• il y a 3 mois
Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

Category

📺
TV
Transcription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue. Heureux de vous retrouver en ce lundi matin, même si les vacances c'est bien aussi.
00:00:10Cherche Premier ministre. Désespérément, comme annoncé, aucune coalition n'est possible.
00:00:17Lucie Castex a inventé un poste que la Ve République n'avait pas prévu.
00:00:22Premier ministre imaginaire, elle joue ce rôle avec une prétention, une arrogance,
00:00:27une morgue qui n'a d'égal que l'antipathie que Mme Castex inspire.
00:00:32La droite refuse l'union des droites. Jusqu'ici, cette stratégie l'a conduite à la position du Strapentin.
00:00:38Le Rassemblement National est hors jeu. Il attend son moment.
00:00:42S'il parvient un jour au pouvoir, ce sera tout seul. La Macronie est exsangue.
00:00:46Le Président de la République inaugurera les chrysanthèmes. Elles seront les fleurs de son quinquennat.
00:00:52Ce gouvernement démissionnaire expédie les affaires courantes.
00:00:55Le prochain fera ce qu'il peut, c'est-à-dire pas grand-chose.
00:00:59Il n'y a plus qu'à attendre, soit la prochaine dissolution, soit 2027 avec un deuxième tour,
00:01:05Le Pen-Mélenchon qui paraît ce matin le scénario le plus probable.
00:01:09En attendant, les sujets graves qui menacent la France et qui inquiètent les Français,
00:01:15à savoir l'immigration, la délinquance, l'insécurité, l'islamisme,
00:01:20resteront sans réponse, faute de cap clairement défini.
00:01:25Je rappelle que l'auteur présumé de l'incendie à la Grande-Motte est algérien,
00:01:29en situation régulière, comme le terroriste de Solingen et syrien,
00:01:33ayant bénéficié du droit d'asile en 2022 quand il est entré en Allemagne.
00:01:38Il ne s'agit donc pas d'immigration illégale, mais d'hommes que la France et l'Allemagne
00:01:43ont accueilli sur leur sol. L'immigration légale en Europe est un sujet central
00:01:48qui interroge les peuples. Ainsi va la France en cette rentrée 2024
00:01:53entre incertitude et inquiétude. Le pire n'est jamais certain.
00:01:57Et c'est pour cette raison qu'il faut faire bouger les choses, s'adapter,
00:02:01ne pas se résigner sans doute. Bonne rentrée à tous.
00:02:13...
00:02:18Bonjour à tous. On n'en sait plus sur les intentions de l'assaillant
00:02:22de la synagogue de la Grande-Motte. Gérald Darmanin a annoncé hier soir
00:02:26que l'individu attendait les fidèles avec une hachette à la Grande-Motte.
00:02:29L'émotion est toujours vive. Beaucoup de personnes sont venues exprimer
00:02:32leur solidarité à l'égard de la communauté juive. Ecoutez-les au micro d'Axel Reboux.
00:02:36Moi, j'étais à Strasbourg ou à Paris. Mais dans le fond, à chaque fois,
00:02:41nous avons voulu manifester notre solidarité avec le peuple juif.
00:02:47Ils sont nos frères, nos frères aînés. Et chaque fois qu'il y a quelque chose
00:02:53de grave qui se passe dans notre beau pays de France, nous souffrons.
00:02:57...
00:03:01En politique, les consultations se poursuivent à l'Elysée.
00:03:04Aujourd'hui, Emmanuel Macron pourrait annoncer un non pour Matignon dans les prochains jours.
00:03:08En attendant, le chef de l'Etat reçoit à 9h30 la présidente de l'Assemblée nationale.
00:03:12A 10h45, le RN. A midi, Éric Ciotti. Et puis enfin, le président du Sénat, Gérard Larcher, à 17h.
00:03:18Et puis à l'international, les vols entre Paris, Tel Aviv et Beyrouth sont suspendus.
00:03:22Depuis hier, Air France et Transavia ne desservent plus ces deux villes depuis la capitale.
00:03:26Et ce, jusqu'à ce soir au minimum. Les compagnies aériennes l'ont annoncé hier
00:03:30après l'aggravation des tensions au Proche-Orient.
00:03:33C'est à vous, Pascal, pour l'heure des pros.
