dans le rapport,
06:56c'est la technoférence.
06:58C'est-à-dire l'utilisation de l'écran par le parent
07:00ou l'adulte qui est responsable de l'enfant.
07:02Qui n'est donc plus disponible pour son enfant
07:04de façon riche et correcte.
07:06Et donc, il ne peut plus échanger avec son enfant
07:08de façon adaptée.
07:10Et le langage s'installe de cette façon-là
07:12dans les familles.
07:14C'est en regardant son bébé, en lui parlant
07:16et en étant disponible que les choses vont bien se passer.
07:18Vous êtes d'accord ?
07:20En fait, la problématique des écrans,
07:22du langage des enfants,
07:24moi j'ai travaillé dessus pendant des années,
07:26parce que je trouve ça magnifique,
07:28c'est vraiment incroyable, ça commence un mois à la naissance
07:30et ça repose sur plein de facteurs,
07:32notamment l'interaction entre le parent et son enfant,
07:34aussi les professionnels que l'enfant va rencontrer,
07:36et les enfants ne naissent pas tous égaux
07:38dans les mêmes familles.
07:40On n'a pas le même type de stimulation.
07:42Les problématiques des écrans,
07:44quand on regarde dans la littérature scientifique,
07:46tous les enfants ne sont pas concernés.
07:48Les surexpositions, on les voit entre 5 à 10%
07:50de la population, à plus de 2h ou 3h,
07:52ça c'est les chiffres de l'INSERM de 2021.
07:54Quand on parle de surexposition,
07:56il n'y a pas tous les enfants, c'est la première chose.
07:58Et quand on regarde qui sont ces enfants,
08:00on voit bien que ce sont dans des populations vulnérables,
08:02des familles isolées,
08:04des familles monoparentales.
08:06Pas forcément.
08:08Ça c'est les chiffres de la recherche,
08:10je n'invente rien, je me pose toujours sur des faits.
08:12Par rapport à ça,
08:14c'est toujours important de pouvoir repartir,
08:16de dire finalement, si on fait des politiques publiques
08:18ciblées sur les écrans,
08:20regardons qui on doit cibler,
08:22qui sont concernés par cette question,
08:24et comment aider ces parents.
08:26Comment empêcher tout usage des écrans
08:28pour des enfants de moins de 3 ans ?
08:30Éduquer les parents et informer
08:32surtout les parents, parce qu'on les critique
08:34beaucoup les parents, mais on ne les a pas informés de façon correcte
08:36et assez précoce. Encore une fois, à la maternité,
08:38et après ça doit être pris en charge
08:40par tous les intervenants autour de l'enfant,
08:42que ce soit les médecins, les pédiatres,
08:44pour informer, pour dire, si c'est utilisé de telle façon,
08:46ça se passera bien.
08:48On a parlé de familles vulnérables,
08:50on est toujours en train de stigmatiser ces familles.
08:52Je suis désolée, depuis le Covid,
08:54depuis cette période difficile,
08:56très clairement dans ma consultation,
08:58je vois des enfants tout venant,
09:00d'origines extrêmement variées.
09:02Le télétravail a aggravé beaucoup les choses,
09:04ce qui est une tendance
09:06liée au Covid,
09:08ce qui fait qu'on se retrouve avec des familles
09:10de tous les niveaux, sociaux, économiques.
09:12Les choses sont en train de changer, également dans les études.
09:14On recommande encore, ces experts,
09:16un accès fortement limité, entre 3 et 6 ans,
09:18avec des contenus de qualité éducative
09:20et accompagnés par un adulte. Vous êtes d'accord ?
09:22Moi, je pense que,
09:24par rapport à l'utilisation des écrans,
09:26comme vous l'avez très bien dit,
09:28pour moi, l'arme la plus puissante,
09:30c'est l'éducation, la formation,
09:32pouvoir comprendre que ces outils sont des opportunités,
09:34et il y a des risques. On doit évidemment protéger
09:36les enfants d'un certain nombre de choses,
09:38de contenus qui ne sont pas adaptés à leur âge,
09:40comme on l'a fait pour les millions...
