Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 de 9h à 9h30
00:00:05et sur CNews jusqu'à 10h30 comme chaque matin.
00:00:10Depuis 2022, la stratégie de la France insoumise est la bordélisation de la vie politique française
00:00:17pour alimenter le chaos et qui sert à renverser un jour le régime par la rue.
00:00:21Jean-Luc Mélenchon est à la manœuvre, il peut compter sur ses soldats de circonstance,
00:00:27agitateur professionnel, activiste éternel, esprit souvent médiocre qui finisse militant
00:00:33et qu'on imagine mal pouvoir faire autre chose.
00:00:35Il se moque bien de Gaza, de ces enfants tués ou de la Palestine mais il voit dans ses sujets
00:00:41un tremplin électoral en même temps qu'un moyen pour mettre à bas la République, la cinquième en tout cas.
00:00:48La provocation d'hier du député de l'Aiguë n'existerait pas sans les réseaux sociaux ni sans les chaînes info.
00:00:54Ces nouveaux médias donnent une caisse de résonance à des minorités actives
00:00:58qui ont compris que le buzz est un combustible qui enflamme et la toile et leur antenne.
00:01:04La France insoumise est placée au centre du jeu et chacun commente ses coups d'éclat.
00:01:08J'observe qu'il y avait hier soir environ 4000 personnes dans les rues de Paris
00:01:11pour une manifestation pro-palestinienne.
00:01:13Convenant que l'action de M. Delegault ne déclenche pas l'approbation des foules.
00:01:18J'observe aussi que Manon Aubry plafonne à 7 ou 8% dans les intentions de vote de l'élection européenne.
00:01:24Il existe un décalage entre la couverture médiatique et la réalité politique.
00:01:28La stratégie de la bordélisation est-elle efficace ?
00:01:31Attendons le 9 juin pour tirer les conséquences de ces paroles et de ces actes
00:01:36qui pourrissent le débat au point de le détruire.
00:01:40Il est 9h.
00:01:41Chana Lusso.
00:01:54Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:56Deuxième soirée de tensions à Paris-sur-Fond de manifestations pro-palestiniennes.
00:02:004500 personnes étaient rassemblées pour protester contre l'offensive israélienne sur Rafa,
00:02:06notamment Place de la République.
00:02:07Certains sont même allés jusqu'à bloquer le périphérique parisien pendant quelques minutes avant d'être évincés.
00:02:13Le député insoumis Sébastien Delogus sera exclu 15 jours de l'Assemblée nationale
00:02:19après avoir brandi un drapeau palestinien dans l'hémicycle.
00:02:22Il sera également privé de la moitié de son indemnité parlementaire pendant deux mois.
00:02:26C'est la sanction la plus lourde prévue par l'Assemblée nationale.
00:02:29Caroline Yadan, députée Renaissance,
00:02:31accuse la France insoumise d'être devenue le porte-parole du Hamas.
00:02:35Je pense que vraiment LFI, après être devenu le premier parti antisémite de France,
00:02:41est devenu aujourd'hui le porte-parole du Hamas,
00:02:47dont ils adoptent la rhétorique, le narratif, le négationnisme, l'hystérie, l'hystérie haineuse.
00:02:56Les émeutes en Nouvelle-Calédonie et cette alerte lancée par Sonia Baques.
00:03:01Ce qu'il se passe aujourd'hui à Nouméa arrivera demain en métropole.
00:03:05C'est ce qu'elle dit dans une tribune publiée dans Le Figaro.
00:03:08La présidente de la province sud de l'Archipel était en direct sur CNews ce matin.
00:03:13Tout ce qui n'était pas canard, c'était « dehors, on ne veut plus de vous ici,
00:03:17on veut vivre entre canards ».
00:03:18Et je pense qu'il y a eu clairement un rejet identitaire et une volonté de repli sur soi identitaire
00:03:26que malheureusement on ressent dans certains endroits en métropole.
00:03:32Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous Pascal.
00:03:34Merci Chana Lusso, merci à Charlotte Dornelas qui est avec nous ce matin,
00:03:37à Dominique Jammet, à Philippe Guibert, à Éric Reuvel, à Gauthier Lebray et Pascal Canfin.
00:03:42Bonjour.
00:03:43Ça me fait très plaisir que vous soyez là.
00:03:45On a souvent parlé de vous, vous êtes député européen avec le groupe Prodessange.
00:03:48En bien, en bien, j'ai bien hâte.
00:03:50Vos oreilles ont sifflé.
00:03:52En tout cas, merci d'être là.
00:03:53C'est vous qui m'avez contacté, vous m'avez dit « j'aimerais bien venir sur votre émission ».
00:03:56Oui, merci de votre accueil.
00:03:58D'abord, ça m'a fait plaisir que vous veniez.
00:04:00Et puis, on va évidemment parler de ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale.
00:04:04Mais vous êtes donc député européen.
00:04:05Depuis 2019, vous êtes également président de la Commission de l'environnement au Parlement européen.
00:04:09Vous êtes quatrième sur la liste de la majorité menée par Valérie Ayé.
00:04:13Vous avez été directeur général de WWF France en 2015.
00:04:19Vous étiez membre d'Europe Écologie Les Verts jusqu'en 2015.
00:04:22Et puis, vous êtes devenu ministre.
00:04:24Et maintenant, vous êtes sur la liste de Renaissance.
00:04:27Alors, est-ce que je peux vous présenter en disant que vous êtes le chef de file des antinucléaires
00:04:33ou même le fossoyeur du nucléaire en France ?
00:04:36Alors, vous avez le droit de le faire parce qu'on est dans un pays libre.
00:04:39Non, mais...
00:04:40Mais factuellement, c'est faux et on va en parler, bien évidemment.
00:04:43Pourquoi vous trouvez que c'est faux ?
00:04:44Parce que je regardais, par exemple, vos prises de position.
00:04:47C'est faux parce que...
00:04:48Vous avez souhaité la fermeture de 23 réacteurs d'ici 2030.
00:04:52Vous avez souhaité le démantèlement d'EDF par des cessions d'actifs.
00:04:55Et vous avez souhaité la baisse du nucléaire à 50% du mix électrique.
00:04:59Donc, quand je lis ça, je me dis que vous êtes le...
00:05:01Ça, c'était les positions quand j'étais chez les Verts.
00:05:03Ah, vous avez changé ?
00:05:04Oui, j'ai changé.
00:05:05Ah, oui.
00:05:05Et j'ai changé, Pascal Praud.
00:05:07Voilà.
00:05:07D'accord.
00:05:07J'ai changé, donc vous n'êtes plus sur cette position.
00:05:09Absolument.
00:05:09Pourquoi ?
00:05:10Alors, je vais vous le dire.
00:05:11Et c'est pour ça que vous avez tort de me critiquer sur ce point.
00:05:14Parce que je considère que le nucléaire fait partie de la solution.
00:05:17Je vous le dis...
00:05:18Mais pourquoi vous changez en six ans ?
00:05:19Le nucléaire fait partie de la solution.
00:05:20En fait, quand quelqu'un change de position, j'ai toujours l'impression
00:05:23qu'il y a une expression qui s'appelle la taquilla, je crois.
00:05:24Qu'il avance, en fait, masqué.
00:05:25Marine Le Pen aussi a changé d'avis.
00:05:27Parce que moi, j'ai toujours...
00:05:28Sur un sujet aussi fondamental que le nucléaire,
00:05:33qu'est-ce qui fait qu'en 2018, vous pouvez souhaiter...
00:05:35Si vous laissez répondre, je vais vous le dire.
00:05:36Alors, je vous laisse répondre.
00:05:38Parce qu'il y a un rapport qui a objectivé le besoin de nucléaire en France
00:05:44pour aller vers la neutralité climat, c'est-à-dire la lutte
00:05:47pour le dérèglement climatique.
00:05:48Je pense que nous partageons tous ici.
00:05:50Parce que le nucléaire est évidemment une énergie décarbonée.
00:05:53Ce rapport, il date de 2021.
00:05:54C'est le rapport de RTE, Réseau de transport d'électricité.
00:05:57C'est eux, les experts, qui sont capables de modéliser
00:06:00le système énergétique français pour aller vers le zéro fossile.
00:06:05Et ils ont donc dit...
00:06:06En gros, il y a une stratégie qui doit reposer sur trois piliers.
00:06:09Un, le nucléaire.
00:06:10Deux, les renouvelables.
00:06:12Trois, l'électricité énergétique.
00:06:13Si on ne fait qu'un de ces trois piliers,
00:06:16et vous pouvez les mettre dans un autre sens,
00:06:18si on ne fait qu'un de ces trois piliers, on échouera.
00:06:21Et donc, c'est pour ça que moi, je pense qu'il faut additionner les solutions.
00:06:24Vous, vous êtes anti-renouvelables.
00:06:26Je ne dis rien du tout.
00:06:27J'écoute les professionnels qui m'expliquent que l'éolien, ça ne marche pas beaucoup,
00:06:32que le solaire, ça marche quand on n'en a pas besoin d'énergie
00:06:34et que le nucléaire, c'est moins cher, décarboné,
00:06:38sans incident et que c'est le plus efficace.
00:06:41Donc, tous les professionnels de l'EDF,
00:06:43je les ai écoutés pendant la commission d'enquête.
00:06:45Donc, je me suis fait mon avis comme ça.
00:06:46Je ne suis pas un spécialiste.
00:06:47Eh bien, moi non plus, je ne suis pas un spécialiste.
00:06:49Et j'ai écouté qui ? J'ai écouté RTE.
00:06:51RTE, c'est Réseau Transport d'Électricité.
00:06:52Je pense que c'est l'instance en France qui est la plus objective
00:06:56et la plus légitime sur ces sujets.
00:06:58Elle fait exactement ce qu'ils disent.
00:06:59Mais il faut combien ? 80 % de nucléaire ?
00:07:01Non. Justement, on doit faire plus de nucléaire.
00:07:05Vous n'allez pas me faire de la planification communiste
00:07:08en disant, alors, il nous faut 57,4 %.
00:07:11Pas vous, Monsieur Prot, pas vous.
00:07:12Donc, il faut faire plus de nucléaire pour faire à peu près 60,
00:07:22et encore une fois, 60, 70 %.
00:07:24On est à 70 % aujourd'hui.
00:07:26Plus de nucléaire.
00:07:27Il faut faire de l'économie, il faut faire de l'efficacité énergétique.
00:07:30On en parlera tout à l'heure.
00:07:31Alors, vous êtes limité en temps de parole.
00:07:32Parce que Pascal Confin vous dit qu'il ne faut pas faire
00:07:34de la planification communiste sur le mix énergétique,
00:07:36mais vous l'avez fait, vous, quand vous avez dit,
00:07:38il faut 50 %, donc vous avez fait de la planification.
00:07:42Est-ce que ça a marché ?
00:07:42Non, ça a échoué.
00:07:43Ça n'a pas marché.
00:07:44Non, mais d'accord.
00:07:45Moi, je suis en train de vous dire qu'on a changé la doctrine en 2021.
00:07:49En disant quoi ?
00:07:50Et donc, c'est pour ça qu'on ne va pas refaire.
00:07:52Et c'est pareil, de manière générale, on doit additionner,
00:07:56et ce sera vrai sur l'agriculture,
00:07:57parce que j'imagine qu'après m'avoir dit que j'étais le fausseur du nucléaire...
00:07:59Non, j'ai dit ce que je peux vous présenter comme ça.
00:08:02En fait, je...
00:08:03Pour additionner les solutions, il ne faut pas faire d'idéologie.
00:08:05Oui, enfin, vous ne faites pas d'idéologie,
00:08:07mais vous avez placé quand même Benoît Farrako,
00:08:09qui est un conseiller énergétique du président Emmanuel Macron,
00:08:11qui est un de vos proches,
00:08:13qui était très proche de l'Office in antinucléaire réseau action climat.
00:08:16Parce que moi, ce que j'observe chez vous,
00:08:18c'est une différence entre vos discours et votre acte.
00:08:20Vous avez mis soulèvement de la terre dans la boucle du président de la République.
00:08:24Ce n'est pas vrai, monsieur.
00:08:25Rien n'est vrai.
00:08:25Donc, pourquoi...
00:08:26Ce n'est pas vous qui avez été à l'origine de soulèvement de la terre, de l'invitation.
00:08:29Je l'ai dit dans une émission complément d'enquête
00:08:31qui a enquêté sur le sujet, France 2, que vous connaissez bien.
00:08:33Ce n'est pas vous qui avez facilité les contacts
00:08:35avec les représentants de soulèvement de la terre.
00:08:36Je vais vous redire ce que j'ai dit à l'époque,
00:08:37il n'y a aucun problème, monsieur Proulx,
00:08:38c'est qu'il y a eu une intention de la part du président de la République
00:08:42et des équipes, pardon, des équipes du président de la République...
00:08:44Mais Benoît Farrako, c'est bien un de vos amis.
00:08:47Et vous pouvez même ajouter une deuxième personne, Mathias Ginet.
00:08:50Ça, c'est vos amis.
00:08:51Ce sont des personnes avec qui je travaille depuis des années.
00:08:52Mais même le ministre de l'Agriculture m'a dit
00:08:54moi, je ne veux même pas les voir.
00:08:56C'est impossible de travailler avec eux.
00:08:57C'est des écolos radicaux.
00:08:58Ils sont dérénoués, s'il vous plaît.
00:08:59C'est ce que je vous dis.
00:09:00Je suis toujours avec le ministre de l'Écologie,
00:09:02avec le ministre de l'Agriculture, avec le président de la République.
00:09:04Alors, ils ne sont pas vraiment en cours à l'Élysée actuellement
00:09:06parce qu'on les a mis de côté.
00:09:08Vous m'avez posé une question.
00:09:10Je souligne qu'il peut exister une différence entre votre discours
00:09:16et puis ce que vous proposez derrière.
00:09:17Et je soupçonne, en fait, que vous avancez masqué.
00:09:20Alors, la réalité de ce qui s'est passé,
00:09:22parce que vous allez me le dire sur tous les sujets,
00:09:23parce qu'à chaque fois, je vous oppose mes prises de position.
00:09:26Ils ont changé.
00:09:27Je vais vous dire, ce n'est pas vrai.
00:09:29Ce que vous dites est faux.
00:09:30Vous allez dire qu'on peut faire l'émission comme ça.
00:09:33Donc, ce n'est pas vrai.
00:09:35Je reviens une seconde sur ce dossier qui n'intéresse personne.
00:09:38Et pour clôturer ça, ce qui s'est passé au moment du salon de l'agriculture,
00:09:41c'est que les équipes du président de la République m'ont demandé
00:09:44les coordonnées des organisations que vous venez d'évoquer.
00:09:49Je leur ai donné ces coordonnées, point, c'est tout.
00:09:51Et résultat des courses, elles n'ont pas été invitées, point.
00:09:54Et puis, j'ai lu votre tribune dans Le Monde, qui date du 27 février.
00:09:59Alors, Le Monde est facile pour vous.
00:10:01Quand on est souverainiste, on est d'extrême droite.
00:10:04Quand on est pro-nucléaire, on est d'extrême droite.
00:10:06Quand on est européen, on est d'extrême droite.
00:10:08Écoutez, les nationalistes d'extrême droite veulent lutter
00:10:13contre l'immigration depuis 2008.
00:10:1622 millions d'individus ont été obligés de partir de chez eux
00:10:18à cause des catastrophes climatiques,
00:10:20estiment l'Agence des Nations Unies pour les Réfugiés.
00:10:22Tous ces chiffres-là, je m'en méfie.
00:10:24C'est comme WWF, je me méfie.
00:10:26Méfiez-vous des chiffres.
00:10:27Ce qui est normal, d'ailleurs, le journaliste que je suis,
00:10:29parce que ce sont des militants.
00:10:30Je sais que derrière WWF, ce sont des militants.
00:10:33Je ne leur reproche pas, d'ailleurs,
00:10:35mais c'est repris in extinso dans les médias.
00:10:38Et quand je vois le poids de...
00:10:39Vous m'interrogez sur la Tribune du Monde.
00:10:41Oui.
00:10:42Donc, quelle est la...
00:10:43Et oublions les chiffres.
00:10:44On ne va pas faire une querelle d'experts de chiffres.
00:10:46Peu importe.
00:10:47Est-ce qu'aujourd'hui, vous pouvez reconnaître, vous,
00:10:50que la première cause d'augmentation des migrations,
00:10:55sachant que c'est le dérèglement climatique,
00:10:57sachant qu'il y a toujours eu des coups d'État.
