Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver pour l'heure des pro 2 avec William Gollnadel, Geoffroy Lejeune, Olivier D'Artigolle, Jérôme Béglé, Gautier Lebret, Lequin T+
00:07 Voilà le 5 majeur de ce lundi.
00:10 Ça a commencé avant même que l'émission débute.
00:13 Il y a un mauvais climat, il faut le dire.
00:15 Alors, est-ce que vous pouvez dire ce qu'il s'est passé quand même aux téléspectateurs qui ne comprennent pas ?
00:19 J'ai mon voisin de droite qui s'est permis de rire d'une tenue dont je suis pas content.
00:24 Elle est très belle votre tenue.
00:25 Non mais vous êtes très élégant William.
00:27 C'est vrai ma frère.
00:28 Il vous a attaqué sur votre tenue.
00:31 On peut rien contre lui.
00:33 Il y a des témoins.
00:34 Gautier Lebret qui a vu On se filme en trois jours.
00:37 Alors là, parce qu'on va parler évidemment du festival de...
00:39 On se filme en trois jours mais ça va pas Gautier.
00:42 On se filme du festival de Cannes, oui.
00:43 Et vous avez vu, vous êtes l'un des premiers à avoir vu La Palme d'Or.
00:47 Mais avant de parler de La Palme d'Or, parlons de Didier Raoul qui contre-attaque l'interview Vérité demain dans l'heure des pro avec Pascal bien sûr que vous retrouverez demain matin.
00:56 L'ancien patron de l'IHU est mis en cause par 16 sociétés savantes qui ont co-signé une tribune dans Le Monde.
01:02 Des faits qui sont je crois pénalement répréhensibles en cause entre autres l'utilisation de l'hydroxychloroquine sur des patients sans leur consentement.
01:11 On voit le sujet de Régine Defaut et on en parle.
01:13 Didier Raoult se serait-il livré au plus grand essai thérapeutique sauvage pour 16 sociétés savantes de médecine ?
01:22 La réponse est oui.
01:23 Dans une tribune publiée sur le site du Monde, elle dénonce la prescription systématique aux patients de la Covid-19,
01:30 quel que soit leur âge, d'hydroxychloroquine, de zinc, d'ivermectine ou d'azithromycine par l'IHU de Marseille sur des ordonnances pré-remplies.
01:39 Ces prescriptions systématiques ont été poursuivies, ce qui est plus grave pendant plus d'un an après la démonstration formelle de leur inefficacité.
01:47 Ces signataires pointent du doigt la collecte de santé de plus de 30 000 patients en dehors de tout cadre éthique ou juridique.
01:55 Mais surtout des prescriptions en dehors de toute autorisation de mise sur le marché.
02:00 En l'absence de mesures appropriées, ce qui s'est pratiqué restera ainsi perçu par un grand nombre de nos concitoyens
02:06 comme un comportement finalement acceptable, voire souhaitable.
02:10 En avril dernier, l'Agence du médicament a estimé que l'utilisation de l'hydroxychloroquine expose les patients à de potentiels effets indésirables qui peuvent être graves.
02:21 Je m'étends tout de suite vers vous Jérôme Méglet, puisque dans le journal du dimanche, vous avez publié un papier juste avant cette tribune.
02:28 Est-ce que les faits qui sont reprochés à Didier Raoult sont graves ? Est-ce qu'aujourd'hui, Didier Raoult est dans la difficulté ?
02:36 Ils sont théoriquement passibles des tribunaux, puisque d'abord les autorités de médecine avaient déconseillé puis interdit l'administration d'hydroxychloroquine aux malades du Covid.
02:51 Et il a continué après cette interdiction. Les autorités de médecine avaient d'abord déconseillé puis interdit.
02:57 On dit donc que ça ne servait à rien. Et puis il a continué. Je rappelle que ce n'était plus en vente dans les pharmacies, par exemple.
03:03 Il a continué de l'administrer. On estime qu'il y a 30 000 personnes qui, notamment à l'IHU, ont ingurgité ce produit.
03:10 Et on dit voilà, il l'a donné à des patients qui étaient symptomatiques, asymptomatiques et également mineurs.
03:19 Alors lui dit, et il faut absolument entendre cette thèse, que c'est l'énième épisode, comment dirais-je, d'une jalousie, de critique et de règlement de compte interne aux mandarins de la médecine française.
03:32 Il va plus loin, il dit c'est une tribune d'imbéciles.
03:34 Voilà. En tout cas, on ne peut pas exclure que puisque la guerre entre l'IHU, le professeur Raoult et les autres professeurs de la biologie,
03:44 des mois, des années, même très longtemps, on ne peut pas exclure que ce soit ça. Néanmoins, il y a un dossier et il y a un certain nombre de patients qui vont se regrouper
03:55 de façon à faire une classification sur ce sujet-là.
03:57 Une fois qu'on a vu le fond, ce qui est intéressant également, c'est le timing. Pourquoi s'attaquer à Didier Raoult maintenant ?
04:03 Est-ce qu'on pourrait faire la même chose sur, je ne sais pas, les industries pharmaceutiques, sur le vaccin ?
04:08 Ce n'est pas Didier Raoult qui nous a dit "faites-vous vacciner quatre fois Geoffroy Lejeune", par exemple.
04:12 Ce n'est pas Didier Raoult qui nous a dit "le vaccin va nous protéger".
04:15 Maintenant, il dit que c'est bien de se faire vacciner.
04:17 Des formes graves pour les personnes fragiles.
04:18 Oui, mais il n'a pas dit ça. Dans sa dernière prise de position sur le vaccin, il dit maintenant, c'est net, on est moins atteints lorsqu'on est vacciné.
04:26 Je n'en sais rien, mais il a un peu changé d'avis là-dessus aussi.
04:28 Que ça nous protégeait des contaminations. Ce n'est pas Didier Raoult qui nous a dit tout ça.
04:33 Moi, je pense comme vous.
04:34 Moi, je me pencherai, je me pose la question.
04:36 Votre question est très bonne.
04:38 Si on doit faire rendre gorge trois ans après à Didier Raoult pour ce qu'il a fait pendant la période du Covid,
04:45 allons-y gaiement pour tous ceux qui ont dit n'importe quoi.
04:47 Tous ceux qui se sont trompés, tous ceux qui ont pris des mauvaises décisions.
04:51 Moi, je n'ai pas la passion du tribunal, ni des aires judiciaires, ni même médiatiques.
04:57 Et je pense qu'on pourrait arrêter de parler de cette histoire et passer à autre chose.
05:01 Mais si on commence à essayer de vouloir traduire les gens qui ont mal pensé au moment du Covid, faisons-le pour tout le monde dans ce cas-là.
05:09 Faisons-le pour...
05:11 Oui, pour un audit général sur la crise sanitaire.
05:14 La question particulière qui est posée, d'abord Didier Raoult, il n'est pas hors communauté scientifique.
05:20 Il fait partie aussi des mandats.
05:21 Il faisait partie, il était membre de la première configuration du conseil scientifique.
05:25 Et puis après, il avait dit non, je ne veux pas travailler dans ce cadre-là.
05:30 Avec Jean-François Delphrécy.
05:31 Le problème se posant, et l'action judiciaire est déjà en route, c'est que lorsque son traitement,
05:37 lorsque démonstration a été faite de son inefficacité, le fait qu'il continue à l'administrer pendant plus d'un an,
05:44 à exposer des personnes qui relevaient d'un véritable traitement, a un danger mortel.
05:51 C'est ça, l'action judiciaire.
05:54 En tous les cas, pour l'instant, ce n'est pas une action judiciaire.
05:57 Et c'est une question sérieuse.
05:58 Je rappelle quand même que l'ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et l'ancien Premier ministre,
06:03 Edouard Philippe, sont poursuivis par la justice pour, en gros, mettre en danger la vie d'autrui.
06:09 Puisqu'on est monté si haut, et moi je trouve ça totalement inadmissible, et en tout cas contestable,
06:15 puisqu'on est monté si haut dans la chaîne administrative et politique,
06:18 peut-être pourrait-on aussi descendre quelques étages plus bas pour voir,
06:22 dans ceux qui ont promu un traitement, s'ils n'ont pas eux aussi mis la vie d'autrui en danger.
06:28 C'est une guéguerre entre savants, c'est ça ?
06:32 Il ne faut pas l'exclure.
06:34 En plus, on l'a tous vécu, Gilles-William Gollnadel, pendant cette crise sanitaire.
06:38 Combien de fois on a eu un expert sanitaire nous dire A, en face, un autre nous dire B,
06:45 avoir une guéguerre d'égo entre eux ?
06:47 C'est un monde de fous, là, aussi.
06:49 C'est pas dire, c'est faire.
06:51 C'est pour ça que c'est très intéressant.
06:52 Donc c'est administré 30 000 fois un traitement, et c'est pas simplement "il faut le faire",
06:57 c'est pas parloter, c'est agir.
06:59 Ça, j'entends.
07:00 On est d'accord que ce n'est pas à l'insu du plénier des gens qui ont pris le traitement,
07:05 ils étaient au courant.
07:06 Justement, c'est ça la question.
07:08 Est-ce qu'ils étaient au courant ?
07:10 Excusez-moi, mais déjà, ce n'est la charge contre quelqu'un, dans l'ignorance totale
07:19 de savoir si les personnes en question étaient au courant, informées et d'accord.
07:24 Certaines disent que non, mais bon, après...
07:26 Écoutez, franchement, je ne me sens aucune autorité particulière pour traiter de ce sujet.
07:32 La mauvaise impression que j'ai, j'entendais une émission de France Inter, ça durait 10 minutes.
07:38 Franchement, 10 minutes.
07:39 Vous êtes maso.
07:40 Mais j'assume...
