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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin sur Europe 1 de 9h à 9h30 et sur ces news de 9h à 10h30
00:00:08 comme tous les jours. Si vous voulez un exemple du renversement des rôles comme on disait autrefois
00:00:14 il s'est passé à Strasbourg dans le magasin Geotz, illustre l'époque. Voilà un gérant qui reçoit
00:00:21 une intérimaire pour être vendeuse dans la boutique, elle arrive voilée. Le gérant ne souhaite pas
00:00:26 qu'une femme voilée officie dans sa boutique, il est dans son droit. Il appelle l'agence d'intérim,
00:00:32 la jeune femme en toute illégalité filme la scène, la publie sur les réseaux sociaux, met une cible
00:00:38 dans le dos de ce gérant qui depuis est menacé de mort ces dernières heures. Hier le magasin Geotz
00:00:45 était fermé, le gérant harcelé sur le numérique. L'espace médiatique n'a pas défendu cet homme qui
00:00:52 n'entend pas tomber sous une influence des moeurs, une culture qui n'ont pas cours dans notre pays,
00:00:56 la maison Geotz ne dit rien, elle est une entreprise italienne de chaussures et de prêtes à porter,
00:01:02 son silence est instructif, elle a peur, pas de vagues, ce n'est pas qu'à l'école. Le collectif
00:01:08 contre l'islamophobie en Europe, l'ex CCIF qui avait été dissous en France, qui aujourd'hui
00:01:15 est à Bruxelles après l'assassinat de Samuel Paty à Conflans-Saint-Honorin, a dénoncé une
00:01:20 discrimination inacceptable, contactez Geotz pour exprimer votre désapprobation, est-il écrit,
00:01:27 on intimide, on fait pression, inversion des rôles, vous disais-je, le patron est dans son droit,
00:01:33 la jeune femme est dans l'illégalité et c'est le patron qui est la victime. Il est 9h, Chanel
00:01:40 Houston. Bonjour Pascal, bonjour à tous. Le gérant d'une boutique menacée de mort à Strasbourg
00:01:56 parce qu'il a refusé une vendeuse intérimaire qui portait le voile islamique, ce qu'il a le droit
00:02:01 de faire accessoirement, sauf que la jeune femme a filmé la scène et l'a publiée sur les réseaux
00:02:06 sociaux. Mais concrètement, que dit la loi ? Écoutez la réponse du juriste Amine Elbeï.
00:02:10 L'entreprise a parfaitement le droit d'insérer une clause de neutralité dans son règlement et a
00:02:17 parfaitement le droit de demander à ses salariés de respecter le principe de neutralité. Nous
00:02:22 assistons en France, et il faut le dire clairement, à une entreprise de démolition du principe de
00:02:31 neutralité. Est-ce qu'il faut mettre fin au logement social à vie ? C'est en tout cas la
00:02:36 volonté du ministre du Logement Guillaume Casbarian. Il appelle les bailleurs sociaux à étudier plus
00:02:41 régulièrement les revenus des locataires de HLM et de mettre fin à leur bail par exemple s'ils
00:02:46 gagnent trop. Selon Denis Julmier, président du Bailleurs Habitat en Seine-et-Marne, cela pourrait
00:02:51 être une solution contre la crise du logement. On voit plutôt aujourd'hui une paupérisation de
00:02:55 notre public en logement social, une forte demande de gens qui rentrent absolument dans
00:03:00 les critères des logements sociaux. Cette proposition va certainement dans le bon sens,
00:03:03 dans le fait de se dire "oui c'est vrai, ça doit pas être un logement à vie que le logement social,
00:03:08 ça doit faire partie du parcours résidentiel". Mais je pense que beaucoup de nos locataires
00:03:11 aimeraient aussi pouvoir accéder à la propriété, ça serait plutôt bon signe pour eux. Et puis
00:03:15 l'enquête après la mort d'un adolescent à Romand-sur-Isère a été requalifiée en assassinat.
00:03:20 Zacharia, 15 ans, a été tué mardi alors qu'il tentait de s'interposer dans une bagarre. Quatre
00:03:26 personnes sont toujours en garde à vue ce matin. L'auteur du coup de couteau mortel, âgé de 27 ans,
00:03:30 son petit frère mineur ainsi que leur père, un homme soupçonné de les avoir aidés à fuir,
00:03:35 a également été interpellé. Voilà pour l'essentiel de l'information, c'était à vous Pascal.
00:03:39 Merci Chanel Ousto, et passez un excellent week-end, vous serez là encore la semaine prochaine ?
00:03:42 Bien sûr Pascal.
00:03:43 Pas de vacances donc ?
00:03:44 Non, plus tard.
00:03:45 Plus tard, merci. Charlotte Dornela c'était avec nous ce matin, Joseph Macézcaron, Georges Fenech,
00:03:51 André Valigny et Florian Tardif. On va parler de Géox. Évidemment, il y a des drames, c'est un drame
00:03:56 absolu ce qui s'est passé à Bordeaux. Mais il y a parfois des événements qui font sens et où il y a
00:04:02 tout dans un même événement. C'est-à-dire, je disais, la société Géox qui ne communique pas, par
00:04:07 exemple. Pas de vagues, pas de vagues. Sachez quand même que le responsable a déposé deux plaintes.
00:04:12 Une première fois pour atteinte à la vie privée et enregistrement de données à caractère personnel
00:04:17 contre dénommé. Puis une seconde pour diffamation, injure raciale et appel malveillant. Sachez également
00:04:22 que la police suit cette affaire sous l'autorité de la justice. Et sachez enfin qu'au plus haut niveau
00:04:32 de l'État, ce dossier est suivi quand même avec beaucoup d'intérêt. Alors on va voir cette séquence
00:04:40 pour peut-être ceux qui ne l'ont pas vue, que je trouve tellement révélatrice de la société
00:04:46 française. C'est une jeune femme quand même qui fait sans doute de la provocation puisqu'elle vient
00:04:51 et elle filme. Et ce qui est intéressant, c'est aussi les réactions sur cette séquence.
00:04:56 Vous allez vous mettre dehors parce que c'est un lieu privé. Je vais patienter. Vous appelez
00:05:11 l'agence qui m'a fait venir ici. J'attends que vous finissiez. Non, c'est un lieu privé. Parce
00:05:19 que vous n'allez pas changer mes propos. Je ne sais pas si vous entendez ou pas, mais c'est
00:05:23 vous qui changez mes propos. J'attends que vous finissiez. Vous n'allez pas attendre que je
00:05:28 finisse. Si je vous demande de sortir, vous sortez. Non, bien sûr. J'attends que vous finissiez.
00:05:32 J'attends que vous finissiez parce que je ne veux pas que vous changez mes propos en disant
00:05:36 que c'est moi qui ne veux pas rester. Vous me dites de partir. C'est différent. Vous ne
00:05:43 n'avez pas la tenue adéquate. Je ne peux pas vous garder si vous ne souhaitez pas garder la tenue
00:05:46 adéquate. Voilà, dites ça. Mais ne dites pas que c'est moi qui ne veux pas rester. Vous m'avez
00:05:50 dit que de toute façon, vous ne vouliez pas faire la mission comme ça. Non, pas du tout. Vous me
00:05:56 dites de partir parce que j'ai le voile. Alors, vous m'excusez, je suis au téléphone. Je parle.
00:05:59 Oui, parce que vous n'avez pas la tenue adéquate. J'ai le voile. Il faut le dire. Il faut passer par
00:06:04 les mots. Oui, mais parce qu'on est en France, Madame. C'est dans la loi. Moi, en Magasin.
00:06:11 Liberté, égalité, fraternité. Un pays laïque. Voilà, sur mon contrat, ce n'est pas écrit que
00:06:18 je ne dois pas mettre le voile. Sur le contrat, ce n'est pas écrit que je ne dois pas mettre le
00:06:21 voile. Moi, j'ai une collecte qui est une croque, du coup, elle ne la montre pas non plus. Terminé,
00:06:25 avec ce que tu ne donnes pas, s'il vous plaît. Bon, donc, je suis désolé. Voilà, je pense que
00:06:30 vous avez tout entendu. Bien sûr, il a tout entendu. J'espère. C'est intéressant parce que ce
00:06:36 gérant garde son sang froid. Il est correct. J'étais dans l'expression. J'entendais hier sur
00:06:40 d'autres plateaux de télévision. Il était dit il met cette jeune femme dehors. Non, il n'en met
00:06:45 pas dehors. Je pense qu'il y a une provocation forcément de cette jeune femme puisque elle
00:06:49 filme. Donc forcément, elle sait ce qui va se passer. C'est pour ça que j'imagine qu'elle
00:06:53 souhaite filmer. Et ce qui est intéressant, je le disais, c'est les réactions aussi. Et on va
00:06:57 en parler ensemble. Mais que dit la loi? Voyez précisément ce que dit la législation. À son
00:07:03 arrivée dans ce magasin, cette vendeuse se voit refuser sa mission d'intérim par le manager de
00:07:08 l'établissement en raison de son voile. Moi qui vous demande de récupérer vos affaires. Mais
00:07:14 était il dans son droit? Que dit la loi? Dans les commerces qui sont des lieux privés, mais
00:07:18 ouverts au public, la règle est fixée par le gérant de la société ou par un règlement intérieur
00:07:23 si l'entreprise compte plus de 20 salariés. Dans le cas présent, ce chef d'entreprise décide de ne
00:07:28 pas accepter cette vendeuse voilée au nom du principe de neutralité vis-à-vis de la clientèle.
00:07:33 Et là, il ne veut pas partir. Le principe de neutralité, c'est l'absence de manifestation,
00:07:39 de port notamment de signes religieux. Donc à la question, est-ce qu'elle avait le droit, oui ou
00:07:46 non, d'arriver en qualité d'intérimaire dans cette société avec le voile, a priori la réponse est non.
00:07:54 Face à la décision du manager de ne pas l'accepter, cet intérimaire a donc pris son téléphone et
00:07:59 filmé le chef d'entreprise. Une vidéo qu'elle a ensuite partagé sur les réseaux sociaux et qui a
00:08:04 été visionnée plusieurs millions de fois. On est sur un droit à l'image et je pense que le risque est
00:08:10 plus sur la personne qui a pris cette initiative plutôt que sur le manager qui, à mon sens,
00:08:16 est plutôt dans son bon droit. De son côté, le juriste Amine Elbaïe dénonce l'islamisation de
00:08:21 notre société. La menace a changé depuis 1905 et aujourd'hui on le voit aussi bien dans les
00:08:28 fédérations sportives avec les hijabeuses, aussi bien dans l'entreprise avec des revendications
00:08:32 extrêmement fortes. L'État n'est pas au rendez-vous de l'histoire. Aujourd'hui, le chef d'entreprise
00:08:37 est la cible d'intimidation et de menaces de mort. Contacté, il n'a pas donné suite à nos
00:08:42 sollicitations. C'est ça qui est aussi le plus intéressant, les gens ont peur. Il faut rappeler
00:08:51 le principe effectivement dans le service public et toutes les entreprises concessionnaires de
00:08:55 service public, c'est le principe de la laïcité, les collectivités locales, les hôpitaux, c'est
00:09:00 de l'école bien sûr, on ne porte pas de signes ostentatoires. Dans le secteur privé, les
00:09:05 entreprises, c'est à la liberté du gérant de l'entreprise de décider comment les tenues
00:09:10 vestimentaires... - Mais c'est pas le sujet, vous voyez bien, c'est ce qui nous intéresse.
00:09:14 - Le fait religieux, il y a une offensive, c'est évident. - Et ce qui est intéressant, c'est la réaction.
00:09:18 - Toutes les grandes entreprises et les moyennes et grandes entreprises s'organisent aujourd'hui
00:09:22 parce que vous n'êtes pas uniquement à la tenue vestimentaire. Vous avez les menus, vous avez le
00:09:26 ramadan, vous avez les prières. Donc aujourd'hui, toutes les entreprises ont un règlement intérieur
00:09:31 avec des avocats spécialisés. C'est devenu un fait de société, le fait religieux dans l'entreprise.
00:09:35 Mais là, le patron est dans son droit, il est entièrement dans son droit. - Mais ça n'en finit pas.
00:09:41 Je vais prendre juste deux exemples puisqu'on parle justement des entreprises, ce qui explique que
00:09:45 les sociétés d'intérim, aujourd'hui, ça arrache les cheveux, véritablement. Je vais prendre deux
00:09:50 exemples. Un, lorsque dans un open space, vous avez un certain nombre de personnes qui sont
00:09:54 apparemment de culture arabo-musulmane qui décident unilatéralement de parler entre eux en arabe.
00:10:00 Qu'est-ce qui se passe par rapport à tous les autres ? Vous êtes dans un open space. Qu'est-ce
00:10:05 qui se passe ? Comment vous gérez ça ? Si vous leur demandez, évidemment bien sûr, ils s'expriment
00:10:11 en français pour que tout le monde comprenne, tout de suite, évidemment, tout de suite est brandi la
00:10:15 discrimination, le racisme, etc. Quand un livreur refuse de livrer dans son pack de la bière,
00:10:21 de la bière, j'ai vu ça, j'ai suivi ça pour des entreprises. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce
00:10:26 que vous faites ? Alors il y a des entreprises qui disent "mais pourquoi vous refusez ?" Ce que je
00:10:32 dis est un cas qui s'est réellement passé. À ce moment-là, le livreur dit "mon imam refuse que
00:10:37 je livre de la bière". Évidemment, non, c'est pas ça. Malheureusement, qu'est-ce que fait souvent
00:10:41 le RH ? Il dit "bon, on va essayer d'arranger les choses". Il fait venir un autre imam dans
00:10:45 l'entreprise qui va dire "non, non, non, non, il a le droit". Et donc l'entreprise va se retrouver
00:10:48 avec deux imams. - Maud Bréjon, écoutez Maud Bréjon parce que j'ai l'impression qu'il y a une petite
00:10:52 inflexion quand même. Parce que moi j'étais très surpris de ce qu'a dit Maud Bréjon ce matin. J'avais
00:10:57 envie de lui dire il y a trois mois "vous avez dévitalisé une loi sur l'immigration et maintenant
00:11:04 vous venez nous expliquer que peut-être on n'a pas pris la mesure de ce qui se passait en France".
00:11:09 Donc ça, ça s'appelle le double discours. Mais écoutons ce que disait Maud Bréjon tout à l'heure
00:11:14 avec Anthony Cavalli. - Moi je voudrais vous dire que je suis très inquiète. Je suis très inquiète
00:11:20 au regard des différents faits, que je qualifierais pas de faits divers, qui sont des faits de société
00:11:27 dont vous avez, j'imagine, parlé ces derniers jours, ces dernières semaines. Bordeaux, Viry-Châtillon,
00:11:33 Montpellier avec la jeune Samara. Je crois que c'est aujourd'hui toute la société qui doit être
00:11:39 interrogée. C'est l'école qui doit être interrogée. C'est l'autorité familiale qui doit être interrogée.
