Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 jusqu'à 9h30 pour l'heure des pros et jusqu'à 10h30 sur CNews.
00:00:09Ce n'est pas la France qui a tué le gendarme Éric Comines, ce sont ses dirigeants, ce sont ses gouvernants, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui.
00:00:21L'homme politique doit dire le réel, son premier acte est de dire non, bien souvent.
00:00:27Le général de Gaulle a dit non. L'homme politique oublie son devoir quand il abandonne le courage.
00:00:33Les hommes politiques que je connais, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont lucides, ils ne sont pas dupes de la tiers-mondisation du pays.
00:00:42Ils disent en privé ce qu'ils ne diront jamais en public. Écoles, services publics, islamisation, immigration, insécurité, croyez-moi, ils savent.
00:00:51Hélas, ils ont peur, les gouvernants ont peur. Peur des médias, peur de France Inter, peur du candidaton, peur d'être taxé de raciste, de fasciste, d'extrême droite.
00:01:04Peur d'être éjecté du système, de perdre sa place, son fauteuil. Ils sont lâches ou ils sont pleutres, en tout cas ils sont immorés.
00:01:12La droite monte au créneau, la gauche ne dit rien. La sécurité est un thème qui devrait faire consensus, ce n'est pas le cas.
00:01:20Peut-il rappeler à la gauche cette formule d'un des leurs, Georges Clemenceau, qui plaçait la sécurité des individus au centre de son action ?
00:01:30Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire. Quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire.
00:01:41Il est 9h01, Marine Sabourin.
00:01:51L'Algérien de 33 ans soupçonné d'avoir incendié la synagogue de la Grande Motte a été mis en examen et écroué hier soir.
00:02:01D'après le parquet national antiterroriste, l'homme s'est radicalisé ces derniers mois et a nourri une haine des juifs en se focalisant sur la situation en Palestine.
00:02:09Dans les Yvelines, un coach sportif a surpris un cambrioleur à son domicile. Il s'est débattu pendant 40 minutes avec le voleur jusqu'à l'arrivée de la police.
00:02:17L'individu est déjà bien connu des services de police. C'est un Algérien sous OQTF connu pour 7 faits de vol.
00:02:24Écoutez le témoignage de la victime Thomas Mezou.
00:02:27Je lui dis « Où est ma fille ? Où est ma fille ? » J'hurle. En appelant ma fille, je n'ai pas de réponse.
00:02:33Il m'attrape. Il me fait tomber. Il veut me mordre partout. J'essaie de me défendre.
00:02:36Heureusement, j'ai eu la chance d'avoir fait du judo. J'étais dans la gendarmerie pour mon service militaire. J'ai appris des choses pour me défendre un petit peu.
00:02:46Et puis Courbevoie, dans les Hauts-de-Seine, est la ville la plus sûre de France selon le classement du journal Valeurs Actuelles.
00:02:51Elle se situe devant Meaux, Ansenne-et-Marne et Ajaccio. Encore sur place, c'est tolérance zéro pour les délinquants.
00:02:57140 caméras de vidéosurveillance ont été déployées dans la commune. C'est à vous Pascal pour leur dépôt.
00:03:03Merci Marine Sabourin. Heureux d'accueillir Sabrina Medjeber, Olivier Dartigolle, Philippe Bilger, Florian Tardif.
00:03:11Vous n'êtes pas sérieux Florian, on attend. Je veux dire, le Premier ministre...
00:03:15Je m'excuse auprès des auditeurs, des spectateurs.
00:03:18Mais non, mais Florian Tardif, vraiment, c'est pas possible.
00:03:21Et puis, heureux de retrouver l'ami Gérard Carreyrou, Philippe Bilger aussi. Je vous ai salué Philippe, j'espère.
00:03:27Gérard Carreyrou, parce que je vais avoir besoin de vous. Ces deux prochains mois, vous arrivez des Amériques.
00:03:33Des Amériques.
00:03:34Comme on disait jadis. Vous êtes resté combien de temps aux Etats-Unis ?
00:03:36Deux mois. J'ai eu tout le feuilleton.
00:03:39Et l'attentat contre Trump et la substitution d'une candidate à un candidat. J'ai tout eu.
00:03:47Et j'ai besoin, évidemment, vous allez beaucoup nous aiguiller jusqu'au 4 ou 5 novembre. Je ne sais pas quand est-ce l'élection.
00:03:54C'est le septembre.
00:03:55Vous avez remarqué que, évidemment, la France a choisi son camp. Mais ça fait bien longtemps que la France a choisi le camp démocrate.
00:04:00Depuis Reagan, visiblement, on a détesté Bush Junior. On a détesté Bush Senior.
00:04:07On a adoré Obama. On adore Clinton. La France a choisi son camp depuis bien longtemps.
00:04:12Et c'est vrai que c'est une élection française maintenant. C'est toujours une élection française.
00:04:15Il n'y a pas de campiste en France ?
00:04:16Elle se trompe.
00:04:17Je parle des médias.
00:04:20Et comme il y a 4 ans, j'ai regardé les grands médias, comme vous les appelez, mainstream, les grandes chaînes de télévision,
00:04:27avec, évidemment, les comptes rendus de la convention, etc.
00:04:30Et j'ai vu un parti pris, mais éhonté, honteux, à l'égard de Camilla Harris, nouvelle sainte-vierge de la politique mondiale.
00:04:43Elle n'est pas mal.
00:04:45Mais un parti pris, comme on ne peut pas imaginer.
00:04:49Mais rassurez-vous, en Amérique, c'est pareil.
00:04:52Vous avez rééquilibré.
00:04:54Mais ce qui est intéressant, c'est d'essayer de penser par soi-même, comme disait l'autre.
00:04:57Bon, on parlera tout à l'heure, effectivement.
00:04:59Comment ?
00:05:00Ça ne va peut-être pas durer, heureusement, cette espèce d'effervescence.
00:05:05Vous êtes agaçant.
00:05:06Mais si.
00:05:07C'est plus qu'agaçant.
00:05:08Mais tout sauf Trump.
00:05:09Oui, oui.
00:05:10C'est comme tout sauf Le Pen. C'est exactement pareil.
00:05:12Voilà, c'est les mêmes mécanismes.
00:05:14On peut ne pas vouloir voter.
00:05:17Vous le dites très bien, Pascal.
00:05:19La France voudrait faire les élections à l'étranger.
00:05:23Et elle se trompe régulièrement.
00:05:25Ça, c'est possible.
00:05:27Bon, on va parler évidemment de Mme Comine, Harmonie Comine.
00:05:30Et c'est vrai que ses paroles vont résonner sans doute longtemps.
00:05:33Simplement un mot sur la cérémonie d'ouverture hier.
00:05:35Je voulais avoir votre avis.
00:05:37C'était long.
00:05:39C'était long ?
00:05:40Non, mais moi j'ai trouvé ça sublime.
00:05:42Mais il y a un moment, c'était un petit peu long.
00:05:44Il y a eu quelques longueurs.
00:05:46J'ai trouvé ça plus intelligent, la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:05:50Où justement, on avait trouvé une idée quand même qui était assez formidable.
00:05:53D'alterner.
00:05:54C'est-à-dire, il y avait la présentation des délégations.
00:05:56Puis il y avait un tableau.
00:05:57Et là, il y a eu toute la présentation des délégations pendant une heure, une heure et demie.
00:06:01Si vous avez aimé, les commentaires.
00:06:03On lui dit comment penser, pourquoi penser, avec qui penser.
00:06:06C'était sublime.
00:06:07Je vous assure.
00:06:08Je ne sais pas s'il n'y a que moi que ça agace.
00:06:10Peut-être qu'il n'y a que moi que ça agace.
00:06:13Il y avait des moments très fiers.
00:06:15Mais tu n'en peux plus de cette moraline qui dégouline.
00:06:19Je n'en peux plus.
00:06:21Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:06:22Je n'en peux plus.
00:06:24Je n'ai pas trouvé.
00:06:25Il y a eu tant d'injonctions à trouver ça grandiose.
00:06:26Ça l'était.
00:06:27C'est très effrayant.
00:06:30Ça donne envie d'être agressif.
00:06:32Mais oui.
00:06:34Je suis d'accord avec vous.
00:06:36Je suis d'accord avec vous.
00:06:37C'est-à-dire que...
00:06:40Il n'y a pas d'annonce d'humour.
00:06:41Il n'y a pas de dérision.
00:06:43Est-ce que je peux vous donner l'anecdote ?
00:06:44Je termine.
00:06:46C'est vraiment...
00:06:47C'est surligné.
00:06:49Voilà comment ce qu'il faut dire.
00:06:51Je vous assure.
00:06:53C'est terrible d'ailleurs.
00:06:55J'ai souvenir, avant la cérémonie de clôture des JO,
00:06:58l'annonce un jour à la veille.
00:07:01On nous avait dit
00:07:03Léon Marchand ne sera pas porteur du drapeau.
00:07:07Et sur les réseaux sociaux, c'est parti.
00:07:09Que se passe-t-il ?
00:07:11Pour quelle raison, inavouable, il ne portera pas le drapeau ?
00:07:14Et le soir, on l'a vu seul, magnifique, allant vers la Vasque.
00:07:18Il n'y avait aucun problème.
00:07:20Et donc, dans des moments comme hier soir,
00:07:23je ne comprends pas pourquoi vous ne vous laissez pas tout simplement emporter.
00:07:27Aucune injonction.
00:07:29En disant, c'est bien quand même.
00:07:31Il faut toujours aller disonner.
00:07:35Je ne disonne pas du tout.
00:07:37Je n'en...
00:07:38Je n'ai pas le droit de dire, je n'en...
00:07:40Mais pourquoi ?
00:07:42Je ne parle pas du spectacle d'ailleurs, je parle des commentaires.
00:07:44Je parle des commentaires.
00:07:46Mais vous coupez les leçons.
00:07:48Oui, j'ai regardé sur les commentaires.
00:07:50Maintenant, ça m'est persuadé.
00:07:53Il n'y a peut-être que moi qui ai agacé.
00:07:56Mais autrement, bon.
00:07:58Je pense que Marine Lanson va nous donner quand même le score d'audience.
00:08:03Ça m'intéresse grandement.
00:08:05Je pense qu'il a dû tomber puisqu'il est 9h.
00:08:08Je ne m'étonnerais qu'il soit tombé.
00:08:10Parce que c'est à 9h pile que tombent les audiences.
00:08:13Donc je pense que nous allons savoir.
00:08:16Hier, la cérémonie de couverture avait été vue par 23 millions de gens.
00:08:20C'est un record d'ailleurs.
00:08:22Parce qu'après, on avait calculé visiblement les tablettes.
00:08:24Oui, on avait calculé.
00:08:26Donc je pense que ça aura fait encore une audience très très forte.
00:08:30Bon.
00:08:32Rien d'autre à ajouter ?
00:08:34Vous allez regarder d'abord.
00:08:36Ce qui est intéressant en revanche, et ça on l'a dit hier,
00:08:38c'est le regard qui est donné aux athlètes paralympiques,
00:08:42aux Jeux olympiques, aux Jeux paralympiques,
00:08:45ce qui n'était pas le cas il y a 30 ou 40 ans.
00:08:47Et le regard posé sur le handicap est évidemment différent.
00:08:50Et ça, c'est très très très positif.
00:08:52Et j'ai bien aimé un propos d'un athlète, je crois,
00:08:57ou d'une personnalité très au fait de ses problèmes qui disait
00:09:02« Surtout, je voudrais qu'on soit traité dans les commentaires
00:09:05comme tout le monde, qu'on ne dise pas systématiquement
00:09:10qu'on est formidable, non. »
00:09:12Je peux passer un petit message, c'est très court.
00:09:14Oui.
00:09:16J'ai un couple d'amis à Pau dont l'enfant s'appelle Maxime.
00:09:18Je le salue parce que Maxime, il nous regarde.
00:09:20Et Maxime, il a une petite différence, il est autiste.
00:09:22Et depuis des années, il est dans la filière générale,
00:09:25normale, classique.
00:09:27Les parents se sont battus pour que ce soit le cas.
00:09:29L'année dernière, il s'est passé quelque chose de pas bien
00:09:32sur son bac.
00:09:33Il s'est passé de quelques points, parce que sur cette journée-là,
00:09:35qui était une journée d'intenses émotions pour lui,
00:09:37ça ne s'est pas très bien passé.
00:09:39Il n'a pas été vraiment accompagné sur cette journée-là.
00:09:41Bon, il aura certainement cette année son bac.
00:09:43Je veux dire que pour des enfants dans cette situation,
00:09:46aujourd'hui, dans l'enseignement supérieur,
00:09:48de nouveau, on va faire la rentrée,
00:09:50où il n'y aura pas le nombre suffisant d'AESH,
00:09:52de personnes qui doivent les accompagner,
00:09:54qui sont mal considérées, mal payées,
00:09:56qui ne sont pas suffisamment recrutées.
00:09:58Comment une société développée comme la nôtre
00:10:00ne peut pas assurer le fait qu'en septembre,
00:10:01les enfants de ce profil-là ne soient pas accompagnés ?
00:10:04C'est un drame absolu.
00:10:06Oui, mais il n'y a pas d'aide de vie scolaire
00:10:08après la seconde, etc.
00:10:10Le seul souci sur lequel moi,
00:10:12je ne suis peut-être pas forcément d'accord avec vous,
00:10:15c'est qu'il y a une discussion.
00:10:17Est-ce qu'on doit mettre les enfants
00:10:19qui sont en difficulté ensemble ?
00:10:21Et je pense qu'il faut les mettre ensemble.
