L'Heure des Pros (Émission du 12/01/2024)

  • il y a 9 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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Transcription
00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:04 Le pays est à droite, Emmanuel Macron fait son marché chez les conservateurs.
00:00:09 Logique, c'est une première grille de lecture pour analyser ce gouvernement.
00:00:14 Autre analyse, il n'existe pas de personnalité de gauche de premier plan pour gouverner la France.
00:00:21 Génération médiocre, à l'image de la pensée Lilliputienne portée par le tandem Olivier Faure-Boris Vallaud.
00:00:28 La sociale démocratie est morte en France.
00:00:31 Troisième interprétation possible, tout cela est de la com', rien ne bougera.
00:00:36 Selon le principe qu'on ne change pas les rayures du zèbre, Emmanuel Macron est un enfumeur de premières.
00:00:42 Rachida Dati est là pour détourner l'attention, mais sur l'immigration, sur la sécurité, sur les questions identitaires qui traversent la France.
00:00:50 Emmanuel Macron slalomera un coup à droite, un coup au centre, sans décider, sans choisir, sans proposer par exemple.
00:00:57 Un référendum à questions multiples.
00:01:00 Enfin, quatrième voix, alléluia, miracle.
00:01:04 Le président a vu la vierge, le voici converti aux idées venues de la droite.
00:01:09 Son gouvernement cryptosarcosiste illustre cette abjuration.
00:01:14 "En un instant, mon cœur fut touché et je crus", écrivait Paul Claudel après une visite à la cathédrale de Paris
00:01:21 où la révélation divine eut lieu devant le second pilier près de la sacristie.
00:01:26 Il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour.
00:01:29 Après les paroles, les actes.
00:01:31 Emmanuel Macron est attendu au tournant, c'est le dernier de son quinquennat.
00:01:36 Après, ce sera l'arrêt buffet.
00:01:39 Il est 9h, vous êtes sur Europe 1 pendant une demi-heure avec l'heure des pros.
00:01:43 Vous êtes également sur CNews et à 9h, c'est Shana Lusto, bonjour Shana, qui nous donne les infos.
00:01:51 [Générique]
00:02:01 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:03 C'est le grand rendez-vous de la journée.
00:02:05 Le premier conseil des ministres de la nouvelle équipe gouvernementale aura lieu à 11h.
00:02:09 Hier soir, Gabriel Attal a mis fin au suspense.
00:02:12 14 ministres ont été nommés.
00:02:14 Parmi eux, 8 sont issus de la droite.
00:02:16 De nouvelles nominations seront annoncées la semaine prochaine.
00:02:20 Passation de pouvoir imminente au ministère de la Culture.
00:02:23 Rima Abdoulmalak va laisser place à Rachida Dati d'ici une demi-heure.
00:02:28 L'ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy, figure de la droite, a été nommée à la surprise générale et exclue des LR dans la foulée.
00:02:35 Alors que pensent les Parisiens du 7e arrondissement de la nomination de leur maire ?
00:02:39 On est allé leur poser la question.
00:02:41 Je ne m'y attendais pas sur le point de vue culturel, mais elle fait un excellent travail dans le quartier.
00:02:44 Je pense qu'elle fera tout aussi bien pour la France.
00:02:47 C'est un juste retour et c'est une très bonne chose.
00:02:50 C'est une belle personne et elle a une forte personnalité.
00:02:55 Je trouve que Rachida Dati a été une très bonne maire du 7e.
00:02:58 J'espère qu'elle sera aussi forte au ministère de la Culture.
00:03:02 Même si ce n'est pas forcément là qu'on l'attendait.
00:03:04 Qui des gouvernements resserrés dit super ministère ?
00:03:08 Catherine Vautrin sera à la fois ministre de la Santé et du Travail.
00:03:12 Quant à Amélie Oudéa Castera, elle sera en charge de l'éducation nationale,
00:03:16 de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques.
00:03:19 Ce qui inquiète les syndicats d'enseignants.
00:03:21 Ils ne veulent pas d'une ministre à mi-temps.
00:03:23 Écoutez l'administrateur des Stylos Rouges.
00:03:25 C'est une catastrophe.
00:03:27 On se retrouve avec une demi-ministre à moins qu'à mi-temps
00:03:31 et qui va passer deux jours par semaine rue de Grenelle pour gérer quelques dossiers.
00:03:37 Ce n'est pas à la hauteur bien sûr de nos attentes.
00:03:42 Le message clair de Gabriel Attal, il sera un Premier ministre qui agit.
00:03:46 Il promet des actions et des résultats.
00:03:48 Il l'a même répété trois fois.
00:03:50 L'opposition l'attend au tournant et dénonce avant tout un coup de communication.
00:03:54 Le porte-parole du RN, Andréa Cotarac, était l'invité de la matinale de CNews.
00:03:58 Crôdiens qui reviennent sans cesse.
00:04:02 C'était son livre "Révolution, Renaissance, Renouveau, Régénération".
00:04:05 Moi je le dis, c'est recyclage.
00:04:07 Monsieur Le Maire vient de la droite, certes.
00:04:09 Il n'empêche qu'il y aura une hausse de 25% des prix du gaz au mois de juillet.
00:04:13 Monsieur Darmanin est de droite, certes.
00:04:15 C'est 1000 agressions par jour, c'est des augmentations de cambriolages.
00:04:18 Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous Pascal.
00:04:21 Merci Chana Lusso et bon week-end avec Romain Désarbe.
00:04:25 Vous êtes donc sur Europe 1, vous êtes sur CNews.
00:04:27 Musique peut-être, musique.
00:04:30 On est pas une autre histoire.
00:04:37 Je dis peut-être.
00:04:39 On devrait écouter que de la musique.
00:04:44 On devrait faire cette émission uniquement en chanson.
00:04:46 C'est une émission de l'affichage, non ?
00:04:48 C'est pas dans la chanson ?
00:04:49 Alors je salue d'abord Eugénie Bastier que vous connaissez.
00:04:53 Je salue évidemment Gautier Lebret.
00:04:55 Paul Melun qui est là.
00:04:57 Et Éric Revelle qui ressemble de plus en plus à Robert De Niro.
00:05:01 Et Georges Fenech qui n'a pas dormi de la nuit.
00:05:04 Parce que Georges, vous l'avez peut-être écouté hier soir, pour lui il est effondré.
00:05:08 J'ai des crampes d'estomac ce matin.
00:05:10 Oui.
00:05:11 Oui, je vous le dis.
00:05:12 Vous savez pourquoi ?
00:05:14 Pourquoi ?
00:05:15 J'attends l'image de Rajdati sur le même banc qu'Éric Dupond-Moretti
00:05:20 qui a détricoté toute sa loi pénale, la rétention de sûreté, les peines planchées,
00:05:25 l'abandon des constructions de places de prison.
00:05:28 Il a bossé cette nuit. Il a bossé.
00:05:30 Non mais j'ai pas dormi pour te vous dire.
00:05:33 J'attends de voir tout, mais pas elle.
00:05:36 Quoi tout, mais pas elle ?
00:05:37 Je veux dire n'importe qui, mais pas elle.
00:05:39 Ah vous n'aimez pas Rajdati ?
00:05:40 Je l'adore.
00:05:41 Ah, non, avec des amis comme vous.
00:05:43 Et c'est pour ça que j'en suis malade.
00:05:45 J'en suis vraiment malade.
00:05:47 C'est un coup porté au LR.
00:05:50 Et à mon avis c'est un coup, je vais vous le dire, porté à sa candidature pour Paris.
00:05:54 Ah, ça c'est monsieur.
00:05:55 Vous allez voir.
00:05:56 Écoutez, tout ça est possible.
00:05:57 Rendez-vous dans deux ans.
00:05:58 C'est tout l'enjeu de...
00:06:00 Je suis triste au fond.
00:06:01 Au fond je suis triste parce que c'est un débauchage.
00:06:04 Et souvenez-vous de ce qu'elle disait.
00:06:06 Elle disait que c'était des traîtres de gauche et de droite, les macronistes.
00:06:10 Et la voilà tout à coup.
00:06:12 Georges était là hier, je vous préviens, vous n'aurez pas le temps d'en placer une.
00:06:15 Parce que j'ai jamais vu comme ça.
00:06:16 J'ai jamais vu monsieur Pédé comme ça.
00:06:18 Est-ce que vous voulez écouter d'abord, peut-être ce qu'a dit Gabriel Attal hier.
00:06:22 Gabriel Attal qui a eu sur TF1.
00:06:25 Écoutez.
00:06:26 Ce que je veux c'est de l'action, de l'action, de l'action.
00:06:30 Des résultats, des résultats, des résultats.
00:06:32 Sur votre question droite-gauche.
00:06:35 Moi je ne suis pas là à demander à mes ministres de vider leur poche
00:06:39 pour me montrer la carte de leur parti politique.
00:06:41 Et je ne pense pas que c'est ce que les Français attendent.
00:06:43 Moi ce qui m'intéresse, c'est que ce soit des ministres, des femmes, des hommes.
00:06:47 Qui ont envie de répondre aux problèmes des Français.
00:06:49 De dédier toute leur énergie à cette action et à la mission qui est la leur.
00:06:54 Vous avez dans le gouvernement effectivement des personnes qui ont une sensibilité de droite.
00:06:58 Et vous avez des personnes, des personnalités qui ont une sensibilité de gauche.
00:07:02 L'important, et je crois que les Français qui nous regardent, c'est ça qu'ils attendent.
00:07:06 C'est qu'on réponde à leurs problèmes et qu'on agisse résolument pour la réussite de notre pays.
00:07:10 Est-ce que ce qu'il dit est juste ?
00:07:12 Ce n'est pas parce qu'on le dit trois fois que ça vient.
00:07:14 Après les émeutes, Emmanuel Macron avait dit "il faut l'ordre, l'ordre et l'ordre".
00:07:17 Rien n'a changé.
00:07:18 Donc vous pensez vous que c'est plus un coup de com' votre analyse que un changement de cap ?
00:07:23 En fait la question essentielle ce matin c'est coup de com' ou changement de cap.
00:07:27 Mais rendez-vous dans un an. Est-ce que dans un an les chiffres de la sécurité auront changé ?
00:07:30 Rendez-vous dans quelques jours quand on entendra le président de la République s'adresser comme il l'a laissé tiser à la nation
00:07:38 et voir s'il y a un changement de cap ou s'il y a une nouvelle stratégie.
00:07:40 La semaine prochaine.
00:07:41 Juste, parce que le nouveau Premier ministre a raison, il parle souvent des classes moyennes.
00:07:44 C'est celles qui soufflent le plus, qui payent les impôts, qui travaillent.
00:07:46 Mais vous avez vu ce qu'il a dit hier.
00:07:48 Il a dit "on va continuer la baisse des impôts".
00:07:50 Et la première décision, vous allez me dire c'était pas tout à fait lui, mais enfin quand même il ne l'a pas annulé pour l'instant,
00:07:55 c'est d'augmenter de 10% la feuille d'énergie.
00:07:59 Mais oui, mais c'est une taxe. Donc les Français vont payer déjà un peu plus d'impôts.
00:08:03 Donc vous n'y croyez pas. Vous ne croyez pas à la conversion de Paul Claudel, Eugénie Bastier.
00:08:09 Il y a quelqu'un qui a dit "il va finir par y avoir plus de membres DLR au gouvernement que de Renaud Muselier".
00:08:20 Renaud Muselier qui est plutôt drôle d'ailleurs.
00:08:22 DLR défroqué.
00:08:25 Non, non, arrêtez. Pas DLR défroqué.
00:08:27 DLR abandonné. Le corpus qui était celui des LR.
00:08:32 On va les qualifier, c'est des sarkozistes. C'est des sarkozistes finis.
00:08:36 D'ailleurs, Europe 1 révèle que Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron se sont parlé avant la nomination de Rachida Latif.
00:08:42 Je ne vais pas vous faire l'affront de dire que vous-même, les LR, depuis 40 ans avez trahi vos électeurs
00:08:47 et que c'est une des raisons du Front National.
00:08:50 Je ne vais pas vous faire cet affront-là.
00:08:54 Quand je vous parle du RPR des années 80, vous n'avez cessé de l'oublier.
00:09:00 Vous vous êtes étonné aujourd'hui que vous êtes à 3%.
00:09:02 Revenez à vos fondamentaux.
00:09:04 Il semblerait que vous y reveniez aujourd'hui. Pardonnez-moi.
00:09:08 On ne peut pas à la fois demander au gouvernement de se droitiser et lui reprocher de prendre des ministres de droite.
00:09:12 C'est un peu la quadrature du cercle.
00:09:14 Si on veut que la droite de mon ami Emmanuel Macron n'est plus à droite
00:09:17 et quand elle débauche des ministres de droite, elle n'est pas contente.
00:09:19 C'est quand même un peu contradictoire.
00:09:21 Ils ne feront pas une politique de miroir.
00:09:23 Je jugerais sur les actes.
00:09:25 C'est vrai que ce remaniement fait penser au gouvernement Castex de mai 2020.
00:09:30 Ils avaient débauché Roselyne Bachelot, une ancienne sarcosiste.
00:09:33 On avait dit que ça part à Tribor. Après, c'était reparti à gauche.
00:09:36 La question c'est est-ce que dans la durée...
00:09:38 Mais Roselyne Bachelot n'était pas identifiée.
00:09:40 Elle a déjà un peu une image de traître au départ, Roselyne Bachelot, si vous me permettez.
00:09:45 Donc elle avait déjà cette image-là.
00:09:47 Si les sarcosistes et Rachel Attee n'étaient pas à la droite, on fait bien.
00:09:50 Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture de Nicolas Sarkozy.
00:09:53 Sébastien Lecornu, sarcosiste.
00:09:55 C'est d'ailleurs pour ça que François Béroud...
00:09:57 Alors, il faut prendre des nouvelles de François Béroud parce qu'il ne va pas bien du tout.
00:09:59 Il menace même le président de lancer une liste modem aux Européennes indépendantes de Renaissance.
00:10:04 Donc ça serait une catastrophe électorale pour les Européennes.
00:10:07 Mais il peut avoir une motion de censure alors.
00:10:09 Oui, non mais attendez.
00:10:10 Parce que si vous allez au bout de votre logique républicain, votez la censure.
00:10:14 Je vous dis, de toute façon, le gouvernement de Gabriel Attal sera entre les mains des LR.
00:10:19 Les LR, le jour où ils décideront de faire tomber ce gouvernement, ils le feront.
00:10:23 Oui, mais ils ont tellement la trouille de retourner devant les électeurs avec des élections législatives.
00:10:28 Vous êtes omnibulé.
00:10:29 Je comprends les médias d'une manière générale.
00:10:31 L'arrivée de Rachel Attee, c'est vrai que ça fait trop de...
00:10:34 Et vous-même, vous n'aurez pas dormi de la nuit.
00:10:35 Mais ce que vous ne voulez pas voir, Pascal, ce que vous ne voulez pas voir...
00:10:38 Mais je veux plus voir, moi.
00:10:40 Gabriel Attal et Emmanuel Macron n'ont toujours pas de majorité à l'Assemblée.
00:10:45 C'est Jean-Luc Mélenchon qui parle.
00:10:46 Alors Paul Melun va parler dans une seconde.
00:10:48 Paul Melun va parler dans une seconde.
00:10:50 Simplement, il y a une chose qui est importante, effectivement, c'est les archives.
00:10:54 Internet a de la mémoire, bien évidemment.
00:10:57 Donc je vous propose d'écouter ce que disait Rachida Dati précisément sur En Marche, notamment, et sur le macronisme.
00:11:04 Parce que En Marche, ce n'est pas un parti jeune.
00:11:07 Mais c'est un parti de quoi ?
00:11:08 Moi, j'ai du respect pour les écologistes, mais même le parti socialiste, il est fondé sur une doctrine, une idéologie, des convictions.
00:11:15 On a des positions.
00:11:17 En Marche, c'est quoi ?
00:11:18 C'est des traites de gauche, des traites de droite.
00:11:20 C'est la réalité.
00:11:22 Ils viennent d'où, ceux qui sont aujourd'hui à La République En Marche ?
00:11:26 Ils viennent d'où ? Ils viennent du PS ou ils viennent des Républicains ?
00:11:29 Voilà, c'est ça ce parti.
00:11:31 Et en fait, En Marche, et on le voit dans toutes les élections, les unes après les autres,
00:11:35 impossibilité d'implantation locale.
00:11:38 Ça se réduit à quoi, En Marche ?
00:11:39 À Emmanuel Macron.
00:11:40 Ce qu'elle disait également sur TF1 cette fois-ci, avec un échange qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux avec Jordane Bardella,
00:11:48 c'était le soir de l'élection législative.
