• il y a 11 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole du 31 janvier 2024 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Pardon pour ce lapsus, il est 13h pile d'ailleurs mesdames, messieurs.
00:00:08 Les auditeurs ont la parole. Victor Dustandard me dit qu'on est avec un tout jeune auditeur qui s'appelle Louis. Bonjour Louis !
00:00:14 Bonjour Eric et bonjour à tous les auditeurs et auditrices.
00:00:18 Quel âge as-tu mon cher Louis ?
00:00:20 10 ans.
00:00:21 Ah 10 ans ! Alors pourquoi tu fais le 32-10 pour joindre RTL ? Pour quelle raison Louis ?
00:00:25 Je suis inquiète sur l'avenir de l'agriculture.
00:00:28 Ah intéressant ! Tu es d'une famille d'agriculteurs ?
00:00:32 Oui c'est ça, mon père est agriculteur.
00:00:35 Tu sais quoi ? Tu peux rester avec nous, tu n'as pas école dans les prochaines minutes là.
00:00:40 Non.
00:00:41 Très bien, tu vas rester avec nous et tu vas me dire concrètement les motifs de ton inquiétude.
00:00:46 Très concrètement mon cher Louis, c'est pas tous les jours qu'on a un auditeur de 10 ans qui nous appelle sur RTL.
00:00:52 Agnès Bonfillon, il est 13h et avec vous c'est le rappel des titres Rebonjour Agnès.
00:00:58 Rebonjour Eric, de premières interpellations d'agriculteurs tout près de Rungis,
00:01:03 15 personnes ont été placées en garde à vue dans la matinée,
00:01:07 d'autres convois sont en route vers le marché international
00:01:11 et celui en provenance du Lot-et-Garonne est totalement bloqué dans la Loire, là aussi par les forces de l'ordre.
00:01:18 Gérald Darmanin a d'ailleurs ordonné l'envoi de nouveaux blindés.
00:01:23 Pendant ce temps, la Commission européenne propose plusieurs mesures,
00:01:27 notamment une dérogation partielle concernant les terres en Jachère,
00:01:31 mais seulement pour 2024 et sous condition.
00:01:34 Par ailleurs, elle propose des mesures pour limiter les importations d'Ukraine,
00:01:39 là aussi ça risque de ne pas satisfaire complètement les revendications de nos agriculteurs.
00:01:45 Le sacré champion d'Europe dimanche avec ses coéquipiers, le handballeur Benoît Kounkoud,
00:01:49 est toujours en garde à vue actuellement.
00:01:51 Le joueur de 26 ans est soupçonné de tentative de viol dans une boîte de nuit parisienne.
00:01:55 L'effet se serait déroulé dans la nuit de lundi à mardi, il a été interpellé en flagrant délit.
00:02:02 La météo c'est avec vous Peggy Broch, toujours beaucoup de douceur, surtout pour un 31 janvier.
00:02:08 Exactement, on est souvent 4 à 5 degrés au-dessus des normales, voire plus localement.
00:02:12 10 prévus cet après-midi à Nancy, 12 à Paris comme à Rennes et Montpellier, 13 à Tours et Lyon,
00:02:17 14 degrés à Marseille et Nîmes, 15 à Toulouse, 17 à Tarbes et jusqu'à 18 degrés cet après-midi à Biarritz.
00:02:24 Alors on a un temps bien lumineux au sud d'une ligne Bordeaux-Colmar,
00:02:28 même s'il peut y avoir quelques grisailles qui résistent de manière très localisée.
00:02:32 Et plus au nord, on a des passages nuageux avec des éclaircies quand même plus marquées et plus franches
00:02:37 entre les pays de la Loire, l'île de France et les Hauts-de-France.
00:02:41 Et demain ?
00:02:42 Et demain, changement de temps parce qu'on va retrouver des averses.
00:02:45 Demain, des averses et un temps souvent gris sur une bonne partie du pays,
00:02:48 sauf entre les Pyrénées, la Méditerranée, les Alpes et la Corse,
00:02:52 où là on aura déjà du soleil dès le matin, mais avec Mistral et Tramontagne.
00:02:56 Partout ailleurs ce sera gris avec des averses au nord de la Loire, plus marquées sur le Grand Est.
00:03:01 Dans l'après-midi, retour des éclaircies entre la Normandie, les Hauts-de-France et les frontières du Nord.
00:03:05 Et toujours très beau entre les Pyrénées, la Méditerranée et la Corse,
00:03:09 mais avec du vent et partout ailleurs ça restera gris et les averses vont se décaler.
00:03:13 On va les retrouver entre la région Poitou-Charentes et les frontières de l'Est,
00:03:17 tout ça sous des températures, alors demain, qui vont remonter le matin,
00:03:21 comprises entre 4 et 9 degrés et les maximales de 9 à 12 au nord,
00:03:24 jusqu'à 14 degrés dans le sud-ouest et de 14 à 20 degrés près de la Méditerranée.
00:03:29 Merci Peggy !
00:03:30 Merci Peggy, on vous retrouve Agnès Bonfillon demain midi pour RTL Midi.
00:03:34 Louis, 10 ans, auditeur d'RTL, est toujours là. Louis, tu es là ?
00:03:38 Oui, je suis là Eric.
00:03:40 Bon, Louis, c'est un rituel, on écoute les messages du répondeur
00:03:45 et après je te prends à l'antenne. Lisa Marie, bonjour.
00:03:48 Bonjour Eric, bonjour à tous, il est trop mignon Louis.
00:03:51 Dans le répondeur, Valérie réagit à la déclaration de politique générale
00:03:55 prononcée hier par Gabriel Attal, assortie de quelques nouvelles mesures.
00:03:59 Oui, bonjour RTL, Valérie des Alpes-Maritimes.
00:04:02 J'ai quelques petites remarques simplement à faire suite au discours de Gabriel Attal.
00:04:08 Pourquoi en France ne peut-on tout simplement pas vivre de son travail ?
00:04:12 Pourquoi en France nous sommes complètement écrasés par les normes,
00:04:16 par les lois, par le coût de la main d'œuvre ?
00:04:20 Pourquoi en France, quand il y a des revendications sérieuses
00:04:23 et peut-être des solutions à porter, le seul remède je dirais proposé par le gouvernement,
00:04:29 ce sont des chèques, des aides, mais jamais la revalorisation de la valeur travail.
00:04:35 Voilà, bonne journée.
00:04:37 Proposition de chèque d'ailleurs pour les viticulteurs,
00:04:39 mais les viticulteurs ont dit on n'en veut pas de chèques, ce qu'on veut c'est vivre de notre travail.
00:04:43 Absolument, Francis, c'est la taxe Lapin évoquée hier qui l'a fait réagir au 3210.
00:04:48 Bonjour à toute l'équipe RTL, je voulais souligner le fait que c'est une excellente idée
00:04:54 de faire payer ou de pénaliser les gens qui n'honorent pas leur rendez-vous
00:04:58 car c'est déjà assez pénible comme ça d'avoir un rendez-vous chez le médecin.
00:05:02 Mais si en plus on doit composer avec les gens qui n'honorent pas leur rendez-vous.
00:05:06 Voilà, bonne journée à tous, merci à tous, bon courage, au revoir.
00:05:11 Bon courage de la taxe Lapin pour ceux qui posent des lapins.
00:05:14 Absolument, et on va en parler de cette taxe Lapin, vous pouvez nous appeler dès maintenant au 3210
00:05:19 et sur l'application RTL également.
00:05:22 Enfin, un message d'un auditeur qui réagit aux premières interpellations des agriculteurs.
00:05:27 18 personnes interpellées près de Rangis ce matin, tracteurs et blindés se font face
00:05:32 et ça a fait réagir notre auditeur, écoutez.
00:05:34 Oui bonjour RTL, donc il y a quand même quelque chose que je n'arrive pas à suivre dans ce compris agricole.
00:05:39 Moi ça me fait doucement sourire parce qu'on vous dit "on a déployé les blindés".
00:05:43 Certes c'est imposant, mais en termes de puissance c'est loin derrière un tracteur de maintenant.
00:05:49 Alors je peux vous garantir que heureusement que les agriculteurs sont pacifistes
00:05:55 parce qu'autrement il y a longtemps que les barrages se seraient éparpillés façon puzle.
00:06:01 Enfin tout ça pour dire que soutien total aux agriculteurs.
00:06:04 Des barrages éparpillés façon puzzle.
00:06:07 Je sais plus quel général disait sur une chaîne d'info "en France on n'a plus tellement de chars,
00:06:13 mais qu'est-ce qu'on a comme tracteurs".
00:06:15 C'est vrai que ces images sont impressionnantes.
00:06:17 Et la crise agricole, la déclaration politique générale de Gabriel Attal,
00:06:19 tu payes, tu répares, la taxe Lapin, c'est au programme aujourd'hui,
00:06:23 on vous attend aux 30 de 10 et tout de suite vous avez la parole.
00:06:26 Le standard est ouvert et Louis en a profité.
00:06:35 Donc mon cher Louis, 10 ans, il n'est pas à l'école aujourd'hui.
00:06:39 Tu es dans quelle classe mon cher Louis ?
00:06:41 CM2.
00:06:42 CM2, famille d'agriculteur.
00:06:44 Tu m'as dit tout à l'heure pour commencer Louis, je suis inquiet sur l'avenir de l'agriculture.
00:06:48 Je t'écoute. Pourquoi es-tu inquiet ?
00:06:51 C'est parce que je vois mon père beaucoup travailler et il ne gagne pas un gros salaire.
00:06:58 Il fait quoi ton papa ? Il fait des céréales ? Que fait-il ?
00:07:04 Il fait des céréales.
00:07:06 Vous êtes dans quel coin de France ?
00:07:09 En Normandie, dans l'Eure.
00:07:11 Dans le département de l'Eure, d'accord.
00:07:13 Est-ce que toi tu en parles à l'école avec tes copains, tes amis de la situation actuelle,
00:07:21 c'est-à-dire du mouvement de grogne, de fronde des agriculteurs français qui veulent aller à Paris en tracteur ?
00:07:29 Oui, j'ai des copains qui ont aussi des départements agriculteurs et j'en parle.
00:07:34 Toi tu comprends cette grogne ?
00:07:38 Tu soutiens ces agriculteurs qui ont décidé d'aller se faire entendre au cœur du pouvoir à Paris ?
00:07:44 Oui.
00:07:46 Ton papa travaille beaucoup, ta maman elle travaille dans l'exploitation agricole ou elle a un métier à côté ?
00:07:53 Ou peut-être qu'elle ne travaille pas, Louis ?
00:07:55 Non, elle a un métier à côté.
00:07:57 Tu sais qu'on a eu beaucoup de témoignages justement avec des agriculteurs qui ont des difficultés,
00:08:04 qui travaillent beaucoup mais qui ne gagnent pas d'argent ou pas assez et donc qui se reposent sur le salaire de leur épouse ?
00:08:14 Oui.
00:08:16 Qu'est-ce que tu voudrais dire à ceux qui nous écoutent, qui connaissent peu le monde de l'agriculture,
00:08:22 qui ne connaissent pas le monde de l'agriculture et qui découvrent un peu cette crise ?
00:08:26 Aujourd'hui ils écoutent des émissions comme la nôtre, ils regardent des chaînes d'info,
00:08:31 ils voient ces tracteurs, ils ne comprennent pas. Qu'est-ce que tu voudrais leur dire à ces Français qui ne comprennent pas,
00:08:37 qui ne connaissent pas l'agriculture ?
00:08:39 Tout d'abord, les agriculteurs font des grèves parce que c'est de plus en plus compliqué à cause des normes,
00:08:49 des charges et des prix de vente en baisse.
00:08:55 Les prix de vente qui sont en baisse. Ça t'angoisse toi ? Tu te dis "j'ai 10 ans et finalement ça va être compliqué ma vie
00:09:05 parce que c'est pas simple pour mes parents". Ça t'angoisse ?
00:09:09 Oui un peu car je voudrais faire le métier d'agriculteur plus tard mais mon père me dit que ce métier est trop compliqué
00:09:22 et qu'il n'est pas rentable vu qu'il veut le meilleur pour moi.
00:09:27 C'est exactement ce que j'avais demandé à Louis. J'avais lui demandé ce qu'il veut faire plus tard.
00:09:31 L'agriculteur va se poser peut-être des questions. Louis reste avec nous. Tu es en quelle classe ?
00:09:37 CM2.
