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Lundi 13 mai 2024, SMART TECH reçoit Elise Covilette (cofondatrice, Kokoroe)

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00:00 [Musique]
00:06 La grande invitée de Smartech aujourd'hui s'appelle Élise Covillette.
00:09 Bonjour, merci beaucoup d'être avec nous.
00:12 Vous êtes la cofondatrice de Cocoroe et donc ensemble on va parler de HeadTech,
00:16 on va parler aussi de comment on finance une start-up,
00:20 comment on pivote au moment où les choses peuvent basculer en matière de modèle économique
00:25 et puis de formation, plus largement de formation aux nouveaux outils.
00:28 Alors Cocoroe, plateforme numérique conçue pour se former autrement,
00:32 bien évidemment sinon on n'aurait pas fait appel à une plateforme numérique.
00:36 Mais justement, c'était ma première question,
00:38 qu'est-ce que ça change les technologies dans le domaine de l'éducation et de la formation ?
00:43 Qu'est-ce que ça apporte ?
00:45 Ça apporte un changement qui est considérable.
00:47 Effectivement, déjà ça permet en fait à tout le monde de se former facilement
00:52 et surtout au moment où il le peut et surtout à moindre coût.
00:58 Nous, on propose effectivement une plateforme de formation
01:01 qui est accessible à tout le monde, qui est très large,
01:03 sur des compétences qui sont à la fois humaines, technologiques et aussi des compétences métier.
01:08 Et pourquoi est-ce qu'effectivement on est parti sur le Digital Learning ?
01:11 Pourquoi est-ce que ça a été notre parti pris ?
01:13 Puisqu'on a eu cette volonté de rendre l'éducation, la formation accessible à tous
01:18 et de faire effectivement qu'un Africain puisse se former effectivement très facilement
01:24 sur une plateforme qui est disponible dans le monde entier.
01:29 Et voilà, c'est vraiment effectivement pour cette question d'universalité et d'accessibilité
01:33 que l'on est parti sur le Digital Learning.
01:36 Et donc, vous avez découvert ce fabuleux marché des EdTech.
01:40 Qu'est-ce qu'il y a de particulier ?
01:42 C'est un marché qui est déjà très fragmenté et qui est constitué d'un certain nombre d'acteurs,
01:47 aussi bien en France effectivement qu'en Europe.
01:50 Vous avez à la fois des éditeurs de logiciels, des grosses plateformes qui ne sont uniquement
01:56 de la Tech mais qui ne proposent pas du tout de contenu.
02:00 Et vous avez aussi d'autres acteurs qui ne font que du contenu.
02:03 L'idée c'est d'arriver effectivement à cohabiter ensemble et peut-être, je pense
02:08 aussi à un moment à structurer ce marché pour faire qu'il y ait peut-être moins d'acteurs
02:13 mais vraiment des acteurs qui comptent, qui sont investis, qui ont une mission très précise
02:17 et à donner peut-être plus de visibilité, de lisibilité effectivement à l'apprenant.
02:23 Et comment est-ce que vous voyez tous ces débats autour des écrans, des temps d'écran,
02:29 cette guerre finalement menée aujourd'hui par le gouvernement lui-même aux écrans ?
02:33 Alors c'est un débat très intéressant.
02:37 Il y a un vrai sujet côté enfant parce qu'effectivement on sait qu'il faut limiter au maximum jusqu'à
02:43 trois ans effectivement le temps d'écran.
02:46 Néanmoins, on sait tout de même qu'il y a effectivement un apport côté éducation,
02:52 qu'il y a quand même tout de même cette volonté de proposer effectivement une formation
02:57 qui soit complémentaire au présentiel.
02:59 Nous c'est complètement ce qu'on dit, c'est-à-dire que l'idée du numérique n'est pas de remplacer
03:05 le présentiel mais bien de proposer une approche qui soit complémentaire.
03:09 Donc il y a beaucoup de professeurs qui utilisent notre plateforme Kokoroe en amont de leurs
03:13 cours ou en aval.
03:16 Moins d'écrans en classe certes, effectivement jusqu'à un certain niveau, mais à partir
03:21 de la faculté ça peut être effectivement intéressant d'aller sur une approche qui
03:25 soit encore une fois complémentaire.