00:11:51 Ils vont tous discuter entre eux pour mettre en place...
00:11:53 Les LR seront la force d'appoint.
00:11:55 Et Madame Dati, vous le savez, malgré tout le respect que j'ai pour vous, vous serez la béquille d'Emmanuel Macron.
00:12:00 Emmanuel Macron, il viendra vous voir en disant "s'il vous plaît, je veux voter la retraite à 65 ans,
00:12:04 aidez-moi à la faire voter".
00:12:06 Et tous vos députés la voteront, ce qui ne sera pas notre cas.
00:12:08 Monsieur Bardella, je peux juste répondre.
00:12:10 Monsieur Bardella, vous savez très bien, nous, je l'ai toujours dit, nous sommes une force d'opposition,
00:12:16 et nous sommes un parti de responsabilité et de gouvernement.
00:12:18 Non, vous êtes la béquille.
00:12:19 Non mais, comme je disais, j'ai pas une tête de béquille.
00:12:21 Autre passager, je vous donne la parole, Paul Melun, dans une seconde, j'ai pas une tête de béquille.
00:12:25 On remarque qu'on va pas s'ennuyer avec Rachida Dati.
00:12:28 Il y a quand même un parcours.
00:12:29 J'ai vu le monde de la culture réagir, notamment cette comédienne...
00:12:34 Anna Meles.
00:12:35 Oui, vraiment, une forme de morgue et de mépris.
00:12:39 Il faut expliquer à nos auditeurs et spectateurs, un journaliste lui pose la question,
00:12:43 parce qu'il y avait un rassemblement visiblement, en lui disant "Rachida Dati vient d'être nommée ministre de la Culture,
00:12:48 qu'est-ce que vous en pensez ? Elle n'était pas au courant, donc elle réagit, et elle réagit en disant "non, c'est pas possible".
00:12:53 Donc voilà, elle marque effectivement cette désapprobation de la nomination de Rachida Dati.
00:12:58 Moi, j'adore le cinéma, j'adore le théâtre, mais ce monde de la culture, son sectarisme parfois,
00:13:04 son intolérance, ses personnalités, qui vivent au frais de l'État,
00:13:09 et qui n'ont jamais de mots assez durs sur l'État, et sur la main dans laquelle il mange,
00:13:14 je suis agacé par ses postures.
00:13:18 Et Anna Mouglagis incarne cela.
00:13:22 Elle n'est pas encore nommée, qu'elle a déjà un avis.
00:13:25 - Oui, mais on peut parler quand même des revirements idéologiques d'Emmanuel Macron.
00:13:28 - Vous avez quoi écouter hier les radios de Service Public ? Moi, je les ai écoutés, c'était fantastique.
00:13:33 J'ai une expression, je trouve, qui m'est venue à l'idée, c'est que quand ils commentaient la nomination de Rachida Dati,
00:13:38 qui n'a rien fait encore pour l'instant, ils étaient en PLS, ils étaient en position latérale de sécurité.
00:13:42 - Éric Crevel. - C'était absolument incroyable.
00:13:45 La façon dont ils décrivaient Rachida Dati, ils rappelaient le bilan extraordinaire de la précédente ministre de la Culture.
00:13:50 C'était les mots du Service Public, et notamment en disant "elle a eu le courage de s'attaquer aux médias du groupe Bolloré".
00:13:55 C'était ça le discours hier, mais c'est incroyable.
00:13:58 - En tout cas, Mme Rima Abdul-Malak, son incompétence est fonctionnée manifestement dans la République, puisqu'elle n'est pas renommée.
00:14:07 - Ah bah tiens, et Emmanuel Macron, c'est le même homme qui nomme Rima Abdul-Malak et ensuite Rachida Dati au même poste,
00:14:12 qui n'ont rien à voir politiquement, et c'est le même homme qui a nommé Papendia et ensuite Gabriel Attal au ministère de l'Éducation nationale.
00:14:18 - Et on voudrait croire que ce n'est pas que de l'affichage.
00:14:21 - Mais pardonnez-moi, c'est ce que je vous ai dit tout à l'heure, tu as deux manières d'interpréter ça.
00:14:28 Soit tu entends le public... - Faut pas être dupe.
00:14:33 - Si il entendait les Français, il n'aurait pas fait cela.
00:14:39 Les extraits que vous avez présentés de Rachida Dati sont cruels, cruels pour les Républicains,
00:14:44 parce que ça montre qu'ils ont eu un débauchage important, mais c'est encore plus cruel pour l'opinion publique,
00:14:49 qui a l'impression que la parole des hommes politiques et des femmes politiques est totalement démonétisée,
00:14:54 qu'elle n'a plus aucun sens, et que deux ans avant vous pouvez traiter de traître ceux qui vont plus tard finir vos propres photos.
00:14:59 - Et puis aussi de Bruno Le Maire, c'est le cas des Gérard Darmanin.
00:15:02 - C'est pas pour ça que c'est moins calme, c'est dramatique.
00:15:05 - La vie politique est faite de remis manqués.
00:15:09 - Les mêmes se désoleront de la montée des populismes et vont nous dire que l'échange entre Jordane Bardella et Rachida Dati est cruel pour Rachida Dati.
00:15:17 - Le général de Gaulle, je vous ai compris.
00:15:20 - Vous ne pouvez pas comparer le général de Gaulle avec la nomination au ministère de la Culture.
00:15:26 - C'est pas ce que je dis, je dis simplement que le plus grand retournement idéologique et politique, c'est le RPR.
00:15:35 Alors arrêtez, c'est Jacques Chirac, c'est le pire.
00:15:38 - Il n'y a pas de biais, dans les retournements successifs, c'est Jacques Chirac.
00:15:42 - Ou Nicolas Sarkozy, qui est élu en 2007 sur un discours très à droite et qui fait le gouvernement d'ouverture en arrivant.
00:15:52 - Vous avez oublié peut-être la crise des subprimes qui avait changé les choses.
00:15:56 - Le gouvernement d'ouverture c'était avant la crise.
00:15:59 - Il faut ouvrir, il ne faut pas gouverner simplement dans son...
00:16:05 - Est-ce qu'on peut juste décrire la vengeance d'Emmanuel Macron sur Rachid Dadati ?
00:16:09 - C'est aussi une vengeance d'Emmanuel Macron sur les LR.
00:16:12 - Bien sûr, ils ont voté la motion de rejet, le texte a été rejeté, le texte a été droitisé par rapport à la version initiale de Gérald Darmanin.
00:16:19 - Les Républicains se sont refait une santé à la fin de l'année, ils sortaient gagnants de l'Assemblée Nationale.
00:16:23 - Ça n'a pas du tout plu au chef de l'État qui tient sa revanche ce matin avec la nomination de Rachid Dadati.
00:16:27 - Deux passages que je veux vous montrer.
00:16:29 D'abord hier sur Mme Dadati, après le passage parce que aux LR, vous avez eu un échange assez virulent hier avec Franck Louvrier qui est lui-même LR,
00:16:37 qui vous dit en gros "cher Georges, vous allez finir dans votre cabine téléphonique", c'est ça qu'il vous dit.
00:16:42 Il y a deux options, vous nous direz...
00:16:44 - Sarkozyste.
00:16:45 - Comment ?
00:16:46 - Vous voyez, Sarkozyste de chez les...
00:16:48 - Eh oui mais bon, vous avez fait, c'est ce qu'il vous dit, vous avez fait avec moins de 5 points, avec Valérie Pécresse,
00:16:55 en plus vous avez choisi une macronienne pour défendre votre liste, vous êtes complètement incohérents les LR.
00:17:00 Là vous serez peut-être moins avec Laurent Wauquiez.
00:17:02 Laurent Wauquiez, lui, il a une ligne directe très à droite, ok, qui correspond sans doute à l'électorat, d'accord,
00:17:08 mais il est temps que vous vous réveillez.
00:17:10 - Il faudra encore qu'on se trimpe.
00:17:11 - Vous ne les voyez pas, vous ne voulez pas les voir.
00:17:12 - C'est-à-dire ?
00:17:13 - Vous ne voyez pas que dans ce pays, le vrai pays, pas celui des médias.
00:17:17 - Le vrai pays ?
00:17:18 - Le vrai, mais attendez, ne me dit pas ça à moi.
00:17:20 - Le vrai pays, vous ne les voyez pas.
00:17:22 - Mais il y a le pays réel.
00:17:23 - Je les vois, les pays réels, je les vois.
00:17:25 - Dans le vrai pays, les LR ont fait moins de 5% à la dernière présidentielle.
00:17:27 - Ils sont là, les gaullistes sont toujours là, les anciens du RPR sont toujours là, les jeunes sont toujours là.
00:17:34 - Mais ceux qui représentent, convenez-moi.
00:17:36 - De même que les gauches, il y a toujours une gauche dans ce pays, vous ne voulez pas les voir.
00:17:39 - Ah oui, 1,7%.
00:17:40 - Vous ne voulez pas les voir, vous arrêtez à l'écume des vagues.
00:17:43 - Georges Fenech est en 85.
00:17:45 - C'est l'écume, c'est rien.
00:17:46 - Il n'a pas dormi.
00:17:47 - C'est rien.
00:17:48 - Georges Fenech, de bord.
00:17:49 - Vous ne parlez pas de l'immigration, la dépense publique, la dette.
00:17:51 - Mais c'est ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:17:52 - Vous avez raison.
00:17:53 - Le pays va mal, Pascal.
00:17:54 - Oui, vous avez raison.
00:17:55 - Et vous forceforez sur Ashida Dati.
00:17:56 - Mais pas de ménange.
00:17:57 - Elle va pas arrêter l'immigration galopante.
00:17:59 - Non, ça ne sera pas dans son ministère.
00:18:01 - Arrêtez Ani Dalgo à Paris de massacrer Paris.
00:18:03 - On n'a pas parlé de l'écume des choses.
00:18:05 - Arrêtez les projets délirants d'Ani Dalgo à Paris.
00:18:08 - Bien le ministère de la Culture, c'est le mieux.
00:18:10 - Mais désolé de vous déçoire, mon cher.
00:18:12 - Vous ne parlez pas de l'écume des choses.
00:18:14 - Vous ne parlez pas de la réalité de ce pays.
00:18:16 - Vous me parlez de la France réelle.
00:18:17 - Des Français qui attendent autre chose que des castings.
00:18:20 - Mais bien sûr.
00:18:21 - Ce sont des castings.
00:18:22 - Bien sûr.
00:18:23 - Il n'y a rien d'autre.
00:18:24 - Je viens de dire que c'était de l'affichage.
00:18:25 - Non.
00:18:26 - Mais je dis que dans la France réelle...
00:18:27 - Tout le monde est mort.
00:18:28 Les LR sont morts, le LRPR c'est mort.
00:18:29 - Moins de 5 % au dernier.
00:18:30 - Il y a que des frères qui se détendent.
00:18:31 - Non.
00:18:32 - Je n'ai pas dit ça.
00:18:33 - Il y a un pays réel qui ne voulait pas voir.
00:18:34 - On parle tous les jours de ça puisqu'on passe notre temps à dire qu'il faut changer
00:18:36 de logiciel et qu'il faut tout renverser la table.
00:18:38 Pardonnez-moi.
00:18:39 Donc c'est l'exact contraire.
00:18:40 Simplement quand il y a un changement de gouvernement, on parle du changement de gouvernement et on
00:18:43 parle effectivement du casting.
00:18:44 Aujourd'hui, demain on reprendra d'autres sujets.
00:18:47 Donc ne me la faites pas.
00:18:48 J'allais dire à l'envers.
00:18:49 - Parce que ça vous dérange.
00:18:50 - Écoutez, mais vous savez très bien que...
00:18:53 - Mais on dort à la maison.
00:18:54 - Elle n'a pas attendu par Emmanuel Macron.
00:18:56 - On ne parle que de Rachida Dati par les mots des autres membres du gouvernement.
00:18:59 - En fait aujourd'hui, vous voulez aujourd'hui...
00:19:00 - Mais vous voulez quoi ? Vous parlez du cabine téléphonique.
00:19:03 - Là où vous êtes complètement incohérent, c'est que vous avez sans doute perdu votre
00:19:09 électorat parce que vous n'étiez pas assez à droite.
00:19:11 Et maintenant que vous l'avez perdu, vous voulez retourner à droite.
00:19:13 Et en même temps, vous n'êtes pas avec le Rassemblement national.
00:19:15 Donc il faut choisir votre camp en fait.
00:19:17 Il faut choisir votre camp.
00:19:18 Ou vous allez à droite avec Jean-Dane Bardella et Éric Zemmour, ou vous allez avec Emmanuel Macron.
00:19:23 Et si vous voulez être tout seul, c'est compliqué.
00:19:25 - Eh non.
00:19:26 - Eh bien c'est possible.
00:19:27 - Le programme économique est totalement différent.
00:19:30 - C'est possible que je me trompe, comme toujours.
00:19:31 Ça peut arriver.
00:19:32 En revanche, je vous propose d'écouter Gabriel Attal sur Rachida Dati.
00:19:35 - C'est une femme qui ne laisse personne indifférent.
00:19:38 Parce que c'est une femme d'engagement, d'énergie.
00:19:41 Et c'est une femme qui toute sa vie s'est battue pour obtenir ce qu'elle voulait obtenir.
00:19:45 J'ai beaucoup de respect pour les combats qu'elle a menés.
00:19:48 Rachida Dati est mise en examen.
00:19:51 Une mise en examen, ce n'est pas une condamnation.
00:19:53 Et on a eu encore des exemples récents de personnalités politiques
00:19:57 qui avaient pu faire l'objet d'une mise en examen, d'enquête.
00:20:00 Et on a vu que ça ne signifiait pas une culpabilité.
00:20:03 - Eh bien moi je trouve ça très bien.
00:20:05 - Il a raison sur la présente, M. Dinozant.
00:20:06 - Sauf que c'est Emmanuel Macron lui-même qui a édicté cette règle
00:20:12 et qui l'a viré François Bayrou pour cette raison.
00:20:14 - Il n'était même pas mis en examen, François Bayrou.
00:20:16 - Il n'était même pas mis en examen.
00:20:17 - L'échange entre le faire de la mise en examen et une décoration, maintenant.
00:20:22 Arrêtons.
00:20:24 Arrêtons, quoi.
00:20:25 - L'échange hier soir avec Franck Louvrier, parce que c'est deux tendances au sein des Républicains.
00:20:32 - Que nous aimons bien l'un et l'autre, Franck Louvrier.
00:20:34 - Mais c'est pas trop, on s'aime tous.
00:20:36 - Mais ils confondent ouverture.
00:20:38 - Est-ce qu'on peut l'écouter ?
00:20:39 - Et débauchage.
00:20:40 Ouverture, c'est un programme.
00:20:41 Sur quel programme on se met d'accord ?
00:20:43 - C'est pas vrai Nicolas Sarkozy, c'était du débauchage en 2007.
00:20:47 Le programme était à droite et il a fait du débauchage
00:20:49 en faisant venir des personnalités de gauche pour faire un programme de droite.
00:20:52 Résultat, Ramayad disait le contraire de ce qu'il disait.
00:20:55 - Donc vous voyez le résultat ?
00:20:56 - Voilà, donc c'était pas un bon résultat.
00:20:57 - Éric Reuvel.
00:20:58 - C'est le premier à avoir fait, c'est Nicolas Sarkozy.
00:21:00 - Vous vous souvenez de l'ouverture ?
00:21:01 Soumis-terrain, vous vous souvenez de ce qu'avait écrit Jean-Pierre Soissons dans "Mémoire d'ouverture" ?
00:21:05 Y avait aucun programme, y avait aucun cap.
00:21:07 C'était juste du débauchage.
00:21:08 - Mais oui.
00:21:09 - Et ben c'est exactement la même chose.
00:21:10 - Et alors ?
00:21:11 - Les Français, ils n'en ont cure.
00:21:12 - Et alors ?
00:21:13 - Ce qu'ils veulent, c'est savoir comment ils vont assurer leur fin de mois.
00:21:16 - Mais c'est le seul sujet.
00:21:17 - On a parlé avec l'anonymation entière dans la balise.
00:21:19 - Le seul sujet.
00:21:20 - Et là, le meurtre n'a pas.
00:21:21 On se focalise uniquement sur Rachida Dati.
00:21:23 - Pardon, on ne parle que de Rachida Dati.
00:21:25 - S'il vous plaît.
00:21:26 - Vous me rejoignez là.
00:21:27 - Donc ils ont réussi leur coup politique.
00:21:29 - S'il vous plaît, pensez à nos auditeurs d'Europe 1 que je salue.
00:21:33 Ne parlez pas les uns sur les autres.
