• il y a 2 mois
Les Jeux dans tous leurs états, présenté par Maxime Lledo et Clément Arion, avec Nathalie Péchalat, présidente du Club France ; Reda Belhaj, porte-parole du syndicat de police Paris-IDF ; Marie-Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie nationale ; Olivier Busnel, responsable du Pôle paralympique et haut niveau au Comité paralympique et sportif français.

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-08-12##

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Transcription
00:00Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états, Maxime Liédo, Clément Harion.
00:06Une heure de direct même après les JO, ce sont les JO dans tous leurs états avec aujourd'hui le camarade Clément Harion.
00:12Bonjour. Bonjour Maxime.
00:13Vous reconnaissez forcément la voix durant ces longues semaines de JO que vous avez pu suivre dans tous leurs états,
00:17mais aussi en détail sur Sud Radio, ça a été lui qui nous faisait vivre les épreuves, qui nous tenait au courant
00:24et c'est lui aujourd'hui qui remplace le camarade Joseph, parti en vacances.
00:27Aujourd'hui, entre 12h et 13h, mon cher Clément, un programme chargé.
00:30Eh oui, l'heure est au bilan. Du coup, Maxime, un bilan des médailles, d'abord avec Nathalie Péchala, la présidente du Club France, dans un instant.
00:38On fera aussi un petit bilan sur la sécurité de ces JO.
00:41On sera avec Reda Belladj, porte-parole du syndicat de police Paris-Île-de-France.
00:46Et puis ensuite, un petit point aussi sur ces gendarmes qui ont brillé lors de ces JO.
00:52La Gendarmerie Nationale, centre de formation des athlètes français.
00:5616 athlètes, membres de la Gendarmerie Nationale, ont été médaillés.
00:59Sur les 64 médailles. On en parlera avec Marie-Laure Pesan, porte-parole de la Gendarmerie Nationale.
01:04Et puis on finira avec les Jeux Paralympiques, évidemment.
01:08On parlera des objectifs de médailles de la délégation française.
01:12On sera avec Olivier Bunel, responsable du pôle Paralympique et au niveau au Comité Paralympique et Sportif Français.
01:18Et voilà pour le générique et le sommaire. Vous avez tout.
01:21Et on va partir immédiatement rejoindre Nathalie Péchalat, présidente du Club France, pour le bilan des médailles du Club France et même un bilan général de ces JO.
01:31Bonjour Nathalie Péchalat.
01:32Bonjour.
01:33Merci beaucoup d'être avec nous.
01:34Alors Nathalie Péchalat, 64 médailles, 16 en or. Le record d'Atlanta en 1996 effacé.
01:42La France dans le top 5 du classement des médailles. Est-ce qu'on peut dire que le contrat est rempli ?
01:49Oui, je pense qu'il me semble que justement c'était l'objectif de faire partie des 5 premières nations.
01:56C'est le cas. On a même été sur le podium à un moment donné.
02:00On a eu des médailles inattendues, d'autres qui étaient espérées et qui ont été validées.
02:07Je pense que toute la délégation française a fait un travail formidable et les résultats sont à la hauteur de cet engagement.
02:14Alors Nathalie Péchalat, vous êtes la présidente du Club France.
02:17On va en parler dans un instant de ce lieu qui a suscité beaucoup d'engouement pendant ces JO.
02:22Avant ça, je voudrais savoir, est-ce qu'il y a un ou une athlète qui vous a particulièrement marquée pendant ces JO ?
02:29Je dirais Lisa Barbelin, parce que c'est une surprise et je l'ai trouvée extrêmement touchante.
02:38Déjà personnellement, c'est extraordinaire ce qu'elle a réussi à faire.
02:41Elle s'est communiquée ses émotions.
02:48Et on rappelle que c'est le tir à l'arc qu'elle a décroché le bronze sur le fil.
02:53Oui, c'était magique à un moment. Vraiment beaucoup d'émotions.
02:58Alors vous, vous avez vécu ça au Club France, dont vous êtes la présidente.
03:02Comment vous avez vécu ça déjà ces JO en direct du Club France ? Est-ce que vous pouvez nous raconter un petit peu ?
03:10Je pense que j'ai été à la meilleure place possible pour vivre toutes les émotions.
03:16On passait d'un sport à un autre, on accueillait tous les athlètes pour pouvoir les célébrer.
03:21Il y avait une ferveur absolument incroyable.
03:24Beaucoup de reconnaissance, de fierté, d'amour, de l'un et de l'autre, que ce soit le grand public, les athlètes et réciproquement.
03:31Après, je n'ai pas pu suivre tous les sports parce que j'étais toujours en train de parcourir les 55 000 m2.
03:39Il y avait un peu de frustration sur certains matchs, certaines épreuves.
03:44Mais au final, je pense que j'ai pu être un cœur battant de ces JO.
03:49Et le Club France, on rappelle ce lieu placé porte de la Villette à Paris.
03:54On a vu beaucoup d'images assez exceptionnelles durant ces jeux là-bas.
03:58On a senti aussi un engouement exceptionnel tous les jours avec des spectateurs qui étaient au rendez-vous.
04:03Est-ce que c'est une mission réussie pour vous ?
04:07Oui, ça a été au-delà de nos espérances.
04:09On a eu un taux de fréquentation de 40 000 personnes par jour.
04:14C'est vraiment énorme.
04:18C'est vrai que c'est la première fois qu'on déploie un dispositif de cette ampleur.
04:22Les Clubs France à l'étranger sont là pour accueillir les athlètes, les médias, les partenaires, les familles et proches.
04:29Mais ils ne proposent pas d'initiation sportive comme nous avons pu le faire.
04:33Parce qu'on avait vraiment cette idée de prouvoir le sport et de faire en sorte que la société se mette au sport pour plein de raisons.
04:41Le bien-être, l'éducation, l'innovation, la santé.
04:45Et voilà, ça a été un pari pour les expérimenter.
04:50Et moi je suis allé un petit peu sur le terrain. J'ai eu la chance d'aller au Club France, je vous l'avoue.
04:55Parfois il n'y avait plus de place à 15h, 16h dans l'après-midi.
04:59Certains ont dû rentrer chez eux.
05:01Est-ce que vous avez eu un petit retour sur ça ?
05:03Vous avez peut-être été même dépassé par l'engouement de ce lieu, non ?
05:06Exactement, on a été totalement pris de court par cette volonté d'être au Club France.
05:13Et très souvent, la vietterie électronique ne pouvait plus proposer de réservation.
05:17Puisque les juges étaient déjà atteints.
05:19C'est vrai que nous avons travaillé avec la préfecture de police pour sécuriser le périmètre.
05:23Et donc on ne pouvait pas non plus faire n'importe quoi.
05:26Et oui, assez rapidement, tous les billets ont été pris d'assaut.
05:31Après on a gardé quelques-uns sur site.
05:33Mais c'est vrai qu'on arrivait trop tard.
05:36Et bien on ne pouvait pas rentrer au Club France.
05:39La bonne nouvelle c'est que le Club France sera ouvert pour les Jeux Paralympiques.
05:42Qui sera gratuit. Donc il faut réserver en ligne.
05:45Formidable nouvelle.
05:46Voilà, à le faire dès maintenant.
05:49clubfrance2024.fr
05:52Et il y aura la même ferveur, les mêmes instants de communion avec les athlètes.
05:57Alors on a vu d'ailleurs tous ces athlètes médaillés venir communier avec le public du Club France.
06:03Est-ce que c'était prévu comme ça ?
06:05Ou ça s'est fait un petit peu sur l'état aussi ?
06:07Toute cette célébration autour des athlètes français ?
06:11Non, c'était notre priorité numéro une.
06:13D'accueillir comme il se doit nos médaillés.
06:16Et de pouvoir avoir cet échange avec le public.
