• il y a 3 mois
Les débats de l'été avec Alain Morel, secrétaire adjoint au syndicat des cadres de la sécurité intérieure, Bruno Pomart, ex-policier, ancien du RAID, spécialiste de la sécurité, Yvan Cujious, producteur, chanteur et animateur du “Loft Music” sur Sud Radio, Kristell Niasme, Conseillère Municipale LR à Villeneuve Saint Georges (Val-de-Marne), Bernard Cohen-Hadad, Président de la CPME Paris et du think tank Etienne Marcel, Auteur du livre “l’avenir appartient aux PME” publié chez Dunod, Harold Huwart, Député LIOT d'Eure-et-Loir, divers-centre, ex-maire de Nogent-le-Rotrou et Philippe Bouriachi, Conseiller Régional écologiste d'Île-de-France, membre de la commission des sports

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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2024-07-26##

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Transcription
00:00:00Les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:00:04Paris, la fête, la France qui célèbre les Jeux, bonjour à toutes et à tous,
00:00:11c'est un grand plaisir d'être avec vous à l'antenne jusqu'à 13h pour cette journée historique,
00:00:17jour historique d'ouverture officielle des JO, des Jeux Olympiques Paris 2024.
00:00:22Et la fête pourtant déjà, et bien cette chagrin ce matin, la fête est perturbée,
00:00:28et chagrinée parce que c'est la France entière qui est attaquée, en tout cas tout son réseau ferroviaire,
00:00:33LGV, les lignes grande vitesse qui sont victimes de sabotage, on peut le dire calmement ce matin,
00:00:39c'est une attaque massive contre la SNCF, un vandalisme très structuré,
00:00:44est-ce que c'est de la mafia, est-ce que c'est terroriste, on ne peut pas vous le dire évidemment pour le moment,
00:00:49mais le réseau ferré grand ouest de la SNCF et grande vitesse a été attaqué par des actes de malveillance
00:00:56entre Bordeaux et Paris, du côté du Mans, on va faire le point bien sûr et on va parler sécurité,
00:01:02est-ce que c'est une diversion finalement avant la cérémonie d'ouverture des JO,
00:01:08c'est une question que nous allons poser à nos invités d'anciens policiers, de grands experts,
00:01:12anciens du RAID par exemple, experts des questions de sécurité,
00:01:15est-ce que ça met en alerte ce matin évidemment, vous imaginez, les patrons de la sécurité,
00:01:20le ministre de l'intérieur, le préfet de police de Paris et tout,
00:01:23et tous les policiers et les gendarmes qui sont mobilisés pour assurer la sécurité.
00:01:27A midi, pendant une heure avec Joseph Ruiz, évidemment ce sera les JO, les JOlympiques dans tous leurs états,
00:01:34à 10h30 les quatre débatteurs de Mettez-vous d'accord de 10h30 à midi,
00:01:40et puis bien sûr sur Sudia Radio, la radio des coulisses et de l'actualité des JOlympiques,
00:01:45on suivra toute la préparation, on sera en direct aussi du stade de France à un moment donné dans la journée,
00:01:51en direct aussi des bords de scène bien entendu,
00:01:54et puis nous sommes sur Sud Radio à votre service pour toute la France,
00:01:58à l'écoute et en détail pour vous donner les informations sur les impacts considérables
00:02:05de ce sabotage, de cette attaque ce matin contre le réseau ferroviaire.
00:02:09C'est parti, ce sont les débats de l'été.
00:02:12Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:02:17Alors on commence par ce sujet, c'est plus qu'un débat,
00:02:19c'est une situation qui vient de se produire dans la nuit ce matin,
00:02:23cette attaque massive, ce sont les termes employés par la SNCF,
00:02:27je n'exagère pas avec ces mots, la SNCF qui se dit victime quant à Gérard,
00:02:31d'une attaque massive pour paralyser le réseau des trains à grande vitesse, des TGV,
00:02:37qu'est-ce qui se passe en fait ?
00:02:38Ce qu'on sait surtout pour l'instant c'est que 800 000 voyageurs touchés par ces sabotages,
00:02:44800 000 pendant le week-end, ce chiffre donné par le patron de la SNCF.
00:02:47C'est énorme, c'est énorme.
00:02:48Des attaques dans au moins 5 départements et dans plusieurs gares parisiennes,
00:02:52des dégradations qui auraient été liées entre 1h et 5h30 du matin,
00:02:56donc cette nuit, un incendie volontaire par exemple.
00:02:59Des incendies donc ?
00:03:00Oui, par exemple un incendie volontaire qui est avéré aux abords des voiles
00:03:04à hauteur de Courtalin dans l'Eure-et-Loire qui est entre Paris et Tours,
00:03:08des câbles coupés et incendies aux environs d'Arras,
00:03:10entre la ligne grande vitesse de Lille et Paris,
00:03:12des actes de sabotage entre la gare de Meuse et la commune de Lamorville
00:03:16et aussi entre Pagny-sur-Moselle et Lamorville dans la Meurthe-et-Moselle,
00:03:20des tentatives de sabotage aussi dans Lyon qui là pour le coup ont pu être évitées.
00:03:25Les axes Atlantique Nord et Est sont donc fortement touchés,
00:03:29un train sur deux vers l'Est, vers le Nord et un TGV sur quatre sur le bord de l'air
00:03:33reste pour l'instant programmé, on vient de l'apprendre également,
00:03:35jusqu'à 2h20 de retard pour le moment sur les TGV en provenance de Nantes,
00:03:39Rennes ou Tours, jusqu'à 4h de retard pour d'autres TGV en direction de Bordeaux,
00:03:45de nombreux trains sont supprimés et la ANCF a indiqué à ses voyageurs
00:03:51de ne pas se rendre dans les gares si possible,
00:03:54s'ils en ont la possibilité de reporter leur voyage,
00:03:58on a eu pas mal de réactions, notamment la ministre des Sports,
00:04:00Amélie Oudéa Castera, qui a condamné ces attaques,
00:04:02qui pourraient être criminelles selon elle.
00:04:06Et puis il y a eu à l'instant une conférence de presse du ministre des Transports
00:04:10et de Jean-Pierre Farandou, le président de la SNCF,
00:04:14donc ça veut dire qu'évidemment la première consigne donnée
00:04:17et que nous répercutons ici pour tous nos amis auditeurs de Sud Radio,
00:04:22c'est vérifier bien évidemment que votre train soit toujours programmé,
00:04:26beaucoup de trains évidemment sont pour l'instant bloqués, annulés,
00:04:29parce qu'il faut vérifier tous les réseaux câblés,
00:04:32les fibres optiques disait le PDG de la SNCF,
00:04:34par ailleurs, pour l'instant, d'après ce que vous décrivez,
00:04:39à l'instant, Quentin Gérard, c'est une attaque multisite,
00:04:42c'est-à-dire qu'on est à l'Ouest, évidemment,
00:04:44les TGV de la ligne Ouest, mais vous nous avez cité aussi la ligne Ouest,
00:04:47qui a été attaquée.
00:04:49Vous revenez tout à l'heure sur Sud Radio en permanence,
00:04:52vous avez l'antenne ouverte évidemment,
00:04:54dès que vous avez de nouvelles informations, merci Quentin Gérard.
00:04:57Je vous disais à l'instant, une conférence de presse
00:05:00qui a été donnée en urgence à la gare de Montparnasse,
00:05:04je crois, au 1 des sièges de la SNCF,
00:05:07par Jean-Pierre Farandou, le président de la SNCF et de SNCF Réseau,
00:05:12vous savez, le réseau qui est propriétaire des infrastructures ferroviaires,
00:05:16au nom de l'État, et qui a été attaqué,
00:05:19puisque c'est le réseau d'abord, et les câbles,
00:05:22essentiellement de transmission d'informations électroniques
00:05:25pour la gestion des TGV, qui ont été touchés,
00:05:28la signalisation bien sûr est mise en cause,
00:05:30Jean-Pierre Farandou qui s'exprimait aux côtés du ministre des Transports
00:05:33il y a quelques minutes, et notamment chez nos confrères de BFM.
00:05:36Notre devoir c'est la mobilisation, on va le faire, on sera là,
00:05:39comme on est toujours là quand on tient un coup dur,
00:05:41donc des milliers de cheminots de réseau vont se mobiliser pour réparer,
00:05:45des milliers de cheminots vont se mettre dans les gares
00:05:47pour accueillir les clients et les guider du mieux qu'on peut,
00:05:50des milliers de cheminots sont en train de réfléchir en disant
00:05:52quel plan de transport on va faire compte tenu des dégradations enregistrées,
00:05:55puisque l'idée c'est quand même de faire circuler quelques trains,
00:05:57comme l'a dit le ministre, et bien sûr faire en sorte
00:05:59que tout ça aille le plus vite possible.
00:06:01Voilà, donc ça aurait dû être une fête,
00:06:03c'était aujourd'hui les grands départs, les départs en vacances,
00:06:06c'était aussi bien sûr l'inauguration, l'ouverture des Jeux Olympiques,
00:06:09avec aussi beaucoup de Français qui allaient monter à Paris,
00:06:12qui allaient se faire plaisir, qui avaient pris un jour, deux jours, trois jours
00:06:14pour partager la joie des Jeux Olympiques,
00:06:16ben tout ça s'est gâché.
00:06:17Jean-Pierre Farandou, le président directeur général de la SNCF
00:06:21et de SNCF Réseau bien sûr, qui nous expliquait à l'instant
00:06:26dans cette conférence de presse improvisée,
00:06:28et également par masse, que finalement,
00:06:30ça va être près d'un million de voyageurs,
00:06:34puisqu'il y a non seulement les Jeux Olympiques,
00:06:36mais il y a surtout les grands départs ce week-end,
00:06:39qui vont être touchés pendant les deux, trois, quatre jours qui viennent.
00:06:43Tout le week-end est touché, et je vous le disais,
00:06:47agressions multicites, attaques multicites contre la SNCF.
00:06:52Alain Morel, vous êtes secrétaire général adjoint du syndicat des cadres de la sécurité intérieure,
00:06:57vous êtes policier, vous êtes un expert des questions de sécurité,
00:07:01comment vous réagissez à cette attaque, ce sabotage multicite,
00:07:06avec, comme le disait le président de la SNCF,
00:07:08de véritables commandos qui se sont organisés pour attaquer la SNCF ?
00:07:12On est au bord du terrorisme, là !
00:07:15Vous avez raison, on n'est pas simplement dans une simple contestation
00:07:19contre les Jeux Olympiques, contre l'État français,
00:07:22on est dans des actes de grande délinquance, coordonnés,
00:07:26certainement avec des visées idéologiques,
00:07:29mais c'est de la vraie grande délinquance.
00:07:31On a attaqué les lignes SNCF,
00:07:35ces lignes qui sont très difficiles à surveiller,
00:07:38il y a des millions de kilomètres de lignes SNCF en France,
00:07:42on a des policiers qui sont engagés partout,
00:07:46on a 45 000 policiers à Paris,
00:07:50on en a sur tous les sites,
00:07:52on en a qui sont restés avec des restrictions de congés dans tous les commissariats,
00:07:56on surveille tous azimuts,
00:07:59mais ces millions de lignes sont bien difficiles à surveiller,
00:08:02et ces actes de grande délinquance, coordonnés,
00:08:06ont profité pour contrarier les départs en vacances des citoyens français,
00:08:10pour contrarier l'organisation des JO,
00:08:13et c'est une enquête qui va se mettre en ligne, en place,
00:08:17et qui va être importante, parce qu'il est ultra important,
00:08:20d'identifier et de présenter à la justice ces délinquants.
00:08:26– Bon, mais alors, on se souvient qu'il y a eu une époque
00:08:29où il y avait un groupe d'extrême-gauche
00:08:33qui a déjà mené des opérations, mais de moindre ampleur,
00:08:38mais à plusieurs reprises tout de même contre des lignes TGV,
00:08:41ils ont été emprisonnés, ils ont été jugés,
00:08:44là on est passé à une autre dimension,
00:08:47est-ce qu'on peut considérer que ce sont, sinon des professionnels,
00:08:50peut-être même une puissance étrangère ?
00:08:53On a parlé de la volonté de la Russie d'organiser,
00:08:58alors je ne pointe pas du doigt la Russie dans cette affaire,
00:09:01mais on a parlé à un moment donné de ce risque d'une attaque massive,
00:09:07là au fond, il y a peut-être une tentative de diversion,
00:09:10on va essayer de trouver le point faible de la cuirasse ?
00:09:14– Je pense que c'est un peu tôt pour aller sur ce terrain-là,
00:09:18effectivement, on a des groupes idéologiques qui savent aussi s'organiser,
00:09:23on l'a vu par le passé, mais on le voit de plus en plus,
00:09:27ils s'organisent de différentes manières,
00:09:29ils ont des livrets de comment réagir face à une interpellation,
00:09:33face à une garde à vue, face à une audition,
00:09:36ils ont des avocats qui les conseillent,
00:09:40on a vu toutes sortes de dérives dans ce sens-là,
00:09:43il est un peu tôt pour aller sur le terrain de la gérance étrangère pour le moment.
00:09:50– Oui, bien sûr, je vais peut-être un peu vite,
00:09:52mais on a évoqué, il y a quelques jours à peine,
00:09:54la volonté, dit-on, de la Russie, c'est le ministre de l'Intérieur,
00:09:58Gérald Darmanin qui l'avait cité,
00:10:00de mener des attaques particulières de nos réseaux sociaux,
00:10:04nos réseaux électroniques, bien sûr, de cyber-attaques,
00:10:07mais pas uniquement contre la France,
00:10:09d'où la question que je pose ce matin,
00:10:12qui peut être en effet celle d'une mobilisation,
00:10:15en tout cas d'une attaque sur un des aspects peut-être un peu faibles
00:10:19de notre sécurité.
00:10:21Alain Morel, comment vont travailler maintenant les policiers
00:10:24et quelles difficultés vont-ils rencontrer, les policiers, les gendarmes,
00:10:27pour enquêter et essayer, il y a quand même une capacité des détails
00:10:31qui pourraient permettre d'identifier les auteurs de ces sabotages
00:10:35contre les sites LGV ?
00:10:37Bien sûr, une attaque aussi bien coordonnée
00:10:41avec autant de sites attaqués
00:10:45va permettre de faire tout un tas de recoupements,
00:10:48on va avoir des constatations de police scientifique,
00:10:51on va mettre en place du travail sur la téléphonie,
00:10:57sur tout un tas de techniques policières
00:10:59qui vous permettent de faire des recoupements.
00:11:01Pour essayer de repérer qui et où ?
00:11:03Mais oui, mais plus vous êtes nombreux,
00:11:05plus vous êtes vulnérables à l'enquête policière.
00:11:10Donc là en l'occurrence, il va y avoir des traces indices qui vont être relevées,
00:11:13même si on imagine qu'ils ont été très prudents,
00:11:16mais on peut être très prudents,
00:11:18on échappe difficilement aux traces
00:11:22qui peuvent être relevées par les forces de sécurité
00:11:25et par la police scientifique.
00:11:27On va vous laisser travailler,
00:11:29on va vous remercier Alain Morel
00:11:31d'avoir accepté de commenter en direct
00:11:33cette attaque massive et multisite,
00:11:36ce sabotage contre les lignes ferroviaires françaises,
00:11:39ce matin, jour d'ouverture de la cérémonie des Jeux Olympiques.
00:11:42Il y a forcément, c'est pas un hasard,
00:11:44en tout cas le hasard est là,
00:11:46cette situation est là,
00:11:48et je disais, ce n'est pas un hasard.
00:11:50On va appeler tout de suite Bruno Pommard.
00:11:52Bonjour Bruno Pommard.
00:11:53Bonjour, bonjour.
00:11:54Merci aussi d'avoir accepté d'être en direct sur Sud Radio,
00:11:56vous êtes un ancien policier,
00:11:58vous êtes un ancien du Raid,
00:12:00vous avez été instructeur du Raid,
00:12:02le Raid, on se souvient que cette unité est intervenue
00:12:04évidemment avec la BRI de Paris
00:12:06au Bataclan,
00:12:08vous êtes un spécialiste de la sécurité,
00:12:10je le disais,
00:12:11cette malveillance à la SNCF,
00:12:13ce sabotage, ces sabotages en série,
00:12:16multisite, qu'est-ce que ça vous inspire ce matin ?
00:12:19Ben écoutez, quelques inquiétudes évidemment
00:12:21à l'approche de cette grande cérémonie
00:12:23que sont les Jeux Olympiques,
00:12:25tout le monde s'y attendait, on l'a dit,
00:12:27la sécurité c'est quelque chose,
00:12:28c'est une science qui n'est pas exacte
00:12:30et malheureusement on le voit avec ce qui se passe
00:12:32malgré les effectifs de police considérables
00:12:35qui sont déployés à Paris
00:12:37mais également sur la France entière,
00:12:39donc c'est vrai que ça nous pose des interrogations
00:12:41quant à ces possibilités d'ingérence
00:12:43qu'on voit de pays étrangers,
00:12:45ces attaques cyberpotentielles
00:12:47et puis là, effectivement, vous l'avez dit,
00:12:49votre député précédent l'a dit,
00:12:51visiblement, quelque chose de coordonné,
00:12:53de très bien organisé,
00:12:55on a affaire à des spécialistes,
00:12:57il va falloir le déterminer
00:12:59et voir un petit peu ce qui s'est passé réellement
00:13:01mais encore une fois, il y a une enquête qui s'ouvre
00:13:03avec des spécialistes pour savoir
00:13:05réellement ce qui s'est passé et qui a fait ça.