03:27 On n'a pas vocation à remplacer mais l'idée c'est vraiment d'être complémentaire.
03:30 Vous partez à la faculté, là on est au-delà de la majorité numérique.
03:35 Très bien.
03:36 Mais justement l'école peut-être un niveau plus premier, l'école primaire, l'école
03:41 maternelle, le collège, le lycée, est-ce que vous avez essayé d'y entrer ?
03:45 Pas du tout.
03:46 Nous notre positionnement c'est vraiment le B2B, c'est vraiment les collaborateurs
03:50 en entreprise.
03:51 Et pourquoi est-ce qu'on a voulu s'intéresser à ce segment, à cette cible ?
03:56 C'est que l'idée c'est finalement de proposer une formation continue tout au long de la
04:02 vie et de se dire, même lorsqu'on est sorti des bancs de l'école, même lorsqu'on a
04:06 effectivement terminé son parcours de formation classique, l'idée c'est de continuer à
04:10 apprendre toute la vie.
04:11 Donc nous on s'intéresse vraiment aux actifs mais aussi aux demandeurs d'emploi, enfin
04:15 bref à toutes les personnes qui ont quitté effectivement les bancs de l'école et notre
04:20 volonté c'est de leur mettre à disposition une plateforme en auto-formation qui puisse
04:26 leur permettre de se former en autonomie sur des sujets qui sont des sujets d'actualité.
04:32 Alors il y en a vraiment beaucoup des besoins de formation au numérique et puis en revenant
04:38 avec l'intelligence artificielle là on nous dit qu'il faut qu'on s'y mette tous.
04:41 Bon bref, est-ce que le numérique pour autant est le bon moyen de se mettre au numérique ?
04:46 Est-ce que ce n'est pas une marche déjà compliquée ?
04:49 Le numérique malgré tout c'est un bon moyen puisque je dirais que typiquement si on prend
04:57 par exemple l'exemple des nouvelles technologies, c'est une matière qui est en constante évolution,
05:03 qui évolue tellement que le numérique va nous donner la possibilité de créer des
05:07 contenus finalement relativement rapidement et de mettre à jour nos contenus de manière
05:11 à proposer un contenu de formation qui ne soit pas obsolète.
05:13 Le grand problème avec le présentiel c'est lorsqu'on dit sur ces sujets effectivement
05:18 d'IA, de blockchain, réalité virtuelle, data et autres, la plupart du temps, le temps
05:23 de construire les modules de formation en présentiel, ils sont obsolètes à partir
05:29 du moment où ils sortent, ils sont déjà obsolètes et effectivement il y a cette
05:33 nécessité de mettre à jour de manière très régulière les contenus de formation
05:37 et le numérique.
05:38 C'est pas seulement le problème du présentiel parce qu'en présentiel on peut aussi faire
05:40 appel aux écrans et diffuser des outils de formation qu'on met à jour ?
05:43 Le problème du présentiel c'est que typiquement pour proposer un contenu qui est un contenu
05:48 qui est très robuste, il y a quand même un temps de préparation qui est quand même
05:53 assez long et donc effectivement on va sortir une formation, proposer une formation à
05:59 un instant T mais très vite il faudra l'actualiser et donc du coup il y aura toujours effectivement
06:05 une nécessité de courir après le temps.
06:09 Alors il y a aussi cette idée que grâce à l'intelligence artificielle on va pouvoir
06:14 proposer des formations beaucoup plus personnalisées, est-ce que ça, ça vous semble un mythe ou
06:20 c'est vraiment pertinent ?
06:21 Alors ce que va permettre l'intelligence artificielle c'est de proposer beaucoup plus
06:27 de formations sur des contenus qui sont effectivement techniques.
06:31 Après lorsqu'on parle de formation personnalisée qu'on appelle vraiment sur mesure, ça nécessite
06:37 tout de même de faire appel à des experts, que ce soit des experts en entreprise, en
06:42 association et c'est vrai que l'intelligence artificielle ne remplacera jamais tout de
06:47 même cette expertise qui est finalement très humaine.