07:43 Il a une passion pour France Inter, William.
07:45 J'assume mon masochisme.
07:47 D'accord ?
07:48 Donc, non mais ça durait 10 minutes.
07:50 Je n'ai entendu qu'un seul son de cloche.
07:53 Le journaliste était à charge, et ensuite on a entendu un médecin à charge.
08:00 Je n'ai pas entendu une parole qui pouvait expliquer la position du professeur Raoult.
08:08 Alors, je ne sais rien sur le fond.
08:10 Jérôme a raison.
08:11 Moi, très sincèrement, par euphémisme, je dirais que je n'ai pas apprécié beaucoup
08:18 la position de Mme Buzyn pendant toute la période.
08:22 Elle a été calamipulse.
08:24 Elle a été calamipulse.
08:26 Mais pour autant, je n'ai pas apprécié qu'elle soit traînée devant le tribunal.
08:32 Donc là, on me dit que ça y est, il y a une class action de faire.
08:36 On sonne déjà.
08:38 J'ai une mauvaise impression, c'est tout.
08:42 Écoutez, il va réagir.
08:45 Il répondra demain.
08:46 Ça va être très intéressant.
08:47 Ce sera à 10 heures demain avec Pascal Praud.
08:51 L'interview vérité de Didier Raoult.
08:54 On sera encore plus intelligent.
08:56 Je pense que vous allez évidemment le commenter demain soir.
09:01 Est-ce qu'on peut parler un peu du festival de Cannes ?
09:03 Du cinéma ou de la polémique ?
09:05 Déjà, ce qui est vrai, c'est que cette polémique balaie complètement le film.
09:08 Le film que vous avez vu, Cher Gauthier, qui est un très bon film, vous avez dit.
09:11 Oui, exactement.
09:12 C'est très intéressant.
09:13 Ça plaira sûrement à Gilles William.
09:14 C'est sur la mécanique d'un procès.
09:16 C'est une femme qui est accusée, qui est mise en examen pour le meurtre de son mari.
09:20 L'a-t-elle tuée ou est-ce un suicide ?
09:22 C'est deux heures et demie, quasiment en huis clos.
09:24 C'est un grand film de procès.
09:25 La séquence qu'on va entendre.
09:27 Sauf qu'on n'a pas la réponse.
09:29 Ne spoilez pas.
09:31 Pourquoi ? Moi, je n'ai aucun intérêt dans le jeu.
09:33 Moi, j'aimerais bien juste savoir.
09:35 Vous parlez des gens.
09:36 Mais bon, en tous les cas.
09:39 J'ai Eric Nord qui l'a dit.
09:42 Ça ne vous dérange pas qu'on avance un tout petit peu ?
09:44 Je ne sais pas si cette polémique intéresse les Français.
09:50 Ou si c'est finalement une polémique de l'entre-soi.
09:52 Qui intéresse une sorte de microcosme du boulevard Saint-Germain.
09:56 C'est vraiment une question que vous me posez.
09:58 C'est un gavet de subvention.
10:00 Ce n'est pas une fin d'asile.
10:02 Si c'est vrai, gavet de subvention.
10:04 Vous voulez voir ?
10:05 6 millions d'euros.
10:06 Le film a coûté 6 millions d'euros.
10:08 900 000 euros de France TV.
10:10 500 000 euros en avance sur recette du Centre National du Cinéma.
10:13 270 000 euros de la région Rhône-Alpes.
10:15 1 200 000 euros de Canal+.
10:18 Moi je dis que c'est la tartufferie de l'année.
10:20 Jean-Luc Mélenchon, qui applaudit la réussite de Justine Trier.
10:24 Il devrait aussi remercier Canal+.
10:27 Et donc le groupe Canal+.
10:29 Jean-Luc Mélenchon, faites un petit tweet.
10:31 Remerciez Canal+.
10:32 Parce que sans Canal+ il n'y aurait peut-être pas eu de Palais d'or.
10:34 On peut dire que ce n'est pas pioché d'un budget de l'État.
10:37 Sandrine Rousseau, faites pareil.
10:38 Le cinéma français, sonton finance.
10:40 On réécoute Justine Trier.
10:44 Écoutons Justine Trier.
10:46 Incroyable, je n'ai jamais entendu un tel argument.
10:49 Et vous savez comment fonctionne le CNC ?
10:51 Avatar finance le cinéma français.
10:54 Ça c'est très intelligent.
10:56 Parce que vous avez 10% sur chaque billet.
10:58 On écoute Justine Trier.
11:00 Vous allez vous en remettre ?
11:02 C'est pas deux minutes que sur la question des retraites.
11:05 C'est pas que sur la question des retraites.
11:07 Je vais vous en remettre.
11:09 Je ne l'essayais pas de la défendre.
11:11 Ce n'est pas utile de se pencher sur le sort de l'arbitre.
11:14 Je vois que la gauche croisette est défendue sur ce plateau.
11:17 La gauche croisette est défendue, tant mieux.
11:19 Je pensais que c'était le Bézé qui allait me retrouver apaisé.
11:22 Mais non, vous continuez à...
11:24 C'est bien.
11:26 Il faut juste dire que la surréaction du gouvernement
11:29 et de tous les députés de la majorité qui se sont fendus d'un tweet
11:32 dit quelque chose.
11:33 Vous prononcez le mot "retraite".
11:35 C'est l'état-major de la Macronie qui se met en branle-bas de combat.
11:38 Justine Trier, on peut l'écouter ?
11:40 Oui, mais monopolise le débat.
11:42 On va lui couper le micro.
11:44 Il y a la parole.
11:46 Bien sûr, merci.
11:48 Cette année, le pays a été traversé par une contestation historique,
11:52 extrêmement puissante,
11:54 unanime,
11:56 de la réforme des retraites.
11:58 (Applaudissements)
12:00 Cette...
12:02 Cette contestation
12:04 a été niée
12:06 et réprimée
12:08 de façon choquante.
12:10 Et ce schéma de pouvoirs dominateurs de plus en plus décomplexés
12:13 éclate dans plusieurs domaines.
12:16 Évidemment, socialement, c'est là où c'est le plus choquant,
12:19 mais on peut aussi voir ça dans toutes les autres sphères de la société,
12:22 et le cinéma n'y échappe pas.
12:25 La marchandisation de la culture que le gouvernement néolibéral défend
12:29 est en train de casser l'exception culturelle française.
12:32 (Applaudissements)
12:40 Cette même...
12:43 Cette même exception culturelle
12:45 sans laquelle je ne serais pas là aujourd'hui devant vous.
12:47 On vous voit, même vous, vous riez quand vous l'entendez,
12:50 parce que c'est pas crédible.
12:52 Vous avez pensé, vous avez sérieusement pensé
12:55 qu'il en était fini avec la question des retraites.
12:58 Non, vous l'avez pensé, vous l'avez pensé, ça y est.
13:01 La réforme est venue.
13:03 Et dans la boîte, c'est bien.
13:04 Il y a le 6 et le 8 juin, ça arrive.
13:06 Et que vous le vouliez ou non, ça ne passe toujours pas.
13:08 Et je suis un peu surpris par le climat de surréaction,
13:11 d'indignité nationale.
13:13 Mais comment peut-elle s'exprimer sur les retraites ?
13:15 Olivier, pour vous présenter, vous prenez les gens pour des...
13:18 Attendez, vous prenez les choses pour des imbéciles.
13:21 Vous aimeriez une dépolitisation ?
13:24 Olivier, juste parce que là, vous ne parlez même pas devant le micro.
13:28 Attendez, mais moi, je veux juste vous poser une question.
13:31 Où est le néolibéralisme dans le cinéma aujourd'hui
13:34 et dans l'exception culturelle française ?
13:36 Alors, ce que disent...
13:38 Répondez rapidement.
13:40 Les personnes du cinéma alertent sur le fait que,
13:45 concernant le financement de certaines créations,
13:49 on soit un peu sur le fait que ça puisse rapporter du fric rapidement.
13:56 On fait 270 films par an, faisons...
13:58 C'est pas crédible.
13:59 William, je peux parler ?
14:01 Bien sûr, William.
14:02 Je ne parlerai que dans le silence.
14:04 Ce n'est pas le principe de l'émission.
14:06 William, allez-y.
14:08 Vous avez raison, un peu de calme sur ce plateau.
14:10 Ce qui est plutôt irritant,
14:14 c'est sous les ors du palais du festival,
14:20 au milieu des smoking et des robes longues,
14:25 elle vient d'obtenir la palme d'or
14:29 et elle récite un tract syndical.
14:32 On est en présence, comme toujours,
14:37 du conformisme artististe de gauche le plus indécent.
14:43 C'est tout.
14:44 Et vous pensez qu'elle ne comprend pas ce qu'elle dit ?
14:46 Et quitte, et quitte.
14:47 Je vais vous dire quelque chose.
14:49 Elle parle que la contestation de la retraite était niée.
14:53 On se croit chez Orwell.
14:55 On a parlé de cela pendant des mois.
14:59 Elle est tombée.
15:01 Mais le pouvoir a passé son temps à s'expliquer dessus.
15:04 Quitte à faire de la politique,
15:07 qu'elle parle des familles iraniennes,
15:09 qu'elle parle de...
15:11 Choisissez vos sujets.
15:13 Oui, ça aurait eu un peu plus de hauteur.
15:16 Vous voulez donc dire à une personne
15:18 que tu ne peux pas parler de ça ?
15:20 Mais si.
15:21 Le problème, c'est qu'elle a, en vérité,
15:24 avec sa langue de plomb, gâché sa palme d'or.
15:27 Tout le reste, c'est de la littérature.
15:29 J'imagine qu'elle est allée célébrer quelques minutes plus tard
15:32 dans un palace.