00:10:23Ou est-ce qu'il faut les mettre avec les autres ?
00:10:25Et si vous les mettez avec les autres,
00:10:27ils peuvent être en difficulté
00:10:29parce qu'ils ne suivront pas parfois comme les autres.
00:10:31Et ils perdront peut-être aussi confiance,
00:10:34ce qui n'est pas une bonne chose.
00:10:36Et j'ai l'impression que les enfants
00:10:38qui sont les plus en difficulté sur le plan intellectuel,
00:10:40souvent, ils ont intérêt à être ensemble
00:10:43et que c'est plus agréable pour eux.
00:10:45Pour Maxime, que je connais bien,
00:10:47c'est formidable peut-être pour les autres.
00:10:49Oui, mais c'est plus agréable maintenant.
00:10:51C'est au cas par cas.
00:10:53C'est au cas par cas et je ne veux pas généraliser.
00:10:55Bon, 10 millions hier.
00:10:5710 millions, 10 millions, 7.
00:10:5952 % de part de marché,
00:11:01je fais passer ce chiffre.
00:11:0310 millions, 10 millions,
00:11:05donc c'est un succès extrêmement important.
00:11:07Un programme aujourd'hui qui fait 10 millions
00:11:09de téléspectateurs, c'est extrêmement rare.
00:11:1222 millions pour la cérémonie d'ouverture,
00:11:15mais là, c'était 10 millions.
00:11:18La France a fait non mari,
00:11:20par son excès de tolérance,
00:11:22je vous propose de réécouter ce que disait
00:11:24Harmonie Comine hier,
00:11:26et puis on va essayer d'expertiser,
00:11:28parce qu'une fois qu'on a dit ça,
00:11:29c'est ceux qui gouvernent le pays
00:11:31depuis des années.
00:11:33Et pourquoi ?
00:11:35Et ça, c'est intéressant de savoir pourquoi.
00:11:37Écoutons Harmonie Comine.
00:11:39Je l'affirme haut et fort.
00:11:41La France a tué mon mari.
00:11:43La France a tué mon mari.
00:11:46Le père de mes enfants.
00:11:49La France a tué mon mari
00:11:51par son insuffisance,
00:11:53et son excès de tolérance.
00:11:56La France a tué mon mari.
00:11:59Comment ?
00:12:01Pourquoi ?
00:12:03Pourquoi cet homme multirécidiviste
00:12:05peut-il évoluer en toute liberté ?
00:12:07Quand est-ce que nos législatifs
00:12:09ouvriront réellement les yeux ?
00:12:11Faut-il qu'il soit touché directement
00:12:13pour agir ?
00:12:15Combien de morts avant que ces assassins
00:12:17soient vraiment punis ?
00:12:20Bagne, expulsion,
00:12:22retrait des droits octroyés
00:12:24par une procédure tellement bien faite,
00:12:26et j'en passe.
00:12:281981 n'aurait jamais dû exister.
00:12:331981 n'aurait jamais dû exister.
00:12:37Quelle est la suite pour ce meurtrier ?
00:12:39Déferrement immédiat,
00:12:41en attente de jugement,
00:12:43trois repas chauds par jour,
00:12:45aide sociale dans les geôles,
00:12:47là où les retraités qui ont cotisé
00:12:49toute leur vie de leurs travailleurs
00:12:51doivent potentiellement retravailler
00:12:53pour avoir trois repas chauds par jour.
00:12:56Puis réduction de la peine
00:12:58pour bonne conduite,
00:13:00liberté,
00:13:02il recommence.
00:13:04Et nous alors ?
00:13:06Plus de fils,
00:13:08pour mes gros-parents,
00:13:10qui aussi ont respecté la gendarmerie.
00:13:12Plus de frères,
00:13:14parce qu'il a une soeur qui l'aimait
00:13:16et qu'elle l'aime aussi.
00:13:18Plus de papa,
00:13:20plus de mari,
00:13:22mais nous par contre on a pris
00:13:23la gendarmerie.
00:13:25C'est terriblement émouvant,
00:13:27mais pour revenir
00:13:29à ce que vous avez dit tout à l'heure,
00:13:31Pascal, dans votre éditorial,
00:13:33j'y adhère à 100%
00:13:35et vous avez attiré l'attention
00:13:37sur un point qu'on nommait parfois
00:13:39« Je suis comme vous,
00:13:41je suis persuadé
00:13:43que tout le monde connaît
00:13:45la réalité de la France. »
00:13:47Certains sont incapables
00:13:49de la changer par l'acheter,
00:13:50manquent de courage politique
00:13:52et d'autres par idéologie
00:13:54parce qu'ils constèrent
00:13:56qu'il serait choquant
00:13:58de modifier un réel
00:14:00qui correspond à leur idéologie.
00:14:02C'est tout de même assez dramatique
00:14:04de savoir que tout le monde
00:14:06voit la même chose,
00:14:08mais que personne ne fait rien
00:14:10pour des ressorts totalement différents.
00:14:12– Gérard Carreau ?
00:14:14– Oui, moi j'ai été ému aux larmes
00:14:16comme je pense
00:14:18une majorité de nos concitoyens
00:14:20une majorité des gens
00:14:22qui ont vu Mme Comun hier,
00:14:24qui l'ont vu parfois même plusieurs fois,
00:14:27ont été émus aux larmes
00:14:29parce que c'est ce qu'ils pensent.
00:14:31C'était pas seulement
00:14:33le cri du cœur,
00:14:35c'était beaucoup plus
00:14:37que le cri du cœur,
00:14:39c'était le cri des tripes,
00:14:41des tripes de la France,
00:14:43des gens qui n'en peuvent plus
00:14:45et ce qui était extraordinaire
00:14:47dans cette prestation,
00:14:48j'ai guidé certains disques,
00:14:50peu importe,
00:14:52ce qui a été dit a été dit
00:14:54et c'est ce qui a touché les Français.
00:14:56Et ce qui est formidable
00:14:58par rapport à ce que nous avons vécu
00:15:00depuis des années,
00:15:02depuis des années,
00:15:04chaque fois qu'il y a un drame,
00:15:06et il y en a un toutes les semaines
00:15:08ou toutes les deux semaines,
00:15:10et chaque fois on nous dit
00:15:12attention, surtout pas de récupération politique,
00:15:14les familles demandent
00:15:16qu'il n'y ait pas de récupération politique
00:15:18et qu'il n'y ait pas d'impensance
00:15:20tout de suite s'organiser autour
00:15:22de la malheureuse veuve
00:15:24ou des enfants orphelins
00:15:26pour dire attention,
00:15:28surtout ne prenez pas la parole,
00:15:30ne dites rien,
00:15:32vous allez faire le jeu du Front National,
00:15:34des fachos,
00:15:36et ça marche,
00:15:38et les gens se taisent
00:15:40et on se contente des bougies
00:15:42et on se contente du silence,
00:15:44elle a brisé ça,
00:15:46elle a brisé ça
00:15:48horriblement,
00:15:50elle l'est encore aujourd'hui,
00:15:52elle le sera par les réseaux sociaux,
00:15:54c'est horrible ce qui lui arrive,
00:15:56elle a été deux fois courageuse,
00:15:58courageuse pour résister
00:16:00à ce qui lui arrive,
00:16:02la mort de son compagnon
00:16:04de 30 ans,
00:16:0630 ans de vie,
00:16:08c'est quand même extraordinaire,
00:16:10et les enfants et tout,
00:16:12elle résiste à ça
00:16:14et elle prend la parole
00:16:16et elle brise le tabou,
00:16:18ce qui est intéressant d'ailleurs,
00:16:20et je l'ai dit hier,
00:16:22je ne sais pas s'il y a un rapport
00:16:24que vous avez fait,
00:16:26mais là le président de la République
00:16:28ne s'était pas déplacé
00:16:30et le ministre de l'Intérieur
00:16:32ne s'était pas déplacé,
00:16:34et parfois avant la cérémonie
00:16:36on sait qu'il y a des échanges
00:16:38et il est possible que les victimes
00:16:40collatérales soient influencées
00:16:42par ce qu'elles entendent,
00:16:44parce qu'effectivement
00:16:46il y a une volonté parfois
00:16:48et qu'on voit le témoignage
00:16:50peut-être d'Olivier Faure,
00:16:52le temps de parole nous interdit
00:16:54de l'entendre,
00:16:56puisque nous sommes soumis
00:16:58à des règles très précises
00:17:00avec nos amis de l'ARCOM
00:17:02que je peux saluer d'ailleurs
00:17:04en cette rentrée,
00:17:06la douleur de cette femme,
00:17:08ses mots sont déchirants,
00:17:10comment ne pas entendre
00:17:12le message qu'elle adresse,
00:17:14ça c'est intéressant,
00:17:16comment ne pas l'entendre,
00:17:18ça c'est la doxa du moment,
00:17:20il faut prendre cette situation à bras le corps,
00:17:22si en fait il faut sans doute
00:17:24mettre les gens en prison,
00:17:26il faut sans doute construire des prisons,
00:17:28il faut sans doute appliquer
00:17:30tolérance zéro,
00:17:32si on savait à chaque fois
00:17:34que quelqu'un qui a commis un délit routier
00:17:36sera la fois suivante l'auteur d'un meurtre,
00:17:38on agirait différemment,
00:17:40mais il faut faire confiance à la justice,
00:17:42ce n'est pas un délit routier,
00:17:44c'est des refus d'obtempérer,
00:17:46ce qui est encore autre chose.
00:17:48Paris, écoutons là.
00:17:50Pour vous c'est toujours
00:17:52une question d'effectifs ou de moyens,
00:17:54pas une question de philosophie
00:17:56ou de laxisme comme le dit la veuve.
00:17:58Je pense qu'on ne peut pas réagir,
00:18:00je pense que les Français
00:18:02aussi attendent ça,
00:18:04attendent de la stabilité et du sang froid,
00:18:06on ne peut pas légiférer
00:18:08sur la base seulement de faits divers,
00:18:10je pense qu'il faut regarder
00:18:12à tête reposée l'état de notre législation
00:18:14et faire évoluer ce qui doit l'être,
00:18:16mais on ne peut pas réagir comme ça
00:18:18en tout cas ce qui est absolument certain
00:18:20c'est qu'aujourd'hui les forces de l'ordre
00:18:22et la justice manquent de moyens
00:18:24pour faire leur travail de manière satisfaisante
00:18:26et par ailleurs enfin,
00:18:28je pense qu'il est extrêmement important
00:18:30de dire que dans ces drames
00:18:32comme dans les autres,
00:18:34il faut se garder d'opposer
00:18:36la police et la population,
00:18:38au contraire.
00:18:40C'est évidemment pas au coup par coup
00:18:42puisque ça vient à la suite
00:18:44d'un nombre d'infractions
00:18:46qui existent dans le pays
00:18:48des infractions routières.
00:18:50Moi je n'ai pas trouvé dans la presse
00:18:52et dans les médias
00:18:54la nature à ce jour de ces infractions
00:18:56et il est donc valide,
00:18:58il a un permis valide,
00:19:00c'est-à-dire que...
00:19:02Un permis de séjour valide
00:19:04parce que la préfecture ne parle pas là ?
00:19:06Oui, mais il avait 9 points sur 12
00:19:08et je n'arrive pas à voir l'information
00:19:10parce que visiblement
00:19:12il y a des voix de fait,
00:19:14il y a rébellion,
00:19:16je pense que cet homme
00:19:18n'a pas fait une heure de prison
00:19:20il y a des policiers,
00:19:22il y a beaucoup de choses,
00:19:24il a un casier long comme le bras,
00:19:26je pense qu'il n'a pas fait une heure de prison
00:19:28donc évidemment que ce système ne marche pas
00:19:30mais là encore,
00:19:32c'est ce que dit Philippe Béviat,
00:19:34tout le monde sait ça,
00:19:36franchement vous parlez des gens
00:19:38de droite, de gauche,
00:19:40ils savent tout.
00:19:42Mais ce n'est pas du maximum judiciaire,
00:19:44c'est la loi,
00:19:46s'il n'y a pas eu de prison
00:19:48au bout d'un certain nombre d'infractions
00:19:50du comportement de cet homme
00:19:53a été tout de même l'axis.
00:19:55Gérald Darmanin ?
00:19:57Moi ce qui m'a scandalisé
00:19:59dans la déclaration de Lucie Castet
00:20:03puisqu'il faut dire Castet
00:20:05quand j'entends le Nouveau Front Populaire
00:20:07c'est le terme fait divers,
00:20:09je veux dire c'est tout de même
00:20:11une manière de banaliser
00:20:13voire de tourner en dérision
00:20:15des tragédies
00:20:16qui ne sont pas des faits divers.
00:20:18Je veux dire,
00:20:20enfin je vais m'arrêter.
00:20:22Non continue au contraire.
00:20:24Non parce que je suis trop indigné
00:20:26par cette femme
00:20:28dont je considère que
00:20:30depuis quelques semaines
00:20:32on lui donne un rôle
00:20:34qu'elle est incapable d'assumer
00:20:36à chaque fois que je l'entends
00:20:38je suis frappé
00:20:40alors qu'elle a une formation
00:20:42tout à fait estimable
00:20:44par la pauvreté de son argumentation
00:20:47Là encore une fois
00:20:49elle manque d'une totale empathie
00:20:51Olivier Faure c'est différent
00:20:53il admet que c'est une tragédie
00:20:55ensuite comme vous l'avez très bien dit
00:20:57il élimine l'un des remèdes
00:20:59les plus cohérents, la prison.
00:21:01C'est autre chose.