00:03:35Eh bien, merci beaucoup, Marine. Heureux de vous retrouver également ce matin,
00:03:38comme Élisabeth Lévy, que vous connaissez.
00:03:40Philippe Guibert, Philippe Belger, Nathan Devers.
00:03:42Charles Alloncle, qui est député à droite.
00:03:46Absolument, du groupe d'Éric Ciotti.
00:03:48Exactement, de l'héros. Et vous nous parlerez, puisque vous êtes le député.
00:03:52Dans votre circonscription, il y a eu cet attentat terroriste ce vendredi.
00:03:59Absolument, et on vient d'apprendre qu'il y a eu une fusillade sur le parking de la dune.
00:04:03Il y a eu une nouvelle fusillade avec un mort et un blessé en urgence absolue,
00:04:07qu'on vient d'apprendre il y a quelques minutes.
00:04:09C'est effectivement quelque chose qui va nous intéresser.
00:04:12Michel Chevalet va être là dans une seconde pour parler de ces astronautes bloqués dans l'espace.
00:04:17On va en parler dans quelques secondes.
00:04:19Puisque Michel semble avoir autant de mal à venir sur ce plateau
00:04:23que les astronautes à quitter leur station.
00:04:29Je vais peut-être commencer par ce qui s'est passé à la Grande-Motte.
00:04:32On va voir le sujet de Maxime Legay.
00:04:34L'enquête en cours.
00:04:42Après l'interpellation du principal suspect, l'enquête se poursuit dans l'attaque de la synagogue de la Grande-Motte.
00:04:48L'individu aurait vraisemblablement reçu l'aide de complices.
00:04:52Il y a sans doute des personnes qui l'ont aidé, d'une manière ou d'une autre,
00:04:55à venir sur le site, à repartir, peut-être même à voir,
00:04:58puisque c'est une synagogue assez confidentielle.
00:05:00Ça a été très bien dit dans notre reportage.
00:05:02Elle était enfermée.
00:05:04Et puis surtout, il y a eu un drame sans doute évité,
00:05:06comme l'a dit hier le Premier ministre,
00:05:08puisqu'il se cache, au moment où il met le feu,
00:05:10dans cette synagogue où des gens habitent, notamment le rabbin, juste au-dessus.
00:05:13Et il attend sans doute, c'est ce qu'on imagine avec sa hache, sa hachette,
00:05:16la sortie des personnes, il les guette.
00:05:18Et comme les gendarmes arrivent très très vite,
00:05:20moins de deux minutes sur place, il s'en va, il s'enfuit.
00:05:22Le mis en cause est un Algérien de 33 ans.
00:05:25En situation régulière, il est arrivé sur le territoire français en 2018,
00:05:29en passant par l'Espagne.
00:05:31Sur les réseaux sociaux, il partage du contenu pro-palestinien,
00:05:35mais était jusqu'alors inconnu des services de renseignement.
00:05:39En raison de son état de santé, et selon nos informations,
00:05:42le suspect n'a pas encore été entendu sur le fond par les enquêteurs.
00:05:46Au total, quatre personnes sont actuellement en garde à vue.
00:05:51Alain, qui est le député de Montpellier,
00:05:53je voulais savoir comment les uns et les autres réagissent sur le terrain ?
00:05:56Sur le terrain, l'émotion, enfin, beaucoup d'effroi,
00:05:59beaucoup de surprises, l'émotion est extrêmement vive.
00:06:01Parce que la Grande-Notre connaît sans doute cette station de balnéaire,
00:06:04c'est très paisible pendant l'été.
00:06:06Il y a beaucoup de fêtes votives aussi autour,
00:06:08qui célèbrent les traditions pendant tout l'été.
00:06:10Après, un acte terroriste ne prévient jamais,
00:06:14on ne sait jamais où ni quand, mais l'émotion est vive.
00:06:17Depuis samedi soir, il y a eu des rassemblements devant la synagogue.
00:06:22Ce soir, à partir de 19h, devant la synagogue, avec le maire,
00:06:26on organisera également un nouveau rassemblement.
00:06:28J'espère qu'on sera les plus nombreux possibles.
00:06:30Mais l'émotion, même si le suspect a été appréhendé,
00:06:33est encore extrêmement vive.