00:11:45 C'est l'autorité dans la rue qui doit être interrogée et c'est la place de la laïcité. Il est peut-être
00:11:49 temps de réaffirmer ce grand pacte républicain qu'est la laïcité, qu'est la liberté et si je
00:11:57 puis me permettre, la liberté à la française. La liberté de vivre comme on l'entend, la liberté
00:12:02 de circuler dans l'espace public, la liberté de s'habiller comme on le souhaite lorsqu'on est une
00:12:07 femme, lorsqu'on est une jeune femme et la liberté de pratiquer ou pas un culte. Moi je comprends et
00:12:13 je l'entends beaucoup dans ma circonscription que les gens s'interrogent, que les gens s'inquiètent
00:12:17 sur l'avenir. Ce que je voudrais dire aujourd'hui c'est qu'une part on ne lâchera rien, on ne lâchera
00:12:22 rien à l'école, on ne lâchera rien en matière de moyens déployés, encore une fois pour la laïcité,
00:12:26 rien que la laïcité, que la laïcité et de moyens dans les rues et pour la justice.
00:12:31 Eh bien peut-être de commencer par stopper l'immigration ou de la contrôler me semble-t-il.
00:12:35 On a envie de dire ça madame Bréjean mais bon. La loi n'est pas mal faite, je reviens à l'affaire
00:12:40 Géox, puisque la loi prévoit que le chef d'entreprise peut interdire que dans son entreprise,
00:12:45 dans son magasin en l'occurrence, on puisse porter un foulard. Donc la loi est bien faite,
00:12:49 il faut la faire respecter, il faut soutenir le gérant du magasin et c'est fait. La plainte a été
00:12:55 déposée, la police le protège, il faut que le magasin réouvre, il ne faut plus rien lâcher,
00:13:00 on a trop reculé. Mais ce que je voulais dire aussi c'est que Maude Bréjean dit, il faut que les
00:13:05 femmes aient la liberté de s'habiller comme elles veulent. Attention c'est un double tranchant,
00:13:08 ça veut dire que la jeune fille qui voulait travailler dans le magasin Géox avec son foulard
00:13:13 peut dire "alors si on peut s'habiller comme on veut, je garde mon foulard". Je reviens à la loi,
00:13:17 elle est bien faite, il faut la faire appliquer et ne rien lâcher, on a trop longtemps reculé.
00:13:21 Sauf que le rapport de force aujourd'hui vous le voyez bien, il n'est plus... Vous avez raison,
00:13:26 la loi mais qui défend cet homme-là ? Même Géox ne communique pas.
00:13:31 Ils sont torts, il faut qu'il communique. Et la police doit retrouver ceux qui le harcèlent.
00:13:36 Mais c'est des veupieux.
00:13:39 Pas du tout, la police fait son travail.
00:13:41 La dire comme de Géox, qu'est-ce qu'ils se disent en se disant "oh là là, si on va là-dedans,
00:13:48 vous ne vous rendez pas compte, tous nos magasins, c'est ça le pas de vague".
00:13:51 Hélas.
00:13:52 C'est ça le pas de vague. C'est pour ça que je trouve que c'est un cas d'école Géox.
00:13:59 Bien sûr.
00:13:59 La société n'ose même pas dire un mot.
00:14:01 Et le magasin était...
00:14:03 Et qu'est-ce qu'on fait ici ?
00:14:04 Ici on est libre.
00:14:06 Mais à quel prix parfois ?
00:14:07 Mais à quel prix parfois ?
00:14:08 C'est en train de changer.
00:14:09 Ah bah vous pensez ? Par exemple, j'ai cité tout à l'heure l'ex-CCIF, le collectif...
00:14:16 Il est à Bruxelles et c'est lui qui est intervenu sur le lycée Maurice Ravel, de la même manière.
00:14:22 De la même manière.
00:14:23 Donc il avait été dissous par M. Darmanin.
00:14:28 En fait, aujourd'hui, c'est pour ça que parfois je dis que ça va être compliqué, les amis.
00:14:32 Ça va être compliqué.
00:14:33 Ça va être compliqué, mais c'est pas grave.
00:14:34 Parce que ça, c'est un cas d'école.
00:14:35 Vous vous rendez compte ?
00:14:36 Et puis moi, j'ai entendu les commentaires.
00:14:38 Vous savez bien, souvent, je parle des commentaires des autres.
00:14:40 J'ai entendu les commentaires.
00:14:44 Qui va le défendre ?
00:14:45 C'est surtout qu'au-delà du rapport de force, il y a une question démographique, tout simplement.
00:14:50 C'est-à-dire une question de nombre.
00:14:51 Les hommes ne sont jamais mieux régis par des lois que par des mœurs.
00:14:55 C'est beaucoup plus naturel et c'est beaucoup plus facile à défendre quand ce sont des mœurs communes.
00:15:00 Et il se trouve que là, il y a une offensive sur le terrain des mœurs.
00:15:03 Vous pouvez faire parler tous les juristes que vous voulez, rétablir la loi, la rappeler,
00:15:07 interroger l'école, interroger le pacte républicain et tout ce que vous voudrez.
00:15:11 Il y a un moment où, quand en plus, vous ajoutez à ça une partie de cette culture alternative.
00:15:18 Mais au-delà de la loi.
00:15:19 Mais moi, je vais vous dire ce qu'il faut.
00:15:20 Il faut protéger les entreprises.
00:15:22 Vous savez comment on les protège, les entreprises ?
00:15:24 Le voile est interdit dans toutes les entreprises.
00:15:26 Voilà, c'est simple.
00:15:28 C'est une loi.
00:15:28 Et à ce moment-là, tu protèges les entreprises.
00:15:30 Oui, mais elle est déjà interdite.
00:15:31 Tu ne mets pas à discrétion.
00:15:32 Mais oui, mais parce que c'est dans le public.
00:15:35 Mais oui, je vous vois hausser les épaules, Georges, parce que je vous aime bien,
00:15:39 mais je vous connais tellement sur ces sujets-là.
00:15:41 Mais oui, mais j'ai interprété.
00:15:42 En fait, je m'en suis bougé.
00:15:43 Mais non, mais attendez.
00:15:46 Tu veux, si vraiment tu veux, comment dire, lutter contre ça.
00:15:51 Ce que je dis, qui contestera ce que je dis ?
00:15:54 Demain, à l'Assemblée nationale, le voile est interdit dans toutes les entreprises.
00:15:59 Discussion terminée.
00:16:01 Interdisons-le dans l'espace public aussi, partout.
00:16:03 L'espace public, c'est encore autre chose.
00:16:05 L'espace public, c'est encore autre chose.
00:16:07 Mais voyez même, votre réponse sous-entend que mon idée n'est pas bonne.
00:16:13 Non, non, je pense qu'elle n'est pas applicable.
00:16:16 Je pense qu'il faut laisser la liberté aux chefs d'entreprise d'organiser.
00:16:20 Georges, je vais vous dire, moi, je vous adore, on n'y arrivera pas.
00:16:23 Non, je pense.
00:16:24 On n'y arrivera pas avec vous.
00:16:25 Vous voudriez une loi générale d'interdiction sur tous les lieux de travail ?
00:16:29 Oui, oui, oui.
00:16:30 En tout cas, elle est cohérente avec ce qu'on dit.
00:16:33 Ou alors, on aura ça.
00:16:36 Moi, j'essaye toujours d'être cohérent.
00:16:37 Mais même avec une interdiction, parce qu'elles sont déjà gardées à l'école.
00:16:39 C'est ce qui se passe au foot, je vous signale.
00:16:41 Les jabbeuses, c'est ce qui s'est passé au foot.
00:16:43 Pardonnez-moi, André.
00:16:45 Ça permettrait de protéger les chefs d'entreprise
00:16:48 qui n'auraient plus peur d'appliquer la loi,
00:16:50 parce que la loi s'appliquerait sur tous les lieux
00:16:54 où les salariés sont en contact avec le public.
00:16:56 Ce serait général.
00:16:57 Évidemment.
00:16:58 Et au nom de quoi vous la terdiriez sur tous les lieux de travail ?
00:17:01 Au nom de quoi ?
00:17:02 Oui.
00:17:03 La laïcité, c'est le service public.
00:17:05 Ce sont les agents administratifs.
00:17:07 Une femme ne l'autorise pas à tout, ce que nous disons.
00:17:10 Alors, ne venons pas nous plaindre de la dépossession,
00:17:13 du sentiment de dépossession des Français
00:17:16 de ne plus reconnaître le pays dans lequel ils sont nés.
00:17:20 Ne venez pas vous plaindre de ça.
00:17:22 Si vous ne voulez pas mener la bataille culturelle,
00:17:25 ne la menez pas.
00:17:26 Mais ne venez...
00:17:27 On l'avoue, vous n'êtes pas sérieux.
00:17:29 Oui, si.
00:17:29 Je veux dire, ou vous la menez, ou vous ne la menez pas.
00:17:31 Si vous la menez, vous dites,
00:17:33 tout ce qui ne ressemble pas au mœurs,
00:17:36 à la culture française, n'a pas le droit de citer,
00:17:39 au moins dans les entreprises.
00:17:40 Il aurait peut-être fallu le dire avant de faire venir des millions de gens.
00:17:42 Pardon ?
00:17:42 Il aurait peut-être fallu le dire avant de faire...
00:17:44 Autrement, vous dites, c'est une autre société.
00:17:48 Pourquoi pas, d'ailleurs ? Pourquoi pas ?
00:17:50 Mais soyons cohérents.
00:17:52 Mais moi, je pense qu'il faut...
00:17:54 Joseph Macé-Scarol nous masque des quantités d'autres problèmes.
00:17:58 Moi, qui me suis rapporté par des chefs d'entreprise,
00:18:01 des personnes qui travaillent dans l'entreprise,
00:18:03 et je connais maintenant assez bien le monde de l'entreprise.
00:18:06 C'est, par exemple, le fait que pour le Ramadan,
00:18:09 des employés viennent dire, moi, je ne déjeune pas,
00:18:12 donc je vais partir plus tôt.
00:18:14 Qu'est-ce que vous leur répondez ?
00:18:16 Et ça, je peux donner mais 10 000 exemples de ce type.
00:18:19 Il y a le voile, mais il y a une quantité,
00:18:22 il y a des centaines d'autres fronts.
00:18:24 Notamment dans les sujets de transport, c'est un vrai sujet,
00:18:26 que ce soit la VTP, etc.
00:18:27 Le contact avec les femmes.
00:18:29 Donc, on a beaucoup de sujets, effectivement.
00:18:32 Mais je ne crois pas que la loi qui interdise brutalement comme ça
00:18:35 réglera quoi que ce soit.
00:18:36 Mais vous pensez que rien ne réglera quoi que ce soit, Georges ?
00:18:39 Je vous écoute tous les jours.
00:18:40 Vous pensez qu'en fait, votre position, c'est on ne fait rien, en gros,
00:18:44 si je veux la résumer.
00:18:45 Mais peut-être que vous avez raison.
00:18:46 Non, je pense qu'il faut se battre.
00:18:47 Oui.
00:18:48 Il faut se battre.
00:18:50 Il faut se battre.
00:18:51 Il faut se battre.
00:18:52 C'est une question de meurtre, c'est la raison.
00:18:54 Je rappelle qu'il y a une proposition qui a été posée au Sénat,
00:18:57 qui est toujours en cours,
00:18:59 justement d'Ellaire, de Groupe Ellaire,
00:19:01 qui est sur l'inscription dans la Constitution
00:19:03 du fait que nous sommes un pays de tradition judo-chrétienne.
00:19:06 Je rappelle.
00:19:07 C'est encore autre chose.
00:19:08 Le maire de Belfort...
00:19:09 C'est pas encore autre chose.
00:19:10 Vous vous rendez compte de la problématique ?
00:19:12 Le maire de Belfort,
00:19:15 il a été alerté, alors il a répondu,
00:19:18 il a dit "vous avez bien voulu me faire part de votre étonnement
00:19:20 quant à la verbalisation des véhicules stationnés aux abords de la mosquée
00:19:24 lors de l'Aïd ces derniers jours.
00:19:26 Je tiens à vous dire que je partage entièrement votre avis.
00:19:28 Ces verbalisations sont le fait d'une initiative malheureuse de la police municipale.
00:19:32 La ville de Belfort pressente ses excuses à la communauté musulmane
00:19:36 pour cette situation regrettable."
00:19:37 Parce que visiblement, il y avait des voitures qui étaient,
00:19:40 je veux dire, qui étaient garées le jour de l'Aïd,
00:19:43 près de la mosquée de Belfort.
00:19:45 Je vous assure, je crois pas que quand les cloches ont sonné à Pâques
00:19:51 dans toutes les églises de France,
00:19:53 qu'il y avait des voitures qui étaient fortement présentes,
00:19:56 qui ont été verbalisées,
00:19:57 je crois pas que quelques maires de France
00:20:00 a enlevé la verbalisation de ces voitures.
00:20:02 Je ne le crois pas.
00:20:04 Et tout ça, c'est des petits signes qui montrent un état d'esprit
00:20:08 et qui me rappellent le mot d'Uelbeck, "soumission".
00:20:11 C'est des petits signes pour revenir sur les véhicules devant les mosquées.
00:20:15 Parfois, la revendication qu'il n'y ait aucun véhicule,
00:20:18 c'est pour permettre à un certain nombre de fidèles,
00:20:21 manipulés par les islamistes, de prier dehors.
00:20:23 Puisque c'est tout, il y a toute une argumentation
00:20:25 et qui consiste à dire, vous voyez bien que le lieu de culte
00:20:28 n'est pas assez grand et qu'il faut en construire un autre.
00:20:30 - Écoutez, moi je vous propose, si on veut être cohérents,
00:20:33 et peut-être est-ce une idée à reprendre,
00:20:36 dans les entreprises, pour protéger les entreprises,
00:20:38 à partir de demain, une loi, il est interdit d'apporter le voile
00:20:42 ou tout autre signe religieux d'ailleurs, dans l'entreprise.
00:20:46 - Oui, mais la loi liberté, elle est...
00:20:48 - Mais vous entendez bien la difficulté, il est ciblé aujourd'hui.
00:20:53 - En permanence.
00:20:54 - Il est ciblé.
00:20:56 - S'il y avait une loi qui le protège, il n'aurait plus peur
00:20:58 et ce serait appliqué chez Geox comme partout.
00:21:00 Donc dans toutes les entreprises où les salariés sont en contact
00:21:03 avec le public, interdiction du foulard et de tout signe religieux ostentatoire.
00:21:07 La grosse croix chrétienne, la kippa, etc.
00:21:10 - Oui, la fameuse grosse croix qu'on voit souvent dans les magasins de télévision.
00:21:12 - Oui, non, pas souvent, mais qu'on arrive à...
00:21:14 - Non, mais je vous assure, il faudrait...
00:21:16 - Tout signe religieux ostentatoire.
00:21:17 - Non, mais justement, vous êtes là pour me tromper.
00:21:19 - Charles Azornelas.
00:21:20 - Tout signe religieux ostentatoire.
00:21:21 - Je pense que la question qui se pose, ne se pose que sur le terrain des mœurs.
00:21:23 Ce n'est pas une question religieuse, on n'est pas en train de dire aux gens
00:21:26 d'être plus ou moins croyants, d'avoir une foi plus ou moins vive.
