• il y a 3 mois
Avec Kristell Niasme, Conseillère Municipale LR à Villeneuve Saint Georges (Val-de-Marne), Bernard Cohen-Hadad, Président de la CPME Paris et du think tank Etienne Marcel, Auteur du livre “l’avenir appartient aux PME” publié chez Dunod, Harold Huwart, Député LIOT d'Eure-et-Loir, divers-centre, ex-maire de Nogent-le-Rotrou et Philippe Bouriachi, Conseiller Régional écologiste d'Île-de-France, membre de la commission des sports

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD_CHRONIQUE-2024-07-26##

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Transcription
00:00:00SUDRADIO, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:00:06Les débats de l'été et cette deuxième séquence de ces débats de l'été entre 10h30 et 12h30, ce sont nos 4 débatteurs de Mettez-vous d'accord, Tradition chez Valérie Expert, qui est en vacances et que j'ai le plaisir de remplacer, on salue Valérie au passage.
00:00:22Mais vous le savez ce matin, l'actualité, nous sommes au plus près de l'actualité sur SUDRADIO, l'actualité c'est bien sûr les Jeux Olympiques et la cérémonie qu'on espère très belle ce soir.
00:00:33Est-ce qu'ils planent là une menace à travers ce qui vient de se dérouler ? Mais l'actualité c'est ces sabotages en série à la SNCF.
00:00:39Alors nos débatteurs, je vous les présente immédiatement mais on va suivre l'actualité, Christelle Niasse est avec nous, bonjour.
00:00:46Bonjour Thierry.
00:00:47Christelle, vous êtes conseillère municipale, donc vous êtes une élue municipale à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne et vous êtes droite républicaine.
00:00:54Également liée au département du Val-de-Marne.
00:00:56Philippe Bourgaki, vous, vous êtes de sensibilité écolo mais si je dis Europe Écologie Les Verts, non.
00:01:04Ça va me faire rirer, c'est le poil. Je suis sorti de cette secte donc maintenant je suis à l'écologie au centre depuis 2 ans et je suis très fier.
00:01:10Donc écolo-centriste, écolo dans l'âme mais pas écolo Europe Écologie Les Verts.
00:01:16Merci Philippe, vous réagirez.
00:01:18Un autre élu, il est député d'Huliotte, il a été maire longtemps de Neugean-le-Retrou dans l'Eure-et-Loire.
00:01:25Harold Huvar, vous êtes centriste mais centriste critique à l'égard d'Emmanuel Macron, on peut dire ça.
00:01:30Vous n'êtes pas un centriste macroniste.
00:01:33Critique à l'égard de tous les blocs et de la situation d'impasse dans laquelle on est.
00:01:37On va vous retrouver, on va parler de ça, on va parler politique en effet ce matin.
00:01:41Bernard Cohen Haddad, vous c'est la société civile, si j'ose dire, qui a présenté sur ce plateau ce matin puisque vous êtes chef d'entreprise
00:01:48et le porte-parole des chefs d'entreprise à travers la CPME, Île-de-France, c'est-à-dire c'est combien d'entreprises au sein de votre syndicat ?
00:01:557000 en Île-de-France et je préside aussi un think-tank qui s'appelle Étienne Marcel qui représente les entreprises de la RSE, notamment les PME de la RSE.
00:02:03C'est en pleine actualité comment on peut mieux vivre dans notre cité et mieux travailler dans nos entreprises.
00:02:09La responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Et puis alors Étienne Marcel, il faut rappeler qui c'était.
00:02:15On va en faire hurler ceux qui sont loin de Paris et qui en ont marre d'entendre parler.
00:02:18C'était le monsieur Galgaud d'une autre époque, c'est-à-dire le prévôt des marchands de Paris qui était un tisserand et qui s'est battu contre l'absolutisme royal.
00:02:27Voilà et il était le porte-voix haut et fort des entrepreneurs de l'époque, des artisans de Paris et il a été un peu maire.
00:02:35Donc de fait, il avait le même poids que le maire de Paris à l'époque.
00:02:39Alors je reviens à l'actualité, je vous le disais, vous le savez, ces sabotages qui mettent en danger évidemment le réseau, les trains.
00:02:46Mais la sécurité, nous a dit le président de la SNCF, était assurée.
00:02:50Donc pas d'accidents mais en revanche des incendies volontaires au moins dans 5 points différents sur des sites différents, des lignes LGV.
00:02:58C'était très coordonné, c'était prémédité, vous allez l'entendre.
00:03:01Il y a eu à l'instant même, il y a un peu moins d'une dizaine de minutes, une conférence de presse du président de la SNCF depuis la gare Montparnasse.
00:03:09Écoutez ce que disait à l'instant grâce aux équipes de Sud Radio Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF.
00:03:14On peut penser que l'attaque a été prémédité, a été calculée, a été coordonnée.
00:03:19Oui, je pense qu'il y avait vraiment intention de nuire et nuire gravement puisque l'endroit aussi où ces incendies ont été provoqués correspond à des bifurcations.
00:03:27Donc pour un seul incendie on touche deux itinéraires, deux destinations.
00:03:31Donc oui, il y avait intention de nuire et intention de nuire les Français qui partaient en vacances.
00:03:35Voilà, c'est les grands départs qui sont menacés, qui sont abîmés.
00:03:39Je le regrette vraiment.
00:03:41Ce n'est pas de notre faute, on est victime comme les Français.
00:03:43Mais nous notre rôle c'est de réparer le plus vite possible.
00:03:45Alors réparer le plus vite possible.
00:03:47Il faut dire qu'a priori sur la ligne TGV Sud-Est, elle n'est pas touchée depuis la gare de Lyon.
00:03:54Et dans l'autre sens, depuis Marseille, Aix, Nice même, on peut remonter sur Paris a priori.
00:04:00En revanche, les lignes TGV, les lignes grande vitesse Nord, Est et Atlantique sont touchées.
00:04:07Des trains qui ont entre 1h30 et 2h de retard.
00:04:10Évidemment des trains supprimés par ailleurs.
00:04:13Et la gare la plus touchée, c'est d'ailleurs de là que se déroulait à l'instant la conférence de presse du président de la SNCF.
00:04:18La gare la plus concernée, c'est les gares qui vont vers la Bretagne.
00:04:22Et c'est donc à Paris au moins la gare Montparnasse, mais Rennes, Le Mans, on y reviendra monsieur le maire de Jean-le-Retrou dans quelques instants.
00:04:32C'est tout l'Ouest et le grand Ouest vers la Bretagne qui est concerné.
00:04:37Écoutez ce qu'en dit d'ailleurs à cet égard Jean-Pierre Farandou.
00:04:39C'était encore il y a quelques instants à cette conférence de presse gare Montparnasse.
00:04:44L'entreprise est mobilisée bien évidemment pour que ça dure le moins longtemps possible.
00:04:48On a à faire face à des dégâts importants, particulièrement effectivement sur Montparnasse.
00:04:53Notre travail c'est d'abord de réparer.
00:04:56Nous avons mobilisé des centaines d'agents qui sont sur les lieux bien sûr, qui attendent que les enquêtes de police soient terminées pour pouvoir intervenir.
00:05:02Tous les plans d'intervention sont prêts.
00:05:04Il nous faut, nous pensons, deux jours à peu près pour arriver à remettre tout ça sous contrôle, en gros tout le week-end.
00:05:08On fera mieux si on le peut, mais il y a énormément de travail.
00:05:11C'est un travail très minutieux de réparation, câble par câble, fil par fil.
00:05:15Donc, mobilisation générale pour faire en sorte que cet incident ait des conséquences les plus réduites possible pour nos clients.
00:05:21Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, et Bruno Pomard, l'ancien du Red, qui était avec nous en direct, nous a dit tout à l'heure qu'en effet,
00:05:27c'était de fait une opération menée de façon professionnelle, par des spécialistes en tout cas,
00:05:33et que là il y avait volontairement une agression du réseau SNCF.
00:05:37Il est trop tôt évidemment de viser qui que ce soit et de parler d'ingérence étrangère par exemple,
00:05:43mais évidemment, la question ce matin, alors qu'il y a 160 chefs d'Etat et gouvernements qui sont présents à Paris pour la cérémonie d'ouverture,
00:05:50la question reste posée.
