L'Heure des Pros (Émission du 12/02/2024)

  • il y a 7 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 de 9h à 9h30 et sur CNews bien sûr comme tous les jours jusqu'à 10h30 pour l'heure des pros.
00:00:08 La crise migratoire qui sévit à Mayotte préfigure celle qui pourrait un jour se prolonger jusqu'en métropole.
00:00:16 La France, l'Europe sont terres d'asile pour ceux qui fuient leur pays pour des raisons politiques, économiques ou climatiques.
00:00:23 Face à cette réalité, le déni ou le mensonge ont fait long feu.
00:00:28 La France renonce en 24h au droit du sol.
00:00:31 J'observe que parallèlement, Christophe Béchut, le ministre de la Transition écologique, annonce l'assouplissement du Diagnostic de Performance Énergétique, le DPE.
00:00:40 Une usine à gaz imaginée par des petits hommes gris qui ruinent les propriétaires au nom de la lutte contre le climat, comme si isoler sa fenêtre allait sauver la planète.
00:00:51 Nous entrons dans un temps nouveau.
00:00:53 Appelons ça le principe de réalité.
00:00:55 Les mensonges auront la vie dure ces prochains mois.
00:00:58 Depuis 40 ans, dans tous les domaines, on a joué de la mandoline aux oreilles des Français.
00:01:03 Mensonge sur l'école, mensonge sur l'agriculture, mensonge sur l'immigration, mensonge sur l'écologie, mensonge sur l'Europe.
00:01:11 Bien sûr, on impose au peuple des évolutions dont ils ne veulent pas.
00:01:16 Et bien, tout saute au visage en même temps.
00:01:19 Le droit du sol illustre ce principe de réalité.
00:01:23 On y est, salué ce matin, l'heure des vérités a sonné.
00:01:27 Et ce n'est peut-être qu'un début.
00:01:30 Il est 9h, Chanel Ousto.
00:01:32 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:45 L'armée israélienne a libéré deux otages cette nuit pendant une opération à Rafa.
00:01:49 Il s'agit de deux hommes argentinos-israéliens âgés de 60 et 70 ans.
00:01:54 Ils ont tous les deux été rapatriés cette nuit.
00:01:56 Le gendre de l'un d'eux a pris la parole ce matin et demande un accord entre Israël et le Hamas.
00:02:03 Nous sommes au courant des discussions au Caire, à Paris et ailleurs, entre le Hamas, entre les Israéliens, avec les médiateurs.
00:02:13 S'il vous plaît, soyez sérieux et concluez un accord.
00:02:16 Le peuple israélien a besoin que cet accord soit conclu.
00:02:19 Pas hier, pas demain, aujourd'hui.
00:02:21 Pas hier, pas demain, aujourd'hui.
00:02:24 Les gens disent "ça n'a pas fait dans ce groupe".
00:02:26 Ce matin, les blocages sont toujours là, malgré la visite de Gérald Darmanin et ses annonces.
00:02:31 Le ministre de l'Intérieur veut supprimer le droit du sol à Mayotte pour lutter contre la crise migratoire.
00:02:37 Grégoire est maorais et selon lui, les barrages ne seront pas levés
00:02:40 tant qu'il n'y aura pas d'actes concrets de la part du gouvernement.
00:02:44 Monsieur Darmanin avait promis qu'il notifierait tous les accords par écrit dès son retour à Paris.
00:02:50 Donc, est-ce que ça sera fait aujourd'hui ou demain ?
00:02:52 En tout cas, sur ce qu'il en ressort ici, sur Mayotte,
00:02:57 il parle de lever les barrages à partir de mercredi,
00:02:59 à condition que cette notification par écrit arrive dans les bureaux des élus.
00:03:04 Aux Etats-Unis, le ministre américain de la Défense a été admis en soins intensifs.
00:03:08 Lloyd Austin a été hospitalisé en urgence cette nuit dans un établissement militaire
00:03:13 de la banlieue de Washington pour un problème à la vessie.
00:03:16 Je rappelle qu'il est atteint d'un cancer de la prostate
00:03:19 et qu'il a déjà été hospitalisé à plusieurs reprises.
00:03:22 Voilà pour l'essentiel de l'information, c'est à vous.
00:03:24 Merci Chana Lusto, Elisabeth Lévy, Philippe Guybert,
00:03:27 Georges Fenech, Nathan Devers et Florian Tardy.
00:03:29 Figurez-vous que je suis optimiste.
00:03:31 Ben oui.
00:03:31 Eh oui.
00:03:32 Pas trop même.
00:03:33 Mais si, parce que c'est un temps peut-être formidable, l'heure de vérité.
00:03:37 Tantantan, tantan, vous vous souvenez ? L'heure de vérité a sonné.
00:03:41 Et elle sonne dans tous les domaines.
00:03:44 Ding dong.
00:03:45 Et je vais vous faire, mais c'est formidable le moment qu'on va peut-être vivre.
00:03:49 Enfin !
00:03:50 Mais qu'est-ce qui d'après vous a changé par rapport à tous les dénoms ?
00:03:54 Droit du sol.
00:03:55 Mais attendez, attendez qu'il soit, oh là là, attendez qu'il soit mis en œuvre.
00:03:58 Mais si que les peuples, les peuples vont agir sur les gouvernants.
00:04:03 Les gouvernants qui n'ont aucun courage depuis 30, 40 ans.
00:04:08 Ça y est, l'histoire du DPE, parce que les gens disent, ben en fait, on est ruiné.
00:04:12 Vous voulez que j'isole ma fenêtre ? Mais je suis ruiné.
00:04:14 Je ne peux pas vendre.
00:04:15 Donc les gens disent, ah ben oui, les petits hommes grises, ah ben tiens, on va reculer.
00:04:18 Je voulais vous faire écouter tout de suite une vidéo qui a circulé tout le week-end.
00:04:23 Tout le week-end.
00:04:24 On est en 2018.
00:04:26 Gérald Darmanin n'est pas encore ministre de l'Intérieur, il est ministre des Comptes publics.
00:04:29 Budget, oui.
00:04:31 Il est face à Jean-Marie Le Pen, 2018, qui annonce au mot près ce qui arrive aujourd'hui.
00:04:36 Au mot près.
00:04:38 Le déni, le mensonge, six ans au mot près.
00:04:41 Écoutez cet échange, ça dure deux minutes.
00:04:43 C'était dans une émission de France 2 animée par Léa Salamé.
00:04:47 Une question de droit du sol, monsieur Le Pen.
00:04:49 Vous savez très bien que historiquement, le droit du sol, c'est même plutôt un droit républicain
00:04:53 contre le droit des féodaux.
00:04:55 Vous savez, monsieur Le Pen, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
00:04:58 Ce n'est pas parce qu'on a fait un peu de laxisme et qu'on a laissé effectivement des personnes
00:05:03 s'intégrer dans notre territoire sans pouvoir assimiler tout le monde, que nous devons effectivement
00:05:07 aujourd'hui rentrer dans votre discours au-dessus de votre fille ou de votre petite fille.
00:05:11 Mais monsieur le ministre, vous n'êtes pas capable de le faire à Mayotte.
00:05:13 Vous êtes obligé d'imaginer des gadgets comme un hôpital extraterritorial.
00:05:18 C'est extravagant.
00:05:20 Vous n'êtes pas capable de maîtriser dans un département français le phénomène de
00:05:25 l'immigration massive.
00:05:26 Alors que je vous annonce, je vois qu'elle va gagner le continent tout entier.
00:05:29 Mais prenez-en un peu de graines tout de même.
00:05:33 – Vous avez encore un mot à dire ?
00:05:36 – Non mais monsieur Le Pen prend l'exemple de Mayotte comme si d'ailleurs, il a parlé
00:05:39 du Kairos et du clin d'œil.
00:05:40 Pour moi Mayotte, ce n'est pas un clin d'œil, c'est un territoire français où les Mahorais
00:05:44 sont français.
00:05:45 D'ailleurs, je distingue mal ceux qui sont français, de protection française, dans
00:05:48 les rues de Mayotte.
00:05:49 La grande difficulté de Mayotte, c'est une question bien sûr d'immigration clandestine
00:05:53 qui vient des Comores, vous le savez bien.
00:05:54 Mais c'est aussi une question de sécurité, c'est aussi une question d'éducation,
00:05:57 c'est une question de santé publique, c'est une question de politique publique à Mayotte,
00:06:01 comme en Guyane d'ailleurs.
00:06:02 – Oui mais vous n'avez pas réglé le problème là-bas, mais vous ne le réglerez pas.
00:06:05 – Mais ça fait 10 mois monsieur Le Pen.
00:06:06 – Et vous ne le réglerez pas.
00:06:07 – Mais monsieur Le Pen…
00:06:08 – Parce que vous êtes actuellement en état de grève générale.
00:06:09 Vous avez envoyé un ministre là-bas, il n'a pas été écouté ni entendu.
00:06:14 – Mais c'est tout à fait faux.
00:06:15 – Parce que la situation est tellement grave, qu'on ne croit plus que vous êtes ministre.
00:06:19 – Monsieur Le Pen, c'est tout à fait faux.
00:06:20 D'abord nous ne sommes pas en état de grève générale,
00:06:22 deuxièmement ça fait 10 mois que nous sommes en responsabilité,
00:06:24 et troisièmement madame Girardin, non seulement elle est allée à Mayotte,
00:06:28 mais a conclu l'accord qui permettra, et il y a beaucoup de travail,
00:06:30 bien sûr qu'il y a beaucoup de travail à Mayotte, comme il y en a en Guyane d'ailleurs.
00:06:33 – Merci.
00:06:34 – J'ai été à Mayotte.
00:06:35 – D'instaurer la loi de la République, parce qu'il n'y a pas deux catégories françaises,
00:06:39 il n'y a pas deux catégories territoires.
00:06:40 – Merci Girardin, madame, juste…
00:06:41 – Ça fait mal, ça fait mal.
00:06:44 – Ça fait surtout le temps perdu.
00:06:47 – J'entends "L'heure de vérité" qui était le générique de François-Henri de Virieux.
00:06:52 Et ça fait mal parce que d'abord cette séquence-là, personne ne la passera bien évidemment,
00:06:56 parce que la passé pour mes confrères, c'est…
00:07:00 on parlait de Jean-Marie Le Pen qui disait une chose juste, donc on enlève,
00:07:04 ce qui est toujours fascinant dans l'espace médiatique.
00:07:07 La deuxième chose c'est que c'est sur Twitter depuis hier et tout le monde ne voit que ça,
00:07:11 donc différence entre les médias traditionnels et puis les autres,
00:07:15 donc on prend les gens pour des imbéciles, on ne veut pas la passer cette vidéo,
00:07:19 elle fait tellement mal.
00:07:20 – Non mais vous avez raison de la passer.
00:07:21 – Elle fait tellement mal.
00:07:22 – Vous avez raison de la passer parce qu'elle est très intéressante,
00:07:25 ensuite on peut en donner une interprétation différente.
00:07:27 Moi je trouve que c'est intéressant en effet d'un point de vue de presque de généalogie politique
00:07:31 de voir que là ce qui est mis en œuvre aujourd'hui,
00:07:33 c'est une idée qui a été proposée dans le débat public par Jean-Marie Le Pen
00:07:37 et contre laquelle le même Gérald Darmanin était il y a cinq ou six ans.
00:07:41 – Oh je vous vois venir vous.
00:07:43 – C'est vrai et ce n'est pas le seul sujet sur la loi immigration aussi,
00:07:46 il y a une inspiration dont on sait aujourd'hui qu'elle ne vient pas du Parti Socialiste.
00:07:51 – C'est nauséabond.
00:07:52 – Mais Nathan vous vous trompez, ce n'est pas une inspiration du RN,
00:07:55 c'est une inspiration des gens.
00:07:58 – Là où je ne suis pas tout à fait d'accord.
00:08:01 – Vous n'avez pas la lettre ou pas, il y a 85% des gens qui sont pour un dur cisco
00:08:05 sur l'immigration.
00:08:06 – Mais il a le droit d'être migrateur.
00:08:07 – Ce n'est pas une question d'être d'accord ou pas, est-ce que les gens veulent ça ?
00:08:10 Et c'est pour ça que ça explose.
00:08:12 – Les gens, je pense d'abord qu'il y a un problème,
00:08:14 et moi je ne le nie absolument pas, très très grave à Mayotte,
00:08:16 ça on est tous d'accord, des conditions de vie qui sont invivables
00:08:19 et je pense qu'il y avait d'autres solutions.
00:08:21 Par exemple, une des solutions qu'on peut envisager,
00:08:23 c'est qu'il y a beaucoup de gens qui viennent des Comores,
00:08:25 les Comores c'est un régime autocratique, c'est un régime corrompu,
00:08:28 c'est un régime qui est complice et même qui veut la situation.
00:08:31 La France donne une aide au développement.
00:08:33 – Non, non, non, il y avait des moyens de gestion.
00:08:35 – Ecoutez, on a commencé l'émission sous le signe du réalisme,
00:08:37 je ne suis pas tout à fait d'accord avec Pascal
00:08:39 sur le fait que l'ordre de vérité a sonné, mais bon, acceptons-en l'augure,
00:08:43 vous n'allez pas commencer à nous faire des grands sentiments
00:08:48 sur ce qui est en train de se passer, il faut déjà rappeler deux choses.
00:08:50 – Ce ne sont pas des vrais sentiments.
00:08:51 – Il y a deux choses qui apparaissent dans cette crise,
00:08:54 la première c'est qu'on ne peut plus dire
00:08:56 qu'être contre l'immigration c'est raciste,
00:08:58 et ça c'est très important parce que vous n'allez quand même pas
00:09:01 accuser les Mahorais d'être racistes, il n'y a rien de raciste,
00:09:04 ils ne veulent juste pas être submergés,
00:09:06 donc on a le droit d'être contre l'immigration sans être nauséabonds, etc.
00:09:10 La deuxième c'est que le droit du sol,
00:09:12 contrairement à ce que nous baratine la gauche
00:09:14 qui nous explique que c'est une religion,
00:09:16 qui a été plus ou moins inventée pour avoir de la chair à canon d'ailleurs,
00:09:18 n'est pas une religion, et qu'on peut la remettre en cause.
00:09:21 – Des images.
00:09:22 – Et que c'est ce que veulent les gens, en France, en tout entier d'ailleurs.
00:09:25 – Bon, la phrase pour moi clé, on impose au peuple des évolutions
00:09:29 qui ne veulent pas, et ça saute au visage.
00:09:32 – Non mais c'est pas là-dessus, vous avez raison.
00:09:35 – Philippe Guibert et après on va voir des éléments.
00:09:37 – Vous avez raison, parce que sur l'immigration,
00:09:39 il n'y a jamais eu de consultation démocratique.
00:09:43 C'est Marcel Gauchet qui à 20 ans disait déjà que la naissance du lupénisme
00:09:47 était liée au fait qu'on n'avait pas demandé leur avis aux gens sur l'immigration.
00:09:51 C'était dans un article qui était célèbre à l'époque.
00:09:54 Mais concernant le droit du sol et Mayotte,
00:09:57 il y a une spécificité à Mayotte,
00:10:00 qui est que les gens viennent, enfin les femmes en l'occurrence,
00:10:04 viennent pour accoucher à Mayotte qui est la plus grande maternité de France,
00:10:08 parce que d'avoir un enfant français, ça donne un titre de séjour aux parents.
00:10:12 Donc il y a une spécificité de Mayotte qui explique
00:10:16 qu'il y a un problème de droit du sol,
00:10:18 qui me semble-t-il n'est pas du tout le problème de la métropole,
00:10:21 parce qu'en métropole, c'est 35 000 personnes par an,
00:10:25 j'ai vérifié, c'est les chiffres de l'INSEE,
00:10:27 c'est 35 000 personnes par an qui acquièrent la nationalité française
00:10:32 par le droit du sol.
00:10:34 Donc il y a un problème à Mayotte qui est incontestable,
00:10:36 il y a un problème de droit du sol à Mayotte,
00:10:39 mais c'est pas la métropole.
00:10:41 - En 1986 vous étiez...
00:10:43 - Vous apparteniez à qui ?
00:10:45 - Je ne suis pas né encore en 1986.
00:10:47 - Vous apparteniez à qui en 1986 ?
00:10:49 - Je ne suis pas né en 1986.
00:10:51 - Georges Fenech, bonjour. En 1986 vous étiez où ?
00:10:53 - En 1986 j'étais juge d'instruction à Lyon.
00:10:55 - Est-ce que vous étiez au RPR ?
00:10:57 - Non, j'étais un magistrat indépendant, sans appartenance politique.
00:11:00 - Charles Pascua proposait la suppression du droit du sol en 1986 au RPR.
00:11:05 Il était ministre de l'Intérieur.
00:11:07 - Pour vous simplement rappeler, la nationalité ça relève du code de la nationalité,
00:11:11 c'est du code civil en fait.
00:11:13 Ce n'est pas de la constitution.
00:11:15 Ça veut donc dire que là on nous dit on va réformer la constitution
00:11:17 pour pouvoir créer deux statuts différents.
