L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 03 juin 2024

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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 03 juin 2024

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00:00:00 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:08 J'aimerais bien qu'on commence cette émission par ces affiches du Rassemblement National qui ont suscité un peu d'émoi.
00:00:13 Des affiches sur lesquelles on voit un gendarme.
00:00:15 Il est écrit sur l'affiche "Je suis gendarme, je vote Rennes" ou bien une autre affiche avec un militaire "Je suis militaire, je vote Rennes".
00:00:23 Bon, du côté des généraux, on n'est pas très content et même du côté du simple gendarme.
00:00:27 On dit "C'est pas possible, nous sommes tenus à la neutralité, on utilise notre image, on nous instrumentalise.
00:00:34 Est-ce que le RN va trop loin quelques jours des européennes, mesdames, messieurs ?
00:00:38 Je vous pose la question. Tiens, je vais prendre Christian qui a fait le 3210.
00:00:41 Mon cher Christian, bonjour.
00:00:43 Bonjour Eric.
00:00:45 Qui êtes-vous ? Vous êtes un ancien gendarme, un gendarme vous-même ou pas ?
00:00:48 Ah oui, alors j'étais gendarme, j'ai commencé jeune gendarme et j'ai terminé colonel de gendarmerie.
00:00:53 Votre avis sur cette affaire alors, mon colonel ?
00:00:56 C'est n'importe quoi. Instrumentaliser les gendarmes à des fins politiques, de toute façon, il a tout faux.
00:01:07 Le gendarme prête serment, il a un devoir de neutralité et de réserve qu'il respecte tout le temps.
00:01:16 Donc se prendre comme ça, prendre l'image du gendarme à des fins politiques, c'est irrecevable.
00:01:23 Et notre directeur, l'agent Amory, a très bien réagi.
00:01:28 Et les gendarmes sont derrière notre directeur.
00:01:33 Restez avec nous, Christian, ça m'intéresse ce que vous dites.
00:01:37 Vous aussi, vous pouvez réagir. 3210, est-ce que finalement le RN a bien fait ?
00:01:42 Ou est-ce que vous estimez qu'ils sont allés trop loin ?
00:01:45 3210, on vous attend, bien évidemment.
00:01:47 Tout de suite, il est 13h02, c'est le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:01:51 Et comme au cœur de l'hiver, les agriculteurs manifestent aujourd'hui leur tracteur au péage à la frontière franco-espagnole.
00:01:57 Ils dénoncent notamment les prix de l'énergie à six jours maintenant du scrutin européen,
00:02:01 une action à laquelle n'appelaient pas les syndicats majoritaires FNSEA et jeunes agriculteurs.
00:02:06 On vous en parlait dans RTL Midi, dans l'affaire des cercueils déposés samedi matin au pied de la Tour Eiffel.
00:02:12 Cette information, RTL, les enquêteurs ont d'ores et déjà établi un lien entre cette affaire des cercueils
00:02:19 et celle des "Mains Rouges".
00:02:21 Rappelez-vous, c'est "Mains Rouges" tagué sur le mémorial de la Shoah à la Mimé à Paris.
00:02:25 En effet, un homme au patronyme bulgare est soupçonné d'être impliqué dans ces deux affaires.
00:02:29 Il s'agit du quatrième individu, celui qui est toujours recherché alors que ses trois complices, eux, ont été arrêtés.
00:02:35 Et qu'ils seront présentés aujourd'hui à un juge en vue de leur mise en examen pour violences avec préméditation.
00:02:41 Si vous faites partie des déçus du Vélodrome, ferme à une bonne nouvelle.
00:02:47 On connaît désormais la date du concert de Bruce Springsteen.
00:02:50 Vous saviez qu'il avait dû annuler son concert à cause d'un problème de voix.
00:02:53 Et bien...
00:02:54 "Born in the USA"
00:02:56 Si on avait su, on n'aurait pas annulé.
00:02:58 Vous seriez monté sur scène.
00:03:00 Vous n'allez pas écouter Springsteen à Marseille.
00:03:02 Vous écoutez RTL et c'est... Vous voulez que je vous le refasse ?
00:03:04 Oui, avec plaisir.
00:03:05 Là, c'est cruel, là, ce que vous dites.
00:03:07 Vous me proposez, je vous réponds.
00:03:08 Oui, bon, je vous le fais.
00:03:09 "Born in the USA"
00:03:11 C'est bien, non ?
00:03:13 Pas mal. J'espère que ça ne ruinera pas les efforts de Louis côté météo.
00:03:16 Mais l'info, en tout cas, c'est que ce concert aura lieu le 31 mai 2025.
00:03:22 Et si vous aviez des billets, il reste évidemment valide pour la nouvelle date.
00:03:26 Roland-Garros, c'est la fin des 8e de finale avec vous, Vincent Dorosier.
00:03:35 Oui, avec la qualification de la Kazakh Elena Rybakina, 4e mondiale et l'une des prétendantes au titre.
00:03:41 Elle s'est qualifiée très facilement en battant l'Ukrainienne Elina Svitolina, 6-4, 6-3.
00:03:46 La qualification, à l'instant, de l'Italienne Paolini en 3-7 contre la surprenante Russe Avanesian, 6-4, 0-6, 6-1.
00:03:57 Et puis, en ce moment, sur le cours Philippe Châtrier, c'est la numéro 2 mondiale, la Bélarusse Arina Zabalenka,
00:04:02 qui est une autre favorite de ce tournoi, opposée à Emma Navarro.
00:04:05 La Bélarusse mène 4 jeux à 1.
00:04:08 Ça va trop vite, ça va trop fort pour la pauvre Américaine tête de série numéro 22.
00:04:12 Merci beaucoup Vincent, et on attend évidemment la Française, la seule rescapée de ce tournoi porte d'auteuil.
00:04:19 Le temps, Louis, profitez-en.
00:04:23 Le soleil porte d'auteuil, j'en profite.
00:04:25 Non mais ça devrait durer un peu quand même, c'est pas juste aujourd'hui.
00:04:28 Avec le retour d'un temps sec quasiment partout, c'est le cas en ce moment.
00:04:32 Le soleil gagne du terrain, alors pas partout, il reste des nuages autour de la région Rhône-Alpes,
00:04:36 un peu dans le nord-est ou encore du côté des Flandres, mais là aussi petit à petit,
00:04:39 nous allons retrouver des éclaircies, donc grand soleil sur la Bretagne, la Normandie,
00:04:44 près de l'Atlantique, sur les bords de la Méditerranée avec un petit peu de vent.
00:04:47 Et puis il restera un risque d'averses en montagne, seulement en montagne,
00:04:50 sur les Pyrénées, les Alpes et le relief Corse en toute fin d'après-midi,
00:04:54 le tout avec des températures en hausse, mais encore à peine de saison,
00:04:57 dans la moitié nord 18 à 23 degrés, et puis dans le sud, là ça sera mieux,
00:05:01 avec 23-27 degrés attendus jusqu'à 28 même du côté de Perpignan.
00:05:06 - Merci beaucoup Louis Baudin. - Merci Louis Baudin, et à demain midi Céline Landreau.
00:05:10 Merci à vous, je salue l'arrivée dans le studio d'Isa Marie.
00:05:15 - Bonjour Eric, bonjour à tous. - Et nous sommes également aujourd'hui
00:05:18 avec Julien Fautrat du service politique de Chevdel. - Bonjour.
00:05:20 - Bonjour Julien, entre autres vous suivez le Rassemblement National, c'est absolument...
00:05:24 - Très heureux que vous soyez avec nous.
00:05:26 On a entendu à un instant un ancien colonel de gendarmerie, Christian est toujours avec nous,
00:05:31 il était un peu scandalisé par le fait que le RN ait fait des affiches comme ça,
00:05:37 des affiches avec des militaires, des gendarmes.
00:05:43 Je voudrais qu'on prenne Ludovic, qui est avec nous, qui a fait 32-10.
00:05:47 - Mon cher Ludovic, bonjour. - Bonjour.
00:05:50 - Bonjour, vous êtes d'accord avec Christian, le RN n'aurait jamais dû sortir une affiche,
00:05:56 ça vous choque quoi qu'ils mettent un gendarme, un militaire sur une affiche électorale ?
00:06:00 - Non, ça ne me choque absolument pas, sachant qu'aujourd'hui le Rassemblement National
00:06:06 est devenu un parti comme les autres, et que je ne vois pas en quoi ce serait gênant
00:06:13 d'avoir un gendarme sur une affiche, ou un policier, ou une infirmière,
00:06:17 ou un ingénieur, ou un cadre supérieur, sachant qu'aujourd'hui le vote RN n'est plus destiné
00:06:25 à une certaine catégorie de personnes, c'est vraiment une multitude de classes socioprofessionnelles
00:06:30 qui vont voter au RN, je pourrais peut-être plus l'interpréter comme un ras-le-bol général,
00:06:35 plutôt que comme "c'est pas bien, c'est pas bien", c'est l'interprétation dont fait de l'affiche
00:06:42 qui est propre à chacun de toute façon.
00:06:45 - Ludovic, vous êtes électeur du RN en général ?
00:06:49 - Non. - Non, d'accord.
00:06:51 - Je suis un électeur de droite. - Vous êtes un électeur de droite.
00:06:54 - LR. - Christian, vous entendez ce que dit Ludovic ?
00:06:59 - Oui, oui, j'entends, mais quand on est, comme M. Bardella, candidat futur au poste de Premier ministre,
00:07:08 on n'est pas censé ne pas savoir que le gendarme et le militaire ont des obligations de réserve,
00:07:16 donc on ne doit pas instrumentaliser leur image à des fins politiques,
00:07:22 qui parlent de cadres civils qui ont le droit de s'exprimer et de dire ce qu'ils pensent,
00:07:28 ok, mais pas l'image du gendarme, je suis désolé.
00:07:31 - Il suffit de lire les stats, vous lisez les stats de pourcentage d'officiers de police
00:07:36 qui votent au RN. - On n'est pas dans la police, on parle de la gendarmerie, monsieur.
00:07:40 - Même dans la gendarmerie, mais dans la fonction publique en général, vous allez être surpris.
00:07:45 - Oui, mais c'est une chose... Attendez, Ludovic, là où je comprends un peu Christian,
00:07:52 c'est une chose de dire "beaucoup d'agents publics, de policiers, de militaires, de gendarmes
00:07:59 voteraient pour le Rassemblement National", ça c'est une chose, et d'associer l'image de la police
00:08:06 ou de la gendarmerie en l'occurrence là au RN, c'en est une autre quand même.
00:08:11 Je comprends, moi, même si j'étais gendarme, même si, soyons fous, je votais Rassemblement National,
00:08:19 personnellement, je trouverais que ce serait un peu fort de café d'utiliser mon image sur une affiche électorale.
00:08:24 Vous comprenez, Ludovic, ce que je comprends ?
00:08:26 - Oui, je comprends, je l'entends, après moi, personnellement, aujourd'hui, ça ne me choque plus.
00:08:33 - Restez avec nous, mesdames, messieurs, on fait un petit point sur les faits,
00:08:37 la façon avec laquelle ils se sont déroulés, quelles sont les réactions des différents protagonistes,
00:08:42 patrons de la gendarmerie, Jordan Bardella, etc.
00:08:45 On va faire un petit point avec Julien Fautrat du service politique d'Hertel,
00:08:48 qui va tout nous expliquer dans une minute, à tout de suite.
00:08:52 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:08:58 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:07 - Bonjour Nicolas, Neni, je vous appelle concernant le RN, et l'histoire qui est avec les trinques, avec les gendarmes.
00:09:15 Je voulais juste vous dire qu'ils ne se croient pas tout permis, le RN, ils sont attaqués de toutes parts.
00:09:19 Le président de la République lui-même a essayé d'imparter la tendance des élections, ça c'est un scandale.