00:13:07Encore une fois, je pense qu'il y a
00:13:09des potentialités de retrouver
00:13:11ces individus-là parce que
00:13:13encore une fois, quand on voit qu'on arrive
00:13:15à toucher un système aussi perfectionné
00:13:17que ce qu'il y a à la SNCF,
00:13:19est-ce qu'il y a eu des ingérences de l'intérieur
00:13:21même de la SNCF, on ne sait pas,
00:13:23tout est possible.
00:13:25Moi, je retiens de ce que vous venez de dire,
00:13:27Bruno Pommard, ancien instructeur
00:13:29au RAID, policier, je retiens
00:13:31ce sont des professionnels
00:13:33qui sont intervenus,
00:13:35on a affaire à des spécialistes,
00:13:37voilà la phrase que vous venez de prononcer.
00:13:39Alors, racontez-nous, comment ça se passe
00:13:41au niveau national, au niveau du ministère de l'Intérieur
00:13:43quand on a affaire à une telle attaque
00:13:45au moment où on va avoir à sécuriser
00:13:47un événement aussi considérable ?
00:13:49J'imagine qu'il y a une salle de commandement
00:13:51au ministère de l'Intérieur à Place Beauvau,
00:13:53à Paris, que le ministre est là,
00:13:55que tout le monde est mobilisé et que, forcément,
00:13:57on fait une corrélation entre les deux événements.
00:13:59Oui, tout à fait.
00:14:01Les autorités locales sont mobilisées
00:14:03des cinq points, des cinq secteurs où
00:14:05ont eu lieu ces attaques, évidemment,
00:14:07avec des policiers de la police judiciaire
00:14:09qui vont venir enquêter,
00:14:11et du personnel spécialisé,
00:14:13la police technique et scientifique qui sera présente
00:14:15pour faire des relevés d'ADN, pour voir tout ce qui se passe
00:14:17de cette scène qui est une scène de crime,
00:14:19en quelque sorte, puisque c'est évident.
00:14:21Mais ensuite, le ministère de l'Intérieur
00:14:23est évidemment tenu au courant en permanence
00:14:25de ce qui s'est passé
00:14:27et de l'évolution, évidemment, de cette affaire-là.
00:14:29Alors, vous savez qu'il y a
00:14:31un PC de commandement, d'ailleurs, dans les sous-sols
00:14:33de la préfecture de police qui est commandé par le préfet de police,
00:14:35évidemment en lien avec
00:14:37la cellule de coordination
00:14:39de la sécurité
00:14:41de l'événement qui est au
00:14:43ministère de l'Intérieur également. Voilà, tout ce monde,
00:14:45tous ces hauts fonctionnaires sont là
00:14:47en attente de voir un petit peu ce qui s'est
00:14:49réellement passé, de faire des recoupements,
00:14:51mais là, encore une fois, il y a un travail de longue haleine
00:14:53qui va nous permettre de savoir
00:14:55ce qui s'est réellement passé, et surtout,
00:14:57de savoir qui sont potentiellement ces individus-là,
00:14:59est-ce qu'ils ont été mandatés ou pas ?
00:15:01Oui, bien sûr. Alors, en parallèle,
00:15:03la formule du ministre de l'Intérieur,
00:15:05les jeux, ces jeux sont
00:15:07le plus grand défi sécuritaire
00:15:09de tous les temps. Le ministre de l'Intérieur ne pensait pas
00:15:11si bien dire avec cette
00:15:13attaque ce matin, ce sabotage contre
00:15:15les lignes LGV de la SNCF,
00:15:17mais là, en parallèle, on a 160
00:15:19chefs d'État et de gouvernement à Paris,
00:15:21il y aura 320 000 ce soir,
00:15:23cet après-midi, déjà, puisque dès 15h30,
00:15:25les sites seront ouverts,
00:15:27spectateurs sur les
00:15:29bords de la scène, pour 6 800 athlètes,
00:15:31dont certains, comme les Israéliens, doivent être hyper
00:15:33sécurisés, et le tout en présence
00:15:35de dizaines de milliers
00:15:37de policiers.
00:15:39Défi sécuritaire
00:15:41considérable. Vous, qui êtes un spécialiste
00:15:43de ces questions,
00:15:45et qui avez été dans des
00:15:47forces spéciales au fond de la police,
00:15:49le RAID, quel est le principal
00:15:51défi technique qui vous est posé ?
00:15:53C'est quoi ? La communication entre vous ?
00:15:55La coordination ?
00:15:57C'est quoi votre problème principal
00:15:59quand on est policier à votre place ?
00:16:01C'est quoi ? C'est d'être sympa
00:16:03aussi avec les gens ? De ne pas être trop violent ?
00:16:05C'est quoi votre problème ?
00:16:07Je vous répondrai tout, mon général.
00:16:09C'est un ensemble d'actions
00:16:11à mener avec la Coordination Nationale pour la Sécurité
00:16:13des Jeux, le fameux CNSJ,
00:16:15qui est en charge de la coordination
00:16:17de l'ensemble de ce dispositif,
00:16:19et je vous le disais tout à l'heure, donc la préfecture de police
00:16:21avec sa salle de commandement va avoir
00:16:23un œil évidemment précis sur
00:16:25l'ensemble des acteurs de la sécurité,
00:16:27vous le disiez tout à l'heure, 45 000 policiers,
00:16:29des agents de sécurité privée qui sont très importants,
00:16:31près de 20 000, les pompiers qui sont
00:16:33venus en renfort, près de 5 000 pompiers,
00:16:35les militaires également de Sentinelle,
00:16:37et tout ce monde qu'ils représentent avec,
00:16:39il ne faut pas les oublier, parce que parfois
00:16:41on a tendance à les oublier, on pense à la police, à la gendarmerie,
00:16:43les bénévoles aussi qui ont un rôle d'acteur
00:16:45de la sécurité, pour faire du filtrage,
00:16:47etc., donc ça représente quasiment
00:16:495 000 personnes pour un événement où on va accueillir
00:16:51un peu plus de 300 000 personnes, c'est considérable.
00:16:53Et tout ça, il faut le coordonner de la meilleure
00:16:55des façons, et c'est pour ça encore une fois
00:16:57que le préfet de police,
00:16:59qui ne semble être l'homme de la situation, très sincèrement,
00:17:01je vous dis ça pour voir...
00:17:03Oui absolument, il y a quelque temps, j'ai eu le plaisir
00:17:05avec notre ami Cécile de Médibus
00:17:07d'animer un colloque
00:17:09pour le préfet de police
00:17:11avec l'ensemble des services...
00:17:13Je peux vous assurer, et pourtant je m'intéresse beaucoup à ce sujet-là,
00:17:15j'ai été impressionné de voir
00:17:17d'abord l'ensemble des services présents,
00:17:19et la coordination qui s'est préparée pour ces Jeux Olympiques.
00:17:21Ça m'a époustouflé de voir
00:17:23le travail considérable
00:17:25qui est mené pour l'accueil des délégations,
00:17:27pour la sécurité statique,
00:17:29pour tout quoi...
00:17:31On vous croit Bruno Pomard, mais je vais mettre le doigt
00:17:33dans ce qui est souvent un problème
00:17:35dans nos services,
00:17:37et que certains de vos collègues
00:17:39évoquent quand on parle avec eux,
00:17:41c'est-à-dire la capacité
00:17:43à ce qu'il n'y ait pas de guerre des polices,
00:17:45et à ce qu'on s'entende bien sur l'affaire
00:17:47sur le Bataclan, évidemment, tout le monde est intervenu,
00:17:49mais à un moment donné, il y a eu un débat, GIGN,
00:17:51BRI Paris,
00:17:53les terrains de chacun,
00:17:55non, non, j'y vais, c'est pas toi, c'est moi qui...
00:17:57Est-ce que ça, ça a été aplani,
00:17:59et est-ce que là, vraiment, on sait qui
00:18:01va intervenir
00:18:03à quel moment, si jamais il se passe quelque chose
00:18:05à un endroit et qu'il y a diversion ?
00:18:07Oui, chacun a des missions bien précises,
00:18:09et la lutte des égaux n'existe plus,
00:18:11surtout sur un événement pareil. Si vous me parlez
00:18:13des groupes d'intervention qui vont travailler là,
00:18:15on a bien vu qu'il y a une formidable coordination
00:18:17entre le RED, le GIGN et la BRI,
00:18:19650 policiers et gendarmes
00:18:21d'élite qui vont travailler ensemble,
00:18:23chacun avec des missions définies,
00:18:25les snipers, les teams
00:18:27anti-snipers du RED seront présents sur la cérémonie,
00:18:29sur l'eau, il y aura des équipes du GIGN
00:18:31et du RED également, pour escorter
00:18:33les bateaux et pour
00:18:35protéger les athlètes.
00:18:37Dans les airs, on a cette fameuse bulle autour de Paris
00:18:39de 150 kilomètres qui va être gérée
00:18:41par l'armée, l'armée de l'air et tous les moyens...
00:18:43Pas d'avion à partir de
00:18:45la fin d'après-midi, c'est fini,
00:18:47150 kilomètres autour de Paris.
00:18:49Tout à fait, la brigade fluviale qui est mobilisée également,
00:18:51qui sont les spécialistes de la Seine, qui connaissent parfaitement
00:18:53la Seine et qui seront là en soutien,
00:18:55évidemment, logistique, des équipes du RED
00:18:57aussi qui seront un bateau à protéger.
00:18:59Bruno Pommard, dites-nous
00:19:01franchement, vous qui avez été
00:19:03sur le terrain et qui connaissez ça, votre
00:19:05angoisse dans ces cas-là, votre inquiétude
00:19:07principale
00:19:09quand vous êtes à l'œuvre,
00:19:11dans de silles situations,
00:19:13quel est
00:19:15votre sujet, vous qui êtes cadre,
00:19:17policier, ancien du RED,
00:19:19vous vous dites, dans ces moments-là,
00:19:21il ne faut pas que je rate quoi ?
00:19:23Il faut être professionnel
00:19:25au bout des ongles, mais encore une fois,
00:19:27rien n'est impossible, vous voyez, je ne vous réponds
00:19:29pas directement. Une grosse attaque
00:19:31terroriste, très sincèrement,
00:19:33venant de l'extérieur ou quoi, je n'y crois pas trop
00:19:35compte tenu du travail qui est fait avec la DGSI,
00:19:37Europol, etc., et nos services
00:19:39de renseignement qui font le travail quotidien.
00:19:41– Vous voyez, les attaques ferroviaires de cette nuit,
00:19:43elles n'ont pas été
00:19:45identifiées, on ne les a pas anticipées.
00:19:47– Vous avez raison, mais également le comportement
00:19:49d'un spectateur qui vient là
00:19:51pour foutre le bazar, mais sachez qu'il y aura aussi
00:19:53des policiers en civil à parmi les spectateurs
00:19:55et on n'est à l'abri de rien, qu'est-ce que vous voulez ?
00:19:57On va recevoir plus de 300 000 personnes,
00:19:59même si les gens sont badgés, même si les gens
00:20:01ont acheté leur place, même si les gens sont contrôlés, etc.,
00:20:03on n'est pas à l'abri d'un barjot,
00:20:05excusez-moi le terme, qui est capable
00:20:07de faire un acte malveillant, c'est évident.
00:20:09Mais encore une fois, je peux vous assurer
00:20:11compte tenu du dispositif,
00:20:13il va falloir être courageux pour
00:20:15tenter un acte malveillant, croyez-moi, parce que
00:20:17il y a vraiment une mobilisation
00:20:19et une passion, je dirais même, moi j'ai appelé
00:20:21pas mal de collègues qui sont sur le terrain déjà depuis quelques jours
00:20:23et ils sont enthousiastes, évidemment,
00:20:25malgré la difficulté de la mission,
00:20:27enthousiastes de participer à ce bel événement
00:20:29et encore une fois, c'est regrettable
00:20:31de voir ce qui s'est passé avec
00:20:33ces réseaux TGV qui ont été
00:20:35détruits, c'est lamentable,
00:20:37mais écoutez...
00:20:39On pense surtout à ceux de nos auditeurs, et pas seulement,
00:20:41mais à tous ces Français et les touristes
00:20:43et les étrangers qui partaient en vacances
00:20:45là, dans tous les sens,
00:20:47en France, sur l'Hexagone,
00:20:49qui sont bloqués dans les gares pour l'instant,
00:20:51tant que les trains ne peuvent plus rouler sur les lignes TGV.
00:20:53Merci infiniment d'avoir été en direct ce matin,
00:20:55Bruno Pommard, je rappelle,
00:20:57ancien policier, ancien du RAID, instructeur
00:20:59du règle et un spécialiste
00:21:01de la sécurité. On va revenir, bien sûr,
00:21:03en direct sur Sud Radio, restez avec
00:21:05nous, on vous tient au courant des évolutions
00:21:07possibles des
00:21:09suites de cette attaque
00:21:11multisite de ces sabotages,
00:21:13incendies contre les réseaux
00:21:15ferroviaires SNCF, les réseaux
00:21:17des lignes grande vitesse à l'ouest,
00:21:19au sud de Paris,
00:21:21mais aussi à l'est, puisque
00:21:23certains endroits ont été
00:21:25signalés, certaines attaques ont été signalées
00:21:27sur des postes LGV
00:21:29aussi, dans l'est. On se retrouve pour
00:21:31parler de ces sujets, bien sûr, mais de la
00:21:33cérémonie, et on va revenir à la fête, tout de même,
00:21:35et elle devrait bien se passer, malgré
00:21:37tout cela, on y revient tout de suite.
00:21:39Vous êtes avec nous sur Sud Radio, ce sont les débats de l'été,
00:21:41à tout de suite.
00:21:47Sud Radio,
00:21:49les débats de l'été, 10h-13h,
00:21:51Thierry Guerrier.
00:21:53Vous êtes en direct sur
00:21:55Sud Radio, et nous vous tenons au courant
00:21:57des suites de cette
00:21:59attaque multisite,
00:22:01ces sabotages, incendies
00:22:03volontaires, par plusieurs commandos,
00:22:05dans 5 sites au moins de la SNCF,
00:22:07sur les lignes
00:22:09LGV, bien sûr, les lignes
00:22:11grande vitesse, avec
00:22:13des conséquences assez dramatiques
00:22:15pour ceux qui partaient en vacances, puisque
00:22:17nombre de TGV, essentiellement
00:22:19sur la ligne Paris-Bordeaux, mais pas seulement,
00:22:21sont retardés,
00:22:23et peut-être même de plusieurs heures
00:22:25à chaque fois. Le président de la SNCF,
00:22:27Jean-Pierre Farandou, il y a quelques instants, sur
00:22:29Sud Radio, nous disait, eh bien,
00:22:31ce sera peut-être 800 000 personnes, près d'un million
00:22:33de personnes qui seront impactées pendant
00:22:35le week-end. Alors on va revenir quand même à la fête,
00:22:37la fête aujourd'hui, eh oui, même
00:22:39j'ai un peu chagriné par la pluie,
00:22:41et puis par cette affaire de la SNCF,
00:22:43mais on va revenir sur le programme,
00:22:45le metteur en scène, Thomas Joly,
00:22:47avec son complice Thierry Reboule,
00:22:49et puis la playlist
00:22:51des chantants, et on va le faire
00:22:53avec Yvan Cujius,
00:22:55qui est producteur, qui est chanteur, et qui est
00:22:57animateur de Love Music, sur Sud Radio.
00:22:59Yvan, vous êtes avec nous ?
00:23:01Bonjour les copains, bonjour les amis, oui, oui, absolument.
00:23:03Alors bon, on va quand même avec vous
00:23:05sourire, peut-être,
00:23:07et faire sourire nos oreilles, avec
00:23:09les musiciens et les chanteuses,
00:23:11surtout de la playlist
00:23:13retenue par Thomas Joly. Mais si vous
00:23:15permettez, d'abord, je vais me tourner vers Quentin Gérard,
00:23:17parce qu'on se posait une question.
00:23:19Qui est ce Thomas Joly, dont
00:23:21on nous a dit qu'une des filles du
00:23:23rugbyman, Mère Héro, était
00:23:25une co-auteuse du
00:23:27scénario de cette
00:23:29cérémonie aujourd'hui, avec Thierry Reboule
00:23:31aussi. Quentin Gérard, un
00:23:33petit focus sur ce
00:23:35garçon Thomas Joly, dont on dit,
00:23:37dans la presse, j'ai vu des papiers dits
00:23:39en public, dire mais c'est celui qui rêve
00:23:41toujours plus fort, toujours plus haut,
00:23:43c'est un grand metteur en scène de
00:23:45grands événements de ce type.
00:23:47Qui est Quentin Joly ?
00:23:49Quentin Gérard, pardon. Qui est Thomas Joly ?
00:23:51Thomas Joly, Quentin Gérard.
00:23:53C'est d'abord l'homme de cette cérémonie d'ouverture,
00:23:55ce soir, pas moins de 317 000 spectateurs
00:23:57et plus d'un milliard de téléspectateurs
00:23:59découvriront son travail. Ce sera le plus
00:24:01grand spectacle du monde, a-t-il expliqué
00:24:03son fausse modestie, il y a quelques jours.
