Le Nouvel I-Média - JO - Eurovision : la propagande trans

  • il y a 4 mois
Cette semaine dans "I-Média", Jean-Yves Le Gallou et Lucas Chancerelle reviennent dans l’image de la semaine sur les émeutes racistes anti-blancs en Nouvelle-Calédonie.
Le dossier du jour sera consacré à la propagande LGBT et trans avec les JO et l’Eurovision.
Les pastilles de l’info aborderont :
1) Décryptage : L’attaque d’Incarville
2) L’idiot du village global : Bide du livre d’Omar Sy malgré la propagande médiatique
3) Ça décoiffe : La cérémonie du 9 mai
4) Désintox : Les Gaulois existent-ils ?
Pour conclure, le portrait piquant du jour en partenariat avec l’OJIM sera consacré à Natasha Polony, un portrait piquant d’actualité alors que le journal Marianne serait en passe d’être racheté par le milliardaire patriote Pierre-Edouard Stérin.

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Portrait piquant : Natasha Polony

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Transcript
00:00Bonjour à tous, chers téléspectateurs de TV Liberté et bienvenue dans le numéro 491
00:27d'e-médias, l'émission de décryptage des médias.
00:29Bonjour Jean-Yves.
00:30Bonjour Lucas.
00:31Aujourd'hui, dans l'image de la semaine, nous reviendrons sur les événements en Nouvelle-Calédonie
00:36avec les émeutes racistes anti-blancs.
00:38Le dossier du jour, quant à lui, sera consacré à l'offensive trans et LGBT qui a lieu
00:45aux Jeux Olympiques et à l'Eurovision, vous allez le voir.
00:48Nous n'oublierons pas les habituelles pastilles de l'info, le portrait piquant du jour sera
00:53consacré à Madame Natacha Polony.
00:56N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos proches, de vous abonner
01:00ou de vous réabonner à TV Liberté, c'est important.
01:02C'est parti pour l'e-médias numéro 491.
01:06La météo de l'info est orageuse.
01:09Attaque d'un convoi de la pénitentiaire, émeutes raciales anti-blancs en Nouvelle-Calédonie,
01:16attentat contre le Premier ministre Slovaque Robert Fixo.
01:20Antipopuliste, critique des politiques d'immigration, critique des politiques vaccinales, critique
01:26de la soumission à l'OTAN.
01:28L'extrême-centre tue, vous n'avez pas vu ce titre, il est nulle part.
01:33Et pourtant, l'auteur de l'attentat est un poète libéral hostile à Robert Fixo,
01:40ce dernier a bien été victime du climat antipopuliste créé par les médias mondialistes.
01:47Alors oui, l'extrême-centre tue, ce raccourci vous paraît peut-être excessif.
01:54Et vous avez raison.
01:55Mais si un premier ministre libéral et pro-OTAN avait été révolvérisé par un populiste,
02:03toute la presse, ou presque, aurait titré sur les dangers de l'ultra-droite,
02:09les dangers des populistes ou les dangers des pro-russes.
02:13Dire l'extrême-centre tue, c'est juste rétablir l'équilibre.
02:24L'image de la semaine, ce sont ces émeutes racistes en Nouvelle-Calédonie,
02:27mais racistes anti-blancs.
02:29Les affrontements qui ont lieu en Nouvelle-Calédonie ont causé la mort de 4 personnes,
02:33dont 2 gendarmes, on a appris la mort d'un deuxième gendarme ce matin même.
02:37Et ces événements ont commencé par la contestation du projet de réforme constitutionnelle
02:42visant à élargir le corps électoral de Nouvelle-Calédonie.
02:45Grâce à ce texte, 25 000 personnes pourraient intégrer les listes électorales.
02:49Un changement très contesté, car les opposants décrient
02:53une minorisation encore davantage du peuple autochtone canaque.
02:58Alors, l'armée, le RAID, le GIGN, tout a été envoyé
03:02comme le rapporte cet article de Valeurs Actuelles.
03:04Et ce qu'on dit moins, c'est ce que souligne Sonia Baques,
03:07présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie.
03:10Je cite, c'est du racisme anti-blanc, on est clairement dans un combat ethnique.
03:14Écoutez-la sur BFM TV.
03:16Des gens qui envoient des cocktails Molotov sur les voitures
03:20au cri d'un racisme anti-blanc, c'est-à-dire,
03:23ici c'est canaqui, vous n'êtes pas chez vous,
03:25en sachant qu'ici, les gens sont là, pour certains, depuis plusieurs générations,
03:30et donc sont nés ici, mais ne sont simplement pas de la même couleur de peau.
03:33Donc on vit clairement une volonté de faire partir ceux qui ne sont pas canaques.
03:38On est clairement dans un combat qui est, pour eux, un combat ethnique.
03:42Alors cette déclaration de Sonia Baques est quand même très importante,
03:46ce constat du racisme anti-blanc,
03:48parce qu'il vient de quelqu'un qui est dans le système politique.
03:53C'est quelqu'un qui est élu Renaissance,
03:56qui a même été ministre de la citoyenneté du gouvernement Borne pendant un an,
04:01et qui constate cette réalité du racisme anti-blanc en Nouvelle-Calédonie,
04:08les émeutes ayant un côté peut-être politique,
04:11mais aussi un aspect pillage,
04:16bien au-delà simplement du simple fait politique.
04:21Alors on a également BFMTV qui relève ce témoignage d'une habitante.
04:25Les messages qui passaient sur les réseaux, c'était
04:28« on va brûler les maisons des blancs ».
04:30Alors oui, Jean-Yves, il semblerait qu'on ne puisse échapper au retour,
04:33en fait, de ce qu'on appelle la question ethnique,
04:35forcément dans une société multiculturelle.