15:33 Bien sûr.
15:34 Vous êtes terrible.
15:35 Mais c'était l'épicentre du capitalisme.
15:37 Arrêtez.
15:38 D'abord, félicitations à elle pour cette palme d'or.
15:41 Personne ne dit le contraire.
15:43 Emmanuel Macron n'a pas rêvé.
15:45 La France à la palme d'or,
15:47 avec une réalisatrice sur un film
15:49 qui semblerait de très grande qualité.
15:51 Il ne l'a pas vu.
15:52 Vous n'avez pas eu un mot pour la palme d'or ?
15:54 Non.
15:55 Et après, qu'une réalisatrice puisse dire,
15:59 pour ce qui la concerne,
16:01 avec les mots qu'elle choisit,
16:02 ce qu'elle pense de la réforme des retraites,
16:04 dans quel pays on vit.
16:05 Olivier Véran, moi, ce qui m'intéresse...
16:08 Je peux encore donner mon avis.
16:10 Justement, dans un pays libre,
16:12 où je peux donner mon opinion.
16:13 Elle aussi.
16:14 Je le crois.
16:15 Elle aussi.
16:16 Je revendique.
16:17 Elle a le droit à la stupidité.
16:18 Il n'y a aucun problème.
16:20 Moi, ce qui m'intéresse,
16:22 c'est que les mêmes personnes,
16:24 et vous en avez parlé hier,
16:26 qui défendent l'exception culturelle française,
16:29 sont les mêmes qui attaquent,
16:31 parce que c'est la préférence nationale
16:33 pour la culture, l'exception culturelle française.
16:36 Ce sont les mêmes qui sont scandalisés
16:39 par la préférence nationale.
16:40 D'Artigolle, il est là.
16:42 Monsieur D'Artigolle.
16:44 Olivier D'Artigolle.
16:45 Cher Geoffroy.
16:46 C'est intéressant.
16:47 C'est pas Garcia.
16:48 Cher Olivier.
16:49 C'est intéressant.
16:50 D'Artigolle, il est là.
16:51 Accusé, levez-vous.
16:52 Vous tous, à gauche,
16:54 vous avez une passion pour l'exception culturelle,
16:58 qui est l'application,
17:00 dans le domaine de la culture,
17:01 du programme du Front National.
17:02 En gros.
17:03 Oui, bien sûr.
17:04 Vous faites donc une prédégalité
17:06 entre exception culturelle
17:07 et préférence nationale.
17:08 C'est la même chose.
17:09 Non, c'est absolument pas la même chose.
17:11 C'est les mêmes choses.
17:12 C'est absolument pas la même chose.
17:13 C'est la même préférence nationale.
17:14 Je vais même dire ce que vous dites.
17:16 C'est une idiotie.
17:17 Oh !
17:18 Non, pas ce soir.
17:20 Pas ce soir, franchement.
17:22 Pas maintenant.
17:23 Vous ne faites pas ça.
17:25 Ça n'a pas de sens.
17:26 C'est intéressant.
17:27 Ça n'a pas de sens.
17:28 Laissez-le terminer quand même.
17:29 Vous êtes en train de...
17:30 Geoffroy n'a pas parlé.
17:33 Moi, je lui dis que ça n'a pas de sens.
17:34 C'est la même chose.
17:35 Et ce qui est amusant,
17:36 c'est qu'ils sont tous,
17:38 en effet, vous avez raison,
17:39 ils sont tous à hurler
17:40 dès qu'on réclame ça dans le débat public
17:42 pour n'importe quel domaine.
17:43 Par contre, quand ça les concerne,
17:44 quand ça concerne leur petit business model
17:46 qui fonctionne très bien,
17:47 parce que Justine Trier,
17:48 même si elle a tout le talent
17:49 que vient de dire Gauthier Lorette,
17:50 je ne crois pas qu'elle pourrait...
17:51 Une réalisatrice d'origine étrangère
17:53 qui produit en France
17:54 ne peut pas bénéficier des subventions ?
17:56 Je ne crois pas qu'elle pourrait...
17:58 Répondez-moi à ça.
17:59 Elle pourrait avoir le même train de vie
18:00 avec les entreprises.
18:01 Est-ce qu'une réalisatrice d'origine étrangère
18:04 qui produit un film en France
18:06 peut bénéficier des subventions ?
18:08 Olivier, allez-y.
18:09 La préférence nationale voudrait dire
18:10 qu'on ne subventionne que les...
18:12 "Anatomie d'une chute"
18:14 ...que les Français...
18:15 Jérôme !
18:16 Jérôme !
18:17 "Anatomie d'une chute"
18:18 est le 8e film de Justine Trier.
18:20 Si on était dans une économie...
18:22 C'est le 4e film.
18:23 Non, elle a fait court-métrage et long-métrage.
18:25 Ah oui, d'accord.
18:26 Compris, ça fait le 12e.
18:27 Je sais ce que je dis quand même,
18:28 ne m'interrompez pas,
18:29 pour en plus dire une sottise.
18:30 Mais non, c'est 430.
18:31 Donc, si elle avait uniquement
18:34 pu financer son film
18:35 sur ses entrées précédentes,
18:37 elle ne serait jamais arrivée là.
18:39 Je veux dire par là
18:40 que l'exception culturelle,
18:42 on est la première à en bénéficier.
18:44 L'exception culturelle, c'est ça
18:46 qui lui a donné son haut-parleur à Cannes.
18:48 Et maintenant, qu'est-ce qu'elle va dire ?
18:50 Elle va cracher dans la soupe
18:51 en prétendant que c'est un marché néolibéral.
18:54 Elle dit que c'est un modèle
18:55 qu'il faut continuer à défendre.
18:57 Il n'y a rien de moins néolibéral que...
19:01 Le cinéma français,
19:02 c'est le contraire du néolibéralisme.
19:04 Donc déjà, elle attaque le système qui la finance,
19:07 alors que dans un marché néolibéral,
19:09 ou dans un marché italien, anglais, allemand,
19:12 elle ne serait incapable de...
19:13 Les gens voudraient juste qu'on écoute certains...
19:15 Les menaces, elle dit ça depuis 10 ans.
19:18 Écoutons juste avant la publicité,
19:19 les Français, parce qu'on est allés la poser la question,
19:21 est-ce que l'État,
19:22 est-ce que les Français doivent financer le cinéma ?
19:24 Le cinéma français,
19:27 c'est pas non plus le cinéma qui rapporte le plus,
19:31 et c'est aussi un cinéma
19:32 qui a besoin de se faire financer.
19:33 C'est tout à fait normal.
19:35 Ça mérite d'avoir des acteurs, des gens connus,
19:37 des jeunes qui veulent progresser dans le théâtre, au cinéma.
19:39 C'est un loisir que tout le monde a le droit d'avoir.
19:42 Je pense qu'en soi, c'est pas à quelqu'un en particulier
19:44 de devoir financer son propre film.
19:46 Si c'est moi qui dois contribuer pour faire ces navets,
19:49 c'est choquant, oui.
19:50 L'État français, c'est lui qui finance le plus dans le monde,
19:54 la culture.
19:55 Et entendre ce qu'a dit cette femme au sujet de la culture,
19:58 je trouve ça scandaleux.
19:59 C'est des enfants gâtés.
20:01 La publicité, on revient dans un instant,
20:03 parce qu'en fait, je voulais pas qu'on en parle autant.
20:06 Mais bon, vu que ça...
20:07 Parce qu'on a plein de thèmes.
20:08 On va parler d'Elizabeth Borne, des écolo...
20:10 J'ai une pépite à vous montrer.
20:11 Je vous assure.
20:13 D'une personne qui s'appelle...
20:14 Est-ce que vous connaissez Michel Forst ?
20:16 - Michel ? - Michel.
20:17 Mich-mich, pour...
20:18 Michel Forst.
20:19 Vous ne connaissez pas ?
20:20 Vous allez l'entendre après la publicité.
20:21 Il parle justement du militantisme écologique.
20:24 Et il dit, franchement, il faudrait, du côté des juges,
20:26 avoir une sorte de bienveillance pour la désobéissance civile.
20:30 - Oui.
20:31 - La peine, il faut la...
20:32 - Le juge d'Espagne est arrivé au militantisme.
20:33 - Oh non !
20:34 - À la...
20:35 - Je vous tise !
20:36 - À la conjure de l'écologie.
20:37 Elle a été battue sévèrement aux élections régionales et municipales.
20:40 - Je reçois beaucoup de messages.
20:41 Ne vous inquiétez pas pour Jérôme Béglé.
20:43 C'est juste un coup de soleil.
20:44 Tout va bien.
20:45 C'est juste un petit coup de soleil.
20:46 - Je l'ai maquillé en loge.
20:47 - Voilà.
20:48 C'est juste un petit coup de soleil.
20:49 La publicité.
20:50 La deuxième partie de l'heure des pros,
20:53 toujours avec Gilles-William Gollnadel,
20:54 Geoffroy Lejeune, Olivier Dartigold, Jérôme Béglé, Gauthier Lebrecht.
20:57 Le point sur l'information, c'est avec Isabelle Piboulot.
21:03 Soulagement pour la petite Eya et sa famille.
21:06 La fillette de 10 ans et sa mère sont rentrées en France.
21:09 Eya avait été enlevée jeudi par son père et un complice en Isère
21:13 avant d'être retrouvée le lendemain au Danemark.
21:16 Samedi à Grenoble, le procureur de la République avait précisé
21:19 que la remise des deux suspects aux autorités françaises
21:22 pourrait prendre quelques jours, voire plusieurs semaines.
21:25 Dans l'affaire du triple homicide de Dreuf,
21:28 le suspect a été hospitalisé après s'être blessé volontairement
21:32 avant sa présentation à un magistrat du parquet de Chartres.
