Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 ce matin sur CNews, Europe 1 jusqu'à 9h30, CNews jusqu'à 10h30.
00:00:06Depuis des semaines, Jean-Luc Mélenchon et ses amis expliquent que le Nouveau Front Populaire a gagné les élections législatives
00:00:14alors qu'il totalise 28% des suffrages, score historiquement bas pour la gauche française.
00:00:21Emmanuel Macron a rejeté l'hypothèse, Lucie Castex, les amis de Jean-Luc Mélenchon sont venus à l'Élysée comme les enfants écrivent au Père Noël.
00:00:29La vérité est cruelle, pour le Nouveau Front Populaire, la grande majorité des français refusent ce programme d'ultra gauche,
00:00:36toutes les droites, bien sûr, les macronistes, évidemment, les sociodémocrates du parti socialiste ou de place publique.
00:00:43Le monde économique est effrayé à l'idée d'appliquer un programme qui ruinerait le pays.
00:00:48Extrémistes de gauche, écologistes doctrinaires, communistes anachroniques, socialistes héléphistes,
00:00:54ils se disent majoritaires, ils sont minoritaires.
00:00:58Chacun le sait, personne n'a gagné le scrutin législatif du 7 juillet, aucune coalition n'est possible.
00:01:04Bruno Le Maire l'avait dit, dès le 8 juillet, au président de la République, le pays est bloqué, ingouvernable.
00:01:11Emmanuel Macron est entré dans cette impasse tout seul, il réclame une aide,
00:01:16les centristes de droite, les centristes de gauche restent sourds, le président est seul,
00:01:22comme en exil à l'Elysée, il reste un peu moins de 1000 jours avant la fin de son mandat,
00:01:28certains annoncent que le président ne passera pas l'hiver, qu'il démissionnera,
00:01:32que des élections présidentielles seront anticipées,
00:01:35d'autres imaginent qu'il déclenche l'article 16, ira-t-il au bout ?
00:01:40En tout cas, la question est posée.
00:01:42Il est 9h01, Marine Sabourin pour les infos et le rappel des titres.
00:01:53A la une, ce chauffard interpellé, cette nuit à Cannes,
00:02:01suspecté d'avoir tué un gendarme à Mougins, dans les Alpes-Maritimes,
00:02:05hier soir, lors d'un refus d'obtempérer.
00:02:07Il s'agit d'un Cap-Verdien en situation régulière, selon le ministère de l'Intérieur démissionnaire.
00:02:12Il a commis par le passé de nombreux délits routiers, dont des refus d'obtempérer.
00:02:17Le PS et les Verts n'iront pas à l'Elysée pour cette seconde session de consultation,
00:02:21menée par Emmanuel Macron.
00:02:22Olivier Ford y refusait d'être complice d'une parodie de démocratie,
00:02:25chez nos confrères de France 2.
00:02:27Hier soir, le chef de l'Etat a écarté l'option d'un nouveau gouvernement de gauche,
00:02:30mené par Lucie Castet.
00:02:32Et puis, ce nouveau rassemblement prévu, ce soir, devant la synagogue de la Grande Motte.
00:02:36La garde à vue du principal suspect de cette attaque a été prolongée.
00:02:39Plusieurs centaines de personnes se sont déjà réunies devant la synagogue,
00:02:43hier soir, écoutez leurs témoignages.
00:02:46Je ne comprends pas que ça puisse arriver, de nos jours, en France.
00:02:51Et n'importe où dans le monde, ça ne devrait pas arriver, ça ne devrait plus arriver.
00:02:55C'est triste de vivre en France et d'avoir peur de vivre ici.
00:03:01Et d'être tous les jours, on va dire, menacé.
00:03:05Un gros malaise, une tristesse, une angoisse.
00:03:09C'est indéfinissable.
00:03:12C'est à vous Pascal pour l'heure d'épreuve.
00:03:15Merci Marine-Charlotte d'Ornella, c'est avec nous,
00:03:18Joseph Macescaron, Georges Fenech, Philippe Guybert,
00:03:22Sandra Buisson, du service Police-Justice, Florian Tardif.
00:03:26On va évidemment parler du refus de top temps.
00:03:28Mais une chose, puisqu'on va parler politique, Florian Tardif, on en parlera longuement tout à l'heure.
00:03:32Je disais, le déclenchement de l'article 16.
00:03:34On fait l'exégèse du communiqué du Président de la République hier.
00:03:38Et certains, certains, voient dans cette phrase,
00:03:41il les a reçus, il parle évidemment des uns et des autres à l'Élysée.
00:03:45Il les a reçus dans son rôle constitutionnel d'arbitre,
00:03:48garant de la stabilité institutionnelle et de l'indépendance de la nation.
00:03:53Certains voient dans cette phrase du Président de la République,
00:03:57la possibilité, pourquoi pas, de déclencher le fameux article 16,
00:04:02qui est l'état de siège du pays.
00:04:04Alors, fantasme ou réalité ?
00:04:06Fantasme ou réalité ?
00:04:08Fantasme.
00:04:11C'est un proche du Président de la République,
00:04:14lorsqu'il y a eu cette rumeur qui a circulé durant l'été,
00:04:17qui lui a dit texto, je ne le ferai pas.
00:04:20Fantasme.
00:04:21Bon, c'est important de le dire.
00:04:22Et c'est important de poser toutes les questions ici et d'y répondre.
00:04:25C'est surtout important d'y répondre.
00:04:27Il n'y a pas toujours la réponse.
00:04:29Il avait dit aussi que les européennes n'auraient aucune conséquence politique.
00:04:32Il avait dit plein de choses.
00:04:34Ça a été une fois, vous savez, pendant la guerre d'Algérie,
00:04:37par le général de Gaulle, mais là, il y avait une menace sur l'intégrité du territoire.
00:04:41Qui menace la France aujourd'hui ?
00:04:43Souvent, je fais de la pédagogie sur le rôle que je peux faire modestement, bien évidemment.
00:04:48Je pose les questions que les uns et les autres se posent,
00:04:51ou que je peux entendre.
00:04:53Pas toutes.
00:04:54On n'est pas le réceptacle de toutes.
00:04:56Qui menace la France aujourd'hui ?
00:04:58Je peux donner les deux raisons.
00:05:00Je laisse passer Scarron, et après on parle.
00:05:02Je les ai sous les yeux parce que ça m'intéresse à chaque fois.
00:05:04Donc, les conditions sont d'une part, pour l'article 16,
00:05:07une menace grave et immédiate des institutions de la République,
00:05:09de l'indépendance de la nation, de l'intégrité de son territoire,
00:05:12ou de l'exécution de ses engagements internationaux.
00:05:14Ou de l'engagement...
00:05:15Oui, absolument.
00:05:16Oui, mais là, donc, on entre.
00:05:17On entre là-dedans.
00:05:18Et le deuxième point...
00:05:19On entre là-dedans.
00:05:20Absolument.
00:05:21Et d'autre part, l'interruption du fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels.
00:05:25Mais oui, donc, toute interprétation est possible.
00:05:28Pardonnez-moi ce que vous venez de dire, toute interprétation est possible.
00:05:32Si on n'arrive pas à voter à budget, on ne respecte pas nos engagements européens.
00:05:35Mais bien sûr.
00:05:36Et donc, à ce moment-là, on se rapproche...
00:05:38Mais bien sûr.
00:05:40Donc, et c'est bien de poser ces questions.
00:05:43La conséquence, il faut quand même le rappeler,
00:05:45c'est que le président de la République va gouverner par ordonnance.
00:05:48C'est-à-dire qu'il n'aura plus besoin de parlement dans ce cas-là.
00:05:50Il gouverne par ordonnance, c'est-à-dire qu'il a tous les pouvoirs.
00:05:53Oui, mais écoutez, la conséquence, c'est...
00:05:55Maintenant, si c'était le cas, Georges Pénèques, ce serait le plus dur pour lui,
00:05:59parce qu'il va devoir cohabiter avec lui-même.
00:06:02Je crois qu'on se problème depuis, justement, le début du premier et du second quinquennat,
00:06:06c'est qu'il cohabite...
00:06:07Je reconnais chez vous, Joseph Massé-Scarron, le sens de la formule,
00:06:11mais convenez que...
00:06:12Bon, en tout cas, c'est important de poser ces questions,
00:06:14puisque l'exégèse, il fallait la faire.
00:06:17Bon, le refus d'obtempérer, nous le disons,
00:06:20moi j'ai appris ce chiffre absolument incroyable,
00:06:23il y a un refus d'obtempérer toutes les 20 minutes en France.
00:06:27Toutes les 20 minutes en France.
00:06:28Bon.
00:06:29Si on devait définir ou voir le critère de la société française vis-à-vis de l'autorité,
00:06:37je trouve que ces refus d'obtempérer révèlent la société de 2024.
00:06:43Vous avez grandi dans une France, les uns et les autres,
00:06:46où la peur du gendarme existait,
00:06:48où il y avait la soumission à l'autorité,
00:06:51elle était acceptée d'un professeur, d'un gendarme,
00:06:55d'un maître dans le domaine sportif, que sais-je.
00:06:58Aujourd'hui, manifestement, ça n'existe plus.
00:07:00Alors, que faut-il faire ? Je n'en sais rien.
00:07:02Mais en revanche, je vous propose d'abord d'avoir une pensée pour Éric Comines.
00:07:05Il avait 54 ans, il était gendarme adjudant au peloton de Mandelieu-la-Napoule.
00:07:10Il a été percuté hier soir à 20h40
00:07:12après un énième refus d'obtempérer lors d'un contrôle routier.
00:07:15Il est père de deux enfants, 12 ans et 16 ans.
00:07:20Et je vous propose d'écouter Gérald Darmanin.
00:07:25Il a été retrouvé alors qu'on avait très peu d'éléments.
00:07:30Je voudrais vraiment remercier les gendarmes, la police scientifique et judiciaire
00:07:33qui a pu retrouver très vite cette personne à 4h30 du matin.
00:07:36Elle a été interpellée.
00:07:38Il s'agit d'un Capverdien qui est étranger régulier sur le sol national,
00:07:44qui avait son permis de conduire,
00:07:46mais qui avait de nombreux faits de délits routiers, notamment de refus d'obtempérer.
00:07:51Des précisions apportées par le ministre de l'Intérieur.
00:07:56C'est un étranger capverdien en situation régulière.
00:08:01Voyons le sujet de Mathieu Devez.
00:08:06C'est grâce à un important dispositif que le suspect a été interpellé quelques heures après le drame.
00:08:12Une interpellation annoncée ce matin par Gérald Darmanin.
00:08:16Il s'agit d'un Capverdien qui est étranger régulier sur le sol national,
00:08:21qui avait son permis de conduire,
00:08:23mais qui avait de nombreux faits de délits routiers, notamment de refus d'obtempérer.
00:08:27Ce n'est pas la première fois.
00:08:29Je suis heureux qu'il ait été très rapidement interpellé.
00:08:33Pour retrouver le fugitif, des gendarmes des départements voisins ont été mobilisés,
00:08:37ainsi qu'un hélicoptère.
00:08:39Toutes les informations nécessaires ont été partagées avec les autorités italiennes.
00:08:43Dans l'hypothèse où le conducteur aurait tenté de franchir la frontière.
00:08:47Hier, il est aux alentours de 20h40 sur l'autoroute A8 à hauteur de Mougins.
00:08:51Quand un individu à bord d'une BMW noire refuse un contrôle,
00:08:55son véhicule percute violemment un gendarme et prend la fuite.
00:08:59La victime, Éric Comine, est étagé de 54 ans, marié et père de deux enfants.
00:09:04Cet adjudant était engagé depuis plus de 30 ans dans la gendarmerie comme sous-officier.
00:09:09Ce policier espère une sanction d'une grande fermeté.
00:09:12J'espère surtout qu'il va répondre d'un acte d'homicide volontaire.
00:09:17C'est tout ce que nous espérons parce que ça devient insupportable, ces homicides.
00:09:22Je ne suis pas magistrat, je ne suis pas procureur, mais j'espère que ça va être qualifié ainsi.
00:09:26C'est insupportable.
00:09:27Et d'ailleurs, lorsqu'on parle de refus d'obtempérer en France, ça a une connotation trop douce.
00:09:32Selon le ministère de l'Intérieur, plus de 25 000 refus d'obtempérer sont enregistrés en moyenne chaque année.
00:09:40Un toutes les 20 minutes.
00:09:41Sandra Buisson, du service Police-Justice.
00:09:44Je voudrais que vous nous rappeliez précisément le refus d'obtempérer.
00:09:48Comment est-il qualifié pour le moment de façon judiciaire ?
00:09:52Le refus d'obtempérer, c'est refuser d'obtempérer et de répondre aux gestes que vous font les policiers
00:09:58ou à l'interpellation qu'ils vous font de vous arrêter, d'arrêter ce que vous êtes en train de faire.
00:10:02Et effectivement, c'est en l'état punissable de deux ans de prison et 15 000 euros d'amende.
00:10:09Il faut savoir que dès qu'il y a...
00:10:11Donc c'est-à-dire que c'est rien ?
00:10:12Oui, mais dès qu'il y a...
00:10:13C'est pas rien, mais ce n'est jamais le cas.
00:10:15Mais c'est rien.
00:10:16Alors, dès qu'il y a des violences...
00:10:17Pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:10:18Dès qu'il y a une blessure, des policiers blessés, etc., on n'est plus sur un refus d'obtempérer.
00:10:21Bien sûr.
00:10:22On est sur des violences volontaires ayant entraîné la mort, sans intention de la donner.
00:10:27J'avais assisté au procès à l'automne dernier de l'homme qui avait tué le policier Éric Monroy.
00:10:34C'était l'été 2020.
00:10:36Un policier qui avait été tué juste...
00:10:38Alors en fait, cet homme était endormi dans sa voiture.
00:10:40Les policiers avaient voulu le contrôler.
00:10:41Il avait redémarré et traîné le policier sur des centaines de mètres.
00:10:45Ce policier était mort.
00:10:46Cet homme a été condamné à 12 ans de prison pour violences volontaires ayant entraîné la mort, sans intention de la donner.
00:10:52Et ce qu'on voit, pour les refus d'obtempérer simples,
00:10:55c'est-à-dire quand ils n'ont pas engendré de blessures et que ça reste une peine de deux ans encourue,
00:11:00on voit qu'il y a plusieurs peines fermes qui sont prononcées.
00:11:03En août, à Saint-Cyr-sur-Loire, un homme de 33 ans a été condamné à 16 mois ferme pour un refus d'obtempérer, délit de fuite et défaut d'assurance.
00:11:11Ça a été confirmé en appel cet été.
00:11:13À Abbeville, un homme a été condamné à six mois de prison ferme en juin, six mois ferme aussi à Mulhouse en mai.
00:11:19Donc on voit que ces condamnations arrivent pour les refus d'obtempérer simples
00:11:24et que dès qu'on va sur des blessures sur une tierce personne, on passe sur des violences volontaires et la peine est plus lourde.
00:11:30Donc la qualification judiciaire, ce n'est pas un homicide ?
00:11:34Ah bah si, ça peut être qualifié.
00:11:36Là, soit ce sera des violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner, soit ça peut être un homicide.
00:11:44Sandra Buisson a bien expliqué, il y a ou le refus d'obtempérer, je ne m'arrête pas.
00:11:48Je suis, je ne m'arrête pas.
00:11:50Et ce refus d'obtempérer peut être accompagné d'une autre infection plus grave qui pourrait être, par exemple, effectivement, la tentative d'homicide volontaire,
00:12:00l'homicide volontaire, les coups mortels sans intention de la donner.
00:12:04C'est-à-dire que le véhicule devient une arme, juridiquement c'est une arme, et c'est fait pour, effectivement, blesser ou tuer.
00:12:10Donc c'est deux infections distinctes.
00:12:12À l'occasion d'un refus d'obtempérer, je vais heurter ce malheureux gendarme.
00:12:16Et là, on attend la qualification du parquet qui va nous dire s'il ouvre pour l'instant, sachant qu'en plus la qualification qu'il prend à l'ouverture de l'enquête peut évoluer au fil de l'enquête.
00:12:25Donc il nous dira s'il part sur un homicide, donc un meurtre.
00:12:29Homicide involontaire ?
00:12:31Ça peut être volontaire.
00:12:33Si je fonce avec ma voiture sur un gendarme délibérément, c'est très bien.