00:24:05Il est né à Roux, en 1982,
00:24:07Thomas Joly grandit dans le chaudron
00:24:09du théâtre, il entre à l'école supérieure
00:24:11d'art dramatique de Rennes.
00:24:13C'est un Rouennais qui va ensuite à Rennes,
00:24:15faire une école d'art dramatique.
00:24:17Il fonde ensuite, quelques temps
00:24:19après, sa propre troupe avec
00:24:21laquelle il touche à tous les jours, de Marivaux à
00:24:23Guitry et aux auteurs contemporains.
00:24:25Son Henri VI lui vaut notamment
00:24:27son premier Molière de Shakespeare.
00:24:29Le minimalisme, très peu pour lui,
00:24:31nous dit ce matin le Figaro à son sujet.
00:24:33Il lui faut de la musique, des lumières, des faisceaux,
00:24:35des néons, des costumes et des effets spéciaux
00:24:37si surprenants et si proches
00:24:39de l'idée totale du spectacle qu'il se fait.
00:24:41Et selon Vanity Fair, Thomas Joly
00:24:43sait ce que doit être le théâtre à l'heure de Netflix.
00:24:45De 2020 à 2022,
00:24:47il dirige le centre dramatique national
00:24:49le Quai d'Angers. C'est alors que
00:24:51deux journalistes l'interrogent sur ce que
00:24:53pourrait être la cérémonie d'ouverture.
00:24:55Il évoque alors une arrivée des athlètes
00:24:57en char qui se transformerait en voiture
00:24:59amphibie et les drapeaux d'épis
00:25:01plantés dans la tour Eiffel.
00:25:03Et bien que ça, ces idées lui valent quand même
00:25:05la peine d'être embarquées dans la grande aventure
00:25:07des JO comme le directeur artistique
00:25:09alors qu'il était en pleine préparation
00:25:11de Starmanien,
00:25:13c'est Thierry Reboulin, le directeur de la création
00:25:15de Paris 2024 qui l'appelle et lui
00:25:17confie son projet fou de cérémonie d'ouverture
00:25:19sur la scène. Il y a quelques mois,
00:25:21il s'entoure de quatre auteurs dont la romancière
00:25:23Leïla Slimani ou l'historien
00:25:25Patrick Boucheron pour imaginer un grand récit
00:25:27Patrick Boucheron, un célèbre
00:25:29historien français. Pour imaginer son grand récit
00:25:31autour de la scène et sa grande histoire
00:25:33sur pas moins de six kilomètres au sol
00:25:35dans l'air et sur l'eau pendant
00:25:373h45. Grand récit dont le
00:25:39suspense est encore grand et qu'on pourra découvrir
00:25:41à 19h30 ce soir. A partir de 19h30
00:25:43ça devrait durer à peu près 4h.
00:25:453h45 c'est dit.
00:25:47Et Ivan Kijus,
00:25:49tout est résumé dans cette phrase
00:25:51retenue par Quentin Gérard dans ce petit portrait
00:25:53de Thomas Joly. En fait,
00:25:55le sujet pour un metteur en scène
00:25:57de théâtre et de spectacle vivant aujourd'hui,
00:25:59il y a le Puy du Fou par exemple, qui est considéré comme le plus
00:26:01grand spectacle vivant finalement
00:26:03sur la planète, c'est d'être
00:26:05en capacité d'intéresser quand même
00:26:07et d'offrir
00:26:09du suspense et de la beauté
00:26:11à des spectateurs qui sont habitués
00:26:13à un surcroît d'images
00:26:15et à Netflix.
00:26:17C'est le symbole de Netflix mais toutes les plateformes
00:26:19et de l'image
00:26:21aujourd'hui qui est hyper puissante
00:26:23à travers les écrans. Comment on continue
00:26:25à amener les gens quand même dans du spectacle
00:26:27vivant quand on est à l'époque
00:26:29de l'image électronique ?
00:26:31Qu'est-ce que vous en pensez, Ivan ?
00:26:33Vous avez raison, c'est une vraie question,
00:26:35c'est une vraie problématique en fait.
00:26:37C'est-à-dire en fait, c'est être
00:26:39dans son temps et en même temps
00:26:41mettre en avant
00:26:43la tradition, l'héritage culturel
00:26:45dans lequel on s'inscrit.
00:26:47C'est quand même ça le challenge
00:26:49effectivement et puis c'est également aussi
00:26:51cette question que vous me posez,
00:26:53c'est de mettre à égal niveau
00:26:55la forme et le fond.
00:26:57C'est souvent ça, de toute façon
00:26:59dans l'artistique, en être
00:27:01en face de ce
00:27:03questionnement permanent, le fond et la
00:27:05forme. Comment en art
00:27:07on récite, on crée un récit
00:27:09et comment on l'enveloppe
00:27:11d'une forme
00:27:13actuelle, recevable
00:27:15par les gens. C'est-à-dire que
00:27:17le public d'aujourd'hui, tous les artistes
00:27:19qu'on va citer et qui sont
00:27:21annoncés,
00:27:23ce sont souvent des jeunes gens
00:27:25qui n'ont pas forcément
00:27:27la connaissance, qu'on peut
00:27:29l'avoir nous, de ces
00:27:31héritiers que nous sommes,
00:27:33en tout cas de ces gens qui nous ont précédés.
00:27:35Et comment faire pour les séduire
00:27:37avec une forme qu'ils connaissent, à laquelle
00:27:39ils sont habitués, tout en mettant
00:27:41à l'intérieur les ingrédients
00:27:43qui font notre héritage
00:27:45et notre histoire. Alors il y a les ingrédients de l'héritage
00:27:47et de l'histoire, alors ce sera évidemment
00:27:49lié au monument, on le
00:27:51verra sans doute, on parle de drones
00:27:53qui viendront créer des
00:27:55dessins symboliques
00:27:57évidemment, des symboles
00:27:59qui seront reconstitués de cette façon
00:28:01à travers, bien sûr,
00:28:03une folle artifice dirigée par
00:28:05les drones eux-mêmes, on verra ça, peut-être que ça se
00:28:07déroulera de cette façon. Mais alors il y a un deuxième
00:28:09ingrédient, c'est aussi des stars
00:28:11du moment. Et alors là, eh bien
00:28:13écoutez, on va avoir par exemple
00:28:15peut-être pas ça, mais au moins la voix de
00:28:17celle qui interprète ça.
00:28:21...
00:28:23Alors Yvan Cujius,
00:28:25Aya Nakamura,
00:28:27Ajaja maintenant ça y est, c'est à peu près connu
00:28:29y compris de ceux et celles qui sont
00:28:31très attachés à une autre chanson
00:28:33française par exemple. Et pourquoi
00:28:35c'est un phénomène mondial, Aya Nakamura ?
00:28:37Alors ça, vous savez,
00:28:39c'est l'éternel
00:28:41interrogation, qu'est-ce qui fait
00:28:43que des Michael Jackson,
00:28:45des Celine Dion ou des Aya Nakamura
00:28:47pour d'autres raisons, envahissent la planète
00:28:49et font une forme, comme ça,
00:28:51non pas d'unanimité, mais en tout cas
00:28:53de rassemblement public immense.
00:28:55Je crois que ça, ça reste
00:28:57de l'ordre du mystère et que je
00:28:59crois quand même que c'est également
00:29:01lié à un temps, à une attente
00:29:03qui nous dépasse souvent, c'est-à-dire
00:29:05un air du temps.
00:29:07Je crois que de toute façon, on a
00:29:09vraiment évolué dans
00:29:11ces attentes. Chaque période
00:29:13de nos vies a des codes,
00:29:15a des attentes. Peut-être que quand
00:29:17on découvre Michael Jackson et qu'il
00:29:19arrive avec quelque chose de très organique,
00:29:21de très subtil
00:29:23dans le groove,
00:29:25dans le message qu'il envoie,
00:29:27eh bien, le monde est en attente
00:29:29de ce profil-là et qu'aujourd'hui, Michael Jackson
00:29:31a quelque chose d'un peu plus léger, un peu plus,
00:29:33vous voyez, voilà.
00:29:35Évidemment, il y a la diversité, mais
00:29:37je voudrais un mot encore, en conclusion,
00:29:39Yvon Quijus, en vous remerciant encore,
00:29:41le producteur, l'animateur de
00:29:43Love Music sur Sud Radio,
00:29:45sur une autre femme,
00:29:47une éminence aussi mondiale,
00:29:49c'est tout simplement Céline Dion.
00:29:51C'est un retour miraculeux. Pourquoi
00:29:53est-ce que c'est si touchant, finalement,
00:29:55de la voir pour cette cérémonie d'ouverture ?
00:29:57Parce que Céline Dion,
00:29:59vous l'avez dit, elle a quand même
00:30:01disparu des écrans depuis récemment,
00:30:03donc on sent bien qu'elle est en souffrance,
00:30:05qu'elle a des problèmes de voix,
00:30:07que je crois que c'est une artiste, d'abord,
00:30:09c'est une artiste francophone,
00:30:11qui a aussi la culture anglophone,
00:30:13donc elle coche beaucoup de cases,
00:30:15et puis c'est une star, dans la mesure où,
00:30:17d'un point de vue vocal, elle est quand même
00:30:19incontournable, incontestable,
00:30:21c'est quelque chose de très haut niveau,
00:30:23et qu'elle incarne cette francophonie
00:30:25qui dépasse les frontières uniquement
00:30:27de notre France métropolitaine,
00:30:29et que ça, c'est super important.
00:30:31Et puis aussi, elle s'inscrit dans la volonté
00:30:33de Thomas Joly, vous le disiez tout à l'heure,
00:30:35d'avoir une présence féminine
00:30:37très importante dans ce
00:30:39Jeux Olympiques, parce que symboliquement,
00:30:41ça c'est quelque chose de très fort aussi,
00:30:43dont on a parlé par rapport aux artistes féminines,
00:30:45mais ça c'est quelque chose qui était une vraie volonté,
00:30:47il y a une parité d'athlètes,
00:30:49vous l'avez certainement dit,
00:30:51de 5000 athlètes féminins, je crois, et 5000 masculins,
00:30:53et donc on retrouve cette parité
00:30:55là-dedans, avec Céline Dion, qui l'incarne parfaitement.
00:30:57Avec nos excuses, Yvan Cujus,
00:30:59on n'a pas pu vous permettre
00:31:01de développer davantage ce matin, mais vous avez
00:31:03compris que l'actualité liée au sabotage à la SNCF
00:31:05a tout bousculé, merci,
00:31:07vous êtes l'animateur de Love Music sur Sud Radio,
00:31:09on est heureux de vous avoir entendus, c'est parti,
00:31:11la suite dans un instant.
00:31:13Sud Radio, votre attention est notre
00:31:15plus belle récompense. Bonjour Liliane.
00:31:17Bonjour, je vous remercie
00:31:19pour vos invités,
00:31:21c'est intéressant, et puis les discussions qui en découlent.
00:31:23Sud Radio,
00:31:25parlons vrai.
00:31:27Sud Radio,
00:31:29les débats de l'été, 10h-13h,
00:31:31Thierry Guerrier.
00:31:33Les débats de l'été,
00:31:35et cette deuxième séquence
00:31:37de ces débats de l'été entre 10h30
00:31:39et midi, ce sont nos quatre débatteurs
00:31:41de Mettez-vous d'accord, Tradition
00:31:43chez Valérie Expert, qui est en vacances
00:31:45et que j'ai le plaisir de remplacer, on salue Valérie
00:31:47au passage,
00:31:49mais vous le savez ce matin,
00:31:51l'actualité, nous sommes au plus près
00:31:53de l'actualité sur Sud Radio,
00:31:55l'actualité c'est bien sûr les Jeux Olympiques et la cérémonie
00:31:57qu'on espère très belle ce soir,
00:31:59et ce qui plane là une menace
00:32:01à travers ce qui vient de se dérouler, mais l'actualité
00:32:03c'est ces sabotages en série
00:32:05à la SNCF. Alors, nos débatteurs,
00:32:07je vous les présente immédiatement, mais on va
00:32:09suivre l'actualité, Christelle Niasse
00:32:11est avec nous, bonjour. Bonjour Thierry.
00:32:13Christelle, vous êtes conseillère municipale,
00:32:15donc vous êtes une élue municipale à Villeneuve-Saint-Georges,
00:32:17dans le Val-de-Marne, et vous êtes
00:32:19droite républicaine.
00:32:21Également liée au département du Val-de-Marne.
00:32:23Philippe Bourjaki,
00:32:25vous, vous êtes de sensibilité
00:32:27écolo, mais si je dis Europe Écologie
00:32:29les Verts, non. Ah ça va me faire
00:32:31iriser le poil, je suis sorti de cette secte,
00:32:33donc maintenant je suis à l'écologie au centre depuis deux ans
00:32:35et je suis très fier. Donc écolo-centriste,
00:32:37écolo dans l'âme, mais
00:32:39pas écolo Europe Écologie
00:32:41les Verts. Merci Philippe,
00:32:43vous réagirez, voilà.
00:32:45Un autre élu, il est député
00:32:47d'Huliot, il a été maire longtemps
00:32:49de Neugean-le-Retrou dans l'Eure-et-Loire,
00:32:51Harold Huvar, vous êtes
00:32:53centriste, mais centriste critique à l'égard
00:32:55d'Emmanuel Macron, on peut dire ça.
00:32:57Vous n'êtes pas un centriste macroniste.
00:32:59Critique à l'égard de tous les blocs,
00:33:01et la situation d'impasse
00:33:03dans laquelle on est. On va vous retrouver, on va parler
00:33:05de ça, on va parler politique en effet ce matin.
00:33:07Et puis Bernard Cohen
00:33:09Haddad, alors vous c'est la société civile
00:33:11si j'ose dire, qui a présenté sur ce plateau
00:33:13ce matin, puisque vous êtes chef d'entreprise
00:33:15et le porte-parole des chefs d'entreprise
00:33:17à travers la CPME, Île-de-France
00:33:19c'est-à-dire c'est combien d'entreprises
00:33:21au sein de votre syndicat ? 7000 en Île-de-France
00:33:23et je préside aussi un think-tank qui s'appelle
00:33:25Étienne Marcel, qui représente les entreprises
00:33:27de la RSE, notamment les PME
00:33:29de la RSE. C'est en pleine
00:33:31actualité comment on peut mieux vivre
00:33:33dans notre cité et mieux travailler dans nos
00:33:35entreprises. La RSE, la responsabilité sociale
00:33:37environnementale des entreprises
00:33:39et puis alors Étienne Marcel, il faut rappeler
00:33:41qui c'était, on va en faire hurler ceux qui
00:33:43sont loin de Paris et qui en ont marre d'entendre parler de Paris.
00:33:45C'était le monsieur Galgaud
00:33:47d'une autre époque, c'est-à-dire le prévôt
00:33:49des marchands de Paris, qui était un
00:33:51tisserand et qui s'est battu contre l'absolutisme
00:33:53royal. Voilà, et il
00:33:55était le porte-voix haut et fort
00:33:57des entrepreneurs
00:33:59de l'époque, des artisans de Paris et il a été
00:34:01un peu maire, donc de fait, il avait
00:34:03le même poids que le maire de Paris
00:34:05à l'époque. Alors je reviens à l'actualité, je vous
00:34:07le disais, vous le savez, ces sabotages
00:34:09qui mettent en
00:34:11en danger évidemment le réseau,
00:34:13les trains, mais la sécurité, nous a dit le président de la SNCF
00:34:15était assurée, donc
00:34:17pas d'accidents, mais en revanche, des
00:34:19incendies volontaires, au moins dans 5
00:34:21points différents, sur des sites différents,
00:34:23des lignes LGV,
00:34:25c'était très coordonné, c'était
00:34:27prémédité, vous allez l'entendre, il y a eu à l'instant
00:34:29même, il y a un peu moins d'une dizaine de
00:34:31minutes, une conférence de presse du
00:34:33président de la SNCF, depuis la gare
00:34:35Montparnasse, écoutez ce que disait
00:34:37à l'instant, grâce aux équipes de Sud Radio,
00:34:39Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF.
00:34:41On peut penser que l'attaque a été
00:34:43prémédité, a été calculée, a été
00:34:45coordonnée. Oui, je pense qu'il y avait vraiment
00:34:47intention de nuire, et nuire gravement,
00:34:49puisque l'endroit aussi où ces
00:34:51incendies ont été provoqués, ça correspond
00:34:53à des bifurcations, donc pour un seul incendie
00:34:55on touche deux itinéraires,
00:34:57deux destinations, donc oui,
00:34:59il y avait intention de nuire, et intention de nuire
00:35:01les français qui partaient en vacances. Voilà, c'est
00:35:03les grands départs qui sont menacés,
00:35:05qui sont abîmés, je le
00:35:07regrette vraiment, c'est pas de notre faute,
00:35:09on est victime, comme les français, mais nous
00:35:11notre rôle c'est de réparer le plus vite possible.