00:11:19 J'attends de voir.
00:11:21 C'est-à-dire qu'il y a deux articles,
00:11:23 l'article 1 de la déclaration des droits de l'homme
00:11:25 qui nous dit que les citoyens, les Français naissent libres et égaux en droit,
00:11:28 donc il va peut-être falloir modifier ça.
00:11:30 Le bloc de constitutionnalité et puis l'article 1 de la constitution
00:11:34 qui nous dit que la France est une république indivisible.
00:11:37 Il va falloir réformer aussi cet article 1,
00:11:40 parce qu'il va y avoir deux statuts différents.
00:11:42 Moi je comprends l'idée, mais je me dis,
00:11:45 j'ai vécu le débat constitutionnel sur la déchéance de nationalité,
00:11:49 où tout le monde y croyait,
00:11:51 pour les terroristes, même nés Français.
00:11:53 Madame Taubira avait démissionné et François Hollande avait reculé.
00:11:56 Il a reculé, mais pas pour de raison politique.
00:11:58 Quelques éléments.
00:12:00 Georges Fenech, votre mentor Laurent Wauquiez,
00:12:03 il est sur une bonne ligne.
00:12:05 Il faut tout changer. Je ne sais pas s'il y arrivera.
00:12:07 Il faut changer le Conseil constitutionnel.
00:12:09 Il faut changer le Conseil d'État.
00:12:11 Il faut tout changer dans ce pays.
00:12:12 C'est ce qu'il dit.
00:12:13 C'est ce qu'il dit.
00:12:14 On a créé des contre-pouvoirs qui interdisent le pouvoir au politique
00:12:17 et on n'écoute pas les peuples.
00:12:18 Tant que vous ne changerez pas tout,
00:12:20 ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte, ça monte.
00:12:24 Alors, quelques séquences.
00:12:25 Oui, j'ai raison.
00:12:26 Là-dessus, en tout cas.
00:12:27 Laurent Wauquiez a raison.
00:12:28 Oui, Laurent Wauquiez a raison.
00:12:30 Mais bon, pour le moment, c'est un Laurent Wauquiez caché.
00:12:33 Mais attendez, dans le buisson.
00:12:35 Il regarde à droite et à gauche, mais...
00:12:37 Il n'y a pas impatience.
00:12:38 Là, ça...
00:12:40 Il n'y a pas grand monde d'impatients.
00:12:43 Oui, c'est ça le pan.
00:12:44 Il y a des impatients.
00:12:45 Écoutez, regardez cette séquence.
00:12:47 Cette séquence courte sur les habitants à Mayotte.
00:12:51 C'est ça, c'est ça.
00:13:17 Bon, je pense évidemment à nos amis d'Europe 1
00:13:20 parce que j'ai dit "regardez ces images".
00:13:22 Comme il n'y a pas personne qui parle,
00:13:23 vous avez deviné qu'il y a des manifestations
00:13:25 devant l'aéroport, d'ailleurs, peut-être, des Mahorais.
00:13:29 Alors, un rappel de la situation de Mayotte
00:13:32 parce que, évidemment, les uns et les autres
00:13:34 ne savent pas précisément où on en est.
00:13:36 Je vous propose de voir le sujet de Vivian Hervier.
00:13:38 Située dans l'océan Indien à une dizaine d'heures de vol de Paris,
00:13:43 Mayotte fait partie de l'archipel des Comores.
00:13:46 En 1974 et 1976, les Mahorais se prononcent par deux référendums
00:13:51 pour le maintien dans la communauté française.
00:13:54 D'une superficie de 375 km²,
00:13:57 c'est le plus petit département d'outre-mer,
00:13:59 mais aussi le plus densément peuplé,
00:14:01 avec une population de 310 000 habitants,
00:14:04 un chiffre qui serait fortement sous-estimé.
00:14:07 C'est aussi le département français le plus pauvre.
00:14:10 42% de la population y vit avec moins de 160 euros par mois.
00:14:14 Pourtant, Mayotte fait figure de territoire riche
00:14:17 face à ses voisins immédiats, les Comores et Madagascar,
00:14:20 parmi les pays les plus pauvres de la planète.
00:14:23 Une attractivité qui explique l'arrivée massive d'immigrants clandestins,
00:14:26 il représente plus de 48% de la population du département,
00:14:31 ce qui fait que la moitié de la population de Mayotte
00:14:34 ne possède pas la nationalité française.
00:14:37 75% des maires sont de nationalité étrangère.
00:14:41 En 2018, la loi a été durcie.
00:14:44 Désormais, pour qu'un enfant né sur l'île devienne français,
00:14:47 l'un de ses parents doit avoir été présent de manière régulière
00:14:50 sur le territoire depuis au moins trois mois,
00:14:53 ce qui n'est le cas nulle part ailleurs en France.
00:14:56 On va voir un sujet sur le droit du solde dans une seconde.
00:14:58 Je ne suis pas sûr que ça solutionnerait quelque chose,
00:15:00 parce qu'il est peut-être aussi trop tard.
00:15:02 Je disais tout à l'heure que je suis optimiste,
00:15:03 mais il est peut-être déjà trop tard.
00:15:04 Ce qui est frappant, et ceux qui nous écoutent chaque matin l'entendent,
00:15:08 tout ce que nous avons fait en France depuis 40 ans n'a pas marché.
00:15:12 Tout.
00:15:14 C'est fascinant quand même.
00:15:15 Qu'est-ce qui a marché ? En fait, rien.
00:15:18 L'hôpital, ça ne marche pas, l'école, ça ne marche pas, la justice, ça ne marche pas.
00:15:21 C'est fascinant d'arriver à ce niveau-là.
00:15:22 Donc tu pourrais te dire qu'en fait, on va changer, on va faire autre chose.
00:15:25 Eh bien non.
00:15:26 C'est l'idéologie.
00:15:27 C'est ça qui est magnifique.
00:15:29 Si vous me dites, par exemple, qu'il y a un sujet qui est génial,
00:15:31 qui a formidablement marché en France, je vous l'écoute,
00:15:33 mais lequel ?
00:15:34 Qu'est-ce qui a formidablement marché en France depuis 40 ans ?
00:15:36 Monsieur Guibert.
00:15:37 La collecte des impôts.
00:15:39 Oui, les impôts.
00:15:40 Les impôts.
00:15:41 Alors là, je dis les impôts.
00:15:43 Mais cela dit, je me suis oubliée quand même d'une chose importante.
00:15:47 C'est que ces gouvernements, nous les avons élus.
00:15:49 Mais bien sûr.
00:15:50 C'est quand même un problème.
00:15:51 Vous avez raison.
00:15:52 Vous avez raison.
00:15:53 On a fait la fusée aérienne, on a fait Airbus, on a fait le TGV, on a fait tout ça.
00:15:56 Pas depuis 20 ans.
00:15:57 Enfin, vous êtes sérieux ?
00:15:59 Le TGV, ça date d'avant 80, cher ami.
00:16:02 Le TGV et le nucléaire, tout ça, ça date d'avant 80 ?
00:16:05 Oui, c'était inscrit déjà avant, mais c'est Mitterrand qui l'a inauguré.
00:16:08 Il a inauguré quelque chose qui avait été pensé avant, vous parlez d'un truc.
00:16:12 Le droit de flopper.
00:16:14 Quand vous dites 40 ans, vous estimez que la date du début du déclin, pour vous c'est 80 ?
00:16:18 François Mitterrand, l'arrivée de François Mitterrand est un drame pour la France.
00:16:22 J'y peux rien, c'est comme ça.
00:16:24 Et notamment sur la suradministration, j'y peux rien.
00:16:27 C'est vous qui le dites.
00:16:28 Avec tout le respect que j'ai pour Mitterrand, pour sa qualité, pour son intelligence, pour ce qu'il a fait.
00:16:32 Vous basez sur quoi pour dire ça ?
00:16:34 À part de le proclamer de façon régulière, vous basez sur quoi ?
00:16:39 Les 35 heures, les 60 ans.
00:16:42 C'est pas de...
00:16:43 C'est la inspiration, les 60 ans à la retraite, le travail libre, le ministre du temps libre.
00:16:49 Tous les signes qu'on a été envoyés, on ne bosse plus, on ne fait plus rien.
00:16:52 Tout ça, c'est des années Mitterrand.
00:16:54 Mais vous avez trouvé ça formidable, très bien.
00:16:56 60 ans, vous trouvez ça très bien.
00:16:58 Vous voyez les difficultés d'aujourd'hui.
00:17:00 Mais il fallait le faire.
00:17:01 Ça n'a strictement rien à voir avec les difficultés d'aujourd'hui qui sont démographiques.
00:17:03 C'est une blague quand même.
00:17:04 Et les 60 ans...
00:17:05 Non mais c'est une blague.
00:17:06 Elisabeth, c'est pas une blague, j'essaie de répondre à l'argument, donc si ça te dérange, parle.
00:17:10 SOS raciste, migration, le rapport à l'immigration.
00:17:13 Donc les 60 ans, ça a bénéficié à toute la génération, comme celle de nos parents, qui avaient commencé à travailler à 14 ans.
00:17:18 Donc c'était une mesure qui...
00:17:20 Mais tu te marres pas ?
00:17:21 Bah si, je me marre, parce qu'on n'a pas le choix.
00:17:24 Excuse-moi, mon père en a...
00:17:25 Mais c'est de mauvaise foi.
00:17:26 Mon père a commencé à travailler à 14 ans, il avait peut-être 46 ans plus que toi.
00:17:31 Donc on n'a pas le choix entre les deux, c'est tout, c'est un argument, excuse-moi.
00:17:37 On n'a pas le choix entre l'Angleterre du XIXe siècle et la France de mille et dix ans.
00:17:41 Tu dis n'importe quoi, là, excuse-moi.
00:17:43 Je vous réponds précisément...
00:17:46 Attendez, on va avoir un succès sur le 3 décembre.
00:17:49 Vous m'avez posé une question.
00:17:50 La dette ?
00:17:51 Mais la dette...
00:17:52 La dette...
00:17:53 Non, la dette, elle se crée...
00:17:55 L'argent public, boum boum boum.
00:17:57 SOS racisme, l'immigration, on nous verra tout ce qu'on a fait.
00:18:00 Ça a fait quel problème ?
00:18:01 L'immigration massive.
00:18:03 Mais absolument pas.
00:18:04 Ah bon ?
00:18:05 SOS racisme, ça se battait contre le racisme.
00:18:07 Oh non, mais...
00:18:08 Allez, l'immigration massive, tous les signes qu'on t'a envoyés...
00:18:11 Mais c'était pas l'immigration.
00:18:12 Alors, tout est formidable.
00:18:13 Alors, si vous prenez l'immigration massive, le regroupement féminin, c'est pas la gauche qui l'a décidé, figurez-vous.
00:18:19 C'est sous Giscard.
00:18:20 C'est contesté par lui-même parce qu'il y a eu une décision du Conseil d'État.
00:18:24 Mais pas la gauche qui a décidé.
00:18:26 Le droit du sol, ça nous intéresse, Viviane Hervier.
00:18:28 Mais là, ça saute au visage, je pense, des uns et des autres qui se rendent compte du pays dans lequel nous sommes.
00:18:34 Oui, mais je vois pas le rapport avec 1981.
00:18:36 Vous êtes le seul en France.
00:18:38 On est quelques-uns quand même, à pas le plus.
00:18:41 Oui, Laurent Fabius et Jacques Attali.
00:18:42 Ministres de l'Action et des Comptes Publics.
00:18:45 Ça fait deux intelligences, remarquez.
00:18:47 Oui, alors intelligence, alors ça, il n'y a aucun souci là-dessus.
00:18:50 Ils se sont trompés sur tout, mais ils sont très intelligents.
00:18:53 Ça, je suis bien d'accord avec vous.
00:18:55 Et c'est un problème, d'ailleurs.
00:18:56 La fin du droit du sol, Viviane Hervier.
00:18:58 Confrontée à une grave crise migratoire,
00:19:02 Mayotte fait déjà l'objet d'un régime dérogatoire en matière d'acquisition de la nationalité.
00:19:07 Depuis 2018, il est exigé pour les enfants nés de parents étrangers
00:19:11 qu'au moins l'un de ces deux parents ait résidé sur le territoire français depuis plus de trois mois et de manière régulière.
00:19:18 Hier, Gérald Darmanin a été plus loin en proposant la fin du droit du sol à Mayotte.
00:19:24 Un enfant qui naît sur le sol français à Mayotte ne pourra plus obtenir la nationalité française,
00:19:33 peu importe la durée de résidence d'un ou des deux parents.
00:19:38 Maintenant, la seule possibilité, si cette révision passe, pour devenir français quand on est à Mayotte,
00:19:45 ce sera d'avoir un parent français et pas simplement un parent qui est en situation régulière et étranger.
00:19:52 Une mesure d'exception qui passe obligatoirement par une révision de la Constitution.
00:19:57 On ne peut pas, avec une simple loi, supprimer le droit du sol.
00:20:01 Il faut réviser la Constitution, sinon une telle loi serait jugée par le Conseil constitutionnel comme contraire à la Constitution.
00:20:08 L'article 89 de la Constitution permet cette révision en passant par un vote au 3/5ème de l'Assemblée nationale et du Sénat, réuni en congrès à Versailles.
00:20:18 Ce qui est intéressant, c'est de voir cette période particulière. Certains restent calés sur leur idéologie.
00:20:23 C'est le cas de Sandrine Rousseau qui a tweeté.
00:20:26 Je peux comprendre, chacun a des positions différentes. Il y a la réalité et puis il y a l'idéologie.
00:20:33 Elle a tweeté, Madame Rousseau, on va voir sans doute cela.
00:20:36 La seule chose qu'on peut regretter, c'est qu'il faut interroger les Français.
00:20:40 Est-ce qu'on peut voir le tweet de Sandrine Rousseau ? Est-ce qu'il est...
00:20:46 Accepter la fin d'un droit dans un territoire français, c'est ouvrir une brèche sur la France entière, les lois de la République sont inindivisibles.
00:20:53 La seule solution de faisabilité, et ça éviterait une réforme constitutionnelle, c'est d'étendre le droit du sol à l'ensemble du territoire.
00:21:00 La suppression du droit du sol.
00:21:01 La suppression du droit du sol sur l'ensemble du territoire national.
00:21:04 Là, tout le monde est égal devant la loi.
00:21:06 Voilà, ce serait la seule solution. D'ailleurs, j'ai vu qu'Éric Ciotti le proposait.
00:21:11 Étendre le droit du sol, supprimer le droit du sol partout en France.
00:21:15 Après, elle est députée, elle devrait peut-être connaître la législation en vigueur à Mayotte.
00:21:20 C'est déjà un droit spécifique.
00:21:22 C'est-à-dire que le droit du sol a déjà été restreint en 2018.
00:21:25 Oui, mais il n'a pas été remis en cause.
00:21:26 Après, il n'a pas été remis en cause, mais là, le tweet qui était à l'antenne...
00:21:30 Philippe Guybert !
00:21:31 Philippe Guybert !
00:21:32 Dans la plus loine immigration qui a été retoquée par le Conseil constitutionnel.
00:21:38 À tort.
00:21:39 La proposition de la droite, pour des motifs procéduraux.
00:21:42 La proposition de la droite, c'était d'ajouter, d'éviter l'automaticité du droit du sol.
00:21:48 Mais personne n'a remis le droit du sol en cause dans cette loi.
00:21:52 C'était une proposition de la droite.
00:21:54 Donc, je ne comprends pas l'évolution.
00:21:56 Moi, j'ai du mal à suivre.
00:21:57 D'abord, je ne vois pas l'enjeu du droit du sol dans la métropole.
00:22:00 Je le répète, 35 000 personnes.
00:22:02 Et pourquoi dire aujourd'hui le contraire de ce qui a été dit dans la loi immigration votée par la loi ?
00:22:07 Je vais vous répondre sur l'enjeu vraiment très sincèrement.
00:22:10 L'enjeu, c'est que le droit du sol fait de la France un droit de l'homme.
00:22:13 Si vous voulez, il suffit.
00:22:15 Parce que vous dites que ça n'existe pas en métropole.
00:22:17 Vous allez dans des maternités publiques, des hôpitaux publics parisiens.
00:22:20 Excusez-moi, vous allez voir si ça n'existe pas.
00:22:23 J'ai dit que ça n'existait pas.
00:22:25 J'ai dit 35 000 personnes par an.
00:22:27 C'est le chiffre de l'INSEE.
00:22:29 Je vais continuer.
00:22:31 Il y a des gens qui viennent en France, y compris métropolitaines, pour accoucher.
00:22:35 Parce qu'une fois que vous avez un enfant, la France devient un droit de l'homme.
00:22:38 La question qui est derrière, et que posent beaucoup de Français,
00:22:41 y compris des Français d'origine immigrée, qui en ont aussi marre de ce bazar,
00:22:46 c'est de dire est-ce que la France est un droit de l'homme ?
00:22:48 Est-ce que nous avons le droit de choisir à qui nous donnons la nationalité,
00:22:52 notamment par exemple en fonction de critères d'acculturation possibles ?