00:12:38Je retiens une chose de ce qu'a dit, et je salue évidemment Reda Bellache qui est avec nous, que vous connaissez, qui est policier.
00:12:44Je retiens une chose de ce qu'a dit M. le ministre de l'Intérieur, et tout le monde retient la même chose.
00:12:50C'est que ce M. Capverdien avait déjà été pris en flagrant délit de refus d'obtempérer.
00:12:56Donc je dis qu'une chose, c'est que si tous les refus d'obtempérer vont en prison immédiatement, cet homme serait vivant.
00:13:05C'est tout ce que je dis.
00:13:07Une nouvelle fois.
00:13:08Les gens vont dire que ce n'est pas possible.
00:13:10Si c'est possible, en fait.
00:13:12Si c'est possible.
00:13:13C'est-à-dire qu'un refus d'obtempérer avec une voiture devant un policier, c'est la casse-prison immédiatement.
00:13:21Et si vous faites ça pendant un an, si tout le monde en France sait qu'un refus d'obtempérer, c'est directement la casse-prison, ça va changer les choses.
00:13:30Reda Bellache.
00:13:32Bonjour et merci d'être avec nous.
00:13:34Je voudrais, si vous le permettez...
00:13:36Ce que tout le monde pense.
00:13:37D'ailleurs, tous ceux qui nous écoutent n'ont jamais fait un refus d'obtempérer de leur vie.
00:13:42C'est ça, la vérité.
00:13:43C'est-à-dire que ces gens-là, je pense que ça ne nous est jamais arrivé.
00:13:46Je ne pense pas, non.
00:13:47Jamais.
00:13:48Je ne pense pas.
00:13:49Non, mais jamais.
00:13:51C'est-à-dire qu'il y a 99,99% des gens qui sont en train de nous écouter ce matin, ça ne leur est jamais arrivé.
00:13:59Tu vois un policier, tu t'arrêtes.
00:14:01À partir du moment où tu ne respectes pas cette règle, tu prends tes responsabilités et c'est la casse-prison.
00:14:05Et ce qui nous renvoie...
00:14:06Si vous ne voulez pas ça, vous continuerez.
00:14:08Les mêmes causes produisent les mêmes résultats.
00:14:09Cette tragique affaire du gendarme tué, ça nous renvoie à toutes les situations où on met en cause immédiatement le fonctionnaire de police ou le gendarme,
00:14:17lorsque le refus d'obtempérer se passe dans l'autre sens.
00:14:20Je ne voulais même pas vous en parler.
00:14:21Monsieur Mbappé n'a pas fait de tweet.
00:14:23Je ne voulais même pas vous en parler, parce que je ne veux même pas faire de polémique là-dessus.
00:14:27Mais Reda Bellache, votre avis.
00:14:30Déjà, je voudrais présenter mes condoléances à la famille de notre camarade gendarme, à l'ensemble de ses collègues,
00:14:36parce que c'est un moment qui nous brise à tous le cœur, parce qu'on en a marre de vivre ce genre de choses.
00:14:42On l'a vu dans le cadre de l'affaire Nael où là, les rôles étaient inversés.
00:14:47Condoléances à la famille aussi, mais on retiendra que, qu'il soit majeur ou mineur,
00:14:53on l'a vu encore à Clamart, la nuit du 3 au 4 juin, où un jeune homme de 14 ans, volant d'une voiture volée à 2h50 du matin,
00:15:01a pris l'avis d'un homme de 34 ans.
00:15:03Incroyable affaire.
00:15:05C'est médiatisé, c'est dénoncé, et malgré tout ça, les gens continuent à ne pas respecter la loi.
00:15:12Je pense qu'il faut attaquer le problème à la racine déjà.
00:15:16Sandra Buisson a donné les peines encourues.
00:15:21Moi je ne vois jamais, à moins qu'il y ait une récidive, toutes les semaines.
00:15:25Si vous voyez l'affaire Nael, il est interpellé déjà le week-end, deux jours avant de faire son octobre.
00:15:30Il est en garde à vue dans les locaux, dans les Hauts-de-Seine.
00:15:33Il devait être condamné, malheureusement il est parti entre-temps,
00:15:36mais il devait passer devant un juge au mois de septembre.
00:15:39Donc ça veut dire qu'en trois jours, le gamin était toujours à 9h du matin,
00:15:42au volant d'une voiture, d'une Mercedes classe A.
00:15:45Mais bon, tout va bien et ça ce n'est pas le problème.
00:15:47Mais moi je constate dans cette affaire qu'à chaque fois,
00:15:50c'est soit le policier, soit les gendarmes qui doivent faire face à ces individus-là.
00:15:55C'est-à-dire que la société, les politiques, la justice,
00:16:00parce qu'elle n'a pas été souvent assez ferme, n'ont pas pris leur responsabilité.
00:16:05Et c'est toujours nous, quelle que soit la forme, qui devons prendre cette responsabilité.
00:16:10Et voyez-vous ce qui est terrible ce matin, c'est que qui réagit ?
00:16:13Uniquement des gens de droite.
00:16:15Alors le Président de la République a pris la parole.
00:16:17Percuté par un criminel, l'adjudant Éric Comines est mort ce matin, ce soir à Mougins.
00:16:21Dit le Président de la République, je partage la peine profonde de sa famille
00:16:23et de ses camarades du peloton autoroutier de Mont-de-Lieu-la-Napoule.
00:16:26La nation se tient à leur côté, explique sa gratitude aux gendarmes qui le protègent.
00:16:29Mais qui a pris la parole ? Éric Ciotti, de droite.
00:16:34Christian Estrosi, de droite.
00:16:36Gérald Darmanin, bien sûr.
00:16:38Marine Le Pen, de droite.
00:16:40Jordan Bardella, de droite.
00:16:42Mais pourquoi ces sujets-là, ils devraient avoir un consensus sur ces sujets-là ?
00:16:47Ce qui résonne dans mon oreille aujourd'hui, c'est...
00:16:49C'est ça qui est le plus terrible.
00:16:51La polistus, oubliez-vous.
00:16:53Mais j'entends bien, mais il devrait avoir un consensus républicain pour respecter la loi
00:17:00et c'est pas une affaire de droite ou de gauche, Philippe Guybert.
00:17:03Non, non, je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:17:05Quand la gauche a été au pouvoir et qu'il y avait des gens sérieux qui gouvernaient, c'était le cas d'ailleurs.
00:17:10Bernard Cazeneuve ou d'autres ministres de l'Intérieur avaient exactement, depuis Pierre Jacques,
00:17:16avaient évidemment le type de réaction que vous soulignez.
00:17:20La gauche d'aujourd'hui ne veut pas s'intéresser à ces sujets-là,
00:17:23veut ignorer et voulait contourner ces sujets-là.
00:17:26Elles ont payé le prix électoral parce que, comme vous le disiez au début,
00:17:3028% pour la gauche aux dernières législatives, c'est pas un gros score.
00:17:36Philippe Guybert.
00:17:37C'est le moins qu'on puisse dire.
00:17:38C'est un des scores minimums, mais elle ne veut plus s'intéresser.
00:17:40Elle considère que les sujets de sécurité et, par ailleurs, les sujets des migrations,
00:17:45sont des sujets qui ne sont pas des sujets de gauche et que les aborder, c'est déjà être d'extrême droite.
00:17:51Voilà, donc c'est une erreur, à mon sens, historique.
00:17:54À mon sens, c'est une erreur historique parce que quand on s'adresse aux citoyens français,
00:17:59aux classes populaires et moyennes qui, normalement, est l'électorat de la gauche,
00:18:05on doit s'intéresser à tous les sujets qui préoccupent les Français.
00:18:09Joseph Macescaron.
00:18:10Et avant, je cite simplement Olivier Faure.
00:18:12Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste.
00:18:14Il n'a pas fait une réaction encore à ce drame.
00:18:17Si c'était le contraire.
00:18:19Si un gendarme ou un policier, lors d'un refus d'obtempérer, avait ouvert le feu sur un jeune homme.
00:18:27Toute la gauche !
00:18:29Oui, bien sûr.
00:18:30Et M. Faure le premier.
00:18:32Donc je pose la question, comment est-ce possible que ces sujets-là soient des sujets, entre guillemets, de droite ?
00:18:39Joseph Macescaron.
00:18:40Je pense que vous aviez posé le bon terme au début de l'émission.
00:18:45C'est-à-dire, c'est la remise en question globale de la notion d'autorité.
00:18:49Qu'est-ce que l'autorité ?
00:18:50L'autorité, ce n'est pas quelque chose de répressif.
00:18:52L'autorité, par définition, c'est ce qui va de soi.
00:18:57Donc, ce qui va de soi, c'est, évidemment, respecter les forces de l'ordre.
00:19:03Cela va de soi.
00:19:04À partir du moment où on considère que cela ne va pas de soi, on remet en cause l'autorité.
00:19:09Voilà, c'est aussi simple que ça.
00:19:11Et pour cette gauche-là, cette gauche-là maintenant, évidemment, cela ne va pas de soi.
00:19:16Donc, toute autorité, évidemment, mise à part.
00:19:19Pour compléter, Sandra Buisson a énuméré les peines, tout à l'heure, qui ont été prononcées six mois faire.
00:19:24Vous croyez que ces peines ont été exécutées ?
00:19:26Non.
00:19:27Même pas.
00:19:28Le problème, c'est la réponse pénale.
00:19:30On en revient toujours.
00:19:31D'ailleurs, je n'ai pas peur d'injustice parce que, même si je suis condamné, de toute façon, je n'exécute pas la peine.
00:19:36Six mois faire ne seront pas exécutées ?
00:19:38Oui, mais, écoutez, on est en train de reprendre cette émission,
00:19:42qui a duré d'ailleurs durant tout l'été avec d'autres intervenants,
00:19:45et j'ai l'impression de refaire des débats que nous avons faits mille fois.
00:19:48Donc, ça n'a pas de sens de refaire…
00:19:51Surtout que les Français n'en peuvent plus.
00:19:52Ça n'a pas de sens de dire toujours la même chose et que rien ne change.
00:19:57Charlotte Dornelas, d'abord, quelles sont, selon vous, des solutions ?
00:20:01Parce que, moi, ma solution, je l'ai dite.
00:20:03Casse-prison pour tout le monde.
00:20:05Donc, c'est simple, refuse d'obtempérer, casse-prison.
00:20:07Casse-prison.
00:20:08Donc, comme ça, c'est simple.
00:20:10C'est clair.
00:20:11Vous refusez d'obtempérer, casse-prison.
00:20:13Il n'y a même pas de discussion, en fait.
00:20:15Mais je propose cette solution.
00:20:18Elle a le mérite d'exister puisque je la propose.
00:20:21Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:20:23Elle est prévue, en l'occurrence, dans certains cas.
00:20:26C'est directement.
00:20:27Dans la plupart des cas, elle est prévue par le Code pénal.
00:20:28C'est directement.
00:20:29C'est ce que nous rappelait Sandra tout à l'heure.
00:20:31Donc, c'est prévu.
00:20:32En effet, deux ans, vous disiez, c'est rien.
00:20:33Deux ans de prison, ce n'est pas rien dans la vie de quelqu'un pour un refus d'obtempérer
00:20:36qui n'a pas de conséquences, ni de blessures, ni de morts.
00:20:39Si le Code pénal était pris au sérieux, ça n'est pas rien du tout, deux ans de prison.
00:20:43Et d'ailleurs, rien de ce qui est prévu dans le Code pénal n'est rien en réalité,
00:20:46surtout le Code pénal français.
00:20:50Il y a, en effet, les peines réellement prononcées.
00:20:52D'abord, les affaires dans lesquelles il y a réellement des poursuites, pour commencer.
00:20:56Ensuite, les peines quand elles sont prononcées.
00:20:58L'exécution des peines.
00:20:59Et ensuite, ce qu'elles deviennent.
00:21:01Mais au-delà de ça, il y a autre chose.
00:21:03On faisait un parallèle avec ce qui s'est passé au moment de la mort de Naël Merzoug.
00:21:09Vous avez raison, c'est toujours très délicat.
00:21:12Il n'y a pas des morts moins mortes que d'autres et des peines moins dramatiques que d'autres.
00:21:17Simplement à l'échelle du pays.
00:21:18Vous parliez des réactions.
00:21:20Mais à l'échelle du pays, Emmanuel Macron a une réaction extrêmement calme et paisible aujourd'hui.
00:21:26Il explique son soutien.
00:21:28Il présente ses condoléances au moment de la mort de Naël Merzoug.
00:21:32Et on voit bien à chaque fois qu'il y a des refus d'obtempérer dans lesquels le policier ou le gendarme meurent.
00:21:37Ou d'ailleurs un inconnu dans la rue qui se fait faucher parce que ça arrive aussi.
00:21:41Et ça fait beaucoup moins de bruit aussi.
00:21:44À chaque fois que cela se passe, les réactions sont calmes.
00:21:47Le pays est calme.
00:21:48Il présente ses condoléances.
00:21:50À chaque fois que c'est l'inverse.
00:21:52Et donc on voit bien que parfois, le policier ou le gendarme se trouvent dans l'obligation de réagir.
00:21:58Parce que là, pensez bien que si le gendarme avait tiré, lui ne serait pas mort.
00:22:02Mais là, par contre, vous auriez des réactions.
00:22:04Donc il n'y a jamais de bonne solution.
00:22:06Et par ailleurs, nous avons du mal...
00:22:08C'est pour ça qu'il faut protéger les policiers.
00:22:11Et les aider.
00:22:12Nous avons du mal, par définition, à savoir exactement ce qui se passe au moment du refus d'obtempérer.
00:22:17Seul le policier qui était là, la personne qui est dans la voiture, les témoins éventuellement le savent.
00:22:22D'où la lenteur et la précision de la justice.
00:22:25Mais quand vous avez Emmanuel Macron qui réagit calmement dans un cas
00:22:28et qui parle d'actes condamnables directement avant même l'ouverture de l'enquête dans l'autre,
00:22:33il participe d'une hystérisation sur cette question.
00:22:37Et par ailleurs, il alimente aussi un sentiment d'impunité.
00:22:40Qui est de toute façon, s'il m'arrive un problème, j'aurai le président de la République dans ma poche.
00:22:44Donc tout ça...
00:22:45Et parce que le président de la République, il a peur des réactions et de l'opinion publique.
00:22:50Il a peur de ce qu'il se passe.
00:22:52Exactement.
00:22:53On l'avait vu.
00:22:54On l'avait vu.
00:22:55Reda Bellat, je rappelle que vous êtes porte-parole unité Île-de-France.
00:22:59Oui.
00:23:00Alors déjà, je pense qu'il y aura toujours un avant et un après-Noël.
00:23:04Puisqu'aujourd'hui, être policier ou gendarme et avoir le courage de sortir son arme,
00:23:09sachant qu'on risque de faire 5 mois de détention provisoire,
00:23:14il faut vraiment un sacré courage.
00:23:16Donc en fait, il va arriver à peut-être un moment, même si ce n'est pas bien de le dire,
00:23:19où le policier ou le gendarme ne voudra peut-être pas faire son travail.
00:23:23Il va se dire, est-ce qu'aujourd'hui, ça vaut le coup que j'aille suivre ce gars-là que je ne connais pas ?
00:23:27Alors quitte à...
00:23:28C'est grave ce que je vais dire.
00:23:30Mais peut-être qu'il va aller renverser quelqu'un de plus loin.
00:23:32Mais moi, j'ai eu le malheur de dire ça sur certains plateaux,
00:23:34de dire que si Florian n'avait pas fait usage de son arme
00:23:37et qu'il y avait une femme qui traversait à côté,
00:23:39comme on a vu, on laisse la procédure se faire,
00:23:41mais s'il avait traversé et qu'il était rentré dans une femme avec une poussette,
00:23:45là, on nous aurait dit, ah oui, vous n'avez pas fait votre travail.
00:23:48C'est toujours le policier ou le gendarme qui doit décider.
00:23:51Je peux comprendre ce que vous dites.
00:23:53C'est-à-dire que déjà, tu es insulté par l'espace médiatique.
00:23:56Ta vie est effectivement en danger.
00:24:01Et puis, tu n'es pas forcément soutenu.
00:24:03Vous l'avez dit tout à l'heure.
00:24:05Moi, je n'ai pas honte de le dire.
00:24:06Même si j'ai du respect pour lui.
00:24:08Je suis représentant.
00:24:09Enfin, j'ai signé un contrat avec l'État.