09:42Alors, on a le rôle des parents,
09:44mais moi, ce que je trouve assez
09:46difficile dans cette question des écrans,
09:48c'est qu'on fait reposer la responsabilité uniquement
09:50sur les parents, mais tout le monde est concerné.
09:52L'État est concerné, ses plans de forme sont concernés,
09:54nos politiques publiques de la petite enfance
09:56et d'autres politiques éducatives sont concernées,
09:58tout le monde est concerné.
10:00Mais il n'y a pas d'écran dans les crèches ?
10:02Il n'y a pas d'écran dans les écoles maternelles ?
10:04Est-ce qu'il y en a trop ?
10:06Oui, il y en a trop, mais déjà, il faut protéger
10:08les crèches, il faut protéger les assistantes maternelles,
10:10comme on l'a dit dans le rapport. Et justement,
10:12le rapport de la Commission dit qu'on a
10:14mis trop de responsabilités sur les parents
10:16et qu'il faut d'abord les informer, effectivement,
10:18de façon honnête et très précoce.
10:20Et bien sûr qu'il faut protéger le 3-6 ans,
10:22qui est aussi dans une période où il doit apprendre
10:24énormément de choses. Alors, bien sûr que ça dépend
10:26des contenus. Le problème, c'est que quand vous vous retrouvez
10:28sur Youtube ou autre, vous pouvez tomber sur n'importe
10:30quel contenu. Et donc, il y a des contenus
10:32tout à fait inadaptés. Il faut savoir aussi
10:34un truc important, on parle beaucoup
10:36d'éducatif, on parle beaucoup de pédagogie,
10:38on parle d'application pédagogique, par exemple.
10:40Aucune n'a montré sa valeur
10:42pédagogique. Une existe,
10:44qui a existé, qui s'appelle Sesame Street,
10:46où il y avait des gens sérieux qui ont travaillé sur le sujet
10:48et qui ont donné aux enfants
10:50des formes éducatives et travaillées
10:52par des professionnels. Actuellement, ce n'est pas le cas.
10:54Donc, apprendre l'alphabet à 3 ans,
10:56c'est juste le répéter et ce n'est pas pédagogique
10:58ni éducatif. Arrêtons de mettre les enfants
11:00sur ce genre de choses. Ils apprennent
11:02beaucoup mieux dans les yeux de leurs parents.
11:04Par rapport à ça, il y a quand même un certain nombre de recherches
11:06qui ont montré des effets
11:08de certains outils pédagogiques utilisés
11:10par le numérique, qui ont fait leur preuve,
11:12qui sont même évalués par des laboratoires, notamment sur
11:14l'apprentissage de la lecture, l'apprentissage des mathématiques,
11:16qui ont fait leur preuve à la suite
11:18de ce qu'on appelle, nous, des essais randomisés
11:20contrôlés, qui nous permettent d'évaluer l'efficacité
11:22d'une pédagogie. Donc, le numérique, encore une fois,
11:24c'est un outil au service de notre pédagogie,
11:26au service de nos enfants.
11:28Évidemment, quand on regarde, si on
11:30prend du recul, ça ne fait pas si longtemps, en fait,
11:32que ces tablettes, ces téléphones sont entrés entre nos mains.
11:34Quand on prend du recul, on est toujours en train
11:36de faire des essais, des erreurs. Qu'est-ce qui est efficace,
11:38qu'est-ce qui n'est pas ? Faut-il mettre entre les mains
11:40des enfants, entre 3 et 6 ans, des tablettes ?