00:05:52Je vais vous faire réagir, nos amis les débatteurs de Mettez-vous d'accord, vous êtes là ce matin.
00:05:58Il se trouve que parmi nos amis ce matin, nous avons quelqu'un qui est proche d'un des endroits où les lignes LGV passent, évidemment,
00:06:06mais où surtout, où il y a eu une de ces attaques.
00:06:09La parole du Var, vous êtes aujourd'hui, vous avez été élu aux dernières élections législatives député Lyott de Réloir,
00:06:15vous avez été très longtemps le maire de Nogent-le-Retrou.
00:06:18Nogent-le-Retrou, c'est le Perche, c'est l'ouest de la France, sur la route du Mans, après Chartres, sur la route de Rennes.
00:06:25Alors dites-nous, vous avez des détails, qu'est-ce qui s'est passé, ça a eu lieu près de chez vous ?
00:06:29Oui, alors, beaucoup d'éléments commencent à devenir publics.
00:06:32Il est clair qu'une organisation capable de mener des actions sur autant de points du territoire, et avec du matériel et de la logistique,
00:06:40parce qu'incendier un poste d'aiguillage ou des fils d'eau de tension, ça demande beaucoup de matériel.
00:06:46Il n'y en a pas 36 aujourd'hui en France capables de mener ces actions-là,
00:06:50et manifestement, l'action sur le TGV Atlantique a eu lieu à Courtalin, donc dans la communauté de communes,
00:06:56à côté de la communauté de communes que je présidais encore jusqu'à hier soir.
00:06:59Donc à côté de Nogent-le-Retrou ?
00:07:01Voilà, donc on va très vite en savoir plus, parce que manifestement ils ont laissé du matériel derrière eux,
00:07:05manifestement il y a eu aussi un acte de sabotage sur le TGV Sud-Est qui a été déjoué.
00:07:10Donc il est très clair qu'on saura à peu près rapidement, avec un haut niveau de vraisemblance, d'où vient le coup.
00:07:16C'est simplement un rappel du fait qu'on est aujourd'hui dans une journée extrêmement sensible,
00:07:21et que du coup, la vigilance, la discipline aussi, y compris des voyageurs et de la population,
00:07:27est la clé pour permettre à notre pays de passer ce moment qui est forcément un moment compliqué.
00:07:32On s'est attaqué, selon vous, au maillon faible, finalement, là où c'est une diversion.
00:07:38Ce n'est pas là qu'aujourd'hui on avait tous les regards, tous les regards sont sur la Seine, tous les regards sont à Paris.
00:07:43Et donc là, finalement, certains ont profité de ça pour essayer d'aller enfoncer peut-être un endroit de difficulté.
00:07:51Manifestement, on est face à des gens organisés, donc on ne peut pas savoir quel est leur objectif final.
00:07:56On voit bien que les autorités réagissent en mettant des moyens sur les gares,
00:08:00puisque ça peut être l'indication que les gares sont le maillon sensible,
00:08:04là aussi parce qu'il y a des foules et des mouvements de foule qui vont avoir lieu aujourd'hui avec les départs en vacances.
00:08:08Mais je pense que, moi j'ai vécu les attentats quand j'étais plus jeune en cabinet ministériel,
00:08:13il faut aborder les attentats de 2015 et la suite, il faut aborder ces moments-là en étant prêt à tout.
00:08:20Écoutez, je vous ferai réagir nos trois autres débatteurs de Mettez-vous d'accord dans quelques instants.
00:08:25La pub et puis on revient bien sûr en direct sur Sud Radio sur cette attaque concertée dans 5 points névralgiques
00:08:33des réseaux de transformation et de transport des informations électroniques pour la gestion des TGV en France,
00:08:40les sabotages contre la SNCF. A tout de suite.
00:08:43Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:08:53Ce sont les débats de l'été et c'est l'actualité de l'été, c'est chaud aujourd'hui et c'est sur Sud Radio bien sûr,
00:08:59radio du rugby, radio du sport et bien sûr radio de l'actualité et des coulisses des Jeux Olympiques.
00:09:05Aujourd'hui c'est la cérémonie d'ouverture, on est très focalisé sur la question de la sécurité,
00:09:10à cause de cette attaque concertée cette nuit des professionnels de la mafia, du terrorisme, on ne sait pas,
00:09:17ou des gens hostiles tout simplement de façon idéologique au réseau SNCF, aux trains à grande vitesse,
00:09:24on se souvient de groupes d'extrême gauche qui avaient attaqué déjà il y a quelques années le réseau SNCF.
00:09:30Alors je vais vous faire réagir, on a entendu l'intervention de l'ancien maire de Jean Lerotrou,
00:09:34puisque rappelez-nous la commune qui a été attaquée cette nuit.
00:09:38C'est Courtalin, où il y a un poste d'aiguillage et un passage à niveau.
00:09:41Et TGV, donc la ligne grande vitesse de l'ouest vers la Bretagne, on sait, Jean-Pierre Farandou l'a précisé il y a quelques instants,
00:09:48le PDG de la SNCF sur Sud Radio, que c'est surtout ce réseau-là qui a été impacté.
00:09:54Qu'est-ce que vous inspire peut-être Bernard Cohenindade, vous êtes vous le représentant de la CPME,
00:10:00c'est-à-dire le syndicat des petites entreprises et moyennes entreprises de l'île de France,
00:10:04vous vouliez réagir sur l'impact que ça vous choque ?
00:10:07Oui Thierry, moi je pense qu'on est aujourd'hui dans une journée symbolique.
00:10:10S'il y a des journées symboliques, aujourd'hui c'est vraiment la journée de la cérémonie d'ouverture,
00:10:17donc tous les regards sont braqués sur la France, y compris les hackers, y compris les malveillants, les mafras.
00:10:24La preuve.
00:10:25La preuve, et que ce geste n'est pas anodin, on a voulu quand même nous gâcher la fête,
00:10:30on a voulu aussi plomber à un moment l'économie, parce que ce qui vient d'arriver ça coûte de l'argent aux contribuables,
00:10:35ça coûte de l'argent à la SNCF, ça nous coûte de l'argent, ça retarde aussi la vie économique,
00:10:40ça perturbe aussi la vie dans les territoires, donc ce n'est pas anodin, c'est une volonté de gâcher la fête,
00:10:47parce qu'on peut appeler, excusez-moi je suis un peu plus cash, des activistes, il faut dire les choses,
00:10:52ce sont des activistes, ceux-là même qui il y a une semaine, dix jours, nous ont fait des pétarades dans les mégabassines,
00:10:59vous voyez, contre les mégabassines.
00:11:00Vous pensez que c'est les mêmes ?
00:11:01Je veux dire, c'est le même système qui vise à bloquer à un moment la fête des GOP,
00:11:06alors qu'on est là, plutôt que de déplacer des policiers, des gendarmes,
00:11:10tout simplement faire en sorte qu'on soit consacré sur un événement,
00:11:13y compris pour perturber, je le redis, des écosystèmes locaux régionaux,
00:11:17parce qu'aujourd'hui ce que veulent les gens c'est profiter de leurs vacances,
00:11:21les entreprises, les consommateurs, tout simplement profiter du monde qui les entoure,
00:11:25s'acheter un certain nombre de choses, aller dans les restaurants, aller sur des lieux de villégiature,
00:11:30et ne pas se plomber la vie à savoir comment on va faire pour gagner à tel endroit,
00:11:34alors qu'on a des familles monoparentales, alors qu'on a des enfants à récupérer,
00:11:38alors qu'on a des personnes en situation de handicap qui se retrouvent en difficulté pour se déplacer.
00:11:44C'est ça la réalité Thierry ?
00:11:46Oui, vous avez publié un livre qui s'appelle « L'avenir appartient au PME »
00:11:50et donc nous on se met à la place, on a souvent des chefs d'entreprise, des artisans,
00:11:56des PME au téléphone sur Sud Radio.