00:22:56 Est-ce que nous sommes condamnés, acceptés, qui arrivent sur le sol français ?
00:23:00 Justement, c'est ça qui est intéressant.
00:23:02 Est-ce que la France est un droit de l'homme ?
00:23:03 Non.
00:23:04 Un des ancêtres lointains du droit du sol actuel,
00:23:06 ce n'est pas exactement la même chose qu'aujourd'hui,
00:23:08 mais c'était l'édit de 1315 de Louis XVIII, donc ce n'est pas mai 68.
00:23:12 Et que dit cet édit ?
00:23:14 Nous, considérant que notre royaume s'appelle le royaume des francs,
00:23:18 des francs, des hommes libres,
00:23:19 voulons que la chose soit accordante au nom.
00:23:22 Que la France soit une terre qui libère quiconque s'en rapproche.
00:23:25 Là où je suis d'accord avec vous, c'est qu'il ne faut pas être dans l'idéologie aveugle.
00:23:28 Il y a quelque chose qui va mal à Mayotte, je le dis, évidemment.
00:23:31 Mais il n'y a pas quelque chose qui va mal en France avec l'immigration.
00:23:35 Il y a quelque chose qui va mal qu'à Mayotte.
00:23:37 Vous parlez d'un édit de 1310 à des gens qui souffrent de l'immigration.
00:23:43 Parce que j'aime l'histoire de France.
00:23:44 Et les autres, ils n'aiment pas la France.
00:23:45 Mais bien sûr qu'ils ont envie de vivre.
00:23:46 Tout le monde aime la France.
00:23:47 Ce que je dis, c'est qu'il y a toujours en politique des alternatives.
00:23:51 Moi, je pense qu'il y a une alternative sur laquelle on ne joue pas,
00:23:53 et qui va très mal pour le coup en France, et là je vous rejoins,
00:23:55 c'est la diplomatie française qui est en mauvais état.
00:23:57 On peut tout à fait avoir un rapport de force avec les Comores
00:24:01 en demandant à ce régime un régime que la France contribue à financer
00:24:04 puisqu'il y a une aide au développement.
00:24:05 La France pourrait tout à fait avoir cette position-là,
00:24:08 de demander au régime des Comores...
00:24:09 Pourquoi vous ne voulez pas modifier ce droit du sol ?
00:24:13 Qu'est-ce qu'il a de si religieux pour vous ?
00:24:15 Expliquez-moi, pourquoi les gens ont le droit de devenir français
00:24:18 à partir du moment où ils naissent sur le sol français sans aucune condition ?
00:24:22 Il y a deux choses.
00:24:24 Qu'il faille prendre des mesures exceptionnelles à Mayotte quand il y a un problème.
00:24:29 C'est une chose.
00:24:30 L'appliquer, et même je pense que ce n'est pas la bonne mesure,
00:24:33 mais l'appliquer à toute la France,
00:24:34 là, ça revient sur une grande partie de ce qui a fait la grandeur de la France.
00:24:38 Non !
00:24:39 Je disais, Elizabeth et Philippe, j'étais optimiste en début,
00:24:43 mais finalement j'ai vérifié, et Nathan, je pense que vous êtes,
00:24:46 vous savez, comme disait Léa, vous êtes indécrotables.
00:24:49 Indécrotables !
00:24:51 Vous savez comment on est ?
00:24:52 C'est-à-dire qu'on sera au fond du trou, que vous nous expliquez.
00:24:55 Ah oui, mais c'est vraiment bien !
00:24:57 J'ai eu un édit de 1310 qui me dit, vous êtes indécrotables.
00:25:01 La réalité n'existe pas pour vous.
00:25:03 Je suis sidéré.
00:25:05 On a eu cet échange tout à l'heure avec l'ami Philippe, etc.
00:25:07 Vous voyez, Pascal, que ça ne date pas de 40 ans, ça date de 315.
00:25:10 Vous voyez le problème.
00:25:11 Vous êtes indécrotables, mais ce n'est pas grave, je vous aime quand même.
00:25:15 Et c'est...
00:25:16 Non, non, c'est fini.
00:25:17 Passage d'antenne avec, alors, Révolution.
00:25:20 Oh là là là là !
00:25:22 Oh, ça fonctionne !
00:25:23 Non !
00:25:24 Enfin !
00:25:25 Alors regardez, les téléspectateurs découvrent le beau visage, la jeunesse de Thomas Hule,
00:25:30 que vous pouvez écouter sur Europe 1.
00:25:32 Restez quand même un peu avec nous.
00:25:34 Mais bon, comment ça va Thomas ?
00:25:36 Venez plutôt sur Europe 1 !
00:25:37 Thomas Hule, Thomas Hule, comment ça va ?
00:25:39 Vous avez passé un bon week-end ?
00:25:41 Excellent week-end.
00:25:42 Qu'est-ce que vous avez fait ?
00:25:43 J'ai fait du ragréage de sol, vous savez ce que c'est ou pas ?
00:25:45 Du quoi ?
00:25:46 Du ragréage de sol.
00:25:48 Du raglage ?
00:25:49 Du raglage !
00:25:50 Ah oui, bah oui, bah, j'ai pas compris.
00:25:52 Moi non plus, mais j'ai entendu, mais j'ai pas compris.
00:25:54 Ça consiste à remettre un sol au bon niveau, vous voyez, c'est du bricolage.
00:25:58 Et alors, en fibré ou pas ?
00:26:00 Absolument, ragréage fibré.
00:26:02 Ah bah, j'ai à faire un texte là, ouais.
00:26:04 Bon, j'ai quelqu'un en régie qui va me souffler cela, pour tout vous dire.
00:26:09 Bon, bah écoutez, merci, ça me fait plaisir de vous voir, parce qu'à l'habitude, vous savez, je vous parlais,
00:26:12 et puis j'étais un peu vexé, vous me répondiez pas.
00:26:14 Bah oui, je vous répondais que sur Europe, mais c'est une très bonne émission, Pascal.
00:26:18 Et vous êtes avec qui là ? Vous êtes avec Anissa ?
00:26:20 Je suis avec Anissa.
00:26:21 Oui, je suis là.
00:26:22 Ah, c'est là, c'est la voix, le soleil, la bonne humeur de cette émission.
00:26:27 Non, je t'ai plus, Pascal, non je t'ai plus.
00:26:28 Bon, bah écoutez, merci, et puis bonne émission.
00:26:31 A tout à l'heure.
00:26:32 Avec nous, on va continuer de notre côté.
00:26:33 Oui, nous aussi.
00:26:34 On va chanter même.
00:26:35 Allez.
00:26:36 Bonne émission, Pascal.
00:26:37 Merci, merci.
00:26:38 Eh oui, dans un instant.
00:26:39 Eh oui, dans un instant, il y a un moment.
00:26:40 Oui, oui.
00:26:41 C'est ça, c'est beau à la télé.
00:26:44 Magnifique.
00:26:45 Bon, alors j'ai une dernière information à vous donner, alors celle-là, c'est peut-être
00:26:48 l'information du jour.
00:26:49 Parce que celle-là, je l'adore.
00:26:51 Louis X est mort.
00:26:52 Qui ça ? Louis X, c'est Louis X le Hutin, non ?
00:26:55 C'était Louis X le Hutin.
00:26:57 Louis X le Hutin.
00:26:58 Pardonnez-lui d'avoir un peu de culture.
00:26:59 Effectivement, Louis X le Hutin.
00:27:00 Un peu de culture, oui.
00:27:01 Non, mais c'est un des rois maudits, Louis X le Hutin, je pense.
00:27:05 C'est un des rois maudits.
00:27:06 Donc vous avez cité un des rois maudits.
00:27:08 Oui, avec Charles Mowry.
00:27:10 Charles Mowry.
00:27:11 Oui, ça fait suspect.
00:27:12 Oui, alors vous citez les rois maudits dans l'émission.
00:27:15 Alors, le chiffre d'hier, si je vous dis 5,89 millions, qu'est-ce que vous me dites ?
00:27:22 5,89 millions.
00:27:23 On va voir si vous êtes vif.
00:27:25 Interligueré, c'est de retenir, de lier toutes les choses.
00:27:30 Je vous dis 5,89 millions.
00:27:32 Un indice.
00:27:33 Superbowl.
00:27:34 Un indice.
00:27:35 Un indice.
00:27:36 Ah oui.
00:27:37 Les Bronzés font du ski.
00:27:40 Les Bronzés, hier soir sur TF1, a fait 5 millions de personnes.
00:27:45 26,2 de part de marché.
00:27:48 C'est quand même extraordinaire.
00:27:49 Et ce qui est marrant, c'est que tous les gens ont vu le film, ils l'ont peut-être
00:27:52 en cassette ou en je ne sais pas quoi, et ils le regardent quand même ensemble avec
00:27:55 les autres.
00:27:56 C'est la télévision dite cérémonielle.
00:27:57 C'est-à-dire que tu regardes la télé, ton voisin regarde la télé, et tu sais que
00:28:00 parce que tu la regardes ensemble, tu as un plaisir supplémentaire.
00:28:03 Alors, tu n'en parleras peut-être même pas avec ton voisin.
00:28:05 C'est le principe de la télévision cérémonielle.
00:28:07 C'est fou.
00:28:08 Et vous avez regardé ?
00:28:09 Non.
00:28:10 Et Patrice Lecomte, de base, détestait cette musique.
00:28:12 Ouais, de Pierre Bachelet.
00:28:14 Moi, j'ai regardé les trois premiers gars.
00:28:16 Mais il a fini par l'adorer.
00:28:17 Vous avez des crêpes ? Vous avez du sucre ?
00:28:19 Vous avez de la pâte ? Vous avez du sucre ?
00:28:24 Vous avez des crêpes ?
00:28:26 La pause, nous revenons dans une seconde.
00:28:32 Mickaël Dorian est là. Bonjour, Mickaël, qui nous rappelle les titres.
00:28:35 Bonjour, Pascal. Bonjour à tous.
00:28:41 Deux otages libérés en pleine nuit lors d'une opération menée par l'armée,
00:28:45 la police israélienne, à Rafah.
00:28:47 Il s'agit de deux hommes argentino-israéliens âgés de 60 et 70 ans,
00:28:51 tous deux enlevés dans le kiboutz Nîr-Yisraaq.
00:28:54 Ils ont été rapatriés cette nuit et hospitalisés à Ramatgan, près de Tel Aviv.
00:28:58 Le directeur de l'hôpital assure qu'ils sont dans un état stable.
00:29:01 Manuel Bompard souhaite accueillir les mineurs isolés de Mayotte en métropole.
00:29:05 Le député et coordinateur national de la France Insoumise l'a annoncé ce matin sur CNews et Europe 1.
00:29:10 Hier, le ministre de l'Intérieur a annoncé la fin du droit du sol dans l'archipel
00:29:14 pour lutter contre la crise migratoire, mais ce matin, les blocages sont toujours là.
00:29:18 Et puis le marathonien Kelvin Kipthum est mort.
00:29:21 Âgé de 24 ans, le Kényan et détenteur du record du monde du marathon a été tué dans un accident de la route.
00:29:27 Deux autres passagers se trouvaient à bord du véhicule qu'il conduisait.
00:29:30 Son entraîneur mort également sur le coup, ainsi qu'une femme sérieusement blessée.
00:29:35 Une dernière chose sur Mayotte, et c'est Florian Tardif qui me le rappelait.
00:29:39 Merci, Mickaël Dorian.
00:29:40 Le droit de territorialité est changé, ce qui fait que...
00:29:44 En fait, on parle beaucoup du droit du sol.
00:29:46 Et il y a eu une annonce parallèle faite par le ministre de l'Intérieur
00:29:50 qui est la fin des titres de séjour territorialisés.
00:29:53 Alors qu'est-ce que c'est ?
00:29:54 C'est des titres de séjour qui étaient accordés aux personnes qui tentaient de faire des enfants à Mayotte,
00:30:00 personnes étrangères qui tentaient de faire un enfant pour obtenir ensuite un titre de séjour.
00:30:04 Et ce titre de séjour, pour éviter que ces personnes-là aillent ensuite en France, était territorialisé.
00:30:09 En métropole.
00:30:10 En métropole, bien évidemment, dans l'Hexagone, était territorialisé pour qu'elles puissent rester sur l'île.
00:30:17 Là, on met fin à cela.
00:30:19 Le ministre de l'Intérieur dit "compte tenu du fait qu'on va supprimer le droit du sol, le nombre de titres de séjour va baisser".
00:30:25 Mais ça veut dire que les gens qui vont obtenir un titre de séjour vont pouvoir après se balader dans l'Hexagone
00:30:30 et même plus largement dans l'ensemble de l'Europe.
00:30:32 Et le problème, et c'est ce que soulèvent certains élus, c'est que potentiellement, Mayotte pourrait devenir l'île de l'Hampedusa.
00:30:40 C'est-à-dire qu'il y ait des gens qui ont le temps de rentrer en Europe via Mayotte.
00:30:44 Tout ça se fait, une nouvelle fois, sans l'accord des peuples.
00:30:46 Si vous demandez aux gens s'ils veulent ça, ils ne le voudront pas.
00:30:49 Et vous pouvez vous retrouver dans des petites villes de province ou dans des villes rurales
00:30:54 avec des gens qui sont en très grande difficulté et qu'on ne saura pas accueillir.
00:31:00 Ou mal accueillir.
00:31:02 Avec les conséquences.
00:31:04 On est chez les fous.
00:31:06 - C'est une demande des élus, sur place.
00:31:10 - Mais oui, mais ils pensent à eux, ils ont raison.
00:31:13 Tout le monde a toujours raison de son point de vue.
00:31:15 - Il y en a déjà 50 qui sont arrivés.
00:31:17 - Je peux dire une petite chose ?
00:31:19 - Il y en a 50 qui sont partis hier.
00:31:21 - Vous parliez du principe de réalité.
00:31:23 J'avais été très intéressé en septembre dernier, quand Nicolas Sarkozy avait dit,
00:31:28 d'ailleurs je crois que c'était peut-être même sur votre plateau, sur Europe 1,
00:31:31 il avait dit que, lui en étant président, il avait eu une expérience de la réalité de la question migratoire,
00:31:37 qu'il pensait que ces phénomènes allaient s'intensifier dans les prochaines décennies.
00:31:41 Et il avait dit, si je devais retourner au pouvoir aujourd'hui, j'en tirerais la leçon suivante,
00:31:45 c'est que l'immigration n'est pas une question que la politique intérieure peut régler.
00:31:48 Et lui-même, je cite Nicolas Sarkozy, qui ne chante pas l'international sous la douche, disait,
00:31:52 la seule solution pour les prochaines décennies face à l'immigration sera le co-développement.
00:31:56 Et c'est vrai qu'on peut se questionner sur le fait qu'à quelques dizaines de kilomètres de distance,
00:32:00 vous avez un pays comme l'Ecomor, ou certains pays en Afrique, à quelques centaines de kilomètres,
00:32:04 où les conditions de vie sont déplorables, et vous avez un territoire qui appartient à l'immigration française.
00:32:08 - Et pourquoi les Hollandais y arrivent ? Pourquoi il y a des pays qui arrivent ?
00:32:12 - Non mais à l'échelle mondiale et à l'échelle du long terme, Nicolas Sarkozy même pense que c'est le co-développement qui réglera la question.
00:32:18 - On change de sujet, mais là où Nicolas Sarkozy, c'est un de ses thèmes d'ailleurs, il dit toujours,
00:32:21 l'immigration n'a pas commencé, et là où je le rejoins, c'est que le climat, c'est sûrement un sujet très important pour la planète,
00:32:26 mais il y a un sujet qui me paraît beaucoup plus important, on est 8 ou 9 milliards, alors qu'on était 3 milliards en 1950.
00:32:33 C'est ça le sujet numéro 1 de nos planètes.
00:32:36 - Dans la sense démographique, surtout en Afrique.
00:32:38 - Exactement. Tensions après la Cannes, la Côte d'Ivoire, après avoir frôlé l'élimination en phase de groupe à remporter la 3ème Coupe d'Afrique de son histoire,
00:32:46 en battant en finale le Nigeria 2 à Dimanche, et sur les Champs-Élysées, vous voyez ces images.
00:32:52 C'est effrayant, évidemment il n'y a pas trop, et c'est tant mieux, il n'y a pas eu trop de dégâts,
00:32:58 mais suite à cette victoire, les supporters sont allés célébrer la Coupe sur les Champs-Élysées, les CRS ont été déployés pour les avancées.
00:33:05 - L'appellation était en liesse.
00:33:07 - C'est terrible, terrible.
00:33:09 - A Paris c'est le même.
00:33:10 - Il y a 4 mois des Jeux Olympiques.
00:33:12 - Moi je ne connais pas la communauté issue de la Côte d'Ivoire en France, je ne pense pas qu'elle pose problème particulièrement,
00:33:19 mais manifestement, ce pays quand même c'est compliqué, c'est compliqué.
00:33:26 C'est-à-dire que tu ne peux pas aujourd'hui célébrer une victoire sans incident, une victoire de football.