00:09:39 Reste avec nous Louis parce qu'il y a des agriculteurs et des consommateurs qui sont en train de t'écouter
00:09:46 et qui vont peut-être se mêler à la conversation. Tu mettras ton grain de sel. Peut-être te poseront-ils des questions.
00:09:52 A tout de suite. J'accueille Johan, Alexandra et Bruno dans une seconde.
00:10:11 Bonjour. Je me pose une question simple. Est-ce qu'on sait ce que les agriculteurs veulent ?
00:10:16 Au final, quand on les écoute, on n'a pas la sensation qu'ils savent vraiment ce qu'ils veulent.
00:10:21 Ils ne sont pas contents. On est à peu près au courant. Mais qu'est-ce qu'ils veulent vraiment, on ne sait pas trop.
00:10:26 J'ai la sensation aussi qu'ils sont tous ensemble sur leur point de blocage.
00:10:30 Les revendications, c'est souvent chacun à ses propres problèmes qu'ils cherchent à exprimer.
00:10:36 Mais je n'ai pas vraiment l'impression qu'il y ait une voix globale qui exprime vraiment le mécontentement
00:10:41 et qui serait peut-être plus simple, j'imagine, pour le gouvernement à traiter. Merci à vous et bonjour.
00:10:46 Voilà un message qui nous a été laissé. Un des nombreux messages qu'on nous a laissé.
00:10:50 Je vais prendre Alexandra. Tiens, tout de suite, ma chère Alexandra. Bonjour.
00:10:54 Bonjour. Bonjour à tout le monde.
00:10:56 Que faites-vous dans la vie ?
00:10:58 Alors, je suis maraîchère en Normandie, dans la Manche précisément.
00:11:02 Et nous sommes producteurs de carottes, de créances et de fruits rouges.
00:11:05 Ah d'accord, de carottes et de fruits rouges.
00:11:08 Vous avez entendu ce petit gamin ? Il est toujours avec nous, Louis, qui est en CM2, fils d'agriculteur.
00:11:13 Oui.
00:11:15 C'est terrible, il nous dit "mon papa et moi, j'aimerais devenir agriculteur plus tard".
00:11:19 Il a 10 ans, mais mon papa me dit que ça ne va pas forcément être très rémunérateur et que ça risque d'être difficile.
00:11:27 Vous referiez ce choix-là, vous, si vous aviez 18 ou 20 ans aujourd'hui, Alexandra ?
00:11:33 Avec les connaissances actuelles et les problématiques, non, je ne pense pas.
00:11:38 Mais Louis a soulevé un problème qui m'a un petit peu émue forcément, puisque je suis maman aussi.
00:11:42 C'est qu'en fait, aujourd'hui, les enfants, même d'agriculteurs, au niveau scolaire, c'est souvent compliqué
00:11:47 parce qu'ils vivent ce qu'on vit au quotidien.
00:11:49 Donc forcément, ce sont juste des duvards.
00:11:52 Et il y a aussi parfois une mauvaise interprétation des choses.
00:11:55 Et entre enfants, parfois au collège ou à l'école primaire, il y a des choses qui se disent
00:11:59 et qui ne sont pas forcément toujours très bien vécues par les enfants.
00:12:02 Et ça, c'est du quotidien vécu.
00:12:05 Oui, oui. Louis, quelle est la journée d'un fils d'agriculteur, le week-end, tu restes à la ferme, tu aides tes parents ?
00:12:17 Je me lève tôt pour m'occuper des animaux, leur donner à manger.
00:12:25 Et après, je reste l'aider, je fais un peu de mécanique.
00:12:31 Tu te lèves tôt, et qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas nourrir les bêtes avec ton père ?
00:12:35 C'est ça.
00:12:36 Ou pas forcément ? Est-ce que parfois tu te débrouilles seul ?
00:12:39 Non.
00:12:44 Il y a quoi comme animaux sur votre ferme en Normandie ?
00:12:50 Des vaches.
00:12:51 Des vaches, d'accord.
00:12:54 Tu entends Alexandra qui est en Normandie, comme toi Louis, productrice de carottes et de fruits rouges,
00:13:02 qui aime son métier et qui dit "peut-être que si c'était à refaire, je ne ferais pas ce métier".
00:13:08 C'est triste.
00:13:12 Je suis comme Louis, historiquement on est la troisième génération de producteurs de carottes de Clance,
00:13:17 donc ce sont des filières de production un peu orphelines, comme le riz Camargue ou les herbes de Provence.
00:13:22 Aujourd'hui, la troisième génération est effectivement compliquée.
00:13:25 Qu'est-ce que vous pensez de ce mouvement, Alexandra ? Vous êtes solidaire, il faut aller jusqu'au bout, vous êtes plutôt jusqu'au bautiste.
00:13:33 Mon historique est un petit peu différent, donc je vais vous le faire très très court.
00:13:38 Nous avons déjà tenté il y a à peu près trois ans de déposer en Conseil d'État, et au niveau des souhaits administratifs,
00:13:45 une demande pour l'article 44 de la loi EGalim, qui est un article assez important et qui nous avait fait un petit peu,
00:13:53 comme on dit, marcher sur la tête.
00:13:55 Et nous avons été déboutés, puisqu'il nous a été reproché de ne pas être en capacité de prouver suffisamment la distorsion de concurrence.
00:14:02 Oui, c'est la loi EGalim, c'est la nouvelle loi qui doit permettre normalement aux producteurs, aux agriculteurs,
00:14:11 d'être bien payés pour leur production.
00:14:17 Et de ce fait, ils ont inclus un article 44, que j'invite les gens à aller lire, parce qu'en fait il est assez impressionnant par son non-sens.
00:14:26 Et aujourd'hui, il se passe tout l'inverse, et on vous dit de toute façon l'article 44 est en contradiction avec la loi du libre-échange.
00:14:33 Donc, vous êtes au point libre-échange.
00:14:36 Tout ça pour dire que, tout à l'heure, l'auditeur disait qu'on ne comprend pas trop leurs revendications.
00:14:40 Il y a toutes les revendications qu'on a, la superposition, tout ça, on l'a, la distorsion de concurrence.
00:14:45 Il y a la partie sociale aussi, comme Louis nous le rappelle, c'est-à-dire que derrière, il y a des familles, avec des enfants,
00:14:51 qui préparent ou pas un avenir, ou qui ne voient pas trop d'avenir.
00:14:54 Aujourd'hui, la transmission, même la projection est compliquée.
00:14:57 Je pense que ce que l'agriculture cherche aujourd'hui, et nous agriculteurs, c'est une certaine pérennité,
00:15:02 la valorisation du travail, de notre travail, mais une pérennité dans les années à venir,
00:15:07 pour pouvoir prévoir quelque chose.
00:15:09 Il y a moins de 400 000 agriculteurs qui restent en France, et dans 10 ans, on fera 200 000.
00:15:13 - Louis, qu'est-ce que tu dis aux agriculteurs qui nous écoutent, qui sont peut-être sur des barrages,
00:15:20 qui sont en train d'avancer vers Paris, certains sont bloqués d'ailleurs.
00:15:27 Tu as envie, toi, tu leur dis d'aller jusqu'au bout ? Ils t'écoutent ?
00:15:30 Il y a beaucoup d'agriculteurs qui nous écoutent, sur leurs tracteurs, dans les exploitations,
00:15:34 mais aussi ceux qui sont en train de bloquer ou d'avancer vers Paris, Louis.
00:15:39 - Courage à eux, et oui, je les soutiens.
00:15:44 - Tu trouves que les pouvoirs publics sont à la hauteur de la situation ?
00:15:53 Tu as l'impression qu'ils sont bien, qu'ils sont présents, le gouvernement,
00:15:58 ou qu'au contraire, ils méprisent un peu le monde agricole ?
00:16:02 Quelle est ta lecture des choses ?
00:16:04 - Je pense que l'intervention du ministre hier, c'est un bon début,
00:16:10 mais après les actes, il faut des actes, un point, c'est tout.
00:16:18 - Louis, il est très ferme, si jamais tu ne deviens pas paysan, agriculteur, éleveur,
00:16:26 tu sais que tu peux être syndicaliste agricole,
00:16:29 ou tu sais aussi que tu peux être journaliste,
00:16:31 parce que pour un gamin de 10 ans, tu m'as l'air assez décomplexé.
00:16:35 Johan avait le 32-10.
00:16:37 - Je voudrais te demander quelque chose.
00:16:39 Est-ce que je pourrais avoir une montre RTL pour l'anniversaire de ma maman ce week-end ?
00:16:44 - La réponse, mon cher Louis, est bien sûr, tu restes en ligne,
00:16:49 et Victor Dustandard va prendre tes coordonnées,
00:16:52 et nous nous engageons dans les auditeurs en la parole à t'envoyer cette montre RTL.
00:16:56 Le plus vite on est quoi ? On est mardi ? On est mardi, c'est ça ?
00:16:59 Mercredi, mardi, mercredi ? On est mercredi, et bien tu l'auras, je pense, avant ce week-end.
00:17:04 On va faire le max. C'est très touchant comme demande.
00:17:07 Et bon anniversaire à ta maman, mon cher Louis.
00:17:10 Johan est avec nous. Bonjour Johan.
00:17:14 - Bonjour à tous, RTL.
00:17:16 - Qu'est-ce que vous faites comme métier ?
00:17:18 - Viticulteur depuis à peu près une dizaine d'années maintenant.
00:17:21 - Vous êtes dans quel coin ?
00:17:23 - Baissant, dans le 34.
00:17:25 - Dans l'héros.
00:17:27 - Voilà, avec le beau soleil.
00:17:29 - Je vous garde sous le coude, parce que j'ai trouvé que la réponse du gouvernement
00:17:34 sur la question de la viticulture, j'ai trouvé un peu décalée.
00:17:38 Ils ont proposé de donner un peu de pognon, quelques dizaines de millions d'euros pour les viticulteurs.
00:17:42 Or, les viticulteurs ne demandent pas de l'argent, ils demandent à vivre de leur travail.
00:17:46 Vous me direz ce que vous en pensez, on se retrouve dans un instant.
00:17:49 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:17:54 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:17:59 - Je préfère le métier d'agriculteur plus tard, mais mon père me dit que ce métier est trop compliqué
00:18:08 et qu'il n'est pas rentable vu qu'il veut le meilleur pour moi.
00:18:13 - Voilà, c'est Louis qui est avec nous, il est toujours avec nous.
00:18:16 Mais cette petite phrase qu'il a prononcée il y a quelques minutes à l'antenne des auditeurs en la parole,
00:18:20 voilà, elle a fait tilt, c'est pour ça que je vous la repasse.
00:18:23 Johan, viticulteur dans le département de Leraud, est avec nous.
00:18:29 Vous faites quoi ? Vous faites quel vin, quel terroir ?
00:18:33 - Nous, c'est essentiellement en cas de coopérative, la vigne.
00:18:37 On fait sauvignon, on peut tourer tous les cépages, chardonnay, du blanc, du rouge.
00:18:45 - Vous avez vu les annonces qui ont été portées par le gouvernement, par Gabriel Attal,
00:18:50 pour la viticulture, une aide de quelques dizaines de millions d'euros pour les viticulteurs.
00:18:56 Une aide, une aide.
00:18:58 - Une aide, c'est faible par rapport aux charges, chaque année il augmente.
00:19:03 Pour vous donner un petit autre exemple, l'année dernière j'ai voulu acquérir 2 hectares de plus,
00:19:09 donc j'ai emprunté avec les taux que vous connaissez actuellement, qui sont très élevés,
00:19:14 et pour toucher le même salaire cette année.
00:19:17 Quand on réduit les charges, quand on réduit tous les coûts,
00:19:20 l'engrais qui est augmenté, le désherbant, il voulait l'arrêter,
00:19:25 mais maintenant on l'a remis, il est à un prix exorbitant.
00:19:29 Tout devient très compliqué, je pense que l'agriculture davantage.
00:19:34 - Ce qui est fou, c'est que j'en ai vu, moi comme journaliste des mouvements sociaux,
00:19:39 il y en a chaque année, de natures différentes,
00:19:41 mais c'est la première fois avec les agriculteurs qu'on voit des gens qui grognent,
00:19:46 qui font une fronde, qui protestent, qui se révoltent pour certains,
00:19:51 et qui disent "on ne veut pas d'argent, on veut juste vivre de notre métier".
00:19:56 On veut travailler, on veut vivre de notre métier, c'est ne nous donner pas d'aide.