00:24:11Je suis là pour protéger ceux qui vous protègent.
00:24:13Mais moi, je trouve intolérable les propos du président de la République
00:24:16au moment de la mort de Nahel.
00:24:17On ne peut pas ne pas respecter la présomption d'innocence.
00:24:20Surtout quand c'est un policier qui travaille pour vous.
00:24:23C'est-à-dire que nous, on est représentant de l'État.
00:24:25On va prendre un risque pour l'État.
00:24:27On nous dit, voilà, vous devez faire respecter les refus d'obtempérer.
00:24:30Vous devez lutter contre le trafic de drogue.
00:24:32Vous devez aller dans les quartiers.
00:24:33Vous devez reconquérir le terrain.
00:24:34Et à la fin, quand on est face, au moment où il faut prendre une décision,
00:24:37on est lâché.
00:24:38Je le dis à Marine Lenson, si on peut retrouver la...
00:24:41Je ne me souviens pas précisément des mots du président de la République
00:24:43lors de l'affaire Nahel, mais ça serait bien.
00:24:45On ne les a pas oubliés.
00:24:46Effectivement.
00:24:47Oui, mais c'est intéressant, ce que vous dites.
00:24:49Ce que vous dites est extrêmement intéressant.
00:24:51Il y a eu des émeutes.
00:24:52Il y a encore des émeutes qui...
00:24:53Oui, mais...
00:24:54En fait, je ne suis pas en train de vous défendre.
00:24:57Parce que là encore, en fait, nous lâchons surtout, je vous répète,
00:25:02le refus d'obtempérer.
00:25:04Ça ne peut pas vous arriver, Philippe Guybert.
00:25:06Oui, oui, je sais.
00:25:07Ça ne peut pas vous arriver.
00:25:09Oui.
00:25:10Donc, à partir de ce moment-là, il faut être sans doute beaucoup plus sévère.
00:25:14Sur l'affaire Nahel, moi, ce qui me choque profondément,
00:25:17c'est la longueur de la justice.
00:25:18Vous disiez cinq mois de détention provisoire pour ce policier.
00:25:21Et je comprends très bien votre réaction.
00:25:23Alors, sur les comptes de longueur.
00:25:24Mais, à ma connaissance, cette affaire, où en est-elle ?
00:25:27Non, non, au contraire.
00:25:28Elle a été extrêmement rapide.
00:25:30Sandra Buisson.
00:25:31La fin de...
00:25:33L'instruction a pris fin dans ZDJ.
00:25:35Donc, non, non, ça a été extrêmement rapide.
00:25:37C'est rapide.
00:25:38Par rapport à l'affaire Théo, oui.
00:25:39Rien à voir.
00:25:40Ça doit être en mesure de la longueur.
00:25:42Inexplicable et inexcusable était le mot du président de la République
00:25:45qui vous dit que ces mots, on ne les a pas dédiés.
00:25:47On ne les oubliera jamais.
00:25:48On ne les oubliera jamais.
00:25:49Inexplicable et...
00:25:50Mais non, mais c'est très intéressant.
00:25:51Et vous disiez, si je puis me permettre, Pascal,
00:25:53ou quelque chose d'important.
00:25:54Moi, je suis entré en 98.
00:25:56Et c'était la police de proximité.
00:25:58Alors, je ne suis pas de politique, mais c'était un gouvernement de gauche.
00:26:00Je crois que c'était sous-chevènement.
00:26:02Et, en fait, les politiques à l'époque, tous, tous les politiques,
00:26:08nous respectaient.
00:26:09Et quand vous êtes jeune, avant d'être policier,
00:26:12j'étais jeune, je vivais dans un quartier aussi,
00:26:14j'avais cette image du député.
00:26:16Pour moi, je buvais ses paroles, en fait.
00:26:19Et, en fait, je pense que, tout simplement, les jeunes, aujourd'hui,
00:26:21ils voient les paroles de certains politiques comme les filles.
00:26:25Et eux, dans leur tête, c'est la police tue.
00:26:27Et puis, voilà.
00:26:29La semaine dernière, il y a quelques jours, pardon,
00:26:31il y a le commissaire Adboisissin-Léger qui s'est fait attaquer.
00:26:33Les collègues ont été pris en guet-apens.
00:26:35C'est passé comme une lettre à la poste.
00:26:36Pas un mot quasiment dans les médias, à part peut-être sur CNU, je ne sais pas.
00:26:40Mais, en tout cas, pas un mot dans les médias.
00:26:41Et je n'ai pas entendu le député de cette circonscription dire
00:26:44« Ah, je soutiens la police et tout, monsieur Boyard. »
00:26:48Je ne l'ai pas entendu, vous voyez ?
00:26:50Donc, c'est toujours pareil.
00:26:51Nous, on a besoin que tous les politiques soient de notre côté,
00:26:53dans le cadre, bien sûr, à partir du moment où on respecte le règlement.
00:26:57C'est pas que les politiques, c'est aussi l'espace médiatique,
00:26:59c'est la bataille des idées,
00:27:01c'est ce qui se passe en France depuis des années et des années,
00:27:04c'est France Inter, c'est tout ça.
00:27:07C'est France Inter, c'est le service public,
00:27:09c'est les intellectuels, les artistes, les écrivains.
00:27:11Enfin, je ne vais pas vous faire la litanie de tout ce que je dis tous les matins.
00:27:13La bataille des idées depuis des années n'est pas menée
00:27:16par ceux qui la menaient avant les années 1970.
00:27:21Et ces gens-là, ça infuse.
00:27:23C'est-à-dire qu'au fond, on considère que refus d'obtempérer,
00:27:26il a des excuses parce que ceci, parce que ça.
00:27:30Les Français ont sanctionné aux dernières législatives.
00:27:32Mais pas tant que ça.
00:27:34Si Macron a perdu sa majorité, il l'a dit d'ailleurs.
00:27:37Oui, mais pas tant que ça.
00:27:39Oui, mais pas tant que ça.
00:27:40Et c'est bien, d'une certaine manière,
00:27:42ce qu'on peut remarquer dans cette société.
00:27:44Il est 9h27, je vais saluer Thomas Hill,
00:27:47qui a la chance d'aborder une actualité plus légère
00:27:51sur l'antenne d'Europe 1 jusqu'à 11h.
00:27:54Bonjour Thomas.
00:27:55Bonjour Pascal.
00:27:56Merci d'être avec nous.
00:27:58Votre programme sur Europe 1 en deux secondes ?
00:28:01On va parler des Jeux Paralympiques.
00:28:02Vous savez qu'ils démarrent demain.
00:28:03C'est important aussi.
00:28:05Merci beaucoup.
00:28:06A tout à l'heure Pascal.
00:28:07Nous marquons une pause.
00:28:09Je vais remercier grandement Sandra Buisson,
00:28:11sauf si elle veut ajouter une précision juridique
00:28:14ou judiciaire que nous aurions oublié dans notre débat.
00:28:17L'enquête est évidemment en cours.
00:28:18Il est en garde à vue.
00:28:19Oui, il est en garde à vue.
00:28:20Et on attend effectivement de savoir
00:28:22sous quelle qualification l'enquête est ouverte
00:28:24auprès du parquet.
00:28:25Et puis d'en savoir plus sur ses antécédents,
00:28:27puisque le ministre en a donné qu'il doivent être
00:28:28ses antécédents, je l'imagine, policiers,
00:28:30c'est-à-dire au traitement des antécédents judiciaires
00:28:32et non pas ses éventuelles condamnations en justice.
00:28:35Ça, ce sera le parquet qui pourra nous les donner.
00:28:37C'est toujours intéressant de voir l'itinéraire
00:28:39de ce jeune homme qui est capvernien.
00:28:41C'est donc l'immigration légale.
00:28:43À la grande mode, c'était un Algérien immigration légale.
00:28:47Donc nous avons deux cas de figure
00:28:49où effectivement l'immigration est au cœur
00:28:53d'un sujet de délinquance.
00:28:55C'est effectivement, on peut le noter.
00:28:58Et là aussi, le problème de l'immigration légale
00:29:02est posé, et je le pose dans ces termes-là,
00:29:05que certains ne veulent parfois pas entendre.
00:29:09Je trouve que c'est deux cas très différents.
00:29:13Mais ils ont un point commun.
00:29:15Ils ont un point commun, c'est l'immigration légale.
00:29:17Mais je pense que dans le cas de l'attentat,
00:29:19parce que c'est un attentat,
00:29:21on parle d'islamisme radical,
00:29:23alors que je pense que le monsieur capvernien,
00:29:25à ma connaissance, ça n'avait rien à voir
00:29:30avec cette question-là.
00:29:33Mais ça veut dire que le traitement n'est pas exactement le même.
00:29:36Parce que moi je pense que sur l'islamisme,
00:29:39il faut qu'on change de logiciel,
00:29:42comme vous auriez dit à une époque.
00:29:44En d'autres temps.
00:29:45En d'autres temps.
00:29:46Il est 9h29 et nous marquons une pause.
00:29:49Et nous revenons dans une seconde.
00:29:51Et je remercie grandement Sandra Buisson.
00:29:52Florian Tardif va être là également
00:29:54pour parler politique,
00:29:56puisque nous sommes intéressés par ce qui peut se passer à l'Élysée.
00:30:00On cherche Premier ministre désespérément.
00:30:01A tout de suite.
00:30:12Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:30:14On en sait un peu plus sur le profil du suspect
00:30:16qui a tué un gendarme à Mougins hier
00:30:18lors d'un refus d'obtempérer.
00:30:20Selon Gérald Darmanin, l'homme est un capverdien,
00:30:22situation régulière,
00:30:24a été connu, je cite, comme un délinquant de la route
00:30:26depuis plusieurs années.
00:30:28Elle se dit très inquiète et très en colère.
00:30:30L'Ustique ST vend debout contre Emmanuel Macron,
00:30:33ne pas la nommer Première ministre.
00:30:35C'est un déni de démocratie.
00:30:37Elle appelle donc les Français à se mobiliser.
00:30:40Et puis, appel à la grève dans les écoles maternelles et élémentaires
00:30:43le 10 septembre prochain.
00:30:45Un mouvement pour dénoncer la généralisation des évaluations
00:30:48dans les classes allant du CP au CM2.
00:30:51Merci beaucoup.
00:30:52Reda Belladge est avec nous ce matin.
00:30:54Je voulais qu'on écoute Bruno Bartossetti,
00:30:57qui est un de vos collègues,
00:30:59et qui rapportait les conditions
00:31:02dans lesquelles cet homme,
00:31:04Éric Comin, ou Éric Comine, je ne sais pas comment on dit d'ailleurs,
00:31:06est décédé.
00:31:09Ça s'est passé sur la commune de Mougins.
00:31:11Ça touche Cannes.
00:31:13C'est l'immigration à Cannes.
00:31:15On a un chauffard qui a pris la fuite,
00:31:17qui a percuté un gendarme violemment
00:31:19et qui est activement recherché.
00:31:20Un refus d'obtempérer que je qualifierais
00:31:22encore une fois
00:31:25de tentative d'assassinat ou de meurtre
00:31:28parce que quand on fonce comme ça délibérément
00:31:30sur un policier ou un gendarme,
00:31:32c'est qu'on a une arme par destination
00:31:34avec sa voiture
00:31:36et on met en péril la vie de ces policiers
00:31:38et de ces gendarmes.
00:31:39Nous en avons toutes les 20 minutes en France
00:31:41des refus d'obtempérer.
00:31:43Ça fait 25 000 par an
00:31:45et ça devient vraiment insupportable.
00:31:47Je vous propose d'écouter également le général Cavallier
00:31:49qui s'exprimait sur l'antenne de CNews.
00:31:52Je crois qu'on est dans une situation maintenant
00:31:54qui se caractérise par une désinhibition totale.
00:31:57On fonce dans les gendarmes,
00:31:59on fonce dans les policiers.
00:32:01Regardez depuis quelques années
00:32:03le nombre de policiers et de gendarmes
00:32:05qui ont été tués dans telle telle circonstance.
00:32:07Et ces gendarmes et les policiers sont eux
00:32:09dans une forme de dilemme,
00:32:11n'osent plus tirer.
00:32:13Cette qualification du délit
00:32:15de refus d'obtempérer
00:32:17reste quand même,
00:32:19à mon avis, pas assez sévère.
00:32:21Et ça renvoie, je vous dis,
00:32:23à la capacité des gendarmes
00:32:25qui sont mis en danger
00:32:27d'oser faire usage de leurs armes.
00:32:29Ce qui est terrible, c'est que
00:32:31ce sont les mêmes phrases.
00:32:33Et on l'a dit tout à l'heure,
00:32:35ce sont les mêmes phrases qu'on répète, qu'on dit
00:32:37et rien ne change.
00:32:39Et il y aura encore dans 8 jours, dans 15 jours
00:32:41et on fera exactement le même débat.
00:32:43Jusqu'à quand ?
00:32:45Jusqu'à quand ?
00:32:47Au début de l'année, il y avait ce mouvement
00:32:49de la colère des policiers
00:32:51où on jetait tous nos menottes
00:32:53devant les commissariats.
00:32:55Et donc nous, Unité,
00:32:57à l'époque Unité-GP, mais aujourd'hui Unité,
00:32:59on avait organisé au niveau des districts,
00:33:01c'est-à-dire qu'on allait voir le commissariat principal,
00:33:03on réunissait tous les collègues pour leur dire
00:33:05maintenant vous voulez quoi ?
00:33:07La première chose qu'on me demandait,
00:33:09c'est pas de l'argent, c'est une réponse pénale.
00:33:11Voilà.
00:33:13Le mec qui venait d'entrer dans la police,
00:33:15il dit moi j'ai une réponse pénale,
00:33:17j'en ai marre d'attraper les individus.
00:33:19Et que le lendemain, qu'un mineur,
00:33:21ah oui il est mineur, donc non,
00:33:23il n'y a pas de comparution immédiate.
00:33:25Il y a toujours quelque chose en fait.
00:33:27Et en fait c'est nous le lendemain qui devons encore gérer
00:33:29cet individu-là.
00:33:31Vous avez vu à Nantes le récidiviste ?
00:33:33Regardez, on va voir le sujet maintenant.
00:33:35On va voir le sujet maintenant.
00:33:37Mathieu Devez, un multi-récidiviste
00:33:39à Nantes, effectivement, ce que vous dites
00:33:41m'offre la transition parfaite pour écouter
00:33:43ce sujet de Mathieu Devez.
00:33:45Selon nos confrères du Figaro,
00:33:47à Nantes, un jeune cambrioleur
00:33:49de 17 ans a été arrêté 3 fois
00:33:51en une semaine seulement.
00:33:53Entouré à chaque reprise de complices différents,
00:33:55le jeune homme avait été arrêté une première fois
00:33:57le week-end du 17 août pour un vol
00:33:59par effraction, puis quelques jours plus tard
00:34:01pour des faits similaires sur une péniche.
00:34:03A chaque fois, le suspect a été
00:34:05libéré de garde à vue, en écopant
00:34:07de convocation à une audience au tribunal
00:34:09correctionnel de Nantes.
00:34:11Pour le syndicat policier, il y a urgence.
00:34:13Quand vous avez 100% d'augmentation
00:34:15des mineurs mis en cause
00:34:17en 30 ans, c'est qu'il y a un réel problème
00:34:19sociétal. Il y a une
00:34:21déresponsabilisation parentale.
00:34:23Que font les parents ?
00:34:25Pour éviter les récidives de mineurs
00:34:27délinquants, le syndicat ne voit qu'une seule
00:34:29solution, l'abaissement de la responsabilité
00:34:31pénale à 16 ans
00:34:33contre 18 actuellement.
00:34:35Parce qu'on considère à 16 ans
00:34:37qu'on est responsable de ses actes.
00:34:39On est responsable bien
00:34:41de ce qui est le mal
00:34:43et de ce qui est le bien.
00:34:45En avril dernier, le Premier ministre
00:34:47démissionnaire Gabriel Attal avait affirmé
00:34:49vouloir instaurer la comparution immédiate
00:34:51pour les mineurs délinquants, un projet
00:34:53qu'il souhaite introduire avant la fin de l'année.
00:34:55Je rappelle qu'en 2021,
00:34:57sous un gouvernement
00:34:59de M. Macron,
00:35:01il y a eu une réforme pour les mineurs
00:35:03qui a consisté à empêcher le tribunal
00:35:05pour enfants de condamner le jour du jugement.