00:33:33 Malheureusement, il n'y a pas eu de blessés manifestement, il n'y a pas eu trop de casse.
00:33:40 - Le gouvernement passe au crime les déclarations de toutes les associations féministes liées au 7 octobre.
00:33:44 Ça aussi, vous voyez, c'est pour ça qu'il y a des raisons d'être optimiste, parce qu'il y a quand même des vérités qui arrivent.
00:33:51 Les subventions des associations, c'est juste un scandale.
00:33:55 Quand madame Hidalgo donne à Océane Viking, non ?
00:34:02 - Oui, SOS Méditerranée.
00:34:04 - Argent public.
00:34:07 - On a demandé aux gens là aussi ? On demande aux gens s'ils veulent ça ?
00:34:12 - Elle est responsable devant ses électeurs.
00:34:14 - Mais oui, mais c'est toujours la même chose.
00:34:16 - Oui, vous avez raison.
00:34:17 - Il y a un vote.
00:34:18 - Vous avez raison.
00:34:19 - Il y a quand même les subventions données à des associations qui mènent à la police.
00:34:23 - Elle a le droit.
00:34:24 - Mais c'est bien, mais tout ça est légal.
00:34:28 En fait, tout ça est légal, mais les gens n'en veulent pas.
00:34:31 - Mais effectivement, quand tu votes...
00:34:32 - Mais à ce moment-là, tu ne votes pas pour madame Hidalgo.
00:34:33 - Mais oui, mais justement, ça c'est un argument qu'on ne peut pas entendre en fait.
00:34:36 - Pourquoi donc ?
00:34:37 - Parce que tu ne votes pas pour tout, bien sûr.
00:34:40 - Vous allez passer l'extrait ?
00:34:41 - On va passer l'extrait de Aurore Berger, puisqu'elle passe au crime les déclarations de toutes les associations féministes liées au 7 octobre.
00:34:49 Et il y a menace de subvention.
00:34:51 "Les subventions à la moindre ambiguïté", a affirmé hier la ministre Aurore Berger, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes.
00:34:56 Et elle était chez notre excellent confrère Frédéric Aziza de Radio G.
00:34:59 - J'aimerais comprendre quel est le secret de son émission.
00:35:01 Parce que quasiment tous les lundis matins, quand je viens, on commande toujours la séquence de l'émission de Frédéric Aziza.
00:35:06 - Il a un fluide. Il fait boire quelque chose.
00:35:10 - Il doit faire ce filtre avant l'émission.
00:35:12 - C'est le filtre de la vérité.
00:35:14 - Le veritas.
00:35:15 - Le filtre.
00:35:16 - Écoutez Aurore Berger.
00:35:17 - Au nom du gouvernement, j'ai demandé de manière très scrupuleuse qu'on regarde toutes les déclarations de toutes les associations féministes
00:35:27 liées justement au 7 octobre et à ce qui s'est suivi.
00:35:31 Parce que je refuse que l'État soutienne financièrement des associations qui ne sauraient pas caractériser ce qui s'est passé.
00:35:39 C'est ça qui est insupportable.
00:35:40 C'est-à-dire que le premier mot d'ordre des féministes, c'est toujours, notamment sur la question des violences sexuelles,
00:35:48 une phrase très simple mais essentielle qui est "on vous croit".
00:35:52 "Je vous crois".
00:35:53 Et là, ce qui s'est passé, c'est deux choses. Le silence de trop nombreuses associations qui auraient dû se sentir en empathie évidente.
00:36:00 Il n'y a pas une injonction à choisir un camp par rapport à ce qui s'est passé le 7 octobre.
00:36:04 Ce qui s'est passé le 7 octobre, c'est une attaque terroriste islamiste.
00:36:07 Ce sont des milliers de femmes qui ont été exterminées, assassinées, brûlées ou violées.
00:36:12 Ce n'est pas la question là de ce qui se passe à Gaza.
00:36:15 C'est ce qui s'est passé ou pas le 7 octobre.
00:36:17 Et donc toutes les associations auraient dû évidemment être en empathie et réagir.
00:36:22 S'il y a la moindre ambiguïté sur des propos qui auraient été tenus le 7 octobre,
00:36:27 évidemment, il ne serait pas normal que ces associations continuent à avoir des subventions de la part du gouvernement.
00:36:33 En fait, c'est à l'État de régler certaines choses, mais l'argent des subventions, c'est une nébuleuse.
00:36:37 J'aimerais vraiment savoir ce que ça coûte aux contribuables.
00:36:41 Si on lui demande son avis, dans neuf cas sur dix, ces associations sport, c'est très bien pour encourager le sport.
00:36:47 Non, mais ces associations-là, qui sont des associations politiques, ce n'est pas à l'État de faire ça.
00:36:52 Mais au-delà des associations, ça révèle quand même, parce que bien avant le 7 octobre,
00:36:57 il y a un clivage idéologique dans le féminisme.
00:36:59 Il y a des faits. On peut, si vous voulez, en termes d'opportunité, même si c'est légal,
00:37:04 décider qu'on ne va pas subventionner des associations qui promeuvent le port du voile,
00:37:08 qui ne soutiennent pas la lutte des Iraniennes, qui regardent ailleurs,
00:37:12 et en fait, qui ne s'intéressent qu'à une chose,
00:37:14 c'est quand le coupable présumé, c'est le mâle blanc.
00:37:18 On va parler de #MeToo.
00:37:19 Ah, vous, messieurs !
00:37:20 Philippe Guibert ! Philippe Guibert, et après on change de sujet. Très vite.
00:37:23 Juste un mot, ce qu'on peut reprocher à pas mal d'associations féministes, c'est leur silence sur le 7 octobre.
00:37:29 C'est-à-dire que souvent, elles n'ont rien dit.
00:37:31 Qui ne dit mot qu'on sent.
00:37:32 Et donc, ça va être compliqué, madame Bélagé, de trouver des propos ambigus.
00:37:36 Qui ne dit mot qu'on sent.
00:37:37 On ne peut pas dire qu'ils n'exclament pas.
00:37:38 Vous avez vu, je règle ça immédiatement.
00:37:40 Qui ne dit mot qu'on sent.
00:37:42 Avec un silence, ce n'est pas évident de...
00:37:44 Mais vous savez très bien que c'est de l'argent dévoyé.
00:37:46 J'ai cité SOS, l'argent de Anne Hidalgo.
00:37:49 Même la mairie de Nantes, je crois, donne à Océane.
00:37:52 Au niveau du ministère, ils donnent de l'argent à des associations de terrain.
00:37:56 C'est-à-dire des gens qui travaillent sur le terrain, qui sont censés...
00:37:58 Mais c'est dévoyé souvent, souvent...
00:38:01 Femmes dans le terrain, face aux violences...
00:38:03 Non, non, vous m'avez parlé de l'Edit en plus...
00:38:05 Elisabeth, s'il vous plaît.
00:38:06 Vous m'avez parlé de l'Edit de 1315.
00:38:08 En plus, vous avez dit de bêtises, pardonnez-moi, puisque ça s'adresse aux serfs.
00:38:11 Oui, bien sûr.
00:38:12 Ce n'est pas le droit du sol.
00:38:13 Non à l'immigration.
00:38:14 C'est l'ancêtre du droit du sol.
00:38:15 Aux serfs.
00:38:16 Des serfs tenus d'acheter leur liberté.
00:38:18 Oui, c'est ce que j'ai dit.
00:38:19 C'était pour financer la guerre, je crois.
00:38:21 C'est pas le droit du sol tel qu'on le connaît aujourd'hui.
00:38:23 C'est la racine lointaine dont les créateurs du droit du sol se sont inspirés.
00:38:26 Nathan, ne cherche pas, c'est de la faute de Mitterrand.
00:38:28 Nathan, je veux dire, c'est Louis...
00:38:30 Louis le Hardi.
00:38:32 Louis le Hutin.
00:38:33 Le Hutin, pardon.
00:38:34 Mais François Mitterrand...
00:38:35 Mitterrand était Hardi.
00:38:37 Non mais François Mitterrand, c'est sur le plan économique.
00:38:40 Sur le plan littéraire, il était formidable.
00:38:42 Surtout qu'il n'y a pas de bataille arrière.
00:38:44 Oui, bien sûr.
00:38:45 Vous avez tellement raison.
00:38:47 Lisez Gisbert.
00:38:49 François-Lévi-Gisbert.
00:38:50 Il est très proche de Mitterrand à l'époque.
00:38:52 Oui, il était fâché.
00:38:53 Et il réhabilite d'ailleurs Pierre Monroi qui disait "on va dans le mur en klaxonnant".
00:38:57 Avec autour de lui Jacques Attali, Laurent Fabius.
00:39:00 Il rabie tous ces gens-là, François-Lévi-Gisbert.
00:39:03 Et il n'a pas peur.
00:39:04 Oui, mais ça dit.
00:39:05 Bon, que dois-je vous dire ?
00:39:08 Me too.
00:39:09 Ah non, un petit mot quand même.
00:39:11 C'est intéressant d'ailleurs.
00:39:14 Gabriel Attal, le Premier ministre, on est dans un monde...
00:39:18 Il avait été pris à partie parce qu'il montrait son petit chien à l'Assemblée nationale.
00:39:23 Il a le droit de montrer son chien à l'Assemblée nationale, à des amis.
00:39:26 Maintenant, il va justifier le fait que...
00:39:27 On est dans un monde de fous quand même.
00:39:29 Il est donc, et Marine va vous montrer cette photo,
00:39:32 il est dans un débat à l'Assemblée nationale.
00:39:34 Possiblement, ses sœurs lui ont offert un petit chien
00:39:37 et il montre son petit chien à ses amis.
00:39:39 Voilà, bon, etc.
00:39:40 Là-dessus, extrapolation.
00:39:42 Le Premier ministre ne fait rien.
00:39:45 Donc il est obligé de se justifier ce week-end.
00:39:48 Quel monde ! Vous imaginez le général de...
00:39:51 Un Premier ministre pleinement engagé pour la cause animale et le bien-être de nos amis les bêtes,
00:39:55 a écrit Alexandre Kieck.
00:39:59 Et Gabriel Etal a écrit sur son compte TikTok, je crois.
00:40:04 Instagram, c'est un dimanche avec Volta.
00:40:06 Elle devait rester mon jardin secret.
00:40:08 Une photo de mon écran de téléphone, cette semaine, on a décidé autrement.
00:40:11 J'ai toujours été passionné par les animaux
00:40:12 et je pense que la manière dont la société les considère
00:40:14 dit beaucoup de ce que nous sommes.
00:40:16 Comme député, puis comme ministre,
00:40:19 j'ai toujours eu à cœur de m'engager pour le bien-être animal.
00:40:21 Et si j'avais depuis longtemps le projet d'adopter un chien,
00:40:24 je n'avais pas jusqu'ici franchi le pas.
00:40:25 Le week-end suivant ma nomination à Matignon,
00:40:27 ma famille m'a dit "on est sûr que c'est le moment pour toi".
00:40:30 Au fond, j'en étais sûr aussi, mais il fallait juste y aller.
00:40:32 C'est l'année des vets et elle a une énergie débordante.
00:40:35 Elle porte un très joli don, Volta, en hommage à l'inventeur.
00:40:38 Bon, je ne sais pas s'il va beaucoup l'avoir, Volta.
00:40:40 Il est fort en com', mais...
00:40:42 Il y en a eu des chats à Matignon.
00:40:44 Avoir un chien, il ne faut pas exagérer.
00:40:46 Il n'y a pas besoin de dire qu'il fait ça pour le bien-être animal.
00:40:48 Il a un chien.
00:40:49 Oui, c'est vrai.
00:40:50 Ça, c'est vrai.
00:40:51 Il sait que ça plaît.
00:40:53 Il sait que ça plaît.
00:40:55 Il rivalise avec Marine Le Pen.
00:40:57 Je me demande quand est-ce qu'il va le voir, son chien.
00:40:59 Quand tu es Premier ministre...
00:41:01 Ça humanise d'avoir un chien.
00:41:03 Il va bientôt planter un arbre, comme l'ensemble des Premiers ministres.
00:41:07 Il va dire que c'est pour le bien-être de la planète.
00:41:09 Et puis, je veux dire, si vous voulez de la fidélité, prenez un chien.
00:41:13 Ah oui, c'est vrai.
00:41:15 Vous dites toujours que ça vous énerve, les chiens, parce que ça vous énerve.
00:41:18 Comment comprendre votre réflexion ?
00:41:20 Si vous voulez de la fidélité, prenez un chien.
00:41:23 Non, mais les chiens sont fidèles.
00:41:25 Alors que si vous voulez de la grâce, ils font un chat.
00:41:28 Ce n'est pas le cas de tous les êtres humains.
00:41:29 Ils mènent sa vie.
00:41:30 Ah, oui.
00:41:31 Les êtres humains, non, ils ne sont pas tous fidèles.
00:41:34 Les chiens, ils font la fête quoi qu'il arrive.
00:41:37 J'ai une théorie sur les chiens, mais je ne la dirai pas là.
00:41:40 Vous l'avez déjà dite.
00:41:41 Vous l'avez déjà dite.
00:41:42 Oui, vous l'avez déjà dite.
00:41:43 C'est que vous trouvez que les chiens, ça aime sans condition, donc ça vous amuse.
00:41:47 Non, ce n'est pas ça.
00:41:48 En fait, moi, je me méfie beaucoup des gens qui aiment beaucoup les chiens.
00:41:50 Souvent, mais pas toujours, bien sûr.
00:41:53 Parce qu'en fait, le chien, tu n'as pas besoin de t'en occuper.
00:41:55 C'est-à-dire que tu l'oublies pendant cinq heures et puis tu refais la fête tout le temps.
00:41:59 Il vient vers toi.
00:42:00 Il te pardonne tout, le chien.
00:42:01 Les êtres humains, il faut s'en occuper.
00:42:03 Ah, c'est vrai.
00:42:04 Oui, c'est un peu différent.
00:42:06 Donc, ceux qui disent que je préfère les chiens aux hommes, méfie, parce que tu peux t'absenter huit jours.
00:42:12 Il revient, il est toujours content.
00:42:13 Il ne dit rien.
00:42:14 Il ne gueule pas, le chien.
00:42:15 Il ne dit pas où tu étais.
00:42:16 Ceux qui disent ça, pensent que l'homme a.
00:42:19 Il y a une différence avec nos compagnons.
00:42:21 C'est ce que vous voulez dire.
00:42:22 Il y avait une blague sexiste qui venait.
00:42:24 Mais non, mais je...
00:42:26 Mais bon, il faut se méfier parce que notre excellent ami Max Guasini, qui est un amoureux des chiens,
00:42:33 évidemment, échappe à ce que je dis.
00:42:35 Donc, comme toujours, la règle, c'est qu'il n'y a pas de règle.
00:42:37 Annie Dupéret, l'actrice Annie Dupéret, est revenue au micro du RTL sur les accusations de viol de Judith Godrech.
00:42:42 C'est assez intéressant, d'ailleurs, ce que tu dois nous allons dire.
00:42:45 Discordante.
00:42:46 Vous n'avez pas regardé hier soir, d'ailleurs, France 5.
00:42:48 Vous avez vu, c'est ce soir, hier soir.
00:42:50 J'ai vu Annie Dupéret, mais pas sur France 5.
00:42:51 Non, là, c'était sur RTL.
00:42:52 Mais vous n'avez pas vu, hier soir, sur la photo de Benoît Jacot et Judith Godrech,
00:42:55 qui était commentée sur une émission de TV.
00:42:57 Je le regarderai.
00:42:58 Ça m'intéresse beaucoup.
00:42:59 Annie Dupéret, donc, revenue au micro d'RTL.
00:43:01 Écoutez-la.
00:43:02 Je vais me faire taper dessus, mais je pense que tout ça est extrêmement exagéré.
00:43:10 Que quand même, six ans avec un réalisateur, sous emprise, je veux bien,
00:43:17 mais quand même consentante, non ?
00:43:20 Je veux dire, je ne sais pas trop quoi penser de ce truc-là,
00:43:24 mais je n'aime pas les chasse-sorcières tardives comme ça.
00:43:27 J'approuve.
00:43:30 Non, mais écoutez…
00:43:31 Vous m'étonnez que vous approuviez.
00:43:33 Oui, ça vous étonne.
00:43:34 Non, mais juger en permanence.
00:43:35 Parce qu'on dit toujours, oui, les temps ont changé, c'est super,
00:43:37 mais on continue néanmoins à juger des gens dont les conduites ne choquaient personne hier
00:43:42 ou choquaient peu de gens.
00:43:43 Si, elles choquaient tout le monde.
00:43:44 Arrêtez avec ça.
00:43:45 Ça m'énerve quand j'entends ça.
00:43:46 Vous ne pouvez pas savoir ce que ça m'énerve.
00:43:47 Ça choquait tout le monde.
00:43:48 Les provinciaux que nous étions, quand on voyait à la télévision,
00:43:53 pas moi mais mes parents, ils disaient "Ces gens sont des fous".
00:43:56 Amiens, vous pensez que les gens pensaient que Madame,
00:43:59 qui s'appelait donc Tronieu à l'époque, que les gens étaient ultra choqués ?
