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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Quasiment 9 heures sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:00:04A la une, ce matin, le pays ou le parti ?
00:00:07Ils se posent tous cette question à droite comme à gauche.
00:00:10Prenons des cas pratiques simples, hypothèses, rien d'affirmatif.
00:00:13Jamais Olivier Faure n'a semblé aussi proche du pouvoir.
00:00:16Mais en tapant deux mains dans la main de l'aile gauche de la Macronie,
00:00:18en tournant le dos à ses amis de deux ans LFistes,
00:00:21il pourrait perdre sa nouvelle base.
00:00:23Et en cas d'échec, l'avenir du PS ressemblerait plus au score d'Anne Hidalgo en 2022
00:00:27qu'à celui du nouveau Front Populaire.
00:00:29Aujourd'hui, il a donc choisi pour l'instant le parti.
00:00:32Le pays ou le parti ?
00:00:33Laurent Wauquiez y répond à peine arrivé à l'Assemblée Nationale.
00:00:36Pas d'alliance gouvernementale, un pacte législatif mais pas plus.
00:00:402027 en ligne de mire, il a donc choisi le parti.
00:00:44Mais les ténors, Larcher ou Retailleau ne sont pas sur la même ligne.
00:00:47Le pays d'abord, avec un gouvernement élérisé,
00:00:50pour éviter une politique extrême-gauchisée,
00:00:52quitte à renier les combats contre la Macronie d'hier,
00:00:55mais pas sûr que le parti survive à cela.
00:00:58Le pays ou le parti ?
00:00:59Pour le RN, la gauche au pouvoir serait une aubaine.
00:01:02Alors pourquoi la censurer a priori ?
00:01:03Les indésirables du champ républicain sont les nouveaux maîtres des horloges
00:01:07et regardent en surplomb les tambouilles politiciennes.
00:01:10Cette option a été relayée dans la presse par le secrétaire général du RN
00:01:15avant que clarifications soient faites par Marine Le Pen et Jordan Bardella.
00:01:19Jamais de LFI ou de vert au gouvernement, les électeurs retrouvent des couleurs.
00:01:23Le pays avant le parti, même si un gouvernement de droite
00:01:26viendrait marcher sur les plates-bandes du RN
00:01:29en matière de sécurité, d'immigration ou de laïcité.
00:01:32Le pays ou le parti ?
00:01:34Un choix cornélien pour eux, simple comme bonjour pour nous,
00:01:38qui explique peut-être pourquoi aucune coalition ne s'est formée depuis une semaine.
00:01:43Il n'y a pas que le président qui a perdu sa boussole.
00:01:46Vers qui sont tournés les politiques aujourd'hui ?
00:01:48Le pays ou le parti ?
00:01:50On en parle dans cette émission, mais avant cela,
00:01:52c'est le point sur l'information avec Chana Lusso, chère Chana.
00:01:56Bonjour Chana.
00:02:09Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:02:10Nouvelle prise de parole embarrassante pour Joe Biden en conférence de presse cette nuit.
00:02:15Le président américain a enchaîné les lapsus.
00:02:18Il a parlé du vice-président Trump pour parler de Kamala Harris.
00:02:21Au sommet de l'OTAN, il a terminé son discours en annonçant une arrivée
00:02:25pour le moins étonnante.
00:02:28Mesdames et messieurs, le président Poutine, le président Poutine.
00:02:32On doit battre le président Poutine, le président Zelensky.
00:02:35Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine.
00:02:38On devrait s'en inquiéter.
00:02:39Peu importe, monsieur le président, je suis meilleur.
00:02:43Vous êtes bien meilleur.
00:02:45Retour en France, on vient de l'apprendre.
00:02:46Gabriel Attal est officiellement candidat au poste de président du groupe Renaissance
00:02:50à l'Assemblée nationale.
00:02:52C'est le grand favori après le désistement de Gérald Darmanin et d'Elisabeth Borne.
00:02:56Les candidats ont jusqu'à midi pour se faire connaître et envoyer leur profession de foi.
00:03:01Un vote électronique aura lieu demain entre 9h et midi.
00:03:05Et puis, les joueurs du 15 de France accusés de viol sont arrivés à Mendoza ce matin.
00:03:09Ils ont été transférés cette nuit en voiture de Buenos Aires.
00:03:13Ils seront entendus par la justice argentine dans l'après-midi en vue d'un possible
00:03:17placement en détention provisoire.
00:03:19Hier soir, la plaignante, âgée de 39 ans, a dû être hospitalisée.
00:03:23Elle souffre d'une décompensation générale du corps après tout ce qui s'est passé.
00:03:26Voilà pour l'essentiel de l'information.
00:03:28C'est à vous, Eliott.
00:03:29Merci, chère Audrey Berto.
00:03:31Je viens de faire une Joe Biden et j'allais vous dire, j'ai failli faire une Joe Biden
00:03:35parce que j'ai failli vous appeler Audrey Berto dès le début.
00:03:38Chana Lousteau, merci beaucoup.
00:03:40Je vous souhaite un excellent week-end.
00:03:42On vous retrouve dimanche pour l'édition spéciale du 14 juillet avec Thierry Cabane.
00:03:46Et à partir de lundi, à la présentation de la matinale.
00:03:49Écoutez, hâte de vous retrouver dimanche et lundi, chère Chana.
00:03:53On est avec Céline Pinard, avec Georges Fenech, Joseph Macézcaron, Olivier Vial.
00:03:58Merci d'être avec nous pour les téléspectateurs qui vous découvrent.
00:04:01Vous êtes responsable du SERU, c'est un centre d'études et de recherches
00:04:04universitaires et vous êtes spécialiste des questions de radicalité.
00:04:08Et donc, on va parler de cette extrême gauche qui met la pression aujourd'hui
00:04:11sur le camp présidentiel pour qu'on ait un gouvernement.
00:04:16Nouveau Front Populaire, Elodie Huchard est avec nous.
00:04:19Et Sébastien Chenu, vous êtes ancien vice-président de l'Assemblée nationale
00:04:22et député du Rassemblement national.
00:04:24On va parler de Joe Biden dans quelques instants.
00:04:26Mais avant cela, je voulais vraiment qu'on revienne sur le traitement médiatique
00:04:31qu'on peut faire de ces syndicats qui souhaiteraient se mobiliser
00:04:35si vous avez un parti de gauche ou un parti de droite au pouvoir.
00:04:39Et vous avez deux exemples, mais vraiment, c'est fascinant de voir ça.
00:04:43L'agence France Presse a relayé deux informations.
00:04:46Vous avez l'information hier, Sophie Binet, patronne de la CGT.
00:04:50L'information d'hier, c'est qu'elle souhaiterait en quelque sorte
00:04:53mettre sous surveillance l'Assemblée nationale.
00:04:56Voilà ce qu'elle avait dit dès réception de sa lettre.
00:04:58La CGT des cheminots a décidé d'appeler à des rassemblements le 18 juillet
00:05:01devant les préfectures et l'Assemblée nationale pour mettre l'Assemblée nationale
00:05:04sous surveillance et appeler au respect du vote populaire.
00:05:08Dans la dépêche de l'AFP, et je peux me tromper, si je me trompe vraiment,
00:05:12je m'en excuse, mais je ne crois pas parce que vraiment, j'ai cherché.
00:05:14Il n'y a pas une seule fois mention de cette mise sous surveillance de l'Assemblée nationale.
00:05:19En revanche, lorsqu'on va parler de la coordination rurale, le titre, c'est quoi ?
00:05:24La coordination rurale sortira les fourches si écologistes et insoumis entrent au gouvernement.
00:05:31Donc certes, la coordination rurale a parlé de cette mobilisation, de la sorte.
00:05:34Ce sont des guillemets, donc ils l'ont bien dit.
00:05:37Mais vous voyez la réflexion qu'on peut faire, le traitement médiatique qu'ensuite on peut emmener.
00:05:42Et peut-être que c'est avec vous qu'on peut le voir, Olivier Valle.
00:05:44Et c'est pour ça que je voulais que vous soyez sur notre plateau ce matin.
00:05:48Oui, en fait, le traitement médiatique, on y est un peu habitué.
00:05:51Surtout qu'en fait, toute la mobilisation de la CGT,
00:05:54la CGT n'est qu'une partie de l'iceberg d'une mobilisation beaucoup plus importante
00:05:59qui a eu lieu depuis quatre semaines.
00:06:02Et ce qu'on n'a peut-être pas vu, en tout cas qu'une partie d'observateurs politiques n'ont pas vu,
00:06:06c'est que la campagne en faveur du nouveau front populaire a été essentiellement menée
00:06:10par ce qu'on appelle la gauche mouvementiste, c'est-à-dire par des associations, par des collectifs.
00:06:14En dehors de tout cadre de droit électoral, puisqu'ils ont produit, publié des tracts
00:06:21sans l'aval des candidats, ils ont organisé des convois militants.
00:06:27Entre les deux tours, il y a eu 100 circonscriptions qui ont vu des convois organisés
00:06:30avec des militants dont les trajets étaient payés par ces collectifs.
00:06:34On a eu une plateforme téléphonique qui était capable de faire 100 000 appels téléphoniques par jour.
00:06:39Et tout ça, effectivement, c'est encore le cas. Ils ont décidé de ne pas s'arrêter.
00:06:43Sophie Binet avait soutenu cette initiative qui était à l'origine lancée par Camille Etienne,
00:06:47une influenceuse écologiste radicale, et Caroline Dehaze, une militante féministe aussi assez radicale.
00:06:54Ils ont décidé hier soir de faire une mobilisation pour annoncer ce qu'ils allaient faire dans les prochains jours.
00:07:00À Nantes, on a eu de la même façon les collectifs Antifa qui se sont réunis hier pour dire qu'ils allaient continuer.
00:07:06Et on a l'épisode qui va arriver dans quelques jours, le 18 juillet pour la CGT,
00:07:13et aussi du 16 au 20 juillet pour la manifestation de Sainte-Sauline qui vient de se transformer en camp de la résistance.
00:07:21– Pardon, il y a une manifestation à Sainte-Sauline encore ?
00:07:23– Oui. – Ah, je n'avais pas vu ça.
00:07:24– Du 16 au 20 juillet, en fait, ils viennent… – C'est une plaisanterie ou pas ?
00:07:26– Non, ce n'est pas une plaisanterie, et cette fois-ci, on est sur un niveau beaucoup plus important
00:07:30puisque ça dure une semaine, on a des convois qui arrivent de toute la France,
00:07:34qui arrivent aussi d'Allemagne, d'Italie, d'Espagne, et on sait effectivement qu'ils profitent du fait
00:07:40que la majorité des forces de l'ordre sont mobilisées sur l'organisation des Jeux Olympiques
00:07:44pour mettre un point de crispation très important.
00:07:46– Je précise juste, excusez-moi de vous couper, que par exemple Olivier Faure,
00:07:50pressenti à Matignon, du moins, il a dit je suis prêt pour assumer ces responsabilités-là.
00:07:55Olivier Faure considérait qu'à Sainte-Sauline, quand il y a eu les 60 gendarmes qui ont été blessés,
00:07:59que le dispositif de force de l'ordre, de maintien de l'ordre était trop important.
00:08:03Il n'y avait pas de danger à Sainte-Sauline.
00:08:05– Et Benoît Biteau, qui était l'un des principaux leaders de cette manifestation,
00:08:10aujourd'hui est député LFI, il vient d'être élu député LFI.
00:08:14– Et vous aviez par exemple Marine Tondelier, consort, qui était présente à Sainte-Sauline
00:08:19au moment des manifestations.
00:08:20– Et là, on a un vrai danger puisque cette mobilisation qui était prévue pour lutter contre les bassines
00:08:28a été transformée en camp de la résistance, avec d'ailleurs des ateliers antifas qui sont prévus,
00:08:33et ils ont déjà annoncé par exemple que le 20 juillet, ils allaient bloquer le port de La Rochelle.
00:08:37Et donc on a des actions, on sait que le 19 juillet, il y a des mobilisations
00:08:40qui vont être sans doute violentes, et donc tout ça, effectivement,
00:08:42c'est un moyen de faire monter la pression sur le camp présidentiel
00:08:46et d'imposer par la rue, par la violence, leur volonté.
00:08:50– Monsieur le député, que répondez-vous à la CGT qui entend, CGT Cheminots,
00:08:56se mobiliser le 18 juillet prochain, c'est une journée symbolique
00:08:59puisque c'est la première assemblée plénière au Parlement,
00:09:03et donc hier, Sophie Binet qui dit, il faut faire attention,
00:09:06on peut mettre l'Assemblée Nationale sous surveillance.
00:09:09– Non, et d'ailleurs, c'est très inquiétant ce terme.
00:09:11D'abord, Madame Binet n'est mandatée par personne pour, dans une démocratie,
00:09:16mettre des députés légitimement élus sous surveillance.
00:09:20Personne n'a à mettre des députés qui ont été élus dimanche dernier
00:09:24par tous les Français de la même façon, et qui se valent tous les uns et les autres,
00:09:28comme étant des gens qu'on doit aller fliquer,
00:09:31sur lesquels on doit exercer des pressions venant de la rue,
00:09:34c'est particulièrement inquiétant.
00:09:35Ça dit aussi qu'il y a une gauche insurrectionnelle dans notre pays,
00:09:39qui est capable, évidemment, de ne pas accepter,
00:09:42non seulement le résultat d'Esion, je rappelle que la gauche a fait moins de voix
00:09:46que le Rassemblement National lors de ses élections,
00:09:49et pourtant, ils revendiquent un pouvoir alors qu'ils n'ont pas de majorité.
00:09:52– Moins de voix mais plus de sièges.
00:09:54– Oui mais ils ont encore plus de sièges d'ailleurs que la majorité sortante.
00:09:56– Oui mais plus de sièges.
00:09:57– Ils ont dit quand même pendant des années,
00:09:59Jean-Luc Mélenchon a dit pendant des années,
00:10:00le pouvoir macroniste n'est pas légitime car il est minoritaire
00:10:03en siège à l'Assemblée Nationale, il a une majorité relative,
00:10:06d'ailleurs il l'appelait la minorité présidentielle.
00:10:08Donc la situation est encore pire, les concernants,
00:10:11et ils ne veulent pas accepter ça,
00:10:13ils n'ont pas de légitimité à conduire les affaires de la France,
00:10:15ils ne veulent pas l'accepter, ils sont prêts à, évidemment,
00:10:18casser, empêcher, manifester, faire pression dans une démocratie.
00:10:24Et puis ça dit aussi quelque chose de, vous l'avez dit, de l'AFP,
00:10:28enfin il y a quand même une espèce de mensuétude vis-à-vis
00:10:30de cette extrême gauche violente qu'on a vue pendant la campagne des législatives,
00:10:35c'est-à-dire que finalement on relativise, on minimise,
00:10:38on trouve que ce n'est pas si grave,
00:10:39si le Rassemblement National avait fait ça,
00:10:41vous vous rendez compte de ce que l'AFP titrerait aujourd'hui ?
00:10:47Sincèrement cette mensuétude, elle est insupportable,
00:10:51on leur laisse tout faire, on leur trouve des excuses à tout,
00:10:54ils font élire des fichiers AS, ils appellent à l'insurrection,
00:10:57il y avait des messages sur Twitter qui disent
00:10:59« pas de gouvernement Front Populaire égal pas de JO ».