00:19:59 Et bien évidemment le gouvernement un peu maladroit dit "les viticulteurs, voilà une petite aide".
00:20:04 - Pour calmer la tension, mais je pense qu'il va falloir bien plus pour calmer la tension de tout le monde.
00:20:10 - Oui, oui. Bruno nous appelle au 3210 également. Bonjour mon cher Bruno.
00:20:16 - Oui bonjour à tout le monde.
00:20:18 - Vous êtes dans le sud, je l'entends à votre accent, vous êtes agriculteur ou vous êtes consommateur ?
00:20:23 - Je suis agriculteur et consommateur pour le moment bien sûr.
00:20:27 - Vous êtes où, vous faites quoi ?
00:20:29 - Je fais du blé, du maïs, de la luzerne, un peu de fouet pour les cendres équestres, un peu de tout.
00:20:35 On essaye de se débrouiller pour se sortir un petit peu de la mara des fins de mois.
00:20:39 - Dans quel département ?
00:20:41 - 31.
00:20:42 - La Haute-Garonne, pas très loin de Toulouse. Vous avez entendu le petit Louis, 10 ans, qui est avec nous,
00:20:47 qui nous dit "je veux être agriculteur mais mon père me dit que ça va être difficile".
00:20:52 - Je pense que son père n'a pas tout à fait tort parce que ma fille a voulu prendre la suite de l'entreprise
00:20:59 et avec les charges bien sûr qu'on l'a un peu endormie, "investissez, faites ceci, faites cela pour aller mieux".
00:21:07 Si vous n'investissez pas de matériel, vous n'agrandissez pas la propriété, vous n'aurez pas assez de revenus.
00:21:13 Donc elle a fait faillite et on en est de 300 000 euros de paye.
00:21:17 Et comme j'étais garant, je suis obligé de rembourser.
00:21:21 Donc ce sont des moments qui sont très très difficiles.
00:21:25 - Oui, c'est très très difficile. Elle a fait des investissements et ça n'a pas...
00:21:30 - Ça n'a pas, c'est-à-dire que vous savez ce qu'est la politique du gouvernement envers les agriculteurs.
00:21:36 Je vais vous raconter une toute petite histoire.
00:21:38 Vous savez, ils ont fait des expériences sur les grenouilles.
00:21:41 On les met dans une casserole avec de l'eau et on la chauffe tout doucement.
00:21:46 Et bien il en arrive qu'au bout de... quand l'eau elle est bouillante, la grenouille s'est habituée et elle meurt carbonisée,
00:21:53 c'est-à-dire brûlée, bouillantée.
00:21:55 Si vous prenez une grenouille, vous avez l'eau, elle est bouillante, vous la posez, elle saute de suite parce qu'elle sent la chaleur.
00:22:00 C'est la même chose qu'on fait avec les agriculteurs.
00:22:02 Petit à petit, on leur donne ceci, on leur donne cela pour les calmer.
00:22:05 Et à la fin de l'année, personne ne tient compte qu'il y a un agriculteur tous les deux jours qui se suicide
00:22:11 parce qu'il n'arrive pas à payer à la fin du mois.
00:22:13 Et il n'y a pas que ça.
00:22:15 Après, on s'aperçoit, personne n'en parle, dans l'agriculture, tous ceux qui ont dépassé les 67 ans, on leur supprime les primes PAC.
00:22:22 C'est-à-dire que le peu qu'on nous donne pour essayer de survivre, c'est pas qu'on nous les donne.
00:22:27 Ils devraient nous enlever toutes les primes et nous réaugmenter les céréales comme dans les années 60.
00:22:34 Un agriculteur dans les années 60 vivait très bien de son travail.
00:22:37 Au jour d'aujourd'hui, on privilégie la mondialisation pour faire rentrer des produits à très bas prix.
00:22:43 Donc on ne peut pas concurrencer.
00:22:45 En France, on a des charges tellement élevées que ce soit dans tous les niveaux, que ce soit la MSA, le ceci ou cela.
00:22:52 Ce que je ne comprends pas, c'est qu'en plus, on n'en parle pas au niveau de la télé, des reportages.
00:23:00 On est des milliers d'agriculteurs qui ont passé l'âge de 67 ans.
00:23:04 On ne peut pas retransmettre aux enfants parce que les enfants, soit ils ont fait faillite, soit ils n'en veulent pas.
00:23:09 Donc on a quelques 50, 60 hectares ou 30 hectares, ça dépend des propriétaires.
00:23:14 Dans ces cas-là, on nous supprime tout et on ne peut pas vivre.
00:23:18 Ils nous obligent à nous, à force d'être endettés, de vendre les terres pour une misère pratiquement à bas prix par rapport à ce qu'on a acheté.
00:23:28 - On marche sur la tête.
00:23:30 - Tout à fait. Et toutes les institutions marchent d'un commandant à cœur, moi même à la main.
00:23:36 Voilà, donc c'est un gros problème, pour nous c'est un très gros problème.
00:23:39 - Victor...
00:23:40 - On ne veut pas de PAC, on veut simplement qu'on enlève les charges, qu'on diminue les frais, que ce soit sur le gasoil, que ce soit sur la MSA, que ce soit sur tout.
00:23:48 À partir de ce moment-là, et qu'on redonne les prix normaux, il faut sortir de l'UE.
00:23:54 Comme De Gaulle l'avait dit, on fait une UE normale, mais chaque pays est souverain.
00:23:59 À ce moment-là, on ne peut pas rivaliser avec...
00:24:02 - Vous avez beaucoup d'agriculteurs qui vous écoutent, là, et à mon avis, qui sont un peu sur cette position.
00:24:08 C'est vrai que pour beaucoup d'européens convaincus, l'Europe agricole ne fonctionne pas très bien.
00:24:17 Victor, les messages que nous recevons.
00:24:19 - Bonjour Eric, bonjour à tous. On commence avec celui de Sarah qui nous dit "Il est si mignon ce petit Louis".
00:24:24 Peter a moule dans le Pas-de-Calais, je suis contre le fait de bloquer les agriculteurs.
00:24:28 Qu'ils tiennent, courage à eux, c'est notre avenir qui est en jeu.
00:24:31 Et puis Valérie Agnor réagit déjà sur le sujet que nous allons aborder après 13h30.
00:24:36 Concernant le "tu casses, tu répares", je trouve absolument essentiel que l'on axe la politique familiale sur la responsabilisation du rôle des parents.
00:24:44 - On va en parler tout de suite.
00:24:46 Très bien, Gabriel Attal a dit hier dans son discours de politique générale "tu casses, tu répares".
00:24:51 C'était une façon de dire "terminer l'impunité, maintenant on va durcir le thon avec les délinquants".
00:24:57 Il veut restaurer l'autorité, le nouveau Premier ministre, auprès des jeunes délinquants.
00:25:02 Qu'en pensez-vous ? Le 3210 est ouvert, on vous attend.
00:25:06 A tout de suite.
00:25:07 Jusqu'à 14h30.
00:25:10 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:25:15 Eric Brunet.
00:25:17 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:25:19 Dès le plus jeune âge, il faut en revenir à un principe clair.
00:25:23 Tu casses, tu répares, tu salies, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter.
00:25:28 [Applaudissements]
00:25:31 Le nouveau Premier ministre Gabriel Attal hier à l'Assemblée nationale pour son discours de politique générale "tu casses, tu répares".
00:25:37 Ça a bien marqué les esprits.
00:25:38 Une formule qui a marqué les esprits. Oui, le Premier ministre veut restaurer l'autorité auprès des jeunes délinquants
00:25:44 avec la création d'une peine de travaux d'intérêt éducatif pour les mineurs de moins de 16 ans ou leur placement en internat
00:25:51 puisque pour l'instant, seuls les mineurs âgés de plus de 16 ans peuvent écoper de travaux d'intérêt général.
00:25:56 D'accord. Françoise est avec nous. Bonjour ma chère Françoise.
00:26:01 Bonjour Eric.
00:26:02 Est-ce que vous y croyez ou est-ce que ce sont des mots ?
00:26:05 Alors, moi je veux bien y croire parce qu'on parle de ces sujets récurrents.
00:26:10 Je me rappelle de l'entrevue, enfin le face-à-face entre Daniel Balavoine et François Mitterrand.
00:26:15 Ah ! Vous vous souvenez de ça, cette séquence incroyable.
00:26:19 Ça m'a marqué, Eric. Parce que c'était un chanteur qui faisait face à quelqu'un qui avait un pouvoir politique énorme
00:26:28 et qui avait l'air de dire "mais il faut bouger".
00:26:30 Et donc j'ai l'impression qu'on reparle des mêmes sujets depuis 2013, vous vous rendez compte ?
00:26:36 Et même 1980, je me rappelle de plein de choses et ça partait de bons sentiments et de bonnes idées.
00:26:43 Maintenant, j'ose espérer que maintenant, enfin, on va essayer, tenter de résoudre ces problèmes.
00:26:50 Responsabiliser les familles, mais oui, mais de quelles familles parle-t-on, Eric ?
00:26:56 Certains enfants sont placés, il y a des familles monoparentales, les mamans font des ménages, ne sont pas là le soir.
00:27:02 Comment on s'organise ? On demande aux voisins de pourvoir ?
00:27:06 C'est même plus de la défaillance, les enfants sont en déshérence totale.
00:27:10 Et c'est parfois à 5-6 ans, 7 ans.
00:27:14 Oui, donc ce qu'il veut le Premier ministre, c'est responsabiliser les familles, mais vous avez raison.
00:27:19 Quelle famille ? Qui ? Quand ? Quoi ? C'est compliqué. La famille avec papa, maman, les trois enfants, monsieur, madame parfait, entre guillemets.
00:27:28 Celle-là, elle est déjà responsabilisée. Là où il y a des problèmes, c'est effectivement peut-être dans des cellules familiales qui sont un peu moins classiques.
00:27:37 Et là, on rentre souvent dans des exceptions. Je suis d'accord avec vous.
00:27:43 Le problème, François, c'est qu'en France, on se paye souvent de mots.
00:27:46 On se met devant un micro, un politique qui dit "attention, maintenant c'est la fin de l'impunité, tout va changer".
00:27:51 Et tout le monde est content, bravo, bravo, puis derrière...
00:27:55 Je précise quand même que Gabriel Attal a également évoqué pour les parents d'enfants délinquants
00:28:00 la création d'une peine complémentaire de travaux d'intérêt général pour le délit de, je cite, "soustraction à leurs obligations légales".
00:28:07 Mais quand vous voyez que dans les rayons de parents d'élèves, forcément c'est l'enseignant qui va avoir tort.
00:28:14 Si l'enfant a des difficultés, c'est la faute de l'école. Certaines familles rejettent tout sur les autres.
00:28:20 Et au bout d'un moment, effectivement, ce sont eux les parents.
00:28:23 Donc ce sont eux qui sont en première ligne, normalement, pour pourvoir à l'éducation de leurs enfants,
00:28:29 à l'entretien de leurs enfants, aux principes et aux valeurs qu'on doit inculquer à un enfant.
00:28:35 - Oui. Philippe a fait le 30/20. Est-ce que vous êtes d'accord avec Françoise ?
00:28:40 C'est-à-dire, pas si simple que ça, Philippe, ou au contraire, êtes-vous séduit, mon cher Philippe, par ce qu'a dit Gabriel Attal ?
00:28:46 - Oui, bonjour, Éric. Oui, je dis que c'est plutôt une bonne mesure.
00:28:52 A priori, mais il faut que ça fonctionne aussi, c'est ça le truc.
00:28:56 Moi, j'ai travaillé dans l'insertion professionnelle, et je travaillais dans un centre, je suis de Loire-Atlantique,
00:29:03 un petit bled qui s'appelle Bélinier, mais qui est loin de Nantes, mais sur Nantes,
00:29:09 on peut dire qu'il y a quand même une ville qui craint aujourd'hui, n'ayons pas peur des mots.
00:29:14 Et puis, des gens nous étaient envoyés pour faire des peines de travaux d'intérêt général, ce qui est très bien.
00:29:22 Mais moi, je trouvais que c'était pas... Enfin, le système des travaux d'intérêt général,
00:29:29 c'est pour ça que ça me fait un peu peur aussi au niveau système éducatif, il faut que ce soit des gens qui soient formés,
00:29:35 des gens qui soient sensibilisés, qui adhèrent à ce système.
00:29:39 - Pour accueillir les jeunes qui sont délinquants, c'est ça ?
