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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue en ce 9 mai, jour de l'ascension sur Europe 1, nous sommes ensemble jusqu'à 9h30 et sur CNews, nous sommes ensemble jusqu'à 10h30.
00:00:12La flamme olympique en France cette journée d'hier faisait figure de test, test d'enthousiasme des Français pour les Jeux olympiques à 78 jours de la cérémonie d'ouverture.
00:00:25Le test aussi pour la sécurité, ce n'est pas simple d'assurer une protection sur tout le territoire.
00:00:30Cette première journée est une réussite totale, sans nuages, à l'image du ciel azur qui montrait Marseille comme un cliché de carte postale.
00:00:39Emmanuel Macron a dit une chose intéressante, je veux que les Français soient fiers, c'est intéressant parce qu'on n'est plus fiers de grand chose aujourd'hui.
00:00:46On n'est pas fiers de notre histoire, on n'est pas fiers de notre culture, de nos comédiens, de tant de choses qui sont piétinées.
00:00:51On n'est pas fiers de ce que la France est devenue avec ce sentiment de ne plus reconnaître le pays, parfois, dans lequel la plupart ont grandi.
00:00:59Et le Président de la République déclare les Jeux de la fierté ouverte et pour une fois, il y a consensus.
00:01:05Tout le monde joue les Jeux et sur joue, embrassons-nous Folleville, interdit d'être ronchon.
00:01:11Panem en cirkenses, nous y sommes, Dupin et des Jeux.
00:01:15Dupin, pas pour tout le monde, hélas, mais des Jeux, c'est certain.
00:01:19La séquence olympique a commencé hier jusqu'au 8 septembre, soit 4 mois.
00:01:24Elle sera la vitrine du pays.
00:01:27Il est 9h, Chana Lusso.
00:01:30Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:43Ça y est, la flamme olympique a commencé son parcours à Marseille.
00:01:46Elle vient de partir de Notre-Dame-de-la-Garde, portée par l'ex-footballeur marseillais Basile Boli.
00:01:51Tout au long de la journée, elle va parcourir une vingtaine de kilomètres dans la cité fosséenne.
00:01:56Une première étape dans son périple de 78 jours qui l'amènera à Paris le 26 juillet.
00:02:02Rima Hassan appelle les étudiants à occuper le ministère de l'Enseignement supérieur.
00:02:06La semaine dernière, elle avait déjà appelé au soulèvement une nouvelle polémique pour l'insoumise
00:02:11qui a également comparé la situation dans la bande de Gaza à l'Algérie au moment de la colonisation.
00:02:16Aurore Berger, ministre de l'égalité entre les femmes et les hommes, a réagi ce matin sur CNE.
00:02:21Je pense que le but c'est de fracturer, le but c'est de créer de la polémique.
00:02:25Le but c'est aussi qu'on parle d'elle. Malheureusement ça, ça a réussi.
00:02:28Parce que c'est vrai que les polémiques sont tellement importantes que ça nous oblige à réagir.
00:02:32Et en réagissant, on les fait aussi exister.
00:02:35C'est toujours la difficulté de, est-ce qu'on doit systématiquement réagir ou non à l'égard des outrances.
00:02:40Parce qu'on le voit bien, c'est des outrances systématiques et des paliers d'outrances systématiques qui sont franchis.
00:02:45L'ambassadeur d'Israël à l'ONU estime que la menace de Joe Biden est très décevante.
00:02:50Le président américain a dit cette nuit sur CNN qu'il ne livrerait plus certaines armes à l'État hébreu en cas d'offensive contre Rafa.
00:02:58Un avertissement inédit de la part du premier soutien militaire d'Israël.
00:03:01La semaine dernière, Washington avait déjà suspendu la livraison de bombes après la mort de plusieurs civils à Gaza.
00:03:07Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:10Merci Shana, nous sommes ce matin avec Sabrina Medjeber, qui est séiste, qui est sociologue.
00:03:14Avec Olivier Dartigold, avec Philippe Bilger, avec Joachim Lefloquimad, avec Gautier Lebret.
00:03:18Et puis avec Jean-Marc Gouvernatory, qui est tête de liste écologie au centre aux élections européennes.
00:03:25On va recevoir entre guillemets les petites listes, les petits candidats.
00:03:28Hier, on était avec le parti animaliste.
00:03:31Merci d'être avec nous, monsieur Gouvernatory.
00:03:33Merci à vous.
00:03:34Votre parcours, alors écologie au centre, vous avez une veste verte qui signe manifestement cet engagement politique.
00:03:39Vous étiez d'abord Europe Écologie Les Verts.
00:03:43J'étais délégué végétarien de la liste de Yannick Jadot en 2019 et j'ai contribué au score historique des écologistes.
00:03:49Puisqu'à l'époque, j'avais imposé entre guillemets un positionnement centriste à Europe Écologie en 2019.
00:03:55Tête de liste à Nice en 2020.
00:03:57Et je les ai quittés en 2021 et encore plus en 2022 lorsqu'ils ont fait une UPS.
00:04:01Parce que je pense que sectoriser l'écologie à gauche est une grosse faute.
00:04:06Parce que l'écologie est la seule solution à tous nos problèmes.
00:04:09Bon, et vous, vous êtes plutôt au centre, comme son nom l'indique.
00:04:12Je suis totalement au centre.
00:04:13Et vous êtes assez loin des positions de Mme Rousseau, si j'ai bien compris.
00:04:16C'est une carénité politique.
00:04:17Bon, écoutez, les choses sont dites au moins clairement.
00:04:21J'ai écrit un livre là-dessus, donc...
00:04:23Oui, évidemment, c'est votre avis.
00:04:25Mme Rousseau, qui nous invitons régulièrement, bien sûr, sur ce plateau.
00:04:30Quel est l'adjectif que le président de la République a le plus employé hier à Marseille ?
00:04:37Dès qu'il faisait une phrase, il mettait cet adjectif dans cette phrase.
00:04:41Quel est l'adjectif ?
00:04:42Fier.
00:04:43Fier, bravo.
00:04:44Il y en a un qui suit.
00:04:46Écoutons le président de la République avec ce montage que propose Marine Lenson.
00:04:49Parce que c'est très intéressant, parce qu'il n'y a pas de hasard.
00:04:52Il n'y a pas de hasard.
00:04:53Et ce mot, fier, est intéressant à décrypter.
00:04:57Écoutons.
00:04:59La flamme est là.
00:05:00Les Jeux olympiques et paralympiques sont là dans la vie du pays.
00:05:03Dans la vie de la France, on peut être fier.
00:05:04C'est la fête des Françaises et des Français.
00:05:06Je veux qu'ils en soient fiers.
00:05:07Je veux que nos compatriotes se représentent, que c'est un moment d'unité.
00:05:10Et qu'on en est capable et qu'on peut en être fier.
00:05:13On fait ce qu'il y a de plus beau au monde.
00:05:16Et ça, on doit être fier.
00:05:18C'est derrière un travail immense qui a été fait par des milliers de professionnels, de bénévoles.
00:05:24Et je veux vraiment que ce soit des millions de Français, ce soir, qui puissent être fiers de cela.
00:05:29Vous qui m'aimez décrypter les mots.
00:05:32Voilà quelque chose qui est intéressant.
00:05:34Je dis qu'il n'y a pas de hasard quand, dans chaque phrase, il y a le mot « fier ».
00:05:37C'est une idée qu'on veut faire passer.
00:05:39C'est une idée qui est en miroir à la vie que nous menons tous.
00:05:43Puisque précisément, on n'est plus fier de rien.
00:05:45Cette injonction d'être fier et qui est répétée, vous l'avez dit Pascal, on vient d'avoir un exemple.
00:05:53C'est une manière, encore une fois, de la part du Président, de nous imposer quelque chose que la réalité dément.
00:06:01Moi, j'en ai par-dessus la tête.
00:06:03De ce verre présidentiel qui vise à nous présenter la France comme quelque chose qui suscite l'adhésion, le respect, l'estime, le patriotisme évident.
00:06:16Alors que, profondément, son inaction ou son action discutable font qu'il faut forcer à être fier.
00:06:27Moi, j'estime qu'il y a de quoi être fier de l'organisation des Jeux Olympiques.
00:06:33Mais je déteste qu'un Président veuille m'imposer une fierté que je ne ressens pas naturellement quand je vois l'état du pays.
00:06:41En fait, il espère que ces JO vont réussir à faire ce qu'ils n'arrivent plus à faire depuis 7 ans.
00:06:46C'est-à-dire, fédérer un pays, avoir du souffle, un cap, des objectifs.
00:06:50Tout ce qu'ils n'arrivent plus à faire parce que la machine est en panne au bout de 7 ans.
00:06:54Oui, alors, pour tout vous dire, aujourd'hui, c'est difficile de réunir tout un pays.
00:06:58Je ne sais pas qui pourrait le faire, si vous permettez.
00:07:00C'est l'objectif.
00:07:01Je ne sais pas qui pourrait le faire.
00:07:02Il y a eu le foot, parfois.
00:07:03Oui, mais c'est...
00:07:04Un peu.
00:07:05Et il n'a jamais profité des bons scores de la France à la Coupe du Monde.
00:07:08C'est-à-dire que la dernière fois, on a perdu en finale et la fois d'avant, l'affaire Benalla a éclaté quelques semaines après.
00:07:12Bon, tour de table sur ce mot fier et qui est un miroir sur la société que nous vivons aujourd'hui, Sabrina.
00:07:18Oui, alors, évidemment, le pays est fracturé en chapelle communautaire.
00:07:23Oui, c'est très bien.
00:07:24Donc, il n'a que cet aphorisme aujourd'hui pour appeler à l'unité de la nation, faire encore une fois nation au sens de la philosophie d'Ernest Renan.
00:07:35Il s'est circonstancié en réalité parce qu'il...
00:07:37Que voulez-vous qu'il dise ? Il ne va pas dire « soyons ».
00:07:40Non.
00:07:41Il se serve lui-même des jeux.
00:07:43Moi, je serais à sa place, je ferais la même chose.
00:07:45Si vous voulez, Pascal, c'est très bien de le dire, mais comme dit Gauthier, la fierté nationale aurait dû être portée depuis le début de son mandat.
00:07:51Bon, il aurait pu...
00:07:52L'intégration, la cohésion sociale, vous savez, tout cet aphorisme aurait dû être défendu depuis le début de son mandat.
00:07:57En tout cas, est-ce que vous êtes d'accord pour dire que c'est une réussite hier ? J'ai dit c'est une réussite totale.
00:08:01C'était un test quand même. Il y a 150 000 personnes qui accueillent la flamme olympique.
00:08:05Monsieur Gouvernatory, vous êtes de Nice, hein, donc...
00:08:08Tout à fait. Monsieur Aiguille local.
00:08:10Mais je voudrais dire que les écologistes centristes que je représente en France voudraient qu'on soit fiers du budget de l'État.
00:08:15Pas de chance, 150 milliards d'euros de déficit.
00:08:17On voudrait être fiers de la balance commerciale. Pas de chance, 100 milliards d'euros de déficit.
00:08:21On voulait être fiers de la Sécu. Pas de chance, 10 milliards d'euros de déficit.
00:08:24Donc, en matière environnementale, respirez-tu, puisque 50 000 personnes meurent chaque année à cause de la mauvaise qualité de l'air.
00:08:32C'est de ça dont il faudrait être fier.
00:08:34Alors, c'est toujours intéressant...
00:08:35Et malheureusement, on ne peut pas l'être, vu les résultats de M. Macron.
00:08:37C'est toujours intéressant ces chiffres qui sont dits, balancés comme ça.
00:08:4050 000 personnes sont mortes avec la mauvaise qualité de l'air.
00:08:44Je voudrais vraiment, je l'ai dit déjà hier, avoir des études précises.
00:08:49Le rapport entre l'air et la mort, etc.
00:08:52J'ai parfois l'impression que tout ça est un peu brumeux.
00:08:55Et je le redis hier, je suis assez méfiant parfois de ces statistiques-là.
00:09:00Mais nous, nous n'observons que les faits et les chiffres officiels.
00:09:03C'est le ministère de la Santé qui le dit.
00:09:05Donc, si maintenant on ne croit plus au ministère de la Santé, on se donne des chiffres sur les décès et les maladies.
00:09:09Oui, mais si c'est une personne qui a 85 ans, qui était déjà très très malade.
00:09:13C'est toujours la mise en perspective. On l'a vu pour le Covid.
00:09:17C'est-à-dire que déjà, il y avait plein de difficultés pour cette personne.
00:09:23Et qu'effectivement, au bout du bout...
00:09:25Vous avez raison.
00:09:26C'est ça qui demande un peu...
00:09:27Sur ce point, je suis d'accord avec vous.
00:09:28Parce qu'on assène des choses.
00:09:30Et puis, j'aimerais avoir parfois plus de précisions.
00:09:34Bon, vous voulez qu'on voit le sujet ?
00:09:36Hier, vous êtes d'accord que...
00:09:37Alors vous, alors...
00:09:38Ce qui est bien, c'est qu'on sait ce que les uns et les autres vont dire sur les jeux.
00:09:41Vous allez dire, formidable, merveilleux...
00:09:44Mais il dira comme vous dans ce cas-là !
00:09:46Ça va, Pascal ? Bonjour !
00:09:47Mais bonjour !
00:09:48Je vous assure, je m'amuse parce que les gens, ils décryptent tout aujourd'hui.
00:09:53J'écoutais les chaînes hier.
00:09:55Oui.
00:09:56Il y a une injonction, quand même, à être...
00:09:59J'ai conservé une capacité d'émerveillement.
00:10:01Oui, bien sûr, vous avez raison.
00:10:02Moi aussi.
00:10:03Il faut, il faut.
00:10:04Emmanuel Macron, et c'est normal qu'il le fasse, va jouer à fond, comme aurait dit Chaban,
00:10:10le moment olympique.
00:10:11Il va jouer à fond...
00:10:13Olivier d'Artigolle.
00:10:14...sur son département.
00:10:15Bien sûr.
00:10:16Bien sûr.
00:10:17Mais je n'ai pas la certitude que cela ait une incidence réelle sur le résultat du 9 juin.
00:10:20Nous verrons.
00:10:21En tout cas, toute autre personnalité politique à sa place jouerait cette partition.
00:10:27Et hier, il a joué cette partition plutôt très correctement sur une journée qui a été réussie.
00:10:32Mathilde Couvillier-Flornois, cette journée, avec notamment Jules, que tout le monde peut être...
00:10:40Mais moi, je trouve ça très bien, Jules.
00:10:44Allez-y.
00:10:46Voilà les deux mains.
00:10:47Et pourquoi ?
00:10:48C'est J-U-L.
00:10:49J-U-L.
00:10:50J-U-L.
00:10:51Ah, d'accord.
00:10:53Écoutez, quand tu veux parler aux jeunes, tu mets un artiste qui parle aux jeunes.
00:10:56Et hier...
00:10:57Surtout quand tu accueilles la flamme à Marseille, tu mets un artiste qui est marseillais et qui est la plus grande star de Marseille.
00:11:01Après, effectivement, certains, à juste titre, les purs sportifs ont souligné qu'il n'est pas un sportif.
00:11:08Non, c'est un chanteur.
00:11:09C'est un artiste.
00:11:10Il y avait Florent Manodou.
00:11:11Mais on peut être chanteur et sportif.
00:11:12Oui, mais ce n'est pas un sportif de l'olympisme.
00:11:16Donc, voyons le sujet.
00:11:20Il a créé la surprise.
00:11:21Le rappeur Jules a embrasé le chaudron des jeux olympiques.
00:11:27Personne ne l'attendait.
00:11:28L'identité du troisième relayeur de la flamme a été gardée secrète jusqu'à la dernière seconde.
00:11:33Pour le plus grand bonheur des fans du rappeur marseillais.
00:11:38Marseille, on est là !
00:11:42Avant lui, la flamme a fait son entrée dans le port de Marseille aux alentours de 19h.
00:11:47Aux mains d'une autre icône française, mais cette fois-ci sportive, le champion de natation Florent Manodou.
00:11:55Avant de descendre du mythique trois mâles, la flamme a été accueillie en majesté par la patrouille de France
00:12:00qui a reproduit dans le ciel les anneaux olympiques et le drapeau tricolore.
00:12:05Sous les yeux ébahis du public, mais aussi du président de la République.
00:12:09La flamme est sur le sol français, c'est la fin de plusieurs années de préparation.
00:12:13J'ai avec beaucoup d'émotion le souvenir encore de juillet 2017 quand on gagna Lausanne.
00:12:18On était là en septembre, quelques semaines après, il n'y avait rien qui était prêt.