00:11:58Et d'ailleurs si vous voulez réagir, ceux qui nous écoutez ce matin au 0826 300 300,
00:12:06soit parce que vous avez un témoignage, soit parce que vous voulez réagir à ce sabotage à la SNCF,
00:12:11ou ces vacances gâchées parce que vous partiez, vous n'hésitez pas, vous nous appelez,
00:12:16on vous passe à l'antenne 0826 300 300, si vous êtes bloqué en gare et que vous voulez réagir par exemple,
00:12:23appelez-nous. On imagine tout le travail qui a été mis en place par les commerçants aussi,
00:12:28au-delà même des jeux, qui dans toute la France attendent leurs voyageurs, leurs touristes,
00:12:33leurs vacanciers, et qui là se disent qu'ils vont peut-être relancer,
00:12:37ils vont peut-être refuser de venir finalement parce que les trains sont bloqués.
00:12:41Il y a une difficulté d'accès, les chiffres d'affaires, on voit bien, y compris les soldes,
00:12:45sont en dessous des attentes, on est à moins 30%, c'était mercredi la fin des soldes, je vous rappelle Thierry.
00:12:52Donc on a des chiffres d'affaires compte tenu d'un début d'été qui a été extrêmement pluvieux,
00:12:57plus ou moins anxiogène, avec des baisses de chiffres d'affaires.
00:13:00On a eu une année, je parle de date à date, c'est-à-dire de 2023 à 2024, qui n'a pas été exceptionnelle.
00:13:06Et là les soldes, alors vous avez déjà un petit brio ?
00:13:08Oui, on est sur à moins 50%, je veux dire 51% des commerçants qui ne sont pas à la hauteur
00:13:15du chiffre d'affaires qu'ils attendaient, 75% qui pensent effectivement avoir perdu entre 20 et 30%
00:13:21de chiffre d'affaires par rapport à l'année dernière, et 31% qui pensent que l'impact Jio n'a pas un effet,
00:13:26comment dirais-je...
00:13:27On est un peu perdu dans tous vos chiffres, ce qu'on retient c'est que ce n'est pas aussi beau que ce qu'ils rêvaient de faire.
00:13:32C'est tout simplement qu'il y a un faisceau d'indices qui fait que ça ne va pas à la fête des entrepreneurs
00:13:38et que ce qu'on arrive aujourd'hui et ce qu'on voit aujourd'hui n'est pas fait pour encourager,
00:13:41même si on pense d'abord à celles et ceux qui doivent se déplacer et qui se trouvent dans des situations difficiles,
00:13:47surtout en cette période d'aujourd'hui où un certain nombre, je parle de Paris, d'accès de mobilité sont fermés.
00:13:54Donc on voit bien que la situation est extrêmement difficile, pour ne pas dire catastrophique, anxiogène,
00:14:00pour ceux qui avaient prévu de prendre le train à la gare Montparnasse et qui j'espère pourront partir ce soir
00:14:06ou au plus tard demain afin de regagner leur ville de villégiature et aller tout simplement passer de bonnes vacances
00:14:13et pouvoir acheter français du Made in France dans les territoires.
00:14:16Alors je reviens sur ces précisions que nous vous donnions tout à l'heure et qui ont été abondées, si j'ose dire,
00:14:21par le président de la SNCF lui-même depuis la gare Montparnasse.
00:14:25Ce sont surtout les lignes Est, Atlantique et Nord qui sont touchées, nous disait Jean-Pierre Farandou,
00:14:33les lignes LGV Atlantique vers la Bretagne, donc déjà vers Le Mans puis Rennes.
00:14:40Le Mans est déjà, on le disait à l'instant, près de nos gens de Retrou à Cortalin,
00:14:45ça a été un des lieux où on a brûlé de façon volontaire les câbles des lignes TGV.
00:14:51Sur l'ensemble Sud-Est, à partir de la gare de Lyon, il semble que les choses aient été maîtrisées
00:14:57et qu'on ait évité une des attaques notamment, en faisant fuir les auteurs.
00:15:03On retrouvera une partie de leur matériel, ce qui permettra peut-être de donner des éléments aux policiers.
00:15:08Donc la ligne LGV Sud-Est, elle, a été à peu près préservée.
00:15:13Mais attention, vous avez au moins entre une heure et demie et deux heures de retard des trains
00:15:17à partir de Montparnasse vers la Bretagne, vers Brest, Rennes et Quiberon,
00:15:23et puis peut-être certains trains supprimés, il faut y faire attention.
00:15:27On se retrouve tout de suite avec les infos, bien sûr, et puis la suite de nos grands débats de l'été
00:15:33avec Mettez-vous d'accord et nos quatre débatteurs.
00:15:36Sud Radio.
00:15:37Sud Radio.
00:15:38Parlons vrai.
00:15:39Parlons vrai.
00:15:40Sud Radio.
00:15:41Par...
00:15:42Sud Radio.
00:15:43Les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:15:47Avec nous, quatre débatteurs, c'est la tradition ici, vous le savez, entre 10h30 et midi.
00:15:53Et ce matin, Christelle Niassme, conseillère municipale dans la région parisienne,
00:15:58en Ile-de-France, ville Neuf-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne, droite républicaine, Christelle.
00:16:03A ses côtés, Harold Huvar, vous êtes député Liott, élu il y a quelques semaines,
00:16:09au début du mois, aux dernières législatives, député Liott, centriste un peu, assez indépendant.
00:16:15Doré Loire, vous avez été maire de Neugean-le-Retrou et vous nous racontiez, il y a quelques instants,
00:16:20que vous étiez, jusqu'à hier soir, le président de cette communauté de communes dans laquelle il y a Courtalin,
00:16:25une des communes sur lesquelles figurait un des cinq nœuds ferroviaires
00:16:29attaqués hier par les sabotages au cours de la nuit.
00:16:32Avec nous aussi, Philippe Bourgaki, vous êtes conseiller régional écologiste indépendant d'Europe Écologie Les Verts,
00:16:39un des écologistes centristes d'Ile-de-France, membre de la commission des sports du conseil régional.
00:16:46Et puis, un chef d'entreprise qui représente la société civile parmi nos débatteurs ce matin,
00:16:51le président de la CPME Paris et patron du Think Tank, Étienne Marcel,
00:16:56auteur de L'Avenir appartient au PME, Bernard Cohen à date.
00:17:00Alors, comment réagissez-vous ? Il y a eu, il y a quelques instants, Bernard Cohen à date disait,
00:17:04ça procède de l'état d'esprit, notamment des éco-terroristes, des éco-violents, des écologistes violents
00:17:11qui sont allés de façon virulente contester l'existence des méga-bassines.
00:17:17Vous, l'écologiste de cœur que vous êtes, Philippe Bourgaki,
00:17:21vous vous sentez concerné par cette interpellation de Bernard Cohen à date.
00:17:24Au fond, cet état d'esprit délétère installé par l'éco-violence serait à l'origine de ce qui vient de se produire à la SNCF ?
00:17:32Tout d'abord, mes premières pensées vont à toutes celles et tous ceux,
00:17:35et je remercie Bernard de l'avoir souligné tout à l'heure,
00:17:38ces femmes et aussi ces hommes, en général c'est plutôt ces femmes isolées, monoparentales,
00:17:44ces grands-parents qui souffrent de la solitude et qui vont pouvoir, qui devaient recevoir leurs petits-enfants,
00:17:51les personnes en situation de handicap, les colonies, enfin vraiment...
00:17:55Oui, tous les gens fragilisés qui se faisaient des vacances à un moment de bonheur pour recevoir la famille, les amis...
00:18:00A qui aujourd'hui on a fait beaucoup de mal.
00:18:01Ma deuxième pensée, c'est pour toutes ces femmes et ces hommes de la SNCF,
00:18:05d'entreprises environnantes...
00:18:06D'abord ceux qui sont bloqués, les voyageurs, parce que là, d'un million, on va être bloqués ce week-end.
00:18:10Deuxièmement, toutes celles et tous ceux qui vont essayer, par tous les moyens,
00:18:13de résoudre tous les services de l'État, évidemment,
00:18:16et j'appelle vraiment les usagers à attendre le message, SMS ou mail de la SNCF.