00:29:43 - Tout à fait, parce que moi, j'ai pu discuter avec certains jeunes délinquants qui venaient travailler dans nos locaux,
00:29:50 et on en avait un une fois qui avait volé une voiture, voilà, c'est pour ça qu'il était là,
00:29:55 et bien, il me disait qu'en sortant, il n'avait pas de voiture, il revolerait.
00:29:59 Voilà, les peines ne lui faisaient pas peur.
00:30:03 Alors, j'ai vu aussi des jeunes installés dans un fauteuil, voilà, parce que les tuteurs n'avaient pas le temps de s'en occuper,
00:30:12 et puis, ils étaient en train de jouer sur leur téléphone portable, ils apprenaient le midi pour aller manger,
00:30:16 et puis l'après-midi, tranquille, et puis ils rentraient chez eux le soir, c'était le club-mad.
00:30:21 - Oui, oui, oui, je suis d'accord avec vous, il faut de la fermeté, de l'autorité.
00:30:25 - Ah bah oui, il faut que ce soit une peine, une vraie.
00:30:27 - Parce qu'autrement, on transforme toutes ces lois en centres aérés, et puis voilà.
00:30:31 - Exactement, tout à fait, moi je suis assez d'accord que, voilà, par contre, c'est mieux que la prison, la prison c'est le premier endroit.
00:30:39 - Oui, bon, de toute façon, il n'y a pas de sujet, on ne mettra pas en prison des gamins de 15 ans parce qu'ils ont volé une voiture en France.
00:30:45 - Non, non, mais responsabiliser les parents c'est très bien aussi, parce que voilà, c'est beau de faire des enfants,
00:30:51 mais ça ne s'arrête pas à la naissance, et puis après, vous voyez où, il faut absolument...
00:30:58 Enfin voilà, je voulais réagir par rapport à ça.
00:31:01 - C'est ce qu'a dit Gabriel Attal, ne bougez pas Philippe, Jacques a fait le 3210 également,
00:31:04 on quitte la Loire-Atlantique, la région de Nantes, pour aller chez Jacques, bonjour Jacques.
00:31:09 - Oui, bonjour.
00:31:11 - Vous êtes dans quel coin ?
00:31:12 - Fontainebleau.
00:31:13 - Fontainebleau, grande région parisienne, très jolie ville, pourquoi avez-vous fait le 3210 ?
00:31:19 - Simplement pour dire que je comprends très bien les propos de Gabriel Attal, que je soutiens,
00:31:26 mais je crains que ce soit comme Chirac disait, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent,
00:31:32 et que globalement, il nous fait des grandes annonces et il n'y aura rien derrière.
00:31:38 Là-dessus, comme Sarko avait fait aussi, il a expliqué qu'il faut faire un référendum,
00:31:43 et il l'a bien piétiné, donc je crains que malheureusement,
00:31:47 tous ces grands propos ne servent à rien.
00:31:50 - C'est terrible, c'est une maladie française, parce qu'il y a des pays où on est dans le truc rationnel,
00:31:59 carré, organisé, on dit, on fait, on fait, on dit,
00:32:02 chez nous, on parle, on fait des discours, alors les gens disent "ah, il a été très bon,
00:32:06 très très bon, il a été très bon, très bon",
00:32:09 puis derrière, les gens oublient de vérifier, six mois plus tard, si tout a été mis en œuvre.
00:32:13 - C'est exactement Sarko, le premier Karcher qui n'a jamais passé,
00:32:18 c'est genre même pas pour Chirac, il finira.
00:32:21 Donc en fait, le problème, c'est que dans trois mois, ils vont dire le contraire de ce qu'ils ont dit aujourd'hui.
00:32:27 Et malheureusement, ça fait que les gens s'abstiennent de voter,
00:32:33 alors que malgré tout, c'est fondamental d'aller voter.
00:32:38 Et c'est la faute de nos politiques si les gens ne votent plus.
00:32:42 Globalement, ils comprennent que la seule chose que comprend le gouvernement,
00:32:47 c'est malheureusement les blocages à violence,
00:32:50 et quand on va céder, quand on va les blinder pour les agriculteurs,
00:32:54 et pour ne pas les émeuter, il n'y a rien eu.
00:32:59 - Ah, le deux poids, deux mesures.
00:33:02 - Exactement.
00:33:03 - Alors attendez Jacques, Victor me fait signe, il y a beaucoup d'appels,
00:33:08 toujours sur Gabriel Attal, sur le fait qu'il ait proposé une taxe lapin pour faire payer les patients
00:33:16 qui mettent un lapin à leur médecin, qui n'annule pas leur consultation.
00:33:22 Est-ce que vous êtes favorable à l'idée de faire payer les patients
00:33:26 qui prennent des rendez-vous chez le médecin et qui n'y vont pas ?
00:33:29 Tiens, je vous attends au 3210, même chose, c'est une annonce hier de Gabriel Attal, le Premier ministre.
00:33:34 A tout de suite.
00:33:35 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:33:39 - 50 centimes la minute.
00:33:40 - Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:33:47 - Pour les médecins, il est insupportable d'avoir chaque jour des patients
00:33:50 qui ont un rendez-vous et qui ne se présentent pas.
00:33:53 Pour les Français, il est insupportable de savoir que des millions d'heures sont perdues
00:33:56 alors qu'ils attendent parfois des mois pour un rendez-vous.
00:33:59 Je souhaite un principe simple qui se traduise par des mesures claires dès cette année.
00:34:03 Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu'on ne vient pas sans prévenir, on paye.
00:34:07 - Le Premier ministre Gabriel Attal, hier dans son discours de politique générale,
00:34:14 Élodie a fait le 3210. Bonjour Élodie.
00:34:16 - Bonjour, vous allez bien ?
00:34:17 - Très bien et vous ?
00:34:18 - Ça va, ça va.
00:34:20 - Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:34:21 - Je suis infirmière.
00:34:22 - Ah oui, vous êtes infirmière en savoir.
00:34:26 - ANSI.
00:34:27 - Ah ANSI, c'est ça, on s'est déjà parlé.
00:34:29 Alors justement, vous êtes pour ou contre ?
00:34:32 - Ah mais carrément pour.
00:34:34 C'est quand même malheureux qu'on soit obligés d'arriver à ce point-là,
00:34:36 parce que je trouve ça lamentable.
00:34:38 Mais oui, oui, oui, parce que moi par exemple,
00:34:41 c'est ce que j'ai eu l'occasion d'expliquer à Victor que j'ai eu au téléphone tout à l'heure,
00:34:44 moi je travaille dans un laboratoire privé,
00:34:47 il nous arrive que les patients prennent rendez-vous,
00:34:49 donc on prend notre voiture du laboratoire,
00:34:52 on se déplace, on prend du temps,
00:34:54 et on arrive et ils ont oublié, ils ne sont pas là,
00:34:56 et du coup on ne les facture même pas,
00:34:58 on ne facture pas le déplacement,
00:34:59 et ça c'est de la perte pour mon laboratoire.
00:35:01 Et je trouve ça lamentable,
00:35:04 je trouve que c'est un manque d'éducation,
00:35:06 et j'aimerais que ces patients se mettent aussi à la place des gens qui attendent,
00:35:10 qui ont vraiment besoin d'une prise de sang,
00:35:12 ou par exemple si on inversait les rôles,
00:35:14 est-ce que ces gens-là seraient contents qu'on leur parle en rendez-vous ?
00:35:17 Si ils arrivent chez le médecin,
00:35:19 et que le médecin ne leur parle pas en rendez-vous parce qu'il n'est pas là pour x ou y,
00:35:22 qu'est-ce que serait la réaction du patient ?
00:35:24 C'est combien ?
00:35:26 C'est 1 sur 100, Elodie, qui vous pose un lapin ?
00:35:30 J'en ai à peu près 1 fois par semaine.
00:35:32 1 par semaine, oui.
00:35:34 Sur le nombre de domiciles qu'on fait, ça fait beaucoup quand même.
00:35:37 Et le patient qui annule ?
00:35:39 Le patient qui ne vient pas, pardon.
00:35:40 En général c'est quoi ?
00:35:42 Il a oublié, il a trouvé ailleurs ?
00:35:46 Il y a plein d'excuses.
00:35:48 Il y en a, je suis sûr, qui se représentent sans vergogne et sans honte, 3 jours plus tard.
00:35:51 Complètement.
00:35:53 Une fois, il m'a dit "vous m'avez oublié".
00:35:55 Je me suis dit "non, je suis passée vous voir".
00:35:57 Donc il y en a qui inversent les rôles.
00:35:59 Il n'y a pas vraiment d'excuses.
00:36:00 C'est de multiples excuses.
00:36:01 J'ai oublié, je n'étais pas là, j'ai eu une course à faire.
00:36:04 Il n'y a pas vraiment d'excuses.
00:36:07 Vraiment, je n'ai vraiment pas eu d'excuses.
00:36:11 Vraiment, compréhensif si vous voulez.
00:36:13 Je n'ai pas eu vraiment de vraies excuses.
00:36:15 Comment on peut les faire payer ?
00:36:17 Si je prends rendez-vous sur Doctolib, comment on peut faire payer ?
00:36:22 Parce que c'est difficile d'aller saisir 1, 2, 3 ou 10 euros dans la poche du patient.
00:36:28 Comment on fait ?
00:36:30 On peut faire payer, effectivement, financièrement.
00:36:32 Nous, dans le laboratoire, c'est un peu particulier.
00:36:34 Parce que c'est quand même un service, c'est un peu compliqué.
00:36:36 Mais le médecin, je pense que déjà, il pourrait avoir une conversation avec le patient.
00:36:40 Et éventuellement voir pourquoi il n'est pas venu.
00:36:43 Il faut éventuellement prioritaire.
00:36:45 Ça va être la foire des mensonges.
00:36:47 Ça va être la foire des mensonges.
00:36:49 "Mais j'ai eu un terrible accident."
00:36:51 "Mais mes parents sont décédés."
00:36:54 "Ma grand-mère est morte."
00:36:55 Ça va être n'importe quoi.
00:36:57 Ça va être la foire des mensonges.
00:36:58 Oui, je sais bien.
00:36:59 Mais les consultations, ça prend du temps.
00:37:00 Et ça prend ferme pied sur quelqu'un qui en a vraiment besoin.
00:37:03 Imagine chez un médecin.
00:37:04 Maintenant, je pense quand même qu'on va chez le médecin pour de vraies raisons.
00:37:07 Il est très difficile, nous aussi dans une région où c'est bouché,
00:37:10 il est très difficile de trouver un médecin.
00:37:12 Ne saites que pour une angine, pour un enfant, n'importe quoi.
00:37:14 Moi, des fois, même chez FFMédecins, il n'y a plus de place.
00:37:16 Donc, c'est compliqué.
00:37:17 Et si vous apprenez qu'il y a quelqu'un qui a pris la place,
00:37:19 qui n'en plus donne pas son rendez-vous,
00:37:21 vous avez envie de dire "ce n'est pas possible".
00:37:23 Vous avez envie de dire "attends, t'es gentil",
00:37:25 mais moi, j'avais besoin de ce rendez-vous-là.
00:37:27 Les médecins, ça les rends fous.
00:37:29 Parce qu'il y a des médecins qui sont surbouqués.
00:37:32 Débordés.
00:37:34 Nous, on est dans une région plus que bouchée.
00:37:36 Et il faut vraiment des médecins.
00:37:38 Et si les médecins...
00:37:40 Même mon médecin généraliste, pour vous dire,
00:37:42 a mis une photo d'un lapin en mettant justement
00:37:44 "si tu ne viens pas, préviens-moi".
00:37:46 Parce que plein de...
00:37:48 J'en ai discuté avec elle il n'y a pas très longtemps.
00:37:50 Elle essaye d'interpeller ses patients
00:37:52 parce qu'elle dit que c'est de plus en plus régulier.
00:37:54 Et moi, je suis désolée, c'est un manque d'éducation.
00:37:56 Elle est très malheureuse.
00:37:58 - De toute façon, il y a une règle de base, elle le dit.
00:38:00 Tout ce qui est gratuit pour le consommateur,
00:38:02 c'est-à-dire pour le patient,
00:38:04 est dévalorisé aux yeux des gens.
00:38:06 Mais de distribuer le pain
00:38:08 gratuitement dans une boulangerie,
00:38:10 vous verrez, il y en aura dans le caniveau
00:38:12 quand vous sortirez de la boulangerie.
00:38:14 Parce que, voilà, c'est gratuit.