21:35 L'homme de 46 ans a essayé de s'étrangler.
21:38 Il doit être examiné par un psychiatre avant d'être présenté
21:41 au juge des libertés et de la détention.
21:44 Les autopsies des corps de son ex-femme et de leurs deux enfants
21:47 sont prévues demain.
21:49 Et puis au premier tour de Roland Garros,
21:51 entrée en lice compliquée pour Caroline Garcia.
21:54 La cinquième joueuse mondiale a bataillé contre la chinoise
21:57 Shi Yu Wang, mais s'est imposée en trois manches,
21:59 7-6, 4-6, 6-4.
22:02 Une rencontre de 2h38.
22:04 La lyonnaise de 29 ans affrontera au deuxième tour
22:06 la russe Anna Blinkova.
22:08 Voilà pour le point sur l'information.
22:11 On va parler maintenant d'Elisabeth Borne
22:13 qui s'en est prise au Rassemblement national.
22:16 Elle a attaqué violemment le Rassemblement national,
22:18 un parti héritier de Pétain.
22:21 Alors là, ça a eu des réactions pendant 24 heures.
22:23 Est-ce que ce qu'elle dit est vrai ou non ?
22:25 On en parle juste après.
22:26 A côté, la Première ministre.
22:29 Vous savez, moi, je ne crois pas du tout à la normalisation
22:31 du Rassemblement national.
22:33 Je pense qu'il ne faut pas banaliser ses idées.
22:35 Ses idées sont toujours les mêmes.
22:37 Alors maintenant, le Rassemblement national y met les formes.
22:40 Mais je continue à penser que c'est une idéologie dangereuse.
22:43 Héritier de Pétain ?
22:45 Oui, également héritier de Pétain.
22:47 Marine Le Pen, pareil ?
22:49 Je pense que je n'ai jamais entendu Marine Le Pen
22:52 dénoncer ce qu'ont pu être les positions historiques
22:55 de son parti.
22:57 Je pense qu'un changement de nom ne change pas
23:00 les idées et les racines.
23:02 Vous demandez de les dénoncer officiellement ?
23:04 Je pense que ce serait une bonne chose.
23:06 Je me tourne vers vous, William Gollenadel.
23:08 L'idée, ce n'était pas que pendant ces 100 jours,
23:10 il y ait une sorte d'apaisement, de concorde,
23:13 d'éviter que le pays ne soit, pendant les mois suivants,
23:16 à feu et à sang ? C'est comme ça que ça marche ?
23:18 Moi, je considère que ce sont des propos honteux.
23:21 Je vais vous dire quelque chose.
23:23 En principe, je fais l'économie de ce genre de remarques,
23:27 mais j'ai perdu moi aussi des parents dans les camps nazis.
23:32 D'accord ?
23:33 Donc, j'ai autant d'autorité que Mme Borne à en parler.
23:36 Je pense que c'est un crime d'anachronisme.
23:39 Je le vis comme ça.
23:41 D'abord parce que si on va chercher vraiment l'histoire,
23:45 alors ce serait aussi stupide de reprocher...
23:49 On pourrait dire que le Parti socialiste aussi,
23:51 il est pétainiste parce que M. Mitterrand,
23:53 il a reçu la francisque des mains du maréchal
23:56 et parce qu'il a fréquenté avec beaucoup d'assiduité M. Bousquet,
24:00 qui a organisé la déportation des juifs français.
24:03 Si on était dans ce même type de sottises-là.
24:06 Mais moi, vous savez, je suis un juif du présent.
24:09 Donc, je sais bien qu'ils menacent les juifs en France aujourd'hui.
24:14 Ce n'est pas le Rassemblement national.
24:16 C'est l'islamisme et les soutiens de l'islamisme.
24:20 Et avant tout, l'extrême gauche insoumise.
24:23 Donc, je prends ces paroles-là
24:25 comme la marque même de l'irresponsabilité politique.
24:29 C'est intéressant votre réponse parce que ce matin,
24:31 on avait Bérangère Bonte, la journaliste qui a écrit
24:35 "Elisabeth Borne, la secrète"
24:37 et je lui ai demandé de décoder justement
24:39 cette déclaration d'Elisabeth Borne.
24:40 Elle dit, en fait, ce n'est pas la première ministre qui parle,
24:43 c'est la fille de déporté.
24:46 Écoutons Bérangère Bonte,
24:48 mais c'était très intéressant d'avoir l'autre versant.
24:50 C'est une fille de déporté dont le père s'est suicidé
24:55 27 ans après être entré des camps,
24:57 dont toute la famille paternelle a été décimée.
24:59 C'est impossible, c'est impossible d'oublier cet élément-là.
25:04 Et à la limite, on peut avoir des débats d'historiens interminables.
25:09 Mais je veux dire, moi, j'entends ça d'abord et avant tout.
25:12 Mais elle est première ministre.
25:14 Mais on est d'accord, on est première ministre,
25:16 on est un être humain, après tout, quand même, un tout petit peu.
25:19 Bien sûr.
25:20 Et ça n'excuse pas tout, et ça n'excuse pas...
25:22 Mais historiquement, ce n'est pas non plus complètement délirant
25:26 de se souvenir et de rappeler,
25:28 puisque c'est ça l'exercice de mémoire, après tout,
25:31 pour le plus jamais ça, il passe par rappeler, effectivement,
25:35 qu'en 72, la dizaine de fondateurs du Front National,
25:38 une partie, quand même, avait des liens, soit avec l'OAS,
25:42 soit avec le gouvernement de Laval.
25:45 Franchement, c'est historiquement vrai.
25:48 Je vous redonne la parole.
25:50 Non, mais c'est dénué de sens.
25:52 C'est dénué de sens, parce que ce que je dis là,
25:54 je vais vous dire quelque chose, ce que je dis là,
25:57 l'immense majorité, aujourd'hui, des Juifs français pensent comme moi.
26:01 Donc Mme Bérenger-Bonte, elle n'a strictement rien compris.
26:06 Ça ne m'empêche certainement pas, vous savez, je suis hanté,
26:10 je n'en parle jamais, mais là, je suis hanté
26:13 par ce qui s'est passé pendant la guerre.
26:15 Mais je ne veux pas que des gens comme cette dame
26:19 parlent de ce qu'elle ne connaît pas.
26:22 Il y a le passé du Front National,
26:26 et il y a maintenant un parti qui n'a plus rien à voir.
26:29 Je vous signale simplement que lorsque l'extrême-gauche
26:32 a déposé une motion de détestation
26:37 contre l'État d'Israël il y a un mois,
26:41 tous les partis de droite se sont rebellés,
26:44 y compris le Rassemblement National.
26:47 Mais il y a de la politique, évidemment, derrière,
26:49 parce que dans la majorité, certains ont trouvé
26:51 que Gérald Darmanin, Élisabeth Borne,
26:53 tapait trop fort sur la France insoumise
26:55 et pas assez le RN, jusqu'à dire pour Élisabeth Borne
26:58 que le RN se comportait mieux que la France insoumise,
27:01 à l'Assemblée, et donc faire une hiérarchie.
27:04 Cela a déplu à de nombreux députés de la majorité
27:07 qu'on demandait au gouvernement de se concentrer
27:10 également sur le RN en ciblant le RN.
27:12 Est-ce que c'est le moment de faire cette petite poloche ?
27:15 Pourquoi pas ? Elle a sans doute raison,
27:18 mais tout ce qui est excessif est insignifiant.
27:20 En plus, elle fait ce qu'il s'est passé en France
27:23 et dans la plupart de l'Europe entre 1939 et 1945,
27:25 n'est en rien comparable à ce qui s'est passé depuis.
27:28 C'est une exception dramatique, horrible.
27:33 On a inventé des mots, notamment le mot "choix".
27:36 Comparer quelqu'un d'aujourd'hui, de 2023,
27:39 à un acteur de la scène de 1939-1945,
27:42 c'est une ineptie, une bêtise, une sopie sans nom.
27:47 C'est peut-être même insulter aussi les électeurs,
27:52 les 13 millions de personnes qui ont voté
27:54 pour le RN.
27:56 Le problème, c'est que deux réalités s'entrechoquent.
27:59 Il y a une première réalité.
28:00 Si vous prenez factuellement, historiquement,
28:02 la liste des membres fondateurs du RN en 1972,
28:07 j'ai ici quelques profils, je vais vous en faire l'économie,
28:10 mais Léon Gauthier, Roland Gauchet, François Brignot,
28:13 il y a là des anciens, Waffen SS, etc.
28:16 Donc, historiquement, sur la liste des membres fondateurs...
28:18 François Mitterrand, créateur du PS, qui a la France 6.
28:20 Laissez-moi terminer, je ne dis pas un truc.
28:21 Non, mais est-ce que François Mitterrand,
28:22 parce qu'il était décoré de la France 6,
28:24 des mains même du maréchal Pétain,
28:26 ça rend le parti socialiste innommable, même en 2023 ?
28:31 Non, mais dites-moi ce que vous en pensez.
28:33 J'aimerais terminer mon propos.
28:34 Oui, c'est plus facile que de répondre à ma question.
28:36 C'est marrant.
28:37 François Mitterrand a créé le parti socialiste.
28:40 J'aimerais terminer.
28:41 Pas tous en même temps, mais au total.
28:43 C'est difficile.
28:45 Oui, c'est sûr que c'est difficile.
28:47 Si factuellement, tu prends la liste des membres fondateurs
28:49 en 1972 du RN, tu trouveras un certain nombre de profils
28:52 qui peuvent faire écho au propos d'Elisabeth Borne.
28:54 Aucun n'avait eu l'avance.