04:39Il y a plusieurs minorités d'ailleurs en Nouvelle-Calédonie.
04:43Il y a la population kanak, qui est effectivement la population d'origine, bien sûr,
04:49mais il y a aussi les Européens,
04:54et puis il y a des Walisiens, il y a des Asiatiques,
04:57il y a plusieurs communautés,
04:59et évidemment, qui dit multicommunauté, multiracialisme,
05:06dit aussi multiconflictuel, voilà.
05:09Mais en réalité, c'est un peu l'anti-France,
05:12on a l'impression, de l'intérieur et aussi de l'extérieur
05:14qui agit dans cette affaire de la Nouvelle-Calédonie.
05:17De l'intérieur, d'abord, les députés France Insoumise
05:20sont favorables à l'identité ethnique des Kanaks,
05:23mais contre celle du peuple historique français.
05:26Comme le souligne ce tweetos,
05:27il aura fallu seulement 48 heures d'insurrection en Nouvelle-Calédonie
05:30pour que l'extrême gauche française devienne anti-migration blanche,
05:34anti-référendum populaire, si c'est les blancs qui votent,
05:37et ethno-nationaliste, sauf si c'est des blancs.
05:39Mais toujours contre la France.
05:41Alors, et de l'extérieur aussi, on a cette anti-France,
05:45Gérald Darmanin accuse l'Azerbaïdjan,
05:48comme le rapporte ici BFMTV,
05:49et le média Souveraine Tech, quant à lui,
05:52rapporte la théorie de l'influence chinoise,
05:55un petit rappel pas si lointain,
05:57selon les services de renseignement français,
05:59la Chine soutient les mouvements indépendantistes Kanaks,
06:02notamment via l'association amitié sino-calédonienne.
06:06Alors, Jean-Yves, un mélange de sentiments anti-français intérieur
06:10et d'influence étrangère,
06:11quelles sont les causes de la situation en Nouvelle-Calédonie ?
06:14D'abord, la position de la France à l'autre bout du monde,
06:18dans le Pacifique, a toujours été contestée.
06:21Elle a été contestée, elle l'est sans doute encore,
06:23par les anglo-saxons et les américains,
06:26elle est contestée aussi par les chinois.
06:31Et puis, je crois que la France,
06:34aujourd'hui, avec Macron,
06:36n'est plus respectée sur la scène internationale.
06:39Macron a tendance à vouloir donner des leçons
06:42à la Terre entière, à tout le monde,
06:44et il a tout le monde contre lui.
06:46Donc, quand on dit,
06:48il y a de l'influence étrangère en Nouvelle-Calédonie,
06:50on ne sait plus trop où donner de la tête.
06:52On parle des chinois, on parle des turcs,
06:54on parle des asiatiques, on parle des russes,
06:59on pourrait peut-être aussi parler des américains,
07:01on ne sait plus où donner de la tête,
07:02parce que la France de Macron n'est plus respectée.
07:05Et je dois dire que je suis quand même
07:08absolument stupéfait sur le plan politique
07:10de voir qu'une partie des élites françaises
07:13continuent encore à soutenir un pouvoir
07:17qui est discrédité sur la scène internationale.
07:20Et c'est aussi une conséquence du discrédit de la France
07:23sur la scène internationale.
07:25Après avoir abordé les émeutes en Nouvelle-Calédonie
07:28et le racisme anti-blanc qui sévit de là-bas,
07:30nous allons passer au Dossier du jour
07:31qui est consacré à l'offensive de la propagande trans et LGBT
07:36aux JO et à l'Eurovision.
07:37C'est parti pour le Dossier du jour.
07:43Dossier du jour, la propagande trans jusqu'à la nausée.
07:46Et oui, notamment à l'Eurovision,
07:48nous avons une profusion de décadence qui nous est proposée.
07:51Cette propagande intensive s'inscrit dans le contexte d'un succès,
07:55un succès littéraire de Transmania
07:57que nous vous invitons à lire, d'ailleurs, chers téléspectateurs,
08:00qui est un ouvrage de référence,
08:01toujours en tête des ventes sur Amazon.
08:04Et en plus, on voit...
08:05Et toujours difficile à trouver dans les librairies.
08:07Ah oui, vous aviez une anecdote là-dessus, non ?
08:09Oh, j'ai une anecdote, oui.
08:10Je suis allé faire quelques achats à la procure.
08:13Je l'ai demandé et je l'ai trouvé.
08:16Mais il était, vous savez, sous les tables.
08:19Il n'était pas sur les tables,
08:21alors que l'intérêt commercial aurait été de le mettre sur les tables.
08:25Mais pourquoi il n'est pas sur les tables ?
08:26Parce que si ce livre est sur les tables,
08:29vous avez des militants de gauche ou d'extrême-gauche
08:32qui vont agresser le libraire
08:35ou les agents de trafic de la librairie
08:37pour dire non, mais vous n'avez pas le droit de le mettre là.
08:39Et donc, on le met sous la table.
08:43Et il faut le chercher.
08:45Dans ce contexte, on a en plus l'Angleterre
08:47qui fait machine arrière sur le sujet de la transidentité,
08:50comme on dit, on en a parlé la semaine dernière dans E-Média.
08:53Et le Pérou, également,
08:55qui classe les personnes transgenres comme malades mentales par décret.
08:59Pour autant, le système politico-médiatique occidental
09:02impose une validation obligée de ce phénomène
09:06sous peine de transphobie.
09:08Par exemple, BFM TV titre
09:10« Qui est Nemo, premier artiste non-binaire à remporter l'Eurovision ? »
09:13Même si ce n'est pas la même chose, non-binaire et transsexuel,
09:17on va le noter.