06:51 L'intelligence artificielle va nous permettre de créer des contenus qui sont des contenus
06:55 de sensibilisation très rapidement mais par contre sur des niveaux vraiment de personnalisation
07:00 sur mesure on ne pourra pas effectivement faire l'économie d'un expert qui nous apportera
07:05 son savoir et son expérience.
07:06 Donc le formateur, la formatrice reste dans la boucle ?
07:09 Tout à fait, c'est complètement notre conviction.
07:12 Y compris chez Cocoré, comment ils s'intègrent en fait dans le process ?
07:16 Alors nous on a notre propre équipe d'ingénierie pédagogique, notre propre studio de production
07:22 et effectivement on va faire appel à des experts sur des sujets qui sont effectivement
07:26 des sujets extrêmement pointus comme l'intelligence artificielle mais aussi tous les sujets relatifs
07:31 à la diversité et l'inclusion.
07:32 Pour fabriquer le programme ?
07:33 Alors pour effectivement venir apporter leur lecture, c'est-à-dire que c'est nous qui
07:36 fabriquons le programme, c'est nous qui rédigeons les scripts, faisons les travaux de recherche
07:40 puisqu'on a nos propres journalistes et ingénieurs pédagogiques.
07:43 Néanmoins, on va toujours demander l'œil d'un expert pour apporter effectivement ce
07:47 regard complémentaire, venir apporter des précisions ou des compléments d'information.
07:52 Alors, je voulais aussi qu'on parle des enseignements d'une start-up comme la vôtre qui n'est
07:57 quand même pas commune, qui a été créée par deux sœurs jumelles, un exemplaire aujourd'hui
08:01 sur le plateau et une amie aussi.
08:04 Comment ça se passe déjà, ce ménage à trois ? Et puis parlez-nous du pivot qui a
08:09 été opéré parce qu'au départ Cocoré c'était du bitoussi vous adressez au grand public.
08:14 Cocoré c'est une aventure folle, c'est une aventure d'amitié extrêmement forte puisque
08:19 comme vous le dites, j'ai créé Cocoré avec ma sœur jumelle, Raphaële et Béatrice,
08:23 notre amie d'enfance.
08:24 C'est une entreprise qui existe depuis 2014 et notre idée initiale était effectivement
08:29 de faire du bitoussi, à savoir vraiment de s'adresser au grand public.
08:33 On était partie…
08:34 On voulait mettre en relation les profs et les élèves directement.
08:36 Exactement.
08:37 Donc on était partie sur une plateforme d'intermédiation où l'idée c'était de pouvoir prendre
08:41 un cours avec un professeur de cuisine, de guitare, d'italien ou autre et de pouvoir
08:47 partager son savoir très facilement.
08:50 Nous réalisons une première levée de fond avec des Bizettes Angèles français comme
08:54 Xavier Niel, Diane Niel, Marie Lille, fondateurs de Deezer et autres et nous en sommes très
09:00 très contentes mais très rapidement nous nous rendions compte qu'il y a beaucoup
09:05 de sous la table.
09:06 C'est-à-dire qu'une fois que vous avez trouvé votre professeur de cuisine, vous
09:09 n'allez pas repasser par la plateforme pour réserver à nouveau votre…
09:14 Vous voulez dire des dessous de table, l'argent qui circule…
09:17 Beaucoup de dessous de table, c'est ça.
09:18 Et c'est vrai qu'il est très difficile de remettre en cause des usages.
09:22 On s'est rendu compte qu'on avait beau proposer des fonctionnalités assez abouties,
09:26 force est de constater que nous ne pouvions pas effectivement remettre en cause ces usages.
09:31 Donc très vite on comprend que nous allons, nous sommes en train de créer un modèle
09:35 qui ne sera pas un modèle viable, ne sera pas rentable et du coup en fait nous décidons
09:41 de pivoter en 2017.
09:43 Donc en 2017…
09:44 On pivote vers l'entreprise.
09:46 Vers l'entreprise.
09:47 Au passage, j'oublie de préciser qu'on avait intégré l'accélérateur de Microsoft
09:54 et cet accélérateur nous avait permis d'échanger avec un certain nombre d'acteurs de la
09:59 formation, notamment des directeurs de formation, des DRH.