00:18:24J'ai une particularité qui n'était pas très en vogue quand j'étais à l'Europe Écologie Verte,
00:18:28c'est que je suis un spécialiste de la sécurité et que j'aime l'ordre et la sécurité.
00:18:33S'il vous plaît, ne vous rendez pas en gare si vous n'avez pas reçu le message,
00:18:37parce que le problème d'une influence en gare...
00:18:39Moi je pense aujourd'hui à nos anges gardiens, nos policiers, nos gendarmes, nos militaires,
00:18:42qui sont sur le pied de guerre pour nous apporter la sécurité au péril de leur vie.
00:18:46S'il devait y avoir un acte malveillant...
00:18:48Un acte supplémentaire en gare, quoi.
00:18:50Vous savez, je suis optimiste de nature, mais j'essaie d'être le plus prudent possible.
00:18:56Vous avez une concentration de gens qui vont affluer et qui vont se retrouver bloqués.
00:19:00Au lieu d'avoir 50 000 personnes, d'un coup vous en avez 100 000.
00:19:03Si vous faites un dégât, il est multiplié par 10, du coup...
00:19:07Vous redoutez au fond, alors, complètement hypothèse d'école.
00:19:10Attention, je dis bien aux auditeurs qu'on n'est pas là dans le factuel, c'est pas un fait.
00:19:14Mais vous nous dites finalement, on pourrait en parallèle...
00:19:18Tous les regards sont focalisés sur la cérémonie,
00:19:21et beaucoup de policiers sont mobilisés là-bas.
00:19:23Dans un premier temps, c'est ça le scénario noir que vous...
00:19:26Le scénario noir, c'est qu'on regroupe et puis il peut y avoir...
00:19:29On bloque les gens dans les gares en ayant attaqué les sites ferroviaires,
00:19:33et puis du coup, une attaque derrière.
00:19:35Je ne veux pas concéder à la panique, mais je veux qu'on soit responsable.
00:19:39Il est important que chaque...
00:19:40Bernard Cohen Hazard avait raison de dire, on nous gâche la fête,
00:19:42et nous-mêmes on en rajoute, je reconnais.
00:19:44Mais la prudence prévaut aujourd'hui pour tout le monde,
00:19:47et s'il vous semble quelque chose d'anormal,
00:19:51signalez-le immédiatement aux forces de sécurité, parce que...
00:19:57Comment est-ce qu'on peut suivre votre conseil ?
00:19:59Parce qu'on se dit, bon, OK, tant pis, mon train ne redémarre pas avant 13h,
00:20:03là, il y a encore 2h d'attente, je vais quand même en gare, c'est normal.
00:20:07J'ai envie de partir.
00:20:08N'y allez pas, parce que de toute façon, vous n'allez pas pouvoir partir.
00:20:11Deuxièmement, vous allez encombrer des services d'urgence,
00:20:13si éventuellement il y avait ne serait-ce qu'un mouvement de panique.
00:20:16Vous savez, quelqu'un qui fait une crise d'hystérie
00:20:18parce qu'il est angoissé par la foule, moi je suis agoraphobe,
00:20:21et je lutte contre ça au maximum.
00:20:23Vous prenez votre train aujourd'hui, Rachel ?
00:20:25Non, je l'ai pris hier, parce que mon vol a été annulé,
00:20:27et je ne citerai pas la compagnie, mais on en parlera un autre jour.
00:20:30Et donc je remercie en tout cas la SNCF
00:20:32de m'avoir permis au dernier moment de prendre mon train
00:20:34pour être présent aujourd'hui chez vous.
00:20:37Mais vraiment, vous savez, on a parlé d'éco-terrorisme,
00:20:40et nous, en tout cas à l'École Géocentre,
00:20:42et même quand j'étais à l'École Générale des Verts,
00:20:43je condamnais toujours les actions violentes,
00:20:46et par contre, les happenings pacifistes,
00:20:48mignons, qui interpellent les gens,
00:20:51qui ne les pénalisent pas, comme quand on bloque le périph',
00:20:53ça fait chier le français moyen
00:20:55qui veut aller bosser ou qui doit récupérer son mot.
00:20:57On retire le verbe, voilà, ok, c'est fini.
00:20:59Non, il faut dire les choses.
00:21:00Vous êtes bloqués, vous devez aller chercher vos mots mal à crèche,
00:21:03sinon vous allez vous retrouver comme ça après 19h.
00:21:06C'est un traumatisme pour l'enfant,
00:21:07c'est un traumatisme pour la maman,
00:21:09pour des gens qui, à juste titre,
00:21:11veulent interpeller sur l'échange climatique,
00:21:13mais ce n'est pas les bonnes méthodes,
00:21:14ça n'embête pas le Président de la République,
00:21:15ça embête le pauvre citoyen qui n'a pas d'autre alternative.
00:21:18Donc moi, j'ai toujours été contre ça.
00:21:21Et par contre, des attaques ciblées, organisées, structurées,
00:21:25c'est-à-dire que ça demande du repérage,
00:21:26ça demande du matériel, ça demande de la formation,
00:21:29me fait dire que ce n'est pas des éco-terroristes,
00:21:32mais une structure bien plus complète.
00:21:35Vous rejetez que ce soit autre chose ?
00:21:37Moi, je le dis carrément, j'ai dans la ligne de mire le Kremlin.
00:21:40Vous dites la Russie.
00:21:42Je ne suis pas soumis au même protocole diplomatique que notre chef d'État,
00:21:46mais on savait qu'ils allaient nous compliquer la vie
00:21:50par rapport à notre soutien à l'Ukraine.
00:21:51Moi, je suis un soutien indéfectible à l'Ukraine,
00:21:53donc je l'assume pleinement,
00:21:54et c'est pour ça que je fais attention à toutes les fréquentations
00:21:56et toutes celles qui viennent m'approcher.
00:21:58Je dis bien, nos éditeurs, ce n'est pas une info, c'est une opinion.
00:22:01Non, c'est une opinion personnelle de Philippe Bourguéti,
00:22:03conseiller municipal et conseiller régional d'Ile-de-France, indépendant,
00:22:06comporté par le National Écologie Centre.
00:22:09Vous soupçonnez la Russie derrière cette action multisciple.
00:22:14Vous ne pouvez pas coordonner de façon pratiquement...
00:22:16En tout cas, une agence étrangère.
00:22:18C'était évident, on le savait,
00:22:20qu'ils allaient, par tous les moyens, nous pourrir la vie.
00:22:22Mais c'est pour ça que j'appelle nos concitoyens.
00:22:24S'il vous plaît, si vous ne recevez pas le SMS ni le mail,
00:22:26ne vous rendez pas en gare, je vous en supplie.
00:22:28Christelle Niasme, vous êtes une de nos quatre débatteurs ce matin.
00:22:32Il ne va pas un peu fort, Philippe Bourguéti ?
00:22:35Oui, je pense qu'il y a effectivement une intention profonde de nuire.
00:22:39Je n'irai pas jusqu'à dire une ingérence.
00:22:40Vous êtes d'accord avec lui ?
00:22:41Oui, c'est extrêmement coordonné.
00:22:43On voit qu'on est sur des sites ferroviaires,
00:22:45il y a quand même une certaine technicité.
00:22:46Moi, vous me laissez sur des rails,
00:22:48je suis incapable de vous définir ce qu'est un poste d'aiguillage
00:22:50où il faut brûler un câble pour empêcher une ligne d'avancer.
00:22:55Il y a une vraie connaissance des infrastructures,
00:22:58il y a des points spécifiques qui ont été touchés,
00:23:00et quand ils l'ont fait, ils savaient pertinemment où bloquer la situation.
00:23:05Je n'irai pas jusqu'à dire une ingérence étrangère,
00:23:07mais je veux dire que ce blocage nous avait été promis,
00:23:12on a parlé d'activistes tout à l'heure,
00:23:14il nous avait été promis par l'ultra-gauche.
00:23:17Ils n'en se sont pas cachés,
00:23:19ils en font même des opinions politiques,
00:23:21parce qu'ils nous promettent à la rentrée de venir sur ces sujets
00:23:23pour dire à quel point les Jeux Olympiques sont un ratage monumental.