00:21:34 Je rappelle qu'il y a Éric Reuvel sur ce plateau, Paul Melun et Georges Féné qui est en pleine forme.
00:21:39 Mais je voudrais qu'on écoute l'échange que vous avez eu avec Franck Louvrier qui est dans votre camp
00:21:43 et qui n'est même pas d'accord avec vous.
00:21:45 Est-ce que vous êtes toujours LR ?
00:21:49 - Ah mais moi je suis toujours LR.
00:21:51 Et je compte le rester, à condition que ma famille politique à un moment donné s'ouvre vers l'extérieur
00:21:57 et comprenne que l'élection c'est une addition, ce n'est pas une soustraction.
00:22:01 Et c'est que pour gagner la prochaine fois, il va falloir peut-être s'organiser pour être un peu plus nombreux.
00:22:05 Et que les macronistes qui ont voté pour des sarkozistes avant, il faut peut-être les ramener dans une même majorité.
00:22:11 Donc c'est ça, c'est très simple comme réflexion.
00:22:14 Mais à mon avis, c'est peut-être la réflexion qui est un peu plus gagnante
00:22:17 que rester sur son plus petit dénominateur commun qui est le pur LR qui malheureusement reste minoritaire dans le pays.
00:22:24 - Alors merci Franck Louvrier, Georges Féné qui manifestement vous êtes également des Républicains.
00:22:29 - Mais Franck Louvrier qui est un ami que je connais bien et que je respecte beaucoup.
00:22:33 - Ce que vous dites Franck Louvrier, ça ne peut fonctionner que sur un accord, une plateforme de gouvernement.
00:22:39 - Mais attendez !
00:22:40 - Un accord de parti.
00:22:41 - Mais attendez !
00:22:42 - Ça ne peut pas fonctionner à partir de débauchage individuel.
00:22:45 Et vous le savez très bien.
00:22:47 Donc j'entends bien qu'il faut prendre ses responsabilités, mais pas de cette manière-là.
00:22:51 - Georges Féné que je suis d'accord, mais qui tend la main aujourd'hui ?
00:22:54 Qui tend la main ?
00:22:55 C'est le président de la République.
00:22:56 Qui tend la main ?
00:22:57 Eh ben saisissons-la.
00:22:58 On veut rester quoi ? Dans notre minorité de la minorité ?
00:23:01 On veut rester dans la minorité du Parlement ?
00:23:03 Je vous rappelle qu'on n'est même pas dans l'opposition au Parlement.
00:23:05 - Je n'ai pas vu qu'il ait tendu la main.
00:23:07 Je n'ai pas vu qu'il ait tendu la main sur une plateforme politique.
00:23:10 - Georges.
00:23:11 - D'accord.
00:23:12 Aujourd'hui, juste en tendant la main, on exclut la ministre qui accepte.
00:23:15 Franchement, ça devient ridicule.
00:23:17 - Ça devient ridicule, dit-il.
00:23:19 Et il est effectivement, il condamne Éric Ciotti.
00:23:21 Éric Ciotti qu'a-t-il écrit ?
00:23:23 "Rachida Dati a fait le choix d'entrer au gouvernement.
00:23:25 Elle se place en dehors de notre famille politique.
00:23:27 Elle ne fait désormais plus partie des Républicains.
00:23:29 Nous sommes dans l'opposition. Nous tirons donc les conséquences de son choix."
00:23:32 Avec regret dans les réactions, il y a Hidalgo.
00:23:35 "Je souhaite bon courage aux acteurs du monde de la culture,
00:23:37 compte tenu des épreuves qu'ils vont traverser
00:23:39 avec la nomination de Rachida Dati comme ministre de la Culture."
00:23:42 Il y a beaucoup de mort qui est arrogant, je trouve, là-dedans.
00:23:46 Marion Maréchal, Rachida Dati est présidente du Conseil national des Républicains.
00:23:49 La voici désormais ministre de Macron.
00:23:51 La dissolution du LR dans le macronisme est achevée.
00:23:53 La droite s'est définitivement reconquête.
00:23:55 Les électeurs ne s'y tromperont pas.
00:23:57 Elle n'a pas tort d'ailleurs.
00:23:59 Parce qu'en fait, on le dit très souvent,
00:24:02 François-Xavier Benhamy, Marion Maréchal et Jordan Bardella,
00:24:09 je vous assure, ça pourrait travailler ensemble.
00:24:15 Pardonnez-moi de le dire, mais comme vous,
00:24:17 vous êtes sur une position là où vous avez...
00:24:19 Vous avez vu la politique économique de Jordan Bardella ?
00:24:22 Elle est déjà en train de changer, Marine Le Pen, sur la politique économique.
00:24:25 Elle ne fait plus rien, donc c'est fini.
00:24:27 On ne sait plus qui est qui, qui fait quoi.
00:24:29 Non mais là, voilà, comme ça.
00:24:31 Vous l'avez lu, la politique économique du RN ?
00:24:34 C'est une politique de gauche, voire d'extrême-gauche.
00:24:36 Je vous dis que vous avez raison, mais qu'en même temps,
00:24:38 ils sont en train de changer.
00:24:40 Ce que je veux vous dire, c'est que vos électeurs du RPR,
00:24:43 ils sont plus proches de Marion Maréchal et d'Éric Zemmour que d'Évanuel Macron.
00:24:48 D'où l'intérêt de ne pas aller chez Macron.
00:24:50 Ils sont allés chez Macron.
00:24:52 Je parle de vos électeurs.
00:24:54 Mais oui, mais ceux qui restent aujourd'hui,
00:24:56 ceux qui restent aujourd'hui, ils sont très à droite.
00:24:59 On est d'accord, les électeurs, je parle.
00:25:01 Comme vous ne voulez pas aller chez Macron,
00:25:04 comme vous ne voulez pas aller chez Reconquête...
00:25:07 Mais on a le droit de rester soi-même.
00:25:08 Oui, à 3%.
00:25:09 On a le droit de rester à côté de soi-même,
00:25:11 de se battre pour ses idées,
00:25:13 et de se représenter aux prochaines élections.
00:25:15 Mais vous pensez la même chose que Bardella.
00:25:17 Vous voulez toujours vous rogner pour la plate-vantille.
00:25:20 Ça ne sert à rien d'aller faire le procès à l'air,
00:25:22 de ne pas garder leur ligne.
00:25:23 Mais oui, mais leur ligne, c'est celle de Jordan Bardella.
00:25:25 Mais non, c'est une erreur historique.
00:25:27 Toute histoire de leur...
00:25:29 Vous pouvez avouer que c'est une erreur historique
00:25:32 d'avoir abandonné cette erreur-là.
00:25:33 C'est une erreur historique pour le RPR.
00:25:35 Vous vous souvenez de cette émission où Juppé,
00:25:37 on lui repasse des déclarations lors d'un meeting,
00:25:39 et il est tout peineau, il dit "oui, on disait ça,
00:25:42 mais je ne le pense pas", etc.
00:25:43 Eugénie Bastier, dernier mot, parce qu'après on va faire une pause.
00:25:46 Eugénie Bastier, dernier mot.
00:25:47 Moi, j'attends juste de juger ce gouvernement sur les actes.
00:25:50 Il a débauché de personnalité droite.
00:25:53 Est-ce qu'il va mener une vérité politique de droite ?
00:25:55 Je rappelle que les prochaines lois qui vont arriver à l'Assemblée,
00:25:58 c'est la constitutionnalisation de l'IVG et l'euthanasie,
00:26:01 qui sont des marqueurs progressistes pour le gouvernement.
00:26:04 Voilà, on jugera Emmanuel Macron et son gouvernement.
00:26:06 La pause.
00:26:07 La pause.
00:26:08 On va recevoir dans une seconde Didier Raoult
00:26:11 pour parler des antibiotiques.
00:26:14 Vous en avez peut-être besoin, tous.
00:26:16 On en a peut-être tous besoin.
00:26:18 On va marquer une pause.
00:26:20 Je salue les auditeurs d'Europe 1 qui vont se retrouver dans une seconde.
00:26:24 Thomas Hille, c'est à vous, cher Thomas.
00:26:27 Et nous, nous allons maintenant continuer.
00:26:30 Sur ce que vient de dire Eugénie Bastier,
00:26:32 très intéressant la nomination de Catherine Vautrin,
00:26:34 qui est plutôt une conservatrice et qui va devoir porter
00:26:36 la constitutionnalisation de l'IVG et la loi sur la fin de vie.
00:26:40 Je vous remercie.
00:26:41 Vous avez bien compris que je faisais la pause avec nos amis.
00:26:44 Et nous revenons dans une seconde.
00:26:47 Nous revenons dans une seconde pour l'heure des pros.
00:26:50 On est ensemble jusqu'à 10h30.
00:26:52 C'est évidemment une image qui sera fortement commentée.
00:26:58 La passation des pouvoirs rue de Valois,
00:27:01 dans un des ministères à la fois,
00:27:04 qui n'est pas un ministère régalien,
00:27:07 comme on dit,
00:27:08 mais qui est toujours un des ministères les plus médiatiques.
00:27:12 Le ministère de la culture.
00:27:15 Et ça en dit beaucoup, évidemment, sur ce qui est notre pays,
00:27:17 parce que Jack Lang a marqué fortement ce ministère,
00:27:21 mais d'autres avant lui, comme André Malraux principalement.
00:27:25 Et Rachida Dati va donc être rue de Valois.
00:27:28 C'est au cœur de Paris.
00:27:30 Vous reconnaissez peut-être derrière,
00:27:32 vous devinez les jardins du Parc Lelroyal,
00:27:34 dans cette grande salle.
00:27:36 Évidemment, chacun entendra et même écoutera avec intérêt
00:27:40 les mots de Mme Rima Abdulmalak et les mots de Rachida Dati.
00:27:44 Nous recevons Didier Raoult sur ce plateau,
00:27:46 ni angélique ni diabolique,
00:27:47 les antibiotiques.
00:27:49 Vous allez bien, M. Raoult ?
00:27:50 Très bien.
00:27:51 Toujours un plaisir de vous voir.
00:27:53 Merci.
00:27:54 Et vous nous parlerez peut-être tout à l'heure de cette enquête
00:27:56 qui est sortie il y a quelques jours sur les morts
00:28:00 à cause de l'hydroxychloroquine,
00:28:04 et où vous étiez mis en accusation.
00:28:07 Dans les médias notamment,
00:28:08 j'ai entendu beaucoup de gens dire, Didier Raoult,
00:28:11 c'est trompé.
00:28:13 Oui, ça fait un moment qu'ils disent ça,
00:28:17 et ça fait un moment que tous ceux qui disent ça disent
00:28:19 que c'est moi qui me suis trompé, donc on verra bien.
00:28:21 Et en revanche, Somaya Labedi va nous rappeler les titres.
00:28:25 Le conflit au Proche-Orient se déplace au Yémen,
00:28:31 où les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes stratégiques
00:28:34 sur des sites militaires dans plusieurs villes
00:28:37 contrôlées par les rebelles houthis.
00:28:39 Une riposte qui a suscité une pluie de réactions,
00:28:41 dont celle de Moscou, qui accuse Washington et Londres,
00:28:44 je cite, "d'escalades destructrices".
00:28:47 Une nouvelle voie pour un nouveau gouvernement.
00:28:49 Vous découvrez les images du passage de témoins
00:28:52 entre Olivier Véran et Prisca Teveneau.
00:28:54 C'était il y a quelques minutes à l'hôtel de Castry.
00:28:57 La matinée sera d'ailleurs rythmée par ces différentes passations,
00:29:00 des événements à vivre évidemment directs sur notre antenne.
00:29:04 Et puis, premier conseil des ministres du gouvernement,
00:29:07 à Tal-Ain ce matin à 11h, un gouvernement qui penche à droite
00:29:11 et dont la principale surprise est l'arrivée de Rachida Dati,
00:29:15 une fidèle de Nicolas Sarkozy.
00:29:17 Un seul mot d'ordre pour la nouvelle équipe de l'action et des résultats,
00:29:20 Martel, le plus jeune Premier ministre de la Ve République.
00:29:24 Donc on fait un petit tour rue de Valois pour voir
00:29:27 si la passation des pouvoirs est en place
00:29:30 et manifestement elle va l'être.
00:29:32 C'est vrai que c'est tout à fait étonnant
00:29:34 parce qu'on parle davantage du ministère de la Culture et de Rachida Dati
00:29:38 que de ce nouveau gouvernement, de cette nouvelle ligne et de l'avenir.
00:29:42 C'est assez rare quand même qu'on ne parle comme ça que d'un ministre
00:29:45 qui finalement...
00:29:47 C'est ce que voulait le président de la République.
00:29:49 Bien sûr.
00:29:50 C'était probablement...
00:29:51 C'est en fait le seul changement notable.
00:29:53 Non, non, non.
00:29:54 Il y a Catherine Vautrin, il y a les super ministères effectivement
00:29:57 qui sont au débat, mais il y a quand même les poids lourds qui restent,
00:30:00 avec Dupond-Moratti, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu.
00:30:03 Et en plus c'est un changement idéologique
00:30:05 parce que Rima Abdoul-Malak et Rachida Dati,
00:30:07 idéologiquement, il n'y a pas beaucoup de points communs.
00:30:09 Je vous propose d'écouter.
00:30:10 Frédéric Mitterrand était formidable ce matin.
00:30:12 Il était sur RTL, ancien ministre de la Culture
00:30:15 et il a parlé de Rachida Dati
00:30:17 et ce qu'il a dit, avec une parole toujours très libre
00:30:20 chez Frédéric Mitterrand et très intelligente, mérite d'être écouté.
00:30:24 Beaucoup disent ce matin qu'elle n'y connaît rien.
00:30:26 Oui, elle n'y connaît rien, mais ce n'est pas grave.
00:30:28 Et pas besoin de s'y connaître pour être ministre de la Culture.
00:30:30 Il faut savoir comment marche l'État, surtout,
00:30:33 et avoir autour de soi des gens qui sont très compétents et très capables.
00:30:38 D'où l'importance d'avoir un directeur de cabinet de première qualité,
00:30:41 une équipe de très grande qualité.
00:30:42 Moi, par exemple, quand je suis devenu ministre,
00:30:46 j'étais paniqué, donc j'ai constitué un cabinet trop rapidement.
00:30:49 Et après, finalement, comme je suis plutôt gentil,
00:30:53 je ne suis pas entré en conflit avec mon cabinet.
00:30:55 Erreur.
00:30:56 Donc ça, vous lui dites, surtout, prends ton temps pour constituer ton cabinet.
00:31:00 Prends ton temps pour constituer ton cabinet et prenez des gens
00:31:05 en qui vous avez totalement confiance et qui vous suivront quoi qu'il arrive.
00:31:08 Et qui sont compétents, surtout qui sont compétents.
00:31:10 Il y a d'autres conseils à lui donner ?
00:31:12 Non, mais c'est le principal. Faire attention aux nominations.
00:31:15 En fait, à partir du moment où elle devient ministre de la Culture
00:31:19 et où elle a un président de la République qui aspire à être ministre de la Culture,
00:31:24 ça va être son ennemi.
00:31:26 C'est-à-dire celui avec lequel il va falloir qu'elle se batte.
00:31:29 Alors, heureusement, elle a un premier ministre absolument remarquable.
00:31:35 Moi, je le connais. Je le connais un peu, mais suffisamment pour vous dire
00:31:38 qu'il est extraordinairement remarquable.
00:31:40 Et puis, le deuxième passage que je voulais vous faire proposer,
00:31:43 c'est ce monde de la culture que connaît si bien Frédéric Mitterrand
00:31:47 et dont il donne un avis assez pertinent, me semble-t-il.
00:31:52 La deuxième chose qui est importante, c'est d'avoir un soutien en permanence
00:31:56 du gouvernement, du premier ministre et du président de la République.
00:32:00 Parce qu'il ne faut pas se cacher, les grands ministres de la Culture
00:32:04 ou les bons ministres de la Culture sont toujours été les présidents de la République.
00:32:07 C'est un ministère très difficile, vous disiez.
00:32:10 Oui, c'est un ministère très difficile parce qu'on est à la fois le ministre des artistes
00:32:15 qu'il faut défendre envers et contre tout, mais qui n'ont évidemment aucune reconnaissance.
00:32:20 C'était la phrase de Maurice Druon, qui a été un très bon ministre de la Culture,
00:32:25 mais qui en revanche a trouvé la vraie phrase, qui a dit
00:32:28 "Ils viennent vous voir avec la sébille dans une main et le cocktail Molotov dans l'autre.
00:32:32 Et on ne sait jamais ce qu'ils vont vous envoyer à la figure."
00:32:34 Mais c'est vraiment comme ça, vous qui l'avez vécu ?
00:32:36 Absolument, c'est tout le temps comme ça.