00:21:03Elle c'est le fait divers
00:21:05c'est-à-dire une manière
00:21:07de ramener au niveau
00:21:09le plus élémentaire, le plus basique
00:21:11une tragédie.
00:21:13Je vous propose d'écouter Gérald Darmanin
00:21:14qui a donné la parole à Sabrina Betjeber
00:21:17Il faut que la justice en effet
00:21:19soit beaucoup plus ferme
00:21:21contre ceux qui utilisent leurs véhicules
00:21:23qu'ils soient des quoi ?
00:21:25des motos, des voitures
00:21:27comme des armes
00:21:29et donc je partage sa colère
00:21:31je partage évidemment profondément sa tristesse
00:21:33et je veux l'assurer du soutien
00:21:35du ministère de l'Intérieur
00:21:37de la fermeté du ministère de l'Intérieur
00:21:39et c'est pour ça que je me bats depuis 4 ans.
00:21:41Sabrina Betjeber
00:21:42Déjà je pense
00:21:44à quel moment
00:21:46les Français ne vont plus
00:21:48ou en tout cas vont décider
00:21:50de ne plus supporter
00:21:52ce laxisme judiciaire
00:21:54parce que la question est véritablement
00:21:56dans la
00:21:58comment dire
00:22:00les multirécidivistes
00:22:02la question de la récidive
00:22:04c'est-à-dire l'abrogation
00:22:06de la loi sur les peines planchées
00:22:08et il y a effectivement
00:22:10un parti pris idéologique
00:22:12qui fait divers
00:22:14fait de société
00:22:16puisque fait divers pour reprendre
00:22:18l'idéologie de Pierre Bourdieu
00:22:20il disait qu'ils étaient là
00:22:22pour faire diversion
00:22:24alors là ils s'inscrivent réellement
00:22:26dans une réalité de la violence clinique
00:22:28en France
00:22:30et si les gouvernants n'arrivent pas
00:22:32à s'interroger sur
00:22:34tout ce qui crée en réalité
00:22:36cette criminalité croissante
00:22:38tout ce qui engendre cette décivilisation
00:22:40parce que la vidéo
00:22:42est tempérée
00:22:44c'est précisément ce que disait Emmanuel Macron
00:22:46le signe de la décivilisation
00:22:48maintenant dans le traitement médiatique
00:22:50ce qui est intéressant à observer
00:22:52c'est que lorsqu'il y a eu l'affaire Nael
00:22:54on a eu par exemple un homme
00:22:56qui s'appelle Pablo Vivien
00:22:58qui appelait à abroger la loi
00:23:00qui permettait aux policiers
00:23:02de sortir leur arme
00:23:04au cas où
00:23:06aujourd'hui il nous dit qu'il n'y a pas besoin
00:23:08finalement d'abroger les lois
00:23:10non au contraire il nous dit
00:23:12qu'il n'y a pas de type de meurtre
00:23:14parce qu'il s'agit clairement de ça
00:23:16c'est la qualification pénale qui en est retenue
00:23:18Eric Dupond-Moretti
00:23:20il a réussi à tweeter
00:23:22sur une prison
00:23:24qui s'est
00:23:26il y a eu des délinquants
00:23:28qui ont tiré à la Kalachnikov
00:23:30il y a eu un tweet d'Eric Dupond-Moretti
00:23:32pas un seul sur cette affaire
00:23:34c'est la même chose pour Lola
00:23:36c'est la même chose pour Crépole
00:23:38il y a une omerta, excusez-moi
00:23:40d'une doxa bien pensante de gauche
00:23:42qui ne veut pas qualifier ce qui se passe
00:23:44il est 9h23
00:23:46Thomas il est avec nous
00:23:48et je vais lui passer la parole
00:23:50puisque Thomas va enchaîner
00:23:52sur l'antenne d'Europe 1
00:23:54bonjour cher Thomas
00:23:56vous allez parler de la cérémonie
00:23:58vous avez aimé ?
00:24:00je ne vous entends pas du tout
00:24:02oui bien sûr on va débriefer la cérémonie
00:24:04vous avez aimé les commentaires ?
00:24:06j'ai trouvé ça magnifique
00:24:08à certains moments, au moins à d'autres
00:24:10je vais parler des commentaires
00:24:12sur la cérémonie
00:24:14oui ça vous a plu, vous avez bien aimé
00:24:16ah oui de Daphné Burkier
00:24:18il y a des choses à en dire également
00:24:20bon c'est bien
00:24:22l'important c'est de savoir comment penser
00:24:24pourquoi penser, avec qui penser
00:24:26moi je prenais des notes
00:24:28pour mieux me conduire
00:24:30pour devenir l'homme parfait
00:24:32dès qu'elle disait quelque chose
00:24:34je disais oui madame
00:24:36vous avez raison
00:24:38et puis après je me suis mis à coulpa
00:24:40c'est important
00:24:42merci cher Thomas
00:24:44il est 9h24, la pause
00:24:46nous revenons dans une seconde
00:24:48et on parlera, il y a des choses
00:24:50dans l'actualité qui nous intéressent
00:24:52par exemple France-Israël ça m'intéresse beaucoup
00:24:54France-Israël pourrait être jouée
00:24:56à huis clos
00:24:58le 14 novembre prochain
00:25:00vous savez par exemple
00:25:02quand c'est du football
00:25:04le match Belgique-Israël
00:25:06n'aura pas lieu en Belgique
00:25:08vous avez un pays souverain
00:25:10à mon avis c'est la première fois
00:25:12qui dit je ne suis pas capable
00:25:14moi pays souverain
00:25:16d'organiser sur mon sol
00:25:18une rencontre de mon équipe nationale
00:25:20donc le match Belgique-Israël
00:25:22aura lieu en Hongrie
00:25:24à huis clos
00:25:26parce qu'ils ont peur des incidents
00:25:28et peur des menaces qui existent
00:25:30quand on en est là madame, messieurs
00:25:32je veux dire on peut fermer la maison
00:25:34la pause nous revenons
00:25:35Thomas Mezou est avec nous
00:25:37vous êtes coach sportif
00:25:39il vous est arrivé quelque chose
00:25:41et ceux qui ont écouté la matinale
00:25:43et Romain Désartes ce matin
00:25:45ont entendu votre histoire
00:25:47mais vous nous l'a raconté
00:25:49parce qu'elle est significative
00:25:51et puis vous nous direz peut-être comment réagir
00:25:53et dans quel état vous êtes
00:25:55une fois que vous avez subi
00:25:57ce que vous avez subi
00:25:59c'est-à-dire un cambriolage
00:26:01et bien au-delà
00:26:03puisque l'homme qui était en face de vous
00:26:05a attaqué physiquement
00:26:07mais avant cela Somaya Labidi
00:26:09nous rappelle les titres
00:26:13Bonjour Pascal, bonjour à tous
00:26:15un Premier ministre de gauche
00:26:17certes mais sans pour autant
00:26:19adopter tout le programme du NFP
00:26:21déclaration de Carole Delgas ce matin
00:26:23présidente de l'association Région de France
00:26:25qui est en ce moment même reçue
00:26:27par Emmanuel Macron
00:26:29pour la deuxième salve de consultation
00:26:31Le parquet de Melun donne des nouvelles
00:26:33du policier à moto percuté par un véhicule
00:26:35de voiture ayant grillé en feu rouge
00:26:37à Damary-les-Lys en Seine-et-Marne
00:26:39le fonctionnaire de 36 ans
00:26:41dont le pronostic vital était engagé
00:26:43et sorti du commun
00:26:45et puis un chiffre alarmant
00:26:47plus de 2000 enfants à la rue en France
00:26:49selon le dernier baromètre
00:26:51publié par l'UNICEF
00:26:53situation qui empire d'année en année
00:26:55qui cause des dégâts irréversibles
00:26:57en termes de santé mentale et d'éducation
00:26:59Merci beaucoup Somaya
00:27:01il est 9h32, Florian est très tardif
00:27:03pas d'informations
00:27:05je ne peux pas avoir les informations
00:27:07qu'eux-mêmes n'ont pas
00:27:09il n'y a pas de fumée blanche
00:27:11c'est pas désert, c'est pour quand ?
00:27:14CASE 9, entre guillemets, se prépare
00:27:17on me dit dans l'entourage du président de la République
00:27:20texto CASE 9 avance sans se presser
00:27:23donc ça ne sera pas le monsieur Migaud ?
00:27:26ça ne sera pas lui
00:27:29il a un profil un peu à la CASE 9
00:27:31c'est pour ça que c'était intéressant
00:27:33de ne pas totalement écarter monsieur Migaud
00:27:35en parlant sur le drame d'Eric Comine
00:27:38je vous propose de voir le sujet d'Amina Tadem
00:27:40avec des réactions notamment de David Lissnard
00:27:42puis on écoutera quelques avocats
00:27:44qui ont pris la parole
00:27:46notamment hier chez Laurence Ferrari
00:27:48écoutons le sujet d'Amina Tadem
00:27:51Amande-lieu l'anapoule, un mouchoir à la main
00:27:54la veuve d'Eric Comine
00:27:56l'enceint cri du coeur
00:27:58je l'affirme haut et fort
00:28:00la France a tué mon mari
00:28:02dans sa prise de parole
00:28:03lors de l'hommage rendu à son défunt mari
00:28:06Harmonie Comine dénonce
00:28:08l'insuffisance de la France
00:28:10face aux auteurs de délits routiers
00:28:12pourquoi cet homme multirécidiviste
00:28:14peut-il évoluer en toute liberté ?
00:28:16quand est-ce que nos législatifs
00:28:19ouvriront réellement les yeux ?
00:28:21faut-il qu'il soit touché directement
00:28:23pour agir ?
00:28:25combien de morts
00:28:27avant que ces assassins soient vraiment punis ?
00:28:29un sentiment
00:28:31partagé par ceux qui sont venus
00:28:33comme ici à Cannes
00:28:35tous sont extrêmement affectés
00:28:37qu'un membre des forces de l'ordre
00:28:39tel que celui-là
00:28:41ait été tué par un voyou
00:28:43c'est inadmissible
00:28:45on était là
00:28:47d'une part pour soutenir la famille bien sûr
00:28:49mais aussi pour dire notre colère
00:28:53c'est juste insupportable
00:28:55je suis ici de l'immigration
00:28:57on m'a après respecté le pays qui nous accueille
00:29:00je suis en colère
00:29:01il y en a marre
00:29:03dans son discours
00:29:05le maire de Cannes David Lysnard
00:29:07a appelé à la responsabilité de chacun
00:29:09pour que ce drame ne se reproduise plus
00:29:11il est temps, explique-t-il
00:29:13de retrouver une autorité juste
00:29:16oui la responsabilité de chacun
00:29:18Gérard Carrello disait une chose très juste
00:29:20on l'a dit peut-être pas assez
00:29:22mais les réactions c'est ça qui est terrible
00:29:24après un fait comme celui-ci
00:29:26c'est-à-dire que qui réagit ?
00:29:28les gens de droite
00:29:29Eric Ciotti, Marion Maréchal, Eric Zemmour
00:29:32tous les gens de droite qui réagissent bien sûr
00:29:35puis les gens de gauche qui ne réagissent pas
00:29:37alors que la sécurité devrait faire consensus
00:29:39il n'y a pas de discussion là-dessus
00:29:41la sécurité n'est pas un thème de droite que je sache
00:29:44j'ai cité Georges Clemenceau tout à l'heure
00:29:46leur non-réaction est une réaction
00:29:48par leur non-réaction
00:29:50les gens de gauche et de la Macronie
00:29:52qui n'ont pas réagi hier
00:29:54nous disent effectivement
00:29:56Madame Comun a raison
00:29:57il y a bien eu un tournant
00:29:59alors est-ce que c'est 81 ?
00:30:01est-ce qu'il faut faire le calendrier qu'elle a fait ?
00:30:03je n'en sais rien
00:30:05mais en tout cas il y a eu à un moment donné
00:30:07dans notre histoire que j'ai vécu
00:30:09dans notre histoire contemporaine
00:30:11il y a eu un tournant
00:30:13Philippe Belger peut en parler ?
00:30:15parce que vous étiez magistrat en 81 déjà ?
00:30:17oui
00:30:19vous étiez où en 1981 ?
00:30:21en 1981 j'étais déjà à la cour d'affiches
00:30:25vous étiez juge d'instruction ?
00:30:27non, non, avocat général
00:30:29vous étiez un jeune avocat général
00:30:31est-ce que 81 c'est un tournant de politique pénale ?
00:30:35c'est-à-dire qu'est-ce qu'on est passé
00:30:37à l'imperfit de sécurité et liberté
00:30:39à quelque chose de plus laxiste ?
00:30:41oui ou non ?
00:30:43moi je n'y crois pas
00:30:45je trouve que c'était bien à l'imperfit
00:30:47pardonnez-moi de le dire pour ça
00:30:49c'est parfaitement simplifié
00:30:51mais vous avez raison
00:30:53sécurité et liberté
00:30:55c'était une excellente loi
00:30:57je l'ai critiquée
00:30:59parce qu'elle avait été élaborée
00:31:01à l'insu des magistrats
00:31:03alors que Perfit était un homme extrêmement intelligent
00:31:06son seul défaut c'était une forme d'arrogance
00:31:09un petit peu agaçante
00:31:11mais pour revenir à ce que je disais sur 81
00:31:14je crois que ça dépasse profondément 81
00:31:17c'est qu'il y a une différence radicale
00:31:19dans la philosophie pénale
00:31:21de gauche et d'extrême gauche
00:31:23et la droite
00:31:25la droite écoute le réel
00:31:27quand il est réformé
00:31:29lorsqu'il est imparfait
00:31:31la gauche ne l'écoute pas
00:31:33parce que ça risquerait
00:31:35de porter atteinte à ses préjugés
00:31:37et il n'y a eu que la gauche
00:31:39qui passe devant l'homme depuis 81 ?