00:12:22Aujourd'hui, la flamme arrive, les jeux arrivent et rentrent dans la vie des français.
00:12:26La flamme a ensuite été remise à la championne paralympique Nantena Keïta et enfin à Jules.
00:12:32Aujourd'hui, à partir de 8h20, la flamme déambulera dans la cité phocéenne avant d'entamer son parcours jusqu'à Paris.
00:12:41Moi, ce que j'aime regarder, c'est Amélie Oudéa Kassera lorsque le président parle.
00:12:46Elle a vu la vierge.
00:12:48Petri d'admiration.
00:12:49Je trouve qu'elle a vu l'apparition.
00:12:51Il a au moins une admiratrice inconditionnelle.
00:12:56Ça, j'aime bien, j'aime bien aimer fort.
00:12:58Alors, la flamme est arrivée, a écrit Emmanuel Macron, pour Marseille, pour la France.
00:13:03Quelle fierté !
00:13:04Vous voyez, ce n'est pas un hasard.
00:13:05Il y a eu des images formidables hier.
00:13:07Je suis d'accord.
00:13:08La scénographie était...
00:13:09Vous savez que c'était ses sept ans de l'élection, mardi.
00:13:13Ça lui a permis de ne pas faire le bilan, en tout cas.
00:13:16Il n'y a pas eu de fête pour le bilan des sept années d'Emmanuel Macron.
00:13:19Et Bruno Le Maire, qui a tenté de se réjouir sur les réseaux sociaux,
00:13:22lui a rapidement rappelé qu'il y avait 3 000 milliards de dettes, dont 1 000 milliards imputables à Emmanuel Macron.
00:13:26Et 750 zones de non-droit.
00:13:28Non, mais la phrase qu'a dit Olivier, personne n'est dupe, mais ce n'est pas grave.
00:13:32En revanche, ça ne change rien.
00:13:34Évidemment que ça ne change rien.
00:13:35Ça lui permettra d'évacuer l'échec du 9 juin s'il a lieu.
00:13:38Non, vous êtes offensif en ce moment.
00:13:40Mais c'est vrai, il n'aime pas réagir à chaud.
00:13:43On l'a vu sur le 49.3 après les retraites.
00:13:45Il n'a pas tout de suite débarqué Elisabeth Borne.
00:13:47Sur l'immigration, c'est pareil.
00:13:48La débâcle au Parlement, il ne l'a pas faite tout de suite.
00:13:51Jules, il s'appelle Julien, je crois, ce jeune homme.
00:13:54Sort le cross volé.
00:13:56Cabre même si la roue est voilée.
00:13:59Péter en billet violet.
00:14:01Te déshabille.
00:14:02Pas, je vais violer.
00:14:04Ça, c'est...
00:14:05Bon, je ne sais pas ce que c'est.
00:14:06Élégant.
00:14:07Oh, mais bon.
00:14:09De la culture rap, vous n'avez pas vu ce texte-là.
00:14:12Il y en a d'autres.
00:14:13Il est très, très populaire auprès du monde.
00:14:15Exactement.
00:14:16Il a rempli le Vélodrome et le Stade de France en 30 minutes.
00:14:19En 30 minutes ?
00:14:20C'est bien.
00:14:21Et il y avait 1 million de personnes qui attendaient.
00:14:23On peut être populaire et éviter ce genre de phrases.
00:14:26C'est de la culture rap.
00:14:28Tu vois, on n'entend pas le communiste pousser des cris d'enfer quand on lit ça.
00:14:33Te déshabille pas, sinon je vais te violer.
00:14:35J'entends pas la réaction de la part de Mme Rousseau, par exemple.
00:14:37C'est symptomatique de l'évolution culturelle d'une époque.
00:14:39Le fait est qu'aujourd'hui, si vous voulez parler à la jeunesse de France et à la jeunesse marseillaise,
00:14:43vous allez davantage mettre en avant une figure comme Jules que Julien Gracq, Malarmé ou Flaubert.
00:14:48Il y a de la violence dans le rap.
00:14:49C'est évident.
00:14:50Il y a de la violence dans la société.
00:14:51C'est Michel Sardou que j'adore, dans une de ses chansons.
00:14:54Je veux l'épouser pour un soir, mettre le feu à sa mémoire.
00:14:59Moi, ça ne me choque pas qu'on fasse ce choix.
00:15:02Je le comprends maintenant.
00:15:03Ce qui me dérange un peu plus, c'est la communication de Gabriel Attal, le tweet qu'il a fait.
00:15:07Le J, c'est le S.
00:15:08Est-ce qu'un Premier ministre a vocation à parler ainsi ?
00:15:11Je trouve qu'il y a quand même un manque de gravité.
00:15:13Il n'est pas président du BDE d'une école de commerce.
00:15:16Un Premier ministre a vocation à parler au plus grand nombre.
00:15:19Et pour parler au plus grand nombre, il faut prendre les codes du plus grand nombre.
00:15:22En l'occurrence, des jeunes.
00:15:23C'est le sang.
00:15:24Vous ne savez pas ce que ça veut dire.
00:15:25Je ne suis pas sûr qu'on nous a déjà fait le coup du premier ministre.
00:15:28Le Premier ministre normal, je ne sais pas si c'est une bonne idée.
00:15:31Tous les jeunes ne parlent pas, ne disent pas c'est le sang à la fin de chaque phrase.
00:15:34Les jeunes que vous fréquentez, vous…
00:15:38Je ne dis pas que dans les rallies.
00:15:41Bien sûr, j'y fais des rallies, moi.
00:15:43Je disais qu'un Premier ministre devrait surtout produire le bien gouverneur.
00:15:47Le bien gouverneur, ce qui n'est pas le cas dans notre pays pour l'instant, malheureusement.
00:15:51Je remarque que la polémique sur Joule n'est pas aussi forte que celle sur Ayanna Kamoura.
00:15:55Donc ça va dans le sens de votre tribune dans le JDD.
00:15:58Elle n'a pas été critiquée que pour ses textes, visiblement.
00:16:00Parce que quand c'est les textes de Joule, ça n'est pas la même polémique.
00:16:02C'est intéressant.
00:16:03Évidemment, vous le savez bien qu'il y avait une partie non-dite dans les attaques.
00:16:10Voilà.
00:16:11Le J, c'est le S.
00:16:12La flamme est arrivée.
00:16:13Que la fête commence.
00:16:14Le J, c'est le S, ça veut dire quoi ?
00:16:15Le Joule, c'est le sang.
00:16:16Le Joule, c'est le sang.
00:16:17Et le sang, ça veut dire quoi ?
00:16:18C'est frère.
00:16:19C'est frère ?
00:16:20C'est ça, c'est...
00:16:21Écoutez...
00:16:22Entre ça et la communication sur le BW Hall, franchement...
00:16:24C'est la famille !
00:16:25C'est la famille !
00:16:26Voilà, c'est la famille.
00:16:27C'est ce que ça veut dire.
00:16:28Bon, le parcours sur Haute Sécurité, aujourd'hui.
00:16:31On peut peut-être voir d'ailleurs le parcours avec le sujet de Maxime Lavandier.
00:16:33Et puis après, on va parler de Rima Hassan.
00:16:35Et puis on parlera évidemment de, parce que vous êtes là pour ça, de votre programme
00:16:41« Mettre en place une option végétarienne quotidienne dans la restauration publique ».
00:16:44Par exemple.
00:16:45Par exemple.
00:16:46C'est partie de nos 20 propositions fortes.
00:16:48D'accord.
00:16:49Alors par exemple, moi je suis toujours intéressé par les végét...
00:16:50Vous êtes végétarien ou végétalien ?
00:16:52Je ne mange ni viande ni poisson.
00:16:54D'accord.
00:16:55Alors par exemple, hier soir, qu'est-ce que vous avez mangé ?
00:16:57Une salade avec du fromage.
00:16:59Donc la différence...
00:17:00Il y a des œufs quand même dans le fromage ?
00:17:01Oui, bien sûr, bien sûr, oui.
00:17:02Et alors là, parfois, quand on ne mange pas d'œufs, alors on est végétalien dans ces cas-là ?
00:17:08Exactement.
00:17:09Si vous ne mangez ni œufs ni fromage, vous êtes végétalien, oui.
00:17:12Mais une écologie centriste, par définition, ce n'est pas extrémiste.
00:17:15Donc nous suggérons de réduire la consommation de viande parce que c'est bon pour le climat,
00:17:19c'est bon pour la santé et c'est bon pour le portefeuille.
00:17:21Donc on comprend très bien que...
00:17:23Vous êtes pour l'interdiction de la chasse, par exemple ?
00:17:25Je posais la question hier au parti animaliste.
00:17:27Nous sommes pour l'interdiction de la chasse à cours, de la chasse au déterrage, de toutes les chasses cruelles.
00:17:31C'est quoi la chasse au déterrage ?
00:17:32C'est quand, par exemple, on met du gaz dans un terrier pour que l'animal sorte
00:17:36et un chien s'en empare ou on le tue.
00:17:38Je trouve que c'est dégueulasse.
00:17:39Et donc, par définition...
00:17:42L'interdiction politique peut servir le bien commun et non pas le malheur.
00:17:45Mais vous n'interdisez pas la chasse pour tous les chasseurs, si j'ose dire ?
00:17:48Non, mais pas le week-end, parce que ça peut tuer des gens.
00:17:51Vous savez qu'il y a entre 10 et 20 morts par an à cause de la chasse.
00:17:54Il n'y en a pas entre 10 et 20.
00:17:57Donc mourir parce qu'on va se promener dans une forêt, ça nous pose problème.
00:18:01Et la pêche, vous interdisez la pêche ?
00:18:03Certainement la pêche industrielle, puisque ça contribue à ce qu'il y ait de moins en moins de poissons.
00:18:07Et le fait est que dans les mers, il y a de plus en plus de poisons et de moins en moins de poissons.
00:18:11On voudrait que ce soit le contraire.
00:18:13Et le fait est que le bol alimentaire en qualité et en quantité a un impact sur la planète
00:18:18et a un impact sur la santé des personnes.
00:18:20Alors le paradoxe, je le souligne toujours, c'est qu'en 2024, on n'a jamais vécu aussi vieux.
00:18:24La planète n'a jamais aussi bien mangé que dans l'histoire de l'humanité.
00:18:27Ah c'est vrai, c'est vrai.
00:18:29Mais il y a pourtant 90% de décès prématurés.
00:18:32Donc il y a 5 millions de décès annuels dans l'Union européenne.
00:18:36Il y a 650 000 décès annuels en France.
00:18:39Le chiffre du ministère de la Santé et d'Eurostat pour l'Union européenne,
00:18:4290% de ces décès pourraient subvenir plus tard si nous pratiquons une politique de santé.
00:18:47C'est-à-dire si nous pratiquons une activité physique quotidienne,
00:18:51une activité intellectuelle quotidienne.
00:18:53Ça, ce sont des bons messages.
00:18:55Mais ça, c'est la vie des gens.
00:18:57C'est la vie des gens s'ils veulent faire de...
00:18:59Je suis tout à fait d'accord.
00:19:00Et agir pour un ciel unique européen, c'est quoi ?
00:19:02Coordonner les vols européens de façon à ne pas doubler les vols quand on peut en faire un seul.
00:19:07Coordonner les décollages d'avions.
00:19:11Coordonner les décollages d'avions entre les différentes compagnies
00:19:14pour que chacun ne fasse pas sa vie, pour qu'il y ait l'intelligence globale
00:19:17qui détermine comment les vols sont pratiqués.
00:19:19Parce que ça limite le nombre de vols et par conséquent ça limite la pollution.
00:19:23Écoutez, c'est intéressant de vous écouter bien évidemment.
00:19:26Voyons le parcours de la flamme olympique avec Maxime Lavandier.
00:19:31Un dispositif de sécurité exceptionnel pour un événement exceptionnel.
00:19:37Rien qu'à Marseille, où la flamme est arrivée hier en fin de journée devant 150 000 personnes,
00:19:426000 forces de l'ordre ont été mobilisées.
00:19:45C'est inédit, c'était important bien sûr de sécuriser au maximum cette journée.
00:19:51Quand on se souvient de la venue du pape,
00:19:54on avait 4500 policiers et gendarmes pour sécuriser sa venue.
00:19:58La flamme empruntera un long parcours de 12 000 kilomètres
00:20:01avec plus de 400 villes traversées en métropole et en outre-mer
00:20:04jusqu'à son arrivée à Paris le 26 juillet pour la cérémonie d'ouverture.
00:20:08Tout au long de son parcours, un dispositif hors normes sera formé autour du porteur de la flamme.
00:20:14Au sein de cette bulle, une centaine d'hommes et de femmes protégeront la flamme tous les jours.
00:20:1918 coureurs, une voiture et 12 motos ouvriront le cortège,
00:20:23appuyés par des unités mobiles, un véhicule de lutte anti-drone
00:20:27et le GIGN.
00:20:28Tout est regardé, tout est sécurisé,
00:20:30ça va être beaucoup d'investissements de la part des policiers et gendarmes,
00:20:34ça va être une mobilisation intense, rien n'est laissé au hasard.
00:20:38Un long défilé qui coûtera à l'État pas moins d'un million d'euros.
00:20:44Et cette flamme va jusqu'à Paris, elle va remonter à Marseille,
00:20:51je crois que c'est Basile Boli qui l'a apporté,
00:20:54mais ça c'est plutôt bien et à chaque fois ça va être des événements,
00:20:57je pense que par exemple Guirou va l'apporter à Auxerre,
00:20:59Jean-Michel Larquet va l'apporter à Saint-Etienne.
00:21:01Soprano va l'apporter aussi aujourd'hui, votre rappeur marseillais.
00:21:04Le supportrice de l'OM aujourd'hui qui a 80 ans et qui va faire son petit relais.
00:21:08Je trouve que c'est bien ça, elle l'a fait déjà.
00:21:11Et sur Jul, vous avez raison, les paroles de Michel Sardou,
00:21:13c'était parfois du même acabit, on les envoyait à l'instant, c'était pareil.
00:21:16Alors on ne dit pas c'est la famille, mais dit-on,
00:21:19c'est Thierry Moreau qui m'envoie ce petit texto, on dit c'est la mif.
00:21:23C'est la mif.
00:21:24La mif.
00:21:25Oui, la mif.
00:21:26La mif du petit déjeuner peut-être, mais on ne dit pas c'est la famille.
00:21:30Bon, Rima Hassan, c'est terrible parce qu'on est vraiment des enfants.
00:21:37C'est-à-dire qu'elle a compris le système médiatique,
00:21:41tous les jours elle dit quelque chose et nous les médias,
00:21:44allez, on y va, joyeusement, joyeusement on y va.
00:21:48Alors qu'a-t-elle dit hier ?
00:21:50L'important, hier c'est un festival, mais c'est intéressant
00:21:54parce que Manon Aubry n'existe plus.
00:21:55Non.
00:21:56Non, et c'est dommage parce qu'elle est à l'intégration, Manon.
00:21:59Je suis bien d'accord avec vous, je l'ai reçu plusieurs fois
00:22:01et on avait eu une discussion intéressante.
00:22:03Ce que fait Israël à la Palestine n'est pas très différent
00:22:06de ce que la France faisait à l'Algérie.
00:22:08Donc évidemment c'est une méconnaissance de ce qui s'est passé en Algérie.
00:22:12C'est une accusation de génocide, puisque Rima Hassan pense
00:22:15que ce qui se passe à Gaza est un génocide,
00:22:16donc ça veut dire que ce que la France a fait en Algérie, c'est un génocide.
00:22:19Joachim, ça c'est intéressant.
00:22:20Oui mais alors là, est-ce qu'on doit donner de l'espace à Mme Rima Hassan
00:22:26à chaque fois, parce qu'on lui fait sa pub ?
00:22:28Elle n'attend que ça et c'est un piège.
00:22:32Parce qu'il y a des gens aujourd'hui qui sont intéressés par ce discours
00:22:35et même qui peuvent adhérer, alors qu'ils ne la connaîtraient pas autrement
00:22:40si on n'en parlait pas.
00:22:41Oui, non mais c'est…
00:22:42On donne la parole.
00:22:43Ça marche extrêmement bien.
00:22:44Maintenant, je pense que les propos de Rima Hassan et le tweet
00:22:46que vous venez de montrer sont symptomatiques de trois choses.
00:22:48Symptomatique d'abord d'une ingratitude qui est quand même folle.
00:22:50On parle d'une jeune fille apatrite qui est arrivée en France à 9 ans
00:22:53et à qui la France a tout donné.
