• il y a 7 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00 Bonjour, je salue Véronique Jacquet, Louis de Raguenel, Paul Molin, Gilles, William, Nicole Nadel et Yoann Ouzaï qui sont avec nous.
00:08 Souvent, nous pouvons émettre des doutes sur la sincérité de l'engagement des députés de la France insoumise.
00:17 Et on peut voir dans cette volonté de bordélisation une instrumentalisation de Gaza.
00:24 Et parfois, on se demande même s'ils s'intéressent beaucoup à ce qui se passe à Gaza.
00:30 Je vais vous montrer les images de la honte.
00:34 C'était hier soir où les députés de la France insoumise étaient en train de danser, danser au moment où des bombardements arrivent sur Gaza,
00:45 qu'ils dénoncent par ailleurs, cédire l'authenticité et la sincérité de leur engagement.
00:51 Les images de la honte, regardez-les.
00:54 Vous êtes chauds Paris ?
00:57 Oh punaise, si vous êtes aussi chauds le 9 juin, c'est bon, on a gagné.
01:04 *Musique*
01:29 Danser sur les morts de Gaza. Danser sur les morts de Gaza.
01:35 Voilà la France insoumise, l'image de la France insoumise.
01:38 Il y a deux jours, Rima Hassan, lors de la première mobilisation à laquelle elle avait appelé, était tout sourire, elle riait,
01:47 elle riait ouvertement, elle se pavanait au milieu de la foule qui l'acclamait.
01:52 Elle vivait là son plus beau jour en réalité.
01:55 Elle était au milieu de ses soutiens, mais elle vivait son plus beau jour.
01:59 Moi je pensais qu'elle pleurait les morts à Gaza, à Rafa, et puis elle était là vraiment tout sourire, à ricaner.
02:05 Elle a passé sans doute l'un des plus beaux jours de sa vie.
02:08 Donc effectivement, les images que l'on voit là, ça ne me surprend pas,
02:11 parce qu'encore une fois, on sait bien, et vous l'avez dit très justement, qu'ils ne sont pas dans la sincérité,
02:15 qu'ils sont dans l'instrumentalisation politique.
02:18 Donc là, ils se servent d'Israël et de Gaza parce que ça les sert électoralement,
02:23 et si c'est l'Ukraine qui les servait électoralement, ils iraient défiler pour l'Ukraine, c'est tout.
02:27 Il n'y a aucune conviction derrière tout cela.
02:29 En tout cas, ces images sont d'une indécence.
02:32 J'ai une divergence avec vous, pardon de vous le dire.
02:35 Ils sont d'une sincérité parfaite.
02:38 Ils sont tout à fait en phase avec le Hamas.
02:42 Je vous le disais il y a un ou deux jours, le Hamas jouit des morts civiles de Gaza.
02:49 C'est son carburant. De la même manière, ils sont totalement en phase avec ça.
02:55 Il y a d'autres images, je ne sais pas si vous comptez les montrer, qui sont encore plus obscènes.
02:59 C'est dans le cadre de cette manifestation de la France insoumise,
03:03 c'est quand ils arrachent les affiches des otages, en disant que ça n'existe pas les otages.
03:09 C'est ça aussi les manifestations de la France insoumise.
03:12 Oui mais Gilles William, je ne pense pas qu'on puisse dire quand même que la France insoumise se réjouit des morts sur Gaza.
03:18 Je pense qu'il y a une schizophrénie qui est totalement indécente.
03:23 Il a dit le Hamas jouit, il a dit la France insoumise se réjouit des morts de Gaza.
03:28 Ah mais je pense que quand ils ont appris, ah non, j'affirme que quand ils ont appris
03:35 qu'il y avait malheureusement des morts civiles à Gaza, ils se sont réjouis en disant
03:40 "Ah ça c'est bon pour notre pays".
03:42 Et nos partis politiques, je vous le dis, ils sont là dedans.
03:46 C'est une forme d'indécence.
03:48 Oui oui tout à fait.
03:50 Ce sont les propos de Gilles William et de Nadal qui effectivement...
03:55 Il y a une forme d'indécence, il y a une véritable schizophrénie.
04:01 Mais là il y a de l'indécence, c'est tout ce que je dis.
04:03 L'indécence même si...
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06:49 Quand on prétend être à la hauteur de la gravité de la situation, oui nous allons
06:53 continuer à nous mobiliser.
06:54 Oui le président de la République est mobilisé, le ministre des Affaires étrangères également
06:58 avec l'ensemble de leurs homologues pour parvenir à une solution politique au bénéfice
07:02 des Israéliens, au bénéfice des Palestiniens, au bénéfice de la paix qui est le seul combat
07:07 qui vaille d'être mené.
07:08 Il a été choqué comme nous tous bien évidemment par ces images du Ketvelmi et de cette danse.
07:14 Mais Gabriel Attal a raison dans la dénonciation de ce que fait la France Insoumise.
07:20 En revanche, moi je m'étonne toujours, tout ça n'est pas arrivé par hasard.
07:24 Vous avez Emmanuel Macron qui n'est pas allé à la marche contre l'antisémitisme, vous
07:28 avez le Quai d'Orsay qui soutient la légitimité de la Cour internationale de justice, de mettre
07:32 sur le même pied d'égalité le Hamas, les dirigeants du Hamas et Benjamin Netanyahou.
07:37 Vous avez cette espèce d'ambiguïté stratégique réelle, profonde.
07:41 Vous savez, le vieil adage qu'on dit dans les couloirs du Quai d'Orsay, c'est que si
07:46 vous voulez connaître la position de la France sur le conflit au Proche-Orient, il faut écouter
07:50 le bruit de la rue Arabe.
07:52 Et bien on est exactement là-dedans.
07:53 Et ça c'est quelque chose qu'on peut déplorer parce qu'il ne s'est pas rien passé.
07:57 Et je pense que le ministre des Affaires étrangères et même le Président auraient dû donner
08:03 une inflexion au Quai d'Orsay dans la gestion de ce conflit.
08:06 Pour l'instant, rien ne bouge.
08:07 Vous avez encore, et je termine par là, plusieurs ambassadeurs des pays arabes, ambassadeurs
08:13 de France, qui ont expliqué qu'Emmanuel Macron était ultra-sioniste et que sa politique
08:16 était mauvaise.
08:17 Ils n'ont pas été sanctionnés.
08:18 Je trouve que voilà.
08:19 On verra tout à l'heure l'interview de Nicolas Sarkozy.
08:22 Une interview très intéressante.
08:23 Une très grande clarté d'ailleurs qu'il a donnée au Figaro.
08:26 Simplement, il a parlé de la Cour pénale internationale.
08:30 Et on peut voir déjà, je le demande à Benjamin Nault, si Benjamin peut nous donner l'interview
08:39 de Nicolas Sarkozy.
08:40 Là-dessus, combien il a déploré la position française.
08:45 Parce que cette position française, évidemment, elle a une forme d'ambiguïté.
08:50 Je ne l'ai pas, me dit-il.
08:54 On la verra tout à l'heure.
08:56 Je peux vous dire ce qu'il a dit.
08:58 "Vous ne pouvez pas mettre sur le même plan le pogrom du 7 octobre, qui est l'oeuvre
09:03 de barbares et de terroristes, et les agissements fustiles excessifs d'un gouvernement démocratiquement
09:10 élu", déclare l'ancien président.
09:12 Bien sûr.
09:13 Et c'est la position, effectivement, il y a une forme d'ambiguïté française sur
09:18 cette position.
09:19 Après, la position du procureur de la Cour pénale internationale.
09:23 Mélenchon, nous avons retrouvé ce qu'il avait dit en 2012, où il annonçait cette
09:28 stratégie.
09:29 Moi, je n'avais jamais entendu ce que vous allez entendre là.
09:31 Je ne sais pas si vous l'aviez entendu.
09:33 Il se revendiquait du trotskisme.
09:35 Oui, et de tout conflictualiser.