00:21:28 Ça n'est pas du tout le sujet.
00:21:30 Et justement, pour contrer les islamistes vis-à-vis des musulmans, il faut faire cette distinction.
00:21:35 Donc la seule chose que moi je regrette, c'est qu'au bout de 50 ans,
00:21:38 tout le monde se réveille en disant "oui, non, le voile, finalement, non".
00:21:41 Mais il y a 40 ans, on a accueilli des millions de gens en leur disant
00:21:43 "surtout, venez comme vous êtes, on va faire un échange mutuel,
00:21:46 on va s'enrichir les uns des autres, votre différence est notre richesse".
00:21:50 Et au bout de 50 ans, on vient leur dire "ah oui, alors non, en fait,
00:21:52 tu ne vas pas t'habiller comme ça, tu ne vas pas manger ça,
00:21:54 tu ne vas pas manger à cette heure-là".
00:21:56 Comment voulez-vous que ça marche ?
00:21:57 Donc soit on redit aujourd'hui "écoutez, franchement, ça ne fonctionne pas".
00:22:02 Donc il y avait d'autres gens qui avaient raison, on aurait dû les écouter au lieu de les insulter.
00:22:05 Bon, ça, on peut régler ça entre nous.
00:22:07 Simplement, à partir de maintenant, on vous dit "en France, on vit comme ça".
00:22:10 Vous venez si vous voulez, mais on vit comme ça.
00:22:13 Ça n'est pas une question...
00:22:14 Si on se cache tous derrière la laïcité, on a l'air de mettre ça sur le terrain religieux,
00:22:18 et là, les islamistes ramassent la mise, ça c'est sûr.
00:22:21 Donc ça n'est qu'une question de mœurs.
00:22:23 En France, on vit comme ça et pas autrement.
00:22:25 Il ne faut pas aller sur un terrain de laïcité, on est déjà en train de se perdre.
00:22:29 Je pense que Charlotte, je souscris à tout ce que dit Charlotte.
00:22:32 Aucun signe religieux ostentatoire.
00:22:34 Aucun signe religieux ostentatoire.
00:22:36 Vous voyez, on en est encore à dire les grandes croix qui s'éparagent.
00:22:38 Mais laïcité, les gosses, ils ne savent même pas ce que c'est la laïcité.
00:22:40 Aucun signe religieux ostentatoire.
00:22:42 Et c'est surtout que la laïcité ne concerne pas...
00:22:43 Cher André, cher André, votre logiciel date des années 90.
00:22:48 Et pardonnez-moi de le dire comme ça, j'ai beaucoup d'affection aussi pour vous.
00:22:51 Votre logiciel date des années 90.
00:22:54 - Vous avez une époque où on était républicain, universaliste.
00:22:56 - Oui, oui.
00:22:57 - Et on faisait respecter la laïcité.
00:22:59 - Une époque où le nombre ne vous déstabilisait pas.
00:23:01 C'est aussi simple que ça.
00:23:03 - Et c'est très intéressant d'ailleurs la réaction des uns et des autres sur ce sujet-là.
00:23:06 Parce que je trouve que c'est un cas d'école.
00:23:08 Bon, il est 9h22.
00:23:10 On va parler évidemment de ce qui se passe à Bordeaux.
00:23:12 Et on voit bien la police des mœurs qui se met en place.
00:23:17 Et c'est vrai, Avirich et Dion, c'est vraiment un roman sur Isère.
00:23:22 - D'ailleurs c'est le même sujet.
00:23:24 - Mais je n'osais pas faire le parallèle.
00:23:27 - Non mais c'est le même sujet évidemment avec une gravité infiniment plus grande.
00:23:31 - Mais en fait c'est toujours la même chose.
00:23:33 Est-ce que c'est des faits de même nature avec des degrés différents ?
00:23:36 C'est une question.
00:23:38 - C'est le même dévoiement de la même religion.
00:23:40 - Oui.
00:23:42 - Il faut le dire.
00:23:44 - Non ?
00:23:46 - C'est le dévoiement de l'intégrisme religieux.
00:23:48 - Mais ce n'est pas le dévoiement, pardonnez-moi.
00:23:50 - C'est le défi, je suis pas sûre qu'ils ont intégré.
00:23:52 - Mais je ne pense pas que cette jeune femme soit intégriste.
00:23:55 Je ne le crois pas.
00:23:57 - Mais alors qu'est-ce que vous faites de l'islam ?
00:23:59 - Mais c'est une question que je vous renvoie.
00:24:01 - C'est culturel.
00:24:02 - Non, non, non, je voudrais bien avoir votre avis moi.
00:24:04 - Je souscris à ce que dit Charlotte.
00:24:09 Il y a un modèle qui a marché pendant des années, c'était l'assimilation.
00:24:13 L'assimilation.
00:24:15 - Ça veut pas dire la négation des religions ou l'assimilation ?
00:24:17 - Mais non, mais c'est sur le terrain culturel.
00:24:19 - Oui, c'est ça.
00:24:21 - Il y a trois parties dans une religion toujours.
00:24:23 La loi, en l'occurrence pour l'islam, la culture et la foi.
00:24:26 La foi n'est pas interrogée, mettons-la de côté.
00:24:28 Évidemment qu'il y a la liberté de culte, de conscience, ça c'est indiscutable.
00:24:32 - Sauf que l'islamisme ne fait pas ça.
00:24:34 - Thomas Hill, pour la dernière fois, avant huit jours, puisque la semaine prochaine, à cette heure-là...
00:24:39 - Avant huit jours, vous faites bien de le préciser.
00:24:41 - Oui, parce que la semaine prochaine, à cette heure-là, c'est assez extraordinaire.
00:24:44 D'ailleurs, on prendra un peu plus de temps peut-être lundi.
00:24:46 Nous serons avec Jean-Pierre Foucault, puisque vous êtes quand même extraordinaire.
00:24:49 Votre joker, vous, s'appelle Jean-Pierre Foucault.
00:24:51 C'est quand même unique au monde.
00:24:53 Vous avez le joker le plus chic du monde.
00:24:55 Sur Europe 1, entre 9h30 et 11h, vous aurez Jean-Pierre Foucault.
00:25:01 Himself.
00:25:02 - Voilà Jean-Pierre avec nous dans un instant.
00:25:04 Bonne émission, Pascal, à tout à l'heure.
00:25:06 - Bon, merci Thomas Hill.
00:25:07 Il est 9h24, on marque...
00:25:09 - On peut lui rendre le siège.
00:25:11 - Non, on adore.
00:25:13 Jean-Pierre Foucault, non.
00:25:14 Non mais en tout cas, ça va être rigolo de l'écouter sur Europe 1 la semaine prochaine.
00:25:18 Nous marquons une pause et nous revenons dans une seconde.
00:25:21 Isabelle Piboulot, bonjour, qui nous rappelle les titres.
00:25:27 - Agression au couteau à Bordeaux, mercredi.
00:25:33 L'assaillant de 25 ans, abattu par les policiers, reproché aux victimes de boire de l'alcool pendant l'ahid,
00:25:38 qui marque la fin du ramadan.
00:25:40 Une personne a été tuée, une autre blessée.
00:25:42 Deux enquêtes ont été ouvertes, l'une pour meurtre et tentative de meurtre,
00:25:46 la seconde pour examiner les circonstances du tir du policier.
00:25:49 Les refus d'obtempérer et routiers ont légèrement diminué entre 2016 et 2023.
00:25:55 Cependant, ils sont de plus en plus nombreux à être graves.
00:25:58 C'est ce que confirme une étude du ministère de l'Intérieur publiée hier.
00:26:02 Près d'un refus d'obtempérer sur cinq concerne un délit aggravé,
00:26:06 c'est-à-dire qu'il expose d'autres personnes à un risque de mort ou d'infirmité.
00:26:11 Enfin, femme de l'ombre durant l'occupation, Mélanie Berger-Vol, 102 ans,
00:26:16 portera la flamme olympique le 22 juin prochain.
00:26:19 Mélanie a été choisie par le département de la Loire et la mairie de Saint-Étienne
00:26:23 pour éclairer la ville lors de l'étape de la flamme avant les gilots.
00:26:27 Un hommage aux valeurs d'amitié entre les peuples défendus par la centenaire pendant la résistance.
00:26:32 Formidable ! L'image qu'on vient de voir, elle a 102 ans sur cette image ?
00:26:37 C'est une image d'archive Isabelle, parce que c'est extraordinaire.
00:26:41 On peut revoir peut-être cette image de cette femme qui a 102 ans.
00:26:47 C'est une information Isabelle, merci de nous l'avoir donnée.
00:26:49 Regardez comme cette femme est en pleine forme.
00:26:52 C'est incidérant.
00:26:56 Elle fait plus jeune que certaines personnes que je connais, que je reçois sur le plateau.
00:27:01 Je ne doute pas qu'on interroge cette femme de 102 ans.
00:27:11 Et ça nous ferait plaisir d'avoir une conversation avec elle un peu longue.
00:27:17 Bordeaux, avec le profil de Lassaillant.
00:27:22 Vous savez que c'est extraordinaire le profil de Lassaillant, on ne sait toujours pas son nom.
00:27:25 On ne sait pas d'où il vient.
00:27:27 On le dit, mais on n'est pas sûr, visiblement.
00:27:31 On ne sait pas quand est-ce qu'il est arrivé.
00:27:34 Le mandat de rédification ou pas ?
00:27:36 On a sur le territoire français, mais je vous assure, ce pays est magnifique.
00:27:42 Avec au niveau de renseignements, qui doit être le cas sur une affaire comme celle-là,
00:27:48 où tout le monde doit évidemment plancher.
00:27:50 On ne sait pas comment il s'appelle.
00:27:53 On ne sait pas où il vivait.
00:27:55 On ne sait pas comment il vivait.
00:27:57 On ne sait pas de quoi il vivait.
00:27:59 On ne sait rien.
00:28:00 Et sur le sol, il a tué des gens.
00:28:02 On va le savoir.
00:28:03 Je vous remercie.
00:28:05 Georges, il n'est aucune faute.
00:28:09 Jamais aucune faute.
00:28:11 Vous avez raison, on va le savoir.
00:28:13 Mais il faut rester positif, vous avez parfaitement raison.
00:28:15 Il faut rester positif.
00:28:17 Mais vous, sur le Titanic, vous êtes là, vous êtes là.
00:28:21 C'est le violon, vous êtes là.
00:28:23 Les gars, ça va bien se passer.
00:28:27 La chaloupe, non, non, je reste là.
00:28:30 Je pense qu'on va bien.
00:28:33 Il n'y a pas de souci.
00:28:35 Il n'y a pas de souci.
00:28:36 Il y a le bateau qui tombe, tout va bien.
00:28:38 On va le savoir.
00:28:39 Alors voyez le sujet de Michel Dos Santos.
00:28:42 Il est aux alentours de 19h30 mercredi,
00:28:47 quand deux ressortissants algériens consomment de l'alcool sur les quais de la Garonne.
00:28:51 Un homme, vêtu d'un camis et d'un keffier qui couvrent son visage,
00:28:54 s'approche d'eux et les invective.
00:28:57 L'agresseur, il s'en serait pris à lui avant de le reprocher à l'un et à l'autre,
00:29:01 dans un français approximatif, de boire alors que c'était laïd.
00:29:06 L'agresseur les frappe, s'éloigne, mais reçoit des canettes de bière.
00:29:10 Il revient et les poignarde avec une arme de type couteau de chasse.
00:29:13 Après cette attaque, l'assaillant poursuit sa route.
00:29:16 Trois policiers lui demandent de lâcher son arme à trois reprises.
00:29:19 Ils refusent.
00:29:21 Devant l'attitude menaçante de l'assaillant, l'un d'entre eux faisait alors usage de son arme,
00:29:26 type fusil d'assaut HKG 36, et neutralisait l'agresseur.
00:29:31 Quelques minutes avant cette attaque,
00:29:33 l'assaillant aurait provoqué une altercation pour un motif a priori similaire.
00:29:37 L'auteur aurait pris à partie deux individus parce qu'ils buvaient du rosé, en ce jour d'Aïd.
00:29:42 S'en serait suivi alors un coup de poing et un coup de coude,
00:29:46 avant que l'agresseur n'exhibe un couteau en leur demandant de venir se battre.
00:29:50 Un assaillant qui aurait obtenu le droit d'asile en 2021
00:29:53 et dont l'identité était recensée dans une base de données européenne.
00:29:57 Grâce à la base de données Eurodac, l'auteur est à ce jour en cours d'identification.
00:30:03 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans.
00:30:07 Selon les premiers éléments de l'enquête, la piste terroriste est a priori écartée.
00:30:12 J'ai envie de dire terroriste ou pas, peu importe,
00:30:16 mais convenons quand même que quand ce type de drame arrive,
00:30:20 on est surpris, en cours d'identification, c'est même pas son nom.
00:30:24 Surtout qu'on a vu enregistrer sa demande d'asile.
00:30:28 Il n'y a que moi que ça étonne ou pas ?
00:30:30 Je me dis toujours, il n'y a que moi que ça étonne.
00:30:32 Non, ça me sidère.
00:30:33 Il n'y a pas de document d'identité sur lui, il faut bien un minimum de temps pour l'identifier.
00:30:38 Il faut passer le fichier Eurodac.
00:30:40 Si on a la date de sa demande d'asile ?
00:30:43 Voilà, à partir du moment où on aura effectivement...
00:30:45 Et quand on parle des demandes d'asile dévoyées en permanence ?
00:30:50 Oui, oui, oui.
00:30:51 Oui, mais comme vous le dites.
00:30:52 Si il est afghan, il y a pour toujours un débouté ou pas,
00:30:55 puisqu'on ne renvoie pas en Afghanistan.
00:30:57 Ce qui interroge, c'est qu'est-ce que faisait, pourquoi avait-il,
00:30:59 on ne sait pas, mais s'il l'avait, pourquoi avait-il le statut de réfugié ?
00:31:03 C'est toute la question.
00:31:04 Parce qu'il est arrivé en Afghanistan.
00:31:05 Si tous les gens qui arrivent d'Afghanistan ont automatiquement le statut...
00:31:08 Ah, bienvenue dans le monde du droit d'asile aujourd'hui.
00:31:10 L'Afghanistan, pays en guerre, donc vous ne pouvez pas le renvoyer.
00:31:13 Donc même s'il est débouté, ce que je vous dis, il n'est pas expulsable.
00:31:16 Donc quoi qu'il arrive, il est en France, je veux dire.
00:31:18 Eh oui, Georges.
00:31:19 Oui, mais ce n'est pas à mon avis un critère suffisant.
00:31:22 Écoutez ce qu'a dit la procureure sur le profil de l'assaillant.
00:31:28 L'auteur est à ce jour en cours d'identification.
00:31:32 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans.
00:31:36 Alors voilà, il aurait obtenu le statut de réfugié en France.
00:31:41 Mais on va attendre quand même des précisions.
00:31:46 Je voulais ajouter quelque chose sur cette question de police des mœurs.