00:38:16 Donc il y a des gens qui considèrent que la santé c'est gratuit,
00:38:18 puisqu'on ne paie pas la consultation.
00:38:20 Donc, voilà, on peut y aller, ne pas y aller, c'est pas grave.
00:38:22 Alors, attendez, ne bougez pas, elle le dit.
00:38:24 Restez avec nous, je fais tourner la parole.
00:38:26 Bernard est avec nous. Bonjour mon cher Bernard.
00:38:28 Bonjour Bernard. Vous m'entendez Bernard ?
00:38:32 Il ne m'entend pas, c'est pas grave.
00:38:34 On va prendre Christine, 3210.
00:38:36 Ma chère Christine, bonjour.
00:38:38 Bonjour.
00:38:40 Dans quel coin de France êtes-vous Christine ?
00:38:42 Dans le Doubs.
00:38:44 Dans le département du Doubs à Besançon ?
00:38:46 Oui, enfin je suis à Taïkou, à trois quarts d'heure de Besançon.
00:38:48 D'accord. Est-ce que vous comprenez
00:38:50 Gabriel Attal qui dit maintenant,
00:38:52 rendez-vous chez le médecin non honoré,
00:38:54 on paye ?
00:38:56 Oui et non. Dans ce cas, moi je veux bien.
00:38:58 Mais il faut qu'on m'explique,
00:39:00 je trouve ça tout à fait...
00:39:02 Je suis tout à fait d'accord avec ce que disait...
00:39:04 Il le dit ?
00:39:06 C'est irrespectueux, mais je pense que dans le sens
00:39:08 inverse aussi, c'est irrespectueux,
00:39:10 parce que moi j'ai pris un rendez-vous chez le
00:39:12 gynécologue, et je n'y vais pas pour
00:39:14 rien, on est bien d'accord.
00:39:16 Et moi par contre, je suis coiffeuse à domicile,
00:39:18 donc je prends mes rendez-vous longtemps en avance, sachant
00:39:20 qu'il faut 7 à 8 mois pour avoir
00:39:22 un rendez-vous, et deux jours avant, je reçois une lettre
00:39:24 qui me dit qu'on ne peut pas me recevoir.
00:39:26 Donc il décale le rendez-vous
00:39:28 quand il veut et quand il peut,
00:39:30 et pas quand je veux. Mais moi c'est quand je veux
00:39:32 que je voudrais obtenir mon rendez-vous.
00:39:34 Et le temps c'est de l'argent,
00:39:36 parce que moi aussi je suis coiffeuse à domicile.
00:39:38 Moi aussi je vais chez des clients qui me
00:39:40 posent parfois des lapins,
00:39:42 et il n'y a aucune taxe là-dessus.
00:39:44 Alors moi, je veux bien qu'on soit
00:39:46 irrespectueux d'un côté, mais dans l'autre aussi.
00:39:48 Cela dit, vous aviez
00:39:50 été prévenue, vous n'avez pas fait le déplacement
00:39:52 pour rien, c'est juste ce qu'on demande.
00:39:54 Oui, mais le problème c'est que ma matinée
00:39:56 aussi elle était perdue deux jours avant, vous ne pouvez pas
00:39:58 rappeler vos clients, leur dire "ben voilà,
00:40:00 j'ai rendez-vous dans trois jours,
00:40:02 donc je vous coiffe maintenant, c'est maintenant que je suis
00:40:04 prévue". Non, ça ne se passe pas comme ça.
00:40:06 Le rendez-vous, on vous l'a redonné trois jours après ?
00:40:08 Non, on ne l'a toujours pas redonné, j'attends encore.
00:40:10 On ne l'a toujours pas redonné. Parce qu'on ne me rappelle pas,
00:40:12 souvent, en général,
00:40:14 ça fait trois fois
00:40:16 qu'on me le décale. Donc voilà.
00:40:18 Et à un moment donné,
00:40:20 il y a plein de choses que je ne comprends pas.
00:40:22 Ce qui est valable dans un corps de métier est valable
00:40:24 pour l'autre corps de métier. - Christine,
00:40:26 est-ce que... Oui, oui, j'entends ce que vous dites.
00:40:28 Est-ce que vous trouvez que les gens
00:40:30 sont de plus en plus irrespectueux
00:40:32 sur cette question-là ? Vous avez dit "même moi
00:40:34 qui suis coiffeuse à domicile,
00:40:36 je me retrouve parfois le bec dans l'eau".
00:40:38 Il y a des gens qui... Les gens oublient,
00:40:40 les gens s'en fichent, les gens n'ont plus de respect.
00:40:42 Je ne sais pas, parce que j'accorde toujours...
00:40:46 Il y a toujours des circonstances dans la vie
00:40:48 malheureusement qui sont... Voilà.
00:40:50 On a tous nos problèmes, et des fois,
00:40:52 c'est des lapins qui sont gros
00:40:54 comme une maison, on sent le mensonge.
00:40:56 Des fois, c'est...
00:40:58 Il faut comprendre, des fois, il y a des vrais problèmes.
00:41:00 Et en aucun cas, je ferais...
00:41:02 Vous savez, je suis arrivée le 24 décembre
00:41:04 chez une cliente un dimanche, elle m'a posé un lapin
00:41:06 avec un mot sur l'enveloppe
00:41:08 disant "Joyeux Noël,
00:41:10 excusez-moi de ne pas vous avoir prévenu".
00:41:12 Et là, j'ai perdu une heure et demie de temps.
00:41:14 Mais qu'est-ce que voulais-je faire ?
00:41:16 Il faudrait que c'est quand même
00:41:18 un minimum aussi...
00:41:20 Parce que là, j'ai perdu 80 euros,
00:41:22 mais je...
00:41:24 Qu'est-ce que vous voulez faire ?
00:41:26 On ne peut pas passer notre vie à taxer, taxer, taxer.
00:41:28 À un moment donné,
00:41:30 la plupart des gens gagnent
00:41:32 1300, 1400 euros.
00:41:34 Quand on voit qu'on a 700 euros de loyer,
00:41:36 à un moment donné, il faut arrêter de taxer les gens.
00:41:38 Il faut arrêter tout ça. Parce que le français
00:41:40 est en train de mourir.
00:41:42 Quand j'entends des personnes, moi, je fais beaucoup de domiciles
00:41:44 qui me disent qu'ils ne mangent qu'une fois,
00:41:46 qu'une fois par jour, je suis outrée.
00:41:48 Quand je vais chez des anciens
00:41:50 où il n'y a pas de...
00:41:52 Les pauvres, moi, je travaille dans le domicile,
00:41:54 je sais ce que c'est, je vois des personnes âgées
00:41:56 qui n'ont pas de place, pas de rendez-vous.
00:41:58 - Vous rentrez dans leur maison, dans leur intérieur.
00:42:00 - Dans leur intimité, où je vois des gens malheureux
00:42:02 qui ne peuvent pas être soignés,
00:42:04 qui n'ont pas de rendez-vous, qui ont un cancer,
00:42:06 qui sont obligés d'attendre trois mois pour passer...
00:42:08 Mais...
00:42:10 On marche sur la tête,
00:42:12 et ce n'est pas que dans l'agriculture, c'est dans tous les corps de métier.
00:42:14 Ce n'est pas que dans l'agriculture.
00:42:16 Il y a des Français qui travaillent,
00:42:18 moi, ça fait tout le long...
00:42:20 J'ai 34 ans de carrière.
00:42:22 Plus rien ne va.
00:42:24 Plus rien ne va, en fait.
00:42:26 - C'est intéressant, tous ces métiers qui vont
00:42:28 chez les gens. L'autre jour,
00:42:30 on avait un spécialiste de nettoyage d'installations agricoles
00:42:32 qui allait chez les agriculteurs
00:42:34 et qui nous disait "je vois des gens
00:42:36 qui sont parfois au bout de leur vie",
00:42:38 comme on dit. Et vous, c'est un peu la même chose.
00:42:40 Vous allez chez les Français
00:42:42 pour les coiffer, Christine,
00:42:44 et vous voyez parfois des gens désespérés.
00:42:46 Vous continuez à nous appeler, on parle, n'oublions pas,
00:42:48 de la taxe lapin, Gabriel Attal,
00:42:50 qui dit à partir de maintenant, on va chez le médecin,
00:42:52 on lui pose un lapin, on paye.
00:42:54 A tout de suite.
00:42:56 - Eric Brunet vous donne la parole
00:42:58 sur RTL.
00:43:00 - 13h, 14h30.
00:43:02 - Les auditeurs ont la parole
00:43:04 - Avec Eric Brunet sur RTL.
00:43:06 - Bonjour
00:43:08 à toute l'équipe RTL.
00:43:10 Je voulais souligner le fait
00:43:12 que c'est une excellente idée de faire payer
00:43:14 ou de pénaliser les gens
00:43:16 qui n'honorent pas leur rendez-vous, car
00:43:18 c'est déjà assez pénible comme ça
00:43:20 d'avoir un rendez-vous chez le médecin.
00:43:22 Mais si en plus on doit composer avec les gens
00:43:24 qui n'honorent pas leur rendez-vous.
00:43:26 Bonne journée à tous, merci à tous.
00:43:28 Bon courage, au revoir.
00:43:30 - Beaucoup d'appels qui sont
00:43:32 favorables à cette idée, au 3210.
00:43:34 Eric, bonjour mon cher Eric.
00:43:36 Bonjour Eric.
00:43:38 Eh bien, on a perdu.
00:43:40 Eh bien, on a perdu Eric, c'est pas grave.
00:43:42 On va prendre Jean-Pierre alors.
00:43:44 Jean-Pierre, bonjour.
00:43:46 - Bonjour Eric, bravo pour votre émission.
00:43:48 - Merci beaucoup.
00:43:50 Mon cher Jean-Pierre, où êtes-vous ?
00:43:52 - Moi je suis en région parisienne,
00:43:54 dans les Bouchons.
00:43:56 - Vous n'êtes pas en voiture là-ci ?
00:43:58 - Non, je suis à la télé sur l'unière
00:44:00 de stationnement.
00:44:02 - Question,
00:44:04 qu'est-ce que vous pensez
00:44:06 de cette idée de "taxe lapin" ?
00:44:08 - En fait,
00:44:10 je trouve que c'est assez comique,
00:44:12 décidément,
00:44:14 la taxe lapin,
00:44:16 d'un seul coup, on s'aperçoit de la problématique
00:44:18 des gens au quotidien.
00:44:20 C'est un peu comme la désimicarisation
00:44:22 des salaires.
00:44:24 On s'en rend compte
00:44:26 comme ça, brutalement.
00:44:28 La taxe lapin,
00:44:30 le mot, le terme "lapin",
00:44:32 tout le monde le comprend,
00:44:34 bien sûr, tout le monde a,
00:44:36 une fois dans sa vie, posé un lapin
00:44:38 à quelqu'un ou à quelqu'une.
00:44:40 Maintenant, la désertification médicale
00:44:42 est telle,
00:44:44 à aujourd'hui, que pour
00:44:46 obtenir un rendez-vous
00:44:48 avec un spécialiste, bien sûr,
00:44:50 mais avec un généraliste,
00:44:52 moi je vois le parcours du combattant
00:44:54 qui a été le mien pour retrouver un médecin référent.
00:44:56 Il a fallu que je fasse,
00:44:58 que juste je fasse jouer
00:45:00 mon réseau d'amis
00:45:02 personnels pour arriver
00:45:04 à obtenir un contact,
00:45:06 un nouveau médecin généraliste
00:45:08 qui est devenu mon médecin référent.
00:45:10 Alors la faute acquis
00:45:12 de la désertification médicale,
00:45:14 d'une part, je trouve que
00:45:16 planter un médecin à aujourd'hui,
00:45:18 c'est extrêmement,
00:45:20 c'est beaucoup plus rare qu'avant.
00:45:22 J'ai quelques amis médecins
00:45:24 qui me disent que...
00:45:26 - Que ça plante moins.
00:45:28 - Que ça plante moins,
00:45:30 que des gens rappellent pour annuler
00:45:32 parce qu'ils ne veulent pas perdre
00:45:34 leur rendez-vous,
00:45:36 quitte à le reporter des fois en cas d'impossibilité.
00:45:38 - Ça, ce serait une bonne nouvelle
00:45:40 si des amis médecins que vous connaissez,
00:45:42 Jean-Pierre, vous disent ça,
00:45:44 ce serait une très très bonne nouvelle
00:45:46 que les lapins
00:45:48 posés aux médecins
00:45:50 soient de plus en plus rares
00:45:52 compte tenu de la rareté du rendez-vous.