09:38 Écoutons ce que dit Jean-Luc Mélenchon.
09:41 C'était il y a 12 ans.
09:42 La conquête de l'hégémonie politique a un préalable.
09:47 Il faut tout conflictualiser.
09:50 Tout conflictualiser.
09:52 Si vous laissez passer, les choses passent avec la grammaire et la syntaxe, le consentement
09:57 à l'ordre.
09:58 Tout doit être interpellé.
10:01 Tout doit être conflictualisé dans un premier temps.
10:03 C'est ça les leçons.
10:04 Comment croyez-vous qu'on transforme un peuple révolté en peuple révolutionnaire ? Comment
10:09 sa conscience peut-elle s'éveiller ? Par les discours, bien sûr, mais par la pratique
10:14 de la lutte, par l'observation consciente des agressions de l'adversaire.
10:20 Voilà ce qui se passe.
10:21 Comme l'a dit Chavez, reprenons une phrase de Trotsky.
10:25 La révolution avance sous le fouet de la contre-révolution.
10:30 Bon, c'est intéressant.
10:32 Je ne connaissais pas ce document.
10:34 Vieille thèse trotskiste dont il s'appelait Kéjet.
10:36 On ne pouvait pas dire qu'on ne savait pas.
10:38 Sauf que là, il a décidé de conflictualiser uniquement le Proche-Orient, uniquement l'affaire
10:45 d'Israël.
10:46 Non, pas que le...
10:47 Il conflictualise tout.
10:48 Non, c'est pas le Proche-Orient.
10:49 Ah ben là, ils sont à 100% sur le Hamas.
10:53 Non, aujourd'hui, mais avant c'était sur la retraite, sur la police et tout.
10:58 Non, mais il n'a pas été cherché, Rima Hassan, au hasard.
11:02 Non, mais bien sûr.
11:03 Il mise à 90% sur l'affaire du Hamas.
11:07 Mais sa conceptualisation de la société, c'est entre ce qu'il appelle les racisés
11:10 et les occidentaux.
11:11 Il chauffe à blanc les banlieues.
11:14 Oui, je veux dire, c'est...
11:15 Non, mais il a raison.
11:16 Mais tout s'est conflictualisé.
11:17 La police est restée restée sur l'affaire du Hamas.
11:18 La retraite s'est conflictualisée.
11:19 Évidemment.
11:20 Non, mais il conflictualise tout, effectivement, parce que j'entends certains dire Jean-Luc
11:24 Mélenchon veut être candidat en 2027 parce qu'il veut arriver au pouvoir par les urnes.
11:29 C'est pas du tout son objectif.
11:30 C'est pas ce qu'il veut.
11:31 Il ne veut pas arriver à l'Élysée.
11:32 Il veut arriver au second tour face à Marine Le Pen parce qu'il est certain à ce moment-là
11:36 que Marine Le Pen sera élue et il est certain que ça provoquera des réactions absolument
11:40 incroyables dans les banlieues, etc.
11:42 Et que c'est à partir de ce moment-là...
11:43 Oui, mais il se trompe là-dessus.
11:44 Et c'est à partir de ce moment-là que naîtra en France une révolution.
11:47 Ils le disent, ils veulent la révolution.
11:50 Mais il ne veut pas...
11:51 C'est sa stratégie.
11:52 Sa stratégie est celle-là.
11:53 Oui, mais Marine Le Pen n'est pas un grand monde dans les manifestations.
11:55 Mais il n'y a jamais personne dans les manifestations aujourd'hui, Pascal.
11:58 Qui va manifester aujourd'hui en France ? Personne.
12:00 Regardez même au 1er mai.
12:01 Moi, ce qui me frappe dans cette vidéo, c'est qu'à aucun moment, Jean-Luc Mélenchon ne
12:07 parle de droit.
12:08 À aucun moment, il ne parle d'accession au pouvoir par la démocratie.
12:11 J'abonde, je vais dans le sens de ce que vient d'ironie de dire.
12:15 Oui, non, juste, je voulais préciser, il lui manquait 400 000 voix pour accéder au
12:18 second tour.
12:19 Jérôme Fourquet a dit que ça voulait signifier 7 bulletins de vote par bureau de vote.
12:25 C'est en soi rien du tout.
12:26 Donc lui, il a comme objectif qu'effectivement, le second tour, la prochaine fois, est une
12:30 promesse qu'il peut atteindre.
12:31 Écoutons Raphaël Glucksmann qui lui a fait entendre une petite voix qui, je ne sais pas
12:37 si elle sera efficace ou pas, sur la sanction de M.
12:40 Delegault.
12:41 Vous avez le sentiment qu'il trouve que cette sanction est disproportionnée.
12:45 Et écoutons M.
12:47 Glucksmann.
12:48 Je n'ai jamais brandi de drapeau dans l'hémicycle européen, que ce soit le drapeau ukrainien
12:52 ou le drapeau ouïgour par exemple.
12:55 Mais je trouve la sanction vraiment disproportionnée.
12:59 Il y a un règlement, il faut le respecter.
13:00 Il y a une jurisprudence aussi.
13:01 Et la jurisprudence de l'Assemblée nationale, généralement, ce n'est pas 15 jours d'exclusion
13:05 pour cela.
13:06 Le vrai drame, ce sont les enfants qui ont été brûlés vifs à Rafa.
13:11 Et il ne faut pas se focaliser sur l'Assemblée nationale quand de l'autre côté, on a un
13:17 drame absolu, un carnage qui a lieu.
13:20 Il y a peut-être aussi, et on va terminer sur le chapitre France Insoumise, il y a peut-être
13:25 aussi une volonté de provoquer, j'allais dire d'espérer, mais de provoquer en tout
13:29 cas une bavure avant le 9 juin.
13:31 Et c'est pour ça que la multiplication des manifestations le soir est intéressante,
13:36 si j'ose dire.
13:37 C'est qu'il y a une volonté de provoquer et de...
13:40 On est dans la confectualisation.
13:43 C'est-à-dire que si avant le 9 juin, il y avait une bavure, qui peut toujours arriver.
13:49 Et bien évidemment.
13:50 Et c'est le creuset de l'action politique et militante trotskiste.
13:54 C'est ça 1917.
13:56 C'est penser que le batte-mandel d'un papillon peut créer le grand embrasement qui serait
14:01 le chaos.
14:02 Là où je n'étais pas tout à fait d'accord avec ce qui était dit par on par Julien,
14:04 c'est que je pense que la conflictualisation, elle n'est pas uniquement basée sur le Proche-Orient.
14:07 C'est une conflictualisation, je dirais, ethnique et culturelle qu'il a choisie, alors que
14:11 la grande tradition de la gauche, c'était la conflictualisation sociale.
14:14 1917, c'est une conflictualisation sociale.
14:16 Lui, c'est une conflictualisation et une culture.
14:19 Mais il utilise Gaza pour ça.
14:20 Ce que je veux dire quand même, pour répondre à monsieur Goldman, je n'ai pas entendu
14:24 beaucoup la gauche s'émouvoir du sort de monsieur de Fournasse lorsqu'il avait dit
14:29 en vérité une phrase totalement innocente, qui retourne être déformée et qui avait
14:34 été aussi sanctionnée.
14:36 Là, il n'y a plus de liberté.
14:38 Un mot de liberté.
14:39 Monsieur Glucksmann, quand même, parce qu'à chaque fois, moi, je suis atterré par le
14:43 fait qu'il ne le dise jamais.
14:44 C'est un drame, effectivement, qu'il y ait des enfants morts à Rafah.
14:47 Mais le premier drame, c'est quand même le pogrom du 7 octobre.
14:50 Il faut le redire parce qu'eux ne le disent pas.
14:52 Le premier drame, la naissance de tout cela, c'est le premier drame du 7 octobre.
14:56 En Italie, il y a eu également ce mouvement 5 étoiles qui a brandi à la fois le drapeau
15:03 palestinien, mais aussi le drapeau LGBT.