00:35:07Le jour du jugement, le tribunal ne peut même plus
00:35:09condamner. Il renvoie à 6 mois,
00:35:119 mois, pour savoir quelle serait
00:35:13éventuellement la peine.
00:35:15Il déclare la culpabilité, mais il ne met pas la peine.
00:35:17Vous avez raison de le préciser.
00:35:19On est allé à rebours de tout ça.
00:35:21Vous n'y arriverez pas.
00:35:23Moi, c'est ma conviction.
00:35:25Pourquoi on n'y arrivera pas ?
00:35:27Parce que personne ne veut le faire, c'est tout.
00:35:29Les gens n'ont aucun courage, personne n'y arrivera.
00:35:31Puisqu'on n'y arrive pas depuis longtemps,
00:35:33il n'y a pas de raison qu'on n'y arrive.
00:35:35On va se poser des questions quand même.
00:35:37Mais on se les pose.
00:35:39Mais on est d'extrême-droite quand on se les pose,
00:35:41M. Guibert.
00:35:43Donc, la question que vous avez posée,
00:35:45tout l'enjeu est d'éviter que
00:35:47le RN soit le seul parti à avoir des réponses
00:35:49sur ces questions.
00:35:51Mais la question n'est pas comme ça.
00:35:53Vous pouvez venir d'où vous voulez,
00:35:55très loin du RN ou pas, vous parlez de ça,
00:35:57vous êtes envoyé à l'extrême-droite.
00:35:59C'est des sujets...
00:36:01Ça fait des années.
00:36:03Le Dalaï-Lama dirait ça,
00:36:05il serait d'extrême-droite.
00:36:07Le Dalaï-Lama dirait ça, il serait d'extrême-droite.
00:36:09Volontairement.
00:36:11En fait, c'est ces idées
00:36:13qui pour certains, ce n'est pas drôle du tout.
00:36:15C'est-à-dire que n'importe qui dirait
00:36:17ces idées-là, il est d'extrême-droite.
00:36:19Ces idées sont nocives.
00:36:21Moi, lorsque je présidais
00:36:23l'association professionnelle des magistrats,
00:36:25je l'ai fait pendant des années,
00:36:27j'ai dénoncé cette culture d'excuse
00:36:29du syndicat.
00:36:31Les journaux, que ce soit Libération ou Le Monde
00:36:33à l'époque, me classaient
00:36:35à l'extrême-droite.
00:36:37J'étais la droite dure, la droite extrême.
00:36:39Ils n'ont pas trop dit
00:36:41extrême-droite, mais disaient droite extrême.
00:36:43À partir du moment où vous dénonciez cette politique,
00:36:45l'axis de la gauche, avec l'arrivée
00:36:47de Badinter, de le rappeler quand même,
00:36:49en 1981 et tout ce qui s'en est suivi,
00:36:51vous étiez de la droite extrême.
00:36:53On referme ce sujet. Je salue, parce que c'est vrai
00:36:55qu'il y a beaucoup de policiers qui nous écoutent
00:36:57et notamment un qui régulièrement m'envoie
00:36:59des textos de la BAC, ou un ancien
00:37:01de la BAC qui s'appelle Stéphane, et qui dit très justement
00:37:03le gendarme a tellement peur d'aller en prison
00:37:05qu'il n'a pas tiré. Voilà aujourd'hui comment ça se passe.
00:37:07Vous avez des collègues qui ont deux jours de procédure
00:37:09alors que l'individu est déjà libéré. Ça aussi c'est absolument
00:37:11invraisemblable. La manière dont les policiers
00:37:13sont traités est invraisemblable
00:37:15par la justice française. Il y a deux jours de procédure
00:37:17chez les policiers, ils sont en garde à vue
00:37:19et l'individu délinquant
00:37:21est parfois libéré deux heures après.
00:37:23Ce pays marche sur la tête
00:37:25sur ces sujets-là. Pas que sur ces sujets-là,
00:37:27mais sur ces sujets-là. Après juste pour la délinquance
00:37:29des mineurs, elle a baissé ces dernières années.
00:37:31Contrairement à ce qu'on pense.
00:37:33C'est-à-dire que lorsque l'on regarde ces faits
00:37:35et les faits sont de plus en plus violents
00:37:37c'est vrai, on le constate
00:37:39à chaque fois que nous les commentons. Ils volent moins de sujets
00:37:41mais ils tuent plus de gens. Mais voilà, mais la délinquance
00:37:43après voilà, c'est pour ça qu'il faudrait
00:37:45peut-être aussi s'occuper
00:37:47de ce sujet-là, c'est-à-dire que globalement la délinquance
00:37:49baisse, délinquance des mineurs
00:37:51lorsqu'on regarde le chiffre, mais lorsqu'il y a
00:37:53délinquance, la délinquance est beaucoup plus violente.
00:37:55Merci en tout cas
00:37:57Monsieur Belach, c'est toujours un plaisir de
00:37:59vous écouter et courage à vous
00:38:01comme courage à tous ces policiers
00:38:03qui sont sur le terrain et vraiment qui font un travail
00:38:05et qui représentent la nation
00:38:07française et qui ne sont pas toujours ni soutenus
00:38:09ni aidés. La Grande Motte
00:38:11avec le sujet
00:38:13d'Aminata Dalm
00:38:15que je vous propose de voir. Hier soir
00:38:17il y avait un rassemblement et c'est vrai que la
00:38:19communauté juive est venue aux prisons chaque jour
00:38:21après ces incendies déclenchés proches de la
00:38:23synagogue de la Grande Motte, samedi pour tuer
00:38:25des juifs selon Gérald Darmanin
00:38:27donc un rassemblement s'est tenu hier
00:38:29devant la synagogue, des centaines de
00:38:31personnes rassemblées pour témoigner de leur soutien
00:38:33à la communauté
00:38:35juive. Voyez le sujet
00:38:37Ils étaient plusieurs
00:38:39centaines de personnes rassemblées
00:38:41devant la synagogue de la Grande Motte
00:38:43Dans la foule, des habitants, des
00:38:45membres de la communauté juive et d'autres
00:38:47confessions, meurtris
00:38:49Un gros malaise, une tristesse
00:38:51une angoisse
00:38:53c'est indéfinissable
00:38:55C'est triste de
00:38:57vivre en France et sentir
00:38:59avoir peur de vivre ici
00:39:01et d'être tous les jours
00:39:03on va dire menacé
00:39:05Je ne comprends pas que
00:39:07ça puisse arriver de nos jours
00:39:09en France
00:39:11et n'importe où dans le monde ça ne devrait pas arriver
00:39:13ça ne devrait plus arriver
00:39:15Jean-Luc, venu de la région parisienne
00:39:17peine à comprendre les motivations
00:39:19du suspect
00:39:21Qu'est-ce qu'on a fait ?
00:39:23Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:39:25Pourquoi la haine ?
00:39:27Je ne veux pas
00:39:29que tout se mélange
00:39:31avec ce qu'il se passe en Israël et ce qu'il se passe en France
00:39:33La France, elle n'a rien à voir
00:39:35De nombreux élus ont également
00:39:37répondu à l'appel
00:39:39Tous ont assisté aux prises de paroles successives
00:39:41du maire de la ville et du préfet de l'Hérault
00:39:43Je vais vous dire que je mets tout en oeuvre
00:39:45tout en oeuvre
00:39:47pour vous protéger
00:39:49et pour vous rassurer
00:39:51Un deuxième rassemblement est prévu aujourd'hui à 18h
00:39:53sur la place de la Comédie
00:39:55à Montpellier
00:39:59Voilà ce qu'on pouvait dire également sur ce sujet
00:40:01qu'on a beaucoup abordé hier
00:40:03sauf si vous avez
00:40:05une remarque ou une analyse à produire
00:40:07On a parlé de la gauche
00:40:09qui avait abandonné un certain nombre de thèmes
00:40:11Vous voyez quand même, j'avoue j'étais choqué
00:40:13par le communiqué de François Hollande
00:40:15François Hollande qui dans son communiqué
00:40:17dit la possibilité évidemment
00:40:19il faut veiller à ce que
00:40:21les Juifs de France, moi j'ai dit les Français Juifs
00:40:23c'est pas simplement
00:40:25une différence sémantique
00:40:27qu'ils puissent vivre
00:40:29leur foi
00:40:31Mais c'est pas là la question aujourd'hui
00:40:33c'est pas là le problème aujourd'hui
00:40:35Pour les Juifs ce n'est pas simplement de vivre leur foi
00:40:37contrairement à ce que pense François Hollande
00:40:39qui doit vivre sur la place des orgues
00:40:41Le problème pour les Juifs en France
00:40:43pour les Français Juifs
00:40:45c'est tout simplement d'être Juif
00:40:47c'est ça le problème
00:40:49Ils parlaient de vivre leur foi
00:40:51c'est une synagogue qui a été attaquée
00:40:53Philippe vous savez bien
00:40:55Non je ne pense pas que là dessus
00:40:57François Hollande
00:40:59Le problème c'est simplement
00:41:01pour un Juif de vivre en France
00:41:03de simplement
00:41:05de simplement donner son nom
00:41:07quelqu'un qui s'appelle
00:41:09je suis au courant de ça
00:41:11quelqu'un qui prend un taxi
00:41:13ou qui donne son nom intactif
00:41:15et qui s'appelle Cohen
00:41:17c'est déjà un problème
00:41:19c'est ça qu'il devrait dire
00:41:21François Hollande
00:41:23Mais c'est sûr que
00:41:25comme François Hollande
00:41:27lorsque vous avez été élu
00:41:29avec les voix et les filles
00:41:31Vous marchez sur des mélanges
00:41:33C'est un mauvais procès
00:41:35Il n'a pas été élu avec des voix et des filles
00:41:37C'est une fausse polémique
00:41:39Mais ça n'a rien à voir
00:41:41avec ce qu'il pense de l'antisémitisme
00:41:43Il parle de liberté de culte
00:41:45de laïcité
00:41:47Mélenchon oui
00:41:49Ce sont des petites lâchetés
00:41:51accumulées
00:41:53depuis tant d'années
00:41:55Je vais vous dire ce que j'en pense
00:41:57pour poursuivre la discussion d'hier sur ce sujet
00:41:59la question c'est celle de l'islamisme
00:42:01de l'islam radical
00:42:03on n'interdit pas une idéologie
00:42:05on en parlait avec Georges
00:42:07à l'entrée en plateau
00:42:09on ne peut pas interdire une idéologie
00:42:11Mais il va falloir qu'on contrôle beaucoup plus sérieusement
00:42:13à l'entrée
00:42:15les personnes qui sont dans l'islam radical
00:42:17On ne peut plus laisser entrer en France
00:42:19des gens qui sont dans l'islam radical
00:42:21Moi c'est ce que je pense
00:42:23J'ai évolué sur cette question
00:42:25Vous pensez que c'est marqué sur leur front
00:42:27l'islam radical ?
00:42:29Pardonnez-moi Philippe
00:42:31Vous êtes un enfant
00:42:33C'est marqué l'islam radical
00:42:35Je pense que des pays où il y a des contrôles
00:42:37Je suis un enfant
00:42:39Oui c'est un enfant
00:42:41Ce que vous me dites
00:42:43c'est qu'il ne faut pas faire rentrer des gens
00:42:45Pour avoir des solutions
00:42:47Quelles solutions vous avez ?
00:42:49J'en ai beaucoup
00:42:51Là vous n'en avez pas
00:42:53Je peux vous en donner quelques unes
00:42:55Mais effectivement ces solutions
00:42:57Elles sont radicales
00:42:59Elles sont encore plus inapplicables
00:43:01que les miennes
00:43:03Vous voulez arrêter la migration ?
00:43:05C'est ça votre propos ?
00:43:07De certains pays oui
00:43:09Bien sûr
00:43:11C'est rigoureusement impossible
00:43:13Je ne vois pas comment
00:43:15à une menace radicale on ne peut pas répondre par des mesures radicales
00:43:17C'est ce que je proposais
00:43:19La politique
00:43:21Monsieur Tardif
00:43:23Le pays est bloqué
00:43:25Peut-être bien mon nom
00:43:27Concernant ce qui se passe actuellement dans le pays
00:43:29Le pays est bloqué
00:43:31Pour une fois que je peux faire cette blague
00:43:33Le 8 juillet
00:43:35Bruno Le Maire
00:43:37disait à droite ou à gauche
00:43:39à tous les gens qu'il rencontrait
00:43:41Emmanuel Macron veut une coalition
00:43:43Il n'aura pas sa coalition
00:43:45Ça n'existera pas
00:43:47C'est ce qu'il disait
00:43:49Il le disait off
00:43:51On est deux mois plus tard
00:43:53Et il ne fallait pas être grand clair
00:43:55Pour imaginer que la coalition
00:43:57Est juste impossible
00:43:59La droite aurait pu le faire
00:44:01C'aurait été habile
00:44:03Pourquoi pas
00:44:05Emmanuel Macron
00:44:07Il écarte les deux vainqueurs
00:44:09De l'élection législative
00:44:11Les deux premiers vainqueurs
00:44:13Et il veut gouverner avec ceux qui ont perdu
00:44:15C'est quand même très étrange
00:44:17Puisqu'LFI a plutôt gagné
00:44:19Tout le monde n'a pas gagné
00:44:21Mais eux ont le moins perdu
00:44:23Donc évidemment il y a quelque chose qui ne va pas
00:44:25C'est quoi la journée d'aujourd'hui
00:44:27La journée d'aujourd'hui
00:44:29C'est la journée de type d'Emmanuel Macron
00:44:31Il va tenter de
00:44:33Il a raison d'écarter Lucie Cassette
00:44:35Personne ne veut de Lucie Cassette
00:44:37Il a tort
00:44:39C'était pas à lui de l'écarter
00:44:41Vous pensez qu'il aurait dû jouer
00:44:43Il fallait le faire il y a deux mois
00:44:45Le vrai problème d'Emmanuel Macron et de son camp
00:44:47C'est qu'il s'est laissé imposer un récit
00:44:49La gauche a été très forte
00:44:51Ils ont imposé un récit médiatique
00:44:53Expliquant qu'ils avaient gagné
00:44:55Ces élections législatives
00:44:57Le premier parti à l'Assemblée nationale
00:44:59C'est le Rassemblement National
00:45:01Ensuite le mouvement
00:45:03L'alliance qui est
00:45:05La plus importante à l'Assemblée nationale
00:45:07C'est le Nouveau Front Populaire sauf qu'ils sont un peu plus de 190
00:45:09On ne peut pas gouverner
00:45:11Là on dit des choses que tout le monde sait
00:45:13On va écouter Olivier Faure
00:45:15Qu'est-ce qui se passe maintenant
00:45:17C'est assez simple
00:45:19Emmanuel Macron cherche un homme
00:45:21Qui serait capable de fracturer
00:45:23Le Nouveau Front Populaire
00:45:25C'est impossible
00:45:27Je pense qu'il y a des personnalités
00:45:29Vous pensez que Cazeneuve
00:45:31Je pense notamment
00:45:33Que Bernard Cazeneuve
00:45:35Vous pensez qu'une personne
00:45:37Pourrait nommer
00:45:39Et rallier une partie
00:45:41Du Front Populaire
00:45:43Bernard Cazeneuve
00:45:45En 2022
00:45:47C'est d'ailleurs une grande différence qu'il a
00:45:49C'est-à-dire qu'en 2022
00:45:51Lorsqu'Olivier Faure
00:45:53Fait cette alliance avec Jean-Luc Mélenchon
00:45:55Il rend sa carte du Parti Socialiste
00:45:57Il ne veut pas cette alliance-là
00:45:59Il a réfléchi
00:46:01Philippe Guybert
00:46:03Philippe Guybert
00:46:05Et après Charlotte Dornelas
00:46:07Le problème n'est pas Bernard Cazeneuve
00:46:09J'ai beaucoup d'estime et de respect pour Bernard Cazeneuve
00:46:11Mais le problème c'est justement ça
00:46:13C'est qu'après avoir refusé
00:46:15De nommer Lucie Castet
00:46:17À l'Assemblée
00:46:19S'il nomme Bernard Cazeneuve
00:46:21Le Front Populaire dans son entièreté
00:46:23Va censurer Bernard Cazeneuve
00:46:25C'est évident
00:46:27C'est évident qu'en ayant refusé
00:46:29François Hollande qui va censurer Bernard Cazeneuve
00:46:31Charlotte Dornelas
00:46:33Je ne sais pas si François Hollande en particulier le ferait
00:46:35Mais le fait est que Bernard Cazeneuve
00:46:37Quand il s'est exprimé, personne ne l'a suivi à l'époque
00:46:39Et que l'aventure du PS s'est faite derrière la France Insoumise
00:46:41Et dans le nouveau Front Populaire
00:46:43Et non pas derrière une figure comme Bernard Cazeneuve
00:46:45Parce qu'il y en a plusieurs en effet
00:46:47Écoutez Olivier Faure
00:46:49Écoutez
00:46:51Ah non, Olivier Faure, on ne peut pas l'écouter
00:46:53Me dit Marine Lançon
00:46:55Est-ce qu'on a le droit d'écrire tant de paroles ?