00:45:54 C'est quelque chose de précieux désormais.
00:45:56 Merci, merci Jean-Pierre.
00:45:58 Il faut que je vous dise que dans quelques instants,
00:46:00 comme c'est l'ouverture du Grand Salon
00:46:02 des voitures rétro à Paris,
00:46:04 Rétromobile,
00:46:06 qui est vraiment un endroit féerique, incroyable.
00:46:08 Moi j'y suis passé hier soir,
00:46:10 c'est extraordinaire.
00:46:12 On va parler, si vous êtes d'accord,
00:46:14 voiture un peu.
00:46:16 Est-ce que vous avez une relation d'amour
00:46:18 avec une voiture que vous avez eue ?
00:46:20 Une vieille voiture, pas forcément une Rolls Royce,
00:46:22 mesdames, messieurs, une voiture toute simple.
00:46:24 Les collectionneurs sont passionnés par les 205 et les R5.
00:46:26 Ça, ça me fascine.
00:46:28 Vous nous appelez au 30210
00:46:30 et on en parle dans quelques minutes.
00:46:32 Jean-Alphonse Richard, bonjour.
00:46:34 On aurait pu se voir hier soir à Rétromobile.
00:46:36 Vous y étiez ?
00:46:38 Je suis un fanatique.
00:46:40 Vous êtes un fanatique de vieilles autos.
00:46:42 Aujourd'hui, écoutez, dans l'heure du crime,
00:46:44 rien à voir avec les voitures, on va en Corse,
00:46:46 sur la plage de Portichiot,
00:46:48 à l'été 2020, un dramatique accident,
00:46:50 une noyade, celle de Christine Clary.
00:46:52 C'est une riche célibataire.
00:46:54 Elle a 67 ans, noyade sous les yeux de son compagnon,
00:46:56 Franck Chevalier.
00:46:58 Les assurances vont tiquer un peu sur ce décès.
00:47:00 La dame a 13 assurances vie,
00:47:02 plus d'un million d'euros.
00:47:04 L'unique bénéficiaire, c'est le compagnon.
00:47:06 Dans ces cas-là, il y a eu une enquête.
00:47:08 On se demande ce qui a pu se passer.
00:47:10 Un an plus tard, une autopsie va montrer
00:47:12 que Christine Clary n'est pas morte noyée.
00:47:14 Mais le gros problème dans cette histoire,
00:47:16 c'est qu'on ne sait pas de quoi elle est morte.
00:47:18 Est-ce qu'elle a eu un infarctus ?
00:47:20 Ou bien est-ce qu'elle a été tuée
00:47:22 par son compagnon, Franck Chevalier,
00:47:24 qui était sur la plage ?
00:47:26 Lui, il va se retrouver en prison.
00:47:28 Il nie absolument les faits.
00:47:30 Est-ce qu'il a tué Christine ?
00:47:32 On l'a, tout à l'heure, dans l'heure du crime,
00:47:34 le suspect, parce qu'il est en libération conditionnelle
00:47:36 et provisoire pour l'instant,
00:47:38 sous contrôle judiciaire.
00:47:40 Il va nous dire sa vérité.
00:47:42 14h30, dans l'heure du crime, le cas Christine Clary,
00:47:44 la plage de Portichiot.
00:47:46 Dans un instant, le rappel des titres,
00:47:48 dont les auditeurs ont la parole.
00:47:50 Et juste après, votre plus belle histoire d'amour
00:47:52 avec une voiture. A tout de suite.
00:47:54 Politique, sport, culture,
00:47:56 l'actualité complète en un clic
00:47:58 sur RTL.fr
00:48:00 RTL.
00:48:02 RTL, il est tout juste 14h.
00:48:04 Et tout de suite, avec vous,
00:48:12 le rappel des titres.
00:48:14 C'est parti, on vous écoute, Lisa Maréchal.
00:48:16 Le Premier ministre a reçu ce matin
00:48:18 la coordination rurale
00:48:20 et la confédération paysanne.
00:48:22 Gabriel Tal poursuit le dialogue
00:48:24 avec les syndicats. Et pendant ce temps,
00:48:26 les premières interpellations d'agriculteurs ont eu lieu
00:48:28 près de Rungis.
00:48:30 Le ministre de l'Intérieur avait prévenu
00:48:32 bloquer le marché international de Rungis.
00:48:34 Il en est hors de question.
00:48:36 Des blindés ont été envoyés en renfort.
00:48:38 18 interpellations pour entrave
00:48:40 à la circulation ont eu lieu.
00:48:42 Une information de notre correspondant
00:48:44 dans le Nord, Franck Hanson.
00:48:46 Un accident s'est produit sur l'autoroute A1
00:48:48 dans le sens Paris-Lille.
00:48:50 - Oui, un accident qui s'est produit peu après
00:48:52 midi 30 au niveau de Libercourt
00:48:54 entre un poids lourd, deux voitures
00:48:56 et un bus scolaire transportant
00:48:58 14 adolescents. Le bilan fait état
00:49:00 de deux jeunes légèrement blessés
00:49:02 et de deux adultes choqués.
00:49:04 Les pompiers sont sur place
00:49:06 et de grosses perturbations se retrouvent
00:49:08 sur l'autoroute à l'entrée de Lille.
00:49:10 - Voilà, dans le sens Paris-Lille. Également dans l'actualité,
00:49:12 la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
00:49:14 qui a été revue à la baisse.
00:49:16 - À six mois des Jeux Olympiques de Paris
00:49:18 et dans un contexte international tendu,
00:49:20 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
00:49:22 a annoncé une jauge de spectateurs
00:49:24 considérablement revue à la baisse
00:49:26 avec 300 000 spectateurs
00:49:28 sur les quais de Seine le 26 juillet prochain.
00:49:30 Soit deux fois moins
00:49:32 que ce qui avait été prévu au départ.
00:49:34 - Et puis enfin du rugby, trois mois après
00:49:36 la déception de la Coupe du Monde, le 15 de France
00:49:38 se prépare à repartir au combat.
00:49:40 - Repartir au combat avec le tournoi
00:49:42 Destination qui va débuter vendredi prochain
00:49:44 avec le match d'ouverture
00:49:46 des Bleus contre l'Irlande.
00:49:48 Le sélectionneur Fabien Galtier a présenté
00:49:50 tout à l'heure sa liste des 23 joueurs.
00:49:52 Il a d'abord reconduit 10
00:49:54 des 15 titulaires du quart de finale perdu
00:49:56 face à l'Afrique du Sud.
00:49:58 Le deuxième ligne du stade français, Paul Gabriag
00:50:00 sera titulaire.
00:50:02 Et le centre, Yoram Mwafena,
00:50:04 à l'aile. Mais surtout, le tournoi va débuter
00:50:06 sans Antoine Dupont
00:50:08 qui se focalise désormais sur les Jeux Olympiques.
00:50:10 - Sur les JO et le rugby à 7 d'ailleurs.
00:50:12 Avant de retrouver nos auditeurs,
00:50:14 on va parler voiture. Ça va être formidable
00:50:16 dans un instant. La voiture de votre vie,
00:50:18 l'amour de votre fille.
00:50:20 Un point sur la météo.
00:50:22 - Demain jeudi, une perturbation
00:50:24 va traverser la France du nord
00:50:26 vers le sud. Le matin, elle sera
00:50:28 dans la moitié nord avec des nuages et quelques
00:50:30 pluies plus soutenues dans le nord-est.
00:50:32 L'après-midi, elle se situera
00:50:34 dans la moitié sud mais avec beaucoup moins de pluie.
00:50:36 Ça donnera quelques flocons
00:50:38 dans les Alpes du nord, au-dessus de 1600 m.
00:50:40 Côté température,
00:50:42 le matin, 4 à 8 degrés prévus.
00:50:44 Et l'après-midi, 8 à 12 degrés
00:50:46 dans la moitié nord, 12 à 14
00:50:48 dans le sud et 15 à 18
00:50:50 degrés attendus près de la Méditerranée.
00:50:52 - Les auditeurs ont la parole
00:50:54 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:50:56 - Eric Brune.
00:50:58 - On the road again.
00:51:00 Again.
00:51:02 On the road again.
00:51:04 Again. Voilà.
00:51:06 Est-ce que vous avez une histoire d'amour
00:51:08 ou d'amour pour une voiture ?
00:51:10 C'est une voiture de collection,
00:51:12 une voiture ancienne, pourquoi pas ?
00:51:14 C'est l'ouverture du salon
00:51:16 Retromobile à Paris, porte de Versailles
00:51:18 jusqu'au 4 février.
00:51:20 C'est vraiment le paradis de la vieille voiture.
00:51:22 On en prend plein les mirettes.
00:51:24 C'est extraordinaire.
00:51:26 Vous êtes nombreux à nous appeler sur ce sujet.
00:51:28 On est avec Christian dans les Bouches du Rhône.
00:51:30 Bonjour.
00:51:32 - Bonjour. Ce n'est pas les Bouches du Rhône,
00:51:34 c'est le Rhône.
00:51:36 - Bonjour à Christian du Rhône.
00:51:38 - Oui, moi je suis amoureux des voitures.
00:51:40 J'ai beaucoup de voitures de collection.
00:51:42 J'ai une collection très hétéroclite
00:51:44 qui part de la 2 chevaux
00:51:46 pour monter jusqu'à des voitures italiennes, Ferrari ou Lamborghini.
00:51:48 - Ah oui ? Vous êtes un passionné grave.
00:51:52 C'est la passion d'une vie.
00:51:54 - D'une vie, je ne sais pas.
00:51:58 C'est la passion d'une soirée, d'un jour
00:52:00 et c'est la passion de tous les jours.
00:52:02 - Quel est votre petit coup de cœur ?
00:52:04 Vous avez combien de voitures de collection ?
00:52:06 - 28.
00:52:08 - Vous les stockez où ?
00:52:10 - Dans un dépôt sécurisé.
00:52:12 - Vous allez venir à Rétromobile à Paris ?
00:52:14 - Je ne sais pas.
00:52:16 J'étais à Paris hier
00:52:18 mais j'ai eu un emploi du temps professionnel compliqué
00:52:20 et je vais essayer de monter peut-être samedi.
00:52:22 - D'accord. Pour aller
00:52:24 à ce grand rendez-vous français-européen
00:52:26 même de la voiture de collection.
00:52:28 Votre voiture préférée dans votre collection ?
00:52:32 - Ferrari.
00:52:34 - La Ferrari ?
00:52:36 - Et puis je vais vous dire,
00:52:38 j'ai la chance d'avoir des amis
00:52:40 qui sont concessionnaires Ferrari à Lyon
00:52:42 et qui m'ont beaucoup aidé.
00:52:44 J'ai la 308 GTS de Magnum
00:52:46 et ça c'est ma voiture préférée.
00:52:48 - D'accord.
00:52:50 Moi j'adore la voiture de collection
00:52:52 mais j'aime bien la voiture non sportive.
00:52:54 - Je peux vous satisfaire
00:52:56 parce que j'ai deux chevaux,
00:52:58 j'ai Mini Cooper,
00:53:00 j'ai Mini After Eight,
00:53:02 j'ai beaucoup de voitures.
00:53:04 J'ai une NSU. Est-ce que vous savez ce que c'est une NSU ?
00:53:06 - Une voiture d'Europe centrale ?
00:53:08 Japonaise ? - Non, pas du tout.
00:53:10 C'était le précurseur d'Audi en France.
00:53:12 - Ah oui, tout à fait, ça me revient.
00:53:14 - C'était Auto Union
00:53:16 et après c'était NSU.
00:53:18 J'ai une NSU Sport Sprint
00:53:20 et il n'y en a pas beaucoup en France.
00:53:22 - Mais à la rétro mobile, j'ai vu des voitures
00:53:24 y compris une Fiat des années 50
00:53:26 qui a un design absolument incroyable.
00:53:28 J'ai vu des voitures dont j'ignorais
00:53:30 totalement l'existence.
00:53:32 Des choses étonnantes,
00:53:34 très étonnantes.
00:53:36 Une avion voisin aussi, française, des années 30.
00:53:38 - Oui, c'était des années 30.
00:53:40 - Qui était absolument incroyable.
00:53:42 J'étais très étonné par les Young Timers,
00:53:44 c'est-à-dire les collectionneurs
00:53:46 de voitures récentes
00:53:48 des années 80-90.