00:11:00Il y a toujours eu de la pauvreté.
00:11:01Il y a toujours eu...
00:11:02Vous n'en savez rien, moi non plus.
00:11:03Mais bien sûr que si.
00:11:05Alors, c'est là où je ne peux pas vous suivre.
00:11:06Que vous contestiez le chiffre de 22 millions.
00:11:09Vous dites, ce n'est pas 22, c'est 18, c'est 13.
00:11:10Les gens comprennent.
00:11:11Très bien.
00:11:12Vous disiez, en fait, on n'en sait rien.
00:11:13Tout ça, c'est du pipeau.
00:11:14Là, je ne peux pas vous suivre.
00:11:15Parce que vous niez un minimum de connaissances des faits.
00:11:18Les faits, c'est que tous ceux qui travaillent sur le sujet,
00:11:20la Banque mondiale, l'ONU...
00:11:22Ce n'est pas des...
00:11:23L'ONU, pardonnez-moi, je prends tout ce que dit aujourd'hui l'ONU.
00:11:26Oui, parce que ce sont les mêmes.
00:11:28Oui, mais là, il n'y a plus qu'à débattre.
00:11:29On va parler du Conseil...
00:11:30Mais non, on va parler du Conseil constitutionnel.
00:11:33Non, ce n'est pas la théorie du Conseil constitutionnel.
00:11:34Non, je ne mélange rien du tout.
00:11:36Le Conseil constitutionnel a pris une décision hier
00:11:38dont on parlera tout à l'heure.
00:11:40Il y a une influence de gauche.
00:11:41Donc, vous êtes des militants qui souhaitent...
00:11:44Revenons sur les faits que je voudrais développer.
00:11:46L'ONU, je vous répète, l'ONU et toutes ces...
00:11:49En fait, c'est les mêmes.
00:11:50Ça intéresse les Français.
00:11:51C'est les mêmes.
00:11:52Et c'est le problème, M. Proulx.
00:11:53Je pense qu'ils se moquent totalement de ce que vous pensez, je pense.
00:11:56Ils se moquent sûrement plus de ce que vous pensez ou de ce que vous dites.
00:11:58Par contre, je pense que les migrants climatiques, ça les intéresse, M. Proulx.
00:12:01Les migrants climatiques, ça les intéresse.
00:12:03Et les problèmes de sécurité.
00:12:05Et les problèmes de sécurité.
00:12:06Si vous voulez qu'il y ait moins de migrants demain, M. Proulx,
00:12:09je pense que c'est globalement ce que les Français qui regardent
00:12:12et qui vous écoutent souhaitent.
00:12:14Si vous souhaitez qu'il y ait moins de migrants demain
00:12:16et notamment de migrants illégaux, clandestins,
00:12:19eh bien, il faut diminuer les causes de migration.
00:12:22La première cause de migration,
00:12:24la première, la plus importante, qui fait que demain,
00:12:26on risque effectivement d'avoir encore plus de migrants.
00:12:29Ce que vous ne souhaitez pas.
00:12:30Et je vais vous le dire, ce que je ne souhaite pas.
00:12:32D'accord ?
00:12:33C'est très clair.
00:12:33C'est-à-dire que vous allez maintenant instrumentaliser
00:12:35les migrants pour votre cause idéologique.
00:12:37Vous voyez, c'est vous qui refusez.
00:12:39C'est vous qui refusez de rentrer dans la logique.
00:12:41Mais parce que vous dites quelque chose qui est contesté.
00:12:44Il faut lutter contre les règlements climatiques.
00:12:45Vous devriez être le premier, M. Proulx.
00:12:47C'est ce que je dis aux RN.
00:12:49C'est ce que je dis aux conservateurs qui sont...
00:12:50Mais moi, je ne suis ni conservateur, ni RN, ni rien du tout.
00:12:53Qui parient à l'idéologie.
00:12:54Et ils ont parfaitement le droit de vouloir moins de migrants en France clandestine.
00:12:58Aidez-nous à lutter contre les règlements climatiques.
00:13:00Vous savez ce que je veux, moi ?
00:13:01Une chose, c'est qu'on demande la parole aux Français. Point.
00:13:04Alors, vous pensez ce que vous voulez.
00:13:06Sur tous les sujets.
00:13:07Sur tous les sujets.
00:13:08Moi, je le demande qu'on demande la parole aux Français.
00:13:11Sur tous ces sujets-là, les plus importants.
00:13:13C'est quoi la question, M. Proulx ?
00:13:14C'est quoi la question ?
00:13:15Par exemple, sur le nucléaire,
00:13:17on pourrait souhaiter interroger les Français sur ce qu'ils souhaitent sur l'énergie.
00:13:21Par exemple, est-ce que vous souhaitez une immigration à zéro ?
00:13:25Voilà, ça, c'est des questions qu'on pourrait imaginer.
00:13:26Qu'est-ce que vous dites, alors ?
00:13:28Moi, je veux interroger les Français.
00:13:29Immigration zéro.
00:13:30D'accord. Vous dites que c'est ça, la question, de reposer aux Français.
00:13:33Ça peut être ça, en tout cas.
00:13:34Qu'est-ce que vous dites aux agriculteurs ?
00:13:35Qu'est-ce que vous dites aux agriculteurs qui,
00:13:37dans leur manifestation au moment de la crise agricole,
00:13:39on va y revenir,
00:13:40avaient comme première revendication
00:13:42le fait de pouvoir recruter des gens ouvriers agricoles ?
00:13:47Il se trouve que l'immense majorité...
00:13:49Je leur réponds qu'en matière de travail,
00:13:51ils ont raison et qu'il n'y a pas de souci de problème.
00:13:52Le problème de l'immigration, alors.
00:13:54Le problème de l'immigration, M. Proulx,
00:13:56puisque les ouvriers agricoles que les exploitants agricoles veulent embaucher
00:14:00se sont largement démigrés et vous le savez très bien.
00:14:03M. Confin, l'immigration de travail ne pose aucun problème.
00:14:05Elle représente moins de...
00:14:06L'immigration zéro ?
00:14:07Oui.
00:14:08Vous savez combien elle représente, l'immigration ?
00:14:09Déjà, vous avez changé la question.
00:14:10En 30 secondes, vous avez déjà changé la question du référendum.
00:14:13Est-ce que vous savez combien elle représente, l'immigration de travail ?
00:14:16Ma question, c'est très important.
00:14:17Ce n'est vraiment pas le problème.
00:14:19Le problème, c'est le regroupement familial.
00:14:20Le problème, c'est l'asile dévoyé.
00:14:22Le problème, c'est ça.
00:14:23Vous êtes pour l'immigration zéro. Or, quoi ?
00:14:25Le travail ne pose aucun souci.
00:14:26Le travail ne pose aucun souci.
00:14:27Et l'asile ?
00:14:28L'asile pose...
00:14:29Il est dévoyé, vous le savez comme moi.
00:14:30Le droit d'asile pose un problème.
00:14:32Les gens sont persécutés dans le monde pour leur valeur.
00:14:35Les femmes qui sont persécutées dans le monde...
00:14:36Il est 13 minutes.
00:14:37On vient de faire les 13 minutes.
00:14:38Je n'ai plus le droit de vous interroger.
00:14:39C'est vrai ?
00:14:40C'est dommage.
00:14:41C'est bien dommage.
00:14:42C'était intéressant.
00:14:43Je n'ai pas le droit de continuer à discuter.
00:14:44Alors, restez quand même avec nous.
00:14:46Je vais voir.
00:14:47Il n'y a pas 13 minutes de Pascal Confin.
00:14:49Si je peux me permettre.
00:14:50Ah bon, il n'y a pas 13 minutes de Pascal Confin ?
00:14:52Vous avez deux Pascal.
00:14:53Vous avez deux Pascal.
00:14:57Vous avez deux Pascal.
00:15:00Quand je parle, ce n'est pas moi qui parle.
00:15:03C'est toujours la même chose.
00:15:05Je pose les questions les plus simples que les téléspectateurs se posent.
00:15:10Ce n'est pas moi à titre personnel.
00:15:12Mais les téléspectateurs ont beaucoup de chance aujourd'hui.
00:15:14Ils ont deux Pascal pour le plus privilégié.
00:15:16Mais restez quand même avec nous.
00:15:18Vous êtes sympathique d'ailleurs.
00:15:20C'est bien.
00:15:21C'est très intéressant.
00:15:22C'est sympathique.
00:15:24Ce qui est d'autant plus hocheux.
00:15:34Par idéologie anti-écologique et anti-européenne,
00:15:37les nationalistes d'extrême droite
00:15:39savent tout ce qui peut contribuer à la construction
00:15:41d'une souveraineté européenne.
00:15:42Pourtant, sur le plan industriel, énergétique et géopolitique,
00:15:44cette souveraineté est la condition de notre capacité à maîtriser,
00:15:47de notre capacité à reprendre le contrôle de notre histoire.
00:15:50Sur l'immigration, je peux dire un court mot ?
00:15:52Il y a quand même contre la loi immigration
00:15:54et il l'a dit,
00:15:55la loi immigration de Gérald Darmanin,
00:15:56et ça n'a pas du tout plu au ministre de l'Intérieur.
00:15:58Il faut quand même le savoir.
00:15:59Je suis pour le pacte asile-migration.
00:16:01Vous êtes contre la loi immigration
00:16:02du ministre et du gouvernement d'Emmanuel Macron.
00:16:04Non, non, j'ai le droit de...
00:16:06C'est l'ARCOM qui est l'ARCOM.
00:16:08Ils sont avec un chrono là.
00:16:10Je me plie à votre...
00:16:11Non, mais c'est l'ARCOM.
00:16:12Mais c'est vrai que j'ai plus parlé que vous.
00:16:14Alors dites-moi.
00:16:16Il peut répondre à cette question sur la loi immigration.
00:16:18Moi, je suis pour.
00:16:20Répondez.
00:16:21Moi, j'étais pour la loi immigration du début
00:16:23qui était équilibrée.
00:16:24En gros, si je reprends la phrase de Gérald Darmanin,
00:16:26gentil avec les gentils, méchant avec les méchants,
00:16:28notamment l'immigration de travail dont on a besoin
00:16:30et au premier rang desquels les agriculteurs,
00:16:32l'industrie du BTP, les patrons de petites entreprises.
00:16:34Et puis cette loi, elle a dérivé.
00:16:36Elle a dérivé et à la fin, moi, je pense...
00:16:38Mais c'est quoi dérivé ?
00:16:39Qu'est-ce que vous lui reprochez à cette loi ?
00:16:40Il n'y a rien dans cette loi ou pas grand-chose.
00:16:42Non, mais précisément, vous reprochez quoi ?
00:16:44Moi, je suis député européen.
00:16:45Non, mais vous reprochez quoi précisément ?
00:16:47Je ne vais pas refaire le débat sur la loi immigration.
00:16:49Par contre, je voudrais...
00:16:50Pardonnez-moi de vous le dire.
00:16:51Moi, je suis député.
00:16:52Mais vous reprochez quoi précisément ?
00:16:54Je vais par exemple dire qu'il n'y avait plus les dispositions
00:16:57qui me semblaient parfaitement légitimes
00:16:59exactement sur l'immigration de travail,
00:17:01sur ce qu'on appelle les métiers en tension.
00:17:03Il y a des secteurs d'activité
00:17:05où les Français ne veulent plus aller travailler.
00:17:07Donc, on a besoin d'une immigration de travail.
00:17:09Vous l'avez dit vous-même.
00:17:10Et d'ailleurs, ça m'a surpris.
00:17:11C'est quelquefois une question de salaire.
00:17:13C'est quelquefois une question de salaire.
00:17:15C'est une question de condition de travail.
00:17:16Mais vous ne pouvez pas forcer...
00:17:17On est dans un pays où je crois que personne d'entre nous
00:17:19autour de la ZANE n'a envie de forcer les gens
00:17:21à aller occuper un emploi.
00:17:22Dans le texte, il y a encore la nouvelle loi occupée
00:17:23pour le préfet de régulariser plus simplement.
00:17:25Vous le savez très bien.
00:17:26C'est parce que je voulais vous dire...
00:17:27Je suis d'accord.
00:17:28Vous parlez d'une dérive.
00:17:29Les métiers prétendument abandonnés par les Français
00:17:31le sont quelquefois pour leur pénibilité.
00:17:33Exactement.
00:17:34Le sont souvent pour des raisons de salaire.
00:17:36Absolument.
00:17:37Vous parlez d'une dérive en fait.
00:17:38Ce que je veux dire, c'est que...
00:17:40C'était pas une dérive quoi.
00:17:42C'est pas les lois de Vichy.
00:17:44Vous voyez ce que je veux dire.
00:17:45D'accord.
00:17:46Non mais parce que ça a été présenté comme ça.
00:17:47Attention, on a une question de Sonia De Villers.
00:17:49Non mais ça a été présenté comme ça.
00:17:51Je vous l'ai dit à part.
00:17:52Je ne suis pas dans la caricature.
00:17:53Par contre, moi j'ai voté le pacte Asile-Migration.
00:17:55Parce qu'il se trouve que je suis député européen,
00:17:56que je suis candidat sur la liste pour occuper de nouveau
00:17:59ses fonctions.
00:18:00Donc vous pouvez me poser une question
00:18:01sur ce que j'ai voté.
00:18:02Moi j'ai voté le pacte Asile-Migration.
00:18:03Dans ce pacte Asile-Migration,
00:18:04et on est les seuls en France,
00:18:05toute la gauche a voté contre parce que c'était trop dur.
00:18:07Toute la droite a voté contre parce que ça n'était pas assez.
00:18:09En France.
00:18:10Résultat des cours.
00:18:11Si on avait fait comme eux,
00:18:12on aurait le statu quo.
00:18:13Moi je veux changer les règles du jeu
00:18:14pour effectivement qu'il y ait par exemple,
00:18:15quand un migrant clandestin arrive en Grèce,
00:18:18en Italie ou en Italie,
00:18:19parce qu'il n'arrive pas en France directement,
00:18:20il soit, il fasse un screening,
00:18:23c'est-à-dire qu'on lui prenne ses empreintes digitales.
00:18:25Ça ne vous gêne pas que les migrants qui vont arriver
00:18:27et redistribuer aillent dans les campagnes françaises ?
00:18:29C'est l'inverse.
00:18:30C'est l'inverse monsieur.
00:18:32C'est exactement ça qui va se passer,
00:18:33qui commence à se passer.
00:18:35Permettez-moi encore une minute.
00:18:36Oui mais on est très en retard.
00:18:38Vous allez vous faire disputer.
00:18:40Je réponds quand même et après j'arrête, c'est promis.
00:18:44Les quotas de migrants,
00:18:45ils vont concerner,
00:18:47pour que les gens qui nous écoutent et nous regardent comprennent,
00:18:49c'est la répartition dans tous les pays européens
00:18:51d'un certain nombre de quotas.
00:18:52Mais les gens ne veulent pas de ça.
00:18:54Les Français ne veulent pas de ça.
00:18:56Ce n'est justement pas nous qui allons être concernés,
00:18:58c'est les Hongrois monsieur Orban,
00:18:59monsieur Prot.
00:19:00C'est les Polonais qui disent zéro immigration,
00:19:02qu'ils vont être obligés soit de payer,
00:19:04soit d'abandonner.
00:19:06Ils ne veulent pas de ça.
00:19:08C'est pas nous qui nous accueillons.
00:19:10Je vous remercie.
00:19:12Vous pouvez le critiquer,
00:19:13mais c'est déjà le cas.
00:19:14On verra si les Hongrois et les Polonais payent les amendes.
00:19:16C'est les Polonais et les Hongrois.
00:19:17On verra si Orban paye les amendes.
00:19:19C'est parfait.
00:19:20C'est bien aussi.
00:19:21C'est lui qui a démocratisé par ailleurs.
00:19:22Vous devriez vous faire disputer.
00:19:24C'est une manière de tordre le bras aussi avec Orban.
00:19:26Excusez-moi,
00:19:27les peuples n'ont pas leur avis à donner.
00:19:29Les Hongrois ont choisi.
00:19:31Les Français, on ne leur a jamais posé la question.
00:19:33On empêche la question d'être posée précisément
00:19:35parce qu'on connaît la réponse.
00:19:37Je ne vous ai même pas dit que j'étais con.
00:19:39Elle a changé de point.
00:19:40Vous vous réjouissez là,
00:19:42que ce soit les Hongrois qui payent.