00:06:34Je voulais justement qu'on voit un sujet de Denia Tengour
00:06:37sur l'émotion à la Grande-Notre, et puis cette cité si particulière
00:06:41dont on a beaucoup parlé, parce que c'est une cité
00:06:44avec un trafic de drogue extrêmement important.
00:06:46À Nîmes ?
00:06:47Absolument.
00:06:48Cité, on sait qu'elle est difficile.
00:06:51Apparemment, le terroriste serait aussi résident
00:06:54de la Grande-Notre et de Nîmes.
00:06:56Il a des complices qui auraient été interpellés,
00:06:58qui se sont interrogés.
00:06:59Mais oui, c'est une cité très difficile.
00:07:00Et je le disais, la mise en perspective de ces faits
00:07:02est extrêmement intéressante.
00:07:04C'est une immigration qui est légale.
00:07:07Ce monsieur est Algérien, est arrivé sur le sol de France en 2010.
00:07:11Donc il ne s'agit pas d'une immigration illégale.
00:07:13Et je faisais le parallèle avec Sölingen,
00:07:15parce que Sölingen, c'est également un Syrien
00:07:18qui a eu le droit d'asile.
00:07:20Donc au cœur de nos sociétés en Europe,
00:07:22il y a l'immigration légale.
00:07:25Légale, c'est très important de le dire,
00:07:27parce que légale, c'est encore autre chose.
00:07:28Mais il y a cette immigration légale
00:07:31qui nous interroge et qui interroge tous les peuples
00:07:33et qui, sans doute, n'est pas prise en compte
00:07:35au plus haut niveau aujourd'hui de tous les États européens.
00:07:38Et vous avez raison, c'est là où les bras nous en tombent.
00:07:40On parle souvent beaucoup d'immigration illégale,
00:07:42mais on voit que le système est fondamentalement vicié,
00:07:44parce que dans les 500 000 personnes
00:07:46qu'on fait venir sur le territoire,
00:07:48de façon légale,
00:07:50certains sont des islamistes radicaux.
00:07:53Donc le modèle doit être interrogé de fond en comble.
00:07:55Et il y a beaucoup, évidemment, de sujets également,
00:07:57puisqu'il y a cet antisémitisme d'atmosphère qui existe.
00:08:00Et Gérald Darmanin, d'ailleurs, il faut le saluer,
00:08:02a pris la parole hier soir sur France 2.
00:08:04On peut d'ailleurs l'écouter immédiatement, Gérald Darmanin,
00:08:06puisque cet antisémitisme d'atmosphère,
00:08:09on sait comment il existe,
00:08:12par qui il est propagé.
00:08:14Et bien sûr, le lien est toujours...
00:08:16On le sait, mais on ne l'entend pas.
00:08:18On l'entend, d'ailleurs.
00:08:20Gérald Darmanin l'a dit, et je vous propose de l'écouter,
00:08:22c'était hier soir au journal de France 2.
00:08:24Et depuis le premier semestre,
00:08:26depuis le 1er janvier de cette année,
00:08:28les choses ne se sont pas calmées.
00:08:30Bien au contraire, il y a quasiment 200 %
00:08:32d'augmentation de ces actes.
00:08:34Les deux tiers des actes antireligieux,
00:08:36il y a des actes contre les chrétiens,
00:08:38c'est ignoble, mais les deux tiers des actes antireligieux
00:08:40sont contre les juifs.
00:08:42Et donc moi, je veux redire, en tant que ministre de l'Intérieur,
00:08:44depuis 4 ans, à la demande du président de la République,
00:08:46notre grande fermeté face à tous les actes antisémites.
00:08:51Et là, on va écouter Gérald Darmanin,
00:08:53qui précisait cet antisémitisme d'atmosphère.
00:08:57On voit bien qu'il y a une partie de la gauche, malheureusement,
00:09:01qui tient ce discours d'encouragement,
00:09:03de haine envers nos compatriotes juifs,
00:09:05quand on n'est pas capable de qualifier d'antisémite
00:09:07ce qu'il s'est passé.
00:09:09Mettre le feu, de façon volontaire, à une synagogue
00:09:11où le rabbin, sa famille, habite,
00:09:13en attendant, avec une hache,
00:09:15c'est un acte antisémite,
00:09:17il faut le dénoncer comme tel.