11:42Si on est avec
11:44un adulte responsable, disponible,
11:46qui lui-même n'est pas avec son écran
11:48dans la main, et donc non disponible,
11:50et que le contenu
11:52est de qualité, et qu'il y a un début,
11:54un milieu, une fin, et que ce n'est pas le processus
11:56justement de la captologie, où ça ne s'arrête jamais,
11:58pourquoi pas ? Mais en fait,
12:00un enfant, il a beaucoup plus besoin de sortir,
12:02d'échanger, de faire le quotidien avec ses parents,
12:04et c'est comme ça qu'il va apprendre. Vraiment,
12:06c'est des notions importantes. Alors, je reviens
12:08sur les applications que vous nommez,
12:10il s'agit d'applications dans les laboratoires,
12:12et pour l'instant, il n'y en a pas qui sont
12:14accessibles aux parents tout venant,
12:16il ne faut pas l'oublier, parce que sinon, après, il y a une confusion
12:18dans ce qui est dit, et qu'on va chercher dans un petit coin
12:20une application qui serait peut-être pédagogique pour mon enfant,
12:22et qui me remplacerait, et qui ferait mieux
12:24que moi. Non, les parents font mieux
12:26que toutes les applications existantes.
12:28Bien, nous allons parler des 11 ans, maintenant.
12:30Juste après la pub.
12:32Pour les téléphones portables, la commission préconise
12:34l'interdiction jusqu'à 11 ans.
12:36A tout de suite.
12:38Verissure, le numéro 1 des alarmes en France.
12:40Rendez-vous sur verissure.fr
12:42pour votre demande de vie gratuite.
12:44Verissure présente...
12:46Sud Radio, parlons vrai
12:48chez Bourdin, 9h10,
12:50Jean-Jacques Bourdin. Les écrans et les jeunes.
12:52La commission,
12:54la commission qui a travaillé
12:56sur ce sujet, sur l'hyperconnexion subie
12:58des enfants, recommande,
13:00préconise l'interdiction de téléphones
13:02portables jusqu'à 11 ans. Vous êtes d'accord ?
13:04Ou pas ?
13:06Nao à la boue.
13:08Moi, personnellement, mon avis,
13:10c'est surtout la prévention, l'éducation,
13:12la formation. Donc, l'interdiction
13:14stricto sensu, pour moi,
13:16c'est toujours une erreur.
13:18La commission dit aux parents,
13:20ne donnez pas de téléphone portable avant l'âge de 11 ans.
13:22C'est ce que la commission dit.
13:24A mes yeux, le numérique fait partie de nos vies.
13:26Le numérique fait partie de nos vies,
13:28font déjà partie de la vie de nos enfants,
13:30vont être dans leur futur métier.
13:32Donc, pour moi, si on interdit quelque chose
13:34dont on a besoin plus tard, pour moi, c'est une erreur.
13:36Je pense que c'est dès lors que, justement,
13:38on a ça dans les mains, il faut leur apprendre
13:40qu'est-ce qu'il y a, justement,
13:42une opportunité dans ce type de téléphone,
13:44l'accès à cette information-là, par exemple.
13:46Moi, je me souviens, à mon époque, on regardait dans les encyclopédies,
13:48on allait dans les bibliothèques, on regardait. Maintenant,
13:50l'information est à portée de nos doigts.
13:52C'est assez incroyable. D'ailleurs,
13:54c'est gratuit.
13:56C'est justement ça, la question de la pédagogie.
13:58Comment on indique à nos enfants
14:00quel type de source ils doivent aller chercher
14:02par rapport à ça ? Comment on a appris à aller chercher
14:04cette encyclopédie versus une autre ?
14:06Quand l'enfant est seul, pardon,
14:08Nawa Laboum, mais quand l'enfant est seul ?
14:10La pédagogie, c'est justement prendre par la main jusqu'à ce qu'il soit
14:12seul et est autonome pour pouvoir être responsable
14:14de pouvoir faire l'œuvre.
14:16Souvent, il a un téléphone portable avant 11 ans, il l'utilise seul,
14:18ce téléphone portable.
14:20Quand on met ces téléphones dans les mains des enfants,
14:22justement, on les accompagne,
14:24on leur explique comment s'en servir.
14:26Pour vous, on peut donner un téléphone portable
14:28à partir de quel âge ?
14:30Écoutez, du moment qu'on en a besoin
14:32pour faire quelque chose de précis, notamment
14:34par exemple, quand on est au collège, on doit
14:36avoir accès à certaines applications pour, par exemple,
14:38les pronotes ou ce genre de choses,
14:40où il y a justement des informations
14:42qui sont en ligne pour son agenda,
14:44ses devoirs, etc. Donc, quand c'est utile,
14:46on en a besoin.