06:20Donc non, c'était prévu.
06:21Par contre à chaque fois il a fallu s'adapter par rapport aux horaires de fin des compétitions.
06:25Du temps pour revenir au Club France.
06:29Voir comment on gère aussi les épreuves qui étaient diffusées en direct.
06:33Donc à chaque fois, chaque jour en fait avait sa propre planification.
06:37Il a fallu s'adapter.
06:38Et je peux vous dire que dès que les images de l'équipe de Rick Gasset
06:43ont été allées dans les médias avec un peu de musique en avant qui se jetait dans la foule.
06:47Ça a donné beaucoup d'envie aux athlètes de pouvoir vivre ce genre de moment très important.
06:54Vous avez eu tous les athlètes médaillés au Club France ou pas ?
06:58Oui.
06:59D'accord, très bien.
07:01Si vous ne deviez retenir qu'un moment au Club France, ce serait lequel ?
07:06Je pense que ce serait le premier jour.
07:08Parce qu'il n'est pas très beau, on ne sait pas trop à quelle sauce on allait être mangé.
07:13Et c'est vrai que c'est parti très vite avec la seconde finale de Rick Gasset.
07:17Ah ouais, là tout le monde commence à chanter, à danser.
07:21On pensait qu'il se passait quelque chose.
07:23Ça s'est congé avec le judo et la finale après de Rick Gasset,
07:26et bien sur la venue de l'équipe de Rick Gasset.
07:28Et là, c'était lancé.
07:29Pour moi, le premier jour, ça a été un soulagement, un réel plaisir de voir
07:34deux ans de travail concrétisés par cette journée.
07:37Et après, ça n'a fait que monter.
07:40Dernière question, Nathalie Péchalat, avant qu'on se quitte.
07:42Comment vous avez réagi, vous, au cœur du Club France,
07:45quand vous y étiez, à ces quelques polémiques, justement,
07:48où on avait la défiscalisation des primes sur les grands médaillés olympiques.
07:52On a eu Florent Manoudou qui a regretté que la France ne soit pas encore
07:56la grande nation qu'elle devrait être.
07:58Vous, avec votre expérience de grande sportive,
08:01vous, avec maintenant des postes dans des grosses institutions aussi,
08:04comment vous vous êtes placée vis-à-vis de ces polémiques ?
08:08Quels étaient des débats de fond, d'ailleurs ?
08:11Exactement. Là, c'est compliqué d'y répondre à quelques secondes.
08:14Moi, sur la défiscalisation des primes olympiques,
08:20pour moi, ce n'est pas le sujet.
08:22Le sujet, ça va bien au-delà.
08:24C'est le statut du sportif de niveau.
08:26Sa retraite, ses compétences de maternité,
08:29les blessures, comment on peut les soutenir,
08:31comment on les accompagne dans leur chemin de compétition
08:34à l'accès aux performances.
08:36Exactement. C'est la retraite. Je ne sais pas si je l'ai dit,
08:38mais je n'ai pas dit le système de retraite également.
08:41Finalement, là, il y a eu un gros effort du gouvernement
08:44pour augmenter ses primes à la médaille.
08:47Il faut savoir que dans chaque pays, c'est différent.
08:49Il y a des pays qui ne donnent aucune prime.
08:51Il y a des pays qui donnent des salaires à vie.
08:53Donc, chacun fait comme il veut.
08:55Moi, je serais ravie.
08:57J'ai bien aimé la Fédération internationale d'athlétisme
09:00qui a proposé de doctorer des primes à ses médaillés,
09:03quelle que soit la nationalité.
09:05Je trouve ça beaucoup plus juste.
09:08Et sur cette idée que la France ne serait pas encore la nation sportive,
09:12quelle donne l'impression d'être ?
09:14Quel est votre regard dessus ?
09:16Je suis d'accord avec ce que dit Florent.
09:18D'ailleurs, ce n'est pas le seul à le dire.
09:23On a les moyens d'être une grande nation sportive.
09:26On aurait les moyens si on avait toute la volonté
09:29et toute l'adhésion de la société.
09:32D'où l'importance de réussir ces Jeux olympiques et paralympiques.
09:35Pour montrer que le sport c'est autre chose que de la trop haute performance.
09:39Évidemment, on a besoin de tous les échelons.
09:41Et pour provoquer potentiellement cet élan,
09:44cet élan dont on va en avoir besoin pour mettre l'argent nécessaire
09:47pour accompagner les sportifs ?
09:49Pour accompagner les sportifs, oui.
09:51Pour multiplier la structure sportive également.
09:54Bien sûr.
09:56Il y a beaucoup d'idées qui sont déjà dans les cartons.
09:59Je pense que ça n'est pas notre souci.
10:01Maintenant, ce qu'il faut, c'est trouver des financements
10:04et pouvoir le sortir de terre.
10:07Merci beaucoup Nathalie Péchala, présidente du Club France
10:10pour nous avoir accordé cette première réaction
10:13et ce premier bilan des JO.
10:15Vous restez sur Sud Radio.
10:16Dans quelques instants, on retrouve le camarade Jules Boscherini
10:19avant de faire le bilan de la sécurité de ces JO.
10:22Parce que croyez-moi, il y a un bilan à faire.
10:24À tout de suite.
10:25Sud Radio.
10:26Parlons vrai.
10:28Sud Radio.
10:29Les jeux dans tous leurs états.
10:31Maxime Liédo.
10:32Clément Harion.
10:33En direct et avec le camarade Clément Harion
10:36qui vous a fait vivre en direct sur Sud Radio
10:39tous les événements sportifs et toutes les compétitions
10:42durant ces semaines de JO.
10:44Et on est rejoint par l'autre camarade Jules Boscherini.
10:47Exactement.
10:48Jules, ça y est, c'est terminé.
10:50Les JO de Paris 2024 sont clos depuis le début de l'année.
10:54Ça y est, c'est terminé.
10:55Les JO de Paris 2024 sont clos depuis hier soir.
10:59Quelques images qui nous ont marqués sur ce dernier week-end
11:03comme cette finale de bidulet féminin entre le Brésil et le Canada.
11:07On en parle avec vous Jules Boscherini.
11:09Tout à fait.
11:10C'est dans le troisième set que cette image s'est produite.
11:12Les esprits s'échauffent entre les Brésiliennes et les Canadiennes.
11:15Ça a même failli tourner à l'embrouille.
11:17Les joueuses montent au filet.
11:19Le ton montre lui aussi ce qui donne cette séquence.
11:25On a entendu aussi l'arbitre en fond qui appelle au calme.
11:29Ladies, ladies.
11:30Mais bon, rien ne fait.
11:32L'arbitre est obligé d'intervenir pour calmer le jeu.
11:34Et finalement, c'est le DJ, Tony Rojas, 49 ans,
11:37qui fait redescendre la tension en passant à une petite musique.
11:39J'imagine que vous allez la reconnaître.
11:42Vous avez bien évidemment reconnu Imagine de John Lennon.
11:45Le moins qu'on puisse dire, c'est que le DJ a bien fait de passer la musique
11:48puisque ça a fait sourire les joueuses.
11:50Et puis finalement, le calme est revenu.
11:52Le DJ a même déclaré aux Parisiens,
11:54j'en ai eu la chair de poule.
11:56Et la musique a un pouvoir incroyable.
11:58Finalement, c'est le cas.
11:59Ça a bien marché.
12:00C'est le cas.
12:01C'est le cas.
12:02C'est le cas.
12:03C'est le cas.
12:04C'est le cas.
12:05C'est le cas.
12:06C'est le cas.
12:07C'est le cas.
12:08C'est le cas.
12:09C'est le cas.
12:10C'est le cas.
12:11Finalement, c'est le cas.
12:12Ça a bien marché.
12:13Le Brésil s'est imposé de un.
12:14Voilà.