00:23:27Alors, comment mieux défendre cette idée
00:23:30que de contribuer peut-être un peu à gâcher la fête ?
00:23:34Il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui,
00:23:35il y a plus de 300 000 spectateurs qui sont attendus,
00:23:38on a toutes nos forces de sécurité qui sont extrêmement mobilisées.
00:23:42Il y a même eu des appels qui ont été faits
00:23:45pour infiltrer les réseaux bénévoles pour pouvoir saboter la fête.
00:23:51Je veux dire, il faut quand même dire où on est.
00:23:54Il y a une véritable volonté de saboter la fête et tout le projet autour des JO.
00:23:59Philippe Bourgiaki, à l'instant, de Sensibilité Écolo,
00:24:04vient de nous dire que c'est peut-être même une ingérence étrangère.
00:24:09Certains se demandent si ça ne peut pas venir aussi de l'extrême-gauche française,
00:24:13parce qu'on se souvient de 2008,
00:24:15Julien Coupa, le groupe de Tarmac, qui avait attaqué des lignes TGV
00:24:20et qui prévoyait des opérations beaucoup plus solides.
00:24:23Alors, ce groupe était surveillé, ils ont été condamnés,
00:24:25emprisonnés à un moment donné, donc peut-être qu'il ne s'agit pas du tout d'eux,
00:24:28mais on se souvient de cette époque.
00:24:31Oui, mais là, c'était des lignes qu'Altenaire...
00:24:33TGV, il s'agissait de bloquer...
00:24:35Non, mais là, ça s'est passé en même temps, en simultané,
00:24:38c'est une attaque en règle, en termes militaires,
00:24:40ça a été coordonné, c'est pour ça que ça me laisse penser,
00:24:43mais Christelle a tout à fait raison en parlant de l'extrême-gauche
00:24:46qui a voulu infiltrer des bénévoles,
00:24:50et puis surtout qu'ils ont fait des appels à la grève aujourd'hui, etc.
00:24:53Mais je rappelle qu'ils ont les mêmes coéquivalences
00:24:55et les mêmes incointances avec le régime de Poutine.
00:24:57Harold Duvard, vous êtes député aujourd'hui,
00:24:59vous avez donc été maire et président de cette communauté de communes
00:25:01de nos gens de retrou, où il y a Courtalin,
00:25:03on le répète, un des endroits où il y a un des postes
00:25:06qui a été brûlé cette nuit, ça vous inspire quoi,
00:25:08la réaction de Philippe Bouriaki et de Christelle Niasme
00:25:12en disant à Gérance Étrangère ?
00:25:14Alors, on ne sait pas à ce stade, on saura très vite,
00:25:18puisqu'il est clair qu'une attaque de cet ordre
00:25:20mobilise du matériel, des moyens, laisse des traces.
00:25:23On ne l'a pas anticipé ?
00:25:25On ne l'a pas anticipé, parce que c'est impossible
00:25:27de sécuriser un réseau ferroviaire
00:25:29qui parcourt la totalité du territoire français,
00:25:32et puis ce sont des zones rurales,
00:25:34Courtalin, il n'y a personne tout autour.
00:25:36Par contre, un poste d'aiguillage,
00:25:38une bifurcation de lignes TGV,
00:25:40c'est une très grosse infrastructure.
00:25:42Pour pouvoir l'endommager, il faut des très gros moyens.
00:25:44Donc moi, ça plaide pour une organisation très structurée.
00:25:47Elles sont souvent identifiées,
00:25:49donc il n'y en a pas 36 aujourd'hui
00:25:51qui sont sous surveillance.
00:25:53On saura donc les choses très vite,
00:25:55d'où vient le coup.
00:25:56En revanche, on ne connaît pas l'objectif final
00:25:58de ce type d'action.
00:25:59Et c'est là que le sujet des gares
00:26:01qui a été pointé par les autorités publiques,
00:26:03en concentrant, il y a 55 000 forces de l'ordre,
00:26:06sans compter les militaires de Sentinelles
00:26:08aujourd'hui dans Paris.
00:26:10Les gares et l'encombrement dans les gares
00:26:13liées à l'arrêt des trains,
00:26:15peut-être que c'est possible.
00:26:17Donc il faut effectivement ne pas aller dans les gares,
00:26:19par prudence, attendre.
00:26:20C'est les consignes de la SNCF,
00:26:22attendre le SMS ou l'appel qui agite.
00:26:24Si j'ai un train, j'ai envie de le prendre mon train.
00:26:26Oui, mais quand il n'y a pas de train,
00:26:27ça ne sert à rien d'aller le chercher,
00:26:28puisqu'il ne va pas démarrer tout seul.
00:26:30Il y a aujourd'hui tous les moyens de connexion
00:26:32qui font qu'on appelle les clients,
00:26:34et donc à l'avance.
00:26:37On ne va pas nous accuser d'en faire trop
00:26:38et de gâcher la fête.
00:26:39Il ne faut pas en faire trop.
00:26:40Vous savez, quand on ne transige pas avec la sécurité,
00:26:42l'enjeu est trop important.
00:26:44C'est un milliard de personnes qui regardent la France,
00:26:46et donc ça concentre et ça suscite
00:26:48toutes les possibilités de déstabilisation.
00:26:50Les quatre débatteurs de Mettez-vous d'accord,
00:26:51on les retrouve dans quelques instants.
00:26:52Restez avec nous.
00:26:53Sud Radio, Mettez-vous d'accord.
00:27:06Les débats de l'été et Sud Radio.
00:27:08Et sur Sud Radio, c'est chaud,
00:27:10on suit l'actualité bien sûr.
00:27:12La plus difficile, la plus difficile,
00:27:14la plus délicate, c'est ces attaques en groupe,
00:27:17multi-sites,
00:27:18cinq sites de la SNCF et de points névralgiques
00:27:21pour la transmission des informations électroniques
00:27:23pour gérer les TGV.
00:27:24Les câbles ont été brûlés, vous le savez,
00:27:26donc cinq sites en France.
00:27:28Et d'après le président de la SNCF
00:27:30qui s'est exprimé il y a quelques instants
00:27:31sur les médias en général,
00:27:33et Sud Radio en particulier,
00:27:34même si la ligne TGV sud-est,
00:27:37Gare de Lyon à Paris,
00:27:39jusqu'à Nice, jusqu'à Perpignan même,
00:27:42via Marseille, via Aix,
00:27:45n'est pas touchée.
00:27:47En revanche, ce sont les lignes nord,
00:27:49les lignes est,
00:27:50et surtout la ligne atlantique vers la Bretagne
00:27:52qui sont touchées.
00:27:53Une heure et demie à deux heures de retard des trains,
00:27:56quelques trains supprimés,
00:27:57et Gare Montparnasse à Paris,
00:27:59pas de reprise des trains avant,
00:28:00au moins treize heures.
00:28:02Et puis je vous le disais à l'instant,
00:28:04autre actualité qui vient de tomber,
00:28:06puisque ça se passe de l'autre côté de l'Atlantique,
00:28:08là aux Etats-Unis,
00:28:09avec le président élection américaine,
00:28:12le président Barack Obama
00:28:13qui apporte pour la première fois son soutien
00:28:15à Kamala Harris,
00:28:16la démocrate bien sûr,
00:28:17et qui succède dans la candidature
00:28:20à la Maison-Blanche
00:28:21pour succéder à Joe Biden,
00:28:22à Joe Biden lui-même qui a donc renoncé,
00:28:25mais ça vous le savez.
00:28:26On revient avec nos quatre débatteurs
00:28:29que je vous présente à nouveau,
00:28:31Christelle Niassme,
00:28:32vous êtes Christelle Niassme, je le rappelle,
00:28:34conseillère municipale droite républicaine
00:28:36à Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne,
00:28:38à Rolles-du-Var,
00:28:39vous êtes députée liotte d'Eure-et-Loire,
00:28:41de nos gens de retrou,
00:28:42Philippe Bouriaki,
00:28:43conseiller régional écologiste indépendant
00:28:46d'Ile-de-France,
00:28:48et Bernard Cohen,
00:28:49à date, vous êtes président
00:28:50des petites et moyennes entreprises
00:28:52de la région francilienne.