14:48En fait, c'est l'éducation nationale qui encourage
14:50l'usage du téléphone.
14:52D'ailleurs, c'est soulevé par la Commission,
14:54il y a un problème d'ailleurs, et comme a dit M. Attal,
14:56balayons devant sa porte pour l'éducation nationale,
14:58il y a quand même un souci,
15:00effectivement, l'accès à l'Internet
15:02et le fait que les enfants soient obligés d'aller sur pronotes
15:04à n'importe quelle heure, ainsi de suite.
15:06Donc, d'ailleurs, la Commission propose que ça soit cadré.
15:08Mais, je répète, un enfant, il a besoin d'être
15:10en contact avec ses parents quand il sort,
15:12c'est d'ailleurs pour ça que ça arrive au collège,
15:14donnant lui un téléphone. Je rappelle, un téléphone, ça sert à téléphoner
15:16avec la possibilité de faire des SMS.
15:18L'accès à Internet doit être encadré.
15:20Un téléphone sans accès à Internet ?
15:22C'est ce que propose la Commission à juste titre,
15:24parce que dans la Commission, il y a des gens
15:26qui voient des enfants et des adolescents en grande souffrance.
15:28Et bien sûr que l'enfant va accéder
15:30à l'Internet à la maison,
15:32en compagnie d'un parent, d'un adulte,
15:34disponible et avec un temps dédié,
15:36et pas dans sa chambre tout seul, où il va se retrouver
15:38sur un site pornographique
15:40ou sur des sites violents, et qu'il n'y aura aucun filtre.
15:42Donc, jusqu'à présent, un téléphone
15:44sans Internet, c'est...
15:46Voir 15 ans !
15:48Vous faites la même recommandation ?
15:50Moi, personnellement, je suis
15:52contre l'interdiction.
15:54C'est mon point de vue, je le défends depuis
15:56déjà dix ans, mais par contre, moi, ce que j'ai vraiment envie
15:58de souligner, c'est vrai que c'est très important,
16:00il faut être très vigilant sur l'accès à Internet
16:02et surtout, c'est les réseaux sociaux,
16:04parce que c'est finalement ça qui fait le plus peur
16:06à nos enfants, puisque les réseaux sociaux...
16:08Les réseaux sociaux sont formes sans accès aux réseaux sociaux
16:10après 13 ans. Jusqu'à 15 ans,
16:12c'est ce que recommande la Commission.
16:14Elle recommande des réseaux sociaux éthiques.
16:16Alors là, il y a un gros boulot à faire,
16:18évidemment. Oui, mais attendons,
16:20l'Europe va probablement bouger
16:22avec le DSA et le DMA, qui sont quand même
16:24un système qui va
16:26nous permettre, peut-être, d'obtenir les algorithmes
16:28des réseaux sociaux, savoir
16:30les réguler
16:32pour pouvoir protéger au mieux, justement,
16:34les enfants. On leur met un objet
16:36addictif par nature, ou quand vous retrouvez
16:38sur TikTok, avec la spirale de TikTok,
16:40lisez Amnesty International, vous allez voir
16:42ce qu'il se passe. Et moi, je les vois, ces enfants.
16:44Quand on est dans un laboratoire, on fait des tas de choses
16:46merveilleuses. Mais moi, je suis au contact des familles,
16:48au contact des parents qui sont
16:50en détresse avec leurs adolescents,
16:52qui vont mal, parce qu'ils se retrouvent totalement
16:54influencés dans les réseaux sociaux, ou qui passent
16:56des heures, des nuits sur les jeux vidéo,
16:58et qui ne dorment plus. S'il y a une chose sur laquelle
17:00on a tous à être d'accord, je pense, et la Commission
17:02le dit, c'est sur le sommeil. Et quand vous touchez
17:04le sommeil, en qualité, en quantité,
17:06les adultes aussi, mais les ados aussi,
17:08eh bien, vous allez mal sur plein de sujets.