00:09:19Sinon, on crée une suspicion et une confusion des genres.
00:09:21Et je pense que les Français attendent,
00:09:23et notamment nos compatriotes juifs,
00:09:25qu'on mette des mots sur les choses.
00:09:27Pourquoi c'est intéressant ?
00:09:29Parce que la mise en perspective de l'information
00:09:31dépend parfois des médias.
00:09:33Ce matin, nos amis de France Inter...
00:09:35Est-ce que vous avez entendu le mot « islamiste » ?
00:09:37Est-ce que vous avez entendu qu'il était drapé
00:09:39dans un drapeau palestinien ?
00:09:41Moi, depuis deux jours, je me dis
00:09:43qu'on est reparti pour un tour.
00:09:45J'entends sur France Inter que le problème de la France,
00:09:47c'est l'islamophobie, en général,
00:09:49entre un attentat en Isle antisémite
00:09:51et le fait qu'on pose la question de l'islamophobie
00:09:53comme étant la priorité,
00:09:55il se passe quelques jours.
00:09:57Je n'ai absolument pas, très peu, entendu ce mot.
00:09:59Alors justement, c'est intéressant,
00:10:01puisque vous parlez de France Inter,
00:10:03et on en parle tous les matins,
00:10:05mais c'est intéressant de le dire.
00:10:07Chacun choisit l'angle qu'il veut
00:10:09pour expliquer la situation française.
00:10:11Et bien sûr, France Inter,
00:10:13le problème, c'est l'islamophobie.
00:10:15C'était ce matin Aurélien Bélanger,
00:10:17qui était sur le service public.
00:10:19C'est vos impôts, c'est vous qui payez.
00:10:21Il y a une islamophobie extrêmement forte
00:10:23qui travaille la société française.
00:10:25Une islamophobie qui est devenue...
00:10:27De passion populaire,
00:10:29elle est devenue une passion d'intellectuel.
00:10:31Et l'islamophobie, aujourd'hui,
00:10:33quand on allume un certain nombre de chaînes de télévision,
00:10:35elle est extrêmement présente
00:10:37sur les plateaux, et ceci est une anomalie.
00:10:39Et il me semble que
00:10:41la société française était malade
00:10:43de cette islamophobie, et que des personnes
00:10:45l'avaient volontairement
00:10:47attisée.
00:10:49De verre, c'est toujours la même question.
00:10:51C'est Antonio Gramsci qui a dit ça
00:10:53et résumé ça très bien.
00:10:55La bataille des idées en France,
00:10:57elle est gagnée depuis bien longtemps,
00:10:59par les universitaires, les artistes,
00:11:01les écrivains, les journalistes, etc.
00:11:03Avec ce que dit M. Bélanger,
00:11:05qui en est l'expression.
00:11:07Il est philosophe, mais pour lui, le problème, c'est
00:11:09l'islamophobie.
00:11:11En l'occurrence, je n'ai pas lu son livre.
00:11:13Là, vous venez de l'entendre.
00:11:15Ne vous défaussez pas.
00:11:17J'en ai lu des extraits, j'ai entendu ce qu'il disait.
00:11:19En fait, ce qu'il dit est faux, d'abord.
00:11:21Ce qu'il dit est factuellement faux.
00:11:23C'est ce que j'allais dire.
00:11:25Il n'y a pas d'islamophobie sur les plateaux de télévision.
00:11:27Oui, bien sûr.
00:11:29Mais ce qui m'a étonné dans sa démarche,
00:11:31c'est que la démarche d'Aurélien Bélanger a été
00:11:33d'écrire un livre sur le printemps républicain.
00:11:35En montrant que le printemps républicain,
00:11:37d'hérésie du Parti socialiste,
00:11:39comme il le dit, je le cite entre guillemets,
00:11:41est devenu une sorte d'organe
00:11:43qui a créé l'extrême droitisation
00:11:45de la France et qui est devenu presque
00:11:47l'organe de pensée du Rassemblement national
00:11:49ou de la prise du pouvoir
00:11:51du Rassemblement national en France.
00:11:53Et ça, c'est étonnant comme méthode.