28:55 Mais je trouve, mais je trouve, non.
28:57 Allez-y, allez-y Olivier, parce que je veux qu'on arrive à étudier.
28:59 Mais je trouve que politiquement, ce qu'elle fait là,
29:01 est totalement contre-productif sur l'idée même
29:03 de combattre le RN aujourd'hui.
29:06 C'est-à-dire que cette méthode-là est inefficace,
29:11 est inefficace sur le plan des idées politiques.
29:13 Mais elle est aussi malhonnête.
29:14 Et en plus, il ne cesse de souffler le feu au RN.
29:18 Ce n'est pas qu'inefficace, c'est malhonnête,
29:19 parce que vous pourrez vous répondre,
29:20 il y avait aussi des raisons sur lesquelles...
29:22 J'ai une question de plus de polémique Olivier.
29:23 Et le pacte Germano-soviétique,
29:25 est-ce qu'il rend le Parti Communiste innommable ?
29:27 Non, surtout pour quelqu'un qui dans sa famille
29:29 a été déporté à Dachau et a été fusillé, ça va aller.
29:31 Répondez-moi.
29:32 On a apporté la contribution,
29:34 et on a tenu les moins morts ce week-end.
29:36 Mais je n'allais pas vous...
29:37 Et on a tenu les moins morts ce week-end.
29:38 Mais n'importe, mais historiquement...
29:39 Et Roll Tanguy, et Marie-Claude Varien-Picurier.
29:41 Allez, arrête.
29:42 Historiquement, le Parti Communiste a été là,
29:45 pendant 8 mois d'hiver.
29:46 Non, non, non, non.
29:47 Je suis désolé, on peut pas faire autrement.
29:48 Mais oui, mais vous n'allez pas me la faire...
29:50 Pas tous en même temps.
29:51 Non, non, non, non.
29:52 S'il vous plaît.
29:53 On va lui faire.
29:54 Non, pas tous en même temps.
29:55 S'il vous plaît.
29:56 Ta première partie historique,
29:58 je peux te la refaire exactement pareil,
30:01 avec le Parti Communiste français,
30:03 avec le goulag,
30:04 avec les blouses blanches,
30:06 et je dirais, ben voilà, du coup,
30:08 et du coup, monsieur Roussel,
30:10 ou le Parti Communiste français,
30:12 est l'héritier...
30:13 Il est l'héritier du sang du bruit.
30:15 C'est pareil.
30:16 C'est le congrès de tout.
30:17 C'est la même chose.
30:18 C'est le congrès de tout.
30:19 C'est le congrès du sang du bruit.
30:20 Olivier et William, non mais s'il vous plaît,
30:21 moi j'ai commencé sur cette thématique en vous disant,
30:24 la promesse de ce gouvernement
30:27 et d'Emmanuel Macron, c'était la concorde.
30:29 Vous êtes l'exemple parfait...
30:31 On en est à se déchirer.
30:32 Non mais, des conséquences d'une telle déclaration.
30:36 Mais ils attaquent l'éthique de sa question.
30:38 Non mais pas du tout.
30:39 C'est qu'à un moment,
30:40 le pays était à feu et à sang pendant 3 mois,
30:42 vous pouvez faire profil bas.
30:43 Si vous promettez la concorde,
30:45 si vous promettez la concorde,
30:47 il faut l'exécuter.
30:48 Il ne faut pas commencer à attaquer tout le monde.
30:50 La concorde, c'est d'offroi.
30:51 Honnêtement, j'ai trouvé ça consternant.
30:52 J'ai eu un peu de la peine pour la classe politique française en réalité.
30:54 Parce qu'avant, dans les années 80...
30:56 Et ensuite, on parle des écolos.
30:57 Dans les années 80, il y avait un théâtre antifasciste
30:59 que William, par exemple, a souvent dénoncé.
31:02 Mais au moins, ça avait de la gueule.
31:03 Au moins, ils avaient un peu de talent.
31:05 Le SOS racisme du début,
31:07 c'est Julien Drer, l'aime-désir, etc.
31:09 Ils savaient faire.
31:10 Là, c'est fait sans talent, sans charisme, sans conviction.
31:13 En fait, personne n'y croit.
31:15 Et par ailleurs, j'ai envie de dire à Mme Borne
31:17 que le Front National à l'époque
31:20 commence à 0,4%.
31:22 Et à force de le traiter de nazi,
31:24 ou de collabo, ou de vichy, etc.,
31:26 il fait aujourd'hui 42%.
31:27 Il faut s'interroger sur la stratégie.
31:29 Je vais leur filer un coup de main.
31:31 C'est gratuit.
31:32 Mais il y a une manière de faire baisser le Front National.
31:33 Vous êtes moins cher que McKinsey ?
31:34 Beaucoup moins cher.
31:35 Si c'est gratuit, c'est moins cher que McKinsey.
31:37 Regardons la déclaration d'Alizé.
31:39 Comment faire baisser le Front National ?
31:40 C'est arrivé une fois en France.
31:41 C'est Nicolas Sarkozy qui l'a fait
31:42 en reprenant des idées qui étaient dans leur programme
31:44 et en ayant un discours très offensif.
31:45 Ça arrive par exemple au Danemark.
31:47 Olivier Véran vient de découvrir ça.
31:49 Les pays, les démocraties
31:51 qui réussissent à faire baisser leur partie de l'extrême droite
31:53 le font en prenant des mesures drastiques
31:55 sur la question de l'immigration.
31:56 Vous êtes en train de dire que le Rassemblement National
31:58 est d'extrême droite ?
31:59 Non, non, c'est pas ce que je voulais dire.
32:00 C'était pour qu'Olivier comprenne.
32:02 Oui, oui.
32:03 C'est le premier de ses propos.
32:05 Elle a un projet de loi immigration.
32:06 Si elle veut vraiment faire baisser le Front National,
32:08 elle reprend ses idées.
32:09 On voit juste pour terminer sur ce thème
32:10 la déclaration de Marine Le Pen
32:12 qui a réagi sur les réseaux sociaux.
32:13 Les propos d'Elisabeth Borne
32:14 à l'égard du Rassemblement National
32:15 sont infâmes et indignes.
32:17 Ils ne sont pas acceptables
32:18 à l'égard du premier parti d'opposition,
32:20 de ses 88 députés,
32:21 de ses milliers d'élus
32:22 et des millions de Français qu'il représente.
32:24 J'ose imaginer ce qui va se passer
32:27 demain à l'Assemblée Nationale.
32:29 Parce que sur les questions au gouvernement,
32:31 ça risque de chauffer.
32:32 C'était déjà le cirque.
32:34 On ne peut pas se laisser traiter de pétainiste.
32:37 Je vous dis, je pense que demain soir,
32:40 je ne veux pas faire Mme Nirma,
32:42 mais demain soir, il y aura du Raoult
32:44 et de l'Assemblée Nationale.
32:45 Elle est bossée Gauthier Lebray.
32:47 Pour le même prix,
32:48 elle n'a eu aucune parole critique
32:52 contre l'extrême gauche.
32:53 La seule chose qu'elle a reprochée à l'extrême gauche,
32:57 c'était justement d'aider le Rassemblement National.
33:01 On y vient.
33:02 Parce qu'on va entendre dans un instant
33:04 Elisabeth Borne sur le militantisme écologique.
33:08 Il y a la désobéissance civile à minima.
33:12 Et puis, je vous rappelle que le ministre de l'Intérieur
33:15 a parlé d'écoterrorisme à un certain moment.
33:17 Saint-Sauline, pour le ministre de l'Intérieur,
33:18 c'est de l'écoterrorisme.
33:19 Bon, pourquoi je veux qu'on parle des écolos ?
33:22 Parce que la désobéissance civile,
33:25 elle n'a de civil que le nom.
33:27 Quand vous vous attaquez à des œuvres d'art,
33:30 quand vous bloquez des routes,
33:32 quand vous menacez ou insultez des actionnaires de Total,
33:37 quand vous dites que vous êtes un collabo, un assassin.
33:40 Excusez-moi, en termes de civilité, j'ai trouvé meilleur.
33:44 On pourrait même parler de décivilisation.
33:46 Dernière rénovation.
33:48 Collective dernière rénovation.
33:50 Je rappelle, et si je me trompe, dites-le moi,
33:53 mais je crois que la dernière rénovation
33:54 était à Saint-Sauline sur le premier acte.
33:56 Très bien.
33:57 La manifestation interdit Trappement bleu.
34:00 Ils ont interrogé Michel Forst, le fameux Michel.
34:04 C'est le rapporteur spécial des Nations Unies
34:06 sur les défenseurs de l'environnement.
34:08 C'était l'ancien directeur général d'Amnesty International.
34:11 Écoutez attentivement Michel Forst.
34:15 La légitimité d'une cause peut parfois confronter la légalité
34:20 et donc faire entendre le fait que la cause étant légitime,
34:23 il est parfois utile de légiférer différemment.
34:26 Et aussi de dire le droit différemment
34:29 lorsqu'on est traduit en justice.
34:31 Ce qui me frappe à l'heure actuelle,
34:33 c'est que j'ai le sentiment que le juge ne comprend pas
34:36 la différence entre la légitimité de la cause
34:38 et la légalité de la cause.
34:40 Et on sanctionne des militants parce qu'ils bloquent une autoroute,
34:43 parce qu'ils jettent de la peinture sur un monument,
34:45 uniquement pour l'acte qu'ils ont commis,
34:47 sans s'interroger sur la motivation de l'acte
34:49 et donc la légitimité de la question.
34:52 Et le juge, dans mon sens, devrait avoir un rôle important,
34:54 par exemple en diminuant les peines,
34:56 ou bien en infligeant une sanction
34:58 et ensuite en décidant de dispenser de peine,
35:00 montrer qu'ils ont compris la légitimité de la cause
35:03 de la personne qui est traduite devant les tribunaux.