00:31:41non vous avez raison Olivier
00:31:43vous êtes le roi de la nuance
00:31:45vous n'apprêtez à rien
00:31:47ou alors Arpaillant
00:31:49j'étais un zadiste
00:31:51il était rien
00:31:53il y a eu des gardes des sceaux
00:31:55qui quand même
00:31:57peur des médias
00:31:59depuis 81 que ce soit Beauvau
00:32:01ou à Place Vendôme
00:32:03il y a eu des hommes de droite
00:32:05et des femmes de droite
00:32:07qui n'étaient pas sous l'influence
00:32:09si c'est ça que vous ne comprenez pas
00:32:11c'est à dire que la culture
00:32:13la bataille des idées
00:32:15alors ça vous avez raison
00:32:17c'est 86 c'est une parenthèse enchantée
00:32:19c'est comme les Jeux Olympiques
00:32:21ça a duré deux ans
00:32:23mais vous avez parfaitement raison
00:32:25je vais terroriser les terroristes
00:32:27parce que ce que je veux vous dire
00:32:29c'est que celui qui arrive aujourd'hui
00:32:31avec ses idées là
00:32:33cette bataille des idées là
00:32:35il prend en face de lui
00:32:37toute la société médiatique
00:32:39les romanciers, les intellectuels
00:32:41les universitaires, les artistes, les chanteurs
00:32:43c'est autre chose, c'est au coeur de ça
00:32:45c'est au coeur de ça
00:32:47c'est à dire qu'il faut bien des ambassadeurs
00:32:50pour faire passer tes idées
00:32:52le parti communiste avait ses ambassadeurs
00:32:54il avait Jean Fara, il avait Léo Ferré
00:32:55c'est ça des ambassadeurs
00:32:57qui vont dans la bataille culturelle, politique
00:32:59sur le terrain
00:33:01vous imaginez quelqu'un
00:33:03qui défendrait des idées de droite
00:33:05sur ce sujet là ?
00:33:07vous imaginez par exemple
00:33:09un ambassadeur du Rassemblement National
00:33:11dans le domaine artistique, littéraire, intellectuel
00:33:13mais il est mort
00:33:15sur la bataille culturelle, idéologique
00:33:17il n'existe pas
00:33:19il défend des idées fortes et fermes
00:33:21sur la justice
00:33:23il y en a dans le monde médiatique
00:33:25peut-être
00:33:27des artistes aussi des fois
00:33:29mais vous avez vu un artiste tweeter
00:33:31sur Éric Comine ?
00:33:33comment vous expliquer
00:33:35que quand Nahel meurt
00:33:37et c'est abominable
00:33:39comment vous expliquer
00:33:41que toute la sphère médiatique tweet
00:33:43et comment vous expliquer
00:33:45que quand Éric Comine meurt
00:33:47toute la sphère médiatique ne dit rien
00:33:49posez-vous cette question
00:33:51répondez
00:33:53vous avez raison
00:33:55c'est la bataille culturelle
00:33:57M. Mbappé
00:33:59c'est très intéressant
00:34:01je ne cible pas Mbappé
00:34:03je n'ai rien contre lui
00:34:05je cible simplement
00:34:07voilà comment ça se passe
00:34:09quand Nahel meurt
00:34:11il tweet
00:34:13quand Éric Comine meurt
00:34:15il ne tweet pas
00:34:17ça s'appelle la bataille culturelle
00:34:19en matière judiciaire
00:34:21je crois que profondément
00:34:23la droite classique
00:34:25c'est une vision vigoureuse
00:34:27de la justice
00:34:29et de la police
00:34:31est récupérée en réalité
00:34:33par l'extrême
00:34:35et donc ça devient très dramatique
00:34:37me semble-t-il
00:34:39c'est drôle d'ailleurs
00:34:41parce qu'il y a
00:34:43un compte twitter
00:34:45que je cite
00:34:47et que je suis surtout
00:34:49qui s'appelle Gollisme
00:34:51formidable
00:34:53et visiblement ils ont repris
00:34:55Gollisme et ses dirigeants
00:34:57et ils disent
00:34:59comme l'écrivait le général de Gaulle
00:35:01au début des mémoires de guerre
00:35:03s'il advient que la médiocrité marque
00:35:05pourtant ses faits et gestes
00:35:07j'en éprouve la sensation
00:35:09d'une absurde anomalie
00:35:11imputable aux fautes des français
00:35:13non au génie de la patrie
00:35:15formidable
00:35:17en fait il faudrait citer de Gaulle
00:35:19tous les jours
00:35:21et de Gaulle il n'est pas de droite
00:35:23contrairement aux imbéciles
00:35:25il nous manque
00:35:27la France
00:35:29parce que justement il met la France
00:35:31au dessus de tout ça
00:35:33il n'y a pas de droite
00:35:35il n'y a pas de gauche
00:35:37c'est idiot
00:35:39Maître Liénard qui était avec
00:35:41Laurence Ferrari hier
00:35:43écoutez sa réaction
00:35:45la France a tué son mari
00:35:47pas les français
00:35:49elle ne dit pas ça
00:35:51l'organisation sociétale actuelle
00:35:53d'aujourd'hui a tué son mari
00:35:55c'est l'absence totale
00:35:57de réponse pénale
00:35:59contre les délinquants aujourd'hui
00:36:01ce qui fait qu'aujourd'hui
00:36:03nous avons dans des audiences correctionnelles
00:36:05des délinquants qui ont 40 mentions
00:36:07en case judiciaire
00:36:09je ne sais pas comment c'est possible
00:36:11je ne sais pas comment on peut être condamné
00:36:1340 fois et toujours être en liberté
00:36:15je ne sais pas comment on peut être
00:36:17de nationalité étrangère dans un pays
00:36:19et être condamné 10 fois par la justice
00:36:21et ne pas être raccompagné
00:36:23manu militari chez soi
00:36:25c'est un livre fondé par Jean Jaurès
00:36:27qui s'appelle l'Humanité
00:36:29je suis en train de le lire
00:36:31donc fête de l'Humanité
00:36:33Angela Davis
00:36:35le retour d'une femme libre
00:36:37Mpox une pandémie sous surveillance
00:36:39je passe la première page
00:36:41M. Comine on n'en parle pas
00:36:43je fais la deuxième page
00:36:45je cherche M. Comine
00:36:47on n'en parle pas
00:36:49il y a un papier sur Anona et la fachosphère
00:36:51troisième page
00:36:53politique et société
00:36:55quatrième page
00:36:57pas un mot
00:36:59cinquième page
00:37:01pas un mot
00:37:03sixième page
00:37:05les Jeux Olympiques de Paris
00:37:07la fête de l'Humanité
00:37:09culture et savoir
00:37:11sauf erreur de ma part
00:37:13dans ce grand journal
00:37:15la mort d'un gendarme
00:37:17on n'en parle pas
00:37:19ça c'est l'espace médiatique
00:37:21écoutons Thibaud de Montbrial
00:37:23et le cri
00:37:25de l'adjudant-chef Comine
00:37:27il faut l'entendre
00:37:29parce que c'est le cri du peuple
00:37:31c'est le cri de la dernière ligne de défense
00:37:33de la cohésion de notre pays
00:37:35et maintenant il faut agir
00:37:37mais il ne faut pas agir
00:37:39en étant brutaux ou excessifs
00:37:41il faut agir en se souvenant
00:37:43que seule une action
00:37:45extrêmement ferme
00:37:47policière mais surtout judiciaire
00:37:49permettra peut-être
00:37:51d'éviter l'explosion de notre cohésion
00:37:53je dis peut-être
00:37:55Liénard et là ça va vous faire réagir également
00:37:57parce qu'il dit les nouvelles lois ça ne sert à rien
00:37:59puisqu'on en a trop de lois
00:38:01écoutez
00:38:03chaque drame on dit il faut une nouvelle loi
00:38:05des lois on n'en peut plus
00:38:07on en a trop
00:38:09il y en a des centaines de milliers
00:38:11on ne sait plus quoi en faire
00:38:13ça ne sert à rien les lois
00:38:15si les juges ne les appliquent pas
00:38:17la difficulté c'est l'application de la loi
00:38:19c'est la fermeté et le courage
00:38:21qui nous manque énormément dans ce pays
00:38:23on déroule le tapis rouge aux délinquants
00:38:25au tribunal
00:38:27après le tribunal
00:38:29il se retrouve en milieu carcéral
00:38:31on lui déroule toujours le tapis rouge
00:38:33et elle a raison
00:38:35ces trois repas chauds c'est une image
00:38:37mais c'est vrai que la vie en prison
00:38:39tout est organisé
00:38:41pour accompagner ce délinquant
00:38:43qui crache véritablement au visage de la société
00:38:45et on va l'accompagner
00:38:47on va lui dire merci et à la prochaine fois
00:38:49et qu'est-ce qu'il va faire quand il va sortir
00:38:51il va recommencer
00:38:53systématiquement
00:38:55parce que ce gendarme il sera oublié
00:38:57et puis on attendra le prochain
00:38:59j'ai l'impression de toute façon
00:39:01que nous tournons en rond
00:39:03oui mais on a un avocat là
00:39:05qui est très lucide
00:39:07il est clair qu'un état
00:39:09véritablement fort
00:39:11n'a pas besoin de beaucoup de lois
00:39:13parce qu'il lui suffit de faire régner
00:39:15l'exemple dont il est
00:39:17l'incarnation
00:39:19mais il y a une perversion française
00:39:21on en a souvent parlé
00:39:23qui comme elle est passive
00:39:25veut laisser croire
00:39:27que la multiplication des lois
00:39:29constitue une action
00:39:31ce qui est une absurdité
00:39:33une absurdité totale
00:39:35c'est vrai que vous parlez depuis deux jours
00:39:37d'immigration légale
00:39:39et on entend depuis la mort de ce gendarme
00:39:41qu'il faut une nouvelle loi
00:39:43on a entendu énormément de politique
00:39:45sauf que la loi elle existe
00:39:47pour pouvoir expulser
00:39:49c'est la loi immigration
00:39:51des étrangers en situation régulière
00:39:53sur notre sol
00:39:55sur ce sujet
00:39:57et bien tout est dit
00:39:59tout a été dit
00:40:01dans une société où l'autorité est disqualifiée
00:40:03dans une société où on n'arrive plus
00:40:05à intégrer correctement
00:40:07les personnes venues de l'étranger
00:40:09qui considèrent que la France
00:40:11c'est un pays de droit
00:40:13et n'ont pas de devoir
00:40:15et bien il y a un laxisme judiciaire
00:40:17patant et bien voilà
00:40:19on assiste encore une fois
00:40:21à une marche supplémentaire
00:40:23vers la décivilisation
00:40:25et c'est là que se trouve
00:40:27ce reportage qu'on va voir avec vous
00:40:29Thomas Mezou
00:40:31vous êtes coach sportif
00:40:33et lundi à Portmarly
00:40:35dans les Yvelines
00:40:37vous avez arrêté vous même
00:40:39votre cambrioleur
00:40:41qui était dans votre péniche
00:40:43je vous propose de voir le sujet
00:40:45et vous allez pouvoir nous raconter
00:40:47surtout les conséquences
00:40:49de cela, le sujet de Tony Pitaro
00:40:51Il est 17h30 ce lundi
00:40:53quand ce coach de sport
00:40:55m'a tourné et là je suis tombé
00:40:57nez à nez ici devant la porte
00:40:59avec cet individu
00:41:01et c'est là que j'ai commencé
00:41:03à l'interroger en lui disant
00:41:05mais où est Ambre, où est ma fille
00:41:07et là il m'a dit la fille c'est pas moi
00:41:09et c'est là que j'ai pensé au drame tout de suite
00:41:11Thomas imagine le pire
00:41:13heureusement sa fille n'est pas
00:41:15à bord de la péniche
00:41:17très vite une bagarre éclate
00:41:19il était très violent
00:41:21ça a tapé sur les meubles
00:41:23ça a tapé sur la table
00:41:25ça a tapé sur l'escalier
00:41:27elle a entendu mes cris
00:41:29elle est descendue
00:41:31et en fait pendant que ma fille s'était rapprochée
00:41:33comme elle était près de lui
00:41:35et qu'il n'a pas réussi à me taper moi
00:41:37il lui a jeté la barre de fer
00:41:39et il l'a touché au poignet
00:41:41la fille de Thomas arrive à joindre la police par téléphone
00:41:43pendant ce temps
00:41:45Thomas maintient le cambrioleur
00:41:47et 20 minutes plus tard
00:41:49les forces de l'ordre arrivent
00:41:51et maîtrisent l'individu
00:41:53c'est à dire que j'ai tellement peur pour ma fille
00:41:56le prévenu est un algérien sous OQTF
00:41:59sans domicile fixe
00:42:01il est suspecté d'avoir commis 7 faits de vol sur des péniches
00:42:04selon une source proche du dossier
00:42:06il a reconnu les vols en garde à vue
00:42:08mais n'y avoir commis des violences
00:42:10il est actuellement en détention provisoire
00:42:12dans l'attente de son jugement le 1er octobre
00:42:15Thomas Mezou merci d'être avec nous
00:42:17comment allez-vous ?