17:10C'est leur problème. Ils sont responsables
17:12de leur vie. Ils font ce qu'ils veulent.
17:14Et malheureusement, c'est mauvais pour eux,
17:16mais bon. Mais ce qui est plus grave, ce sont
17:18les enfants. Et là,
17:20les enfants, oui.
17:22Oui, mais à vos yeux...
17:24À mes yeux, il faut faire attention à ne pas
17:26mettre l'écran égal danger.
17:28Ça, pour moi, c'est une erreur qu'on peut faire
17:30justement dans la prévention et l'information.
17:32Parce que les réseaux sociaux...
17:34Si on ne dit pas à l'enfant que c'est dangereux...
17:36Encore une fois,
17:38c'est un outil pour moi. Il y a des opportunités
17:40et puis il y a des limites.
17:42Ces limites-là, évidemment, on est tous face. On sait
17:44qu'il y a des dangers. Il faut les prévenir. Il faut leur dire
17:46que leurs images peuvent être utilisées, etc.
17:48Mais il y a des opportunités sur TikTok.
17:50Ils oublient le danger.
17:52Mais en même temps, sur les réseaux sociaux, moi,
17:54je les entends. Parce que moi, je suis enseignante, je suis au contact,
17:56je suis chercheuse de formation, mais je suis également
17:58prassienne de terrain. Je les entends.
18:00Ils développent des choses incroyables sur les réseaux sociaux.
18:02Il y a des mouvements qui se créent, il y a une communauté qui se crée.
18:04Il faut quand même se dire qu'il y a des effets.
18:06Moi, je les vois. Ils se sont soutenus pendant le
18:08Covid grâce à ça. Ils ont pu justement
18:10avoir des accès à des choses
18:12à distanciel. Ça a été vraiment
18:14un outil incroyable. Quand bien même on a
18:16des risques sur lesquels, évidemment,
18:18il faut les prévenir. Mais on est tous,
18:20j'ai envie de dire, vous savez, on parle toujours des ados
18:22parce qu'on a peur pour eux, ces populations vulnérables,
18:24etc. Mais ils sont plus intelligents que ce qu'on
18:26imagine. Quand on leur apprend
18:28des choses, quand on leur explique justement
18:30un certain nombre de choses, ils sont en mesure
18:32de pouvoir prendre leurs responsabilités
18:34et de pouvoir aussi comprendre que ça, c'est dangereux.
18:36Je pense qu'ils ont besoin d'être protégés
18:38et ils le réclament. Ils le réclament,
18:40ils souhaitent être protégés et informés.
18:42C'est important qu'ils soient protégés.
18:44Et ils ne le sont pas actuellement. Ils se retrouvent,
18:46je répète, la spirale TikTok. Il n'y a
18:48aucune protection. Ces jeunes filles qui se
18:50carifient, ces jeunes filles qui ne supportent pas leur corps,
18:52qui sont soumises à ces filtres et qui
18:54se retournent avec des troubles du comportement alimentaire,
18:56il faut les voir. Bien sûr qu'il y en a qui vont
18:58très bien. Et comme dans toute situation,
19:00il y a des groupes d'ados suffisamment
19:02cadrés, suffisamment aidés, suffisamment
19:04informés auprès de leurs parents ou d'autres adultes
19:06pour aller bien. Mais malheureusement,
19:08la plupart se retrouvent dans leur chambre, tout seuls,
19:10face à cet écran, face à ces réseaux sociaux,
19:12ces jeux vidéo, à la pornographie
19:14et ça commence à 8 ans, à 9 ans.
19:16Donc il y a bien un problème. Il faut bien les protéger.
19:18Il faut bien les informer.
19:20Et ce n'est pas vrai de dire que
19:22le parent va être là, à côté.
19:24C'est un manque qui n'existe pas.
19:26Est-ce que les informer, c'est suffisant ?
19:28Pour moi, c'est l'arme la plus puissante qu'on a
19:30dans la prévention. Et c'est d'ailleurs tout ce qui a
19:32fait preuve, et c'est ce qui fait preuve,
19:34culpabiliser ne sert à rien.