00:11:02Enfin je veux dire, est-ce que ces gens, à un moment,
00:11:04ont réussi à leur dire qu'il y a un cadre dans lequel la démocratie s'exerce
00:11:08et ce n'est pas le foutoir permanent ?
00:11:10Ça c'est réservé à leurs assemblées générales,
00:11:13c'est réservé à leur mode de fonctionnement,
00:11:15mais la France ce n'est pas l'Assemblée Générale de Tolbiac.
00:11:17Joseph ?
00:11:18On peut très bien dire, les commentateurs vont peut-être dire,
00:11:22mais finalement, les syndicats aussi, la CGT était contre la réforme des retraites,
00:11:26donc ils faisaient de la politique.
00:11:27Mais là on est totalement dans un autre cadre.
00:11:30La CGT se veut courroie de transmission politique.
00:11:34Donc nous revenons, pour le coup, à la fin des années 70,
00:11:38quand il y avait d'un côté Georges Marchais et de l'autre côté Krasucki.
00:11:41Alors on va dire, Mme Sophie Binet, pourquoi Mme Sophie Binet ?
00:11:45Et vous avez commencé en effet à le dire.
00:11:46Mais il ne faut pas oublier que Mme Sophie Binet
00:11:48a été élue contre la candidate de Philippe Martinez,
00:11:51elle a été élue avec le soutien de l'union départementale CGT
00:11:56des Bouches-du-Rhône, n'est-ce pas ?
00:11:57Et l'union départementale des Bouches-du-Rhône,
00:12:00je rappelle juste qu'elle est affiliée à quelque chose
00:12:02qui s'appelle la Fédération des syndicats mondiaux.
00:12:05Dedans il y a le syndicat, les syndicalistes d'Iran,
00:12:10il y a ceux de Corée du Nord.
00:12:11Donc c'est quand même, quand on parle vraiment d'extrême-gauche,
00:12:14on est fondé à parler d'extrême-gauche.
00:12:15Pardonnez-moi, parce que ce qu'il y a derrière est plus,
00:12:18et même beaucoup plus, pardon, inquiétant
00:12:21qu'un trotskisme, voilà, light.
00:12:24Je ne reproche rien à l'agence France Presse,
00:12:26simplement je m'étonne parce qu'effectivement,
00:12:29la coordination rurale, si ils ont dit, et c'est le cas,
00:12:32sortira les fourches si l'écologiste est insoumis entre au gouvernement,
00:12:35c'est une information qu'il faut traiter bien évidemment.
00:12:37Et donc c'est normal que ça soit en titre.
00:12:39Mais Sophie Binet ne fait pas que de demander à Emmanuel Macron
00:12:43de sortir du déni, et qu'il n'y ait pas cette information dans la dépêche
00:12:48veut dire beaucoup.
00:12:49Mais les médias jouent un rôle, et d'ailleurs ces collectifs
00:12:52ont aussi décidé de mettre la pression sur les médias.
00:12:54Parce que, par exemple, un autre mouvement qui a été créé,
00:12:58qui s'appelle Le Mouvement, qui aujourd'hui rassemble 200 000 personnes
00:13:01et qui utilise une plateforme de mobilisation,
00:13:03vient de lancer une pétition, soutenue par ces différents collectifs,
00:13:06pour demander l'interdiction de la fréquence pour CNews et pour C8.
00:13:09Et ils ont obtenu déjà, en quelques jours, un peu plus de 100 000 signataires.
00:13:13Et effectivement, ils vont essayer, et ils le disent très clairement,
00:13:15ils veulent interdire ceux qui ne vont pas dans leur sens.
00:13:18Et cette idée-là, d'interdire des idées qui ne sont pas les leurs,
00:13:23elle a été aussi théorisée.
00:13:25Ce n'est pas simplement des choses qui sont spontanées.
00:13:27On a des penseurs comme Geoffroy de la Gacénérie, philosophe,
00:13:30qui théorisent totalement le fait qu'il faut interdire...
00:13:34Vous avez aussi la référence qu'elle fait à Louis XVI.
00:13:36Oui. Alors ça, c'est dans la dépêche.
00:13:39Ça, c'est dans la dépêche.
00:13:40On a l'impression d'avoir Louis XVI qui s'enferme à Versailles.
00:13:42Oui.
00:13:43Qu'est-ce qu'il y a aussi dans la dépêche ?
00:13:44D'ailleurs, on peut voir la proximité dans la réflexion
00:13:47avec Jean-Luc Mélenchon qui parlait de véto royal entre Sophie Guinet...
00:13:50Mais est-ce qu'il y a aussi dans la dépêche la réaction de Frédéric Souillot,
00:13:53le patron de...
00:13:54Non, mais Frédéric Souillot de Forza Ouvrière...
00:13:58Bah oui, évidemment.
00:13:58Il se désintéresse complètement.
00:14:00Je parle avec Marine, qu'on peut écouter M. Souillot,
00:14:02qui est contre cette mobilisation de la CGT,
00:14:06qui veut et qui entend mettre sous surveillance,
00:14:08du moins qui pourrait le faire, l'Assemblée nationale.
00:14:12La seule politique que nous menons, c'est la politique syndicale.
00:14:16Ce n'est pas les organisations syndicales qui ont le choix du Premier ministre.
00:14:20Il y a 48 ans, enfin il y a 76 ans, quand nous avons créé les forces ouvrières,
00:14:26c'était pour arrêter d'être la courroie de transmission d'un parti politique.
00:14:29Et aujourd'hui, la seule politique que nous menons, c'est la politique syndicale.
00:14:33Donc, il n'y a pas de raison, laissons faire les parlementaires.
00:14:37Et on écoute Serge Bousquet-Cassagne, le président de la coordination rurale,
00:14:41sur cette inquiétude d'avoir les verts ou les insoumis au pouvoir.
00:14:45Si on a, par exemple, Marine Tendelier au gouvernement,
00:14:51comme ministre de l'Agriculture ou de l'Écologie,
00:14:54nous serons obligés de ressortir et peut-être de sortir nos fourches.
00:15:00Alors, je parlais bien évidemment des fourches,
00:15:04des télescopiques qui sont au bout de notre acteur,
00:15:07et non pas des fourches où on mettrait, attention à mes propos,
00:15:11des têtes coupées pour faire la révolution.
00:15:14– Au moins c'est précisé, je ne suis pas sûr, là encore,
00:15:18que cette précision soit dans tous les médias.
00:15:21C'est très intéressant ce que vous avez dit,
00:15:22moi je n'avais pas l'information qu'il allait y avoir
00:15:24un nouvel épisode Sainte-Soline la semaine prochaine,
00:15:27parce qu'on a vu des responsables politiques, à gauche, présents à Sainte-Soline,
00:15:33qui ont condamné l'intervention des forces de l'ordre,
00:15:37c'est très intéressant de voir ce qui va se passer la semaine prochaine,
00:15:39entre le 16 et le 20 juillet.
00:15:40– Ça va être très intéressant, d'autant plus qu'effectivement,
00:15:43on a ce changement de mobilisation et cette radicalisation,
00:15:46déjà Sainte-Soline, ce n'était pas une fête d'anniversaire,
00:15:49il y avait eu un nombre de violences.
00:15:50– Le ministre de l'Intérieur parlait d'éco-terrorisme.
00:15:52– Voilà, il y avait des violences très importantes,
00:15:54et là on sait qu'il y a un risque,
00:15:56puisqu'il y a maintenant des mouvements antifas
00:15:58qui sont directement dans la plateforme d'organisation,
00:16:02et puis on a des gens qui viennent d'Espagne, d'Allemagne, d'Italie,
00:16:06et ce n'est pas les plus modérés.
00:16:07– Et d'ailleurs, je précise que Gérald Darmanin,
00:16:10s'il y a une raison pour laquelle il ne veut pas travailler
00:16:12avec Marine Tendelier, c'est Sainte-Soline, et il l'a dit cette semaine.
00:16:16Céline Pinard, le mot de la fin là-dessus,
00:16:17et ensuite on va écouter Emmanuel Macron.
00:16:19– J'allais dire, c'est d'autant plus inquiétant
00:16:20que ces militants ont été littéralement remontés comme des coucous suisses,
00:16:24c'est-à-dire qu'on leur explique aujourd'hui qu'ils sont Jean Moulin
00:16:26parce qu'ils ont mis un bulletin de vote dans une urne,
00:16:29on leur a présenté, ils sont maintenant en lutte contre le fascisme,
00:16:33sauf que le fascisme n'existant pas, étant largement fantasmé,
00:16:37il faut bien qu'ils trouvent de réels objets sur lesquels passer leur colère,
00:16:41et on assiste comme à une forme de décompensation collective,
00:16:45ce qui peut être extrêmement inquiétant,
00:16:46ça veut dire que les violences que l'on peut attendre à Sainte-Soline
00:16:50vont être largement supérieures à celles qu'on a déjà vécues,
00:16:53et qu'on a là des gens qui vont rejouer une forme de rêve de prise de pouvoir
00:16:58qui ne peut qu'échouer, qui les rendra encore plus frustrés,
00:17:00encore plus en colère, donc je suis assez inquiète
00:17:03des conséquences de ce rassemblement.
00:17:05Parlons d'Emmanuel Macron à présent,
00:17:07et c'est un signe que peut-être le président de la République n'est pas serein,
00:17:11il a refusé de parler de politique intérieure
00:17:13en prétextant qu'il est à l'étranger et qu'il ne le fait pas.
00:17:16Or, comment ?
00:17:18C'est un usage républicain, il n'a pas vraiment respecté.
00:17:21Il ne l'a jamais respecté auparavant.
00:17:23Moi je veux bien que l'usage républicain, comme vous dites,
00:17:27sauf que depuis 2017, pourrait faire une liste entière
00:17:31de déclarations du président de la République à l'étranger
00:17:34sur la politique intérieure, en 2017 en Roumanie.
00:17:37Les Gaulois réfractaires, je crois que c'était en Hollande.
00:17:42Il avait parlé en Allemagne juste avant les européennes
00:17:46de la politique intérieure et du danger de l'extrême droite.
00:17:49Quand il explique que les Français et la France détestent les réformes,
00:17:52on est en Roumanie, on est en 2017,
00:17:54et je peux vous faire une liste à l'après-verre là-dessus.
00:17:55En revanche, hier, lorsqu'on lui pose une question,
00:17:58puisque là, à l'étranger, vous avez raison,
00:18:01il dit, je refuse de parler de politique intérieure.
00:18:05Je ne ferai aucun commentaire, et vous le comprendrez bien,
00:18:07depuis Washington, sur la situation politique intérieure.
00:18:09Ce que je peux vous dire, c'est que j'ai pu confirmer
00:18:13à l'ensemble de mes homologues et alliés que la France
00:18:16aurait une approche de continuité de ses engagements internationaux,
00:18:20qu'il s'agisse de l'Europe, de l'Alliance ou du soutien à l'Ukraine,
00:18:24car les forces politiques qui constituent une majorité
00:18:29à l'Assemblée sont en faveur de ces lignes,
00:18:33et qu'en aucun cas ce sont les forces qui les remettaient en cause
00:18:35qui ont dégagé une majorité.
00:18:38Ça les a rassurés.
00:18:39Par ailleurs, la France a une constitution claire en ces domaines
00:18:42qui permet d'assurer la continuité de sa politique étrangère
00:18:46et sa crédibilité internationale.
00:18:48Il y a le fond et la forme, même dans la forme,
00:18:50on le sent beaucoup moins serein qu'il ne pouvait l'être auparavant.
00:18:54L'ancien vice-président de l'Assemblée nationale.
00:18:55Emmanuel Macron a réussi un tour de force incroyable,
00:18:58c'est qu'il a bloqué un système politique,
00:19:01il a mis en crise un système politique dont on disait,
00:19:03grâce aux institutions de la Ve République,
00:19:05qu'il était imbloquable et qu'il permettait de fonctionner.
00:19:08Il a réussi par à la fois son cynisme et son incapacité à bloquer ce système.
00:19:15Il a mis au banc de l'avis politique un certain nombre de représentants
00:19:19de celle-ci et de l'Assemblée nationale en les traitant de parias.
00:19:22Hier, il a appelé à faire barrage, dans sa lettre aux Français,
00:19:25à la France insoumise, ce qu'il avait fait élire trois jours avant.
00:19:28Vous me permettez, moi, dans sa lettre,
00:19:29je n'ai pas vu de barrage contre la France insoumise.
00:19:31En revanche, il parlait expressément de l'extrême droite.
00:19:33Non, mais il disait aussi qu'il ne voulait pas de gouvernement,
00:19:36finalement, venant de l'extrême gauche.
00:19:39Et pourtant, il les a fait élire contre les députés du Rassemblement national.
00:19:42Oui, mais j'avais l'impression que c'était plus concret
00:19:44lorsqu'il parlait du Rassemblement national,
00:19:45de l'extrême droite que de l'extrême gauche.
00:19:47Tout ça revient au même, si vous me permettez, Eliott,
00:19:49c'est qu'en fait, il ne tient plus rien, il n'a aucune vision.
00:19:53Il a mis la France dans une situation politique absolument scandaleuse.
00:19:58Il a bloqué le système, il a abîmé les institutions.
00:20:01Et puis, il y a la note qui arrive, la note financière,
00:20:05ce qui attend les Français, le mur financier qui s'abat sur notre pays,
00:20:10les exigences de l'Union européenne, les agences de notation, etc.
00:20:14Donc, nous avons un président qui demande finalement aux autres,
00:20:17et c'était un peu l'esprit aussi de sa lettre,
00:20:19de régler les problèmes qu'il a lui-même créés.
00:20:21Donc, après la crise sociale, après la crise économique,
00:20:24après la crise sécuritaire qu'il a allumée
00:20:28ou qu'en tous les cas, il n'a jamais endigué dans le pays,
00:20:30eh bien, il nous met dans une crise politique.
00:20:32Réunion ce matin à l'Élysée à 11h30, à 11h30, Eliott Duchard.
00:20:35À 11h30, oui, c'est-à-dire qu'à peine le président rentrait,
00:20:38il réunit les quatre de la majorité autour de lui,
00:20:40avec deux points évoqués.
00:20:41D'abord, la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale,
00:20:44où Gabriel Attal sera sans doute le seul candidat.
00:20:47Ça, c'est le point un petit peu facile de la Réunion.
00:20:49Et puis ensuite, toujours, pour essayer de trouver
00:20:51cette fameuse majorité alternative qui n'arrive pas,
00:20:54il va faire le point avec ses équipes.
00:20:56Il y a les émissaires qui parlent à droite, ceux qui parlent à la gauche,
00:20:58qui vont faire un petit peu le point.
00:20:59Et puis, effectivement, quant à la prise de parole
00:21:01ou au refus du chef de l'État de parler,
00:21:02le problème aussi, c'est que quand vous voulez parler,
00:21:04il faut avoir quelque chose à dire.
00:21:05Et on a bien vu avec sa lettre aux Français
00:21:07que malheureusement, sur le fond, il n'y a peut-être pas grand-chose à dire.