00:44:05 Je vous rappelle que c'est exactement la même différence d'âge.
00:44:07 Oui, il y avait des conduites peut-être borderline ou limite,
00:44:11 un peu certainement transgressives,
00:44:14 mais il y avait aussi une compréhension des tourments que peut susciter le désir.
00:44:20 Ça ne veut pas dire excuser.
00:44:21 Elisabeth, je vous assure, dans les sociétés de province,
00:44:24 quand un homme de 40 ans sortait avec une fille de 14 ans à Nantes en 1980,
00:44:29 les gens qui avaient 40 ans voyaient ça et disaient "Ces gens sont fous".
00:44:33 Une seule fois, ils disaient "Ça c'est Paris".
00:44:35 Pour eux, Paris c'était un monde magique.
00:44:37 Vous pensez que vous auriez aimé vivre dans un monde où la transgression n'existait pas ?
00:44:41 Je ne vous dis pas ça.
00:44:42 J'ai répondu en disant simplement quand vous dites "Tout le monde".
00:44:45 D'accord, pas tout le monde.
00:44:46 C'est ça que je veux dire, c'était un micro société.
00:44:48 Ce qui me frappe là-dedans, c'est qu'il y a une condamnation.
00:44:50 Un tribunal essaierait de comprendre.
00:44:52 Le magistrat que vous êtes ne va pas me démentir.
00:44:54 Bon, Georges Fenech, parce que vous parlez beaucoup.
00:44:56 Oui, vous avez raison.
00:44:57 Je vous fais arrêter, une contradiction dans le propos d'Annie Dupéret.
00:45:01 Elle dit "emprise" et elle dit "consentement".
00:45:05 Il ne peut pas y avoir à la fois des relations sous emprise et consentie.
00:45:09 Et l'emprise, elle parle six ans, c'est long.
00:45:11 L'emprise, ça peut durer 20 ans, ça peut durer 30 ans.
00:45:14 Quand vous êtes sous emprise, vous êtes sous emprise.
00:45:16 Vous n'avez plus de consentement.
00:45:17 Mais vous connaissez une histoire d'amour sans emprise ?
00:45:20 Non mais attendez, là on parle de jeunes infiles, mineurs et tout.
00:45:23 Vous connaissez une histoire d'amour dans laquelle il n'y a aucune...
00:45:26 Non mais franchement.
00:45:27 Il peut y avoir de la séduction.
00:45:29 Non, l'amour ça...
00:45:30 La différence entre une séduction et l'emprise, l'emprise mentale,
00:45:34 vous savez ce que c'est quand même.
00:45:35 La personne n'a plus de capacité dans l'action.
00:45:38 Et ça peut durer très longtemps.
00:45:39 On ne peut pas être sous emprise et consentir.
00:45:41 Dans toute la littérature alors, il y a des hommes sous emprise.
00:45:45 Georges, vous êtes sérieux ?
00:45:47 Oui.
00:45:48 Il y a des femmes qui sont depuis 45 ans avec un homme sous emprise
00:45:51 et elles sont consentantes et vous le savez comme moi.
00:45:53 Mais il y a des hommes sous emprise.
00:45:54 Et la réciproque...
00:45:55 Vous parlez de mineurs.
00:45:56 Ah oui, non vous parlez d'ailleurs.
00:45:57 Je parle de mineurs.
00:45:58 Vous parlez de mineurs, c'est autre chose.
00:45:59 Jeudi, quatre h, je crois qu'elle était mineure au moment où elle a eu ses rapports avec Benoît Jacob.
00:46:03 Donc c'est ça.
00:46:04 On ne peut pas être consentir et être sous emprise.
00:46:06 Avec Emmanuel Macron, il y a une confusion.
00:46:10 Je pense qu'Anne Hidupéré confond deux choses.
00:46:13 Premièrement, elle remet en cause le témoignage de Judith Godrej
00:46:16 qui explique elle-même pourquoi cette relation a duré comme ça longtemps, etc.
00:46:20 Et ça, c'est une chose.
00:46:21 Deuxièmement, elle parle de chasse aux sorcières.
00:46:23 Moi, il y a une chose qui quand même m'interpelle.
00:46:26 C'est qu'en effet, comme vous le dites, les faits qui sont racontés,
00:46:29 mais ce n'est pas la seule affaire,
00:46:30 c'était avec la complicité proche et lointaine de tout un milieu
00:46:33 qui ne faisait rien parce que l'individu en question était puissant.
00:46:36 Alors, il y avait des gens qui approuvaient peut-être ce genre de relation.
00:46:39 Et puis surtout, c'était quelqu'un de puissant.
00:46:41 Donc, autour, tout le monde s'écrase et tout le monde approuve
00:46:43 et tout le monde est très lâche.
00:46:44 Et c'est vrai que moi, il y a toujours une question que je me pose
00:46:46 et qui ne concerne pas les victimes, mais qui concerne les autres.
00:46:49 C'est pourquoi attendre le moment où l'individu a perdu son pouvoir
00:46:52 et où il n'y a plus aucun risque à le dénoncer
00:46:54 pour, si vous voulez, que tout le monde change son...
00:46:57 - On va marquer une pause.
00:46:58 Je me fais engueuler par ma mère, c'est quand même extraordinaire.
00:47:00 À 60 ans, tu dis des âneries. Un chien, il faut s'en occuper.
00:47:03 C'est quand même extraordinaire.
00:47:05 Je veux dire, je me fais engueuler comme ça, à mon âge.
00:47:09 - Mais en plus, on arrive.
00:47:10 Ce que j'aime bien, c'est que du coup, on arrive.
00:47:12 - Vraiment, je n'ai pas à rigoler.
00:47:14 - Salutons Madame Votre-Mère, qui arrive à vous couper le sifflet.
00:47:18 - Tu n'as que toi, Rico.
00:47:19 - Je peux rappeler quand même.
00:47:21 - Après la pause, on le rappellera.
00:47:22 - On le rappellera.
00:47:23 - On le rappellera après la pause.
00:47:24 Bon, mais c'est... Voilà.
00:47:26 La pause, c'est intéressant et on écoutera Eric Dupond-Moretti également sur ce sujet.
00:47:29 Et on recevra...
00:47:30 - Gabriel Attal à l'Assemblée Nationale.
00:47:32 - Et on écoutera, on recevra Nicolas Bouzou, la civilisation de la peur.
00:47:35 Pourquoi...
00:47:36 - Mais ça ne vous rendit pas que je parle et que je rende l'antenne, Florian Tardif ?
00:47:39 Je vais rappeler Gautier Lebret.
00:47:41 La civilisation de la peur.
00:47:42 Pourquoi et comment...
00:47:43 - On peut l'appeler.
00:47:44 - Ah bah oui, ça vous concerne.
00:47:45 La civilisation de la peur.
00:47:46 Pourquoi et comment garder...
00:47:48 Il est parti.
00:47:49 - En voyage de noces.
00:47:50 - Comment et garder...
00:47:51 Pourquoi et comment garder confiance dans l'avenir.
00:47:53 Il se fout d'en prises, peut-être.
00:47:55 La pause.
00:47:56 Il est 9h59, nous recevons Nicolas Bouzou, la civilisation de la peur.
00:48:04 Pourquoi et comment garder confiance dans l'avenir.
00:48:07 C'est un peu l'éditorial de notre émission.
00:48:09 Bonjour.
00:48:10 - Bonjour.
00:48:11 - Bon, simplement je ne sais pas si j'ai bien fait de vous inviter.
00:48:12 - Pourquoi ?
00:48:13 - Je lis.
00:48:14 Chacun en a fait l'expérience.
00:48:15 On sort généralement du visionnage d'une chaîne info plus en colère qu'au moment
00:48:19 d'allumer la télévision.
00:48:20 Pourquoi vous dites ça ?
00:48:21 Les gens, ils ne sont pas du tout en colère quand ils nous écoutent le matin.
00:48:24 Au contraire, ils ont le sentiment que...
00:48:26 - Vous lisez ?
00:48:27 - Ah, bon, alors ils sont en colère pour tous les autres sauf pour moi.
00:48:30 Vous êtes malin, vous.
00:48:31 - Non, non, non, ce que je veux dire, c'est que c'est vrai que les médias, généralement,
00:48:35 captent beaucoup l'attention par la peur.
00:48:37 Et les médias, les réseaux sociaux et puis la figure française de l'intellectuel,
00:48:41 qui est souvent d'ailleurs l'intellectuel de gauche, pour qui ça ne va jamais,
00:48:44 parce qu'il est en révolte contre la société.
00:48:47 Donc, par définition, ça ne va pas.
00:48:49 Et donc, les médias qui captent l'attention par la peur, les réseaux sociaux qui propagent
00:48:53 la peur et, spécificité française, cette figure d'un intellectuel qui est en critique permanente,
00:48:59 je pense que ça nous renvoie à une vision du monde qui est plus négative que ce qu'est le monde en réalité.
00:49:06 - Et par exemple, sur le Covid, ici, c'était l'exact contraire.
00:49:08 Moi, je dénonçais cette politique de la peur.
00:49:11 - Mais vous ?
00:49:12 - Non, mais pas que nous, j'imagine.
00:49:13 Je trouve ça invraisemblable, ce qu'on a fait sur le Covid.
00:49:15 Invraisemblable que le président de la République, il disait "c'est la guerre".
00:49:18 Je trouve ça incroyable.
00:49:19 Ce n'est pas les médias, ça.
00:49:20 Vous avez un président de la République qui dit "c'est la guerre".
00:49:22 - Je vais vous prendre un exemple concret.
00:49:24 La question du réchauffement climatique.
00:49:26 Il y a cette idée selon laquelle on va vers un effondrement climatique, on ne fait rien, la France est catastrophique.
00:49:32 Tout ceci est faux.
00:49:34 Tout ceci est faux.
00:49:35 Ce qu'on fait en Europe et en France en matière de lutte contre le réchauffement climatique est formidable.
00:49:41 La France est l'un des pays au monde qui émet le moins de carbone.
00:49:45 L'Europe est l'un des continents au monde qui émet le moins de carbone.
00:49:50 Il y a des domaines dans lesquels nous allons plus vite que prévu.
00:49:55 La baisse du coût du photovoltaïque, on va plus vite que prévu.
00:49:58 Le stockage de batteries, on va plus vite que prévu.
00:50:00 Jamais dans l'histoire de l'humanité, une question n'a été prise autant à bras-le-corps que celle du réchauffement climatique.
00:50:06 Mais ça, ce discours, qui se base sur des faits, moi je n'invente rien, je suis un homme de chiffres.
00:50:12 Dans ce que je dis sur l'écologie, tout est basé sur les rapports du GIEC, donc c'est absolument inattaquable.
00:50:20 Il faut être prudent quand même.
00:50:25 Moi je ne prends rien en général pour argent comptant.
00:50:28 Je prends le mieux des gens, on peut avoir ce débat.
00:50:31 Mais ce que je veux dire, c'est que de toute façon, ce n'est pas vrai de dire qu'on va vers un effondrement et qu'on fait mal les choses.
00:50:38 - Ça c'est intéressant. Michael Dorian va nous rappeler les titres.
00:50:43 - Mayotte toujours paralysée, ce matin les blocages sont toujours là malgré la visite et les annonces du ministre de l'Intérieur.
00:50:53 Gérald Darmanin doit d'ailleurs rencontrer le président de la République en fin d'après-midi au lendemain de ce déplacement,
00:50:59 accompagné de la ministre déléguée aux Outre-mer.
00:51:02 Le DPE, le Diagnostic de Performance Énergétique, va être simplifié.
00:51:06 Près de 27% des logements de moins de 40 mètres carrés sont considérés comme des passoires thermiques et étiquetés F ou G.
00:51:13 Le nouveau calcul devrait permettre à 140 000 d'entre eux de sortir de cette catégorie.
00:51:17 Une bonne nouvelle donc pour les propriétaires puisqu'à partir de l'année prochaine, tous les logements classés G seront interdits à la location.
00:51:23 Et puis seule la poursuite de la pression militaire permettra de libérer tous les otages.
00:51:28 Déclaration du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou qui a publié un communiqué après la libération de deux otages lors d'une opération militaire la nuit dernière à Rafah.
00:51:38 On parlera évidemment sur le Covid. Ce que vous dites est vraiment intéressant, la civilisation de la peur.
00:51:43 Simplement on termine avec l'affaire MeToo si j'ose dire. Écoutons Eric Dupond-Moretti qui était l'invité je pense de BFM hier.
00:51:50 D'abord quand vous dites que je n'ai pas eu de mots bienveillants pour le mouvement MeToo...
00:51:55 Pas toujours.
00:51:56 Non non, c'est pas vrai. D'ailleurs j'ai écrit, vous voyez les paroles s'envolent mais les écrits restent.
00:52:00 Et qu'est-ce que j'ai écrit ? J'ai écrit que MeToo ça permettait la libération de la parole de la femme.
00:52:08 Voilà ce que j'ai écrit monsieur Duhamel. J'ai dit exactement la même chose mais j'ai ajouté.
00:52:16 Attention parce que cette parole doit passer sous le filtre de la justice qui, et ça vous m'avez entendu le dire des dizaines de fois,
00:52:28 ne se rend pas sur les plateaux de télé, fustiles les plateaux de BFM, ni dans la rue, ni dans les réseaux sociaux.
00:52:38 La justice doit faire son œuvre avec des règles quant à la preuve, voilà, quant à la preuve, comment on construit une preuve,
00:52:47 que l'on ne peut pas rejeter d'un revers de manche.
00:52:51 J'ajoute d'ailleurs que l'héritage de Robert Badinter c'est cela aussi, la présomption d'innocence, vous comprenez ?
00:52:59 Mais bon, il a raison, oui.
00:53:02 Avec une difficulté dans les affaires de viol qu'on peut dire, c'est l'établissement de la preuve.
00:53:07 C'est-à-dire que c'est très difficile, au passé d'un certain délai qui est très court, d'apporter une preuve.
00:53:14 Et donc quand il n'y a pas de témoin, quand il n'y a pas d'élément matériel, c'est parole contre parole.
00:53:20 Et c'est pour ça qu'il y a très peu de viols qui sont condamnés.
00:53:27 Vous le croyez que la gauche préférait relâcher des coupables que condamner des innocents ?
00:53:33 Je n'ai pas compris.
00:53:34 C'est-à-dire que quand il n'y a pas de preuve, il n'y a pas de preuve, on ne peut pas juger.
00:53:38 Je pense qu'il vaut mieux un coupable...
00:53:40 Jérard, moi j'ai eu la rédaction de Elle ce week-end.
00:53:42 Jérard Miller, le téléphone n'arrête pas de sonner à Elle.
00:53:46 On n'en est plus à 40 ni à 50.
00:53:48 Le téléphone n'arrête pas de sonner.
00:53:50 Mais je comprends, là on est dans un cas assez...
00:53:52 Donc là on est quand même dans un cas où vous avez je ne sais combien de témoignages
00:53:56 qui appellent pour dire Jérard Miller a pratiqué des choses pas condamnables sur moi.
00:54:00 Mais ce qui me...
00:54:01 C'est toutes tes 10 minutes.
00:54:03 La seule chose qui me gêne justement, je ne dis pas du tout que je dis là il y a quelque chose certainement de spécifique.
00:54:09 Ce qui me gêne c'est ce qu'a dit Nathan tout à l'heure.
00:54:11 C'est-à-dire que vous avez des femmes, pardon,
00:54:13 vous avez juste des femmes qui parlent au moment où le type est déjà à terre, au moment où voilà...
00:54:21 Je ne disais pas ça sur les plaignantes.
00:54:23 J'ai dit ça sur les gens qui assistent à ça dans leur milieu professionnel.
00:54:26 Moi je ne sais pas, s'il a devenu m'arriver de voir quelqu'un de très puissant,
00:54:28 d'être témoin de comportements qui sont inacceptables,
00:54:30 par principe je ne peux pas vous dire comment je réagirais.
00:54:32 Il faudrait voir comment je réagirais.
00:54:34 J'espère que je réagirais bien et j'espère que je réagirais de manière courageuse.
00:54:37 Ce qui me gêne c'est quand parfois, dans plein d'affaires on a vu ça,
00:54:40 les mêmes individus qui ont pu être extrêmement lâches et complaisants sur le moment,
00:54:43 qui 10 ans plus tard jouent les matadors en dénonçant des faits qui sont déjà...
00:54:48 Il y a quelque chose que vous oubliez, moi je peux le comprendre pour le coup,
00:54:51 c'est ce côté Edmond Dantes qui peut exister.
00:54:54 C'est-à-dire que Judith Godrej, je peux la comprendre.
00:54:56 C'est-à-dire que lorsqu'elle entend Benoît Jacot, la manière dont il parle de leur histoire,
00:55:03 la manière dont il bafoue la mémoire de leur histoire,
00:55:07 avec un cynisme absolu où elle écoute ça devant la télé,
00:55:10 elle a l'impression d'être manipulée, je comprends qu'elle ait envie de se venger.
00:55:14 Et c'est Edmond Dantes et c'est Monte Cristo. Je comprends ça.