00:31:50 J'ai entendu, je crois que c'est hier ou avant-hier, chez Sonia Mabrouk,
00:31:54 Céline Imar, la numéro 2 de la liste LR.
00:31:58 Et elle disait, je cite pour ne pas me tromper,
00:32:01 dans un collège de mon territoire, un élève a empêché une professeure de boire un verre d'eau,
00:32:07 car c'est la période du ramadan.
00:32:09 Et elle ajoute, le professeur a dû s'incliner.
00:32:12 J'ai entendu ça, oui.
00:32:14 Alors ça, il faut toujours se méfier au raisonnement par l'exemple.
00:32:19 Mais il n'empêche que...
00:32:21 C'est la raccumulation qui nous interroge aujourd'hui.
00:32:23 Alors écoutez, le sujet également sur ce qui se passe dans les villes aujourd'hui,
00:32:29 où beaucoup de gens ont tout simplement peur, peur de sortir le soir, peur effectivement.
00:32:33 Et vous allez voir, même dans Bordeaux, qui était une ville plutôt calme,
00:32:37 et je pourrais parler de Rennes, de Nantes, de Lyon,
00:32:39 de toutes ces villes aujourd'hui où la sécurité est mise à mal,
00:32:42 voyez le sujet d'Aminata Adem.
00:32:44 Le choc à Bordeaux, sur le lieu de l'agression.
00:32:49 Les traces de ce drame sont encore visibles.
00:32:52 J'étais un peu surprise sur le début, parce qu'on sait qu'il y a un peu d'insécurité,
00:32:57 Bordeaux est quand même relativement tranquille de manière générale.
00:33:00 On fait un peu plus attention, on sait qu'il y a certains quartiers,
00:33:03 certains endroits où on y va un peu moins, ou en tout cas pas seul,
00:33:07 ou en groupe c'est mieux.
00:33:08 Ce secteur, plutôt familial en journée,
00:33:10 abrite néanmoins de nombreux marginaux dès la tombée de la nuit.
00:33:14 Sarah a été témoin de l'agression.
00:33:16 Franchement, je m'y attends tout le temps.
00:33:19 Que ce soit ici ou ailleurs, c'est partout.
00:33:24 On en a marre.
00:33:26 Maintenant, on en arrive à l'auto-défense.
00:33:30 Selon les premiers éléments communiqués par la procureure,
00:33:33 l'assaillant serait âgé de 25 ans et d'origine afghane.
00:33:36 L'agression, elle, résulterait d'un différent
00:33:39 sur la consommation d'alcool des victimes pendant l'Aïd.
00:33:42 Deux enquêtes ont été ouvertes.
00:33:44 La première pour meurtre et tentative de meurtre.
00:33:46 L'autre pour examiner les circonstances dans lesquelles
00:33:49 le tir policier a été réalisé.
00:33:51 Donc là, on est en revanche sur le thème de l'immigration,
00:33:55 qu'il faut stopper sans doute.
00:33:57 C'est vrai que dans certaines villes,
00:33:59 notamment les mineurs isolés, qui sont très présents,
00:34:02 ce qui fait qu'on peut mal les accueillir.
00:34:05 C'est aussi faire preuve d'humanisme ou d'humanité
00:34:08 que de ne plus accueillir des gens qu'on accueille mal.
00:34:11 D'autant qu'ils sont à la charge de l'aide sociale à l'enfance,
00:34:14 qui a déjà pour difficile mission d'accompagner les enfants
00:34:17 qui ont besoin de l'État, en l'occurrence,
00:34:19 par le biais des départements.
00:34:21 Si vous écoutez ma phrase en entier,
00:34:23 par le biais des départements,
00:34:25 enfin c'est quand même la France,
00:34:27 qui s'occupe, par le biais des départements,
00:34:29 je ne sais pas comment vous le dire mieux,
00:34:31 qui s'occupe de ses enfants,
00:34:33 et qui aujourd'hui est absolument débordée.
00:34:35 Où que vous preniez l'aide sociale à l'enfance,
00:34:37 ils n'y arrivent plus.
00:34:38 Ils ont déjà des enfants difficiles par la simple vie qu'ils ont
00:34:42 et la dureté de la vie qu'ils ont déjà.
00:34:45 Vous ajoutez à ça une augmentation permanente
00:34:48 du nombre de mineurs isolés, oui c'est de la folie en fait.
00:34:51 Il y a une chose qu'on ne dit jamais, si vous permettez,
00:34:53 moi ce qui me frappe,
00:34:55 quand vous allez en Afrique du Nord,
00:34:57 ce qui est mon cas, j'y vais, je vais au Maroc,
00:34:59 je vais en Tunisie, j'y suis né même,
00:35:01 de là-bas, ils nous regardent comme si nous étions la planète Sirius.
00:35:04 Bien sûr.
00:35:05 Ils disent mais qu'est-ce qui se passe dans votre pays ?
00:35:07 Je dis mais chez vous, je repose la question un peu de manière ironique,
00:35:10 le 31 décembre on brûle combien de voitures à Marrakech ou à Rabat ?
00:35:15 Ils me regardent, ils me disent, même pas une mobilette,
00:35:17 ça n'existe pas.
00:35:19 Vous voyez, c'est ça que je suis en train de...
00:35:21 Pourquoi je veux dire, c'est pas lié à l'islam proprement dit,
00:35:24 la délinquance que nous connaissons tous les jours,
00:35:27 c'est né à un problème d'intégration, d'assimilation
00:35:32 et de faiblesse de notre réponse aux actes de délinquance.
00:35:35 Mais vous ne trouvez pas la même chose dans les pays d'origine si vous voulez.
00:35:38 Ça me frappe beaucoup ça.
00:35:40 Ce que vous dites est très juste.
00:35:41 Et alors ?
00:35:42 Mais visiblement le genre que je faisais en première mi-temps,
00:35:44 c'est le deuxième qui est venu en deuxième mi-temps,
00:35:46 c'est pas le même.
00:35:47 Il faut bien que je tienne mon rôle.
00:35:49 Mais parce que moi j'entends ce que vous dites, vous avez parfaitement raison.
00:35:51 Et pourquoi ?
00:35:52 Je vous le demande.
00:35:53 Parce que ?
00:35:54 Nous sommes faibles.
00:35:55 La réponse de l'État est faible.
00:35:57 Et la réponse de...
00:35:59 J'aimerais bien que vous le repassiez cette...
00:36:02 La réponse aujourd'hui du Maroc, la réponse de Mohamed VI
00:36:06 quand il se passe quelque chose sur son territoire,
00:36:09 la fermeté, on n'est pas exactement toujours dans un état de droit.
00:36:13 On est dans un état de droit renforcé.
00:36:16 Voilà.
00:36:17 Eh bien moi je suis pour l'état de droit renforcé.
00:36:19 Eh renforcé.
00:36:21 Je suis pour l'état de droit renforcé.
00:36:23 Parce qu'effectivement, là où vous avez 100% raison,
00:36:26 c'est que ceux, même ceux qui se permettent des choses sur le sol de France,
00:36:30 quand de temps en temps ils vont...
00:36:32 Jamais ne le...
00:36:33 Ah ils bougent pas d'une oreille là ?
00:36:34 Ah ben non.
00:36:35 Parce qu'ils savent...
00:36:36 Pourquoi ? Interrogez-vous pourquoi ?
00:36:37 Mais pourquoi à votre avis ?
00:36:38 Mais parce que...
00:36:39 Mais la réponse on la connaît.
00:36:40 Et vous l'avez dite.
00:36:41 Voilà.
00:36:42 Vous l'avez dite.
00:36:43 Et bien dite.
00:36:44 Merci.
00:36:45 Romance sur Isère.
00:36:46 Vous voyez le sujet de Marine Sabourin,
00:36:49 puisque quatre hommes sont désormais en garde à vue
00:36:51 après ce jeune homme de 15 ans tué également d'un coup de couteau.
00:36:55 L'enquête vient d'être requalifiée en meurtre avec préméditation.
00:36:59 Après la mort de Zacharia, 15 ans,
00:37:01 qui tentait de s'interposer dans une altercation,
00:37:04 quatre hommes sont désormais placés en garde à vue.
00:37:07 Il s'agit d'un père soupçonné d'être à l'origine d'une expédition punitive,
00:37:11 son plus jeune fils mineur,
00:37:13 son fils aîné de 27 ans
00:37:15 et un autre individu qui aurait aidé la famille à fuir.
00:37:19 Selon les premiers éléments de l'enquête,
00:37:21 ce père et ses fils recherchaient un mineur
00:37:23 avec lequel le plus jeune d'entre eux aurait eu un différent violent
00:37:26 et filmé quelques jours plus tôt.
00:37:28 Après avoir localisé leur cible,
00:37:30 ce père a incité son cadet à le corriger,
00:37:33 déclenchant alors une altercation.
00:37:35 C'est à ce moment-là que Zacharia s'est interposé.
00:37:38 Le fils aîné a ensuite porté un coup de couteau au jeune garçon.
00:37:42 Zacharia était un garçon sans histoire, précise son père.
00:37:46 C'était un bon mec, un gars gentil.
00:37:48 Vous pouvez demander aux habitants du quartier,
00:37:50 il ne fumait pas, il travaillait,
00:37:52 il avait un contre-apprentissage dans le bâtiment.
00:37:54 Les suspects encourent la prison à perpétuité.
00:37:58 On n'a pas grand-chose à dire,
00:38:03 qu'on n'ait pas dit hier ou avant-hier sur ce sujet.
00:38:06 Si ce n'est que pour les parents, parfois c'est compliqué aussi.
00:38:09 On se dit que les parents sont dépassés, mais pas tous.
00:38:12 C'est ce qu'avait dit la mère de Romain Surizère
00:38:17 au moment de l'affaire de Crépole.
00:38:19 Ça n'avait pas toujours été bien reçu,
00:38:21 notamment par certains des habitants de ce quartier-là.
00:38:24 Elle a dit "J'ai des familles entières,
00:38:26 les parents parfois m'empêchent même de travailler
00:38:29 sur la partie de l'éducation qui passe par la répression".
00:38:34 Parfois c'est les parents qui s'interposent.
00:38:37 - Et qui arrivent aussi dans l'école.
00:38:40 - Bien sûr, et ça participe au déni, me semble-t-il,
00:38:44 qui existe aujourd'hui à plein de niveaux.
00:38:48 Et l'immigration, qui est au cœur des préoccupations françaises,
00:38:52 avec la sécurité,
00:38:54 après hier on a appris, Florian Tardif,
00:38:56 que le Conseil constitutionnel a rejeté le référendum
00:38:59 d'initiative partagée, qui n'aura jamais lieu.
00:39:02 - De toute façon c'est quelque chose qui a été créé
00:39:04 pour que ça n'ait jamais lieu.
00:39:06 - Il y a tellement de barrières à franchir à chaque étape,
00:39:10 qui sont complexes.
00:39:12 Pour pouvoir déposer un RIP,
00:39:14 il faut obtenir 185 signatures de parlementaires,
00:39:18 ensuite il faut que ce soit validé par le Conseil constitutionnel,
00:39:20 on voit que c'est une étape compliquée à franchir.
00:39:22 Et même si ça avait été validé par le Conseil constitutionnel,
00:39:24 ensuite il faut recueillir en 9 mois 4,8 millions de signatures.
00:39:29 C'est un dixième du corps électoral.
00:39:31 - Qu'est-ce qui a été récusé hier ?
00:39:33 L'idée des lois...
00:39:36 - Des prestations sociales.
00:39:38 - L'idée des lois qui avaient été retoquées,
00:39:40 mais plutôt que ça avait été retoqué par la loi,
00:39:43 donc l'ELR voulait que ça passe devant...
00:39:46 - En fait c'est une partie de la loi immigration
00:39:49 qui avait été retoquée par le Conseil constitutionnel,
00:39:52 tout simplement parce qu'il jugeait que ce n'était pas
00:39:56 en adéquation avec l'idée même du projet du gouvernement,
00:40:00 toutes ces idées de s'attaquer aux prestations sociales.
00:40:03 Et donc ce qu'ils avaient proposé, c'est de faire une autre loi
00:40:07 entre guillemets en parallèle, qui elle visait vraiment
00:40:10 à s'attaquer aux prestations sociales.
00:40:12 - Mais disons-le clairement Florian,
00:40:14 sous prétexte d'un cavalier législatif,
00:40:16 on n'avait pas abordé le fond à l'époque,
00:40:18 quand la décision était rendue.
00:40:20 On a dit "c'est un cavalier".
00:40:21 En réalité aujourd'hui on voit bien que c'est parce que,
00:40:24 essentiellement, c'était une question de prestations sociales
00:40:27 et de proportions.
00:40:28 Donc j'allais dire, bas les masques aujourd'hui,
00:40:30 la décision du Conseil constitutionnel,
00:40:32 il y a quelques mois, elle était purement idéologique.
00:40:35 - C'est vrai qu'il s'était caché sous le fait
00:40:37 que c'était un vice de forme.
00:40:39 - Tout à fait.
00:40:40 - Enfin, encore une fois, rip le rip.
00:40:42 - Non mais il y a des choses, là encore,
00:40:44 il y a des choses très simples.
00:40:46 Aucune régularisation sur le sol français à partir de demain.
00:40:50 Possible ou pas ?
00:40:52 - Aucune régularisation de la situation, bien sûr que c'est possible.
00:40:55 - Aucune régularisation, voilà.
00:40:56 - Bien sûr que c'est possible.
00:40:57 - Voilà, on décide que...
00:40:58 - Vous rentrez avec l'indestinement, vous repartez...
00:40:59 - Aucune.
00:41:00 - Eh bien.
00:41:01 - En fait il y en aura...
00:41:02 - Là ce serait très vicieux.
00:41:03 - Bien sûr.
00:41:04 - Et c'est pas contraire à l'état de droit.
00:41:05 - Bien sûr, non.
00:41:06 - En fait, ça c'est très...
00:41:07 - La convention de Genève nous oblige à examiner au cas par cas
00:41:09 les personnes qui sont présentes sur le sol,
00:41:11 les dossiers de demande d'asile.
00:41:12 - Bien sûr.
00:41:13 - Sauf réfugiés.
00:41:14 - C'est pas ce qu'on pense à André Valigny d'ailleurs.
00:41:15 De la même manière que je disais tout à l'heure
00:41:17 le voile de Zantropil, ça c'est des solutions très simples.
00:41:19 Aucune régularisation sur le sol français à partir de demain matin.
00:41:23 - Non, non, je suis pas d'accord là.
00:41:26 - Pourquoi ?
00:41:27 - Je suis d'accord avec vous sur le voile et les entreprises.
00:41:29 - Pourquoi ?
00:41:30 - Mais là non.
00:41:31 - Pourquoi ?
00:41:32 - Chaque cas doit être examiné individuellement.
00:41:33 - Mais c'est des gens qui sont...
00:41:34 - Si c'est un demandeur d'asile, si c'est une femme...
00:41:36 - Non, régularisation.
00:41:37 - Et si elle arrive d'Afghanistan ?
00:41:38 - Régularisation.
00:41:39 - Si elle demande l'asile ?