15:05 Je crois qu'on l'avait montré hier soir, mais on peut le revoir à l'instant.
15:10 Et puis, on peut écouter.
15:11 C'était une question au gouvernement aujourd'hui.
15:13 C'est toujours intéressant de brandir, d'ailleurs, le mouvement LGBT, de savoir comment les LGBT
15:18 seraient traités si le Hamas était au pouvoir.
15:21 Parce que si le Hamas était au pouvoir, c'est un pouvoir islamique qui serait en place.
15:24 Écoutons une question au gouvernement de M. Attal, posée à M. Attal sur la reconnaissance
15:29 de la Palestine.
15:30 La reconnaissance d'un État palestinien n'est pas un tabou, mais elle doit être utile,
15:35 utile au processus qui nous permet de parvenir d'abord à un cessez-le-feu et à une solution
15:40 politique.
15:41 Qu'est-ce qui a changé le lendemain dans la situation que nous connaissons actuellement ?
15:44 Notre responsabilité, c'est de mettre ce sujet-là au service d'un accord global que
15:51 nous recherchons, reconnaître unilatéralement, sans que ça ne produise aucun impact derrière
15:57 en termes diplomatiques ou sur le front de la guerre.
16:00 Ça ne serait pas participer à trouver une solution.
16:03 On parlera également à l'interview de Nicolas Sarkozy, qui est intéressante à ce niveau-là
16:09 également.
16:10 C'est qu'il est sur la position des deux États, la position française depuis toujours.
16:14 Deux États, est-ce qu'elle est aujourd'hui possible ou pas ?
16:16 Je ne vois pas d'autres.
16:18 Vous voulez qu'on réponde ?
16:20 Il dit les choses d'ailleurs à clarté, Nicolas Sarkozy.
16:25 Je ne peux pas être d'accord avec une reconnaissance de l'État palestinien tant que l'ensemble
16:29 des composantes palestiniennes n'aura pas accepté la reconnaissance de l'exigence d'Israël.
16:33 C'est dans une interview du Figaro qui a paru ce soir et qui sera demain en page imprimée
16:40 à l'Été en ligne.
16:41 C'est exactement ça.
16:43 Le véritable drame israélo-palestinien, c'est que la partie palestinienne considère
16:51 l'ensemble de la Palestine comme arabe et musulmane.
16:55 Elle n'est pas intéressée par céder, ne serait-ce qu'une partie de la terre sacrée,
17:01 je ne suis même pas dans le jugement de valeur, elle n'est pas intéressée de céder une
17:05 partie de la terre sacrée, nationalement et religieusement, à un autre peuple.
17:11 Ça fait trois fois ou quatre fois que les Israéliens leur proposent cela, à chaque
17:16 fois ils ont refusé.
17:17 J'en suis le premier mari.
17:19 Quelle a été sur les 40 dernières années le moment où il était possible d'avoir
17:27 un accord ? C'est quand Rabin était au pouvoir ?
17:29 Oui, mais la réalité c'est qu'Arafat n'a pas joué le jeu.
17:33 Arafat n'a pas joué le jeu parce que le Hamas était puissant et qu'Arafat n'avait
17:41 pas envie de subir le sort de Sadat.
17:43 Le premier qui aurait cédé le territoire sacré véritablement aurait été assassiné.
17:50 Et quand les accords de Camp David sont signés ? On est proche ?
17:55 Les accords de Camp David ça n'a rien à voir, c'est avec l'Egypte.
17:57 Mais les accords d'Oslo, Arafat part en Afrique du Sud, il est dans une mosquée,
18:04 il pense qu'il n'est pas enregistré, il dit en parlant des Israéliens « je vais
18:09 leur tendre un piège à miel ». Il n'était pas sincère.
18:14 Encore une fois, j'en suis le premier mari, moi personnellement je n'ai pas la religion
18:19 des territoires, j'aurais été très satisfait que la terre soit partagée.
18:25 Maintenant, je ne suis malheureusement pas sûr que ce soit possible.
18:30 Quand j'ai cité les accords de Camp David, à cette période-là précisément, on a
18:34 le sentiment qu'avec Begin il y a quelque chose qui s'est assoupli ou adouci et qui
18:39 a une possibilité.
18:41 Chez les Israéliens c'est plutôt la gauche qui était ouverte à ça.
18:48 Et Rabin.
18:49 Notamment Rabin et Peres.
18:52 On marque une pause et on revient pour parler de Nicolas Sarkozy, cette interview dont je
18:58 vous parle dans le Figaro qui est très intéressante.
19:00 Il y a un avantage avec Nicolas Sarkozy, c'est que quand il parle, on ne s'interroge pas
19:04 sur ce qu'il veut dire.
19:05 Suivez mon regard.
19:06 Oui c'est vrai.
19:07 Très clair.
19:08 Donc il y a parfois le président quand il parle, on cherche ce qu'il a dit après qu'il
19:16 a parlé.
19:17 C'est une phrase que je cite souvent dans les femmes savantes.
19:22 On cherche ce qu'il a dit après qu'il a parlé.
19:24 Et cette phrase de Latour, elle est pas de moi, mais elle est géniale.
19:28 Et c'est Crizal qui dit ça dans les femmes savantes.
19:31 Bon, on revient tout de suite.
19:32 Nous sommes effectivement avec nos amis pour évoquer l'actualité comme nous le faisons
19:43 tous les soirs.
19:44 Je voulais qu'on parle de Nicolas Sarkozy qui a rendu hommage à Valéry Giscard d'Estaing.
19:50 Je voulais vous montrer la petite séquence que l'Institut de France a mis en ligne
19:56 où le chef de l'ancien chef de l'État a été reçu par Xavier Darco, qui est le
19:59 chancelier de l'Institut.
20:00 Et puis il y a une prise de parole de Nicolas Sarkozy qui était assez amusante d'ailleurs
20:05 sur Valéry Giscard d'Estaing, parce que lui-même n'est pas un giscardien historique
20:09 comme il le dit.
20:10 Et vous allez voir cette séquence qui rappelle le monde d'hier où les orateurs parfois
20:14 avaient du talent.
20:15 Bon, quel honneur et quel plaisir.
20:27 J'ai croisé Louis à Aurillac et quand il m'a demandé de venir, j'ai accepté
20:41 avec plaisir.
20:42 Je ne suis pas, ce qu'il est convenu d'appeler, un giscardien historique.
20:49 Et pourtant, j'ai bien connu Valéry Giscard d'Estaing et la virtuosité chez Giscard
21:03 était présente à chaque instant.
21:05 Alors il avait ses caractéristiques, vous le connaissez mieux que moi.
21:10 C'est un homme qu'on ne maniait pas comme ça.
21:14 Il fallait faire attention.
21:18 Mais au moins ça vous tirait vers le haut alors que tant vous amène vers le bas.
21:26 Et permettez-moi de vous dire que la politique française, elle ne mourra jamais d'une
21:35 accumulation de talent, mais d'une disparition des talents.
21:39 Et en matière de talent, Giscard, qu'on l'aime ou pas, c'était une référence.
21:45 C'était lundi dernier quand il parlait de Louis, évidemment c'est Louis Giscard d'Estaing
21:49 qui est le fils de Valéry Giscard d'Estaing.
21:51 Alors je vous parle donc de cette interview qui est donnée au Figaro, qui est parue en
21:54 ligne en fin d'après-midi et qui sera demain à la une du quotidien, sur la Nouvelle-Calédonie.
22:03 Le président de la République, l'ancien président de la République a dit ceci "je
22:06 connais peu de colonies où ceux qui sont censés être colonisés dirigent le gouvernement
22:10 local.
22:11 Le Congrès est les deux provinces sur trois et ont géré les richesses minières du Nord,
22:15 alors même qu'ils sont minoritaires comme l'ont montré les résultats des trois consultations
22:19 référendaires".
22:20 C'était une manière de revenir sur les bêtises qu'on entend ici et là sur la situation
22:25 en Nouvelle-Calédonie, parfois par des gens qui ne connaissent absolument pas la situation.