00:19:44En plus, vous ne dites même pas la Hongrie,
00:19:45vous dites les Hongrois.
00:19:46La Hongrie, vous avez raison.
00:19:48Le gouvernement hongrois, absolument.
00:19:50Mais le gouvernement hongrois est réélu
00:19:52notamment sur cette question.
00:19:53Vous le savez bien.
00:19:54L'opposition à l'Union européenne,
00:19:55elle se fait sur des sujets...
00:19:56Je rappelle juste une chose.
00:19:59C'est qu'effectivement,
00:20:01et ce sera la dernière chose que je pourrais dire,
00:20:04mais je lis une tribune
00:20:06qui m'avait intéressé de M. Fabien Bouglet,
00:20:08le site qui dit
00:20:10« Dirigeant de WWF en France,
00:20:12vous aviez une action militante particulièrement féroce
00:20:14contre le nucléaire français
00:20:15pour le déploiement des éoliennes,
00:20:16que nous devions alors coupler au gaz russe,
00:20:18participant ainsi à la dégradation
00:20:20de notre système énergétique.
00:20:21Il faut dire que WWF a une proximité particulière
00:20:23avec le russe Nord Stream Gazprom
00:20:26au point de créer en Allemagne dès 2011
00:20:29une fondation commune
00:20:30dirigée par un représentant de WWF.
00:20:32Élu eurodéputé,
00:20:33vous avez soutenu l'inclusion du gaz fossile
00:20:35dans la taxonomie européenne.
00:20:38J'ai soutenu l'inclusion du nucléaire surtout.
00:20:41Oui, mais ça c'est normal
00:20:44que le nucléaire soit une énergie vertueuse.
00:20:47Mais vous trouvez que le gaz,
00:20:49c'est une énergie vertueuse ?
00:20:52C'est moi qui vais vous dire un truc
00:20:54qui est normalement ce que disent les écologistes.
00:20:56Quand le gaz remplace le charbon,
00:20:59le gaz c'est 250 grammes d'émissions de CO2,
00:21:01le charbon c'est 1 kg de CO2 par tonne.
00:21:04Là c'est 500 grammes de CO2.
00:21:064 fois moins.
00:21:08Donc quand le gaz remplace le charbon,
00:21:09le nucléaire diminue.
00:21:10Alors là, je pense que les Français
00:21:11qui nous écoutent n'ont jamais entendu parler de la taxonomie.
00:21:13Mais ça vous arrange bien surtout,
00:21:14parce que quand vous soutenez,
00:21:16quand vous soutenez le gaz
00:21:21qui produit de l'énergie fossile 500 grammes,
00:21:24alors que le nucléaire c'est 4 grammes,
00:21:28ne me prenez pas pour un imbécile.
00:21:31Ne me prenez pas pour un imbécile.
00:21:33Tout ça n'est pas très clair.
00:21:35Il reste 4 minutes.
00:21:37C'est fini, c'est fini, c'est fini.
00:21:39Les pays de l'Union Européenne étaient contre.
00:21:41C'est fini.
00:21:42L'Allemagne était contre.
00:21:43Et on a changé la date.
00:21:45Oui, mais il y a des trucs qui ne sont pas clairs.
00:21:47Si vous permettez.
00:21:49Je ne peux pas vous dire autre chose
00:21:50puisque je l'oppose.
00:21:51Les trucs qui ne sont pas clairs.
00:21:52Il y a des trucs qui ne sont pas clairs.
00:21:53Il y a des trucs que je trouve...
00:21:54Je le dis, c'est tout.
00:21:55C'est qu'on est sortis du débat caricatural.
00:21:57Mais pas du tout.
00:21:58Je vous donne la parole.
00:21:59Je trouve que vous soutenez le gaz,
00:22:00c'est 500 grammes contre 4 grammes.
00:22:03En tout cas, c'était bien que vous soyez là.
00:22:08La taxonomie, je la connais un petit peu.
00:22:09Voilà.
00:22:10Je vous remercie surtout.
00:22:11Et puis bonne chance surtout pour cette élection.
00:22:13Parce que ça ne marche pas très bien,
00:22:14Européenne Collegiale des Verts.
00:22:15D'un côté, vous êtes pour renaissance.
00:22:17Mais ça ne marche pas mieux.
00:22:19Ça ne marche pas mieux non plus.
00:22:21Ça tombe bien, il est sur la liste.
00:22:23Ça ne marche pas mieux non plus.
00:22:24L'inconscient de Pascal Praud a parlé.
00:22:26Je ne suis plus chez les Verts.
00:22:27Oui, vous êtes plus chez les Verts.
00:22:29Mais c'est pour ça que je soutiens le nucléaire
00:22:31qui fait partie de la solution.
00:22:32Je veux dire, ce n'est pas mon inconscient
00:22:33d'imaginer que vous êtes...
00:22:34Par exemple, sur les agriculteurs,
00:22:36vous soutenez les nouvelles techniques génomiques
00:22:37contre les Verts.
00:22:38C'est pour ça qu'ils vous adorent, les agriculteurs.
00:22:40Je discute beaucoup avec les syndicats agricoles.
00:22:42Bien sûr.
00:22:43Les syndicalistes ont aussi adoré
00:22:45des agriculteurs sur le terrain.
00:22:46Sarah Varney, on va parler de ce qui s'est passé.
00:22:48D'abord, je vous remercie grandement.
00:22:50C'était très intéressant, comme toujours.
00:22:52Et je pense que les gens devraient venir sur ce plateau,
00:22:54parce qu'au moins, il se passe quelque chose
00:22:56et on peut échanger là-dessus.
00:22:59Alors, vous voyez, on a fait 20 minutes.
00:23:01Je ne pensais pas qu'on ferait autant.
00:23:02Monsieur Tomahil, vous avez viré Michel Drucker
00:23:04ou il est encore là ?
00:23:06Parce que Michel, s'il vient, il reste.
00:23:08J'ai réussi à le faire sortir du studio, c'est bon.
00:23:10Vous savez qu'il m'attendait hier soir en sortant.
00:23:12Pas hier soir, hier au midi.
00:23:13Il nous attendait à 10h30 quand on est sortis.
00:23:15Il m'a dit, Tomahil, magnifique, formidable.
00:23:17Je l'aime beaucoup.
00:23:18Magnifique, magnifique.
00:23:19Il était resté pour me dire bonjour.
00:23:22Et il vous adore.
00:23:24C'est un métier.
00:23:26Il vous adore.
00:23:27Mais il a raison.
00:23:28Parce que vous êtes jeune, beau, talentueux
00:23:31et vous avez toutes les qualités.
00:23:33Merci.
00:23:34Donc, on va vous suivre sur Europe 1 jusqu'à 11h.
00:23:37Et on va remercier Monsieur Canfin.
00:23:39Et nous, on va revenir dans une seconde.
00:23:41Merci.
00:23:42Revenez quand vous voulez.
00:23:43C'était un plaisir.
00:23:44C'était un plaisir d'échanger ensemble.
00:23:45A tout de suite.
00:24:15Vous voulez dire par rapport à moi ?
00:24:17Oui.
00:24:18Vous n'êtes pas vraiment socialiste.
00:24:19Figurez-vous.
00:24:20Vous ne le savez pas.
00:24:21Je ne suis pas le sujet de votre émission.
00:24:22Non.
00:24:23Je suis démocrate et tolérant.
00:24:24Ça vous étonne ou c'est comme ça ?
00:24:25Oh.
00:24:26Dites pas que ça m'étonne.
00:24:27Autrement, vous ne seriez pas…
00:24:28Ça ne vous étonne pas.
00:24:29Ça ne m'étonne pas.
00:24:30Je ne reçois pas des dictateurs.
00:24:31Nous ne recevons pas des dictateurs ou des intolérants.
00:24:34Il n'y en a qu'un seul.
00:24:39C'est même pas vrai.
00:24:40Vous le savez bien d'ailleurs.
00:24:41En plus, ce n'est pas vrai.
00:24:42Bon.
00:24:43C'est à vous.
00:24:44On vient me chercher, pardon.
00:24:47Bonjour Pascal.
00:24:48Bonjour à tous.
00:24:49Signe d'un retour progressif à la norme à la Nouvelle-Calédonie.
00:24:52Levé de l'interdiction de TikTok sur l'archipel.
00:24:55L'interdiction avait été permise grâce à la mise en place de l'état d'urgence.
00:24:59Quant aux 1600 touristes venus de l'Hexagone, ils ont enfin pu être rapatriés.
00:25:04Huit mois après la disparition de sa fille dans le Bas-Rhin,
00:25:07la mère de Lina lance un appel à témoins sur M6.
00:25:10J'ai besoin de savoir comment elle va.
00:25:12J'ai besoin de savoir où est mon enfant.
00:25:13J'ai besoin de comprendre à expliquer la mère de famille.
00:25:16Alors que l'enquête ouverte pour enlèvement et séquestration se poursuit.
00:25:20Et puis, un rassemblement pro-palestinien devant l'ambassade d'Israël à Mexico dégénère.
00:25:25Des affrontements entre la police et les manifestants ont éclaté hier soir.
00:25:29Environ 200 personnes étaient rassemblées.
00:25:31Rassemblement pour dénoncer les frappes Arafat, tout comme en France, en Italie ou encore en Grande-Bretagne.
00:25:37On a fait un peu plus long avec Monsieur Cansin.
00:25:39J'espère que ça vous aura évidemment intéressé.
00:25:41Nous sommes un peu en retard sur l'actualité.
00:25:43Avec Israël-Palestine, des milliers de personnes étaient rassemblées hier soir.
00:25:46À Paris, vous voyez le sujet de Sarah Varni.
00:25:50Une nouvelle soirée marquée par des tensions dans les rues de Paris.
00:25:56La circulation du périphérique a même été bloquée pendant plusieurs minutes par quelques dizaines de personnes.
00:26:03Sous les gaz lacrymogènes, les forces de l'ordre ont dispersé avec difficulté le cortège jusqu'à minuit.
00:26:10Comme la veille, la manifestation s'est divisée en plusieurs cortèges sauvages jusque tard dans la nuit.
00:26:16Peu de dégradations ont été constatées.
00:26:19Plus tôt dans la soirée, une foule importante était rassemblée place de la République, où flottaient les drapeaux palestiniens.
00:26:28Les manifestants scandaient Israël, assassins, Macron complice, et ont déroulé une banderole avec un message « Stop au génocide ».
00:26:37Ils étaient près de 4500 personnes au plus fort de la soirée, contre 10000 personnes lundi soir.
00:26:45La reconnaissance de l'Etat palestinien, Emmanuel Macron en a parlé hier.
00:26:50Il n'y a pas de tabou pour la France et je suis totalement prêt à reconnaître un Etat palestinien.
00:26:55Mais j'ai toujours dit depuis le début, c'est ce que j'ai encore expliqué vendredi dernier à l'ensemble des ministres des affaires étrangères de la région,
00:27:02qui sont venus avec lesquels nous avons travaillé sur l'initiative arabe,
00:27:05je considère que cette reconnaissance doit arriver à un moment utile,
00:27:09c'est-à-dire à un moment où elle s'inscrit dans un processus où les Etats de la région et Israël se sont engagés
00:27:15et qui permet sur la base aussi d'une réforme de l'autorité palestinienne de produire un résultat utile.
00:27:20Je ne ferai pas une reconnaissance d'émotion, si je puis dire.
00:27:23J'ajoute, et ce n'est pas un détail, et ça montre le communautarisme qui se met en place en France aujourd'hui.
00:27:29Plusieurs joueurs de l'équipe de France de football ont affiché leur soutien à Gaza sur les réseaux sociaux.
00:27:35Ousmane Dembélé, Ibrahima Konaté, Marcus Thuram, ce n'est pas n'importe qui, ce sont des figures très importantes.
00:27:41Ces gens-là, le 7 octobre, ils ne se sont pas exprimés.
00:27:46Et ils sont joueurs de l'équipe de France, ils portent le maillot de l'équipe de France.
00:27:50Et s'il fallait une illustration du communautarisme en France, tel qu'il va se mettre en place, tel qu'il est déjà en place
00:27:58et tel qu'il annonce la future société, eh bien, cette prise de position des joueurs de l'équipe de France
00:28:05pour la Palestine et pour Gaza, alors qu'ils n'ont pas dit un mot, je le répète, du 7 octobre, me paraît très révélatrice.
00:28:15Oui, bien sûr, c'est assez révélateur, c'est même, ça frise le scandale.
00:28:20Moi, j'attends, je vais vous dire, si, mais je vais vous dire, moi j'attends.
00:28:24Le visuel que vous avez montré, il est très partagé sur tous les réseaux sociaux.
00:28:28Il inonde tous les yeux sur Rafa, il n'y a pas que les joueurs de l'équipe de France qui le partagent.
00:28:33En raison d'un communautarisme quelconque.
00:28:35Il y a aussi des visuels et des images qui, elles, étaient réelles et montraient ce qui s'était passé en Israël.
00:28:39Est-ce que ces images ont été partagées par des gens aussi importants que les joueurs d'une équipe de France de football ?
00:28:47Moi, j'attends peut-être une réaction de la Fédération française de football ou du ministère de la jeunesse et des sports.
00:28:53Il n'y en aura pas.
00:28:54Il y a des gens qui le...
00:28:56Je pense que Didier Deschamps, en interne, il sait régler les trucs.
00:28:59Il va prendre son vestiaire et il va dire, bon, pendant le championnat d'Europe, on ne fait pas de politique.
00:29:03Je vous connais un peu et je pense qu'il aura bien raison.
00:29:06Il y a des gens qui, le 8 octobre, n'ont exprimé ni leur sympathie avec Israël, leur solidarité, ni leur indignation.
00:29:13C'est sûr.
00:29:14Mais nous ne sommes plus le 8 octobre.
00:29:15Nous sommes le 28 mai.
00:29:17Et à l'heure actuelle, ce ne sont pas les Israéliens qui trinquent, mais ce sont les Palestiniens.
00:29:21Et il y a des gens qui n'expriment pas non plus leur solidarité, leur compassion pour les Palestiniens.
00:29:26C'est quand même extravagant de voir que, sur un territoire si proche d'Israël,
00:29:31il y a un peuple, une communauté qui, à l'heure actuelle, reproduit le destin tragique des Juifs.
00:29:37C'est un peuple sans terre.
00:29:39C'est tout à fait anormal.
00:29:40Et l'actualité est très forte ces jours-ci.
00:29:43Tout d'un coup, on s'aperçoit en France, et on va le réaliser,
00:29:46que toute l'Asie, toute l'Afrique et toute l'Amérique latine reconnaissent l'état palestinien.
00:29:52Dominique Jamais, les choses ne sont pas telles que vous le dites, hélas.
00:29:56Parce que c'est le Hamas qui a pris en otage la population.
00:30:01Et deuxième chose, si demain le Hamas annonçait la libération des otages,
00:30:08ce qui se passe à Gaza s'arrêterait immédiatement.
00:30:12Donc vous oubliez dans votre démonstration de préciser cela.
00:30:16Et c'est essentiel.
00:30:18Je n'ai pas abordé, je n'en ai pas eu le temps, cet aspect du problème, mais vous le savez très bien.
00:30:22C'est essentiel.
00:30:23Ne vous permettez pas, parce que je voudrais qu'on avance sur...
00:30:27Dire que le gouvernement israélien va arrêter les frappes sur Gaza en cas de libération des otages,
00:30:33très franchement c'est une hypothèse audacieuse.
00:30:36C'est une hypothèse audacieuse compte tenu de ces positions réitérées.
00:30:40On peut imaginer que si le Hamas persiste malgré la libération des otages,
00:30:45en tout cas vous avez raison sur les otages, vous avez absolument raison.
00:30:48Alors est-ce qu'on peut voir ce qui s'est passé hier entre Mehrabib et David Guiraud ?
00:30:52Je ne sais pas si on peut diffuser des images,
00:30:54parce que là aussi on a un problème de temps de parole avec M. Mehrabib.
00:30:57Voyons la séquence, parce que ça on a le droit,
00:31:01et après vous me direz ce que vous pensez du mot « porc » et puis de la bordélisation.
00:31:05C'est antisémite.
00:31:06Le mot « porc » est antisémite, évidemment, il a une connotation antisémite, bien sûr.
00:31:10Voyons la séquence, vous l'avez sans doute vue de nombreuses fois.
00:31:13C'est illégal, c'est aussi votre travail à vous les journalistes, je vous le dis,
00:31:17de rappeler ça sur toutes les chaînes d'information continue,
00:31:19depuis l'injonction de la Cour internationale de justice,
00:31:22tout ce qui se passe à Gaza est illégal.