00:41:40 Si une afghane martyrisée en Afghanistan demande l'asile,
00:41:44 on n'examine pas son cas, on la renvoie en Afghanistan ?
00:41:46 Enfin...
00:41:47 - Non, c'est autre chose.
00:41:48 - Non, c'est pas autre chose.
00:41:49 Il veut renvoyer tout le monde.
00:41:50 - Non, j'ai dit...
00:41:51 Ah, j'ai pas renvoyé tout le monde, j'ai dit aucune régularisation.
00:41:54 - Alors vous en faites quoi ?
00:41:55 - Vous les laissez réguliers ?
00:41:56 - Évidemment, sauf les réfugiés et le droit d'asile.
00:41:58 - Sauf ?
00:41:59 - Évidemment.
00:42:00 - Donc c'est pas tout.
00:42:01 - Mais le droit d'asile est tellement extendu aujourd'hui.
00:42:02 - Après examen.
00:42:03 - Non, non, non.
00:42:04 - Alors...
00:42:05 - Le dévoilement du droit d'asile.
00:42:06 - Nous avons souvent...
00:42:07 Alors, nous avons souvent passé, parce que ce qui est intéressant,
00:42:11 on l'a passé dix fois.
00:42:12 Je suis pas sûr qu'il...
00:42:13 D'ailleurs, ce qu'a dit Hassan II passe sur toutes les antennes.
00:42:16 Parce qu'Hassan II, il dit tout.
00:42:17 Il dit tout, Hassan II.
00:42:18 Et c'est pas...
00:42:19 Il parle pas de laïcité, il parle pas de religion.
00:42:22 Il parle de mœurs, etc.
00:42:23 Et que dit-il à Anne Sinclair ?
00:42:25 Et c'est effectivement une interview extrêmement connue,
00:42:29 qu'on peut repasser, parce qu'aujourd'hui, vraiment,
00:42:31 c'est intéressant de l'écouter.
00:42:32 Elle n'a jamais été...
00:42:33 - Et c'est le commandeur des croyants.
00:42:36 - Bien sûr, elle n'a jamais été aussi présente, j'ai envie de dire.
00:42:39 C'est Hassan II qui le dit.
00:42:41 Je précise, ce n'est pas moi.
00:42:42 A priori, Hassan II n'est pas d'extrême droite.
00:42:44 A priori, Hassan II...
00:42:46 Ah, vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
00:42:48 - Bon, c'était pas un modèle de démocratie, le Maroc, à l'époque.
00:42:51 - C'est une monarchie.
00:42:52 - Oui, c'est une monarchie.
00:42:53 - C'est une monarchie démocratique aujourd'hui.
00:42:55 - Donc écoutez ce que dit Hassan II.
00:42:57 Et ça, tout le monde feint.
00:42:59 Tout le monde feint d'entendre cela, bien évidemment.
00:43:02 Écoutons ce qu'il avait dit.
00:43:03 - Vous aimeriez qu'il soit intégré en France ?
00:43:06 Le principe même de l'intégration, est-ce que vous êtes pour ?
00:43:09 Est-ce que vous êtes contre ?
00:43:10 - Je n'appellerais même pas cela l'intégration.
00:43:12 Je n'aimerais pas du tout qu'il soit l'objet d'une tentative, car ils ne seront jamais intégrés.
00:43:17 - Vous croyez qu'eux ne le veulent pas, ou que c'est les Français qui le refusent ?
00:43:22 - L'exprimeront-ils, qu'ils ne le pourront pas ?
00:43:26 C'est possible entre européens.
00:43:28 La trame est la même.
00:43:30 Les mouvements européens dans l'histoire ont été Est-Ouest.
00:43:34 Et les mouvements humains.
00:43:37 La religion, tout le reste.
00:43:40 Mais là, c'est un autre continent.
00:43:43 Vous n'en avez que faire.
00:43:45 Ce sera de mauvais Français.
00:43:46 Ce seront de mauvais Français.
00:43:47 - Vous nous découragez de chercher à intégrer ?
00:43:50 - Je vous décourage, en ce qui concerne les miens, les Marocains,
00:43:54 d'essayer de détourner de nationalité, car ils ne seront jamais 100% Français.
00:43:58 Je peux vous l'assurer.
00:44:00 - Évidemment, il y a quand même des réussites d'assimilation totale.
00:44:05 Et des gens qui ont gardé une part de religion musulmane en nœud.
00:44:10 On les croise tous les jours dans l'entreprise.
00:44:13 C'est important de le dire.
00:44:16 - On ne demande pas aux jeunes Marocains qui sont nés ici,
00:44:19 ou qui sont nés au-delà, etc., de venir, de nier totalement leurs origines.
00:44:23 On leur demande de respecter la loi républicaine.
00:44:26 C'est différent.
00:44:27 - Mais plus que ça, Georges.
00:44:29 Je suis désolée, on demande aux touristes chinois
00:44:32 de respecter la loi républicaine, quand ils sont en France aussi.
00:44:34 Donc non, quelqu'un qui devient Français, c'est plus qu'une loi.
00:44:38 Si tout se joue sur le terrain de la loi,
00:44:40 on ne peut pas espérer partager des...
00:44:43 - On peut partager les mœurs aussi, bien sûr.
00:44:45 - Oui, mais même au-delà des mœurs, je veux dire,
00:44:47 les gloires communes, référents communes.
00:44:50 Non, mais en fait, vous dodelinez de la tête,
00:44:52 mais si on n'a pas la même histoire...
00:44:54 - Ils dodelinent souvent.
00:44:55 - Non, mais c'est vrai.
00:44:56 Si on ne se rattache pas, si on n'a pas en commun, justement, le fait de vivre...
00:44:59 - Il faut arrêter toute immigration.
00:45:01 - Non, on ne dit pas ça, mais par exemple,
00:45:03 je pense qu'on l'a dit, les demandes d'asile
00:45:06 présentées uniquement hors frontière, ça on l'a dit.
00:45:08 - Bien sûr.
00:45:09 - Oui, mais donc...
00:45:10 - Il faut créer des hotspots.
00:45:11 - Pas de régularisation.
00:45:12 - C'est pas européen.
00:45:13 - Il y a 10 pays entre l'Afghanistan et la France, il y a 10 pays.
00:45:15 Donc ça, c'est intéressant.
00:45:16 Mais toutes ces mesures qui sont les plus simples,
00:45:18 d'abord, elles ne sont pas prises,
00:45:20 puisque j'entends quand même depuis quelques jours,
00:45:22 comme il y a les européennes...
00:45:24 - C'est réclamé par la droite, ça.
00:45:26 - Oui, mais d'accord, mais c'est pas dans le pacte...
00:45:27 - Mais Maude Bréjean, ça m'a...
00:45:28 Là, j'entends une petite musique.
00:45:30 Gabriel Attal, Éric Dupond-Moretti, Maude Bréjean,
00:45:34 c'est trois personnes importantes de la Macronie.
00:45:37 Il y a une petite musique qui se met en place.
00:45:39 - Ça mange pas de temps, la loi d'immigration a été censurée,
00:45:41 le pacte asile a été adopté,
00:45:42 donc ça mange pas de temps d'aller nous le dire le lendemain.
00:45:44 - C'est ce que je redis à Maude Bréjean,
00:45:45 vous avez bonne mine, pardonnez-moi,
00:45:47 de cette expression un peu triviale.
00:45:48 Vous nous avez expliqué pendant tout l'automne
00:45:51 que cette loi d'immigration, il ne fallait pas la voter.
00:45:54 Bon.
00:45:55 - Après, elle est sur la ligne générale de Darmanin.
00:45:57 Pour le coup, je pense qu'elle faisait partie
00:45:59 de ceux qui étaient prêts à aller assez loin.
00:46:01 - Nous allons marquer une...
00:46:03 - Ce qui est en vue, ce n'est pas simplement les Européennes.
00:46:05 - Et nous allons chanter.
00:46:07 Nous allons recevoir Albert Cohen, Lady Commandement,
00:46:10 avec cette chanson extraordinaire.
00:46:12 C'est tellement bien.
00:46:13 La mou...
00:46:15 C'est tellement bien.
00:46:16 Vous aimez chanter, André ?
00:46:17 - Oui, beaucoup.
00:46:18 - Eh ben, vous allez chanter.
00:46:19 Georges, vous êtes un chanteur.
00:46:21 - Oui, puis on aimait beaucoup Lévi aussi, qui chante.
00:46:24 - Oui, mais cette chanson, d'ailleurs, elle est tellement liée.
00:46:27 Elle est incroyable, cette chanson.
00:46:28 Et puis, le talent de Obispo d'avoir créé cette chanson.
00:46:31 Quand on l'avait reçue, Obispo, quand t'as fait ça,
00:46:34 tu peux, comme disait Thierry Roland, mourir tranquille.
00:46:36 Parce que c'est une chanson extraordinaire,
00:46:39 cette chanson le souffle.
00:46:40 - Le plus tard possible.
00:46:41 - Mais il rajoutait, évidemment, le plus tard possible.
00:46:44 - Donc, vous restez avec nous, bien évidemment.
00:46:47 Et puis, on a quand même quelques actualités,
00:46:49 autrement, à vous proposer.
00:46:50 On n'a pas parlé d'Israël.
00:46:52 Il y a quand même une actualité importante.
00:46:54 Et on en parlera.
00:46:55 Et puis, on parlera d'Emmanuel...
00:46:56 Comment ?
00:46:57 - Le logement social aussi.
00:46:58 - Ça vous intéresse, le logement social ?
00:47:00 - Ah, bah oui.
00:47:01 - Eh bien, on va en parler pour vous, alors.
00:47:02 Eh bien, d'accord.
00:47:03 Et puis, Emmanuel Macron, qui ne veut pas augmenter les impôts.
00:47:05 C'est une bonne chose.
00:47:06 A tout de suite.
00:47:07 - Ce qui n'empêchera pas de le faire.
00:47:08 - Le plus tard possible.
00:47:10 - C'est tellement simple, l'amour.
00:47:16 - C'est beau.
00:47:17 - Tellement possible, l'amour.
00:47:22 - C'est vrai que la musique adoucit les mœurs.
00:47:25 - Oui.
00:47:26 - Et quand arrive le vendredi, on a envie d'un peu plus de légèreté.
00:47:30 On est très heureux d'être avec Albert Cohen.
00:47:32 Bonjour.
00:47:33 - Bonjour.
00:47:34 - Lady Commandement, "L'envie d'aimer",
00:47:35 qui est en tournée depuis le 9 mars 2024
00:47:39 et qui sera à la scène musicale à Paris du 5 au 27 juin.
00:47:43 Merci d'être avec nous.
00:47:45 C'est une reprise, Lady Commandement, "L'envie d'aimer".
00:47:47 C'est la musique de Pascal Obispo.
00:47:49 Je voudrais vraiment me taire, exceptionnellement,
00:47:52 pendant quelques secondes, et écouter ces quelques notes de musique.
00:47:57 - De le voir, de le chercher, tout le temps.
00:48:07 Ce soir, le bonheur, le mal.
00:48:13 - Quelle sublime chanson, Albert Cohen.
00:48:16 Un deuxième hymne à l'amour, comme je me plais à le répéter
00:48:19 à chaque fois que j'en ai l'occasion, après celui d'Edith Piaf.
00:48:22 Une chanson incroyable, qui a été un peu le fil rouge
00:48:25 de ce spectacle qu'on a produit et que toute la troupe a joué
00:48:29 il y a 25 ans déjà.
00:48:31 Et cette chanson est restée.
00:48:33 Le public se l'est appropriée.
00:48:35 On chante "L'envie d'aimer" partout en France.
00:48:37 On célèbre la fin de beaucoup de mariages civils avec "L'envie d'aimer".
00:48:41 Même les jeunes chantent "L'envie d'aimer" dans leurs fêtes,
00:48:44 dans leurs anniversaires, dans leurs réunions, etc.
00:48:48 C'est devenu une chanson, j'allais dire culte,
00:48:51 on peut le dire, en tout cas une chanson extrêmement populaire.
00:48:54 - Et qui produit de l'émotion.
00:48:56 Et on a immédiatement les larmes aux yeux.
00:48:58 Isabelle Piboulot nous rappelle les titres.
00:49:00 Merci d'être avec nous et on va parler du spectacle.
00:49:03 - A Strasbourg, le gérant d'une boutique a reçu des menaces de mort
00:49:11 après avoir refusé par principe de neutralité
00:49:13 une vendeuse intérimaire qui portait le voile.
00:49:15 La jeune femme a filmé la scène,
00:49:17 partagée massivement sur les réseaux sociaux.
00:49:19 Le gérant craint désormais pour sa sécurité.
00:49:22 L'inflation en France a progressé de 2,3% sur un an en mars,
00:49:26 selon l'Insee.
00:49:27 L'indice des prix à la consommation a ralenti par rapport à février,
00:49:30 où il était de plus de 3%.
00:49:32 Cette baisse résulte du ralentissement sur un an
00:49:35 des prix de l'alimentation, des services de l'énergie
00:49:38 et des produits manufacturés.
00:49:40 Enfin, les appels à la retenue se multiplient au Proche-Orient.
00:49:43 L'Iran menace de lancer une attaque importante contre Israël,
00:49:47 a déclaré Joe Biden.
00:49:48 Dans ce contexte, un général américain
00:49:50 chargé du Moyen-Orient échange avec des dirigeants militaires
00:49:53 en Israël, par précaution dans le pays.
00:49:56 Les États-Unis ont annoncé hier restreindre les mouvements
00:49:59 de leur personnel diplomatique.
00:50:01 - Merci beaucoup Isabelle.
00:50:03 On va revenir évidemment sur l'actualité,
00:50:06 notamment la fin du logement social à vie.
00:50:08 Mais ces dix commandements qui sont donc en tournée
00:50:11 depuis le 9 mars et ce soir, nous sommes le 13 avril.
00:50:16 Donc le 13 avril, c'est demain.
00:50:18 Par exemple, vous êtes à Montpellier.
00:50:20 - Oui, on y passe le week-end.
00:50:21 - Le 13 avril à Montpellier, vous serez le 20 avril à Nice.
00:50:24 Vous allez parcourir toute la France jusqu'au mois de janvier prochain.
00:50:29 J'ai des dates jusqu'en janvier à Bordeaux.
00:50:31 Je ne sais pas si vous terminez à Bordeaux le 5 janvier.
00:50:33 C'est la dernière date qu'on m'a donnée.
00:50:35 - Oui, on est en train de travailler sur la suite
00:50:37 parce qu'il y a une évidente demande.
00:50:39 - Et vous faites le plein, évidemment, partout.
00:50:41 - On essaye, on essaye de faire le plein.
00:50:43 En tout cas, les gens répondent présents.
00:50:44 Les salles sont belles et remplies.
00:50:47 Le public est là.
00:50:50 Avec beaucoup d'émotion, encore une fois.
00:50:53 C'était un peu notre objectif principal.
00:50:55 C'était de reproduire l'émotion de la version originale.
00:50:58 Je pense qu'on y est parvenu avec une mise en scène incroyable
00:51:00 de Giuliano Peparini, avec toujours les chansons de Pasquale Obispo
00:51:04 qu'on a gardées à l'identique, à part quelques réarrangements
00:51:08 parce qu'elles datent un peu, elles ont 25 ans maintenant.