00:09:24 Il a mis Gabriel Attal en face de M. Bardella, ça c'est un scandale.
00:09:29 - Voilà, c'est Nicolas qui nous laisse ce message.
00:09:33 On va parler du RN, il ne s'agit pas de faire une émission sur le RN, contre le RN, etc.
00:09:39 Mais simplement sur cette affaire des affiches.
00:09:42 Alors on va, une vraie polémique effectivement, puisque le RN, vous l'avez compris,
00:09:45 utilise la photo d'un gendarme sur une affiche, avec "Je suis gendarme, je vote RN",
00:09:50 et également la photo d'un militaire, "Je suis militaire, je vote RN".
00:09:54 Voilà, le directeur de la gendarmerie a bondi en voyant ça,
00:09:57 et la question que je vous pose c'est, est-ce que le RN en fait trop, est-ce qu'il est au-dessus des règles ?
00:10:01 Alors j'ai les affiches sous les yeux, on est à la radio, vous les avez peut-être pas vues,
00:10:04 donc effectivement on a un gendarme de dos, avec son calot, son uniforme, son gilet pare-balles,
00:10:09 "Gendarmerie" inscrit en gros, "Je suis gendarme, le 9 juin je voterai Bardella",
00:10:14 et à peu près la même chose avec un militaire.
00:10:17 Ça c'est des visuels, Julien Fautra, du service politique de RTL,
00:10:20 ça c'est des visuels qui étaient prévus pour être affichés, ils ont été affichés déjà ?
00:10:24 - Alors c'était des visuels qui sont sortis sur les réseaux sociaux samedi.
00:10:28 Dimanche, parce qu'on va reprendre la chronologie, dimanche,
00:10:31 le directeur de la gendarmerie nationale réagit le général Christian Rodriguez,
00:10:36 qui juge le message de cette affiche inadmissible, c'est pas rien quand même les mots, inadmissible,
00:10:41 il va pas par quatre chemins le patron des gendarmes, il dit, il s'adresse au rassemblement national,
00:10:45 "Vous semblez ignorer que le statut militaire interdit ce genre de messages",
00:10:51 on parle bien de statut militaire, pour répondre à votre auditeur Ludovic.
00:10:55 - Puisque les gendarmes sont des militaires ? - Absolument !
00:10:57 Et il ajoute, le patron de la gendarmerie nationale, "Et le moins qu'on puisse attendre,
00:11:02 c'est que vous respectiez", là il s'adresse au RN, "que vous respectiez le gendarme et son statut
00:11:07 dans ces périodes où son engagement peut le conduire aux pires conséquences sous-entendues",
00:11:11 au moment où il peut y avoir des difficultés dans l'ordre public.
00:11:16 Ensuite, je reste chronologique, Jordan Bardella qui lui répond,
00:11:20 Jordan Bardella qui écrit, "Les gendarmes respectent le devoir de réserve dans cette affiche,
00:11:27 dans leur fonction". Ce qu'il oublie, Jordan Bardella,
00:11:30 c'est que les gendarmes ont un devoir de réserve en dehors aussi de leur temps de travail.
00:11:34 C'est aussi sûrement ce qui explique qu'au meeting du RN où j'étais hier,
00:11:38 j'ai essayé d'interroger des gendarmes, mais j'ai réussi à avoir personne,
00:11:42 parce que dans ces cas-là, ils ne viennent pas en tant que gendarmes,
00:11:46 dans les meetings du Rassemblement National, je ferme la parenthèse.
00:11:48 Et il ajoute, Jordan Bardella, il accuse Christian Rodriguez,
00:11:51 et cette fois, c'est à ce moment-là que ça devient politique,
00:11:54 de prendre parti publiquement pour un mouvement politique en pleine campagne officielle,
00:11:58 sous-entendu, il prend parti pour la majorité, la candidate Valérie Ayé,
00:12:03 la candidate de la majorité.
00:12:04 - Il dit, puisque vous, patron de la gendarmerie, vous critiquez cette affiche du RN,
00:12:09 implicitement, vous prenez parti... - Votre chef, c'est le gouvernement.
00:12:13 - D'accord, ok.
00:12:14 - Et puis d'ailleurs, il y a Gabriel Attal, je me permets de vous couper,
00:12:17 il y a Gabriel Attal qui a réagi ce matin, qui a remis une pièce dans la machine,
00:12:21 sous-entendu, Jordan Bardella, il lui a dit, "Jordan Bardella, vous avez un ton condescendant
00:12:26 avec un haut dignitaire de la gendarmerie, vous qui êtes si attaché aux questions d'autorité."
00:12:32 - Oui, c'est vrai que c'est un peu embêtant pour les gendarmes,
00:12:35 que ça risque de donner le sentiment, je ne sais pas, dans une opération de maintien de l'ordre,
00:12:40 quelle qu'elle soit, que voilà, c'est les gendarmes qui votent RN, contre...
00:12:46 - D'associer les gendarmes à la partie politique, c'est ça qui dérange.
00:12:49 - Et ça, les gendarmes ne le veulent pas.
00:12:52 Franck, à Felt 30210, mon cher Franck, bonjour !
00:12:55 - Oui, bonjour à vous !
00:12:56 - Qui êtes-vous, mon cher Franck ?
00:12:58 - Moi, je suis un ancien adjoint-chef de gendarmerie départementale,
00:13:02 je suis en retraite depuis bientôt deux ans.
00:13:05 - D'accord. Et que pensez-vous de cette polémique ?
00:13:08 - Pour moi, c'est mettre une cible sur le dos de mes camarades encore à l'activité,
00:13:14 parce que dans... on va dire, tous les gendarmes votent RN.
00:13:19 Il y en a, je ne vais pas vous cacher qu'il y a des gendarmes qui votent RN,
00:13:22 RN, j'en fais pas partie, mais je suis pas sans ignorer que, voilà,
00:13:27 on a la même représentation au sein de la gendarmerie
00:13:32 qui vote RN, enfin RN maintenant, même.
00:13:36 C'est changement de nom, mais pas changement d'image.
00:13:39 - Oui, il y a des gendarmes qui votent pour la majorité macronienne,
00:13:45 qui votent à gauche, enfin...
00:13:46 - Tout à fait, tout à fait ! On fait partie de la population,
00:13:49 nos opinions politiques ne regardent que nous.
00:13:51 Après, aller dire "je suis gendarme, pourquoi on me met pas...
00:13:55 je suis bouché, je vote RN", voilà, c'est...
00:13:59 Et ça jette l'opprobre sur mes camarades,
00:14:03 parce que la personne va dire "j'ai en face de moi
00:14:09 quelqu'un qui vote pour RN", et c'est vraiment pas ça.
00:14:12 - Julien Fautran, vous réagirez du service politique d'RTL ?
00:14:16 - Mais est-ce que vous seriez intervenu sur l'antenne d'RTL,
00:14:19 il y a deux ans, lorsque vous étiez encore en activité,
00:14:21 où votre devoir de réserve vous pousse à ne pas exprimer vos idées
00:14:27 en dehors de chez vous, de votre maison, de votre espace privé ?
00:14:31 - Là, mes idées politiques, je ne les ai pas exprimées.
00:14:34 J'ai juste dit que... utiliser l'image d'un gendarme ou d'un militaire
00:14:39 pour dire "je suis gendarme, je suis militaire, je vote RN",
00:14:43 moi je veux... enfin, même moi en tant que militaire, il y a deux ans,
00:14:46 j'aurais peut-être appelé en disant "non, je ne veux pas qu'on mette sur moi le fait que...
00:14:53 - Oui, d'accord.
00:14:55 - "Ce n'est pas parce que je suis gendarme que je vote RN".
00:14:57 En sachant que de toute façon, quoi qu'on pense,
00:15:02 et à quoi on soit exposé, c'est certainement pas la solution à RN.
00:15:09 - J'ai l'impression, bon je ne sais pas si cette affaire va devenir l'affaire du siècle,
00:15:12 j'en sais rien, mais j'ai l'impression qu'ils ont fait une petite contre-performance au niveau du RN,
00:15:18 ils se sont trompés, parce que imaginons qu'il y ait des gendarmes qui votent RN
00:15:24 et qui voient ça et qui écoutent ça, sans doute risquent-ils d'être agacés,
00:15:29 parce qu'encore une fois, ils ne veulent pas être essentialisés,
00:15:32 ils ne veulent pas qu'en intervention, il y ait par exemple des délinquants qui leur disent
00:15:37 "Monsieur, de toute façon, vous êtes tous au RN, il y en a marre des fachos, etc."
00:15:41 Ils n'ont pas envie de ça les gendarmes, ils ne veulent pas crisper.
00:15:44 - Déjà on est accusé parfois de faire des contrôles au faciès,
00:15:48 alors si en plus on nous dit "Vous me contrôlez parce que vous êtes Front National",
00:15:52 c'est pas bien. J'espère que ça va éveiller une certaine conscience de certains de mes camarades.
00:16:01 J'entendais l'interlocuteur tout à l'heure qui disait, je crois que c'est Frédéric,
00:16:06 qui disait "Il n'y a qu'à regarder les chiffres, le pourcentage de gendarmes ou de militaires
00:16:12 qui votent Front National". Comment ils peuvent le savoir ?
00:16:16 - Il y a des sondages, je ne sais pas.
00:16:18 - Oui, probablement des sondages, mais ce que je voulais ajouter pour apporter de l'eau à votre moulin,
00:16:24 c'est qu'au sein du RN, ça crée une mini-crispation, je ne dis pas que ce n'est pas la révolution,
00:16:28 mais il reste une semaine de campagne, Jordan Bardella est à 33% d'attention de vote.
00:16:33 L'objectif de cette campagne, c'était de ne pas faire de vagues et de rester sur cette dynamique
00:16:40 qui est extrêmement positive pour le RN. Et là, il y a une petite pierre,
00:16:44 c'est une des premières de cette campagne, un petit caillou dans la chaussure de Jordan Bardella
00:16:49 qui vient mettre un petit coup, un petit temps d'arrêt dans cette dynamique.
00:16:56 - Jean-Luc est avec nous, vous êtes là mon cher Jean-Luc ?
00:16:59 - Oui, bonjour.
00:17:00 - Bonjour, vous serez avec moi dans une minute, à tout de suite.
00:17:03 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:17:08 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:17:12 - Bonjour, je m'appelle Alain Dumé-Méloir et j'aurais aimé savoir si Jordan Bardella
00:17:18 aurait pu faire une affiche concernant des ouvriers du bâtiment, concernant des ouvriers de la SNCF,
00:17:27 concernant également à tout ouvrier de l'industrie pour voter pour lui. Merci.
00:17:33 - C'est Alain qui vient de nous laisser ce message intéressant, puisque l'affiche actuelle c'est
00:17:38 "Je suis gendarme, le 9 juin je vote Bardella".
00:17:42 La deuxième affiche c'est "Je suis militaire", on voit un militaire avec sa tenue kaki,
00:17:47 on ne voit pas son visage. "Le 9 juin je vote Bardella".
00:17:51 Effectivement, s'il avait pris un cheminot par exemple, ça n'aurait pas été pareil,
00:17:55 il n'y en faudra parce que les militaires et les gendarmes sont tenus à un devoir de réserve.
00:18:00 - Oui, bien sûr, ils ont plus de devoirs, plus d'obligations qui sont liées à l'engagement
00:18:06 qu'ils peuvent avoir pour défendre la France. Il y a effectivement des règles beaucoup plus strictes
00:18:13 sur la façon dont ils peuvent exprimer leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuses.
00:18:18 - Oui, tout à fait. Jean-Luc Nafel, 3210, où est-ce que vous êtes mon cher Jean-Luc ?
00:18:22 - Je suis à Beauvais en Picardie. - Je vous écoute.