00:31:24Donc quand je vois des bandeaux de presse dire que Netanyahou parle d'une tragédie ou d'une erreur tragique,
00:31:29il a fait quelque chose d'illégal.
00:31:31Ces gens doivent être derrière les barreaux.
00:31:33Et ça nous concerne.
00:31:34Mais comment vous leur donnez la parole ?
00:31:36Mais qu'est-ce que tu fais là, toi, partout ici ?
00:31:38A qui tu parles ?
00:31:39A toi, je te parle.
00:31:40On n'a pas élevé les cochons ensemble, alors respecte un peu.
00:31:41Mais c'est toi le cochon.
00:31:42Tu es dans la boue du génocide.
00:31:44Mais c'est quoi la boue du génocide ?
00:31:46Vous devez réellement suivre l'apologie du génocide.
00:31:48Quelle apologie du génocide ?
00:31:51Moi, je regrette la mort de tous les enfants.
00:31:54Si il y avait une justice dans le pays, vous seriez poursuivis en justice, monsieur.
00:31:56Ne me touchez pas.
00:31:57Je suis en pleine interview, qu'est-ce que vous allez me faire ?
00:31:58Ne me touchez pas.
00:31:59Qu'est-ce que vous allez me faire ?
00:32:00Vous voyez ces gens-là, ces gens n'en ont rien à faire.
00:32:02C'est un scandale.
00:32:03Vous faites honte à l'Assemblée nationale.
00:32:05Ces gens n'en ont rien à faire de la bienfait.
00:32:07C'est des Valéciens dans l'Assemblée.
00:32:08Ces gens n'en ont rien à faire.
00:32:09Ils sont morts des bonnes règles.
00:32:11Regardez-le.
00:32:12Ce monsieur est un porc.
00:32:14Il défend un génocide depuis le début.
00:32:16C'est un porc.
00:32:17Il a dit à l'Assemblée nationale qu'on n'allait pas s'arrêter depuis le début.
00:32:20Ce monsieur est un porc.
00:32:22Il fait honte à la France.
00:32:23Il fait honte au pays.
00:32:25Et on devrait tous avoir honte d'être représentés par des gens comme ça,
00:32:28qui n'ont pas de cœur, qui ont un cœur à sens unique.
00:32:30Nous, le 7 octobre, on a pleuré les victimes israéliennes.
00:32:33Ce monsieur-là ne fait qu'appuyer ce qu'il se passe en Palestine aujourd'hui,
00:32:36c'est-à-dire un génocide.
00:32:37Et si vous n'êtes pas d'accord avec le mot génocide,
00:32:39appelez-le comme vous voulez,
00:32:41mais dites que c'est une saloperie ce qui est en train de se passer.
00:32:43Et nous, on n'a plus que notre colère pour le dire.
00:32:45Ce monsieur-là est en train de bousiller.
00:32:47M. Guiraud n'a pas pleuré le 7 octobre.
00:32:49Ce n'est pas vrai.
00:32:51À Tunis, il a relativisé les horreurs du 7 octobre.
00:32:55Il a ensuite été confronté aux images du pogrom projeté à l'Assemblée nationale dans un film.
00:33:00Et il a dit qu'il ne parlerait plus avec la même légèreté des horreurs du 7 octobre.
00:33:04Donc non, ce qu'il dit est faux.
00:33:06Et je ne rappellerai même pas le communiqué de la France insoumise
00:33:09qui est tombé le jour même du 7 octobre.
00:33:11Parlons d'offensive armée.
00:33:13La bordélisation, le mot porc, bien sûr.
00:33:17En fait, je disais hier soir, on ne peut plus se parler en France.
00:33:20Et si on ne peut plus se parler, la responsabilité elle incombe principalement,
00:33:23me semble-t-il, à la France insoumise.
00:33:25Il y a bordélisé ce débat.
00:33:27Il n'y a plus possibilité de parler, il n'y a plus possibilité de négocier.
00:33:31Ces gens veulent le chaos, ils veulent la révolution, pourquoi pas.
00:33:34Ils veulent le spectacle permanent.
00:33:36Ils ont bien compris le couple chaînes infos, réseaux sociaux,
00:33:40qui est un couple détenant.
00:33:42On n'a pas vu, mais on va le voir, le drapeau palestinien dans l'Assemblée nationale.
00:33:47Il est mis uniquement pour les réseaux sociaux et uniquement pour les chaînes infos.
00:33:50Oui, bien sûr.
00:33:51Uniquement, c'est le but.
00:33:53Et c'est ça, nous sommes piégés par ça.
00:33:55Il y a 40 ans, ces débordements n'auraient pas existé.
00:33:58C'est-à-dire que nous fabriquons nous-mêmes, nous fabriquons nous-mêmes.
00:34:02Ça va être le coup d'éclat permanent.
00:34:04Nous fabriquons nous-mêmes une information qui n'existait pas avant.
00:34:07Est-ce qu'on peut dire aussi, je suis d'accord avec vous évidemment,
00:34:10mais est-ce qu'on peut dire aussi qu'il y a eu une légère surréaction
00:34:13par rapport à ce drapeau palestinien ?
00:34:15Parce que franchement, il n'y a pas de quoi faire une suspension de séance,
00:34:18de réunion.
00:34:19C'est interdit Philippe, c'est interdit à l'Assemblée nationale.
00:34:22Vous ne pouvez pas légitimer le fait qu'on fasse quelque chose
00:34:27qui dépasse les règles de l'Assemblée nationale.
00:34:30Vous avez vu un drapeau à une jour.
00:34:33Pas tous ensemble, pas tous ensemble.
00:34:36Je termine ma phrase, pardonnez-moi, excusez-moi.
00:34:38Il y a déjà eu des précédents sur des drapeaux.
00:34:41Il n'y a pas eu des suspensions.
00:34:42Non, il n'y a jamais eu de précédents paraît-il.
00:34:44Il n'y a jamais eu un autre drapeau à l'Assemblée nationale.
00:34:46Si, si, bien sûr.
00:34:48Il y a eu sur le Yémen, sur la France.
00:34:50Et Charlotte qui n'a pas parlé.
00:34:52Charlotte n'a pas dit un mot.
00:34:54Philippe, Charlotte n'a pas dit un mot depuis tout à l'heure.
00:34:56Est-ce qu'on peut ? Non.
00:34:57Vous la terminerez demain.
00:34:58Mais vous êtes vous qui parlez.
00:35:00Charlotte n'a pas dit un mot.
00:35:02C'est la première fois que je parle de l'émission.
00:35:03Charlotte n'a pas parlé.
00:35:05Le drapeau était brandi pour entraîner cette surréaction.
00:35:09Évidemment, c'était fait à destination de la réaction.
00:35:12Moi, honnêtement, je suis affligée de bout en bout depuis hier.
00:35:15Hier, j'avais les larmes aux yeux en voyant ça.
00:35:17On parle d'un conflit étranger.
00:35:19On parle de députés à l'Assemblée nationale
00:35:21qui se parlent comme des vulgaires racailles.
00:35:24Franchement, sur un conflit qui est étranger,
00:35:26c'est absolument impossible d'avoir un avis un peu mesuré.
00:35:29Et tout ça au nom de victimes qui pensent dans ces débats-là
00:35:34ou en voyant ces images.
00:35:36Aux gamins de Rafah qui sont en train de mourir
00:35:38pris entre le Hamas et les bombardements de l'armée israélienne.
00:35:41Aux familles qui ont perdu des otages.
00:35:44Aux otages, si certains sont encore vivants.
00:35:47Ou aux familles qui attendent de savoir
00:35:49si leurs otages sont vivants ou morts.
00:35:50Tous ces gens-là sont en train de souffrir
00:35:52un martyr infini en Terre sainte.
00:35:55Et là, on va nous expliquer que brandir un drapeau,
00:35:58s'insulter dans la salle des cinq colonnes,
00:36:01c'est rendre justice à ces gens-là.
00:36:04C'est honteux. Franchement, c'est honteux.
00:36:06C'est pitoyable.
00:36:07Et je vous assure, hier, j'avais envie de pleurer.
00:36:09Mais vraiment. Vraiment de pleurer.
00:36:11Voilà pourquoi j'avais envie que vous parliez.
00:36:13Parce que ce que vous dites, c'est formidable.
00:36:16Si vous me permettez...
00:36:18D'autres.
00:36:19Cette scène.
00:36:21Vous êtes sur la sensibilité.
00:36:23Je réponds à Philippe.
00:36:25Vous êtes sur la sensibilité d'émotion.
00:36:27Et vous avez tellement raison.
00:36:29Et j'ai envie de dire, tout simplement,
00:36:31sur l'humanité des choses.
00:36:33Voilà, Charlotte.
00:36:34Et comme je vous connais,
00:36:35ce que vous dites ne m'étonne pas.
00:36:36Et quand vous dites que vous aviez envie de pleurer,
00:36:38je trouve que c'est la seule réaction, effectivement,
00:36:40que j'aimerais entendre aujourd'hui.
00:36:41Excusez-moi.
00:36:42Si vous me autorisez à commenter la scène qu'on vient de voir,
00:36:45et accessoirement celle du drapeau palestinien
00:36:47brandi dans l'Assemblée,
00:36:49je vois là deux énergumènes
00:36:51qui n'ont même pas le respect de leur fonction de député,
00:36:53qui n'ont pas le respect de l'Assemblée,
00:36:55qui n'ont pas le respect de la démocratie,
00:36:56qui n'ont pas le respect du pluralisme.
00:36:58Ce sont des gens qui, en se conduisant
00:37:00d'une manière absolument indigne,
00:37:02font tort à l'institution qu'ils représentent
00:37:04et finalement à la République et à la démocratie.
00:37:06Et vous parlez évidemment de M. Delegault et de M. Guirault.
00:37:09Bien évidemment, chacun...
00:37:10Et de Meilleur Habib aussi.
00:37:12Mais Meilleur Habib, il s'est fait insulter.
00:37:14Il s'est fait traiter de porc.
00:37:15Pardonnez-moi.
00:37:16Qu'est-ce que vous pouvez lui reprocher à Meilleur Habib ?
00:37:17Il n'est pas là qui précède l'insulte.
00:37:19Il y a des insultes de part et d'autre.
00:37:21Non, il s'est fait traiter de porc,
00:37:23il s'est fait insulter.
00:37:24Ben non, je ne partage pas...
00:37:25Il l'a insulté aussi.
00:37:26Il l'a insulté aussi.
00:37:27Pourtant depuis un an.
00:37:28Depuis six mois que M. Meilleur Habib joue un rôle
00:37:30très particulier au Parlement français.
00:37:32Non, M. Habib défend effectivement
00:37:36la possibilité pour Israël.
00:37:38Il porte parole pour Israël à l'Assemblée.
00:37:39Il défend la possibilité de répondre
00:37:41à enfin ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:37:44Il défend cette position à Israël
00:37:46de répondre à ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:37:48Manifestement pour vous,
00:37:50Israël n'a pas le droit de répondre.
00:37:52Ce n'est pas pour le jouer, M. Habib.
00:37:54Et avant que M. Guiraud le traite de porc,
00:37:56il le traite de cochon.
00:37:57Si, je peux me permettre.
00:37:58Ce n'est pas ça le débat.
00:37:59Non, ce que vous dites n'est pas juste.
00:38:02Donc du cochon ou du porc...
00:38:04En Italie, juste un mot en Italie,
00:38:07parce qu'il y a eu également en Italie
00:38:09le drapeau paix LGBT qui a été...
00:38:12Alors ça, ça me fascine toujours.
00:38:13Voilà, qui a été, vous allez le voir d'ailleurs,
00:38:16qui a été brandi.
00:38:17Les minorités LGBT sous le gouvernement du Hamas,
00:38:20franchement, ça ne tient pas longtemps.
00:38:22Donc c'est assez étonnant.
00:38:24Philippe Guibert, à qui je redonne la parole.
00:38:26Non, mais je trouve que le débat
00:38:28suscité par ce drapeau palestinien,
00:38:30ce n'est pas la question de savoir
00:38:33si Israël a le droit de répliquer
00:38:36après un attentat menstrueux.
00:38:38Tout le monde est d'accord là-dessus.
00:38:39Enfin, tous les gens raisonnables.
00:38:40La question est de savoir si,
00:38:42huit mois après,
00:38:43l'intervention israélienne à Gaza
00:38:46est toujours légitime,
00:38:47et notamment à Rafah.
00:38:49Et donc c'est ça le débat.
00:38:50Il y a quand même cinq pays
00:38:51qui ont reconnu l'État palestinien.
00:38:52Le président de la République lui-même
00:38:54dit qu'il y est prêt...
00:38:55Cinq États européens.
00:38:57Plus 140 dans le reste du monde.
00:38:59Le président de la République lui-même dit...
00:39:01C'est la position française, les deux États, Philippe.
00:39:04Elle n'est pas nouvelle,
00:39:05c'est la position française traditionnelle.
00:39:08Il faut dire quand même
00:39:09que le gouvernement israélien
00:39:10n'est absolument pas prêt
00:39:11à la moindre négociation politique.
00:39:12Je parle bien du gouvernement actuel israélien.
00:39:15Et c'est ça le point de blocage, quand même.
00:39:17Moi j'ai entendu Alain Finkielkraut
00:39:18dire le problème d'Israël, c'est Netanyahou.
00:39:20J'ai lu Gilles Kepel dans Holocauste.
00:39:22Ce que ne pense pas Meyrabib.
00:39:23Ce que ne pense pas vraiment Meyrabib.
00:39:25Bien sûr.
00:39:26J'ai lu Gilles Kepel dans son livre Holocauste,
00:39:29qui est un formidable livre que je recommande,
00:39:31dire à peu près la même chose.
00:39:32Mais on peut critiquer Benjamin Netanyahou,
00:39:34notamment avant le 7 octobre.
00:39:35Mais faites court, parce que...
00:39:37Vous n'importez pas.
00:39:38Le sujet, c'est vous qui le définissez,
00:39:40les autres ne savent pas où est le sujet.
00:39:42C'est entendu, j'ai bien compris.
00:39:43Il n'y a que vous qui savez,
00:39:45donc les autres ne savent pas.
00:39:46Le sujet, c'est aussi l'antisémitisme en France.
00:39:49Bien sûr.
00:39:50C'est aussi ça.
00:39:51Et ce qu'on voit hier,
00:39:52c'est la montée de l'antisémitisme en France.
00:39:55Et c'est effectivement très important.
00:39:57Et c'est ce que dit Charlotte.
00:39:58C'est ça le sujet.
00:39:59Parce que sur le fond,
00:40:01et c'est ce que je disais tout à l'heure
00:40:03en commençant l'émission,
00:40:04je pense que la France insoumise
00:40:07prend le prétexte de Gaza,
00:40:09bien évidemment,
00:40:10pour tout à fait autre chose.
00:40:12Et je ne suis pas certain
00:40:14que ça les intéresse autant que ça.
00:40:17Mais ils ont bien compris
00:40:18comment ils peuvent instrumentaliser...
00:40:20L'antisémitisme absolu.
00:40:21L'antisémitisme absolu à des fins électorales,
00:40:23mais ça personne n'est du tout...
00:40:24Cédia Barotte.
00:40:25Il reste cinq minutes
00:40:26et je voulais qu'on parle des agressions homophobes.
00:40:27Ce sont deux équipes distinctes de mineurs
00:40:29qui ont été interpellées hier et lundi à Aulnay-sous-Bois,
00:40:31soupçonnées d'avoir tendu des guets à pan
00:40:33à quatre victimes pour les agresser et les voler.
00:40:35Au total, c'est neuf mineurs
00:40:36qui ont été interpellés.
00:40:37Je ne sais pas si on a un sujet ou pas,
00:40:40mais Cédia, je crois que c'est vous
00:40:42qui allez nous donner
00:40:43ces principales informations.
00:40:45Quelles sont-elles ?
00:40:46En début de semaine,
00:40:47neuf mineurs à Aulnay-sous-Bois,
00:40:48en Seine-Saint-Denis,
00:40:49ont été interpellés
00:40:50et placés en garde à vue.
00:40:51Il s'agit de deux affaires distinctes
00:40:52pour des guets à pan
00:40:53et de violences de mineurs.
00:40:54La première enquête concerne cinq collégiens.
00:40:57Une enquête ouverte
00:40:58pour tentative de vol en bande organisée,
00:41:00violence volontaire aggravée
00:41:01par trois circonstances.