12:15Comme quoi, la musique peut faire des miracles.
12:16Et si seulement elle ne faisait que des miracles,
12:18peut-être que les policiers ou peut-être que les forces de l'ordre
12:20n'auraient eu qu'à être quelques-uns dans la capitale.
12:22On aurait mis comme ça Imagine en grand dans la capitale.
12:25Et ça ne nous aurait, je crois malheureusement, pas amené au même résultat.
12:29Parce que plus de 30 000 policiers et gendarmes
12:31ont été appuyés par 15 000 militaires, 22 000 agents de sécurité.
12:35Vous en avez entendu parler même plus tôt dans l'émission.
12:37C'était un dispositif sécuritaire hors normes.
12:39Nous sommes en direct avec Reda Belgehal,
12:41porte-parole du syndicat de police Paris-Ile-de-France.
12:43Bonjour.
12:44Bonjour.
12:45Bienvenue sur Sud Radio.
12:46Alors, Gérald Darmanin a déclaré que les policiers et gendarmes
12:50méritaient une médaille d'or,
12:51alors qu'aucun incident majeur n'a été constaté
12:54durant ces Jeux, M. Belladj.
12:56Est-ce que vous méritez une médaille d'or ?
12:58Oui, je pense très largement que ce soit les policiers, les gendarmes, les militaires.
13:03Oui, une médaille d'or, je pense que ce serait bienvenu,
13:06puisqu'on avait plusieurs risques en termes de sécurité,
13:09un risque terroriste, une délinquance itinérante,
13:11et on a su parer à l'ensemble de ces risques.
13:14Et puis, en bonus, on a eu cette communion avec la population
13:20et ça nous a permis de donner une image encore plus positive des forces de l'ordre.
13:27Et de fait, comme vous en parlez, on a vu des policiers très présents,
13:30très souriants aussi,
13:32des spectateurs étrangers qui prenaient des photos avec les forces de l'ordre.
13:36Est-ce que vous vous réjouissez un petit peu de cette image donnée aux forces de l'ordre ?
13:41Oui, parce que vous savez, que ce soit en termes d'investigation ou de police-secours sur le terrain,
13:47on fait souvent plus face à des larmes qu'à des sourires.
13:52Et on l'a vu pendant ces Jeux, chaque jour,
13:55à chaque fois que notre organisation syndicale allait sur le terrain
13:58pour aller voir les collègues sur les lieux de ravitaillement,
14:01on avait les mêmes retours.
14:02On dit que ça fait du bien d'avoir des sourires.
14:04Et il y avait des consignes particulières ?
14:06Parce qu'on a vu beaucoup de vidéos tournées sur les réseaux sociaux, etc.
14:10Il y avait des consignes particulières pour les policiers ?
14:13Non, il n'y avait pas de consignes particulières.
14:17Néanmoins, c'est le cœur de notre métier,
14:20mais quand on est plus souvent confronté à la violence,
14:23il y a des contraintes qu'on impose à la violence.
14:26Et du coup, on voit que l'aspect négatif, très souvent, de la société,
14:30et là, en fait, c'est tout l'inverse.
14:32Malgré les contraintes qu'on a imposées aux gens,
14:34puisqu'il y avait la gestion de la densité de circulation,
14:37la gestion de la densité de circulation de la population,
14:40aussi des fans et des étrangers,
14:42et malgré les contraintes, les gens souriaient
14:44parce qu'on arrivait à un tel point de sentiment d'insécurité
14:48que se sentir protégé avec un policier ou un gendarme tous les 20 mètres,
14:53ça fait du bien.
14:55Vous avez parlé de la densité, notamment aux abords des lieux de compétition.
14:59Moi, je suis allé au Stade de France pendant ces Jeux Olympiques.
15:03C'est vrai que parfois, en l'espace de deux heures,
15:05il fallait déplacer 80 000 personnes
15:08pour que 80 000 autres personnes re-rentrent dans le stade.
15:12Tout s'est bien passé, il n'y a pas eu de soucis majeurs.
15:16Oui, on a eu une expérience négative,
15:22mais en tout cas, on n'a pris que le positif de cette expérience
15:25avec la finale de la Ligue des Champions entre Liverpool et Real Madrid,
15:29où on a vu des images qui ont choqué,
15:32des problématiques de gestion de densité de personnes
15:36qui se déplaçaient pédestrement.
15:38C'était quand même un gros échec pour nous.
15:41Les yeux du monde étaient tournés sur nous à ce moment-là.
15:44Le défi était semblable, mais sur des points différents.
15:48Pendant quasiment trois semaines, le défi a été relevé
15:52et ça s'est extrêmement bien passé.
15:54Aujourd'hui, on est fiers, on est vraiment fiers,
15:57parce que notre principal objectif était de protéger
16:02et c'est ce qu'on a réussi à faire.
16:04On le rappelle, il y avait 30 000 policiers et gendarmes,
16:07appuyés par 15 000 militaires, 22 000 agents de sécurité.
16:10Comment vous voyez la suite ?
16:13Une image un petit peu redorée pour les policiers et les forces de l'ordre.
16:17Comment ça va se passer dans les jours à venir ?
16:20Est-ce qu'il y a eu beaucoup d'appui des régions, notamment à Paris ?
16:23Comment ça va se passer, la suite ?
16:26La suite, ce n'est pas moi qui décide,
16:29c'est en fonction du futur gouvernement,
16:32en fonction de l'État, du chef de l'État.
16:34Ce qu'il va décider, est-ce qu'il va se servir de jurisprudence
16:37et dire qu'aujourd'hui, on n'a pas fait ce qu'attendaient les Français ?
16:42Peut-être changer ou améliorer la politique sécuritaire
16:47et peut-être essayer de privilégier le rapprochement avec la population,
16:50ce qui serait, je pense, une très bonne chose.
16:52Qu'est-ce que vous dites, Reda Belgeal, porte-parole du syndicat de police Paris-Île-de-France,
16:55à tous ceux, notamment en région parisienne, notamment dans la capitale,
16:59qui s'inquiètent, mine de rien, d'une certaine banalisation de la présence policière ?
17:03Si certains peuvent s'en réjouir, d'autres craignent une utilisation
17:06beaucoup plus régulière de l'intelligence artificielle, des QR codes.
17:09Comment vous, vous réagissez en tant que forces de l'ordre à ça ?
17:12Moi, j'ai pour habitude de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide.
17:16Je pense qu'il faut rester positif.
17:18Maintenant, il faut que tout le monde se batte
17:20CJO, c'était le moment de l'unification par le sport,
17:23mais il faut que tout le monde soit uni,
17:25que ce soit la justice, les services de sécurité intérieure,
17:28les collectivités territoriales,
17:31pour que, justement, on arrive, de manière pérenne,
17:35à mettre cet environnement en place,
17:38enlever complètement ce sentiment d'insécurité,
17:41et puis travailler tous ensemble.
17:43Mais pour ça, il faut qu'il y ait une volonté collective.
17:46Nous, vous savez, on a connu beaucoup de gouvernements,
17:49moi, en tout cas, personnellement,
17:51parce que j'ai eu pas mal d'années de police,
17:53mais on a connu beaucoup de gouvernements.
17:55Nous, on suit la politique, on suit les instructions.
17:57Si on nous dit, vous faites maintenant la priorité, ça va être ça,
17:59on fera ce qu'on nous demande.
18:01Mais c'est mieux quand ça va dans votre sens.
18:03Forcément.
18:05Dans notre sens, vous savez,
18:07dans notre sens, c'est quoi ?
18:09Aujourd'hui, je suis affecté en brigade d'anticriminalité,
18:11je veux faire de l'anticrime.
18:12Aujourd'hui, je suis dans une brigade territoriale de contact.
18:15Mon boulot, c'est de faire de l'anticrime,
18:17d'être proche de la population, de faire de la prévention.