35:06 – Extraordinaire ! – C'est incroyable de dire ça !
35:08 – Extraordinaire !
35:10 – C'est effrayant parce que si, ou même si je disais
35:13 les militants de génération identitaire,
35:16 ils vont boucher tout justement pour empêcher…
35:18 – Pour la cause !
35:19 – Pour la cause, là ils ne nous feraient pas la différence
35:21 entre l'égalité et la légalité.
35:23 – Non ? Rapporteur spécial des Nations Unies
35:26 sur les défenseurs de l'environnement.
35:28 Hallucinant !
35:30 – En plus, ce n'est pas comme si les juges français
35:32 étaient d'une sévérité partoutière
35:34 à l'égard de ces actions et de leurs acteurs.
35:39 – Pas que les juges, pardonnez-moi,
35:41 mais vendredi dernier, l'Assemblée Générale de Total Énergie,
35:45 on peut condamner Total Énergie, sa politique évidemment,
35:48 et vraiment il y a des choses sur lesquelles…
35:50 – Pourquoi on condamnerait Total Énergie ?
35:52 – Il y a débat, il y a débat, on peut débattre de tout.
35:54 – En débat, ce n'est pas condamné.
35:56 – On peut considérer que certaines opérations de Total Énergie sont choquantes,
36:01 on peut considérer que la redistribution aujourd'hui
36:05 des richesses à la Total Énergie n'est pas suffisante.
36:07 – Est-ce que Pouyanné est devenu l'ennemi public numéro un ?
36:10 – J'ai dit "on peut", il n'y a rien qui est interdit.
36:13 En revanche, vendredi, la manifestation
36:17 au pied de l'Assemblée Générale, au pied de la salle Playel,
36:20 était interdite, c'était interdit, ils se sont quand même rassemblés.
36:24 Vous avez vu 135 euros d'amende, vous avez vu des interpellations,
36:27 écoutons Élisabeth Borne, qui là est beaucoup plus douce
36:29 qu'avec le Rassemblement National.
36:31 On l'écoute et je vous donne la parole Gauthier.
36:33 – Je pense que les militants du climat, ils sont dans leur rôle d'alerter
36:37 et de dire qu'il faut accélérer, c'est ce que porte aussi le gouvernement,
36:42 il faut que tous nous accélérions sur la transition écologique.
36:46 – Vous dites, vous avez vu des amendes…
36:48 – Pas interdites d'ailleurs, c'était par…
36:50 – Vous avez vu des amendes devant la salle Playel,
36:52 mais le Technival, où la drogue circulait en toute impunité.
36:58 Le Technival qu'on a été incapable d'interdire
37:00 parce que vous aviez plusieurs milliers de personnes
37:02 rassemblées de manière totalement illégale
37:04 sur une propriété privée pour écouter de la musique techno.
37:08 Ça vous montrait bien l'impossibilité, voilà.
37:11 Si on n'est pas capable de l'interdire, autant l'autoriser.
37:13 – Je ne comprends pas.
37:14 – Oui, pourquoi vous voulez qu'il y ait des amendes contre ?
37:16 – Je ne comprends pas, franchement.
37:17 – Vous ne comprenez pas ?
37:18 – Non, je ne comprends pas votre propos par rapport à ce point.
37:20 – Rien à voir.
37:21 – Excusez-moi, je suis en face d'une première ministre.
37:24 Elle est là pour faire, quand même, respecter l'autorité et la loi.
37:29 – C'est bien ce que je cherchais à dire,
37:31 c'est bien la preuve que ça ne marche pas.
37:32 À chaque fois qu'on regarde ça, ça échoue.
37:34 – On lui pose la question, alors que cette dame,
37:38 elle est en pleine contradiction, parce qu'elle n'aimait pas
37:40 qu'on lui fasse un concert de casserole.
37:42 – Ah non, manif interdite sur les concerts de casserole.
37:45 – On lui fasse un concert de casserole, cette dame-là.
37:47 – Mais vous savez ce qui se passe ?
37:48 – Là, elle ne trouvait pas les gens en question comme des militants merveilleux.
37:52 – Il y a Gilles William.
37:54 – Là, ça ne la touche pas.
37:56 Mais là, on est en face de gens qui se moquent totalement de la légalité
38:02 et elles considèrent que ce sont des lanceurs d'alerte.
38:04 Moi, je dis que, pardon, on a affaire à une irresponsable politique.
38:07 – Si je peux me permettre, Gilles William,
38:10 Elisabeth Borne est plutôt en difficulté sur le calendrier politique.
38:14 La sensibilité dite de gauche au sein de la Macronie la défend.
38:17 Et ils lui ont demandé de faire de la politique,
38:20 de sortir de son costume de techno et de prendre un peu la question politique,
38:24 faire de la popole, comme on dit, pour essayer de justement
38:27 se renforcer dans le dispositif.
38:29 Sauf que ce n'est pas son…
38:31 – Ah oui, mais on est d'accord.
38:33 – Non mais, il y a l'art…
38:34 – Pardonnez-moi…
38:35 – C'est son métier, c'est-à-dire…
38:36 – Elle veut simplement ça, parce qu'elle veut trouver quoi après ?
38:39 – Quelle logique il y a à, en quelque sorte, donner un blanc-seing
38:44 à des personnes qui manifestent aujourd'hui, alors que c'est interdit ?
38:48 Ce n'est pas une manifestation qui est déclarée,
38:51 alors que deux semaines auparavant, il y avait des généraux à la retraite
38:54 qui voulaient juste manifester et qui ont pris 135 euros d'amende.
38:57 Mais vous êtes français, vous dites, mais dans quel monde vit-on ?
39:00 – C'est vrai.
39:01 – L'homicide routier, à présent.
39:03 Le gouvernement va accélérer sur les sanctions
39:05 contre les personnes conduisant sous l'emprise de stupéfiants.
39:07 Ça, c'est très important, c'est ce qu'a affirmé d'ailleurs la Première ministre,
39:10 c'est vraiment l'heure de Madame Borne, quasiment.
39:12 – Gérald Darmanin l'avait dit il y a trois mois, après l'affaire Balmage.
39:16 – Je crois que c'était chez vous, dans le journal du dimanche.
39:20 En revanche, ce qui est intéressant, pourquoi je veux qu'on en parle,
39:22 parce que ce week-end, il y a eu un drame, non pas à Roubaix, mais à La Rochelle.
39:28 Ça aurait pu être dramatique, ça l'est déjà très inquiétant,
39:31 c'est-à-dire que vous avez des policiers qui prennent en chasse
39:36 pardonnez-moi, une voiture qui roule à contresens sur une voie rapide,
39:40 ils interpellent la conductrice qui était ivre, ils sécurisent la zone,
39:45 il y a une deuxième voiture qui arrive, qui percute l'un des policiers,
39:50 qui a des fractures de partout, et cette voiture part.
39:54 Donc écoutez Eric Maroc, personne n'en a parlé,
39:57 quasiment une semaine jour pour jour après le drame de Roubaix.
40:00 – L'élite fuite.
40:01 – Pas que, mais c'est un tout.
40:02 Écoutons Eric Maroc qui est justement l'un des responsables syndicaux à La Rochelle.
40:07 – Les faits s'accumulent, il y a une répétition,
40:11 et les policiers continuent très professionnellement leur travail.
40:16 Malheureusement, le degré de violence et l'impunité font que les usagers de la route
40:22 ou les voyous carrément, ou les criminels, n'hésitent plus à prendre tous les risques
40:28 pour échapper aux contrôles de police, 3 morts l'année dernière,
40:32 là on est passé vraiment très très près de la correctionnelle
40:37 et on espère que ça va s'arrêter, il faut absolument que le législateur
40:41 donne les moyens à nos collègues d'une batterie ou d'un arsenal de pieds juridiques
40:50 ou administratifs pour qu'on puisse taper plus fort
40:53 et avoir une réponse pénale plus ferme et plus juste.
40:56 – Elisabeth Borne qui penche justement sur cette question du délit d'homicide routier.
41:00 – Après l'affaire Palmade, les trois policiers tués à Roubaix le 21 mai dernier
41:07 et la mort d'une fillette de 6 ans percutée par une voiture la semaine dernière,
41:11 la qualification d'homicide involontaire n'est plus adaptée pour le gouvernement
41:16 en cas de conduite sous alcool ou stupéfiant.
41:18 Elisabeth Borne souhaite accélérer sur la création d'un homicide routier
41:23 sur lequel travaillent déjà les ministres de la Justice et de l'Intérieur.
41:26 – La notion de homicide involontaire, quand on voit quelqu'un qui est sous l'emprise
41:31 de stupéfiants et qui peut causer des blessés et des victimes,
41:36 j'entends que ça puisse choquer.
41:38 Donc sur ce sujet-là, les ministres, notamment le garde des Sceaux,
41:42 les ministres de l'Intérieur sont en train de regarder effectivement cet aspect
41:45 qui est symbolique mais important.
41:48 – Un comité interministériel de la sécurité routière se tiendra au mois de juillet.
41:52 Il pourrait décider de sanctions plus lourdes.
41:55 Une mesure réclamée par les associations de proches de victimes d'accidents de la route.
42:00 Car si les condamnations pour des délires routiers sous l'emprise d'alcool
42:03 ont largement diminué entre 2017 et 2021, celles pour des conducteurs
42:08 ayant consommé de la drogue ont presque doublé en 5 ans seulement.
42:13 Le gouvernement espère un projet de loi pour l'automne.
42:16 – Jérôme Béglé, pourquoi ça prend autant de temps ?
42:18 Communication, communication, d'accord, mais action ?