00:22:55La nationalité, l'éducation, la possibilité aujourd'hui
00:22:58d'être parlementaire européenne.
00:22:59Et qu'est-ce qu'elle fait en retour elle aujourd'hui ?
00:23:01Elle vient mettre de l'huile sur le feu un 8 mai,
00:23:04en plus une date extrêmement symbolique.
00:23:05Ça montre ensuite le cynisme électoraliste de la France insoumise
00:23:08qui est prête quand même à se mettre dans la roue
00:23:10de tous les entrepreneurs identitaires qui crachent sur notre pays en permanence.
00:23:12Et enfin, c'est quand même symptomatique d'une pensée décoloniale
00:23:15que je trouve de plus en plus inculte et manichéenne.
00:23:18Le colonialisme n'est certainement pas le propre de l'Occident.
00:23:21Par contre, ce qui est le propre de l'Occident aujourd'hui,
00:23:22c'est la capacité à faire un retour critique sur notre histoire,
00:23:25c'est la capacité à la repentance.
00:23:26Et parfois, je me demande même si on ne va pas trop loin dans cette filière.
00:23:29On recevra d'ailleurs tout à l'heure Christophe Barbier.
00:23:31Moi, Jean-Luc M.
00:23:33Moi, Jean-Luc M.
00:23:34Et effectivement, on abordera avec lui ces sujets-là.
00:23:37Il est 9h22.
00:23:38Hier, il était malade, souffrant.
00:23:39Et aujourd'hui, il est sur pied.
00:23:41Parce qu'il a vu le bon médecin ou le bon docteur.
00:23:45Monsieur Thomas Hill.
00:23:46Bonjour.
00:23:47Bonjour, Pascal.
00:23:48Vous avez enlevé votre petit masque.
00:23:49Je vous ai vu dans la rédaction tout à l'heure.
00:23:51Vous aviez un joli masque.
00:23:52Oui, oui.
00:23:53Il y a des personnes importantes dans la rédaction.
00:23:55Il faut que je fasse attention à eux.
00:23:56Bon.
00:23:57Bonne émission.
00:23:58Bonne émission jusqu'à 11h.
00:24:00Et moi, j'en profite pour m'excuser auprès des téléspectateurs.
00:24:03Parce que, comme vous le voyez, j'ai ma petite boîte de clinique.
00:24:10Hier, je vous écoutais hier soir.
00:24:11Et j'entendais vous moucher.
00:24:14On ne voyait pas à l'antenne.
00:24:15Mais par exemple, sur les interventions de Gilles-William de Nadel, il y avait un...
00:24:17Je ne sais pas si c'est le pollen ou pas.
00:24:19Mais bon, je suis un peu enrhumé.
00:24:21Ça peut être le pollen.
00:24:23Ou ça peut être les pollutions.
00:24:27Mais ça peut être des pollutions, en fait.
00:24:29Vous voulez préciser...
00:24:30S'il vous plaît, monsieur le Grand Notary.
00:24:32Je voulais préciser par rapport à Rima Hassan qu'il est remarquable de constater
00:24:36qu'une certaine gauche française, pas toute la gauche,
00:24:38parce qu'il y a une gauche intéressante,
00:24:39une certaine gauche française a la capacité à produire des Rima Hassan,
00:24:43des Sandrine Rousseau, des Marine Tondelier, des Marie Toussaint,
00:24:46qui sont des vraies problématiques pour le bien commun.
00:24:49Très bien.
00:24:50Je ne les mettrai pas sur le même plan.
00:24:52Moi, je suis prêt à défendre parfois Sandrine Rousseau.
00:24:56Mais c'est la même stratégie.
00:24:57Rima Hassan, oui, mais...
00:24:58Il vous propose un recyclage.
00:24:59C'est la même stratégie.
00:25:00Le coup d'éclat permanent, la polémique permanente.
00:25:02Rima Hassan n'a rien à voir avec Sandrine Rousseau.
00:25:05Je suis désolé.
00:25:06Vous seriez prêt à la défendre sur quel sujet, Sandrine Rousseau ?
00:25:10J'ai constaté que Sandrine Rousseau a créé parfois des polémiques.
00:25:16Mais quand vous examinez bien Pascal, la première pensée qu'elle a,
00:25:20elle n'est jamais absurde.
00:25:22Ensuite, elle la développe très mal.
00:25:25Vous avez un exemple peut-être à nous donner ?
00:25:27Non.
00:25:28Prenons l'affaire des barbecues.
00:25:31Ce n'était pas complètement idiot, ce qu'elle disait.
00:25:34Elle disait quoi ?
00:25:36Elle disait que c'est le propre de la virilité, c'est-à-dire que c'est n'importe quoi.
00:25:39Ça aurait mérité d'être développé.
00:25:41Mais oui, mais qu'est-ce que ça veut dire au fond que les barbecues,
00:25:44c'est les hommes qui s'en occupent ?
00:25:45En quoi vous trouvez que c'est intéressant ?
00:25:47Non, je ne dis pas que ça n'aurait pas pu ne pas être dit.
00:25:51Mais en réalité...
00:25:53Vous êtes le meilleur.
00:25:54Non, mais parce qu'à chaque fois qu'elle lance une étincelle provocatrice...
00:26:00Mais qu'est-ce qu'elle veut dire ?
00:26:01C'est qu'une connerie.
00:26:03Cette star d'ELV a quand même dit que c'est mieux d'avoir les terroristes chez soi
00:26:08qu'à l'extérieur parce qu'on peut les surveiller.
00:26:10Donc elle a dit un certain nombre de conneries.
00:26:12Mais elle a dit des gynépsies.
00:26:13Mais vous savez, il n'y a pas qu'elle.
00:26:18On va marquer une pause.
00:26:19Mais c'est vrai que vous avez le goût de la contradiction.
00:26:23Non, j'aime l'équité intellectuelle.
00:26:28Je me demande si ce goût de la contradiction n'est pas plus fort que...
00:26:31Ah non, pas du tout.
00:26:32Parfois les...
00:26:33Pas du tout.
00:26:34Il m'arrive souvent de vous approuver.
00:26:37Bon, on va marquer une pause en tout cas.
00:26:39Tous les dimanches.
00:26:40Toutes les années bisexuelles, oui.
00:26:41Je vous le dis tous les dimanches.
00:26:43Souvent le dimanche.
00:26:44Ah oui, vous aimez bien les journaux du dimanche.
00:26:47J'aime beaucoup votre écrit, vos écrits.
00:26:49Ah bon, bah écoutez, c'est gentil.
00:26:51On va marquer une pause et nous revenons dans une seconde.
00:26:53Et puis c'est l'ascension aujourd'hui à tous ceux qui sont devant leur poste,
00:26:57qui d'habitude travaillent, peut-être ne nous connaissent pas,
00:26:59découvrent notre émission, nous les salons, bien évidemment.
00:27:02Et puis on ira un mot sur l'ascension, qui est une fête catholique importante.
00:27:09À 2h32, Soumaya Labidi est là.
00:27:11Bonjour Soumaya.
00:27:15Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:27:17Mort d'un enfant de 3 ans à Mayotte,
00:27:19première victime du choléra depuis le début de l'épidémie.
00:27:22Plusieurs cas avaient été identifiés ces dernières semaines
00:27:25chez des personnes revenant des comores voisines
00:27:28où l'épidémie flambe avec 98 décès selon le dernier bilan officiel.
00:27:33Journée de commémoration en Russie,
00:27:35le pays fête aujourd'hui la victoire de l'Union soviétique
00:27:37sur l'Allemagne nazie lors de la Deuxième Guerre mondiale.
00:27:40Point d'orgue des festivités, discours de Vladimir Poutine
00:27:43lors de la parade militaire organisée sur la Place Rouge.
00:27:47Et puis, certains fans cantent depuis des jours
00:27:49devant le Paris Défense Arena,
00:27:51coup d'envoi ce soir de la tournée européenne de Taylor Swift.
00:27:54Après une immense tournée aux Etats-Unis ou encore au Japon,
00:27:57la superstar américaine s'apprête donc à enflammer l'Europe,
00:28:00à commencer par la France.
00:28:02Non, c'est comme Jul, vous vous passez peut-être à côté de ça,
00:28:05merci Soumaya, mais Taylor Swift, je ne sais pas si vous connaissez une chanson.
00:28:09Vous connaissez Taylor Swift ?
00:28:11Non, je n'y suis pas allé, mais je trouve que c'est un phénomène incroyable.
00:28:15Oui, mais vous connaissez les chansons, vous connaissez le répertoire ?
00:28:18Oui, j'en ai écouté, mais je ne saurais pas les reproduire.
00:28:20C'est la plus grande star mondiale.
00:28:22Son influence est telle que les Républicains ont peur
00:28:25qu'elle fasse pencher l'élection en faveur de Joe Biden.
00:28:28Une fortune estimée à un milliard d'euros, c'est immense.
00:28:32Alors, ce n'est pas du rap, c'est une influence country.
00:28:37Elle a commencé par la country.
00:28:39Exactement, Taylor Swift.
00:28:41Au moins, elle se dépend sur scène, 3h, 3h30,
00:28:44comme Bruce Springsteen à l'époque.
00:28:47Je n'imaginais pas dans la même bouche
00:28:50qu'il y avait une fille de Bruce Springsteen.
00:28:53Je trouvais qu'il y avait quelque chose de Simor là-dedans.
00:28:56Je vous surprends.
00:28:57Exactement.
00:28:59Rima Hassan.
00:29:00Donc, il y avait les deux tweets.
00:29:02On a vu le premier tout à l'heure, qui effectivement pose problème,
00:29:05si j'ose dire.
00:29:06On peut écouter d'ailleurs Aurore Berger.
00:29:08Je crois qu'elle en parlait tout à l'heure.
00:29:10Aurore Berger, elle était tout à l'heure de cette volonté
00:29:14de tout conflictualiser.
00:29:16De soulèvement, d'insurrection.
00:29:18Et il y avait un autre tweet qu'a fait hier Mme Hassan,
00:29:21cette fois contre Caroline Delga.
00:29:24Carole.
00:29:25Carole Delga, pardonnez-moi,
00:29:27qui est présidente de la région Occitanie.
00:29:30Et Mme Delga a dit
00:29:32oui, il faut interdire les manifs pro-palestinienne en France.
00:29:35Et Mme Hassan a dit la gauche coloniale.
00:29:37Je remarque qu'elle ne veut pas débattre avec Sarah Knafo.
00:29:41Elle a bien compris le danger.
00:29:43Sarah Knafo a été assez remarquable, disons-le,
00:29:46dans l'exercice l'autre jour avec notre confrère Duhamel.
00:29:50Et je pense qu'elle aurait beaucoup de mal, Mme Hassan.
00:29:54Parce qu'au-delà de l'image qu'elle a,
00:29:57je pense qu'elle n'est peut-être pas à la hauteur
00:30:00de cette image dans le débat.
00:30:02Elle est peut-être plus faible sur...
00:30:05Elle est passée sur le niveau culturel,
00:30:07ça s'est moins bien passé, oui.
00:30:09Je pense qu'elle est plus faible dans le débat.
00:30:12Dans le débat de fond.
00:30:14Parce que sur la forme, elle sait comment agiter
00:30:17les questions identitaires, comme le rappelait Joachim.
00:30:20Elle n'est pas très challengée par les journalistes,
00:30:23si vous me permettez.
00:30:25Quand elle passe à France Inter, elle est reçue en majesté.
00:30:28Plus il anime, en fait, il faudrait lui opposer,
00:30:31en réalité, Mossad, Youssef Hassan,
00:30:33je ne sais pas si vous savez qui est ce personnage.
00:30:36C'est l'un des fils d'un des fondateurs du Hamas
00:30:40et qui aujourd'hui est en lutte absolue contre le Hamas.
00:30:43Il est menacé de mort.
00:30:45C'est une personnalité comme ça qu'il faudrait lui opposer.
00:30:48Avec un petit bémol, je vous écoute attentivement,
00:30:51on peut contester ses positionnements politiques.
00:30:54Reste que c'est un itinéraire singulier.
00:30:57Quand vous êtes une enfant née dans un camp de réfugiés
00:31:00à côté d'Alep et que vous avez son itinéraire,
00:31:03ça reste un itinéraire qui doit marquer une personnalité
00:31:06et un individu. Je le crois vraiment.
00:31:09Olivier, je ne questionne pas sa singularité.
00:31:12C'est tout à fait honorable.
00:31:14Je suis en train de dire qu'elle agite les passants identitaires,
00:31:17qu'elle ramène la question du colonialisme passéiste
00:31:20à l'heure des élections européennes.
00:31:23Je remarque également qu'elle manque un peu de courage
00:31:26parce que lorsqu'il s'agit de tenter d'assiéger
00:31:28le ministère de l'Enseignement supérieur,
00:31:30d'appeler au soulèvement, d'appeler à l'insurrection,
00:31:32elle ne fait pas la même chose face à l'ambassade de Chine
00:31:34concernant les Ougours.
00:31:37J'ai dit par-delà ses positionnements politiques
00:31:40pour commencer ma phrase, pour ne pas aller sur ce terrain-là
00:31:42qu'on peut aborder par ailleurs.
00:31:44Ce n'est pas son itinéraire.
00:31:46C'est le troisième tweet polémique
00:31:48où elle appelait les manifestants
00:31:50à aller dans le ministère de Madame Retailleau.
00:31:54Ça fait 7 à 8 % de voix, elle aura réussi.
00:31:57Les étudiants devraient...
00:31:59Oui, ça c'est une discussion.
00:32:01Philippe Elger.
00:32:03Oui, vous avez raison aussi.
00:32:05C'est la question d'Aurore Berger
00:32:07qui a élargi le dossier sur ces sujets.
00:32:11Elle était ce matin avec Sonia Mabrouk.
00:32:13Vous avez affirmé il y a quelques jours, Aurore Berger,
00:32:15que les étudiants bloqueurs
00:32:17sont soit ignorants, soit antisémites.
00:32:19Est-ce que vous maintenez ces paroles
00:32:21ou est-ce que vous estimez qu'il peut y en avoir,
00:32:23malgré tout, parmi ceux qui bloquent,
00:32:26qui sont attristés, touchés de bonne foi
00:32:28par la situation des Palestiniens,
00:32:30quitte à utiliser des slogans plus que polémiques ?
00:32:32Je faisais référence, vous savez,
00:32:34à ces étudiants qui sont venus à Sciences Po
00:32:36avec les mains rouges.
00:32:38Et on peut faire la même référence, par exemple,
00:32:40pour les étudiants qui scandent le slogan
00:32:42« From the river to the sea » de la rivière à la mer.
00:32:44Encore une fois, il y a deux solutions.
00:32:46Soit ils ne connaissent pas ces références
00:32:48et ça s'appelle de l'ignorance.
00:32:50Et c'est grave quand on est dans une école
00:32:52qui s'appelle Sciences Po Paris.
00:32:54Soit ils savent pourquoi ils utilisent ces slogans,
00:32:56ils savent pourquoi ils utilisent ces références,
00:32:58et ce sont des références qui sont antisémites.
00:33:01« From the river to the sea », ça veut dire
00:33:03la destruction d'Israël.
00:33:05Il se passe quoi, en fait, des Juifs dans ce cas-là ?
00:33:07Ils sont jetés à la mer ?
00:33:09C'est ça, cette référence-là.
00:33:11Et les mains rouges ensanglantées,
00:33:13ce n'est pas un appel à la paix civile.
00:33:15Quand on parle justement du conflit israélo-palestinien,
00:33:17c'est une référence directe
00:33:19à des Israéliens qui ont été assassinés.
00:33:21Donc, encore une fois,
00:33:23soit ils ne connaissent pas les références,
00:33:25c'est un problème d'inculture et d'ignorance,
00:33:27soit ils connaissent ces références et ils sont antisémites.
00:33:29Quelle est votre position sur l'international
00:33:31et notamment sur ce qui se passe aujourd'hui
00:33:35en Israël ?
00:33:37Une position qui observe les faits,
00:33:39comme le font les écologistes centristes,
00:33:41c'est que d'une part, évidemment, l'État d'Israël
00:33:43a toute sa raison d'être là où il est.
00:33:45D'autre part, de façon incontestable,
00:33:47il y a eu un attentat terroriste
00:33:49le 7 octobre, mais Netanyahou
00:33:51est le pire Premier ministre qu'ait eu l'État d'Israël
00:33:53puisque la réaction a été
00:33:55disproportionnée, non ciblée.
00:33:57Je pense qu'il aurait fallu
00:33:59effectivement cibler vraiment le Hamas
00:34:01et non pas la population civile.