09:18On apprend beaucoup de choses.
09:20On apprend beaucoup de choses dont on...
09:22Il faut suivre.
09:23C'est des mots qui n'existaient pas.
09:25Donc, on est bien dans la neuve langue.
09:28La transidentité, c'est un mot qui n'existait pas il y a cinq ans.
09:31La transphobie, c'est un mot qui n'existait pas il y a cinq ans.
09:35Non-binaire...
09:40Non-binaire, c'est un mot aussi qui vient de s'imposer.
09:44On est dans la neuve langue
09:47et dans le décalage toujours plus grand par rapport au réel,
09:51par rapport à la négation du fait biologique,
09:54à savoir qu'un homme a un chromosome X et un chromosome Y
09:59et qu'une femme a deux chromosomes X
10:01et que ça amène énormément de détermination biologique.
10:05Tout ça, tout ce bouglie-bougla de vocabulaire
10:09vise à nier cette réalité.
10:10Ce qui est notable, c'est que BFM TV titre
10:12« Qui est Nemo, 1er artiste non-binaire à remporter l'Eurovision ? »
10:16comme une affirmation.
10:17C'est ce que d'ailleurs relève Jonathan Sturel.
10:19La propagande woke a fait encore un pas de géant
10:21à la faveur de cette élection.
10:23Les médias titrent « 1er artiste non-binaire »
10:25comme s'ils parlaient d'un état factuel,
10:27d'une réalité mesurable avec des outils communs,
10:31comme s'ils titraient « 1er artiste unijambiste »
10:33ou « 1er artiste sourd ».
10:35Et même Pascal Praud, sur CNews,
10:37soutient en réalité le progressisme LGBT qu'on nous impose.
10:41Écoutez Pascal Praud sur CNews.
10:43Le monde change.
10:45Et qu'il accepte aujourd'hui les différences
10:47quand il les condamnait hier est finalement une bonne chose.
10:50Je sais bien que certains souriront ce matin en m'écoutant.
10:54Je ne suis pas dupe.
10:56Mais je voudrais leur rappeler une évidence à choisir.
10:59Je préfère une société qui permette de vivre sa vie d'être humain en liberté,
11:04fut-elle perçue comme une extravagance ?
11:07Jean-Yves, quel commentaire à faire sur cette unanimité médiatique ?
11:11L'unanimité médiatique, elle est de règle dans le conformisme.
11:14Alors d'habitude, CNews et Praud sont un peu en décalage à cette unanimité médiatique.
11:21Mais de temps en temps, Pascal Praud, il se sent obligé de donner des gages au système,
11:27de monter que malgré tout, il est quand même gentil garçon.
11:31Et donc là, il fait semblant de prendre une certaine indépendance.
11:41En fait, il affiche une certaine soumission politiquement correcte.
11:45Et on voit d'ailleurs, c'est assez amusant, de voir les têtes de ces quatre invités
11:52qui sont un peu consternés de l'entendre parce qu'ils se disent
11:58on ne va pas pouvoir trop le contredire, mais qu'est-ce qui lui arrive ?
12:01C'est assez amusant.
12:03Alors pourtant, on pourrait se faire une remarque quand même.
12:06Alors que l'Eurovision de la chanson interdit normalement la propagande politique,
12:10tout geste de nature politique ou assimilable, je cite,
12:13que peut-on dire du fait que cette cérémonie soit devenue de la propagande LGBT ?
12:17C'est de la politique un petit peu aussi.
12:18Alors, ce n'est pas la première fois que nous parlons sur Immedia
12:22de la politisation de l'Eurovision.
12:25Avec Bilal Hassani, qui était, je ne sais pas ce que c'est d'ailleurs, un trans ou un...
12:30– À l'époque, je crois qu'on disait travesti.
12:32– Travesti, voilà, un travesti, exactement, on parlait de travesti.
12:36Bon, il y a eu d'autres cas.
12:38Et puis, il y a aussi les cas politiques.
12:43Quand par exemple, en 2022, le chanteur choisi était le groupe ukrainien,
12:51c'était aussi de la politique.
12:53C'est-à-dire que c'est devenu de la propagande.
12:57C'est totalement éloigné de l'esprit de départ,
13:00puisque l'esprit de départ, c'était de montrer les différentes chansons européennes.
13:06Et aujourd'hui, quel que soit le groupe, d'abord, c'est généralement en anglais,
13:11et c'est toujours la même cynéscénie, peut-on dire,
13:16qui est la mise en œuvre du progressisme, des dogmes progressistes
13:23et de la propagande éventuellement géopolitique,
13:26dans le cas d'Ukraine, par exemple.
13:30Donc, c'est un instrument de propagande,
13:34c'est fait pour façonner l'opinion publique.
13:38– Comme le souligne ce tweetos, nous sommes en l'an 2024,
13:41et un homme en mini-jupe se disant non-binaire gagne l'Eurovision.
13:44Et c'est un autre élément qu'on peut soulever, moi, qui m'alerte,
13:48c'est celui de ce que certains appellent la décadence de l'Occident.
13:50On peut penser à Vladimir Poutine,
13:52mais là, on peut quand même difficilement lui donner tort.
13:55– C'est ça qui permet pourquoi l'Azerbaïdjan, la Turquie, la Chine
14:03se permettent de s'ingérer comme ils le font en Nouvelle-Calédonie,
14:08c'est à cause de ce genre de folie et d'image, voilà.
14:11– Mais on pourrait se dire, le vainqueur de l'Eurovision en tuturros frou-frou,
14:15en fait, il est en adéquation avec les valeurs qu'on nous propose de l'Europe,
14:19dégénérée, dégenrée, et comme le souligne Xavier Van Lierde,
14:23ces images, qu'elles produisent-elles en Russie,
14:25comme vous le soulignez, en Chine, en Inde, au Moyen-Orient, en Afrique ?