00:41:02Ils sont suspectés d'avoir organisé
00:41:04les 23 et 28 avril,
00:41:05des pièges tendus à deux hommes
00:41:07via des sites de rencontres.
00:41:09Arrivé au lieu de rendez-vous,
00:41:10ils se sont fait agresser par ces individus.
00:41:12Une source policière nous a fait savoir
00:41:14que lors de la perquisition
00:41:15d'un des agresseurs à son domicile,
00:41:17on a découvert trois armes de poing
00:41:19et des cartouches.
00:41:20La deuxième enquête est ouverte
00:41:21pour viol avec torture,
00:41:22acte de barbarie,
00:41:23vol en bande organisée,
00:41:24enlèvement et séquestration
00:41:26en bande organisée.
00:41:27Des faits commis encore il y a un mois.
00:41:30Cette enquête concerne
00:41:31quatre adolescents de 16 ans
00:41:32connus des services de police
00:41:33pour des faits dits de petites délinquances.
00:41:35Selon nos informations,
00:41:36une partie d'entre eux est soupçonnée
00:41:38d'avoir tendu un piège homophobe
00:41:39à un homme d'une quarantaine d'années,
00:41:41de l'avoir violé avec un bâton,
00:41:42de l'avoir forcé à se déshabiller,
00:41:44de l'avoir humilié.
00:41:45Les autres sont suspectés
00:41:46d'avoir assisté à ces faits
00:41:47en visioconférence
00:41:48et d'avoir conseillé les agresseurs
00:41:50sur les sévices à infliger à la victime,
00:41:52une victime qui a été contrainte
00:41:53d'effectuer plusieurs virements
00:41:55de milliers d'euros
00:41:56et les agresseurs lui ont volé sa voiture.
00:41:58Les gardes à vue sont toujours
00:41:59en cours de ces adolescents.
00:42:02Merci pour ces informations Célia Barod.
00:42:04Comme il reste juste 3 minutes avant la pause,
00:42:06est-ce que vous voulez qu'on élève un peu le débat
00:42:08et qu'on se retrouve à un autre moment de la France,
00:42:11quand la France rayonnait,
00:42:13quand l'intelligence dominait dans ce pays ?
00:42:16C'est gentil de me regarder.
00:42:17Je vous regarde.
00:42:18Je ne sais pas si je dois le prendre bien ou pas.
00:42:20Figurez-vous qu'à l'occasion du 50e anniversaire
00:42:26de l'élection de Valérie Giscard d'Estaing
00:42:28à la présidence de la République,
00:42:29sous le haut patronage de M. Emmanuel Macron,
00:42:36président de la République,
00:42:37la fondation Valérie Giscard d'Estaing
00:42:39a fait un colloque moderne,
00:42:43Modernité, expérience et vision.
00:42:45C'était lundi 27 mai,
00:42:47donc il y a deux jours,
00:42:48c'était à l'Institut de France,
00:42:49sous l'égide de l'Institut de France
00:42:51et de l'Académie Française,
00:42:53et on a rendu hommage à Giscard
00:42:55qui est évidemment un très grand président de la République
00:42:59et peut-être le plus grand après...
00:43:01Je me sens comme une pression.
00:43:02Non, mais un très grand président de la République.
00:43:03Gare à vous si vous dites le contraire
00:43:05ou que vous parlez d'une regroupement familial par exemple.
00:43:07Peut-être sur l'engroupement familial.
00:43:08Mais arrêtez.
00:43:09Il a arrêté à la fin de sa demande.
00:43:12Un très grand président de la République.
00:43:13Un collège unique.
00:43:14Et je voulais un changement de style,
00:43:16alors il y a eu plein de débats,
00:43:17un changement de style dans la conduite de la politique,
00:43:18modernité, innovation démocratique,
00:43:20libéralisme avancé,
00:43:21vraiment on est au sommet de ce qu'est la France encore.
00:43:26Et Nicolas Sarkozy,
00:43:28qui mieux que Nicolas Sarkozy pouvait en parler ?
00:43:30C'est pas faux.
00:43:32Eh bien oui, exactement.
00:43:34Et vous allez voir,
00:43:35et comment dire,
00:43:37le chef il parle au groupe,
00:43:38l'art oratoire.
00:43:40Il y a vos deux idoles.
00:43:42Pas du tout.
00:43:43On a écouté Roger Carucci l'autre jour au Sénat.
00:43:45Ça a une autre gueule.
00:43:47Voilà.
00:43:48Et on va écouter effectivement Nicolas Sarkozy en parler.
00:43:50Il était reçu d'ailleurs par Xavier Darkos,
00:43:52qui est le chancelier de l'Institut.
00:43:54Vous allez voir cette petite séquence.
00:43:55Je crois que c'est l'Institut de France qui a mis cela.
00:43:57On élève un peu le débat.
00:43:59Voilà.
00:44:00On n'est pas à l'Assemblée nationale hier.
00:44:02C'est ça que je veux vous dire.
00:44:04Alors bien sûr, mon cœur saigne
00:44:06quand je vois, comme vous, l'Assemblée nationale.
00:44:08Et quand je me retourne, je me dis,
00:44:09ben oui, avant, il y avait un peu de talent,
00:44:12me semble-t-il,
00:44:13et un peu plus sans doute.
00:44:14Voyez cet extrait.
00:44:21Bon.
00:44:22Quel honneur et quel plaisir.
00:44:28J'ai croisé Louis Aurillac.
00:44:34Et quand il m'a demandé de venir,
00:44:38j'ai accepté avec plaisir.
00:44:42Je ne suis pas, ce qu'il est convenu d'appeler,
00:44:45un giscardien historique.
00:44:48Et pourtant,
00:44:51j'ai bien connu Valéry Giscard d'Estaing,
00:44:54et la virtuosité chez Giscard
00:44:56était présente à chaque instant.
00:45:00Alors, il avait ses caractéristiques.
00:45:02Vous le connaissez mieux que moi.
00:45:05C'est un homme qu'on ne maniait pas comme ça.
00:45:10Il fallait faire attention.
00:45:12Mais au moins, ça vous tirait vers le haut,
00:45:15alors que temps vous amène vers le bas.
00:45:19Et permettez-moi de vous dire
00:45:21que la politique française,
00:45:24elle ne mourra jamais
00:45:26d'une accumulation de talent,
00:45:29mais d'une disparition des talents.
00:45:31Et en matière de talent,
00:45:33Giscard,
00:45:34c'est un homme qui n'est pas un giscardien.
00:45:37Mais en matière de talent,
00:45:39Giscard,
00:45:41qu'on l'aime ou pas,
00:45:43c'était une référence.
00:46:08C'est minable.
00:46:10Oui, je suis minable.
00:46:12C'est minable.
00:46:13Ce que vous avez dit là, je trouve que c'est minable.
00:46:16C'est minable, oui.
00:46:18Mais bon, c'est mon avis.
00:46:20C'est minable.
00:46:22C'est un avis que je trouve désobligeant.
00:46:24C'est minable.
00:46:25Je n'ai pas dit que vous l'étiez, vous.
00:46:27J'ai dit que votre réflexion, c'est minable.
00:46:29Ça n'est pas minable, c'est l'histoire.
00:46:31Sarkozy est un président agité.
00:46:33Oui, mais de réduire ça, c'est minable.
00:46:35Les gens sont ce qu'ils font.
00:46:37Ça me fait rire de voir Sarkozy
00:46:39donner des leçons d'histoire,
00:46:41de tenue, de dignité.
00:46:43Je trouve ça minable, ce que vous avez dit.
00:46:45Je trouve ça, c'est minable.
00:46:47Au revoir.
00:46:49La pause.
00:46:55Ça me fait plaisir que Richard Millet soit là.
00:46:57Vraiment.
00:46:59Parce que vous êtes venu nous voir il y a un mois.
00:47:01Et moi, je vais remontrer votre livre,
00:47:03d'ailleurs, Nouveau lieu commun,
00:47:05exégèse, exorcisme.
00:47:07Pourquoi c'est intéressant de vous avoir ?
00:47:09Parce que vous avez justement,
00:47:11vous êtes un iconoclaste,
00:47:13vous avez une pensée peu convenue,
00:47:15vous avez été scandaleusement écarté de chez Gallimard
00:47:17il y a quelques années par Annie Arnault
00:47:19qui avait mené contre vous une fatwa
00:47:21parce que vous aviez écrit un livre
00:47:23qui ne lui convenait pas,
00:47:25et l'intolérance, comme toujours,
00:47:27est toujours à gauche, voire à l'extrême gauche,
00:47:29qui n'enlève rien aux talents sans doute de Mme Arnault.
00:47:31Donc on s'est dit que vous pourriez venir régulièrement
00:47:33nous donner
00:47:35un avis pertinent,
00:47:37celui que vous avez construit
00:47:39sur quelques sujets, et notamment l'école.
00:47:41Donc on pourra parler tout à l'heure
00:47:43de l'école, puisque vous êtes un prof.
00:47:45J'étais.
00:47:47Que vous avez beaucoup d'amis
00:47:49et beaucoup d'informations
00:47:51dans l'éducation nationale, et que vous êtes d'une inquiétude
00:47:53folle sur ce qui s'y passe.
00:47:55Absolument. Je dois répondre tout de suite ?
00:47:57Non.
00:47:59Bon.
00:48:01Je précise pour être explicateur.
00:48:03M. Jamais est parti.
00:48:05M. Jamais, je lui avais demandé de revenir
00:48:07dans notre émission, ça faisait quelques années
00:48:09qu'il s'était arrêté de faire de la télévision.
00:48:11Il s'est vexé
00:48:13parce que je lui ai dit
00:48:15c'est minable
00:48:17de réduire Nicolas Sarkozy
00:48:19à cette phrase-là, après la séquence
00:48:21qu'on avait vue, ne me paraissait pas opportun.
00:48:23Je trouvais que
00:48:25ce n'était pas le ton
00:48:27de cette séquence-là, puisqu'on essayait au contraire
00:48:29d'élever le...
00:48:31Il a brisé l'harmonie
00:48:33religieuse qui était
00:48:35de mise à propos
00:48:37de Valéry Giscard d'Estaing et Nicolas Sarkozy.
00:48:39Il a commis un blasphème, ni plus ni moins.
00:48:41On a bien compris.
00:48:43J'adore parce qu'on a compris tout ce que pensait Charlotte.
00:48:45La différence
00:48:47c'est que Charlotte, ce n'est pas du tout minable
00:48:49ce qu'elle dit. C'est drôle, c'est
00:48:51ironique. Elle a le droit de le dire comme ça.
00:48:53Je veux bien qu'on pense des choses
00:48:55à Giscard.
00:48:57Je ne pense pas qu'elle parle de Giscard.
00:48:59Là, elle parlait de Sarkozy.
00:49:01Je crois. C'est que j'ai bien compris.
00:49:03Je suis large.
00:49:05Il est 10h01 et Somaya Labidi
00:49:07est là.
00:49:11Israël poursuit ses frappes sur Rafah
00:49:13tandis qu'à l'ONU, un projet de résolution
00:49:15se prépare pour tenter d'arrêter
00:49:17les violences sur place après un bombardement
00:49:19qui a suscité une vague mondiale
00:49:21d'indignation.
00:49:23Plus de 1000 personnes exécutées
00:49:25dans le monde en 2023, dont 73%,
00:49:27rien qu'en Iran.
00:49:29C'est un nouveau record depuis 2015.
00:49:31Salam Amnesty International.
00:49:33Toutefois, malgré cette augmentation,
00:49:35le nombre de pays ayant procédé à des exécutions
00:49:37n'a jamais été aussi bas.
00:49:39Tempère l'ONG.
00:49:41Une chaleur terrible en Inde et au Pakistan.
00:49:43Un record de 49,9 degrés
00:49:45enregistrés à New Delhi
00:49:47et jusqu'à 50 degrés par endroit.
00:49:49Température qui n'avait plus été franchie
00:49:51en 2019, alors qu'au Pakistan voisin,
00:49:53plus de 52 degrés déjà enregistrés
00:49:55dans le pays où les habitants suffoquent.
00:49:57Merci beaucoup.
00:49:59On va parler de l'aide juridictionnelle
00:50:01clandestine.
00:50:03Mais je rappelle ce livre,
00:50:05la nouvelle librairie
00:50:07de Richard Millet.
00:50:09La dernière fois que vous étiez venu,
00:50:11j'avais déjà lu quelques petits articles
00:50:13parce que c'est une succession d'articles,
00:50:15nouveaux lieux communs ou de définitions
00:50:17avec tellement d'intelligence,
00:50:19de drôlerie, d'ironie
00:50:21qui rappelle un peu d'ailleurs ce qu'a écrit aussi
00:50:23Philippe Muray en son temps.
00:50:25Je trouve qu'on en manque aujourd'hui
00:50:27de cette intelligence, me semble-t-il.
00:50:29Par exemple, quand vous écrivez Joyeux Noël,
00:50:31si la fête de Noël est encore tolérée
00:50:33par le révisionnisme occidental,
00:50:35c'est sous le pluriel de fête de fin d'année
00:50:37et non de la nativité de la même façon
00:50:39que les vacances de Noël sont devenues vacances d'hiver
00:50:41et celles de Pâques de printemps.
00:50:43Le néo-paganisme
00:50:45se porte de mieux en mieux,
00:50:47le réactionnaire avec l'hédonisme,
00:50:49l'usage du cannabis et des psychotropes,
00:50:51le refus de toute mémoire profonde.
00:50:53Alors on va vous taxer de réactionnaire,
00:50:55sans doute.
00:50:57Et alors ?
00:50:59Et alors, oui, peu importe.
00:51:01Je pense que les réactionnaires,
00:51:03dans l'histoire de la littérature et de la pensée,
00:51:05ont toujours une longueur d'avance.
00:51:07Je me console comme ça.
00:51:09Ce qui est intéressant,
00:51:11c'est que,
00:51:13je n'ai pas de statistiques,
00:51:1590% des gens qui nous écoutent pensent comme ça.
00:51:17Et malgré tout,
00:51:19il y a une pensée qui est fabriquée
00:51:21par les médias, par les politiques,
00:51:23par les artistes, que sais-je,
00:51:25qui est différente de celle du plus grand nombre.
00:51:27Et je n'ai pas d'explication à donner à ça.
00:51:29Si, c'est très simple.
00:51:31Le pouvoir médiatique,
00:51:33littéraire et médiatique,
00:51:35est concentré dans quelques mains,
00:51:37dans quelques centaines de personnes à Paris,
00:51:39pour la France, et ça vous explique cela,
00:51:41c'est tout.
00:51:43C'est un milieu consanguin.
00:51:45Quel objectif ?
00:51:47L'objectif, c'est de se maintenir au pouvoir.
00:51:49C'est de se maintenir au pouvoir,
00:51:51avec les fils d'eux, les filles d'eux.
00:51:53Vous voyez bien, c'est une espèce d'oligarchie
00:51:55hégémonique qu'on voit se mettre en place.
00:51:57Mais on n'est pas dans la littérature.
00:51:59Il n'y a pas des fils d'eux dans la littérature.
00:52:01Il n'y a plus de littérature, elle est quasiment morte.
00:52:03Ce qu'on appelle littérature aujourd'hui,
00:52:05c'est une sorte d'ersatz.
00:52:07Baudrillard l'a dit beaucoup mieux que moi.
00:52:09C'est un simulacre de littérature.
00:52:11Il y a quelques penseurs encore.
00:52:13Mais est-ce que vous avez envie de lire un roman aujourd'hui ?
00:52:15Oui, ça peut m'arriver.
00:52:17Vous faites semblant de dire ça parce que vous voulez
00:52:19continuer le débat, mais en réalité, non.
00:52:21Si vous voulez, hors micro,
00:52:23demander à des éditeurs, est-ce que vous lisez
00:52:25votre production, ils vont vous dire non.
00:52:27Ils vont vous dire, je vous paye pour que la lisez à ma place.
00:52:29En réalité, il y a une crise de la librairie.
00:52:31Il y a une crise de l'édition.
00:52:33Il y a une crise de la langue. Il y a une crise de tout
00:52:35qui fait qu'on ne peut plus lire
00:52:37ce qui paraît aujourd'hui, d'une manière générale.
00:52:39Mais ça ne me dit pas l'objectif,
00:52:41parce que ces gens-là, ils pourraient être raccordés.
00:52:43L'objectif, c'est de bâtir un monde,
00:52:45l'empire du bien, comme disait Philippe Muray,
00:52:47avec un grand B, dans lequel
00:52:49il n'y a pas de tête qui dépasse.