00:34:03C'est ce qui est fait, a priori.
00:34:05C'est la volonté
00:34:07de cibler, la réponse est proportionnée
00:34:09et de cibler le Hamas.
00:34:11C'est la volonté.
00:34:13La réponse n'est pas proportionnée.
00:34:15C'est la volonté.
00:34:17L'importance du vote.
00:34:19Ça prouve l'importance du vote.
00:34:21Quand il y a eu les élections en Israël,
00:34:23Netanyahou avait dit
00:34:25« Votez pour moi, avec moi vous aurez la sécurité ».
00:34:27Le fait est qu'il a gravement failli
00:34:29et que toutes les personnes qui n'ont pas voté à ce moment-là
00:34:31peut-être le regrettent.
00:34:33Je demande aux Français et aux Françaises de voter en masse
00:34:35le 9 juin parce que l'acte de vote
00:34:37a beaucoup d'impact sur le bien commun
00:34:39ou sur le mal commun.
00:34:41Votez, c'est capital.
00:34:43On a un sondage d'ailleurs, je ne sais pas à combien
00:34:45vous êtes crédité.
00:34:47Nous sommes entre 1 et 2%.
00:34:49C'est beaucoup pour une liste peu télévisée.
00:34:51Notre score est fait par le matériel électoral
00:34:53et nous avons tout le matériel électoral
00:34:55qui sera diffusé à tous les Français
00:34:57le moment venu, donc début juin.
00:34:59Et j'observe qu'en région sud-est,
00:35:01j'étais paré d'aller sondage, j'ai dépassé les 5%,
00:35:03ce qui veut dire que la liste écologie
00:35:05au centre aura 5 députés dans un mois.
00:35:07J'emmarque qu'au verre Natori,
00:35:09qui représente
00:35:11la proposition
00:35:13qui conduit
00:35:15la liste centre
00:35:17européenne.
00:35:19Il suffit de faire 5% comme nous avons fait en région sud.
00:35:21On peut peut-être voir le sujet sur Sciences Po.
00:35:23La direction s'est couchée, c'est ce que chacun dit.
00:35:25Écoutons d'abord peut-être Nicole Belloubet
00:35:27qui a pris la parole.
00:35:29Elle intervient assez peu,
00:35:31généralement.
00:35:33Comme Sylvia Rotailleau, elle n'aime pas trop
00:35:35les sujets polémiques et être dans la lumière.
00:35:37Elle a appris des erreurs de sa prédécesseure peut-être.
00:35:39Écoutons Madame Belloubet.
00:35:41Dans ce monde d'aujourd'hui, c'est presque
00:35:43mieux de ne pas parler
00:35:45que de s'exposer.
00:35:47Écoutons la ministre.
00:35:49Ce sont les présidents d'universités
00:35:51qui peuvent seuls
00:35:53demander l'intervention
00:35:55des forces de l'ordre.
00:35:57Vous savez qu'il y a cette tradition universitaire
00:35:59qui fait que la police n'entre pas dans l'université
00:36:01sauf sur demande express.
00:36:03Je pense que,
00:36:05bien que ma collègue Sylvia Rotailleau
00:36:07soit déjà exprimée sur ce sujet,
00:36:09les choses ont été dites.
00:36:11L'université, c'est vraiment le lieu du débat.
00:36:13Au contraire, ce débat
00:36:15doit être autorisé.
00:36:17C'est le propre même de l'université.
00:36:19En revanche,
00:36:21le blocage n'est pas acceptable.
00:36:23On ne peut pas empêcher
00:36:25des jeunes qui veulent passer leurs examens,
00:36:27suivre leurs cours,
00:36:29d'entrer dans l'université,
00:36:31non plus que les empêcher d'entrer dans les lycées.
00:36:33Philippe Bidjerre.
00:36:35Ça m'énerve d'entendre
00:36:37cette banalité.
00:36:39L'université est le lieu du débat.
00:36:41Le débat,
00:36:43ça impose de la contradiction.
00:36:45On ne peut pas dire
00:36:47qu'il y a un débat
00:36:49lorsqu'il s'agit de proférer
00:36:51un point de vue univoque
00:36:53en faveur des Palestiniens
00:36:55sans accepter la pensée contraire.
00:36:57Alors, ça n'est pas un débat.
00:36:59Je suis assez d'accord avec vous.
00:37:01Voyons le sujet
00:37:03de Mathilde Covelier-Flornois.
00:37:05La direction s'est couchée à Sciences Po.
00:37:07C'est un député des Républicains
00:37:09qui le dit.
00:37:11L'État doit, selon lui,
00:37:13s'en prendre au porte-monnaie de l'école.
00:37:15Jean-Louis Thiriot, ancien élève de Sciences Po,
00:37:17s'est offusqué du blocage
00:37:19de l'établissement par des élèves pro-palestiniens
00:37:21et pointe du doigt la direction.
00:37:23La direction est en cause.
00:37:25Elle s'est couchée.
00:37:27Elle a accepté de discuter avec ces gens
00:37:29alors qu'ils ne méritent que le conseil de discipline.
00:37:31Le député souhaite des mesures plus fermes.
00:37:33Il a fait une proposition.
00:37:35Il faut une loi de finances pour traiter une telle question.
00:37:37C'est pourquoi je dépose une proposition
00:37:39de résolution.
00:37:41Les établissements d'enseignement supérieur sous statut
00:37:43ne peuvent plus recevoir de subventions publiques
00:37:45tant qu'ils n'auront pas pris les sanctions qui s'imposent
00:37:47contre les étudiants coupables d'apologie du terrorisme,
00:37:49de propos antisémites
00:37:51ou de volonté d'éradiquer un pays.
00:37:53Pour Philippe Ballard, député RN de l'Oise,
00:37:55cette proposition est une idée juste
00:37:57mais elle doit être effective en dernier recours.
00:37:59Il y a un moment, il faut savoir
00:38:01taper du poing sur la table.
00:38:03Dans un premier temps, on ramène le calme,
00:38:05on ramène l'ordre,
00:38:07on expulse les fauteurs de troubles
00:38:09et ceux qui peuvent tenir des propos
00:38:11notamment antisémites
00:38:13pour ne pas pénaliser
00:38:15l'ensemble des étudiants
00:38:17qui souhaitent juste étudier et travailler normalement.
00:38:19Et dans un deuxième temps,
00:38:21si cela ne suffit pas,
00:38:23il faut passer à la vitesse supérieure
00:38:25et supprimer les subventions.
00:38:27Dans son interview, Jean-Louis Thieriot
00:38:29espère que la majorité Renaissance soutiendra sa proposition.
00:38:31Il a tellement raison,
00:38:33Jean-Louis Thieriot, député LR de Seine-et-Marne.
00:38:35La direction est en cause,
00:38:37elle s'est couchée, c'est bien là le problème.
00:38:39Jean-Louis Thieriot est
00:38:41un des députés
00:38:43les plus intelligents
00:38:45des Républicains, il est remarquable.
00:38:47Je peux réagir sur deux points ?
00:38:49Est-ce qu'il est encore possible
00:38:51de s'émouvoir de la situation
00:38:53faite aux Palestiniens sur la bande de Gaza
00:38:55et notamment Arafat aujourd'hui,
00:38:57sans être taxé d'ignorance et d'antisémitisme ?
00:38:59Premier point.
00:39:01La réponse est oui, vous le savez bien.
00:39:03Deuxième point,
00:39:05en quoi le fait de supprimer
00:39:07les subventions à Sciences Po
00:39:09ou à d'autres écoles, dans le cas
00:39:11où des propos antisémites
00:39:13n'auraient pas été sanctionnés ?
00:39:15Mais parce que la direction se couche,
00:39:17c'est tout ? Uniquement ?
00:39:19Oui, mais vous ne pouvez pas sanctionner les étudiants.
00:39:21Mais on sanctionne, mais c'est comme ça ?
00:39:23Désolé, parce qu'avec vous, il n'y a jamais de sanction.
00:39:25C'est la situation d'une minorité,
00:39:27vous ne cessez de dire que c'est une toute petite minorité.
00:39:29Et donc la sanction tomberait.
00:39:31Pour une raison simple, c'est une manière de faire pression
00:39:33sur la direction, qui la direction prendrait des sanctions.
00:39:35Vous avez entendu ce que j'ai entendu ?
00:39:37Oui, et d'autant plus que la direction a dit
00:39:39que les propos antisémites seraient condamnés.
00:39:41Mais ils ne sont pas condamnés,
00:39:43ils ne sont même pas au conseil de discipline.
00:39:45Arrêtez !
00:39:47Ils ne sont même pas au conseil de discipline.
00:39:49Il faut les virer.
00:39:51Il faut les virer.
00:39:53Je suis d'accord avec les sanctions
00:39:55allant jusqu'à l'exclusion
00:39:57pour les étudiants.
00:39:59Mais l'ensemble des autres étudiants
00:40:01ne doit pas être impacté par les sanctions.
00:40:03Il n'y a jamais eu de sanctions à Sciences Po,
00:40:05il n'y en aura pas et vous verrez qu'ils vont valider leur année.
00:40:07Ecoutons, d'abord il y a d'autres infractions
00:40:09et ensuite, comme le dit Pascal,
00:40:11c'est destiné à faire pression
00:40:13sur les directions lâches.
00:40:15Monsieur Governatori, alors évidemment
00:40:17vos propos ont fait réagir tout à l'heure
00:40:19et notamment sur Netanyahou.
00:40:21Vous ne parlez pas du Hamas ?
00:40:23Le Hamas est une organisation antiterroriste,
00:40:25évidemment.
00:40:27J'entends bien, mais quelle était la marge de manœuvre
00:40:29de Benjamin Netanyahou
00:40:31selon vous,
00:40:33après l'attaque massive du 7 octobre ?
00:40:35Que pouvait-il faire de différent
00:40:37de ce qu'il a fait ?
00:40:39Avant, il y a discussion.
00:40:41Avant, il y a discussion
00:40:43sur ce qu'a fait Netanyahou
00:40:45et beaucoup le soulignent.
00:40:47Mais depuis le 7 octobre,
00:40:49que pouvait-il faire, selon vous,
00:40:51de différent, sinon répondre ?
00:40:53Bien sûr qu'il faut parler du après, mais il faut aussi parler du avant
00:40:55parce que j'ai beaucoup examiné la pensée écologiste
00:40:57et c'est agir en amont.
00:40:59Le fait est que M. Netanyahou
00:41:01a gravement failli
00:41:03dans la défense de l'état d'Israël le 7 octobre.
00:41:05Après, il aurait dû mieux cibler
00:41:07par rapport au terroriste du Hamas
00:41:09plutôt que de faire une attaque aussi large.
00:41:11A priori, c'est ce que
00:41:13cible le gouvernement Netanyahou ?
00:41:15Non, parce qu'il y a 35 000 morts.
00:41:17Et ensuite,
00:41:19il va se créer plus de haine
00:41:21que de la haine.
00:41:23Il faut apaiser.
00:41:25Par rapport à Mme Rima Hassan,
00:41:27c'est une société où il faut apaiser.
00:41:29Elle a un discours qui crée le conflit.
00:41:31Et notre société a besoin de se rassembler.
00:41:33C'est pourquoi la pensée écologiste
00:41:35a toute sa place
00:41:37en France et dans le monde.
00:41:39J'ai l'impression que l'écologie est importante
00:41:41dans tous les partis.
00:41:43Est-ce qu'elle peut être en soi
00:41:45un parti à elle-même ou à lui-même ?
00:41:47C'est un peu la question.
00:41:49Je vois nos valeurs, l'éthique,
00:41:51le réalisme,
00:41:53le respect et la responsabilité.
00:41:55Tout le monde a ça.
00:41:57Tout le monde le dit.
00:41:59Il n'y a pas quelqu'un qui dit
00:42:01qu'il est irresponsable,
00:42:03irrespectueux,
00:42:05que l'éthique est à la poubelle.
00:42:07Votez pour moi !
00:42:09Nous, écologistes,
00:42:11on le pratique parce qu'on parle
00:42:13de la première cause de nos malheurs.
00:42:15C'est quoi la première cause ?
00:42:17C'est l'irresponsabilité des politiques.
00:42:19Est-ce qu'il est juste que le chauffeur,
00:42:21que le commercial, que le chef d'entreprise,
00:42:23que l'infirmière a une obligation de résultat ?
00:42:25Le fait est que le politique
00:42:27n'a pas d'obligation de résultat.
00:42:29C'est ça le premier problème.
00:42:31Il y a un moment où il faut s'interroger.
00:42:33Est-ce que nous avons les dirigeants
00:42:35que nous méritons ?
00:42:37Voilà une bonne question.
00:42:39En France, ceux qui disent
00:42:41on rase gratis, ils sont élus.
00:42:43Et ceux qui disent la vérité,
00:42:45il y en avait un qui s'appelait Raymond Barre,
00:42:47l'autre qui s'appelait François Fillon,
00:42:49ils ont été en difficulté.
00:42:51Et Giscard disait la vérité.
00:42:53Oui, il disait la vérité.
00:42:55Et Giscard lui disait arrêtez.
00:42:57Parce que j'ai quand même des élections le mois prochain.
00:42:59Est-ce que je peux vous poser une question ?
00:43:01Vous parlez d'éthique.
00:43:03Quand votre candidate deuxième
00:43:05sur votre liste pour faire parler d'elle,
00:43:07elle a été invitée chez Cyril Hanouna,
00:43:09transforme totalement son affiche
00:43:11pour faire parler d'elle
00:43:13et ne parle plus que de la forme.
00:43:15Il y a eu une affiche
00:43:17qui a fait un buzz énorme.
00:43:19C'est complètement transformé
00:43:21sur l'affiche grâce à Photoshop.
00:43:23Et du coup,
00:43:25elle est venue dans les médias
00:43:27pour ne parler que de ça.
00:43:29Elle a embelli son physique.
00:43:31C'est Juliette de Causand qui a embelli son physique.
00:43:33Mais elle l'a dit clairement.
00:43:35Ce ne serait pas éthique si ça l'était caché.
00:43:37Mais d'une part, elle l'a dit pour faire du buzz,
00:43:39pour faire parler d'elle.
00:43:41Mais elle a embelli quoi ?
00:43:43Son visage.
00:43:45On le fouetterait tous.
00:43:47Et par ailleurs, interdire la problématique
00:43:49de l'intelligence artificielle
00:43:51qui est un vrai problème.
00:43:53Promouvoir massivement l'éducation à la santé,
00:43:55qualité et quantité du bol alimentaire,
00:43:57activités intellectuelles et physiques quotidiennes,
00:43:59ni cigarettes. Vous voulez supprimer la cigarette ?
00:44:01Faire de la politique,
00:44:03c'est faire de la pédagogie aussi.
00:44:05Ce n'est pas qu'orienter les budgets,
00:44:07que de répéter aux Français
00:44:09que fumer, se droguer,
00:44:11consommer trop d'alcool, c'est mal.
00:44:13Après, les Français prennent leur responsabilité.
00:44:15En tout cas chez certains.
00:44:17Je lis. Sommeil paisible.
00:44:19Vous allez me dire comment je dois dormir ?
00:44:21Certainement pas.
00:44:23J'ai fait des conditions pour que la police fasse le boulot.
00:44:25De façon à ce qu'il y ait des personnes bruyantes
00:44:27dans un territoire donné.
00:44:29Mais ces personnes bruyantes n'en sont plus.
00:44:31C'est ce que vous me conseillez déjà.
00:44:33Ni cigarettes, ni drogue. Réduire la consommation.
00:44:35Interdire les polluants éternels.
00:44:37Qu'est-ce que c'est les polluants éternels ?
00:44:39C'est incroyable qu'en 2024,
00:44:41ELV se soit enfin décidé à agir au Parlement français
00:44:43par rapport aux polluants éternels qui sont partout.
00:44:45Dans les habits, dans les utensiles de cuisine.
00:44:47C'est extraordinaire.
00:44:49Alors qu'il y a 40 ans qu'il ne devait plus y avoir
00:44:51de polluants éternels parce qu'une vraie politique
00:44:53amène d'abord à la santé.
00:44:55Et savez-vous pourquoi, M. Prot ?
00:44:57Parce que la première dépense budgétaire du monde,
00:44:59de l'Europe et de la France, c'est la maladie.
00:45:01Notre pays dépense 300 milliards d'euros
00:45:03en frais directs et indirects sur la maladie.
00:45:05Alors que si nous pratiquons une politique de santé
00:45:07et entre autres que, enfin,
00:45:09on se passerait des polluants éternels,
00:45:11il y a une marge de manière financière extraordinaire
00:45:13pour les personnes handicapées,
00:45:15pour les personnes seules qui en ont un enfant.