18:19Mais aujourd'hui, on n'y arrive pas parce qu'on n'est pas assez.
18:21Donc, il faut déjà se poser une première question qui est très importante.
18:25Est-ce qu'aujourd'hui, la sécurité a un prix ?
18:27À mon sens, non.
18:28Et il faut renforcer les effectifs de police et de gendarmerie.
18:31Et puis, aussi, l'aspect missionnel qui va être très important,
18:34il faut qu'on arrête de nous utiliser comme une police d'actualité.
18:37Il faut viser, il faut que politiquement, on nous dise
18:40voilà, maintenant, on va faire comme ça,
18:41et on va voir comment ça se passe.
18:44Alors, Redabella, une dernière question,
18:46parce qu'il y a un autre événement qui arrive,
18:48c'est les Jeux paralympiques.
18:49Est-ce qu'il y aura autant de forces de sécurité pour ces Jeux paralympiques ?
18:54Non, il n'y aura pas autant de forces de sécurité.
18:57Enfin, nous ne serons pas mobilisés de la même manière.
18:59Donc, on sera peut-être pas, on sera sûrement pas.
19:02Mais on aura des renforts encore de province.
19:04On aura des renforts de province.
19:05Vous avez des chiffres ?
19:06On n'a pas encore les chiffres.
19:08Vous savez, on est dans une période d'un peu de trouble,
19:12même nous, au niveau politique,
19:14parce que forcément, on est touché par les choses gouvernementales.
19:17Voilà, donc on attend de voir si ça bouge un peu plus là-haut.
19:21Mais sinon, oui, on sera présents,
19:23entre 80 et 100 % présents dans certains services.
19:26On sera renforcés également par la province.
19:29Là, ça sera vraiment du volontariat à volontariat,
19:32où il y aura beaucoup de collègues qu'on a croisés sur,
19:34comme je vous disais tout à l'heure,
19:35sur les plots de ravitaillement,
19:37où ils nous ont dit, moi, je reviens le 28.
19:40Donc, d'ores et déjà, il n'y aura peut-être pas autant de policiers,
19:44mais en tout cas, il y en aura quasiment équivalent,
19:47et les gens se sentiront bien aussi.
19:49Et la vigilance, j'imagine, au même niveau.
19:53Merci beaucoup, Red Albelh,
19:55porte-parole du syndicat de police Paris-Ile-de-France.
19:58On se retrouve dans quelques instants sur ceux de radio
20:00pour aller non pas du côté de la police,
20:02mais de la gendarmerie,
20:03parce que figurez-vous, du côté des militaires,
20:05c'est un petit vivier de champion.
20:0716 médailles pour des athlètes qui étaient dans des forces de gendarmerie.
20:11On revient tout de suite sur ceux de radio,
20:13et ce sera en plus, après juste,
20:15la chronique du camarade Jules Boscherigna, tout de suite.
20:28Encore une demi-heure de direct ensemble,
20:30on ne vous lâche pas.
20:31Durant tout le mois d'août,
20:32on est toujours avec le camarade Clément Harion,
20:33qui vous a fait vivre ces JO de manière intense,
20:36passionné sur ce jeu de radio.
20:37Merci d'être avec nous, mon cher Clément.
20:40Et juste avant ça,
20:41avant de rejoindre la porte-parole de la gendarmerie,
20:43pour parler de ce vivier de champion
20:45qu'est la gendarmerie nationale,
20:47avec 16 athlètes qui étaient parmi ses rangs,
20:49on retrouve le camarade Jules.
20:50Et oui, quelques images,
20:52on reste sur les images du week-end,
20:54avec cette interview des basketteurs français, Jules.
20:57Oui Clément,
20:58et une interview pour le moins décalée
20:59de la bande à Wembi sur France Télévisions.
21:01Les tricolores sont là pour évoquer la médaille d'argent décrochée
21:04après la défaite en finale face à la Team USA,
21:06où on rappelle le score 98-87.
21:08Mais les Bleus se sont mis d'accord
21:10pour employer des mots auxquels on ne pense pas forcément.
21:12Tout le monde prenait pour des langoustes,
21:14parce qu'on était un peu,
21:15on était vraiment perdu au premier tour,
21:17et puis après on a assez réagi,
21:19et puis on a bien rebondi quand même.
21:21Voilà, vous avez bien entendu,
21:22Nicolas Batou, le capitaine des Français,
21:24qualifie son équipe de langoustes, rien que ça.
21:26Le message est bien passé dans les rangs tricolores,
21:28et chacun respecte le défi,
21:29comme Gerson Yabouzélé,
21:30en mode astronaute,
21:31lorsqu'il évoque son dunk sur Lebron James.
21:33Quand j'ai mis ce dunk-là,
21:34je me suis vraiment senti
21:35comme si j'avais les pieds sur la Lune.
21:39J'étais vraiment bien, et puis voilà.
21:41Les Français ne cachent pas leur rire,
21:42surtout quand le rising star du tournoi,
21:44la star montante Victor Wembanyama,
21:46nous offre un lapsus
21:47qui restera dans les annales.
21:49Peu après, on réalise qu'on est quand même fiers
21:51de cette médaille, fiers du public,
21:53fiers aussi de mes coéquipiers,
21:55de leur constipation,
21:56de leur abnégation,
21:58pendant tout le tournoi.
22:01Voilà, on a quand même fait une grande chose,
22:03et on en est fiers.
22:04Voilà, à défaut d'avoir remporté la médaille d'or,
22:06les basketteurs nous ont donné le sourire
22:08avec ce soupçon de folie
22:09qui, on espère, les emmènera loin à l'avenir.
22:11C'est la fatigue des grands sportifs.
22:12Oui, très certainement.
22:13Merci beaucoup, Jude Boscherini.
22:15Vous avez été la transition parfaite
22:17avant qu'on aille rejoindre
22:19Marie-Laure Pezan, porte-parole
22:20de la Gendarmerie Nationale.
22:21Bonjour.
22:22Bonjour.
22:23Merci beaucoup d'être avec nous sur Sud Radio.
22:25Alors, Marie-Laure Pezan,
22:26les gendarmes n'ont pas seulement
22:28brillé dans la sécurité
22:30lors de ces Jeux Olympiques,
22:32mais aussi directement sur les terrains de sport.
22:34On l'a dit, pas moins de 16 athlètes,
22:36membres de la Gendarmerie Nationale,
22:38qui ont été médaillés lors de ces Jeux Olympiques.
22:40On peut en citer Clarisse Agbenenou
22:42en médaille de bronze judo,
22:44Anthony Jeanjean, médaille de bronze
22:46au BMX freestyle,
22:48Althea Lorrain, qui a remporté l'épreuve
22:50de Taekwondo en plus de 67 kilos.
22:5216 médailles olympiques,
22:54donc sur les 64 de la délégation française.
22:56Est-ce qu'on peut dire que vous êtes
22:58un petit peu un centre de formation ?
23:00Alors, on est très heureux
23:02d'avoir ces médaillés.
23:04C'est vrai que nous, pour la gendarmerie,
23:06on a 11 sportifs qui avaient été qualifiés
23:08et 6 qui ont été médaillés.
23:10Et pour notre part,
23:12on est très heureux de pouvoir les accueillir.
23:14On se retrouve
23:16avec ces sportifs sur des valeurs
23:18qui sont communes, ce qui fait qu'on arrive
23:20à partager tous ces moments,
23:22à les préparer, à les aider à s'entraîner.
23:24On met à disposition aussi
23:26des spécialistes de la préparation mentale,
23:28des infrastructures, et donc c'est vrai que je pense
23:30que c'est quelque chose d'assez attractif pour nos sportifs.
23:32Et pour nous, c'est un bonheur
23:34de pouvoir partager ces moments
23:36et les préparer.