14:29Et moi, j'ai envie de vous dire,
14:30mais comment se faire respecter par le reste du monde à part notre petit Occident ?
14:34N'est-ce pas la preuve de ce qu'on appelle la décadence occidentale ?
14:39– C'est difficile d'employer un autre terme.
14:44– Mais quelque chose qui me marque aussi personnellement,
14:46c'est la laideur promue, voire, disons-le, quand on regarde les images,
14:50le satanisme assumé.
14:52Vous voyez, par exemple, ce pintacle,
14:55regardez cette vidéo où on voit les candidats irlandais, je crois.
14:59– Oui, mais ce qui aurait été grave,
15:09c'est que les candidats irlandais aient des croix celtiques, si vous voulez.
15:12Alors là, ça lui fait peur.
15:14– Mais le wokisme détruit la beauté quand on voit la photo, par exemple,
15:20de cette femme-là qui, malheureusement, est tombée bien bas.
15:24Jean-Yves, il ne faut pas être accusé de complotisme,
15:26mais c'est quand même étrange, ce genre de phénomène.
15:29Pourquoi est-ce qu'on nous impose cette laideur ?
15:31– Parce que la laideur est un élément de la déconstruction et de la destruction.
15:36Ça va contre le sens naturel,
15:40puisque la beauté a des données culturelles,
15:43c'est un héritage,
15:44suivant la civilisation à laquelle on appartient,
15:46on n'est plus sensible à telle ou telle forme,
15:48mais il y a aussi des données biologiques.
15:50Et donc là aussi, ça vise à écarter l'héritage culturel et l'héritage biologique.
15:55Alors pourquoi ça marche comme ça ?
15:56Parce que dans le système Eurovision,
16:00les votes du jury comptent autant que les votes, soi-disant, du public.
16:07Or, le jury, il est choisi pour sélectionner ce type de production,
16:13et donc les gens qui veulent concourir à l'Eurovision,
16:16ils savent qu'est-ce qui va faire que le jury et les médias vont le mettre en avant.
16:21Donc la boucle est bouclée.
16:23Pourquoi on a des artistes de ce type ?
16:25Parce qu'ils savent que c'est ce qui va leur permettre
16:28d'attraper un peu de lumière et d'être promus.
16:34– Mais si ce n'est pas du satanisme,
16:35c'est au moins de la vulgarité, de l'obscénité qui est mise en avant.
16:38Mais il est devenu impossible de regarder une émission telle avec des enfants,
16:42par exemple, regardez ça.
16:50Et médiatiquement, on a quand même eu Pierre Gentillet
16:53qui a réagi sur CNews assez justement.
16:55Écoutez-le.
16:56– On a des gens qui sont nus, des gens qui font à peu près n'importe quoi,
16:59qui ont des revendications assez étranges.
17:02C'est que finalement, ce combat pour la nudité,
17:03ce combat pour la sexualité qu'ils pensent extrêmement subversif
17:08est d'un conformisme éculé, éculé au possible.
17:13Je veux dire, ça fait 40, 50 ans.
17:16J'allais dire mai 68, en fait, ça remonte encore plus loin.
17:18Il serait temps à un moment que ces gens comprennent
17:20ce que c'est d'être vraiment subversif, vraiment.
17:22– Une réaction Jean-Yves ?
17:23– C'est mieux que pro.
17:25– Oui, comme quoi.
17:27Et de manière surprenante, on a quand même l'ancienne candidate de gauche
17:30à la présidentielle, Ségolène Royal,
17:32qui s'insurge contre cette profusion de décadence,
17:34en disant un discours et un concours de laideur,
17:37de vulgarité et d'exhibitionnisme.
17:40Alors Jean-Yves, Ségolène 2027 ?
17:42– Ségolène 2027, je ne sais pas.
17:44Mais en 2007, quand elle avait été candidate contre Sarkozy,
17:48elle avait eu, à côté d'accents socialistes assez naturels,
17:52puisqu'elle était la candidate du Parti socialiste,
17:54elle avait eu des plus accents conservateurs.
17:57Elle a toujours eu ce côté-là, Ségolène Royal,
18:00par héritage familial, par héritage culturel.
18:04Donc, il lui arrive d'avoir des propos, finalement, de bon sens,
18:12des propos conservateurs.
18:13Et paradoxalement, c'est une manière pour elle, là,
18:17de recapter un peu de lumière.
18:21– La laideur du monde qu'on nous propose et du système trans
18:23s'incarne aussi dans la GPA,
18:25où l'on arrache un enfant des bras de sa mère,
18:28qui vient d'accoucher pour le mettre sur le torse poilu d'une femme à barbe.
18:31Regardez ces images.
18:47Commentaire à faire, Jean-Yves ?
18:48– Oui, en général, dans les accouchements,
18:51la tendance, c'est plutôt de mettre l'enfant
18:53le plus rapidement possible au contact de la mère,
18:57puisque c'est ce qui le rassure de la mère,
18:58puisque c'est avec la mère qu'il a vécu pendant neuf mois,
19:01et pas avec le père, encore moins si le père vient d'ailleurs.
19:08Mais c'est contre-nature, bien sûr.
19:11L'homme à barbe qui prend un enfant, ou la femme à barbe, je ne sais plus.
19:14Là aussi, c'est la rupture des données anthropologiques de base.
19:22– Mais l'Eurovision ne suffit pas, le système en a encore sous la pédale,
19:25avec les Jeux olympiques notamment.