00:55:17 Je comprends. Parce que si quelqu'un t'a fait du mal, vraiment du mal,
00:55:21 se venger ce n'est pas se venger de quelqu'un qui te double au feu rouge,
00:55:24 mais quelqu'un qui t'a fait du mal, je peux comprendre le pardon.
00:55:29 Il y a sûrement des gens qui pardonnent, mais je peux comprendre...
00:55:31 Monte Cristo, il ne pardonne pas Edmond Dantes. Il ne pardonne pas.
00:55:35 Eh bien, ça peut être un sentiment noble aussi, la vengeance.
00:55:39 - Elle est allée jusqu'à dire qu'elle avait pris du plaisir, vous vous souvenez ?
00:55:42 - Oui, tout à fait. Elle l'excitait, je vous assure.
00:55:45 Il y a ce côté femme bafouée dans sa réponse.
00:55:48 - Mais elle pouvait le faire dans les limites de la prescription il y a deux ans.
00:55:51 - Elle est stupéfiante, l'interview de Judith Godrej.
00:55:55 Je l'ai trouvé stupéfiante.
00:55:56 - Je suis d'accord avec vous.
00:55:57 - Pardon, mais on apprend des choses sur le monde du cinéma.
00:56:00 - Oui. D'ailleurs, une image du cinéma...
00:56:03 - On va voir s'il y a d'autres témoignages.
00:56:05 - Mais il n'y a que vous qui n'êtes pas au courant.
00:56:08 Pardonnez-moi, j'ai des témoignages de gens qui étaient à l'IDEC il y a 40 ans.
00:56:14 La motivation de ceux qui étaient à l'IDEC il y a 40 ans était claire.
00:56:18 Pardonnez-moi.
00:56:19 - Vous êtes du cinéma pour...
00:56:21 - Vous avez sans doute raison, j'ai été très naïf,
00:56:22 mais je pense que beaucoup de concitoyens sont dans ma situation.
00:56:25 - Mais ça fait parler des motivations massives.
00:56:27 Beaucoup de réalisateurs faisaient l'IDEC et faisaient des films
00:56:29 pour effectivement être avec des filles.
00:56:31 - Pardonnez-moi, mais le monde du cinéma, c'est un monde qui nous fait toujours la morale
00:56:35 sur tout un tas de sujets.
00:56:37 - Ça ne veut pas dire que tous les réalisateurs sont comme ça.
00:56:39 - Les plus dégoûtés sont les plus dégoûtants.
00:56:40 - Ça ne veut pas dire que tous les réalisateurs sont comme ça.
00:56:42 - Vous êtes en train de vous livrer à un amalgame.
00:56:44 - Non, pas du tout.
00:56:45 - Je vous ai dit, on apprend des choses.
00:56:47 - Je ne citerai pas un ami qui est passé à l'IDEC,
00:56:50 qui est réalisateur télé, qui est vraiment un grand ami,
00:56:53 il a 45 ans à l'IDEC avant la fameuse,
00:56:55 mais toute la promo était comme ça.
00:56:57 Toute la promo, les garçons faisaient du cinéma pour ça.
00:57:00 Pour ça, pour avoir des relations avec les femmes.
00:57:03 - Vous savez qu'il y a beaucoup de garçons qui font des tas de trucs pour ça.
00:57:07 - C'est-à-dire qu'on peut avoir des relations avec les femmes
00:57:10 sans avoir fait le cinéma quand même.
00:57:13 - Oui, mais peut-être n'est-ce pas les mêmes femmes.
00:57:16 - Vous savez, c'est des actrices.
00:57:18 Quand on dit les femmes, c'est effectivement.
00:57:20 - C'est une industrie.
00:57:21 - Allez, le président de la Fédération Française de Golfe,
00:57:24 rapidement, parce que tout le monde parle,
00:57:26 et puis chacun rajoute son petit mot,
00:57:28 et puis après, Elisabeth, votre temps de parole est écoulé.
00:57:30 - Très bien.
00:57:31 - On peut rappeler qu'on a encore la notion de consentement
00:57:34 pour une gamine de 14 ans.
00:57:36 - On en parle demain du consentement.
00:57:38 Demain, on fait ce qui est assez rare dans l'émission.
00:57:40 - Ça me laisse totalement, plus que perplexe.
00:57:42 - Demain, on fait une super émission avec Noémie Schultz,
00:57:44 Maître Garbarini, on fait Isabelle Romme,
00:57:47 qui sera là également, et on va parler du consentement.
00:57:49 C'est rare qu'on fasse vraiment un dossier comme ça,
00:57:51 et on va le faire pendant 40 minutes.
00:57:53 Je trouve que c'est un sujet passionnant.
00:57:55 Le président de la Fédération Française de Golfe, Pascal Griseau,
00:57:57 a protesté contre une campagne du parti La France Insoumise
00:58:00 qui assimile, selon lui, les golfeurs aux riches et aux racistes.
00:58:03 Vous avez peut-être vu, effectivement,
00:58:05 les riches votent, et vous, on s'inscrit.
00:58:08 Sur les listes électorales, on vote insoumis.
00:58:10 Donc, les riches votent, les racistes et les golfeurs aussi, et vous ?
00:58:14 C'est le tweet de Mathilde Le Palou.
00:58:17 - Les riches votent, les racistes et les golfeurs aussi.
00:58:19 - Je vous propose d'écouter le président de la Fédération Française de Golfe.
00:58:23 - Il n'y a pas, il n'a qu'lui.
00:58:25 - Je vous ai dit que votre temps de parole était...
00:58:27 - Je dois lui expliquer ce qu'il ne voit pas.
00:58:29 - Oui, mais on vous entend. Pascal Griseau.
00:58:31 - J'ai été choqué par cet amalgame qui est fait.
00:58:34 C'est évidemment très insultant.
00:58:36 C'est un manque de respect pour les 450 000 licenciés
00:58:40 que compte la Fédération Française de Golfe et les 600 000 pratiquants.
00:58:43 Quand Mme Panot attaque le golfe,
00:58:46 elle a aussi des électeurs qui jouent au golfe,
00:58:48 qui ne comprennent pas et qui m'ont écrit des courriers.
00:58:51 Je les ai invités à faire comme moi, à écrire à Mme Panot.
00:58:55 Moi, je l'invite sur un golf, je l'invite à discuter avec elle,
00:58:59 à lui parler de ce qu'est exactement le golf,
00:59:02 de tous les bienfaits que peut représenter le golf.
00:59:05 - Les électeurs France Insoumise qui jouent au golf,
00:59:08 il y en a sûrement, mais c'est comme les poissons volants,
00:59:10 ça doit pas être la majorité de la situation.
00:59:13 - Il y en a sûrement.
00:59:15 - Bien évidemment.
00:59:16 - Bon, salut nos amis golfeurs.
00:59:18 Non, mais bon, avant tout ça, les racistes votez-vous,
00:59:21 on s'inscrit, on vote insoumis.
00:59:23 Les golfeurs, votez-vous.
00:59:24 Mais les golfeurs, c'est les nouveaux coupables.
00:59:26 C'est-à-dire qu'ils jouent au golf, il y a besoin d'eau,
00:59:29 alors ça y est, on les attaque, on est chez les vous.
00:59:32 - Après, si on commande toutes les outrances
00:59:34 de la société de la France Insoumise,
00:59:36 on aura besoin de 25 heures par jour,
00:59:38 mais c'est pas inintéressant quand même,
00:59:40 parce que ça traduit leur façon de voir.
00:59:42 C'est-à-dire toujours de désigner à la vindicte populaire,
00:59:45 d'opposer les uns aux autres,
00:59:47 de dire qu'il y a des gens, c'est pas bien, voilà.
00:59:50 Et donc c'est une vision de la société,
00:59:52 mais qui me semble absolument abominable.
00:59:54 - Mais oui, mais le cœur de tout ça, c'est l'argent.
00:59:57 - Oui, bien sûr.
00:59:58 - C'est ça le cœur de l'argent.
01:00:00 - Ah, mais bien sûr.
01:00:01 - Le cœur du système.
01:00:02 - Absolument.
01:00:03 - C'est la prestation de l'argent.
01:00:05 - De la réussite.
01:00:06 Et je vais vous dire, c'est une politique et un discours
01:00:08 basé sur le ressentiment.
01:00:09 Le ressentiment en politique, c'est ce qu'il y a de pire.
01:00:12 Baser un discours sur le ressentiment,
01:00:14 comme le fait la France Insoumise,
01:00:16 il peut pas y avoir quelque chose de pire en politique.
01:00:18 - Et c'est une stratégie de communication.
01:00:20 - Oui, bien sûr.
01:00:21 - Ils savent très bien qu'en faisant des amalgames
01:00:23 comme ça, riches, racistes, golfeurs,
01:00:25 que ça va faire en sorte que tout le monde en parle.
01:00:27 On parle pas beaucoup de la communication du Parti Socialiste,
01:00:29 qui ne pratique pas ce genre de choses.
01:00:31 - Annie Hidalgo.
01:00:32 - Non mais il faut en raccourcir,
01:00:34 les riches sont des golfeurs racistes.
01:00:36 Sauf que le parti a été créé...
01:00:39 - C'est un peu près en même temps.
01:00:41 Pardonnez-moi, j'en connais quelques-uns.
01:00:43 C'est souvent ça.
01:00:44 Et ils mangent les enfants aussi.
01:00:46 Le riche, parfois, il est horrible.
01:00:48 - Ils ont des SUV.
01:00:49 - Ah vous savez que...
01:00:51 Alors les SUV, dans mon quartier, je dirais pas lequel,
01:00:54 et puis j'ai pas de vieilles SUV, je suis bien content.
01:00:57 Tous dégonflés.
01:00:58 Toutes la rue SUV, alors il n'y a pas que des...
01:01:01 Alors là on est tranquille, parce que dans mon quartier,
01:01:04 les vacances, ils sont tous partis à la renardière.
01:01:06 Donc il n'y a pas de problème.
01:01:08 - C'est la crèze mondiale.
01:01:10 - Dans le quartier, ils sont tous partis.
01:01:12 Pendant les vacances, là t'es dans un quartier.
01:01:14 Tout dégonflé partout.
01:01:16 Tout dégonflé.
01:01:17 Les SUV.
01:01:18 Alors les gens, ils sont pas contents,
01:01:19 parce qu'ils se lèvent le matin, leurs SUV...
01:01:21 - Ils n'ont qu'à faire du golf.
01:01:23 - Annie Hidalgo, ne partez pas,
01:01:25 parce qu'on reste tous là pendant les Jeux Olympiques.
01:01:28 C'est un peu le début du commencement de la magie des JO, a-t-elle dit.
01:01:31 C'est enthousiasmé hier, la maire de Paris,
01:01:34 lors de l'inauguration de la nouvelle aréna Porte de la Chapelle,
01:01:37 site olympique de badminton et de gymnastique rythmique.
01:01:40 Alors, tendez l'oreille, parce que...
01:01:43 Je crois que c'est sous-titré d'ailleurs,
01:01:45 parce qu'on entend pas très bien.
01:01:46 - C'est sous-titré, elle ne parle plus.
01:01:48 - Oui, non mais parce que la prise...
01:01:50 Madame Hidalgo, quand même.
01:01:52 Parce que la prise de son n'était pas très puissante.
01:01:54 - Elle a du mal à s'exprimer.
01:01:55 - Écoutez.
01:01:56 - On va tourner ensemble,
01:01:58 Paris va être magnifique.
01:01:59 Ne partez pas, c'est dédé.
01:02:01 Ne partez pas, c'est une délire.
01:02:03 Ressez, ça va être absolument incroyable,
01:02:06 si vous allez le dire.
01:02:07 - Alors, moi ce que j'aime, c'est le monsieur qui rit derrière.
01:02:09 On pourrait le revoir, d'ailleurs, parce que c'est pas très drôle.
01:02:11 Parce qu'il dit "Oh oh oh, ne partez pas, c'est dédé".
01:02:13 Moi j'adore ça.
01:02:14 Quand un homme poétique parle,
01:02:16 les gens derrière, ils sont dans un rapport de soumission.
01:02:19 Tiens, on va le revoir.
01:02:20 Rien que pour rire, regardez le monsieur derrière.
01:02:21 Oh, drôle, l'Anne Hidalgo.
01:02:23 Regarde, il va dire "Ne partez pas".
01:02:25 Regarde.
01:02:26 Ah bah !
01:02:27 C'est vraiment drôle, madame le maire.
01:02:32 Ils sont formidables.
01:02:33 - C'est normal qu'il rit quand même.
01:02:34 - Oui, Anne Hidalgo qui dit "Ne partez pas".
01:02:36 - Les tickets de métro qui vont être à 4 euros.
01:02:38 La ville qui va être un cauchemar et elle dit aux gens de rester.
01:02:40 C'est assez drôle quand même.
01:02:42 Moi j'aurais rigolé à sa place.
01:02:43 - Je suis d'accord avec vous, mais bon, c'est tous les 100 ans les jeux.
01:02:45 - Moi je suis pas d'accord.
01:02:47 Ah non, moi je pense que ça va être...
01:02:48 Non mais vous voyez, je vais vous dire,
01:02:49 je pense qu'il y a un truc déjà que la France sait faire,
01:02:51 c'est les événements.
01:02:52 Donc je pense que ça va être formidable.
01:02:54 Je pense qu'on n'arrête pas de se mettre des baffes.
01:02:56 - Les bourdis, les anglais au lendemain du final du...
01:02:59 - Je critiquais les médias.
01:03:00 Non, non, non, mais...
01:03:01 - Non mais il a raison.
01:03:02 - Non, non, mais attendez, on se met des baffes,
01:03:03 les transports ça va pas marcher, la sécurité ce sera catastrophique, etc.
01:03:07 Mais il y a un moment où, moi je pense que ça va être formidable.
01:03:10 Et si les gens qui ont envie de quitter Paris, ils quittent Paris.
01:03:13 Moi je reste...
01:03:14 Ça dure 15 jours en plus.
01:03:15 - Oui, vous avez raison.
01:03:16 - C'est pas la fin du monde, enfin non, il faut se calmer.
01:03:18 C'est pas dramatique pour la France que les JO aient lieu à Paris cet été.
01:03:22 Voilà, je voulais un peu relativiser.
01:03:24 - Mais sur les transports en commun.
01:03:26 Hier j'ai dîné dans un restaurant et il y a quelqu'un qui est venu me servir,
01:03:30 il s'appelait Adrien.
01:03:32 Je lui ai dit "Vous terminez à quelle heure ?"
01:03:33 Il habite Maud.
01:03:34 - Ouais.
01:03:35 - Il me dit "Je termine à 23h30."
01:03:37 Et il me dit "Vous arrivez à quelle heure chez vous ?"
01:03:39 Il me dit "À 2h moins le quart."
01:03:41 - Ouais.
01:03:42 - Donc c'était sur les Champs-Élysées.
01:03:44 Il reprenait son métro, il allait du côté de la gare du Nord.
01:03:49 Les trains ne marchent plus, donc il y a un bus à 23h29 qui part.
01:03:56 Et comme il fait tous les arrêts, il arrivait chez lui à 1h29, etc.
01:04:00 Et il t'explique.
01:04:02 Donc il met 2h le matin pour revenir, 2h l'après-midi, 2h le matin.
01:04:06 Il reprenait à 11h30 ce matin.
01:04:07 Il va se coucher à 2h.
01:04:08 Je lui ai dit "À quelle heure vous revenez demain matin ?"
01:04:10 "11h30."
01:04:11 Donc là il doit être déjà, il doit pas nous écouter,
01:04:12 il doit être déjà dans les transports en commun.
01:04:14 Tout ça parce que sur cette ligne-là,
01:04:16 qui est le RER MO CB, où moi je suis pas inscrite.
01:04:20 - Non, non.
01:04:21 - C'est le RER...
01:04:22 - Je pense que c'est E ou un truc.
01:04:23 - E après comme...
01:04:24 - Il y a plus de trains depuis des années.
01:04:26 Ou ça ne marche pas depuis des années.
01:04:28 Quel est ce pays qui permet...
01:04:30 C'est une torture en fait pour les gens.
01:04:33 Et il me dit "Mais je suis pas à plein, vous savez, dans la restauration,
01:04:36 ça marche bien, etc."
01:04:37 En plus il se plaint jamais, ces gens-là.
01:04:39 - Bien sûr.
01:04:40 - Il se plaint jamais.
01:04:41 Je lui dis "Mais comment ça...
01:04:42 T'aurais envie un jour que ceux qui nous gouvernent
01:04:45 aient cette vie-là juste pendant 15 jours.
01:04:48 Juste pendant 15 jours.
01:04:50 Parce que c'est insupportable en fait.
01:04:52 Donc voilà ce que je vais vous dire.
01:04:54 - C'est pas le TGV.
01:04:56 - Comment ? C'est pas le TGV là.
01:04:58 Ça c'est le train de...
01:04:59 - Non mais le problème c'est que la France a tout misé sur le TGV.
01:05:03 - Oui, oui, oui.
01:05:04 - A tout misé sur le TGV.