23:38C'est aussi une belle vitrine pour la gendarmerie
23:40française, finalement, non ?
23:42C'est une belle vitrine parce que ça met
23:44la lumière sur
23:46des valeurs, sur un engagement,
23:48un dépassement de soi,
23:50et puis sur des sportifs
23:52qui ont à cœur aussi de valoriser
23:54notre institution, de partager des moments avec nous.
23:56Certains parrainent des unités,
23:58d'autres viennent assister à certaines
24:00cérémonies, ou viennent aussi partager
24:02leur expérience. Donc ça met une lumière
24:04un peu plus importante sur notre
24:06institution, et on est très
24:08heureux pour ça.
24:09Donc ces athlètes, ils sont engagés à la gendarmerie
24:11nationale. Comment ils font,
24:13finalement ? Expliquez-nous, pour
24:15concilier un petit peu le haut niveau et ce métier
24:17de gendarme.
24:19Il y a des aménagements, j'imagine ?
24:22Il faut savoir qu'en fait, les armées
24:24de manière générale,
24:26depuis un certain temps,
24:28soutiennent les sportifs de haut
24:30niveau. Certains sportifs ne peuvent pas
24:32vivre de leur sport, et donc
24:34pour ça, on va les recruter.
24:36Ils soutiennent financièrement, vous voulez dire, c'est ça ?
24:38On va les recruter, ils ont un contrat d'engagement
24:40au sein de la gendarmerie nationale,
24:42et dans le cas de ce contrat, effectivement,
24:44ils ont une solde, comme tous militaires,
24:46ils ont aussi un soutien social,
24:48puisqu'ils ont besoin d'une couverture sociale,
24:50ils bénéficient d'un certain nombre
24:52d'infrastructures qui leur sont proposées,
24:54et de certaines compétences pour
24:56se préparer. Tout ça, c'est un soutien
24:58des armées et de la gendarmerie nationale
25:00auprès de nos sportifs.
25:02C'est un dispositif
25:04qui fait qu'ils ne sont pas...
25:06Ils sont recrutés en tant que sportifs de haut niveau.
25:08Ils ne sont pas recrutés pour être sur le
25:10terrain avec des gendarmes, même si certains le font
25:12ponctuellement parce qu'on partage aussi
25:14avec eux des moments, mais
25:16ils sont avant tout sportifs de haut niveau,
25:18de la défense.
25:20Et si on prend l'exemple, par exemple, de la judocate
25:22Clarisse Agbenenou,
25:24quel est son quotidien ? Qu'est-ce qu'elle fait
25:26au jour le jour, finalement,
25:28pour la gendarmerie ?
25:30Alors, elle va... Déjà, elle fait partie
25:32de nos rangs, donc elle est
25:34la gendarme, comme tous.
25:36On est très heureux de la voir.
25:38On partage des moments avec elle. Vous savez qu'il n'y a pas
25:40très longtemps, par exemple, on est allés partager
25:42un moment d'entraînement
25:44avec elle, où elle nous a partagé
25:46son quotidien, ses valeurs.
25:48Et puis, à d'autres moments, c'est elle qui vient
25:50au sein de la gendarmerie, qui participe
25:52à des événements qu'on fait autour des
25:54sportifs, mais aussi autour
25:56des unités de la gendarmerie. Elle peut participer
25:58à certaines cérémonies. Donc, tous ces
26:00athlètes donnent de leur temps aussi
26:02pour mieux connaître la gendarmerie
26:04et pour, justement,
26:06porter ces valeurs que l'on partage,
26:09qui nous rassemblent autour du sport,
26:11autour, comme je vous disais, du dépassement de soi,
26:13de l'engagement. L'engagement,
26:15je pense que c'est le mot-clé qui nous rassemble.
26:17On a eu un débat tout à l'heure,
26:19Marie-Laure Pesan, porte-parole de la Gendarmerie nationale,
26:21sur l'héritage qu'on pouvait
26:23espérer garder des Jeux Olympiques,
26:25il y a eu beaucoup cette notion de patriotisme,
26:27de fierté nationale.
26:29Est-ce que vous, en tant que porte-parole de la gendarmerie,
26:31vous voyez cette nécessité
26:33de renouer ? Vous parlez beaucoup de valeurs,
26:35des valeurs qu'incarnent les sportifs issus de vos rangs.
26:37C'est sur ça que vous misez pour les prochaines semaines,
26:39prochains mois, prochaines années ?
26:41Ce qui a été important pendant ces Jeux,
26:43c'est que finalement, la population,
26:45dans son ensemble, et même le public étranger,
26:47a pu voir l'humain qui se cache derrière le gendarme.
26:49C'est ça qui est important.
26:51On a peut-être redécouvert
26:53l'humanité
26:55derrière les gendarmes. Souvent, c'est vrai
26:57qu'on voit les gendarmes dans des moments un peu plus de crise,
26:59mais au quotidien,
27:01et ça je peux vous en témoigner, sur le terrain,
27:03dans nos territoires, on a ce lien
27:05déjà très fort, puisque pour nous,
27:07cette proximité avec la population,
27:09ça fait vraiment partie de nos valeurs,
27:11de notre ADN et de ce qu'on recherche
27:13dans notre action quotidienne.
27:15Et donc là, le fait qu'il y ait un rassemblement massif
27:17de forces de sécurité et de gendarmes
27:19sur le secteur plutôt
27:21parisien, a permis de mettre
27:23une lumière un peu sur
27:25cette proximité
27:27qu'on développe au quotidien. C'est pas quelque chose qui est
27:29apparu, mais c'est quelque chose qu'on a mieux
27:31compris et qu'on a mieux
27:33perçu, d'une certaine manière.
27:35Et ces athlètes
27:37médaillés, qui font partie
27:39de la gendarmerie nationale,
27:41est-ce qu'il y a une célébration de prévue, ou pas,
27:43pour eux ? Alors on a des
27:45moments dans l'année, et bien sûr, on va
27:47mettre en place un certain nombre d'événements pour justement
27:49fêter tout
27:51cela avec eux. On l'a déjà fait
27:53sur le Club France, ils sont venus, certains,
27:55nous rencontrer à la rencontre des gendarmes,
27:57à la rencontre du public, pour célébrer leur médaille
27:59et on en était très heureux,
28:01on a été contents de pouvoir partager ça.
28:03On a effectivement des événements
28:05qui vont avoir lieu tous les ans,
28:07on a aussi une journée qui leur est dédiée,
28:09et donc voilà, on va pouvoir continuer
28:11à les porter et à les soutenir
28:13pour leurs prochaines épreuves.
28:15Il y a des prochains objectifs
28:17pour eux, on parle de Los Angeles
28:192028, par exemple,
28:21est-ce que vous avez pu en parler avec eux ?
28:23Est-ce qu'ils vont continuer
28:25pour la plupart ? Pour la plupart,
28:27oui, on en a, alors vous savez,
28:29dans nos rangs, on a certains
28:31qui arrêtent, d'autres qui sont
28:33intégrés, là ça fait partie de la vie
28:35des sportifs au niveau de la défense,
28:37mais on a bien sûr d'autres échéances,
28:39chacun dans leur sport, qui vont arriver,
28:41Los Angeles est un
28:43prochain objectif à plus long terme,
28:45mais on sera toujours là
28:47pour eux, on sera toujours là,
28:49et certains, ceux qui arrêtent d'ailleurs,
28:51vont aussi parfois intégrer nos rangs,
28:53c'est moins connu, mais c'est vrai que
28:55le fait d'avoir découvert la gendarmerie, ça leur permet
28:57aussi, pour certains, de continuer
28:59à s'engager en intégrant la gendarmerie,
29:01et on en a quelques-uns, comme ça,
29:03qui sont venus
29:05au sein de la gendarmerie, dans différentes spécialités.