00:28:55On va commencer par vous à Rolles-du-Var
00:28:57parce que vous nous parliez à l'instant
00:28:59de Courtalin,
00:29:00une petite commune proche de nos gens de retrou
00:29:02où un poste TGV de ligne grande vitesse
00:29:07a été incendié cette nuit,
00:29:09très bien, ou très mal.
00:29:11Et puis il y a aussi chez vous
00:29:13un réseau de PME, d'entreprises,
00:29:16et vous êtes très en pointe sur ces sujets,
00:29:19vous défendez aussi vous les entreprises françaises,
00:29:21et vous vouliez là pousser un coup de gueule
00:29:23parce que vous êtes blessé au fond
00:29:25du fait qu'on laisse tomber Duralex.
00:29:27Duralex, on se souvient,
00:29:28Duralex, le verre,
00:29:29nos verres d'enfance.
00:29:30Non, non, mais je voulais avoir une pensée
00:29:31pour Duralex et pour les salariés.
00:29:33C'est une entreprise que j'accompagne
00:29:35avec la région, je suis toujours vice-président
00:29:36à l'économie de cette belle région.
00:29:38Ils sont basés où, Duralex ?
00:29:39Ils sont à Orléans.
00:29:40Et je voudrais, dans un moment
00:29:42où on parle beaucoup des Jeux Olympiques,
00:29:44beaucoup de politique,
00:29:45beaucoup d'Amérique,
00:29:46rappeler qu'on a aussi nos entreprises
00:29:48qui souffrent, notre industrie.
00:29:49En ce moment même,
00:29:51il y a Duralex qui est au tribunal de commerce.
00:29:54On a perdu Cali aussi.
00:29:56On en a perdu beaucoup
00:29:58et ça risque de continuer.
00:29:59Là, il y a la possibilité d'une reprise,
00:30:01mais il ne faut pas que les emplois soient détruits
00:30:03et que les verres Duralex soient produits
00:30:06ailleurs que chez nous.
00:30:07Et puis, il y a aussi la perspective
00:30:09d'avoir une coopérative,
00:30:10donc aussi des solutions qui sont alternatives
00:30:13pour reprendre ça.
00:30:14Je voudrais simplement que,
00:30:16dans ces moments où l'actualité est très chargée,
00:30:18pour une fin de juillet, c'est très chargé,
00:30:20qu'on ait aussi une pensée pour tous les Français
00:30:22qui travaillent et pour lesquels
00:30:23il n'y a pas de trêve olympique,
00:30:24et puis pour toutes nos entreprises
00:30:25qui essuient des difficultés de l'industrie,
00:30:27mais aussi commerces, restaurateurs, artisans,
00:30:29parce que c'est ça le moteur de la puissance française
00:30:32et c'est ça aujourd'hui qui est fragilisé.
00:30:34Mais c'est quoi votre coup de gueule ?
00:30:35Parce que, pardonnez-moi,
00:30:36mais je fais l'objection, évidemment,
00:30:38on est assez critique à l'égard d'Emmanuel Macron ici,
00:30:40mais il a tenté de relancer depuis sept ans
00:30:44l'industrie française,
00:30:46de revenir à ce qu'il appelle
00:30:47notre souveraineté industrielle.
00:30:49Il a lancé, on voit,
00:30:50arriver dans un contexte
00:30:51où l'automobile prend le virage électrique,
00:30:54des méga-factories, des giga-factories
00:30:57du côté de Dunkerque,
00:30:59de nouvelles usines dans des tas de domaines
00:31:01qui sont liées à l'énergie.
00:31:02Il y a une tentative quand même
00:31:03de relancer l'industrie.
00:31:05Il y a une tentative pour relancer l'industrie,
00:31:06mais si on ne crée pas derrière les conditions
00:31:08pour que l'industrie ou l'économie
00:31:10puissent reprendre durablement,
00:31:11on est en difficulté.
00:31:12Si on ne règle pas la question
00:31:13des marchés de l'énergie,
00:31:14on n'arrivera pas à sauver certaines entreprises.
00:31:16Si on ne règle pas la question du travail,
00:31:17de la main-d'oeuvre, des recrutements,
00:31:19on n'arrivera pas à recruter
00:31:21et à faire se développer nos entreprises.
00:31:23Si on ne règlera pas la question du foncier disponible,
00:31:25de la même façon.
00:31:26Bref, il y a la réindustrialisation,
00:31:28le développement économique
00:31:29posent tout un tas de questions
00:31:30qui aujourd'hui sont toujours sur la table.
00:31:32Bon, mais par exemple sur l'énergie,
00:31:34certains élus proches du gouvernement
00:31:37encore en place,
00:31:38nous disaient il y a encore quelques heures
00:31:40« Attention, si le Nouveau Front Populaire
00:31:42arrive au pouvoir,
00:31:43il y aura un aller-retour encore une fois
00:31:45sur l'énergie nucléaire,
00:31:46et ça, c'est pas bon. »
00:31:47Oui, alors attention,
00:31:48le Nouveau Front Populaire,
00:31:49pour l'instant,
00:31:50ils sont très très loin du sujet
00:31:51quoi qu'ils en disent,
00:31:52parce qu'il n'y a pas de majorité
00:31:54en faveur d'une telle option.
00:31:56En revanche,
00:31:57on a toujours des marchés de l'énergie
00:31:58qui sont complètement dérégulés
00:31:59et totalement instables
00:32:00et dure à l'axe,
00:32:01et on pourrait en citer plein d'autres.
00:32:03C'est l'exemple même de ces entreprises
00:32:04qui aujourd'hui tombent
00:32:05à cause de l'instabilité des prix de l'énergie.
00:32:08Et donc, si on est dans une économie de guerre,
00:32:10si on a toujours la perspective
00:32:12de déstabilisation géopolitique,
00:32:14il faut remettre des règles
00:32:15sur les marchés de l'énergie
00:32:16qui ont été trop libéralisés
00:32:17ces dernières années.
00:32:18Oui, ces magnifiques objets en verre,
00:32:20et bien le verre,
00:32:21pour produire des objets en verre,
00:32:23il faut énormément d'énergie
00:32:25et beaucoup de gaz, en effet,
00:32:26pour brûler et faire fondre.
00:32:28C'est un symbole de la France,
00:32:30les verres d'Uralex,
00:32:31les verres de cantine
00:32:32qu'on a tous connus
00:32:33avec le numéro Calajatu.
00:32:35Bernard Cohen,
00:32:36vous qui êtes patron
00:32:37et président des PME d'Île-de-France.
00:32:39J'étais à Orléans il y a 15 jours,
00:32:41pour parler un petit peu
00:32:42de ce que je pense des PME.
00:32:44Et c'est vrai, Thierry,
00:32:45qu'il faut mettre en valeur
00:32:46le made in France.
00:32:48Et là, on a un exemple
00:32:49de la production française.
00:32:51Vous savez, en France, on a...
00:32:52Le label France Garantie,
00:32:53créé par Yves Gégo,
00:32:54c'était une bonne chose.
00:32:55Arnaud Montebourg aussi s'est mobilisé.
00:32:56Bien sûr, oui.
00:32:57Il y a une volonté en France
00:32:58de relancer tout ça
00:32:59depuis quelques années.
00:33:00Mais il faut peut-être aller
00:33:01au-delà des mots, Thierry,
00:33:02parce que c'est bien
00:33:03de dire des choses,
00:33:04c'est mieux de les faire.
00:33:05Dans la réalité,
00:33:06aujourd'hui, on a quand même
00:33:07une balance commerciale
00:33:08qui est déficitaire
00:33:09depuis un certain nombre d'années.
00:33:10On finalise plus qu'on exporte.
00:33:11Et il faut aider nos entreprises
00:33:12de production dans les territoires,
00:33:13alors qu'on surconsomme
00:33:14et qu'on ne produit pas assez
00:33:15dans nos territoires.
00:33:16C'était très bien dit
00:33:17par notre ami député.
00:33:18Il y a un vrai problème aujourd'hui
00:33:19de coût de l'énergie
00:33:20pour les entreprises.