00:45:17Parce que les marges de manière financière,
00:45:19elles sont d'abord dans la politique de santé.
00:45:21Subventionner l'agriculture bio pour la rendre accessible
00:45:23plutôt que des exploitations géantes.
00:45:25C'est vrai que le bio, c'est plus cher,
00:45:27souvent, et c'est une des raisons pour lesquelles
00:45:29les consommateurs vont dans les supermarchés
00:45:31et ils chassent parfois des choses moins chères
00:45:33parce qu'ils n'ont pas forcément les moyens.
00:45:35Rendre obligatoire le marquage très clair et très visible
00:45:37de l'origine d'un produit alimentaire et non alimentaire.
00:45:39Ça, c'est bien. Rendre le Nutri-Score
00:45:41et le Planet-Score obligatoires.
00:45:43Moi, je suis assez d'accord avec ça.
00:45:45Donc, il y a des choses, effectivement, intéressantes.
00:45:47Mais nous sommes dans le réel.
00:45:49Et les autres, oui.
00:45:51Mais non, ils ne sont pas dans le réel,
00:45:53vu les résultats, monsieur Proulx.
00:45:55Le rôle du politique, c'est bien de servir le bien commun.
00:45:57Et quand on constate la situation environnementale,
00:45:59sanitaire et financière, le fait est que,
00:46:01involontairement, ils servent le mal commun.
00:46:03Et puis, je voulais parler d'une brosse à dents.
00:46:05Est-ce que j'ai une minute pour vous parler
00:46:07de la pratique du bien commun ?
00:46:09En fait, cela, à une époque,
00:46:11la brosse à dents manuelle
00:46:13était majoritaire en part de marché.
00:46:15Aujourd'hui, on vend de plus en plus
00:46:17de brosse à dents électriques.
00:46:19La brosse à dents électrique coûte 10 fois plus cher
00:46:21ou 100 fois plus cher. Donc, problème de pouvoir d'achat.
00:46:23Une brosse à dents électrique, c'est fait
00:46:25avec des métaux rares. Donc, quand on extrait
00:46:27du cobalt ou du nickel, vous polluez
00:46:29l'air, l'eau, la terre et les propres gens
00:46:31qui y extraient. Ça marche à l'électricité.
00:46:33Ça peut tomber en panne, une brosse à dents électrique.
00:46:35En fait, on est dans une société
00:46:37où on croit que la solution est dans
00:46:39le tout technologique. Nous, écologistes,
00:46:41nous disons qu'un peu de technologie,
00:46:43oui, un peu de digital, oui,
00:46:45mais beaucoup plus de végétal.
00:46:47Je trouve qu'à la fois le téléphone portable
00:46:49qui devient de plus en plus compliqué, de plus en plus cher,
00:46:51n'est pas la bonne solution, alors qu'on pourrait
00:46:53par exemple avoir des téléphones portables avec lesquels on communique,
00:46:55évidemment, mais qui a moins
00:46:57d'application, parce que la solution
00:46:59technologique n'est pas la solution...
00:47:01Vous trouvez que le smartphone...
00:47:03Vous pouvez me montrer votre portable ?
00:47:05J'ai deux portables. J'ai ce portable-là, qui coûte 900 euros,
00:47:07et j'ai ce portable-là, qui coûte 30 euros.
00:47:09Et pourquoi vous en avez deux ? Moi, j'en ai qu'un.
00:47:11Parce que j'ai mon parcours professionnel et j'ai mon parcours familial.
00:47:13Et quand on est tête de liste de l'écologie
00:47:15au centre, on a beaucoup d'appels.
00:47:17Donc, je veux simplement passer le message très important
00:47:19qu'à un moment donné, il faut se mettre sur pause.
00:47:21Quand on constate la situation
00:47:23de la société, on se met sur pause et on réfléchit
00:47:25et on se dit que peut-être...
00:47:27La voiture électrique, vous êtes, évidemment...
00:47:29Totalement défavorable. Ah, défavorable ?
00:47:31Une voiture électrique, c'est une batterie électrique.
00:47:33Donc, c'est du cobalt et du nickel. C'est beaucoup d'eau.
00:47:35Donc, c'est totalement anti-environnemental.
00:47:37Et en plus, ça fait travailler les Chinois.
00:47:39Donc, nous, nous voulons un agrocarburant
00:47:41de troisième génération qui est fait
00:47:43à partir d'algues ou de déchets verts,
00:47:45ce qui nous rend autonome.
00:47:47Et évidemment, ça nous évite de mettre 30 millions
00:47:49de voitures à la poubelle. C'est une décision
00:47:51de élevé de la Macronie et c'est une mauvaise décision.
00:47:53Eh bien, écoutez, merci d'être
00:47:55passé nous voir, puisque
00:47:57c'est intéressant d'entendre
00:47:59les, entre guillemets, petits candidats.
00:48:01Hier, c'était le parti animaliste. Aujourd'hui,
00:48:03c'est donc Ecologie...
00:48:05Nous sommes une liste non conventionnelle.
00:48:07Ecologie au centre. Pas une petite liste.
00:48:09Ecologie au centre. Jean-Marc
00:48:11Gouvernatory,
00:48:1381 personnes, la parité respectée. Comme tout le monde.
00:48:1540-40, 40-40, 40-40.
00:48:17Évidemment. Bon. Eh bien, écoutez,
00:48:19merci. Et rendez-vous le 9 juin pour nos élections.
00:48:21Eh bien, écoutez, en tout cas, c'était un plaisir
00:48:23de vous recevoir dans cette
00:48:25émission. On va recevoir... Merci, monsieur le Provo.
00:48:27Christophe Barbier, que vous voyez
00:48:29parfois
00:48:31sur une autre chaîne.
00:48:33Alors, je ne sais pas si ceux qui nous regardent
00:48:35regardent d'autres chaînes et réciproquement.
00:48:37On ne sait pas. Oui ?
00:48:39Moi, virgule
00:48:41Jean-Luc... Il s'égare parfois. Comment ?
00:48:43Il s'égare parfois en regardant.
00:48:45Donc là, il va faire un petit peu de monde,
00:48:47monsieur Christophe Barbier.
00:48:53Il va venir. On va pouvoir l'écouter.
00:48:55Mais je blague.
00:48:57Bon, d'abord, je remercie la chaîne sur laquelle
00:48:59il travaille, qui permet qu'il vienne
00:49:01sur cette chaîne. Voilà.
00:49:03C'est intéressant. En promo,
00:49:05généralement, l'usage... Eh bien, il faut
00:49:07remercier... Voilà. On remercie monsieur BFM
00:49:09et monsieur... C'est monsieur Fogiel
00:49:11qui dirige BFM.
00:49:13Donc, on le remercie, puisque notre ami
00:49:15Christophe Barbier va être là dans une seconde.
00:49:17Merci et puis bonne élection à vous.
00:49:19Merci infiniment.
00:49:21...
00:49:23Vous le connaissez depuis
00:49:25de nombreuses années qu'il intervient à la télévision.
00:49:27Éditorialiste politique.
00:49:29Mais c'est un homme qui a de multiples
00:49:31vies. Christophe Barbier. Moi,
00:49:33Jean-Luc M. Je dis multiples vies,
00:49:35parce que c'est vrai que vous êtes aussi auteur de théâtre.
00:49:37Vous êtes acteur de théâtre.
00:49:39Vous êtes musicien. Vous faites
00:49:41plein de choses. Donc,
00:49:4324 heures, pour vous, c'est trop court.
00:49:45Alors, musicien, je m'en garde bien. Je laisse ça à ma femme,
00:49:47qui est chanteuse d'opéra. Et théâtre, oui.
00:49:49On est tous les lundis pour Mozart, mon amour, au Théâtre de Poche.
00:49:51Exactement. Et généralement,
00:49:53vous dormez combien ? 4 heures par nuit ?
00:49:55Ouais, je tourne à peu près à ça. Et puis, je récupère un peu
00:49:57quand on peut. J'espère que vous n'allez pas
00:49:59récupérer pendant que vous êtes sur ce plateau.
00:50:01Par exemple, aujourd'hui, vous êtes levé
00:50:03à quelle heure ? 6 heures pour aller
00:50:05à Radio-J, une interview.
00:50:07Et puis, chez vous.
00:50:09Ravi de rendre cette visite
00:50:11pour parler du livre. Et puis après,
00:50:13BFM, cet après-midi et ce soir,
00:50:15le 22h30. 6 heures. Écoutez, ça va.
00:50:17Vous ne voulez pas l'interdiction de CNews ?
00:50:19Non, bien sûr que non.
00:50:21Parce que parfois, il y a des éditorialistes
00:50:23autour de la table, chez vous, qui ont voté des pétitions
00:50:25sur BFM pour que
00:50:27des journalistes, ça m'étonne toujours,
00:50:29ne souhaitent pas que CNews continue.
00:50:31Mais les désaccords d'opinion, ça se gère dans le débat
00:50:33d'opinion, pas par l'interdiction.
00:50:35Sinon, on professe contre
00:50:37ce que l'on croit. Alfred Sauvy
00:50:39disait que la démocratie, c'est l'art de se diviser.
00:50:41Voilà. C'est cela qu'il faut mettre
00:50:43en action. Se diviser
00:50:45On est bien démocrate en ce moment.
00:50:47On est des bons démocrates.
00:50:49Mais c'est l'art de se diviser.
00:50:51Et ça, c'est plus délicat.
00:50:53Je suis d'accord avec vous.
00:50:55Il est 10h02, Sommeil à la Bidi nous rappelle les titres.
00:51:01Coup d'envoi du premier relais
00:51:03de la flamme olympique à Marseille avec
00:51:05la légende du football, Basile Boli,
00:51:07comme premier porteur depuis Notre-Dame-de-la-Garde,
00:51:09parcourant 8 étapes assurées
00:51:11par 189 personnes, dont des champions
00:51:13et médaillés olympiques, un marin-pompier
00:51:15ou encore un artiste drag queen.
00:51:17Une déclaration, je cite,
00:51:19difficile à entendre et très décevante,
00:51:21estime l'ambassadeur d'Israël
00:51:23à l'ONU qui réagissait à la récente
00:51:25menace de Joe Biden de cesser
00:51:27la livraison de certaines armes à Israël
00:51:29en cas d'offensive d'ampleur à Rafah.
00:51:31Et puis la série noire
00:51:33se poursuit pour Boeing. Hier,
00:51:35un 767 qui reliait l'aéroport de Roissy
00:51:37à celui d'Istanbul en Turquie
00:51:39a été contraint d'atterrir sur le nez
00:51:41faute d'ouverture du train d'atterrissage.
00:51:43Une manœuvre impressionnante
00:51:45mais qui fort heureusement n'a pas fait le baiser.
00:51:47Merci Soumaïa.
00:51:49C'est un livre assez courageux que vous avez écrit
00:51:51parce que c'est un pamphlet, on peut le dire,
00:51:53contre Jean-Luc Mélenchon.
00:51:55Vous êtes éditorialiste
00:51:57donc d'une certaine manière
00:51:59vous donnez... vous rentrez dans le débat
00:52:01en le fustigeant fortement
00:52:03et vous écrivez une partie
00:52:05du livre au départ à la première personne.
00:52:07C'est Jean-Luc Mélenchon qui écrit.
00:52:09C'est une sorte de monologue de théâtre
00:52:11où il est pronomo, il raconte sa vie
00:52:13mais sa vie est assez romanesque, avec des mots qui sont les siens.
00:52:15J'ai puisé dans ses discours, ses écrits,
00:52:17ses interviews et c'est quelqu'un qui manie bien le verbe.
00:52:19Donc ça donne quelque chose de théâtral.
00:52:21On est en septembre 2026.
00:52:23Il doit dire à 20h s'il est
00:52:25candidat ou non à la présidentielle 2027.
00:52:27Il est dans sa maison de campagne du Gatinet
00:52:29et il raconte sa vie au public.
00:52:31Vous le connaissiez avant, si j'ose dire.
00:52:33Oui, je le connais depuis les années 90.
00:52:35J'ai toujours été passionné par la
00:52:37richesse de sa culture, par son parcours d'autodidacte,
00:52:39par sa vision de la France
00:52:41et surtout, pendant un temps,
00:52:43par son profond attachement à la République
00:52:45et au cœur de la République,
00:52:47à la laïcité. Et c'est tout ça qui s'est
00:52:49délité, qui s'est inversé depuis
00:52:51qu'il est parti dans une aventure
00:52:53révolutionnaire, parce que c'est un révolutionnaire
00:52:55et qui est devenu une révolution
00:52:57islamo-gauchiste parce qu'il considère
00:52:59qu'aujourd'hui, le prolétariat mobilisable
00:53:01pour faire la révolution, il est dans les
00:53:03banlieues de l'islam. Vous pensez qu'il est
00:53:05sincère, qu'il croit en ce qu'il dit
00:53:07ou vous pensez que c'est un cynique pur ?
00:53:09Je pense qu'il y a trois étages. Il y a un étage de calcul
00:53:11arithmétique électoral, où est-ce qu'on peut avoir des
00:53:13voix supplémentaires, les 400-600 000 voix
00:53:15qui manquent pour être au second tour. Ça, c'est du
00:53:17cynisme, mais c'est la politique. Il y a ensuite
00:53:19un étage révolutionnaire,
00:53:21cette stratégie d'arriver au pouvoir
00:53:23par la révolution, c'est-à-dire par la rue,
00:53:25comment on l'articule ? Eh bien, l'idée
00:53:27de se retrouver au second tour face à Marine Le Pen,
00:53:29grâce à ses voix des banlieues de l'islam,
00:53:31de manière à provoquer, bien sûr, la victoire de Marine Le Pen,
00:53:35ça déclenche l'explosion révolutionnaire,
00:53:37un chaos d'où jaillira la lumière, ça c'est son étage
00:53:39stratégique. Puis il y a un dernier étage
00:53:41idéologique plus brumeux,
00:53:43est-ce qu'il y croit ? Est-ce qu'il est, si j'ose dire,
00:53:45converti à cette nécessité
00:53:47de faire des concessions à l'islam politique
00:53:49et à l'islamisme pour arriver
00:53:51à cette mécanique ? Est-ce qu'il croit qu'il peut réussir
00:53:53en France, ce que les communistes iraniens
00:53:55ont espéré à la fin des années 70,
00:53:57laissons Khomeini faire sa révolution, on balayera
00:53:59les barbus après et on fera du marxisme ?
00:54:01Est-ce qu'il croit vraiment à cela ? Et là, je ne sais pas.
00:54:03Je ne crois pas du tout qu'il soit fou.
00:54:05C'est trop facile de dire qu'il est devenu fou.
00:54:07Je ne crois pas qu'il soit complètement manipulé
00:54:09par un entourage, même si le remplacement
00:54:11des générations a joué un rôle à El-Effi dans
00:54:13cette évolution, mais cet étage
00:54:15de la fusée, cet étage idéologique,
00:54:17là je n'arrive plus à l'appréhender.
00:54:19Il y a une séquence très célèbre
00:54:21chez Ruquier, lorsqu'il dit que
00:54:23le voile ne doit pas exister,
00:54:25ce qui me fait dire, moi, qu'il ne croit pas du tout
00:54:27à ce qu'il dit aujourd'hui et que c'est un pur
00:54:29cynique.
00:54:31Ce n'est que ma modeste interprétation.
00:54:33Je ne sais pas, parce que c'était il y a des années.
00:54:35On ne change pas beaucoup sur ces sujets-là.
00:54:37Sur un sujet aussi fondamental,
00:54:39en 15 ans, on n'évolue pas.
00:54:41A priori.
00:54:43Si, parce que le monde évolue.
00:54:45Vous avez des gens qui se convertissent, sans jeu de mots,
00:54:47sur la religion. Vous avez des
00:54:49personnages politiques qui changent complètement.
00:54:51Regardez en 1940.
00:54:53Vous n'avez pas vu des volte-faces
00:54:55comme ça, des gens venir
00:54:57de la gauche la plus radicale,
00:54:59un D.A., un Doriot, et se convertir à la
00:55:01collaboration. Et y retrouver des gens
00:55:03classiquement d'extrême droite, des pacifistes
00:55:05qui, d'un seul coup, devenaient les supporters
00:55:07de l'envahisseur. Comparaison n'est pas raison
00:55:09et laissons de côté le passé. Mais cette
00:55:11évolution-là, dans la sincérité que
00:55:13le monde ayant changé, il faut faire sa révolution
00:55:15mentale, ça peut être le cas
00:55:17dans une partie des cadres et les filles
00:55:19et chez Mélenchon. Mais là encore, ce n'est pas la réponse.