22:29 Et il profite aussi de cette occasion pour parler de la Nouvelle-Calédonie pour donner
22:34 un premier tac à Emmanuel Macron.
22:36 Il y en a plusieurs des tacs à Emmanuel Macron dans cette interview.
22:39 Sur la Nouvelle-Calédonie, il dit aussi ceci, il dit "le rôle du président de la République
22:43 n'est pas d'être à équidistance des loyalistes et des indépendantistes, mais d'affirmer
22:47 très clairement qu'il est aux côtés de ceux qui veulent rester français".
22:50 Sous-entendu, il reproche un peu à Emmanuel Macron de ne pas dire clairement que la Nouvelle-Calédonie
22:55 doit rester française, de ne pas s'engager pour cela, de ne pas faire campagne pour cela
23:00 et de ne pas s'afficher davantage aux côtés effectivement des loyalistes.
23:04 C'est ce que je disais tout à l'heure, c'est que Nicolas Sarkozy a un avantage, c'est lorsqu'il
23:08 parle, c'est clair et son engagement est clair.
23:10 De la même manière, il parle de la sécurité, il dit "lorsque nous étions au pouvoir, les
23:13 chiffres sont incontestables.
23:15 2002 à 2011 furent 9 années consécutives de baisse de la délinquance".
23:19 Ces chiffres ne sont bien évidemment pas les miens, mais ceux de l'Observatoire National
23:23 de la Délinquance et la réponse pénale.
23:25 Je regrette d'ailleurs qu'on ne publie plus ces statistiques, ces résultats de l'époque
23:30 ne se sont pas faits par le seul volontarisme politique, ils sont le fruit de mesures qui
23:33 avaient prouvé leur efficacité, comme les peines planchées ou encore la rétention
23:38 de sureté.
23:39 C'est intéressant d'en savoir ça.
23:42 C'est intéressant et je trouve que la comparaison est cruelle pour Emmanuel Macron parce qu'il
23:46 a réussi avec assez peu de mots à énumérer un certain nombre de priorités de manière
23:50 extrêmement claire, tout le monde comprend.
23:52 Et puis effectivement, Yohann Nuza a dit qu'il y avait quelques claques adressées à Emmanuel
23:57 Macron, en fait il n'est d'accord sur rien avec ce que fait Emmanuel Macron en ce moment.
24:01 Je vous prends trois exemples, élargissement de l'Union Européenne avec l'intégration de l'Ukraine, il dit cette obsession est d'abord américaine.
24:07 Oui mais on va en parler après.
24:08 D'accord, on en parlera après.
24:09 Vous spoilez tous les thèmes.
24:10 Non, non, non, non, non, non, pardon.
24:11 Donc le deuxième thème c'était la sécurité.
24:15 On termine avec la sécurité.
24:17 Quant au sujet de la lutte contre l'immigration clandestine, se souvient-on des polémiques
24:21 sur la politique de reconduite à la frontière que j'avais mise en place avec les charters.
24:27 Ceux qui ont attaqué cette politique hier sont mal placés aujourd'hui pour dénoncer
24:30 la mise en œuvre des OQTF.
24:32 J'ai envie de dire là aussi, évidemment.
24:34 Alors sur l'Ukraine, vous le dites, ne refaisons pas avec l'Ukraine l'erreur que nous avons
24:39 commise avec la Turquie en lui promettant une adhésion à l'Union Européenne à laquelle
24:43 au fond personne n'a jamais cru.
24:45 Je me suis opposé seul à l'entrée de cette dernière.
24:47 Qui le regrette aujourd'hui ? Personne.
24:49 Autre désaccord avec Emmanuel Macron.
24:51 C'est toujours intéressant de voir les prises de position d'un homme politique et de voir
24:55 10 ans, 15 ans plus tard qui s'est trompé, qui avait plutôt raison.
24:59 Là-dessus il avait raison.
25:00 Sur les États-Unis, je me suis toujours méfié de ceux qui disaient qu'il fallait aimer
25:04 l'Amérique d'Obama et détester l'Amérique de Bush.
25:07 Un pays n'est pas réductible à la sympathie que l'on éprouve à l'endroit de son président.
25:11 Les Américains choisiront qui ils veulent.
25:13 Je ne suis pas un partisan de Donald Trump dont l'élégance intellectuelle et personnelle
25:16 ne m'a pas jusqu'à présent sauté aux yeux.
25:18 Mais le procès qui lui est fait est injuste.
25:21 La politique de repliement des États-Unis sur eux-mêmes a commencé avec Barack Obama.
25:24 Vrai ou pas ?
25:25 C'est très vrai.
25:26 Bon, je ne peux pas être d'accord avec la reconnaissance d'un État par destinien.
25:31 On l'a dit tout à l'heure.
25:32 Là encore, il suffit de replonger dans l'histoire.
25:34 Rien ne change.
25:35 Et il parle de Jean-Luc Mélenchon.
25:37 Depuis les maires communistes qui ont paupérisé les quartiers pour y maintenir leur électorat
25:41 jusqu'à la campagne de 2012 où François Hollande a été célébré avec quantité
25:45 de drapeaux algériens à place de la Bastille, que feint-on de découvrir ?
25:49 La gauche a toujours fait du communautarisme.
25:51 Jean-Luc Mélenchon n'est ni le premier ni le dernier.
25:53 Et on fait référence à SOS Racisme, ce qui s'est passé dans les années 80 avec
25:57 François Mitterrand.
25:58 Vrai ou faux ?
25:59 L'un près d'eux.
26:00 C'est vrai.
26:01 C'est vrai, presque.
26:02 Et alors, dernière chose, pour qui il va voter ?
26:03 Il a la fin de vie.
26:04 Et ça c'est important.
26:05 Oui, mais il n'a pas la position des...
26:07 Il dit qu'une loi n'est pas une bonne idée.
26:09 Oui.
26:10 Une loi n'est pas une bonne idée.
26:11 Mais vous avez...
26:12 Alors, dernière chose.
26:13 Il est hors de ses zones de risque.
26:14 Mais alors, pour qui il va voter ?
26:15 Pour qui il va voter ?
26:16 Mystère et boule de gomme.
26:17 Parce qu'il dit...
26:18 J'ai beaucoup de sympathie pour François-Xavier Bellamy et je compte des amis sur sa liste.
26:23 Mais je ne cache pas les divergences que j'ai avec certains des dirigeants actuels des
26:26 Républicains.
26:27 Ouh là !
26:28 Au hasard, Éric Ciotti.
26:29 Au hasard.
26:30 Au hasard.
26:31 Au hasard, comme ça.
26:32 Mais pour qui va-t-il voter ?
26:33 Bien, manifestement, il hésite entre la liste des Républicains ou la liste des macronistes
26:35 de Valéry Hayé.
26:36 Je ne...
26:37 Ah, alors, écoutez.
26:38 Après ce qu'il dit dans le journal...
26:39 Après ce qu'il vient dire, la hésitation doit pas...
26:41 Je ne veux pas parler au nom de Nicolas Sarkozy, mais je ne pense pas qu'il votera pour Valéry
26:45 Hayé.
26:46 Je ne le crois pas.
26:47 Alors il votera pour les Républicains ?
26:48 Bah, c'est...
26:49 Oui, je pense.
26:50 Il n'y a que les guiseaux noirs qui le savent.
26:51 Il n'y a que les guiseaux noirs qui le savent.
26:52 Ce qu'il dit dans le Figaro ressemble fort aux idées de François-Xavier Bellamy.
26:57 Il ne votera pas pour Jordan Bardella ?
26:58 Non.
26:59 Non.
27:00 Il ne votera pas pour Marion Maréchal ?
27:01 Non.
27:02 Bah, si vous le dites.
27:03 Donc, il votera, à ce moment-là, pour le pire.
27:07 Alors, il ne votera pas pour François-Xavier Bellamy, mais ça n'est pas très clair, en
27:10 tout cas.