00:21:09Il n'y a peut-être juste pas de réponse à apporter.
00:21:11Alors évidemment, on peut du coup se cacher derrière le côté
00:21:13« je suis à l'international, je parle d'autre chose ».
00:21:15Non, mais ça, vous ne pouvez pas le faire quand vous appelez Emmanuel Macron,
00:21:17puisque vous l'avez fait pendant des années.
00:21:19Et qu'aujourd'hui, il déroge à cette règle.
00:21:23C'est d'ailleurs un fait exceptionnel au sens propre.
00:21:25Il va peut-être dire qu'il vient de me choper.
00:21:26Le pays ou le parti ?
00:21:28Ça, c'est la grande question pour tous les responsables politiques aujourd'hui.
00:21:31Est-ce qu'il faut s'engager aujourd'hui pour le pays,
00:21:33quitte à ce qu'il y ait un échec ?
00:21:35Et donc, ça peut avoir des conséquences pour 2027.
00:21:38C'est la question centrale.
00:21:39Hier, il y a eu un revirement ou une clarification du Rassemblement national
00:21:43qui montre peut-être aussi cette instabilité, ce côté, ce choix.
00:21:47Et donc, les partis sont en train de tanguer.
00:21:5019h30, vous avez Le Figaro, 20h15, l'AFP.
00:21:53Et vous avez le secrétaire général du parti, du vôtre,
00:21:57le Rassemblement national, Renaud Labahie,
00:21:59qui explique que le RN ne censurerait pas automatiquement,
00:22:03a priori, un gouvernement NFP avec des insoumis comme ministre.
00:22:08Et que ça, c'est l'histoire qu'ils l'ont toujours fait.
00:22:10Et il s'avère que Jordan Bardella et Marine Le Pen,
00:22:13une heure plus tard seulement, ont rétropédalé et clarifié la situation.
00:22:18Marine Le Pen qui dit que le bourbier dans lequel nous a plongé Emmanuel Macron
00:22:21ne permet pas de connaître le futur gouvernement de la France.
00:22:24Mais il y a une chose qui est sûre,
00:22:25le groupe RN censurera tout gouvernement
00:22:28où les filles des écologistes auraient des responsabilités ministérielles.
00:22:31Même topo pour Jordan Bardella.
00:22:33Alors, que s'est-il passé, M. Chenu, hier soir ?
00:22:37C'est assez simple, c'est plutôt une erreur d'aiguillage
00:22:39du secrétaire général de notre groupe politique à l'Assemblée nationale
00:22:42qui voulait dire que, comme nous l'avons fait pendant ces deux dernières années,
00:22:45nous ne sommes pas des gens sectaires et nous avons pu voter des lois,
00:22:49des textes, des amendements qui venaient de renaissance de LR, de la gauche,
00:22:52lorsqu'on trouvait que ça allait dans le bon sens.
00:22:53Mais là, on parle de la censure d'un gouvernement.
00:22:56Et Marine Le Pen a rappelé qu'en ce qui concerne notre position politique,
00:22:59un gouvernement dans lequel il y aurait des insoumis ou des écologistes,
00:23:02c'est-à-dire l'extrême gauche de ce pays,
00:23:05serait voué à recevoir immédiatement la censure des députés
00:23:08du Rassemblement national.
00:23:09Pourquoi ? D'abord parce que cette gauche n'est pas légitime
00:23:12à revendiquer la gouvernance du pays.
00:23:15On l'a parlé, elle est minoritaire en voix.
00:23:18Elle est dans une situation de majorité très, très, très, très, très relative
00:23:23au point qu'elle ne pourra faire passer aucun texte.
00:23:26Et puis, nous combattons évidemment l'idée d'avoir à la tête de notre pays
00:23:31des gens qui frayent avec l'antisémitisme, avec l'islamisme, des fichés S.
00:23:36Non, nous nous opposerons, nous censurons d'emblée, effectivement,
00:23:39un gouvernement qui abriterait en son sein de telles personnalités.
00:23:44– Ça a le mérite d'être clair, mais ça ne l'était pas à 19h50
00:23:47et c'était l'homme qui pilote quand même l'Assemblée nationale.
00:23:50– C'était une erreur déguiade, mais vous avez vu que Marine Le Pen
00:23:52et Jean-Denis Bardella ont clarifié les choses très clairement et rapidement.
00:23:58– En fait, un secrétaire général ne devrait jamais dire ça.
00:24:01M. Renaud Le Baye a été présenté comme le colère de Marine Le Pen.
00:24:06La seule chose qu'il serait arrêté à faire, c'est de mettre Marine Le Pen en colère.
00:24:08– Oui, écoutez, le jeu de mots pour le vendredi matin.
00:24:12Merci M. le député.
00:24:14Est-ce que vous êtes candidat pour la présidence de l'Assemblée nationale ?
00:24:17– On verra, c'est notre groupe.
00:24:18– Et c'est quand ?
00:24:19– On a de la démocratie chez nous, donc on va se réunir et puis décider
00:24:23de qui portera nos couleurs pour l'élection du président de l'Assemblée nationale.
00:24:26On fait ça la semaine prochaine.
00:24:27– Vous avez vu que les Verts veulent un front républicain anti-ARN
00:24:32à l'Assemblée nationale, vous leur répondez quoi ?
00:24:33– Ce n'est pas constitutionnel, les responsabilités à l'Assemblée nationale
00:24:36doivent être réparties au prorata des groupes politiques.
00:24:40Et le Rassemblement national est le premier groupe politique de l'Assemblée nationale,
00:24:43donc ça ne fait peut-être pas plaisir à Mme Rousseau,
00:24:46mais elle ne peut pas nous passer par-dessus bord juste pour son bon plaisir.
00:24:49Ça ne fonctionne pas comme ça en démocratie.
00:24:51– Un front républicain avec des antisémites notoires et des fichés S,
00:24:55ça va être quand même très très compliqué à faire avaler aux Français.
00:24:58– La publicité, on revient dans un instant, merci.
00:25:00À 9h40, on sera avec François-Xavier Bellamy pour l'heure des pros dans un instant.
00:25:06Restez avec nous.
00:25:119h30 sur CNews, l'information avec Isabelle Piboulot.
00:25:13Rebonjour Isabelle.
00:25:16– Bonjour Eliott, bonjour à tous.
00:25:17Gabriel Attal, officiellement candidat à la présidence du groupe Renaissance
00:25:21à l'Assemblée nationale, l'ancien président du groupe,
00:25:24l'a annoncé sur France 2.
00:25:26Selon Sylvain Maillard, le Premier ministre devrait être le seul candidat.
00:25:29Une réunion sur le sujet se tiendra à l'Élysée à 11h30 autour du chef de l'État.
00:25:33Le groupe Renaissance élira son président demain
00:25:36via un vote électronique entre 9h et midi.
00:25:39À Paris, les lycéens juifs de l'école Yabnay n'auraient pas subi de discrimination antisémite
00:25:44lors de leur épreuve orale du bac.
00:25:46C'est ce que conclut l'enquête administrative lancée par la ministre de l'Éducation nationale
00:25:50après les signalements de 15 élèves.
00:25:52Très bon, toute l'année, ils se seraient simplement loupés lors de leur examen.
00:25:57Enfin, dans le Pas-de-Calais, au moins 4 migrants sont morts au large de Boulogne-sur-Mer
00:26:02lors d'une tentative de traversée de la Manche cette nuit.
00:26:05Certains tombés à l'eau ont pu être sauvés.
00:26:08Ces décès portaient au moins 19 le nombre de personnes mortes
00:26:11en tentant de rallier le Royaume-Uni depuis le début de l'année.
00:26:15Merci beaucoup Isabelle pour le point.
00:26:17Sur l'information, François-Xavier Bellamy est notre invité.
00:26:21Merci d'être avec nous monsieur l'eurodéputé et les Républicains.
00:26:24Vous avez publié une tribune dans le Figaro absolument passionnante.
00:26:29Les élections législatives ont montré que le RN reste la meilleure chance de la gauche.
00:26:33Vous dites que le discrédit qui touche la droite, sa difficulté à se remettre en question et se renouveler
00:26:38vraiment a conduit une majorité des électeurs qui veulent le changement vers le rassemblement national.
00:26:44On va y revenir en longueur bien sûr dans cette émission.
00:26:47Mais peut-être une première question parce que je pense aux Français qui ont voté pour les Républicains
00:26:52et qui sont peut-être un peu perdus.
00:26:54On a la sensation qu'il y a deux lignes, c'est-à-dire que vous avez la ligne Laurent Wauquiez qui dit
00:26:58mais moi pas d'alliance gouvernementale avec Renaissance.
00:27:02En revanche il y aura un pacte législatif, c'est-à-dire que sur quelques lois
00:27:06on pourrait taper dans la main pour faire avancer le pays.
00:27:08Et puis vous avez Gérard Larcher et Bruno Retailleau qui disent
00:27:12il faut que le gouvernement soit à droite et il faut créer une alliance entre Renaissance et les LR
00:27:18pour que demain il n'y ait pas de gouvernement à gauche.
00:27:21Est-ce qu'il y a véritablement ces deux lignes-là et sinon qu'il faut-il choisir selon vous ?
00:27:28Non d'abord la situation effectivement est très confuse dans le pays d'une manière générale
00:27:33mais non il n'y a pas deux lignes et Bruno Retailleau ni personne dans notre formation politique
00:27:38ne dit qu'il faudrait une alliance avec le macronisme.
00:27:41Ce que nous vivons aujourd'hui c'est la conséquence du en même temps.
00:27:45Et au moment où le en même temps fait naufrage et emmène le pays dans sa catastrophe
00:27:50on ne va pas reproduire le en même temps.
00:27:52Notre devoir, c'est ce que j'ai tenté de dire dans ce texte,
00:27:55c'est de reconstruire une proposition politique de droite solide, claire, renouvelée
00:28:00qui puisse être une force d'alternance parce que moi je voudrais dire...
00:28:04Vous allez dire concrètement si demain vous avez un ministre du centre droit
00:28:11je prends un cas pratique on va dire par exemple un François Bayrou
00:28:14qui vous appelle pour rentrer dans le gouvernement
00:28:17et que ce soit un gouvernement plus à droite que ça n'a pu l'être ces sept dernières années, vous dites non.
00:28:23Nous ne sommes pas candidats pour des postes, des places, des positions
00:28:27et nous l'avons dit depuis le début, Laurent Wauquiez l'a dit très clairement
00:28:29mais aussi Bruno Retailleau, nous sommes tous unis pour dire que
00:28:33dans cette élection il faut regarder avec beaucoup d'humilité ce résultat.
00:28:37Nous ne prétendons pas contrairement à certains à gauche qui se croient arriver au sommet
00:28:42nous ne prétendons pas avoir gagné l'élection, nous reconnaissons
00:28:45le travail que nous avons à faire pour nous reconstruire
00:28:47et ce travail là il nous attend, nous ne sommes pas là pour défendre notre parti, pour défendre nos positions
00:28:53ce qui compte pour nous c'est de servir le pays et pour servir le pays
00:28:56nous sommes prêts à mettre sur la table des propositions de texte, des propositions législatives
00:29:00pour que les trois ans qui viennent ne soient pas des années perdues
00:29:02ça ne veut pas dire qu'on veuille rentrer au gouvernement, on ne brigue aucune place
00:29:05mais on est prêt à dire que sur l'immigration, sur la sécurité, sur la réforme de la justice
00:29:11c'est urgence absolue pour la France.
00:29:13Il ne faut pas que le pays perde trois ans et il ne faut pas laisser les clés à la gauche
00:29:16donc on mettra sur la table de l'Assemblée Nationale des textes qui sont prêts
00:29:20Donc ça veut dire, excusez-moi monsieur l'eurodéputé, ça veut dire
00:29:23pas un membre des Républicains dans le prochain gouvernement ?
00:29:26Oui, on n'est pas là pour chercher des postes encore une fois
00:29:29le gouvernement c'est au Président de la République de le constituer, à lui de...
00:29:34Là vous me dites oui, vous me dites il n'y aura pas un membre LR dans le prochain gouvernement
00:29:38Oui, encore une fois c'est ce que dit Laurent Wauquiez dès le début du dimanche soir
00:29:41Hier matin, dites-moi si je me trompe les amis, mais peut-être que je n'ai pas regardé la même interview
00:29:46Bruno Retailleau, j'avais l'impression, ou même Gérard Larcher n'était pas sur...
00:29:49Non, non, l'hypothèse que ce soit un LR qui soit appelé à Matignon
00:29:53Ce que dit Bruno Retailleau c'est qu'il faudrait un Premier ministre d'intérêt public
00:29:56On est dans une situation de tel blocage que le Président de la République pourrait trouver une figure
00:30:01qui soit au-delà des partis politiques, l'incarnation d'une autorité morale
00:30:05qui puisse emmener le pays pendant les années qui viendront
00:30:07Mais nous, je le redis, nous ne sommes pas là pour chercher des postes
00:30:10et de toute façon, l'heure n'est pas à cela
00:30:12Notre travail à nous, notre devoir, c'est de mettre sur la table des textes, des propositions
00:30:17pour faire en sorte que les problèmes du pays soient résolus
00:30:20Et la vérité c'est que ce pays aujourd'hui, il n'est pas à gauche
00:30:23Vous avez 3 électeurs sur 4 en France qui rejettent l'hypothèse d'un gouvernement du Nouveau Front Populaire
00:30:30Nous avons aujourd'hui un résultat des élections législatives qui d'ailleurs est très clair sur ce point
00:30:35Il y a 75% des Français qui n'ont pas voté pour le Nouveau Front Populaire
00:30:39Donc on voit bien qu'on ne pourrait pas laisser le gouvernement à la gauche dans une telle situation d'illégitimité
00:30:45Nous, nous sommes très clairs sur le fait que ce que nous censurerons demain,
00:30:48ce que nous censurerons demain, c'est un gouvernement du Nouveau Front Populaire
00:30:52C'est un gouvernement qui comprendrait des membres de la France Insoumise, des membres de l'Assemblée de la Guerre
00:30:56C'est bien pour ça que je ne suis pas venu, en tous les cas, je ne vous pose pas des questions là-dessus
00:31:00puisque Gérard Larcher a dit hier, au moindre ministre insoumis, on censure
00:31:06Pardon de le dire, mais ce n'est pas clair pour tout le monde manifestement
00:31:08parce qu'au Rassemblement National, on a vu la ligne flotter sur ce sujet
00:31:11Oui, ça a duré une heure, ça a tangué pendant une heure et Marine Le Pen...
00:31:15Ça a plus que tangué, parce qu'on avait quand même des autorités importantes de cette formation politique
00:31:20qui disaient qu'il n'y avait pas de problème de voter même des textes déposés,
00:31:25consensuels, si ils sont consensuels ces textes
00:31:29Vous avez raison, mais en tous les cas, c'était clair du côté des Républicains
00:31:32En revanche, pardonnez-moi M. l'Eurodéputé, je n'ai toujours pas compris, mais peut-être que je suis un peu fatigué
00:31:37Si demain, on a un gouvernement tendance LR, est-ce que vous allez dire oui ou non, on y va ?