00:55:21Est-ce que vous pensez qu'il se présentera
00:55:23à l'élection présidentielle ? Bien sûr.
00:55:25Je pense que dès sa défaite
00:55:27de 2022, quand il dit « faites mieux »,
00:55:29c'est pas « faites mieux à ma place »,
00:55:31c'est « faites mieux ». Il aura quel âge en
00:55:332027 ?
00:55:35Il est de 51, donc il aura 76 ans.
00:55:37Quel âge avait De Gaulle quand il s'est
00:55:39représenté en 65 ? Quel âge aura
00:55:41Xi Jinping ? Quel âge aura Poutine ?
00:55:43Quel âge a Lula au Brésil ?
00:55:45Comment voulez-vous que le critère d'âge soit retenu par Jean-Luc Mélenchon ?
00:55:47Qui existe à côté de Jean-Luc Mélenchon
00:55:49dans la France insoumise ? Vous pensez que Ruffin
00:55:51avec Picardie debout, ça peut
00:55:53bousculer Jean-Luc Mélenchon ?
00:55:55S'il veut y aller, il sera le candidat.
00:55:57Olivier Dartigold. Dans une autre vie,
00:55:59j'ai été co-directeur de la campagne
00:56:01présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2012.
00:56:03J'étais avec Delapierre.
00:56:05La disparition de Delapierre est un moment fondamental.
00:56:07Elle a été un basculement.
00:56:09Est-ce que vous ne jugez pas, il a passé
00:56:11cette année, une année c'est long,
00:56:13à côté d'un candidat, à nous parler du vieux,
00:56:15c'est-à-dire de François Mitterrand,
00:56:17avec cette blessure d'ego qui
00:56:19était de dire « le vieux m'a dit que j'étais le meilleur
00:56:21de cette génération ». Et donc,
00:56:23est-ce qu'il n'y a pas, dans l'hubris des années
00:56:25qui suivent, cette volonté
00:56:27de revanche qui lui a fait
00:56:29perdre sa base
00:56:31politique et idéologique ?
00:56:33Parce que son rapport à la République,
00:56:35je terminerai dessus, pour connaître le discours
00:56:37à la Bastille de 2012,
00:56:39là où il en est aujourd'hui,
00:56:41je ne peux pas penser que c'est uniquement
00:56:43une évolution politique, mais il y a
00:56:45quelque chose qui, quasiment psychologiquement,
00:56:47a déraillé chez lui, avec cette
00:56:49volonté du second tour.
00:56:51Oui, j'ai du mal
00:56:53à venir sur le terrain du psychologique et du psychique.
00:56:55De la faille narcissique, disons.
00:56:57Le rapport à Mitterrand est évident,
00:56:59et l'idée de faire Mitterrand à l'envers, c'est-à-dire un Mitterrand
00:57:01venant plutôt de la droite et prenant
00:57:03la gauche d'assaut pour la débarrasser du
00:57:05Parti communiste, lui faisant l'inverse,
00:57:07c'est-à-dire venant du PS mais
00:57:09renversant la gauche pour la ramener à la Révolution,
00:57:11oui, sans doute que ça le travaille quelque part.
00:57:13Sans doute. Et réussir à arriver
00:57:15aussi, et ça c'est très fort chez lui,
00:57:17à terminer la Commune
00:57:19de 1871. Il cite
00:57:21souvent un échange avec Mitterrand assez surprenant
00:57:23où Mitterrand lui dit qu'il faut quelques idées simples
00:57:25et retrouver l'esprit de la Commune.
00:57:27Je pense qu'il y a ça comme projet politique profond.
00:57:29Est-ce que vous pensez que la NUPS est morte
00:57:31ou est-ce que vous pensez que le PS,
00:57:33dès qu'il s'agira
00:57:35d'aller, par exemple, dans une élection
00:57:37législative,
00:57:39se reformera ?
00:57:41Parce qu'autrement, le PS,
00:57:43je dis tous les jours que M. Faure,
00:57:45il doit son siège à M. Mélenchon,
00:57:47M. Vallaud, il le doit à M. Mélenchon.
00:57:49Ils sont otages de M. Mélenchon. Si demain,
00:57:51il y a motion de censure et dissolution,
00:57:53évidemment, l'appareil du PS va tout de suite
00:57:55réenclencher la mécanique de la NUPS
00:57:57parce que c'est l'opération survie.
00:57:59Mais Pascal,
00:58:01par rapport à 2022,
00:58:03il y aura autre chose.
00:58:05Ils iront à la gamelle !
00:58:07Il y aura des dissidents.
00:58:09Il y aura des dissidents partout.
00:58:11Ou presque partout.
00:58:13Mais bien sûr, il y aura une scission du PS,
00:58:15il y aura une gauche Glucksmann,
00:58:17il y aura une gauche Maillard-Rossignol,
00:58:19il y aura le retour des Hollandais,
00:58:21et ils tenteront la dissidence, ce qu'ils n'ont pas eu le temps de faire en 2022.
00:58:23Et ça fera beaucoup plus de dégâts.
00:58:25C'est ce que je vous dis, à l'identique, ça ne se reproduira pas.
00:58:27Ça ne sera pas le même accord électoral.
00:58:29Ce sera le rouleau compresseur à gauche.
00:58:31Philippe Bilger qui veut poser une question.
00:58:33Au risque de retomber dans la psychologie,
00:58:35est-ce que vous ne croyez pas que l'un des ressorts fondamentaux
00:58:37de Jean-Luc Mélenchon
00:58:39dans cette surenchère révolutionnaire,
00:58:41c'est de faire oublier
00:58:43l'homme politique classique
00:58:45qu'il a été durant nombre d'années ?
00:58:47Le politicien professionnel,
00:58:49sénateur,
00:58:51ministre, il a coché toutes les cases.
00:58:53Oui, bien sûr, il y a cela.
00:58:55Il essaie de se ressourcer en disant
00:58:57le peuple c'est moi, les gens,
00:58:59quand il dit les gens, les gens je suis avec vous.
00:59:01Bien sûr, il y a cette volonté-là.
00:59:03Avec quand même un socle sociologique réel.
00:59:05Il y a dans notre pays
00:59:07beaucoup de gens qui souffrent.
00:59:09Ils souffrent beaucoup, ils sont en colère.
00:59:11Comment on exprime la colère ?
00:59:13Comment on exprime la rage ?
00:59:15Il y a 20 ans, on votait Jean-Marie Le Pen, c'était le méchant.
00:59:17On voulait voter contre le système, on votait Jean-Marie Le Pen.
00:59:19Aujourd'hui, voter contre le système,
00:59:21mordre les mollets de ceux qui sont au-dessus,
00:59:23les élites, c'est le vote Jean-Luc Mélenchon.
00:59:25Ce n'est plus le vote Marie Le Pen, c'est le vote Jean-Luc Mélenchon.
00:59:27Sauf qu'il n'a pas les classes populaires.
00:59:29Pardonnez-moi, ce n'est pas ce que vous dites.
00:59:31La jeune femme Colombe,
00:59:33qu'on a vue dérestituée,
00:59:35elle est au RN.
00:59:37Il n'a pas ces classes populaires-là.
00:59:39C'est pour ça qu'il vous dit
00:59:41que ce prolétariat de substitution
00:59:43disparaît.
00:59:45Je vais chercher un autre loup de prolétariat
00:59:47dans les banlieues des stars.
00:59:49Il a une avant-garde éclairée, ce sont les étudiants d'ultra-gauche,
00:59:51et il veut aller chercher un nouveau prolétariat
00:59:53de nouvelle classe populaire, qui aujourd'hui existe,
00:59:55mais s'abstienne.
00:59:57C'est cette France de l'abstention, notamment la jeunesse des banlieues,
00:59:59qui l'espère amener aux urnes.
01:00:01Mais vous croyez que c'est efficace ?
01:00:03Il lui suffit d'un demi-million de voix pour être au second tour,
01:00:05et même moins.
01:00:07C'est un candidat post-macroniste en 2027.
01:00:09Il va faire 16,
01:00:11Mélenchon est au second tour.
01:00:13Il me semble qu'il a quand même perdu
01:00:15des gens en route depuis 2012.
01:00:17Il en a perdu,
01:00:19c'est-à-dire qu'il cible cet électorat-là.
01:00:21Mais il a perdu
01:00:23des intellectus.
01:00:25Après 2018,
01:00:27la perquisition, la République c'est moi,
01:00:29il avait perdu beaucoup de monde.
01:00:31Il commence la campagne 2022,
01:00:33il est à égalité dans les sondages avec Anne Hidalgo.
01:00:35Et comment ça se termine ?
01:00:371,7 pour elle, 22 pour lui.
01:00:39La capacité d'attraction des votes,
01:00:41et notamment des votes agressifs, pendant une campagne,
01:00:43par le tribun Mélenchon,
01:00:45elle est intacte, je le pense,
01:00:47et elle se déclenchera dans les neuf derniers mois,
01:00:49les six derniers mois.
01:00:51Aujourd'hui, oui, une présidentielle demain matin,
01:00:53il ne retrouve pas son capital.
01:00:55Mais ce n'est pas demain matin la présidentielle,
01:00:57c'est après une longue campagne.
01:00:59Il y a un très bon exemple là-dessus,
01:01:01parce que c'est vrai que la social-démocratie s'enflamme
01:01:03avec une présidentielle, ça vaut 3-4%.
01:01:05Mais vous n'en savez rien, ne dites pas ça !
01:01:07Il s'est passé exactement la même chose avec Yannick Jadot.
01:01:09Yannick Jadot, le grand vainqueur à gauche
01:01:11des dernières européennes, il a fait moins de 5%
01:01:13à la dernière présidentielle.
01:01:15Soyons prudents !
01:01:17Si la liste du X-Men est devant la liste AIE,
01:01:19une nouvelle page s'ouvre pour la gauche réformiste
01:01:21social-démocrate. Est-ce qu'elle saura faire fructifier
01:01:23ce premier capital ? On verra.
01:01:25Vous connaissiez Gautier Lebret, c'est un jeune barbier.
01:01:27Je l'entends.
01:01:29Qui n'a pas encore d'écharpe.
01:01:31Depuis quand vous portez une écharpe rouge ?
01:01:33Je suis né avec, Pascal.
01:01:35Non, parce que j'ai regardé...
01:01:37Je suis allé, cet après-midi, ce matin,
01:01:39je suis allé voir une de vos premières interventions
01:01:41en 98, vous aviez un noeud papillon.
01:01:43Oui ! Jusqu'au 31 décembre 2000,
01:01:45j'ai eu le noeud papillon. Après, je suis passé à la cravate.
01:01:47D'accord. Et alors, l'écharpe rouge,
01:01:49quand vous étiez, par exemple,
01:01:51sur notre chaîne, vous étiez déjà...
01:01:53Ah oui, bien sûr.
01:01:55Pourquoi ? Pourquoi pas.
01:01:57Bon, d'accord.
01:01:59Il y a un journal de Marguerite Hurcenart
01:02:01qui s'appelle Maître Wang Fo.
01:02:03Vous trouverez la réponse.
01:02:05Ah bah, jolie.
01:02:07En tout cas, une des réponses.
01:02:09Bon, je demande à Marine Lençon
01:02:11de lire en régie Maître Wang Fo.
01:02:13Dans les Nouvelles-Orientales.
01:02:15Mais en plus, je ne connais pas cette nouvelle.
01:02:17Elle est dans quelle...
01:02:19Petite nouvelle chinoise.
01:02:21Le vrai titre, c'est Comment Wang Fo fut sauvé.
01:02:23Exactement. Comment Wang Fo fut sauvé,
01:02:25c'est l'histoire de Wang Fo et de son valet.
01:02:27Voilà, j'ai le bon titre.
01:02:29Et après, vous voyez, quand même,
01:02:31on a un niveau culturel intéressant
01:02:33autour de cette table.
01:02:35Bon, je lis deux, trois passages.
01:02:37En 2017, je suis le plus malin.
01:02:39Il écrit aux premières personnes.
01:02:41Je dis que l'immigration est une manœuvre du patronat
01:02:43pour faire venir une main-d'œuvre bon marché
01:02:45et tirer les salaires vers le bas.
01:02:47J'explique que Merkel a accueilli un million de Syriens
01:02:49parce qu'elle voulait faire tourner
01:02:51les usines allemandes pour pas cher.
01:02:53En 2022, je progresse encore.
01:02:5569 % chez les électeurs musulmans.
01:02:57Dans une république islamique,
01:02:59j'étais élu président au premier tour.
01:03:0169 %.
01:03:03Bon, alors,
01:03:05combien de musulmans ont voté ?
01:03:07Alors, c'est difficile parce que l'IFOP
01:03:09part sur une base qui est difficile.
01:03:11On n'a pas en France de fichiers.
01:03:13Ça fait quand même 10 % de la population.
01:03:15La population qui se déclare musulmane.
01:03:17Donc, c'est très important.
01:03:19Si on la considère comme telle homogène.
01:03:21Donc, c'est 2,5 millions de voix.
01:03:23L'avenir de la république,
01:03:25c'est de montrer que les valeurs républicaines
01:03:27sont plus importantes que les valeurs religieuses.
01:03:29Et que ces citoyens ne se définissent pas par leur religion
01:03:31pour un vote religieux,
01:03:33mais par leurs valeurs républicaines.
01:03:35Bon, la recette des pâtes au beurre
01:03:37et de l'anups.
01:03:39Je vais vous donner celle de mon plat préféré.
01:03:41Le plat le plus difficile à réussir au monde.
01:03:43Les coquillettes au beurre.
01:03:45Ne vous marrez pas, je suis très sérieux.
01:03:47Plus c'est simple, la cuisine, plus c'est difficile.
01:03:49C'est comme la politique.
01:03:51C'est de tirer les pâtes avec une épuisette
01:03:53juste avant qu'elles soient cuites
01:03:55et de les plonger dans une casserole d'eau glacée 4 secondes.
01:03:57J'ai appliqué la même recette pour la nupe.
01:03:59En 2022, je fais bouillir la gauche
01:04:01avec les législatives.
01:04:03Puis je la plonge dans l'eau glacée
01:04:05en lui rappelant que le boss, c'est moi.
01:04:07Et l'effet beurre fondu, c'est la pagaille à l'Assemblée.
01:04:09C'est aussi pour ça que je prononce
01:04:11nupe.
01:04:13Comme ça, on n'entend que Nouvelle Union Populaire.
01:04:15On n'entend ni le E des écologistes,
01:04:17ni le S des socialistes.
01:04:19La nupe, c'est la France insoumise.
01:04:21Ça, il l'a complètement réussi
01:04:23de 2022 à 2024.
01:04:25Mais les boyards, tout ça,
01:04:27vous ne pensez pas ?
01:04:29Manon Aubry,
01:04:31je l'ai reçu plusieurs fois.
01:04:33C'est une femme à l'opposé
01:04:35de Boyard, de Rima Hassan.
01:04:37On peut échanger avec elle.
01:04:39Qui est tête de liste aujourd'hui aux Européennes ?
01:04:41La vraie tête de liste, c'est Rima Hassan.
01:04:43Tout ces gens vont peut-être aussi
01:04:45quitter la France insoumise.
01:04:47La France insoumise,
01:04:49Scorbier, Garrido, Manon Aubry,
01:04:51il y a des gens qui ne se reconnaissent pas.
01:04:53La France insoumise, canal historique,
01:04:55a perdu la bataille.
01:04:57Qu'est-ce qu'ils font ?
01:04:59Sission ? Mais autour de qui ?
01:05:01Ils ne s'entendent pas, ils s'entre-dévorent.
01:05:03Les dauphins sont des requins.
01:05:05Petite tentative autour de Russia.
01:05:07Vous allez partir au combat avec Louis Boyard ?
01:05:09Non, bien sûr.
01:05:11Mélenchon part au combat tout seul.
01:05:13Il n'a besoin de personne.
01:05:15C'est l'agitateur du moment politique
01:05:17pour aboutir à un vote,
01:05:19qui sera un vote Mélenchon, un vote de la colère.
01:05:21Quand Boyard va agiter les Amphis,
01:05:23quand Boyard...
01:05:25Il n'agit de rien du tout.
01:05:27Personne ne le suit.
01:05:29Je suis frappé dans notre société médiatique.
01:05:31Tout ça, pardonnez-moi, c'est du vent.
01:05:33Boyard a fait le tour des universités,
01:05:35il n'y a aucune université qui a fermé.
01:05:37Ils sont quelques petits.