27:11 Non.
27:12 Vous avez raison.
27:13 Vous avez parfaitement raison.
27:15 Ce qui est clair, c'est qu'il reproche à sa famille politique, les LR, finalement, de
27:18 rester isolée.
27:19 Il dit, je le rappelle à la droite, qu'elle ne gagnera pas si elle ne rassemble pas et
27:22 donc si elle n'élève pas...
27:23 Et Reuters !
27:24 Ce qui paraît logique, c'est comme ça qu'il a gagné en 2007.
27:25 Il veut un accord politique.
27:26 Et il dit que c'est encore possible.
27:27 En même temps, moi, je pense qu'un accord politique de LR avec la majorité présidentielle
27:32 serait un suicide.
27:33 Bien sûr.
27:34 Et que LR se perdrait là-dedans.
27:35 Bien sûr.
27:36 Et que, pour le coup, Éric Ciotti a raison d'affirmer des lignes claires aux Républicains,
27:38 notamment sur l'immigration et la sécurité, parce que l'électorat LR n'en peut plus
27:43 de la pensée UDF ou de la droite orléaniste et de l'hégémonie de celle-ci au sein de
27:47 LR.
27:48 En tout cas, il y avait une fenêtre de tir pour Emmanuel Macron d'ouvrir à droite.
27:53 Il ne l'a pas fait.
27:54 Il ne l'a pas fait.
27:55 Et il n'est pas d'accord.
27:56 Et ce n'est pas clair, comme toujours, avec Emmanuel Macron.
27:58 Donc, l'électorat, sans doute pas.
28:01 Bon.
28:02 Mais il le fera.
28:03 Il reste président jusqu'au bout.
28:04 Marie Toussaint.
28:05 Est-ce que vous pouvez laisser Marie Toussaint ?
28:06 Elle dit cyniquement que tous les élèves qui devaient venir chez lui sont déjà là.
28:10 Marie Toussaint a attaqué fortement CNews.
28:12 Alors, je voulais l'avocat que...
28:13 On va l'écouter.
28:14 Vous allez me dire si ça tombe sous le coup de la loi, ce qu'elle dit sur CNews.
28:17 Parce qu'elle nous traite de xénophobe, de misogyne, de raciste.
28:20 Elle est gentille.
28:21 Bon, moi, je me sens concerné, comme tous les gens de cette chaîne.
28:24 Bon, on va écouter Marie Toussaint.
28:26 Elle était ce matin sur France Inter.
28:28 Marie Toussaint, je lui souhaite de dépasser 5%.
28:31 Elle ne veut pas participer demain au débat.
28:33 Bon.
28:34 Et elle nous insulte.
28:36 Je ne veux pas dire autre chose.
28:37 Moi, je n'ai pas envie de me laisser insulter, de me faire traiter de xénophobe, de raciste.
28:41 Moi, je crois que moins elle parle, mieux elle se porte.
28:43 Oui, mais est-ce que ça tombe sous le coup de la loi ?
28:46 Ce qu'elle dit ?
28:47 Écoutons.
28:48 L'une des choses que l'Union européenne doit absolument faire, c'est lutter contre
28:54 la concentration des médias et pour la liberté d'informer, la liberté des rédactions face
29:01 à leurs actionnaires, à leurs propriétaires.
29:02 Moi, vous savez, demain soir, il y a un débat sur la chaîne CNews, qui est la chaîne de
29:06 Bolloré, qui poursuit un projet civilisationnel très clair, qui est un projet civilisationnel
29:10 xénophobe, misogyne, raciste, de recul de notre démocratie.
29:16 Donc, j'ai refusé de participer.
29:17 J'ai invité mes partenaires de gauche à le refuser.
29:20 Il n'y a que Raphaël Glucksmann qui a suivi mon invitation.
29:24 Le problème de CNews, c'est un problème qu'on retrouve dans d'autres pays.
29:28 On a eu Fox News, vous vous souvenez des Nogozones, peut-être en France, de la part de Fox News.
29:33 Le Chat Today, dont on s'est libéré au moment de l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine.
29:39 La concentration des médias est un problème en soi.
29:42 Quand elle est mise au service d'un projet civilisationnel, c'est encore plus terrible.
29:46 Donc, l'Union européenne doit impérativement agir.
29:48 Alors, j'ai pas entendu la xénophobe ici ?
29:52 Vous n'avez pas voulu entendre.
29:57 Là, il y a tout.
29:58 Là, il y a tout.
29:59 Là, c'est la totale.
30:00 De paella, de l'insulte.
30:01 Est-ce que ça tombe, s'il vous plaît ?
30:02 Laissez-moi vous dire.
30:04 Premièrement, elle s'adresse à une radio publique.
30:08 Je peux vous dire qu'elle était, moi qui ai entendu, mieux reçue que Marion Maréchal
30:14 la veille.
30:15 On l'a laissée parler totalement, complètement.
30:17 On lui a pas demandé si, par exemple, les écologistes avaient oublié l'environnement
30:22 pour le gauchisme.
30:23 On lui a pas posé cette question.
30:24 Elle aborde ensuite notre maison.
30:28 À aucun moment, ils se permettent un petit peu de vouloir la modérer.
30:31 Pas du tout.
30:32 Alors maintenant, pour répondre en avocat à votre question, le fait de dire d'une structure
30:38 qu'elle est raciste et xénophobe, il n'y a pas de doute que c'est soit une injure,
30:44 soit une diffamation.
30:45 Comme elle explique que c'est dans un cadre civilisationnel, je penche pour la diffamation.
30:51 Je ne sais pas si ici, votre maison serait prête à la poursuivre.
30:57 Mais en tous les cas, mon conseil serait…
30:58 La difficulté, c'est que si tu vas dans un procès, tu sais comment ça va se faire.
31:00 Il y a toute la presse française qui va être contre toi.
31:03 Mais si, c'est ce qui s'est passé.
31:06 Ça va faire de la publicité à Marie Toussaint.
31:08 Elle en a besoin.
31:09 Ce qu'on appelle stressante.
31:10 Elle est dans la lignée de Madame Tondelier.
31:12 Elle est dans la lignée de Madame Tondelier qui avait même parlé d'idéologie un peu
31:16 néonazie.
31:17 Elle est encore plus loin, Madame Tondelier.
31:20 Je ne suis pas sûr qu'il faille porter plainte.
31:24 Je suis avocat.
31:25 Mais il ne faut pas donner de l'écho en portant plainte à ces gens-là.
31:27 Il ne faut pas donner d'écho.
31:28 À force de tout laisser passer, il y a énormément d'erreurs qui sortent.
31:33 C'est à la fois indécent et scandaleux pour tous les salariés de cette chaîne.
31:39 C'est nous qu'elle insulte.
31:41 Au nom de quoi est-ce que cette dame dit que je suis raciste, xénophobe, misogyne ?
31:46 Je n'ai plus tout en tête.
31:48 Elle a tout fait.
31:49 Elle a tout balayé.
31:50 Elle n'a rien oublié.
31:51 Au nom de quoi est-ce qu'elle se permet de dire ça ?
31:53 Qu'ai-je dit pour être traité, pour être insulté de la sorte par cette dame qui,
31:58 elle effectivement, propage une idéologie qui, on l'a vu au cours des 30 dernières années,
32:02 a été dévastatrice pour la France ?
32:04 Au nom de quoi est-ce qu'elle se permet à moi de venir me donner des leçons et de m'insulter
32:09 de cette manière ?
32:10 Au nom de l'intolérance d'extrême-gauche, elle veut te faire taire.
32:13 Elle veut que nous subissions le même sort que Russia Today.
32:17 Ça va loin quand même.
32:19 Nous faire taire et dans le studio capitonné, ça ne gêne personne.
32:23 Je vais vous dire, ces gens ont le pouvoir…
32:26 Ah oui ? On ne serait pas clair.
32:28 Oui, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas de malaveille.