00:31:44Si la ligne directrice, c'est la ligne de droite, puisque le pays est à droite
00:31:48Si demain, on vous appelle en disant, M. Bellamy, on a besoin de vous en tant que Premier ministre
00:31:52et ensuite, vous menez votre gouvernement avec évidemment une alliance, avec du centre,
00:31:58avec des renaissances pour éviter qu'il y ait ce gouvernement Nouveau Front Populaire
00:32:02Mais je le redis, Éliotte de Val, nous n'avons pas gagné les élections législatives
00:32:06Moi, je regarde ce résultat avec beaucoup d'humilité
00:32:08et notre devoir, c'est d'abord de reconstruire une proposition politique de droite
00:32:12et ça ne se fera que dans la clarté
00:32:13et c'est la raison pour laquelle, dès le début, les parlementaires LR qui ont été élus dans cette élection
00:32:18avec tellement de difficultés, ils ont été élus sur une ligne d'indépendance
00:32:21et cette ligne d'indépendance, on la défendra
00:32:23ça n'empêche pas que le Président de la République puisse choisir, et nous le disons très clairement,
00:32:27un gouvernement, il se le choisira
00:32:29et ce gouvernement, s'il est prêt à suivre cet agenda législatif, s'il est prêt à respecter des lignes rouges
00:32:35sur le budget, pas de dérapage de la dette, pas d'augmentation d'impôts
00:32:39Nous ne censurerons pas et nous ferons des propositions
00:32:42mais on ne cherche pas à les placer des postes
00:32:44Non, on ne cherche pas à les placer des postes
00:32:46Bon ben c'est clair, avançons et on va parler de Dominique de Villepin quand même
00:32:49parce que depuis le 7 octobre, le nouveau Front populaire ou la LFI a quand même un allié de taille
00:32:53à la sortie de sa retraite politique, il s'appelle Dominique de Villepin, l'ancien Premier ministre du Chirac
00:32:58était l'invité de la LCI, il a été eu très sévère sur Emmanuel Macron
00:33:03d'abord je vous propose de l'écouter, puisque lui il dit, Jupiter il est mort, voilà c'est aussi simple que ça
00:33:09Et l'intérêt du Président de la République, c'est d'être le moment venu en situation d'être le guide, le garant et l'arbitre
00:33:18Or, plus il met les mains dans l'huile, plus il passe ses nuits à écrire des lettres, non pas aux Français mais aux partis politiques
00:33:28Plus il s'éloigne de ces positions qui sont notre meilleur atout dans les crises qui s'annoncent, dans les difficultés qui s'annoncent
00:33:36Il n'aurait pas dû exprimer de préférence
00:33:38Mais pas du tout, il doit être l'arbitre d'une procédure qui prend en compte les intérêts généraux du pays, la continuité institutionnelle
00:33:48et qui prenne en compte la tradition républicaine, le Président doit être au-dessus de ce jeu là
00:33:54Jupiter est mort, et Jupiter a été battu dans l'ésion
00:33:59Et la déclaration la plus forte
00:34:01Il n'y a vraiment qu'en France, et je dis bien vraiment qu'en France, ça ne se passe pas à l'étranger
00:34:05Où on tend complaisamment le micro à un homme politique qui s'est planté avec la dissolution
00:34:12Qui a mis la France dans la rue avec les CPE, qui s'est illustré avec l'Airstream
00:34:17Il n'y a qu'en France, pardonnez-moi, que l'on voit ça
00:34:20Pourquoi ? Mystère
00:34:22Mystère
00:34:24Allez-y Cynthia
00:34:26C'est vrai que c'est extrêmement choquant
00:34:28Moi je trouve la manière dont il s'est mis en avant
00:34:30Dont il s'est mis en avant
00:34:32Comme ça, ceci dit
00:34:34Sur le fond, il n'a pas tort
00:34:36Et il aurait pu même être encore plus méchant si je puis dire
00:34:41C'est qu'en fait ce Président est dans cette situation là quasiment depuis son élection
00:34:45C'est-à-dire que c'est un homme qui gouverne en ayant une base qui est minoritaire
00:34:50Et qui est incapable de rassembler autour de lui
00:34:53Tellement il se comporte finalement en chef de bande
00:34:56Et il ne s'est jamais comporté en garant de la Constitution
00:34:59Et aujourd'hui que la bande est défaite
00:35:01Et que ses députés sont en train d'agoniser au coin du bois
00:35:05Et bien à ce moment là il a besoin du lien avec la population
00:35:08La seule chose qui peut le sauver
00:35:10C'est ce lien avec la population
00:35:12Mais quand on a gouverné en étant minoritaire
00:35:15Et en faisant des bras d'honneur face aux attentes et aux demandes des Français
00:35:19Et bien on ne peut se retrouver que dans une situation où effectivement on n'y a zoné
00:35:23En attendant
00:35:25Vous le dites très bien d'accord
00:35:27Sans dire levez-vous au rage désiré d'une manière pardonnez-moi en rhétorique assez ridicule
00:35:32Autre déclaration de M.Villepin
00:35:36Attends mais avançons parce que là pour le coup c'est très intéressant
00:35:39S'il vous plaît, s'il vous plaît, écoutons-le
00:35:41Écoutons-le parce que là c'est sur le Nouveau Front Populaire
00:35:43Ah oui, on perdrait quelque chose
00:35:46Le Nouveau Front Populaire il a été élu par des électeurs
00:35:48Il a été choisi
00:35:50Et on ne trahit pas l'électeur comme ça
00:35:52Avec un esprit de combinaison
00:35:54Donc respectons
00:35:56On verra ce qui se passe
00:35:58Mais ce que je dis
00:36:00C'est que si vous procédez étape par étape
00:36:02Vous avez de plus en plus d'opportunités
00:36:04Vous avez une créativité politique qui s'accroît
00:36:06Si vous procédez dans le désordre
00:36:08Vous inhibez tout le monde
00:36:10Vous écartez tout le monde
00:36:12J'entends un certain nombre de responsables politiques
00:36:14C'est l'inverse de ce qu'il faut faire aujourd'hui
00:36:16Aujourd'hui il faut ouvrir le jeu
00:36:18Il faut apaiser
00:36:20Cicatriser les plaies
00:36:22Et là je me tente vers vous François-Xavier Bellamy
00:36:24Parce que monsieur Villepin
00:36:26C'est Bernadette Chirac qui en parlait le mieux
00:36:28C'est Néron
00:36:30Incroyable cette déclaration
00:36:32Alors lui pour le coup il est clair
00:36:34Il dit que demain le gouvernement il doit être mené par le Nouveau Front Populaire
00:36:36Moi je trouve deux choses incroyables dans cette déclaration
00:36:38La première c'est que factuellement
00:36:40Redisons-le, non, le Nouveau Front Populaire
00:36:43Il n'a pas gagné l'élection législative
00:36:45C'est faux, gagner une élection législative
00:36:47Ca veut dire réunir une majorité de français
00:36:49Pour construire une majorité parlementaire
00:36:51Vous avez 3 français sur 4
00:36:53Qui n'ont pas voté pour le Nouveau Front Populaire
00:36:55Et vous avez aujourd'hui dans les enquêtes d'opinion
00:36:5775% des français, exactement la même proportion
00:36:59Qui disent qu'ils ne veulent pas d'un gouvernement
00:37:01Du Nouveau Front Populaire
00:37:03Donc leur donner le bénéfice de la victoire
00:37:05C'est en réalité frauder le résultat de cette élection
00:37:07Au profit de l'extrême gauche
00:37:09Et la deuxième chose justement
00:37:11La chronique de Villepin nous dit
00:37:13Il y a des gens qui lancent des zoukaz
00:37:15Ou des anathèmes
00:37:17J'imagine qu'ils visent des responsables politiques comme nous
00:37:19Qui disons qu'effectivement nous ne tolérerons pas
00:37:21Qu'il y ait demain de l'unisme
00:37:23C'est une réponse à Gérard Archer
00:37:25Mais qui lance des zoukaz et des anathèmes
00:37:27Qui empêche l'apaisement du débat démocratique
00:37:29Qui depuis des mois
00:37:31Capitalise sur toutes les fractures du pays
00:37:33Qui est en train de justifier
00:37:35La violence politique
00:37:37En investissant des candidats qui sont fichés S
00:37:40Qui dans ce pays
00:37:42Est en train de fermer les yeux
00:37:44Voir même d'encourager l'antisémitisme
00:37:46Sinon la France Insoumise
00:37:48Avec laquelle s'est allié le parti socialiste
00:37:50Et les écologistes
00:37:52On voit bien en réalité
00:37:54Qu'il y a une inversion complète des valeurs
00:37:56Il y a une inversion complète du diagnostic
00:37:58Dominique de Villepin voudrait nous faire croire
00:38:00Qu'on va apaiser le pays avec Jean-Luc Mélenchon
00:38:02Qu'on va réconcilier la France
00:38:04Avec le Nouveau Front Populaire
00:38:06Moi ce que je dis au contraire
00:38:09C'est de refuser absolument
00:38:11Cette dérive de l'extrême gauche
00:38:13Je l'ai dit pendant toute la campagne européenne
00:38:15Je l'ai dit pendant toute la campagne des élections législatives
00:38:17Et ça, ça suppose d'apporter la réponse d'une droite
00:38:19Qui soit elle pour le coup capable
00:38:21D'incarner une alternance pour le pays
00:38:23Mais dire aujourd'hui
00:38:25Qu'il faudrait confier les clés de la France
00:38:27Au Nouveau Front Populaire
00:38:29Qui signerait la ruine du pays en quelques semaines
00:38:31En quelques jours peut-être d'ailleurs
00:38:33C'est en réalité quand on a été un homme d'Etat
00:38:35En réalité évidemment un reniement étonnant
00:38:37Le pire c'est que c'est même pas ça qui terrorise les français
00:38:39Ce qui terrorise fondamentalement
00:38:41Les français
00:38:43C'est pour eux en fait
00:38:45LFI incarne une forme de retour de la terreur
00:38:47Ils en ont peur
00:38:49D'une manière qui est quasiment physique
00:38:51Et ils ont pas tort
00:38:53Parce que qu'a dit Quatennens il y a pas très longtemps
00:38:55Il a appelé à marcher sur Martignan
00:38:57Oui Quatennens
00:38:59Oui c'est vrai
00:39:01Mais en tout cas sur le fond
00:39:03Il a appelé à marcher sur Martignan
00:39:05Or quelle est la référence historique
00:39:07D'une grande marche pour s'emparer du pouvoir
00:39:09C'est la marche pour Rome
00:39:11C'est Mussolini
00:39:13C'est clairement une référence fasciste
00:39:15Mais alors là ça passe crème
00:39:17Olivier Vial
00:39:19Oui mais en fait je crois que dans ce débat là
00:39:21Il y a aussi la responsabilité du Président de la République
00:39:23Il sait qu'effectivement le temps joue pour lui
00:39:25Dans un premier temps
00:39:27Au début effectivement en prenant du temps
00:39:29En temporisant
00:39:31Il espère à la fois que la gauche fasse radicaliser
00:39:33Justement faire des provocations
00:39:35Ces provocations elles ont deux conséquences
00:39:37La première c'est que ça marginalise
00:39:39Et ça crée des dissensions quand même
00:39:41Au sein de l'alliance de gauche
00:39:43On voit bien qu'une partie du PS est sous pression de LFI
00:39:45Mais essaye de s'en émanciper avec des difficultés
00:39:47Mais surtout
00:39:49Et c'est ça qui est grave
00:39:51Et c'est le piège qui tend peut-être aux républicains aujourd'hui
00:39:53C'est qu'il sait que plus ça va durer
00:39:55Plus ça va se radicaliser
00:39:57Plus il va y avoir une pression de l'opinion publique
00:39:59Sur la droite classique
00:40:01Et il ne peut pas les laisser faire ça
00:40:03Et donc c'est là dessus que
00:40:05Macron essaie de jouer
00:40:07Le grand danger demain
00:40:09C'est l'extrême gauche
00:40:11Et que jamais cette extrême gauche
00:40:13N'a été aussi proche de prendre
00:40:15Les rênes de Matignon
00:40:17On est bien d'accord ?
00:40:19Non l'extrême gauche ne prendra pas Matignon
00:40:21Mais pour une raison très simple
00:40:23Généralement la gauche est très proche du pouvoir
00:40:25Elle ne l'a jamais été aussi proche
00:40:27Que depuis 2017
00:40:29Et ça ne se produira pas
00:40:31A moins que Marine Le Pen ne décide de protéger
00:40:33Un gouvernement du Nouveau Front Populaire en ne votant pas
00:40:35Mais parce que le jour où un gouvernement du Nouveau Front Populaire
00:40:37Se constitue, nous l'avons dit
00:40:39Nous déposerons une motion de censure
00:40:41Et d'ailleurs y compris les députés
00:40:43Les députés macronistes eux-mêmes ont dit
00:40:45Mais attendez, qu'est-ce qui se passe après ?
00:40:47Soit on joue pendant un an à ça
00:40:49C'est-à-dire pendant un an vous faites la démonstration
00:40:51Que le pays est ingouvernable
00:40:53Et ne reste à ce moment-là que la démission du président
00:40:55Ou alors au bout d'un an il a à nouveau
00:40:57La solution
00:40:59La solution la plus simple visiblement
00:41:01Puisque vous vous dites la France est à droite
00:41:03Les français sont majoritairement à droite
00:41:05D'accord
00:41:07Donc vous avez la possibilité
00:41:09Même si vous n'avez pas gagné ces élections
00:41:11Législatives
00:41:13C'est factuel, les républicains ne l'ont pas gagné
00:41:15Mais de créer
00:41:17Une base si vous voulez
00:41:19Un gouvernement
00:41:21Tendance les républicains
00:41:23Je le redis, la question n'est pas celle des personnes
00:41:25C'est celle de la ligne politique
00:41:27Et le premier ministre peut parfaitement
00:41:29Gouverner en portant des textes
00:41:31Sans être issu des républicains
00:41:33Il peut gouverner
00:41:35Avec nous mais sans nous
00:41:37Parce que notre devoir
00:41:39C'est de reconstruire la clarté
00:41:41Et les français n'ont pas vu
00:41:43Du sentiment de l'autre
00:41:45Vers quoi voudrait nous pousser
00:41:47Comme le disait très justement Olivier Vial
00:41:49Vers quoi voudrait nous pousser Emmanuel Macron
00:41:51Il voudrait pousser à faire un gouvernement
00:41:53Un bloc central avec des républicains
00:41:55Des macronistes, des socialistes
00:41:57Mais que vont dire les français ?
00:41:59Ils vont dire tous ces gens là en réalité
00:42:01Finalement prolonge le en même temps
00:42:03Macroniste, il prolonge ce qui a fait
00:42:05Toutes les fractures du pays, notre devoir
00:42:07Pour nous sur le temps long c'est de reconstruire
00:42:09Une proposition claire, une proposition clairement de droite
00:42:11Qui sera demain la force d'alternance
00:42:13Vous êtes bien silencieux Georges Fenech aujourd'hui
00:42:15Que se passe-t-il ? Vous êtes en réflexion ?
00:42:17En méditation ?