00:33:21Malgré, il faut le reconnaître,
00:33:22l'action positive.
00:33:23Je crois qu'il ne faut pas être
00:33:24négatif tout le temps
00:33:25de Bruno Le Maire
00:33:26sur la stabilisation des coûts.
00:33:27Je vous rappelle
00:33:28qu'on n'avait jamais vu
00:33:29ces trois dernières années
00:33:30des piscines en Ile-de-France
00:33:31ou dans d'autres départements
00:33:32qui fermaient
00:33:33parce qu'on n'arrivait pas
00:33:34à chauffer les bassins.
00:33:35Il ne faut pas l'oublier.
00:33:36C'est un problème
00:33:37qui est très important
00:33:38pour les entreprises.
00:33:39Aujourd'hui, on a une capacité
00:33:40d'aider cette entreprise.
00:33:41Je suis un peu plus réservé
00:33:42sur la coopérative.
00:33:43Ça ne marche jamais très bien
00:33:44si ce n'est pas un projet initial.
00:33:45Mais je pense qu'il faut aider
00:33:46Duralex parce que c'est
00:33:47du made in Ile-de-France.
00:33:48C'est du made in territoire.
00:33:49C'est aussi du savoir-faire.
00:33:50Il n'y a pas qu'à l'école
00:33:51et dans les cantines.
00:33:52Il y a aussi chez les designers
00:33:53des choses qui sont très bien
00:33:54chez eux.
00:33:55Et puis, il faut mettre
00:33:56les moyens pour les accompagner
00:33:57à l'expérience.
00:33:58C'est un problème
00:33:59qui est très important.
00:34:00C'est un problème
00:34:01qui est très important
00:34:02pour les entreprises.
00:34:04Je pense qu'il faut penser
00:34:05à nos entreprises.
00:34:06Et je pensais,
00:34:07comme vous l'aviez dit Thierry,
00:34:08on a perdu Cadi
00:34:09il n'y a pas très longtemps.
00:34:10Il y a également
00:34:11toutes les entreprises
00:34:12dans le textile.
00:34:13On n'arrête pas
00:34:14de voir
00:34:15toutes nos entreprises.
00:34:16C'est même notre savoir-faire
00:34:17qui est en train
00:34:18de disparaître progressivement.
00:34:19Et au profit
00:34:20de l'économie,
00:34:21de l'économie
00:34:22qui est en train
00:34:23de disparaître progressivement,
00:34:24on n'arrête pas
00:34:25de voir
00:34:26toutes nos entreprises
00:34:27disparaître progressivement.
00:34:28On n'arrête pas
00:34:29de voir
00:34:30toutes nos entreprises
00:34:31disparaître progressivement.
00:34:33On peut mettre aussi en cause
00:34:34les modes de consommation différents.
00:34:35Quand on parle
00:34:36des chaussures ou du textile,
00:34:37il y a aussi
00:34:38une nécessité
00:34:39de nous adapter
00:34:40aux nouveaux modes de consommation.
00:34:41Mais peut-être que là,
00:34:42également,
00:34:43il faudrait travailler
00:34:44sur ce que vous disiez,
00:34:45le prix de l'énergie,
00:34:46la fiscalité aussi
00:34:47de nos entreprises.
00:34:48À un moment donné,
00:34:49quand ça vous coûte plus cher
00:34:50d'embaucher
00:34:51que de ce que vous gagnez,
00:34:54du bénéfice que vous réalisez,
00:34:55c'est très complexe
00:34:56pour nos entreprises.
00:34:57Donc il y a toute une réflexion
00:34:58à mener
00:34:59dans ce projet de relance
00:35:00sur la capacité
00:35:01à accompagner
00:35:02nos entreprises
00:35:03dans un contexte
00:35:04qui a beaucoup évolué
00:35:05et également
00:35:06le travail
00:35:07sur la relance
00:35:08de la consommation
00:35:09autour.
00:35:10Parce que les Français,
00:35:11eux aussi,
00:35:12sont soumis
00:35:13aux mêmes difficultés
00:35:14que les entreprises.
00:35:15Si on ne travaille pas
00:35:16sur la manière
00:35:17dont on relance
00:35:18la consommation,
00:35:19la problématique
00:35:20est générale,
00:35:21le pouvoir d'achat.
00:35:22Est-ce qu'on n'est pas
00:35:23un peu dans le Yaka Faucon
00:35:24alors même que,
00:35:25d'une part,
00:35:26les autorités ont essayé
00:35:27de relancer le gouvernement
00:35:28et puis que les Français,
00:35:29eux-mêmes,
00:35:30se sont retrouvés
00:35:31dans la même situation ?
00:35:32Ça, c'est mieux
00:35:33chez les autres,
00:35:34c'est vrai.
00:35:35Mais je parlais il y a
00:35:36quelques semaines
00:35:37de la loi TEPA.
00:35:38Moi, je regrette
00:35:39qu'on ait mis fin
00:35:40à cette loi.
00:35:41C'est gravissime.
00:35:42On défascalisait
00:35:43les heures supplémentaires.
00:35:44J'en parlais encore
00:35:45avec une dame,
00:35:46quelqu'un de très bien,
00:35:47qui est femme de ménage
00:35:48et elle me disait
00:35:49« Je travaillais dur,
00:35:50mais aujourd'hui,
00:35:51ben voilà. »
00:35:52Et pourtant,
00:35:53exactement.
00:35:54On revient sur ces sujets
00:35:55dans quelques instants
00:35:56et puis on vous tient
00:35:57au courant,
00:35:58évidemment,
00:35:59des suites,
00:36:00des conséquences
00:36:01de cette attaque
00:36:02dans cinq points
00:36:03névralgiques
00:36:04des lignes LGV
00:36:05vers le Nord,
00:36:06l'Est
00:36:07et surtout l'Ouest,
00:36:08la Bretagne,
00:36:09de la France
00:36:10à partir de Montparnasse.
00:36:11A tout de suite.
00:36:12Mettez-vous d'accord.
00:36:13Sud Radio.
00:36:14Parlons vrai.
00:36:15Parlons vrai.
00:36:16Sud Radio.
00:36:17Parlons vrai.
00:36:18Sud Radio.
00:36:19Les débats de l'été.
00:36:2010h-13h.
00:36:21Thierry Guerrier.
00:36:22Et je vous dis tout
00:36:23hors antenne.
00:36:24Il y a quelques instants,
00:36:25nos quatre débatteurs
00:36:26nous disaient
00:36:27ben oui,
00:36:28ben là,
00:36:29ce matin,
00:36:30on est tous d'accord.
00:36:31Il y a une forme
00:36:32d'unanimisme
00:36:33autour de ce qui,
00:36:34malheureusement,
00:36:35du constat
00:36:36et des conséquences
00:36:37sur ce qui vient
00:36:38de nous arriver
00:36:39avec ces cinq actes
00:36:40de sabotage
00:36:41concertés,
00:36:42organisés
00:36:43dans la nuit.
00:36:44Cinq points différents
00:36:45sur les nœuds électroniques,
00:36:46les câbles
00:36:47qui permettent
00:36:48de transporter
00:36:49les informations
00:36:50pour gérer
00:36:51les TGV,
00:36:52vous le savez.
00:36:53Et donc,
00:36:54les lignes vers l'Ouest
00:36:55en particulier,
00:36:56les montagnes,
00:36:57sont fortement,
00:36:58très fortement perturbées
00:36:59avec des scènes
00:37:00de sidération
00:37:01et de grande déception
00:37:02des voyageurs,
00:37:03notamment en gare Montparnasse
00:37:04où tout est bloqué
00:37:05au moins
00:37:06jusqu'à 13h.
00:37:07À l'instant,
00:37:08Raoul Duvar,
00:37:09donc un de nos quatre
00:37:10débatteurs ce matin
00:37:11avec Philippe Bouriaki,
00:37:12Bernard Cohenadade
00:37:13et Christel Niasme,
00:37:14vous preniez
00:37:15la défense de Duralex
00:37:16et de l'industrie française
00:37:17et je réagissais
00:37:18en disant
00:37:19mais enfin,
00:37:20est-ce qu'on fait pas
00:37:21du Yaka Faucon
00:37:22un peu facile ?