00:51:11 - C'était il y a 25 ans ?
00:51:13 - On a joué la première représentation des 10 commandements en septembre 2000.
00:51:16 Ça fera 24 ans au mois de septembre prochain.
00:51:19 Ça fait 25 ans qu'on a préparé le spectacle.
00:51:23 - Et puis on écoutera peut-être tout à l'heure Daniel Lévy
00:51:26 qui est associé forcément avec cette chanson.
00:51:30 - Plus qu'associé.
00:51:32 - Et qui est décédé et qui l'a immortalisé.
00:51:35 La fin du logement social.
00:51:37 Je voulais qu'on voit le sujet de Miquel Dos Santos.
00:51:39 Et vous allez me dire pourquoi ce sujet est important pour vous.
00:51:42 Joseph Massé-Scarron.
00:51:45 Guillaume Cazbarian veut mettre fin au logement social à vie.
00:51:49 Au journal des Echos, le ministre du Logement avance l'idée
00:51:53 d'un contrôle régulier des locataires.
00:51:55 Objectif, permettre aux 1 800 000 ménages en fil d'attente
00:51:59 d'accéder plus rapidement à un bien.
00:52:02 - Il faut réinterroger la pertinence à continuer à occuper un logement social
00:52:05 de ceux qui ont largement dépassé les plafonds de revenus,
00:52:08 ont pu hériter, ont parfois une résidence secondaire en leur possession
00:52:11 et dont le patrimoine a évolué.
00:52:14 Une idée partagée par de nombreux maires.
00:52:17 - On ne devrait pas pouvoir habiter toute sa vie dans un logement social
00:52:20 ou bénéficier d'aide sociale.
00:52:22 Il faut que ça vous donne vraiment un coup de main à un moment donné
00:52:26 et après laisser la place à des personnes qui en ont vraiment besoin.
00:52:29 Certains se lèvent très tôt le matin pour aller travailler.
00:52:32 A 200 ou 300 euros près, ils gagnent à peu près pareil que quelqu'un
00:52:35 qui ne travaille pas mais qui lui a beaucoup d'avantages par rapport
00:52:38 à des logements sociaux, simplement parce que parfois,
00:52:40 il ne veut pas aller travailler.
00:52:42 - Les logements comptent aussi donner plus de pouvoir aux maires.
00:52:45 Avec ce texte, ils présideraient systématiquement
00:52:47 les commissions d'attribution des HLM.
00:52:49 - Ça va dans le bon sens en termes de décentralisation.
00:52:52 Là où il faut être extrêmement vigilant, c'est d'éviter tout clientélisme.
00:52:56 - Selon le ministre, 8% des locataires de HLM
00:53:00 ne seraient plus éligibles à un logement social s'ils en demandaient un aujourd'hui.
00:53:05 - Je ne sais pas si ça existe toujours à Paris, tous ces magnifiques appartements.
00:53:09 Je ne sais pas si on va balancer, mais je crois que c'était Jean-Pierre Chevènement qui les occupait.
00:53:13 - C'est l'arbre de la fétérité.
00:53:15 - Je ne sais pas si il est toujours dans son magnifique appartement.
00:53:18 Je crois que ça n'existe plus, ces pratiques-là,
00:53:21 des superbes appartements qui étaient donnés.
00:53:23 - Depuis l'affaire Juppé, les choses ont été remises en ordre.
00:53:26 Il fallait quand même remettre en ordre.
00:53:28 Mais le problème est un vrai problème.
00:53:30 Je l'ai vécu comme maire.
00:53:32 C'est vrai qu'il y a des gens qui sont à vie dans leur logement social,
00:53:35 qui ont des revenus supérieurs à ceux qui devraient avoir.
00:53:38 Il faut effectivement faire en sorte qu'il y ait une rotation,
00:53:41 que les gens qui ont vraiment besoin de logements sociaux puissent y accéder.
00:53:44 - On estime qu'il y a entre 8 et 10 % des gens qui...
00:53:47 - Oui, au moins.
00:53:49 - Non, mais 10 % c'est déjà beaucoup.
00:53:52 Et en tout cas, ça pourrait en partie répondre,
00:53:54 parce que la liste d'attente est tellement longue.
00:53:56 Mais en fait, André a mis tout de suite le curseur sur la problématique.
00:54:00 La problématique, c'est que le maire qui lui-même bâtit les logements,
00:54:04 qui construit, puisse également avoir un droit de regard sur les logements sociaux.
00:54:08 Donc c'est redonner du pouvoir au maire.
00:54:10 Et ça, c'est absolument important.
00:54:12 C'est important aussi...
00:54:14 - Oui, mais parfois c'est un peu dévoyé, parce que c'est aussi électoraliste.
00:54:17 Si tu mets 40 % de...
00:54:19 Que tu es un maire de gauche, que tu mets 40 % de logements sociaux...
00:54:23 - Oui, mais ça c'était vrai avant.
00:54:25 Ça c'était vrai avant.
00:54:27 Aujourd'hui, c'est moins vrai.
00:54:29 Moi, je me rappelle de quelqu'un, je ne dis pas son nom,
00:54:31 qui était mon mentor en politique.
00:54:33 Je peux dire son nom, il n'y a pas de honte à ça.
00:54:35 Louis Mermaz était maire de Vienne.
00:54:37 Quand j'étais maire de Tulin, en Isère,
00:54:39 il me disait qu'il fallait toujours faire du logement social, beaucoup, chaque année.
00:54:42 Parce que ça crée un électorat de gauche.
00:54:44 Aujourd'hui, 25 ans après, ça fait de l'électorat Front National, souvent.
00:54:48 Les classes populaires votent beaucoup moins à gauche qu'avant, hélas.
00:54:51 - Mais je crois qu'à Paris, on est entre 30 et 40 % de logements sociaux.
00:54:55 C'est un électorat un peu bobo, dans ces cas-là.
00:54:58 Et c'est un électorat, et c'était vrai aussi...
00:55:00 Je cite souvent Nantes.
00:55:02 Et pour reprendre Nantes avec le logement social,
00:55:04 quand je dis reprendre, en tout cas,
00:55:06 qu'un maire de droite puisse s'imposer à Nantes, ça ne va pas être simple.
00:55:09 - Vous y pensez, alors ?
00:55:10 - Pas... Oh non !
00:55:11 (Rires)
00:55:12 - Bien joué !
00:55:13 - Je vous en prie.
00:55:14 - Bravo, Brest !
00:55:15 - Chacun a sa place.
00:55:17 Je vous en prie.
00:55:18 Chacun a sa place.
00:55:19 Je suis un journaliste.
00:55:21 Jamais vous me prendrez en défaut.
00:55:23 - Vous n'allez pas le premier, hein ?
00:55:25 - Oui, mais alors là, arrêtez.
00:55:27 Arrêtez, ça, ce n'est pas possible.
00:55:29 - Macron, c'est toi.
00:55:30 Il y a aussi le fait de pouvoir se porter acquéreur,
00:55:32 non pas au bout de 18 ans, mais au bout de 5 ans.
00:55:34 Et ça, c'est très, très important aussi.
00:55:36 - Emmanuel Macron, écoutons-le sur les impôts.
00:55:39 C'est une bonne chose.
00:55:41 Mais oui, il ne va pas...
00:55:42 Non, mais là, il est droit dans ses bottes, quand même, sur les impôts.
00:55:45 - Les promesses, on gage ceux qui y croient.
00:55:47 - Non, honnêtement, moi, j'ai l'impression que sur les impôts, quand même, il est...
00:55:51 - On n'a pas parlé des rentes ?
00:55:53 - Les impôts, comment ça ?
00:55:55 - Moi, j'ai le souvenir,
00:55:56 on va être très précis...
00:55:57 - Oui, il faut mieux...
00:55:59 - Emmanuel Macron, MEDEF, en 2015,
00:56:01 et ce qu'il disait, justement, sur les impôts
00:56:03 et la nécessité que ça ne dépasse pas un seuil,
00:56:06 franchement, il faudrait ressortir son allocution à ce moment-là.
00:56:10 - Ça a dépassé.
00:56:11 - Bon, écoutons ce qu'il a dit sur les impôts,
00:56:13 parce qu'il parle de maladie française, les impôts.
00:56:15 Alors, il a dit à Bruno Le Maire,
00:56:18 "Bruno, ça fait 7 ans que t'es là."
00:56:20 Je ne dirais pas au président de la République cette même trivialité.
00:56:24 Je n'oserais pas lui dire ça, parce que, franchement,
00:56:26 ça serait irrespectueux.
00:56:28 - Ça fait 10 ans qu'il est là.
00:56:30 - Ah, mais d'ailleurs, il va paraître chez nos confrères lundi matin.
00:56:35 Il n'a pas le... comment dire...
00:56:39 Comment ça s'appelle, pour se balader dans la ville ?
00:56:42 L'application...
00:56:44 Il n'a pas le GPS de CNews, le président de la République.
00:56:47 Il ne sait pas où on est, il va à BFM.
00:56:50 Il a raison, d'ailleurs, pourquoi pas.
00:56:52 - On peut venir aussi.
00:56:53 - On peut venir, nous, à BFM ?
00:56:55 - Ah bah non, mais...
00:56:56 - Voilà !
00:56:57 - Ils feront peut-être un peu de bien, on se remarquera si on y va,
00:57:00 mais a priori, ce n'est pas prévu.
00:57:02 Ce n'est pas prévu qu'on y est, on n'est pas invité.
00:57:04 - Non, je ne crois pas, non.
00:57:05 - Mais il y va pour parler sport, non ?
00:57:07 - Pour parler sport, pour parler Jeux Olympiques.
00:57:08 - Voilà, uniquement Jeux Olympiques, avec notre consoeur et Apolline de Malherbe.
00:57:11 - Tout à fait.
00:57:12 - Bon, écoutez, c'est à quelle heure ?
00:57:14 C'est à 8h20, je crois.
00:57:15 - 8h20, à la place de l'interview politique.
00:57:18 - Mais Marine me dit que je fais de la pub.
00:57:20 Non !
00:57:21 On est respectueux avec le président de la République.
00:57:24 - Peut-être qu'un jour il viendra chez nous.
00:57:26 - Peut-être.
00:57:27 - Peut-être, quand il ne sera plus président.
00:57:29 Et à 10h09, parce que pour le moment, il n'a pas envie, manifestement.
00:57:32 Oh là là, s'il vient à CNU, il va se faire...
00:57:35 Écoutons le président de la République, oui.
00:57:39 - La ligne, elle est simple, elle a été réaffirmée.
00:57:41 1. On garde le cap.
00:57:43 Plein emploi, réindustrialisation, réarmement de nos services publics.
00:57:48 2. On ferme tout de suite l'hypothèse de dire qu'on va régler ce choc conjoncturel par plus d'impôts.
00:57:53 Maladie française, ça enlèverait de la confiance.
00:57:56 Garde la confiance des ménages, des entreprises, de nos partenaires.
00:57:59 3. On est responsable de ce choc conjoncturel.
00:58:03 On doit y répondre de manière appropriée et tout de suite.
00:58:06 Ça a été les premières économies sur le financement de l'État.
00:58:09 Et c'est la deuxième partie, après le même taux d'effort d'économie,
00:58:12 pour tenir un déficit de 5,1 cette année.
00:58:15 - Vous avez une information à nous donner, monsieur le président de la République ?
00:58:18 - Pourquoi ?
00:58:19 - Vous venez de m'annoncer qu'Emmanuel Macron fait un déplacement mystère ce matin à Paris.
00:58:22 - Ah ! Vous pensez qu'il vient de voir ?
00:58:24 Je préviens la sécurité, si vous voyez un cortège devant la rue des Cévennes,
00:58:29 dans le 15e arrondissement, madame, messieurs, vous laissez rentrer !
00:58:32 Vous laissez rentrer, le président...
00:58:34 Ah ! Ben justement...
00:58:36 Il arrive ? Bon.
00:58:38 - Déplacement mystère ?
00:58:39 - Déplacement mystère.
00:58:41 C'est-à-dire qu'il y a des journalistes qui sont embarqués, ils ne savent pas où ils vont.
00:58:45 - On passe ça à des journalistes qui ne savent pas où ils vont.
00:58:47 J'en connais quelques-uns, je peux vous dire que...
00:58:50 C'est même... Ils ont leur carte de presse comme...
00:58:53 C'est même une raison de leur carte de presse, souvent.
00:58:55 Mais bon.
00:58:56 Un mot, avant de revenir évidemment sur l'édit-commandement,
00:59:00 un mot quand même sur Israël, parce que c'est important, bien évidemment.
00:59:03 Amir Oana, qui est le président de la Knesset, c'est le Parlement,
00:59:06 était hier dans nos studios.
00:59:08 Et il y a menace de représailles de l'Iran contre Israël,
00:59:12 et ça fait monter la tension au Proche-Orient ce matin.
00:59:15 Écoutons Amir Oana, qui est donc le président qui était hier dans nos studios.
00:59:20 Et nous disons clairement que si nous sommes attaqués par l'Iran, nous répondrons.
00:59:30 Il ne faut pas oublier par contre que nous ne devrions pas être seuls ici.
00:59:35 Je m'attends à ce que nos amis du Monde libre transmettent exactement le même message
00:59:42 et qu'ils joignent le geste à la parole si malheureusement une telle attaque devrait se produire.
00:59:49 Amir Oana était également intervenu pour déplorer les déclarations contre-productives en France.
00:59:55 Certaines déclarations que nous entendons de certains leaders dans la République française,
01:00:03 mais aussi dans d'autres pays, sont contre-productives.
01:00:07 Dire que nous devrions stopper Israël, qu'il faudrait un cessez-le-feu,
01:00:12 qu'il faut reconnaître unilatéralement l'État palestinien,
01:00:17 ou qu'il faudrait même avoir un embargo contre Israël,
01:00:20 eh bien tout cela va à l'encontre des intérêts des otages et de leur libération.
01:00:25 Et pourquoi ? Parce que le Hamas entend ces messages et dit « Eh bien, j'ai pas besoin d'avoir un accord et de cesser le feu ».
01:00:33 Et c'est ce que le Hamas veut.
01:00:35 Donc le monde va arrêter Israël et le Hamas pourra rester avec les otages et même avoir d'autres avantages.
01:00:44 Et il faut aussi exercer des pressions diplomatiques pour dire qu'on défend Israël,
01:00:49 qu'on est de son côté dans ses efforts pour libérer les otages et pour ramener la sécurité pour ses civils,
01:00:57 et que nous sommes unis tous ensemble jusqu'à ce que cet objectif est atteint.
01:01:01 Voilà quelles sont nos attentes, non pas seulement de la part de la France, mais en fait du monde libre en général.
01:01:07 Albert Cohen qui est avec nous ce matin, qui est le producteur d'Eddy Commandement, comment vivez-vous depuis le 7 octobre ?
01:01:12 Plutôt bien, plutôt très interrogatif.
01:01:19 C'est clair qu'on vit des moments troubles, troublés, violents, très violents.