32:33 Je pense qu'il y aurait surtout une grande concentration de certains journalistes à Teddy Pestok.
32:37 C'est une option qui est écartée a priori.
32:39 Il y a certaines traditions à gauche qui se gardent.
32:42 Bon, Éric Dupond-Moretti, alors ça, écoutez, c'est…
32:48 Parmi les choses que j'ai entendues ces dernières heures, j'ai failli tomber de ma chaise.
32:54 J'ai failli, je vous jure, j'ai failli tomber de ma chaise.
32:56 Éric Dupond-Moretti, quand on m'a dit ça, j'ai dit "mais ce n'est pas vrai".
32:59 Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, explique qu'il apprend ce qui se passe dans ses prisons par la presse.
33:07 Par la presse.
33:08 Il dit "ah ben je vais faire une enquête sur le fuyamara".
33:10 J'ai appris qu'il n'était pas du tout l'homme qu'on m'avait dit.
33:12 J'ai lu dans la presse.
33:14 Mais je vous jure, ministre de la Justice, là, on est au-delà de…
33:21 Qui avait été acclamé quand il était allé en prison justement.
33:23 Écoutons cet échange entre Olivier Hénau, qui est sénateur centriste, et M. Dupond-Moretti.
33:31 Mais les bras m'en sont tombés.
33:33 Il dit "ben oui, vous avez raison, j'ai vu ça dans la presse, il faut que je fasse une enquête".
33:36 Il y a maintenant l'angle de la vérité.
33:39 Et cet angle, c'est celui qui résulte des écoutes téléphoniques, des conversations de Mohamed Amra.
33:47 C'est la prise de conscience que le narcotrafique, les narcotrafiquants ont pris pied dans nos prisons.
33:55 C'est la pieuvre qui a gagné du terrain, et ça fait écho au rapport sénatorial.
34:00 Mais pire, le narcotrafique est quelquefois, et là on l'a vu, organisé dans les prisons.
34:07 Et c'est naturellement inacceptable, cette audace, cette violence est tout à fait nouvelle.
34:12 Et donc ma question est la suivante, M. le ministre.
34:14 N'y a-t-il pas urgence d'une remise à plat ?
34:17 Quel protocole d'accord le 10 juin prochain ?
34:20 Et quelle est votre vision de la politique pénitentiaire ? Je vous remercie.
34:23 Votre question est parfaitement, je le dis, parfaitement légitime.
34:29 Comme vous, M. le sénateur, j'ai découvert dans la presse un certain nombre d'éléments concernant le détenu Amra
34:37 qui font état d'une dangerosité certaine qui ne semblait pas avoir été prise en considération.
34:44 J'ai la ferme intention, j'ai la ferme intention de faire toute la lumière sur la prise en charge du détenu Amra
34:53 et notamment en ce qui concerne le partage d'informations.
34:56 Et c'est pourquoi j'ai ordonné une inspection confiée à l'inspection générale de la justice.
35:03 Mais de manière plus générale, et bien sûr, je partage votre interrogation sur, au fond,
35:07 l'adaptation de notre modèle carcéral à ces détenus particulièrement violents et sans aucune limite.
35:14 Alors, Louis Dragnel, en fait, je n'avais rien compris.
35:18 J'ai été trop naïf. Tout ça est organisé.
35:20 On ne vous permettrait jamais de vous dire ça.
35:21 Mais si, au contraire, il faut le dire.
35:23 Et la question était préparée et la réponse était préparée parce qu'elle lui permet de se couvrir.
35:29 Absolument. Alors expliquez-nous.
35:31 Non, mais déjà, ce qu'il faut savoir, c'est qu'à l'Assemblée nationale comme au Sénat,
35:34 il arrive à de très nombreuses reprises qu'un ministre dise à un député
35:37 "Est-ce que tu peux me poser cette question ? Ça me permettra de répondre et de me valoriser."
35:41 Et ça crée un peu de proximité entre le député et le ministre ou le sénateur et le ministre.
35:45 En l'occurrence, on est au Sénat.
35:47 Deuxième élément par rapport à ça, le ministre dit "Je découvre par la presse."
35:52 Ça lui permet, si un jour il est auditionné dans le cadre d'une commission d'enquête,
35:55 s'il y a un procès dans le cadre de l'affaire Amras,
35:58 on dira "Mais monsieur le ministre, aviez-vous des remontées par vos services
36:02 du fait que monsieur Amras avait tenté de scier ses barreaux,
36:04 du fait qu'à l'issue de la sonorisation de sa cellule,
36:07 toutes les informations qu'on a apprises par la presse ?"
36:09 Eh bien, Éric Dupond-Moretti pourra dire "Mais regardez, je l'ai dit devant le Sénat,
36:13 j'ai dit que j'ai appris ça par voix de presse et je ne l'ai pas appris par mes services,
36:16 donc je ne pouvais rien faire, puisque je ne le savais pas."
36:19 Ce n'est absolument pas une gaffe.
36:20 C'est une protection juridique et ça n'a rien à voir.
36:25 Au moment où il y avait la polémique sur les masques au moment du Covid,
36:28 il y avait des ministres qui disaient "Mais je découvre par la presse
36:30 que nos stocks sont très bas parce que nous masquons."
36:32 - Yohann Ouzahy, c'est la même chose.
36:34 - Ça fait 4 ans qu'Éric Dupond-Moretti garde des seaux.
36:38 S'il découvre dans la presse que son administration n'est pas capable de lui faire remonter,
36:42 ça veut dire qu'il est à la tête d'une administration qui ne sert à rien,
36:46 où il y a des lacunes qui sont immenses.
36:48 C'est une administration qui ne dirige pas, qui n'a pas su réformer,
36:53 qui n'a pas su faire travailler correctement au bout de 4 ans.
36:56 Alors si vraiment son administration est dans cet état-là,
36:59 qu'ils ne sont au courant de rien, qu'ils découvrent l'état des prisons
37:02 et ce qui s'y passe dans la presse,
37:03 Éric Dupond-Moretti a une lourde responsabilité
37:06 et il devrait en tirer des conclusions politiques.
37:09 - Non mais c'est intéressant ce que dit lui aussi,
37:11 c'est que la question est préparée, la réponse est préparée,
37:13 d'ailleurs il a une fiche.
37:14 - Oui, oui.
37:15 - Et là vous avez raison.
37:16 - Mais monsieur le député, monsieur le sénateur, vous avez raison.
37:19 - Vous avez raison, c'est-à-dire qu'il n'a pas toujours une fiche.
37:21 Donc ce que je vois effectivement, c'est quelqu'un qui a peur,
37:25 qui pense effectivement au coup d'après,
37:28 qui se moque au fond de son administration
37:30 et qui pense à sauver sa tête si tant est qu'elle soit attaquée les juins prochains.
37:36 Ça en dit beaucoup en psychologie.
37:37 Et votre intervention...
37:39 - Non mais ça en dit même beaucoup en psychologie
37:41 par rapport au syndicat de gardiens de prison,
37:43 par rapport à ces deux gardiens qui sont morts.
37:46 Là aussi il y a une question un petit peu de décence parfois
37:48 dans la façon de présenter les choses
37:50 et de répondre à des situations en tant que garde des sceaux quand même.
37:53 Moi je me mets à la place de la femme de ce gardien de prison
37:58 qui a été assassinée,
37:59 enfin entendre le garde des sceaux lire sa fiche pour dire qu'il n'était pas au courant,
38:03 c'est complètement lunaire.
38:04 - Il n'est pas au courant.
38:05 - Et là encore c'est un...
38:06 - Mais on l'avait dit l'administreur, jamais tu ne démissionnes.
38:09 - Et ça lui permet d'annoncer une inspection.
38:11 - Au-delà de nos explications, on percute sur le plan politique.
38:15 Ce dont il faut être conscient aujourd'hui,
38:18 c'est la situation désastreuse dans les prisons,
38:22 du personnel pénitentiaire,
38:25 où règnent les narcotrafics,
38:27 la peur et la corruption.