00:42:19Je ne partage pas complètement la vision
00:42:21De François-Xavier Bellamy que je respecte beaucoup
00:42:25Je pense que vous ne pouvez pas
00:42:27Vous inscrire aujourd'hui dans le temps long
00:42:29Je pense qu'il y a une urgence
00:42:31Il y a non seulement une urgence
00:42:33Démocratique mais il y a une urgence
00:42:35Politique
00:42:37Et une urgence institutionnelle
00:42:39Vous ne pouvez pas dire de manière
00:42:41Un peu je dirais presque
00:42:43Dans le confort, laissons voir ce qui
00:42:45Se passe, oui on
00:42:47La doublera par un pacte législatif
00:42:49À telle ou telle mesure
00:42:51Mais je pense qu'il y a des millions de Français
00:42:53Qui attendent de vous
00:42:55Que vous soyez peut-être
00:42:57Ce parti charnière
00:42:59Qui soit capable de développer
00:43:01Une politique gouvernementale
00:43:03Dans le cadre
00:43:05Effectivement d'un accord législatif
00:43:07Et vous ne pouvez pas
00:43:09Exclure a priori que
00:43:11L'un d'entre vous soit appelé
00:43:13Effectivement à
00:43:15Occuper Matignon et à chercher
00:43:17Une majorité autour de vous
00:43:19Ou alors vous laissez les clés au front de gauche
00:43:21C'est clair
00:43:23Vous ne pouvez pas jouer des supplétifs
00:43:25Comme ça jusqu'en 2027
00:43:27Vous avez peut-être en tant que
00:43:29Parti charnière aujourd'hui
00:43:31Et la France, Eliott l'a dit, est la droite
00:43:33Vous devez prendre
00:43:35Vos responsabilités
00:43:37Et non pas continuer à attendre je ne sais quoi
00:43:39Mais nous prenons nos responsabilités
00:43:41Vous dites je ne veux pas de poste
00:43:43Ce n'est pas une question de poste
00:43:45C'est une question de mettre en place
00:43:47Une politique qui va sauver la France
00:43:49Qui est en danger
00:43:51La question c'est la politique qui est mise en place
00:43:53Et je le redis, vous savez que les millions de français
00:43:55Je partage votre sentiment sur l'urgence politique
00:43:57Mais les millions de français dont vous parlez
00:43:59Ils n'attendent pas d'abord de savoir
00:44:01Qui va faire quoi, quelle sera l'étiquette
00:44:03De quel bord, de quel camp
00:44:05Ils attendent de savoir quelle politique va être mise en oeuvre
00:44:07Quand est-ce qu'on va enfin résoudre
00:44:09Le problème de l'immigration dans ce pays
00:44:11Quand est-ce qu'on va enfin réformer la justice
00:44:13Les français aujourd'hui n'ont qu'une envie
00:44:15Il y a 5 priorités pour les français
00:44:17C'était le sondage avant les européennes
00:44:19En 1 c'est le pouvoir d'achat
00:44:21En 2 c'est la question migratoire
00:44:23En 3 c'est la sécurité, en 4 c'est l'environnement
00:44:25Et en 5 c'est la santé
00:44:27Et bien sur tous ces sujets ce que nous disons
00:44:29C'est que nous sommes prêts à avancer
00:44:31Avec des propositions de texte
00:44:33Donc nous prenons nos responsabilités
00:44:35On n'est pas en train de se cacher dans notre petit doigt
00:44:37De disparaître, d'attendre que ça se passe
00:44:39On dit voilà l'urgence politique pour le pays
00:44:41On dit que le président trouve le gouvernement
00:44:43Qui portera cela
00:44:45Nous n'avons pas la prétention
00:44:47D'en faire partie parce que nous ne croyons pas
00:44:49Contrairement à tous les gens
00:44:51Du Nouveau Front Populaire qui se gargarisent
00:44:53D'avoir gagné l'élection, nous ne croyons pas
00:44:55Que notre famille politique aujourd'hui
00:44:57Elle soit arrivée au point de réunir une majorité de français
00:44:59En revanche ça ne nous empêche pas
00:45:01D'être prêts à contribuer
00:45:03A faire avancer ces textes et c'est ça qui compte
00:45:05Sylvain Maillard, l'un des responsables
00:45:07De Renaissance a réagi ce matin
00:45:09Il explique que les gens ont peur
00:45:11De voir le Nouveau Front Populaire
00:45:13Du moins la France Insoumise
00:45:15Au gouvernement
00:45:17Les gens sont effrayés du fait que
00:45:19Nous ne trouvions pas une majorité
00:45:21Ou pire encore de se dire que
00:45:23La France Insoumise pourrait être au pouvoir en France
00:45:25Et donc je crois que chacun
00:45:27Sera appelé à la réalité des choses
00:45:29Et que nous avons besoin de construire une coalition
00:45:31Qui est de l'arc républicain
00:45:33Avec des objets politiques parfaitement identifiés
00:45:35Ça va prendre du temps
00:45:37Aux républicains, aux socialistes
00:45:39Aux écologistes
00:45:41Nous sommes prêts à travailler
00:45:43Sur des projets extrêmement précis
00:45:45D'ailleurs c'est ce que nous avions commencé
00:45:47Dans l'ancienne mandature
00:45:49Beaucoup de lois ont été votées
00:45:51En transpartisant
00:45:53Ce que ne dit pas Sylvain Maillard
00:45:55C'est que les français
00:45:57Désapprouvent encore plus
00:45:59Que le camp présidentiel
00:46:01Ne gouverne seul
00:46:03C'est à dire qu'ils sont plus inquiets de voir
00:46:05Le camp présidentiel gouverner seul
00:46:07Que le nouveau fonds populaire gouverner seul
00:46:09C'est là où François-Xavier Bellamy a raison
00:46:11C'est que la clarté par contre
00:46:13C'est une coalition peut-être
00:46:15Mais à droite ou à gauche
00:46:17Mais pas une coalition avec un centre droit
00:46:19Qui va des écologistes
00:46:21Au LR parce que dans ce cas là
00:46:23Il n'y a pas de clarification
00:46:25Et on est dans ce qu'on a vécu aujourd'hui
00:46:27C'est la négation de la politique
00:46:29Les trois blocs c'est la négation de la politique
00:46:31Puisqu'en fait on n'est plus dans un argumentaire politique
00:46:33Qui consiste à construire des barrages
00:46:35Contre des infréquentables
00:46:37Et bien quand on est là-dedans
00:46:39On marginalise 70% de l'électorat français
00:46:41Et on crée les conditions
00:46:43De la radicalisation de l'opinion
00:46:45Et de la violence politique
00:46:47Donc la pacification elle passe d'abord
00:46:49Par je pense casser ce bloc central
00:46:51Pour qu'on revienne dans une binarité politique
00:46:53Qui permet les alternances
00:46:55La pub on revient dans un instant
00:46:57Il faut savoir prendre sa perte
00:46:59Vous restez avec nous monsieur Bellamy ou vous êtes pressé ?
00:47:01On va parler de Joe Biden
00:47:03Vous voulez parler de Joe Biden ?
00:47:05Vous avez vu qu'il a multiplié les lapsus encore
00:47:07Je ne suis pas un expert de la politique américaine
00:47:09Mais parfois quand on se regarde on se désole
00:47:11Quand on se compare on se console
00:47:13Restez un peu avec nous
00:47:15Vous savez je vous ai appelé Cynthia
00:47:17Parce que notre rédactrice en chef s'appelle Cynthia Pina
00:47:19Je ne sais pas si vous avez un lien de parenté avec elle
00:47:21Mais c'est chère Céline
00:47:23Venez la voir
00:47:25Et on salue évidemment Cynthia Pina
00:47:27Qui travaille avec nous aujourd'hui
00:47:29Merci
00:47:33Quasiment 10 heures sur ces news
00:47:35L'information Isabelle Puboulot
00:47:37Et on reprend l'heure des pros juste après
00:47:41Les joueurs du 15 de France accusés de viol
00:47:43Avec violence sont présents à Mendoza
00:47:45Au nord-ouest de l'Argentine
00:47:47Les deux rugbymen vont être entendus par la justice
00:47:49Le parquet estimant qu'ils seraient placés
00:47:51En détention provisoire
00:47:53Dans l'attente de leur procès
00:47:55La victime présumée âgée de 39 ans
00:47:57A été hospitalisée hier
00:47:59Notamment pour décompensation générale du corps
00:48:01Le sommet de l'OTAN à Washington
00:48:03Marqué par deux lapsus de Joe Biden
00:48:05En conférence de presse cette nuit
00:48:07Le président américain a accueilli
00:48:09Volodymyr Zelensky
00:48:11En annonçant Vladimir Poutine
00:48:13Il a également évoqué le vice-président Trump
00:48:15Au lieu de Kamala Harris
00:48:17Ce qui amuse son rival dans la course
00:48:19A la présidentielle
00:48:21Emmanuel Macron ou encore Olaf Scholz
00:48:23Sont appelés à l'indulgence
00:48:25A la semaine avant la cérémonie d'ouverture des JO
00:48:27Les noms des porte-drapeaux français ont été révélés
00:48:29Il s'agit du nageur Florent Manodou
00:48:31Quadruple médaillé olympique
00:48:33Et de Mélina Robert-Michon
00:48:35Vice-championne olympique
00:48:37De lancée de disque à Rio en 2016
00:48:39Le binôme pour les Jeux paralympiques
00:48:41Sera composé du paratriathlète
00:48:43Alexis Anquinquan
00:48:45Et de Nathanaël Keïta, athlète malvoyante
00:48:47Quadruple médaillé olympique
00:48:51Un peu plus de 10 heures sur ces news
00:48:53Je ne dirais pas ce qu'a dit Elodie Huchard
00:48:55A propos des porte-drapeaux
00:48:57Et notamment de monsieur Manodou
00:48:59Vous vous êtes moquée de moi en fait
00:49:01C'est ça Elodie, dites-le
00:49:03Dites la vérité, vous vous êtes moquée de moi
00:49:05Céline Pinard-Georges de Fenêtres
00:49:07Max Escaron
00:49:09Olivier Vénal
00:49:11Et François-Xavier Bellamy
00:49:13Est avec nous
00:49:15Alors, on devait parler de Joe Biden
00:49:17De ses lapsus mais sauf que l'information politique
00:49:19Va tellement vite ces derniers temps
00:49:21Que là on est obligé de commenter
00:49:23Ce qui s'est dit il y a quelques instants
00:49:25Seulement chez Ariel Odi
00:49:27Et c'est par la voix de Gabriel Attal
00:49:29Le futur président du groupe
00:49:31Renaissance à l'Assemblée Nationale
00:49:33Oui, qui ça y est est officiellement candidat
00:49:35Via un message qu'il a adressé
00:49:37Au député du groupe, il parle de notre pays
00:49:39Qui traverse un moment inédit
00:49:41Dans l'histoire, il estime que notre espace politique
00:49:43Est quant à lui un moment décisif
00:49:45Pour son avenir, il supporte donc
00:49:47Officiellement candidat
00:49:49Il dit dans le même sens que ce que dit
00:49:51Le président de la République qu'il veut une collégialité
00:49:53Totale, qu'il aura besoin de chacun des députés
00:49:55Du groupe parce qu'on voit déjà qu'il y a des députés
00:49:57Tentés soit d'aller plutôt sur la gauche soit plutôt
00:49:59Sur la droite, bon courage au premier ministre pour la collégialité
00:50:01Il remercie évidemment
00:50:03L'ancien président du groupe, Sylvain Maillard
00:50:05Pour son engagement et puis il explique aussi
00:50:07Qu'il va exercer ses fonctions de premier ministre
00:50:09Tant que le devoir l'exigera
00:50:11Je pourrais siéger sur vos bandes
00:50:13Alors que le président de la République aura accepté
00:50:15Ma démission, dit Gabriel Attal
00:50:17En parlant de ça visiblement comme une libération
00:50:19Et il ajoute qu'il veut protéger les français
00:50:21De tout gouvernement qui comporterait des ministres
00:50:23RN et LFI
00:50:25Et il précise nous avons frôlé la disparition
00:50:27Mais cette phrase elle est insupportable
00:50:29Puisqu'il est l'homme
00:50:31Qui le dimanche
00:50:3330 juin
00:50:35Lorsque le RN est en tête au premier tour des législatives
00:50:37A dit pas une voix
00:50:39Pour le rassemblement national monsieur Bellamy
00:50:41Et quelques jours plus tard
00:50:43Sur France Inter, il expliquait qu'il préférait mettre
00:50:45Un bulletin LFI
00:50:47Qu'un bulletin RN au second tour
00:50:49Et aujourd'hui il nous explique
00:50:51Qu'il veut protéger les français de tout gouvernement
00:50:53Comportant des ministres RN et LFI
00:50:55Mais il en est le premier acteur
00:50:57Ca va même plus loin que ça Eliott Deval
00:50:59On a quand même un camp présidentiel, une majorité présidentielle
00:51:01Dont il prétend prendre la présidence maintenant
00:51:03Qui a soutenu
00:51:05Clairement des candidats LFI
00:51:07Comme David Guiraud par exemple
00:51:09Des candidats
00:51:11Qui s'étaient illustrés
00:51:13Par le fait que précisément
00:51:15Ils avaient transgressé des principes fondamentaux
00:51:17Ces principes même
00:51:19Au nom desquels le barrage républicain
00:51:21A été supposé se construire
00:51:23Et donc aujourd'hui en effet
00:51:25Quelle incohérence absolue
00:51:27Que de prétendre protéger les français
00:51:29D'un gouvernement conduit par LFI
00:51:31Grâce à une victoire
00:51:33Qu'on a soi-même encouragée
00:51:35En soutenant des candidats de cette formation politique
00:51:37Moi je vais vous dire
00:51:39J'aime la démocratie
00:51:41J'aime le pluralisme
00:51:43Je crois que c'est important
00:51:45Que chacun puisse défendre ses convictions
00:51:47Assumer ses engagements
00:51:49Mais il y a un moment où en revanche
00:51:51On a un devoir de cohérence
00:51:53Et cette cohérence là pour le coup
00:51:55On ne peut que constater que dans le camp macroniste
00:51:57Elle fait largement défaut
00:51:59Comme ça revient en cesse
00:52:01C'est un peu énervant
00:52:03LFI ce n'est pas un parti politique
00:52:05C'est une étiquette politique
00:52:07C'est pas un parti, c'est pas une formation politique
00:52:09Il y a aussi des
00:52:11La plupart, beaucoup étaient radicaux
00:52:13François Bellamy a raison, mais il y a également
00:52:15Des LFI qui sont moins radicaux
00:52:17Que des Verts
00:52:19Il y a des Verts qui sont plus mélenchonistes
00:52:21Vous voulez dire Verts à l'extérieur, Rouges à l'intérieur
00:52:23Donc cette frontière
00:52:25N'a pas de sens
00:52:27En termes politiques
00:52:29On va écouter Gérald Darmanin s'il vous plaît
00:52:31Pardonnez-moi, c'était ce matin
00:52:33Qui explique qu'il pourrait travailler
00:52:35Avec des responsables du parti socialiste
00:52:37Mais pas avec des insoumis
00:52:39Voilà
00:52:41Si nous avons une majorité
00:52:43Des socialistes jusqu'au LR
00:52:45Pour être d'accord pour une politique
00:52:47Pro-entreprise, pour donner
00:52:49Davantage de moyens aux ouvriers
00:52:51Pour continuer le nucléaire, pour soutenir
00:52:53Nos armées, pour respecter les forces de l'ordre
00:52:55Moi je soutiendrais un gouvernement
00:52:57Qui peut-être serait un peu nouveau
00:52:59Par rapport à notre habitude électorale
00:53:01Pour l'instant je constate
00:53:03Que le parti socialiste est toujours attaché
00:53:05A la France insoumise, je m'en désole
00:53:07Nous pourrions tout à fait travailler
00:53:09Avec les leaders socialistes
00:53:11S'il rompait fondamentalement
00:53:13Avec le programme délirant
00:53:15De la France insoumise
00:53:17Est-ce qu'il a le mérite d'être clair Gérald Darmanin
00:53:19J'ai l'impression quand même
00:53:21Que ça va être particulier de voir le ministre de l'intérieur
00:53:23Travailler avec Olivier Faure
00:53:25Qui est au moment de Sainte-Soline
00:53:27Je le disais tout à l'heure
00:53:29Il disait il y a un dispositif de force de l'ordre
00:53:31Qui est trop important, il n'y avait pas de danger à Sainte-Soline
00:53:33C'est un champ, comme c'était présenté par M. Faure
00:53:35Ce n'est pas la seule déclaration d'un représentant du PS
00:53:37Si on prend sur ces deux dernières années
00:53:39Sur la dernière législature
00:53:41Qui font qu'on ne comprend pas comment ça pourrait marcher
00:53:43Avec Gérald Darmanin et d'autres
00:53:45Et quand le ministre de l'intérieur dit
00:53:47Il faudrait se désolidariser du nouveau Front populaire
00:53:49Très bien, mais ils ont fait campagne ensemble quand même
00:53:51Ils ont fait campagne le parti socialiste
00:53:53Aux côtés de la France insoumise
00:53:55Ça ne les a pas dérangé les propos qu'il flirtait avec l'antisémitisme
00:53:57Donc très bien, ils se désolidarisent
00:53:59Fondamentalement ils sont d'accord avec ça
00:54:01Ça restera pareil
00:54:03C'est de la préparation des esprits
00:54:05C'est à dire qu'il faut montrer
00:54:07Que le gouvernement lui est ouvert à tout
00:54:09Et que ce sont les autres qui font échouer les coalitions
00:54:11La réalité c'est qu'une fois que vous sortez
00:54:13RN et LFI du jeu
00:54:15Vous ne pouvez plus obtenir autre chose
00:54:17Qu'une grande coalition type UMPS
00:54:19Que les français abordent
00:54:21Et qui explique justement la montée du RN
00:54:23Donc le but du jeu maintenant
00:54:25C'est d'installer en fait
00:54:27Ce qu'on appelle le gouvernement technique
00:54:29En faisant la preuve
00:54:31Que les politiques sont nulles et incapables de s'entendre
00:54:33Vous justifiez la mise en place
00:54:35D'un gouvernement technique qui gère les affaires courantes
00:54:37En attendant de reprendre la main
00:54:39Une image monsieur Bellamy
00:54:41Juste une image et on quitte la politique
00:54:43Regardez, attendez
00:54:45S'il vous plaît
00:54:47On ne s'écoute pas sur ce plateau
00:54:49Une dernière image qui est importante
00:54:51Qui n'a rien à voir avec les européennes
00:54:53Puisque là c'est le Qatar
00:54:55Qui à Paris est venu renforcer la police française
00:54:57Et donc vous avez
00:54:59Regardez c'est quand même dingue
00:55:01C'est...