00:46:57Ah tant de paroles
00:46:59Faire des gros scores
00:47:01Sur Olivier Faure
00:47:03Olivier Faure il dit
00:47:05Comment peut-on arriver à un tel déni démocratique
00:47:07Il y a une colère froide dans le pays
00:47:09Il n'y a pas de colère froide dans le pays
00:47:11Le président est garant des institutions
00:47:13Et c'est celui qui a provoqué l'instabilité
00:47:15Il n'en tire aucune conclusion
00:47:17Ça c'est Olivier Faure
00:47:19Et Madame Castex
00:47:21On a le droit de l'écouter
00:47:23Elle n'est pas encartée
00:47:27On a un président de la République
00:47:29Qui a annoncé une dissolution
00:47:31Avant l'été
00:47:33Sans concertation manifestement
00:47:35Personne n'a compris le calendrier
00:47:37Ensuite les gens se sont déplacés
00:47:39Massivement dans les urnes
00:47:41Ils ont désigné le nouveau faux populaire en tête
00:47:43Certes sans majorité absolue
00:47:45Mais avec une majorité relative
00:47:47Et ensuite on met des semaines
00:47:49Des semaines à discuter
00:47:51Le président a attendu au moins un mois
00:47:53Avant d'entamer ses consultations
00:47:55Et là on dit aux français
00:47:57Vous êtes déplacés mais ça ne vaut rien
00:47:59Vous avez mal voté
00:48:01La démocratie ne signifie rien aux yeux du président
00:48:03Et je trouve ça extrêmement dangereux
00:48:05Je pense que c'est un déni de démocratie
00:48:07Je pense que la décision du président Macron
00:48:09A la logique des institutions et à la logique démocratique
00:48:11Je pense que c'est extrêmement inquiétant
00:48:13Et oui j'appelle les gens à se mobiliser
00:48:15Chacun de la manière dont il le souhaite
00:48:17Il y a des mobilisations associatives
00:48:19Il y a des mobilisations dans les collectifs
00:48:21Je viens moi de la société civile
00:48:23Et donc j'accorde une très grande importance à ça
00:48:25Moi je continuerai à titre personnel de me mobiliser
00:48:27Pour incarner l'union de la gauche
00:48:29Parce que je pense que c'est extrêmement important
00:48:31Les gens ont salué cette unité
00:48:33Et quand j'ai fait des déplacements sur le terrain
00:48:35Les français sont très heureux
00:48:37Que la gauche soit parvenue à être unie
00:48:39Et à le rester
00:48:41Et je pense que c'est important de dire qu'on continuera à l'être
00:48:43Aujourd'hui il y a des nouvelles consultations
00:48:45Mais qui est consulté aujourd'hui ?
00:48:47Il y a des...
00:48:49Alors il a invité l'ensemble des partis
00:48:51Qui font partie entre guillemets de l'arc républicain
00:48:53Donc Exit LFI, Exit RN
00:48:55Et Eric Ciotti
00:48:57Donc les alliés de la France Insoumise
00:48:59Expliquent qu'ils ne veulent pas participer à ces nouvelles consultations
00:49:01Donc en gros...
00:49:03Il est en exil quoi, vous avez un président qui est en exil à l'Elysée
00:49:05Avec des macronistes
00:49:09Non mais par contre ce qui est intéressant
00:49:11Vous savez ce que disait à l'époque le général De Gaulle
00:49:13A propos du régime des partis
00:49:15Le régime des partis
00:49:17On est peu ou prou confronté à cela en ce moment
00:49:19C'est la bagaille
00:49:21Non mais c'est...
00:49:23On est un peu en train de retourner dans une forme de quatrième république
00:49:25Ca bouge quand même
00:49:27Non mais attendez
00:49:29Je sais que c'est peu intéressant
00:49:31Et qu'il faut regarder ça au microscope
00:49:33Je préférerais que vous disiez des choses très intéressantes
00:49:35Et qu'on voie à la loupe
00:49:37Non mais il faut regarder
00:49:39Dans l'entourage d'Olivier Faure
00:49:41L'entourage et le soutien d'Olivier Faure
00:49:43Il y a des personnes qui
00:49:45Commencent à prendre des distances par rapport à Olivier Faure
00:49:47Or, oui, bah oui
00:49:49Qui ?
00:49:51Qui ?
00:49:53Qui ?
00:49:55Mais qui ?
00:49:57Mais il y a des parlementaires
00:49:59Donc ça c'était la thèse de Florian Tarrif tout à l'heure
00:50:01A laquelle monsieur Guybert n'adhérait pas
00:50:03C'est pour aller dans le sens de Florian Tarrif
00:50:05Bon, moi, on en a parlé tout à l'heure
00:50:07Le communiqué...
00:50:09Le communiqué du Président de la République
00:50:11Excusez-moi mais il faut prendre tous les éléments en cause
00:50:13Le communiqué du Président de la République, on en a parlé tout à l'heure
00:50:15C'est intéressant parce que
00:50:17Certains voient, mais vous y avez répondu
00:50:19La mise en place de l'article 16
00:50:21Possiblement
00:50:23Avec cette alinéa
00:50:25Il les a reçus, il parle des gens qu'il a reçus hier
00:50:27Dans son rôle constitutionnel d'arbitre, garant de la stabilité institutionnelle
00:50:29Et de l'indépendance de la nation
00:50:31Et à partir de ce moment-là
00:50:33Toutes les interprétations sont possibles, vous le disiez tout à l'heure
00:50:35Il n'est plus tout à fait arbitre
00:50:37Parce que s'il avait été arbitre, il aurait suivi la tradition parlementaire
00:50:39Il est acteur
00:50:41Le problème c'est qu'il n'est pas arbitre
00:50:43L'article 16 sera un putsch
00:50:45Oui, oui
00:50:47L'application de l'article 16 par le Président de la République
00:50:49Je me répète, ce sera un putsch
00:50:51Je vais vous dire
00:50:53Je n'écarte rien avec Emmanuel Macron
00:50:55Et tout est possible
00:50:57J'imagine les conséquences
00:50:59Vous avez entendu des accents d'anti-parlementarisme
00:51:01Tout est possible
00:51:03Vous avez un Président qui appelle à descendre dans la rue
00:51:05Si vous avez un Président qui déclare l'article 16
00:51:07Et en face des gens qui disent
00:51:09Il faut aller dans la rue
00:51:11Là ça va être le chaos
00:51:13Il ne faut jamais rien écarter de toute façon
00:51:15Et vous avez un Président de la République qui est
00:51:17Disons-le, qui a fait des choses que les autres n'avaient pas fait
00:51:19Assez imprévisible
00:51:21Et qui est imprévisible, donc il ne faut par définition
00:51:23Il ne faut jamais rien écarter
00:51:25Il y a quelqu'un qui nous attend
00:51:27Parce que figurez-vous qu'il y a quand même une grève dans l'éducation nationale
00:51:29Alors que la rentrée n'est même pas faite
00:51:31Donc comme ça
00:51:33Il y a eu deux mois de vacances
00:51:35Et hop, une petite grève
00:51:37Il y a une conférence de presse de Mme Belloubet
00:51:39Ministre démissionnaire qui continue
00:51:41Exactement
00:51:43Il y a une grève et nous allons être en ligne
00:51:45Je crois qu'elle nous attend
00:51:47C'est pour ça que Lisa Kamen Hirzi
00:51:49Qui est professeure des écoles à Paris
00:51:51Bonjour Madame et merci d'être avec nous
00:51:53Je voulais que vous nous expliquiez
00:51:55Les motifs de cette grève, si j'ai bien compris
00:51:57C'est parce que les profs sont contre les évaluations généralisées
00:51:59Donc les évaluations généralisées
00:52:01C'est ce qu'il se passe
00:52:03C'est ce qu'on a glorifié pendant les Jeux Olympiques
00:52:05Parce que ça s'appelle la hiérarchie
00:52:07En fait, donc en sport, il y a des bons
00:52:09Et puis des moins bons, et puis il y a des gagnants
00:52:11Et des médailles en chocolat et des médailles d'or
00:52:13Moi j'ai adoré les Jeux Olympiques
00:52:15Parce que je rêverais que les valeurs du sport
00:52:17Soient appliquées à la société civile
00:52:19Il y a une hiérarchie, il y a un classement
00:52:21Il y a des gagnants, il y a des perdants
00:52:23Et puis tout le monde peut progresser
00:52:25Et puis il peut changer de catégorie
00:52:27Mais je voudrais que vous m'expliquiez, bonjour Madame
00:52:29Ce que sont les évaluations généralisées
00:52:31Et les profs des écoles sont contre cela
00:52:35Alors, elles sont généralisées
00:52:37Pour deux raisons, la première c'est qu'elles sont
00:52:39Généralisées à tous les niveaux
00:52:41De l'école primaire, autrefois
00:52:43Jusqu'à l'année dernière, il y avait des évaluations
00:52:45En CP et des évaluations en CM1
00:52:47Là il s'agit de faire des évaluations
00:52:49Dans toutes les classes de primaire
00:52:51Et elles sont généralisées dans le sens où
00:52:53Elles sont les mêmes sur tout le territoire
00:52:55Dans toutes les écoles privées, sous contrat
00:52:57Et publiques
00:52:59Donc elles sont effectivement généralisées
00:53:01Moi je suis d'accord avec vous sur le fait
00:53:03Qu'il faut pouvoir évaluer les enfants
00:53:05Il faut pouvoir créer une émulation
00:53:07Il faut pouvoir, comme en sport
00:53:09Décerner des médailles, des bons prix
00:53:11Des bons points, etc
00:53:13Là où les professeurs n'ont pas tout à fait tort
00:53:15C'est que ces évaluations
00:53:17Ne donnent pas ce résultat-là
00:53:19Puisque ce ne sont pas des évaluations de connaissances
00:53:21Mais des évaluations de compétences
00:53:23Vous savez qu'il y a quelques années
00:53:25On a remplacé à l'école les connaissances
00:53:27Par les compétences
00:53:29Donc il s'agit de donner pour chaque élève
00:53:31Une espèce de diagramme en forme de radar
00:53:33Je ne sais pas si vous voyez à quoi ça correspond
00:53:35Qui dit dans quelles compétences
00:53:37L'élève est le meilleur ou le moins bon
00:53:39Accompagné d'un QR code
00:53:41Qui permet aux parents d'aller consulter
00:53:43Les résultats de son enfant
00:53:45C'est une usine à gaz
00:53:47Ça ne donne aucun résultat
00:53:49De mon point de vue, il faut évaluer les enfants
00:53:51Pour pouvoir évaluer les écoles
00:53:55C'est-à-dire
00:53:57Qu'on doit pouvoir mettre en concurrence
00:53:59Les établissements et pas les élèves en réalité
00:54:01Pour pouvoir savoir quelles sont les bonnes écoles
00:54:03Ou mettre son enfant pour qu'il réussisse
00:54:05Et ce n'est pas du tout ça l'objectif des évaluations de l'État
00:54:07En fait, l'État constate
00:54:09Qu'il y a une catastrophe scolaire
00:54:11Éducative
00:54:13Que les élèves ne comprennent plus rien
00:54:15Que les élèves ne savent plus rien
00:54:17Tout ça part à volo depuis des années
00:54:19Et devant tout ça, il gesticule
00:54:21En mettant en place des nouveaux programmes
00:54:23Des nouvelles évaluations
00:54:25Toutes les décisions sont prises
00:54:27Pour donner l'impression qu'on travaille
00:54:29En réalité, le problème de base
00:54:31N'est pas réglé
00:54:33Le problème de base
00:54:35Pour remettre le savoir au centre de l'école
00:54:37Restez avec nous
00:54:39Parce qu'on va marquer une pause
00:54:41Je vous assure, ce monde est kafkaïa
00:54:43Et je suis content que le sport
00:54:45Comme le sport, on ne peut pas tricher
00:54:47On ne peut pas tricher
00:54:49Léon Marchand, j'ai trouvé formidable ce qu'avait dit son entraîneur
00:54:51Son entraîneur lui a dit
00:54:53Je ne vais pas rentrer dans la gueule
00:54:55Je ne vais pas hurler dessus plus exactement
00:54:57Mais je n'en étais pas loin
00:54:59Parce qu'effectivement, c'est dur d'apprendre
00:55:01Et un entraîneur, c'est le maître dans la classe
00:55:03Et puis le sportif, c'est l'élève
00:55:05Tu es là pour apprendre
00:55:07Et c'est vrai que ce n'est pas rigolo d'apprendre
00:55:09C'est vrai que c'est dur
00:55:11C'est vrai que parfois, le maître
00:55:13Ou le prof, ils sanctionnent
00:55:15Tout ça est vrai
00:55:17Mais ça te fait progresser
00:55:19Et là, on est dans une usine de gaz
00:55:21Et tout ce qu'on a célébré pendant les Jeux Olympiques
00:55:23Le mérite, la hiérarchie
00:55:25L'effort
00:55:27Tout ce qu'on a célébré
00:55:29On ne veut pas le célébrer
00:55:31Dans la vie civile de tous les jours
00:55:33Où on ne veut surtout pas d'hiérarchie
00:55:35Il y avait des classements avant
00:55:37C'était pas facile un classement
00:55:39Parce que tu savais précisément
00:55:41La place que tu avais dans la classe
00:55:43Tu étais 8ème, 12ème
00:55:45Et quand tu étais 8ème, peut-être que tu avais envie d'être 7ème
00:55:47Donc c'est toute une société
00:55:49Qui a
00:55:51L'égalitarisme
00:55:53Et là, quand tu entends ça
00:55:55Le bilan des connaissances
00:55:57De refuser l'idée
00:55:59De tous les enfants, pendant les 8 premiers jours
00:56:01Tu leur fais des bilans de maths, de français
00:56:03De savoir pour savoir qui est qui
00:56:05Le bulletin de notes d'un gamin de CM2
00:56:07On ne le comprend plus aujourd'hui
00:56:09J'ai fait l'expérience avec un de mes beaux-fils
00:56:11Qui est en CM2 et qui passe en 6ème
00:56:13Il me montrait son bulletin de notes
00:56:15J'ai mis 15 minutes à comprendre
00:56:17Mais en même temps, les élèves sont perdus
00:56:19On fait des réformes quasiment
00:56:21Moi dans ma famille, on est 4 enfants
00:56:23On a eu 3 bacs différents
00:56:254 enfants, 3 bacs différents
00:56:27Mais totalement différents
00:56:29Parce qu'on a fait des réformes quasiment
00:56:31Tous les 2, 3 ans
00:56:33C'est vrai qu'il y a une grande différence
00:56:35Entre chaque enfant dans votre famille
00:56:39Mais je blague
00:56:43Moi je trouve cette chose qui était tellement folle
00:56:45C'est tellement fou
00:56:47Ce qui nous est arrivé
00:56:49Que nous est-il arrivé ?
00:56:51Qu'est-ce qui nous est arrivé ?