10:02 Et en fait, grâce à ces échanges, on comprend effectivement quel est le vrai problème de
10:07 la formation, quel est le besoin auquel répondent et on comprend qu'il faut finalement plutôt
10:14 s'adresser aux entreprises et que le vrai problème pour les collaborateurs c'est
10:20 de pouvoir suivre de la formation qui soit sexy, qui soit attrayante.
10:24 Donc nous notre positionnement, notre idée c'est vraiment de proposer des modules de
10:29 formation avec un ADN assez innovant.
10:33 On fait pas mal de références à de la pop culture, à des séries, à des films et l'idée
10:39 c'est vraiment de remettre du plaisir dans la formation.
10:41 C'est pas non plus du "serious game" ?
10:42 Non, non, c'est pas du tout du tout.
10:44 Parce que ça aussi c'est une autre tendance dans le domaine de la formation, c'est de
10:47 dire qu'on utilise finalement le moyen du jeu vidéo, du ludique pour former et ça
10:51 donne plus de résultats.
10:53 Nous on utilise vraiment le micro-learning, c'est-à-dire qu'en fait on va vraiment
10:56 se positionner sur des modules de sensibilisation très courts et notre idée c'est de se dire
11:02 "ben voilà, en 20 minutes on veut que le collaborateur sache ce qu'est l'intelligence
11:08 artificielle, connaisse les grands défis, les grands enjeux, les bénéfices, comment
11:12 effectivement appliquer quelques outils dans son entreprise".
11:16 Donc nous on se positionne vraiment sur le micro-learning avec cette volonté d'expliquer
11:21 très simplement, de rendre accessible des formations qui sont techniques.
11:25 Donc toute la thématique de la nouvelle technologie en fait partie mais on va aussi sensibiliser
11:31 à des thématiques comme la diversité et l'inclusion, la RSE, mais aussi certains
11:37 nouveaux concepts, certains nouveaux outils à connaître, par exemple pour les managers.
11:41 Et les clients aujourd'hui sont plutôt des grands groupes j'imagine ?
11:44 Tout à fait, on accompagne à peu près la moitié des entreprises du K40 et du SBF 120
11:50 et effectivement on a notre plateforme qui est disponible en 12 langues.
11:54 Donc voilà on a vraiment cette envergure.
11:56 Et donc vous n'avez plus besoin de lever de fond alors ?
11:59 Non, nous n'en avons plus.
12:00 Alors on a beaucoup de propositions en ce sens mais c'est vrai que notre stratégie
12:05 a été toute autre.
12:06 C'est-à-dire que nous, pourquoi est-ce qu'on s'est lancé dans l'entrepreneuriat ?
12:10 Plus besoin et plus envie non plus ?
12:12 Surtout plus envie.
12:13 Alors plus besoin, plus envie, donc plus besoin parce qu'on est rentable et autonome depuis
12:17 à peu près 4 ans.
12:18 Et plus envie parce qu'effectivement ça n'a pas été je dirais l'idée de départ.
12:24 Nous si on s'est lancé dans l'entrepreneuriat c'était parce qu'on avait envie d'être
12:29 libre, parce qu'on avait envie d'être notre propre patronne.
12:32 Et en réalité lorsqu'on lève des fonds, c'est juste finalement, c'est juste reporter
12:40 le problème et avoir d'autres types d'employeurs.
12:42 Alors Xavier Niel a été votre patron un moment c'est ça ?
12:46 Un moment, mais il est très en dehors et il nous laisse complètement prendre toutes
12:52 nos décisions et heureusement.
12:54 Donc ça c'est le pivot non seulement de décider de se réorienter vers le B2B mais
12:59 en plus de garder son indépendance, ne plus réaliser de levée de fonds.
13:04 Vous fermez la porte aux investisseurs, vous nous dites, il y en a qui aimeraient bien
13:07 leur ouvrir la porte, donc c'est un luxe.
13:09 Mais comment ça se passe alors aussi cette vie entre 3 cofondatrices aussi proches depuis
13:15 autant d'années ?
13:16 Oui, ça fait effectivement plus de 10 ans que Kokoroé existe.
13:19 C'est une force de créer une entreprise avec des gens qu'on aime.