19:36Il n'y a aucune preuve, même d'ailleurs,
19:38dans les preuves scientifiques qu'on peut avoir,
19:40on sait que la prévention, ce sont de temps long.
19:42Quand on regarde ce qu'on a fait par rapport au tabac,
19:44par rapport à l'alcool, par rapport à plein de choses,
19:46on a vu qu'il a fallu des années pour mettre en place
19:48des choses pour que les gens puissent s'approprier
19:50un certain nombre de choses.
19:52C'est ce qu'on dit sur les écrans.
19:54Vous n'imaginez plus
19:56actuellement avoir un bébé
19:58dans les bras avec une cigarette.
20:00Et l'alcool, pourquoi est-ce qu'il n'y a pas
20:02des interdits pour les écrans ?
20:04Auparavant, on n'avait pas le droit
20:06d'acheter un Playboy ou autre,
20:08je vous rappelle, il y a 20 ans, et tout le monde était
20:10incriminé si c'était le cas. Pourquoi maintenant,
20:12il peut aller sur un site porno autant qu'il veut ?
20:14A n'importe quel moment, on dit qu'il a plus de 18 ans.
20:16N'importe quel gamin va appuyer en disant
20:18qu'il a plus de 18 ans. Il n'est pas protégé.
20:20La question des écrans, elle doit être
20:22une responsabilité de tous,
20:24et on doit évidemment légiférer sur un certain nombre
20:26de sujets pour protéger.
20:28Ça dépend de quel point de vue
20:30on se trouve. Là, depuis tout à l'heure,
20:32notre situation, on est au niveau
20:34des parents.
20:36Comment faites-vous pour prévenir
20:38la pornographie sur écran ?
20:40La vision de sites pornographiques
20:42chez les jeunes ? Comment faites-vous
20:44sans interdiction ? On parle de viols psychologiques,
20:46c'est ce qu'il se passe quand ils voient le porno
20:48actuel auquel ils ont accès.
20:50Et bien, on informe.
20:52On informe du côté
20:54des parents pour qu'ils puissent s'en saisir
20:56des enfants. Vous savez,
20:58en réalité, cette question-là,
21:00c'est pas juste l'écran. Là, on parle
21:02d'un problème plus sociétal. On parle de
21:04justement, finalement, comment ces outils
21:06ont transformé nos vies, comment le numérique
21:08est en train de remettre en question des choses, etc.
21:10Et on voit que ça avance.
21:12La France a été très stricte sur plein de sujets
21:14où d'autres pays n'ont pas du tout eu le même
21:16type de choses. On avance
21:18sur un certain nombre de sujets et on regarde
21:20qu'est-ce qui est bien pour nos enfants, qu'est-ce qui l'est pas.
21:22On a bien vu que TikTok, Facebook
21:24se retrouvent maintenant au pied du mur sur un certain nombre de sujets.
21:26Donc, on voit qu'on avance au fur et à mesure parce que
21:28tout le monde est concerné. Eux aussi doivent prendre leurs responsabilités
21:30sur la modération, etc.
21:32Donc, c'est ce qui est en train de se passer.
21:34Donc, il ne faut pas dire qu'il ne se passe rien non plus.
21:36Oui, il y a beaucoup de choses qui sont faites, je sais.
21:38Je sais. Mais est-ce qu'il faut
21:40aller plus loin dans la réglementation
21:42pour interdire l'accès à la
21:44pornographie aux mineurs ? Moi, je pose
21:46la question. Mais bien sûr, c'est ce que dit d'ailleurs la commission
21:48et la commission s'en saisit, et pas que
21:50de ça d'ailleurs. Encore une fois, sur les réseaux sociaux
21:52il se passe aussi des choses qui sont
21:54absolument... Regardez
21:56TikTok, en quelques heures, vous vous retrouvez
21:58dans une spirale où vous avez un fil
22:00qui vous conduit à faire des choses qui sont
22:02tout à fait inadaptées.
22:04Avec des enfants qui se retrouvent avec des idées mortifères.