01:05:05 - Je sais, je sais.
01:05:06 - Et globalement c'est la problématique pour...
01:05:08 Dans un certain nombre de secteurs.
01:05:09 - Les métropoles quoi.
01:05:10 - On a mis tout sur le TGV.
01:05:12 Pour Paris, les grandes métropoles.
01:05:14 Et les petites lignes, on n'investit pas pendant des années.
01:05:17 - Il s'appelle Adrien ce monsieur qui était...
01:05:20 Il a 43 ans.
01:05:21 Adrien.
01:05:22 - Mais d'où cette proposition que quelqu'un comme Adrien
01:05:25 puisse voter pour la prochaine élection municipale à Paris ?
01:05:27 Il travaille à Paris, il a son mot à dire sur la gestion des transports à Paris.
01:05:30 - J'ai justement un mot sur les JO.
01:05:32 Endettement.
01:05:33 Quand on l'aura payé pendant 20 ans, vous me direz...
01:05:36 - Non mais c'est beaucoup d'argent privé les JO donc...
01:05:38 - La répondez précisément, c'est vrai ce qu'elle dit ou pas ?
01:05:41 - Non.
01:05:42 - Bon alors...
01:05:43 - Non mais plus de la moitié des JO c'est payé par de l'argent privé.
01:05:46 Donc si les privés perdent de l'argent,
01:05:48 je suis désolé mais tant pis pour eux.
01:05:50 Et le reste, les dépenses, on remet un peu à niveau nos infrastructures, etc.
01:05:54 Enfin c'est pas de l'argent qui est coton perdu.
01:05:57 - Bon, vous voulez un sujet sur Stalingrad ?
01:06:01 Avec Célia Gruyère, si j'ose dire, le crack de Stalingrad.
01:06:05 Vous voyez comment ça se passe ?
01:06:06 Parce que c'est dans le même cadre.
01:06:07 - Ouais c'est pas dans le même quartier quand même que la Porte de la Chapelle.
01:06:10 Elle trouve ça formidable la Porte de la Chapelle à Nidalgo.
01:06:12 - Les nouveaux Champs-Elysées.
01:06:13 - Ah ouais, bah tiens, écoutez-la.
01:06:15 Les nouveaux Champs-Elysées, la Porte de la Chapelle.
01:06:17 - Vous vous souvenez, on parlait de ce quartier comme d'une no-go-zone.
01:06:23 Ça nous avait amené d'ailleurs à réagir assez violemment
01:06:26 parce que tout ça n'était pas non plus très juste vis-à-vis des habitants.
01:06:33 Mais nous nous sommes engagés à faire changer les choses
01:06:36 et aujourd'hui nous avons la démonstration que le changement est possible.
01:06:41 - Madame la maire, vous avez utilisé une belle expression.
01:06:43 Il fallait que ce quartier, ces Champs-Elysées, ça touche à Eiffel, son symbole.
01:06:47 On peut revenir là-dessus ? Parce que je trouvais l'expression très jolie.
01:06:49 - Ah oui, d'ailleurs, les gens nous ont pris un peu pour des fous
01:06:54 quand on a, avec Éric, dit la Porte de la Chapelle, la rue de la Porte de la Chapelle,
01:07:01 ça sera comme les Champs-Elysées, ça doit être très très beau.
01:07:04 Certains n'y croyaient pas du tout.
01:07:06 On s'est beaucoup fait moquer aussi sur ces expressions.
01:07:09 Et en fait, aujourd'hui, moi, je suis tellement heureuse
01:07:12 quand j'entends les habitants eux-mêmes le dire.
01:07:14 - Vous avez eu la question du journaliste qui dit ces très belles expressions.
01:07:19 C'est ça la soumission et le mensonge.
01:07:21 Vous connaissez une personne qui habite Porte de la Chapelle ?
01:07:25 - Oui, j'en ai connu une et elle est partie.
01:07:28 - Voilà, vous connaissez dans les gens que madame Hidalgo connaît.
01:07:31 Il y a une personne qui habite Porte de la Chapelle,
01:07:33 il y a un politique qui habite Porte de la Chapelle,
01:07:35 il y a un acteur connu qui habite Porte de la Chapelle,
01:07:37 il y a un chanteur connu qui habite Porte de la Chapelle.
01:07:39 Est-ce qu'il y a quelqu'un qui a les moyens de vivre ailleurs
01:07:43 de la Porte de la Chapelle, qui habite Porte de la Chapelle ?
01:07:47 C'est une honte de dire ça.
01:07:49 C'est ça le mensonge d'État.
01:07:51 Et c'est ça le mensonge de ces gens.
01:07:52 Parce que c'est menterie, ce qu'elle dit.
01:07:55 Parce que quand tu as le choix, tu restes pas.
01:07:57 - C'est terrible la déconnexion.
01:07:59 Moi, j'ai une amie qui travaillait pour la Chapelle.
01:08:01 Et même le journaliste qui pose sa question,
01:08:03 c'est une belle expression.
01:08:05 - Peut-être un peu ironique le journaliste.
01:08:07 - On ne vous attend pas.
01:08:09 - Il faudrait peut-être faire un reportage
01:08:11 à Porte de la Chapelle pour voir ce qu'il en est.
01:08:13 - En fait, la vérité, c'est que quand tu as les moyens,
01:08:15 tu ne vis pas à Porte de la Chapelle.
01:08:17 C'est ça qu'elle devrait dire.
01:08:19 Monnaie. Quand tu as les moyens, tu achètes un monnaie.
01:08:21 Mais il faut beaucoup avoir.
01:08:23 - Il faut avoir un petit peu de moyens.
01:08:25 - Vous avez vu le sujet de Kylian Salé,
01:08:27 puisque c'est un tableau à Lyon
01:08:29 qui a été vandalisé.
01:08:31 - Merde.
01:08:33 - Qu'est-ce que vous faites ?
01:08:35 - 15h30, ce samedi,
01:08:37 au musée des Beaux-Arts de Lyon,
01:08:39 deux militantes de Riposte Alimentaire
01:08:41 aspergent le tableau "Le printemps" de Claude Monet.
01:08:43 La toile de 1872,
01:08:45 vitrée, va tout de même
01:08:47 subir une restauration.
01:08:49 Les deux militantes ont été interpellées.
01:08:51 Une plainte a été déposée.
01:08:53 Sur les réseaux sociaux,
01:08:55 le maire de Lyon et la ministre de la Culture
01:08:57 ont réagi à cet acte de vandalisme.
01:08:59 - Je regrette l'action menée ce jour
01:09:01 au musée des Beaux-Arts de Lyon
01:09:03 contre une toile de monnaie.
01:09:05 Tout mon soutien aux équipes contraintes
01:09:07 de fermer une partie du musée.
01:09:09 Mais face à l'urgence climatique,
01:09:11 l'angoisse est légitime.
01:09:13 Nous y répondons par une action résolue.
01:09:15 - Comment imaginer qu'en s'en prenant
01:09:17 à une oeuvre d'art, on fasse avancer
01:09:19 la cause que l'on prétend servir ?
01:09:21 - Riposte Alimentaire,
01:09:23 c'est ce mouvement écologiste
01:09:25 qui a été créé.
01:09:27 - Le 28 janvier dernier,
01:09:29 deux militantes avaient jeté de la soupe
01:09:31 sur la Joconde au musée du Louvre.
01:09:33 Le tableau n'avait subi aucun dommage,
01:09:35 protégé par une vitre blindée.
01:09:37 - Qu'est-ce qu'il y a de plus important ?
01:09:39 - L'art, le droit et l'alimentation saines et durables.
01:09:41 - Après leur acte de vandalisme à Lyon,
01:09:43 les deux militantes vont devoir
01:09:45 verser une contribution citoyenne
01:09:47 à une association d'aide aux victimes.
01:09:49 Ce délit prévoit une peine maximale
01:09:51 de 7 ans d'emprisonnement
01:09:53 et 100 000 euros d'amende.
01:09:55 - Nicolas Bouzouk est avec nous ce matin,
01:09:57 de la civilisation de la peur.
01:09:59 - On est pile dans ce que je dénonce
01:10:01 dans le livre. En réalité, ces jeunes gens
01:10:03 ne s'intéressent pas à l'écologie,
01:10:05 ils détestent notre société.
01:10:07 Ils détestent l'art
01:10:09 qui est un avatar
01:10:11 de l'Occident, en réalité.
01:10:13 En tout cas, sous cette forme.
01:10:15 C'est un acte révolutionnaire
01:10:17 mais qui en plus est un acte enfantin.
01:10:19 - Balancé de l'art.
01:10:21 - C'est bête. Il y a un moment,
01:10:23 Grégory Doucet, il est bien gentil,
01:10:25 mais les adultes ont une part de responsabilité.
01:10:27 Parce qu'à force de tenir des discours
01:10:29 qui consistent à dire que notre société
01:10:31 ne va pas, qu'on fait tout mal,
01:10:33 que dans le domaine écologique, on recule,
01:10:35 du coup, les adultes
01:10:37 suscitent ce genre
01:10:39 d'action.
01:10:41 - Je trouve que vous nous faites un peu
01:10:43 le ravi de la crèche, en revanche, dans votre bouquin.
01:10:45 - Non, ce n'est pas vrai.
01:10:47 - Sur le Covid, je vous trouve bien indulgent.
01:10:49 - Les plus vulnérables, les plus âgés,
01:10:51 les plus vulnérables face au virus,
01:10:53 nos démocraties libérales
01:10:55 pendant cette pandémie ont commis des erreurs.
01:10:57 Comment auraient-ils pu en être autrement ?
01:10:59 - Bah si, déjà, on pouvait
01:11:01 ne pas faire d'erreur. Pardonnez-moi.
01:11:03 Ils nous auraient écoutés, ils en faisaient moins.
01:11:05 Mais elles ont aussi...
01:11:07 - Ah ! - Mais si, c'est vrai, disons-le.
01:11:09 Je suis désolé de vous le dire.
01:11:11 Mais elles aussi ont montré l'un de leurs meilleurs côtés,
01:11:13 le souci des personnes les plus fragiles,
01:11:15 fussent parfois avec maladresse.
01:11:17 - Mais si, c'est vrai.
01:11:19 - Mais si, c'est vrai.
01:11:21 - Mais si, c'est vrai.
01:11:23 - Mais si, c'est vrai.
01:11:25 - Mais si, c'est vrai.
01:11:27 - Mais si, c'est vrai.
01:11:29 - Mais si, c'est vrai.
01:11:31 - Mais si, c'est vrai.
01:11:33 - Mais si, c'est vrai.
01:11:35 - Mais si, c'est vrai.
01:11:37 - Mais si, c'est vrai.
01:11:39 - Mais si, c'est vrai.
01:11:41 - Mais si, c'est vrai.
01:11:43 - Mais si, c'est vrai.
01:11:45 - Maintenant, maintenant, c'est le moment de regarder les choses rétrospectivement.
01:11:47 - Mais si, on le savait tout de suite.
01:11:49 - Je partage pas votre avis.
01:11:51 - Je partage pas votre avis.
01:11:53 - On l'a su, puisque nous, on a pris ces positions-là.
01:11:55 - Alors, tout le monde, par exemple,
01:11:57 Bernard-Henri Lévy les a prises,
01:11:59 Nathan Devers les a prises, c'est au printemps 2020.
01:12:01 - Le désaccord, moi, que j'aurais, c'est de vous parler
01:12:03 de démocratie libérale. - Ouais.
01:12:05 - Justement, nos démocraties libérales, face à ce virus,
01:12:07 ont cessé de fonctionner comme des démocraties libérales.
01:12:09 - Oui, mais elles en fonctionnent complètement.
01:12:11 - Elles ont arrêté l'exercice de la démocratie.
01:12:13 - Pas celle de critiquer.
01:12:15 - Je le souviens. - Elles ont oublié, entre parenthèses,
01:12:17 les droits civiques des individus.
01:12:19 - Non, non, mais j'entends parfaitement votre argument,
01:12:21 mais je me souviens très bien, pendant cette période,
01:12:23 j'ai eu 20 débats, y compris, d'ailleurs, avec certains
01:12:25 de mes amis libéraux, qui me disaient,
01:12:27 "Ah, mais ça y est, on supprime les libertés,
01:12:29 la France, c'est la Chine, on ne retrouvera jamais nos libertés."
01:12:31 Bah, si, toutes les libertés ont été rétablies.
01:12:33 Et donc, aujourd'hui, la France est un pays aussi libre
01:12:35 qu'il ne l'était avant le Covid.
01:12:37 - Sauf que les signes que vous avez envoyés avec le "quoi qu'il en coûte",
01:12:39 l'argent dépensé, vous ne pouvez plus dire aujourd'hui
01:12:41 aux gens que vous n'avez plus d'argent,
01:12:43 parce qu'effectivement, ils ont le sentiment
01:12:45 que l'argent est magique.
01:12:47 - Si, vous pouvez le dire, ça demande juste un discours politique
01:12:49 très courageux, qui n'est pas mené, aujourd'hui,
01:12:51 au plus haut niveau de l'État.
01:12:53 Alors, j'entends bien que c'est difficile,
01:12:55 et que les gens ont l'impression qu'on peut trouver
01:12:57 de l'argent où on veut depuis le "quoi qu'il en coûte".
01:12:59 - Alors, je vous posais la question différemment.
01:13:01 Si ça revenait la même pandémie, la même,
01:13:03 est-ce que vous pensez qu'aujourd'hui,
01:13:05 on ferait la même chose ?
01:13:07 - Mais non, bien sûr que non, parce qu'on tire les erreurs du passé.
01:13:09 Mais je trouve que votre argument est un peu de mauvaise foi.
01:13:11 - Pourquoi ?
01:13:13 - Parce que vous faites...
01:13:15 - Franchement, vous êtes gonflé de dire ça.
01:13:17 - Non, mais justement, je me permets de le dire.
01:13:19 Mais non, parce que justement, vous regardez les choses
01:13:21 de façon rétrospective.
01:13:23 - Non. - Mais on ne savait pas au début.
01:13:25 - Mais non, printemps 2020, on était là.
01:13:27 - En temps réel. - En temps réel, on le disait.
01:13:29 - La réalité de tout ça, c'est que les personnes âgées
01:13:31 ne voulaient pas de mesures les ciblant.
01:13:33 - On disait que nos sociétés étaient matérialistes.
01:13:35 - Elles ne voulaient pas de mesures les ciblant.
01:13:37 - C'est faux. On a dépensé beaucoup d'argent
01:13:39 pour protéger les personnes les plus fragiles.
01:13:41 - Et on a tué les gosses.
01:13:43 - Les sociétés ne sont pas matérialistes.
01:13:45 - On les a empêchées de faire du basket, du football,
01:13:47 on les a mises devant les écrans
01:13:49 avec les conséquences que ça a aujourd'hui.
01:13:51 - Alors, je vais vous dire, si je suis complétement...
01:13:53 Non, mais sur la question des pathologies mentales
01:13:55 chez les enfants et chez les adolescents,
01:13:57 je pense qu'aujourd'hui, c'est l'un des plus gros
01:13:59 sujets auquel doit faire face notre pays.
01:14:01 Mais il n'y a pas que le Covid.
01:14:03 Le discours ambiant que je dénonce,
01:14:05 selon lequel tout s'effondre, a une responsabilité
01:14:07 dans l'épidémie de pathologies mentales des adolescents.
01:14:11 - Je salue notre ami Dominique Grimault qui me dit
01:14:13 "à la porte de la chapelle, on va pouvoir se shooter
01:14:15 au sport, c'est une évolution positive".
01:14:17 (rires)
01:14:19 Bon, en revanche, alors, positif, un truc.
01:14:21 En fait, le grand domaine où vraiment on a progressé,
01:14:23 on est tous d'accord, c'est évidemment la médecine.
01:14:25 - Ah, c'est génial.
01:14:27 - Quand on dit "c'était mieux avant",
01:14:29 il y a un domaine qui échappe à ça,
01:14:31 c'est la médecine. On est d'accord.
01:14:33 Et vous dites "guérir tous les cancers".
01:14:35 - Non, mais... - Mais ça, c'est vraiment bien.
01:14:37 - Vous voyez un truc qui m'a agacé la semaine dernière ?
01:14:39 - Mais pas pour tout le monde en l'étant bien, justement.
01:14:41 Parce que quand vous êtes du bon côté de la barrière,
01:14:43 vous avez accès aux soins,
01:14:45 et puis quand vous êtes du mauvais côté,
01:14:47 il faut deux mois pour avoir un scanner.
01:14:49 - Bien sûr, mais un truc qui m'a vraiment agacé
01:14:51 la semaine dernière, je ne sais pas vous,
01:14:53 c'est quand le cancer du roi Charles a été annoncé,
01:14:55 tout de suite, on a vu fleurir des articles
01:14:57 sur sa succession, ce qui va se passer, etc.
01:14:59 En fait, c'est très anxiogène pour nos concitoyens
01:15:01 qui souffrent d'un cancer, et ils sont très nombreux,
01:15:03 mais en plus, la réalité du cancer aujourd'hui,
01:15:05 c'est qu'on en soigne plus de la moitié,
01:15:07 et que sur ceux qu'on ne soigne pas,
01:15:09 une partie croissante, on les rend chroniques.