00:55:03Les forces de l'ordre Qataris
00:55:05Qui sont à Paris, déployées à Paris
00:55:07Pour sécuriser les JO
00:55:09Monsieur Bellamy
00:55:11Ca fait plusieurs mois que des sources
00:55:13Dans les forces de l'ordre
00:55:15M'ont informé qu'au moment des jeux olympiques
00:55:17Les forces Qataris
00:55:19Viendraient compléter le dispositif de sécurité
00:55:21Et je confesse que je ne les ai pas cru
00:55:23Je n'y croyais pas
00:55:25Jusqu'à ce que je vois ces images
00:55:27Et c'est donc vrai
00:55:29La réalité c'est qu'aujourd'hui nous n'avons pas les moyens
00:55:31De sécuriser, notre état n'a plus les moyens
00:55:33De sécuriser un événement d'une telle importance
00:55:35Alors on nous expliquera que la France est venue soutenir
00:55:37Le Qatar au moment de la coupe du monde
00:55:39De football
00:55:41Ca ne fait pas pour autant la justification
00:55:43De la dépendance de notre état
00:55:45Aujourd'hui à l'égard de ces forces de police
00:55:47Parce que ça n'est pas anodin
00:55:49De faire venir les forces de police Qataris
00:55:51De quoi voulons-nous protéger les français pendant ces jeux olympiques
00:55:53Evidemment entre autres du terrorisme
00:55:55Le Qatar aujourd'hui
00:55:57Est un état
00:55:59Qui sponsorise, tout le monde le sait
00:56:01Tout le monde le voit
00:56:03Le terrorisme islamiste dans le monde entier
00:56:05Donc nous sommes en train de confier notre sécurité
00:56:07A un état qui parraine
00:56:09Le terrorisme islamiste
00:56:11Dans le reste du monde
00:56:13On imagine évidemment d'abord la contradiction absolue
00:56:15Et l'incompréhension totale
00:56:17Que les français doivent ressentir quand ils voient une telle situation
00:56:19Mais on imagine aussi
00:56:21La gravité du risque sécuritaire
00:56:23Que cela fait peser
00:56:25A long terme sur le pays
00:56:27Parce que nous sommes en train aujourd'hui
00:56:29Sans aucun doute de partager des éléments
00:56:31De nos dispositifs de sécurité
00:56:33Avec cet état dont le moins qu'on puisse dire
00:56:35Est qu'il n'est pas du tout un partenaire fiable
00:56:37Dans la lutte contre le terrorisme et l'islamisme international
00:56:39Olivier Vial, ces propos vous engagent évidemment
00:56:41Monsieur le député, les accusations
00:56:43Que sont lourdes d'ailleurs sur le Qatar
00:56:45Vous êtes spécialiste des questions de radicalité
00:56:47Pour le sérieux
00:56:49Un des risques supplémentaires
00:56:51C'est que le Qatar est aussi
00:56:53Très en lien avec les frères musulmans
00:56:55C'est aujourd'hui
00:56:57Le pays qui les finance
00:56:59Qui les aide à se structurer
00:57:01Et il y a un risque pour le terrorisme
00:57:03Mais il y a surtout un risque aujourd'hui
00:57:05Notamment dans la radicalité dans les banlieues
00:57:07Puisque le Qatar via son média
00:57:09Pour les jeunes et pour les banlieues françaises
00:57:11Qui s'appelle AJ+, on a sorti une note
00:57:13Avec notre think tank
00:57:15Sur ce média là
00:57:17Qui essaie d'instrumentaliser
00:57:19Et de retourner la jeunesse des banlieues
00:57:21Contre l'Etat français
00:57:23Il y a une volonté séparatiste
00:57:25Qui pour le coup est réellement
00:57:27Poussée par le Qatar
00:57:29Et donc je pense qu'on a aujourd'hui besoin
00:57:31De clarifier nos relations aussi avec cet Etat
00:57:33Qui n'est pas du tout un Etat allié
00:57:35Cette image peut surprendre, merci beaucoup
00:57:37Monsieur Bellamy d'être venu sur le plateau
00:57:39On va revenir sur l'actualité politique
00:57:41Mais peut-être Georges vous avez une remarque
00:57:43Sur ces images
00:57:45Vous voyez donc des policiers qataris
00:57:47Des véhicules qataris
00:57:49Qui sont actuellement dans les rues de Paris
00:57:51Pour sécuriser les Jeux Olympiques
00:57:53Est-ce qu'ils ne vont pas sécuriser leurs sportifs ?
00:57:55Je ne sais pas
00:57:57Qu'importe, vous avez des véhicules étrangers
00:57:59Qui sont sur notre sol
00:58:01La France devrait pouvoir assurer seule
00:58:03La sécurité
00:58:05C'est clair, c'est un problème de sécurité
00:58:07C'est un problème de souveraineté
00:58:09Mais il n'y a pas que le Qatar
00:58:11Je crois qu'il y a d'autres pays qui vont envoyer
00:58:13En complément des forces de sécurité françaises
00:58:15Je pense que c'est vraiment ce qu'a dit
00:58:17Monsieur Bellamy
00:58:19Qui est important
00:58:21C'est vrai que le principal sponsor du Qatar
00:58:23Qui finance les frères musulmans
00:58:25Dont on sait à quel point
00:58:27Ils ont une politique séparatiste
00:58:29Et d'antrisme dans notre pays
00:58:31Ça c'est absolument inentendable
00:58:33Et scandaleux
00:58:35C'est d'autant plus scandaleux que tout le monde
00:58:37Ces informations-là ne sont pas cachées
00:58:39Que ce que fait le Qatar est parfaitement renseigné
00:58:41Donc franchement
00:58:43C'est vraiment
00:58:45On n'arrive pas à comprendre
00:58:47Comment le Président de la République
00:58:49Qui est dans une situation de désaveu total
00:58:51Peut encore infliger ça aux français
00:58:53Bon, en tous les cas
00:58:55Ces propos, ces accusations de Monsieur Bellamy
00:58:57Qui étaient lourdes
00:58:59Engagent évidemment le responsable politique qu'il est
00:59:01Et n'engagent que lui
00:59:03On revient à l'actualité politique
00:59:05Et je voulais vous faire écouter Manuel Bompard
00:59:07Parce qu'on a parlé de la droite
00:59:09On n'a pas beaucoup parlé du Nouveau Front Populaire
00:59:11Très intéressant de voir ça
00:59:13C'est-à-dire qu'ils ont mis 24h pour créer un accord
00:59:153 jours pour construire un programme
00:59:17En revanche ils mettent du temps
00:59:19Pour avoir un nom et un gouvernement
00:59:21Et c'est très intéressant
00:59:23Pourquoi ? Parce qu'il y a un facteur évidemment
00:59:25X, en quelque sorte
00:59:27C'est la France Insoumise
00:59:29Ils savent que si vous avez des élus de l'extrême-gauche
00:59:31Il sera censuré
00:59:33A la seconde où le gouvernement sera présenté
00:59:35On écoute Manuel Bompard
00:59:39Rien ne coince
00:59:41On discute, on avance, on parle
00:59:43Vous savez aussi que le temps
00:59:45Joue un peu contre vous
00:59:47Oui mais je vous ai dit tout à l'heure
00:59:49A quel point je pense que les gens
00:59:51Peuvent comprendre que 4 jours, 5 jours
00:59:53Ce n'est pas non plus excessif
00:59:55Pour discuter d'une architecture gouvernementale
00:59:57Je vais vous dire les choses franchement
00:59:59Je préfère prendre un peu plus de temps
01:00:01Et sortir avec un dispositif qui soit un dispositif solide
01:00:03Je vous rappelle qu'on parle de gouverner la France quand même
01:00:05Plutôt que de faire les choses à la hâte
01:00:07Ça c'est Manuel Bompard
01:00:09Je vais vous faire écouter Sandrine Rousseau
01:00:11Hier sur Europe 1
01:00:13C'est pas la même ambiance
01:00:15C'est pas la même ambiance
01:00:17Sandrine Rousseau
01:00:19Oui il y a une impatience de ma part
01:00:21Parce que je pense que là maintenant il faut qu'on sorte un non
01:00:23Après on va se mettre d'accord
01:00:25On va se mettre d'accord
01:00:27Vous savez bien que les coalitions
01:00:29Sont toujours des moments un peu compliqués
01:00:31Et en fait moi j'appelle vraiment
01:00:33Les parties de gauche à ne pas
01:00:35Jouer l'hégémonie à gauche
01:00:37Ou la supériorité de l'un sur l'autre
01:00:39Mais vraiment de jouer la cohésion
01:00:41Et la solidité du nouveau front populaire
01:00:43Mais nous allons nous mettre d'accord
01:00:45Mais là maintenant il faudrait sortir ce non
01:00:47Ce serait pas mal
01:00:49Deux salles, deux ambiances
01:00:51Joseph Macescaron
01:00:53Oui deux salles, deux ambiances
01:00:55Il y a une autre déclaration de Sandrine Rousseau
01:00:57Où elle expliquait que cette architecture
01:00:59Dont parle Manuel Bompard
01:01:01Devait se calculer en nombre de points
01:01:03C'est à dire ?