00:35:13Alors, réparer le plus vite possible, il faut dire
00:35:15qu'a priori, sur la
00:35:17ligne TGV sud-est, elle n'est
00:35:19pas touchée depuis la gare de Lyon,
00:35:21et dans l'autre sens, depuis Marseille,
00:35:23Aix, Nice même,
00:35:25on peut remonter sur Paris,
00:35:27a priori, en revanche, les lignes
00:35:29TGV, les lignes grande vitesse nord,
00:35:31est et atlantique,
00:35:33sont touchées, des trains qui ont
00:35:35entre 1h30 et 2h de retard,
00:35:37évidemment des trains supprimés
00:35:39par ailleurs, et la gare la plus
00:35:41touchée, c'est d'ailleurs de là que se déroulait
00:35:43à l'instant la conférence de presse du président de la SNCF,
00:35:45la gare la plus concernée, c'est les
00:35:47gares qui vont vers la Bretagne,
00:35:49et c'est donc, à Paris au moins,
00:35:51la gare Montparnasse, mais Rennes,
00:35:53Le Mans, on y reviendra,
00:35:55monsieur le maire de Neugean-le-Retrou,
00:35:57dans quelques instants,
00:35:59c'est tout l'ouest, et le
00:36:01grand ouest vers la Bretagne, qui est
00:36:03concerné. Écoutez ce qu'on dit d'ailleurs à cet égard,
00:36:05Jean-Pierre Farandou, c'était encore il y a
00:36:07quelques instants, à cette conférence
00:36:09de presse, gare Montparnasse.
00:36:11L'entreprise est mobilisée, bien évidemment, pour
00:36:13que ça dure le moins longtemps possible,
00:36:15on a à faire face à des dégâts
00:36:17importants, particulièrement, effectivement,
00:36:19sur Montparnasse. Voilà, nous, notre travail,
00:36:21c'est d'abord de réparer,
00:36:23nous avons mobilisé des centaines d'agents
00:36:25qui sont sur les lieux, bien sûr, qui attendent
00:36:27que les enquêtes de police soient terminées pour pouvoir intervenir,
00:36:29tous les plans d'intervention sont prêts,
00:36:31il nous faut, nous pensons, deux jours, à peu près,
00:36:33pour arriver à remettre tout ça sous contrôle, en gros, tout le week-end,
00:36:35on fera mieux si on le peut, mais il y a
00:36:37énormément de travail, c'est un travail très minutieux,
00:36:39de réparation, câble par câble, fil par fil,
00:36:41voilà, donc, mobilisation générale,
00:36:43pour faire en sorte que cet incident
00:36:45ait des conséquences les plus réduites possible
00:36:47pour nos clients.
00:36:48Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF,
00:36:50et Bruno Pommard, l'ancien du Red, qui était avec nous en direct,
00:36:52nous a dit tout à l'heure qu'en effet,
00:36:54c'était de fait
00:36:56une opération menée de façon professionnelle
00:36:58par des spécialistes, en tout cas,
00:37:00et que là, il y avait volontairement
00:37:02une agression du réseau SNCF.
00:37:04Il est trop tôt, évidemment,
00:37:06de viser qui que ce soit
00:37:08et de parler d'ingérence étrangère, par exemple,
00:37:10mais évidemment, la question, ce matin, alors qu'il y a
00:37:12160 chefs d'État et gouvernements
00:37:14qui sont présents à Paris
00:37:16pour la cérémonie d'ouverture, la question reste posée.
00:37:18Je vais vous faire réagir,
00:37:20nos amis les débatteurs
00:37:22de Mettez-vous d'accord,
00:37:24vous êtes là, ce matin, et il se trouve que
00:37:26parmi nos amis ce matin, nous avons
00:37:28quelqu'un qui est proche
00:37:30d'un des endroits où les lignes
00:37:32LGV passent, évidemment, mais où surtout,
00:37:34où il y a eu une de ces attaques.
00:37:36Harold Duvar, vous êtes, aujourd'hui,
00:37:38vous avez été élu aux dernières élections législatives,
00:37:40député Lyot de Réloir,
00:37:42vous avez été, très longtemps, le maire
00:37:44de Nogent-le-Retrou. Nogent-le-Retrou, c'est le Perche,
00:37:46c'est l'ouest de la France,
00:37:48sur la route du Mans, après Chartres,
00:37:50sur la route de Rennes.
00:37:52Alors, dites-nous, vous avez des détails, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:37:54Ça a eu lieu près de chez vous ?
00:37:56Oui, alors, beaucoup d'éléments
00:37:58commencent à devenir publics. Il est clair qu'une
00:38:00organisation capable
00:38:02de mener des actions sur
00:38:04autant de points du territoire, et avec du matériel
00:38:06et de la logistique, parce qu'incendier un poste
00:38:08d'aiguillage ou des fils
00:38:10de haute tension, ça demande
00:38:12beaucoup de matériel.
00:38:14Il n'y en a pas 36, aujourd'hui, en France,
00:38:16capables de mener ces actions-là, et manifestement,
00:38:18l'action sur le TGV Atlantique
00:38:20a eu lieu à Courtalin, donc dans la communauté
00:38:22de communes, à côté de la communauté de communes
00:38:24que je présidais encore jusqu'à hier soir.
00:38:26Donc, à côté de Nogent-le-Retrou.
00:38:28Voilà, donc on va très vite en savoir plus,
00:38:30parce que, manifestement, ils ont laissé du matériel derrière eux,
00:38:32manifestement, il y a eu aussi
00:38:34un acte de sabotage sur le TGV
00:38:36sud-est qui a été déjoué. Donc, il est
00:38:38très clair qu'on saura à peu près, rapidement,
00:38:40avec un haut niveau de vraisemblance,
00:38:42d'où vient le coup. C'est simplement
00:38:44un rappel du fait qu'on est
00:38:46aujourd'hui dans une journée extrêmement sensible
00:38:48et que, du coup, la vigilance,
00:38:50la discipline aussi, y compris
00:38:52des voyageurs et de la population,
00:38:54est la clé pour
00:38:56permettre à notre pays de passer ce moment
00:38:58qui est forcément un moment compliqué.
00:39:00On s'est attaqué, selon vous, au maillon faible,
00:39:02finalement, là où
00:39:04c'est une diversion. C'est pas là qu'aujourd'hui
00:39:06on avait tous les regards. Tous les regards sont
00:39:08sur la Seine, tous les regards sont à Paris.
00:39:10Donc là, finalement, certains ont profité
00:39:12de ça pour essayer d'aller
00:39:14enfoncer, peut-être,
00:39:16un endroit de difficulté.
00:39:18Manifestement, on est face à des gens organisés
00:39:20donc on ne peut pas savoir quel est leur objectif final.
00:39:22Donc, on voit bien
00:39:24que les autorités réagissent en mettant des moyens
00:39:26sur les gares, puisque ça peut être l'indication
00:39:28que les gares sont le maillon
00:39:30sensible. Là aussi, parce qu'il y a des
00:39:32foules et des mouvements de foules qui vont avoir lieu aujourd'hui
00:39:34dès le départ en vacances. Mais je pense que
00:39:36moi j'ai vécu les attentats quand j'étais
00:39:38plus jeune en cabinet ministériel.
00:39:40Les attentats de 2015
00:39:42et la suite.
00:39:44Il faut aborder ces moments-là en étant
00:39:46prêt à tout.
00:39:48Je vous ferai réagir nos trois autres débatteurs
00:39:50de Mettez-vous d'accord dans quelques instants.
00:39:52La pub et puis on revient, bien sûr,
00:39:54en direct sur Sud Radio
00:39:56sur cette attaque concertée
00:39:58dans cinq points névralgiques
00:40:00des réseaux de transformation
00:40:02et de transport des
00:40:04informations électroniques pour la gestion
00:40:06des TGV en France. Les sabotages
00:40:08contre la SNCF. A tout de suite.
00:40:20Ce sont les débats de l'été et c'est l'actualité
00:40:22de l'été. C'est chaud aujourd'hui
00:40:24et c'est sur Sud Radio, bien sûr
00:40:26Radio du rugby, Radio du sport
00:40:28et bien sûr Radio
00:40:30de l'actualité et des coulisses des Jeux Olympiques
00:40:32et aujourd'hui c'est la cérémonie d'ouverture.
00:40:34On est très focalisés sur la question
00:40:36de la sécurité et bien à cause de
00:40:38cette attaque concertée
00:40:40cette nuit, des professionnels
00:40:42de la mafia, du terrorisme, on ne sait pas
00:40:44ou des gens hostiles tout simplement
00:40:46de façon idéologique
00:40:48au réseau SNCF,
00:40:50aux trains à grande vitesse, on se souvient
00:40:52de groupes d'extrême-gauche
00:40:54qui avaient attaqué déjà il y a quelques années
00:40:56le réseau SNCF. Alors je vais vous faire réagir.
00:40:58On a entendu l'intervention de l'ancien
00:41:00maire de Jean Lerotrou puisque
00:41:02rappelez-nous la commune qui a été attaquée
00:41:04cette nuit. C'est Courtalin
00:41:06où il y a un poste d'aiguillage et un passage à niveau.
00:41:08Et le TGV, donc la ligne
00:41:10grande vitesse de l'ouest
00:41:12vers la Bretagne. On sait, Jean-Pierre Farandou
00:41:14l'a précisé il y a quelques instants, le PDG
00:41:16de la SNCF sur Sud Radio que
00:41:18c'est surtout ce réseau-là qui a été
00:41:20impacté. Qu'est-ce que vous inspire
00:41:22peut-être Bernard Cohenindade ?
00:41:24Vous êtes vous le représentant de la
00:41:26CPME, c'est-à-dire le syndicat
00:41:28des petites entreprises et moyennes entreprises
00:41:30de l'Île-de-France. Vous vouliez
00:41:32réagir sur l'impact que
00:41:34ça vous choque ? Oui Thierry, moi je pense qu'on est aujourd'hui
00:41:36dans une journée symbolique.
00:41:38S'il y a des journées symboliques,
00:41:40aujourd'hui c'est
00:41:42vraiment la journée de la cérémonie
00:41:44d'ouverture. Donc tous les regards sont
00:41:46braqués sur la France, y compris
00:41:48les hackers, y compris les
00:41:50malveillants, les mafras. La preuve.
00:41:52Et que ce geste
00:41:54n'est pas anodin. On a voulu quand même
00:41:56nous gâcher la fête. On a voulu aussi
00:41:58plomber à un moment l'économie parce que
00:42:00ce qui vient d'arriver, ça coûte de l'argent aux contribuables,
00:42:02ça coûte de l'argent à la SNCF,
00:42:04ça nous coûte de l'argent, ça retarde aussi
00:42:06la vie économique, ça regarde aussi
00:42:08ça perturbe aussi
00:42:10la vie dans les territoires. Donc ce n'est
00:42:12pas anodin, c'est une volonté de gâcher la fête
00:42:14par ce qu'on peut appeler, excusez-moi
00:42:16je suis un peu plus cash, des activistes.
00:42:18Il faut dire les choses, ce sont des activistes.
00:42:20Sous la même qu'il y a une semaine, dix jours
00:42:22nous ont fait
00:42:24des pétarades dans les mégabassines.
00:42:26Vous voyez, contre les mégabassines.
00:42:28C'est le même système qui
00:42:30vise à bloquer à un moment la fête
00:42:32des GOP alors qu'on est là
00:42:34plutôt que de déplacer des policiers
00:42:36des gendarmes, tout simplement faire en sorte
00:42:38qu'on soit consacré sur un événement.
00:42:40Y compris pour perturber,
00:42:42je le redis, des écosystèmes locaux
00:42:44régionaux parce qu'aujourd'hui ce que veulent
00:42:46les gens, c'est profiter de leurs vacances.
00:42:48Les entreprises, les consommateurs
00:42:50Tout simplement profiter du monde qui les entoure
00:42:52s'acheter un certain nombre de choses
00:42:54aller dans les restaurants, aller sur
00:42:56des lieux de villégiature et ne pas se plomber
00:42:58la vie, à savoir comment on va faire
00:43:00pour regagner tel endroit alors qu'on a des
00:43:02familles monoparentales, alors qu'on a des enfants
00:43:04à récupérer, alors qu'on a des personnes
00:43:06en situation de handicap qui se retrouvent
00:43:08en difficulté pour
00:43:10se déplacer. C'est ça la réalité Thierry.
00:43:12Oui, vous avez publié
00:43:14un livre qui s'appelle L'avenir appartient
00:43:16au PME et donc nous
00:43:18on se met à la place, on a souvent
00:43:20des chefs d'entreprise,
00:43:22des artisans, des PME
00:43:24au téléphone sur Sud Radio. Et d'ailleurs si vous voulez
00:43:26réagir
00:43:28ceux qui nous écoutez ce matin
00:43:30au 0826 300 300
00:43:32soit parce que vous avez un témoignage
00:43:34soit parce que vous voulez réagir
00:43:36à ce sabotage à la SNCF
00:43:38ou ces vacances gâchées
00:43:40parce que vous partiez, vous n'hésitez pas
00:43:42vous nous appelez, on vous passe à l'antenne
00:43:440826 300 300
00:43:46si vous êtes bloqué en gare
00:43:48et que vous voulez réagir par exemple
00:43:50appelez nous. On imagine
00:43:52tout le travail qui a été mis en place
00:43:54par les commerçants aussi, au delà même
00:43:56des jeux, qui dans toute la France
00:43:58attendent leurs voyageurs, leurs touristes
00:44:00leurs vacanciers et qui là
00:44:02se disent, ils vont peut-être relancer
00:44:04ils vont peut-être refuser de venir
00:44:06finalement parce que les trains sont bloqués.
00:44:08Il y a une difficulté d'accès
00:44:10les chiffres d'affaires, on voit bien y compris les soldes
00:44:12sont en dessous des attentes, on est à moins 20
00:44:14moins 30%, c'était mercredi
00:44:16la fin des soldes, je vous rappelle
00:44:18Thierry, donc on a des chiffres
00:44:20d'affaires compte tenu d'un début
00:44:22d'été qui a été extrêmement pluvieux
00:44:24plus ou moins anxiogène avec des baisses
00:44:26de chiffres d'affaires. On a eu une année
00:44:28je parle de date à date, c'est-à-dire de 2023
00:44:30à 2024 qui n'a pas été exceptionnelle
00:44:32Et là les soldes, alors
00:44:34vous avez déjà un petit billot ? Oui, on est
00:44:36sur à moins 50%, je veux dire
00:44:38des 51%
00:44:40des commerçants qui ne sont pas à la hauteur
00:44:42du chiffre d'affaires qu'ils attendaient
00:44:4475% qui pensent effectivement
00:44:46avoir perdu entre
00:44:4820 et 30% de chiffre d'affaires par rapport
00:44:50à l'année dernière et 31% qui pensent que l'impact
00:44:52Gio n'a pas un effet, comment dirais-je
00:44:54On est un peu perdus dans tous vos chiffres
00:44:56ce qu'on retient c'est que c'est pas aussi
00:44:58beau que ce qu'ils rêvaient de faire. C'est tout simplement
00:45:00qu'il y a un faisceau
00:45:02d'indices qui fait que ça va pas à la fête
00:45:04des entrepreneurs et que ce qu'on arrive aujourd'hui
00:45:06et ce qu'on voit aujourd'hui n'est pas fait pour
00:45:08encourager, même si on pense d'abord
00:45:10à celles et ceux qui doivent se déplacer
00:45:12et qui se trouvent dans des situations difficiles
00:45:14surtout en cette période d'aujourd'hui
00:45:16où un certain nombre, je parle de Paris
00:45:18d'accès de mobilité
00:45:20sont fermés, donc on voit bien
00:45:22que la situation est extrêmement difficile
00:45:24pour part dire catastrophique
00:45:26anxiogène pour ceux qui avaient prévu
00:45:28de prendre le train
00:45:30à la gare Montparnasse et qui j'espère
00:45:32pourront partir ce soir ou au plus tard demain
00:45:34afin de regagner leur ville
00:45:36de villégiature et aller
00:45:38tout simplement passer de bonnes vacances
00:45:40et pouvoir acheter français du made in France
00:45:42dans les territoires. Alors je reviens
00:45:44sur ces précisions que nous vous donnions tout à l'heure
00:45:46et qui ont été abondées si j'ose dire
00:45:48par le président de la SNCF lui-même
00:45:50depuis la gare Montparnasse
00:45:52ce sont surtout les lignes
00:45:54Est, Atlantique
00:45:56et Nord qui sont touchées
00:45:58nous disait Jean-Pierre Farandoux
00:46:00les lignes LGV, Atlantique
00:46:02vers la Bretagne
00:46:04donc déjà vers Le Mans
00:46:06puis Rennes, Le Mans est déjà
00:46:08on le disait à l'instant nos gens le retrouvent
00:46:10près de nos gens le retrouvent à Cortalin
00:46:12ça a été un des lieux où on a brûlé
00:46:14de façon volontaire en effet
00:46:16les câbles des lignes TGV
00:46:18sur l'ensemble Sud-Est
00:46:20à partir de la gare de Lyon
00:46:22il semble que les choses aient été maîtrisées
00:46:24et qu'on ait évité une des attaques
00:46:26notamment en faisant fuir
00:46:28les auteurs
00:46:30on retrouvera une partie de leur matériel
00:46:32ce qui permettra peut-être de donner des éléments aux policiers
00:46:34donc la ligne LGV
00:46:36Sud-Est elle a été
00:46:38à peu près préservée
00:46:40mais attention vous avez au moins entre 1h30 et 2h
00:46:42de retard des trains
00:46:44à partir de Montparnasse vers la Bretagne
00:46:46vers Brest, Rennes
00:46:48et Quiberon
00:46:50et puis peut-être
00:46:52certains trains supprimés, il faut y faire attention
00:46:54on se retrouve tout de suite avec
00:46:56les infos bien sûr et puis la suite
00:46:58de nos grands débats de l'été
00:47:00avec Mettez-vous d'accord et nos 4 débatteurs
00:47:04de Sud Radio, parlons vrai
00:47:06Sud Radio
00:47:08Sud Radio
00:47:10Les débats de l'été, 10h-13h
00:47:12Thierry Guerrier
00:47:14Avec nous 4 débatteurs
00:47:16c'est la tradition ici vous le savez
00:47:18entre 10h30 et midi
00:47:20et ce matin il y a Christelle Niasme
00:47:22conseillère municipale
00:47:24dans la région parisienne en Ile-de-France
00:47:26ville de Saint-Georges dans le Val-de-Marne
00:47:28droite républicaine Christelle
00:47:30à ses côtés Harold Huvar
00:47:32vous êtes député Liott
00:47:34élu il y a quelques semaines
00:47:36au début du mois
00:47:38aux dernières législatives député Liott
00:47:40centriste un peu assez indépendant
00:47:42Doré Loire, vous avez été maire
00:47:44de Nogent-le-Retrou et vous nous racontiez
00:47:46il y a quelques instants que vous étiez
00:47:48jusqu'à hier soir le président de cette communauté
00:47:50de communes dans laquelle il y a Courtalin
00:47:52une des communes sur lesquelles figurait
00:47:54un des 5 nœuds ferroviaires
00:47:56attaqués hier par les sabotages
00:47:58au cours de la nuit. Avec nous aussi
00:48:00Philippe Bourgaki, vous êtes conseiller
00:48:02régional écologiste indépendant
00:48:04d'Europe Écologie Les Verts
00:48:06un des écologistes centristes
00:48:08d'Ile-de-France, membre de la commission
00:48:10des sports du conseil
00:48:12régional. Et puis
00:48:14un chef d'entreprise qui représente la société civile
00:48:16parmi nos débatteurs ce matin
00:48:18le président de la CPME Paris
00:48:20et patron du Think Tank
00:48:22Étienne Marcel, auteur de
00:48:24L'Avenir appartient au PME, Bernard
00:48:26Cohen Haddad. Alors comment réagissez-vous ?