29:07La prochaine échéance,
29:09mine de rien pour ces Jeux olympiques, c'est les Jeux olympiques
29:11paralympiques, est-ce que là aussi, vous avez
29:13un certain nombre d'athlètes paralympiques
29:15qui vont participer, qui sont
29:17issus des rangs de la gendarmerie nationale,
29:19avec qui vous espérez
29:21aussi remporter des médailles ?
29:23Oui, on a quatre athlètes qui
29:25vont participer aux Jeux olympiques
29:27paralympiques, dont Gaëlle
29:29Edon, par exemple, pour le tir sportif,
29:31on les soutient, on est très fiers
29:33de leur parcours, et on sera avec eux
29:35pour ces moments.
29:37On l'a dit, est-ce que
29:39vous sentez, mine de rien, ce qu'on vient,
29:41ou est-ce que vous sentez autour de vous, mine de rien,
29:43une petite effervescence quant au fait
29:45que la gendarmerie nationale arrive
29:47justement à redorer un peu sa médaille olympique
29:49justement en accompagnant des joueurs ? On vous en parle
29:51réellement autour de vous ?
29:53On a des retours très positifs,
29:55les sportifs de haut niveau de la défense
29:57et de la gendarmerie
29:59n'étaient pas forcément tous très connus,
30:01donc c'est vrai que ça met la lumière sur eux,
30:03et effectivement, ça crée
30:05une sorte d'effervescence
30:07autour
30:09des réussites et des belles médailles
30:11qui ont été prises, comme on disait, sept médailles,
30:13on a trois médailles d'or, trois médailles de bronze,
30:15une médaille d'argent, on est très heureux de ce résultat,
30:17et si on peut les partager avec le grand public,
30:19on est d'autant plus fiers.
30:21Et parmi ces quatre athlètes,
30:23on a des chances de médailles ?
30:25Bien sûr, mais bon, ça je vais pas m'inventer,
30:27on est derrière eux,
30:29on est vraiment derrière eux,
30:31je sais qu'ils ont travaillé
30:33longuement, très durement,
30:35on a tout l'avant
30:37JO, c'est vrai qu'on est en contact
30:39avec eux, on a un militaire
30:41d'ailleurs qui est responsable
30:43au sein de la gendarmerie des sportifs de haut niveau
30:45qui les contacte, qui est en lien permanent
30:47avec eux, et c'est vrai qu'on sait
30:49qu'ils ont travaillé dur, et on leur souhaite
30:51beaucoup de chance, de réussite,
30:53et on leur donne tous nos encouragements pour ça.
30:55Merci beaucoup Marie-Laure Peuzan,
30:57porte-parole de la Gendarmerie Nationale, d'avoir pris la parole
30:59sur Sud Radio, et qui sait peut-être que
31:01dans les prochaines semaines, des sportifs
31:03ou des gens qui ont entendu
31:05l'antenne auront envie de rejoindre
31:07les rangs de la Gendarmerie Nationale, je crois aussi que
31:09vous en avez besoin. Merci beaucoup
31:11d'avoir été avec nous.
31:13On vous retrouve encore, Jules Boscherini,
31:15vous êtes le permanent de cette émission, vous êtes un peu
31:17notre fil rouge, ça y est, c'est terminé,
31:19les Jeux de Paris
31:21sont clos, et, ou,
31:23on vient d'en parler désormais,
31:25les Jeux paralympiques, c'est du 28 août au 8 septembre prochain,
31:27et c'est l'occasion de revenir sur certaines
31:29des performances qui ont déjà marqué les anciens Jeux paralympiques.
31:31Et oui, on va parler d'athlétisme
31:33aujourd'hui, il faut remonter au 9 septembre
31:352008, pour se remémorer cette performance,
31:37celle d'Oscar Pistorius, qui s'impose
31:39en finale du 100 mètres, après un finish
31:41explosif.
31:54L'émotion est forte
31:56pour le Sud-Africain qui remporte le seul titre
31:58olympique de sa carrière sur cette distance,
32:00c'était en 11 secondes 17,
32:02le sprinter est aussi champion olympique en titre
32:04sur 200 mètres, et ne compte pas s'arrêter là,
32:06Pékin est une réussite magistrale
32:08pour lui, puisqu'il remporte également l'or sur le
32:10400 mètres, et conserve son titre sur
32:12200 mètres. D'ailleurs, pour l'anecdote,
32:14il est sur le point de se qualifier pour les Jeux olympiques
32:16de Pékin, pour les valides, les Jeux olympiques,
32:18mais échoue finalement à 70 centièmes
32:20de seconde des minima, il faut donc
32:22en 2012 et les Jeux de Londres pour le voir
32:24concourir avec les athlètes valides,
32:26devenant au passage le premier à réaliser cette performance.
32:28La suite, malheureusement
32:30on la connaît, Oscar Pistorius est condamné
32:32à 16 ans de prison en 2016 pour le meurtre
32:34de sa compagne, Riva Steenkamp,
32:36le 14 février 2013,
32:38il est libre depuis le 5 janvier 2024,
32:40après avoir purgé la moitié de sa peine.
32:42Merci beaucoup Jules Bosquet-Rény,
32:44on vous retrouve évidemment demain, entre
32:46midi et 13h, puis également dans la matinale,
32:48merci d'avoir été avec nous. Dans quelques instants,
32:50les JO vues d'ailleurs avec les objectifs
32:52de médailles de la délégation française aux Jeux
32:54olympiques, et on est toujours évidemment avec le camarade
32:56Clément Harion, à tout de suite sur Sud Radio.
32:58Sud Radio,
33:00parlons vrai, Sud Radio,
33:02parlons vrai.
33:04Sud Radio, les Jeux dans tous
33:06leurs états, Maxime Liédo,
33:08Clément Harion. Les JO vues
33:10d'ailleurs, en compagnie toujours du camarade
33:12Clément Harion, rebonjour Clément.
33:14Rebonjour Maxime. Et on file parce que du côté
33:16des médailles, il y aura une suite
33:18grâce aux Jeux paralympiques.
33:20Et oui, depuis de nombreuses années, la France
33:22ne fait plus partie du top 10 au tableau des médailles
33:24pour les paralympiques.
33:26Les investissements ont été mis en oeuvre pour
33:28avoir un nombre de médailles suffisant et s'approcher
33:30du top 8. On va en parler tout de suite
33:32avec Olivier Bunel. Bonjour
33:34Olivier Bunel. Oui, bonjour,
33:36bonjour à vous. Vous êtes responsable
33:38du pôle paralympique et haut niveau
33:40au comité paralympique et sportif
33:42français. Alors Marie-Amélie
33:44Le Fur, président du comité
33:46paralympique et sportif français, a
33:48clairement affiché l'objectif de top 8.
33:50Combien de médailles d'or
33:52il nous faut finalement pour atteindre ce
33:54top 8 ? Alors oui,
33:56c'est l'ambition de la délégation française.
33:58Et pour rentrer dans ce
34:00fameux top 8, il faut que
34:02l'on ait
34:04à minimum 20 médailles d'or.
34:06C'est-à-dire quasiment le double de ce que
34:08nous avons réalisé à Tokyo. Donc
34:10c'est un challenge important.
34:12A Tokyo, la France avait
34:14terminé quatorzième du classement des médailles.
34:16Quels ont été les
34:18moyens qui ont été mis en oeuvre
34:20pour faire beaucoup mieux ?
34:22Alors, les moyens,
34:24la performance, elle est multifactorielle et
34:26elle est tout d'abord faite, réalisée par
34:28les athlètes, avec
34:30l'accompagnement de leur fédération.
34:32L'Etat et l'agence nationale du sport ont mis
34:34énormément de moyens financiers,
34:36d'accompagnement, pour
34:38permettre à chacun et à chacune
34:40de performer au
34:42maximum sur la CGParis,
34:44et notamment avec ce fameux
34:46Home Advantage, qu'on a bien remarqué
34:48lors des Jeux Olympiques.