00:32:38 Et c'est d'autant plus comme ça que le monde de la culture est très étatisé en France.
00:32:45 De toute façon, les artistes d'une manière générale sont hostiles à l'État.
00:32:49 Et donc si l'État est connoté comme étant plutôt de droite, ils sont encore plus hostiles.
00:32:55 Mais alors comment on fait face à ces artistes, face à ce monde-là ?
00:32:58 On travaille.
00:32:59 François Hollande disait à Fleur Pellerin, je ne sais pas si vous vous souvenez de cette séquence,
00:33:02 elle est assez savoureuse, il a eu tort de dire ça.
00:33:04 Je rappelle pour nos auditeurs.
00:33:06 Il a eu tort de dire ça et il a eu tort de l'accepter.
00:33:08 Oui, il a dit "Vous allez voir les artistes, vous allez au terrain, vous leur dites que c'est très bien."
00:33:12 Et François Hollande, qui est par ailleurs un homme tout à fait honorable, il a eu tort de dire ça.
00:33:16 Mais les politiques n'aiment pas vraiment la culture.
00:33:20 Malheureusement, c'est ça où c'est très important, c'est que le ministre de la Culture, c'est aussi le président de la République.
00:33:27 Donc quand c'était François Mitterrand, il y avait Jacques Lang, il marchait sur le même pas, c'était la même chose.
00:33:33 Quand il y a eu Giscard d'Estaing, pendant deux ans, il a eu un ministre de la Culture absolument formidable.
00:33:39 Après il l'a débarqué, il considérait que c'était une de ses plus grandes erreurs qu'il a faites.
00:33:44 Un président de la République, c'est le ministre de la Culture.
00:33:47 Je rappelle que la sébille, peut-être tout le monde ne sait pas précisément ce que c'est, c'est une petite coupe de bois,
00:33:52 notamment pour mendier, recueillir les obones.
00:33:55 Donc la sébille dans une main, le cocktail Molotov dans l'autre.
00:34:00 Et Maurice Druon, qui était un génie de la formule, un pamphlétaire, qui écrivait des éditos formidables, notamment dans le Figaro,
00:34:07 je vous propose de l'écouter lorsqu'il avait dit cette phrase à l'Assemblée nationale, c'était en 1973, il était ministre de la Culture.
00:34:12 Que l'on ne compte pas trop, non plus sur moi, pour subventionner, par préférence, avec les fonds de l'État,
00:34:22 c'est-à-dire avec l'argent du contribuable, les expressions dites artistiques,
00:34:29 qui n'ont d'autre but que de détruire les assises et les institutions de notre société.
00:34:35 Même si mes goûts m'y portaient, je ne trouverai pas cela loyal à l'égard de mes concitoyens.
00:34:45 Les gens qui viennent à la porte de ce ministère avec une sébille dans une main et un cocktail Molotov dans l'autre devront choisir.
00:34:55 Maurice Druon, qui avait une certaine gueule, qui est quand même formidable.
00:34:59 Monsieur Raoult, un ministre dans votre domaine, par exemple, ministre de la Santé, c'est important, ça sert, ça ne sert à rien.
00:35:08 Le ministère de la Santé, c'est un truc de fou sur le plan de l'administration.
00:35:12 C'est Mme Vautrin d'ailleurs qui sera votre ministre.
00:35:15 Globalement, si vous voulez, dans ma élaste très longue expérience, j'en ai vu deux qui tenaient la baraque.
00:35:23 Un pour lequel j'étais essentiellement d'accord et un pour lequel j'étais d'accord à moitié.
00:35:29 On peut les citer ?
00:35:30 Oui, Kouchner connaissait la baraque. Il avait surtout un environnement d'amis, de gens qu'il avait rencontrés.
00:35:39 Il a fait des choses qui étaient positives dans sa vie d'abord.
00:35:44 Pour la recherche, c'est un des rares ministres de la Santé qui se soit préoccupé et qui ait débloqué des financements pour la recherche.
00:35:53 Après, c'est d'ailleurs une des malices de l'histoire, la gauche à l'époque de Kouchner était très anti-vaccin.
00:36:01 Donc moi, je me rappelle que j'ai fait une fois des dossiers politiques pour entraîner la possibilité de rembourser les vaccins
00:36:09 que Kouchner ne voulait pas rembourser, qui ont été remboursés en 1993.
00:36:12 Mais c'était quelqu'un qui savait de quoi il parlait.
00:36:15 Et l'autre ?
00:36:16 Et l'autre, c'est l'autre.
00:36:17 Alors que Rima Abdoulmalak, je pense, va prendre la parole. Pardonnez-moi de vous couper, monsieur Raoult, mais c'est la passation des pouvoirs.
00:36:23 Je ne sais pas si nous avons l'image en direct. Voilà, Mme Rima Abdoulmalak, nous l'écoutons évidemment, puisque c'est la passation des pouvoirs.
00:36:33 Je disais que devenir ministre n'était pas un rêve pour moi. Je disais que mon rêve, c'était de devenir libre et de le rester.
00:36:41 En acceptant cette magnifique responsabilité que m'avaient confiée le président de la République et la première ministre Elisabeth Borne,
00:36:52 je me suis mise au service d'une ambition pour la France à laquelle j'ai cru totalement, ardemment.
00:36:59 Mais je suis restée libre. Libre de mes engagements, libre de mes prises d'opposition, libre dans mon amour pour les artistes.
00:37:10 20 mois, c'est court à l'échelle de la riche histoire de ce ministère, mais mon dévouement à notre politique culturelle sous l'égide d'Emmanuel Macron avait commencé bien avant,
00:37:23 en novembre 2019, depuis l'Élysée. J'étais dans l'ombre, mais déjà dans l'action, en appui à Franck Riester, puis à Roselyne Bachelot.
00:37:32 Ces années ont permis de grandes avancées. La création du Centre national de la musique, par exemple. Un soutien inégalé à la culture pendant la crise sanitaire.
00:37:42 L'année blanche pour les intermittents devenus une année et demie. Un plan de relance pour toutes les filières culturelles.
00:37:48 Près de 260 projets artistiques réalisés dans le cadre du programme Monde nouveau partout sur le territoire.
00:37:55 Des nominations féminisées, diversifiées à la tête de nos institutions. Un pass culture transformé, amplifié.
00:38:05 Des efforts inédits aussi pour la lecture érigée grande cause nationale.
00:38:11 Depuis mai 2022, j'ai été extrêmement heureuse à la tête de ce ministère.
00:38:17 Chaque journée avait son lot de problèmes à résoudre, évidemment, et de batailles à mener.
00:38:22 Mais chaque journée a eu ses moments éblouissants et transformateurs, notamment lors de mes multiples déplacements sur le terrain,
00:38:30 à la rencontre des forces vives de la culture, des élus, des associations.
00:38:35 Mes boussoles, ici, ont toujours été claires. Développer l'appétit de culture de notre jeunesse.
00:38:43 Défendre la souveraineté culturelle de la France face à l'hégémonie des plateformes numériques.
00:38:49 Préserver et transmettre notre patrimoine. Apaiser les mémoires par la culture.
00:38:55 Défendre l'audiovisuel public et lutter contre la désinformation. Agir enfin pour la transition écologique.
00:39:04 À chaque déplacement international, j'ai pu constater à quel point ces enjeux résonnaient fortement à l'étranger,
00:39:11 à quel point la France était montrée en exemple et les mutations de notre modèle culturel scrutées avec attention.
00:39:19 Ces grandes priorités, je les ai portées avec une équipe à l'énergie incroyable, visionnaire, passionnée, qui ne comptait jamais ses heures.
00:39:27 Une équipe héroïque. Je tiens à les remercier très sincèrement, ainsi que notre comité de direction, si soudé, si talentueux.
00:39:36 Remercier bien sûr nos directeurs régionaux des affaires culturelles, les dirigeants de nos quelques 80 établissements et opérateurs,
00:39:44 et l'ensemble des agents du ministère. J'ai pu mesurer au quotidien la force de leur engagement, la qualité de leur expertise, et leur sens du service public.
00:39:55 Je suis fière de tout ce que nous avons pu accomplir ensemble. Achever par exemple des chantiers majeurs,
00:40:02 comme celui de la BNF Richelieu après 12 ans de travaux, tout de même, ou celui de la transformation du château de Villers-Cotterêts en cité internationale de la langue française.
00:40:12 Passer deux lois historiques pour faciliter les restitutions des biens scoliers aux familles juives et celles des restes humains appartenant à nos collections.
00:40:22 Réussir à mettre à contribution les plateformes de streaming pour participer au financement de la filière musicale.
00:40:29 Etendre le pass culture dans sa version collective aux élèves de 6e et de 5e, ou encore redoubler d'efforts pour nos écoles d'architecture, qui sont de véritables pépites pour l'avenir.
00:40:41 Ces réalisations, elles ne sont pas éphémères. Elles sont structurantes. Elles sont durables.
00:40:50 Je suis fière d'avoir obtenu les budgets les plus élevés de l'histoire de ce ministère, en hausse de 7% en 2023 et à nouveau de 6% pour 2024,
00:40:59 avec la création de 125 emplois supplémentaires et la sauvegarde de nombreux crédits d'impôts qui sont indispensables à la vitalité du secteur de la culture.
00:41:09 Après la suppression de la redevance, je me suis battue bec et ongle pour sécuriser le financement de l'audiovisuel public et négocier une trajectoire budgétaire en hausse,
00:41:20 donnant une visibilité aux entreprises jusqu'à 2028 et fixant le cap de plusieurs transformations.
00:41:27 Tu avais raison, cher Rachida, quand tu disais l'an dernier que l'audiovisuel public fait partie du parcours républicain et de l'égalité des chances.
00:41:36 À l'heure où notre société est bousculée par la désinformation, par une défiance croissante des Français vis-à-vis des médias, par, je dirais, une simplification trop fréquente de la pensée,
00:41:48 les entreprises de l'audiovisuel public, dont les équipes travaillent avec rigueur et en toute indépendance, ont un rôle crucial à jouer pour préserver notre démocratie.
00:42:02 Quand j'ai été nommée ministre, je n'avais jamais fait d'interview dans les médias, je n'avais jamais été au banc à l'Assemblée et je n'avais ma carte dans aucun parti.
00:42:12 On me disait novice en politique. Mais la politique a toujours été liée à ma vie.
00:42:20 Parce que tous ces politiques tentaient de comprendre une guerre civile qui déchire son pays quand on est enfant.
00:42:29 Habiter une autre langue que sa langue maternelle, l'aimer, la défendre, grandir avec elle, c'est politique.
00:42:38 Organiser des spectacles dans des camps de réfugiés ou des bidonvilles avec les clowns sans frontières, c'est politique.
00:42:44 Le rire lui-même est politique, le rire est subversif, le rire est résistance.
00:42:49 Servir pendant six ans l'ambition culturelle de Bertrand Delanoë, mon mentor absolu, c'est politique.
00:42:57 Promouvoir la culture française à New York n'est-ce pas aussi politique ?
00:43:02 Défendre les droits des femmes, la lutte contre le harcèlement et les violences sexuelles et sexistes aussi.
00:43:09 Soutenir la culture arménienne ou accueillir des artistes exilés d'Iran, d'Ukraine ou d'Afghanistan, c'est là encore politique, c'est même civilisationnel.
00:43:23 Bref, je n'ai pas compris pourquoi on me collait si souvent l'étiquette de techno, moi qui n'ai jamais passé un seul concours administratif de ma vie et qui n'ai jamais travaillé dans la haute fonction publique.
00:43:35 En tout cas, le président m'a fait confiance, la première ministre aussi, et je ne les en remercierai jamais assez.
00:43:47 Je me suis jetée corps et âme dans cette fonction en me disant qu'il était possible d'être une femme politique autrement, avec toutes mes différences.
00:43:58 Je veux d'ailleurs remercier ici les parlementaires avec qui j'ai travaillé tout au long de ces 20 mois et précédemment quand j'étais conseillère culturelle à l'Élysée.
00:44:06 C'était un bonheur d'échanger avec vous, de vivre la réalité de vos circonscriptions et de faire évoluer nos travaux en tenant compte de vos avis.
00:44:17 Je dois vous faire un aveu. J'espérais parvenir à déjouer la malédiction qui s'est abattue sur le ministère de la Culture depuis plus de 10 ans,
00:44:27 qui fait que les ministres restent moins de deux ans à leur poste. Mais cette malédiction est décidément tenace.
00:44:35 J'ai plusieurs regrets en vous quittant. Je regrette de ne pas voir les 101 visages de la Relève,
00:44:42 ce programme que j'ai imaginé pour élargir et diversifier le vivier des nominations dans la culture, on était à la dernière phase de sélection.
00:44:50 De ne pas pouvoir déployer encore davantage le plan pour les métiers d'art que j'ai porté avec Olivia Grégoire.
00:44:57 De ne pas défendre la troisième loi cadre sur les restitutions des biens culturels usurpés,
00:45:03 ou mener les combats européens pour la protection du droit d'auteur et la liberté de la presse qui venait tout juste de commencer.
00:45:12 J'aurais aussi aimé poursuivre le travail sur des projets qui me tiennent à cœur. La maison du dessin de presse,
00:45:18 l'Institut de la France et de l'Algérie, la maison des mondes africains, tout trois annoncés par le président de la République,
00:45:26 tout trois nous reliant à notre histoire et à une part de notre humanité.
00:45:32 J'avais aussi de magnifiques poètes à vous faire découvrir dans mon tout jeune RIMA Poésie Club.
00:45:38 Et figurez-vous, j'avais déjà écrit un texte en alexandrin pour répondre à une éventuelle interpellation à la prochaine cérémonie des Molières ou des Césars.
00:45:48 Plus sérieusement, dans le domaine du patrimoine, je sais cher Rachida que tu vas veiller au destin du pavillon des sources de Marie Curie.
00:45:57 Et je ne doute pas que tu aideras à faire quelque chose de meilleur pour le pays.
00:46:01 C'est la passation des pouvoirs de Mme Rima Abdoulmalak. Je devine qu'il y a un petit peu d'ennui chez ceux qui nous écoutent en ce moment,
00:46:11 parce que ça n'en finit pas. Ça en dit peut-être d'ailleurs beaucoup sur le caractère de Mme Rima Abdoulmalak.
00:46:17 C'est un passage obligé, bien évidemment. Nous allons écouter Mme Dati dans quelques instants aussi.
00:46:24 Je pense qu'on aura peut-être plus d'intérêt à écouter les nouveaux mots de Mme Dati.
00:46:28 Je ne m'attendais pas à ce que Mme Rima Abdoulmalak nous fasse la légende des siècles.
00:46:33 Malheureusement, c'est ce qu'elle a préféré à l'instant et que ça continue toujours.
00:46:39 Je vous propose de l'écouter encore quelques secondes et surtout d'écouter les premiers mots de Mme Dati,
00:46:47 qui sans doute seront plus courts que ceux de Mme Abdoulmalak.
00:46:52 "Le parcours à lui seul dit tout de la force de la culture. Sachant qu'elle nous sera ôtées, je m'émerveille de croire en notre saison
00:47:04 et que nos cœurs chaque fois refusent l'ultime naufrage. Que demain puisse compter quand tout est abandon.
00:47:12 Que nous soyons ensemble, égarés et lucides, ardents et quotidiens, et que l'amour demeure après le discrédit.
00:47:23 Je m'émerveille du rêve qui sonde l'avenir, des soifs que rien ne désaltère.
00:47:28 Que nous soyons chasseurs et gibiers à la fois, gladiateurs d'infini et captifs d'un mirage.
00:47:36 L'aider étant formel et la mort souveraine, je m'émerveille de croire en notre saison."
00:47:44 Merci.
00:47:46 (Applaudissements)
00:48:14 (Applaudissements)
00:48:27 Madame la Ministre, Madame la Ministre, chère Rima, Mesdames et Messieurs,
00:48:39 André Malraux, le fondateur de ce ministère, avait une brillante formule.
00:48:44 Le ministre de la Culture a pour mission de rendre accessibles au plus grand nombre
00:48:51 les œuvres capitales de l'humanité et d'abord la France.
00:48:59 C'est dans cette belle tradition que je m'inscris en arrivant rue de Valois,
00:49:04 où je suis à la fois très fière, très fière, mais aussi très émue d'avoir été nommée
00:49:12 par le président de la République sur proposition du Premier ministre.
00:49:18 Rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres de nos écrivains, de nos artistes, de nos acteurs,
00:49:27 c'est en effet un impressionnant projet.
00:49:32 Alors permettez-moi de dire que je sais personnellement, c'est d'ailleurs pour ça que ça surprend,
00:49:40 permettez-moi de dire que je sais personnellement ce que je dois à la culture française.