00:48:28Il y a eu, il y a quelques instants,
00:48:30Bernard Cohen Haddad disait, ça procède
00:48:32de l'état d'esprit, notamment
00:48:34des éco-terroristes
00:48:36des éco-violents, des écologistes violents
00:48:38qui sont allés de façon
00:48:40virulente contester
00:48:42l'existence des méga-vaccines.
00:48:44Vous, l'écologiste de cœur que vous êtes
00:48:46Philippe Bourgaki,
00:48:48vous vous sentez concerné par cette interpellation
00:48:50de Bernard Cohen Haddad. Au fond
00:48:52cet état d'esprit délétère
00:48:54installé par l'éco-violence
00:48:56serait à l'origine de ce qui vient de se produire
00:48:58à la SNCF ?
00:49:00Tout d'abord, mes premières pensées vont à toutes celles et tous ceux
00:49:02et je remercie Bernard de l'avoir
00:49:04souligné tout à l'heure,
00:49:06ces femmes et aussi ces hommes
00:49:08en général c'est plutôt ces femmes isolées
00:49:10monoparentales, ces grands-parents
00:49:12qui souffrent de la solitude
00:49:14et qui vont pouvoir, qui devaient
00:49:16recevoir leurs petits-enfants
00:49:18les personnes en situation de handicap
00:49:20les colonies, enfin vraiment
00:49:22tous les gens fragilisés qui se faisaient des vacances
00:49:24à qui aujourd'hui
00:49:26on a fait beaucoup de mal.
00:49:28Ma deuxième pensée c'est pour toutes ces
00:49:30femmes et ces hommes de la SNCF
00:49:32d'entreprises environnementales
00:49:34D'abord ceux qui sont bloqués, les voyageurs
00:49:36Premièrement les voyageurs, deuxièmement
00:49:38tous ceux qui vont essayer par tous les moyens
00:49:40de résoudre tous les services
00:49:42de l'état évidemment
00:49:44et j'appelle vraiment
00:49:46les usagers à attendre le message
00:49:48SMS ou mail
00:49:50de la SNCF. J'ai une particularité
00:49:52qui n'était pas très en vogue
00:49:54quand j'étais à l'Europe Écologie Les Verts, c'est que je suis un spécialiste
00:49:56de la sécurité et que j'aime
00:49:58l'ordre et la sécurité
00:50:00S'il vous plaît, ne vous rendez pas
00:50:02en gare si vous n'avez pas reçu de message
00:50:04parce que le problème d'une influence en gare
00:50:06moi je pense aujourd'hui à nos anges gardiens, nos policiers
00:50:08nos gendarmes, nos militaires qui sont sur le
00:50:10pied de guerre pour nous apporter la sécurité
00:50:12au péril de leur vie. S'il devait y avoir
00:50:14un acte malveillant...
00:50:16supplémentaire qu'en gare quoi
00:50:18Je suis
00:50:20optimiste de nature mais j'essaie d'être
00:50:22le plus prudent possible. Vous avez une
00:50:24concentration de gens qui vont affluer
00:50:26et qui vont se retrouver bloqués. Au lieu d'avoir
00:50:2850 000 personnes, à ce coup vous en avez 100 000
00:50:30Si vous faites un dégât, il est
00:50:32multiplié par 10 du coup
00:50:34redouté au fond
00:50:36complètement hypothèse d'école, attention
00:50:38je dis bien aux auditeurs qu'on n'est pas là dans le factuel
00:50:40c'est pas un fait. Mais vous nous dites finalement
00:50:42on pourrait en parallèle
00:50:44tous les regards sont
00:50:46focalisés sur la cérémonie
00:50:48Beaucoup de policiers sont mobilisés là-bas
00:50:50dans un premier temps, c'est ça le scénario noir
00:50:52Le scénario noir c'est qu'on regroupe
00:50:54et puis il peut y avoir... On bloque les gens dans les
00:50:56gares en ayant attaqué
00:50:58les sites ferroviaires et puis
00:51:00du coup une attaque derrière
00:51:02Je ne veux pas qu'on s'aide à la panique mais je veux qu'on soit
00:51:04responsables et
00:51:06il est important que chaque... Arnard Kohenada
00:51:08avait raison de dire on nous gâche la fête là
00:51:10et nous même on en rajoute. Mais la prudence
00:51:12prévaut aujourd'hui pour tout le monde
00:51:14et s'il vous
00:51:16semble quelque chose d'anormal
00:51:18signalez-le immédiatement
00:51:20aux forces de sécurité parce que
00:51:22quand même
00:51:24comment est-ce qu'on peut suivre votre conseil ? Parce qu'on se
00:51:26dit bon ok tant pis je vais
00:51:28mon train il ne redémarre pas avant 13h
00:51:30là il y a encore 2h d'attente
00:51:32bon ben je vais quand même en gare, c'est normal
00:51:34j'ai envie de partir. N'y allez pas parce que
00:51:36de toute façon vous n'allez pas pouvoir partir. Deuxièmement
00:51:38vous allez encombrer des services d'urgence
00:51:40si éventuellement il y avait ne serait-ce qu'un
00:51:42mouvement de panique. Vous savez, quelqu'un qui fait
00:51:44une crise d'hystérie parce qu'il est angoissé
00:51:46par la foule, moi je suis agoraphobe donc
00:51:48et je lutte contre ça au maximum
00:51:50Vous ne prenez pas le train aujourd'hui ? Non, je l'ai pris
00:51:52hier parce que mon vol a été annulé
00:51:54et je ne citerai pas la compagnie mais on en parlera
00:51:56un autre jour et donc je remercie
00:51:58en tout cas la SNCF de m'avoir permis
00:52:00au dernier moment de prendre mon train pour être présent
00:52:02aujourd'hui chez vous
00:52:04mais vraiment, vous savez
00:52:06on a parlé d'éco-terrorisme et nous en tout cas
00:52:08à l'écologie au centre et même quand j'étais à l'écologie des verts
00:52:10je condamnais toujours les actions
00:52:12violentes et par contre
00:52:14les happenings pacifistes, mignons
00:52:16qui interpellent les gens
00:52:18qui ne les pénalisent pas comme quand on bloque le périph
00:52:20ça fait chier le français moyen
00:52:22qui veut aller bosser ou qui doit récupérer son nom
00:52:24On retire le verbe, voilà, ok
00:52:26Non, il faut dire la chose, vous êtes bloqués
00:52:28vous devez aller chercher vos mômes à la crèche
00:52:30sinon vous allez retrouver au commissariat après
00:52:3219h, c'est un traumatisme pour l'enfant
00:52:34c'est un traumatisme pour la maman
00:52:36pour des gens qui à juste titre
00:52:38veulent interpeller sur l'échange climatique
00:52:40mais c'est pas les bonnes méthodes, ça embête pas
00:52:42le président de la république, ça embête le pauvre citoyen
00:52:44qui n'a pas d'autre alternative, donc moi
00:52:46j'ai toujours été contre ça
00:52:48et par contre, des attaques ciblées
00:52:50organisées, structurées
00:52:52ça demande du repérage, ça demande du matériel
00:52:54ça demande de la formation
00:52:56me fait dire que c'est pas des éco-terroristes
00:52:58mais une structure
00:53:00bien plus complexe
00:53:02Vous voulez que ce soit autre chose ?
00:53:04Moi je le dis carrément, j'ai dans la ligne de mire le Kremlin
00:53:06Vous dites la Russie
00:53:08Voilà, je ne suis pas soumis
00:53:10au même protocole diplomatique que
00:53:12notre chef d'Etat, mais
00:53:14on savait qu'ils allaient nous compliquer
00:53:16la vie par rapport à notre soutien à l'Ukraine
00:53:18moi je suis un soutien indéfectible à l'Ukraine
00:53:20donc je l'assume pleinement, et c'est pour ça que je fais attention
00:53:22à toutes les fréquentations et toutes celles qui viennent m'approcher
00:53:24je check avant
00:53:26Je dis bien à nos éditeurs, ce n'est pas une info, c'est une opinion
00:53:28Non, non, c'est une opinion personnelle
00:53:30Je suis conseiller municipal et conseiller régional
00:53:32d'Ile-de-France, indépendant
00:53:34comporté par le national écologique au centre
00:53:36Vous suspectez, vous soupçonnez
00:53:38la Russie derrière cette action
00:53:40Vous ne pouvez pas coordonner
00:53:42de façon... En tout cas, une agence étrangère
00:53:44C'était évident
00:53:46on le savait, qu'ils allaient par tous les moyens
00:53:48nous pourrir la vie, mais c'est pour ça que j'appelle
00:53:50nos concitoyens, s'il vous plaît, si vous ne recevez pas
00:53:52le SMS ni le mail, ne vous rendez
00:53:54pas en gare, je vous en supplie. Christelle Niasme
00:53:56vous êtes un de nos quatre débatteurs, une de nos quatre
00:53:58débatteurs ce matin, il ne va pas un peu
00:54:00fort Philippe Bourgiaki là ?
00:54:02Oui, je pense qu'il y a effectivement
00:54:04une intention profonde de nuire
00:54:06Vous êtes d'accord avec lui ?
00:54:08Oui, c'est extrêmement coordonné
00:54:10on voit qu'on est sur des sites ferroviaires
00:54:12il y a quand même une certaine technicité, moi vous me laissez
00:54:14sur des rails, je ne suis incapable de vous définir
00:54:16ce qu'est un poste d'aiguillage et où il faut
00:54:18brûler un câble pour
00:54:20empêcher une ligne d'avancée
00:54:22Il y a une vraie connaissance
00:54:24des infrastructures, il y a des points
00:54:26spécifiques qui ont été touchés et quand ils l'ont
00:54:28fait, ils savaient pertinemment
00:54:30où bloquer la situation
00:54:32J'irai pas jusqu'à dire ingérence étrangère
00:54:34mais je veux dire que
00:54:36ce blocage, il nous avait été
00:54:38promis, on a parlé d'activistes
00:54:40tout à l'heure, il nous avait été
00:54:42promis par l'ultra-gauche
00:54:44ils n'en se sont pas cachés
00:54:46ils en font même des opinions politiques
00:54:48parce qu'ils nous promettent à la rentrée de venir
00:54:50sur ces sujets pour dire à quel point
00:54:52les Jeux Olympiques sont un ratage monumental
00:54:54alors comment
00:54:56mieux défendre cette idée que de
00:54:58contribuer peut-être un peu
00:55:00à gâcher la fête, il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui
00:55:02il y a plus de 300 000 spectateurs
00:55:04qui sont attendus, on a
00:55:06toutes nos forces de sécurité qui sont extrêmement
00:55:08mobilisées
00:55:10il y a même eu des appels qui ont été faits
00:55:12pour infiltrer
00:55:14les réseaux bénévoles pour
00:55:16pouvoir saboter la fête
00:55:18il faut quand même
00:55:20dire où on est, il y a une véritable
00:55:22volonté de saboter
00:55:24la fête et tout le projet autour des JO
00:55:26Philippe Bourgiaki à l'instant
00:55:28vient de nous dire
00:55:30de sensibilité écolo
00:55:32vient de nous dire
00:55:34c'est peut-être même une ingérence étrangère
00:55:36certains se demandent si ça ne peut pas
00:55:38venir aussi de l'extrême gauche française
00:55:40parce qu'on se souvient de 2008
00:55:42Julien Coupa, le groupe de Tarmac
00:55:44qui avait attaqué
00:55:46des lignes TGV et qui prévoyait
00:55:48des opérations beaucoup plus solides
00:55:50alors ce groupe était surveillé, ils ont été condamnés
00:55:52emprisonnés à un moment donné
00:55:54donc peut-être qu'il ne s'agit pas du tout d'eux
00:55:56on se souvient de cette époque
00:55:58donc peut-être que c'était des lignes caténaires
00:56:00TGV, il s'agissait de bloquer
00:56:02non mais là ça s'est passé en même temps
00:56:04en simultané, c'est une attaque en règle
00:56:06en termes militaires, ça a été coordonné
00:56:08c'est pour ça que ça me laisse
00:56:10penser, mais quand
00:56:12Christelle a tout à fait raison en parlant de l'extrême gauche
00:56:14qui a voulu infiltrer
00:56:16des bénévoles
00:56:18et puis surtout qu'ils ont fait des appels à la grève
00:56:20aujourd'hui etc, mais je rappelle qu'ils ont les mêmes
00:56:22violences et les mêmes incointances avec le régime de Poutine
00:56:24Parole du Var, vous êtes député aujourd'hui
00:56:26vous avez donc été maire et président de cette
00:56:28communauté de communes de Nojambotrou, où il y a
00:56:30court à l'un, on le répète, un des
00:56:32endroits où il y a un des postes qui a été brûlé
00:56:34cette nuit, ça vous inspire quoi ? La réaction
00:56:36de Philippe Bouriaki
00:56:38et de Christelle Niasme en disant à Gérance Étrangère
00:56:40Alors ça
00:56:42on ne sait pas, à ce stade
00:56:44on saura très vite, puisqu'il est clair qu'une attaque
00:56:46de cet ordre mobilise
00:56:48du matériel, des moyens, laisse des traces
00:56:50On ne l'a pas anticipé
00:56:52parce que c'est impossible de sécuriser
00:56:54un réseau ferroviaire
00:56:56qui parcourt la totalité du
00:56:58territoire français, et puis ce sont des zones
00:57:00rurales, court à l'un
00:57:02il n'y a personne tout autour, par contre
00:57:04un poste d'aiguillage, une bifurcation
00:57:06de ligne TGV, c'est une très grosse infrastructure
00:57:08pour pouvoir l'endommager, il faut
00:57:10des très gros moyens, donc moi ça plaide
00:57:12pour une organisation très structurée
00:57:14elles sont souvent identifiées
00:57:16donc il n'y en a pas 36 aujourd'hui
00:57:18qui sont sous surveillance, on saura
00:57:20donc les choses très vite
00:57:22d'où vient le coup, en revanche, on ne connait pas
00:57:24l'objectif final de ce type d'action
00:57:26C'est là que Philippe Bourguignac a raison
00:57:28Le sujet des gares qui a été pointé par les autorités publiques
00:57:30en concentrant, il y a 55 000
00:57:32forces de l'ordre, sans compter les militaires
00:57:34de Sentinelles aujourd'hui dans Paris
00:57:36les gares et l'encombrement
00:57:38dans les gares
00:57:40liées à l'arrêt des trains
00:57:42donc il faut effectivement
00:57:44ne pas aller dans les gares, par prudence
00:57:46attendre, c'est les consignes de la SNCF
00:57:48attendre le SMS ou l'appel
00:57:50qui invite...