00:56:53Les gens qui ont mon âge
00:56:55Se disent ça
00:56:57La pause, on revient
00:56:59On va être dans une seconde
00:57:01Avec Fanny Chauvin
00:57:03Qui est avocate d'Ibrahim Malouf
00:57:05Et qui nous expliquera la situation
00:57:07Il a été écarté du jury de Deauville
00:57:09On sera toujours
00:57:11Avec notre professeur des écoles
00:57:13J'allais dire préféré
00:57:15À Paris
00:57:17Lisa Kamen-Ircig
00:57:19Qui nous décrit
00:57:21Une situation
00:57:23Kafkaïenne
00:57:25Avec les diagrammes
00:57:27Avec les codes
00:57:29Les codes
00:57:31Pour expliquer que lui
00:57:33Il n'arrive même pas à lire
00:57:35Mais c'est le but d'ailleurs
00:57:37Pour les parents
00:57:39Qu'ils ne puissent pas lire
00:57:41Un bulletin de notes d'un élève
00:57:43C'est tout le but
00:57:45C'est le but de l'administration française
00:57:47Et de ces gens-là
00:57:49Qui ont pensé ces révolutions
00:57:51C'est que vous ne comprenez rien
00:57:53Ils pensent à votre place
00:57:55Ils vont penser nous-mêmes
00:57:57Et Soveillé à la midi va nous rappeler les titres
00:58:03Pour lui c'est tout vu
00:58:05Il ne retournera pas à l'Elysée
00:58:07Olivier Faure refuse d'être je cite
00:58:09Complice d'une parodie de démocratie
00:58:11Toujours en quête d'un gouvernement
00:58:13Le président ouvre aujourd'hui
00:58:15Un nouveau cycle de consultations
00:58:17Les sangs et les filles
00:58:19Ni le RN
00:58:21L'Argentine qui est accusée de viol
00:58:23Elle se présente bien sur ses avocats
00:58:25Mais elle ne se présentera pas
00:58:27A l'audience prévue aujourd'hui
00:58:29Elle suit actuellement un traitement intensif
00:58:31Ont-ils précisé
00:58:33Et puis les derniers athlètes arrivent
00:58:35A l'instar de l'équipe allemande
00:58:37Que vous découvrez à l'image
00:58:39J-1 avant la cérémonie d'ouverture
00:58:41Des jeux paralympiques
00:58:43Coup d'envoi demain
00:58:45Place de la Concorde à Paris
00:58:47Merci beaucoup
00:58:49Nous terminons avec son sujet
00:58:51La fabrique du crétin
00:58:53Et qui est en train de sortir
00:58:55Un nouvel opus
00:58:57Mais je rappelle que c'est le FSU
00:58:59SNUIP
00:59:01Qui ont appelé hier
00:59:03A une journée de grève dans les écoles maternelles
00:59:05Et élémentaires
00:59:07Le 10 septembre prochain pour protester
00:59:09Contre la généralisation des évaluations
00:59:11Dans tous les établissements
00:59:13D'autres syndicats ont rejoint ce mouvement
00:59:15Donc on est à une rentrée scolaire
00:59:17Et il y a déjà une grève
00:59:19Il y a quelques secondes
00:59:21Notre professeur des écoles
00:59:23Mais voyons le sujet d'Augustin Donadieu
00:59:27A peine rentrés à l'école
00:59:29Les élèves de primaire pourraient bien retrouver
00:59:31Le chemin de la maison
00:59:33Trois syndicats enseignants appellent à la grève
00:59:35Pour la journée du 10 septembre prochain
00:59:37Les représentants de parents d'élèves
00:59:39S'inquiètent pour leurs enfants
00:59:41La rentrée risque déjà d'être difficile
00:59:43Parce qu'on risque de ne pas avoir assez d'enseignants
00:59:45Pour tous les élèves
00:59:47C'est vrai que cette grève qui arrive en plus
00:59:49Tombe mal
00:59:51Alors ça tombe toujours mal la grève bien évidemment
00:59:53Mais ça ajoute
00:59:55À la anxiété des parents
00:59:57Des élèves surtout
00:59:59Le 10 septembre prochain
01:00:01La FSU, la CGT et Sud
01:00:03Veulent s'opposer à la généralisation
01:00:05Des évaluations de rentrée du CP au CM2
01:00:07En les boycottant
01:00:09Les parents, eux, devront s'adapter
01:00:11Dès leur retour de vacances
01:00:13On ne sait pas trop comment on va s'organiser
01:00:15En plus la rentrée n'a même pas commencé
01:00:17Il y a déjà des grèves
01:00:19En fait c'est pas simple
01:00:21Quand on a 3 enfants
01:00:23À gérer
01:00:25Je ne sais pas
01:00:27À moins d'une semaine du début des cours
01:00:29Les parents d'élèves ont du mal à se projeter
01:00:31Dans cette rentrée particulière
01:00:33Avec une ministre de l'éducation
01:00:35Toujours démissionnaire
01:00:37Kamen Hirzig, alors évidemment
01:00:39Si vous êtes parent, vous faites une chose
01:00:41Vous mettez votre enfant dans le privé
01:00:43Oui c'est ce qui se passe
01:00:45C'est la ruée vers le privé
01:00:47En particulier vers le privé hors contrat
01:00:49Puisque ces écoles-là ne sont pas soumises
01:00:51Aux injonctions de ce type
01:00:53Donc chaque année
01:00:55C'est quelques pourcents de plus
01:00:57D'élèves qui sont scolarisés dans le hors contrat
01:00:59Ce qu'il faut savoir
01:01:01C'est qu'aujourd'hui l'obsession de l'éducation nationale
01:01:03Ce n'est pas d'inscrire les enfants
01:01:05C'est de lutter contre les inégalités
01:01:07Quand on regarde les résultats
01:01:09Parce que les évaluations nationales existent depuis très longtemps
01:01:11Et les conclusions des évaluations des années précédentes
01:01:13En général on tombe sur
01:01:15Meilleur résultat des filles en français
01:01:17Et des garçons en maths
01:01:19Que faut-il faire ?
01:01:21Il faut agir sur l'égalité garçon-fille à l'école
01:01:23On tombe sur l'écart entre les pauvres et les riches
01:01:25Je résume
01:01:27S'accentue encore
01:01:29Donc il faut lutter contre ces inégalités-là
01:01:31Jamais on ne met au centre
01:01:33Du projet
01:01:35Le rétablissement de l'instruction
01:01:37Des connaissances
01:01:39Du savoir
01:01:41Et jamais on n'imagine qu'on pourrait
01:01:43Avoir des résultats transparents
01:01:45École par école pour permettre aux parents
01:01:47De choisir leur école véritablement
01:01:49Et c'est ça qui est dramatique
01:01:51C'est que les gens se sont pris en otage en réalité
01:01:53Je remercie grandement
01:01:55Et je rappelle qu'Albert Camus
01:01:57Georges Pompidou, Alain Sujuppé
01:01:59Étaient sortis des
01:02:01Situations très très modestes
01:02:03C'était à chaque fois un professeur
01:02:05Les trois qui les avaient aidés
01:02:07L'un était prix Nobel
01:02:09L'autre Président de la République
01:02:11Le troisième Premier Ministre
01:02:13C'était l'école de la République
01:02:15Qui formait ces gens-là
01:02:17Et qui les formait bien à l'époque
01:02:19Mais comme dans beaucoup de choses
01:02:21On avait la meilleure instruction publique du monde
01:02:23On a quasiment la plus mauvaise
01:02:25On avait la meilleure médecine du monde
01:02:27On a une médecine en difficulté
01:02:29Et je pourrais multiplier sur les services publics
01:02:31Tout ce qui s'est passé en France depuis 50 ans
01:02:33Lisa Kamen-Irzik, je vous remercie grandement
01:02:35Fanny Chauvin, bonjour
01:02:37Fanny Collin, pardonnez-moi
01:02:39Pourquoi je vous appelle Fanny Chauvin
01:02:41Fanny Collin, bonjour
01:02:43D'abord, ça me fait plaisir de vous voir
01:02:45Avant de parler d'Ibrahim Malouf
01:02:47Pourquoi ? Parce que vous avez été longtemps
01:02:49L'associé de quelqu'un qu'on aimait beaucoup
01:02:51Qui s'appelait Jean-Pierre Vercigny Campinqui
01:02:53Qu'on a reçu ici, qui était un avocat merveilleux
01:02:55Qui était un homme qui venait avec son papillon
01:02:57Tonton Vercigny, vous voyez peut-être sa photo
01:02:59Il est mort l'année dernière
01:03:01Et il nous manque
01:03:03Il a perdu sa famille
01:03:05Nous, il nous manque ici
01:03:07Parce qu'il y avait beaucoup d'esprit, de légèreté
01:03:09D'humanité
01:03:11Vous avez travaillé combien de temps avec lui ?
01:03:1320 ans
01:03:15Et c'est quelque chose qui est toujours très présent, j'imagine, pour vous
01:03:17Parce que c'est un être d'exception
01:03:19Exactement, j'ai toujours travaillé avec lui
01:03:21Depuis le début
01:03:23On pense à lui
01:03:25Vous êtes ce matin pour nous parler d'Ibrahim Malouf
01:03:27Dont on a évoqué hier le cas
01:03:29Et c'est vrai que ça nous a surpris
01:03:31C'est le journal directrice du Festival de cinéma américain
01:03:33De Deauville
01:03:35Au d'Esbert, qui a annoncé dans la tribune dimanche
01:03:37Que le trompettiste ne fait plus partie du jury
01:03:39En raison d'un malaise dans l'équipe
01:03:41En lien avec la vague
01:03:43MeToo
01:03:45Je vous propose peut-être de voir
01:03:47Le communiqué de
01:03:49Madame Esbert
01:03:51Ce n'est pas à moi de juger, punir ou condamner
01:03:53A tel dit, mais la présence d'Ibrahim Malouf
01:03:55Devenait de plus en plus problématique
01:03:57Pour la bonne tenue sereine d'un festival
01:03:59Qui fête son cinquantième anniversaire
01:04:01Qui est aussi ma première édition
01:04:03Et que je souhaite porter avec clarté et transparence
01:04:05Elle aurait pu l'ajouter
01:04:07Et l'acheter peut-être
01:04:09Mais je vous propose d'écouter Ibrahim Malouf
01:04:13Je me faisais un plaisir
01:04:15De faire partie du jury
01:04:17Du Festival du film américain
01:04:19De Deauville
01:04:21Et je viens d'apprendre
01:04:23Peut-être comme certains d'entre vous d'ailleurs
01:04:25Par la presse
01:04:27La directrice du festival
01:04:29A pris la décision
01:04:31De me sortir du jury
01:04:37Pour, semble-t-il
01:04:43Ne pas faire de vague
01:04:45Au sein du festival
01:04:49Mais tout en reconnaissant
01:04:51Qu'elle n'a absolument rien à me reprocher
01:04:53Je pense que beaucoup parmi vous
01:04:55Vont être choqués
01:04:57C'est vrai qu'on a été choqués
01:04:59Mais y'a de quoi
01:05:01Parce qu'on assiste depuis
01:05:03Déjà plusieurs années
01:05:05A un phénomène qui est grave et inquiétant
01:05:07Qui est qu'on piétine
01:05:09La présomption d'innocence
01:05:11Et un pas supplémentaire a été franchi
01:05:13Avec lequel Ibrahim Malouf
01:05:15Puisque maintenant ce n'est pas simplement
01:05:17La présomption d'innocence qui est écartée
01:05:19C'est l'innocence avérée
01:05:21Et vous avez cette
01:05:23Madame Hébert
01:05:25Qui, la main sur le coeur
01:05:27Nous fait un communiqué pour nous expliquer
01:05:29Qu'elle n'est pas là pour punir ou pour condamner
01:05:31Mais qui sanctionne Ibrahim Malouf
01:05:33Qui nous dit qu'elle n'entend pas
01:05:35Se substituer à la justice
01:05:37Ah ça c'est sûr, elle ne se substitue pas à la justice
01:05:39Elle écarte la décision de justice
01:05:41Elle l'écarte, elle fait comme si elle n'existait pas
01:05:43Alors imaginez-vous si demain
01:05:45Dans notre société, chacun
01:05:47Décidait de ne pas tenir compte
01:05:49De la décision de justice
01:05:51On ne tient pas compte d'un jugement de divorce
01:05:53On ne tient pas compte d'un jugement qui va fixer la résidence
01:05:55La garde des enfants
01:05:57On ne tient pas compte d'un jugement dans un litige entre propriétaires
01:05:59Parce qu'on considère que soi-même
01:06:01On va fixer une ligne
01:06:03Vous l'avez eu Madame Hébert au téléphone ?
01:06:05Ah non, je n'ai pas eu Madame Hébert au téléphone
01:06:07La seule chose que j'ai eu, et ce n'était pas
01:06:09C'est Ibrahim Malouf
01:06:11Non plus, non plus
01:06:13Elle n'a même pas pris son téléphone pour lui parler
01:06:15Ce qui s'est passé très précisément
01:06:17Ibrahim Malouf a reçu un mail
01:06:19Lui demandant de bien vouloir
01:06:21Avoir l'amabilité
01:06:23De, je cite, se retirer
01:06:25En toute discrétion
01:06:27Du jury du festival de Deauville
01:06:29C'est-à-dire qu'il lui a été demandé
01:06:31D'adopter l'attitude d'un coupable
01:06:33Qui ne l'est pas
01:06:35Elle n'a même pas pris son téléphone
01:06:37Elle a la jetée totale
01:06:39Je ne connais pas cette dame
01:06:41Mais c'est effrayant, je ne voudrais pas la connaître
01:06:43Naturellement, Ibrahim Malouf qui n'a rien à se reprocher
01:06:45Rien à se reprocher
01:06:47Il a été relaxé
01:06:49Il est innocent
01:06:51Les faits qui ont été dénoncés à son égard
01:06:53Étaient faux, imaginaires
01:06:55Donc il n'y a pas de sujet
01:06:57Simplement le sentiment très désagréable
01:06:59Que tout cela donne
01:07:01C'est qu'il a fallu, pour cette Madame Hébert
01:07:03Qui reprend la direction
01:07:05De ce festival de Deauville, donner un gage
01:07:07Couper une tête
01:07:09Et en l'occurrence c'était celle d'Ibrahim Malouf
01:07:11Mais à qui le gage ?
01:07:13Probablement à plusieurs personnes
01:07:15Les choses sont confuses
01:07:17Parce que l'interview qu'elle a donnée
01:07:19Et les motifs, les tentatives de justification
01:07:21De la mise à l'écart d'Ibrahim Malouf
01:07:23Sont pour le moins sibyllines
01:07:25On comprend qu'il y a des sponsors
01:07:27Des financiers américains
01:07:29Qui ont souhaité effectivement
01:07:31Qu'on donne un gage
01:07:33Du fait qu'on participait à l'aventure MeToo
01:07:35Parce qu'aujourd'hui il faut participer
01:07:37A cette aventure-là
01:07:39Donc il faut
01:07:41Je crois que l'éthique a été annoncée
01:07:43Par Madame Hébert
01:07:45Pour lutter contre les violences sexuelles
01:07:47Et sexistes
01:07:49Qui est tout à fait bien
01:07:51Ainsi que contre les abus de pouvoir
01:07:53Mais elles ont commis en elles-mêmes
01:07:55En décidant de manière complètement totalitaire
01:07:57D'écarter
01:07:59Ibrahim Malouf de ce jury
01:08:01Le jury
01:08:03Je disais, qui il y a dans ce jury ?
01:08:05Parce que si moi je suis dans ce jury, je démissionne
01:08:07Qu'est-ce qu'ils font les autres membres du jury ?
01:08:09Si je suis dans ce jury, je démissionnerai également
01:08:11Et j'appelle les membres du jury
01:08:13Notamment
01:08:15Présidé par Benoît Magimel
01:08:17Benoît Magimel, il devrait prendre la parole
01:08:19En fait, ce qui serait souhaitable, c'est qu'ils prennent position
01:08:21Le silence n'est plus
01:08:23Une option
01:08:25Donc soit les membres du jury nous disent
01:08:27Moi je suis d'accord avec la décision
01:08:29D'écarter Ibrahim Malouf
01:08:31Et je serai la première à être curieuse
01:08:33De savoir pour quelle raison
01:08:35Parce qu'aujourd'hui c'est la tête d'Ibrahim Malouf
01:08:37Et demain ce sera la vôtre
01:08:39Ou la mienne
01:08:41Si on décide
01:08:43Que la décision de justice n'a plus de valeur
01:08:45On partage tous notre avis
01:08:47Mais le ministre de la Culture il ne dit rien ?