13:25 On sait que l'entreprenariat c'est clairement les montagnes russes, on a eu beaucoup de
13:30 hauts mais aussi beaucoup de bas.
13:32 Et le fait de créer une entreprise avec des gens qu'on connaît, avec des gens avec
13:38 qui on a l'habitude de communiquer, c'est clairement une énorme force.
13:43 C'est comme un mariage, c'est comme un couple.
13:44 Ce qui fait la pérennité de l'entreprise, c'est la capacité à communiquer, à parler
13:51 des problèmes, à parler des grands défis et à s'aligner lorsqu'on n'est pas d'accord.
13:55 Je vous donne une petite anecdote, on a institutionnalisé tous les mardis une heure qu'on appelle
14:00 « Brainstorm Business » et c'est un moment à toutes les 3 uniquement où on va se parler
14:05 de tout ce qui s'est passé dans la semaine, à la fois des grands sujets, des grandes
14:08 problématiques qu'on a à gérer, mais aussi nos coups de gueule, nos éventuelles
14:16 peurs, craintes ou autres.
14:17 Et c'est toujours le moment où on va se réajuster.
14:19 Alors Élise, on va passer à l'interview express, donc question assez binaire mais
14:24 je vous laisse répondre comme vous l'entendez.
14:25 Oui ou non, les formations numériques se passent aisément de formateurs et de formatrices ?
14:29 Non.
14:30 Pour ou contre les mesures d'interdiction d'écran au moins de 3 ans, des téléphones
14:36 portables au moins de 11 ans, du smartphone avec internet au moins de 13 ans, des réseaux
14:42 sociaux au moins de 15 ans ? Est-ce que vous êtes pour ou contre ces nouvelles interdictions
14:46 qui sont proposées pour l'instant ?
14:47 Je suis archi pour ces nouvelles interdictions.
14:50 Pour avoir moi-même une fille de 10 ans et une autre de 4 ans et demi, je me rends compte
14:55 que l'interaction humaine c'est clé et que je pense qu'à un moment donné, il
14:59 y a chaque âge à son temps.
15:00 Donc ne sautons pas les étapes.
15:02 Vrai ou faux, l'école est réfractaire au headtech ?
15:06 C'est assez mitigé.
15:10 Il y a une volonté d'y aller mais c'est encore très frémissant.
15:16 Nous, on est très souvent contactés par des écoles et même par des facultés.
15:22 Ils ont envie d'y aller mais les process sont tellement lents, les process de décision
15:27 sont tellement compliqués.
15:29 On est face à des administrations qui sont très lentes qu'en réalité on n'y arrive
15:32 pas.
15:33 J'y crois ou j'y crois pas à la révolution des IA génératives ?
15:37 J'y crois.
15:38 Dans votre domaine, qu'est-ce que ça peut donner ?
15:40 Ça veut dire arriver à créer des formations plus rapidement sur des sujets qui sont peut-être
15:45 plus vastes, donner aussi la possibilité aux entreprises de créer elles-mêmes leurs
15:50 formations.
15:51 A nouveau, c'est faire que la formation soit plus accessible et plus efficace également.
16:00 Mieux ou moins bien, je voulais que vous nous donniez un conseil pour réussir sa formation
16:04 et puis peut-être nous pointer une erreur à éviter que vous constatez qui est classique.
16:09 Un conseil à faire, c'est déjà d'aller jusqu'au bout.
16:12 Ça c'est la base mais il faut vraiment le faire et surtout de penser à l'ancrage,
16:19 d'essayer d'y revenir deux semaines après.
16:22 Une nouvelle compétence, voilà, ça prend du temps et il faut aussi laisser le temps
16:29 à son cerveau d'ingurgiter effectivement toute la matière.
16:35 Donc il ne faut pas hésiter à prendre son temps et à revenir effectivement sur la formation.
16:40 Et l'erreur à éviter ?
16:41 L'erreur à éviter, c'est survoler, penser qu'on a tout compris et en fait survoler
16:47 effectivement la formation.
16:49 Merci beaucoup Élise Covillet, tu étais ma grande invitée dans Smartech, cofondatrice
16:54 de Koko Rohe.
16:55 Merci beaucoup Delphine.
16:56 Merci.
16:56 -Merci.

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