00:57:52Quand il n'y a pas de train, ça ne sert à rien
00:57:54d'aller le chercher, puisqu'il ne va pas démarrer tout seul
00:57:56Il y a aujourd'hui tous les moyens
00:57:58de connexion qui font qu'on appelle
00:58:00les clients, et donc à l'avance
00:58:02On ne va pas nous accuser
00:58:04d'en faire trop et de gâcher la fête
00:58:06Il ne faut pas en faire trop, vous savez, quand
00:58:08on ne transige pas avec la sécurité, l'enjeu
00:58:10il est trop important, c'est un milliard de personnes qui regardent
00:58:12la France, et donc ça concentre
00:58:14et ça suscite toutes les possibilités de déstabilisation
00:58:16Les quatre débatteurs de Mettez-Vous D'accord
00:58:18on les retrouve dans quelques instants, restez avec nous
00:58:20Sud Radio, Mettez-Vous D'accord
00:58:22Sud Radio
00:58:24Parlons vrai
00:58:26Parlons vrai
00:58:28Sud Radio
00:58:30Les débats de l'été, 10h-13h
00:58:32Thierry Guerrier
00:58:34Les débats de l'été et Sud Radio, et sur Sud Radio
00:58:36c'est chaud, on suit l'actualité
00:58:38bien sûr, la plus difficile
00:58:40la plus difficile, la plus délicate
00:58:42c'est ces attaques en groupe
00:58:445 sites de la SNCF
00:58:46et de points névralgiques pour la transmission
00:58:48des informations électroniques
00:58:50pour gérer les TGV, les câbles ont été
00:58:52brûlés, vous le savez, donc
00:58:545 sites en France, et d'après
00:58:56le président de la SNCF qui s'est exprimé il y a quelques instants
00:58:58sur les médias en général, et Sud Radio
00:59:00en particulier, et bien même
00:59:02si la ligne TGV sud-est
00:59:04Gare de Lyon à Paris
00:59:06jusqu'à Nice, jusqu'à
00:59:08Perpignan même, et bien
00:59:10via Marseille, via Aix
00:59:12n'est pas touché, en revanche
00:59:14ce sont les lignes nord, les lignes
00:59:16est, et surtout la ligne atlantique
00:59:18vers la Bretagne, qui sont touchées
00:59:201h30 à 2h de retard
00:59:22des trains, quelques trains supprimés
00:59:24et Gare Montparnasse à Paris
00:59:26pas de reprise des trains avant, au moins
00:59:2813h, et puis je vous le disais
00:59:30à l'instant, et bien, autre actualité
00:59:32qui vient de tomber, puisque ça se passe
00:59:34de l'autre côté de l'Atlantique, là aux Etats-Unis
00:59:36avec le président, élection
00:59:38américaine, le président Barack Obama
00:59:40qui apporte pour la première fois son soutien
00:59:42à Kamala Harris, la démocrate, bien sûr
00:59:44et qui succède dans la
00:59:46candidature à la Maison Blanche
00:59:48pour succéder à Joe Biden
00:59:50à Joe Biden lui-même qui a donc renoncé
00:59:52mais ça, vous le savez, on revient
00:59:54avec nos 4 débatteurs
00:59:56que je vous présente à nouveau
00:59:58Christel Niasme, vous êtes
01:00:00Christel Niasme, je le rappelle, conseillère municipale
01:00:02droite républicaine à Villeneuve-Saint-Georges
01:00:04dans le Val-de-Marne, Harold Duvard, vous êtes député
01:00:06Eliott de Rélois, de nos gens de
01:00:08Le Retrou, Philippe Bouriaki, conseiller
01:00:10régional écologiste
01:00:12indépendant d'Ile-de-France
01:00:14et Bernard Cohen, à date, vous êtes
01:00:16président des petites et moyennes
01:00:18d'entreprises de la région
01:00:20francilienne.
01:00:22On va commencer par vous, Harold Duvard,
01:00:24parce que vous nous parliez à l'instant de
01:00:26Courtalin, cette commune proche de nos gens
01:00:28de Le Retrou, où
01:00:30un poste
01:00:32TGV de ligne grande vitesse
01:00:34a été incendié cette nuit,
01:00:36très bien, ou très mal.
01:00:38Et puis, il y a aussi chez vous
01:00:40un réseau de PME,
01:00:42d'entreprises, et vous êtes très
01:00:44en pointe sur ces sujets, vous défendez
01:00:46aussi, vous, les entreprises françaises
01:00:48et vous vouliez là pousser un coup de gueule parce que
01:00:50vous êtes blessé au fond
01:00:52du fait qu'on laisse tomber Duralex.
01:00:54Duralex, on se souvient, Duralex, le verre,
01:00:56nos verres d'enfance.
01:00:57Non, non, mais je voulais avoir une pensée pour Duralex
01:00:59et pour les salariés, c'est une entreprise que j'accompagne
01:01:01avec la région, je suis toujours vice-président
01:01:03à l'économie de cette belle région.
01:01:06Ils sont à Orléans.
01:01:08Et je voudrais, dans un moment où on parle
01:01:10beaucoup des Jeux Olympiques, beaucoup de politique,
01:01:12beaucoup d'Amérique, rappeler qu'on a aussi nos entreprises
01:01:14qui souffrent, notre industrie.
01:01:16En ce moment même, il y a
01:01:18Duralex qui est au tribunal
01:01:20de commerce.
01:01:22On a perdu Caddy aussi.
01:01:24On en a perdu beaucoup et ça risque de continuer.
01:01:26Là, il y a la possibilité d'une reprise
01:01:28mais il ne faut pas que les emplois soient détruits
01:01:30et que les verres Duralex
01:01:32soient produits ailleurs que chez nous.
01:01:35Et puis, il y a aussi la perspective d'avoir une coopérative
01:01:37donc aussi des solutions qui sont
01:01:39alternatives pour reprendre ça.
01:01:41Je voudrais simplement
01:01:43que dans ces moments où l'actualité est très chargée
01:01:45pour une fin de juillet, c'est très chargé,
01:01:47qu'on ait aussi une pensée pour tous les Français qui
01:01:49travaillent et pour lesquels il n'y a pas de trêve Olympique
01:01:51et puis pour toutes nos entreprises qui essuient des difficultés
01:01:53l'industrie, mais aussi commerce,
01:01:55restaurateur, artisan, parce que
01:01:57c'est ça le moteur de la puissance française
01:01:59et c'est ça aujourd'hui qui est fragilisé.
01:02:01Mais c'est quoi votre coup de gueule ? Parce que, pardonnez-moi,
01:02:03je fais l'objection, évidemment,
01:02:05on est assez critiques à l'égard d'Emmanuel Macron ici,
01:02:07mais il a tenté de relancer
01:02:09depuis sept ans
01:02:11l'industrie française,
01:02:13de revenir à ce qu'il appelle notre souveraineté
01:02:15industrielle. Il a relancé, on voit
01:02:17arriver dans un contexte où
01:02:19l'automobile prend le virage électrique,
01:02:21eh bien, des méga-factories,
01:02:23des giga-factories du côté
01:02:25de Dunkerque, de nouvelles usines dans des tas
01:02:27de domaines qui sont liés à l'énergie.
01:02:29Il y a une tentative quand même de relancer l'industrie.
01:02:31Il y a une tentative pour relancer l'industrie,
01:02:33mais si on ne crée pas derrière les conditions
01:02:35pour que l'industrie ou l'économie
01:02:37puissent reprendre durablement, on est en difficulté.
01:02:39Si on ne règle pas la question des marchés de l'énergie,
01:02:41on n'arrivera pas à sauver certaines entreprises.
01:02:43Si on ne règle pas la question du travail, de la main-d'oeuvre,
01:02:45des recrutements, on n'arrivera pas
01:02:47à recruter et à faire se développer
01:02:49nos entreprises. Si on ne règlera pas la question
01:02:51du foncier disponible, de la même façon,
01:02:53bref, il y a la réindustrialisation,
01:02:55le développement économique posent tout un tas de questions
01:02:57qui aujourd'hui sont toujours sur la table.
01:02:59Par exemple sur l'énergie,
01:03:01certains élus proches
01:03:03du gouvernement encore en place
01:03:05nous disaient il y a encore quelques heures
01:03:07attention, si le nouveau Front Populaire
01:03:09arrive au pouvoir, il y aura
01:03:11un aller-retour encore une fois sur l'énergie nucléaire
01:03:13et ça, ce n'est pas bon.
01:03:15Attention au nouveau Front Populaire, pour l'instant,
01:03:17ils sont très loin du sujet, quoi qu'ils en disent,
01:03:19puisqu'il n'y a pas de majorité
01:03:21en faveur d'une telle option.
01:03:23En revanche, on a toujours des marchés de l'énergie
01:03:25qui sont complètement dérégulés et totalement instables
01:03:27par Alex, et on pourrait en citer plein d'autres,
01:03:29c'est l'exemple même de ces entreprises
01:03:31qui aujourd'hui tombent à cause de
01:03:33l'instabilité des prix de l'énergie.
01:03:35Et donc si on est dans une économie de guerre,
01:03:37si on a toujours la perspective
01:03:39de déstabilisation géopolitique,
01:03:41il faut remettre des règles sur les marchés de l'énergie
01:03:43qui ont été trop libéralisés ces dernières années.
01:03:45Oui, ces magnifiques objets en verre,
01:03:47le verre, pour produire
01:03:49des objets en verre, il faut énormément
01:03:51d'énergie et beaucoup de gaz en effet
01:03:53pour brûler, faire fondre...
01:03:55C'est un symbole de la France,
01:03:57les verres d'Huralex, les verres de cantine qu'on a tous connus
01:03:59avec le numéro... Quel âge as-tu ?
01:04:01Bernard Cohen, vous qui êtes
01:04:03patron et président des
01:04:05PME de l'Île-de-France.
01:04:07J'étais à Orléans il y a 15 jours justement pour parler
01:04:09un petit peu de ce que je pense des PME,
01:04:11et c'est vrai Thierry qu'il faut
01:04:13mettre en valeur le made in France.
01:04:15Et là on a un exemple de la production française.
01:04:17Vous savez en France on a...
01:04:19Le label France Garantie créé par Yves Gégo,
01:04:21c'était une bonne chose, Arnaud Montebourg aussi
01:04:23Il y a une volonté en France de relancer
01:04:25tout ça depuis quelques années. Mais il faut peut-être aller au-delà des mots Thierry
01:04:27parce que c'est bien de dire des choses,
01:04:29c'est mieux de les faire dans la réalité et aujourd'hui on a quand même
01:04:31une balance commerciale qui est déficitaire
01:04:33depuis un certain nombre d'années.
01:04:35On finalise plus qu'on exporte
01:04:37et il faut aider nos entreprises de production
01:04:39dans les territoires alors qu'on surconsomme
01:04:41et qu'on ne produit pas assez dans le territoire.
01:04:43Ça a été très bien dit par notre
01:04:45ami député...
01:04:47Il y a un vrai problème aujourd'hui
01:04:49de coût
01:04:51de l'énergie pour les entreprises
01:04:53malgré, il faut le reconnaître, l'action
01:04:55positive. Je crois qu'il ne faut pas être
01:04:57négatif tout le temps de Bruno Le Maire
01:04:59sur la stabilisation des coûts.
01:05:01Je rappelle qu'on n'avait jamais vu
01:05:03ces trois dernières années des piscines
01:05:05en Ile-de-France ou dans d'autres départements
01:05:07qui fermaient parce qu'on n'arrivait pas à
01:05:09chauffer les bassins. Il ne faut pas l'oublier
01:05:11d'où on vient. Donc aujourd'hui on a une capacité
01:05:13d'aider cette entreprise.
01:05:15Je suis un peu plus réservé
01:05:17sur la coopérative, ça ne marche jamais très bien
01:05:19si ce n'est pas un projet initial.
01:05:21Mais je pense qu'il faut aider Duralex
01:05:23parce que c'est du Made in Ile-de-France, c'est du
01:05:25Made in Territoire, c'est aussi du savoir-faire.
01:05:27Il n'y a pas qu'à l'école et dans les
01:05:29cantines. Il y a aussi, chez les
01:05:31designers, des choses qui sont très bien
01:05:33chez eux et puis il faut mettre les moyens
01:05:35pour les accompagner à l'export, y compris en
01:05:37accompagnement territorial.
01:05:39Je me désole.
01:05:41Effectivement, je pense qu'il faut penser à nos entreprises
01:05:43et je pensais, comme vous l'aviez dit Thierry,
01:05:45on a perdu Caddy il n'y a pas très longtemps.
01:05:47Il y a également
01:05:49toutes les entreprises dans le textile,
01:05:51on n'arrête pas de voir
01:05:53toutes nos entreprises,
01:05:55même notre savoir-faire qui est en train de disparaître
01:05:57progressivement et au profit
01:05:59de modes, on peut mettre aussi
01:06:01en cause les modes de consommation différents.
01:06:03Quand on parle des chaussures ou du textile, il y a aussi
01:06:05une nécessité de nous adapter
01:06:07aux nouveaux modes de consommation. Mais peut-être que
01:06:09là également, il faudrait travailler sur
01:06:11ce que vous disiez, le prix de l'énergie,
01:06:13la fiscalité aussi de nos entreprises.
01:06:15À un moment donné, quand ça vous coûte plus
01:06:17cher d'embaucher que
01:06:19de ce que vous
01:06:21gagnez du bénéfice que vous réalisez, c'est très complexe
01:06:23pour nos entreprises. Donc il y a toute
01:06:25une réflexion à mener dans ce projet
01:06:27de relance sur la capacité
01:06:29à accompagner nos entreprises dans un contexte qui a
01:06:31beaucoup évolué et également
01:06:33le travail sur la relance
01:06:35de la consommation autour. Parce que les Français,
01:06:37aussi eux, sont soumis aux mêmes
01:06:39difficultés que les entreprises. Si on
01:06:41ne travaille pas sur la manière dont on relance la consommation,
01:06:43la problématique est générale,
01:06:45le pouvoir d'achat. Est-ce qu'on n'est pas un peu dans le
01:06:47Yaka Faucon, alors même que d'une part,
01:06:49les autorités ont essayé de relancer
01:06:51le gouvernement. Et puis que les Français
01:06:53eux-mêmes ont du mal parfois à accepter qu'une usine
01:06:55vienne s'installer à côté de chez soi.
01:06:57Ça c'est mieux chez les autres, c'est vrai.
01:06:59L'acceptabilité, c'est un sujet.
01:07:01Je parlais il y a quelques semaines de la loi
01:07:03TEPA. Moi je regrette
01:07:05qu'on ait mis fin à cette loi.
01:07:07C'est gravissime. On défiscalisait
01:07:09les heures supplémentaires.
01:07:11J'en parlais encore avec
01:07:13une dame,
01:07:15quelqu'un de très bien,
01:07:17qui est femme de ménage, elle me disait
01:07:19« Je travaille dur, mais aujourd'hui... »
01:07:21Et pourtant, exactement.
01:07:23On revient sur ces sujets dans quelques instants
01:07:25et puis on vous tient au courant évidemment
01:07:27des suites, des conséquences de
01:07:29cette attaque dans 5 points
01:07:31névralgiques des lignes LGV
01:07:33vers le Nord, l'Est et surtout
01:07:35l'Ouest, la Bretagne, de la France à partir
01:07:37de Montparnasse. A tout de suite. Mettez-vous d'accord.
01:07:41Sud Radio. Parlons vrai.
01:07:43Sud Radio. Parlons...
01:07:45Sud Radio.
01:07:47Les débats de l'été, 10h-13h
01:07:49Thierry Guerrier.
01:07:51Et je vous dis tout, hors
01:07:53antenne, il y a quelques instants, nos 4
01:07:55débatteurs nous disaient « Bah oui, bah là
01:07:57ce matin, on est tous d'accord ».
01:07:59Il y a une forme d'unanimisme autour de ce qui
01:08:01malheureusement, du constat
01:08:03et des conséquences sur ce qui vient
01:08:05de nous arriver avec ces 5 actes
01:08:07de sabotage concerté,
01:08:09organisé dans la nuit, 5 points différents
01:08:11sur les
01:08:13nœuds électroniques, les câbles
01:08:15qui permettent de transporter les informations
01:08:17pour gérer les TGV, vous le savez,
01:08:19donc les lignes vers l'Ouest en particulier,
01:08:21les LGV vers l'Ouest, la Bretagne
01:08:23sont fortement, très
01:08:25fortement perturbées avec des scènes
01:08:27de sidération et de grande
01:08:29déception des voyageurs, notamment
01:08:31en gare Montparnasse où tout est bloqué, au moins
01:08:33jusqu'à 13h.
01:08:35À l'instant, Raoul Duvar,
01:08:37donc un de nos 4 débatteurs ce matin
01:08:39avec Philippe Bourgiaki, Bernard Cohenadade
01:08:41et Christel Niasme, vous preniez
01:08:43la défense de Duralex et de
01:08:45l'industrie française et je réagissais en disant
01:08:47« Mais enfin, est-ce qu'on ne fait pas du Yaka Faucon
01:08:49un peu facile, alors même que les
01:08:51Français eux-mêmes demandent le retour des industries
01:08:53mais ils ne veulent pas
01:08:55à côté, accepter parfois
01:08:57dans l'espace, le terrain qui est
01:08:59à côté, une nouvelle usine.
01:09:01Tout de même, nous sommes tous
01:09:03responsables de ce qui nous est arrivé depuis quelques années, non ?