00:53:50 - Je vais vous dire, j'ai une Alfa Romeo
00:53:52 GTB6 de ces années-là,
00:53:54 j'ai une Lancia Delta Intégrale
00:53:56 de ces années-là, et j'ai pas mal de voitures.
00:53:58 Et mon fils vient d'acheter
00:54:00 une Pio Williams numérotée
00:54:02 de ces années-là, de 1900
00:54:04 de mémoire, 92
00:54:06 au 94. - Voilà, des voitures des années
00:54:08 92-94. Ça vous coûte
00:54:10 beaucoup d'argent ou vous en gagnez
00:54:12 parce qu'il y a des gens qui spéculent, qui achètent
00:54:14 une voiture, qui la revendent plus chère ?
00:54:16 - Moi je suis un fils de paysan, et les paysans sont
00:54:18 à l'honneur aujourd'hui, et je ne revends
00:54:20 jamais rien. - D'accord.
00:54:22 Vous restaurez un peu,
00:54:24 vous faites de la mécanique ou pas ? - Non,
00:54:26 je vais tout faire. - Vous les sortez ?
00:54:28 - Oui, tous les week-ends.
00:54:30 - Ah vous les sortez tous les week-ends. Ah vous sortez pas
00:54:32 les 28 voitures de collection ? - Non, non.
00:54:34 J'en sors une
00:54:36 de temps en temps, enfin, non, j'en sors
00:54:38 une par week-end, et j'essaye de les
00:54:40 faire tourner pour qu'elles roulent toutes un petit peu
00:54:42 parce que sinon les voitures dans les dépôts
00:54:44 elles s'abîment. - Très intéressant.
00:54:46 Je vais prendre d'autres
00:54:48 messages, d'autres
00:54:50 intervenants, je vais prendre qui ?
00:54:52 Victor, qui est-ce que je prends ?
00:54:54 - Pourquoi pas Jean-Claude ? - Jean-Claude, merci.
00:54:56 Bonjour Jean-Claude. - Oui, bonjour
00:54:58 Eric, oui je suis passionné, je suis à
00:55:00 Pontivy en Bretagne, dans le Morbihan,
00:55:02 où il fait un soleil, un ciel bleu
00:55:04 magnifique, donc oui moi depuis
00:55:06 je vais avoir 77 ans cette année,
00:55:08 et depuis disons
00:55:10 60 ans je suis passionné automobile.
00:55:12 J'ai eu ma première voiture
00:55:14 c'était une Amnesty
00:55:16 alors vous savez c'est pas une voiture
00:55:18 qui était formidable, mais mes parents m'avaient
00:55:20 demandé de faire ça après que j'ai eu mon permis,
00:55:22 mais je me suis empressé de la vendre un an après
00:55:24 et j'ai acheté une Fiat 124 Sport
00:55:26 hier en 70, j'avais 20 ans,
00:55:28 que j'ai vendu après pour acheter une Ford Capri
00:55:30 2600 GT, l'année d'après
00:55:32 j'ai acheté une Triumph TR6 cabriolet,
00:55:34 après j'ai eu trois Alpines Renault
00:55:36 dont la Berlinette 1600 SC que j'avais acheté
00:55:38 à l'usine Adiep. - Elle était bleue
00:55:40 bien sûr ? - Elle était bleue, bah oui,
00:55:42 la couleur fait comme les Gordini, une Alpine ça doit être bleue.
00:55:44 Après j'ai eu une première Fiat Rime
00:55:46 308 comme votre auditeur précédent,
00:55:48 après j'ai eu une Lamborghini Espada,
00:55:50 oui j'ai échangé.
00:55:52 - Alors restez avec nous parce que
00:55:54 vous commencez à me fasciner, moi j'ai un petit coup de cœur
00:55:56 quand même pour la Berlinette.
00:55:58 Alpine Renault, à tout de suite.
00:56:00 Jusqu'à 14h30
00:56:02 Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:56:04 Les auditeurs ont la parole
00:56:10 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:56:12 Eric Brunet
00:56:14 National 7
00:56:16 Il faut la prendre
00:56:18 quand elle arrive à 7.
00:56:20 Françoise est avec nous également,
00:56:22 alors il y a beaucoup de gros collectionneurs
00:56:24 qui ont eu 10, 15, 20 voitures
00:56:26 de collection, je vous rappelle que
00:56:28 Retromobile vient d'ouvrir
00:56:30 ses portes, la voiture de collection
00:56:32 à Paris, porte de Versailles.
00:56:34 Françoise, vous vous êtes une amoureuse
00:56:36 de la voiture ?
00:56:38 - Ah oui, moi je me termine
00:56:40 à 18 ans pile
00:56:42 et il fallait que je conduise mon pote
00:56:44 et moi les voitures
00:56:46 on allait en vacances, on était des débuts
00:56:48 et tout ça, moi la voiture
00:56:50 c'est mon amour
00:56:52 de jeunesse et même de matin.
00:56:54 - Alors votre plus belle histoire d'amour
00:56:56 avec une voiture, même ancienne,
00:56:58 Françoise ?
00:57:00 - C'est ma 4L,
00:57:02 je vais vous donner le numéro,
00:57:04 c'était 245
00:57:06 GC 45
00:57:08 c'était ça,
00:57:10 c'était le numéro de ma voiture.
00:57:12 - Elle se souvient de l'immatriculation
00:57:14 de sa voiture.
00:57:16 - C'est vrai que
00:57:18 mon père, ma petite soeur
00:57:20 qui avait aussi une voiture, mais pas une Renault,
00:57:22 plutôt une voiture de sport un peu
00:57:24 et on habite une maison
00:57:26 particulière avec un garage et tout
00:57:28 et on avait, moi
00:57:30 ma 4L, je sais pas maintenant
00:57:32 parce que quand je partais en vacances
00:57:34 je voulais changer
00:57:36 de voiture. Alors mon père me dit
00:57:38 "écoute, si tu veux, tu recommandes une autre voiture"
00:57:40 alors je recommande
00:57:42 une Mégane qui me plaisait bien
00:57:44 oui parce qu'entre temps
00:57:46 j'avais une autre occasion mais bon, autre chose
00:57:48 mais cette ça l'est pas. Alors celle-ci, la Mégane
00:57:50 je l'ai toujours, c'est une Mégane
00:57:52 ouais
00:57:54 qu'on peut mettre du monde et du matériel
00:57:56 quoi, c'est une Mégane bien
00:57:58 et cette Mégane, bon, elle me plaît bien
00:58:00 mais quand, alors on avait
00:58:02 un garage et mon père dit "écoutez les filles
00:58:04 mettez vos voitures ailleurs"
00:58:06 moi, parce que la 4L était au garage
00:58:08 puisque j'avais la Mégane
00:58:10 il dit "allez les filles, enlevez vos voitures"
00:58:12 alors ma soeur, c'est pareil, une petite voiture de sport
00:58:14 qu'elle avait, bon, on a dit "hop"
00:58:16 notre père était d'une gentillesse merveilleuse
00:58:18 on dit "bon ça va, on va"
00:58:20 et puis on a rien fait du tout
00:58:22 et puis un jour on voyait arriver un camion
00:58:24 pour enlever les voitures
00:58:26 on dit "qu'est-ce que c'est que ça"
00:58:28 et il dit "les filles, je vous ai dit pour les voitures"
00:58:30 vous avez prévenu
00:58:32 ben oui, je l'ai prévenu, mais comme de toute façon
00:58:34 on avait un père vraiment
00:58:36 des parents sympathiques, gentils et tout
00:58:38 on s'est dit "il va pas le faire"
00:58:40 et puis total, si, il l'a fait
00:58:42 alors la voiture a remarqué, la voiture de sport
00:58:44 de ma petite soeur, et puis il m'a cacal avec
00:58:46 et quand elle est partie, la voiture
00:58:48 je me suis mise à pleurer
00:58:50 ma soeur aussi, on a utilisé
00:58:52 des mouchoirs, c'était terrible
00:58:54 - Un amour brisé, on a des souvenirs
00:58:56 avec une voiture
00:58:58 c'est fou, moi j'ai eu une 504
00:59:00 coupée Peugeot, c'est ma voiture préférée
00:59:02 dans le monde, et j'y pense très
00:59:04 souvent à cette voiture, merci Françoise
00:59:06 beaucoup d'appels, 3210, je pensais pas
00:59:08 que vous alliez tous m'appeler pour parler de voiture
00:59:10 alors là on va refaire une grande émission, Philippe
00:59:12 bonjour mon cher Philippe - Oui bonjour
00:59:14 - Collectionneur aussi ?
00:59:16 - Tout à fait, collectionneur et passionné
00:59:18 - Votre voiture préférée
00:59:20 dans votre collection ?
00:59:22 - C'est la Renault 8 Gordini
00:59:24 - Incroyable voiture la Renault 8 Gordini
00:59:26 moteur à l'arrière
00:59:28 - Exactement
00:59:30 d'ailleurs on fête cette année
00:59:32 les 60 ans du 1100 Gordini
00:59:34 - Donc elle est bleue
00:59:36 avec la rayure blanche ?
00:59:38 - Exactement, bleue avec les deux bandes blanches
00:59:40 - Vous avez quoi d'autre ?
00:59:42 - Alors moi j'ai une Juva 4 de 1955
00:59:44 - Ah oui je vois très bien le petit look
00:59:46 Juva 4, c'est quoi c'est une Citroën la Juva 4 ?
00:59:48 - Ah non non c'est
00:59:50 Renault - C'est Renault
00:59:52 - Exactement c'est le break vitré en fait
00:59:54 j'ai une Renault 12
00:59:56 de 1971
00:59:58 - Oui
01:00:00 - Voilà que je rénove, c'est moi qui les restaure
01:00:02 je fais moi même la mécanique, la carrosserie
01:00:04 enfin on se fait un petit peu à tout - Vous les mettez où ?
01:00:06 Vous les stockez où ces voitures ?
01:00:08 - Bah c'est à dire que je me suis fait un emplacement
01:00:10 spécial derrière ma maison pour pouvoir
01:00:12 stocker et parce que
01:00:14 bien entendu il faut qu'on ait une banque de pièces
01:00:16 pour ranger nos véhicules
01:00:18 - Alors la Renault 12
01:00:20 71 elle a le petit look un peu rétro
01:00:22 parce qu'elle a même pas les appuis tête
01:00:24 celle là, c'est vraiment le modèle d'origine
01:00:26 - Voilà et puis c'est l'une des premières
01:00:28 parce qu'elles avaient le frein à main
01:00:30 qui était sous le volant, il était pas entre les sièges
01:00:32 - Oh la la, merci
01:00:34 Philippe, tellement d'appels
01:00:36 Patrice également, on a Annecy
01:00:38 Patrice bonjour
01:00:40 - Bonjour, bonjour
01:00:42 vous êtes nerveux déjà parce qu'on est dernier jour
01:00:44 - On a le droit encore, oui oui
01:00:46 31 janvier ça marche, dites moi vous êtes collectionneur
01:00:48 de quoi ? - Alors collectionneur
01:00:50 je ne suis pas collectionneur mais j'ai eu
01:00:52 de très belles voitures en fait depuis l'âge
01:00:54 de 18 ans donc ça représente
01:00:56 il y a 55 ans et j'ai eu 52 voitures
01:00:58 - Non !