34:50Nos collègues de l'Olympique nous ont mis une seule
34:52pression. Effectivement,
34:54le fait de concourir
34:56à la maison, ça n'est jamais
34:58arrivé, donc on n'est pas capable de quantifier
35:00l'effet maison,
35:02si ce n'est que sur les Jeux Olympiques,
35:04ça a marché à plein.
35:06Et il y a eu des efforts aussi au niveau des
35:08infrastructures, ou pas du tout,
35:10pour accompagner les athlètes.
35:16Olivier Bunel,
35:18vous allez revenir
35:20dans quelques instants avec nous, il y a eu une petite
35:22perte de la connexion, mais c'est vrai que finalement,
35:24on en espère beaucoup de ces fameux Jeux
35:26Paralympiques. Les Jeux Olympiques
35:28ont été un tel succès. La porte-parole de la gendarmerie
35:30à l'instant nous a
35:32indiqué que finalement, il y avait aussi
35:34des athlètes paralympiques
35:36qui étaient attendus, plus de quatre, et puis même en termes
35:38d'audience, il y a de grandes émissions populaires,
35:40des millions de personnes qui vont se prolonger, donc
35:42Olivier Bunel, la question du karma
35:44Clément Arion, à l'instant, a été essentielle.
35:46Est-ce qu'il y a aussi eu des accompagnements, ou des
35:48choses mises en place, même sur les structures,
35:50sur les infrastructures ?
35:52Ah oui, complètement.
35:54L'ensemble des structures d'entraînement
35:56ont été
35:58mis à niveau dans tout ce qui
36:00est accompagnement,
36:02technologie,
36:04dernières innovations,
36:06dans tous les secteurs.
36:08Effectivement, nous avons
36:10progressé d'une manière très, très
36:12significative pour ces Jeux de Paris.
36:14Vous parliez de briller à domicile
36:16et de cette pression qu'ont mis les Jeux
36:18Olympiques sur vos performances.
36:20Vous la sentez, cette pression ?
36:22Elle est particulière ?
36:24Oui, on la sent, on sent la ferveur,
36:26on sent aussi l'impatience des athlètes
36:28paralympiques d'en découdre et de
36:30rentrer à leur tour dans la
36:32grande arène paralympique.
36:34Là, on trépigne un petit peu,
36:36on est dans la partie un peu grise
36:38où on affine un peu les dernières
36:40préparations, mais aussi il faut être capable
36:42de rester concentré et je pense
36:44que tout le monde a envie d'en découdre et de briller
36:46à la hauteur de nos collègues
36:48olympiques, voire un peu plus.
36:50Alors, il y a eu un grand engouement aussi
36:52des spectateurs pendant ces Jeux Olympiques.
36:54Est-ce que vous espérez
36:56le même ? On a dépassé ce matin
36:58la moitié des billets vendus, c'est ce qu'a
37:00déclaré Tony Estanguet, le patron du
37:02Cojo. Est-ce que vous espérez le même
37:04engouement ? Des stades remplis ?
37:06Oui, alors nous, on est très
37:08positifs, on pense qu'on va
37:10remplir les stades, voir qu'on va
37:12dépasser l'objectif de Londres.
37:14Londres, les stades étaient très remplis, mais je pense qu'en France,
37:16on sera capable de faire largement mieux.
37:18Vous avez un objectif chiffré déjà ?
37:20Oui, c'est-à-dire que là, la billetterie,
37:22je pense qu'on peut avoir les 2 millions
37:24de billets qui sont
37:26édités par le Cojo.
37:28Je pense qu'on en a vendu la moitié
37:30et là, ça va démarrer, la billetterie redémarre
37:32encore plus à l'issue des Jeux Olympiques.
37:34Je pense qu'on peut faire quasiment plus le plein
37:36de l'ensemble des stades.
37:38De toute façon, vous avez même les encouragements d'Emmanuel Macron.
37:40J'invite tous nos compatriotes
37:42à aller découvrir des femmes et des hommes
37:44qui sont des athlètes incroyables.
37:46Est-ce que vous le rejoignez aussi sur
37:48ces mots quand il dit
37:50« Je pense que l'on est devenu de manière
37:52irréversible une nation sportive ».
37:54En tout cas, ce qui est sûr,
37:56c'est qu'il y aura un avant et un après les Jeux de Paris.
37:58Et pour ce qui est des Jeux Paralympiques,
38:00c'est notre ambition, c'est-à-dire que
38:02les Jeux Paralympiques servent à la performance
38:04des athlètes paralympiques, mais aussi
38:06un impact sur notre société,
38:08notre capacité à vivre ensemble
38:10et à pratiquer
38:12qui que l'on soit, une pratique sportive.
38:14Le président du Cojo,
38:16Tony Estanguet, ce matin, il a promis
38:18des Jeux Paralympiques aussi somptueux
38:20que les Jeux Olympiques.
38:22Comment on fait pour que ce soit aussi
38:24somptueux ? La barre est haute quand même.
38:26Oui, bien sûr, mais tous les ingrédients
38:28sont là. Nous avons
38:30les mêmes sites, nous avons la même organisation.
38:32Le Cojo nous délivre un écrin
38:34fantastique
38:36et nous allons vivre
38:38des exploits extraordinaires.
38:40Les athlètes paralympiens sont des athlètes extraordinaires
38:42avec des performances sportives extraordinaires,
38:44avec du spectacle, de l'émotion
38:46à l'instar de l'Olympique.
38:48On va vivre exactement la même chose.
38:50Nous, nous avons très hâte
38:52d'en découvrir.
38:54Quels sont les sports
38:56sur lesquels on peut compter le plus
38:58pour atteindre nos objectifs
39:00et des médailles d'or ?
39:02Nous sommes présents sur 22 sports,
39:04c'est-à-dire l'ensemble du programme
39:06sportif qui est une première.
39:0820 sports sont largement
39:10médaillables. Les principaux, le cyclisme
39:12sur piste et sur route est un
39:14grand, grand pourvoyeur de médailles
39:16depuis Tokyo déjà.
39:18Le triathlon avec notre porte-drapeau,
39:20l'athlétisme
39:22avec beaucoup de têtes d'affiches, la natation,
39:24le tennis de table, voilà à peu près
39:26les sports, les disciplines
39:28qui vont être de forts pourvoyeurs
39:30de médailles. Petite question
39:32qui me vient comme ça, on a vu l'apparition du
39:34breakdance par exemple aux Jeux Olympiques.
39:36Est-ce qu'il y a des nouveaux sports chez
39:38les paralympiques ou pas du tout ?
39:40Alors il n'y a pas de nouveaux sports, il y a un nouveau sport
39:42à Los Angeles avec l'entrée
39:44du para-escalade.
39:46Mais pour cette édition,
39:48nous avons stabilisé le programme
39:50le même que celui de Tokyo.
39:52D'accord.
39:54Merci, mais
39:56ce qui est intéressant aussi
39:58mine de rien, c'est qu'on parle beaucoup de l'héritage
40:00des JO. Est-ce que vous, vous avez vu un
40:02avant et un après pour ces Jeux-là
40:04précisément justement dans
40:06l'accès, dans ce qu'on fait justement
40:08pour les athlètes paralympiques, pour
40:10les infrastructures ?
40:12Bien sûr, il y a deux choses en fait.
40:14Il y a l'accompagnement du haut niveau qui a énormément
40:16avancé, le statut des athlètes
40:18olympiques et paralympiques.
40:20Réellement, il y a de réelles avancées
40:22pour leur permettre de s'entraîner
40:24au quotidien dans des très très bonnes conditions.