01:08:49Non
01:08:51Mais ce festival
01:08:53Il est sous l'égide de la ministre de la Culture
01:08:55Oui
01:08:57En fait personne ne dit rien dans ce pays
01:08:59Il y a une décision de justice, personne ne dit rien
01:09:01Personne n'a de courage
01:09:03Ce n'est que l'âcheté
01:09:05Il y a Marlène Schiappa
01:09:07Qui s'est exprimée sur BFM TV
01:09:09Et qui a comme indiqué
01:09:11Qu'elle comprenait la décision du festival
01:09:13Parce qu'un arrêt
01:09:15Qu'elle n'a pas eu
01:09:17Dans une procédure qu'elle ne connait pas
01:09:19Aurait dit que M. Ibrahim Malouf aurait eu un comportement
01:09:21Inadapté
01:09:23Cette même Marlène Schiappa
01:09:25Qui a été communiste de M. Darmanin
01:09:27Dont on pourrait discuter pendant des heures
01:09:29De savoir si lui a eu ou pas des comportements adaptés ou inadaptés
01:09:31Donc comprenez la difficulté
01:09:33Dans laquelle on se trouve
01:09:35Et qui fait que
01:09:37Il faudrait sérieusement
01:09:39Se poser la question
01:09:41D'une prise de position
01:09:43Claire
01:09:45Donc les membres du jury
01:09:47Soit ils considèrent
01:09:49Il y a Benoît Magimel
01:09:51Il y a Martin Bourboulon
01:09:53Il me semble-t-il
01:09:55Ils sont 7 ou 8
01:09:57Et personne ne s'est exprimé
01:09:59Et le maire de Deauville ?
01:10:01Tout le monde est aux abonnés
01:10:03Tout le monde a peur
01:10:05Tout le monde s'effondre ses petits intérêts
01:10:07C'est minable
01:10:09Et la directrice du festival de Deauville a donné une interview
01:10:11Dans la tribune pour annoncer officiellement
01:10:13La mise à l'écart d'Ibrahim Malouf
01:10:15Ce dont nous avons été informés
01:10:17Par un coup de fil de la journaliste
01:10:19Qui a publié cette tribune
01:10:21Mais qui l'avait nommé dans le jury ?
01:10:23Comment il s'est retrouvé dans le jury ?
01:10:25Il a été sollicité
01:10:27Parce qu'Ibrahim Malouf lui n'a rien demandé
01:10:297 mois
01:10:31On lui a téléphoné
01:10:33On lui a proposé de siéger dans ce jury
01:10:35C'est une proposition qu'il n'avait pas vu venir
01:10:37Il a volontiers accepté
01:10:39Cette fonction
01:10:41Et 7 mois plus tard
01:10:43Rien n'a changé
01:10:45Qui lui avait proposé ?
01:10:47L'ancienne direction
01:10:49C'est une nouvelle directrice
01:10:51Ce n'est pas M.Barnes
01:10:53L'ancien directeur
01:10:55A lui-même été viré
01:10:57Au contraire à l'admission
01:10:59Parce qu'impliqué dans une affaire de harcèlement
01:11:01Qu'est-ce que vous allez faire ?
01:11:03Dans ces cas-là il y a un préjudice pour M.Malouf ?
01:11:05Vous portez plainte contre le festival de Deauville ?
01:11:07Il y a un préjudice évidemment moral
01:11:09Et réputationnel
01:11:11Vous portez plainte ?
01:11:13On ne porte pas plainte parce qu'il n'y a pas d'infraction pénale
01:11:15En revanche on engage une action civile
01:11:17En responsabilité civile
01:11:19Pour faire constater que la décision
01:11:21De la direction du festival de Deauville
01:11:23De mettre à l'écart
01:11:25Ibrahim Malouf est une faute
01:11:27Ils vous diront que ce n'est pas eux qui l'ont nommé
01:11:29J'imagine qu'il n'a jamais été juré
01:11:31Ils vont trouver un argument
01:11:33Ce que je trouve extraordinaire là-dedans
01:11:35C'est la manière dont les uns et les autres se conduisent
01:11:37Que cette dame que je ne connais pas
01:11:39N'ait pas la responsabilité de dire
01:11:41A M.Malouf qui n'est pas n'importe qui
01:11:43Je veux vous voir
01:11:45Je vais en tête à tête vous dire mon sentiment
01:11:47On va en parler ensemble
01:11:49C'est ça que je trouve le plus terrible dans nos sociétés
01:11:51Cette dame
01:11:53Je le rappelle
01:11:55Je trouve que c'est la manière de procéder
01:11:57Et d'une lâcheté inouïe
01:11:59C'est ça que je condamne
01:12:01Encore plus que de se séparer
01:12:03Vraiment c'est minable
01:12:05Ces gens agissent comme des minables
01:12:07En tout cas ils ont des comportements
01:12:09Que je trouve vraiment minables
01:12:11Si on peut appeler les membres de ce jury
01:12:13En ton téléphone tu es président
01:12:15C'est la moindre des choses
01:12:17Les gens ne sont pas des chiens
01:12:19Les gens ne sont pas des chiens
01:12:21C'est une atteinte à l'autorité
01:12:23De la chose jugée
01:12:25On traite les gens
01:12:27Dans une entreprise
01:12:29Comme partout
01:12:31On va parler des sponsors américains
01:12:33Si ça se trouve les sponsors américains
01:12:35Ils ne sont pour rien
01:12:37Parce que déjà aux Etats-Unis
01:12:39Sur le walkie les sponsors américains
01:12:41Je peux vous dire sont en train de changer leur kazakh
01:12:43Dans le cinéma je ne suis pas sûr
01:12:45Moi je ne serais pas invité à Deauville
01:12:47Non non
01:12:49Je ne serais pas venu
01:12:51Moi j'aimais bien le festival
01:12:53En plus j'aime beaucoup ce festival américain
01:12:55Sur les planches
01:12:57C'est un très beau festival
01:12:59C'est le cinquantième anniversaire
01:13:01Cinquantième édition
01:13:03Vraiment
01:13:05Ça pose un préjudice
01:13:07A l'image du festival lui-même
01:13:09Je m'étonne que l'actuel maire de Deauville
01:13:11Qui est un monsieur très bien
01:13:13Et que j'ai croisé à plusieurs reprises
01:13:15Ne prenne pas la parole
01:13:17Ce n'est pas beaucoup de dissidents publics en URSS
01:13:19Pardonnez-moi mais quand nous soupçons vos condamnations
01:13:21Et que le procès il faut s'excuser
01:13:23Pour pouvoir continuer à exister dans la société
01:13:25C'est le ressort totalitaire
01:13:27Par excellence
01:13:29Le modèle c'est l'URSS
01:13:31Il n'y avait pas beaucoup de dissidents publics en URSS
01:13:33C'était rare parce que en effet vous risquiez beaucoup
01:13:35Alors là ce n'est pas la mort, enfin la mort sociale
01:13:37Quand votre métier repose sur votre existence publique
01:13:39C'est beaucoup quand même dans une vie
01:13:41Il ne faut pas s'étonner
01:13:43Philippe Ogier
01:13:45Il devrait prendre la parole Philippe Ogier
01:13:47Maire de Deauville, c'est un homme sympathique
01:13:49Il devrait dire que ce n'est pas bien
01:13:51N'hésitez pas à le contacter pour lui poser la question
01:13:53Monsieur le maire de Deauville
01:13:55C'est un homme très bien en plus
01:13:57Je m'étonne qu'il se casse
01:13:59Je pense qu'il n'a pas encore réagi
01:14:01Vous devriez le solliciter
01:14:03C'est un sujet tellement délicat
01:14:05Que chacun craint de prendre la parole
01:14:07Ils ont tous la trouille
01:14:09Ils sont tous terrorisés
01:14:11La trouille de quoi ?
01:14:13La trouille de quoi ?
01:14:15Là par contre c'est abusive votre question
01:14:17La trouille de quoi ? De tout perdre
01:14:19Ce n'est pas rien, je suis désolée
01:14:21De perdre leur métier
01:14:23Regardez ce qu'il se passe en fait
01:14:25Vous voyez dans ce milieu là
01:14:27Le milieu notamment du cinéma
01:14:29Combien d'histoires comme ça ont eu lieu
01:14:31En effet d'habitude c'était sur la question de la présomption d'innocence
01:14:33Par ailleurs honnêtement en société
01:14:35L'intime conviction nous regarde tous
01:14:37On peut trouver que tel ou tel
01:14:39Que le comportement a l'air
01:14:41Que le comportement nous est insupportable
01:14:43Que si c'était son fils il prendrait une claque
01:14:45Tout ça nous regarde les uns et les autres
01:14:47En intime conviction
01:14:49Maintenant en effet pour vivre tous en société
01:14:51Pour avoir une règle qui régit nos interactions
01:14:53Il faut que nous soyons d'accord sur la loi
01:14:55Quitte à vouloir la faire évoluer
01:14:57Moi je n'ai pas de problème avec les gens qui militent
01:14:59Pour que telle ou telle règle change
01:15:01Notamment sur ce terrain là
01:15:03On l'a vu ces dernières années
01:15:05Je n'ai pas de problème avec ça
01:15:07On est d'accord, on n'est pas d'accord
01:15:09A partir du moment où le simple soutien même
01:15:11Amical
01:15:13Au titre de l'amitié
01:15:15Et là aussi il y a un basculement
01:15:17Notamment en France
01:15:19Au titre amical le soutien humain
01:15:21A un moment où la curée est immense
01:15:23Parce que vous n'avez plus seulement une chaîne de télé
01:15:25Vous en avez 200 plus des réseaux sociaux
01:15:27Plus des partis politiques qui soit se taisent
01:15:29Soit participent à la curée
01:15:31A partir de ce moment là même le soutien amical
01:15:33Vos condamnations dans le milieu dans lequel vous êtes
01:15:35Ce n'est pas rien d'ouvrir sa gueule
01:15:37On ne sait pas qu'est-ce que ça coûte
01:15:39Plus personne ne veut aujourd'hui signer une pétition
01:15:41Soyons très clairs
01:15:43Il y a des pétitions faciles et il y a des pétitions interdites
01:15:45Tout le monde et aux abonnés
01:15:47Je trouve ça scandaleux
01:15:49Et nous le disons
01:15:51Et sur le fond et sur la forme
01:15:53Et sur le fond et sur la forme
01:15:55C'est quoi la phrase de Victor Hugo ?
01:15:57La forme c'est le style qui remonte à la surface
01:15:59Oui c'est ça
01:16:01La forme c'est le fond qui remonte à la surface
01:16:03C'est ça
01:16:05Ils sont tellement honteux
01:16:07De leur décision qu'ils n'osent même pas
01:16:09Prendre leur téléphone pour le dire
01:16:11Ils sont tellement honteux
01:16:13Il faut quand même se regarder dans la glace
01:16:15Après ce genre de choses
01:16:17Ecoutez
01:16:19Boycottons
01:16:21Et j'espère que Benoît Majibel
01:16:23Qui est le président
01:16:25Benoît Majibel qui est sans doute un des plus grands comédiens français
01:16:27Il est formidable
01:16:29Benoît Majibel
01:16:31De la même manière qu'Ibrahim Malouf est un musicien remarquable
01:16:33Il a tout sa place au sein du jury
01:16:35Bon, Fanny Colin, merci d'avoir été avec nous
01:16:37Dans l'affaire judiciaire
01:16:39Dans les affaires judiciaires également
01:16:41Il y a la suite de l'affaire au Radou-Jégou
01:16:43La plaignante aurait fait deux tentatives de suicide
01:16:45L'audience d'aujourd'hui est donc annulée
01:16:47La victime supposée de viol
01:16:49Par les deux rugbymans français
01:16:51Ne pourra pas se présenter ce mardi
01:16:53Aux examens prévus à Mendoza dans le cadre de l'instruction
01:16:55C'est une affaire qui se dégonfle
01:16:57Ah ça c'est le moins qu'on puisse dire
01:16:59Oui mais justement la manière de le présenter depuis ce matin
01:17:01Moi du coup j'ai lu beaucoup de choses
01:17:03Parce que j'ai entendu ici ou ailleurs
01:17:05Elle est en train de retourner encore une fois
01:17:07Oui oui c'est très...
01:17:09Moi j'ai pas suivi l'affaire pendant l'été on va dire
01:17:11Et là ce matin j'ai entendu tentative de suicide
01:17:13Il y a un sens à la tentative de suicide
01:17:15C'est à dire qu'on se dit
01:17:17Et par ailleurs j'en sais rien
01:17:19J'étais pas là encore une fois
01:17:21Mais simplement si on a tous les éléments de l'affaire et qu'on le présente
01:17:23C'est un peu plus compliqué que juste une tentative de suicide
01:17:25Parce que la semaine dernière elle devait faire des examens psychiatriques
01:17:27Psychologiques, psychiatriques
01:17:29Dans le cadre de l'instruction
01:17:31Aujourd'hui ou demain je sais pas
01:17:33Donc cette tentative l'en empêche
01:17:35La semaine dernière elle a des problèmes gastriques
01:17:37C'est son avocat qui a expliqué
01:17:39Et elle ne pouvait pas faire non plus ces examens là
01:17:41Et entre temps l'instruction a libéré
01:17:43Les deux rubis de main accusés
01:17:45Disant qu'il y avait beaucoup de problèmes de coordination
01:17:47Et des images vidéo tout simplement
01:17:49Voilà les images vidéo
01:17:51Qui contrevenaient au récit qu'elle faisait
01:17:53Donc si vous avez tous les éléments en même temps
01:17:55Cette tentative de suicide
01:17:57Quelle ou supposée, peu importe
01:17:59J'en sais rien, je suis pas capable de trancher
01:18:01Mais tous les éléments ensemble
01:18:03Ne renforcent pas simplement le récit de la victime
01:18:05Ce que la seule tentative de suicide
01:18:07Pourrait faire dans le débat public
01:18:09Simplement ce qu'il faut préciser
01:18:11Et cette affaire vient en miroir de l'affaire Harry Habitant
01:18:13C'est que la parole des femmes
01:18:15La parole des femmes
01:18:17N'est pas une parole d'évangile
01:18:19N'est pas une parole d'évangile
01:18:21Précisément
01:18:23Là où Ibrahim Malouf
01:18:25En particulier gêne
01:18:27Une certaine partie de ce qu'on pourrait appeler
01:18:29Des néo-féministes extrêmes
01:18:31C'est qu'il est le symbole ou la preuve vivante
01:18:33Que les personnes peuvent mentir
01:18:35Une femme peut mentir
01:18:37Une jeune fille peut mentir
01:18:39Un homme peut mentir
01:18:41Et c'est en ça qu'il gêne
01:18:43Parce que ces féministes là ont le sentiment
01:18:45Que sa simple existence
01:18:47Le fait qu'il était reconnu innocent
01:18:49Complètement innocent
01:18:51L'accusation était le fruit d'une imagination
01:18:53C'est pas vrai
01:18:55Une décision de justice n'est pas bonne
01:18:57Que quand elle est une décision de condamnation
01:18:59Sinon c'est un état totalitaire
01:19:01Et c'est pour ça qu'Ibrahim Malouf gêne
01:19:03Il faut être clair de rappeler ces évidences
01:19:05Mais d'ailleurs certains
01:19:07Je ne veux pas donner de nom parce que j'ai peur de me tromper
01:19:09Mais certains avaient dit
01:19:11Au moment de MeToo notamment
01:19:13Certaines militantes avaient dit
01:19:15Si il y a quelques cas en gros
01:19:17Qui payent pour les autres c'est pas bien grave
01:19:19Parce que depuis le temps qu'on attend cette révolution
01:19:21C'est un processus de révolution totalitaire
01:19:23Les révolutions sont rarement autre chose que totalitaire
01:19:25Oui en rappelant quand même
01:19:27Qu'avant il y avait une impunité assez répandue
01:19:29Oui mais ça ne justifie en rien
01:19:31On est bien d'accord
01:19:33Vous avez parfaitement raison
01:19:35Mais c'est deux affaires
01:19:37L'affaire Harry Habitant et cette affaire là
01:19:39Parce que comme beaucoup de gens
01:19:41Moi je me suis fait piéger
01:19:43Par l'affaire du rugby
01:19:45J'ai lu les premiers papiers
01:19:47Qui étaient complètement à charge
01:19:49Et effectivement
01:19:51Je me suis dit
01:19:53Il s'est passé quelque chose
01:19:55Et à l'arrivée il s'est passé quelque chose
01:19:57Mais ce n'est pas
01:19:59Ce qu'on imagine
01:20:01Ce qui ne devrait pas d'ailleurs
01:20:03Pour tout dire
01:20:05Que le rugby échappe
01:20:07A une certaine conduite
01:20:09De ces rugbyman
01:20:11En dehors du terrain
01:20:13Parce que c'est vrai aussi
01:20:15Que l'alcool
01:20:17Je vois ce que vous voulez dire
01:20:19Une sorte de
01:20:21Comment dire
01:20:23De choses qui peuvent se faire
01:20:25Ce n'est pas non plus
01:20:27Une image très favorable qui est donnée du rugby
01:20:29Nous sommes d'accord
01:20:31Donc ça n'exclut pas la responsabilité du rugby
01:20:33Mais là c'est sur le plan
01:20:35Ce n'est pas du pénal
01:20:37Mais c'est quand même du moral
01:20:39Et c'est aussi du moral
01:20:41C'est aussi du moral
01:20:43C'est aussi une certaine conduite
01:20:45Quand tu portes le maillot de l'équipe de France
01:20:47Dans n'importe quel domaine
01:20:49Tu peux avoir une certaine idée
01:20:51De conduite
01:20:53Pas seulement avec le maillot de l'équipe de France
01:20:55J'en reconnais les rapports sexuels d'ailleurs
01:20:57Mais consentis
01:20:59C'est ça la conduite
01:21:01Ce n'est pas seulement avec le maillot de l'équipe de France
01:21:03On va pas aller sur le terrain moral
01:21:05Mais chacun comprend ça
01:21:07Autre chose dans l'actualité
01:21:09C'est cette affaire Telegram
01:21:11Ce que je trouve intéressant dans Telegram
01:21:13C'est qu'il s'est accompagné de son garde du corps
01:21:15Et de son assistante et il a été arrêté
01:21:17Et ce que je trouve extraordinaire c'est la réaction d'Emmanuel Macron
01:21:19Qui a cru bon se justifier
01:21:21C'est normal
01:21:23La France est plus que jamais attachée
01:21:25A la liberté d'expression
01:21:27Et de communication, à l'innovation et à l'esprit d'entreprise
01:21:29C'est très intéressant
01:21:31Comment vous décryptez cette volonté
01:21:33De se justifier ou de s'excuser ?