01:01:25 Et voilà, moi j'ai le bonheur et la chance d'envoyer un message d'amour et de paix avec un spectacle musical.
01:01:31 J'ai le bonheur de recevoir des gens dans des salles dans toute la France et de les accueillir avec ce message.
01:01:37 Et c'est pour nous un grand privilège et c'est ma manière de participer à cette situation.
01:01:42 C'est d'essayer d'envoyer un peu de bonheur, un peu de rêve, et de distraire un peu les gens
01:01:48 et de les sortir un peu de ce quotidien peut-être un peu pesant.
01:01:51 Écoutons Joe Biden qui est intervenu très clairement là-dessus.
01:01:56 Et c'est vrai que ces représailles feraient entrer le monde dans une guerre générale.
01:02:04 Comme je l'ai dit au Premier ministre Benyamin Netanyahou, notre engagement pour la sécurité d'Israël face à ces menaces de l'Iran et de ses alliés est inébranlable.
01:02:13 Je répète inébranlable. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour protéger la sécurité d'Israël.
01:02:19 - Inquiétude XXL sur la planète.
01:02:23 - Il peut y avoir un embrasement dans cette région.
01:02:27 - S'il y a embrasement dans cette région, il y a embrasement partout.
01:02:30 - On nous explique que l'Iran quand même, on le sait d'ailleurs, a toujours eu des ripostes, quand elle a eu, je dirais proportionnées.
01:02:39 Il n'y a jamais eu d'attaque frontale avec Israël. Ça a toujours été par le biais...
01:02:44 - Joseph Macézcariste.
01:02:46 - C'est probable, je crois que ça a été dit, c'est que l'Iran frappe, pas directement Israël, mais frappe une ambassade ou une présence Israël ailleurs, un peu partout dans le monde.
01:02:55 Donc c'est pour ça qu'il y a une vraie menace.
01:02:57 - Je vous laisse citer, il y a quelqu'un qui m'a envoyé un petit texto, M. Cohen, qui dit "N'oubliez pas de dire que ces superbes textes des 10 commandements ont été écrits par Patrice Guérault et Lionel Florence."
01:03:13 - Important de le dire, bien sûr.
01:03:14 - Et c'est vrai qu'il faut le dire. Il y a 25 ans, les 10 commandements, "L'envie d'aimer", Pascal Obispo.
01:03:20 Je voudrais qu'on voit peut-être des images backstage avec vous et ces images qui nous permettent de parler du succès de cette comédie musicale.
01:03:30 - C'est la première des 10 commandements, "L'envie d'aimer".
01:03:42 - "L'envie d'aimer".
01:03:44 (musique)
01:04:00 (musique)
01:04:28 (musique)
01:04:33 - Production quand même importante. Est-ce qu'on prend des risques en étant producteur et qu'on remonte ça ?
01:04:37 - On ne fait que prendre des risques. Le jour où on prend la décision d'y aller, c'est un grand saut dans le vide. On ne sait rien.
01:04:44 On n'a des réponses à aucune de nos questions et toutes ces réponses nous sont apportées le soir de la première, en fait.
01:04:49 C'est le public qui répond à la promesse. Voilà, donc oui, oui, c'est un risque total et absolu.
01:04:57 - Et il y a un investissement financier important, manifestement.
01:05:00 - Bien sûr, pour réussir à proposer ce genre de spectacle avec une cinquantaine d'artistes sur scène, au moins autant de techniciens et machinistes autour
01:05:10 et au moins autant de gens pour accompagner tout ce beau monde. C'est un investissement lourd et c'est un métier à risque, aidé et subventionné par rien ni personne.
01:05:21 On y va avec notre intime conviction, avec notre passion.
01:05:25 - Vous êtes subventionné, personne ne vous donne un petit peu d'argent, le public ? Le ministère de la Culture ne vous donne pas de temps en temps une petite subvention ?
01:05:32 - Très compliqué.
01:05:33 - Vous avez fait autant dans "Porte-le-vent", "Le roi-soleil", "Miss Tinguette", "Mozart 1789", "Le rouge et le noir".
01:05:38 C'est vrai que dans les années 60-70, en France en tout cas, ce n'était pas la mode, les comédies musicales.
01:05:44 C'est "Starmania" qui a été, je pense, la première comédie musicale réussie en France.
01:05:49 Et depuis, en revanche, il y avait également "Les Misérables" avec Claude Michel Schönberg.
01:05:53 - Oui, "Révolution française".
01:05:54 - Un sacré succès.
01:05:55 - Alors, "Révolution"... Exactement.
01:05:56 Chou en avant, Parsinghen, Parsinghen. Bien sûr, je me souviens de ça.
01:06:01 - Avec le chanteur de Martin Circus, comment s'appelait-il ?
01:06:03 - Gérard Blanc ?
01:06:04 - Mais oui.
01:06:05 - Gérard Blanc, vous avez parfaitement raison.
01:06:06 Mais ce n'était pas vraiment la mode.
01:06:08 Et aujourd'hui, en revanche, c'est vrai que ça l'a été.
01:06:12 Et là, il s'est quand même passé 25 ans entre les deux passages.
01:06:16 - "Starmania" était un échec au départ.
01:06:18 La première version de "Starmania", c'était en 78, au pays des congrès.
01:06:22 Et Bergé et Plamandon étaient...
01:06:23 - Ça avait été un échec ?
01:06:24 - Il n'y avait personne dans la salle.
01:06:25 - Ah bon ?
01:06:26 - C'était un échec.
01:06:27 Et en 81, le phénomène des radios libres a arrivé.
01:06:30 Et sur cet ensemble de radios, 1800 radios libres se sont créées en France en 81.
01:06:36 Entre mai 81 et décembre 81, toutes ces radios étaient musicales.
01:06:40 Et les titres de "Starmania" ont été surjoués sur ces radios.
01:06:43 - Et c'est pour ça que vous avez parti ?
01:06:44 - C'est le succès des chansons qui a ramené le spectacle sur scène
01:06:46 et qui a fini par faire un succès.
01:06:47 - Bon, là, vous avez travaillé avec Pascal Obispo.
01:06:49 Et comment... Je crois que c'est dans la soirée hommage à Daniel Lévy, en 2022,
01:06:54 que vous avez eu l'idée de remonter ?
01:06:56 - On a fait un hommage à Daniel au Théâtre Mogador.
01:06:58 Beaucoup d'artistes sont venus chanter ses chansons.
01:07:00 Et parmi eux, Pascal Obispo, que je n'avais pas revu depuis quelques années.
01:07:03 On n'a pas eu besoin de se parler.
01:07:05 Un regard a suffi pour se confirmer que le moment était venu pour refaire ce spectacle,
01:07:09 24 ans après.
01:07:10 Et on y est allé avec beaucoup de passion et beaucoup d'engagement.
01:07:16 - Et on a vu ces jeunes gens qui sont tous beaux, d'ailleurs.
01:07:18 Et très jeunes.
01:07:19 Mais le casting, c'est beaucoup de temps ?
01:07:21 - Le casting, c'est beaucoup de temps ou pas.
01:07:24 Quand ça se passe bien, tous les candidats apparaissent
01:07:27 et rentrent dans cette salle d'audition comme une évidence.
01:07:30 Quand Benjamin Bocconi est rentré dans cette salle d'audition au mois de mai dernier,
01:07:35 on savait que c'était Moïse.
01:07:36 Quand David Lampel est venu, on savait que c'était Ramsès.
01:07:39 Donc les choses se passent assez magiquement, j'allais dire, comme ça.
01:07:44 Et c'est un casting que Pascal Obispo a dirigé avec Bruno Berberès.
01:07:47 On le connaît bien, qui a démarré avec nous, il y a 24 ans,
01:07:51 sur le casting des doublures des Dix Commandements
01:07:53 et qui est devenu notre grand casting directeur maintenant.
01:07:56 - Lui, il est capable d'ouvrir le chemin lorsqu'il va quelque part
01:08:05 et pourquoi pas de faire des miracles.
01:08:07 C'est notre ami Jacques Vendrouche.
01:08:09 - On attendait la transition.
01:08:12 - Et comme vous nous avez parlé d'inviter Mystère,
01:08:15 je me dis, mais est-ce que, parce qu'il est capable de tout Jacques Vendrouche,
01:08:18 est-ce qu'il est avec le président de la République ?
01:08:20 Ça, ce serait...
01:08:21 Générique Vendredi Vendrouche.
01:08:23 Jacques Vendrouche, je rappelle le concept de cette petite séquence,
01:08:41 chaque vendredi, Jacques nous fait, non pas découvrir,
01:08:46 mais est avec un des sports olympiques.
01:08:49 Il a fait le ski nautique l'autre jour, qui n'était pas sport olympique d'ailleurs.
01:08:52 Il a failli mourir, donc on a été très inquiets.
01:08:55 Il est tombé dans l'eau.
01:08:58 Il était au ping-pong de ce fait la semaine dernière,
01:09:00 ce qui était infiniment plus calme, le tennis de table.
01:09:03 Et là, vous êtes avec un cheval qui ne me paraît pas très vif,
01:09:06 si vous me permettez, qui me paraît plutôt assagie.
01:09:12 Alors, elle s'appelle Tigrelle.
01:09:15 Je suis au centre équestre de Chaville.
01:09:18 Elle a 16 ans, donc elle n'est pas toute jeune, c'est vrai,
01:09:20 mais elle est charmante, elle est adorable.
01:09:22 Elle s'occupe bien de moi.
01:09:24 Et donc, je vais simplement vous dire que,
01:09:26 puisqu'on parle des sports équestres,
01:09:28 et puis, tout à l'heure, j'ai sauté quelques obstacles,
01:09:31 mais je pense que je ne vais pas le refaire, parce que j'ai eu un petit peu peur.
01:09:34 La première apparition au jeu, c'est en 1900,
01:09:37 et les femmes et les hommes concourent dans la même catégorie.
01:09:40 C'est le seul sport au monde où les hommes et les femmes
01:09:43 peuvent s'affronter dans des compétitions.
01:09:46 Et vous le savez, il y a trois épreuves dans les sports équestres.
01:09:49 Il y a le dressage, le seul obstacle et le concours complet.
01:09:53 Et je dois dire que, grâce à Tigrelle,
01:09:57 j'ai passé une très bonne matinée.
01:09:59 Et je dois vous dire aussi qu'il y a eu des grands champions.
01:10:01 Souvenez-vous, Pascal, Pierre-Jean Cardoriola, Pierre Durand,
01:10:05 ont été champions olympiques.
01:10:07 C'est des champions immenses, et il y en a d'autres, bien sûr.
01:10:10 Et puis, je voudrais vous raconter une petite anecdote.
01:10:13 Vous connaissez Gérard Larcher, ça vous parle, Gérard, le président du Sénat ?
01:10:16 Bien sûr.
01:10:17 Figurez-vous qu'il a défilé aux Jeux olympiques de Montréal,
01:10:22 car il était, dans une autre vie,
01:10:25 le vétérinaire de l'équipe de France des sports équestres,
01:10:28 qui a d'ailleurs été médaille d'or.
01:10:30 Et donc, vous voyez, quand on est vétérinaire,
01:10:32 on peut terminer au numéro 2 de l'État.
01:10:33 Voilà, donc je voulais faire cette petite dédicace à Gérard Larcher.
01:10:35 Mais je n'avais pas vu qu'il y avait une jeune femme qui était présente avec vous,
01:10:38 parce qu'effectivement, elle était masquée par la tête du cheval.
01:10:42 Non, non, attendez, elle est là, elle est avec moi.
01:10:44 Oui, mais parce qu'elle tient bien le cheval, c'est ce que je comprends.
01:10:47 Attendez, on va, on va, mais attendez, on va,
01:10:49 alors je vous signale maintenant, Pascal,
01:10:51 que c'est le moment le plus dur, va arriver pour moi.
01:10:54 C'est-à-dire qu'on va avancer.
01:10:56 Est-ce qu'on peut avancer ?
01:10:57 Est-ce que vous n'êtes jamais monté sur un cheval ?
01:11:00 Non, jamais.
01:11:01 Ah oui, ça se voit.
01:11:02 Regardez, regardez, regardez.
01:11:04 Je suis un petit peu tendu quand même.
01:11:06 Ce n'est pas John Wayne dans Hockey Coral.
01:11:09 Ça, c'est sûr que c'est…
01:11:11 Je suis une sorte de Rambo.
01:11:15 Oui, oh là là.
01:11:16 Mais souple, on allonge, on allonge la jambe, Jacques, souple.
01:11:22 Et on se tient droit.
01:11:24 Écoutez, je ne peux pas faire mieux quand même.
01:11:26 Regardez, là, je prends des risques énormes.
01:11:29 Serge Neidjar, on est quand même bien conscients
01:11:31 que je prends des risques tous les vendredis.
01:11:34 Et voilà, regardez, on peut aller à tout.
01:11:36 Regardez, là, je suis tout seul.
01:11:38 Est-ce que vous pouvez trotter ?
01:11:41 Ah non, non, non, non, non, non, non, Patrick.
01:11:43 Vous êtes gentil, mon Patrick.
01:11:45 Il m'appelle mon Patrick, c'est maintenant.
01:11:48 Regardez, regardez, mais regardez, mais regardez, Pascal, regardez.
01:11:51 Non, vous êtes magnifique.
01:11:52 J'ai tout, j'ai tout, j'ai tout.
01:11:54 Oui, bien sûr, vous avez tout, mais bon.
01:11:56 Sans les mains, sans les mains, sans les mains, regardez, sans les mains.
01:11:58 Oh là là, oh putain.
01:12:00 Bon, ben écoutez, on vous laisse avec Tigrelle quelques secondes
01:12:03 et on vient vous revoir, Jacques Vendredi qui fait la tournée des Sports Olympiques,
01:12:07 bien évidemment, et aujourd'hui, vous l'aurez compris,
01:12:10 c'était équitation.
01:12:12 Chaque samedi, c'est notre ami Philippe Labrault
01:12:18 qui a rendez-vous sur C8
01:12:21 avec ses invités dans son émission "L'Essentiel" chez Labrault.
01:12:28 Et cette semaine,
01:12:31 cette semaine, avec qui sera-t-il ?
01:12:34 L'ami Philippe, je pense que...
01:12:38 C'est peut-être l'invité mystère, effectivement, c'est l'invité mystère.
01:12:42 Demain, donc, à 12h55 sur C8,
01:12:44 Philippe reçoit le journaliste et critique de cinéma Samuel Blumenfeld
01:12:49 qui fait toujours des séries formidables, d'ailleurs, sur Belmondo,
01:12:51 sur Alain Delon, dans "Le Monde", vraiment, c'est un critique extraordinaire.
01:12:54 Et durant de nombreuses années, il a côtoyé, effectivement,
01:12:56 deux monstres sacrés, Delon et Belmondo.
01:12:58 Moi, j'avais lu toutes ses "L'Été", c'était vraiment formidable.
01:13:01 Et il raconte leur destin opposé dans un livre,
01:13:03 "Delon et Belmondo", paru aux éditions des Équateurs.
01:13:06 Je vous propose d'écouter M. Blumenfeld.