00:49:45 Et vous l'avez dit, Madame la Ministre, chère Rima, et nous avons cela en commun,
00:49:53 une liberté de penser, notamment pour les femmes, une liberté de parler, notamment pour les femmes,
00:50:05 une liberté de créer, notamment pour les femmes, et une liberté de diffuser, aussi pour les femmes.
00:50:13 Je veux saluer ici tous mes prédécesseurs qui ont travaillé ici et en particulier,
00:50:21 c'est vrai que j'ai une attention particulière pour vous, chère Rima Abdoulmalak.
00:50:26 Je veux vous remercier pour votre action, pour votre disponibilité,
00:50:33 et je sais que je pourrai compter sur vous dans les jours à venir,
00:50:38 pour votre courage, pour votre travail.
00:50:41 Vous l'avez rappelé, nous avons en commun d'incarner la diversité culturelle
00:50:46 qui fait la richesse de notre société.
00:50:49 Nous savons l'importance d'avoir une culture en partage pour se sentir pleinement appartenir à un pays.
00:50:56 Grâce à elle, grâce à tous nos prédécesseurs, la Vème République a permis qu'en France,
00:51:04 la culture ne soit pas un bien comme un autre.
00:51:07 C'est ce que nous appelons l'exception culturelle.
00:51:11 Alors chacun sait que j'aime me battre, n'ayez pas peur.
00:51:17 Je serai donc toujours là pour défendre cette exception culturelle.
00:51:22 Je vais maintenant, à mon tour, prendre ma part dans cette histoire.
00:51:27 Élue de Paris, je sais combien la capitale est riche en offres culturelles.
00:51:32 Je veillerai à les maintenir en m'intéressant de près, et vous l'avez rappelé, à son patrimoine,
00:51:37 et en particulier à une réalisation formidable, qui est un défi, mais qui est un moment aussi historique.
00:51:45 Celui qu'avait lancé le président de la République en 2019, la réouverture de Notre-Dame cette année.
00:51:52 Mais je veux rendre la culture encore plus présente dans toutes les villes, toutes les régions, dans tous les territoires, et vous en avez parlé.
00:52:00 Il nous faut bâtir une nouvelle culture populaire pour tous.
00:52:03 Ce n'est pas un va-mots, ce ne sont pas que des mots.
00:52:06 Des quartiers à la ruralité.
00:52:08 Cela ne peut se faire qu'en liaison étroite avec les collectivités territoriales, de métropole et d'outre-mer.
00:52:16 Ils pourront compter sur moi pour les soutenir à fond.
00:52:20 J'irai les rencontrer sur le terrain.
00:52:23 Nous aurons, avec l'accueil du Sommet de la francophonie à Villers-Cotterêts, l'occasion de rappeler l'importance de notre langue,
00:52:30 de son exceptionnel rayonnement dans le monde.
00:52:34 Elle est un patrimoine que nous avons en partage.
00:52:39 Et nous l'avons en partage avec des peuples, des nations, sur tous les continents.
00:52:44 Lors de ses voeux pour 2024, le président de la République a parlé du réarmement de la France.
00:52:50 Dans ce réarmement, la culture a une place essentielle.
00:52:55 Les industries culturelles, les industries créatives, les nouvelles technologies, l'éducation artistique et culturelle.
00:53:03 Il est important que la culture soit accessible à tous, et en particulier aux jeunes.
00:53:08 C'est la finalité du passe-culture, cher Rima.
00:53:12 Il faut que ce soit un instrument d'éducation, un instrument d'éducation populaire,
00:53:17 qu'elle participe de la défense des valeurs auxquelles nous tenons.
00:53:21 J'ai trop vu de jeunes se couper de tout,
00:53:25 de ne plus vouloir regarder la télévision, de ne plus vouloir regarder des films,
00:53:29 de ne plus vouloir lire, de ne plus vouloir écouter de la musique.
00:53:35 Celle-ci sera l'une de mes priorités, que je partagerai avec ardeur avec ma collègue ministre de l'Éducation nationale.
00:53:42 Je crois aussi que le socle essentiel de l'Europe, c'est la culture.
00:53:47 Et c'est ce que nous avons en partage, et que nous devons faire vivre ensemble.
00:53:51 C'est notre Constitution qui le dit.
00:53:55 La nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à la culture.
00:53:59 Tout est dit.
00:54:02 Ma nomination ici m'en rend comptable.
00:54:05 Je comprends qu'elle puisse surprendre cette nomination.
00:54:12 Moi, elle ne me surprend pas.
00:54:16 Elle répond à un véritable besoin.
00:54:19 Le besoin de la France, que souvent on dit populaire,
00:54:25 parfois avec un petit peu de mépris, je dois le dire,
00:54:29 qui doit se sentir représentée.
00:54:31 Par mon parcours, la culture est un combat.
00:54:36 C'est un combat de tous les jours, dans un monde où les défis sont nombreux.
00:54:40 Je me demande si on n'aurait pas ici la radicalisation, le communautarisme, le séparatisme.
00:54:47 On voit où tout cela peut mener.
00:54:50 Ma grande arme est la combativité.
00:54:54 Et je vais la mettre au service de la culture, de ses représentants,
00:54:58 de ses professionnels, de ses artistes,
00:55:01 et plus largement des Français qui ont besoin de plus de culture,
00:55:05 de plus accès à cette culture.
00:55:09 Vous l'aurez deviné, mais vous n'avez peut-être pas besoin de vous le dire,
00:55:13 car je suis déterminée.
00:55:15 Déterminée à agir, déterminée à écouter.
00:55:19 Vous parliez tout à l'heure d'étiquette.
00:55:23 C'est que le début, Rima.
00:55:28 Je suis déterminée à agir, effectivement,
00:55:30 et à écouter tous les acteurs de la culture de notre pays.
00:55:33 Je veux, pour terminer mon propos, saluer tous les agents de ce ministère.
00:55:38 Vous l'avez rappelé, des établissements publics.
00:55:41 Ils peuvent compter sur mon énergie, sur ma ténacité,
00:55:45 sur ma détermination à travailler au service de la République
00:55:50 pour ce magnifique bien commun qu'est la culture.
00:55:53 Je vous remercie.
00:55:55 (Applaudissements)
00:56:04 Applaudissements pour Rachida Dati.
00:56:06 Après, on a senti le monde culturel dans la salle de Valois
00:56:10 qui faisait la claque à Mme Rima Abdoul-Malak,
00:56:13 manifestement qui adhérait à cette politique
00:56:16 et elle représentait au moins les gens qui étaient dans la salle.
00:56:19 Il y avait un peu de prétention, disons,
00:56:21 chez Mme Rima Abdoul-Malak, me semble-t-il, dans son discours.
00:56:24 Un petit peu de prétention. Moi, c'est ce que je perçois, en tout cas.
00:56:27 Ce qui peut être...
00:56:29 Quand on est ministre de la Culture, on parle aussi au plus grand nombre.
00:56:32 C'est important de le dire et je pense que c'est le message
00:56:35 qu'a voulu faire passer Rachida Dati.
00:56:37 Moi, je trouve que ce discours est quand même assez terne et assez convenu.
00:56:41 Elle parle de l'importance de la culture dans son parcours,
00:56:44 sans citer un seul auteur, une seule œuvre,
00:56:47 une seule rencontre charnelle avec la culture.
00:56:49 Et puis, elle insiste beaucoup sur le fait qu'elle est une femme,
00:56:52 qu'elle est issue de la diversité.
00:56:54 Je ne suis pas sûre que ce soit un discours d'une extrême originalité.
00:56:57 République et culture populaire d'un côté, avec Rachida Dati,
00:57:01 et puis le petit monde des cultureux de l'autre.
00:57:04 Moi, je n'ai pas entendu ça.
00:57:07 Dans ce phénomène de la claque.
00:57:10 Mais ne pas s'appartenir au petit monde des cultureux, comme vous le dites,
00:57:13 ne suffira pas à Rachida Dati pour être une grande ministre de la Culture.
00:57:16 Et on l'attend aussi au tournant sur beaucoup de sujets,
00:57:18 notamment le patrimoine, qui avait été délaissé par Imad Abdulmalak.
00:57:21 Et je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup de travail.
00:57:23 Au-delà de ça, c'est intéressant de voir la position d'Emmanuel Macron
00:57:26 sur la culture. Rappelez-vous, au départ...
00:57:28 Comme surtout, fluctuante.
00:57:30 Au départ, il citait les philosophes.
00:57:32 Il a mis au cœur de son discours la culture.
00:57:34 Une culture plutôt de gamme, disons-le.
00:57:37 Et Rachida Dati, c'est vrai que ce n'est pas lui faire injure
00:57:40 de dire que son rapport à la culture, jusqu'à présent,
00:57:43 c'était plus une magistrate qui était intervenue sur ces domaines-là,
00:57:47 de la justice, une maire également, maire du 7e arrondissement.
00:57:50 Mais son image n'était pas liée à des événements ou à...
00:57:54 - Pari, pari, quand même.
00:57:56 - Objectivement, on mettra ça sous le coul de l'émotion.
00:57:58 Mais ce n'est pas un discours extraordinaire, quand même.
00:58:00 Moi, je pense que c'est la première fois
00:58:02 que je vois Rachida Dati dépassée par ce qui lui arrive.
00:58:04 En général... Ah si, ah si.
00:58:06 Je vais vous dire, elle a été bien meilleure que ça,
00:58:08 bien plus dynamique.
00:58:10 Bon, alors, elle marche sur des yeux, c'est sûr,
00:58:12 mais il y a une forme d'humilité.
00:58:14 Moi, je l'interprète comme une forme d'humilité.
00:58:16 - Très bien, très bien. - Elle arrive avec humilité
00:58:19 dans un milieu d'air qu'elle appréhende
00:58:22 et elle passe derrière, je le répète, une forme de...
00:58:24 - Si vous appréhendez, il ne fallait pas y aller.
00:58:26 - Moi, j'attends un tournant... - Madame Abdulmalak.
00:58:28 - Moi, je l'attends un tournant. - Le discours de Mme Abdulmalak,
00:58:30 il y avait beaucoup de prétention, si vous permettez.
00:58:32 - C'est pour ça que c'est prétentieux, ce discours de Mme Abdulmalak.
00:58:34 - Ah oui, vraiment, je veux dire, très très prétentieux.
00:58:36 - Il faut expliquer, au départ de Rémy Abdulmalak, les conditions.
00:58:38 C'est-à-dire qu'il y a de l'amertume, effectivement,
00:58:40 envers le président de la République.
00:58:42 Il a recadré, on le sentait, il a recadré publiquement
00:58:44 sur l'affaire Gérard Depardieu et la Légion d'honneur
00:58:46 et puis il n'a pas supporté aussi
00:58:48 ses prises de distance sur la loi immigration.
00:58:50 Et Rachida Dati, elle a juste dit, d'un point de vue politique,
00:58:52 quelque chose de faux, c'est quand elle a dit
00:58:54 "sur proposition du Premier ministre".
00:58:56 Tout le monde sait que c'est "sur proposition d'Emmanuel Macron",
00:58:58 nommé par Emmanuel Macron, "sur proposition d'Emmanuel Macron".
00:59:00 - Le sectarisme. - Et que ça s'est fait directement
00:59:02 entre elle et lui. - Le sectarisme.
00:59:04 - Gabriel Attal n'a rien à voir là-dedans.
00:59:06 - Le sectarisme de Mme Rima Abdulmalak, vis-à-vis notamment
00:59:08 de CNews, de JDD, du JDD. - Bien sûr.
00:59:10 - Les propos qu'elle a eus en permanence,
00:59:12 ne voulant pas que d'autres voix s'expriment,
00:59:14 que la sienne et que son monde,
00:59:16 ont été sanctionnées, c'est une bonne chose.
00:59:18 - Tout à fait. - Voilà.
00:59:20 - D'accord, parce que moi j'attends Rachida Dati
00:59:22 au tournant sur l'audiovisuel public.
00:59:24 - Je pense qu'elle est plus sanctionnée.
00:59:26 - Est-ce qu'elle aura du courage ?
00:59:28 - Elle n'a aucun pouvoir.
00:59:30 - Didier Raoult, qui est avec nous.
00:59:32 - J'adore Rachida Dati, elle a aucun pouvoir.
00:59:34 - Je vous donne, puisqu'on parle de culture,
00:59:36 et que j'ai trouvé que ça manquait beaucoup,
00:59:38 je voudrais être dans la position du Huron,
00:59:40 de Voltaire, qui arrive dans un monde de théâtre,
00:59:42 de théâtre, de théâtre,
00:59:44 qui arrive dans un monde de théâtre
00:59:46 dans lequel vous vivez, dans lequel les politiques vivent,
00:59:48 et dans lequel le seul discours intelligent,
00:59:50 d'ailleurs, était celui de Frédéric Mitterrand,
00:59:52 qui raconte qu'en réalité,
00:59:54 tout ça c'est un jeu de marionnettes,
00:59:56 c'est un hologramme,
00:59:58 qui est tiré par des gens
01:00:00 de plus ou moins grande qualité,
01:00:02 souvent de faible qualité,
01:00:04 parce que ces gens qui s'entrechoisissent
01:00:06 après être passés par des écoles
01:00:08 où on leur apprend à ne pas penser,
01:00:10 ni à ne pas travailler intellectuellement,
01:00:12 agitent notre monde
01:00:14 depuis quelques décennies.
01:00:16 Donc je pense que ça n'a aucune importance.
01:00:18 Donc qu'on mette l'une ou l'autre,
01:00:20 quand elle...
01:00:22 – C'est la question que je vous posais,
01:00:24 vous avez quand même eu Bernard Kouchner,
01:00:26 vous avez dit tout à l'heure,
01:00:28 vous êtes quand même un grand ministre de la santé,
01:00:30 et l'autre c'était qui d'ailleurs ?
01:00:32 – Douste Blasé, pour des raisons qui sont biaisées,
01:00:34 c'est-à-dire que c'est des gens qui ont développé
01:00:36 la recherche médicale, qui s'est écroulée,
01:00:38 c'est les deux seuls qui ont fait un effort
01:00:40 dans notre pays, qui est dans un état
01:00:42 qui est maintenant près de l'agonie.
01:00:44 – Alors simplement, vous êtes venu ce matin
01:00:46 pour nous parler, ni angélique ni diabolique,
01:00:48 les antibiotiques, mais évidemment votre nom
01:00:50 est tellement lié à la période Covid
01:00:52 que si vous me permettez, est-ce que vous m'autorisez
01:00:54 à vous poser deux, trois petites questions sur cette période ?
01:00:56 – Oui, elles vont pas être intéressantes,
01:00:58 mais je peux pas vous interdire.
01:01:00 – Attendez, moi elles m'intéressent beaucoup,
01:01:02 et je vais vous dire pourquoi,
01:01:04 c'est que vous avez fait une vidéo récemment,
01:01:06 il y a beaucoup de fantasmes, parfois ou pas,
01:01:08 sur les effets secondaires du vaccin Covid.
01:01:12 – Ça c'est intéressant.
01:01:14 – Voilà, et comment c'est intéressant ?
01:01:16 Et vous avez parlé dans une vidéo des risques de lymphômes.
01:01:18 – Oui.
01:01:20 – Et je voulais savoir où vous en étiez aujourd'hui,
01:01:22 de votre recherche ou de vos conclusions,
01:01:24 parce que c'est quand même passionnant.
01:01:26 – Je vais vous dire, théoriquement,
01:01:28 ce qui vous expliquera, c'est la raison
01:01:30 pour laquelle je ne vais pas discuter avec vous
01:01:32 de l'hydroxychloroquine qui est une énorme manipulation,
01:01:34 dont on reviendra avec le temps.
01:01:36 Pour pouvoir faire un vaccin,
01:01:38 dans les conditions dans lesquelles il a été fait,
01:01:40 il faut, aux États-Unis, pour la FDA,
01:01:42 que l'on ait démontré qu'il n'y avait aucune solution alternative.
01:01:44 Donc à partir du moment où vous dites
01:01:46 qu'il y a une solution alternative,
01:01:48 il vous faut deux ans pour faire un vaccin,
01:01:50 et tester un million de personnes.
01:01:52 Si vous dites non, tout le monde va mourir,
01:01:54 et on n'a pas de solution alternative,
01:01:56 vous pouvez faire Pfizer.
01:01:58 Sinon c'est interdit par la loi.
01:02:00 – C'est un peu comme un vaccin,
01:02:02 c'est un vaccin qui est en train de se faire,
01:02:04 sinon c'est interdit par la loi.
01:02:06 Et quand vous faites Pfizer,
01:02:08 la FDA, mais comme la NSM en France,
01:02:10 comme l'EMA en Europe,
01:02:12 doit garantir quel est le contenu
01:02:14 de ce que vous injectez chez les gens.