00:42:19c'est la première fois que je revois les images
00:42:21donc j'ai été un peu ému encore
00:42:23donc c'est pas facile
00:42:25c'est pas facile
00:42:27en fait la première des choses que je dis
00:42:29c'est ma fille
00:42:31c'est ma fille qui me vient tout de suite à l'idée
00:42:33elle m'a appelé 5 minutes avant
00:42:35en disant papa je rentre
00:42:37avant que je rentre du travail
00:42:39pour moi elle est à la maison
00:42:41je vois le chat qui est rentré
00:42:43plein d'indices qui me prouvent qu'elle est logiquement rentrée
00:42:45et quand je vois cet individu
00:42:47ma première réaction c'est qu'il est venu avec ma fille
00:42:49et quand je vois qu'il n'a rien à faire avec ma fille
00:42:51finalement j'imagine le pire
00:42:53et j'imagine qu'il l'a suivi sur le chemin
00:42:55comme on entend toutes ces histoires au quotidien
00:42:57je me dis il l'a suivi
00:42:59il l'a violée
00:43:01il l'a étranglée dans sa chambre
00:43:03et pour moi ma fille ne me répondait pas
00:43:05parce qu'elle était absente finalement heureusement
00:43:07j'imaginais le pire tout de suite
00:43:09et c'est glaçant
00:43:11et quand j'y repense j'ai des frissons partout
00:43:13je suis choqué
00:43:15ma fille est en état de choc
00:43:17elle va être suivie par un psychologue
00:43:19donc c'est compliqué
00:43:21pendant les 20 minutes
00:43:23avant que les policiers arrivent
00:43:25donc vous êtes coach sportif
00:43:27ça m'a sauvé
00:43:29c'est vous qui réussissez à le maintenir ?
00:43:31ça a duré 40 minutes en tout
00:43:3340 minutes c'est à dire que je suis rentré chez moi
00:43:35à 24 exactement
00:43:37je me rappelle regarder ma montre
00:43:39parce que j'avais un padel après
00:43:41et j'ai aperçu l'individu peu de temps après
00:43:46quelques minutes après
00:43:48ma fille est arrivée 10-15 minutes après
00:43:50elle était en retard heureusement
00:43:52je les engueule toujours
00:43:54quand ils sont en retard
00:43:56mais là j'étais tellement content
00:43:58et quand elle est arrivée
00:44:00et jusqu'à ce que la police revienne
00:44:02il y a eu 20 minutes à peu près
00:44:04donc ça a été 40 minutes de lutte
00:44:06acharnée vraiment
00:44:08j'ai vraiment tout donné
00:44:10parce que pour moi c'était un criminel
00:44:12qui avait certainement touché ma fille
00:44:14dans un premier temps
00:44:16et après il était menaçant
00:44:18donc il avait pris des armes
00:44:20et dans la cuisine
00:44:22j'ai des gros couteaux de cuisine
00:44:24qui sont avec des fourreaux à portée de main
00:44:26et je me dis si jamais il va à la cuisine
00:44:28c'est fini
00:44:30comment vous faites pour le maintenir pendant 20 minutes ?
00:44:32j'ai fait du judo, du jujitsu
00:44:34j'ai fait mon service militaire en gendarmerie
00:44:36vous l'immobilisez ?
00:44:38je fais tout ce que je peux
00:44:40il fait chaud dans une péniche
00:44:42il fait parfois chaud l'été
00:44:44il fait chaud je suis transpirant
00:44:46ça glisse de partout
00:44:48il n'arrive pas à s'échapper ?
00:44:50il n'arrive pas à passer sa tête
00:44:52il va pour me mordre
00:44:54donc je me défends, je le relâche
00:44:56il se met entre mes jambes
00:44:58il va pour me mordre partout
00:45:00il essaie tout, il est hyper violent
00:45:02et lorsque ma fille arrive
00:45:04il y a un moment d'inattention
00:45:06et là il en profite pour aller chercher la barre de fer
00:45:08il me fonçait dessus
00:45:10et là comme je disais ce matin dans la matinale
00:45:12avec l'adrénaline
00:45:14il y a eu 10 scénarios en 1 deuxième de seconde
00:45:16qui sont produits dans ma tête
00:45:18et j'ai dit que le meilleur scénario
00:45:20c'est quand ma fille sort, sort, court
00:45:22va appeler la police, fuit
00:45:24et les policiers vont arriver combien de temps après ?
00:45:2620 minutes après ça
00:45:28ils sont combien quand ils arrivent ?
00:45:30ils sont 2
00:45:32il saute dessus et même là
00:45:34il arrive à se débattre encore
00:45:36et ils n'arrivent pas à l'immobiliser
00:45:38tout de suite à la seconde
00:45:40donc je viens les aider encore une fois
00:45:42je suis à bout de force
00:45:44maintenir quelqu'un à 40 secondes
00:45:46qui est plus jeune que moi
00:45:48moi j'ai 46 ans
00:45:50moi ce qui me vient c'est les judokas
00:45:52comme on les voit au bout de 3 minutes
00:45:54ils sont à bout de force
00:45:56et moi ça durait 40 minutes
00:45:58j'étais à bout de force
00:46:00mais l'adrénaline, la peur
00:46:02j'étais angoissé, j'ai eu peur honnêtement
00:46:04ce qui m'a guidé c'est ma fille
00:46:06ça s'est passé lundi
00:46:08on est un jeudi
00:46:10la nuit doit être difficile
00:46:12j'ai pas dormi de la nuit
00:46:14ma fille n'a pas dormi de la nuit
00:46:16j'étais très très tendu
00:46:18très énervé, très peureux
00:46:20je suis rentré de l'hôpital
00:46:22j'ai eu plusieurs fractures sur les mains
00:46:24j'ai des fractures sur les mains
00:46:26sur les doigts, un peu partout
00:46:28c'est des petites fractures
00:46:30mais ça m'empêche de travailler aujourd'hui
00:46:32j'ai des hématomes un peu partout
00:46:34en rentrant de l'hôpital
00:46:36j'avais peur de rentrer chez moi
00:46:38aujourd'hui quand je rentre à la maison
00:46:40j'écoute, il y a un bruit bizarre
00:46:42je suis sur le qui-vive
00:46:44j'ai peur pour ma fille
00:46:46je ferme ma clé comme jamais
00:46:48je vais voir ma fille si elle est là
00:46:50c'est le traumatisme qu'on peut imaginer
00:46:52ce qui est terrible
00:46:54j'ai envie de dire, vous vous en sortez
00:46:56ça aurait pu être un drame absolu
00:46:58et ce qui est terrible
00:47:00c'est que cette personne est sous OQTF
00:47:02je ne le savais pas jusqu'à ce matin
00:47:04je l'avais fait ce matin
00:47:06à chaque fait de ce type
00:47:08je répète et j'utilise toujours
00:47:10la même expression
00:47:12on ouvre le capot
00:47:14et on voit à chaque fois
00:47:16les mêmes choses
00:47:18à chaque fois
00:47:20c'est une personne
00:47:22qui est de nationalité algérienne
00:47:24sous OQTF
00:47:26qui est née le 12 octobre 1995
00:47:28en Algérie
00:47:30il faudrait savoir quand il est rentré
00:47:32comment il est rentré
00:47:34pourquoi il est rentré
00:47:36il est sans demi-fixe
00:47:38depuis son arrivée en France
00:47:40il y a 4 mois
00:47:42il est sous OQTF
00:47:44depuis le 9 août 2024
00:47:46il n'a rien à faire
00:47:48il n'a rien à faire
00:47:50sur le sol de France
00:47:52et donc vous ne vous en sortez pas
00:47:54donc c'est ça
00:47:56qui est le plus
00:47:58qu'on remarque
00:48:00à chaque fois
00:48:02écoutez
00:48:04on va prendre de vos nouvelles
00:48:06régulièrement
00:48:08parce que c'est
00:48:10une aventure
00:48:12traumatisante
00:48:14quel âge a votre fille ?
00:48:15et là elle est où en ce moment ?
00:48:17là elle était chez des amis
00:48:20je la laisse vraiment pas seule
00:48:22elle va rentrer en terminale ?
00:48:24elle va rentrer en terminale
00:48:26elle va passer son bac cette année
00:48:28elle a rendez-vous chez le psy
00:48:30pour la première fois ce soir
00:48:32et elle est fille unique ?
00:48:34non j'ai un grand garçon qui est costaud
00:48:36lui aussi très sportif
00:48:38il se fait un petit job d'été
00:48:40il regrettait d'ailleurs de ne pas être là
00:48:42j'imagine
00:48:43on va se relever évidemment
00:48:45mais d'apprendre que c'est un OQTF
00:48:47tout ça
00:48:49c'est toujours le même schéma
00:48:51et pour moi
00:48:53ça me fait de la peine de 1 pour la France
00:48:55parce que c'est toujours
00:48:57quand est-ce qu'on va réagir ?
00:48:59parce que ça aurait pu être un drame
00:49:01heureusement que je suis sportif
00:49:03heureusement qu'il n'était pas armé
00:49:05si ma fille était rentrée avant
00:49:07est-ce qu'il l'aurait peut-être violée ?
00:49:09tout ça ça me traverse l'esprit
00:49:11et j'avais lancé un appel
00:49:13il faut arrêter
00:49:15ce qu'on dit depuis ce matin
00:49:17Gérald Darmanin serait là
00:49:19ils savent tout ça
00:49:21tout le monde est d'accord
00:49:23tout le monde est d'accord
00:49:25et tout le monde sait
00:49:27j'ai une question à M. Darmanin
00:49:29qu'est-ce qui nous empêche
00:49:31de renvoyer ces gens ?
00:49:33par exemple pour l'Algérie
00:49:35c'est très compliqué aujourd'hui
00:49:37c'est très compliqué
00:49:39c'est d'ailleurs pour ça
00:49:41qu'il faut créer
00:49:43si l'Algérie ne veut pas
00:49:45de cette personne
00:49:47tu le gardes chez toi
00:49:49et tu ne le fais plus sortir
00:49:51tu ne le fais plus sortir
00:49:53il a pris ses responsabilités
00:49:55il est venu en France
00:49:57il y a un moment
00:49:59moi je protège M. Mezou
00:50:01la solution elle est très simple
00:50:03l'Algérie n'en veut pas
00:50:05tu restes en prison
00:50:07jusqu'à la fin de ta vie
00:50:09c'est très simple
00:50:11tu crées des nouvelles
00:50:13comment dire
00:50:15des nouvelles prisons
00:50:17ou des nouveaux endroits
00:50:19je ne peux pas totalement
00:50:21fermer la porte à ce que
00:50:23le pays d'origine puisse quand même
00:50:25je vois bien la situation
00:50:27avec l'Algérie
00:50:29j'entends bien
00:50:31mais en fait
00:50:33comme on n'en sortira pas
00:50:35on n'en sortira pas
00:50:37merci en tout cas
00:50:39de votre témoignage
00:50:41on va marquer une pause
00:50:43peut-être que Florian Trétardif
00:50:45nous dira
00:50:47de plus en plus tardif
00:50:49l'émission est toujours bien
00:50:51chaque jour qu'il passe
00:50:53je suis un peu plus à la mode
00:50:55vous nous avez déjà donné une information
00:50:57Cazeneuve
00:50:59c'est bien
00:51:01à tout de suite
00:51:04Somaya
00:51:06Somaya Labidi
00:51:08nous sourions parce que
00:51:10nous parlions de nos vacances
00:51:11qui sont de mi-temps
00:51:13et chacun donnait
00:51:15par exemple notre ami Philippe Dijer
00:51:17a fait le tour de l'Italie
00:51:19à Toscane
00:51:21vous êtes allé à Venise
00:51:23vous êtes allé partout
00:51:25et vous vous faites des vacances intelligentes
00:51:27alors que nous on fait des vacances
00:51:29pas très intelligentes
00:51:31j'ai une épouse
00:51:33qui me contraint un peu
00:51:35à des vacances intelligentes
00:51:37moi je resterai volontiers
00:51:39dans un hôtel
00:51:41et vous avez remarqué
00:51:43que ce sont les femmes
00:51:45qui effectivement sont moteurs
00:51:47de bouger
00:51:49de voir autre chose
00:51:51et les hommes parfois
00:51:53j'en entends qui me disent
00:51:55bon j'ai négocié
00:51:57je pars là pendant 15 jours
00:51:59au Bangladesh
00:52:01en vacances
00:52:03je sais où
00:52:05dans un pays en Inde
00:52:07alors 15 jours en Inde
00:52:09bon d'accord
00:52:11il faut visiter
00:52:13c'est crevant
00:52:15nos compagnes marchent
00:52:17qui ça ?
00:52:19nos compagnes
00:52:21vos compagnes marchent
00:52:23et alors que
00:52:25c'était sympathique quand même
00:52:27et puis c'est toujours un moment important
00:52:29j'ai adoré l'Italie
00:52:31vous n'allez pas dire le contraire
00:52:33elle vous écoute
00:52:35je salue madame Dijer
00:52:37Pascal de son prénom
00:52:39donc alors la Toscane
00:52:41Milan, Milan, il y a le temps
00:52:43et puis après la Haute-Savoie
00:52:45c'est une merveille
00:52:47un retour tranquille
00:52:49et le retour à Paris
00:52:51mon dieu, n'est pas désagréable non plus
00:52:53bon ben c'est bien
00:52:55vous avez pris des vacances Somaya ?