19:27Et oui, on nous présente comme une fierté
19:29les drag queens qui portent la flamme olympique,
19:31à l'instar de cette revue de presse, quand on regarde les titres.
19:35JO 2024, la drag queen Niki Doll portera la flamme olympique à Arles.
19:39Je me sens ici, la drag queen Niki Doll portera la flamme olympique.
19:41On a aussi Miss Martini.
19:44Et regardez par exemple ces images de la drag queen choisie par Coca-Cola,
19:48protégée par les gendarmes, qui provoquent le dégoût de certains passants.
19:52– Regardez comme elle est faite !
19:57Et ça fait plaisir d'être tous unis.
20:02– Jean-Yves, un commentaire ?
20:04– Vous l'avez tout dit, choisie par Coca-Cola, protégée par les gendarmes,
20:10qui n'ont rien d'autre de mieux à faire certainement.
20:14Et alors, le bon sens, il est dans la réaction de ce chauffeur qui hallucine.
20:23On est dans le délire, on est dans le délire.
20:27Parce que, bon, ce qui a du sens pour un relais sportif,
20:32c'est de faire courir des sportifs, pas des folles, des grandes folles.
20:37– On n'épargnera décidément aucune humiliation aux Français.
20:40Avant les drag queens, on avait eu droit au rapport Joule.
20:43Et comme le souligne Gabriel Cluzel sur les paroles de ce rappeur,
20:46qui notamment dit « ne te déshabille pas, je vais te violer »,
20:49la ministre Aurore Bargé n'a pas souhaité provoquer de polémiques
20:52assurant qu'elle ne connaît pas en détail toutes les paroles des titres du rappeur.
20:56Jean-Yves, qu'en pensez-vous ?
20:57– C'est un peu la stratégie du fil de la fer, qu'on casse dans tous les sens.
21:02D'un côté, on met en avant tout ce qui est MeToo,
21:06on multiplie les procès pour agression ou pseudo-agression sexuelle,
21:11ça c'est le premier volet, on tourne dans un sens.
21:14Et dans l'autre sens, on promeut les rappeurs,
21:18et les rappeurs, entre nous, il n'y a pas besoin d'étudier spécialement
21:21le texte de leur chanson, puisque c'est systématiquement
21:26des textes qui promuent l'agression sexuelle ou l'agression raciale.
21:34Donc il n'y a même pas besoin de regarder les textes des rappeurs.
21:36À partir du moment où on promeut un rappeur,
21:37on sait qu'on promeut une forme de virilisme africain, voilà.
21:43– Mais dans ce contexte de propagande massive,
21:47on a eu quand même Marion Maréchal sur LCI qui a déclaré
21:50« nous sommes passés des JO aux J-WOK ». Écoutez-la.
21:53– Et je trouve que dans la manière dont le gouvernement organise ces JO,
21:56ou plutôt ces J-WOK, je devrais dire, il ne nous en donne pas beaucoup.
22:00– J-WOK, pourquoi ?
22:01– Des raisons, parce qu'il dit que c'est les JO de tous les Français,
22:03mais non, en fait, là, aujourd'hui, c'est les JO de certaines minorités actives.
22:09C'est-à-dire que quand on arrive et qu'on voit la flamme de Neha Jul
22:13qui chante, excusez-moi pour ces termes crus,
22:18« nique ta mère sur la cannebière », qu'ensuite cette flamme
22:21est transmise à des drag queens tout au long du parcours.
22:26Non, non, il y en a plusieurs dans différentes villes,
22:29et je pense qu'à mon avis, ça n'est pas fini,
22:31qu'ils sont censés, une fois de plus, être des vitrines de la France,
22:33et qu'à l'issue, ils jouent les plus gros vendeurs de musique rap.
22:37– Oui, mais pour moi, ce n'est pas le sujet.
22:38Est-ce qu'il peut être la vitrine de la France ?
22:40– Jean-Yves, un commentaire à faire sur cette présentation médiatique ?
22:43– Alors, trois commentaires.
22:44D'abord, l'expression « JO, J-WOK » est très bonne.
22:47Elle est peut-être un peu subtile pour l'électorat,
22:50mais elle est très bonne, J-WOK.
22:51Bon, ensuite, Marignon Maréchal fait face à une série,
22:58vous remarquerez, il l'attaque en bande, il l'attaque en bande organisée.
23:03Il y a la journaliste, il y a Rutek Riev, il y a le journaliste,
23:06et tous convergent dans l'attaque pour la pousser dans ses retranchements.
23:10Ils défendent le système, ils défendent ces JO de propagande,
23:15et elles résistent très bien.
23:18Mais ce qui est très intéressant,
23:19c'est de voir quand même le fonctionnement médiatique pour imposer la DOXA.
23:25– Générique de fin –
23:29– Après avoir décrypté la propagande LGBT et trans qu'on nous impose,
23:33retour au réel avec les pastilles de l'info.
23:36Vous allez le voir concernant les récents événements d'Uncarville notamment,
23:40et d'autres actualités.
23:41C'est parti pour les pastilles de l'info.
23:45Première pastille, c'est l'attaque d'Uncarville.
23:48En effet, on s'en souvient, deux agents pénitentiaires
23:51ont été tués lors de l'évasion de Mohamed Amra,
23:54et l'un des deux hommes allait très prochainement devenir père,
23:57mais Mohamed en a décidé autrement.
23:59Certains ont filmé la scène,
24:01et on voit que ça ne choque pas tout le monde, ce genre d'assassinat.
24:04Écoutez.
24:05– Voilà, gros braquage au PS, trop baisé.
24:13– Malheureusement, on est habitué à entendre des voilà.