38:30 La réalité, elle est là et elle est crue.
38:33 - Le Conseil constitutionnel, c'est intéressant également,
38:36 vous allez voir le sujet de Tengreide Giotel,
38:39 selon une décision du Conseil constitutionnel,
38:41 tous les étrangers condamnés à ce temps auront droit à l'aide juridictionnelle.
38:44 C'est Thibaud de Montbréal d'ailleurs qui avait alerté par un tweet très intéressant,
38:49 nouvelle décision surréaliste du Conseil constitutionnel
38:52 qui poursuit méticuleusement l'organisation du suicide de la France.
38:56 Voyez le sujet, on verra également Laurent Wauquiez.
38:59 Laurent Wauquiez, qui est assez peu présent dans le débat politique,
39:05 eh bien il a tweeté précisément sur le Conseil constitutionnel.
39:09 Et ça c'est intéressant de le souligner aussi.
39:12 Voyons d'abord le sujet.
39:14 - C'est au nom du principe d'égalité que la loi du 10 juillet 1991
39:18 a été censurée ce mardi.
39:20 Cette loi conditionnait l'aide juridique aux étrangers à une situation régulière.
39:24 Par exemple, une personne sous OQTF ou sans papier ne pouvait en bénéficier.
39:28 Le Conseil constitutionnel a estimé ce mardi
39:30 que les étrangers en situation irrégulière se trouvaient face à une rupture d'égalité.
39:35 Une décision aussi politique comme l'assure l'avocat Pierre Gentil.
39:38 - Tout ça le Conseil constitutionnel le tire de l'interprétation qu'il fait
39:43 de la Constitution et d'un principe qui est le principe d'égalité.
39:47 Il n'y a pas une juridiction supranationale, une juridiction européenne
39:51 qui va venir annuler la décision du Conseil constitutionnel.
39:55 Là, c'est un vrai sujet politique qui se pose ici.
39:58 L'aide juridictionnelle permet aux personnes disposant de ressources modestes
40:02 d'obtenir l'assistance d'un avocat pour engager un procès ou se défendre,
40:05 trouver un accord ou faire exécuter une décision de justice.
40:09 L'Etat prend en charge une partie ou la totalité des frais du procès,
40:12 notamment les honoraires de l'avocat, les frais de l'expertise
40:16 ainsi que la rémunération de l'huissier de justice.
40:18 La décision est entrée en vigueur ce mardi.
40:21 Laurent Wauquiez a écrit "les immigrés illégaux peuvent désormais compter
40:27 sur l'argent du contribuable pour assurer leur défense contre l'Etat
40:32 ou lorsqu'ils ont commis un délit en France".
40:34 Un nouvel exemple de l'impuissance politique à laquelle nous condamnent
40:37 les jurisprudences idéologiques.
40:39 C'est beaucoup plus présent.
40:41 C'est un de ces combats.
40:42 C'est beaucoup plus que de l'impuissance, c'est de la trahison.
40:44 Moi, pour moi, je le vis comme une trahison.
40:47 Le fait que dans notre période dramatique avec la submersion migratoire,
40:54 qu'on décide que quelqu'un qui arrive illégalement
40:58 et qui devrait peut-être être obligé de quitter le territoire
41:04 jouisse déjà du droit d'être défendu à nos frais,
41:08 en notre période, c'est une véritable trahison.
41:11 Là où la décision est perverse, c'est que le Conseil constitutionnel
41:14 s'appuie sur un principe qui est fondamental et sur lequel on est tous d'accord,
41:16 qui est l'égalité.
41:17 Pour cause, il est au fronton de nos mairies.
41:19 Il existe depuis la déclaration des droits de l'homme et des citoyens.
41:21 Le problème, et ce qu'a oublié le Conseil constitutionnel,
41:23 c'est que c'est les droits de l'homme et du citoyen.
41:25 Ce n'est pas les droits de l'homme partout dans le monde,
41:27 sans frontières, sans nation, sans patrie.
41:30 C'est quoi les droits ?
41:31 C'est vraiment une question philosophique intéressante
41:33 parce que les droits individuels...
41:35 Je ne peux pas terminer, ce n'est pas grave.
41:37 Non, mais je vous en prie, terminez.
41:40 Ce n'est pas grave.
41:41 Non, mais je dis juste qu'en fait, le principe d'égalité,
41:43 il s'exerce dans une nation et que...
41:45 Enfin, je ne sais même plus ce que je voulais dire.
41:46 Entre citoyens.
41:47 Entre citoyens.
41:48 Non, mais je t'en prie, ce n'est pas grave.
41:51 Mais non, Lucas.
41:52 Je ne sais pas quoi dire.
41:53 Mais attendez, vous n'allez pas couper les autres.
41:56 Pardon, vous avez posé une question avant que Paul n'ait terminé.
41:58 C'est que j'étais concentré sur ce que je disais.
42:00 En fait, ce qui m'intéresse, c'est pourquoi.
42:02 C'est quoi ?
42:03 C'est la motivation.
42:04 Le Conseil constitutionnel, pardonnez-moi,
42:06 ce n'est pas que des gens de gauche.
42:08 C'est la préférence pour l'autre.
42:09 Mais le Conseil constitutionnel, il y a qui ?
42:11 Nous vivons dans une période suicidaire et masochiste.
42:14 Il y a M. Fabius.
42:15 C'est la préférence pour l'autre.
42:17 M. Mézard.
42:18 M. Fabius est un grand bourgeois,
42:21 mais en même temps, je ne pense pas que ce soit un grand monsieur.
42:24 Voilà.
42:24 Pour parler poliment.
42:25 Non, mais la question qu'on peut se poser,
42:26 c'est est-ce que Laurent Fabius n'est pas en train de faire campagne
42:28 pour Marine Le Pen, sincèrement ?
42:30 Oui.
42:30 Parce qu'une décision comme ça...
42:32 C'est un sacré cadeau.
42:33 Oui, c'est un sacré cadeau politique,
42:35 une nouvelle fois, pour Marine Le Pen.
42:37 Il y a beaucoup de gens alors qui font campagne pour Marine Le Pen.
42:40 Je pense quand même que pour la loi immigration,
42:42 quand Emmanuel Macron avait dit "je ne suis pas d'accord sur certains points,
42:45 mais je fais confiance au Conseil constitutionnel
42:48 parce qu'il va les détricoter",
42:50 on s'interroge quand même sur le bien fondé maintenant
42:52 et sur la façon dont le Conseil constitutionnel...
42:54 Il s'exprime beaucoup trop.
42:55 Non, mais il n'y a plus rien de...
42:56 On leur demande beaucoup trop de choses au Conseil constitutionnel.
42:58 Il y a 30 ans, ils rendaient 10 décisions.
43:00 Les missions du Conseil constitutionnel ne sont plus celles qu'elles étaient en 1958.
43:05 C'est délibéré.
43:05 Les refus d'obtempérer.
43:06 Ils ont plus le rôle d'être fidèles à la Constitution, tout simplement.
43:09 Les refus...
43:11 Il ne sera plus là en 2027, Laurent Fabius ?
43:13 Normalement, non.
43:14 Pourquoi vous dites "normalement" ?
43:15 Pardon, parce que j'étais en train de répondre.
43:17 Donc ce n'est pas lui qui fera la transition...
43:19 Non, parce que 2010, c'est 2027.
43:21 Ce n'est pas lui qui fera la transition entre les deux précédents.
43:23 C'est loin de 2027.
43:25 L'explosion des refus d'obtempérer, +94% entre 2012 et 2022.
43:29 +94%.
43:31 La hausse des refus d'obtempérer.
43:33 33% pour les refus d'obtempérer simples.
43:37 Donc c'est évidemment un chiffre qui peut vous faire réagir.
43:45 Qui ne nous étonne pas beaucoup, pour tout vous dire.
43:49 Et puis si vous voulez terminer sur une note un peu plus légère...