01:09:05Oui, on n'est pas débordé non plus
01:09:07par les installations et les implantations d'usines en France
01:09:09donc je pense que l'acceptabilité
01:09:11la population, elle accueille
01:09:13quand même très favorablement les extensions
01:09:15d'entreprises. Parfois, il y a des problèmes de voisinage
01:09:17mais on peut avoir des problèmes de voisinage
01:09:19par un poulailler aussi, donc
01:09:21les poulaillers se portent bien. En revanche,
01:09:23je pense qu'il y a un socle
01:09:25des Français qui est favorable
01:09:27à la défense de son industrie,
01:09:29de sa puissance productive
01:09:31parce que tout le monde a bien compris que c'est quand même
01:09:33à la base de notre puissance économique et donc de notre capacité
01:09:35à financer nos services publics derrière aussi.
01:09:37Oui, mais Harold Duvard, vous parliez d'énergie tout à l'heure.
01:09:39Un grand nombre de paysans,
01:09:41d'agriculteurs qui ont essayé
01:09:43et qui ont fini par installer un méthaniseur
01:09:45où on retraite les déchets
01:09:47organiques qui permettent de produire du gaz
01:09:49ont vu des mouvements se lever
01:09:51avec parfois des pétitions, y compris
01:09:53d'écologistes en disant non
01:09:55alors que c'est un gaz qui est produit
01:09:57naturellement à partir de déchets organiques
01:09:59de leur champ et qui permet
01:10:01d'avoir du gaz pour chauffer et produire de l'énergie.
01:10:03Moi je suis président
01:10:05de la communauté de communes du Pertre jusque très récemment
01:10:07j'ai installé des méthaniseurs
01:10:09et c'est assez facile d'expliquer aux gens que
01:10:11s'ils veulent garder des
01:10:13et bien il faut bien garder de l'élevage
01:10:15les méthaniseurs y contribuent et que
01:10:17s'ils ne veulent pas de méthaniseurs, il faudra accepter des éoliennes
01:10:19et ainsi de suite donc on peut avoir
01:10:21toutes les pétitions qu'on veut, on peut avoir tous les débats
01:10:23qu'on veut, à la fin il faut quand même mettre des solutions
01:10:25sur la table et je crois que dans ce pays
01:10:27la voie est assez... si on met de côté un peu
01:10:29les polémiques du jour,
01:10:31la voie est assez tracée
01:10:33le problème c'est qu'on ne résout pas
01:10:35les questions de fond qui sont la cause
01:10:37des problèmes qu'on a à traiter.
01:10:39Par exemple la question de l'énergie
01:10:41aujourd'hui qui expose les ménages les plus fragiles
01:10:43ou les entreprises les plus consommatrices
01:10:45d'énergie, on n'a pas parlé des cimenteries
01:10:47mais les cimenteries ferment aussi en France à cause de l'énergie
01:10:49et bien on ne traite pas la question de fond
01:10:51qui est quelles sont les règles qu'on veut sur le marché
01:10:53de l'énergie 20 ans, 30 ans, 40 ans
01:10:55après la libéralisation.
01:10:57J'ai aussi une histoire de fiscalité
01:10:59Bernard Cohen à la...
01:11:01Moi je crois qu'il faut faire attention Thierry
01:11:03de voir quand même que
01:11:05l'industrie elle a évolué
01:11:07depuis Victor Hugo
01:11:09ou Émile Zola, je crois qu'on est dans
01:11:11l'entreprise 4.0.
01:11:13C'est-à-dire qu'une partie de l'ultra-gauche
01:11:15nous dit que l'entreprise
01:11:17c'est Satan comme Madame Rousseau
01:11:19nous dit que le travail c'est une prison
01:11:21et qu'il ne faut pas manger de viande. Donc au bout d'un moment
01:11:23il faut quand même remettre les choses dans un périmètre
01:11:25qui est une réalité, aujourd'hui on est une industrie propre
01:11:27avec des limites de pénibilité
01:11:29avec des entrepreneurs
01:11:31qui mettent de l'argent pour produire
01:11:33du made in territoire, du made in Locarne, du made in France
01:11:35qui font des efforts y compris
01:11:37en qualité de vie et conditions de travail
01:11:39avec une capacité
01:11:41de traiter ce qu'on appelle la chaleur fatale
01:11:43c'est-à-dire toute la chaleur qui est utilisée
01:11:45par les machines pour les récupérer
01:11:47soit pour chauffer, soit pour
01:11:49comment dirais-je, pouvoir utiliser
01:11:51à l'extérieur
01:11:53donc on voit bien qu'on est dans un autre monde
01:11:55que cet autre monde certains le nient
01:11:57et qu'en revanche on a besoin, vous l'avez dit
01:11:59Harold Duvard
01:12:01de pouvoir soutenir les connus
01:12:03il n'y a pas si longtemps
01:12:05le maire de Neujean-le-Rotrude
01:12:07très bien, Durallex a eu des difficultés
01:12:09au moment de la Covid-19
01:12:11parce que c'était difficile, les commandes
01:12:13n'arrivaient plus, on a soutenu cette entreprise
01:12:15il faut continuer cette entreprise
01:12:17on a oublié
01:12:19vous étiez au cabinet
01:12:21vous vous souvenez de l'Ejabi ?
01:12:23on a aidé un moment l'Ejabi, ça a fermé
01:12:25parce qu'il n'y avait pas de marché, mais je crois moi
01:12:27sincèrement que dès qu'on aide des entreprises
01:12:29locales, dès qu'on met les moyens, dès qu'on
01:12:31mobilise les consommateurs
01:12:33de proximité, c'est un vrai enjeu
01:12:35de solidarité et les consommes
01:12:37acteurs sont attachés
01:12:39à ce qui est fait près de chez eux.
01:12:41Merci Bernard, il me tend la perche
01:12:43moi je suis un écolo
01:12:45donc effectivement les problèmes d'énergie
01:12:47je le disais
01:12:49il n'y a pas une solution, il y a plusieurs solutions
01:12:51il faut le mix énergétique
01:12:53le mix énergétique c'est des méthaniseurs
01:12:55c'est les degrés bleus lorsqu'on récupère
01:12:57la chaleur venant
01:12:59de nos égouts, la géothermie
01:13:01les éoliennes, les
01:13:03hydroliennes
01:13:05les barrages qu'on est en train de privatiser
01:13:07ça c'est une grosse erreur
01:13:09et en tout cas moi je suis
01:13:11pas réfractaire à dire que le nucléaire
01:13:13aujourd'hui on ne peut pas s'en passer
01:13:15il faudra essayer d'en sortir évidemment
01:13:17c'est dangereux le nucléaire
01:13:19mais il y a beaucoup moins de morts
01:13:21c'est maîtrisé en tout cas, surtout en France
01:13:23les conditions
01:13:25c'est moins que le charbon
01:13:27c'est même pas comparable
01:13:29c'est le jour et la nuit
01:13:31moi j'aimerais en appeler à responsabiliser tout un chacun
01:13:33il ne faut pas qu'on ait peur du mot patriote
01:13:35national, patriot acte
01:13:37moi je suis français, je suis fier d'être français
01:13:39je sais ce que je dois à mon pays et j'aime mon pays plus que tout au monde
01:13:41après mes enfants
01:13:43bien évidemment
01:13:45qui font partie du pays
01:13:47c'est eux qui portent le pays
01:13:49c'est nous les force vie avec les gosses
01:13:51il faut qu'on consomme différemment
01:13:53il faut consommer moins mais il faut consommer mieux
01:13:55on est dans la surconsommation, Christelle l'a dit
01:13:57c'est à dire qu'on prend, on jette
01:13:59on achète souvent du truc made in China qui ne dure pas très longtemps
01:14:01et donc il faut se dire peut-être qu'il ne faut pas
01:14:03suivre toujours les modes
01:14:05acheter moins mais acheter français
01:14:07parce que c'est surtout de nos emplois
01:14:09c'est plus cher mais au moins c'est plus solide
01:14:11c'est plus solide
01:14:13c'est plus cher que ce qu'on achète
01:14:15c'est être patriote, c'est être citoyen responsable
01:14:17je ne veux occuper personne en disant ça
01:14:19je comprends très bien que celui qui n'a pas beaucoup de sous
01:14:21c'est pas facile d'acheter solide
01:14:23on consomme moins mais on consomme local
01:14:25parce que c'est nos emplois
01:14:27et donc qu'est-ce qu'on va laisser à nos enfants
01:14:29donc on a aussi ce pouvoir en tant que consommateur
01:14:31le pouvoir de choisir où est-ce qu'on aiguille
01:14:33nos sous
01:14:35en début, en milieu et en fin de mois
01:14:37moi je vous assure que je consomme à
01:14:3995% français, je fais vraiment attention
01:14:41aux excitages, où est-ce que c'est fait
01:14:43et les 5% restants, c'est européen
01:14:45je suis un menteur parce qu'il y a peut-être 2-3 produits
01:14:47qui viennent sur des plateformes que je ne trouve pas
01:14:49ailleurs malheureusement
01:14:51mais essentiellement
01:14:53français, français, français, je consomme moins
01:14:55je mange moins mais mieux
01:14:57et de la bonne qualité et de la viande
01:14:59française de chez nous, de nos terroirs
01:15:01et de nos paysans
01:15:03peut-être pour clôturer en tout cas pour moi sur ce sujet
01:15:05c'est effectivement, vous le disiez très bien, l'appareil industriel
01:15:07il a beaucoup changé aujourd'hui
01:15:09on a tendance à dire, c'est vrai, c'est mieux chez les autres
01:15:11d'avoir des sites industriels
01:15:13maintenant, c'est inclus
01:15:15dans toutes les commissions
01:15:17d'achats, les commissions d'appel d'offres, qu'on fait très attention
01:15:19sur les conditions environnementales, ça rentre dans les clauses
01:15:21il ne faut pas toujours céder effectivement
01:15:23pour les marchés publics
01:15:25il ne faut effectivement pas céder à la pression
01:15:27on va dire permanente
01:15:29mais le comble, c'est que souvent
01:15:31les industriels ou ceux qui
01:15:33essayent de relancer les industries dans le pays
01:15:35ne trouvent pas de salariés
01:15:37pour faire le boulot
01:15:39parce qu'il y a une mauvaise image, c'est ça que disait Bernard Cohen
01:15:41alors que l'industrie d'aujourd'hui, c'est que la même chose
01:15:43et puis les profs, ils n'osent pas dire aux élèves
01:15:45comment on fournit les filières
01:15:47comment on fait du lien
01:15:49chez eux, ouvriers, aujourd'hui, ça peut être très bien payé
01:15:51mais particulièrement, plombiers
01:15:53tous les métiers qui hier étaient dénigrés
01:15:55aujourd'hui trouvent des débouchés absolument
01:15:57extraordinaires et vous vivez beaucoup mieux
01:15:59quand vous avez un métier manuel, souvent, que...
01:16:01Voilà pour le coup de coeur de soutien
01:16:03notamment à Duralex et à notre industrie
01:16:05d'un rôle de huvard
01:16:07le député et ancien maire de Longeon-le-Retrou
01:16:09Percheron, qui est avec nous
01:16:11Bon très bien, on va clore ce débat-là
01:16:13et on va aller
01:16:15d'une manière plus massive
01:16:17sur l'IGEO
01:16:19avec vos coups de coeur et vos coups de gueule
01:16:21avec vous Bernard Cohen Haddad, coup de gueule
01:16:23des acteurs économiques
01:16:25à la semaine catastrophique, en même temps vous dites
01:16:27il ne faut pas nous gâcher la fête
01:16:29bon alors il y a ces attaques massives sur les NCF
01:16:31mais très bien, à part ça
01:16:33qu'est-ce que vous voulez nous dire là ce matin ?
01:16:35Moi d'abord Thierry, je suis fier
01:16:37j'ai vraiment
01:16:39beaucoup d'envie
01:16:41On est tous d'accord là ?
01:16:43Tout le monde n'est pas d'accord justement, regardez Mme Thondedier
01:16:45elle dit qu'elle n'est pas du tout d'accord sur les Jeux Olympiques
01:16:47et donc moi je suis très fier des Jeux Olympiques
01:16:49je suis très fier qu'on ait ça dans les territoires
01:16:51je suis très fier qu'on ait des athlètes
01:16:53qui ont travaillé, que nos entreprises
01:16:55aient soutenu des athlètes, y compris Paralympiques
01:16:57on n'en parle pas assez, y compris des PME
01:16:59parce que c'est un budget
01:17:01de gagner une médaille
01:17:03et donc moi mon coup de gueule, c'est aussi un coup de foudre
01:17:05et un coup de bambou
01:17:07ben oui
01:17:09c'est un peu comme
01:17:11le podium olympique, 1, 2, 3
01:17:13donc le coup de gueule c'est quand même ce qu'on vit
01:17:15depuis un mois et je crois que c'est pas faire
01:17:17gna gna gna pour reprendre l'expression de Mme Hidalgo
01:17:19c'est pas non plus de faire la fine bouche
01:17:21c'est de se dire que effectivement
01:17:23les touristes ne sont pas au rendez-vous
01:17:25des commerces, de la consommation locale
01:17:27que nos restaurateurs, que nos hôteliers
01:17:29que nos commerçants, que l'ensemble aussi
01:17:31de ceux qui vendent
01:17:33on le regrette parce qu'on s'attendait
01:17:35à une fête phénoménale de l'activité
01:17:37des métiers des savoir-faire
01:17:39elle n'est pas là, dans le panier
01:17:41c'est lié à quoi à votre avis ?
01:17:43c'est lié à une série
01:17:45d'indices
01:17:47on réserve pas
01:17:49le 4 juillet
01:17:51ou au mois de juin pour venir
01:17:53aux Jeux Olympiques, on réserve 6-8 mois avant
01:17:55c'est tout simplement une ambiance
01:17:57y compris les problèmes de pouvoir d'argent
01:17:59et puis l'incapacité
01:18:01d'avoir des places pour les JO
01:18:03vous avez des places vous ?