24:16Je trouve que ces deux agents pénitentiaires ont des bonnes têtes,
24:21bien françaises, même s'il y en a un qui est probablement d'origine européenne,
24:25non française, Garcia.
24:26Ils ont des bonnes têtes, et puis les voilà de l'autre côté.
24:31Ce qui est intéressant de noter d'ailleurs par rapport aux voilà,
24:35c'est que l'AFP, dans un premier temps,
24:39a occulté le nom et le prénom de Mohamed Amra qu'on connaissait,
24:47puisque par définition, il était en transfert entre le palais de justice et la prison.
24:53Mais l'AFP sait souvent sélectionner les bonnes infos, ou les mauvaises.
24:59– Oui, et puis on a aussi les réactions à cette attaque.
25:02On a l'habituelle déconnexion, voire le foutage de gueule
25:04des journaux d'extrême-gauche,
25:06notamment l'Humanité qui parlait des morts au travail.
25:10Comme si le débarquement du 6 juin 1944 aussi était dû aux morts au travail.
25:15C'était une situation de guerre qu'on a vue.
25:18Et puis, Jean-Yves, de quoi l'attaque d'Uncarville est-elle le nom selon vous ?
25:22Est-ce que c'est la faiblesse de l'État, les morts au travail ?
25:25– C'est la faiblesse de l'État.
25:28C'est la guerre contre les narcotrafiquants qui est en passe d'être perdue.
25:36C'est en tout cas ce qui a été dit lors de l'enquête parlementaire
25:40qui a eu lieu sur Marseille.
25:42Donc c'est extrêmement préoccupant.
25:44Et puis il y a aussi, dans le non-dit des médias,
25:49les médias se sont assez peu penchés sur la différence d'armement
25:57entre les gardiens de la pénitentiaire qui avaient des armes de poing
26:02et les assaillants qui avaient des armes de guerre.
26:05Et pas n'importe quelle arme de guerre,
26:08puisqu'il semblerait que ce soit des armes de munitions OTAN,
26:16des armes de type OTAN, probablement des armes
26:18qui ont été livrées à l'Ukraine et qui sont revenues vers la France
26:26pour commettre ce type d'actes.
26:28Ce que l'avait signalé d'ailleurs le criminologue Xavier Raufert.
26:34– Alors il y a un autre fait notable,
26:35c'est que les armes utilisées par les narcotes africains,
26:37comme vous l'avez dit, en fait c'est probablement
26:40des armes en provenance d'Ukraine qui ont été livrées par l'Europe.
26:43En effet, il s'agit vraisemblablement d'un calibre 5.56.
26:47Alors le calibre 5.56, c'est le calibre utilisé par l'OTAN.
26:50Auparavant, les narcotrafiquants avaient plutôt des kalachnikovs
26:53de calibre 7.62 ou des usines qui venaient plutôt
26:57pour les kalachnikovs d'Europe de l'Est.
26:59Et c'est un fait majeur.
27:01Que peut-on dire sur le fait que ces armes finissent
27:04dans les mains des narcotrafiquants alors qu'elles étaient destinées à l'Ukraine ?
27:07– C'est-à-dire qu'on pense que la France aura peut-être mieux fait
27:10de livrer ses armes à ses services pénitentiaires
27:15que les livrer sans beaucoup de contrôle à un État étranger.
27:19– Autre illustration de la mauvaise foi médiatique concernant cette affaire,
27:22selon les propos relayés par France 3 Occitanie,
27:24ce sont les économies qui ont tué les agents pénitentiaires.
27:28Alors Jean-Yves, ne faudrait-il pas renvoyer les économies dans leur pays ?
27:31– Voilà, bon, je crois que la grande faiblesse de la France,
27:35enfin de l'État français, a été d'importer massivement
27:38et de continuer à importer de plus en plus massivement une immigration
27:42qui a des taux de surdélinquance considérables
27:46par rapport à la population française, sans adapter les forces de sécurité,
27:52le système pénitentiaire à cette surdélinquance.
27:56À partir du moment où on a fait venir de manière massive
28:00une immigration avec un fort potentiel de délinquance,
28:03il fallait dimensionner les services de police,
28:08les services de gendarmerie et les services pénitentiaires
28:11à hauteur de cette masse de délinquants qu'on faisait rentrer.
28:14C'est l'irresponsabilité du pouvoir qui apparaît.
28:18Ce n'est pas une question en l'occurrence de moyens,
28:20il aurait surtout fallu éviter les entrées de coûts supplémentaires.
28:28Deuxième pastille, c'est l'idiot du village global.
28:32Omar Sy fait un bide pour la vente de son livre,
28:35malgré la propagande médiatique.
28:36Comme le souligne le média Destination Télé,
28:38Omar Sy n'a vendu en deux semaines que 3 800 petits exemplaires de son autobiographie.
28:43Viens, on se parle, c'est le titre.
28:45Et d'ailleurs, on apprenait qu'Omar Sy a été élevé par deux mères,
28:47un vrai progressiste, simplement,
28:50c'était les deux femmes d'un même mari puisqu'il était polygame.
28:53Julien Roche dit, souligne, je vends quatre fois plus sans jamais passer dans aucun média.
28:57J'arrive en nouvant Omar Sy comme la personnalité préférée des Français.
29:01Mais moi, personnellement, je n'ai jamais été interrogé pour un tel sondage,
29:04ni aucun de mes proches.
29:05Comment expliquez-vous ce phénomène ?
29:07Alors, le phénomène, les personnalités préférées des Français,
29:10c'est tout à fait artificiel.
29:11D'abord, parce qu'on soumet une liste.
29:13Donc, pour faire partie des personnalités préférées des Français,
29:17il faut déjà être dans la liste.
29:18Vous n'y êtes pas.