00:52:51Tout le monde dit la même chose
00:52:53et pense la même chose.
00:52:55Pour cela, il faut bien prendre les choses
00:52:57en amont, comme on dit.
00:52:59En amont, on doit prendre les choses.
00:53:01C'est-à-dire où ? Dans l'éducation nationale.
00:53:03On en parlera.
00:53:05Je pense que vous devez tous être d'accord sur l'éducation nationale.
00:53:07Parce que nous, on est de la même génération.
00:53:09Toi, tu étais peut-être un élève brillant.
00:53:11Moi, j'étais un élève, entre guillemets,
00:53:13lambda.
00:53:15Je n'ai pas fait normal-sub, c'est ça, un élève lambda
00:53:17qui fait une licence de droit, des choses comme ça.
00:53:19Mais je vous assure que quand on est sorti de la Terminale,
00:53:21on avait un niveau de culture littéraire,
00:53:23de culture générale, une maîtrise de la langue,
00:53:25de la grammaire, de ces choses-là,
00:53:27et de l'histoire, qui est sans commun
00:53:29avec les jeunes d'aujourd'hui.
00:53:31Et ça, ça peut nous inquiéter.
00:53:33L'aide juridictionnelle, selon une décision...
00:53:35Ça fait plaisir.
00:53:39Le problème, c'est que vous êtes né
00:53:41déjà avec votre visage.
00:53:43On va la montrer, la photo.
00:53:45Vous êtes né...
00:53:47C'est vrai que vous avez une culture de vieux, entre guillemets,
00:53:49mais souvent, je m'amuse de ça.
00:53:51On me dit ça depuis que je suis petit.
00:53:53Mais Gauthier, il connaît...
00:53:55Vous allez dans la rédaction,
00:53:57vous demandez s'ils ont...
00:53:59Pagnole, ça n'existe pas.
00:54:01Le passé n'existe pas.
00:54:03Pagnole est au coeur de mon mariage.
00:54:05Si vous étiez venu...
00:54:07Mais vous, vous avez une culture de vieux.
00:54:09Vous êtes tout à fait atypique
00:54:11de tous les gens que je connaisse.
00:54:13Quel âge avez-vous ?
00:54:1528. Je vais avoir 29 bientôt.
00:54:17Et vous étiez chez Cyril Hanouna, hier soir.
00:54:19Vous tapez à toutes les portes,
00:54:21même si Cyril est un ami.
00:54:23Toutes celles qui peuvent s'ouvrir, bien sûr.
00:54:25On a la photo.
00:54:27Vous ressemblez, vous n'avez pas changé.
00:54:29Vous avez mis ça sur votre compte Instagram.
00:54:31Parce que, monsieur Millet,
00:54:33vous n'avez pas de compte Instagram.
00:54:35Je n'ai pas quoi, pardon ?
00:54:37Vous n'êtes pas sur les réseaux sociaux.
00:54:39Non.
00:54:41Vous avez fait exploser mon compte Instagram,
00:54:43la dernière fois que vous en avez parlé.
00:54:45L'aide juridictionnelle clandestine.
00:54:47Selon une décision du Conseil constitutionnel prise hier,
00:54:49tous les étrangers clandestins auront droit
00:54:51à l'asile juridictionnel.
00:54:53Le Conseil vient de censurer la loi de 1991
00:54:55qui réservait le bénéfice de cette aide
00:54:57aux étrangers en situation régulière.
00:54:59Il a considéré que l'exigence
00:55:01d'une situation régulière pour bénéficier
00:55:03de l'aide juridictionnelle violait
00:55:05le principe constitutionnel d'égalité.
00:55:07Thibaud de Montbrial a fait un tweet qui m'a alerté hier.
00:55:09Nouvelle décision surréaliste
00:55:11qui poursuit méticuleusement l'organisation
00:55:13du suicide de la France
00:55:15en accordant le bénéfice de l'aide juridictionnelle
00:55:17aux étrangers en situation irrégulière.
00:55:19Les mots mentent pour qualifier
00:55:21cette décision.
00:55:23Ou plutôt, ils existent, mais ils tomberaient sous le coup de la loi.
00:55:25Voyez peut-être le sujet,
00:55:27parce que chacun ne connaît pas précisément
00:55:29de quoi je parle avec Marie-Liès Chevalier.
00:55:31C'est au nom du principe d'égalité
00:55:33que la loi du 10 juillet 1991
00:55:35a été censurée ce mardi.
00:55:37Cette loi conditionnait
00:55:39l'aide juridique aux étrangers
00:55:41à une situation régulière.
00:55:43Par exemple, une personne sous OQTF
00:55:45ou sans papier ne pouvait en bénéficier.
00:55:47Le Conseil constitutionnel a estimé
00:55:49ce mardi que les étrangers en situation
00:55:51irrégulière se trouvaient face
00:55:53à une rupture d'égalité.
00:55:55L'étranger aura droit à l'aide juridictionnelle
00:55:57qu'il viole nos lois
00:55:59ou qu'il les respecte.
00:56:01Ce principe d'égalité, le Conseil constitutionnel,
00:56:03je ne veux pas dire qu'il le sort de son chapeau,
00:56:05mais il l'interprète comme toujours
00:56:07et en réalité,
00:56:09ce n'est plus un sujet juridique,
00:56:11c'est un sujet politique.
00:56:13L'aide juridictionnelle permet aux personnes disposant
00:56:15de ressources modestes d'obtenir l'assistance
00:56:17d'un avocat pour engager un procès
00:56:19ou se défendre, trouver un accord
00:56:21ou faire exécuter une décision de justice.
00:56:23L'Etat prend en charge une partie
00:56:25ou la totalité des frais du procès,
00:56:27notamment les honoraires de l'avocat,
00:56:29les frais d'expertise ainsi que
00:56:31la rémunération de l'huissier de justice.
00:56:33C'est l'argent des Français
00:56:35qui va payer les avocats.
00:56:37Je rajoute aussi que
00:56:39le flux migratoire est tel
00:56:41que, évidemment,
00:56:43cette aide juridictionnelle n'est pas rien
00:56:45en tout cas.
00:56:47La décision est entrée en vigueur dès ce mardi.
00:56:49Hier, Gentil a tweeté
00:56:51il y a quelques minutes
00:56:53quelque chose que j'ai trouvé intéressant.
00:56:55Français, virgule, étrangers, réguliers,
00:56:57irréguliers, délinquants, honnêtes gens,
00:56:59etc. Tous pareils, semblables,
00:57:01interchangeables, dotés des mêmes droits
00:57:03dans un monde sans frontières
00:57:05où règnent amour et fraternité.
00:57:07Néanmoins, au rayon des devoirs et obligations,
00:57:09une seule catégorie, le contribuable.
00:57:13Oui, le contribuable.
00:57:15Moi, je vais vous dire ce qui me choque le plus.
00:57:17Les spécialistes expliquent
00:57:19qu'il y a un vide juridique, qu'il y a le principe d'égalité
00:57:21mais comment est-ce que le Conseil constitutionnel
00:57:23qui est...
00:57:25Ah oui, c'est Éric Zemmour. C'était pas du tout Gentillet.
00:57:27Je pensais que c'était Pierre Gentillet qui avait tweeté ça
00:57:29et en fait, c'est Éric Zemmour qui a tweeté cela.
00:57:31Pardon, comment est-ce que le Conseil constitutionnel
00:57:33Une excuse.
00:57:35qui est un organisme qui veille
00:57:37au bien-fonder des lois,
00:57:39à la légalité et aux règles
00:57:41peut avaliser le fait
00:57:43que des gens qui sont dans l'illégalité
00:57:45c'est-à-dire qui ne respectent pas les règles
00:57:47puissent avoir la même protection juridique
00:57:49que des gens, des bons citoyens
00:57:51qui la respectent. Pour moi,
00:57:53c'est même pas un pas de côté.
00:57:55C'est pas seulement de la politique.
00:57:57Pour moi, qui ne suis pas un spécialiste du Conseil constitutionnel,
00:57:59c'est incompréhensible.
00:58:01Le Conseil constitutionnel fait respecter les lois
00:58:03et les règles et là, il donne quitus
00:58:05à des gens qui précisément ne les respectent pas.
00:58:07Mais c'est l'idéologie.
00:58:09En fait, c'est très facile à comprendre.
00:58:11C'est comme ce que disait Richard Millet tout à l'heure.
00:58:13Mais je pense que l'idéologie n'existe plus.
00:58:15Le délit de séjour irrégulier
00:58:17a été supprimé par Manuel Valls.
00:58:19C'est très facile à comprendre.
00:58:21C'est logique.
00:58:23Je m'inscrivais un peu au faux,
00:58:25parce qu'en disant ça,
00:58:27vous voyez où on en est rendu ?
00:58:29Il faut voir comment ça fonctionne,
00:58:31parce que ça fonctionne toujours de la même manière.
00:58:33Cette loi de 1991, il y a déjà beaucoup de dérogations.
00:58:35Une personne en situation irrégulière
00:58:37en France bénéficie
00:58:39déjà potentiellement de l'aide juridictionnelle
00:58:41au pénal pour les étrangers mineurs,
00:58:43témoins assistés, prévenus, accusés,
00:58:45condamnés, partis civils.
00:58:47Tout ça, l'aide juridictionnelle, ils l'ont déjà.
00:58:49Ensuite, il y a certaines procédures
00:58:51qui sont liées à l'entrée au séjour
00:58:53ou à l'éloignement des étrangers
00:58:55dans lesquels cette aide juridictionnelle existe déjà.
00:58:57Il y a d'autres situations.
00:58:59Qu'est-ce qui s'est passé ici ?
00:59:01Ce qui était examiné, en l'occurrence,
00:59:03c'était un contentieux au prud'homme
00:59:05entre des personnes en situation irrégulière
00:59:07et plusieurs sociétés.
00:59:09Il y a plusieurs associations
00:59:11qui ont dit que ça n'est pas un cas
00:59:13où il y a possibilité de l'aide juridictionnelle.
00:59:15Ils ont fait quoi ?
00:59:17Une question prioritaire de constitutionnalité
00:59:19qui est possible depuis la révision constitutionnelle
00:59:21voulue par Nicolas Sarkozy en 2008.
00:59:23Ils ont saisi le Conseil constitutionnel
00:59:25pour interpréter la Constitution
00:59:27pour élargir encore ce droit-là.
00:59:29Ça fonctionne toujours de la même manière,
00:59:31systématiquement.
00:59:33En effet, là, ils ont élargi
00:59:35parce que dans la Constitution, il est dit
00:59:37que toute personne est égale devant la loi
00:59:39et que toute personne, en effet,
00:59:41étant donné qu'il n'y a plus de frontières, plus de différences
00:59:43entre les Français et les étrangers,
00:59:45tout ça est d'une logique implacable.
00:59:47C'est la logique, c'est la philosophie profonde
00:59:49de notre droit aujourd'hui, qu'il soit européen
00:59:51et national.
00:59:53Je rejoins ce que disait Eric
00:59:55sur le fait
00:59:57que des étrangers en situation irrégulière,
00:59:59ça me paraît compliqué
01:00:01de leur donner les mêmes droits.
01:00:03Ça veut dire quoi, que le Conseil constitutionnel est de gauche ?
01:00:05Non, ça veut dire qu'il défend une philosophie
01:00:07à tout prix des individus.
01:00:09Ça veut dire, comme l'a dit Pierre Gentillet,
01:00:11que le Conseil constitutionnel fait de la politique.
01:00:13Mais si !
01:00:15C'est quand même ennuyeux.
01:00:17La philosophie des droits de l'individu
01:00:19poussée à l'extrême.
01:00:21Des gens qui sont dans l'illégalité
01:00:23vont avoir le droit gratuitement
01:00:25à une assistance de loi nationale.
01:00:27Mais c'est de la politique.
01:00:29C'est les droits de l'individu
01:00:31opposés aux droits de la collectivité
01:00:33qui, elles, n'ont plus de droits.
01:00:35Je ne veux pas être déconnecté comme ça.
01:00:37Je ne suis pas déconnecté.
01:00:39La philosophie est sous-jacente.
01:00:41Oui, mais ça devient politique.
01:00:43C'est de la politique.
01:00:45Et surtout, ça va contre ce que pensent
01:00:47les Français.
01:00:49Moi, c'est ça qui me frappe.
01:00:51Emmanuel Macron est au pouvoir depuis sept ans.
01:00:53Donc, ce qu'on lui demande,
01:00:55c'est d'être à corps
01:00:57avec la pensée du plus grand nombre.
01:01:01C'est ça, la démocratie.
01:01:03Là, c'est le Conseil constitutionnel.
01:01:05Vous voyez, ce que je veux dire,
01:01:07c'est que les nominations
01:01:09qui a-t-il changé ces derniers mois
01:01:11ou ces dernières années,
01:01:13les personnes qu'il a nommées...
01:01:15Pascal, juste une remarque.
01:01:17Le Conseil constitutionnel n'est pas
01:01:19à majorité de gens venus de la gauche.
01:01:21C'est justement Emmanuel Macron
01:01:23qui a nommé un certain nombre de membres
01:01:25avec la présidente de l'Assemblée nationale.
01:01:27Il n'est pas à majorité de gauche.
01:01:29C'est évidemment une décision politique,
01:01:31mais c'est de la politique à court terme.
01:01:33Parce qu'à quelques semaines des élections européennes,
01:01:35pardonnez-moi, mais une telle décision...
01:01:37Dans l'opinion publique,
01:01:39c'est un formidable carburant pour ajouter
01:01:41un point ou deux à Bardella.
01:01:43Mais si !
01:01:45Écoutez, on verra.
01:01:47Mais c'est une décision
01:01:49que les gens ne vont pas...
01:01:51Les gens qui voulaient voter Bardella en raison de l'immigration,
01:01:53leur vote était acquis, et c'est pas la décision du Conseil constitutionnel.
01:01:55Un mot sur la Nouvelle-Calédonie.
01:01:57On va voir le sujet d'Audrey Bertheau,
01:01:59mais dans la nuit de vendredi à samedi,
01:02:01les familles du quartier de Caméré à Nouméa ont fui en bateau.
01:02:03Des maisons ont subi des incendies, des saccages.
01:02:05Des habitants racontent ce qu'ils ont vécu.
01:02:07Il y a beaucoup de gens aujourd'hui qui imaginent quitter la Nouvelle-Calédonie
01:02:09et qui n'ont pas envie de rester.
01:02:11Voyez le sujet d'Audrey Bertheau.
01:02:13Il n'y a plus rien à récupérer dans la maison.
01:02:15Même plus une photo, même plus un papier.
01:02:17Tout a été éparpillé,
01:02:19jeté dehors.
01:02:21Eric a tout perdu.
01:02:23Samedi dernier, un important incendie
01:02:25a eu lieu dans le quartier de Caméré à Nouméa.
01:02:2735 habitants ont dû être évacués
01:02:29par voie maritime.
01:02:31C'est le cas d'Eric qui,
01:02:33trois jours plus tard, a retrouvé sa maison squattée.
01:02:35J'entendais beaucoup de musique.
01:02:37Je suis rentré à l'intérieur
01:02:39de chez moi.
01:02:41J'ai trouvé une dizaine de Mélanésiens
01:02:43qui s'étaient installés
01:02:45dans ce qui restait
01:02:47de mon salon, c'est-à-dire
01:02:49mes canapés à moitié défoncés
01:02:51et devant la télé.
01:02:53Devant une télé qu'ils avaient emmenée
01:02:55de je ne sais pas où en fait
01:02:57parce que la mienne avait été détruite
01:02:59et ils étaient en train de jouer aux jeux électroniques.
01:03:01Sa maison a été totalement détruite,
01:03:03pillée.
01:03:05Eric aurait préféré la retrouver brûlée
01:03:07plutôt que dans cet état.
01:03:09J'ai une maison qui valait il y a 15 jours
01:03:11entre 300 et 400 000 euros
01:03:13et au jour d'aujourd'hui,
01:03:15même si l'assurance me l'a reconstruite
01:03:17à neuf, elle vaut zéro euro.
01:03:19Les opérations de sécurisation
01:03:21de la population se poursuivent
01:03:23afin de permettre le retour au calme
01:03:25en Nouvelle-Calédonie.
01:03:27Pour faire suite à la fin des mesures
01:03:29d'état d'urgence sur le territoire,
01:03:31l'interdiction de la plateforme TikTok
01:03:33a été levée ce matin.