00:52:57absolument
00:52:59très sympathique
00:53:01bon, les infos
00:53:04le parquet de Melun donne des nouvelles
00:53:06du policier à moto
00:53:08bercuté par un véhicule
00:53:09la voiture ayant grillé un feu rouge
00:53:11à Damaril Elis
00:53:13mardi soir, le fonctionnaire de 36 ans
00:53:15dont le pronostic vital était engagé
00:53:17est sorti du coma
00:53:19l'appel à l'aide de Sonia Bakkes
00:53:21présidente de la province sud de Nouvelle-Calédonie
00:53:23ce matin sur notre antenne
00:53:25on est concrètement à 15 jours 3 semaines
00:53:27de l'effondrement économique total
00:53:29de l'archipel
00:53:31s'il n'y a pas d'action menée
00:53:33et un nouveau gouvernement nommé rapidement
00:53:35la Nouvelle-Calédonie s'effondrera
00:53:37totalement, prévient-elle
00:53:39pour l'été 2024
00:53:41la compétition officiellement lancée hier soir
00:53:43après une cérémonie en plein coeur de Paris
00:53:45est placée sous le signe de l'inclusion
00:53:4711 jours de compétition et d'émotion
00:53:49jusqu'au 8 septembre prochain
00:53:51merci Somaya
00:53:53j'ai des engendres dissipées autour de la tête
00:53:55pourquoi vous souriez
00:53:57cher Olivier Dartigal ?
00:53:59parce que vous avez dit
00:54:01mais donc on ne peut pas le dire à l'antenne
00:54:03pourquoi en général ce jour ?
00:54:05pour dire ce qu'on dit à l'antenne
00:54:07c'était le récit de vos vacances
00:54:09c'était la fin de journée
00:54:11c'était la fin de journée
00:54:13mais en revanche
00:54:15je n'ai pas aimé que vous puissiez dire
00:54:17le vin rouge fatigue en faisant un geste vers moi
00:54:19on n'avait aucun élément permettant de vous dire ça
00:54:21c'est vrai que quand on revient de vacances
00:54:23on se fait tous la réflexion
00:54:25qu'on a un petit peu plus bu
00:54:27sans doute de jus de raisin
00:54:29que durant la saison
00:54:31et qu'il faut un peu se sevrer
00:54:33parce qu'effectivement le soir
00:54:35si on boit un petit peu de vin rouge
00:54:37ça fatigue
00:54:39ça fatigue
00:54:41un vernon et de l'eau
00:54:43il n'y a pas d'embêtissement politique
00:54:45il y a du vécu
00:54:47mais c'est vrai que le vin rouge fatigue
00:54:49mais bon
00:54:51Olivier Dartigal était en Corse
00:54:53il a une somptueuse vie là en Corse
00:54:55parce que les membres
00:54:57c'est pas possible
00:54:59mais vous savez que vous avez une grosse cote de sympathie
00:55:01c'est marrant parce que
00:55:03mais partout
00:55:05c'est à dire que vous avez plutôt
00:55:07une personnalité marquée
00:55:09et bien malgré ça
00:55:11les gens vous aiment beaucoup
00:55:13mais non pas grâce à moi
00:55:15il est généreux
00:55:17je vous assure que je préfère
00:55:19partir avec vous en vacances
00:55:21et pas simplement à cause du vin rouge
00:55:23malgré les idées que vous avez
00:55:25que partir avec certains
00:55:27qui sont d'un autre bord
00:55:29c'est vrai
00:55:31c'est Pierre Brasseur qui disait ça
00:55:33il faudrait choisir ses amis
00:55:35avec qui on a envie d'aller prendre un verre le soir
00:55:37il en prenait plusieurs
00:55:39Camel Daoud
00:55:41on en a parlé en début de semaine
00:55:44parce que c'est un écrivain algérien
00:55:46qui a quitté son pays
00:55:48dans son dernier livre
00:55:50il dénonce notamment la montée de l'islamisme dans son pays
00:55:52on en a parlé lundi
00:55:54je pense qu'il va venir sur CNews
00:55:56dans quelques jours
00:55:58ou chez Laurence Ferrari
00:56:00ou dans cette émission
00:56:02et je voulais vous faire écouter
00:56:04ce qu'il a dit hier sur le micro de France Inter
00:56:06où il dresse un parallèle
00:56:07entre cette période de guerre civile en Algérie
00:56:09dans les années 90
00:56:11et ce qu'il se passe aujourd'hui en France
00:56:13et ce qu'il dit doit quand même nous faire réfléchir
00:56:15là aussi
00:56:17les hommes politiques doivent entendre
00:56:19ce qu'il nous dit Camel Daoud
00:56:21ça me paraît extrêmement important
00:56:23c'est le premier son
00:56:25je le dis pour Marine Lenson
00:56:27je me rappelle d'une journaliste
00:56:29qui m'avait reçu à une radio à l'époque
00:56:31il y a quelques années qui me disait
00:56:33mais monsieur Daoud, vous savez la démocratie est fragile en Tunisie
00:56:35on parlait de la Tunisie à l'époque
00:56:37la démocratie est très solide en France
00:56:39c'est-à-dire c'est vraiment une vision de prénombriliste sur soi
00:56:41on peut perdre un pays facilement
00:56:43moi j'ai la chance d'avoir eu une deuxième chance
00:56:45c'est-à-dire ce pays-là
00:56:47qui n'est pas un pays étranger
00:56:49pour tous les Algériens qui l'aiment ou qui le détestent
00:56:51et je vois
00:56:53vous savez pour nous les Algériens souvent
00:56:55ce qui se passe en France et dans le reste du monde
00:56:57face à l'islamisme, c'est du remake
00:56:59on voit les mêmes compromis
00:57:01on voit les mêmes compromissions
00:57:03on voit les mêmes dignes
00:57:05on voit les mêmes idiots utiles
00:57:07on voit les mêmes stratégies
00:57:09et on est comme des revenants
00:57:11on est derrière la vitre, on tape
00:57:13on a envie de dire ne faites pas cette erreur-là
00:57:15ne confondez pas le voile et la culpabilité
00:57:17ne confondez pas la soumission à l'islamisme
00:57:19et une sorte de repentance face à une communauté
00:57:21ne sacrifiez pas la vraie pluralité
00:57:23face à la soumission
00:57:25mais on a les bras coupés
00:57:27qui va nous croire ?
00:57:29on est des cassandres
00:57:31mais des cassandres qui annoncent un avenir en France
00:57:33et un passé en Algérie
00:57:35et c'est un peu difficile
00:57:37parce qu'il y a une idée de la France
00:57:39et qui aime parfois la France
00:57:41plus que les français qui ne viennent pas d'ailleurs
00:57:43oui mais parce que les français peuvent s'offrir
00:57:45le luxe de détester leur pays
00:57:47et de chicaner sur la démocratie
00:57:49moi je n'ai pas le temps pour ça
00:57:51moi je jouis de la démocratie ici
00:57:53moi je pense que c'est très très très important
00:57:55ce qu'il me dit
00:57:57et ça rejoint tout ce que nous disons
00:57:59même depuis le début de cette émission
00:58:01et la place de l'homme politique
00:58:03qui doit entendre ça
00:58:05nous sommes des revenants
00:58:07Olivier vous interpellez ce qu'il dit
00:58:09oui mais ça ne vous interpelle pas suffisamment
00:58:11depuis des années
00:58:13non mais non
00:58:15ça ne vous interpelle pas suffisamment
00:58:17il y a trop de tolérance
00:58:19vous avez trop de tolérance
00:58:21sur certaines choses qui se passent en France
00:58:23et certaines pratiques
00:58:25on est des revenants
00:58:27c'est un remèque, entendez ce qu'il dit
00:58:29Sabrina Medjaber
00:58:31alors il faut saluer le courage déjà de Kamel Daoud
00:58:33qui a beaucoup écrit sur l'islamisme
00:58:35à l'instar de Boalem Sansal
00:58:37qui a été liberté
00:58:39depuis presque 20 ans maintenant
00:58:41sur la montée de cette idéologie en France
00:58:43et plus le temps passe
00:58:45plus les gouvernements qui passent
00:58:47plus cette idéologie grignote
00:58:49du terrain idéologique
00:58:51à l'appui évidemment de certains élus
00:58:53qui n'hésitent pas à faire des compromissions
00:58:55avec l'islam politique
00:58:57donc à partir du moment où
00:58:59nos gouvernants ne prennent pas conscience
00:59:01de ce danger là
00:59:03qui a fait plus de 200 000 morts en Algérie
00:59:05il sait de quoi il parle
00:59:07il n'a pas été un anywhere comme ça
00:59:09il sait, il a vécu dans sa chair
00:59:11ce que c'est que l'islamisme
00:59:13et jusqu'où va l'islamisme
00:59:15c'est à dire qu'il peut s'armer
00:59:17il peut déstabiliser des démocraties
00:59:19et décimer des dizaines de milliers de personnes
00:59:21ça n'est pas rien les cris d'alerte de Kamel Daoud
00:59:23ni ceux de Boalem Sansal
00:59:25donc il faut saluer son courage
00:59:27et il faut davantage saluer son courage
00:59:29parce qu'il met des mots sur les mots
00:59:31et notamment les tabous de cette culture
00:59:33que nous en France
00:59:35nous essayons d'estomper
00:59:37de plus ou moins gérer
00:59:39lorsqu'il parle notamment
00:59:41du drame de Cologne
00:59:43de ces viols qui ont eu lieu à Cologne
00:59:45qu'est-ce qu'il dit ?
00:59:47il dit il y a un problème dans le monde
00:59:49arabo-musulman
00:59:51c'est la sexualité
00:59:53il y a un tabou
00:59:55il y a une misère sexuelle
00:59:57dans le monde arabo-musulman
00:59:59et je me permets de le dire
01:00:01est-ce qu'aujourd'hui
01:00:03on va taxer l'anthropologie
01:00:05les variabilités culturelles
01:00:07certaines pratiques sociales
01:00:09et culturelles de pays
01:00:11ou de personnes qui habitent
01:00:13des pays venus de l'étranger
01:00:15et qui appliquent aujourd'hui
01:00:17leur mode de vie
01:00:19leurs justes et coutumes
01:00:21leurs mœurs
01:00:23à un moment donné
01:00:25il faut dire les choses
01:00:27comme elles se passent
01:00:29et Kamel Daoud fait preuve
01:00:31d'un très très grand courage
01:00:33par rapport à cette question
01:00:35notamment de la sexualité
01:00:37interrogée par Léa Salamé
01:00:39il est revenu sur cette guerre civile
01:00:41de 1990
01:00:43qu'il met en parallèle
01:00:45avec effectivement
01:00:47un islamisme armé
01:00:49je pense que c'est une histoire
01:00:51que tous les Algériens portent
01:00:53racontant off, pas en on
01:00:55qu'on tourne, essaie de nier
01:00:57essaie de travestir
01:00:59essaie de porter
01:01:01et de communiquer
01:01:03c'est une histoire algérienne
01:01:05mais pas uniquement algérienne
01:01:07en Syrie, au Soudan
01:01:09un peu partout dans le monde
01:01:11là où il y a par exemple
01:01:13des faits d'armes de Daesh
01:01:15des islamistes, etc
01:01:17l'Algérie vous savez
01:01:19elle propose au monde
01:01:21deux histoires dont l'une est occultée
01:01:23la première c'est le récit mythologisé
01:01:25de la décolonisation
01:01:27donc tout le monde en parle
01:01:29l'Algérie c'est un peu
01:01:31le pays de la bataille d'Alger
01:01:33en noir et blanc, etc
01:01:35mais la deuxième leçon
01:01:37c'est l'accès à l'information
01:01:39donc c'est une deuxième leçon
01:01:41qui est donnée au monde
01:01:43qui est ignorée
01:01:45et malheureusement qui a eu lieu
01:01:47avant Internet, avant la viralité
01:01:49avant l'accès à l'information
01:01:51au grand public
01:01:53bon ça rejoint un peu ce que vous dites
01:01:55et la dernière chose sur laquelle
01:01:57je voulais vous faire écouter
01:01:59c'est la guerre effectivement
01:02:01de 1990 en Algérie
01:02:03qui est occultée
01:02:05au profit de
01:02:07l'autorité mémorielle
01:02:09de faire peser sur la France
01:02:11une responsabilité, une culpabilité
01:02:13qu'elle peut ou qu'elle doit avoir
01:02:15c'est encore un autre sujet
01:02:17mais écoutez ce qu'il dit
01:02:19parce que c'est très intéressant là aussi
01:02:21c'est Kamel Daoud
01:02:23j'ai l'impression que la surenchère
01:02:25sur la guerre mémorielle avec la France
01:02:27depuis les années 2000
01:02:29elle est là pour cacher
01:02:31la réalité de la guerre civile
01:02:33on veut effacer une guerre
01:02:35en parlant exagérément d'une autre guerre
01:02:37qui ne sait pas que cette guerre a eu lieu
01:02:39c'est-à-dire qu'il y a le risque
01:02:41que ça revienne
01:02:43on n'en sort pas comme ça
01:02:45il faut du pardon, il faut de la vérité
01:02:47il faut de la vraie réconciliation
01:02:49sinon ça revient
01:02:51ce qui est dommage
01:02:53c'est que ce ne sont pas des hommes politiques
01:02:55qui parlent comme ça
01:02:57en l'occurrence c'est un artiste
01:02:59un romancier, un écrivain, un journaliste
01:03:01et que cette parole doit être portée
01:03:03mais si elle est portée
01:03:05à ce moment-là tu es taxé immédiatement
01:03:07on évoquait tout à l'heure
01:03:09l'idéologie qui refusait
01:03:11de voir le réel
01:03:13ou qui en fait n'était pas prête
01:03:15à le transformer
01:03:17je pense que cette même idéologie
01:03:19et vous le disiez tout à l'heure
01:03:21est en état de défiance
01:03:23par rapport à de grandes intellectuelles
01:03:25qui nous donnent la vérité