01:13:09 - Delon et Belmondo, si vous voulez,
01:13:12 les différences sont quasiment infinies.
01:13:15 Vous voyez, Delon est le héros tragique, Belmondo le clown.
01:13:19 Delon est un acteur, Jean-Paul Belmondo est un comédien,
01:13:23 issu du conservatoire.
01:13:25 Delon a des origines prolétaires.
01:13:27 Jean-Paul Belmondo est issu d'une famille bourgeoise.
01:13:30 Jean-Paul Belmondo est naturellement orienté
01:13:34 vers l'assentiment du public.
01:13:37 Alain Delon ne cesse, à travers des films
01:13:40 sur la garde d'Algérie, sur l'occupation,
01:13:43 avec le fameux monsieur Klein, d'asticoter le public,
01:13:46 de le remuer, de mettre le couteau dans la plaie.
01:13:50 Ces deux hommes sont tellement différents
01:13:53 que le miracle est là, que nos deux plus grandes stars
01:13:56 des années 60 et 70 étaient à ce point différentes
01:13:59 qu'elles aient couvert deux terrains du cinéma
01:14:03 qui ne se côtoyaient pas.
01:14:05 Et c'est magnifique.
01:14:06 - Soyez vraiment au rendez-vous demain,
01:14:11 parce que c'est une émission vraiment formidable
01:14:13 et Delon, Belmondo par Blumenfeld et Labraud,
01:14:16 ça va être évidemment passionnant.
01:14:18 Bonjour le Dr Millaud, c'est demain à 10h30.
01:14:20 Brigitte nous parlera de nos problèmes digestifs
01:14:23 et nous donnera des conseils pour les soulager.
01:14:26 - En fait, l'estomac, il est extensible.
01:14:31 C'est-à-dire qu'en fait, quand tu manges,
01:14:34 il est tout petit, quand il est vide,
01:14:36 et il va s'agrandir, il peut contenir jusqu'à 4 litres
01:14:40 d'eau ou d'aliments, tu vois, et après il revient.
01:14:43 J'en profite d'ailleurs pour préciser
01:14:45 que les gens qui disent "quand on ne mange pas,
01:14:48 l'estomac rétrécit ou quand on mange trop,
01:14:50 il va s'agrandir", non.
01:14:51 Il revient, il est extensible, il revient toujours
01:14:54 à la même place.
01:14:55 Et c'est vrai qu'il y a des gens qui ont un estomac,
01:14:58 on appelle ça un estomac un peu paresseux,
01:15:01 qui arrivent moins à être élastique,
01:15:03 donc eux peuvent ressentir des gènes.
01:15:05 Le fait aussi d'avoir mangé trop vite.
01:15:07 Si on n'a pas assez mastiqué, tu sais,
01:15:09 en fait, on devrait mastiquer 25 fois chaque bouchée.
01:15:12 - C'est pas si...
01:15:13 - Mais si.
01:15:14 - Ça mettrait un an à manger.
01:15:15 - Mais c'est le meilleur moyen d'ailleurs
01:15:17 pour ne pas prendre du poids, parce que quand on mâche bien,
01:15:19 ça ne va pas être stocké dans l'organisme,
01:15:21 donc c'est important de mâcher chaque bouchée.
01:15:23 - Et oui, c'est important de mâcher,
01:15:25 bien évidemment, chaque bouchée.
01:15:27 - La sortie mystère du président de la République,
01:15:29 vous avez des infos ?
01:15:30 - Pas plus d'informations.
01:15:32 - C'est quand même extraordinaire.
01:15:34 - Oui, c'est assez rare.
01:15:35 - Oui, mais là, ça fait une demi-heure qu'ils sont partis.
01:15:38 - Pour l'instant, je ne peux plus se déplacer.
01:15:40 - Il n'y a pas une émission comme ça,
01:15:41 "Retour vers l'inconnu", "En terre inconnue", non ?
01:15:43 - "En terre inconnue", oui, peut-être.
01:15:44 - On leur a mis des masques, Frédéric.
01:15:46 - Oui, bon, on peut être en terre inconnue dans Paris,
01:15:50 si vous me permettez.
01:15:51 Albert Cohen est avec nous ce matin.
01:15:53 On se fait plaisir, Albert ?
01:15:54 - Oui.
01:15:55 - Pouvons-nous voir quelques images de ce clip ?
01:15:59 Ce qui est toujours important, alors là, c'est moins le cas
01:16:01 puisque tout le monde connaît, évidemment, le spectacle,
01:16:04 mais c'est important, avant que le spectacle soit monté,
01:16:07 qu'il y ait déjà un ou deux tubes dans l'espace.
01:16:10 - Ça aide, ça aide évidemment.
01:16:11 Ça aide évidemment, et c'est ce qu'on a réussi à faire
01:16:14 sur tous mes précédents spectacles.
01:16:16 Évidemment qu'une diffusion d'un titre à la radio, à la télé,
01:16:20 ça informe les gens, ça leur donne envie,
01:16:22 si le clip est réussi et si la chanson plaît, bien sûr.
01:16:25 - Est-ce qu'on peut voir quelques images de Daniel Lévy,
01:16:28 qui avait tellement marqué, même, bien sûr, s'il faut...
01:16:33 Est-ce qu'on peut oublier l'interprétation de Daniel Lévy
01:16:36 avec la nouvelle interprétation ?
01:16:37 - Sûrement pas.
01:16:38 Sûrement pas, Daniel est certainement le seul
01:16:41 à pouvoir chanter cette chanson comme il l'a fait brillamment.
01:16:44 D'ailleurs, la décision qu'on a prise avec Pascal dans le spectacle,
01:16:47 c'est qu'il n'y aura pas d'interprétation,
01:16:49 il n'y a pas d'interprétation de solo de "L'Envie d'aimer",
01:16:51 c'est la troupe entière qui chante en hommage à Daniel
01:16:54 et avec le public qui reprend dès les premières notes
01:16:57 la chanson du premier au dernier mot, c'est impressionnant.
01:17:01 - Écoutons Daniel Lévy, seul, chanter cette chanson inoubliable.
01:17:06 - C'est tellement rien d'y croire Mais tellement tout pourtant
01:17:20 Qu'il vaut la peine de le vouloir De le chercher tout le temps
01:17:34 Ce sera l'autre demain Ce sera le chemin
01:17:48 - Assez incroyable également, c'est que cette chanson
01:17:52 est chantée dans un très très joli film de Lisa Azuelos,
01:17:55 elle est chantée par Valérie Benguigui,
01:17:58 qui va rejoindre son amoureux et qui est dans sa voiture
01:18:01 en train de chanter cette chanson.
01:18:03 Et à chaque fois que j'entends cette chanson,
01:18:05 je pense évidemment à Daniel Lévy et je pense aussi à Valérie Benguigui
01:18:08 parce que les deux sont morts.
01:18:10 - Ils ont quitté.
01:18:11 - Exactement, et comme "T'y es belle", c'est un très joli film
01:18:14 qui était très réussi.
01:18:15 Il est 10h30, Isabelle Piboulot.
01:18:17 - L'enquête sur la mort d'un adolescent de 15 ans,
01:18:23 mardi à Romance-Urizère, a été requalifiée en meurtre
01:18:27 avec préméditation.
01:18:29 Un père et ses deux fils ont été placés en garde à vue hier,
01:18:32 un mineur, le second, âgé de 27 ans, est soupçonné
01:18:35 d'être l'auteur du coup de couteau mortel.
01:18:37 Un quatrième individu qui les aurait aidés à fuir
01:18:40 a également été interpellé.
01:18:42 À Strasbourg, le gérant d'une boutique a reçu des menaces de mort
01:18:46 après avoir refusé par principe de neutralité
01:18:48 une vendeuse intérimaire qui portait le voile.
01:18:51 La jeune femme a filmé la scène,
01:18:53 une vidéo partagée massivement sur les réseaux sociaux.
01:18:56 Le gérant craint désormais pour sa sécurité.
01:18:59 Femme de l'ombre, durant l'occupation Mélanie Bergevold, 102 ans,
01:19:04 portera la flamme olympique le 22 juin prochain.
01:19:07 Mélanie a été choisie par le département de la Loire
01:19:10 et la mairie de Saint-Etienne pour éclairer la ville
01:19:12 lors de l'étape de la flamme avant les JO.
01:19:15 Un hommage aux valeurs d'amitié entre les peuples,
01:19:17 défendues par la centenaire pendant la résistance.
01:19:20 - Vous êtes nombreux à nous interroger.
01:19:23 Comment serait le Georges Fenech de la 3e partie de cette émission ?
01:19:28 Et comment il pue ?
01:19:30 Aujourd'hui, il a été très sage.
01:19:32 - Moi, je suis de tempérament très sage.
01:19:35 Puis j'ai été très ému par ce que j'ai entendu de M. Cohen.
01:19:39 Et j'aimais beaucoup, vraiment beaucoup,
01:19:42 Daniel Lévy qui était extraordinaire.
01:19:44 Il est arrivé très tard à la chanson, 40 ans je crois.
01:19:47 - Non, non, il est arrivé très jeune.
01:19:50 En fait, on se connaissait, on a grandi à Lyon,
01:19:54 une ville que vous connaissez bien.
01:19:56 On avait 8 ans, donc on a grandi ensemble.
01:19:59 On était très, très, très liés.
01:20:01 Dans le même quartier de la Duchère à Lyon,
01:20:03 la banlieue de Lyon.
01:20:05 Et Daniel a commencé sa carrière d'artiste
01:20:07 quand moi je commençais ma carrière à la radio.
01:20:10 J'ai eu le bonheur de participer à la création de Radio Nostalgie,
01:20:13 qu'on a développé avec une équipe,
01:20:15 à une époque passionnante,
01:20:17 cette fameuse époque des radios libres.
01:20:20 Et voilà, et avec Daniel, évidemment,
01:20:22 qu'on s'est croisés beaucoup pendant cette période-là.
01:20:25 Et quand j'ai quitté la radio,
01:20:27 j'ai produit deux de ses albums.
01:20:29 Donc c'est une longue histoire,
01:20:31 qui nous a amenés jusqu'à l'aube de l'an 2000,
01:20:33 cette fameuse année 2000 qui faisait fantasmer tout le monde,
01:20:36 les prédictions de Nostradamus,
01:20:38 le 21e siècle sera spirituel ou ne sera pas.
01:20:41 Et à cette même période, Charles Talar,
01:20:44 le regretté Charles Talar,
01:20:46 m'invite à la Générale de Notre-Dame de Paris.
01:20:49 Et comme vous le disiez, Pascal, tout à l'heure,
01:20:51 les comédies musicales, les spectacles musicaux en France,
01:20:54 c'était pas trop la mode, ni le genre, ni même la culture.
01:20:57 Et Charles Talar produit Notre-Dame de Paris.
01:21:00 Il m'invite à la Générale de ce spectacle, en m'appelant,
01:21:03 et je lui dis "mais on produit des spectacles musicaux en France",
01:21:05 il me dit "ben viens voir, c'est la Générale jeudi, c'est le lendemain".
01:21:09 Et je me rends au Palais des Congrès,
01:21:11 je découvre Notre-Dame de Paris,
01:21:13 à part l'exception Starmania,
01:21:15 et je sors du Palais des Congrès en faisant une crise de jalousie,
01:21:18 et je dis "mais c'est ça que je veux faire".
01:21:20 Et le lendemain, j'imagine les 10 commandements,
01:21:22 et c'est Daniel qui me prend évidemment pour un fou,
01:21:24 donc je lui dis qu'il va faire Moïse dans les 10 commandements,
01:21:26 et on l'a fait.
01:21:27 - C'est-à-dire que quand vous sortez, rien n'est écrit,
01:21:29 rien n'est composé, c'est... - Non, non, non, j'ai pas dit...
01:21:31 - Et pourquoi les 10 commandements ?
01:21:33 - Parce que l'an 2000, parce que Daniel, religieux,
01:21:35 parce que tout le spectacle que je venais de voir,
01:21:39 tout ça a dû se mélanger dans mon cerveau,
01:21:41 et ça a donné Daniel qui brandissait les tables de la loi
01:21:44 sur une scène avec un public,
01:21:46 et les 10 commandements ont démarré comme ça, oui.
01:21:49 - Charles Talar, qui était formidable,
01:21:51 que moi j'ai bien connu au Paris Saint-Germain,
01:21:53 Charles Talar, qui a produit un nombre de tubes
01:21:56 des années 70 et 80 phénoménales,
01:21:59 qui parlait assez peu, mais qui avait un jugement sûr,
01:22:03 et c'est un type de personnalité qui existe moins, je dirais.
01:22:08 - Quasiment plus, oui.
01:22:09 - Voilà, et on peut parler de Norbert Saada...
01:22:12 - Toute cette génération.
01:22:13 - Voilà, cette génération, Régis Talar,
01:22:15 - Nos parents.
01:22:16 - Qui était très présente dans le monde artistique.
01:22:21 Écoutez, il nous reste 1 minute 50,
01:22:24 moi ce que je vous propose, c'est de nous quitter avec le clip,
01:22:27 parce que le clip, vraiment, il est formidable.
01:22:30 Je vais remercier Jacques en espérant qu'il ait descendu de cheval,
01:22:33 elle descend de la montagne à cheval,
01:22:36 ah mais il est descendu, Jacques.
01:22:38 - Je suis avec Tigrelle et Anne-Sophie qui m'a conseillé,
01:22:42 je voulais vous embrasser tous.
01:22:44 L'émission, là, elle est très émouvante, je tiens à vous le dire.
01:22:47 - Qu'est-ce qu'il a dit ?
01:22:48 - L'émission est émouvante.
01:22:49 - L'émission est très émouvante, ah oui, vous avez parfaitement raison.
01:22:52 Merci cher Jacques, et vraiment merci de donner de votre personne.
01:22:56 - Et à vendredi, hein.
01:22:57 - Oui, ça j'ai bien compris.
01:22:59 Merci d'être, de donner autant de votre personne dans cette émission.
01:23:04 Merci Albert Cohen, vraiment merci.
01:23:06 On rappelle que vous serez à Paris entre le 5 et le 27 juin.
01:23:13 C'est une scène musicale qui est vraiment un très très bel endroit.
01:23:16 C'est vraiment adapté pour le coup aux comédies musicales.
01:23:20 C'est une très belle salle et c'est facile d'accès.
01:23:23 - Facile d'accès, l'endroit est très agréable.
01:23:25 - Exactement.
01:23:26 - J'espère avec du soleil.
01:23:28 - Quittons-nous avec ce clip et avec un peu de douceur dans ce monde de brut.
01:23:33 Merci, merci beaucoup et rendez-vous lundi prochain,
01:23:37 ça va être Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:23:40 Et moi, je vous donne ceux qui ont participé à cette émission.
01:23:47 Eh ben non, je ne vous les donne pas parce que je ne les ai pas.
01:23:50 Virginie Leblond-Tayeb était avec nous.
01:23:54 Guillaume à la vision.
01:23:57 Et Guillaume Marceau au son.
01:24:00 Merci, vraiment passez un excellent week-end et soyez heureux.
01:24:04 [Musique]