01:05:39Ce n'est pas du vent, c'est du bruit.
01:05:41Nous sommes à une époque où,
01:05:43dans les réseaux sociaux,
01:05:45les bruits dictent un peu l'agenda médiatique
01:05:47et peuvent agiter.
01:05:49Regardez Sciences Po,
01:05:51ils ne sont pas des dizaines de milliers,
01:05:53ils ne sont pas des centaines de milliers.
01:05:55Mais parce que vous avez une direction qui est faible.
01:05:57A Nanterre, le 22 mars 1968,
01:05:59ils étaient combien ? Une poignée.
01:06:01Mais parce que vous avez une direction qui est faible.
01:06:03Moi, je pense que c'est l'inverse.
01:06:05Je pense que les directions sont faibles
01:06:07parce que ces mouvements-là ont fait du bruit
01:06:09et occupent l'espace.
01:06:11Il n'y a plus de direction à Sciences Po.
01:06:13Mais enfin, si vous les virez tous,
01:06:15vous allez voir que ça va changer.
01:06:17Vous faites conseil de discipline, vous les virez tous.
01:06:19Croyez-moi qu'ils vont réfléchir
01:06:21avant de bloquer la deuxième fois.
01:06:23Vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
01:06:25Bien sûr, ça c'est la stratégie de la reprise en main.
01:06:27Mais comment vous faites ?
01:06:29C'est très simple, vous les virez.
01:06:31Et sur la base de quoi ?
01:06:33Sur quelqu'un qui n'a pas bloqué une nuit.
01:06:35C'est dans le règlement de l'école ?
01:06:37Oui, c'est dans le règlement de l'école.
01:06:39Les députés qui, maintenant, sont des députés socialistes
01:06:41ont bloqué les amphis, ont dormi dans les amphis.
01:06:43Vous êtes un faible.
01:06:45Ou des premiers ministres.
01:06:47Vous êtes un nuancé.
01:06:49Je suis un nuancé.
01:06:51Je pense qu'on s'en sortira par la nuance.
01:06:53Mais dans la nuance, il faut la patience.
01:06:55Même Valérie Pécresse a parfois...
01:06:57Il ne faut pas renverser, il faut reconquérir.
01:06:59Mathilde Panot, par exemple,
01:07:01qui a fait un tweet ces dernières heures
01:07:03sur Israël...
01:07:05L'Eurovision.
01:07:07Elle souhaite qu'Israël
01:07:09ne soit pas représenté à l'Eurovision.
01:07:11Et, évidemment,
01:07:13chaque jour, Rima Hassan,
01:07:15Mathilde Panot, on sent
01:07:17ou un antisionisme, ou un antisémitisme.
01:07:19Comment vous qualifiez
01:07:21la France insoumise ?
01:07:23Vous diriez qu'elle est antisémite ?
01:07:25Que Jean-Luc Mélenchon est antisémite ?
01:07:27C'est une accusation grave de dire de quelqu'un antisémite.
01:07:29C'est l'infamie suprême.
01:07:31La France insoumise est frappée, selon moi,
01:07:33d'antisémitisme de ricochet.
01:07:35Je vous fais très simple, et presque simpliste.
01:07:37Nous sommes contre le capitalisme,
01:07:39donc nous sommes contre la banque, donc on finit par être
01:07:41contre les Juifs. Nous sommes
01:07:43contre l'Occident, donc nous sommes avec la Palestine
01:07:45contre Israël, donc on devient antisioniste,
01:07:47donc on est évidemment contre les Juifs.
01:07:49Et c'est comme ça qu'on en arrive à
01:07:51ces tweets, à ces propositions,
01:07:53et au dernier blog de Jean-Luc Mélenchon,
01:07:55où Mélenchon, s'en prenant à Glucksmann,
01:07:57dit qu'on nous traite d'antisémite
01:07:59parce qu'on n'est pas au garde-à-vous devant Netanyahou.
01:08:01C'est-à-dire qu'en effet,
01:08:03si ceux qui
01:08:05contestent Netanyahou sont antisémites,
01:08:07toute la gauche est antisémite, parce que personne
01:08:09ne soutient Netanyahou à gauche, et donc si tout le monde
01:08:11est antisémite, personne ne l'est. Donc voyez comment
01:08:13il renverse les mots.
01:08:15Je trouve toujours qu'il y a deux points, deux mesures.
01:08:17La crise de la cité commence par la fraude des mots.
01:08:19Jean-Marie Le Pen, il n'était pas
01:08:21antisémite par ricochet, il était
01:08:23antisémite clairement.
01:08:25Jean-Luc Mélenchon n'a pas jamais été condamné.
01:08:27C'est ça l'habileté de
01:08:29Jean-Luc Mélenchon, quand il dit
01:08:31qu'il va camper. On l'accuse,
01:08:33camper, le camp, le jeu de mots.
01:08:35Qu'est-ce que ça vaut devant un tribunal ? On le verra
01:08:37s'il y va. Ça ne vaut pas grand-chose.
01:08:39C'est toujours sur une ligne de crête, mais il n'a jamais été condamné.
01:08:41Il faut combattre les arrière-pensées.
01:08:43La fraude des mots, mais condamner une arrière-pensée ?
01:08:45Non, tu ne peux pas.
01:08:47C'est là où ils sont forts.
01:08:49C'est là où ils utilisent la démocratie, c'est-à-dire la liberté
01:08:51d'expression, contre la démocratie.
01:08:53Je suis en deuil de Jean-Luc Mélenchon.
01:08:55Il est mort quelque part dans les fossés de l'islamo-gauchisme.
01:08:57Il s'est pendu
01:08:59avec la corde de la provocation. Il s'est fait exploser
01:09:01en kamikaze de l'outrance.
01:09:03CIGI, Jean-Luc M, républicain, apostat,
01:09:05socialiste, dévoyé, humaniste, égaré.
01:09:07Je trouve que vous êtes un peu plus
01:09:09et c'est pour ça que j'avais dit ce livre est encourageux,
01:09:11je trouve que vous êtes un peu plus
01:09:13précis dans ce livre
01:09:15que lorsque je vous entends
01:09:17où je trouve parfois qu'il y a plus
01:09:19de nuances,
01:09:21oui, de nuances à l'oral.
01:09:23Parce que vous l'avez dit,
01:09:25c'est un pamphlet,
01:09:27donc il y a une sorte de libération de la parole.
01:09:29Il faut aussi frapper fort dans ce monde de bruit
01:09:31et de tohu bohu que nous impose la France insoumise.
01:09:33Les solutions,
01:09:35la gauche d'après, la démocratie, la république
01:09:37qui va triompher, ça sera par la nuance.
01:09:39Il faut être
01:09:41dans l'extrémisme
01:09:43de la nuance. C'est ce qu'on a essayé de faire
01:09:45avec Front Tireur, le journal qu'on a créé
01:09:47avec Caroline Forest et Raphaël Enthoven,
01:09:49l'extrémisme de la nuance. Il faut crier fort
01:09:51des idées douces.
01:09:53Je suis d'accord qu'il n'est pas mort à ce jour
01:09:55politiquement.
01:09:57En 2027, soit il atteint son rêve,
01:09:59c'est-à-dire qu'il provoque un électrochoc dans l'opinion
01:10:01et la révolution citoyenne,
01:10:03soit c'est le combat de trop,
01:10:05comme Jean-Marie Le Pen en 2007,
01:10:07et il sort avec un score faible
01:10:09et c'est terminé, une autre page s'ouvre.
01:10:11Je partage tout à fait votre avis
01:10:13et je pense qu'on peut tous partager d'être extrémistes
01:10:15de la nuance. J'entends bien.
01:10:17Mais dans la décision, on peut regretter
01:10:19une forme de faiblesse.
01:10:21Vous me dites que ce qu'il faut faire,
01:10:23je dis conseil de discipline,
01:10:25vous les virez, vous dites non.
01:10:27Et c'est ça que je vous reproche,
01:10:29c'est-à-dire que vous êtes le jeu
01:10:31d'une petite minorité d'activistes professionnels
01:10:33qui ne représentent personne
01:10:35et que vous laissez comme ça.
01:10:37Nous serons plus forts qu'eux.
01:10:39Nous serons plus forts qu'eux par la patience
01:10:41et la tolérance. Vous allez convoquer en conseil
01:10:43de discipline des gens dont une partie
01:10:45ne sont même pas élèves de Sciences Po.
01:10:47Vous n'allez pas les virer d'une école dont ils ne font pas partie.
01:10:49Évidemment.
01:10:51Il n'y a pas de discussion là-dessus.
01:10:53Ils voulaient virer de Sciences Po,
01:10:55mais ils vont aller ailleurs.
01:10:57Ce n'est pas, je pense, la bonne méthode.
01:10:59Vous aurez peut-être...
01:11:01Celle-là, elle n'est pas bonne.
01:11:03C'est sur tous les sujets.
01:11:05Tout ce qu'on fait depuis 40 ans, ça ne marche pas.
01:11:07Tout.
01:11:09Dans tous les domaines.
01:11:11Qu'est-ce qui marche ?
01:11:13Il y a des choses qui ont marché.
01:11:15On a progressé.
01:11:17Il faut faire le Brexit.
01:11:19Il faut sortir de l'Europe.
01:11:21Personne ne disait ça.
01:11:23Marine Le Pen le disait en 2016.
01:11:25Qu'est-ce qui marche mieux en France aujourd'hui ?
01:11:27L'école, ça marche mieux qu'il y a 40 ans ?
01:11:29On y arrive patiemment. Non, bien sûr.
01:11:31L'université, ça marche mieux qu'il y a 40 ans ?
01:11:33Parce que nous sommes dans une crise économique
01:11:35depuis 50 ans qui nous prive des moyens.
01:11:37Mais il y a des choses qui marchent.
01:11:39C'est pour ça que l'école ne marche pas ?
01:11:41La vie associative marche tellement bien
01:11:43qu'il y a 40 ans.
01:11:45La jeunesse française est-elle moins généreuse
01:11:47qu'il y a 50 ou 40 ans ?
01:11:49Est-elle moins porteuse d'innovation
01:11:51qu'il y a 50 ou 40 ans ? Je ne suis pas sûr.
01:11:53Je ne suis pas sûr.
01:11:55Il y a une fuite en avant dans ce pays, Pascal.
01:11:57Ne la combattons pas par une fuite en arrière.
01:11:59Mais je...
01:12:01Il faut avoir un coup d'avance.
01:12:03Il faut avoir un coup d'avance.
01:12:05Ce côté fuite en arrière, nostalgie,
01:12:07moi je refuse ça.
01:12:09Je le refuse.
01:12:11Mais on a le droit de dire que c'était mieux avant quand même.
01:12:13J'ai doute.
01:12:15Sur la sécurité, c'était mieux avant en fait.
01:12:17Non, ce n'était pas mieux au Moyen-Âge quand on se faisait trucider dans les forêts.
01:12:21Il y a toujours un avant.
01:12:23Relisez la pièce de Georges Fedot qui s'appelle l'âge d'or.
01:12:25L'âge d'or n'existe pas.
01:12:27C'était pas mieux avant.
01:12:29Ça sera mieux après-demain.
01:12:31C'est à nous de l'inventer.
01:12:33Non, mais ça c'est des mots.
01:12:35Vous êtes un macronien.
01:12:37Vous faites du Macron.
01:12:39J'ai toujours dit que c'était Macron qui était un barbiériste.
01:12:41Vous faites pile du Macron.
01:12:43Je peux vous dire que sur la sécurité,
01:12:45dans des villes que je connais,
01:12:47en 1980, c'était plus facile.
01:12:49Voilà, c'est tout.
01:12:51Ne me parlez pas du Moyen-Âge.
01:12:53Nous n'avons pas apporté de solution
01:12:55aux problèmes qui ont surgit depuis 1980.
01:12:57Au Moyen-Âge, vous voyez bien ma caricature.
01:12:59Oui, je l'ai bien vue.
01:13:01Est-ce que c'est en allant chercher au Moyen-Âge
01:13:03ou même en 1958
01:13:05que nous trouvons les solutions pour répondre
01:13:07à la crise venue des années 80 ? Non.
01:13:09Inventons autre chose.
01:13:11Et prenons peut-être des méthodes
01:13:13qui ont marché aussi.
01:13:15Je vous ai écouté attentivement au débrief du débat
01:13:17Valérie Ayé et Jordan Bardella.
01:13:19Vous avez dit que Valérie Ayé avait gagné le débat.
01:13:21J'avais l'impression de ne pas avoir vu du tout la même séquence.
01:13:23Comment est-ce que vous avez pu dire ça ?
01:13:25Parce que vous avez cru que j'ai dit
01:13:27qu'elle a battu Bardella.
01:13:29Elle a fait un meilleur débat que Bardella.
01:13:31Pourquoi ? Parce que
01:13:33quelles sont les voix supplémentaires
01:13:35que Bardella a gagnées dans ce débat
01:13:37Elle en a peut-être perdu au profit de Raphaël Glucksmann.
01:13:39Je pense que dans ce débat
01:13:41elle a commencé à exister
01:13:43par rapport à l'électorat macroniste.
01:13:45Elle a montré un peu de caractère.
01:13:47Elle s'est affirmée meilleure que Nathalie Loiseau il y a 5 ans.
01:13:49Ce qui était important. Et regardez le résultat
01:13:51depuis. Tous les ministres
01:13:53se mettent sur le terrain, ils font sa campagne.
01:13:55Poussée par le président parce que justement elle n'est pas à la hauteur.
01:13:57Pourquoi est-ce que Gabriella Tal va débattre
01:13:59avec Jordan Bardella ? Parce que Valérie Ayé
01:14:01n'a pas réussi à le défaire.
01:14:03Elle a réussi à l'entraîner parce que comme
01:14:05elle pourrait exister dans ce débat
01:14:07elle comme candidate, pas pour faire mieux que Bardella
01:14:09c'était pas le problème.
01:14:11Pour essayer de montrer qu'elle existait
01:14:13comme candidate qui avait une liste et une tête de liste.
01:14:15Elle est en très grande difficulté pendant ce débat.
01:14:17Mais c'est pas elle qui est en difficulté.
01:14:19C'est le quinquennat macroniste qui est dans son
01:14:21crépuscule qui fond.
01:14:23Plus rien ne marche quand Macron le fait parce qu'au bout de 10 ans
01:14:25il est démonétisé
01:14:27et c'est contre ça qu'elle doit lutter.
01:14:29C'est pour ça que je pense qu'elle avait
01:14:31beaucoup à perdre dans ce débat
01:14:33et qu'elle a plutôt gagné. Alors que Bardella
01:14:35il était à 30, il reste à 30.
01:14:37Il n'y a pas un électeur qui ne voulait pas
01:14:39voter Bardella avant qui va voter Bardella après.
01:14:41Christophe Barbier, quand on va faire le bilan Macron
01:14:43le bilan Macron est effrayant.
01:14:45Mais il est effrayant sur des tas d'aspects.
01:14:47C'est terrible parce que voilà un homme
01:14:49qui est sans doute un des hommes
01:14:51les plus intelligents de la République.
01:14:53Qui a un potentiel
01:14:55qu'on imaginait plus fort
01:14:57que ce qu'il a pu faire en termes de résultats
01:14:59qui avait les qualités de l'incarnation
01:15:01ce qui n'est pas neutre
01:15:03pour les Français.
01:15:05Il maîtrisait le logos médiatique de la modernité.
01:15:07Exactement et puis même il y avait quelque chose
01:15:09qui fonctionnait et en même temps
01:15:11ce bilan va être effrayant.
01:15:13En même temps comme vous le dites.
01:15:15Effrayant c'est-à-dire en termes de sécurité,
01:15:17en termes d'école, en termes de finances publiques,
01:15:19en termes de
01:15:21tous les domaines d'endettement etc.
01:15:23Oui mais regardons dans le détail.
01:15:25En termes d'immigration
01:15:27500 000 personnes qui entrent sur le sol de France.
01:15:29Je lui fais deux reproches.
01:15:31Il n'a pas fait la réforme de l'Etat.
01:15:33Ben oui mais c'est l'essentiel.
01:15:35Mais est-ce qu'on peut la faire ?
01:15:37Il n'a pas été assez tôt lucide
01:15:39sur le triptyque immigration,
01:15:41laïcité, valeur républicaine.
01:15:43Il a été naïf. Il a pensé que
01:15:45toutes ces choses-là allaient se faire naturellement.
01:15:47Non ça ne marche pas. En revanche vous dites l'école
01:15:49mais découpons. Le dédoublement des classes
01:15:51dans le cours préparatoire
01:15:53et le primaire ça a été une réussite
01:15:55c'est fait personne ne reviendra dessus.