01:02:16 Ce qu'a dit Pfizer,
01:02:18 c'est qu'il n'y avait quasiment
01:02:20 qu'un ARN manipulé,
01:02:22 dont je vous reparlerai,
01:02:24 et qu'il n'y avait pas d'ADN.
01:02:26 Or il y a une quantité d'ADN dans ces vaccins
01:02:28 qui est considérable,
01:02:30 et nous on l'a mesuré,
01:02:32 la quantité est énorme.
01:02:34 C'est-à-dire que ce qui devait être purifié,
01:02:36 l'ARN a été produit par des bactéries
01:02:38 dans lesquelles on a mis un mini-chromosome,
01:02:40 et on devait à la fois purifier
01:02:42 ce mini-chromosome,
01:02:44 et enlever l'ADN
01:02:46 qui avait servi à faire l'ARN.
01:02:48 Ça n'a pas été fait.
01:02:50 C'est-à-dire que quand vous séquencez ça,
01:02:52 vous retrouvez à la fois le plasmide
01:02:54 et vous retrouvez une quantité d'ADN considérable.
01:02:56 Vous vous en foutez,
01:02:58 vous devez vous en mettre.
01:03:00 - Je ne suis pas sûr de vous suivre entièrement,
01:03:02 mais moi ce qui m'intéresse c'est...
01:03:04 - Laissez-moi essayer de vous expliquer.
01:03:06 Vous savez, moi je jase ou pas.
01:03:08 - Je sais.
01:03:10 - Donc pour pouvoir faire rentrer l'ARN,
01:03:12 pour faire que l'ARN dure longtemps,
01:03:14 l'ARN s'est détruit en permanence
01:03:16 parce que c'est les messages
01:03:18 qu'envoie le génome pour faire les protéines.
01:03:20 Pour que l'ARN dure longtemps,
01:03:22 il a été bidouillé,
01:03:24 c'est-à-dire qu'on a bidouillé
01:03:26 une de ses bases pour que ça dure plus longtemps.
01:03:28 Mais on ne pouvait pas penser
01:03:30 que ça dure un mois, deux mois, trois mois
01:03:32 alors que ça devait disparaître dans la semaine.
01:03:34 D'accord ?
01:03:36 Ça c'est ce qu'on découvre maintenant.
01:03:38 Parce qu'on n'arrive pas à détruire ce pseudo-uracile
01:03:40 comme on détruisait l'uracile
01:03:42 qui était la base.
01:03:44 La deuxième chose,
01:03:46 c'est pour que ça rentre dans la cellule,
01:03:48 on a mis ça dans des petites gouttelettes lipidiques
01:03:50 qui rentrent dans la cellule,
01:03:52 c'est-à-dire que vous injectez l'ADN dans la cellule.
01:03:54 Et une fois que vous injectez l'ADN dans la cellule,
01:03:56 la facilité à laquelle ça passe dans le noyau
01:03:58 est extrême.
01:04:00 Je comprends tout ça,
01:04:02 mais au-delà de l'aspect technique,
01:04:04 ce qui m'intéresse, moi,
01:04:06 c'est est-ce qu'il y a des risques plus importants
01:04:08 avec ce vaccin Covid-19 ?
01:04:10 Vous avez parlé de l'infôme,
01:04:12 et n'entrons pas dans la partie trop technique
01:04:14 parce que je pense que les gens sont un peu perdus,
01:04:16 mais l'information la plus importante,
01:04:18 c'est quand même que certains...
01:04:20 On nous a mis quelque chose dans le corps,
01:04:22 ça peut être très dangereux.
01:04:24 C'est ce que j'entends de ce que vous dites,
01:04:26 je n'ai évidemment pas d'avis.
01:04:28 On vous a mis de l'ADN dans toutes vos cellules,
01:04:30 c'est une chose,
01:04:32 et la deuxième chose qu'on a découvert très récemment,
01:04:34 c'est un papier qui est sorti le 6 décembre,
01:04:36 c'est que le bidouillage
01:04:38 que l'on a fait sur cette base
01:04:40 pour que l'ARN dure plus longtemps
01:04:42 a entraîné que la protéine,
01:04:44 un certain nombre de protéines
01:04:46 qui sont faites à partir de cette ARN
01:04:48 ne sont pas la spike,
01:04:50 mais des protéines qui sont faites
01:04:52 par l'ARN,
01:04:54 mais des protéines inconnues
01:04:56 qui se baladent dans le corps.
01:04:58 - Vous ne m'avez pas répondu de l'info,
01:05:00 mais il y a un lien direct ?
01:05:02 - Oui, les cellules cancéreuses
01:05:04 qui se développent le plus rapidement,
01:05:06 c'est les cellules qui se multiplient.
01:05:08 - Donc il y a des cancers rapides
01:05:10 qui se développent selon vous,
01:05:12 à cause du vaccin Covid ?
01:05:14 - En tout cas, c'est le mécanisme
01:05:16 que l'on connaît de développement des lymphomes,
01:05:18 c'est d'injecter de l'ADN dans les lymphocytes déganglés.
01:05:20 - C'est effrayant.
01:05:22 - Oui, c'est effrayant.
01:05:24 - Aucune règle n'a été respectée.
01:05:26 Aucune règle n'a été respectée.
01:05:28 Au nom de "nous n'avons aucun moyen
01:05:30 de les truquer",
01:05:32 la population va disparaître.
01:05:34 Je vous signale que la population humaine
01:05:36 a continué à grandir pendant tout ce temps.
01:05:38 Il n'y a pas eu de diminution de la population humaine.
01:05:40 - Vous ne voulez pas que je revienne
01:05:42 sur la nouvelle étude menée par les chercheurs
01:05:44 du CHU de Lyon et publiée dans la revue
01:05:46 Biomédicine, qui dit qu'il y a 17 000 morts
01:05:48 de la première vague de Covid qui sont associés
01:05:50 à l'hydroxychloroquine, où vous vous êtes fait allumé
01:05:52 par toute la presse bien pensante française.
01:05:54 - Non, mais parce que là, honnêtement,
01:05:56 vous savez, si vous aviez un jeu de cartes,
01:05:58 je vous montrerais, mais je l'ai déjà publié.
01:06:00 Vous savez, il est sorti
01:06:02 2300 études sur le traitement de Covid.
01:06:04 Celle que vous choisissez, celle que choisit
01:06:06 la presse française, c'est celle qui obéit.
01:06:08 Vous voulez que je vous lise un petit,
01:06:10 un tout petit quelque chose que j'ai préparé
01:06:12 pour vous ?
01:06:14 Qui m'intéresse parce que c'est...
01:06:16 J'espère que
01:06:18 ça pourra vous servir.
01:06:20 Vous savez, Goebbels
01:06:22 dans les deux dernières semaines
01:06:24 de sa vie a écrit son...
01:06:26 - Goebbels ?
01:06:28 - Non, non, c'était le ministre de la propagande.
01:06:30 - Oui, je vais ne pas citer Goebbels
01:06:32 sur cette antenne, ça m'arrangerait.
01:06:34 - Mais non, mais c'est intéressant
01:06:36 parce qu'il explique à certaines choses
01:06:38 que vous allez reconnaître. - Ça s'appelle le point Godwin.
01:06:40 - Les cinq clés de la propagande,
01:06:42 ça s'appelle, un, éviter les idées
01:06:44 abstraites et faire appel à l'émotion.
01:06:46 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:06:48 - C'est Gustave Le Bon. - On vient d'en parler.
01:06:50 C'est répéter constamment
01:06:52 quelques idées simples, ne donner
01:06:54 jamais le côté opposé
01:06:56 aux arguments,
01:06:58 critiquer tout le temps vos opposants
01:07:00 et choisissez un opposant
01:07:02 spécial pour concentrer
01:07:04 vos critiques. - C'est vous. J'ai bien compris.
01:07:06 Le rôle des médias face à la médecine, ça c'est dans
01:07:08 votre livre, il est intéressant de montrer
01:07:10 jusqu'à quel point l'information qui circule
01:07:12 est totalement déconnectée de la réalité au moment
01:07:14 où la presse essaie de réhabiliter son rôle en dénonçant
01:07:16 les fake news, écrivez-vous,
01:07:18 on peut constater que la plupart des informations fausses
01:07:20 ou tronquées sont validées, soit par
01:07:22 la presse, soit par des organismes gouvernementaux
01:07:24 ou non gouvernementaux, ou par
01:07:26 l'OMS. Parce que là, vous accusez la presse, mais
01:07:28 effectivement, quand vous avez l'OMS, quand vous avez
01:07:30 ces grandes institutions,
01:07:32 nous, on est démunis, moi je suis pas médecin,
01:07:34 vous avez parlé tout à l'heure, comment voulez-vous
01:07:36 que j'ai un avis ? Je ne peux pas en avoir.
01:07:38 - Parce que, si vous voulez,
01:07:40 globalement, le problème,
01:07:42 c'est que
01:07:44 l'information, en réalité,
01:07:46 écrite, elle est accessible absolument à tout le monde,
01:07:48 simplement, on la regarde, on la regarde pas.
01:07:50 Moi, j'ai passé mon temps
01:07:52 avec des taux d'audition supérieurs
01:07:54 aux vôtres, à expliquer
01:07:56 quels sites
01:07:58 on pouvait aller regarder, qui sont des sites officiels,
01:08:00 institutionnels, sur lesquels on pouvait regarder
01:08:02 ce qui se passait, sur la mortalité,
01:08:04 sur Euromomo, sur l'effet des vaccins,
01:08:06 sur... On a vu
01:08:08 qu'après toute campagne vaccinale, on a vu repartir
01:08:10 l'épidémie, tout le monde le savait,
01:08:12 le monde disait "c'est une fake news",
01:08:14 suffisait de regarder les chiffres,
01:08:16 les données, si vous voulez,
01:08:18 vous voyez d'ailleurs, votre source,
01:08:20 ça n'est pas, vous n'avez pas
01:08:22 une équipe, comme le ministre,
01:08:24 qui est susceptible d'aller
01:08:26 aux sources des choses,
01:08:28 écrite, c'est pas "lui m'a dit,
01:08:30 lui m'a dit, lui m'a parlé,
01:08:32 lui m'aime, lui m'aime pas",
01:08:34 tout ce que j'ai écrit dans ce livre,
01:08:36 ça n'est que des choses qui sont citées.
01:08:38 Par exemple, il y a une chose que vous ne savez probablement pas,
01:08:40 qui a été discutée à l'Europe,
01:08:42 c'est que l'antibiotique le plus
01:08:44 utilisé, le plus répandu
01:08:46 à la surface de la Terre, c'est le glyphosate.
01:08:48 Vous saviez que le glyphosate, c'est un antibiotique ?
01:08:50 - Non, mais moi je suis très loin de ce monde scientifique.
01:08:52 - Qui savait que le glyphosate...
01:08:54 Il y avait un de vous qui savait que le glyphosate, c'était un antibiotique ?
01:08:56 - Non. - Non, il y a un brevet qui a été déposé.
01:08:58 - Mais qu'est-ce que ça veut dire ? - Ça veut dire que
01:09:00 on est en train de... Vous n'avez
01:09:02 pas idée de...
01:09:04 Le glyphosate est
01:09:06 utilisé pour
01:09:08 la culture de tous les OGM.
01:09:10 On met une enzyme dans les
01:09:12 OGM qui détruit le glyphosate.
01:09:14 Après, on met du glyphosate partout.
01:09:16 Vous imaginez dans une rizière
01:09:18 le nombre de tonnes qu'on met de glyphosate
01:09:20 pour faire du riz OGM, d'accord ?
01:09:22 Et donc, tout le microbiote est
01:09:24 complètement bouleversé parce que ça ne tue pas les bactéries
01:09:26 de la même manière. Et donc,
01:09:28 vous êtes en train d'avoir un bouleversement
01:09:30 écologique avec le glyphosate du microbiote,
01:09:32 des microbes de la Terre
01:09:34 dont absolument personne ne parle.
01:09:36 Tout le monde dit... - Si, on en parle d'ailleurs.
01:09:38 - Comme antibiotiques, vous le
01:09:40 saviez pas. - Non, mais si.
01:09:42 Évidemment que je le savais pas. Mais ce que vous voulez dire,
01:09:44 c'est que le glyphosate est dangereux. C'est ça
01:09:46 que je retiens de ce que vous dites. - Ah, il est en train
01:09:48 d'entraîner un bouleversement écologique
01:09:50 qui est inouï. - D'accord. Non, mais c'est ça.
01:09:52 Voilà, c'est ça que je retiens. - Eugénie Bastier.
01:09:54 - Est-ce que... J'ai pas lu
01:09:56 votre livre, mais la question du antibiotique me
01:09:58 paraît intéressante. Est-ce que
01:10:00 vous craignez ce qu'on appelle le phénomène
01:10:02 d'antibiorésistance, c'est-à-dire le fait que
01:10:04 les gens résistent de mieux en mieux
01:10:06 aux antibiotiques et qui peut-être demain
01:10:08 fera qu'il y ait des épidémies auxquelles on
01:10:10 ne pourra plus résister ? Beaucoup de scientifiques
01:10:12 alertent sur ce phénomène. - Mais, moi, je
01:10:14 vous conseille de lire mon livre et puis on en redissutra
01:10:16 après. C'est ce que j'essaie d'expliquer. Mais il faut
01:10:18 lire. C'est important, vous savez, la lecture.
01:10:20 Si on lit pas, on finit par devenir idiot.
01:10:22 - Oui, mais... - Vous savez, je lis beaucoup de livres par semaine,
01:10:24 j'ai pas forcément le temps de lire
01:10:26 les livres de Bonne, de Diderot. - Moi, j'ai lu,
01:10:28 vous comprenez que tout, les gens autour d'un tas n'aient pas lu.
01:10:30 - Tu me poses une question, on peut répondre quand même.
01:10:32 D'assommer les gens de votre mépris,
01:10:34 répondez-moi.
01:10:36 - Vous, si j'écris...
01:10:38 - Non, mais c'est vrai. - Soyez valant.
01:10:40 - Non, mais c'est vous. - Soyez gentil.
01:10:42 - Non, non, non, mais si j'écris... - Soyez délicat.
01:10:44 - Non, non, écoutez, si j'écris...
01:10:46 - La vie est un peu courte, je vais pas lire les livres
01:10:48 de Didierot, pardon. Je lis 4 ou 5 livres par semaine.
01:10:50 - Non, mais vous pouvez répondre
01:10:52 à la question.
01:10:54 - Si j'écris ces livres, c'est pour répondre
01:10:56 aux délires médiatiques
01:10:58 et pour les délires épidémiques
01:11:00 médiatiques de ce type-là.
01:11:02 - J'ai une question, je vous pose, je suis pas dans un délire,
01:11:04 je vous pose une question. - J'ai répondu
01:11:06 à cette question dans ce livre. - Mais oui, mais je vous la pose là.
01:11:08 Alors, je vous la pose moi.
01:11:10 - Ah, incroyable.
01:11:12 - Vous êtes curieux, quand même.
01:11:14 - Je suis d'accord. - Elle est pas une question.
01:11:16 - Vous savez combien il y a de personnes...
01:11:18 - Vous me dites, lisez mon livre.
01:11:20 - Vous savez, non, mais après, vous allez me dire,
01:11:22 vous savez, il y a une étude qui dit
01:11:24 qu'il y a 70 000 morts par an...
01:11:26 - Mais répondez à cette question, est-ce que vous avez pas
01:11:28 que les antibiotiques résistent ? C'est ça, là,
01:11:30 elle est excellente, cette question.
01:11:32 - Je vais essayer de vous
01:11:34 comprendre d'une manière qui soit compréhensible.
01:11:36 Les antibiotiques
01:11:38 sont des produits
01:11:40 qui, à 90 %, sont naturels,
01:11:42 c'est pas des trucs
01:11:44 inventés par les humains.
01:11:46 Les antibiotiques ont été probablement inventés
01:11:48 il y a 3 milliards d'années et constituent
01:11:50 un des éléments de la bagarre
01:11:52 entre les organismes vivants.