01:03:35Là encore, on est dans une situation
01:03:37inextricable.
01:03:39Quand je disais qu'à l'Assemblée nationale
01:03:41on ne peut plus se parler,
01:03:43on a du mal à pouvoir se parler
01:03:45dans toutes les strates de la société.
01:03:47C'est quelque chose qui est nouveau
01:03:49et chacun a son couloir et son analyse
01:03:51et ce qui rend les choses difficile.
01:03:53C'est terrible.
01:03:55Il n'y a plus de débat politique possible.
01:03:57C'était prévisible, c'est-à-dire ?
01:03:59C'est-à-dire qu'on a fait beaucoup de choix
01:04:01pour transformer la société de telle manière.
01:04:03L'individualisme et le relativisme
01:04:05individuel érigé précisément aux normes
01:04:07parce qu'on en a quand même besoin,
01:04:09c'était extrêmement prévisible
01:04:11et c'est des choix.
01:04:13Par ailleurs, la réduction
01:04:15à la communauté plus qu'à la communauté nationale
01:04:17quand vous avez décidé
01:04:19politiquement, culturellement, de détruire
01:04:21la possibilité même d'une communauté nationale
01:04:23il ne faut pas s'étonner au bout de 50 ans qu'il n'y en ait plus.
01:04:25Justement, on va parler de l'école
01:04:27avec Richard Millet
01:04:29et ça rejoint un nouveau lieu commun
01:04:31exégèse, exorcisme.
01:04:33La dernière fois que vous étiez venu
01:04:35j'avais déjà lu ce passage
01:04:37je ne lis plus la presse, ne regarde pas la télévision, n'écoute plus la radio.
01:04:39Vous aviez dit que vous n'aviez jamais
01:04:41entendu la voix d'Emmanuel Macron.
01:04:43Oui, c'est vrai. Je l'ai oublié depuis.
01:04:45En plus, j'aime bien vous écouter
01:04:47parce que je trouve que c'est drôle ce que vous dites.
01:04:49Je suis peut-être le seul
01:04:51à percevoir cet humour-là
01:04:53mais il y a quelque chose
01:04:55quand je vous écoute que je trouve
01:04:57assez rafraîchissant de ce point de vue-là.
01:04:59C'est la première fois qu'on me dit ça
01:05:01et d'habitude on me traite de fasciste
01:05:03donc ça me fait plaisir.
01:05:05Les uns et les autres ne perçoivent pas
01:05:07un mélange d'humour
01:05:09peut-être et aussi de tristesse
01:05:11et de désolation.
01:05:13C'est un mélange qui existait d'ailleurs
01:05:15qui est une tradition française.
01:05:17Oui, bien sûr.
01:05:19Mais quand vous dites une tradition française
01:05:21c'est un mot oublié.
01:05:23Tradition égale
01:05:25vous voyez ce que je veux dire.
01:05:27Embourbement dans des crises sans fin.
01:05:29Bon, plus sérieusement.
01:05:31Vous avez écouté la radio par exemple depuis votre dernier passage
01:05:33parce que vous m'aviez dit
01:05:35je vais quand même écouter les actualités.
01:05:37Je regardais beaucoup mon téléphone aussi.
01:05:39J'ai lu quelques journaux
01:05:41et j'ai fait mon travail.
01:05:43Pourquoi vous avez lu à grand peine ?
01:05:45Parce que j'ai l'impression que
01:05:47lorsque je regarde les titres des journaux sur mon téléphone
01:05:49ou des magazines et que je lis l'article
01:05:51par ailleurs après sur un autre papier
01:05:53c'est exactement la même chose.
01:05:55Il n'y a pas de développement intéressant.
01:05:57C'est par là que tout est résumé dans le titre
01:05:59ce qui est déjà pas mal pour un journaliste.
01:06:01On va quitter ce plateau.
01:06:03Non, mais au fond
01:06:05les nouvelles suffiraient.
01:06:07Le reste c'est du blabla.
01:06:09Sur l'école, parce que ça nous intéresse.
01:06:11Quel constat
01:06:13tirez-vous des conversations que vous avez ?
01:06:15Vous avez quitté quand le professorat ?
01:06:17Il y a une vingtaine d'années.
01:06:19Vous êtes loin aujourd'hui des élèves.
01:06:21Forcément.
01:06:23Mais vous avez beaucoup de connexions
01:06:25sur ce niveau de l'école.
01:06:27Vous avez enseigné combien de temps ?
01:06:2920 ans.
01:06:31Dans le 10 en banlieue.
01:06:33Et vous enseignez quelle discipline ?
01:06:35Les lettres. Enfin le français si vous préférez.
01:06:37Langues étrangères parfois mais français.
01:06:41Mais sans mauvais esprit.
01:06:43C'est vrai.
01:06:45Quel bilan vous tirez
01:06:47et au-delà du bilan
01:06:49parce que c'est bien d'avoir le bilan et toujours
01:06:51mais quelle solution et est-ce possible surtout ?
01:06:53Est-ce possible que l'école
01:06:55redevienne ce qu'elle a peut-être été
01:06:57ou était-ce un âge d'or
01:06:59fantasmé ? Je n'en sais rien.
01:07:01Si j'avais eu le temps, je vous aurais lu le début
01:07:03d'une lettre que m'avait écrite une grande tante
01:07:05mais je ne vais pas le faire.
01:07:07Pourquoi vous avez le temps si ça ne dure pas ?
01:07:09C'était dans mon village natal en Corrèze.
01:07:11Ma grande tante née en 1911
01:07:13qui a quitté l'école à 10 ans.
01:07:15Une personnalité intellectuellement
01:07:17très moyenne qui n'est jamais sortie
01:07:19de son village où elle tenait une épicerie
01:07:21bar épicerie.
01:07:23Ce n'est pas une transfuge de classe comme on dit aujourd'hui.
01:07:25C'est simplement une femme qui m'écrivait
01:07:27la chose suivante. Enfin un petit mot bien arrivé.
01:07:29Merci de vos bonnes pensées.
01:07:31Nous allons bien après cette saison très satisfaisante.
01:07:33J'arrive à faire un peu de dîner
01:07:35pour nous tous.
01:07:37Nous avons encore beaucoup de monde. Ce samedi à l'apéritif
01:07:39nous avons eu Monsieur Chirac.
01:07:41Jacques Chirac qui est venu, etc.
01:07:43Pas une faute
01:07:45d'orthographe.
01:07:47Une écriture correcte.
01:07:49Une femme qui n'ait pas lu
01:07:51un seul livre.
01:07:53Entre ça et
01:07:55aujourd'hui où j'ai vu des copies
01:07:57récentes de Fils de Prof
01:07:59par exemple en Corrèze
01:08:01c'est un tel abîme que je pense effectivement
01:08:03que rien n'est rattrapable.
01:08:05Si vous voulez, je me suis
01:08:07souvenu en pensant à cette question
01:08:09de l'école à
01:08:11un essai de Simone Weil
01:08:13philosophe qui s'appelle
01:08:15Notes sur la suppression générale des partis
01:08:17politiques.
01:08:19Je serais tenté moi de dire notes sur
01:08:21la suppression générale de l'éducation nationale
01:08:23parce qu'elle ne sert plus à rien. Vous avez vu qu'il y a encore
01:08:25une réforme qui se profile. On ne sait plus
01:08:27lesquelles elles sont. On a l'impression que de réforme
01:08:29en réforme, tout se déglingue
01:08:31et que c'est une espèce de grande couturière
01:08:33et un grand architecte
01:08:35paraît-il pour les francs-maçons qui est à l'origine du monde.
01:08:37Là c'est une grande couturière à l'éducation nationale
01:08:39qui tente de rafistoler quelque chose qui n'est pas
01:08:41rafistolable. Il n'y a plus de tissu.
01:08:43Il n'y a plus de tissu parce qu'il n'y a plus de tissu
01:08:45social. Il n'y a plus de tissu
01:08:47culturel. Il n'y a plus de tissu traditionnel.
01:08:49Donc que faire ? Laissez tomber l'éducation nationale.
01:08:51Vous voyez bien que ce qu'on apprend à donner
01:08:53des coups de couteau. Vous avez vu hier dans le Ménéloir.
01:08:55Donc ça devient...
01:08:57Convenez que c'est un peu caricatural.
01:08:59Non ce n'est pas caricatural.
01:09:01Il y a eu des gosses qui nous écoutent, des parents
01:09:03qui vont tous les jours à l'école et qui apprennent des choses.
01:09:05Vous avez par exemple des gens
01:09:07comme Gautier Lebrecht qui est l'exact
01:09:09contraire, qui est un produit
01:09:11qui a 28 ans, qui est un produit
01:09:13de l'éducation nationale et qui sait
01:09:15écrire, qui ne fait pas de fautes,
01:09:17en tout cas pas trop.
01:09:19Qui est qui dans l'histoire
01:09:21de France. Il y a des contre-exemples.
01:09:23Il y a des contre-exemples.
01:09:25Oui il y a des contre-exemples toujours.
01:09:27Ma grand-tante, Dieu est son âme,
01:09:29vous avez vu aussi
01:09:31que tout le monde met ses enfants
01:09:33dans l'éducation privée.
01:09:35Ceux qui ont les moyens.
01:09:37Ceux qui ont les moyens.
01:09:39Mais la plupart du temps c'est ça.
01:09:41Donc arrêtons.
01:09:43Déjà quand j'ai quitté l'éducation nationale
01:09:45on disait que c'était une garderie.
01:09:47Là c'est plus qu'une garderie, c'est je ne sais quoi.
01:09:49Et il n'y a pas de solution.
01:09:51Si il y a des solutions.
01:09:53C'est ça qui m'intéresse.
01:09:55Les solutions c'est de réapprendre
01:09:57avec un système de handicap
01:09:59comme les jockeys.
01:10:01Véritablement des examens de passage
01:10:03de réapprendre les trois fondamentaux
01:10:05écrire, compter
01:10:07et la mémoire.
01:10:09On n'avait plus ça.
01:10:11Aujourd'hui un élève ne sait plus
01:10:13se servir d'un dictionnaire. Pourquoi ?
01:10:15Parce qu'il ne connait plus l'ordre alphabétique.
01:10:17Il va directement sur Wikipédia.
01:10:19Il ne connait plus l'ordre alphabétique ?
01:10:21Non. La plupart du temps non.
01:10:23C'est intéressant.
01:10:25Si c'est vrai ce que vous dites.
01:10:27Vous demandez à un gosse de 12-13 ans
01:10:29récite-moi l'alphabet.
01:10:31C'est formidable comme question.
01:10:33Peut-être qu'il saura réciter
01:10:35vaguement l'alphabet mais il ne sera pas capable
01:10:37d'aller consulter un dictionnaire parce qu'il n'en a plus.
01:10:39Il n'en a pas l'habitude. C'est Wikipédia.
01:10:41C'est une touche.
01:10:43L'orthographe. Ce que je veux dire
01:10:45c'est qu'il y a une autre partie du problème.
01:10:47Examen de passage, pardonnez-moi de vous couper.
01:10:49Examen de passage, par exemple, c'est
01:10:51pour rentrer en 6e.
01:10:53Pour rentrer au lycée.
01:10:55Examen de passage pour rentrer
01:10:57en 6e.
01:10:59Examen de passage pour rentrer au lycée.
01:11:01Pour rentrer au lycée.
01:11:03C'est en CM2, en 3e
01:11:05et puis examen de passage avec le bac.
01:11:07Tout ça existe vaguement mais
01:11:09tout le monde passe avec des commissions
01:11:11de péréquation nationale qui rétablissent
01:11:13politiquement correct
01:11:15les notes, etc.
01:11:17De mon temps, mon cher, c'était déjà ça.
01:11:19On traficotait les notes
01:11:21du brevet et du bac.
01:11:23Afin qu'il y ait des statistiques
01:11:25globales satisfaisantes pour l'éducation nationale.
01:11:27Donc, c'est désespérant.
01:11:29Donc, à partir du moment où
01:11:31vous ne savez pas écrire, vous ne savez pas lire,
01:11:33vous ne savez pas compter,
01:11:35c'est pas la peine de prétendre à quoi que ce soit.
01:11:37Simplement, j'ai l'impression que
01:11:39l'éducation nationale joue contre la montre
01:11:41ou avec la montre, pardon,
01:11:43parce que l'intelligence artificielle va régler, à mon avis,
01:11:45tous les problèmes. On n'aura plus besoin
01:11:47de...
01:11:49J'en sais rien
01:11:51et vous non plus.
01:11:53La plupart des profs en dormant au lycée
01:11:55et en fac sont déjà
01:11:57en train de s'arracher les cheveux
01:11:59parce que la plupart des devoirs sont traficotés
01:12:01par l'intelligence artificielle.
01:12:03Donc, il n'y a pas de solution.
01:12:05Qu'est-ce qu'on fait ?
01:12:07Suppression de l'éducation nationale, comme Simone Veil.
01:12:09Ça veut dire quoi, suppression de l'éducation ?
01:12:11On n'envoie plus des enfants à l'école ?
01:12:13Des apprentissages dignes de ce nom.
01:12:15La plupart des élèves n'ont rien à foutre dans l'éducation nationale.
01:12:17Regardez l'Allemagne qui, dès la 3ème
01:12:19ou même avant, a un apprentissage
01:12:21digne de ce nom. Pourquoi ? C'est la première puissance économique
01:12:23européenne. C'est à cause de ça.
01:12:25On forme de réels apprentis.
01:12:27Eh oui.
01:12:29Philippe Guibert.
01:12:31Moi, je vis avec des enfants d'une dizaine d'années.
01:12:33Je trouve que votre description est
01:12:35légèrement excessive.
01:12:37Ils ont une dizaine d'années ?
01:12:39Ce que vous allez leur demander ce soir, c'est l'alphabet.
01:12:41Il m'arrive de discuter, même parfois
01:12:43de regarder des devoirs.
01:12:45Je partage
01:12:47évidemment votre constat de la baisse du niveau.
01:12:49C'est assez évident.
01:12:51Je trouve que vous faites une démonstration
01:12:53au-delà du catastrophisme.
01:12:55Les enfants qu'on éduque.
01:12:57D'autre part, quand vous dites qu'il y a des gamins
01:12:59qui n'ont rien à faire dans l'éducation nationale,
01:13:01comprenons-nous bien. Votre grande tante
01:13:03que vous citiez tout à l'heure,
01:13:05elle avait fait l'école élémentaire.
01:13:07C'est ce qui prépare au collège.
01:13:09Et là, il y a toujours eu tous les gamins.
01:13:11L'école est obligatoire
01:13:13depuis la fin du XIXe siècle.
01:13:15Le problème, c'est l'apprentissage
01:13:17à des gamins
01:13:19à l'école primaire.
01:13:21Ensuite, le destin scolaire des uns et des autres,
01:13:23on peut en discuter, mais il n'y a personne
01:13:25non trop dans l'éducation nationale.
01:13:27L'école est obligatoire et la scolarité est obligatoire.
01:13:29Jusqu'à aujourd'hui, 16 ans,
01:13:31elle l'était jusqu'à 14 ans.
01:13:33C'est pour ça que je ne comprends pas bien.
01:13:35Vous faites une description
01:13:37apocalyptique
01:13:39avec forcément une absence de solution.
01:13:41Mais je l'ai dit tout de suite
01:13:43qu'il n'y avait pas de solution.
01:13:45J'ai dit apprendre les 3 fondamentaux,
01:13:47ce qui suppose beaucoup plus de...
01:13:49Allons jusqu'en 6e avec ça.
01:13:51Et après, voyons ce qu'on peut faire d'autre.
01:13:55Je vous avais demandé
01:13:57votre avis sur l'école.
01:13:59Je rebondis sur nouveaux lieux communs
01:14:01parce que j'ai vu quelque chose qui va peut-être
01:14:03vous plaisir. Les Champs-Elysées.
01:14:05Je l'avais lu la dernière fois.
01:14:07Vous disiez que c'était l'avenue la plus moche du monde.
01:14:09En vérité, le Parisien qui se respecte
01:14:11évite les Champs-Elysées.
01:14:13Ce dépotoir pour touristes du Golfe Persique
01:14:15et pour la racaille de banlieues
01:14:17harcelée par des Roms, des mineurs non accompagnés,
01:14:19d'autres chappardeurs encore
01:14:21très actifs au sein d'une capitale
01:14:23où les Français authentiques deviennent méconnaissables
01:14:25ou ne sont plus que l'ombre
01:14:27de ce qu'ils étaient, les Champs-Elysées.