01:18:05on a venu 4 millions de billets
01:18:07mais tout le monde n'a pas les moyens
01:18:09de se les payer
01:18:11un des sujets c'est aussi qu'on a fait ça dans Paris
01:18:13évidemment
01:18:15si on voulait la scène
01:18:17on ne peut pas faire hors de Paris
01:18:19on l'aurait fait dans un stade, c'était pareil
01:18:21ça a créé une psychose, il faut fuir Paris
01:18:23ça va être impossible
01:18:25un autre indice de difficulté
01:18:27aussi une météo qui a été catastrophique
01:18:29je vous le redis
01:18:31les gens qui n'ont pas consommé des glaces
01:18:33c'est bien connu ici
01:18:35ni madame Hidalgo ni monsieur Macron
01:18:37je ne dis pas que c'est la faute de la maire de Paris
01:18:39je ne suis pas
01:18:41c'est un constat
01:18:43fort heureusement qu'elle n'y est pour rien
01:18:45parce que sinon on aurait toujours du mauvais temps
01:18:47je plaisante, je suis provocateur
01:18:49je suis provocateur
01:18:51Hidalgo
01:18:53je vous provoque
01:18:55ce que je veux dire
01:18:57c'est que c'est inconcernable
01:18:59si on ne fait pas un constat économique serein
01:19:01on est
01:19:03dans un côté partisan
01:19:05il y a eu
01:19:07ce côté on fait peur
01:19:09mais finalement l'affaire de cette nuit
01:19:11justifie
01:19:13la concentration
01:19:15sécuritaire
01:19:17qui a été jusque là déployée
01:19:19personne conteste ça
01:19:21moi je constate qu'économiquement les touristes
01:19:23et les dépenses ne sont pas là
01:19:25je ne dis pas que c'est la faute à un tel
01:19:27je dis juste qu'il y a une faisceau d'indices
01:19:29le business n'est pas bon
01:19:31j'étais encore dans un restaurant hier midi
01:19:33qui font moins de 50% de chiffre d'affaires
01:19:35que c'est ceci, que c'est cela
01:19:37eux ils voient tout simplement qu'après il faut payer les loyers
01:19:39l'électricité, les salaires
01:19:41ça c'est déjà le coup de gueule
01:19:43le coup de foudre
01:19:45parce que je vous le redisais
01:19:47ce soir
01:19:49mais pas que ce soir, je veux dire jusqu'au 8 septembre
01:19:51parce que n'oublions pas les paralympiques
01:19:53on a tendance à les mettre un petit peu
01:19:55à la queue du camion
01:19:57non, moi les paralympiques c'est aussi important
01:19:59que les autres, voire plus
01:20:01parce qu'on n'en parle jamais
01:20:03très peu
01:20:05il y en a qui vous disent
01:20:07qu'à partir de mi-août
01:20:09le reste c'est de la gnognote
01:20:11moi je pense que les paralympiques
01:20:13ont fait un super boulot et que c'est une équipe
01:20:15c'est tout le monde ensemble
01:20:17moi je suis pour le coup de foudre
01:20:19pour que cette cérémonie, on aime ou on n'aime pas
01:20:21le défilé, les bateaux
01:20:23ça c'est accessoire
01:20:25on ne le verra peut-être pas ce soir
01:20:27et puis est-ce qu'on se baignera, parce qu'il pleut, on n'en sait rien
01:20:29l'important en tous les cas
01:20:31c'est que ce soit une fête de la France
01:20:33de l'attractivité de nos villes
01:20:35de la mise en valeur de nos champions
01:20:37le dernier point c'est le coup de bambou
01:20:39c'est pour ça que je reviens sur ceux aujourd'hui
01:20:41qui font la fine bouche, si ce n'est pas mon cas
01:20:43aujourd'hui déjà on travaille sur
01:20:45l'accessibilité des PME au marché olympique
01:20:47la charge sociale, etc
01:20:49on a tout fait, ça fait 18 mois qu'on travaille
01:20:51avec les préfets, ça fait 18 mois qu'on travaille
01:20:53avec les régions, ça fait 18 mois qu'on travaille avec l'Etat
01:20:55ça fait 18 mois qu'on travaille avec les acteurs économiques
01:20:57pour faire en sorte que cette fête
01:20:59soit un héritage, y compris
01:21:01en matière d'accessibilité
01:21:03pour les personnes en situation de handicap
01:21:05c'est ça qui est important, je parle
01:21:07l'héritage positif des géos, en économie
01:21:09circulaire comme l'a dit Philippe
01:21:11l'amélioration des sites, en tout simplement
01:21:13faire en sorte que les sites sportifs
01:21:15soient accessibles aux collaborateurs
01:21:17aux gens dans les cités, c'est ça qui est important
01:21:19Rendons hommage à cet égard
01:21:21à tous ceux, ouvriers, techniciens,
01:21:23ingénieurs, architectes, chefs d'entreprise,
01:21:25financiers, qui ont finalement
01:21:27réussi, parce qu'il faut bien dire
01:21:29les choses, c'est livré à temps
01:21:31et c'est à peu près, ça fonctionne
01:21:33on a parlé de par exemple
01:21:35le campagne express va changer l'île de France
01:21:37et puis
01:21:39la façon même dont les volontaires
01:21:41organisent l'arrivée
01:21:43et les fouilles dans les sites olympiques
01:21:45globalement ça fonctionne, et les sites étaient pleins
01:21:47on l'a vu avec le rugby A7 hier
01:21:49Sud Radio c'est la radio du rugby, et hier soir
01:21:51en direct, on soulignait
01:21:53le fait que face au Fidji d'abord
01:21:55et ensuite pour toutes les autres
01:21:57équipes et la victoire des Bleus
01:21:59elle s'est faite en présence de stades pleins
01:22:01et les gens étaient heureux, donc ça marche
01:22:03ça vient doucement. C'est pour ça que mon coup de bambou
01:22:05c'est pour dire à ceux qui sont un petit peu
01:22:07les empêcheurs d'avancer qu'on veut que
01:22:09demain les acquis soient positifs
01:22:11et restent dans la durée. On revient
01:22:13au JO bien sûr avec les JO
01:22:15dans tous leurs états, ce sera avec
01:22:17Joseph Prusse à partir de midi
01:22:19mais on revient avec nos 4 débatteurs sur leurs
01:22:21coups de gueule, leurs coups de coeur et la politique dans un instant
01:22:23Sud Radio
01:22:25Parlons vrai
01:22:27Sud Radio
01:22:29Les débats de l'été
01:22:3110h-13h Thierry Guerrier
01:22:35C'est pas un débat mais c'est un événement
01:22:37vous savez que la SNCF a dû faire face
01:22:39cette nuit à 5 attaques
01:22:41coordonnées contre
01:22:43des noeuds, des
01:22:45points névralgiques de son système
01:22:47grande vitesse, essentiellement
01:22:49dans l'ouest, la Bretagne
01:22:51visée et Philippe Bouriaki
01:22:53un de nos 4 orateurs, un de nos 4
01:22:55débatteurs de cette matinale
01:22:57avec Mettez-vous d'accord
01:22:59suggérait aux gens, il nous disait
01:23:01tout à l'heure et on l'a écouté peut-être
01:23:03n'allez pas dans les gares et surtout
01:23:05la gare Montparnasse mais n'allez pas dans les gares
01:23:07rajouter de la foule à la foule parce que peut-être
01:23:09il peut y avoir une deuxième menace derrière
01:23:11après les blocages
01:23:13on pousse les gens dans les gares et puis bon
01:23:15ça peut être vrai aussi à Brest, ça peut être vrai à Rennes
01:23:17ça peut être vrai à Quiberon, ça peut être vrai
01:23:19à Vannes, au moins
01:23:21à Quiberon, il y a moins de trains à Quiberon
01:23:23mais à Vannes au moins, enfin dans tout l'ouest
01:23:25Nantes bien sûr et Bordeaux parce que
01:23:27tout l'ouest est attaqué. En vérité
01:23:29les gares sont dimensionnées
01:23:31pour un certain flux
01:23:33donc si vous rajoutez du monde à ce flux
01:23:35enfin on fait peur en même temps là
01:23:37non je veux pas faire peur, je veux rassurer
01:23:39je préfère gâcher la journée
01:23:41et sauver des vies, hormis
01:23:43une attaque terroriste ou un fou furieux
01:23:45un psychopathe, on l'a vu ces derniers jours
01:23:47et on sait pas encore alors qu'il y a une masque derrière
01:23:49ce que je veux dire par là
01:23:51c'est qu'un mouvement de panique
01:23:53subit d'un seul coup
01:23:55parce que quelqu'un se met à crier
01:23:57parce qu'elle est en panique
01:23:59elle a pas son train, doit récupérer son enfant
01:24:01qui est handicapé à l'autre bout de la France
01:24:03et vous vous êtes à 15 mètres, vous savez pas ce qui se passe
01:24:05vous entendez quelqu'un hurler, vous pouvez avoir peur
01:24:07partir en arrière, vous êtes bloqué contre une foule
01:24:09il peut y avoir des gens qui peuvent se faire écraser
01:24:11et donc n'allez pas encombrer, attendez
01:24:13vraiment je vous en supplie pour votre sécurité
01:24:15pour la sécurité du personnel aussi
01:24:17qui veille à notre sécurité, je vous en supplie
01:24:19soyez patient et attendez
01:24:21le message de la SNCF
01:24:23qui est à la fois un écolo-centriste, homme de sport
01:24:25élu d'Ile-de-France
01:24:27et spécialiste des questions
01:24:29de sécurité qui nous disait cela
01:24:31avec donc autour de la table Arol Duvar
01:24:33qui est député Liott
01:24:35de Nogent-le-Rotrou
01:24:37ancien maire de Nogent-le-Rotrou
01:24:39Bernard Cohenadat qui représente
01:24:41les PME d'Ile-de-France et Christelle Niasme
01:24:43conseillère municipale droite
01:24:45républicaine de Ville-Neuve-Saint-Georges
01:24:47alors vous, vous aviez un coup de gueule
01:24:49de soutien à une sportive française
01:24:51tout à fait, parce que j'ai toujours du mal, coup de gueule, coup de coeur
01:24:53je suis plutôt une fille douce
01:24:55et c'est un vrai coup de gueule
01:24:57je pense contre les détracteurs
01:24:59du champion
01:25:01Val de Marnaise
01:25:03et peut-être plus largement à tous les détracteurs
01:25:05des JO
01:25:07qui font du bashing
01:25:09parce qu'il y a tellement de choses à dire sur Romane Zicot
01:25:11Romane Zicot
01:25:13c'est une jeune femme
01:25:15qui est une judocate
01:25:17qui vient de la ville de Ville-Neuve-Le-Roi
01:25:19juste à côté de Ville-Neuve-Saint-Georges
01:25:21nous on traverse la Seine
01:25:23si on veut faire des épreuves chez nous
01:25:25bienvenue dans le Val de Marne
01:25:27et elle est championne du monde
01:25:29elle a un titre de championne du monde
01:25:31elle a été médaillée
01:25:33aux jeux olympiques de Tokyo
01:25:35donc c'est une très grande sportive
01:25:37et une fierté val de Marnaise
01:25:39on n'a peut-être pas d'épreuve
01:25:41mais on a des athlètes qui méritent d'être suivies
01:25:43lors de ces JO
01:25:45et elle aujourd'hui, elle est victime
01:25:47elle le disait dans la ligne du Parisien
01:25:49il n'y a pas très longtemps
01:25:51de grossophobie
01:25:53qu'est-ce que c'est que la grossophobie ?
01:25:55vous savez sur les réseaux sociaux
01:25:57il y a toujours une raison de faire du bashing
01:25:59et puis quand on est une femme
01:26:01forcément on se rattache souvent à l'aspect physique
01:26:03parce que c'est une puissance
01:26:05elle a le physique d'une judocate
01:26:07c'est pas le même physique
01:26:09qu'une danseuse, une ballerine
01:26:11et c'est ce qui lui permet peut-être d'être championne aujourd'hui
01:26:13et elle est critiquée sur les réseaux sociaux
01:26:15sur la couleur de sa peau
01:26:17sur l'aspect de son corps
01:26:19on est bien d'accord, alors que peut-être qu'aujourd'hui
01:26:21ce à quoi il faut s'attacher
01:26:23c'est déjà avoir un peu d'humilité
01:26:25face au palmarès de cette jeune femme
01:26:27parce que quand t'as 17, 20 ans
01:26:29on a des titres de champion
01:26:31je veux dire que là, ces gens mériteraient de s'incliner
01:26:33et puis
01:26:35je les invite à sortir de derrière leurs écrans
01:26:37pour eux peut-être
01:26:39aller faire un peu de sport
01:26:41ça fait du bruit, c'est ça
01:26:43Romane tu nous entends, nous dis Christelle Niasse
01:26:45on te soutient Romane Dicot
01:26:47ramène nous des médailles
01:26:49alors Philippe Boriaki
01:26:51votre coup de coeur
01:26:53je connais très bien Romane Dicot
01:26:55puisqu'on est du même club de judo
01:26:57et elle fait partie du même canton qu'Orly
01:26:59c'est une femme juste
01:27:01extraordinaire
01:27:03on fait des fêtes de club
01:27:05pour Noël et en fête d'année
01:27:07et Romane vient, a fait des photos avec les enfants
01:27:09a fait des dédicaces, elle n'a pas oublié son club
01:27:11d'origine, donc je salue
01:27:13le Rendez-vous Club de Villeneuve-le-Roi
01:27:15je salue par la même occasion le maire Didier Gonzalès
01:27:17qui est un fou et un fanat
01:27:19de sport et il organise plein de choses
01:27:21c'est Romane Dicot qui nous intéresse là
01:27:23il a un grand soutien
01:27:25je salue aussi le département qui a soutenu
01:27:27Romane Dicot
01:27:29vraiment c'est une femme extraordinaire
01:27:31c'est juste dégueulasse parce que c'est une des plus grandes chances
01:27:33d'une médaille olympique
01:27:35et vous êtes allé prendre le kimono avec elle ?
01:27:37j'ai essayé
01:27:39mais ça s'est pas passé pour moi
01:27:41mais c'est très mal passé pour moi
01:27:43alors que j'étais à 120 kilos et qu'elle
01:27:45elle en était à 90 à l'époque
01:27:47ça s'est très très mal passé pour moi
01:27:49et vous êtes ceinture quoi vous ?
01:27:51moi je suis ceinture bleue au judo mais je viens plutôt du jiu-jitsu
01:27:53mais même en judo
01:27:55némoisa ce qu'on appelle le jiu-jitsu
01:27:57elle m'a massacré
01:27:59Romane on est derrière toi
01:28:01il n'y a pas de problème
01:28:05vous aussi vous vouliez
01:28:07Philippe faire un coup
01:28:09de coeur
01:28:11tous les bleus
01:28:13avec ou sans eux
01:28:15puisque nous avons aussi
01:28:17nos sportifs
01:28:19féminins
01:28:21qui vont nous faire vibrer
01:28:23ça a déjà commencé
01:28:25après ces dernières semaines
01:28:27de morosité
01:28:29où on a eu des élections européennes où tout le monde s'est entre-tué
01:28:31les législatives
01:28:33on a craint le pire
01:28:35pour notre
01:28:37on a craint le pire
01:28:39pour notre nation
01:28:41pour notre vivre ensemble
01:28:43aujourd'hui
01:28:45beaucoup de français et de françaises, des compatriotes
01:28:47ont une morale en berne
01:28:49n'ont pas la joie de vivre
01:28:51et je sais que ces jeux
01:28:53ces moments de ferveur et de liesse populaire
01:28:55vont redonner
01:28:57du peps
01:28:59du baume au coeur, le moral
01:29:01et donc moi je voulais dire à tous nos athlètes
01:29:03premièrement on vous aime, on est fiers de vous
01:29:05vous représentez évidemment vous à titre personnel
01:29:07mais vous représentez notre nation
01:29:09notre pays, notre savoir-faire
01:29:11nous sommes fiers d'être français
01:29:13nous devons tous et toutes être
01:29:15derrière vous
01:29:17nous avons besoin pour vous
01:29:19que vous nous donniez de l'émotion, des frissons
01:29:21et des larmes de joie
01:29:23vous donnez la marseillaise
01:29:25le plus bel hymne national au monde
01:29:27le plus souvent possible
01:29:29au minimum 100 fois
01:29:31vous voulez 100 médailles
01:29:33au minimum
01:29:35100 fois, donc 100 médailles d'or
01:29:37bon, très bien, mais pardon
01:29:39je vous ramène à une réalité
01:29:41il y a eu une très bonne formule de Bernard Cohen
01:29:43tout à l'heure, on veut nous gâcher la fête
01:29:45parce que même si c'est loin
01:29:47des sites olympiques, c'est pour y aller
01:29:49au moins le train, bon, avec cette attaque
01:29:51il y a quand même qu'il soit étranger
01:29:53ou qu'il soit français, on ne sait pas encore
01:29:55le Parisien libéré aujourd'hui
01:29:57en France a l'air d'évoquer une
01:29:59piste ultra-gauche
01:30:01et peut-être même des complicités internes
01:30:03au sein de la SNCF, ce qui serait gravissime
01:30:05il y a des gens dans le pays, et puis des gens
01:30:07à l'extérieur peut-être qui les aident, qui veulent le chaos
01:30:09disons les choses, non ? C'est pas votre sentiment ?
01:30:11Dernier tour de table avant la fin de ce
01:30:13mettez-vous d'accord, est-ce que là-dessus vous êtes tous d'accord ?
01:30:15Il y a des gens qui veulent le chaos
01:30:17Non, mais c'est une réalité, comme je le disais tout à l'heure
01:30:19on nous a promis
01:30:21le chaos
01:30:23on a vu les grines saccagées
01:30:25il y a quelques temps
01:30:27des grines sur les terrains de golf
01:30:29exactement
01:30:31il y a une volonté d'utiliser, de faire
01:30:33des Jeux Olympiques un objet politique
01:30:35le moyen
01:30:37de développer des étendoirs
01:30:39pour faire passer des messages
01:30:41voilà, dont on n'a pas envie sur ce
01:30:43temps de fête. Rol du Var ?
01:30:45Député maintenant
01:30:47Oui, alors, je n'ai jamais vu dans l'histoire
01:30:49de Jeux Olympiques qui se déroulait
01:30:51dans un contexte
01:30:53parfaitement calme, avec une situation internationale
01:30:55parfaitement
01:30:57plate et tous les clignotants
01:30:59au vert. Voilà, la vie d'un grand peuple
01:31:01et d'une grande nation, c'est forcément des difficultés
01:31:03donc un grand peuple, ça doit aussi être capable
01:31:05de garder le sens de son unité
01:31:07et de la fête, même si en permanence
01:31:09il y a des difficultés et des bâtons dans les roues.
01:31:11Cette volonté de certains, ultra minoritaires parfois
01:31:13mais très technique, on vient de le voir
01:31:15La volonté de déstabilisation
01:31:17elle existe depuis toujours
01:31:19ce qui est inquiétant, c'est si on arrive
01:31:21nous, le peuple français, à nous
01:31:23à nous laisser distraire de nos
01:31:25grands objectifs, parmi lesquels il y a de donner
01:31:27la meilleure image possible de ces pays à l'égard du monde
01:31:29Dernier mot, Bernard Cohen Haddad et Philippe Bouriaki
01:31:31Alors, la trêve olympique, c'est un peu comme
01:31:33la trêve des confiseurs, Thierry
01:31:35c'est un beau symbole, c'est ce qu'on aspire
01:31:37mais tout le monde n'a pas les mêmes valeurs
01:31:39n'a pas la même élégance, la même culture
01:31:41et ceux qui veulent nous gâcher la fête
01:31:43se trompent de combat
01:31:45Il y a des ennemis de l'extérieur, il y a des ennemis de l'intérieur
01:31:47Je rebondis sur ce qu'a dit Bernard
01:31:49pour rappeler un fait historique, la trêve olympique
01:31:51c'est Valérie Pécresse la première à l'avoir demandé
01:31:53suivie de Patrick Caram, bien avant le Président de la République
01:31:55et rappelez que la région Île-de-France
01:31:57est le premier partenaire financier
01:31:59en termes de collectivité territoriale
01:32:01après l'État, et bien très très loin
01:32:03devant la ville de Paris
01:32:05et on aura une très belle fête
01:32:07À tous les quatre, Cristal Niassme
01:32:09Bernard Cohen Haddad, Harold Duvar
01:32:11d'avoir été en direct, Philippe Bouriaki
01:32:13et donc on va reprendre votre formule
01:32:15à l'aile bleue
01:32:17les JO dans tous leurs états
01:32:19c'est tout de suite avec Joseph Ruiz
01:32:21après le flash, après les journaux, sur Sud Radio

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