01:01:00 - Donc quelques unes que j'ai gardées
01:01:02 donc une que je ne
01:01:04 me séparais pas pour l'instant c'est un Cabriolet
01:01:06 Z4 de 2008
01:01:08 et d'ailleurs on fait
01:01:10 des sorties - Donc ça c'est une BMW
01:01:12 - C'est ça, BMW Z4
01:01:14 Cabriolet et en fait on fait des sorties
01:01:16 on organise un club sur le Rhône-Alpes
01:01:18 et on fait des sorties tous les mois à partir du mois
01:01:20 d'avril et on fait des road trips
01:01:22 d'un jour, deux jours, ça dépend
01:01:24 et puis moi j'ai commencé donc avec
01:01:26 bien entendu l'R8
01:01:28 normale, après j'ai vu l'R8 S
01:01:30 R8 Gordini
01:01:32 Alpine 1300
01:01:34 Cabriolet Speedfire
01:01:36 de chez Triumph
01:01:38 et puis toute la gamme Renault
01:01:40 R16 TX, Renault 5
01:01:42 - J'ai envie de pleurer, la R16
01:01:44 ça fait combien de
01:01:46 mois, d'années que je n'avais pas entendu parler
01:01:48 de la R16 TX
01:01:50 je me souviens très bien de son petit look
01:01:52 elle avait un petit bordereau
01:01:54 noir, en plastique noir
01:01:56 pour la distinguer des autres R16
01:01:58 - C'est ça, et moi j'avais le haut de gamme
01:02:00 j'avais le haut de gamme, j'avais toutes les options
01:02:02 le toit ouvrant, les vitres électriques
01:02:04 à l'époque c'était extraordinaire
01:02:06 et après j'ai eu
01:02:08 entre temps j'ai eu une
01:02:10 DS23 injection électronique aussi
01:02:12 j'aurais dû garder, mais toutes les voitures
01:02:14 j'aurais dû les garder
01:02:16 - C'est que des légendes, vous savez ce qu'on fait les amis
01:02:18 14h17, on va aller voir notre français du bout du monde
01:02:20 notre auditeur du bout du monde
01:02:22 mais on va refaire une émission à l'occasion
01:02:24 de Rétromobile ou après dans les prochains jours
01:02:26 sur la voiture, c'était passionnant
01:02:28 j'adore vous entendre parler de vos collections
01:02:30 de voitures les amis, 14h17
01:02:32 merci Patrice, merci Françoise
01:02:34 merci à tous
01:02:36 on va aller voir notre auditeur du bout du monde
01:02:38 - Et on part aujourd'hui loin, très loin
01:02:40 et pour deviner la destination je vous propose
01:02:42 un indice sonore
01:02:44 - Bon si vous devinez où est notre auditeur
01:02:58 du bout du monde, vous nous envoyez
01:03:00 un message sur l'application RTL
01:03:02 et l'un d'entre vous, celui qui a deviné
01:03:04 remportera un guide du routard
01:03:06 - C'est Charles Trenet, mais on ne va pas à Narbonne quand même
01:03:08 puisqu'il est originaire de là-bas
01:03:10 - Non, non, non, rien plus loin
01:03:12 - J'ai compris l'indice
01:03:22 Lisa Marie m'a expliqué, Victor
01:03:24 c'était une chanson de Charles Trenet qui criait
01:03:26 qui chantait "Kangourou, kangourou"
01:03:28 - J'avais pas compris
01:03:30 - Eh bien écoutez, c'est Paul de Pontoise lui qui a compris
01:03:32 et on part en Australie, il gagne le guide du routard
01:03:34 - C'est parti !
01:03:36 L'auditeur du bout du monde
01:03:38 - Nous sommes avec Luc
01:03:42 comme Luc et Liouk
01:03:44 qui vient à Sydney en Australie
01:03:46 - Bonjour Luc, bonsoir plutôt
01:03:48 - Bonsoir, quelle heure est-il en Sydney ?
01:03:50 - Oui, bonsoir
01:03:52 il est à peu près
01:03:54 minuit et demi maintenant
01:03:56 - Ah, minuit et demi, bon
01:03:58 alors, qu'est-ce que vous faites là-bas à Sydney ?
01:04:00 - Qu'est-ce que je fais à Sydney ?
01:04:04 j'ai ma boutique
01:04:06 de couture
01:04:12 depuis quelques années
01:04:14 j'étais prof à l'université
01:04:16 de technologie
01:04:18 à Sydney
01:04:20 je...
01:04:22 oui
01:04:24 - Ah, vous savez ce qu'il a comme maladie Luc ?
01:04:26 il a la maladie du français
01:04:28 - Qui parle anglais
01:04:30 - Qui parle beaucoup français
01:04:32 - Qui parle anglais souvent à la maison
01:04:34 - Et qui est en Australie depuis longtemps
01:04:36 - Vous êtes en Australie depuis longtemps, non Luc ?
01:04:38 - Ben ouais, ça fait 25 ans maintenant
01:04:40 - Mais on entend un peu près
01:04:42 vous avez même l'accent anglais
01:04:44 alors que vous êtes né en France, vous avez vécu en France
01:04:46 - Oui, oui, moi je suis
01:04:48 je suis parisien, j'ai vécu à
01:04:50 à Paris, j'ai grandi dans le numéro
01:04:52 dans le 5ème arrondissement
01:04:54 j'étais à l'école des enfants
01:04:56 du spectacle
01:04:58 et donc
01:05:00 parce que mes parents étaient artistes
01:05:02 et donc
01:05:04 on a toujours eu une vie un petit peu
01:05:06 de bohémien
01:05:08 et de nomade
01:05:10 - Oui, alors
01:05:12 bon allez, je vais attaquer tout de suite par le sujet
01:05:14 numéro 1, à Sydney
01:05:16 on mange pas bien, les Australiens on peut dire des tas de choses
01:05:18 c'est un pays formidable, etc
01:05:20 la nourriture quand même, il y a un problème
01:05:22 il y a le Luc
01:05:24 - Ouais, non la nourriture elle est pas super
01:05:26 (rires)
01:05:28 non, non, non
01:05:30 on a beaucoup de chance parce que nous avons
01:05:32 beaucoup de Vietnamiens
01:05:34 coréens
01:05:36 et japonais qui nous apportent
01:05:38 une
01:05:40 bouffe qui est absolument
01:05:42 merveilleuse et
01:05:44 on découvre des plats
01:05:46 absolument fabuleux comme
01:05:48 du curry
01:05:50 - Le curry
01:05:52 - Alors bon, mon papa m'a toujours dit, je sais pas
01:05:54 s'il avait raison, mais que l'Australie c'était
01:05:56 17 fois la superficie de la France
01:05:58 ou un truc comme ça, donc c'est gigantesque
01:06:00 est-ce que vous, vous avez été dans toutes les
01:06:02 grandes villes, Melbourne
01:06:04 Canberra
01:06:06 Sydney - Complètement
01:06:08 je suis allé à Melbourne
01:06:10 Sydney-Melbourne
01:06:12 c'est à peu près 900 km
01:06:14 je suis allé à
01:06:16 New York, je suis allé à
01:06:18 Darwin, je suis allé
01:06:20 un petit peu partout
01:06:22 car l'Australie
01:06:24 c'est un pays absolument
01:06:26 magnifique et
01:06:28 tous les territoires sont complètement différents
01:06:30 on a
01:06:32 des climats qui sont différents
01:06:34 des cultures qui sont différentes
01:06:36 et des gens qui sont
01:06:38 complètement différents
01:06:40 aussi
01:06:42 - Et Luc, pourquoi vous plaisez
01:06:44 l'Australie, ça me paraît si loin
01:06:46 alors pourquoi vous vous plaisez
01:06:48 là-bas ? - Bon,
01:06:50 l'Australie ça a toujours été un rêve
01:06:52 de mon enfance
01:06:54 depuis ma
01:06:56 petite enfance, j'ai toujours
01:06:58 voulu aller en Australie ou en Nouvelle-Zélande
01:07:00 et un jour
01:07:02 après
01:07:04 quelques déboires à Paris
01:07:06 parce que Paris a été difficile
01:07:08 je me suis dit, allez hop
01:07:10 on prend nos bagages
01:07:12 et on part à l'aventure
01:07:14 - Et vous avez pris un aller simple ?
01:07:16 - Ah oui, complètement !
01:07:18 - Donc vous aviez prévu
01:07:20 déjà de ne pas revenir ? - Oui, il est
01:07:22 gonflé hein ? - Je suis allé
01:07:24 trois fois
01:07:26 et la troisième
01:07:28 fois je me suis dit
01:07:30 c'est absolument
01:07:32 fabuleux, le travail était
01:07:34 on pouvait trouver du travail
01:07:36 très simple
01:07:38 du jour au lendemain on pouvait
01:07:40 travailler dans un restaurant
01:07:42 et l'argent était
01:07:44 assez cool
01:07:46 - Alors vous, vous vous êtes
01:07:48 vous vous avez choisi, vous n'êtes pas dans le désert
01:07:50 dans l'immensité désertique
01:07:52 vous avez choisi le New York
01:07:54 de l'Australie, qui est
01:07:56 Sydney, qui est non pas
01:07:58 la capitale puisque c'est Canberra mais qui est
01:08:00 la grande, grande ville qui fascine
01:08:02 avec cette opéra très
01:08:04 contemporain, très moderne, cette architecture
01:08:06 - Ah mais c'est magnifique
01:08:08 - Mais quand je suis arrivé, Sydney n'était
01:08:10 pas la plus grande ville, c'était
01:08:12 Melbourne, c'était
01:08:14 complètement, tout le monde voulait aller
01:08:16 à Melbourne, mais le problème à Melbourne
01:08:18 c'est que le climat n'est pas sympa
01:08:20 il pleut beaucoup,
01:08:22 il fait assez froid
01:08:24 et Sydney c'était le climat
01:08:26 idéalistique quoi
01:08:28 - Oui
01:08:30 - Et les plages merveilleuses
01:08:32 - Les surfeurs merveilleux
01:08:34 - Les gens sont
01:08:36 super sympas
01:08:38 - Et dites-moi les gens, parce qu'on dit toujours oui, les Australiens
01:08:40 ne sont pas comme les Français, ils ne connaissent pas
01:08:42 la culture, ils ne sont pas comme
01:08:44 nous
01:08:46 - Vous avez
01:08:48 complètement raison
01:08:50 L'Australien c'est une personne qui est
01:08:52 assez basique
01:08:54 qui aime
01:08:56 les joies de vivre
01:08:58 qui aime
01:09:00 les copains, qui aime
01:09:02 avoir sa
01:09:04 bière, son barbecue
01:09:06 dans le backyard
01:09:08 c'est des gens
01:09:10 qui ne se posent pas beaucoup de problèmes
01:09:12 - Est-ce que vous avez vu des kangourous
01:09:14 dans la nature ?
01:09:16 - Ah oui
01:09:18 complètement, nous avons plein
01:09:20 de kangourous dans le sud
01:09:22 qui est à peu près
01:09:24 à 45 minutes de Sydney
01:09:26 vous avez des kangourous sur la plage
01:09:28 mais je vous tiens
01:09:30 à dire qu'il ne faut pas
01:09:32 trop les caresser
01:09:34 - Il ne faut pas s'approcher des kangourous ?
01:09:36 - Ah oui, oui, complètement
01:09:38 ils ont des ongles
01:09:40 qui sont très
01:09:42 longs
01:09:44 ils peuvent
01:09:46 - Nous griffer
01:09:48 - Nous blesser
01:09:50 - Attention mesdames
01:09:52 messieurs, si vous voyez un kangourou, ne le caressez pas
01:09:54 il peut vous griffer
01:09:56 Voilà pour Luc qui habite
01:09:58 depuis 27 ans en Australie
01:10:00 et qui travaille dans la mode
01:10:02 qui a sa boutique, c'était chouette, c'était revigorant
01:10:04 on va le laisser se coucher parce qu'il est minuit
01:10:06 - Et on va lui souhaiter bon anniversaire parce que je crois
01:10:08 Luc, c'est maintenant votre anniversaire en Australie
01:10:10 - Ah bon ?
01:10:12 - Voilà, c'est mon anniversaire aujourd'hui
01:10:14 - Vous avez des centaines de milliers
01:10:16 de français sur RTL
01:10:18 qui vous entendent Luc
01:10:20 - Happy birthday
01:10:22 - Et qui vous embrassent et qui vous souhaitent un bel anniversaire
01:10:24 Au revoir Luc
01:10:26 et bonjour à Jean-Alphonse Richard
01:10:28 - Et bonjour Eric Brunet
01:10:30 aujourd'hui dans l'heure du crime, l'affaire Christine Clary
01:10:32 noyade ou meurtre sur la plage de Portichaud
01:10:34 - Nous allons donc à Portichaud
01:10:36 les amis
01:10:38 bel après-midi sur RTL
01:10:40 au revoir Lisa Marie
01:10:42 - A demain
01:10:44 - RTL
01:10:46 - Bonjour c'est Ophélie Meunier
01:10:48 - Le journal inattendu sur RTL
01:10:50 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure
01:10:52 en direct sur RTL à 12h30
01:10:54 pour le journal inattendu
01:10:56 les informations du jour avec les reportages éclairants
01:10:58 de la rédaction et un invité
01:11:00 qui nous livre son regard sur l'actualité
01:11:02 le journal inattendu c'est tous les samedis
01:11:04 en direct à 12h30 sur RTL
01:11:06 - Vous avez manqué une émission ?
01:11:08 Retrouvez-la sur RTL.fr
01:11:10 et l'application RTL

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