00:18:26 - Écoutez, moi l'affiche qui me dit que le grand patron des gendarmes, on ne lui a pas dit de dire ça,
00:18:33 premièrement, puis hier je déjeunais avec un gendarme, je peux dire que je connais beaucoup de gendarmes,
00:18:37 mais je n'aime pas dire qu'ils ont voté Rassemblement National,
00:18:40 et puis en quoi il n'y a pas autre chose à traiter que des histoires d'affiches, sans déconner.
00:18:45 La France, on a 3000 milliards de dettes, tout ça, et là on est en train de faire des polémiques
00:18:50 pour une affiche, enfin, c'est comme ça.
00:18:53 - Jean-Luc, j'entends ce que vous dites, mais quand on suit ce raisonnement, il y a toujours pire, effectivement.
00:18:59 Vous avez raison, il y a toujours pire, mais ce n'est pas anodin, quelques jours du scrutin européen,
00:19:06 que le RN fasse un truc pareil. Moi, il me semble, je ne fais pas de politique là,
00:19:15 moi il me semble que du point de vue tactique, ils ont fait une erreur.
00:19:19 Vous savez, je m'en fous, mais après ce n'est pas anodin, M. Macron qui va parler jeudi 6 juin, il va prendre...
00:19:26 - Mais ce n'est pas anodin du tout, vous avez raison, et on ne va pas se priver d'en parler,
00:19:30 je vous dirai que demain ou après-demain, je vais faire une émission sur le fait que,
00:19:35 effectivement, le président de la République, la question ce sera, utilisent-ils les journaux de 20h
00:19:39 pour s'exprimer quelques jours avant les européennes, et beaucoup de gens l'ont déjà observé,
00:19:44 et beaucoup de gens s'en étonnent.
00:19:46 - Et puis M. Le Maire, avec une mauvaise note, il dit que c'est bien, on va dire à nos enfants,
00:19:50 mes petits-enfants maintenant, quand ils vont rentrer de l'école,
00:19:53 "tu as eu une mauvaise note, ce n'est pas grave, c'est bien, c'est bien, c'est bien".
00:19:56 Vous savez, il y a plein de choses comme ça.
00:19:58 - Mais vous avez raison aussi, mais alors vous savez quoi Jean-Luc,
00:20:01 on va demander à Brice Dugény, le rédacteur en chef de cette émission, d'avoir la gentillesse
00:20:05 de prendre sa retraite anticipée, parce que là, vous venez de faire 3 thèmes
00:20:09 de rédacteur en chef de cette émission, vous avez raison, il faut qu'on parle,
00:20:13 je ne l'ai pas fait aujourd'hui, parce que ça a déjà quelques jours,
00:20:15 mais il faut qu'on parle de Bruno Le Maire qui dit "mais tout va bien,
00:20:18 la note de la France est dégradée, mais tout va bien, c'est plutôt sympa, c'est cool".
00:20:22 Et il faut qu'on parle également d'Emmanuel Macron, qui semble se servir des journaux de 20h,
00:20:26 comme s'ils étaient un peu à son service dans le cadre d'une campagne électorale.
00:20:32 Voilà deux thèmes qui sont intéressants, Julien Fautrari.
00:20:34 - Alors moi, pour rester un petit peu dans le sujet, je vais vous parler aussi d'Emmanuel Macron,
00:20:37 mais toujours un petit peu des militaires.
00:20:39 J'ai trouvé les chiffres de l'élection présidentielle de 2017,
00:20:42 donc les chiffres sont un tout petit peu anciens.
00:20:44 Deuxième tour, Marine Le Pen contre Emmanuel Macron.
00:20:47 Les bureaux de vote où votent surtout les gendarmes,
00:20:49 c'est-à-dire où votent surtout les militaires,
00:20:51 je parle de Satori à Versailles, ou un bureau de vote à Nanterre.
00:20:56 J'ai retrouvé les chiffres, Marine Le Pen fait près de 65%,
00:20:59 et Emmanuel Macron le reste, on parle du deuxième tour.
00:21:02 Le bureau de vote à la caserne de Nanterre, 54% pour Marine Le Pen, 46% pour Emmanuel Macron.
00:21:08 Vous voyez qu'elle est loin devant sur des bureaux qui concernent surtout les militaires,
00:21:13 ce qui accrédite l'idée de ce que nous dit Jean-Luc,
00:21:16 c'est-à-dire qu'autour de lui, il y a des militaires ou des gendarmes qui votent Marine Le Pen,
00:21:21 effectivement, il y en a en proportion plus que dans le reste de la société.
00:21:25 - Quand vous me dites 56 Marine Le Pen, 44 Emmanuel Macron,
00:21:29 sur un second tour, où Marine Le Pen fait 42, je crois, c'est plus,
00:21:34 mais pour autant, c'est pratiquement un sur deux.
00:21:37 - Oui, donc c'est pour ça que j'ai un problème avec cette essentialisation.
00:21:41 Mais Yann a fait le 32-10, merci Jean-Luc.
00:21:44 Jean-Luc, il vient de nous dire, en gros, j'ai des amis gendarmes, des jeunes souvent avec eux,
00:21:49 et ils me disent qu'ils votent RN et qu'autour d'eux, de nombreux gendarmes votent RN.
00:21:53 Très bien, chouette, mais pour moi, ça ne change pas fondamentalement la chose.
00:21:57 Yann a fait le 32-10, mon cher Yann, bonjour.
00:22:00 - Oui, bonjour. - Je vous écoute, Yann.
00:22:02 - Je suis un simple kidam, donc je vote RN.
00:22:09 Or, non, j'ai pensé voter RN, mais depuis cette petite histoire,
00:22:16 que je trouve d'une débilité, alors je ne sais pas ce qu'ils font dans leur service communication,
00:22:22 mais que je trouve d'une débilité sans nom, en dehors de tout débat politique.
00:22:30 J'ai les dents blanches, donc je vote RN.
00:22:34 Je suis boulanger, donc je vote RN.
00:22:38 C'est n'importe quoi, c'est du jamais entendu ni vu.
00:22:44 Donc, moi, très bien, ils auront un vote en moins.
00:22:51 - A ce point-là, parce qu'à l'instant, on était avec Jean-Luc qui disait,
00:22:55 franchement, il n'y a pas de quoi écrire une lettre à ses parents, en gros,
00:22:57 ce n'est pas l'affaire du siècle.
00:22:59 Vous, au contraire, vous dites que c'est grave.
00:23:01 - Ah oui, oui, non, mais moi, ce n'est pas possible.
00:23:05 On en entend, moi, j'écoute toutes les émissions politiques,
00:23:10 toutes chaînes confondues, bien sûr RTL, LCI, etc.
00:23:16 Donc, je me tiens toujours au courant de l'information,
00:23:19 et ce, j'ai plus de 55 ans, et ce, depuis l'âge de 20 ans,
00:23:26 j'ai toujours été très intéressé par la politique, les affaires étrangères,
00:23:30 les affaires internes, etc.
00:23:32 Mais alors là, je trouve qu'ils ont fait une, allez, on va dire une connerie,
00:23:37 sans nom, c'est inqualifiable.
00:23:40 - Parce que moi, je trouve que la question, ce n'est pas ceux qui voient cette affiche,
00:23:46 c'est ceux qui sont dans l'affiche.
00:23:48 Moi, si j'étais gendarme, je serais très attaché au principe de ma neutralité,
00:23:54 c'est ce qui me permet d'intervenir dans la rue avec une relative...
00:24:00 Oui, cette image de neutralité me sert, si je suis gendarme,
00:24:04 et qu'on puisse dire, parce qu'il est gendarme,
00:24:07 ce type-là est forcément RN, ça va changer ma vie, ça va changer mon quotidien.
00:24:12 Donc, c'est vraiment destructeur.
00:24:14 - Je vais dans votre sens, monsieur.
00:24:17 Tout à fait, c'est...
00:24:19 Et en plus, de quel droit ?
00:24:21 Mais il n'y a pas un petit souci juridique ?
00:24:25 Moi, je n'y connais rien, mais il n'y a pas un petit souci juridique là-dessus ?
00:24:29 Par exemple, je suis dentiste, donc je vote RN.
00:24:34 Mais là, que va dire...
00:24:38 Comment dire ?
00:24:40 - L'ordre des dentistes.
00:24:42 - L'ordre des dentistes.
00:24:43 - Ce qu'a l'air de dire le patron des gendarmes,
00:24:45 c'est qu'il y a davantage un problème moral qu'un problème purement juridique.
00:24:50 On voit sur cette image un gendarme de dos, à priori, qu'on ne peut pas reconnaître.
00:24:55 - Oui, je suis gendarme, le 9 juin, je vote Bardella.
00:24:58 Je suis militaire, le 9 juin, je vote Bardella.
00:25:01 Que pensez-vous de la nouvelle campagne d'affiches et de com du RN ?
00:25:05 Rémi est là ? Bonjour, mon cher Rémi, vous êtes là ?
00:25:08 - Oui, bonjour.
00:25:09 - Eh bien, je vous annonce, Rémi,
00:25:11 que vous avez gagné le droit de vous exprimer dans une minute.
00:25:14 A tout de suite.
00:25:15 - RTL, toutes les demi-heures, nous allons à Porte de Theuil,
00:25:31 retrouver là, en l'occurrence, Vincent Derosier.
00:25:33 Bonjour Vincent, que se passe-t-il, Porte de Theuil ?
00:25:35 On joue au tennis, j'imagine ?
00:25:37 - On joue au tennis sur le cours Philippe Chiatriey et les points défilent.
00:25:43 - Plus vite que les secondes pour la pauvre Emma Navarro, l'américaine,
00:25:46 menée désormais 6-2, 3-2 par Harina Sabalenka, la deuxième mondiale.
00:25:51 Et ce match, il nous intéresse parce qu'elle va aller en quart de finale,
00:25:55 la Belarus Sabalenka, et elle affrontera en quart de finale,
00:25:58 celle qui remportera tout à l'heure le huitième de finale
00:26:01 entre la française Gracheva et la russe Andreeva.
00:26:03 Donc, ce sera de toute manière un quart de finale très compliqué
00:26:07 pour la française si elle l'emporte cet après-midi.
00:26:10 Et puis, deux autres résultats que je peux vous donner ce matin,
00:26:12 les qualifications de Paolini, l'italienne, tête de Syrie numéro 12
00:26:16 contre la ruse Avanesian.
00:26:18 Et également, la qualification ce matin, je ne sais plus qui s'est qualifié ce matin,
00:26:24 mais je vais vous le dire, c'est Rybakina.
00:26:26 Rybakina, la Kazakh, quatrième mondiale, Eric, qui rejoint également les quart de finale.
00:26:31 - Bien, merci Vincent Derosier.
00:26:33 N'allez pas déjeuner votre pizza, votre sandwich trop loin,
00:26:36 car dans 28 minutes, à 14 heures, nous revenons vers vous, Vincent.
00:26:39 - Je serai là, merci.
00:26:41 - Un petit triangle, un petit sandwich triangle, etc.
00:26:43 Ce sera parfait. - Ce sera ça.
00:26:45 - Merci Vincent Derosier.
00:26:47 - Bonjour, moi c'est William.
00:26:55 Je vous appelle pour vous dire que, clairement, les affiches du RN,
00:27:00 moi je trouve que c'est du grand n'importe quoi.
00:27:02 Je pense qu'effectivement, la notion de neutralité devrait être instaurée
00:27:07 sur les affiches de campagne des divers partis politiques.
00:27:11 - Oui, on revient sur ces affiches.
00:27:14 Je suis gendarme, le 9 juin, je vote Bardella.
00:27:16 Je suis militaire, le 9 juin, je vote Bardella.
00:27:19 Enzo, est-ce qu'on a des messages écrits au standard ?
00:27:21 - Ah oui, beaucoup de réactions sur notre page Facebook
00:27:23 concernant ces fameuses affiches très controversées du RN.