01:15:57Il y a eu un passage, un mieux
01:15:59et ça a amené des jeunes vers l'emploi.
01:16:01Après il faut regarder en détail.
01:16:03Économiquement, les comptes publics, l'endettement
01:16:05catastrophe, bien sûr on le paye.
01:16:07Il y a eu aussi la Covid c'est vrai.
01:16:09Mais l'emploi, il a remis des gens au boulot
01:16:11on a créé 2 millions d'emplois.
01:16:13On ne peut pas lui retirer ça.
01:16:15Bien sûr mais dans un monde où
01:16:17la nature des emplois est précaire.
01:16:19L'emploi c'est dans toute l'Europe
01:16:21et on est plutôt moins bien.
01:16:23L'emploi est reparti partout.
01:16:25Comment vous expliquez
01:16:27que la réforme de l'Etat
01:16:29qui est essentielle
01:16:31en France
01:16:33d'attaquer enfin l'Etat
01:16:35les dépenses publiques, la Gabgi
01:16:37de dire voilà ça suffit.
01:16:39Comment vous expliquez qu'il ne soit pas arrivé à ça ?
01:16:41Parce que l'administration
01:16:43et la culture technocratique
01:16:45a été plus forte que lui.
01:16:47Étant issu de ce Serail, il pensait qu'on allait lui obéir.
01:16:49Ça n'a pas été le cas.
01:16:51Et deuxièmement, il n'a pas voulu
01:16:53passer par un instrument
01:16:55qui me semblait moi l'idéal.
01:16:57C'était la décentralisation.
01:16:59C'est-à-dire dire aux collectivités locales
01:17:01maintenant c'est vous qui vous en occupez.
01:17:03Est-ce que vous en pensez que les jeux sont faits pour 2027 ?
01:17:05Non, rien n'est fait.
01:17:07Marine Le Pen est aujourd'hui la favorite pour 2027
01:17:09comme l'était Lionel Jospin
01:17:11avant 2002,
01:17:13comme l'a été Dominique Strauss-Kahn,
01:17:15comme l'a été Jacques Delors,
01:17:17enfin tous ceux qui n'y sont pas arrivés.
01:17:19Il va se passer des tas de choses.
01:17:21Il va se passer des rendez-vous géopolitiques majeurs.
01:17:23Qu'est-ce qu'il pourrait faire selon vous
01:17:25par exemple que le RN n'accède pas au pouvoir ?
01:17:27D'abord qu'elle soit
01:17:29empêchée.
01:17:31Il peut y avoir des...
01:17:33C'est une bonne raison,
01:17:35mais est-ce que
01:17:37le cycle que vous voyez dans la société française,
01:17:39ce sentiment
01:17:41les uns et les autres de dire on n'a pas essayé
01:17:43le RN, c'est la seule chose qu'on n'a pas essayé.
01:17:45Et ça c'est ce qu'ils nous disent aujourd'hui,
01:17:47et c'est un argument très fort. Il y a ce désir-là.
01:17:49Mais au dernier moment,
01:17:51les français ils votent aussi avec leur raison.
01:17:53Parfois avec leur portefeuille.
01:17:55Tant que le RN n'aura pas réglé le problème de crédibilité
01:17:57d'une grande partie de son programme,
01:17:59il y aura encore un plafond.
01:18:01Nous dire qu'on va prendre la retraite
01:18:03à 60 ou 62 ans, c'est pas possible.
01:18:05Les promesses sociales
01:18:07et le financement de ces promesses,
01:18:09il y a un oxymore. Ils devront régler cela.
01:18:11Par ailleurs, vous ne pouvez pas omettre l'hypothèse
01:18:13d'une union du camp central
01:18:15réformiste. Allez, j'embrasse
01:18:17large un
01:18:19camp qui irait de Glucksmann
01:18:21jusqu'à Xavier Bertrand,
01:18:23en prenant tous les Macronistes.
01:18:25S'ils ont un seul candidat, ce candidat est au second tour
01:18:27et il est élu. Sont-ils capables d'avoir un seul candidat ?
01:18:29Non, je n'y crois pas.
01:18:31Dans les incarnations
01:18:33de demain,
01:18:35si je vous donne le choix entre Gabriel Attal,
01:18:37Bruno Le Maire, Gérald Darmanin,
01:18:39Edouard Philippe, quel est celui
01:18:41qui vous paraît porter
01:18:43ce camp central avec le plus de chance ?
01:18:45Celui qui a le profil
01:18:47le plus adapté à cela,
01:18:49pour l'instant, c'est Gabriel Attal.
01:18:51Mais il a la position la plus exposée,
01:18:53c'est-à-dire être à Matignon,
01:18:55l'endroit où on se carbonise le plus.
01:18:57C'est ce qu'il fait, ce Yanus.
01:18:59Mais la principale faiblesse de ce camp,
01:19:01vous l'avez résumé, c'est qu'il y a plusieurs noms possibles.
01:19:03Comment choisir ?
01:19:05Ils ne feront pas de primaire,
01:19:07donc ils vont nous dire qu'on va laisser l'opinion se décanter
01:19:09puis on se retrouvera un mois avant la présidentielle
01:19:11avec un qui sera à 16,
01:19:13l'autre à 14, le troisième à 13.
01:19:15Récemment, celui qui en aura le plus envie.
01:19:17Oui, mais celui qui en aura le plus envie,
01:19:19si les autres ne se retirent pas,
01:19:21ça donnera trois candidats aux alentours de 15
01:19:23et il y aura un second tour Mélenchon-Le Pen.
01:19:25C'est ça qui va se passer.
01:19:27Écoutez-moi, ça me fait plaisir à chaque fois que vous venez.
01:19:29Moi, Jean-Luc M,
01:19:31je remercie à une nouvelle fois
01:19:33nos amis parce qu'on est
01:19:35concurrents mais néanmoins amis.
01:19:37Bien évidemment.
01:19:39Et puis vous sauriez tout l'état-major de cette chaîne
01:19:41dont je connais quelques éléments.
01:19:43J'aurai le plaisir de retourner dès ce soir.
01:19:45Notamment M. Béroud.
01:19:47On le garde !
01:19:49Allô M. Béroud ?
01:19:51On le garde !
01:19:53Je ne suis pas sûr que vous en tireriez une grande rançon.
01:19:55On le garde !
01:19:57Il ne part plus chez vous.
01:19:59Il est là.
01:20:01Sobaya Labidi
01:20:03est avec nous,
01:20:0510h30 et puis on terminera ensemble.
01:20:07Vous connaissez Taylor Swift ?
01:20:09Marie est au concert ce soir.
01:20:11Ah oui ?
01:20:13Et Jul par exemple, hier soir, vous connaissiez ?
01:20:15Oui, bien sûr, je connaissais Jul.
01:20:17Je trouve que musicalement, c'est cette musique auto-tunée,
01:20:19comme on dit, très métallique,
01:20:21qui est le signe de notre époque.
01:20:23En revanche, symboliquement, Marseille, la jeunesse,
01:20:25la fête, les réseaux sociaux.
01:20:27Comme Ayana Kamoura, c'est une opération marketing mondiale
01:20:29les Jeux Olympiques.
01:20:31C'est pour ça que c'est ce type de profil.
01:20:33Moi et vous, peut-être, on aurait préféré Zidane.
01:20:35C'est notre génération, notre passion, le foot.
01:20:37Oui, peut-être.
01:20:39Mais voilà, Jul, c'était un choix de marketing
01:20:41très pertinent.
01:20:43Vous êtes très macroniste.
01:20:45Non mais c'est vrai, vous avez le droit.
01:20:47C'est une forme de pragmatisme en ce début du 21e siècle.
01:20:49À un moment, il faut se retrouver sur du pragmatisme.
01:20:51Le réel a toujours raison.
01:20:53Mais il ne faut pas que le R en même temps
01:20:55devienne un Nini, et le R en même temps est devenu
01:20:57trop souvent un Nini.
01:20:59Et vous ne feriez jamais de politique si on vous prône ministre de la culture ?
01:21:01Non, jamais, jamais. Il faut savoir de quel côté du miroir on est.
01:21:03Je vais vous dire, j'ai une grande admiration pour les politiques.
01:21:05C'est un métier terrible,
01:21:07terrible, très difficile, de plus en plus difficile.
01:21:09Mais je n'en ferai jamais.
01:21:11Somaya Labidi, Eric Zemmour disait la même chose.
01:21:13Quand on quitte la télévision pour la politique, ça se passe mal.
01:21:15Je suis d'accord avec vous.
01:21:17De toute façon, quand on quitte la télévision,
01:21:19ça se passe mal, tout court.
01:21:21Somaya Labidi.
01:21:25Les forces nucléaires stratégiques russes
01:21:27sont, je cite, toujours en alerte,
01:21:29prévient Vladimir Poutine
01:21:31lors d'un discours commémorant
01:21:33la victoire de l'Union soviétique sur l'Allemagne nazie.
01:21:35Le chef du Kremlin précise toutefois
01:21:37que la Russie fera tout pour éviter
01:21:39un affrontement mondial.
01:21:41A l'occasion de la journée de l'Europe,
01:21:43l'arc de triomphe et des monuments emblématiques
01:21:45de lieux illuminés avant les élections
01:21:47européennes est floqué du slogan
01:21:49« Utilisez votre voix ou d'autres décideront pour vous ».
01:21:51Manière de rappeler aux électeurs
01:21:53le scrutin du 6 au 9 juin prochain.
01:21:57Et puis, alors qu'il lutte contre un cancer,
01:21:59le roi Charles III fait une apparition rassurante
01:22:01tout sourire aux côtés de son épouse,
01:22:03la reine Camilla, hier après-midi à l'occasion
01:22:05de la Garden Party que le couple royal
01:22:07organisait, dont vous découvrez
01:22:09les images à l'écran.
01:22:11« Si tous les gens étaient comme vous,
01:22:13comme ça serait bien, intelligents,
01:22:15nuancés, avec un peu
01:22:17d'esprit, de dérision, etc.
01:22:19Mais ce monde est dur. » « Le monde ne vaut
01:22:21que par les extrêmes et ne dure que par les milieux. »
01:22:23Paul Valéry qui disait cela, je crois.
01:22:25« Je suis d'accord avec vous, mais avant d'entrer,
01:22:27on parlait de nos enfants respectifs.
01:22:29On se disait, nous, on est un peu à l'abri,
01:22:31mais on s'inquiète forcément
01:22:33de ce monde, de sa dureté,
01:22:35de ses tensions. » « On s'inquiète plus pour eux
01:22:37qu'ils ne s'inquiètent eux-mêmes, ils trouveront
01:22:39les solutions aux problèmes de leur temps.
01:22:41Vous allez voir, soyez optimiste ! »
01:22:43« Oui, mais j'essaye de l'être. Mais sauf que
01:22:45vous me disiez, en fait, c'est le temps d'avant
01:22:47qui était d'une certaine inexception,
01:22:49celui qu'on vient de vivre, en gros
01:22:51de 1945 jusqu'à
01:22:53ces années-là, et on retrouve
01:22:55une forme de barbarie,
01:22:57de tension,
01:22:59également, et d'opposition. »
01:23:01« C'est pour ça que ce n'était pas mieux avant.
01:23:03C'était mieux pendant notre jeunesse,
01:23:05mais avant, c'était terrible aussi. » « Oui, mais je suis d'accord
01:23:07avec vous. Mais il se trouve que nous, nous sommes
01:23:09de cette génération dorée
01:23:11des années 70-80. »
01:23:13« Les baby-boomers, plus que nous encore. On a quand même pris
01:23:15le chômage, le sida, on a eu notre lot.
01:23:17Mais c'est vrai que les périls d'aujourd'hui
01:23:19sont peut-être encore plus inquiétants.
01:23:21Donnons les clés à cette génération, vite ! »
01:23:23« Moi, je vais les garder, les clés, si vous voulez.
01:23:25» « Donnez les clés à cette génération,
01:23:27vite ! »
01:23:29« Si vous dites ça,
01:23:31le Scarabée va les prendre et il va ouvrir la porte. »
01:23:33« Alitalia, Matignon, Barcela... »
01:23:35« Moi, je préfère Bardella à Tal que Biden-Trump.
01:23:37Comme je crois que vous le dites. » « Oui, je suis d'accord. »
01:23:39« On a des idées. » « Mais moi, je suis d'accord avec vous. »
01:23:41« C'est à eux d'écrire leur siècle. »
01:23:43« Bardella, il est d'extrême-droite ? »
01:23:45« Écoutez, politiquement, à l'Assemblée nationale,
01:23:47il n'y a personne plus à droite que le RN.
01:23:49Donc, ils sont d'extrême-droite dans l'hémicycle.
01:23:51Dans la vie politique, il y a plus à droite qu'eux.
01:23:53Il y a reconquête. Dans la vie sociétale,
01:23:55il y a des tas de groupuscules encore plus à droite.
01:23:57Donc, ils se recentrent. La chance du RN,
01:23:59c'est que sont arrivés Éric Zemmour,
01:24:01donc ça a recentré Le Pen, et Jean-Luc Mélenchon,
01:24:03qui fait plus peur que Le Pen.
01:24:05Donc, ils se retrouvent au centre, non pas de gravité,
01:24:07mais au centre d'anxiété
01:24:09de la société française. Ça les mènera
01:24:11peut-être au pouvoir. Sont-ils prêts ?
01:24:13Leur programme est-il crédible ?
01:24:15Leur équipe est-elle formatée ?
01:24:17Les électeurs jugeront.
01:24:19Vous avez un avis ?
01:24:21J'ai un avis. Je pense qu'ils sont très loin d'être à la hauteur
01:24:23des problèmes qu'ils prétendent pouvoir régler.
01:24:25Bon, on déborde un peu,
01:24:27mais j'ai envie de dire que c'est moins grave
01:24:29que d'habitude, puisque notre ami Jean-Marc Morandini
01:24:31n'est pas là, et c'est
01:24:33Éliott Deval qui va être là
01:24:35dans une seconde, donc je suis sûr qu'Éliott va me pardonner
01:24:37d'avoir un peu débordé
01:24:39en ce 9 mai.
01:24:41Je voulais quand même dire un mot. Vous êtes catholique ?
01:24:43Sur l'ascension.
01:24:45L'éducation, oui, bien sûr.
01:24:47J'étais enfant de cœur.
01:24:49En haut de Savoie,
01:24:51au Comte-Aimé de Mongeau.
01:24:53Vous répondiez à la messe en français, sans doute.
01:24:55En français, c'était après Vatican II.
01:24:57Ne lui parlez pas à Vatican II.
01:24:59Très mauvais souvenir.
01:25:01Vous brisez mon cœur à chaque fois.
01:25:03Ça a été la grande réconciliation
01:25:05entre les chrétiens et les juifs.
01:25:07Et pour cause.
01:25:09Il y a beaucoup de bonnes choses dans Vatican II.
01:25:11Celle-là, essentiellement.
01:25:13Je trouve que la beauté de la
01:25:15mise en scène, si j'ose dire,
01:25:17d'avant, pouvait être plus intéressante
01:25:19pour les catholiques.
01:25:21Ne revenez pas à la mise en scène d'avant,
01:25:23trouvez la mise en scène d'après.
01:25:25J'entends.
01:25:27Je vais battre ma coupe.
01:25:29L'ascension est une fête chrétienne, je le rappelle.
01:25:31Elle est célébrée le 40e jour à partir de Pâques.
01:25:33Elle marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples
01:25:35après sa résurrection et son élévation au ciel.
01:25:37Nous souhaitons
01:25:39à tous les catholiques
01:25:41qui nous écoutent, à tous les chrétiens,
01:25:43tous les chrétiens,
01:25:45ils ne sont pas catholiques, mais tous les catholiques sont chrétiens.
01:25:47Il faut le dire.
01:25:49Après, il y aura la pentecôte.
01:25:51Il y aura la pentecôte.
01:25:53De l'esprit.
01:25:55L'esprit, il est là chaque matin.
01:25:57Et il était un peu plus présent encore ce matin
01:25:59avec notre ami Christophe Barbier.
01:26:01Merci. C'est terminé. Vraiment, c'est terminé.
01:26:03Et je remercie
01:26:05Félix Pérola qui était avec nous,
01:26:07François Lemoyne qui était à la réalisation Samuel,
01:26:09qui était à la vision, Eric Boismard qui était au son.
01:26:11Merci à Marine Lançon, à Félix.
01:26:13Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr
01:26:15et l'excellent
01:26:17Éliott Deval qui incarne la nouvelle génération
01:26:19dans une seconde.