22:06Enfin, vraiment, c'est absolument horrible.
22:08Alors, s'ils sont informés par leurs
22:10parents, s'il y a une discussion. Mais en fait, c'est pas ce qui se passe.
22:12C'est pas ce qui se passe dans la vraie vie.
22:14Les gamins se retrouvent avec leur smartphone
22:16tout seuls. Il n'y a plus d'autres adultes
22:18autour pour les aider, pour
22:20leur expliquer ce qui se passe. Et je pense qu'on a
22:22un énorme travail à faire.
22:24Et puis, ils s'échangent. Ils s'échangent des images.
22:26Et puis, ils s'échangent des conseils
22:28pour détourner la loi
22:30ou pour aller sur un site particulier.
22:32C'est pour ça que le contrôle parental ne suffit pas.
22:34Parce qu'ils savent très bien le détourner.
22:36Comment fait-on ? Eh bien, la première chose,
22:38on les prévient la nuit. On dit aux parents
22:40il n'y a pas d'écran dans la chambre.
22:42On supprime le téléphone la nuit.
22:44Je vous le dis tout de suite. Absolument.
22:46L'adulte est un exemple. Et le parent
22:48doit être aussi un exemple dans ça.
22:50C'est important. Dès le début, que faites-vous, parents ?
22:52Dans les 10 clés de mon livre, c'est la première chose
22:54que je dis. Et vous, parents, comment utilisez-vous
22:56votre écran pour être un exemple ? L'enfant
22:58fait ce que fait le parent
23:00et non pas ce qu'il dit. Et ça, c'est la première
23:02chose. Préservons le sommeil. Pas d'écran dans les
23:04chambres. C'est indispensable pour les petits comme
23:06pour les grands et les adolescents, bien sûr.
23:08Le sommeil. Moi, je reste
23:10sur mon idée
23:12d'évidemment, il faut prévenir les enfants.
23:14Il faut leur dire qu'il y a énormément de risques.
23:16Évidemment qu'il faut légiférer pour protéger les enfants.
23:18On est d'accord.
23:20On reviendra jamais là-dessus. On est tous d'accord là-dessus.
23:22Maintenant, dans le pratique, comment on fait ?
23:24On supprime les téléphones.
23:26On enlève le téléphone à l'enfant
23:28le soir. Non ?
23:30On lui explique et on n'a pas de wifi
23:32dans les chambres.
23:34On a toujours mis des limites aux enfants
23:36pour leur expliquer. C'est ça l'éducation.
23:38L'éducation, c'est mettre des limites. C'est comprendre qu'est-ce qu'on peut faire,
23:40qu'est-ce qu'on ne peut pas faire.
23:42C'est ça l'éducation.
23:44C'est répéter, répéter, répéter.
23:46Oui, c'est fatigant.
23:48Oui, c'est difficile.
23:50Il n'y a pas plus difficile que l'éducation.
23:52Mais il ne faut pas être équivoque
23:54sur les sujets et ne pas dire un jour
23:56oui, c'est chouette, c'est pédagogique ou éducatif
23:58ou alors ça peut apprendre des tas de choses.
24:00Non, il faut aussi tout d'abord mettre la protection
24:02de l'enfant en avant. C'est ce que le collectif
24:04sur Exposition Écran fait depuis déjà 2017.
24:06Bien, merci à toutes les deux.
24:08C'était passionnant. C'est passionnant
24:10comme sujet, évidemment.
24:12Nawal Aboub est docteur en sciences cognitives,
24:14auteur de La Puissance des Bébés
24:16chez Fayard
24:18et Sylvie Diozica,
24:20pédiatre, est l'auteur
24:22de Les Écrans, dix clés pour les utiliser
24:24en famille, de manière raisonnée
24:26aux éditions Attier.
24:28Merci à toutes les deux. Dans un instant
24:30nous sommes avec Valérie
24:32Expert et Gilles Gansman.
24:40Avec Vérissure, le numéro
24:42un des alarmes en France. Rendez-vous sur
24:44verissure.fr pour votre demande
24:46de devis gratuits.

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