01:21:35Parce qu'il y avait un processus
01:21:37De naturalisation française qui était engagé
01:21:39Depuis 2021
01:21:41Donc c'est difficile
01:21:43D'envisager qu'il y ait un processus
01:21:45D'expliquer qu'il y avait un processus
01:21:47De naturalisation qui était engagé
01:21:49Et de dire qu'aujourd'hui
01:21:51Il s'est fait arrêter comme un voyou
01:21:53C'est ça le problème
01:21:55J'ajoute à cela qu'il y a eu
01:21:57Un nombre d'études, d'enquêtes
01:21:59Des commissions parlementaires
01:22:01Jamais il n'y en a eu une sur Telegram
01:22:03Jamais
01:22:05Il n'y en a pas
01:22:07Vous défendez l'idée de Telegram ou pas ?
01:22:09C'est la liberté d'expression
01:22:11En même temps les réseaux sociaux
01:22:13C'est la liberté d'expression
01:22:15Mais effectivement
01:22:17Elle n'est pas soumise à la régulation
01:22:19Par exemple d'une chaîne de télévision
01:22:21Ou d'un organe de presse
01:22:23Moi je suis rentré et sorti de Telegram
01:22:25Mais pour d'autres réseaux sociaux
01:22:27Telegram je dis c'est une messagerie
01:22:29Pour d'autres réseaux sociaux
01:22:31C'est comme Whatsapp
01:22:33Maintenant je ne peux pas
01:22:35Ne pas m'interroger
01:22:37Sur le fait que
01:22:39Depuis un mois et demi
01:22:41Il y a un certain nombre de censures
01:22:43Qui ont eu lieu globalement
01:22:45Sur des médias
01:22:47Des médias qui se trouvent
01:22:49Sur les réseaux sociaux
01:22:51Comme par exemple Frontière
01:22:53Comme d'autres
01:22:55Il y a eu un certain nombre d'éléments
01:22:57Une fois ces réseaux sociaux
01:22:59Ces plateformes ne pouvaient pas
01:23:01Leurs comptes bancaires
01:23:03Une autre fois ça a été carrément
01:23:05Je ne peux pas
01:23:07Comme par hasard
01:23:09Ça va toujours dans le même sens
01:23:11Pardonnez-moi
01:23:13Mais on me dit aujourd'hui
01:23:15On nous dit en permanence
01:23:17Evidemment il n'y a pas
01:23:19Il y a un gouvernement démissionnaire
01:23:21Mais finalement on peut faire sans gouvernement
01:23:23Mais le fait que l'administration
01:23:25Aujourd'hui française soit au pouvoir
01:23:27Très franchement moi ça m'inquiète
01:23:29Moi je pense que si
01:23:31Emmanuel Macron a pris la parole
01:23:33C'est l'image de la France qui est en cause
01:23:35Sur le plan mondial
01:23:37Tout à coup on incarcère
01:23:39En réalité quelqu'un qui est formidable
01:23:41Aux yeux de milliards de gens
01:23:43C'est la liberté d'expression
01:23:45C'est la liberté de communication
01:23:47La procureure
01:23:49C'est exprimé en disant
01:23:51Qu'il y a 12 chefs
01:23:53Qu'on lui reproche
01:23:55Et des lourds
01:23:57On est un peu perdu
01:23:59Il n'y a pas de régulation
01:24:01C'est un problème
01:24:03Il y a une ambivalence sur ces sujets-là
01:24:05Parce qu'en même temps c'est la liberté d'expression
01:24:07Et en même temps ça abrite des choses
01:24:09Parfaitement illégales
01:24:11On est dans cette contradiction
01:24:13Il est 10h28
01:24:15Juste un mot
01:24:17Parce qu'il y a la cérémonie d'ouverture
01:24:19Paralympique qui se prépare
01:24:21Et l'inénarrable Amélie Oudéa Castera
01:24:23A pris la parole et c'est toujours formidable
01:24:25De l'écouter
01:24:27Je pense qu'au contraire
01:24:29Cette parole autour de la liberté
01:24:31Cette audace à la française
01:24:33Qui est peut-être un petit peu
01:24:35Impertinente
01:24:37Mais qui est profondément respectueuse
01:24:39Il s'est expliqué sur les choix artistiques
01:24:41Qu'il avait fait
01:24:43Il a en même temps respecté le fait
01:24:45Que chacun puisse y voir
01:24:47Ce qu'il a voulu y voir
01:24:49En tout cas il y a une seule intention artistique
01:24:51C'est celle du directeur artistique
01:24:53De Thomas Joly
01:24:55Et il a été très clair sur le fait
01:24:57Que c'est autre chose qu'un message de réconciliation
01:24:59Il a aussi d'inclusion
01:25:01Il a retenu des propos
01:25:03C'est sûr
01:25:05J'ai entendu des propos
01:25:07Qui tenaient sur
01:25:09Le fait aussi de construire
01:25:11Le drapeau tricolore
01:25:13Je ne vois pas en quoi
01:25:15La déconstruction ou la revisite
01:25:17Du drapeau tricolore
01:25:19Va dans un sens d'unité
01:25:21Je ne vois pas
01:25:23Je n'ai pas vu dans la cérémonie d'ouverture
01:25:25Le drapeau tricolore
01:25:27Je parle pour les paralympiques
01:25:29Je parle de la cérémonie
01:25:31Dans la cérémonie d'ouverture
01:25:33Les 3 personnes les plus importantes
01:25:35De l'histoire de France
01:25:37Où les 4 ne sont pas nommés
01:25:39Ni le général de Gaulle, ni Napoléon Bonaparte
01:25:41Ni Louis XIV
01:25:43Il n'y a pas un mot sur le général de Gaulle
01:25:45Qui a juste sauvé 2 fois la France
01:25:47Mais ce n'est pas grave
01:25:49Il y a beaucoup d'histoire de France
01:25:51Dans la cérémonie
01:25:53Ça ne nous appaille jamais
01:25:55Ça ne nous appaille jamais
01:25:57Il y a un petit prisme idéologique
01:25:59Il y avait la révolution française
01:26:01Version 93, version la terreur
01:26:03Moi ça ne me dérange pas
01:26:05Mais 1000 ans d'histoire résumée
01:26:07A la tête sanguinolente de Marie-Antoinette
01:26:09En plus c'est une exact sur l'autre
01:26:11Parce qu'il y avait un long passage sur Notre-Dame
01:26:13Ça n'a rien à voir avec la révolution française
01:26:15Quand vous disiez que les 1000 ans
01:26:17D'ancien régime étaient finis
01:26:19Notre-Dame
01:26:21Le fait d'ouverture
01:26:23Était une fable d'une France
01:26:25Qui n'a sans doute jamais
01:26:27Été réconciliée
01:26:29Et vous avez eu les 15 jours
01:26:31Qui étaient en contrepoint de cette cérémonie
01:26:33Je n'ai pas trouvé du tout
01:26:35Parce que vous regardez mal
01:26:37Somaïa
01:26:39Sauf vous, vous regardez bien
01:26:41Mais il suffit d'aller dans la rue
01:26:43Mais vous êtes tellement déconné
01:26:45Je ne sais pas
01:26:47J'ai vu 85% des gens
01:26:49Vous trouvez cette cérémonie formidable
01:26:51Donc vous êtes dans les 15%
01:26:53Attendez Philippe, c'est deux choses
01:26:55Je suis d'accord là-dessus
01:26:57Ils ont blessé beaucoup de monde
01:26:59Il peut y avoir des choses très jolies artistiquement
01:27:01Que les gens aiment etc
01:27:03Quand on vient vous voir après en disant
01:27:05Ma seule intention c'était de réconcilier tout le monde
01:27:07Faux, vraiment faux
01:27:09Il y a des gens qui ont été insultés
01:27:11Ils n'ont pas été insultés
01:27:13Demandez aux catholiques s'ils n'ont pas été insultés
01:27:15Demandez-leur
01:27:17Moi je n'ai pas été insulté
01:27:19Ça vous va moi
01:27:21Vous êtes comme les WOC
01:27:23Vous vous sentez offensé
01:27:25Mais non, je vous taquine
01:27:27Je n'ai pas été insulté
01:27:29C'était pour voir votre réaction
01:27:31C'est deux choses différentes
01:27:33On peut continuer à se sentir
01:27:35À être blessé parce que c'était l'intention
01:27:37Sans demander l'annulation
01:27:39C'est deux choses différentes
01:27:41Blessé
01:27:43Vous insultez ma mère
01:27:45Je me sens blessé
01:27:47Je ne vois pas le rapport avec votre mère
01:27:49La scène en l'occurrence
01:27:51C'est un ressort que vous n'arrivez pas à avoir
01:27:53C'est la chose
01:27:55C'est vrai
01:27:57Le ressort de la foi
01:27:59C'est un ressort du trésor
01:28:01C'est la chose la plus précieuse
01:28:03De ma vie
01:28:05Acceptez-le
01:28:07Je l'accepte très bien
01:28:09Vous comprenez bien que c'est blessant
01:28:11Je dis simplement que
01:28:13C'est le côté blessant
01:28:15Que vous n'aimiez pas cette scène
01:28:17Moi non plus, je n'ai pas trouvé ça terrible
01:28:19Je l'ai dit le lendemain sur ce plateau
01:28:21Mais là où je comprends mal
01:28:23C'est le fait de se sentir blessé
01:28:25Des détournements de la scène
01:28:27Vous savez aussi bien que moi
01:28:29Vous gogolisez
01:28:31La scène de Leonardo da Vinci
01:28:33Vous en avez des centaines
01:28:35C'est par ailleurs
01:28:37C'est très plus innovant
01:28:39Les communistes se sont rendus pendant la guerre de 40
01:28:41Il est très blessé
01:28:43Et il réagit fortement
01:28:45Et croyez-moi, il n'est pas content
01:28:47C'est une vérité historique
01:28:49Dites-le lui
01:28:51C'était le parti d'ailleurs
01:28:53Je suis bien d'accord avec vous
01:28:55Je ne parle pas des militants
01:28:57C'est le côté blessé qui me gêne
01:28:59Qu'on n'aime pas, je vous aime
01:29:01En tout cas, Somaïa Labidi n'est pas blessée
01:29:03Qu'est-ce que vous faites de cette blessure ?
01:29:05Est-ce que simplement la liberté
01:29:07Peut aller jusqu'au fait de dire
01:29:09Je n'ai pas aimé
01:29:11C'est juste la question que je pose
01:29:13Maintenant, j'appelle à quelle personne ?
01:29:15J'appelle à quelle personne ?
01:29:17Je n'ai pas de problème
01:29:19Je vous dis juste dans le débat
01:29:21Vous ne venez pas me dire à la fin
01:29:23Que tout ça était pour se réconcilier
01:29:25Ce qui est insupportable
01:29:27C'est qu'une petite minorité
01:29:29Wauquiste prend en otage l'histoire de France
01:29:31Pour imposer un récit
01:29:33Je termine, pour imposer un récit
01:29:35Qui n'a rien à voir avec le récit
01:29:37De la France
01:29:39C'est insupportable
01:29:41Tout ça va avec l'école, avec partout
01:29:43C'est inclusif
01:29:45Ne mélangez pas inclusif
01:29:47Inclusif sans Marie-Antoinette
01:29:49Inclusif sans le Général de Gaulle
01:29:51Vous êtes sérieux ?
01:29:53Inclusif sans Napoléon Ier ?
01:29:55Vous êtes perdus
01:29:57C'est nouveau
01:29:59C'est juste
01:30:01On n'a pas parlé de Clémenceau non plus
01:30:03Pardonnez-moi
01:30:05Dans l'histoire de France
01:30:07Il a un poids
01:30:09Mais ce n'est pas Napoléon
01:30:11Et ce n'est pas le Général de Gaulle
01:30:13Il a juste permis à la France
01:30:15De ne pas perdre la première guerre mondiale
01:30:17C'est délicieux
01:30:19Parce qu'aujourd'hui
01:30:21C'est inclusif et exclusif
01:30:23Vous n'êtes pas sérieux
01:30:25Mais ce n'est pas grave
01:30:27On aurait fait une émission spéciale
01:30:29Circonstance aggravante
01:30:31Pour le suspect qui a tué un gendarme à Mougins
01:30:33Il était positif à l'alcool
01:30:35Quant à son profil
01:30:37L'homme est un capverdien en situation régulière
01:30:39Et était connu comme un délinquant de la route
01:30:41Depuis plusieurs années
01:30:43Elle se dit très inquiète et très en colère
01:30:45Lucie Casté vend debout contre Emmanuel Macron
01:30:47Ne pas la nommer Première Ministre
01:30:49C'est un déni de démocratie
01:30:51Elle appelle donc les Français
01:30:53A se mobiliser
01:30:55Et puis l'Ukraine abat 5 missiles et 60 drones
01:30:57Au cours d'une deuxième nuit d'attaque
01:30:59Qui a fait au moins 4 morts
01:31:01La veille, Moscou avait lancé une des attaques
01:31:03Les plus massives depuis le début du conflit
01:31:05Sur des sites énergétiques du pays
01:31:09Les pompiers, il n'en restera rien
01:31:11Rien de trompé
01:31:13C'est un moment qui a été partagé par 24 millions de Français
01:31:15Et qui restera dans les mémoires
01:31:17Vous vous trompez
01:31:19Vous vous trompez
01:31:21C'est marrant que vous soyez passé
01:31:23Vous qui êtes en prise avec la société française
01:31:25Philippe, vous avez vécu les JO comme tout le monde
01:31:27Il restera des JO
01:31:29Les JO, c'était l'exact
01:31:31Il restera
01:31:33La cérémonie d'ouverture restera dans les mémoires
01:31:35Elle l'a déjà oublié
01:31:37Elle l'a déjà quitté
01:31:39Ce qui restera, c'est la montée
01:31:41C'était la France du pluie du fou
01:31:43Qui était rue le Pic
01:31:45Quand les cyclistes étaient en train de monter
01:31:47C'était cette France là
01:31:49C'était pas du tout cette France
01:31:51Mais c'est eux qui l'ont cité
01:31:53Pourquoi vous mettez du wookisme partout
01:31:55Alors que ça n'a rien à voir avec le wookisme
01:31:57C'est partout en fait
01:31:59Il est partout
01:32:01Mais ce n'est pas grave
01:32:03Thibaut Palfroy était avec nous à la réalisation
01:32:05Merci Fanny Collard
01:32:07Guillaume était à la vision
01:32:09Amanda et Théosson
01:32:11Merci à Marine Lançon et Guilhem Lafage
01:32:13Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr
01:32:15Jean-Marc Morandini, dans une seconde
01:32:17A ce soir