01:15:11 On n'en guérit pas, mais on peut vivre avec
01:15:13 de plus en plus longtemps.
01:15:15 Donc, la réalité du cancer,
01:15:17 c'est que dans la majorité des cas,
01:15:19 on n'en meurt pas.
01:15:21 Et donc, le bon tiroir à ouvrir
01:15:23 aurait été de dire
01:15:25 qu'est-ce qu'on peut faire
01:15:27 aujourd'hui pour améliorer
01:15:29 la prévention, pour améliorer
01:15:31 le dépistage, quels sont les traitements
01:15:33 qui marchent. Je suis entièrement d'accord avec vous,
01:15:35 le sujet du coût des traitements et de l'inégalité
01:15:37 d'accès aux soins, ça c'est un immense sujet,
01:15:39 mais vous voyez, c'est des trucs passionnants.
01:15:41 Alors on me dit, ouais, mais les gens,
01:15:43 on les attrape que par
01:15:45 les sujets négatifs.
01:15:47 Je ne sais pas ce que vous en pensez, c'est vous le spécialiste,
01:15:49 mais je ne pense pas. Je pense que si les téléspectateurs,
01:15:51 on leur explique que le cancer,
01:15:53 on le soigne de mieux en mieux,
01:15:55 que c'est formidable, qu'il y a des choses qui s'améliorent,
01:15:57 et qu'il y a des sujets, par exemple.
01:15:59 Je pense que les gens, ça les passionne.
01:16:01 On reçoit très souvent le professeur Kayat et à chaque fois,
01:16:03 les gens y sont passionnés.
01:16:05 La peur, me dit un auditeur,
01:16:07 la peur, climat, Covid,
01:16:09 Poutine et la culpabilisation,
01:16:11 ou la culpabilité plutôt, colonisation,
01:16:13 racisme, sont deux des expédients
01:16:15 grâce auxquels gouvernent les gouvernements
01:16:17 dont la légitimité est contestée.
01:16:19 Oui, mais aussi les oppositions, parce que les oppositions
01:16:21 ont toujours intérêt aussi à critiquer.
01:16:23 Et puis, vous avez aussi une très grande perméabilité
01:16:25 dans un pays comme la France
01:16:27 au discours anti-occidental.
01:16:29 Moi, c'est quelque chose qui me frappe.
01:16:31 Nos valeurs, elles sont mauvaises.
01:16:33 L'Occident serait en train de s'effondrer économiquement.
01:16:35 C'est pas vrai.
01:16:37 C'est l'Europe qui a des difficultés.
01:16:39 Mais les Etats-Unis ont une économie
01:16:41 incroyablement brillante.
01:16:43 La réindustrialisation aux Etats-Unis, on n'a jamais vu ça dans l'histoire.
01:16:45 Mais dites ça
01:16:47 à ceux qui ont fait les 35 heures
01:16:49 et la retraite à 60 ans.
01:16:51 Qu'est-ce que vous voulez que je dise ?
01:16:53 Dites ça à ceux qui expliquent qu'il ne faut rien faire.
01:16:55 Et qu'il ne faut pas travailler.
01:16:57 Évidemment que l'Amérique repart.
01:16:59 Mais ils vont te dire que l'Amérique...
01:17:01 Mais bien sûr que c'est faux.
01:17:03 Mais si tu dis ça sur l'Amérique, ils vont te dire
01:17:05 "oui, mais alors l'Amérique, quand t'es malade,
01:17:07 enfin toutes les bêtises que j'entends..."
01:17:09 Mais je sais très bien
01:17:11 comment la société médiatique
01:17:13 va traiter la réussite des Etats-Unis.
01:17:15 Je connais ça par cœur, ça fait 40 ans que je le vois.
01:17:17 Donc, justement,
01:17:19 le Super Bowl hier,
01:17:21 "Bring all deads back home",
01:17:23 ramenez tous les pères à la maison.
01:17:25 Vous avez regardé le Super Bowl cette nuit ?
01:17:27 Vous pourriez regarder le Super Bowl, moi je me suis couché tard et j'ai regardé.
01:17:29 Israël a lancé ce week-end une campagne
01:17:31 publicitaire aux Etats-Unis destinée à sensibiliser
01:17:33 la population au sort des 136
01:17:35 israéliens otages du Hamas pendant
01:17:37 le Super Bowl. C'est passé hier soir.
01:17:39 Et je le dis
01:17:41 parce que vous n'allez peut-être pas
01:17:43 comprendre, à tous les pères
01:17:45 les plus drôles, les idiots, les forts, les aventuriers,
01:17:47 à tous les pères retenus en captivité par le
01:17:49 Hamas depuis plus de 120 jours, nous promettons
01:17:51 de vous ramener à la maison.
01:17:53 Ça, c'est une pub qui est passée pendant le
01:17:55 Super Bowl hier soir. Regardez,
01:17:57 écoutez.
01:17:59 [Bruit de tambour]
01:18:01 [Musique]
01:18:03 "To all the dead,
01:18:05 the funny ones,
01:18:07 the silly ones,
01:18:09 the strong ones,
01:18:11 the strong ones,
01:18:13 the strong ones,
01:18:15 the adventurous ones,
01:18:17 to all the dads
01:18:19 held in captivity by Hamas
01:18:21 for over 120 days,
01:18:23 we vow to bring you
01:18:25 home."
01:18:27 - Non, non, c'est pas le gouvernement. - C'est Israël
01:18:29 qui a lancé ce week-end une campagne publicitaire
01:18:31 aux Etats-Unis destinée donc à sensibiliser
01:18:33 la population et c'est un
01:18:35 milliardaire israélien qui a lancé cette pub
01:18:37 hier et qui a acheté... - C'est un émouvant.
01:18:39 - Il est 10h30,
01:18:41 la civilisation de la peur.
01:18:43 Mickaël Dorian
01:18:45 nous rappelle les titres.
01:18:47 [Musique]
01:18:49 - Et à propos des otages
01:18:51 Pascal, deux d'entre eux ont été libérés
01:18:53 en pleine nuit lors d'une opération menée
01:18:55 par l'armée, la police israélienne à Rafah.
01:18:57 Il s'agit de deux hommes argentinos-israéliens
01:18:59 âgés de 60 et 70 ans,
01:19:01 tous deux enlevés dans le kiboutz
01:19:03 Niti Tzra, qui ont été rapatriés
01:19:05 cette nuit et hospitalisés à Ramat Gan
01:19:07 près de Tel Aviv. Le directeur de l'hôpital assure
01:19:09 qu'ils sont dans un état stable.
01:19:11 Manuel Bompard souhaite accueillir les mineurs isolés
01:19:13 de Mayotte en métropole. Le député
01:19:15 et coordinateur national de la France Insoumise
01:19:17 l'a annoncé ce matin sur CNews
01:19:19 et Europe 1. Hier, le ministre de l'Intérieur
01:19:21 a annoncé la fin du droit du sol dans l'archipel
01:19:23 pour lutter contre la crise
01:19:25 migratoire, mais ce matin, les blocages sont toujours là.
01:19:27 Et puis le ministre
01:19:29 américain de la Défense a mis en soins
01:19:31 intensifs, atteint d'un cancer de la prostate.
01:19:33 Lloyd Austin a été emmené
01:19:35 en urgence hier dans un établissement militaire
01:19:37 de la banlieue de Washington. Le Pentagone
01:19:39 a annoncé qu'il avait délégué ses fonctions
01:19:41 à son adjointe.
01:19:43 - "Civilisation de la peur", il est passionnant ce livre.
01:19:45 Par exemple, vous rappelez des évidences.
01:19:47 Malgré les maladies chroniques, les suicides,
01:19:49 le réchauffement climatique, les épidémies
01:19:51 ou pignates, jamais l'espérance
01:19:53 de vie à la naissance n'a été
01:19:55 aussi élevée qu'aujourd'hui. En France,
01:19:57 elle est de 80 ans chez les hommes, 85 ans
01:19:59 chez les femmes. L'espérance de vie
01:20:01 à 65 ans atteint aussi des sommets.
01:20:03 20 ans chez les hommes, 23 ans et demi
01:20:05 chez les femmes. C'est vrai.
01:20:07 C'est ça qui est sidérant.
01:20:09 On parle en périnthe de la viande, du climat.
01:20:11 On n'a jamais vécu aussi vieux.
01:20:13 Et tout le monde, le niveau de vie
01:20:15 augmente partout, partout, partout.
01:20:17 - On déteste le risque.
01:20:19 Il y a une détestation aussi individuelle du risque
01:20:21 aujourd'hui. Il y a un refus, c'est pas seulement
01:20:23 les gouvernants. Dans nos
01:20:25 sociétés fatiguées, il y a un peu ça quand même.
01:20:27 - Oui, ça continue de progresser en plus.
01:20:29 Parce qu'on fait des progrès,
01:20:31 très spectaculaires, par exemple
01:20:33 dans la lutte contre le cancer, mais aussi dans les luttes
01:20:35 contre les maladies rares.
01:20:37 Beaucoup de gens souffrent de maladies rares. Les maladies rares sont rares,
01:20:39 mais pas les gens qui en souffrent. Et aujourd'hui,
01:20:41 les évolutions technologiques, notamment la génétique qui fait si peur.
01:20:43 Dès qu'on parle d'OGM,
01:20:45 etc., les gens paniquent.
01:20:47 La génétique, elle permet aujourd'hui de faire des progrès
01:20:49 en matière de santé qui sont absolument extraordinaires.
01:20:51 - Un dernier mot.
01:20:53 Est-ce que vous savez l'application la plus chargée en France ?
01:20:55 - Non.
01:20:57 - Temu.
01:20:59 - Bah nous, on l'a pas.
01:21:01 - Temu. - Ah, ça c'est forcé.
01:21:03 - Ça, vous êtes vieux. C'est là que je vois. C'est l'application
01:21:05 gratuite la plus téléchargée dans ExamCode depuis
01:21:07 plusieurs semaines. En quelques mois seulement,
01:21:09 Temu concurrence déjà
01:21:11 iExpress, Wish and Shine,
01:21:13 leader du e-commerce low cost. Vous achetez un bonnet ?
01:21:15 - Ah oui, c'est le e-commerce low cost.
01:21:17 C'est-à-dire que non seulement on n'achète pas cher, mais en plus
01:21:19 on n'achète pas cher des produits qui...
01:21:21 - Non mais, attendez. Moi, j'ai demandé ce matin
01:21:23 à Benoît Boudeille d'aller faire un tour.
01:21:25 Bon, vous achetez des bonnets.
01:21:27 Regardez, par exemple, ça, c'est des écouteurs. Ils sont
01:21:29 à 39 centimes d'euros.
01:21:31 C'est un truc de fou. Et tous les gosses
01:21:33 ont ça. - Et ça, c'est le paradoxe
01:21:35 de notre génération. - Tous les gosses ont ça.
01:21:37 - La jeune génération est préoccupée par
01:21:39 les marques. - Quand je dis que c'est low cost, je suis en dessous.
01:21:41 Mais là, on voit pas très bien. - Et en même temps, est capable
01:21:43 d'acheter quelque chose qui est connu à la planète. - Est-ce que j'ai des prix ? Par exemple,
01:21:45 il y a... - La planète, pour 5 centimes.
01:21:47 - La livraison est gratuite. Ça vient
01:21:49 de Chine. La livraison est gratuite.
01:21:51 Le mois d'avril, tu peux te faire livrer depuis le mois d'avril.
01:21:53 Vous connaissiez Tému. Regardez le
01:21:55 costume 3 pièces. Il est à combien ? Tiens, est-ce qu'on peut...
01:21:57 Il est à 50 euros, le costume 3 pièces.
01:21:59 Voilà. Tiens, je vais en acheter un. 50 euros.
01:22:01 54 euros ! 54 euros
01:22:03 un costume 3 pièces. Non, mais ça tue
01:22:05 le business. Tému. - C'est des produits
01:22:07 chinois. - Oui, c'est pas des
01:22:09 produits français qui sont... - Est-ce qu'il y a des esclaves
01:22:11 ouïghours qui contribuent à... - Mais sûr. Vous avez
01:22:13 parfaitement raison. - Est-ce que c'est la question ? - C'est une
01:22:15 catastrophe sociale et écologique. - Mais bien sûr.
01:22:17 - On est une population
01:22:19 schizophrène. - Voilà, exactement. Les mèmes
01:22:21 qui défilent... - Alors, est-ce qu'on peut...
01:22:23 Qu'est-ce qu'on peut acheter d'autre ?
01:22:25 Un bonnet. Alors, est-ce qu'on peut acheter
01:22:27 un bonnet ? Combien un bonnet ? 1.79 francs
01:22:29 le bonnet. Bon, vous achetez
01:22:31 ce que vous voulez. Mais là, on est en direct
01:22:33 Marine Nanson sur le site. Non, c'est pas
01:22:35 en direct. Bon, toi, je vais peut-être pas...
01:22:37 89 centimes d'euro.
01:22:39 Voilà. Ça, c'est 89 centimes d'euro
01:22:41 le bonnet. - Un petit bonnet, oui. - Non, mais tu te rends compte ? Tu te fais
01:22:43 livrer chez toi un bonnet pour moins d'un
01:22:45 euro et avec la livraison gratuite.
01:22:47 Tému. Première application
01:22:49 chargée en France.
01:22:51 Vous le saviez ? - Non. - Non. - 13 millions
01:22:53 de gens. Vous le savez quand on parle de déconnexion.
01:22:55 13 millions de gens en France ont ça.
01:22:57 - Ben, à ce moment-là, que
01:22:59 les gens aussi arrêtent de protester
01:23:01 pour qu'il y ait une transition
01:23:03 écologique, pour que... - Sexe !
01:23:05 - Sexe, ça veut dire quoi ? Sexe, le retour du
01:23:07 bâton ? - Ça veut dire que ça a été
01:23:09 confirmé par l'enquête de l'Hippop. - C'est limite.
01:23:11 - C'est moyen. - Il y a une crise de la libido.
01:23:13 C'est historique. C'est historique
01:23:15 en Europe et en Occident.
01:23:17 Pour la première fois depuis fort longtemps,
01:23:19 je veux dire, les Européens, au moins, ou les
01:23:21 Français, font moins l'amour et de
01:23:23 façon notable. - Pourquoi ?
01:23:25 - On appelle la réduction sexuelle. - Lisez Causeur.
01:23:27 Vous allez l'apprendre.
01:23:29 - Pourquoi ? Pourquoi ? Vous avez une raison ?
01:23:31 - Pourquoi il y a moins de libido ?
01:23:33 - Je ne sais pas pourquoi. - Ben, je demande à Causeur.
01:23:35 - Ben, vous allez lire de Causeur.
01:23:37 - Il y a des explications, quand même. - Oui, oui, il y a des explications.
01:23:39 - Il y a la concurrence
01:23:41 des plateformes de streaming.
01:23:43 Il y a le fait que, tout simplement, on vit seul
01:23:45 de plus en plus longtemps. En général,
01:23:47 c'est plus simple d'avoir des relations sexuelles
01:23:49 quand on est deux. Enfin, il y a quand même...
01:23:51 - Il y a aussi la criminalisation
01:23:53 du désir. - C'est un phénomène qui a commencé
01:23:55 aux États-Unis il y a déjà 4 ou 5 ans.
01:23:57 - Il y a aussi la criminalisation du désir masculin.
01:23:59 - Carrément.
01:24:01 - Voilà. - Carrément.
01:24:03 - Bon, ben, écoutez, c'était un plaisir. Merci,
01:24:05 Élisabeth Lévy. Causeur, c'est...
01:24:07 C'est le numéro 120 ? C'est vous qui êtes la chef ?
01:24:09 - Oui, c'est moi qui suis la chef.
01:24:11 - Ça vaut combien ? - On dit... Ça coûte
01:24:13 5 euros... 6,90 euros.
01:24:15 - Et vous pouvez l'acheter en casque.
01:24:17 - Comment ? Oui, on le trouve dans les boutiques.
01:24:19 - La civilisation de la peur, je rappelle Nicolas Bouzou.
01:24:21 C'est chez Ixo Éditions.
01:24:23 - Merci. - C'était un plaisir.
01:24:25 Jean-Marc Morandini dans une seconde.
01:24:27 Laurent Capra était à la réalisation.
01:24:29 Bouca était à la vision. Arnaud Portela
01:24:31 était au son. Marine Lanson...
01:24:33 - Célébrer un petit week-end d'anniversaire.
01:24:37 - Ah oui.
01:24:39 Parce que son anniversaire c'était cette semaine,
01:24:41 donc son fiancé lui a fait une surprise.
01:24:43 - Le respect de la vie privée, ici ?
01:24:45 - Je n'en parlerai pas davantage.
01:24:47 C'est un gentil fiancé.
01:24:49 Benoît Bouteille était bien évidemment avec nous.
01:24:51 Toutes ses émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
01:24:53 Rendez-vous ce soir.
01:24:55 Merci.
01:24:56 Merci.