00:27:26 Alain nous écrit "un peu stupide comme démarche électorale,
00:27:29 principalement sans autorisation des intéressés.
00:27:31 Les gendarmes ne votent pas forcément pour le RN,
00:27:33 ce que voudrait nous faire croire cette affiche."
00:27:35 Dans un instant, Eric, nous parlerons du retour de la colère des agriculteurs.
00:27:39 Une nouvelle opération coup de poing est en cours actuellement
00:27:42 dans les Pyrénées à la frontière espagnole.
00:27:44 Alors est-ce que les agriculteurs ont raison de manifester ?
00:27:46 Et si vous êtes agriculteur, n'hésitez pas à vous manifester.
00:27:49 Est-ce que les choses ont changé depuis les promesses de gouvernement ?
00:27:51 C'est la question.
00:27:52 - Eh oui, il y a trois mois, les manifestations,
00:27:55 on en parlait largement dans cette émission.
00:27:57 C'est reparti, bon c'est pas reparti en mode majeur,
00:28:01 c'est reparti, on va dire, en mode mineur,
00:28:03 mais quand même, il y a des blocages.
00:28:05 Pourquoi ? On vous écoutera au 3210 dans une poignée de secondes.
00:28:09 Allez, je vais prendre Rémi tout de suite.
00:28:13 Rémi, fait le 3210, nous parlons de ces affiches du RN
00:28:17 qui mettent en perspective un gendarme et un militaire.
00:28:21 Le 9 juin, je vote Bardella. Le 9 juin, je vote Bardella.
00:28:24 Qu'est-ce que vous en pensez Rémi ?
00:28:26 - Eh bien, j'en pense que vous faites beaucoup de polémiques
00:28:30 pour pas grand-chose. Je suis à peu près d'accord
00:28:33 avec tous les intervenants précédents.
00:28:35 - Hum.
00:28:36 - Je suis plutôt tendance à...
00:28:39 - Oui, oui, attendez, attendez, attendez.
00:28:41 On était à l'instant avec Yann, qui disait "j'étais prêt à voter RN".
00:28:45 Du coup, je ne vais pas voter RN, donc...
00:28:47 - Oui, j'ai entendu, j'ai entendu, j'ai entendu.
00:28:50 Il a... Il a... Il a... Il a ses raisons.
00:28:53 Je les respecte.
00:28:55 Personnellement, je suis plutôt tendance électeur RN et Front National.
00:29:00 Ça fait 50 ans que je vote, un peu plus même peut-être,
00:29:05 et j'ai toujours voté pour des gens qui n'ont jamais été élus.
00:29:11 - Hum.
00:29:12 Ça, c'est votre façon de procéder.
00:29:14 - Quand on voit dans la mouise où on est en ce moment,
00:29:19 est-ce qu'on peut faire confiance aux politiques ?
00:29:23 Coluche a dit à son époque, il y a aussi 50 ans,
00:29:26 le vote serait utile, il y a longtemps que ça aurait été supprimé.
00:29:29 - Hum. Oui.
00:29:31 - Hum... Bougez pas, Rémi.
00:29:33 - Je trouve que RTL, là, vous servez la soupe.
00:29:35 Vous servez la soupe au RN.
00:29:37 - Non, non, mais c'est pas RTL.
00:29:39 - Même si le monsieur précédemment a dit "je vais pas voter RN",
00:29:41 c'est du grand n'importe quoi.
00:29:42 Oui, peut-être.
00:29:43 Un grand distributeur a dit,
00:29:45 qui est peut-être numéro 1 aujourd'hui,
00:29:47 ou numéro, allez, dans les 5 premiers doigts de la main,
00:29:50 a dit "peu importe qu'on parle de nous en bien ou en mal,
00:29:54 l'important c'est qu'on en parle".
00:29:56 Eh ben, vous êtes tombé dans le panneau.
00:29:58 - Oui, mais pourquoi vous dites que je sers la soupe du RN
00:30:00 alors que je dis que cette affiche, c'est une erreur ?
00:30:03 - On en parle... Oui, oui, d'accord.
00:30:07 Ce que vous dites, vous, ok, je le comprends bien.
00:30:09 Je comprends bien que vous n'allez pas dire
00:30:12 c'est bien ce qu'ils ont fait.
00:30:14 - Mais vous vous trompez sur moi.
00:30:16 Il m'arrive plein de fois de dire...
00:30:18 - Je ne vous juge pas.
00:30:20 Je ne me permettrai pas de vous juger.
00:30:22 - Je crois que vous disiez que j'étais systématiquement contre le RN.
00:30:25 Ce n'est pas du tout mon sujet.
00:30:27 Mais là, je trouve que cette affiche est une erreur tactique.
00:30:29 Je ne pense pas qu'elle change le cours des choses.
00:30:31 Mais je trouve que ce n'est pas malin
00:30:33 d'avoir fait parler les gendarmes et les militaires sur ce sujet.
00:30:37 - Ça, c'est vu de votre rue.
00:30:40 - Oui, vous avez raison, c'est vu de ma rue.
00:30:43 Mais ça n'est que ma rue.
00:30:45 Et là, c'est tout à fait normal.
00:30:48 - Toutes les exprimants...
00:30:50 - Vous ne pouvez pas en prendre partie.
00:30:51 Vous êtes totalement neutre. Je le conçois.
00:30:53 - Non, je ne suis pas neutre.
00:30:55 - Je le conçois. Mais on fait une polémique.
00:30:57 Je rejoins un autre intervenant.
00:30:59 On fait une polémique.
00:31:01 On fait une tempête dans un verre d'eau.
00:31:03 - Christian, je voudrais qu'on reprenne celui qui a ouvert le bal tout à l'heure à 13h.
00:31:07 Ancien colonel de gendarmerie, Christian.
00:31:10 Vous avez entendu l'architecture des opinions dans ce qui se sont exprimées.
00:31:17 Quelle est la vôtre ?
00:31:21 - Moi, je dis que c'était une erreur.
00:31:25 Et même si les gendarmes ont le droit de voter pour qui ils votent,
00:31:31 on ne doit pas utiliser leur image.
00:31:36 Voilà, c'est tout.
00:31:37 Mais bon, c'est bien le Front National.
00:31:40 C'est bien dans leur manière de faire.
00:31:45 - Je ne sais pas si on peut dire ça.
00:31:49 Je pense qu'ils ont fait une erreur.
00:31:51 - Oui, c'est sûr.
00:31:53 - Je pense qu'ils ont fait une erreur.
00:31:55 À moins que ce soit calculé, qu'il se soit dit
00:31:58 "Bon, ça va susciter une polémique et cette polémique servira à nos intérêts."
00:32:02 C'est possible aussi.
00:32:03 - Mais nos gendarmes, de toute façon, quel que soit le politique en place,
00:32:07 ils servent la France.
00:32:08 Donc, moi j'ai servi tous les présidents.
00:32:14 J'ai gardé les présidents dans leur résidence.
00:32:17 Je n'ai jamais changé ma façon de faire.
00:32:19 Et les gendarmes servent la France.
00:32:22 - Merci mon colonel.
00:32:24 - Qu'il soit le politique en place.
00:32:25 - Merci mon colonel.
00:32:26 Merci beaucoup.
00:32:27 - Bonne journée.
00:32:28 - Bonne journée à vous.
00:32:29 Marc a fait le 3210.
00:32:30 Je voulais parler des agriculteurs,
00:32:31 mais je vais quand même lui passer la parole.
00:32:32 Bonjour Marc.
00:32:33 - Bonjour.
00:32:34 - Je vous écoute.
00:32:35 - Comment ça va Eric ?
00:32:36 - Très bien et vous ?
00:32:37 - Moi ça va très bien,
00:32:38 mais alors là je suis totalement offusqué par ces deux affiches.
00:32:42 - Pourquoi ?
00:32:43 - Parce qu'on n'a pas le droit de faire ça.
00:32:46 Au nom de quoi le Rassemblement National se permet de dire
00:32:49 que des gendarmes ou des militaires vont voter pour eux ?
00:32:52 Mais c'est n'importe quoi.
00:32:55 Ça ne ressemble à rien.
00:32:57 Je rejoins le colonel.
00:32:59 Chaque gendarme ou chaque militaire a le droit de voter pour qui il veut,
00:33:03 mais que le Rassemblement National s'approprie,
00:33:05 c'est une connerie monumentale.
00:33:07 Bon, Bardella c'est un gamin.
00:33:10 Je pense qu'il n'a rien compris.
00:33:12 Voilà, c'est tout.
00:33:14 C'est tout simplement, je pense pour moi que c'est tout simple.
00:33:17 C'est un gamin qui n'a rien compris.
00:33:19 Il se prend pour un grand monsieur.
00:33:21 C'est vrai que c'est un beau garçon.
00:33:23 Il y a des tas de nanas qui l'adument, qui le regardent.
00:33:25 Ça ne va pas beaucoup plus loin.
00:33:27 J'ai écouté ce que disait le président de la République il y a deux jours.
00:33:32 Un vent mauvais souffle sur l'Europe.
00:33:35 Je suis tout à fait d'accord avec lui.
00:33:37 Ça me ramène aux années 30.
00:33:39 Et moi je suis un grand amateur d'histoire.
00:33:41 Et je peux vous dire qu'on y est.
00:33:43 On s'approche de Munich 38.
00:33:46 Et c'est une catastrophe qui va nous arriver.
00:33:49 Parce qu'on va accepter des tas de choses.
00:33:53 Et on aura le déshonneur, comme a dit Churchill.
00:33:56 Mais on aura aussi la guerre.
00:33:58 - Vous avez fait une petite extension sur l'Ukraine, sur le Proche-Orient, Israël, Gaza également.
00:34:05 - Absolument.
00:34:07 - C'est difficile aujourd'hui de déconnecter la politique intérieure de la politique internationale.
00:34:13 Merci Marc, merci beaucoup.
00:34:16 Les amis, chacun se fait son opinion.
00:34:18 Et moi il m'arrive aussi, pardonnez-moi, de contrevenir au grand principe de la neutralité journalistique.
00:34:24 Je suis comme ça, acceptez-le.
00:34:26 Je donne parfois discrètement mon avis.
00:34:29 - Contrairement aux militaires.
00:34:31 - Contrairement aux militaires.
00:34:32 Et merci au grand Julien Fautras du service politique d'RTL qui suit souvent le RN parmi ses attributions.
00:34:37 Merci à vous Julien.
00:34:39 Dans un instant, les agriculteurs, pourquoi redescendent-ils dans les ronds-points et sur les autoroutes, au point de péage ?
00:34:46 Pour quelle raison ?
00:34:47 Est-ce que le gouvernement a manqué à ses engagements quand il a dit qu'il allait résoudre, il y a 3 mois à peu près,
00:34:53 cette crise agricole ?
00:34:54 A tout de suite.
00:34:55 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:35:00 Eric Brunet.
00:35:02 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:35:05 Tout va bien Lisa Marie ?
00:35:07 Tout va bien.
00:35:08 Je vous propose qu'on aille faire un petit tour sur le répondeur des auditeurs.
00:35:11 D'abord, on nous parle de quoi ?
00:35:13 Alors, un message de Marc.
00:35:14 Pour commencer, Marc à Brest.
00:35:16 Il nous a laissé un message au sujet de la météo, puisqu'on se plaint du mauvais temps, soi-disant partout.
00:35:21 Et Marc, auditeur breton assidu de RTL, veut apporter une nuance.
00:35:26 Oui, bonjour à toutes et tous.
00:35:28 Moi j'en ai marre d'entendre vos chroniqueurs météo à chaque fois dire qu'il pleut partout, etc.
00:35:32 Alors que chez nous à Brest, il fait un temps absolument magnifique depuis vendredi.
00:35:37 Hier, les plages étaient bondées, les terrasses étaient pleines.
00:35:39 Il faisait 20-21 degrés.
00:35:41 Il fait aussi beau en Bretagne et sur toute la côte atlantique.