00:11:55Le printemps républicain,
00:11:57on peut avoir tous les désaccords qu'on veut,
00:11:59et moi j'en ai plein avec eux, mais ils ont toujours été,
00:12:01au contraire, vices et ragements.
00:12:03Mais Nathan, pourquoi il écrit ce livre s'il ne l'écrit pas ?
00:12:05Il n'est pas sur France Inter et il est reçu nulle part.
00:12:07Mais pardonnez-moi de le dire comme ça.
00:12:09C'est-à-dire que c'est ce qu'on appelle
00:12:11la bataille des idées
00:12:13et la bataille des idées, si vous n'êtes pas
00:12:15dans la doxa, vous n'existez pas.
00:12:17Pourquoi un jour de rentrée,
00:12:19M. Bélanger, que personne ne connaît, est sur France Inter ?
00:12:21Pour expliquer que la société française est islamophobe.
00:12:23Trois jours après un attentat antisémite.
00:12:25Je veux dire, c'est qu'il y a quelque chose
00:12:27qui ne va pas dans ce pays sur la bataille des idées,
00:12:29mais comme nous le disons matin, midi et soir,
00:12:31et que la droite ne mène pas
00:12:33la bataille des idées depuis des années,
00:12:35vous avez M. Bélanger qui dit des choses
00:12:37factuellement fausses,
00:12:39sans être reprise.
00:12:41Son livre suscite une grosse controverse depuis deux semaines.
00:12:43Mais pas sur France Inter, où il a été interrogé
00:12:45en majesté, et vous le verrez à quotidien,
00:12:47et vous le verrez partout.
00:12:49Je vous le signe, et il sera partout.
00:12:51C'est ça la bataille des idées.
00:12:53Oui, mais Pascal,
00:12:55j'ai l'avantage d'avoir lu le livre.
00:12:57C'est pour l'avantage
00:12:59dans un débat, a priori.
00:13:01Moi je ne lis pas les livres,
00:13:03je ne veux pas me laisser influencer.
00:13:05C'est Remo Forlani qui disait ça.
00:13:07Il dit je ne vais pas regarder les films que je critique,
00:13:09parce que je ne veux pas me laisser influencer.
00:13:11Là je juge l'interview.
00:13:13Il n'empêche que là je trouve
00:13:15que sa réponse est grotesque,
00:13:17et fausse, vous avez totalement raison.
00:13:19Les médias ne sont pas islamophobes.
00:13:21Mais le livre est beaucoup
00:13:23plus intéressant qu'on le dit là,
00:13:25que les polémiques.
00:13:27Ce n'est pas le sujet, j'ai bien compris.
00:13:29C'est ça l'atmosphère.
00:13:31C'est ça l'atmosphère.
00:13:33Mais vous simplifiez un petit peu,
00:13:35me semble-t-il,
00:13:37Pascal. Aurélien Bélanger
00:13:39n'est pas seulement
00:13:41invité dans les médias,
00:13:43parce qu'il qualifie
00:13:45la France d'aujourd'hui d'islamophobe.
00:13:47Le livre est intéressant,
00:13:49il fait une analyse politique
00:13:51d'ailleurs assez odieuse à l'égard de
00:13:53Laurent Bouvet, et de Charlie Hebdo,
00:13:55et de Philippe Vall, et de
00:13:57Manuel Valls.
00:13:59Et Elisabeth Levy.
00:14:01Mais est-ce qu'on a le droit de critiquer
00:14:03l'islam dans ce pays ? Est-ce que
00:14:05trois jours après un attentat antisémite,
00:14:07on a le droit de dire que
00:14:09l'urgence ce n'est peut-être pas
00:14:11d'interdire la critique de l'islam ?
00:14:13On a le droit de critiquer l'islam comme on a le droit de
00:14:15critiquer la religion catholique ou la religion juive.
00:14:17Mais personne ne vous empêche
00:14:19de le faire. Je le précise.
00:14:21Vous avez tout à fait raison. A-t-on le droit ?
00:14:23Parce que cette histoire d'islamophobie, c'est
00:14:25employer un mot qui a été inventé par
00:14:27les mollahs iraniens pour
00:14:29interdire et criminaliser
00:14:31parfois au titre de la peine
00:14:33de mort toute critique de l'islam.