43:53 Pourquoi faire ?
43:55 On va voir pourquoi faire.
43:57 Je vais vous montrer les photos de la maison de Mbappé.
44:03 Mbappé, il a acheté une maison à Madrid.
44:05 Parce qu'à priori, il va jouer au Real Madrid.
44:07 Je le dis pour vous.
44:09 Il a acheté ça 12 millions d'euros.
44:13 Mais vraiment, 11.
44:15 Mais vraiment, ce n'est pas beaucoup d'argent pour lui.
44:19 Elle appartenait visiblement à Garrett Bale.
44:21 Et j'ai appris que le PSG lui doit 80 millions d'euros.
44:27 Parce que le PSG lui n'a pas ou lui n'aurait pas payé son salaire d'avril.
44:33 Et puis il y a une petite prime qui traîne.
44:35 Ce n'est pas très correct.
44:37 Les retards sur salaire, c'est du mal.
44:39 C'est une spécialiste.
44:41 Ce n'est pas très correct.
44:43 Ils sont en bisbille avec le président du PSG.
44:45 C'est impossible de connaître le fond du dossier.
44:49 La vérité c'est que Mbappé est très riche.
44:53 Bien sûr, comme tous les grands sportifs ou les grands joueurs de ce monde.
44:57 Il est sans doute un des plus riches de ce monde.
44:59 Donc là il a acheté ça pour 11 millions d'euros.
45:01 Vous savez qu'il va commencer bientôt.
45:03 Il va commencer le 14 juin.
45:05 Dans peu de temps.
45:07 Et les joueurs de l'équipe de France se sont réunis à Clairefontaine.
45:09 Alors c'est des joueurs que vous ne connaissez pas.
45:11 Bien évidemment, N'Golo Kanté qui arrive.
45:15 Regardez le voici.
45:17 Mbappé il pleuvait ce matin évidemment à Clairefontaine.
45:21 Les mois de mai sont généralement Barcolas que vous reconnaissez.
45:23 Les mois de mai sont généralement arrosés.
45:25 Mais là ce mois de mai l'est particulièrement.
45:27 Donc là il avait quand même gardé ses lunettes de soleil.
45:29 Konaté que vous reconnaissez aussi bien sûr.
45:33 Joueur de grande qualité.
45:35 Et alors la palme de l'élégance si j'ose dire c'est...
45:39 Jules Koundé.
45:41 Qui est arrivé avec des Santiagues à talons.
45:43 C'est dommage qu'on ne l'ait pas vu plus longtemps.
45:47 Une belle cravate.
45:49 Jules Koundé.
45:51 Regardez Jules Koundé.
45:53 Ça ça a de la gueule quand même.
45:55 Santiagues à talons.
45:57 Petite publicité sur le sac.
45:59 Petite publicité.
46:01 Cravate. Jeans.
46:03 C'est un style.
46:05 Si on les voit les autres.
46:07 Enlevez l'équipe de France de la Fashion Week.
46:09 Enlevez le bandeau.
46:11 Qu'on voit les Santiagues à talons.
46:13 Mais vous savez que c'est des...
46:15 Faudrait que vous veniez habillés comme ça sur le plateau de l'heure des pros.
46:19 Il me ferait une réflexion.
46:21 Il serait capable.
46:23 Dans cette tenue ça ne se produirait jamais.
46:25 On ne se voit pas comme ça.
46:27 Les bleus.
46:29 La grande majorité.
46:31 Et là évidemment ils ont défilé devant les photographes.
46:33 Et le 14 juin.
46:35 Vous vous intéressez un peu au football ?
46:37 Pas du tout.
46:39 A chaque fois je vous pose...
46:41 Par le biais de mon fils qui aime ça.
46:43 Je ne suis pas une grande fan.
46:45 Les gros événements comme ça.
46:47 Il joue au football votre fils ?
46:49 Bien sûr.
46:51 Quel âge il a ?
46:53 Il joue dans un club ?
46:55 Cette année il joue plutôt futsal.
46:57 Mais l'an prochain il veut reprendre dans un club.
46:59 Il jouait dans quel club ?
47:01 Avant il jouait dans un petit club.
47:03 Un petit club.
47:05 Il ne sera jamais. Mais 13 ans vous pouvez peut-être...
47:07 Je sais. Non il n'en est pas là.
47:09 Il y a de l'argent à prendre.
47:11 Regardez la villa à Madrid après.
47:13 Il y a un petit billet à faire fructifier.
47:15 Ce qui est important quand on a 13 ans.
47:21 C'est qu'il faut faire du sport.
47:23 Il n'y a pas mieux que le sport.
47:25 Vous évidemment.
47:27 Vous jouez au tennis.
47:29 Le polo.
47:31 Mais pour vivre ensemble.
47:33 S'entraîner ensemble.
47:35 Passer du temps ensemble.
47:37 Le sport c'est formidable.
47:39 Bien évidemment.
47:41 Je crois avoir aperçu
47:43 Monsieur Benkemoun.
47:45 Il est reparti.
47:47 Il est arrivé et il est reparti.
47:49 Je n'ai pas remarqué que vous aviez réparé vos lunettes.
47:51 Il a recollé.
47:53 C'est bon.
47:55 Là c'est réparé.
47:57 Je ne vous dirai pas la vérité.
47:59 Excusez-moi d'avoir soulevé un point sensible.
48:03 Non mais il faut tout avoir en double.
48:05 Il est revenu.
48:07 Par exemple.
48:09 Monsieur Benkemoun.
48:11 Qu'est-ce qui se passe ? Vous vous rabillez.
48:13 Je courais.
48:15 Je regardais dans la régie ce qui se passait.
48:17 C'est étrange me dit-on.
48:19 Votre col.
48:21 C'est mieux ?
48:23 Essayez d'être présentable pour l'antenne.
48:25 Je courais.
48:27 Je regardais les dernières images.
48:29 Qui nous viennent des rues de Paris.
48:31 Je ne sais pas si vous les avez montrées tout à l'heure.
48:33 Mais là ça s'est tendu.
48:35 Il y a une confrontation importante.
48:37 Entre les manifestants et les célèbres du côté de Saint-Augustin.
48:39 Je ne sais pas si on peut avoir les images.
48:41 Je vous disais tout à l'heure.
48:43 La stratégie de la France insoumise.
48:45 C'est sans doute de rechercher le clash.
48:47 Et pourquoi pas même la bavure.
48:49 C'est une stratégie.
48:51 Qu'ils vont mettre en place d'ici le 9 juin.
48:53 Je ne sais pas si on peut vous montrer les images.
48:55 On ne voit rien.
48:57 Il faut tout conflictualiser.
48:59 Vous allez aller au clash tous les jours.
49:01 Et nous sommes là.
49:03 En train de courir derrière les médias.
49:05 En train de courir derrière le front.
49:07 Derrière la France insoumise.
49:09 C'est du clash.
49:11 C'est de la peur qui monte.
49:13 C'est de la tension.
49:15 C'est des risques aussi.
49:17 Je vous signale.
49:19 Les lieux de culte juifs.
49:21 Écoles.
49:23 Tous les lieux de culte et de prière.
49:25 Seront sécurisés.
49:27 On augmente la sécurité à partir de demain.
49:29 - Les policiers de France ont autre chose à faire.
49:31 Mais c'est la conflictualisation.
49:33 C'est la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
49:35 Depuis de nombreuses années.
49:37 Je vais vous remercier tous.
49:39 Et remercier Laurent Pratt.
49:41 Ludovic Lieber.
49:43 Grégory Possidalo.
49:45 Benjamin Naud.
49:47 Thomas Saint-Jean.
49:49 Noemi Hardy.
49:51 Et donc celui qui est depuis cette semaine.
49:53 Le nouvel arrivant dans notre petit groupe.
49:55 Ladislas Giscardesta.
49:57 Passez une excellente soirée.
49:59 Au revoir.
50:01 - Pas mal.
50:03 (rires)