00:35:44 C'est pas parce qu'il fait un temps pourri à Paris qu'il fait un temps pourri partout ailleurs.
00:35:47 Merci beaucoup.
00:35:48 Bonne journée.
00:35:50 Oui, Louis Baudin a quand même une météo fine.
00:35:53 Il fait la différence entre Paris, Brest, Lille, le Pays Basque, Nice.
00:35:58 Mais effectivement, il faisait beau sur la pointe Finistère ce week-end.
00:36:05 Mais il avait dit qu'il ferait beau sur la côte atlantique, mais qu'il continuerait à avoir des pluies,
00:36:10 notamment sur l'île de France et le Nord, c'est vrai.
00:36:12 Sur un sujet plus sportif, la Sainte-Étienne va retrouver la Ligue 1 la saison prochaine.
00:36:18 Et Jeannine est ravie. Écoutez.
00:36:20 Oui, bonjour. Je vous appelle au sujet de la montée des verres de Sainte-Étienne en Ligue 1.
00:36:27 Je suis supporterine depuis 50 ans et j'ai le sentiment que l'ASS manquait au football français.
00:36:36 Je souhaite d'autre part à mes petits-enfants de vivre la belle période que j'ai vécue pendant les années 76.
00:36:43 Le plus fort évidemment, c'est les verres. On a republiqué les meilleurs.
00:36:49 Et on en parle avec vous aujourd'hui, fans des Stéphanois.
00:36:52 Vous pouvez réagir au 3210 et sur l'application RTL.
00:36:56 Et bien sûr, vous continuez de nous laisser des messages sur le répondeur.
00:36:58 Ça m'émeut tellement. C'est tellement de souvenirs, les verres Sainte-Étienne, la fin des 70s joyeuses.
00:37:04 Je me souviens, Marcel Sopin à Nantes, avant la Beaujoire, ça s'appelait Marcel Sopin, le stade d'un Nantes-Saint-Étienne avec mon papa.
00:37:11 Et on aura Hervé Réveilly au téléphone.
00:37:15 Et même le speaker du stade Geoffroy Guichard. Je vais y arriver.
00:37:20 Formidable. Bon les amis, on fait un petit point sur l'agriculture.
00:37:26 Pourquoi est-ce que les agriculteurs sont redescendus dans la rue ?
00:37:29 Ils sont surtout dans le sud-ouest de la France, le long de la frontière espagnole.
00:37:34 À six jours des élections européennes, les agriculteurs ont décidé de ressortir les tracteurs pour se faire entendre.
00:37:39 Ils ont deux grandes revendications.
00:37:42 L'interdiction des produits étrangers qui ne respectent pas les normes françaises.
00:37:46 Et la baisse du carburant agricole.
00:37:49 Les agriculteurs sont mobilisés à la frontière franco-espagnole.
00:37:52 Des fils de tracteurs au péage de l'A63 et de l'A9.
00:37:56 Et des images qui rappellent celles du mois de janvier.
00:37:59 Merci Elisa Marie. Allez on va voir Marina qui a fait le 30/10. Bonjour Marina.
00:38:05 Oui bonjour.
00:38:06 Vous êtes agricultrice ?
00:38:07 Oui c'est ça, agricultrice dans le Puy de Dôme.
00:38:09 Alors que se passe-t-il ? Pourquoi est-ce que dans le sud de la France notamment, on redescend sur les points de blocage ?
00:38:16 Eh bien parce que rien n'a changé. Rien. Et j'espère que ça va reprendre sur l'ensemble du territoire et même en Europe.
00:38:23 Rien n'a changé pour personne en fait. Des belles promesses comme d'habitude.
00:38:26 Oui. Mais il n'y a pas eu des choses qui ont changé quand même ? Des décisions qui ont été prises ?
00:38:32 Alors moi personnellement, rien pour moi. Absolument rien. Moi je fais de l'élevage et il n'y a rien eu pour moi.
00:38:38 J'ai bien reçu ma MSA payée. On ne m'a pas fait de proposition pour m'alléger mes charges.
00:38:44 J'ai rien. Je n'ai même pas eu un appel pour me demander si j'allais bien de la part de la MSA.
00:38:48 Rien. On n'a rien eu. Rien. Bon attention, tous les gens de la MSA sont très gentils au téléphone et tout.
00:38:53 Ce n'est pas ce que je veux dire. Mais venant de l'État, on n'a rien eu. Rien.
00:38:57 Il paraît que la PAC, les versements qui étaient en retard arrivent à l'heure désormais. Un peu plus à l'heure.
00:39:04 Oui. On va dire. Mais encore s'ils ne baissent pas. Parce que chaque année ils ont vignoté un pourcentage.
00:39:10 Donc tout va bien aussi. Les droits à prime ont baissé. Autant sur les bovins que sur les ovaires.
00:39:17 Enfin tout baisse de toute façon. Et on ne peut rien dire.
00:39:20 Vous trouvez qu'il y a un décalage entre les déclarations du gouvernement réconfortante après la crise ?
00:39:26 Ce n'est même pas un décalage. Ce sont des mensonges. Il n'y a rien.
00:39:30 Pourtant la FNSEA et les jeunes agriculteurs syndicats majoritaires ne descendent pas dans la rue, sur les routes aujourd'hui.
00:39:36 Peut-être parce que c'est plus des céréaliers et qu'ils ont peut-être trouvé des accords par rapport à l'Ukraine et qu'ils ont eu des garanties certaines.
00:39:44 Mais au niveau élevage, enfin moi je parle pour moi, au niveau élevage, on n'a rien eu de plus.
00:39:49 Et après pour les autres agriculteurs, je n'ai pas entendu dire que les retraites n'y même autre qu'agriculteurs.
00:39:59 Les retraités, je n'ai jamais entendu qu'ils avaient augmenté leurs retraites.
00:40:02 Non rien. Il n'y a rien. C'est du vent. Monsieur Attal sur sa botte de paille, il nous a fait du vent.
00:40:08 Surdisons que ça allait être plus simplifié, c'est archi faux.
00:40:12 Avant le 15 mai, il faut faire nos déclarations PAC de façon, pour chaque année c'est obligatoire.
00:40:19 Je n'ai qu'entendu par la personne qui m'aidait à l'EDE que c'était de plus en plus compliqué, que les contrôles par satellite, ils vont être encore accentués.
00:40:32 Ils contrôlent quoi par satellite ?
00:40:34 Alors moi qui n'ai pas de culture, pour certains c'est les cultures et tout, moi qui n'ai pas de culture, mais simplement, j'ai 80 hectares mais c'est tout de la prairie.
00:40:43 Et bien ils m'ont demandé cette année, et même l'année dernière, les parcelles que je fauchais pour faire du foin.
00:40:48 Donc ils vont contrôler si c'est exactement ces parcelles-là qui sont fauchées ?
00:40:53 Oui, par exemple. Et puis si on commence bien par l'intérieur du pré de fauche, de façon à ce que les animaux… Voilà, tout est là.
00:41:02 On en est là.
00:41:04 Marina, merci. Etienne, agriculteur, je crois également, je voudrais savoir si vous partagez le même sentiment que Marina. Bonjour Etienne.
00:41:10 Oui, bonjour Eric. Tout à fait, merci Marina d'avoir…
00:41:13 Bon alors attendez, tout à fait, je vous prends tout de suite, comme ça je laisse passer cette petite minute, et comme ça vous aurez un peu de temps pour nous expliquer ce que vous pensez, vous agriculteur. A tout de suite.
00:41:23 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:41:26 Eric Brunet.
00:41:29 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:41:35 En 2019, le plein de GNR, je le faisais à 48 centimes d'euro le litre. Là, l'année dernière, le plein le plus cher, je l'ai fait à 1,16 euros hors taxe le litre.
00:41:49 En fait, on a 68 centimes d'euro de différence sur 100 000 litres. Vous êtes bon en calcul mental, je pense que ça fait 68 000 euros.
00:41:57 Mais les 68 000 euros, il faut aller se les chercher parce qu'on ne fait pas plus de boulot qu'en 2019.
00:42:03 Le retour de la colère des agriculteurs, nouvelle opération coup de poing à six jours des élections européennes.
00:42:11 L'agriculteur français et espagnol prévoient d'ailleurs de bloquer la frontière dans le sud.
00:42:17 Etienne, on a entendu Marina qui disait qu'elle n'avait eu, elle, éleveuse dans la région d'Orléans, je crois.
00:42:25 Elle n'avait eu aucun changement. Et vous, Etienne ?
00:42:29 Eh bien, dans la même situation que Marina, aucun changement.
00:42:32 Vous faites quoi ?
00:42:33 Je suis éleveur de porc en Bretagne.
00:42:36 Donc en Bretagne, Côte d'Amour ?
00:42:38 C'est ça.
00:42:40 Aucun changement ?
00:42:41 Aucun changement, si ce n'est une amplification.
00:42:44 Parce que vous voyez ici, quand tous les tracteurs, tous les paysans en France étaient sur les barrages, quatre voies, autoroutes et autres,
00:42:53 le préfet de région ici a décidé de mettre en consultation publique son plan d'action régional nitrate-azote.
00:42:59 C'est-à-dire qu'il a été signé la semaine dernière.
00:43:03 Donc c'est une couche réglementaire supplémentaire des abstraintes qui vont être occasionnelles comme annuelles, qui sont rajoutées.
00:43:12 Et tout ça pour la région Bretagne, sous la motivation, c'est quoi ?
00:43:17 Eh bien, ce sont entre autres des associations écologistes qui ont demandé, qui ont gagné au tribunal administratif,
00:43:23 de faire plus d'efforts pour la reconquête de la qualité des eaux et tout ça.
00:43:26 Donc j'en doute pas.
00:43:27 Mais on parle d'Europe, d'égalité en Europe.
00:43:30 Et déjà en France, on n'est pas sur les mêmes zones.
00:43:33 Et quand on rajoute en plus de ça des zones dites "baies algues vertes", on est encore sur une réglementation qui est différente.
00:43:39 Donc là, on n'en peut plus, quoi.
00:43:41 On est sur une surcharge.
00:43:43 Vous vous dites, non seulement ça n'a pas évolué dans le bon sens, après l'intervention du gouvernement,
00:43:51 mais en plus, mine de rien, en douce, localement, on nous fait passer des réglementations nouvelles, quoi.
00:43:57 En plus.
00:43:58 Oui, localement, c'est quand même toute la Bretagne.
00:44:00 C'est toute la Bretagne, oui.
00:44:01 Pour le plan d'action régional, c'est ça.
00:44:04 Donc ça va être des contrôles, pour un exemple,
00:44:08 ça va être des contrôles de nos installations de stockage de lisiers, par exemple.
00:44:11 Donc je ne dis pas qu'il ne faut pas en faire.
00:44:13 Enfin, quelque chose me dit qu'il y en avait déjà.
00:44:16 Alors oui, c'était des contrôles qui étaient visuels extérieurs,
00:44:20 par les agents de la direction départementale de la protection des populations, ex-DSD.
00:44:25 Maintenant, il va falloir, à un moment donné, tout vider, tout nettoyer,
00:44:29 faire passer des, je ne sais pas si ce sera des hommes-grenouilles,
00:44:32 ou bien d'autres, comment... cabinets d'études,
00:44:37 qui vont devoir contrôler visuellement nos installations,
00:44:40 à l'intérieur de nos fosses et préfosses, mais on n'y descend pas.
00:44:43 Ce n'est pas tenable, on ne met pas quelqu'un, que ce soit nous-mêmes,
00:44:46 ou encore moins un salarié, à nettoyer des fosses comme ça, quoi.
00:44:50 Donc si c'est ça, on a des vieux bâtiments,
00:44:53 on n'aura pas cette chance-là de travailler qu'avec des bâtiments qui sont récents.