01:03:27d'aujourd'hui
01:03:29et dans une pensée, une langue superbe
01:03:31tout ce qu'il a dit
01:03:33notamment dans la première intervention
01:03:35je trouve lorsqu'il parle
01:03:37d'un monde pour le futur
01:03:39et pour le passé
01:03:41on se concerne en Algérie
01:03:43on ne veut pas les entendre
01:03:45parce que comme vous le dites
01:03:47ils sont qualifiés de réactionnaires
01:03:49pour le mieux
01:03:51alors moi je nuancerais
01:03:53on les entend c'est ce que je dis
01:03:55parce qu'ils savent
01:03:57mais c'est la peur
01:03:59la peur, la lâcheté
01:04:01c'est ça la difficulté
01:04:03et d'être éjecté d'un système
01:04:05d'ailleurs il a dit dans cette interview
01:04:07qu'il y a un silence assourdissant
01:04:09des féministes
01:04:11par rapport à ce qui se passe en Afghanistan
01:04:13aujourd'hui
01:04:15un mot sur le Premier Ministre
01:04:17Florian Tardif
01:04:19je crois que Marine Lenson
01:04:21me disait que Renaud Muselier
01:04:23était reçu
01:04:25avec Carole Delga
01:04:27il reçoit plutôt des élus locaux
01:04:29dans le cadre de sa fonction
01:04:31les élus locaux c'est une piste
01:04:33on pourrait avoir un gouvernement
01:04:35d'élus locaux
01:04:37ils ont intérêt en tout cas
01:04:39à prendre en compte ce qui s'est passé
01:04:41lors des dernières élections législatives
01:04:43où il y a deux France
01:04:45c'est à dire il y a la France
01:04:47des plus petites villes
01:04:49et il y a la France des métropoles
01:04:51dans la France des territoires
01:04:53c'est le Rassemblement National
01:04:55qui a été plébiscité
01:04:57lorsque l'on parle de ces députés
01:04:59190 députés du Nouveau Front Populaire
01:05:01ils ont quasiment tous été élus
01:05:03dans des grandes métropoles
01:05:05ou à proximité de grandes métropoles
01:05:07et d'ailleurs les macronistes le savent également
01:05:09ils sont élus dans des métropoles
01:05:11ou dans des régions
01:05:13qui sont proches de grandes métropoles
01:05:15donc il faut tenir compte de cela
01:05:17vous voyez Carole Delga et Renaud Muselier
01:05:19on ne les écoutera pas pour une raison simple
01:05:21c'est que le temps de parole
01:05:23et l'ARCOM que je salue de nouveau
01:05:25en ce début d'année
01:05:27nous sommes effectivement
01:05:29il y a un temps de parole
01:05:31qui nous interdit d'écouter
01:05:33les membres du PS
01:05:35et les membres de Renaud Muselier
01:05:37le président et le vice-président
01:05:39de la région de France
01:05:41M. Gisard c'est le maire de France
01:05:43mais c'est regrettable
01:05:45en revanche Mme Delga avait parlé ce matin
01:05:47et je crois qu'on peut voir ce qu'elle a dit
01:05:49sur une autre antenne
01:05:51qu'a-t-elle dit précisément
01:05:53je ne pense pas que la justice
01:05:55non ce n'est pas celle-là
01:05:57effectivement ça c'était sur la justice
01:05:59les français ont dit non au RN
01:06:01et non à Macron
01:06:03ils ont dit non à tout le monde
01:06:05il y a une tendance de gauche
01:06:07la gauche pèse 28%
01:06:0928% en France c'est ça la réalité
01:06:11vous avez Mme Carol Delga
01:06:13qui dit il y a une tendance de gauche en France
01:06:15une petite tendance
01:06:17le président selon la constitution
01:06:19a le droit de choisir le premier ministre
01:06:21mais le devoir c'est de suivre la tendance
01:06:23qui arrive en tête à une élection
01:06:25comment pouvez-vous dire une chose aussi fausse
01:06:27elle part certainement du principe
01:06:29que la coalition Nouveau Front Populaire
01:06:31n'a pas gagné mais est en tête
01:06:33la gauche pèse 28%
01:06:35cher ami
01:06:37mais qui pèse plus
01:06:39la droite pèse plus
01:06:41si elle s'allie
01:06:43si elle s'allie elle a 47 députés
01:06:45oui mais la droite pèse plus
01:06:47en tout cas le week-end à Blois
01:06:49et Laurent Wauquiez dit exactement la même chose
01:06:51que Marine Le Pen
01:06:53sauf sur le plan économique
01:06:55ce qui est quand même une petite différence
01:06:57sur le plan économique quand même
01:06:59mais autrement sur la sécurité
01:07:01vous êtes d'accord
01:07:03si ça va vers Bernard Cazeneuve
01:07:05Laurent Wauquiez a une question à se poser
01:07:07si ça va vers Bernard Cazeneuve
01:07:09ce qui se dit le plus ce matin
01:07:11Laurent Wauquiez aura un bilan à faire
01:07:13de la séquence comme on dit
01:07:15mais Laurent Wauquiez il attend 2027
01:07:17il a perdu sa séquence
01:07:19mais il n'a pas perdu ni gagné
01:07:21il attend 2027
01:07:23il pense à tort ou à raison
01:07:25qu'il sera président de la République
01:07:27il le pense
01:07:29vous savez ce qu'en pense Nicolas Sarkozy
01:07:31on ne veut pas être un parti de gouvernement
01:07:33lorsqu'on n'a pas gouverné depuis 15 ans
01:07:35c'est difficile de se présenter
01:07:37parce que Macron il venait de nulle part
01:07:39il est devenu président de la République
01:07:41peut-être il aurait dû rester nulle part
01:07:43d'ailleurs je n'en sais rien
01:07:45mais en tout cas
01:07:47il n'était pas nulle part
01:07:49il est dans des milieux très influents
01:07:51il a été recruté par un palier
01:07:53dans la commission interne
01:07:55il y a du réseau
01:07:57il avait un passé
01:07:59mais il va sortir avec un passif
01:08:01si vous me déterminez
01:08:04ça m'était un peu
01:08:06c'est bien quand même
01:08:08oui je vois vous êtes en train de me faire
01:08:10le coup du passé
01:08:12quand même ennuyeux que vous soyez vous
01:08:14dans l'intervalle devenu l'homme du passif
01:08:16fameuse 1981
01:08:18bon
01:08:20nous avons donc terminé avec le Premier ministre
01:08:22je voulais vous montrer également
01:08:24dans les informations
01:08:26ce qui se passe avec Amendoza
01:08:28avec ces deux jeunes gens
01:08:30on en parle tous les jours
01:08:32je vais être avec Antoine Vey tout à l'heure
01:08:33pour vous dire qu'il est l'avocat
01:08:35de ces deux jeunes gens
01:08:37qui étaient accusés
01:08:39de viol
01:08:41et aujourd'hui les charges
01:08:43semblent moins lourdes
01:08:45pesées sur eux
01:08:47ils sont
01:08:49ou ils pourraient rentrer
01:08:51en France
01:08:53les deux rugbymans
01:08:55ont quitté l'après-midi
01:08:57Mendoza
01:08:59et ils sont à Buenos Aires
01:09:01on dit qu'ils sont leurs avocats
01:09:03la jeune femme
01:09:05qui les accuse
01:09:07a publié
01:09:09des photos
01:09:11et ces photos
01:09:13effectivement où elle montre
01:09:15les coups
01:09:17qu'elle a reçus
01:09:19et les avocats
01:09:21dans ces cas-là
01:09:23ont fait savoir
01:09:25que ces photos
01:09:27ne sont pas compatibles
01:09:29avec les scènes décrites
01:09:31par la plaignante
01:09:33qui a été tirée au sort
01:09:35l'expert pointe
01:09:37dans son rapport
01:09:39que s'ils avaient eu lieu
01:09:41ils auraient nécessairement laissé
01:09:43des marques que l'on ne constate pas
01:09:45sur les photos
01:09:47je vous donne la parole des avocats
01:09:49cela a été expressément relevé
01:09:51par le procureur
01:09:53au titre des incohérences
01:09:55qui ressortent du récit de la plaignante
01:09:57dans les marques que l'on constate
01:09:59l'experte médical a été interrogé
01:10:01pour savoir si ces marques
01:10:03allaient avec la plaignante
01:10:05la réponse est non
01:10:07sans même savoir que la plaignante
01:10:09était atteinte d'une maladie
01:10:11qui l'empêche de coaguler correctement
01:10:13l'experte avait rejeté
01:10:15que ces marques aient pu être causées
01:10:17par des coups
01:10:19car elles sont en réalité très légères
01:10:21et peuvent avoir de nombreuses autres causes
01:10:23comme un traitement esthétique
01:10:25un traitement dentaire
01:10:27ou le fait de se cogner avec un rebord
01:10:29je précise là encore
01:10:31que ce sont les avocats
01:10:33et les soignants
01:10:35qu'on ne peut pas du tout déterminer
01:10:37si ces marques ont une origine
01:10:39qui serait avant, pendant ou après
01:10:41des rapports sexuels
01:10:43ces photos sont connues des juges
01:10:45et sont au dossier depuis la première semaine
01:10:47elles n'avaient pas filtré
01:10:49car le rapport médical est en réalité
01:10:51très favorable aux joueurs
01:10:53surtout que l'enquête a établi
01:10:55postérieurement que la plaignante
01:10:57avait caché à la justice
01:10:59qu'elle était atteinte de la maladie
01:11:01de Fawn Villebrand
01:11:03et qu'elle était atteinte de la justice
01:11:05on ne peut que déplorer
01:11:07cette instrumentalisation des médias
01:11:09qui non seulement nuit au corps de la justice
01:11:11mais instaure une réalité parallèle
01:11:13je précise une troisième fois
01:11:15ce n'est pas moi qui parle
01:11:17ce sont les avocats
01:11:19qui plaident
01:11:21Hugo Auradou et Oscar Gégou
01:11:23deux internationaux de 21 ans
01:11:25qui sont inculpés de viols aggravés en Réunion
01:11:27et les fait présumer
01:11:29que ce serait produit dans la nuit
01:11:31du 6 au 7 juillet
01:11:33je voulais vous parler de France-Israël
01:11:35parce que c'est extrêmement intéressant
01:11:37à mettre en parallèle
01:11:39avec Belgique-Israël
01:11:41Belgique-Israël est donc un match de football
01:11:43c'est la Ligue des Nations
01:11:45Belgique-Israël qui est programmée
01:11:47le 6 septembre
01:11:49n'aura pas lieu en Belgique
01:11:51un état souverain dit
01:11:53je ne peux pas organiser sur mon sol
01:11:55un match de football
01:11:57parce que je crains pour la sécurité de mon pays
01:11:59on en est là
01:12:01et France-Israël
01:12:03c'est une question
01:12:05parce que c'est un groupe
01:12:07dans lequel la France est engagée
01:12:09avec la Belgique et donc Israël
01:12:11France-Israël est programmée le 14 novembre
01:12:13et la question va se poser
01:12:15est-ce que ce match
01:12:17alors il aura lieu en France
01:12:19mais est-ce que ce match doit avoir lieu
01:12:21à un huis clos ou pas
01:12:23la Fédération Française de Football
01:12:25donnera son avis
01:12:27le ministre de l'Intérieur également
01:12:29je ne sais pas si vous avez un avis à nous donner
01:12:31est-ce que ce sujet vous intéresse
01:12:33ça serait céder devant les moyens
01:12:35de boycott
01:12:37contre Israël permanente
01:12:39ça serait céder
01:12:41la souveraineté de la France
01:12:43on ne peut pas céder dans une affaire pareille
01:12:45c'est le 14 novembre
01:12:47on a encore un peu le temps de se décider
01:12:49ça me paraît invraisemblable
01:12:51d'imaginer qu'on puisse
01:12:53accepter ce boycott
01:12:55la Belgique a décidé de délocaliser en Hongrie
01:12:57je le dis c'est quand même extraordinaire
01:12:59et dans un premier temps
01:13:01la Fédération Française
01:13:03elle doit pour le moment avoir lieu
01:13:05au stade de France
01:13:07à suivre
01:13:09on a pu organiser des matchs
01:13:11durant les Jeux Olympiques
01:13:13comme Israël-Mali
01:13:15qui était l'un des premiers matchs de football
01:13:17certes il y avait eu un dispositif
01:13:19de sécurité important
01:13:21le double que lors d'une précédente rencontre
01:13:23entre le PSG et l'Olympique de Marseille
01:13:25pour donner un ordre de grandeur
01:13:27je crois que c'était 1000 policiers
01:13:29qui avaient été dépêchés
01:13:31j'espère qu'on pourra organiser ce match
01:13:34j'étais dans un endroit
01:13:36qui s'appelle les Hamptons
01:13:38c'était à deux heures de New York au bord de la mer
01:13:40c'est très chic les Hamptons
01:13:42c'est chic oui
01:13:44c'est la toute la bourgeoisie new-yorkaise
01:13:46c'est un peu comme votre Bretagne si vous voulez
01:13:48oui, ma Bretagne de vendredi
01:13:50bon, on rappelle que votre fils est journaliste
01:13:53oui, écoutez, j'ai rien à cacher
01:13:55quand j'avais 30 ans
01:13:57j'étais journaliste à Europe 1
01:13:59je gagnais peu d'argent
01:14:01comme vous le savez à l'époque
01:14:03je gagnais beaucoup d'argent
01:14:05et j'ai acheté une petite maison d'été
01:14:07parce que mes beaux-parents avaient une maison là-bas
01:14:09votre épouse est américaine
01:14:11voilà, donc je suis propriétaire
01:14:13elle a été déclarée au fisc français
01:14:15au cas où je l'ai déclarée
01:14:17c'est au cas où monsieur Migaud nous...