00:37:23Alors même que les Français
00:37:24eux-mêmes demandent
00:37:25le retour des industries
00:37:26mais ils veulent pas
00:37:27à côté,
00:37:28accepter parfois
00:37:29dans l'espace,
00:37:30le terrain qui est à côté,
00:37:31une nouvelle usine.
00:37:32Tout de même,
00:37:33nous sommes tous responsables
00:37:34de ce qui nous est arrivé
00:37:35depuis quelques années,
00:37:36non ?
00:37:37Oui, on n'est pas débordé
00:37:38non plus par les installations
00:37:39et les implantations
00:37:40d'usines en France.
00:37:41Donc je pense que
00:37:42il y a l'acceptabilité,
00:37:43la population,
00:37:44elle accueille quand même
00:37:45très favorablement
00:37:46les extensions d'entreprises.
00:37:47Parfois,
00:37:48il y a des problèmes
00:37:49de voisinage
00:37:50mais on peut avoir
00:37:51des problèmes de voisinage
00:37:52pour un poulailler aussi.
00:37:53Et les poulaillers
00:37:54se portent bien.
00:37:55En revanche,
00:37:56je pense qu'il y a
00:37:57un socle des Français
00:37:58qui est favorable
00:37:59à la défense
00:38:00de son industrie,
00:38:01de sa puissance productive
00:38:02parce que tout le monde
00:38:03a bien compris
00:38:04que c'est quand même
00:38:05la base de notre puissance économique
00:38:06et donc de notre capacité
00:38:07à financer nos services
00:38:08publics derrière aussi.
00:38:09Oui mais Harold Duvard,
00:38:10vous parliez d'énergie
00:38:11tout à l'heure.
00:38:12Un grand nombre
00:38:13de paysans,
00:38:14d'agriculteurs
00:38:15qui ont essayé
00:38:16et qui ont fini
00:38:17par installer un méthaniseur
00:38:18où on retraite
00:38:19les déchets organiques
00:38:20qui permettent
00:38:21de produire du gaz
00:38:22ont vu des mouvements
00:38:23se lever
00:38:24avec parfois des pétitions
00:38:25y compris d'écologistes
00:38:26en disant non
00:38:27alors que c'est un gaz
00:38:28qui est produit
00:38:29naturellement
00:38:30à partir de déchets organiques
00:38:31de leur champ
00:38:32et qui permet
00:38:33d'avoir du gaz
00:38:34pour chauffer
00:38:35et pour produire de l'énergie.
00:38:36Moi je suis président
00:38:37de la communauté
00:38:38de communes d'Uper
00:38:39jusque très récemment.
00:38:40J'ai installé des méthaniseurs
00:38:41et c'est assez facile
00:38:42d'expliquer aux gens
00:38:43que s'ils veulent garder des...
00:38:44et bien il faut bien garder
00:38:45de l'élevage,
00:38:46les méthaniseurs y contribuent
00:38:47et que s'ils ne veulent pas
00:38:48de méthaniseurs,
00:38:49il faudra accepter
00:38:50des éoliennes
00:38:52et ainsi de suite.
00:38:53Donc on peut avoir
00:38:54toutes les pétitions qu'on veut,
00:38:55on peut avoir tous les débats
00:38:56qu'on veut,
00:38:57à la fin il faut quand même
00:38:58mettre des solutions sur la table
00:38:59et je crois que dans ce pays
00:39:00la voie est assez...
00:39:01si on met de côté
00:39:02un peu les polémiques du jour
00:39:03et bien la voie
00:39:05elle est assez tracée.
00:39:06Le problème c'est qu'on ne
00:39:07résout pas
00:39:08les questions de fond
00:39:09qui sont la cause
00:39:10des problèmes
00:39:11qu'on a à traiter.
00:39:12Par exemple
00:39:13la question de l'énergie
00:39:14aujourd'hui
00:39:15qui expose les ménages
00:39:16les plus fragiles
00:39:17ou les entreprises
00:39:18les plus consommatrices d'énergie.
00:39:19On n'a pas parlé
00:39:20de la cimenterie
00:39:21mais les cimenteries ferment
00:39:22aussi en France
00:39:23à cause de l'énergie.
00:39:24Et bien on ne traite pas
00:39:25la question de fond
00:39:26qui est
00:39:27quelles sont les règles
00:39:28qu'on veut sur le marché
00:39:29de l'énergie
00:39:3020 ans, 30 ans, 40 ans
00:39:31après la libéralisation.
00:39:32Christelle Niasse nous disait
00:39:33aussi, j'ai une histoire
00:39:34de fiscalité,
00:39:35Bernard Cohenazade...
00:39:36Moi je crois qu'il faut
00:39:37faire attention Thierry
00:39:38de voir quand même
00:39:39que l'industrie
00:39:40elle a évolué
00:39:41depuis Victor Hugo
00:39:42ou Émile Zola
00:39:43je crois qu'il faut...
00:39:44On est dans l'entreprise
00:39:454.0.
00:39:46Vous voulez dire
00:39:47qu'il y avait une mauvaise image
00:39:48alors qu'aujourd'hui...
00:39:49On est dans une industrie
00:39:50qui nous dit
00:39:51que l'entreprise c'est Satan
00:39:52comme Madame Rousseau
00:39:53nous dit que
00:39:54le travail c'est une prison
00:39:55et qu'il ne faut pas
00:39:56manger de viande.
00:39:57Donc au bout d'un moment
00:39:58il faut quand même
00:39:59remettre les choses
00:40:00dans un périmètre
00:40:01d'une réalité.
00:40:02Aujourd'hui on est
00:40:03une industrie propre
00:40:04avec des limites
00:40:05de pénibilité
00:40:06avec des entrepreneurs
00:40:07qui mettent de l'argent
00:40:08pour produire
00:40:09du made in territoire
00:40:10du made in Locarne
00:40:11du made in France
00:40:12qui font des efforts
00:40:13y compris en qualité de vie
00:40:14et conditions de travail
00:40:15avec une capacité
00:40:16de traiter ce qu'on appelle
00:40:17la chaleur fatale
00:40:18qui est utilisée
00:40:19par les machines
00:40:20pour les récupérer
00:40:21soit pour chauffer
00:40:22soit pour, comment dirais-je
00:40:23pouvoir utiliser
00:40:24à l'extérieur.
00:40:25Donc on voit bien
00:40:26qu'on est dans
00:40:27un autre monde
00:40:28que cet autre monde
00:40:29certains le nient
00:40:30et qu'en revanche
00:40:31on a besoin
00:40:32vous l'avez dit
00:40:33Harold Duvard
00:40:34de pouvoir soutenir
00:40:35les connus.
00:40:36Il n'y a pas si longtemps
00:40:37le maire de Neugean-le-Rotrude
00:40:40très bien Duralex
00:40:41a eu des difficultés
00:40:42au moment de la Covid-19
00:40:43parce que c'était difficile
00:40:44les commandes n'arrivaient plus
00:40:45on a soutenu
00:40:46cette commande
00:40:47on a soutenu
00:40:48cette entreprise
00:40:49il faut continuer
00:40:50cette entreprise.
00:40:51On a oublié
00:40:52vous étiez au cabinet
00:40:53vous vous souvenez
00:40:54de l'Ejabi ?
00:40:55On a aidé
00:40:56à un moment l'Ejabi
00:40:57ça a fermé
00:40:58parce qu'il n'y avait
00:40:59pas de marché
00:41:00mais je crois,
00:41:01moi sincèrement
00:41:02que dès qu'on aide
00:41:03des entreprises locales
00:41:04dès qu'on met les moyens
00:41:05dès qu'on mobilise
00:41:06les consommateurs
00:41:07de proximité
00:41:08c'est un vrai enjeu
00:41:09de solidarité
00:41:10et les consommes acteurs
00:41:11sont attachés
00:41:12à ce qui est fait
00:41:13près de chez eux.
00:41:14Philippe Bouriaki
00:41:15Merci Bernard
00:41:16C'est un vrai enjeu
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