00:44:56 Donc on a des vieux bâtiments, si on voit qu'éventuellement,
00:44:59 ça pourrait faire l'objet de complications,
00:45:03 ce sera un arrêt des bâtiments, et il n'y aura pas de reconstruction, c'est sûr.
00:45:08 Les JO approchent, les JO approchent.
00:45:11 Imaginez l'équipe de France qui se doit courir le 100 mètres avec des boulets au pied.
00:45:15 On n'est pas sur les mêmes règles.
00:45:20 C'est déconnable. Là, le plan d'action régionale AZOT
00:45:23 rajoute du normatif sur l'utilisation des produits phytosanitaires
00:45:27 dans le cas des couverts végétaux, c'est-à-dire entre une culture d'été,
00:45:30 qui va être récoltée juillet-août, et en attendant la culture suivante.
00:45:35 Là, il y a l'interdiction totale d'utiliser des produits phytosanitaires.
00:45:39 Moi, cette année, c'est la première fois que j'utilisais,
00:45:41 je n'avais pas le choix, sinon tous mes couverts végétaux
00:45:44 étaient détruits par une petite bestiole qui s'appelle la tenterête de l'Arabe.
00:45:48 Je trouve ça passionnant, Etienne, parce que...
00:45:51 Je trouve ça passionnant parce qu'on parle d'un sujet,
00:45:53 les journalistes s'en emparent, les politiques s'en emparent,
00:45:56 les commentateurs s'en emparent, ça gonfle, ça gonfle, ça gonfle...
00:46:00 Et puis, à un moment donné, Macron siffle la fin du match, ça dégonfle.
00:46:04 Bon, c'est la vie politique, je ne dis pas ça pour une méchanceté sur Emmanuel Macron,
00:46:10 mais ça dégonfle, et puis, trois mois après, on a quelqu'un qui dit
00:46:14 "Mais finalement, c'est exactement l'effet inverse de celui que nous avions demandé,
00:46:18 nous, éleveurs, agriculteurs, car, contre toute attente,
00:46:21 cette pathologie réglementaire n'a fait que enfler, enfler, enfler".
00:46:27 Parce que le petit exemple que vous nous donnez,
00:46:29 il va toucher des centaines d'exploitations bretonnes,
00:46:32 et c'est une strate de plus.
00:46:33 Merci, Etienne, pour cette petite info qui était passée sous les radars.
00:46:39 Voilà, le préfet, en Bretagne, vient d'ajouter une strate supplémentaire, très contraignante,
00:46:45 pour les très nombreux élevages porcins qui se trouvent dans les Côtes d'Armor et dans le reste de la Bretagne.
00:46:50 Merci, Etienne, merci Marina.
00:46:52 Pardon à Serge que je n'ai pas pu prendre au 3210.
00:46:54 Jean-Alphonse, bonjour.
00:46:56 Bonjour, Éric Brunet.
00:46:57 De quoi va-t-il être question à 14h30 dans l'heure du crime ?
00:47:00 Alors, je vais vous parler d'un colcais, c'est l'affaire Karine Leroy,
00:47:03 c'était il y a 30 ans, le 9 juin 1994, à Meaux.
00:47:07 La disparition et la mort de cette jeune femme, elle avait 19 ans,
00:47:10 elle a été étranglée, étouffée.
00:47:13 Les gendarmes vont mener une enquête vraiment poussée, précise, acharnée.
00:47:19 Des suspects, surtout un, à l'époque, vont retenir l'attention,
00:47:22 mais aucun coupable démasqué.
00:47:23 30 ans après, le dossier est rouvert, les expertises, notamment ADN, sont relancées,
00:47:28 et on se demande si Karine Leroy n'a pas croisé la route de François Vérove.
00:47:32 François Vérove, c'est le grellet,
00:47:34 qui a été hors de portée pendant si longtemps.
00:47:39 Donc on se demande si ce n'est pas le grellet qui aurait étranglé cette jeune femme.
00:47:41 On va voir aussi si un des suspects de l'époque, plus ancien,
00:47:45 ne va pas être rattrapé par la justice.
00:47:47 Les choses bougent, c'est l'affaire Karine Leroy,
00:47:50 30 ans après, ses sœurs témoignent,
00:47:52 elles seront avec nous dans l'heure du crime,
00:47:54 et c'est à 14h30, à tout à l'heure.
00:47:56 On sera là, merci Jean-Alphonse Richard.
00:47:58 Dans un instant, le rappel des titres,
00:47:59 et puis le retour des Verts en première division,
00:48:02 l'association sportive de Saint-Etienne,
00:48:04 les Verts, mesdames, messieurs, on en parle.
00:48:06 Appelez-nous au 3210.
00:48:08 Politique, sport, culture, l'actualité complète,
00:48:11 en un clic sur rtl.fr.
00:48:14 RTL
00:48:16 RTL, il est 14h01.
00:48:18 Et voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:48:25 Lisa Marie, elle a une, dans l'affaire des cercueils déposés au pied de la tour Eiffel ce week-end,
00:48:29 un lien a été établi avec l'affaire dite des mains rouges.
00:48:34 D'après les informations de RTL,
00:48:36 un homme de nationalité bulgare est soupçonné d'être impliqué
00:48:39 à la fois dans la dépose de 5 cercueils samedi matin aux abords de la tour Eiffel,
00:48:44 et dans l'affaire dite des mains rouges peintes sur le mur des Justes
00:48:47 dans la nuit du 13 au 14 mai dernier.
00:48:50 Au total, 3 suspects seront présentés à un juge d'instruction cet après-midi.
00:48:54 Dans les deux cas, il s'agit de déséquilibrer la société française,
00:48:58 bien évidemment, y a-t-il l'ingérence de puissances étrangères ?
00:49:02 Nous verrons cela, mais on peut le penser raisonnablement.
00:49:05 Et puis, il faut que nous parlions des commémorations du 80e anniversaire du débarquement.
00:49:10 Ces commémorations se déroulent en Normandie.
00:49:13 Oui, le temps fort de cette journée, c'est l'arrivée de 48 vétérans âgés
00:49:17 de 97 à 103 ans à l'aéroport de Deauville.
00:49:21 Ils ont été accueillis par les applaudissements de centaines d'écoliers,
00:49:24 mais aussi par ceux de nombreuses personnalités, dont la première dame, Brigitte Macron.
00:49:29 Voilà, et puis il est 14h02 sur RTL, et on prend la direction de Roland Garros.
00:49:34 Mais il est toujours là, Vincent Derosier. Bonjour Vincent.
00:49:42 Bonjour.
00:49:43 Super soleil, enfin, temps acceptable, on va dire, en tout cas à Roland Garros.
00:49:47 Ça joue.
00:49:48 Quelques nuages, mais les toits sont ouverts.
00:49:51 Ça joue, pas de pluie depuis ce matin avec la qualification d'Arina Zabalenka,
00:49:55 numéro 2 mondial, sans surprise et sans traîner.
00:49:57 6-2, 6-3 en 1h09.
00:49:59 C'était contre l'américaine Navarro.
00:50:01 On connaît désormais tous les quarts de finale chez les femmes.
00:50:04 Ne manque plus qu'un match, celui de la française Varvara Gracheva
00:50:07 contre la russe Andreeva.
00:50:09 Ça sera cet après-midi sur le cours Suzanne Langleyne,
00:50:12 juste après le match entre Danil Medvedev, le russe,
00:50:15 et l'australien Alex Deminor.
00:50:17 La rencontre a débuté et le russe mène 5 jeux à 3.
00:50:22 Il a pris le service de son adversaire.
00:50:25 Et puis qui s'échauffe en ce moment sur le cours, Philippe Châtrier ?
00:50:28 C'est Novak Djokovic.
00:50:29 Ce sera le prochain match à suivre à partir de 16h contre l'argentin Serundolo.
00:50:34 Merci Vincent Derosier, merci beaucoup.
00:50:36 Ne vous éloignez pas trop de votre micro parce qu'on vous retrouve dans une demi-heure,
00:50:40 comme toutes les demi-heures sur RTL.
00:50:41 A tout de suite, Vincent.
00:50:43 Mais d'abord, un point sur la météo.
00:50:45 Un petit point sur la météo, allez.
00:50:46 Demain, mardi, le temps sera nuageux sur les Alpes et les Pyrénées
00:50:50 avec des averses en cours d'après-midi.
00:50:52 Dans les autres régions, le temps sera sec avec du soleil
00:50:55 et des passages nuageux plus denses dans la moitié nord.
00:50:58 Et du côté des températures, le matin, 10 à 13 degrés prévus au nord,
00:51:02 14 à 17 degrés attendus dans le sud.
00:51:05 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:51:10 Eric Brunet
00:51:12 Les plus forts, évidemment, c'est les Verts.
00:51:15 On a bon publiqué, les meilleurs supporters.
00:51:18 On va gagner, ça c'est juré.
00:51:22 Allez, allez !
00:51:24 Deux ans, deux ans après sa relégation,
00:51:28 la Sainte-Étienne remonte en Ligue 1.
00:51:31 Et dès qu'on touche au Vert, mesdames, messieurs,
00:51:33 ça dépasse le cadre du football.
00:51:35 On rentre dans la passion, dans l'imaginaire.
00:51:38 Les Verts, c'est plus que du football.
00:51:41 C'est comme l'équipe nationale du Brésil.
00:51:43 On est dans un phénomène social qui dépasse le football.
00:51:47 Je suis désolé de le dire comme ça, ça fait un peu chercheur au CNRS.
00:51:50 Mais c'est tellement vrai.
00:51:51 Est-ce que vous êtes heureux, vous qui nous écoutez,
00:51:53 de retrouver les Verts en Ligue 1 ?
00:51:55 Elle est là, la question, Elisa Marie.
00:51:57 Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:51:58 Oui, il y a eu deux matchs de barrage et puis voilà.
00:52:00 Et la Sainte-Étienne, vous le disiez, va retrouver la Ligue 1 la saison prochaine
00:52:04 après avoir remporté son barrage d'accession contre Metz
00:52:08 en allant faire match nul hier 2-2.
00:52:10 Après prolongation hier en Moselle.
00:52:12 Eh bien c'est formidable.
00:52:14 Allez, est-ce que vous êtes contents ?
00:52:15 J'ai une petite surprise dans une poignée de secondes.
00:52:18 Eh oui, un Vert, Mesdames, Messieurs, un Vert mythique.
00:52:21 Mireille est avec nous.
00:52:23 Bonjour Mireille.
00:52:24 Bonjour, bonjour toute l'équipe.
00:52:26 Vous êtes stéphanoise ou pas vous ?
00:52:28 Oui, oui, stéphanoise, pur jus.
00:52:30 Pur jus.
00:52:31 Bon, c'est un moment émouvant pour vous.
00:52:34 J'imagine que vous avez le cœur plein de cette magnifique nostalgie
00:52:38 des années 1975-1976.
00:52:40 Tout à fait.
00:52:42 Toutes les années, toute la décennie de 1976 à 1977, même avant.
00:52:48 Il ne faut pas oublier toute l'équipe éclouphie, Herbin, Jacquet
00:52:52 qui avait éliminé le Bayer d'avant.
00:52:54 Je me souviens très bien.
00:52:55 Alors attendez, dites-moi, quels sont vos joueurs préférés de cette grande époque ?
00:53:01 Kurkovic.
00:53:02 Ah, le gardien, Kurkovic.
00:53:04 J'étais aussi avec Frère Réveilly.
00:53:07 Oui, alors justement, j'ai une info.
00:53:10 Il y en a un des Frères Réveilly qui est avec nous.
00:53:12 Tiens, il est là, Hervé Réveilly.
00:53:14 Bonjour Hervé Réveilly.
00:53:16 Bonjour Hervé.
00:53:17 Bonjour, bonjour.
00:53:18 Bonjour à tous.
00:53:19 Je suis contente de vous entendre.