01:14:29Au lieu prostitutionnel, l'avenue la plus moche du monde.
01:14:31Eh bien, elle va changer.
01:14:33Vous avez peut-être vu ça. C'était à la une du Parisien.
01:14:35Il va falloir régler
01:14:37les problèmes de sécurité, mais il y a une volonté
01:14:39quand même de faire de la beauté d'aujourd'hui.
01:14:41Oui, vous trouvez.
01:14:45Il y avait un pique-nique qui allait avoir lieu.
01:14:47Un pique-nique qui a eu lieu le week-end dernier.
01:14:49Il a eu lieu ? Oui, il a eu lieu.
01:14:51Ça devait être monstrueux, non ?
01:14:53Il y avait une espèce de grande nappe qui recouvrait toute l'avenue.
01:14:55Je ne suis pas sûr que ça ait fait le plein.
01:14:57Par exemple, les Jeux Olympiques, ça ne vous intéresse pas ?
01:14:59Pourquoi ça ne vous intéresse pas de partager ?
01:15:01Parce que c'est politique, les Jeux Olympiques.
01:15:03C'est tout.
01:15:05Moi, j'aime le sport, ce n'est pas politique.
01:15:07Moi aussi, j'aime le sport.
01:15:09Ça vous étonne peut-être.
01:15:11J'aime certains sports, mais les Jeux Olympiques,
01:15:13c'est une opération commerciale.
01:15:15Vous voyez bien comment les villes se battent pour avoir les Jeux Olympiques.
01:15:17Ce que vous dites est vrai,
01:15:19mais ça n'empêche pas la performance de l'athlète.
01:15:21Il reste Carl Lewis,
01:15:23il reste des grandes émotions,
01:15:25il reste des grands records,
01:15:27il reste beaucoup de choses.
01:15:29Mais on n'a pas besoin des Jeux Olympiques pour ça.
01:15:31Il y a des compétitions constantes.
01:15:33Oui, mais c'est rassemblé à travers les 4 ans.
01:15:35On parlait tout à l'heure du communautarisme,
01:15:37et je voulais qu'on écoute Vincent Trémolet de Villers.
01:15:39Parce qu'il est chaque matin sur Europe 1,
01:15:41et c'est vrai que ses éditos
01:15:43sont souvent très performants.
01:15:45Ils durent 3-4 minutes.
01:15:47Je ne peux pas vous faire écouter les 3-4 minutes,
01:15:49parce qu'on n'a pas forcément le temps,
01:15:51mais écoutons ce qu'il disait ce matin
01:15:53sur le communautarisme qui se met en place,
01:15:55dans les dernières années,
01:15:57parce que le communautarisme,
01:15:59on a aujourd'hui les effets,
01:16:01mais ça a commencé en 1980,
01:16:03avec votre ami François Mitterrand.
01:16:05Ça a commencé même avec votre ami Giscard d'Estaing.
01:16:07On en parlait tout à l'heure.
01:16:09Voir même avec votre ami Pompidou.
01:16:11Ecoutons ce que disait Vincent.
01:16:13Vous vivez dans le travail.
01:16:15Mais ce n'était pas ça le communautarisme,
01:16:17ça c'était autre chose,
01:16:19c'était une manœuvre étrangère.
01:16:21Ecoutons ce que disait Vincent Trémolet,
01:16:23de la dérive incendiaire
01:16:25de la gauche communautaire,
01:16:27de la stratégie désormais complètement désinhibée
01:16:29de la France insoumise,
01:16:31qui derrière sa croisade anti-sioniste
01:16:33s'accommode de plus en plus
01:16:35d'une sorte d'antisémitisme d'atmosphère.
01:16:37Depuis le 7 octobre,
01:16:39Rima Hassan confond volontairement
01:16:41le Hamas et la cause palestinienne.
01:16:43Elle ne cache pas non plus
01:16:45sa haine de l'État hébreu qu'elle accuse de génocide.
01:16:47Israël est une monstruosité
01:16:49sans nom.
01:16:51Il faut prononcer et assumer par la militante.
01:16:53Elle participe avec une énergie
01:16:55obsessionnelle à la stratégie
01:16:57de nazification d'Israël dans un
01:16:59renversement aussi absurde
01:17:01qu'obscène. Cette entrepreneuse identitaire
01:17:03a désormais ses fans, qu'elle recrute
01:17:05dans ce que Gilles Kepel appelait les banlieues de l'islam.
01:17:07Hier, place de la République,
01:17:09c'était cette jeunesse qui se mêlait au walk des centres-villes
01:17:11pour acclamer la nouvelle star.
01:17:13À Marseille, jeudi dernier, des femmes voilées
01:17:15faisaient la queue pour la remercier.
01:17:17Rima Hassan joua plein la rhétorique
01:17:19décoloniale qui voudrait soulever en un même
01:17:21mouvement Gaza, les Kanaks et la
01:17:23Seine-Saint-Denis. On aurait tort de
01:17:25sous-estimer l'ambition de Rima Hassan. La jeune
01:17:27juriste montre dans son agilité numérique,
01:17:29son efficacité médiatique, un
01:17:31savoir-faire tout à fait spectaculaire.
01:17:33On dirait un personnage inventé par
01:17:35Éric Benzécrit pour Baron Noir ou pour
01:17:37la fièvre. Pour le moment, seul
01:17:39Manon Aubry, la tête de liste insoumise,
01:17:41est invisibilisée par Rima Hassan.
01:17:43Mais nous ne sommes qu'au début de l'histoire.
01:17:45Vraiment, je vous invite à écouter
01:17:47ses éditos.
01:17:49La comparaison qu'il fait
01:17:51avec un personnage de série
01:17:53est excellente.
01:17:55Qu'est-ce qui a fait ça ?
01:17:57L'édito dure un peu plus de temps, il doit durer 3 minutes.
01:17:59Il est toujours mis en ligne par les équipes
01:18:01d'Europe 1. Je crois que son édito
01:18:03est entre 7h et 8h à
01:18:05Vincent Trémolet de Villers et il fait
01:18:07partie vraiment des éditorialistes
01:18:09les plus remarquables de France.
01:18:11Somaya Abidi
01:18:13qui nous rappelle les titres.
01:18:17Deuxième manifestation consécutive
01:18:19contre les frappes sur Rafah.
01:18:21Des milliers de personnes rassemblées hier soir.
01:18:23Place de la République à Paris.
01:18:25Près de 4500 manifestants étaient présents
01:18:27selon la préfecture et certains d'entre eux
01:18:29ont bloqué le périphérique.
01:18:31Mobilisation également outre-Manche
01:18:33où 40 personnes ont été interpellées
01:18:35hier soir à Londres suite à des
01:18:37incidents en marge d'une manifestation
01:18:39de soutien aux Palestiniens
01:18:41lors desquels 3 policiers ont été blessés.
01:18:43Entre 8000 et 10 000 manifestants
01:18:45sont rassemblés pour protester contre
01:18:47les bombardements israéliens et pour réclamer
01:18:49un cessez-le-feu à Gaza.
01:18:51Et puis ils tirent la sonnette d'alarme.
01:18:53Les organisateurs des JO dénoncent
01:18:55un déficit de médecins urgentistes
01:18:57pour l'événement. Conséquence, le comité
01:18:59est en négociation avec le ministère
01:19:01de la Santé pour que les docteurs juniors
01:19:03et les internes avec licence de remplacement
01:19:05puissent venir élargir le vivier.
01:19:07Merci beaucoup Somaya.
01:19:09Richard Millet est avec nous ce matin.
01:19:11Il publie un nouveau lieu commun
01:19:13pour les égèses-exorcismes.
01:19:15C'est la nouvelle librairie-édition.
01:19:17Il était venu déjà nous visiter
01:19:19il y a de cela quelques semaines.
01:19:21L'éco-anxiété, c'est un chapitre
01:19:23qui m'a amusé. Tout est devenu
01:19:25question d'éco, préfixe qui sert de base
01:19:27des variations politico-écologistes
01:19:29sur l'égo.
01:19:31L'éco-anxiété, par exemple, n'est que
01:19:33l'égo-anxiété du sujet narcissique
01:19:35bobo. Tout à la fois manifestation
01:19:37d'inquiétude et satisfaction
01:19:39de soi via un petit dolorisme
01:19:41militant qui s'exprime
01:19:43ça et là comme le bourgeois
01:19:45allait à la messe.
01:19:47Même vous, vous riez.
01:19:49Franchement, je trouve
01:19:51qu'il y a une qualité littéraire
01:19:53qui est peu commune.
01:19:55Disons-le. C'est ça qui m'ennuie
01:19:57dans ce que vous avez subi.
01:19:59Tout le monde ne décrit pas comme vous.
01:20:01Il y a quand même du talent.
01:20:03On est dans une société où le talent,
01:20:05visiblement, passe derrière
01:20:07l'idéologie. C'est dommage.
01:20:09C'est intéressant
01:20:11d'écouter...
01:20:13On pourrait imaginer que vous ayez une tribune
01:20:15quelque part dans un journal.
01:20:17Vous pourriez vous solliciter.
01:20:19Jamais.
01:20:21C'est ça qui m'amuse toujours. Ce talent-là,
01:20:23il n'est pas si fréquent.
01:20:25Non, je crois que...
01:20:27Peu importe les raisons.
01:20:29Je voudrais ajouter quelque chose
01:20:31pour le sujet dont on a parlé.
01:20:33Vous savez, quand j'ai commencé,
01:20:35je me suis rendu compte que l'éducation nationale
01:20:37était fichue. C'est dans les années 80,
01:20:39quand je suis arrivé en banlieue,
01:20:41en tant que prof, et je me suis rendu
01:20:43compte que je ne pouvais plus dire nous.
01:20:45C'est-à-dire faire référence à une
01:20:47mémoire commune. Je ne pouvais plus dire
01:20:49nous, gaulois, nous,
01:20:51mérovingiens, nous ceci, nous cela.
01:20:53Donc, j'étais obligé de trouver un autre terme.
01:20:55Et là, j'ai compris qu'il y avait
01:20:57une séparation qui se faisait,
01:20:59une sorte d'apartheid qui se faisait
01:21:01malgré moi.
01:21:03Par exemple, il m'est arrivé souvent,
01:21:05avec des élèves malgré bien un peu récalcitrants,
01:21:07de leur parler en arabe,
01:21:09libanais. Et là, ça marchait.
01:21:11Donc, ça aussi, le communautarisme
01:21:13dont vous parliez, c'est un élément
01:21:15de destruction de l'éducation nationale.
01:21:17C'est un sujet énorme,
01:21:19mais voilà. Pardon, je voulais faire cette parenthèse.
01:21:21Mais ce qui est amusant, c'est que
01:21:23des immigrations, il y en a eu
01:21:25en France, avant
01:21:27les années 70. Et
01:21:29les Italiens, les Polonais,
01:21:31que je sache, l'intégration,
01:21:33l'assimilation a fonctionné.
01:21:35C'était des chrétiens, des cultures chrétiennes.
01:21:37C'était des Européens.
01:21:39Oui, bien sûr.
01:21:41Vous pensez que la religion est un frein
01:21:43à l'assimilation ?
01:21:45La religion, quand elle devient politique
01:21:47comme l'islam, oui, bien sûr, c'est un frein.
01:21:49Mais eux-mêmes le disent.
01:21:51C'est pas moi qui... Tout le monde le sait.
01:21:53Tout le monde le sait. Dans les années 70,
01:21:55c'était pas le cas non plus. Les musulmans
01:21:57s'intégraient et s'assimilaient.
01:21:59Parce qu'ils étaient en petit nombre.
01:22:01Là, c'est une immigration de masse.
01:22:03Vous parliez tout à l'heure
01:22:05du Conseil constitutionnel.
01:22:07On parle pas du nombre, on parle jamais de la masse.
01:22:09La masse, moi, me terrifie.
01:22:11Elle m'a toujours terrifié.
01:22:13La masse et le fascisme, le totalitarisme
01:22:15sont toujours ensemble.
01:22:17Là, c'est une immigration de masse. On sait pas quoi en faire.
01:22:19Alors, ce mot-là,
01:22:21je le retire
01:22:23parce que
01:22:25le lion,
01:22:27il ne correspond pas à la réalité.
01:22:29Ce sont des jeunes gens, qui sont français,
01:22:31nés sur le sol de France
01:22:33et qui, effectivement, doivent
01:22:35ou trouvent bien souvent
01:22:37leur place, d'ailleurs.
01:22:39Moi, je suis dans une entreprise
01:22:41où il y a beaucoup de gens qui sont issus
01:22:43de l'immigration, qu'on croise tous les jours
01:22:45et qui travaillent sans aucun souci.
01:22:47Et qui arrivent à s'intégrer.
01:22:49C'est un autre sujet.
01:22:51On a le ministère de l'Intérieur qui parle de quartiers
01:22:53dans lequel ils lancent des offensives de reconquête républicaine.
01:22:55Je sais pas ce qu'il vous faut de nous.
01:22:57Dans les quartiers, oui.
01:22:59La difficulté, mais c'est aussi un débat qu'on a eu souvent
01:23:01avec Eric Zemmour, c'est la généralisation.
01:23:03Je ne généralise pas.
01:23:05Si, on ne sait pas quoi en faire. C'est une manière de généraliser.
01:23:07Je ne généralise pas.
01:23:09Vous savez très bien que la plupart des musulmans,
01:23:11on avait parlé la dernière fois,
01:23:13ne veulent pas s'intégrer parce qu'il y a une instance
01:23:15supérieure pour eux qui est l'Ummah.
01:23:17C'est-à-dire la nation musulmane.
01:23:19C'est ça, la généralisation
01:23:21qui, comme toujours, est inacceptable.
01:23:23C'est la vérité.
01:23:25Et ça sera le dernier mot parce qu'après,
01:23:27il est 10h35, on est en retard.
01:23:29Il y a une part de cette immigration qui, comme le disait Pascal,
01:23:31c'est parfaitement intégré. Il y a une part qui échoue.
01:23:33Et il y a une part qui réussit.
01:23:35Comment vous l'expliquez ?
01:23:37C'est des individus versus des peuples.
01:23:39Et pourquoi il y a des individus qui y arrivent et d'autres qui n'y arrivent pas ?
01:23:41Parce qu'ils le veulent.
01:23:43Il y en a qui ne veulent pas et on ne veut pas accepter qu'ils ne veulent pas.
01:23:45C'est violent l'assimilation.
01:23:47Individuellement, c'est très violent.
01:23:49Et c'est vrai sur deux générations,
01:23:51même pour les Italiens les plus jeunes.
01:23:53La troisième génération, c'est pire que la première.
01:23:55En tout cas, je remercie Richard Millet
01:23:57parce que ce que j'aime,
01:23:59évidemment, par-dessus tout,
01:24:01c'est justement le contraire de l'époque,
01:24:03c'est le débat.
01:24:05Et le débat avec des personnalités
01:24:07qui sont à un certain niveau,
01:24:09bien sûr.
01:24:11On peut échanger avec M. Millet.
01:24:13Et d'ailleurs, vous étiez très présent dans les années 90.
01:24:15Je vous voyais sur France 3.
01:24:17Notamment,
01:24:19on vous invitait à l'époque.
01:24:21Mais il y a une chape qui s'est refermée depuis.
01:24:23Dès que vous touchez sur un sujet,
01:24:25c'est fini.
01:24:27On ne veut plus vous entendre.
01:24:29Sauf chez vous.
01:24:31Je ne sais pas si vous me rendez service
01:24:33en disant ça.
01:24:35Je pense qu'on a eu le temps.
01:24:37Mais ce n'est pas grave. C'est terminé.
01:24:39Merci à Finkielkraut pour la parole.
01:24:41Finkielkraut, il y a 10 ans,
01:24:43il ne m'a plus invité.
01:24:45Ah oui, même Anna Finkielkraut
01:24:47ne vous a pas invité depuis 10 ans.
01:24:49Il ne m'invite plus depuis 10 ans.
01:24:51Il ne peut plus.
01:24:53Pour des raisons personnelles, à votre avis ?
01:24:55Non.
01:24:57Vous êtes toxique ?
01:24:59Oui, c'est tout.
01:25:01Merci d'être sur ce plateau.
01:25:03Jérémy était à la réalisation.
01:25:05Samuel était à la vision. Benjamin était au son.
01:25:07Merci à Benjamin Cuneo, à Félix Perola.
01:25:09Toutes nos émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
01:25:11Jean-Marc Morandini, dans une seconde.