01:11:54 Dans les antibiotiques, il y a des antiméthotiques,
01:11:56 il y a des antiviraux, il y a des antibactériens,
01:11:58 il y a des antichampignons,
01:12:00 et l'équilibre
01:12:02 de l'écosystème est un équilibre
01:12:04 qui dépend de
01:12:06 l'ensemble
01:12:08 des partenaires. Si dans un site
01:12:10 donné, vous avez
01:12:12 des kilos d'antibiotiques qui sont
01:12:14 donnés, dans une réanimation,
01:12:16 par exemple, toutes les bactéries sont résistantes
01:12:18 aux antibiotiques. Si vous êtes en ville
01:12:20 et que vous avez des enfants,
01:12:22 la résistance aux antibiotiques
01:12:24 n'existe pas. Ça veut dire
01:12:26 que c'est une question
01:12:28 qu'on ne peut pas répondre à. Cette question,
01:12:30 c'est la raison pour laquelle
01:12:32 souvent je ne réponds pas à des questions
01:12:34 comme ça. On ne peut pas répondre à
01:12:36 des questions simples
01:12:38 en donnant des réponses simples parce qu'il s'agit
01:12:40 de concepts
01:12:42 qu'il faut comprendre avant de comprendre ce que ça veut dire.
01:12:44 - J'entends bien. Alors je renvoie effectivement à votre livre,
01:12:46 donc Didier Raoult, "Ni Angélique, ni Diabolique,
01:12:48 les antibiotiques". C'est une
01:12:50 émission un peu particulière, effectivement, parce qu'il y a
01:12:52 cette actualité aujourd'hui qui est
01:12:54 importante et
01:12:56 vers laquelle nous allons revenir,
01:12:58 puisqu'on a terminé sur Rachida Dati.
01:13:00 On a tout dit ce qu'on devait dire.
01:13:02 - Bon vent,
01:13:04 bon vent à Rachida, pour cette aventure.
01:13:06 - Bon vent, comme vous dites.
01:13:08 Et moi, je voudrais qu'on parle quand même de l'école,
01:13:10 parce que l'école,
01:13:12 alors Gabriel Attal a dit hier,
01:13:14 l'école, c'est la ressurance vie de la République.
01:13:16 - On est en premier déplacement sur le thème de l'école aujourd'hui
01:13:18 avec le Premier ministre et la nouvelle ministre de l'Éducation nationale,
01:13:20 Amélie Voudé-Acasterat,
01:13:22 qui cumule les casquettes. Elle pourrait quasiment être ministre de tout
01:13:24 maintenant, parce qu'elle est juge aux Olympiques, le sport,
01:13:26 l'école, enfin c'est XXL. Je ne savais pas qu'elle
01:13:28 avait si bien réussi au ministère des Sports pour avoir
01:13:30 l'école en plus.
01:13:32 - Bon, écoutez, en tout cas, elle est mal accueillie,
01:13:34 disons-le, et notamment, on va écouter Arnaud Fabre,
01:13:36 qui représente les stylos rouges.
01:13:38 Là, pour le coup, moi je comprends
01:13:40 les profs. - Moi aussi.
01:13:42 - Alors, quatrième ministre en très peu de temps.
01:13:44 - En moins de deux ans. - Nous sommes d'accord.
01:13:46 Avec des ministres qui sont quand même très différents.
01:13:48 Vous avez Blanquer, vous n'avez pas Peine-Gaille,
01:13:50 vous avez Attal, et maintenant vous avez Mme Voudé-Acasterat,
01:13:52 qui elle, Mme Voudé-Acasterat, n'a
01:13:54 rien fait
01:13:56 qui l'amène précisément dans
01:13:58 ce ministère-là. Avant, elle était ministre des Sports,
01:14:00 elle était une ancienne sportive. Bon, il y avait un lien.
01:14:02 - Je ne suis pas sûr qu'elle aurait interdit les abayas
01:14:04 comme Gabriel Attal, quand je me
01:14:06 souviens de ce qu'elle a dit sur les hijabeuses.
01:14:08 - Vous n'avez pas tout à fait tort, mais...
01:14:10 - Vous allez me dire que j'ai totalement raison.
01:14:12 - Mme Voudé-Acasterat,
01:14:14 attention, c'est tout ce que je peux
01:14:16 vous dire. Attention à elle.
01:14:18 - Elle est juste... - C'est une femme
01:14:20 extrêmement ambitieuse, extrêmement
01:14:22 ambitieuse, qui effectivement
01:14:24 dans le monde du sport
01:14:26 a été parfois très dure
01:14:28 dans ses décisions.
01:14:30 Quand elle a senti que l'opinion
01:14:32 publique était avec elle, elle ne fera
01:14:34 de cadeau à personne, et
01:14:36 je pense que
01:14:38 le ministère... Ça va être intéressant
01:14:40 de voir son parcours à l'éducation
01:14:42 nationale. Je vous propose d'écouter ce que disait...
01:14:44 Peut-être non, écoutons ce que dit
01:14:46 M. Fabre, des Stylos Rouges.
01:14:48 - C'est une catastrophe.
01:14:50 On se retrouve avec une
01:14:52 demi-ministre, à moins
01:14:54 qu'à mi-temps, et qui va
01:14:56 passer quoi ? Deux jours par semaine, rue
01:14:58 de Grenelle, pour gérer
01:15:00 quelques dossiers. C'est
01:15:02 pas à la hauteur, bien sûr,
01:15:04 de nos attentes, et ce n'est pas surtout, bien sûr,
01:15:06 à la hauteur des problèmes que rencontre l'école,
01:15:08 des problèmes de recrutement, des problèmes
01:15:10 de salaire. On ne peut pas se
01:15:12 contenter d'un demi-ministre,
01:15:14 ou moins, puisqu'avec les JO, on ne sait
01:15:16 pas exactement quel temps elle aura à consacrer
01:15:18 à l'éducation, aux écoles,
01:15:20 aux professeurs.
01:15:22 - La difficulté, c'est qu'elle gouverne
01:15:24 avec l'opinion publique, elle gouverne
01:15:26 avec les sondages. Elle n'a pas laissé
01:15:28 un souvenir impérissable, elle ne laisse pas
01:15:30 un souvenir impérissable dans le monde du sport.
01:15:32 C'est tout ce que je veux vous dire. - Mais il y a encore un mois.
01:15:34 - Le super ministère est, à mon avis,
01:15:36 là aussi, on parlait tout à l'heure à Shizadati,
01:15:38 un vulgaire coup de com', c'est-à-dire que ces
01:15:40 super ministères, c'est pour dire, voyez, on a une équipe resserrée.
01:15:42 On nous le dit à chaque remaniement depuis quasiment 40 ans.
01:15:44 Et à la fin, vous allez avoir une ribambelle
01:15:46 de secrétaires d'Etat, qui, eux, vont peut-être
01:15:48 coltiner un peu plus le travail, qui seront nommés la
01:15:50 semaine prochaine. Je trouve que c'est vraiment,
01:15:52 vraiment une très mauvaise idée, cette nomination,
01:15:54 et j'ajouterais que c'est la même chose sur la ministre du Travail
01:15:56 et de la Santé, et qu'on va accumuler,
01:15:58 ça n'a aucun sens. - Ça veut dire qu'il n'y a personne, tout à l'heure,
01:16:00 je disais, il n'y a plus d'hommes de gauche pour gouverner dans ce pays.
01:16:02 Ce qui est un vrai problème. Il y a une génération
01:16:04 médiocre de gens de gauche,
01:16:06 je parlais de Boris
01:16:08 Vallaud ou d'Olivier Faure,
01:16:10 tu n'imagines pas ces gens-là, ils ont des responsabilités.
01:16:12 - Alors, vous n'allez pas citer... - Leur médiocrité, aujourd'hui...
01:16:14 - Alors, je ne pense pas que ce soit parce qu'il n'y a pas de bande-touche
01:16:16 qu'il y ait des super ministères. C'était une volonté,
01:16:18 vous verrez, il y aura des ministres délégués... - Non, mais c'est vrai qu'il n'y a pas de bande-touche.
01:16:20 - Mais c'est vrai aussi qu'il n'y a pas de bande-touche, mais il y aura des ministres délégués
01:16:22 la semaine prochaine, puisqu'on ne charge pas l'école... - Non, moi, je ne partage pas votre avis.
01:16:24 - Oui. - Moi, je pense que dans le
01:16:26 questionnel du précédent gouvernement,
01:16:28 Oudéa Kastéra, c'est un des seuls profils qui s'est un peu
01:16:30 imposé, donc je ne partage pas votre avis. Puis celui
01:16:32 qui réserve l'éducation, c'est le président de la République,
01:16:34 il l'a dit, et puis celui qui se réserve
01:16:36 l'éducation, c'est aussi le Premier ministre,
01:16:38 il l'a dit, donc on verra quel rôle il joue, mais je trouve que c'est un des seuls profils politiques
01:16:42 qui a émergé ces derniers mois.
01:16:44 - Bon, est-ce qu'on écoute M. Gabriel Attal ?
01:16:46 Est-ce qu'on l'écoute quelques secondes ?
01:16:48 Il est 10h22,
01:16:50 si on part là, ça veut dire,
01:16:52 Marine Lenson, qu'on dit au revoir à Jacques Vendredi,
01:16:54 on dit au revoir à tout le monde, parce que
01:16:56 ça va durer 10 minutes ou 12 minutes.
01:16:58 - Moi, je préfère Jacques Vendredi.
01:17:00 - Bon, manifestement... Comment ? - J'aime bien Jacques Vendredi.
01:17:02 - Bah, Jacques, il est là... - C'est vendredi, en plus.
01:17:04 - C'est vendredi.
01:17:06 - On va pas lui faire ça, quand même.
01:17:08 - Un mot sur Bruno Le Maire, quand même. Qui est reconduit, Bruno Le Maire ?
01:17:10 C'est un poids lourd du gouvernement.
01:17:12 Il y a des baisses d'impôts.
01:17:14 Il a fait le job, Bruno Le Maire.
01:17:16 Il l'a plutôt bien fait, d'une certaine manière.
01:17:18 Les entreprises,
01:17:20 les charges ont un peu baissé,
01:17:22 les impôts ont un peu baissé pour
01:17:24 les classes moyennes, c'est en tout cas ce qu'il a produit.
01:17:26 - On attend toujours la fin de l'inflation, parce que vous savez, Bruno Le Maire,
01:17:28 il annonce à chaque fois la fin de l'inflation, et puis ça ne se termine pas vraiment.
01:17:30 - Mais il y a une volonté...
01:17:32 - Un incontournable du gouvernement.
01:17:34 - Il y a une volonté libérale dans ce gouvernement.
01:17:36 Il y a une volonté d'alléger les choses,
01:17:38 il y a une volonté d'alléger les procédures,
01:17:40 de faire moins de règlements, etc.
01:17:42 C'est pas toujours réussi, mais il y a cette volonté-là.
01:17:44 - Sauf que la dette publique continue à augmenter.
01:17:46 - Alors ça, c'est le problème numéro un.
01:17:48 - La dette publique, elle augmente beaucoup.
01:17:50 - Oui, je suis d'accord avec vous.
01:17:52 - Et les dépenses publiques aussi.
01:17:54 - Vous avez parfaitement raison.
01:17:56 Et vous avez un président de la République qui a fait n'importe quoi sur le Covid.
01:17:58 - Pascal,
01:18:00 parce qu'on va parler d'éducation nationale,
01:18:02 on voit la nouvelle...
01:18:04 - Effectivement, il fallait sans doute dire aux gens...
01:18:06 Je parle sous le contrôle de M. Raoult.
01:18:08 Il fallait dire aux gens fragiles,
01:18:10 "Restez chez vous, en fait.
01:18:12 Les gens qui ne sont pas fragiles, vous pouvez bosser.
01:18:14 On ne ferme rien, on continue."
01:18:16 En fait, il fallait faire un peu bon sens.
01:18:18 Mais on était dans une telle folie
01:18:20 durant cette période-là,
01:18:22 qu'on a tout fermé.
01:18:24 Ceux qui n'ont pas fermé, comme la Suède,
01:18:26 ils ne s'en partent pas plus mal que nous.
01:18:28 - Je veux vous rappeler que je ne veux pas faire partie du club des fous.
01:18:32 Je n'ai jamais dit ça.
01:18:34 Je suis content que Delphrécy ait retourné sa veste
01:18:36 en disant...
01:18:38 Moi, j'ai démissionné du Conseil scientifique
01:18:40 quand il m'a dit qu'on allait confiner.
01:18:42 J'ai appris hier ou avant-hier
01:18:44 que Faussi avait dit que la distanciation sociale
01:18:46 ne servait à rien.
01:18:48 Ce qu'on savait depuis un an.
01:18:50 Parce qu'un an après le début de la maladie,
01:18:52 on faisait des sérologies chez les gens
01:18:54 qui étaient confinés
01:18:56 par rapport à ceux qui n'étaient pas confinés.
01:18:58 Ceux qui étaient confinés étaient plus positifs
01:19:00 parce qu'en plus, dans ce pays,
01:19:02 on ne testait pas les malades.
01:19:04 Si vous aviez une personne malade dans une seule maison,
01:19:06 il arrivait à contaminer tout le monde.
01:19:08 Tout ça a été ce vaccin général
01:19:10 qui est censé protéger les uns
01:19:12 et les autres ne protéger personne.
01:19:14 Nous, on le savait au bout d'un mois
01:19:16 et on l'a dit au bout d'un mois.
01:19:18 Personne ne savait analyser un génome
01:19:20 dans ce pays, ni le ministre,
01:19:22 ni le responsable scientifique.
01:19:24 On ne savait pas que les variants existaient.
01:19:26 Le ministre m'a dit face à face
01:19:28 qu'il n'y avait pas de mutants, pas de variants.
01:19:30 C'est à ça que s'amènent ces questions faciles.
01:19:32 Pour vous répondre
01:19:34 de manière moins désagréable,
01:19:36 parce que je m'excuse, j'ai honte d'être désagréable.
01:19:38 S'il y avait un problème
01:19:42 de manque d'antibiotiques,
01:19:44 d'usage,
01:19:46 avec un marché,
01:19:48 que croyez-vous qu'il se passerait ?
01:19:50 Dans le monde dans lequel nous vivons,
01:19:52 il n'y a pas de pays qui fabriquerait des antibiotiques.
01:19:54 Or, toute la campagne actuelle,
01:19:56 c'est la même que la campagne pour les vaccins,
01:19:58 c'est fait et c'est destiné
01:20:00 à faire que ce sont les Etats
01:20:02 qui financent des molécules
01:20:04 dont on n'aura pas besoin parce qu'elles ne sont pas rentables.
01:20:06 - Qu'est-ce que nous faisons ?
01:20:08 - Je ne sais pas si je vous ai convaincu.
01:20:10 - Vendredi, vendredi, très vite.
01:20:12 Vendredi, vendredi,
01:20:14 le problème c'est qu'il y a Gabriel Attal qui est en train de parler.
01:20:16 Vous vous en fichez de Gabriel Attal ?
01:20:18 - Je ne l'ai pas dit.
01:20:20 - Je l'entendrai.
01:20:22 - Un peu de fraîcheur.
01:20:24 - Un peu de fraîcheur, vas-y.
01:20:26 - Je suis avec Jacques Vendrandou.
01:20:30 Vous vous rendez compte les choix éditoriaux qui sont les miens ?
01:20:32 - Il a un bon coudeur.
01:20:38 - Non mais ce n'est pas possible.
01:20:40 - C'est de la boxe, ce n'est pas du tennis.
01:20:48 - Il va prendre le sec dans la figure et le sec va le mettre KO.
01:20:54 Merci Jacques, c'était un plaisir.
01:20:56 - Il ne parle plus maintenant.
01:20:58 - Ah oui, il ne parle plus.
01:21:00 Jacques Vendrandou parle toujours.
01:21:02 Allez-y.
01:21:04 - Je vais vous dire, il y a 130 ans,
01:21:06 Georges Carpentier,
01:21:08 champion du monde de boxe des poids lourds,
01:21:10 c'était sa naissance.
01:21:12 Il est mort en 1975.
01:21:14 Comme il faut faire vite,
01:21:16 je vais lui faire cette petite dédicace.
01:21:18 Je suis au Mureau,
01:21:20 qui est l'un des plus grands centres d'entraînement de boxe,
01:21:22 dans le 78.
01:21:24 C'est un centre d'entraînement magnifique.
01:21:26 Je voudrais terminer cette petite chronique
01:21:28 parce que je veux absolument
01:21:30 avoir une pensée pour Alain Delon,
01:21:32 qui avait organisé l'un des champions du monde de boxe
01:21:34 les plus extraordinaires
01:21:36 en 1973
01:21:38 à Roland-Garros,
01:21:40 entre Jean-Claude Goutier et Carlos Monzon.
01:21:42 Comme j'ai des comptes à régler,
01:21:44 je m'entraîne
01:21:46 parce que je vais casser la tête
01:21:48 à deux ou trois personnes qui n'arrêtent pas de me tailler en ce moment.
01:21:50 Voilà.
01:21:52 - Vous pensez à qui quand vous tapez en ce moment ?
01:21:54 - Non, je ne peux pas donner de nom.
01:21:56 - En même temps, vous n'allez pas leur faire très mal.