01:01:05J'en sais pas plus mais c'est le mot
01:01:07Ca devait se calculer en nombre de points
01:01:09Donc là on est vraiment
01:01:11Si parce que ça veut dire que
01:01:13Si on a le ministère de l'intérieur
01:01:15On aura 8 points en fonction des postes
01:01:17Là on est vraiment
01:01:19Dans le tripatouillage électoral
01:01:21Le plus complet
01:01:23Par exemple l'intérieur
01:01:25C'est 50 points
01:01:27L'économie c'est 100 points
01:01:29Vous avez tant de points et vous les répartissez
01:01:31Mais en fait ce qui est intéressant
01:01:33Ah oui c'est un nouveau jeu
01:01:35C'est à dire que c'est un autre monde
01:01:37Mais ce qui est intéressant c'est qu'on voit
01:01:39Que ce qui est indispensable pour gagner l'élection
01:01:41Est absolument rédhibitoire pour gouverner
01:01:43C'est à dire que le problème qu'a la gauche
01:01:45C'est qu'aujourd'hui
01:01:47La clientèle qu'elle vise c'est celle que tient LFI
01:01:49C'est à dire que même l'EPS
01:01:51Quand il se fait élire dans des villes populaires
01:01:53Il se fait élire en tenant le discours
01:01:55Que tient LFI
01:01:57Et en visant la même population cible
01:01:59C'est à dire le vote musulman
01:02:01Dans les villes populaires
01:02:03Et il ne peut donc pas se détacher de LFI
01:02:05Parce que le jour où LFI met quelqu'un
01:02:07En face d'eux
01:02:09Comme c'est eux qui ont le discours qui a le plus d'impact
01:02:11Ils sont morts
01:02:13Donc ils n'ont pas le choix
01:02:15Cette alliance en fait leur permet de survivre
01:02:17En revanche elle ne peut pas leur permettre de gouverner
01:02:19Parce que leur image
01:02:21C'est pas celle de LFI
01:02:23Ca reste encore l'image d'un parti de gouvernement
01:02:25Et c'est la contradiction du PS
01:02:27J'ajoute que cette argumentation
01:02:29Que développe Céline sur le fait qu'il soit
01:02:31Dépendant de la sociologie électorale
01:02:33De LFI
01:02:35A d'autant plus d'importance que
01:02:37Beaucoup de parlementaires pensent que dans un an
01:02:39Ils retournent aux urnes
01:02:41Donc évidemment leur intérêt c'est de ne pas froisser
01:02:43La sociologie électorale avec laquelle ils sont parvenus
01:02:45C'est le problème par exemple de M. Ford
01:02:47Et évidemment
01:02:49Olivier Ford qui dit
01:02:51Je suis aujourd'hui prêt
01:02:53Pour assumer les responsabilités
01:02:55De premier ministre
01:02:57Et c'est pertinemment que dès lors qu'il y aurait
01:02:59Une Mathilde Panot, un Hugo Bernalicis
01:03:01Un David Guiraud
01:03:03Dans son gouvernement, le gouvernement sauterait
01:03:05Donc il pourrait en quelque sorte
01:03:07Taper dans la main de Renaissance
01:03:09Mais vous avez entièrement raison
01:03:11Déjà un, ça peut capoter très rapidement
01:03:13Et deux, il se mettrait à dos
01:03:15Toute cette nouvelle base électorale
01:03:17Qu'a la France Insoumise, qu'a le Nouveau Front Populaire
01:03:19Mais que n'a pas
01:03:21Probablement le parti socialiste
01:03:23Par contre effectivement LFI est dans une stratégie
01:03:25Qui est à double tranchant
01:03:27Parce qu'en voulant radicaliser
01:03:29En encourageant les mouvements de rue
01:03:31Les contestations
01:03:33Ils sont quand même aussi en train de réduire
01:03:35Leur surface électorale
01:03:37Parce que même à gauche
01:03:39Cette radicalisation finit par être perdante
01:03:41Et on voit
01:03:43L'image de Mélenchon
01:03:45Entre ce qu'il était il y a 6 ou 7 ans
01:03:47Et aujourd'hui
01:03:49On voit qu'effectivement ça s'est radicalisé
01:03:51Il a des militants
01:03:53Il a peut-être encore plus de militants, plus de personnes engagées
01:03:55Mais il a moins d'électeurs
01:03:57Oui mais peut-être qu'il voit à quel point au moment des européennes
01:03:59Il est passé de 6 à 10
01:04:01En misant sur l'antisémitisme
01:04:03En misant sur la violence
01:04:05Il a une puissance de mobilisation
01:04:07Beaucoup plus forte qu'avant
01:04:09Mais une puissance de rassemblement
01:04:11Beaucoup plus faible
01:04:13Mais de toute manière c'est pas ce qu'il cherche
01:04:15Je crois qu'aujourd'hui leur stratégie n'est pas de gagner par les urnes
01:04:17Mais d'essayer de penser
01:04:19À un chaos qui pourrait
01:04:21C'est le rêve du grand soir
01:04:23Qui n'arrivera jamais mais qui est toujours le rêve du grand soir
01:04:25Un de ces éléments de puissance
01:04:27C'est les médias
01:04:29C'est à dire que la manière dont
01:04:31Un grand nombre de médias ont repris les éléments de langage
01:04:33Du discours de Mélenchon
01:04:35Tout de suite au premier tour en disant
01:04:37Nous avons gagné
01:04:39Alors que sincèrement
01:04:41Personne n'a gagné cette élection
01:04:43Vous pouvez dire quand même
01:04:45Qu'il y a un front qui est arrivé en tête
01:04:47Et que tout le monde attendait une vague bleue
01:04:49Et qu'au final c'est une vague rouge
01:04:51Que c'est une remontada
01:04:53Le fait que tout le monde attend
01:04:55Ça ne veut pas dire que les gens ont gagné
01:04:57Vous montrez
01:04:59Ce qui circulait hier sur la boucle
01:05:01Des écologistes
01:05:03Ils ont envoyé à un certain nombre de cadres
01:05:05Les réunions
01:05:07Le message commence plutôt bien
01:05:09Parce qu'ils pensent que ça avance bien
01:05:11Entre nouveau front populaire
01:05:13Pour une proposition de gouvernement
01:05:15Donc ça serait
01:05:17La première ministre plus un ministère régalien
01:05:19Et un ministère d'Etat non régalien
01:05:21Ou bien deux ministères régaliens et un ministre d'Etat non régalien
01:05:23Vous n'avez rien compris, c'est normal
01:05:25Mais c'est le système de points dont vous parliez
01:05:27Si vous avez un ministère régalien ça fait moins
01:05:29La présidence de l'Assemblée nationale
01:05:31A été proposée hier dans l'idée
01:05:33A Cyriel Chatelain
01:05:35Qui ne braque pas totalement la Macronie
01:05:37Je me permets de couper
01:05:39Madame Chatelain et cette députée verte
01:05:41Qui veut faire un barrage
01:05:43Elle dit pas une, un siège
01:05:45Pas un gros poste à responsabilité
01:05:47A l'Assemblée pour l'ERN
01:05:49Madame Chatelain qui donc
01:05:51S'assoit sur 11 millions
01:05:53D'électeurs qui ont voté
01:05:55Pour le Rassemblement national
01:05:57Donc Madame Chatelain
01:05:59Qui veut présider l'Assemblée nationale
01:06:01A une vision de la démocratie
01:06:03Et des institutions particulières
01:06:05Donc c'est cette dame
01:06:07Qui devrait être présidente
01:06:09Bonjour l'ambiance
01:06:11Et ensuite ils estiment
01:06:13Qu'il pourrait y avoir des noms de personnalités civiles
01:06:15Sauf que le message se terminait par bref
01:06:17On devrait en savoir plus ce soir
01:06:19Parce que justement avec ce système de points
01:06:21En fait c'est totalement incompréhensible
01:06:23Et surtout hier les écologistes se plaignaient
01:06:25D'une chose c'est que entre communistes socialistes
01:06:27Et écologistes ils arrivent à s'entendre
01:06:29Et globalement il ne manquerait pas grand chose pour qu'ils s'accordent
01:06:31Le problème c'est la France insoumise
01:06:33Qui un jour est prête à lâcher
01:06:35C'était plutôt le cas avant-hier
01:06:37Et hier non finalement veut son premier ministre de la France insoumise
01:06:39En écoutant Aurore Berger
01:06:41Censure immédiate si elle est fiée au gouvernement
01:06:43Si il y avait un député insoumis
01:06:45Un membre de la France insoumise
01:06:47Qui devenait membre du gouvernement
01:06:49Par soucis de clarté vis-à-vis des français
01:06:51De conviction et de cohérence
01:06:53Alors ce gouvernement serait immédiatement censuré
01:06:55Ca veut dire qu'il tomberait
01:06:57Ca veut dire qu'il ne permettrait pas
01:06:59D'avoir une stabilité
01:07:01Pour notre pays
01:07:03On reviendra peut-être à la politique
01:07:05Dans un instant
01:07:07Ca revient toujours à la même question
01:07:09Si Mme Rousseau ou d'autres
01:07:11Du même acabit pardonnez-moi
01:07:13Étaient au gouvernement
01:07:15Est-ce que Mme Aurore Berger
01:07:17Censurait ou pas ?
01:07:19On avance un tout petit peu
01:07:21Je pense qu'on a tout dit
01:07:23Sur ces élections législatives
01:07:25Quoique un tweet de Mme Le Pen
01:07:27Vient de tomber en regardant les débats
01:07:29Depuis dimanche on oubliera presque
01:07:31Qu'il y a une semaine les candidats LR
01:07:33Renaissance et leurs supplétifs
01:07:35Des députés LFI, écologistes, communistes
01:07:37Cyniques et irresponsables
01:07:39Ou les deux
01:07:41Voilà la question que se pose Marine Le Pen
01:07:43Je voudrais qu'on revienne
01:07:45Vous savez on l'avait abordé très rapidement hier
01:07:47En prenant toutes les précautions
01:07:49Sur cette accusation de discrimination
01:07:51Dans les notes pour le bac
01:07:53Des élèves de confession juive
01:07:55C'était la quiétude qu'il y avait
01:07:57Ont-ils été victimes d'antisémitisme
01:07:59Lors de ces épreuves
01:08:01Il y a eu une enquête qui a été
01:08:03Envoyée par la ministre de l'éducation nationale
01:08:05Le directeur de l'établissement
01:08:07Affirmait que certains de ces élèves
01:08:09Pourtant réputés brillants
01:08:11Ont eu entre 3 et 8 sur 20
01:08:13Selon les premiers éléments de l'enquête
01:08:15La réponse est non il n'y a pas eu de discrimination
01:08:17Je veux qu'on voit le sujet de Régine Delfour et de Marine Sabourin
01:08:19Les élèves de l'école Yabné
01:08:21N'auraient pas subi de discrimination
01:08:23En raison de leur religion juive
01:08:25Lors d'une épreuve du baccalauréat
01:08:27C'est ce que révèle l'enquête administrative
01:08:29Lancée par Nicole Belloubet
01:08:31Sur les deux jurés incriminés
01:08:33Le premier n'a commis aucune distorsion de notation
01:08:35Lorsque l'on compare les résultats des candidats du lycée
01:08:37Avec ceux d'autres établissements
01:08:39Pour le second jury
01:08:41Les professeurs se seraient montrés plus sévères
01:08:43Mais rien ne permet de retenir
01:08:45Une quelconque discrimination
01:08:47Le directeur de cet établissement
01:08:49Et l'avocat de Yabné
01:08:51Affirment pourtant le contraire
01:08:53Plusieurs de ces très bons élèves
01:08:55Ont obtenu des notes allant de 3 à 9 sur 20
01:08:57L'établissement sous contrat a constaté
01:08:59Une discrimination très importante
01:09:01Des notes de ces élèves sur deux jurys
01:09:03Dans un centre d'examen
01:09:05A l'oral de spécialité du bac
01:09:07Selon les informations du journal Le Parisien
01:09:09La plus mauvaise note évaluée par ces jurys
01:09:11Est un 2 sur 20
01:09:13Et ne concerne pas un élève de l'école Yabné
01:09:15En revanche, 5 élèves de cet établissement
01:09:17Ont obtenu un 20 sur 20
01:09:19Le directeur de l'établissement
01:09:21Contacté par nos confrères
01:09:23Salue la réactivité du ministère
01:09:25Et affirme que les discussions avec celui-ci
01:09:27A réagi il y a quelques instants
01:09:29Rien ne permet de retenir une discrimination
01:09:31A l'égard des élèves du lycée Yabné
01:09:3334 autres élèves du lycée
01:09:35Ont passé l'épreuve avec les mêmes jurys
01:09:37En obtenant des notes parfois excellentes
01:09:3927 élèves ont obtenu entre 10 et 18 sur 20
01:09:415 élèves, c'est ce que disait Marine Sabourin
01:09:43Ont obtenu la note de 20 sur 20
01:09:45Ce qui est intéressant
01:09:47C'est la continuité de l'état
01:09:49Il y a une situation de crise
01:09:51Il y a un risque qui aurait pu être explosif
01:09:53Evidemment de voir des élèves
01:09:55Discriminés parce que juifs
01:09:57Pendant le bac
01:09:59Il y a une enquête, en 24h c'est réglé
01:10:01Ce qui va nous interpeller
01:10:03C'est le fait qu'on se pose la question
01:10:05Aujourd'hui dans la France de 2025
01:10:07Qu'il puisse y avoir une discrimination
01:10:09Contre des élèves juifs
01:10:11C'est ça moi qui m'interpelle
01:10:13C'est l'atmosphère
01:10:15Rassurée en quelque sorte
01:10:17Non parce que j'estime que quand on veut
01:10:19Étant donné la gravité de ce qui s'est passé
01:10:21Ou en tout cas des accusations portées
01:10:23Je suis désolée mais une enquête administrative
01:10:25A quoi ça sert une enquête administrative ?