42:21 – Bonne question, il s'agirait alors, il y a deux actions possibles,
42:24 il y a rebadger si j'ose dire, et donc changer le nom,
42:28 plus "homicide involontaire" mais "homicide routier",
42:30 mais ça ne changerait pas pour l'instant le quantum de la peine.
42:33 En revanche, il faudrait faire passer une autre loi
42:36 pour alourdir éventuellement la peine.
42:38 Et on a l'impression que c'est bloqué à tous les étages.
42:41 Moi je trouve que pour les familles des victimes,
42:43 ce serait la moindre des choses que de dire "homicide involontaire"
42:46 quand vous avez perdu votre fils, votre femme, votre grand-père.
42:49 – Le cas de Yannick Allénaud par exemple.
42:51 – C'est quasiment insultant, c'est presque une double peine.
42:54 L'homicide routier, sachant qu'on peut considérer que vous savez
42:59 que vous êtes dans un état qui n'est pas un état normal,
43:01 et malgré tout vous prenez le volant alors que vous avez bu et/ou fumé,
43:06 je trouve que ce serait la moindre des choses.
43:08 Mais en France tout est long, enfin c'est un énorme...
43:10 – Le problème c'est que, c'est vrai que Yannick Allénaud a évoqué
43:14 pour l'ensemble des familles le fait que l'homicide involontaire
43:18 était insupportable, insupportable pour les familles.
43:21 Il y a en effet...
43:24 – Et puis il y a un manque de soutien pour les familles qui sont traumatisées,
43:27 elles sont seules.
43:28 – Il y a aussi d'autres questions en périphérie,
43:31 est-ce que véritablement aujourd'hui de mémoire c'est 10 ans, 150 000 euros,
43:34 s'il y a deux circonstances aggravantes ?
43:37 Mais il semblerait que les peines prononcées soient bien en dessous.
43:41 Donc est-ce qu'aujourd'hui on peut renforcer peut-être les peines,
43:45 mais déjà est-ce que la réponse judiciaire ne pourrait pas être rapide et forte ?
43:50 – Tu poses la bonne question, je ne suis pas du tout insensible
43:54 à la question du vocabulaire, mais la réalité c'est qu'on dispose déjà
43:59 dans l'arsenal judiciaire français de tout ce qu'il faut.
44:02 Mais quand on peut condamner à 10 ans, on condamne à 3 ans,
44:05 donc voilà c'est tout, la réalité elle est là.
44:07 Vous ne pouvez pas imaginer à quel point, pour des tas de raisons,
44:11 les tribunaux n'ont pas la main lourde, parce que quand ils revoient
44:15 les mêmes personnes rouler sans permis etc.
44:18 il y a une sorte de, dans certains départements en plus,
44:22 une sorte de lassitude qui fait que…
44:26 – Mais vous vous rendez compte que le drame de La Rochelle,
44:28 au moins l'accident, qui aurait pu être dramatique,
44:31 personne n'en a parlé.
44:33 On était les seuls ce week-end à traiter ce sujet-là.
44:36 – Oui mais il ne s'agissait que d'un policier.
44:38 – Il s'agissait que d'un policier aux multiples fractures.
44:41 Mais personne n'en parle.
44:43 J'ai deux possibilités, il nous reste une dizaine de minutes.
44:46 Et puisque vous avez été de grande qualité ce soir,
44:50 c'était à vous de choisir.
44:52 Soit on parle du 29 mai 2005.
44:54 – La gauche croisette est favorable à ça.
44:56 – La gauche croisette, pas mal quand même.
44:58 – Le référendum, il prend du nom.
45:01 – Soit on parle de la consultation qui s'est terminée hier soir
45:04 au sujet du périphérique parisien.
45:06 – Ça faut dire un mot quand même.
45:07 – La démocratie selon Anne Hidalgo.
45:09 – On préférerait le périph'.
45:10 – Le périph'. Alors on y va.
45:11 Une consultation s'est terminée hier soir au sujet du périphérique parisien.
45:15 – Bien sûr.
45:16 – Mais alors après c'est très parigo.
45:17 – La voix de gauche, on va peut-être faire les deux,
45:19 doit-elle être réservée aux taxis, bus et covoiturage
45:22 pour les Jeux Olympiques, après les Jeux Olympiques de Paris ?
45:25 La réponse c'est non.
45:27 C'est-à-dire que les Parisiens qui ont voté, ils ont dit
45:29 "Madame Hidalgo, vous êtes bien gentille, c'est non".
45:31 – 85%.
45:32 – 85% ?
45:33 – 85% de non.
45:34 – Bon, eh bien on va voir le sujet de Maurette Vidal
45:36 parce qu'en fait la mairie, j'ai l'impression qu'elle dit
45:38 "on fait ce qu'on veut".
45:39 – Exactement, Emmanuel Grégoire, premier adjoint, a dit
45:41 "c'est une consultation, pas un référendum".
45:42 Donc en gros on n'est pas obligé de l'écouter.
45:44 Alors que sur les trottinettes, vous avez trouvé ça formidable.
45:46 – Oui mais c'était un référendum.
45:50 – Oui, mais quand ça les arrange, ils suivent l'avis des Parisiens
45:54 et quand ça les arrange pas, eh bien ils disent…
45:56 – C'est le même sujet que le 25, si je peux me permettre.
45:58 – Mais c'est pour ça que les deux sont liés.
46:00 – C'est pour ça que les deux sont liés, mais franchement…
46:02 On voit le sujet de Maurette Vidal et on réagira très rapidement.
46:06 Mais je pense que les téléspectateurs ont compris.
46:08 – Le résultat de la consultation du public est clair.
46:11 80% des 6 000 contributeurs sont contre une voie réservée aux taxis,
46:17 aux bus et au covoiturage sur le périphérique parisien.
46:20 Les automobilistes interrogés craignent des embouteillages encore plus importants.
46:25 – La circulation, ça ne le fera pas en fait.
46:27 C'est pour ça que ce n'est pas évident avec quatre voies.
46:30 Là, nous enlever une voie en moins, ce n'est pas du tout arrangeant.
46:34 Ça n'arrange pas du tout les choses.
46:35 – Durant l'égio 2024 à Paris, la voie de gauche sera dédiée
46:39 au personnel accrédité, athlète et personnel médical.
46:43 Une voie que la mairie veut pérenniser, avant tout pour des enjeux de santé publique,
46:48 selon David Béliard, adjoint d'Anne Hidalgo.
46:51 – Nous voulons donner une impulsion forte au covoiturage.
46:54 Nous voulons réduire le nombre de véhicules sur le périphérique
46:57 sans réduire le nombre de personnes véhiculées.
46:59 – Dans une tribune publiée par le JDD,
47:02 1800 élus de droite s'opposent fermement au projet.
47:05 Un bilan de consultation sera publié début juillet par la mairie de Paris.
47:10 – Il faut faire un cours de démocratie à la mairie de Paris.
47:18 Cette mairie qui ne comprend pas quand les Parisiens ne veulent pas quelque chose,
47:22 qu'ils le respectent.
47:23 – Dès demain matin.
47:24 – Dès demain matin.
47:25 Non mais ça vous choque par exemple ou pas ?
47:26 – Oui beaucoup.
47:27 Mais ce qui est choquant c'est que, on évoquait 2005, 2005 la réponse ne va pas.
47:33 Donc c'est Squeezie, Trité-Lisbonne, Hollande-Sarkozy.
47:36 Et là la réponse ne convient pas, donc on fait comme si elle n'existait pas
47:39 et passez votre chemin.
47:41 Et ça, ça rend les gens fous.
47:42 – Ça change tout.
47:43 – Parce que tout simplement, c'est un théâtre.
47:48 – Est-ce que vous voulez qu'on rembobine ?
47:50 – Notre-Dame-des-Landes ?
47:51 – Notre-Dame-des-Landes, on rembobine.
47:53 Qui a voté ?
47:54 – Ah oui.
47:55 – Vous avez voté oui ou non en 2005 ?
47:56 – Non.
47:57 – Non.
47:58 Jérôme ?
47:59 – Je ne sais même plus si j'ai voté.
48:00 – Ah oui d'accord.
48:01 – J'ai voté non.
48:02 – Non.
48:03 – J'avais pas le droit de vote encore.
48:04 – Vous avez voté comme ?
48:05 – J'ai fait partie du débat.
48:06 – Regardons, on rembobine, 29 mai 2005, il y a tout juste 18 ans,
48:13 la France votait non au référendum sur le traité constitutionnel européen.
48:18 C'est notre confrère David Pujadas qui l'annonce sur France Télévisions.
48:21 – Voici maintenant notre estimation IPSOS des résultats de ce référendum.
48:28 Les Français rejettent la Constitution européenne, le non l'emporte largement,
48:33 55% contre 45% pour le oui, un écart donc très important,
48:39 le chiffre peut être affiné, mais le résultat est bien là,
48:43 la victoire du non est incontestable et on aperçoit sur ces images
48:47 la joie des partisans du non, du côté du quartier général d'Henri-Emmanueli,
48:54 point de ralliement des partisans du non-socialiste,
48:57 et puis du côté aussi du mouvement pour la France.
49:02 – Le 25 mai 2005, la France disait non au traité constitutionnel européen,
49:07 18 ans plus tard, le peuple bafoué s'est fait voler sa souveraineté
49:10 au profit d'une union européenne illégitime en 2024, reprenons le pouvoir,
49:13 Nicolas Dupont-Aignan.
49:14 Ce qui est vrai, c'est que deux ans plus tard,
49:15 il y avait une nouvelle conférence intergouvernementale
49:17 qui se penchait sur le traité.