01:21:58 [Rires]
01:22:00 - Merci Jacques,
01:22:02 on viendra vous voir tout à l'heure.
01:22:04 Là, il a encore reculé, parce que Georges Carpentier,
01:22:06 on ne sait même pas qui c'est, évidemment, cher...
01:22:08 - Georges Carpentier !
01:22:10 - Non mais Gautier, je parle à Gautier.
01:22:12 - Oui, je sais, mais Georges Carpentier,
01:22:14 c'est avant Michel Serdant.
01:22:16 Oui, mais Georges Carpentier, moi je le connais,
01:22:18 mais bon, vous, je ne suis pas sûr que vous connaissiez.
01:22:20 L'Essentiel chez Labros, c'est demain à 12h55
01:22:22 sur C8.
01:22:24 Dans l'Essentiel, vous retrouverez l'immense chanteur,
01:22:26 compositeur Yves Duteil.
01:22:28 [Chantonne]
01:22:30 [Chantonne]
01:22:32 Qui fête cette année ses 50 ans de carrière.
01:22:34 Il est magnifique.
01:22:36 Virage, tout, il a des chansons formidables.
01:22:38 Le Petit Pont de Bois, télélélé.
01:22:40 En réalité, Yves Duteil.
01:22:42 - La douceur n'est pas quelque chose de facile
01:22:44 à défendre aujourd'hui.
01:22:46 On a l'impression d'une mièvrerie, d'une bluette,
01:22:48 de quelque chose d'un peu sucré,
01:22:50 mais en réalité, la douceur, c'est
01:22:52 le désir ultime,
01:22:54 c'est l'aspiration ultime de l'humanité.
01:22:56 Donc ça fait partie de nos Essentiels.
01:22:58 Et donc, pour moi,
01:23:00 c'est un combat qui a été difficile
01:23:02 à tenir, parce qu'on peut
01:23:04 le confondre avec une faiblesse, alors que pour moi,
01:23:06 cette fragilité, c'est quelque chose
01:23:08 d'important et d'essentiel,
01:23:10 parce que sans cette fragilité-là,
01:23:12 la vie n'a aucune valeur.
01:23:14 En fait, ce qui reste de notre histoire,
01:23:16 c'est l'amour qu'on laisse derrière soi,
01:23:18 c'est l'amour auquel on aspire,
01:23:20 c'est l'amour qu'on a déposé
01:23:22 le long de son chemin.
01:23:24 Et ça, c'est assez difficile, par les temps qui courent,
01:23:26 à défendre comme quelque chose d'essentiel.
01:23:28 On a tendance à s'en moquer.
01:23:30 - Qu'est-ce qu'il restera de nous ?
01:23:36 C'est une bonne question. Yves Dutey, ministre de la Culture.
01:23:38 Qu'est-ce qu'il restera de nous ?
01:23:40 Qu'est-ce qu'il restera de vous ? L'amour que vous aurez laissé ?
01:23:42 - Tout l'emportera.
01:23:44 Le vent, tout. Il ne restera rien.
01:23:46 - De vous, rien ? - Rien.
01:23:48 - Très amer, aujourd'hui.
01:23:50 - On sent que les galères ne sont pas en forme.
01:23:52 - Il n'y a rien d'éternel. Demandez au docteur.
01:23:54 - Non, il n'y a rien d'éternel,
01:23:56 nous sommes d'accord, mais qu'est-ce
01:23:58 que vous voudriez qu'il reste de vous, alors ?
01:24:00 - Qu'est-ce qu'il reste de moi ?
01:24:02 - Qu'est-ce que vous voudriez ?
01:24:04 - Il a essayé de faire des choses.
01:24:06 Peut-être mon combat
01:24:08 contre les sectes.
01:24:10 - C'est bien.
01:24:12 - Et la protection des enfants.
01:24:14 - Vous voyez que vous avez fait des choses.
01:24:16 - C'est peut-être la chose que j'ai faite la plus utile.
01:24:18 - Monsieur Raoult, qu'est-ce que vous voudriez ?
01:24:20 - Je pense que poussière.
01:24:22 Tu es poussière, tu retourneras la poussière.
01:24:24 - J'ai dit par ailleurs Michel Serdant.
01:24:26 C'est évidemment Marcel Serdant.
01:24:28 - Serdou.
01:24:30 - Demain à 10h30,
01:24:32 dans "Bonjour Docteur Millot"
01:24:34 sur CNews, Brigitte Millot nous expliquera
01:24:36 comment notre organisme lutte contre le froid
01:24:38 l'hiver. Écoutons.
01:24:40 - Comment ça se fait puisqu'on a tous
01:24:44 les mêmes mécanismes d'adaptation au froid ?
01:24:46 Qu'il y ait des gens qui soient plus ou moins
01:24:48 sensibles au froid ? Il y a des gens qui ont toujours froid,
01:24:50 même quand il ne fait pas très froid,
01:24:52 il y a des gens qui n'ont jamais froid. C'est dû à quoi ?
01:24:54 - Alors il y a déjà les tout-petits,
01:24:56 on l'a vu. Après, n'oublions pas,
01:24:58 il y a les personnes âgées aussi, parce que chez les personnes âgées,
01:25:00 il y a moins de muscles, il y a moins de gras,
01:25:02 il y a moins de poils, et le thermostat
01:25:04 est un petit peu fatigué, émoussé,
01:25:06 il fonctionne moins bien. Après,
01:25:08 il y a les personnes asthmatiques.
01:25:10 Non, d'abord, il y a une différence, tu as dit,
01:25:12 il y en a qui ont toujours froid.
01:25:14 Les femmes sont plus frileuses que les hommes.
01:25:16 - Mais est-ce qu'il y a une raison ?
01:25:18 - Et il y a une raison pourquoi les femmes sont plus frileuses
01:25:20 que les hommes, pourquoi il y a des disputes souvent
01:25:22 dans les couples, etc.
01:25:24 Parce qu'en fait, il y a une hormone
01:25:26 que l'on appelle la testostérone,
01:25:28 - Qui est l'hormone ? - Qui est l'hormone mâle par excellence.
01:25:30 Il y en a un tout petit peu chez la femme, mais très peu.
01:25:32 Et en fait, cette testostérone,
01:25:34 elle va agir sur des récepteurs,
01:25:36 des fibres nerveuses,
01:25:38 des récepteurs qui vont diminuer
01:25:40 la sensibilité au froid.
01:25:42 Donc, ce n'est pas parce qu'ils sont machins,
01:25:44 c'est parce qu'ils ont plus de testostérone,
01:25:46 donc ils sont moins frileux, les hommes sont moins frileux
01:25:48 que les femmes.
01:25:50 - Raoul, tu étais avec nous ce matin,
01:25:52 j'ai très mal compris la séquence Covid,
01:25:54 en tout cas,
01:25:56 c'est pas que je l'ai mal compris,
01:25:58 c'est que je trouvais aberrant
01:26:00 ce qu'on faisait, vraiment aberrant.
01:26:02 Je trouvais que ce qui était intéressant d'ailleurs,
01:26:04 c'est ce qu'avaient dit les gens dans les 15 premiers jours.
01:26:06 Parce que c'était des professionnels,
01:26:08 vous êtes un professionnel de la santé,
01:26:10 d'autres étaient des professionnels.
01:26:12 Et ce qui a été dit dans ces 15 premiers jours,
01:26:14 finalement, c'était peut-être
01:26:16 la chose qu'il fallait retenir.
01:26:18 Et puis après, il y a eu un emballement médiatique
01:26:20 parce qu'il y avait effectivement
01:26:22 cette contagion
01:26:24 dans les médias
01:26:26 sur la gravité de ce vaccin ou non.
01:26:28 Mais aujourd'hui,
01:26:30 le Covid, il existe toujours, aujourd'hui.
01:26:32 Bon, il circule, manifestement.
01:26:34 Mais ça veut dire quoi ?
01:26:36 Que le virus est moins fort ?
01:26:38 Pourquoi, dans cette période qu'est la nôtre aujourd'hui,
01:26:40 il n'y a pas les mêmes conséquences
01:26:42 qu'en 2020, lorsque le Covid est arrivé ?
01:26:44 - Je vais essayer de vous expliquer.
01:26:52 Jusqu'à un passé récent,
01:26:54 c'est pour ça que je vous ai rappelé
01:26:56 cette anecdote de Véran
01:26:58 qui me disait "ce virus ne mute pas"
01:27:00 ou Bruno Lina,
01:27:02 le virologue de référence, qui disait
01:27:04 "ce virus ne mute pas",
01:27:06 les virus mutent tout le temps, en particulier les virus ARN.
01:27:08 Tout le temps.
01:27:10 Et la durée
01:27:12 de vie d'un variant,
01:27:14 en moyenne,
01:27:16 tel que nous, nous l'avons calculé.
01:27:18 C'est magnifique ce qu'on a. Moi, je me régale tous les jours
01:27:20 parce que pendant qu'on m'ennuie avec des bêtises,
01:27:22 je travaille et je travaille sur les séquences de virus.
01:27:24 Je fais des génomes depuis 25 ans.
01:27:26 C'est ça qui m'intéresse le plus.
01:27:28 - Au fait, il est moins virulent aujourd'hui ?
01:27:30 - Écoutez-moi.
01:27:32 Vous êtes journaliste, moi je suis un professeur.
01:27:34 Ça n'a rien à voir.
01:27:36 Au bout de 3 mois,
01:27:38 un variant
01:27:40 disparaît.
01:27:42 Sauf, s'il existe
01:27:44 une mutation que nous, nous appelons
01:27:46 les mutations fertiles, c'est un papier qui vient de sortir,
01:27:48 qui relance sa fertilité
01:27:50 pour des raisons qu'on ne comprend absolument pas.
01:27:52 Il y en a quelques-unes qu'on comprend, d'autres qu'on ne comprend absolument pas.
01:27:54 Donc, si vous voulez,
01:27:56 les virus accumulent des mutations
01:27:58 et en moyenne, quand ils ont
01:28:00 accumulé et stabilisé
01:28:02 cette mutation, il y a une mutation
01:28:04 stabilisée à peu près tous les 15 jours.
01:28:06 Donc, quand il a accumulé
01:28:08 cette mutation, en moyenne,
01:28:10 il est complètement dispersé
01:28:12 et il cesse d'être épidémique et contagieux.
01:28:14 Donc, ça dure une épidémie en moyenne
01:28:16 avec un virus ARN qui a ce type
01:28:18 de mutation,
01:28:20 dure 3 mois et demi.
01:28:22 Et là, c'est le cas, sauf que
01:28:24 il apparaît quelque chose
01:28:26 qui est une des raisons d'ailleurs pour lesquelles
01:28:28 je suis absolument convaincu
01:28:30 que ce virus n'a pas pu, le virus pandémique
01:28:32 n'a pas pu être construit dans un laboratoire
01:28:34 parce que la mutation
01:28:36 qui a fait que ce virus a changé
01:28:38 sans arrêt est apparue quand il est arrivé en Europe.
01:28:40 Quand il est arrivé
01:28:42 en Europe, la machinerie
01:28:44 qui replique le virus
01:28:46 a eu une mutation qui a multiplié
01:28:48 le nombre de mutations
01:28:50 dans le virus par 100. - Donc, aujourd'hui,
01:28:52 le Covid, c'est rien.
01:28:54 - C'est pas que c'est rien. Le Covid
01:28:56 n'est pas un objet. C'est
01:28:58 quelque chose qui change tout le temps.
01:29:00 L'évolution des virus qui s'adaptent
01:29:02 à un écosystème donné, c'est-à-dire
01:29:04 à un hôte spécifique, en général,
01:29:06 en général, c'est une analogie, c'est pas une
01:29:08 prédiction, je ne fais jamais de prédiction,
01:29:10 mais en général, s'atténue avec le temps.
01:29:12 C'est ce qui s'est passé avec la grippe,
01:29:14 c'est ce qui s'est passé... On a quand même
01:29:16 4 coronavirus endémiques
01:29:18 qui circulent chez nous depuis des centaines
01:29:20 d'années. Nous, on a fait un papier chez nous
01:29:22 qui montrait qu'il y avait des coronavirus
01:29:24 au XVIe siècle, en France.
01:29:26 D'accord ? Donc, petit à petit,
01:29:28 mais ça, ça donne... Les autres
01:29:30 coronavirus endémiques donnent des rhumes.
01:29:32 - Donc, il ne faut pas se faire vacciner contre le Covid
01:29:34 aujourd'hui, ça n'a pas de sens.
01:29:36 - Je n'ai jamais pensé
01:29:38 que les gens qui n'avaient pas de risque de
01:29:40 se faire de forme grave, c'est-à-dire les gens de plus
01:29:42 de 65 ans, n'avaient aucune raison de se faire vacciner.
01:29:44 Au coup, j'ai même eu beaucoup d'ennuis à cause
01:29:46 de ça. - Vous êtes vacciné vous-même ?
01:29:48 - Ça ne vous regarde pas. Dommage.
01:29:50 - Bon, en tout cas,
01:29:52 moi, et je le dis à chaque
01:29:54 fois,
01:29:56 j'ai toujours aimé vous recevoir, toujours.
01:29:58 Je trouve que dans le monde
01:30:00 d'aujourd'hui, c'est intéressant
01:30:02 d'entendre des gens
01:30:04 qui portent une parole
01:30:06 différente, et
01:30:08 lorsqu'on est la cible de tous,
01:30:10 évidemment, ça m'interpelle
01:30:12 toujours. Et c'est ce qui s'était passé
01:30:14 avec vous, et c'est ce qui s'est encore passé
01:30:16 il y a un mois, lorsqu'elle, cette
01:30:18 fameuse étude est sortie,
01:30:20 et j'entendais
01:30:22 dans l'espace médiatique
01:30:24 les conclusions de cette étude,
01:30:26 et vous étiez parfois visé, et effectivement,
01:30:28 je me demandais si cette étude
01:30:30 ne servait pas précisément à vous
01:30:32 viser, vous. - Je vous remercie.
01:30:34 En tout cas, Jacques Vendroux,
01:30:36 je le remercie, Jacques,
01:30:38 je ne sais pas si il est
01:30:40 toujours... Ah bah, il fait son entraînement.
01:30:42 - Je m'entraîne ! - M'inquiétez beaucoup.
01:30:44 Je ne sais pas quel est le virus qui a touché...
01:30:46 Mais vous pouvez pas
01:30:48 taper un peu plus fort, là, franchement ?
01:30:50 - Mais j'arrête pas de parler fort !
01:30:52 - Non, de taper plus fort !
01:30:54 De taper plus fort !
01:30:56 - Je tape plus fort ! - Allez, allez-y, là, d'une air,
01:30:58 pour cent ! - Mais regardez !
01:31:00 - C'est, je veux dire, on dirait...
01:31:02 C'est pas "Hornsaber", là,
01:31:04 vraiment ! - Non mais regardez,
01:31:06 regardez, Pascal, regardez !
01:31:08 Je me mets en danger !
01:31:10 - Oui, vous vous mettez en danger !
01:31:12 Je salue Charles Dupré,
01:31:14 qui doit nous écouter, qui a longtemps
01:31:16 commenté la boxe sur Canal,
01:31:18 il doit se dire que vous faites pas un boxeur
01:31:20 formidable ! La réalisation était aujourd'hui
01:31:22 celle de Jérémy ! - Regardez !
01:31:24 - Oui ! Ah mais il a une ceinture,
01:31:26 en plus ! C'est quoi la ceinture
01:31:28 que vous avez ? - Il est insupportable !
01:31:30 - C'est quoi la ceinture que vous avez ? C'est une ceinture de champion du monde ?
01:31:32 - Champion d'Europe, champion
01:31:34 d'Europe, EBU ! - Ah oui,
01:31:36 maintenant il a une ceinture ! Jérémy est à la réalisation !
01:31:38 Merci, c'est fini ! Dominique Rémond
01:31:40 était à la vision, Yannick était au son, à la programmation
01:31:42 cette semaine Nicolas Missim,
01:31:44 Magdalena Dervish,
01:31:46 Louis Lallemand, Lino Vitesse, Marine
01:31:48 Lanson, Benoît Bouteille étaient avec nous,
01:31:50 je précise que Jean-Marc Moranini
01:31:52 sera là dans une seconde, c'est
01:31:54 chez Michel Laffont, Didier Raoult,
01:31:56 ni angélique, ni diabolique,
01:31:58 les antibiotiques,
01:32:00 et c'est
01:32:02 toujours intéressant à la fois d'écouter
01:32:04 Didier Raoult et puis de le lire, bien évidemment.
01:32:06 Passez un excellent week-end,
01:32:08 merci, et à lundi !
01:32:10 [SILENCE]

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