00:14:35Je veux dire, excusez-moi, quand
00:14:37Sonia de Villers interroge M. Bélanger
00:14:39qui lui dit le problème c'est l'islamophobie,
00:14:41alors elle lui dit oui, il y a quand même
00:14:43l'islamisme. Il dit oui, oui, il faut combattre
00:14:45l'islamisme. Aujourd'hui, les études
00:14:47montrent qu'il y a parmi
00:14:49la population musulmane, je ne sais pas comment il faut dire,
00:14:5150% d'imprégnation
00:14:53de préjugés anti-juifs.
00:14:55Est-ce qu'on a le droit de le dire ?
00:14:57Je précise et je vais donner la parole à Philippe
00:14:59Gilbert.
00:15:01Pardonnez-moi, il faut que je retrouve les noms.
00:15:03C'est une confusion flatteuse.
00:15:05Est-ce qu'on vous a manqué ?
00:15:07Non, pas du tout.
00:15:09Bon, en revanche,
00:15:11M. Bélanger, c'est intéressant parce que c'est quelqu'un
00:15:13qui a été inventé pour contrer
00:15:15Michel Houellebecq. Le problème, c'est qu'ils n'ont pas
00:15:17un livre.
00:15:19Il a eu
00:15:21talent.
00:15:23Et à tel point que Gallimard l'a lâché.
00:15:25C'est ça la vérité.
00:15:27C'est possible.
00:15:29Et il est sur France Inter.
00:15:31C'est tout ce que je dis.
00:15:33Quelqu'un qui ne présente personne est sur la radio
00:15:35de vos impôts.
00:15:37En revanche, M. Bélanger, s'il veut venir sur le plateau,
00:15:39il peut venir tout de suite avec plaisir.
00:15:41Arriver sur France Inter ne fait pas
00:15:43disparaître le talent de l'écrivain.
00:15:45Non, mais ce que je veux vous dire,
00:15:47vous comprenez bien ce que je veux dire.
00:15:49France Inter mène une bataille
00:15:51d'idées.
00:15:53Avec votre argent.
00:15:55C'est ça que je souligne.
00:15:57Et d'ailleurs, M. Cohen, Patrick Cohen,
00:15:59l'éditorialiste qui a été pris sur France Inter,
00:16:01c'est Patrick Cohen. Donc ça s'appelle une bataille
00:16:03des idées.
00:16:05En revanche, je vous propose
00:16:07peut-être de voir l'émotion à la grande mode, puisque
00:16:09je rappelle que Charles Alloncle est avec nous.
00:16:11Vous êtes député...
00:16:13Député de l'Hérault, à droite de la
00:16:159e circonscription de l'Hérault.
00:16:17A droite, c'est le groupe d'Éric Sveti, vous avez raison.
00:16:19Le groupe n'est pas encore très connu.
00:16:21Et si vous me permettez, vous expliquez qu'il fallait
00:16:23saluer Gérald Darmanin pour son propos
00:16:25qui dénonce un antisémitisme latent.
00:16:27J'aimerais rappeler qu'il y a 40 jours,
00:16:29Gérald Darmanin a été élu
00:16:31grâce au désistement d'un
00:16:33candidat, d'une candidate LFI,
00:16:35donc il nous donne des grandes leçons
00:16:37aujourd'hui. Il a fait alliance avec LFI
00:16:39pour être élu. Alors je ne dirais pas que
00:16:41Gérald Darmanin a fait alliance avec LFI,
00:16:43et pour le dire, je trouve qu'il fait plutôt le job
00:16:45et si tout le monde était sur la position de Gérald Darmanin,
00:16:47ça irait sans doute mieux dans ce pays.
00:16:49Il était très content de bénéficier
00:16:51des voix de LFI, il était au coude à coude
00:16:53au premier tour face à un candidat à son loi nationale
00:16:55et sans les voix de LFI, il ne serait pas là aujourd'hui.
00:16:57Il n'y a pas des voix qu'on devrait refuser.
00:16:59On revient sur la grande mode, parce que ce qui m'intéresse
00:17:01c'est l'état, effectivement,
00:17:03de certains, j'allais dire,
00:17:05régions de France, qui sont aujourd'hui
00:17:07en difficulté,
00:17:09parfois,
00:17:11avec la drogue, mais aussi avec une
00:17:13islamisation rampante
00:17:15ou pas rampante d'ailleurs, qui peut exister.