49:18 – Mais après un débat de très grande qualité, je ne sais pas si vous vous en souvenez,
49:22 avec le point d'orgue Mitterrand-Seguin, vous vous en souvenez ?
49:26 – Le grand conflit de la Sorbonne.
49:28 – Oui, et avec un débat de grande qualité, je me souviens,
49:31 moi j'ai participé à des réunions où il y avait le traité constitutionnel européen,
49:34 et les gens avaient stabiloté, J. Cardestin avait dit c'est trop compliqué,
49:39 faites-nous confiance, mais les gens étaient rentrés dans ce texte-là
49:42 et avaient bien mesuré les enjeux, ça avait été un grand moment démocratique,
49:46 sanctionné par un référendum, et il n'y a d'ailleurs plus eu de référendum dans notre pays.
49:50 – C'est le dernier d'ailleurs.
49:51 – Vous parlez du référendum que François Mitterrand avait gagné,
49:54 pas du référendum que Jacques Chirac a perdu.
49:56 – Non, je vous parle du traité constitutionnel européen de 2005, c'est bien sûr.
50:00 – Oui, le débat Seguin-Mitterrand, c'est quand François Mitterrand
50:04 est président de la République, en 2005, il n'était plus président de la République.
50:07 – En jouant le mastriche.
50:09 – Oui, il faut parler du mastriche, et contrairement à Chirac, Mitterrand l'emporte,
50:12 d'une courte tête, mais Mitterrand l'emporte.
50:14 – Mais déjà…
50:15 – Il gagne le référendum sur le mastriche.
50:17 – Ok, tu as raison.
50:18 – Je faisais un anachronisme.
50:19 – Je n'étais pas né, mais bon, je m'en souviens.
50:21 – Mais non.
50:22 – Une dernière image.
50:23 – … qui était travaillée dans le pays, de manière…
50:25 – Mais là, il faut en l'occurrence, le oui, elle est remportée.
50:27 – Rassurez-vous, c'est le débat qu'a fait Chirac,
50:29 il était jeune et il ne le comprend pas.
50:31 – "Yes needs to win against the no", vous vous souvenez qu'il avait dit ça ?
50:34 – Pierre Raffa, j'ai essayé de faire le même accent bien sûr.
50:37 – Et Philippe Séguin a raconté qu'il avait un français Mitterrand malade.
50:39 – Ne vous trompez pas, ne vous trompez pas.
50:41 – Tu as raison, c'était le mastriche.
50:42 – J'ai un accent anglais parfait.
50:44 – Mais la vraie question, c'est que depuis…
50:46 – Vous ne voulez pas regarder la dernière image ?
50:47 – Si.
50:48 – Allez-y, depuis quand même.
50:50 – Il n'y a pas eu de référendum.
50:51 – Et Henri Guaino, on a parlé ce matin chez Laurence Ferrari,
50:54 c'était très intéressant en disant, il faut remettre le référendum
50:57 au cœur du jeu démocratique.
50:59 Roland Garros qui a commencé dimanche.
51:01 Vous avez une petite info pour demain, pardonnez-moi, je vous coupe.
51:04 – Oui, on a parlé tout à l'heure de Pétain et du Rassemblement National,
51:09 a priori il n'y aura pas de question du RN à l'Assemblée demain sur ce sujet
51:12 parce que le RN veut s'élever et passer autour de la polémique.
51:15 – Oui, il se couche quoi, c'est-à-dire qu'ils prennent une gifle et ils ne disent rien, c'est ça ?
51:18 – Ils tentent l'autre chose.
51:19 – Non mais c'est…
51:20 – Il se pose et il se pose.
51:21 – Non mais ça veut dire quoi ?
51:22 – Je trouve que l'attaque est…
51:23 Vous savez, tout ce qui est excessif est insignifiant.
51:25 Ils ont assez raison de dire "tellement bête, c'est tellement bête".
51:28 – D'accord, d'accord, donc vous êtes attaqué par la chaîne du gouvernement
51:31 et vous faites comme si de rien n'était.
51:33 – On a laissé une ambiguïté sur le référendum, c'était un référendum à l'échelle régionale.
51:36 – D'accord.
51:37 – Sur Emmanuel Grégoire.
51:39 – L'Assemblée Nationale où il ne compte pas que des amis
51:43 n'est pas le lieu idéal pour en débattre pour eux,
51:46 ils préfèrent que le peuple arbitre cela, ils ont raison.
51:50 – Roland Garros a débuté ce dimanche.
51:52 Alors cet après-midi il y avait d'ailleurs une polémique
51:54 parce qu'il y avait le premier match de Caroline Garcia
51:56 et au début du match il n'y avait quasiment personne,
51:58 c'est Bertrand Latour qui le disait, le journaliste de l'équipe,
52:00 il n'y avait personne dans les tribunes.
52:02 Et regardez, le central est vide pour le début du match.
52:05 Et que rendent beaucoup rêvent d'aller à Roland Garros
52:07 et ceux qui préfèrent le ruinard en loge ?
52:09 Et quel manque de respect pour les joueuses ?
52:11 – Enfin bon, tous les gens qui ont pris des billets pour Roland Garros
52:15 n'étaient pas en boulevard ou du champagne en loge.
52:17 – Mais l'image…
52:18 – C'est vraiment un truc de parisiens, super gâté de dire ça.
52:20 – En revanche, cette image…
52:21 – Il y a 2% des gens qui vont.
52:23 – Il y a 2% des gens qui vont.
52:25 – Il nous reste 1 minute 40 Jérôme,
52:27 mais je veux vraiment que vous voyez cette première polémique.
52:29 – C'est idiot quand même.
52:30 – Ce n'est pas ça la polémique, la polémique c'est ce qui s'est passé ce dimanche,
52:32 premier tour particulier, vous aviez la deuxième…
52:34 – Vous l'avez touché personnellement.
52:36 – Regardez, c'est plus intéressant, s'il vous plaît Jérôme, s'il vous plaît.
52:39 Revoyons cette image, la deuxième mondiale,
52:42 Biélorusse Victoria Azarenka affrontait la 39ème joueuse mondiale Marta Kostiuk.
52:49 La biélorusse s'est imposée en 2-7-6-3-6-2
52:51 et l'Ukrainienne à la fin de la rencontre a refusé de serrer la main de son adversaire.
52:56 Et elle a été huée par Roland Garros,
52:59 parce qu'elle a refusé l'Ukrainienne de serrer la main.
53:01 – Je trouve que c'est scandaleux de refuser,
53:03 qu'est-ce qu'elle connaît des idées de la biélorusse ?
53:05 Je trouve ça scandaleux de refuser de serrer la main.
53:08 – Et elle a dit "ce qui s'est passé aujourd'hui, je dois l'avouer,
53:10 je ne m'y attendais pas quand j'étais au Royaume-Uni,
53:12 l'an dernier les gens réagissaient différemment, même dans la rue,
53:14 je m'étais senti très soutenu".
53:16 – Le sport doit pas se tenir loin de la politique.
53:18 – Exactement. – C'était toujours ce qu'on disait.
53:20 Elle a dit ça à tous les sportifs.
53:22 – Elle a dit qu'elle se sentait bien réconfortée,
53:23 qu'il y avait même Bapé le jour de la fête.
53:24 – Dans un instant, Olivier Benkemoen.
53:26 Combien vous avez couvert Olivier Benkemoen de festivals de calme ?
53:30 – 15. – 15 ?
53:31 – Oui, 15, mais pas celui-là.
53:34 – Et Justine Trier, qu'est-ce que vous en avez pensé ?
53:36 – Elle vous embrasse, ce soir elle est…
53:38 Elle a quitté ce soir le Grès d'Albion j'imagine,
53:42 elle a dû rentrer tranquillement.
53:44 – Vous savez qu'il y a une expression qui a fait beaucoup réagir en plateau,
53:46 c'est la "gauche croisette", la porte-parole de la gauche croisette.
53:50 Quel est le programme du Meilleur de l'Info ce soir ?
53:52 – Il y a beaucoup d'actualités, mais on va commencer par,
53:55 comme souvent on aime bien commencer par des images-chocs
53:57 et des témoignages-chocs, et là vous allez entendre une histoire…
54:01 Parlez d'une drogue que je ne connaissais pas,
54:03 qui s'appelle le "Bouddha-Blow", qui touche les plus jeunes,
54:06 qui s'hinale, il y a eu des tas de jeunes gens
54:09 qui sont tombés malades à cause de cette drogue.
54:12 Vous ne pouvez pas savoir ce que c'est, vous ne le sentez pas,
54:14 les parents ne sont pas au courant, ça coûte 10 euros, bref,
54:17 ça devient une catastrophe, ça fait quelques années que ça…
54:19 Mais là, on entend beaucoup, beaucoup parler.
54:21 Donc voilà, on commencera par parler de ça,
54:23 notamment on parlera de Didier Raoult aussi,
54:25 je rappelle que Didier Raoult sera demain à 10h, chez Pascal Pro.
54:28 – Avec le pro, le vrai, Virginie Leblond, Taïa Béthé,
54:32 à la vision Samuel, Aussan, Charlotte et Arnaud,
54:35 Portelas, Benjamin Naud, Thomas Saint-Jean, Kylian Salé,
54:38 toutes les émissions sont évidemment à revoir sur cnews.fr.
54:42 Le 5 majeur du lundi, merci à tous les deux.
54:45 Franchement, c'était très agréable d'être avec vous.
54:47 – Bravo pour la gauche croisette. – La gauche croisette ?
54:49 – Non, c'est bien. – Le mec, il va trouver.
54:51 – Je suis assez content de m'avoir vu.
54:53 – Ah là là, quel voleur !
54:55 – Bravo à tous les New Yorkers !
54:57 – Vous me gênez, vous me gênez.
54:59 [Rires]