29:19Premier arbitraire, non, je n'y suis pas, bien sûr, et vous non plus.
29:22Mais, donc, la liste, elle sélectionne quand même déjà.
29:25Il y a un petit peu de zeste politiquement incorrect ou moins correct,
29:29mais l'essentiel, c'est du politiquement correct.
29:31Deuxièmement, pour être désigné comme personnalité préférée des Français,
29:34en fait, il faut tout simplement qu'on parle de vous.
29:37Les tests dits de popularité, ce sont des tests de notoriété.
29:43On parle de vous tous les jours, à la télévision, dans les grands médias.
29:48Eh bien, vous allez être populaire, c'est comme ça.
29:51C'est donc, ça mesure la propagande.
29:53Et comme Omar Sy est très visible dans les médias,
29:59eh bien, il est désigné comme une personnalité populaire.
30:03Le sondage ne fait que refléter ce que la propagande a bien voulu mettre dans la tête des gens.
30:11Troisième pastille, ça décoiffe la cérémonie nationaliste du 9 mai, le C9M.
30:16Le rassemblement du C9M, en hommage à un nationaliste tué
30:20lors d'une chasse à l'homme par la police il y a maintenant 30 ans,
30:23n'a donné lieu à aucune voiture brûlée, ni de casse de mobilier urbain.
30:28Même si ceux présents à la manifestation ne sont probablement pas de grands républicains,
30:33force est de constater que ça n'a rien à voir avec les manifestations d'ultra-gauche.
30:37Les manifestants ont même résisté aux provocations incessantes
30:41d'une militante de la France insoumise, une certaine Hadja Traoré,
30:45qui a passé son temps à insulter le cortège,
30:48espérant provoquer une esclandre.
30:50Regardez ces images.
30:51On manifeste pour la Palestine ? Non, on interdit.
30:54Mais c'est quoi ça ?
30:55Regardez, franchement, c'est la honte, la France, la honte.
30:58C'est juste une honte, une marche de fachos en fait, une marche de putains de racistes.
31:02Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qu'il y a ?
31:03Qu'est-ce qu'il y a ? Je parle, qu'est-ce qu'il y a ?
31:05Il se trouve que l'héroïne d'extrême-gauche a elle-même tenu des propos racistes
31:09en disant, sale blanc, écoutez bien.
31:11C'était même « sale blanc de merde ».
31:16Alors, cette dernière a bien reconnu avoir tenu ses propos,
31:20mais se justifiait en disant « je ne voulais pas dire sale blanc,
31:23je voulais dire sale raciste de merde ».
31:25Donc bon, c'est un peu différent.
31:27Comment savez-vous ?
31:28Je pense que si quelqu'un traitait un groupe de sales nègres,
31:34il serait poursuivi.
31:35Donc je me demande ce que fait le parquet en attendant.
31:39Est-ce qu'il a poursuivi ? Est-ce qu'il ne la poursuit pas ?
31:42Et sur la cérémonie du 9 mai ?
31:43Sur la cérémonie du 9 mai, alors d'abord, c'est assez intéressant
31:48de voir que les médias ont dit « ça fait très peur », etc.
31:51C'est des types qui défilent, des jeunes hommes qui défilent
31:55un peu de manière organisée, puis avec des croissants.
31:59Ils sont cagoulés, quand même.
32:01Certains sont cagoulés.
32:02Oui, mais certains sont cagoulés.
32:04Si vous avez un gars là-dedans qui est conseiller bancaire,
32:08parce qu'il y en a, il est un peu obligé d'être cagoulé.
32:13Moi, je ne suis pas partisan, je suis partisan des choses à visage découvert.
32:16Mais je peux comprendre.
32:19Je peux comprendre ceux qui sont cagoulés.
32:22Et puis je note, BFM TV, pour expliquer que ça fait peur,
32:25ils ne montrent pas d'images violentes, il n'y en a pas.
32:28Mais ils montrent des gens, des bourgeoises à tabler un café,
32:33qui disent « ah là là, ça fait peur, ça fait peur ».
32:39On institue l'idée, on instille l'idée que ça fait peur,
32:45en disant à des gens « ça fait peur »,
32:46parce qu'on a sélectionné les gens qui répondent « ça fait peur »
32:49pour les montrer à la télévision.
32:50Mais il n'y a pas d'image de violence.
32:54Quatrième pastille, c'est une désintox et une question.
32:57Les Gaulois existent-ils ?
32:59Et oui, polémique avec l'affiche du Parti de la France
33:02« il faut sauver les enfants blancs ».
33:04On a eu plusieurs réactions, notamment Thaïs,
33:06qui a posté une photo d'elle, petite, et se déclarant gauloise.
33:11On a eu la réaction de plusieurs twittos qui disent « un gaulois »,
33:14je cite « t'as conscience que la France, c'est aussi des invasions par les Romains,
33:17un les Germains, sans parler des colonies grecques et autres.
33:20Non mais à un moment, il faut arrêter, le roman national c'est un roman ».
33:24On a d'autres qui ont dit, par exemple,
33:25« le gaulois est un terme qui a été inventé par les Romains ».
33:28Et on a notamment ces éléments qui sont cités par Ardil Akiloua.
33:32« Aucune preuve d'événement migratoire majeur
33:34n'a pu être décelée depuis l'âge de bronze.
33:36Nous ne pouvons en aucun cas nier la continuité génétique
33:39entre les Gaulois et la population française moderne ».
33:43Des recherches linguistiques ont également à montrer
33:46que le terme de gaulois est d'origine indigène.
33:49La racine gale semble indubitablement celtique.
33:52Elle renvoie à l'idée de bravoure et de vaillance.