01:10:27A ce que quelqu'un d'extérieur
01:10:29A l'administration ne mette pas le nez
01:10:31Dans ce qui est en train de se passer
01:10:33C'est une enquête où vous êtes à la fois
01:10:35Juge et parti
01:10:37Étant donné le niveau de gravité des faits
01:10:39C'était pas cette enquête là qu'il fallait faire
01:10:41Il fallait faire une vraie enquête
01:10:43Avec quelqu'un de l'extérieur
01:10:45Qui pose des questions
01:10:47Là ils ont juste fait des statistiques de notation
01:10:49Le problème c'est que dans ces oraux
01:10:51Les oraux ne sont pas anonymes
01:10:53Vous avez le patronyme de la personne qui est devant nous
01:10:55Et le lycée d'où elle est originaire
01:10:57Que le lycée dont on parle
01:10:59Est un lycée d'excellence parmi les 20 premiers
01:11:01Je crois en France
01:11:03Que les gamins dont on parle sont des gamins extrêmement doués
01:11:05Et que l'examen dont on parle
01:11:07Est un examen de maths physique
01:11:09Sur lequel vous avez quand même moins de doutes
01:11:11Que sur un examen de français
01:11:13Et attendez
01:11:15C'est les élèves qui préparent les sujets
01:11:17Et qui l'amènent
01:11:19C'est une enquête administrative
01:11:21C'est pas une enquête opposable
01:11:23On peut quand même faire confiance
01:11:25J'ai pas l'impression que
01:11:27Du moins il y a une enquête qui a été diligentée
01:11:29Le directeur de l'école
01:11:31Salut qui a eu cette réactivité
01:11:33Ca est allé très rapidement
01:11:35Parce que je pense que la situation était tellement grave
01:11:37Qu'ils ont mis un maximum de moyens
01:11:39Pour apporter des réponses
01:11:41Le plus rapidement possible
01:11:43La seule chose sur laquelle ils communiquent
01:11:45C'est des statistiques
01:11:47Aujourd'hui, ni les personnes
01:11:49Qui ont alerté
01:11:51Ni le directeur de l'école
01:11:53Contestent cette enquête
01:11:55Aujourd'hui
01:11:57Peut-être que plus tard il y aura une nouvelle enquête
01:11:59Je ne sais rien
01:12:01Mais en tous les cas c'est allé très vite
01:12:03Autre sujet
01:12:05Vous dites s'il y a une plainte qui a été déposée
01:12:07S'il y a une enquête à ce moment-là judiciaire
01:12:09Qui sera déposée
01:12:11Pour l'instant l'enquête administrative
01:12:13Permet de lever certains doutes
01:12:15Je ne sais pas s'ils sont tous levés
01:12:17Oui ou non, ce n'est pas à moi de le dire
01:12:19Simplement je constate que le directeur de l'établissement
01:12:21Salue l'initiative de la ministre de l'éducation nationale
01:12:23Je pense que
01:12:25Les téléspectateurs
01:12:27Et les français
01:12:29Sont rassurés de savoir
01:12:31Que quand il y a un souci
01:12:33Même si vous êtes en pleine crise politique
01:12:35Vous avez une continuité de l'Etat
01:12:37Avec le ministre qui est en place
01:12:39Parlons de Joe Biden à présent
01:12:41Actualité internationale
01:12:43Il a multiplié les bourdes
01:12:45Il a 81 ans, son état de santé
01:12:47Inquiète les Etats-Unis
01:12:49J'ai l'impression que les médias américains
01:12:51Et les démocrates se réveillent un peu tard
01:12:53J'ai le souvenir que
01:12:55Et je pense à Mathieu Bocoté par exemple
01:12:57Depuis 2 ans et demi, 3 ans
01:12:59Il fait régulièrement des chroniques
01:13:01Sur les Etats-Unis en expliquant
01:13:03Qu'il y a un sujet
01:13:05Autour de l'état de santé de Joe Biden
01:13:07Il est stigmatisé, il est attaqué
01:13:09Trumpiste, extrémiste
01:13:11Pour ceux qui disaient
01:13:13Faites attention parce que là il y a vraiment
01:13:15Un souci de santé du côté de Joe Biden
01:13:17Et il a fallu ce débat entre Biden et Trump
01:13:19Pour qu'aujourd'hui
01:13:21Les démocrates se réveillent
01:13:23Et les médias pro-démocrate se réveillent également
01:13:25Hier donc
01:13:27Il a confondu
01:13:29Zelensky et Poutine
01:13:33Mesdames et Messieurs
01:13:35Le Président Poutine
01:13:37On doit battre le Président Poutine
01:13:39Le Président Zelensky
01:13:41Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine
01:13:43On devrait s'en inquiéter
01:13:45Peu importe, Monsieur le Président
01:13:47Je suis meilleur
01:13:49Vous êtes bien meilleur
01:13:51Premier lapsus, second lapsus
01:13:53Cette fois-ci il confond
01:13:55Sa vice-présidente et Donald Trump
01:14:09La considération
01:14:11C'est que je pense que je suis
01:14:13La personne la plus qualifiée
01:14:15Pour se battre pour le Président
01:14:17Je l'ai battu une fois
01:14:19Et je le ferai encore
01:14:21Et qui était au chevet de Joe Biden
01:14:23Pour essayer de calmer
01:14:25Cette inquiétude
01:14:27Emmanuel Macron
01:14:29Il est en pleine forme
01:14:31Il nous arrive à tous de faire des lapsus
01:14:33Ca m'est arrivé
01:14:35Ca m'arrivera sans doute demain
01:14:37Je demanderai la même indulgence
01:14:39Qu'il faut avoir
01:14:41Entre personnes bienveillantes
01:14:43Maintenant, j'ai pu discuter
01:14:45Avec le Président Biden
01:14:47Longuement hier lors du dîner
01:14:49J'ai pu aussi l'écouter échanger
01:14:51En marge des rendez-vous
01:14:53J'ai vu comme à chaque fois
01:14:55Un Président qui est aux affaires, en charge
01:14:57Précis sur les dossiers, qu'il connaît bien
01:14:59Beaucoup rient de cette situation
01:15:01Joseph Macescaron
01:15:03Beaucoup se disent c'est drôle
01:15:05On parle du Président de la première puissance au monde
01:15:07Avec des enjeux majeurs
01:15:09Puisqu'il y a une guerre en Ukraine
01:15:11Il y a une guerre au Proche-Orient
01:15:13Il y a des tensions à Taïwan
01:15:15Et les Etats-Unis ont un rôle majeur
01:15:17Dans ces régions-là
01:15:19Chaque jour vers l'enfer
01:15:21Nous descendrons d'un pas à tâtons
01:15:23A travers des ténèbres qui puent
01:15:25Baudelaire
01:15:27C'est ce qui risque de nous arriver
01:15:29Si la situation
01:15:31C'est une situation dramatique
01:15:33Éminemment dramatique pour nous
01:15:37Quel qu'en soit l'issue
01:15:39Aussi bien Trump que Biden
01:15:43Là on voit très bien
01:15:45La folie des communicants
01:15:47Qui entourent Biden
01:15:49Et qui
01:15:51Passent leur temps
01:15:53A tresser des éléments de langage
01:15:55Sur il a un rhume
01:15:57Il est fatigué
01:15:59Il va se reprendre
01:16:01A chaque fois qu'il est censé se reprendre
01:16:03A chaque fois il trébuche
01:16:05On voit bien de toute façon
01:16:07A moins d'être d'une malhonnêteté un signe
01:16:09On voit bien que
01:16:11Et beaucoup de français on peut le voir
01:16:13Au moment du D-Day
01:16:15Avec les difficultés qu'il avait
01:16:17On voit bien que
01:16:19Un certain nombre d'éléments cognitifs
01:16:21Ne sont plus dans sa possession
01:16:23Et ça c'est absolument dramatique
01:16:25Pour la marche du monde
01:16:27C'est pas que la responsabilité des communicants
01:16:29Cette situation est connue
01:16:31Du parti démocrate depuis des années
01:16:33Et qu'en réalité le parti démocrate
01:16:35Aujourd'hui espère
01:16:37D'abord se débarrasser
01:16:39De Kamala Harris
01:16:41Pour après essayer de
01:16:43Ils utilisent Joe Biden comme un bouclier
01:16:45Et donc ils essayent de débrancher
01:16:47La vice-présidente qui pourrait
01:16:49Légitimement aujourd'hui le remplacer
01:16:51Avant de demander
01:16:53Au président d'être
01:16:55A nouveau
01:16:57Au sein du parti démocrate
01:16:59Ils temporisent quand même
01:17:01Pour l'instant les voix
01:17:03Il y a le gouverneur de Minnesota
01:17:05Il y a d'autres candidats qui seraient
01:17:07En position de se représenter
01:17:09Mais pour l'instant ils ne peuvent pas
01:17:11Franchir l'hobicon parce que d'abord
01:17:13Il faut débrancher Kamala Harris
01:17:15Et pour obtenir
01:17:17Cet accord là ils sont prêts
01:17:19A laisser Joe Biden
01:17:21Dans des situations où il est
01:17:23Très diminué et malheureusement
01:17:25Dans une situation géopolitique
01:17:27Qui mériterait qu'on ait un président américain
01:17:29En toute possession de ses moyens
01:17:31Ils ont l'air fiers à la place de Kamala Harris
01:17:33Parce qu'ils ont l'air quand même
01:17:35De ne pas être très fournis en
01:17:37Candidats de bon niveau
01:17:39Étant donné la médiocrité de ce qu'il nous présente
01:17:41Il y a plusieurs gouverneurs
01:17:43Il y a aussi le président de JPMorgan
01:17:45Qui aujourd'hui fait partie des favoris
01:17:47A l'investiture démocrate
01:17:49S'il y avait une nouvelle investiture
01:17:51Notamment lors du congrès
01:17:53Dix heures trente sur CNews
01:17:55Le point sur l'information s'il vous plaît
01:17:57Le point sur l'information
01:17:59C'est avec Isabelle Piboulot
01:18:05A Paris les lycéens juifs de l'école Yabnay
01:18:07N'auraient pas subi de discrimination
01:18:09Antisémite lors de leur épreuve orale du bac
01:18:11C'est ce que conclut l'enquête administrative
01:18:13Lancée par la ministre de l'éducation nationale
01:18:15Après les signalements de 15 élèves
01:18:17Très bons toute l'année
01:18:19Ils se seraient simplement loupés
01:18:21Lors d'une tentative de traversée de la Manche
01:18:23Cette nuit au moins quatre migrants
01:18:25Sont morts au large de Boulogne-sur-Mer
01:18:27Dans le Pas-de-Calais
01:18:29Ils étaient près de 70
01:18:31A avoir quitté les côtes françaises
01:18:33A bord d'un pneumatique
01:18:35Ces décès porta au moins 19
01:18:37Le nombre de personnes mortes
01:18:39En tentant de rallier le Royaume-Uni
01:18:41Depuis le début de l'année
01:18:43Une soixantaine de corps découverts hier
01:18:45Après une vaste opération israélienne à Gaza
01:18:47Ils se trouvaient sous des décombres
01:18:49L'opération avait été lancée le 27 juin
01:18:51Selon TSAL
01:18:53Huit tunnels ont été démantelés
01:18:55Et des dizaines de terroristes éliminés
01:18:57Merci beaucoup Isabelle Piboulot
01:18:59Pour le point sur l'information
01:19:01Un peu plus de 5 minutes avant la fin de l'émission
01:19:03Et dans un instant vous retrouverez
01:19:05Jean-Marc Morandini
01:19:07On verra la séquence docteur Mignon
01:19:09Dans quelques secondes
01:19:11Mais avant cela quand même
01:19:13La toute dernière déclaration
01:19:15Je vous la citais rapidement
01:19:17En regardant les débats depuis dimanche
01:19:19On en oublierait presque qu'il y a une semaine
01:19:21Les candidats LR, Renaissance et leurs supplétifs
01:19:23Se sont décistés pour faire élire
01:19:25Des députés LFI écologistes et communistes
01:19:27Cyniques ou irresponsables
01:19:29Ou les deux
01:19:31Ca peut être également tartuffe
01:19:33Parce que c'est vrai que beaucoup se sont mobilisés
01:19:35Ont servi de marchepied
01:19:37Pour qu'on se retrouve avec des députés
01:19:39D'extrême gauche
01:19:41Et parce que le plus grand danger
01:19:43Selon ces partis
01:19:45C'était la peste brune
01:19:47La peste rouge, ça non, mais la peste brune oui
01:19:49Sauf que quand on base tout son pouvoir
01:19:51Sur la morale
01:19:53Et qu'on finit par faire élire des antisémites
01:19:55Pour soi-disant combattre des fascistes
01:19:57On ne peut plus que se taire
01:19:59Et aujourd'hui la gauche
01:20:01Elle devrait se taire et boire sa honte
01:20:03En tous les cas Olivier Vial
01:20:05Ce qui va être intéressant
01:20:07Ces prochains jours
01:20:09C'est de ressortir les déclarations des uns et des autres
01:20:11Pendant l'entre-deux-tours
01:20:13Aujourd'hui vous agitez deux chiffons rouges
01:20:15La semaine dernière
01:20:17Vous ne disiez pas la même chose
01:20:19Vous prenez les gens pour des imbéciles
01:20:21C'est aussi simple que ça
01:20:23Ce qui va être intéressant c'est de mettre ces déclarations-là
01:20:25Avec la réalité de ce qu'on va vivre la semaine prochaine
01:20:27Avec l'immobilisation de Sainte-Soline
01:20:29L'immobilisation du individu et de la société
01:20:31Et effectivement toute cette montée de violence
01:20:33Et cet encouragement de la violence
01:20:35Qui est encouragée par les déclarations des parlementaires
01:20:37Et des filles
01:20:39Vous êtes sûr du coup Sainte-Soline ?
01:20:41Oui c'est sûr
01:20:43C'est du 16 au 20
01:20:45Avec les deux points les plus importants
01:20:47Ce sera le 19 et le 20
01:20:49Entre le 19 et le 20
01:20:51C'est les deux jours les plus radicaux
01:20:53Donc ça sera vendredi 19
01:20:55Vendredi 19, samedi 20
01:20:57Tous les black blocs européens
01:20:59C'est la fête du black bloc
01:21:01À Sainte-Soline
01:21:03Le 20 ils ont déjà annoncé
01:21:05En plus de ce qu'ils font à Sainte-Soline
01:21:07Qu'ils essaient de bloquer le port de la Rochelle
01:21:09Puisque normalement le 19 ou le 20 juillet
01:21:11Vous avez un nouveau Premier Ministre
01:21:13Non, vous avez un gouvernement
01:21:15Démissionnaire
01:21:17Ça a été plutôt clair dès le début
01:21:19C'est-à-dire que l'hypothèse
01:21:21Qui tient la corde c'est démission du gouvernement
01:21:23Le 17 pour que les ministres puissent
01:21:25Aller siéger et voter pour le ou la
01:21:27Président de l'Assemblée Nationale
01:21:29Mais qui vont gérer les affaires courantes
01:21:31Dans sa déclaration, Gabriel Attal le redit
01:21:33Ah oui ça veut dire que j'ai démissionné
01:21:35Mais je suis toujours là
01:21:37Il y a un gouvernement encore en place
01:21:39Et ça peut durer combien de temps cette histoire ?
01:21:41Autant qu'il veut
01:21:43Par contre effectivement pour les questions de sécurité
01:21:45L'avantage c'est que pour les questions de sécurité
01:21:47Les masques vont tomber
01:21:49L'autre chose qui est intéressante
01:21:51C'est que par exemple une Marine Tondelier
01:21:53Qui faisait figure de shortlist
01:21:55Parmi les premiers administrables
01:21:57Marine Tondelier
01:21:59Qui a participé à Sainte-Soline
01:22:01Aux manifestations, je serais très curieux
01:22:03De savoir ce que Marine Tondelier va dire
01:22:05Surtout s'ils y sont
01:22:07Parce que par exemple Benoît Biteau
01:22:09Qui est nouveau député
01:22:11Benoît qui ?
01:22:13Benoît Biteau qui était député européen écologiste
01:22:15Et qui était l'un des leaders des mouvements de Sainte-Soline
01:22:17Aujourd'hui il est élu député
01:22:19De quelle bannière il est élu député ?
01:22:21Maintenant il est LFI
01:22:23LFI ou écologiste
01:22:25J'ai un doute
01:22:27Merci beaucoup à tous les 5
01:22:29Juste le temps pour moi de rappeler que demain
01:22:31Ce sera Brigitte Millot
01:22:33Pour Bonjour Docteur Millot
01:22:35Comme chaque samedi midi
01:22:37Et qui va revenir
01:22:39Si mes souvenirs sont bons
01:22:41Parce que je n'ai plus les bienfaits des vacances
01:22:43Ah les vacances
01:22:45Les bienfaits des vacances, Brigitte Millot
01:22:47Les vacances, ça booste la sexualité
01:22:49Et la sexualité
01:22:51C'est bon pour la santé
01:22:53Ça c'est prouvé ou c'est juste le fait de se dire
01:22:55Bon bah on est plus dénudés
01:22:57On passe plus de temps ensemble
01:22:59Aujourd'hui on ne parle que d'études
01:23:01C'est prouvé
01:23:03Il y a une étude qui a été faite en Europe
01:23:05Et en fait pendant la période estivale
01:23:07L'activité sexuelle estivale
01:23:09Est augmentée
01:23:11De 37%
01:23:13Les français arrivent 3ème
01:23:15Les italiens 2ème
01:23:17Et les espagnols sont les 1ers
01:23:19En ce qui concerne l'activité sexuelle estivale
01:23:23Je ne vais pas vous poser une question
01:23:25On va peut-être éviter le débat là-dessus
01:23:27Je trouve ça très drôle
01:23:29Ce qui est vrai c'est qu'on peut être amoureux
01:23:31Les amours d'été
01:23:33Bien sûr
01:23:35Ça veut dire quoi ? Vous en avez eu plusieurs ?
01:23:37Non mais
01:23:39Bien sûr
01:23:41L'été
01:23:43Les amours d'été
01:23:45C'est mignon
01:23:47C'est comme une bulle de Perrier
01:23:49Il faut dire Badoit
01:23:51Sans Pellegrino
01:23:53Merci à tous les 5
01:23:55Je vais remercier
01:23:57Thibaut Palfroy à la réalisation
01:23:59David Tonnelier à la vision
01:24:01Guillaume Marceau au son
01:24:03Marine Lanson et Benoit Bouteille
01:24:05Comme chaque vendredi
01:24:07Nous remercions toute l'équipe de la programmation
01:24:09Et Magdalena notamment pour ces derniers jours
01:24:11Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr
01:24:13Dans un instant c'est Jean-Marc Morandini
01:24:15A ce soir