40:26Et puis, l'accessibilité, l'accès
40:28à la pratique pour l'ensemble
40:30des personnes en situation d'handicap
40:32avance, alors ça avance doucement, mais en tout cas
40:34la prise de conscience est là, que ce soit sur
40:36les territoires, sur les collectivités.
40:38On sent que ça bouge. Réellement,
40:40je pense, en tout cas c'est l'ambition du comité
40:42paralympique d'avoir un après
40:44sur les Jeux paralympiques, sur un focus
40:46particulier, sur l'accès à la pratique
40:48notamment.
40:50Est-ce que vous voyez, vous, que
40:52à chaque Jeux paralympiques,
40:54des jeunes viennent vous voir
40:56en essayant de se surpasser
40:58même malgré quelques handicaps ?
41:00Est-ce qu'il y a toujours cette provocation
41:02d'aimants vers vous ?
41:04Clairement, les Jeux paralympiques, c'est pour
41:06nous une vitrine diaptique extraordinaire
41:08qui fait que derrière
41:10il y a beaucoup de personnes
41:12qui veulent essayer le sport, qui vont pratiquer
41:14à quel que soit le niveau.
41:16Au comité paralympique, nous avons un problème qui s'appelle
41:18le problème de la relève, qui est un problème de détection.
41:20Mais les fédérations ont aussi des problèmes
41:22de détection. Et souvent, après
41:24les Jeux olympiques et paralympiques,
41:26ces programmes sont très
41:28sollicités. Et cette année, ça risque d'être
41:30un boom particulier, parce que pour
41:32la première fois, il y aura une couverture
41:34télé qui sera exceptionnelle. Tout sera
41:36diffusé. Exactement.
41:38Ça, c'est vraiment aussi...
41:40Faire savoir,
41:42c'est la clé de la réussite.
41:44Et là, on va bénéficier
41:46du même
41:48dispositif que le temps olympique.
41:50Et ça, pour nous, c'est très important. C'est une grande première.
41:52Est-ce que ça peut aller au-delà
41:54du sport aussi ? Je sais que, par exemple,
41:56pour les JO de Rio, de Londres,
41:58la société, ensuite, avait
42:00un meilleur regard sur le handicap
42:02au quotidien. Est-ce que ça a un objectif
42:04aussi, de ces Jeux ?
42:06Oui, bien sûr. En fait, c'est d'être
42:08visible, de rendre visible les personnes
42:10en handicap, et donc
42:12de les intégrer encore plus dans la société, d'avoir
42:14un regard bienveillant, et de toute manière,
42:16le vivre ensemble, c'est aussi
42:18de se connaître, de se comprendre,
42:20de s'appréhender. Et les Jeux olympiques
42:22et paralympiques sont une vraie
42:24opportunité pour nous. Alors, on a parlé
42:26du Club France en début
42:28d'émission. Est-ce que vous vous attendez
42:30au même engouement qu'il y a eu
42:32pour les Valides ?
42:34C'était assez impressionnant. Est-ce que vous vous attendez à ça
42:36également ? C'était fantastique.
42:38Et honnêtement, je pense qu'on va arriver
42:40au même engouement.
42:42Maintenir cet engouement. Exactement.
42:44D'ailleurs, mes collègues qui s'occupent du Club France
42:46et sur la billetterie, la pré-réservation,
42:48la billetterie est gratuite
42:50sur le Club France, sur le temps paralympique.
42:52Mais il faut s'inscrire, évidemment. C'est ce que nous disait
42:54Nathalie Péchala tout à l'heure. Exactement.
42:56Et là, on sent des pics
42:58de réservation très, très importants
43:00avec parfois des journées qui sont
43:02quasiment complètes. Et ça, c'est vraiment
43:04un signe très, très positif pour nous, et je pense que ça va
43:06être incroyable. Il y aura aussi une cérémonie
43:08d'ouverture. Tony Stanguet
43:10ce matin nous parle d'une cérémonie d'ouverture
43:12assez incroyable. Pareil,
43:14en utilisant des lieux comme Versailles,
43:16comme la Tour Eiffel.
43:18Est-ce que vous savez déjà à quoi on peut s'attendre comme belle surprise ?
43:20Alors, non.
43:22Les secrets
43:24du Cojo sont très, très bien gardés. C'est le secret des dieux.
43:26Exactement. C'est vrai, c'est
43:28incroyable, d'ailleurs, cette capacité
43:30à garder des secrets
43:32aussi importants, aussi longtemps. Mais la cérémonie
43:34d'ouverture en ville,
43:36pour la première fois aussi pour les Jeux Paralympiques,
43:38sur la place de la Concorde. On va descendre les Champs-Élysées
43:40et le spectacle sur la place de la Concorde.
43:42C'est extraordinaire.
43:44Alors, on a beaucoup parlé des
43:46primes, notamment pour les
43:48médailles aux Jeux Olympiques. Est-ce que les
43:50primes sont les mêmes pour
43:52les Jeux Paralympiques ou pas ?
43:54Exactement, c'est ça. Exactement
43:56les mêmes primes depuis déjà plusieurs
43:58Olympiades et Paralympiades.
44:00Il n'y a pas de différence de primes
44:02au résultat pour le temps Olympique et Paralympique.
44:04Et quel regard vous avez porté sur les différentes
44:06polémiques, mais qui ont en réalité
44:08été mises sur la table de vrais sujets de fond,
44:10à savoir est-ce qu'il fallait
44:12fiscaliser, défiscaliser les différentes
44:14primes des sportifs ? En tant que responsable du
44:16Pôle Paralympique et au niveau au Comité Paralympique
44:18et Sport, Olivier Bunel, quel est votre regard ?
44:20Non, mais moi j'ai un regard
44:22là-dessus assez ouvert.
44:24Effectivement, les primes,
44:26c'est pour certains sportifs
44:28un revenu
44:30très très important.
44:32Beaucoup de sportifs ont des revenus
44:34très très limités, et donc d'avoir une
44:36prime Olympique ou Paralympique, ça leur permet
44:38de pouvoir s'entraîner encore quelques années
44:40derrière, donc effectivement de peut-être
44:42la défiscaliser me paraît pas
44:44totalement inintéressant
44:46en fonction des profits des uns et des autres.
44:48C'était un débat à avoir.
44:50Exactement, je pense qu'il faut en tout cas
44:52d'ouvrir ce débat, je pense que c'est important
44:54et qu'après on est effectivement des sportifs
44:56qui n'ont pas de problème
44:58de revenus, parce qu'heureusement
45:00ils sont très démédiatisés, etc.
45:02Mais il y a énormément de sportifs
45:04qui sont dans la difficulté
45:06au quotidien, donc je pense qu'il faut
45:08adapter aux situations individuelles, mais
45:10en tout cas ce débat mérite d'être posé.
45:12Merci beaucoup Olivier Bunel d'avoir été
45:14avec nous, responsable du Pôle Paralympique
45:16et au niveau au Comité Paralympique et Sportif
45:18français, je rappelle qu'il y aura une grande
45:20cérémonie d'ouverture et de fermeture
45:22dont certes, sans être
45:24dans le secret des dieux, vous nous promettez
45:26de belles images et on n'en doute pas. Merci beaucoup d'avoir
45:28été avec nous sur Sud Radio, merci à vous
45:30Clément Arion de nous avoir accompagné
45:32durant 7h. Demain
45:34également on se retrouve, même heure, même endroit
45:36entre midi et 13h et on sera notamment
45:38avec le Président de la VD de Volée
45:40pour faire un petit point justement sur l'esport.
45:42Un petit bilan sur les sports collectifs
45:44qui ont brillé quand même, il faut le dire.
45:46Donc on se retrouve demain à partir de midi.
45:48Il y a bien un petit peu des fleurs quand même.
45:50On se parle le vrai sur Sud Radio, dans quelques instants
45:52il sera 13h.

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