00:53:22 J'espère que vous allez tous bien de cette épopée.
00:53:26 C'était une belle épopée.
00:53:28 Oui, il y en a la plupart, ça va.
00:53:30 Il y en a un perdu en route, malheureusement.
00:53:32 Mais la plupart de cette époque-là, on est encore en bonne santé.
00:53:36 On a souvent l'occasion de s'en rencontrer.
00:53:39 Hervé Réveilly, alors attendez, je n'ai pas de fiche, je n'ai rien, mais dans mon esprit,
00:53:43 vous êtes un des plus grands buteurs de l'histoire de la Sainte-Étienne.
00:53:47 Est-ce que je dis une bêtise, Hervé Réveilly ?
00:53:49 Un des plus grands, non, mais le meilleur.
00:53:52 Le meilleur buteur, c'est ça.
00:53:54 Je suis allé mollo parce que j'avais peur de dire une bêtise.
00:53:57 Mais vous les croisez, Hervé, vous les croisez de temps en temps, les Piazza, Santini, Repellini,
00:54:03 que sais-je, tout ces Lopez ?
00:54:05 Tout à fait, on se rencontre souvent, on se voit au Stadio Farguichard aussi,
00:54:11 on se voit lors des petites fêtes à droite à gauche.
00:54:15 Alors c'est vrai qu'on est tous éloignés maintenant, malheureusement, un petit peu,
00:54:21 il y en a qui sont à l'étranger, mais dès qu'on a l'occasion, on le fait bien volontiers.
00:54:26 D'accord. Oui, parce qu'il y a quand même, quand vous jouez, il y a des clubs,
00:54:31 quand vous jouez dans un club, on va dire, bon, je ne vais pas prendre d'exemple
00:54:34 parce que je vais vexer les gens, mais bon, vous passez dans un club 3-4 ans
00:54:38 et puis c'est fini, vous n'y revenez pas forcément.
00:54:41 Alors qu'à l'AS Saint-Etienne, il y a toujours ce lien très fort,
00:54:45 même pour ceux qui partent à l'étranger.
00:54:47 Ça, c'est fou quand même, Hervé.
00:54:49 Ben oui, non, mais l'époque, cette époque-là a changé, a changé.
00:54:53 Maintenant, le joueur qui passe 3-4 ans, je crois que c'est un exploit pratiquement.
00:54:58 Alors que moi, personnellement, j'ai passé pendant 14 ans à Saint-Etienne.
00:55:03 Ce qui m'a permis d'être 7 fois champion de France, de gagner 5 Coupes de France,
00:55:08 d'être finaliste de la Coupe d'Europe des Clubs Champions.
00:55:11 On a beaucoup de titres, mais c'est vrai qu'il fallait y rester longtemps.
00:55:16 Moi, personnellement, je suis resté 14 ans.
00:55:18 C'est rare les frères qui jouent dans la même équipe.
00:55:21 Vous vous souvenez, au PSV Eindhoven, je m'en souviens, parce que c'est l'époque,
00:55:24 il y avait les frères Van de Kerkhoff aussi.
00:55:26 Il y en avait un qui avait des gants noirs, pour se distinguer de son autre frère.
00:55:30 Oui, tout à fait. Bien sûr, bien sûr. Nous, on a été deux frères.
00:55:33 Maintenant, il y a les frères aussi. Il y en a qui jouent en équipe de France ensemble.
00:55:38 Je pense que, voilà, on n'est pas nombreux.
00:55:41 On n'est pas nombreux à avoir joué ou en équipe de France ou en club deux frères.
00:55:45 C'est très rare.
00:55:47 Mais c'est magnifique aussi. C'est magnifique pour les frères, bien sûr.
00:55:52 Mais c'est pour la famille aussi.
00:55:54 Oui, j'imagine que vos proches étaient exceptionnels à cette époque-là,
00:56:00 d'être au sommet, au pinacle de la notoriété française, européenne,
00:56:04 et d'avoir deux frères sur le stade, sur le terrain.
00:56:08 Oui, surtout pour les parents. C'était vraiment fantastique, c'est vrai.
00:56:14 Bonjour. Restez avec nous quelques instants, si vous le pouvez, Hervé Véli.
00:56:18 Oui, oui.
00:56:19 Bonjour Emmanuel Demond.
00:56:21 Bonjour, Eric.
00:56:22 Alors vous, Emmanuel, vous êtes un speaker heureux,
00:56:26 car vous êtes le speaker de Geoffroy Guichard, c'est bien ça ?
00:56:30 Oui, je pense le speaker le plus heureux du championnat de France,
00:56:33 de Ligue 1, de Ligue 2, de n'importe quel championnat.
00:56:37 C'est le plus beau stade.
00:56:39 Restez avec moi, je vous prends dans une seconde. A tout de suite.
00:56:41 A tout de suite.
00:56:43 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:56:47 50 centimes la minute.
00:56:49 13h-14h30.
00:56:52 Les auditeurs ont la parole.
00:56:54 Avec Eric Brunet sur RTL.
00:56:56 Qui c'est le plus fort évidemment, c'est les Verts.
00:57:00 On parle de la remontée des Verts en première division.
00:57:04 Emmanuel Demond, vous qui êtes le speaker de Geoffroy Guichard,
00:57:07 vous étiez au micro hier soir ?
00:57:09 Non, c'était à Metz.
00:57:12 Ah oui, c'était à Metz.
00:57:14 Qu'est-ce que vous auriez dit Emmanuel, allez, allez,
00:57:16 qu'est-ce que vous auriez dit au moment du coup de sifflet final ?
00:57:21 Je pense que ma place de supporter,
00:57:24 puisque speaker mais aussi supporter forcément,
00:57:27 je pense que j'aurais hurlé comme l'ont fait tous les supporters
00:57:30 et comme ils l'ont fait jusqu'à très tard cette nuit.
00:57:33 J'ai eu la chance de partager avec eux après l'arrivée des joueurs
00:57:36 à l'aéroport à Saint-Etienne.
00:57:39 C'était juste exceptionnel.
00:57:41 Et vous le disiez tout à l'heure, ça dépasse vraiment le sport,
00:57:44 ça dépasse le fils Saint-Etienne.
00:57:45 Il y a des gens qui viennent de toute la France
00:57:47 ou même de l'étranger pour voir les Verts,
00:57:49 pour continuer à supporter les Verts.
00:57:51 Il y a effectivement, et Réveille l'a très bien dit tout à l'heure,
00:57:55 il y a une histoire, mais cette histoire,
00:57:57 elle continue aujourd'hui et c'est ce qui est fou.
00:58:00 Il y a des gamins qui étaient là hier soir,
00:58:02 il y a des papilles, tout le monde était là
00:58:05 et c'est une grande famille, une belle famille.
00:58:07 Ce qui est intéressant, c'est que les gamins
00:58:10 qui supportent 9, 10, 12, 15 ans les Verts,
00:58:14 ils ne sont pas ignorants de la grande épopée.
00:58:18 Parce que je suis sûr qu'il y a bien des clubs
00:58:21 où on ne sait pas trop ce qui se passait dans les 70, 80,
00:58:24 on n'en parle plus.
00:58:25 Mais là, il y a une transmission qui est incroyable quand même, Emmanuel.
00:58:29 Il y a cette magie qui se perpétue.
00:58:32 Déjà, le club a toujours aimé communiquer sur cette belle époque.
00:58:37 Il y a un musée des Verts qui est magnifique
00:58:39 et qui reçoit chaque année de nombreux visiteurs
00:58:41 qui viennent parce qu'ils sont supporters des Verts,
00:58:44 mais aussi parce que d'autres, pas spécialement supporters,
00:58:47 mais en tous les cas, qui ont envie de connaître cette épopée.
00:58:49 Et puis, moi, je trouve que les joueurs,
00:58:52 notamment ceux de cette année, ont été exceptionnels
00:58:54 et que cette âme que l'on avait effectivement dans les années 70,
00:58:58 je n'étais pas né, donc je ne peux pas en parler,
00:59:00 mais en tous les cas, cette âme que l'on retrouve avec les anciens Verts,
00:59:03 on l'a vraiment retrouvé cette année avec ces joueurs
00:59:06 qui ont été exceptionnels.
00:59:07 Hervé Réveilly, vous vivez dans quelle ville aujourd'hui, Hervé ?
00:59:11 Je vis de temps en temps à Lyon, mais je suis très souvent à Saint-Étienne
00:59:16 parce que Saint-Étienne, pour moi, je suis arrivé à l'âge de 16 ans.
00:59:20 Malheureusement, j'en ai beaucoup plus maintenant.
00:59:23 J'y suis toujours.
00:59:24 C'est vrai que j'ai vécu à Lyon,
00:59:26 mais là, je suis beaucoup plus Stéphanois qu'autre chose.
00:59:29 On a le cœur vert, on va toujours vert.
00:59:33 D'ailleurs, j'ai assisté à tous les matchs cette saison au Stade Geoffroy-Guichard.
00:59:38 Pour les supporter d'abord, j'étais peiné au départ
00:59:42 parce qu'on a bataillé au départ.
00:59:44 Il faut bien se remémorer un petit peu le départ de ce championnat.
00:59:48 Et puis après, il y a eu ce changement d'entraîneur
00:59:52 et le changement aussi peut-être de mentalité de certains joueurs
00:59:55 qui se sont repris en main.
00:59:57 Et puis c'est parti.
00:59:59 Ils ont fait une remontada extraordinaire
01:00:01 pour arriver à ce match fatidique hier
01:00:04 qui nous a vraiment tous époustouflés.
01:00:07 Parce qu'il faut quand même tenir compte.
01:00:09 Quand je voyais les joueurs s'allonger sur le terrain avec des crampes,
01:00:13 ça m'a rappelé l'épopée verte des années
01:00:16 où on arrivait fatigué, cuit, avec des crampes aussi.
01:00:20 - Hervé, vous y étiez au match mythique des Potos-Carrés, la finale ?
01:00:27 - Eh oui, regardez la composition de l'équipe.
01:00:32 Vous saurez qu'on y était tous.
01:00:34 On essaie de gommer cette épopée, la finale,
01:00:39 parce que ces Potos-Carrés ont fait parler dans le monde.
01:00:43 On parle de Stéphane Loin, on parle en France,
01:00:46 mais ça a fait parler dans le monde entier
01:00:48 de la chance de voyager après.
01:00:50 Même en Corée du Nord, en Corée du Sud,
01:00:53 on m'a parlé de ces Potos-Carrés.
01:00:55 Vous voyez un petit peu, ça avait dépassé les frontières.
01:00:58 Quand on parle de Saint-Etienne, on parle du monde.
01:01:03 Quel joueur dans le monde ne voudrait pas jouer un jour
01:01:06 dans ce stade mythique ?
01:01:08 Tout le monde a envie de jouer.
01:01:10 Ce stade-là est vraiment mythique.
01:01:12 Il est mythique parce qu'on l'a rendu comme ça.
01:01:15 Beaucoup d'appels, Hervé, excusez-moi.
01:01:18 Josh, supporter de la SSE, mythique aussi, lui.
01:01:21 Josh, bonjour. Merci d'être avec nous.
01:01:24 Le jour magique est là.
01:01:25 Bonjour à tous.
01:01:26 Oui, c'est magique.
01:01:28 Le chemin est magique.
01:01:30 Ce qui n'a pas encore été dit là,
01:01:32 c'est qu'on a eu pendant la saison au moins trois occasions
01:01:36 de remonter en Ligue 1 sans passer par les barrages.
01:01:40 Mais finalement, cette histoire, elle est belle.
01:01:42 On en parlait avec des amis hier.
01:01:44 On est presque contents d'être passés par le play-off
01:01:46 et par les barrages.
01:01:47 On est presque contents d'avoir eu mal
01:01:49 parce qu'à la fin, la joie n'en a été que plus explosive.
01:01:53 Oui.