33:55Jean-Yves, que pouvez-vous dire sur ces petits débats internes ?
33:58Si vous voulez, il y a une espèce de négationnisme pseudo-scientifique et prétentieux
34:05qui colporte la thèse « la France a toujours été un pays de brassage »,
34:10ce qui est faux, puisque les études démographiques,
34:14celles par exemple de la grande histoire de la population française de Dupaquier,
34:18montrent que depuis 2000 ans,
34:23ce qu'on appelait « grandes invasions »,
34:25qui étaient des invasions européennes d'ailleurs, pour l'essentiel, germaniques,
34:29ou vikings, ça a touché quelques pourcents de la population.
34:35Et ça n'a pas changé le fond de la population.
34:37Et la population a commencé à changer,
34:42très peu d'ailleurs avec les immigrations européennes
34:45de la fin du XIXe et du début du XXe siècle,
34:48et elle change massivement depuis quelques dizaines d'années.
34:52C'est un phénomène extrêmement nouveau, extrêmement brutal,
34:55et sans aucun précédent dans l'histoire.
34:57Et là, je vous cite l'histoire de la population française du démographe Dupaquier,
35:03mais c'est confirmé aujourd'hui par les études génétiques
35:06qui permettent de savoir d'où viennent les populations actuelles
35:11et en quoi elles sont comparables à des populations
35:14qu'on pouvait trouver sur le même territoire
35:172000 ans ou 3000 ans au préalable.
35:20Donc il y a une prétention scientifique à donner la doxa,
35:25mais la doxa, à savoir qu'il y a eu des changements permanents de population,
35:30est totalement fausse.
35:34On arrive déjà au terme de ce IMEDIA n°491.
35:38Merci pour votre fidélité, merci de nous avoir suivis.
35:40N'oubliez pas d'aimer cette vidéo, de la partager avec vos proches,
35:43de vous abonner, de vous réabonner à TV Liberté.
35:46On ne se quitte pas sans le portrait piquant du jour
35:49qui est consacré à Natascha Polony, un portrait d'actualité,
35:52alors que le journal Marianne n'étant pas à être racheté par Pierre-Edouard Steyrin.
35:56C'est parti pour le portrait piquant du jour.
35:59Parfois définie comme une réac de gauche ou une anarde droite,
36:05parlons aujourd'hui de Natascha Polony, la patronne de Marianne.
36:09Née en 1975 à Paris, d'origine polonaise,
36:13elle fait de bonnes études.
36:14Lycée Louis-le-Grand, DEA de poésie contemporaine,
36:18agrégation de lettres, Sciences Po, dont elle est diplômée en 2002.
36:22Après avoir enseigné dans un lycée,
36:24elle démissionne, refusant les réformes de Jacques Lang.
36:28Elle s'engage par la suite au sein du mouvement des citoyens
36:31de Jean-Pierre Chevènement,
36:33tout en menant en parallèle une carrière de journaliste
36:37au magazine Marianne, comme spécialiste de l'éducation,
36:40puis au Figaro.
36:42Sur le plan politique, elle devient en juin 2001 secrétaire nationale du MDC,
36:47puis membre du bureau du Pôle républicain.
36:50En juin 2002, elle est candidate aux législatives pour le Pôle républicain,
36:55dans la 9e circonscription de Paris,
36:57où elle obtient un maigre 2% des suffrages.
37:00Elle a ensuite la lourde tâche de remplacer le polémiste et journaliste Eric Zemmour
37:06dans l'émission On n'est pas couché.
37:08Elle travaillera également à Europe 1, Canal+, BFM, LCI et Sud Radio.
37:15En 2015, Natacha Polony crée le comité Orwell,
37:19qui a pour objectif de défendre, je cite,
37:21un souverainisme populaire contre l'absence totale de pluralisme sur des sujets
37:27comme l'Europe, la globalisation et le libéralisme.
37:31En mars 2017, elle avait lancé sa télévision indépendante, Polony TV,
37:36où elle défend une ligne souverainiste.
37:39Polony TV sera rachetée intégralement et deviendra Marianne TV en 2020.
37:44En septembre 2018, elle est nommée directrice de la rédaction de Marianne
37:48par son nouveau propriétaire, le milliardaire tchèque Daniel Kredinski.
37:53Natacha Polony opère un virage souverainiste marqué dès sa prise de poste.
37:58Les couvertures se font volontiers anti-Macron, anti-élite et en faveur des gilets jaunes.
38:05Cela suscite l'agogne de certains journalistes en interne.
38:08Elle répondra, je cite,
38:10« Nous avons réorienté le journal vers ses fondamentaux
38:13alors qu'il avait glissé vers la social-démocratie ».
38:16Quand elle prend la tête de la rédaction de Marianne,
38:18le magazine est en très grande difficulté,
38:21avec un passif de 3 millions d'euros et un redressement judiciaire à la clé.
38:26Elle parvient à redresser la situation et en septembre 2023,
38:29Marianne a une diffusion totale, proche de celle de L'Express,
38:33avec une rédaction nettement moins nombreuse.
38:36Sa vision européenne s'accorde au moins partiellement avec celle de son actionnaire,
38:41comme elle le déclare le 3 septembre 2018.
38:45Je ne suis pas contre l'Europe.
38:46Je critique cette union européenne et l'actionnaire aussi est capable de le faire.
38:51Nous voulons tous les deux que les peuples européens puissent prospérer.
38:56Elle ajoute sa propre définition de Marianne, je cite,
38:59« Marianne doit être ce qu'il a toujours été,
39:02un journal critique, pas systématique, qui refuse les assignations idéologiques ».
39:07Une ligne de crête difficile à tenir, mais Natacha Polony a du caractère.
39:15Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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