01:14:20c'est la haute autorité
01:14:22c'est monsieur Migaud
01:14:24votre fils est américain
01:14:26vos enfants sont américains
01:14:28votre fils a...
01:14:30dans un mauvais journal
01:14:31il est au New York Times
01:14:33il est rédacteur en chef au New York Times
01:14:35il est devenu le journal Woke
01:14:37le grand journal Woke de la côte est américaine
01:14:40votre fils a une trajectoire très brillante
01:14:42il a été pris Pulitzer comme son père
01:14:44c'est ça que je suis un peu jaloux
01:14:46dites-nous la situation telle que vous la voyez
01:14:49j'entends dire qu'il y a un renversement de situation
01:14:51que Kaméla Harris est aujourd'hui la favorite
01:14:55faites-nous...
01:14:57écoutez, je vais vous dire ce que j'ai dit à mes amis
01:14:59quand je suis rentré il y a quelques semaines
01:15:01alors vraiment où je n'ai rien compris
01:15:04depuis 80 ans à la politique
01:15:06puisque ça fait un peu plus de 80 ans
01:15:08que je m'y intéresse
01:15:10je n'ai rien compris à la politique française
01:15:12ni à la politique américaine
01:15:14parce que je suis convaincu que si Trump n'est pas élu
01:15:17alors là effectivement je suis le plus nul des journalistes
01:15:20c'est ce que je disais il y a trois semaines
01:15:22depuis ce que je disais au début d'émission
01:15:25on nous a bassiné avec une énorme campagne
01:15:29aux Etats-Unis d'abord
01:15:31et puis en France même chose
01:15:34pour nous expliquer qu'au firmament de la politique du monde
01:15:39a surgi quelqu'un d'extraordinaire
01:15:42qui s'appelle Kaméla Harris
01:15:44personne ne le savait avant
01:15:46parce que même tous mes amis américains
01:15:48républicains ou démocrates disaient
01:15:50elle est nulle Kaméla Harris
01:15:52elle est devenue miraculeusement géniale
01:15:54et le lobby du parti démocrate
01:15:56très important
01:15:58le lobby renforcé par l'ancien président Obama
01:16:01l'ancienne épouse
01:16:03l'ancien président Clinton
01:16:05toutes les notabilités démocrates
01:16:07ont fait une campagne extraordinaire
01:16:09apparemment l'argent répond
01:16:11les dollars sont venus
01:16:13et les sondages dans la mesure où il y a eu la convention
01:16:15c'est un phénomène bien connu
01:16:17quand il y a une convention
01:16:19le candidat de ce parti qui est en situation
01:16:21monte un peu
01:16:23donc Kaméla Harris est montée un petit peu
01:16:25alors on dit ça y est c'est elle
01:16:27renversement de tendance
01:16:29elle va gagner
01:16:31d'abord un, c'est pas joué
01:16:33et ça sera extrêmement serré
01:16:35mais je ne dirais pas
01:16:37qu'Kaméla Harris sera la prochaine présidente américaine
01:16:39et ça va se jouer sur quoi ?
01:16:41ça va se jouer beaucoup sur l'économie
01:16:43malgré tout
01:16:45parce que même si l'économie est plutôt bonne actuellement
01:16:47les gens pensent qu'elle était encore meilleure
01:16:49dans les années
01:16:51la fin de Trump
01:16:53donc il y a ça
01:16:55ça va se jouer sur l'immigration
01:16:57le chômage, le bouvard d'achat
01:16:59l'inflation
01:17:01l'inflation quand même
01:17:03qui était très très forte à New York
01:17:05c'était invraisemblable
01:17:07moi j'ai vu le coût de la vie a augmenté de 20 à 25%
01:17:09quand vous faites le marché avec le caddie
01:17:11donc l'essence
01:17:13même l'essence dans un pays
01:17:15qui est autosuffisant
01:17:17en énergétique
01:17:19l'essence a augmenté
01:17:21les américains c'est le coût de la vie
01:17:23combien ça me coûte quand je vais avec mon caddie au supermarché
01:17:25et pourquoi ça a augmenté de 25% ?
01:17:27parce qu'il y a la guerre
01:17:29il y a la guerre d'Ukraine
01:17:31que nous
01:17:33moi je suis étonné de ce que vous dites
01:17:35parce que je pensais que cette guerre
01:17:37avantageait les Etats-Unis
01:17:39de ce point de vue là
01:17:41par rapport à l'année dernière si vous voulez
01:17:43puisque j'y vais tous les ans
01:17:45je dirais que l'inflation s'est faite
01:17:47plus sentir sur le marché
01:17:49des consommateurs américains
01:17:51que pour les consommateurs français
01:17:53pourtant en France
01:17:55les gens ont dit
01:17:57les prix ont flambé etc
01:17:59beaucoup moins
01:18:01ils ont dit
01:18:03ils ont vu que les prix avaient flambé
01:18:05New York a changé
01:18:07et notamment l'odeur de New York a changé
01:18:09parce que ça sent le shit partout
01:18:11vous êtes d'accord ?
01:18:13décidément tu vas à New York
01:18:15ça sent partout
01:18:17t'as l'impression que tout le monde fume
01:18:19de toute façon il n'y a pas que ça
01:18:21qui est revenu à New York
01:18:23avec les démocrates qui sont revenus au pouvoir à New York
01:18:25tout ce qu'avait mis en place
01:18:27le maire Giuliani il y a 20 ans
01:18:29et qui a duré 20 ans
01:18:31comme je l'ai connu dans les années 80
01:18:33donc si vous voulez
01:18:35malheureusement
01:18:37on parlait au début d'émission
01:18:39malheureusement de la façon
01:18:41dont nos dirigeants politiques
01:18:43ont eu un tournant
01:18:45si vous voulez laxiste
01:18:47on peut dire la même chose
01:18:49les démocrates américains
01:18:51on le voit aussi deuxième sujet
01:18:53puisque vous avez posé la question
01:18:55deuxième sujet l'immigration
01:18:57il y a un véritable problème d'immigration
01:18:59avec la frontière sud
01:19:01avec une pression formidable
01:19:03c'était d'ailleurs Kamala Harris
01:19:05qui avait été chargée par le président Biden
01:19:07de traiter ce problème
01:19:09son bilan dans ce domaine là
01:19:11est assez pitoyable
01:19:13le wokisme il existe en France
01:19:15est-ce qu'aux Etats-Unis
01:19:17vous le jugez plus influent, plus important ?
01:19:19oui puisqu'il a quand même pris le contrôle
01:19:21au niveau
01:19:23si vous reprenez le secteur
01:19:25si vous prenez le secteur des médias
01:19:27il a pris un pouvoir considérable
01:19:29les grands médias
01:19:31sont totalement maintenant
01:19:33la plupart d'entre eux
01:19:35dominés par des courants wokistes
01:19:37dans les rédactions
01:19:39et quant aux universités
01:19:41il suffit de lire la chronique des universités
01:19:43ça va recommencer puisque la rentrée universitaire
01:19:45mes petits enfants reviennent à l'université
01:19:47la semaine prochaine
01:19:49ça va repartir dans les universités
01:19:51mais ça se traduit comment ?
01:19:53ça influence
01:19:55ici vous parlez souvent
01:19:57ici sur ce plateau nous parlons souvent
01:19:59de l'idéologie et de la guerre idéologique
01:20:01on peut dire que les wokistes
01:20:03ont pris le pouvoir idéologique
01:20:05sur l'intelligentsia
01:20:07la Silicon Valley par exemple
01:20:09c'était le centre industriel de l'Amérique
01:20:11le centre technologique et industriel
01:20:13aujourd'hui la Silicon Valley
01:20:15est totalement dominée par le wokisme
01:20:17c'est quand même le centre du savoir
01:20:19les grandes universités
01:20:21Yale, Princeton, Columbia, etc.
01:20:23Berkeley
01:20:25ceux qui ne savent pas
01:20:27parce que le mot wokiste
01:20:29il est tellement vague
01:20:31qu'on exergue un exemple précis
01:20:33où vous voyez comment ça influence
01:20:35dans une entreprise
01:20:37qu'est-ce qui se passe
01:20:39est-ce que les comportements changent
01:20:41est-ce qu'il y a des...
01:20:43oui parce que des valeurs
01:20:45si vous voulez
01:20:47des valeurs positives
01:20:49comme le pluralisme
01:20:51le pluralisme par exemple
01:20:53aux Etats-Unis évidemment
01:20:55on pense aux noirs
01:20:57on pense aussi à d'autres minorités
01:20:59ce pluralisme là
01:21:01aujourd'hui
01:21:03a été qu'elle exagérait
01:21:05comme ici
01:21:07c'est-à-dire que les courants indigénistes
01:21:09par exemple ont pris le pouvoir
01:21:11dans les minorités
01:21:13et le côté positif des minorités
01:21:15se retourne en devenant
01:21:17une oppression de ce qui restait
01:21:19la majorité
01:21:21dans un certain nombre de domaines
01:21:23et ça c'est très net
01:21:25la question d'avortement
01:21:27elle a joué un petit peu
01:21:29en faveur des démocrates
01:21:31mais il est clair
01:21:33que la majorité des femmes américaines
01:21:35y compris les républicaines
01:21:37même les trumpistes
01:21:39sont favorables à...
01:21:41alors Somaya Labidi nous rappelle les titres
01:21:43mais de toute façon vous allez revenir
01:21:45tous les jeudis
01:21:47et moi je peux vous écouter
01:21:49parler des Etats-Unis pendant des heures
01:21:51simplement on est à la fin de l'émission
01:21:53Somaya
01:21:55elle plaide pour un premier ministre de gauche
01:21:57et réclame la mise en place
01:21:59d'une proportionnelle déclaration
01:22:01la présidente de l'association
01:22:03région de France
01:22:05qui précise qu'elle n'est candidate à rien
01:22:07l'auteur des tirs contre la prison
01:22:09de ce quedain et son complice
01:22:11toujours recherché
01:22:13il était 15h10 hier
01:22:15lorsqu'un homme cagoulé
01:22:17a tiré à plusieurs reprises
01:22:19sur la porte de la prison
01:22:21et est reparti en voiture
01:22:23avec une seconde personne
01:22:25aucun blessé n'est à déplorer
01:22:27et puis Valeurs Actuelles publie
01:22:29l'édition 2024
01:22:31suivie par la ville de Meaux
01:22:33alors qu'Ajaccio, première l'an dernier
01:22:35recule à la 3ème place
01:22:37Vous étiez aux Etats-Unis
01:22:39lors de la cérémonie d'ouverture
01:22:41des Jeux Olympiques
01:22:43des Jeux Olympiques ici ?
01:22:45Non je suis revenu
01:22:47pas pour ça mais je suis revenu
01:22:49et les Américains
01:22:51comment jugent-ils la France
01:22:53et notre président ?
01:22:55Ecoutez ils en parlent très peu
01:22:57malheureusement
01:22:59alors ça c'est pas seulement
01:23:01parce que depuis peut-être
01:23:03Mitterrand
01:23:05on parle peu des présidents français
01:23:07aux Etats-Unis
01:23:09enfin moi j'ai suivi ça depuis 50 ans
01:23:11on parle de moins en moins
01:23:13de nos présidents
01:23:15on parlait du général De Gaulle
01:23:17et on parlait un petit peu
01:23:19d'un certain nombre de successeurs
01:23:21et de moins en moins maintenant
01:23:23donc si quand ils viennent en France
01:23:25ou quand le président français
01:23:27va aux Etats-Unis
01:23:29Est-ce qu'il regarde Émilie in Paris ?
01:23:31Netflix ça !
01:23:33Est-ce que l'Amérique regarde la France
01:23:35et Paris ?
01:23:37Oui mais je pense quand même
01:23:39que la France regarde toujours plus
01:23:41l'Amérique qu'en sens inverse
01:23:43Oui je suis d'accord avec vous
01:23:45et là les élections
01:23:47Sauf pour les Jeux Olympiques
01:23:49je pense que les Jeux Olympiques
01:23:51ont été appréciés
01:23:53tous les Américains
01:23:55ça représente quand même
01:23:57des petites minorités
01:23:59ceux qui ont eu l'occasion
01:24:01ça me fait plaisir
01:24:03Oui mais vous n'avez pas perdu
01:24:05Je ne sais pas si c'est le vin rouge
01:24:07Non vous n'avez pas perdu
01:24:09votre intelligence et votre art
01:24:11de la synthèse
01:24:13et de nous raconter
01:24:15les infos que vous nous avez données
01:24:17donc c'est un plaisir d'être avec vous
01:24:19et de prolonger cette aventure
01:24:21puisqu'on se connait depuis longtemps
01:24:23et vraiment vous êtes un membre
01:24:25extrêmement important
01:24:27de notre confrérie
01:24:29de notre compagnie
01:24:31d'émissions
01:24:33Jérémy Guillot était à la réalisation
01:24:35Ludovic Liébard était à la vision
01:24:37merci à Éric Boismar
01:24:39merci à Marine Lanson et Guilhem Lafage
01:24:41toutes ces émissions seront retrouvées
01:24:43sur cnews.fr
01:24:45et nous nous allons boire un petit peu
01:24:47d'eau minérale
01:24:49C'est un truc que vous n'avez pas coutume
01:24:51Ça va nous changer
01:24:53Jean-Marc Morandini
01:24:55à ce soir