01:01:54 C'est comme quand on fait une grande marche à pied de 10 heures.
01:01:58 On est contents d'arriver.
01:02:00 Plus on souffre, plus la satisfaction d'être
01:02:03 attablé devant un bon plat le soir,
01:02:07 plus c'est jubilatoire.
01:02:09 Vous avez raison.
01:02:10 Ça a été dur.
01:02:11 Ça a été dur.
01:02:12 Le chemin a été dur.
01:02:13 Oui.
01:02:14 Et puis comme l'a rappelé fort justement Hervé,
01:02:17 que je salue ainsi qu'Emmanuel,
01:02:19 ce n'était pas gagné.
01:02:24 Depuis décembre, quand le club se sépare de Laurent Battelesse,
01:02:27 on est 11e.
01:02:28 Donc personne, à ce moment-là, moi le premier,
01:02:31 n'imagine qu'on se mêlera à la lutte pour la montée en Ligue 1.
01:02:34 On avait presque fait notre deuil.
01:02:36 Donc, le relief et le contraste rajoutent encore
01:02:41 à l'explosion de joie.
01:02:44 C'est génial.
01:02:45 C'est génial.
01:02:46 En plus, moi j'ai grandi à Nantes.
01:02:49 Je ne suis pas nantais, mais j'ai grandi à Nantes.
01:02:51 Je me suis fait des Marcel Sopin, des FC Nantes,
01:02:55 à SSE mythiques, je me souviens.
01:02:57 Bien évidemment, c'est l'imaginaire de plusieurs générations, la SSE.
01:03:02 Pourquoi est-ce que ce club est dans le cœur
01:03:04 de tas de gens qui d'ailleurs sont parfois supporters de Brest,
01:03:07 de Paris, de Strasbourg, de Bordeaux, de Toulouse,
01:03:09 je n'en sais rien.
01:03:10 Mais même quand on est supporter du TfLC à Toulouse, par exemple,
01:03:14 on a une petite place très forte, très très forte pour la SSE.
01:03:18 Pourquoi est-ce que ce club est unique ?
01:03:21 Je n'ai jamais compris, mais c'est comme ça.
01:03:23 C'est l'amour, mesdames, messieurs.
01:03:24 C'est l'amour de la SSE.
01:03:25 Et aujourd'hui, que Saint-Etienne remonte en première division,
01:03:29 je peux vous dire que ça ne va pas laisser indifférents les Français.
01:03:33 Car ce club a une place à part.
01:03:35 Merci à Hervé Réveilly, qui a passé quelques instants avec nous,
01:03:38 à Emmanuel Demond, qui est le speaker de Geoffroy Guichard,
01:03:41 à Mireille, qui était une fan et une supporterice,
01:03:44 à Josh, qui était à l'instant avec nous, supporter également, les amis,
01:03:47 et bon vent en première division, bien sûr.
01:03:49 Dans un instant, c'est l'auditeur ou l'auditrice du bout du monde.
01:03:52 Oui, on prend l'avion, c'est le moment de l'auditeur du bout du monde.
01:03:55 Mais où vit-il ?
01:03:56 C'est le moment de le découvrir, de le deviner,
01:03:58 pour gagner un guide du routard et tout de suite un indice sonore.
01:04:02 * Extrait du guide du routard *
01:04:09 C'est un hymne ?
01:04:11 C'est un hymne, on part dans la capitale du pays dont vous entendez l'hymne,
01:04:15 la ville au son cloché, la capitale magique de l'Europe,
01:04:19 et c'est aussi la ville de naissance de Kafka.
01:04:22 Voilà pour les indices.
01:04:23 Si vous trouvez, vous nous envoyez tout de suite un message sur l'application RTL
01:04:27 pour tenter donc de remporter un guide du routard.
01:04:30 A tout de suite.
01:04:32 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
01:04:35 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
01:04:42 Et alors Enzo, nous allons retrouver l'auditeur du monde du monde, où ça ?
01:04:46 En Tchéquie à Prague.
01:04:48 En Tchéquie à Prague, c'est parti !
01:04:50 Et le gagnant du guide du routard quand même, c'est Nicolas Dijon.
01:04:53 Nicolas de Dijon, j'avais oublié Nicolas de Dijon, mon Dieu.
01:04:56 Nicolas de Dijon a gagné un guide du routard, à tout de suite.
01:04:59 L'auditeur du bout du monde.
01:05:01 Bonjour Jérôme.
01:05:03 Bonjour Jérôme.
01:05:04 Bonjour.
01:05:06 Alors, qu'est-ce que vous faites à Prague, mon cher Jérôme ?
01:05:09 Je reconstruis ma vie, ma carrière et mon compte en banque.
01:05:14 Vous étiez où ? Dans quel coin de France ?
01:05:17 J'étais pendant 20 ans à Paris.
01:05:21 À Paris, d'accord.
01:05:22 Et vous êtes originaire de Paris ?
01:05:24 Pas du tout, je suis provincial de Bourgogne.
01:05:27 De Bourgogne, d'accord.
01:05:28 Et pourquoi Prague ?
01:05:30 Alors, question d'opportunité professionnelle.
01:05:34 Dans un parcours de carrière un petit peu compliqué
01:05:37 et un petit peu amoché par différents événements.
01:05:39 Et là, je suis sur un poste qui me permet un peu de me reconstruire
01:05:46 sur le matériel et puis dans un pays qui est très agréable.
01:05:51 Oui, parce que j'ai bien compris que vous aviez eu un...
01:05:56 Comment on dit les choses ? Un accident de la vie ?
01:05:59 Un accident de la vie ou plusieurs incidents de la vie un petit peu simultanés,
01:06:05 que ce soit sur un plan personnel ou sur un plan collectif.
01:06:09 Le confinement en fait partie.
01:06:11 Ce qui fait qu'en un an et demi, deux ans, j'ai eu ma carrière
01:06:16 et une bonne partie de ma vie matérielle complètement annulée.
01:06:20 D'accord.
01:06:21 Et alors là, on va parler de Prague.
01:06:25 Je suis toujours un peu jaloux parce que je suis allé une fois dans cette ville il y a bien longtemps
01:06:30 et je suis littéralement tombé amoureux de cette ville.
01:06:33 Pour moi, c'est Vienne en encore plus romantique.
01:06:37 Elle est incroyable cette ville. Elle est belle, non ?
01:06:39 Elle est tout à fait belle.
01:06:42 C'est effectivement très lié avec l'Autriche.
01:06:45 C'était l'Autriche-Hongrie.
01:06:46 C'était le même pays, le même empire pendant des siècles.
01:06:50 Le centre est effectivement magnifique, la ville des Sans-Clochers.
01:06:54 Il y a une ville médiévale très bien conservée.
01:06:57 Je crois que c'était une des plus grosses îles d'Europe d'ailleurs au XIVe siècle, si je ne me trompe pas.
01:07:02 Donc ça reste encore dans le vu.
01:07:04 Il y a eu pas mal de bâtiments baroques, de palais en particulier,
01:07:09 qui sont un petit peu moins connus d'ailleurs, un peu moins faciles à voir,
01:07:13 mais qui sont toujours aussi appréciables.
01:07:15 Et puis c'est un pays avec une tradition architecturale assez importante et magnifique.
01:07:22 C'est pendant la Première République Tchécoslovaque.
01:07:24 Je m'invite les auditeurs à regarder les bouquins d'histoire dans les années 1920 et 1930.
01:07:30 Il y a eu beaucoup de très beaux bâtiments, très originaux, avec de belles choses également.
01:07:37 Il y a eu plusieurs périodes d'architecture qui ont été bien conservées.
01:07:41 La ville a eu la chance d'échapper à toutes les grosses vicissitudes de l'histoire.
01:07:46 La guerre, les bombardements, etc.
01:07:49 Il y a eu des bombardements, mais ça n'a pas touché le centre.
01:07:52 Il y a eu des guerres, il y a eu la répression soviétique de 1968,
01:07:57 mais ça a très peu touché la ville.
01:07:59 Ce qui fait que la ville est encore magnifique et complètement intemporelle.
01:08:02 Alors il y a beaucoup d'étudiants, il y a beaucoup de jeunesse à Prague.
01:08:05 Des étudiants, des... non ?
01:08:07 Beaucoup de jeunesse, beaucoup d'étudiants.
01:08:10 Alors la Tchéquie, c'est un petit pays.
01:08:12 C'est une région française.
01:08:15 C'est l'équivalent d'une de nos régions administratives.
01:08:18 Ah oui, c'est petit alors, oui.
01:08:20 Voilà, il y a 10 millions d'habitants.
01:08:22 Prague fait 2 millions d'habitants.
01:08:25 Donc beaucoup de gens qui viennent de la province, dans la grande ville.
01:08:30 Effectivement, la seule grosse ville, la seule métropole européenne du pays.
01:08:37 Beaucoup de jeunesse, beaucoup d'étudiants,
01:08:39 beaucoup de gens de Prague, de jeunes de Prague,
01:08:43 mais aussi beaucoup, beaucoup d'expatriés,
01:08:45 que ce soit d'autres endroits de l'Europe, mais aussi beaucoup d'Américains.
01:08:48 Comme vous, oui.
01:08:49 Beaucoup de gens des pays... voilà.
01:08:51 Beaucoup de gens d'ex-Union soviétique,
01:08:54 beaucoup d'Ukrainiens, de réfugiés ukrainiens,
01:08:57 mais aussi d'autres personnes d'autres pays de l'Anglaise.
01:09:00 Une grande capitale d'Europe centrale.
01:09:02 Et est-ce que la vie coûte cher à Prague, Jérôme ?
01:09:05 Alors, il y a beaucoup de personnes qui pensent que
01:09:09 Prague, c'est encore le pire monde et qu'on peut venir avec 3 francs qui sout.
01:09:14 Il y a des gens, encore hier, qui m'ont posé la question de
01:09:17 "Tiens, si je venais vivre à Prague, ça coûte moins cher.
01:09:20 Je fais des petits boulots, je vais bosser dans un restaurant et je gagnerais bien vie."
01:09:24 Mais en fait, pas du tout.
01:09:25 L'immobilier à Prague est quasiment au prix de Paris.
01:09:28 Donc, allez, un 2 pièces au centre-ville, c'est 1 000 euros.
01:09:34 Paris, ce serait plus, mais on est quand même loin des tarifs vraiment modiques.
01:09:39 Et on est loin des tarifs de la province française.
01:09:41 Oui, c'est vrai.
01:09:42 Alors, tout dépend quel endroit, mais je dirais que c'est, oui, une métropole française, c'est Lyon.
01:09:46 Alors, effectivement, ce n'est pas Fritz Wiesel et Zoua ou Piage.
01:09:49 Mais ce n'est pas les tarifs de Lyon.
01:09:51 Mais c'est une des plus belles villes romantiques d'Europe, à mon avis.
01:09:55 C'est sublime.
01:09:56 Prague, c'est vraiment...
01:09:58 Je trouve ça sublime.
01:10:00 J'ai des souvenirs fabuleux.
01:10:01 Et de temps en temps, le soir, quand je suis nostalgique, je vais sur Wikipédia, je regarde les photos de Prague.
01:10:06 On va faire de même, alors.
01:10:07 Il est 14h28.
01:10:08 Merci beaucoup.
01:10:09 Merci.
01:10:10 Jérôme.
01:10:11 Merci, Jérôme.
01:10:12 Et merci, merci à Jean-Alphonse d'être avec nous.
01:10:16 Je vous remercie, mon chéri.
01:10:17 Avec Brunet, tout de suite, dans l'heure du crime, un cold case.
01:10:19 L'affaire Karine Leroy, l'ombre du Grêlé.
01:10:22 A tout de suite.
01:10:23 On vous écoute, bien évidemment.
01:10:24 Et au revoir, Lisa Marie.
01:10:25 A demain.
01:10:26 A demain.

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