00:17:17Alors je vous propose de voir le sujet
00:17:19de Donia Tengour
00:17:21sur l'émotion à la grande mode.
00:17:33Touchés comme l'ensemble de la communauté nationale,
00:17:35certains français sont venus de loin
00:17:37pour exprimer leur solidarité.
00:17:39C'est le cas de Suzanne et Jean,
00:17:41qui ont fait le déplacement depuis Montélimar.
00:17:43On a été complètement bouleversés
00:17:45de cette tentative
00:17:47d'attentat, quand même,
00:17:49il faut appeler les choses par leur nom.
00:17:51La communauté juive, ils sont nos frères,
00:17:53nos frères aînés. Nous voulions
00:17:55partager cette souffrance,
00:17:57mais aussi apporter un peu de baume.
00:17:59J'ai été toujours
00:18:01engagé
00:18:03auprès de la communauté
00:18:05juive.
00:18:07Je suis pasteur, mais
00:18:09j'ai toujours été
00:18:11un soutien pour la communauté
00:18:13juive. La présidente de l'association
00:18:15culturelle israélite de la grande mode,
00:18:17qui n'a pas souhaité s'exprimer
00:18:19à visage découvert, fait, quant
00:18:21à elle, part de son inquiétude.
00:18:23Notre communauté est en danger.
00:18:25Il faut que l'ensemble
00:18:27de la population nationale se mobilise
00:18:29parce que c'est inadmissible
00:18:31que le conflit israélo-palestinien
00:18:33soit amené en France.
00:18:35Un rassemblement est prévu
00:18:37aujourd'hui à 19h devant la synagogue
00:18:39en présence du préfet.
00:18:41Plutôt que de parler de l'islamophobie
00:18:43de la société française, qui est un fantasme
00:18:45pour les gens de France Inter,
00:18:49on devrait souligner ce que
00:18:51vivent les Juifs en France,
00:18:53et on le souligne d'ailleurs,
00:18:55ce que vivent les Juifs en France.
00:18:57Je trouve qu'il y a un petit changement
00:18:59dans les médias dits mainstream,
00:19:01parce qu'hier soir, ETF1 et France 2,
00:19:03les deux journaux, ont commencé
00:19:05leur édition
00:19:07par ces sujets-là.
00:19:09Je pense qu'on n'a pas
00:19:11vraiment conscience qu'on ne prend pas
00:19:13la mesure de la gravité
00:19:15de vivre dans un pays où, à nouveau,
00:19:17on incendie des synagogues.
00:19:19Et là, en l'occurrence,
00:19:21ce n'est pas un acte de
00:19:23vandalisme antisémite.
00:19:25C'est un attentat organisé,
00:19:27dont d'ailleurs, il faudra voir quand même, à travers l'enquête,
00:19:29si cet individu a agi seul,
00:19:31ou s'il fait partie
00:19:33d'une organisation.
00:19:35Mais on revit dans un
00:19:37pays, la France,
00:19:39où on incendie des synagogues.
00:19:41Moi, ça me donne un sentiment de honte,
00:19:43d'un énorme échec.
00:19:45Un énorme échec.
00:19:47De vivre dans un pays où on incendie
00:19:49des synagogues, c'est une honte
00:19:51et c'est un échec,
00:19:53à mesure où, moi, je ne pensais pas qu'on pourrait revivre ça.
00:19:55Je ne pensais pas qu'on pourrait
00:19:57revivre ça.
00:19:59Mais dire ça, c'est aussi souligner une certaine gauche
00:20:01et une autre qui s'allient avec cette gauche
00:20:03qui encourage cet antisémitisme
00:20:05d'atmosphère. Donc, on revient
00:20:07à des sujets que nous avons traités
00:20:09beaucoup au printemps.
00:20:11Oui, mais c'est un sujet sur lequel on était collectivement naïfs.
00:20:13Arrêtez.
00:20:15Moi, je ne suis pas collectivement naïf.
00:20:17Arrêtez. Moi, je ne suis pas collectivement avec vous du tout.
00:20:19Parce que ça fait des années
00:20:21que nous le disons. Arrêtez avec ça.
00:20:23Ça, c'est comme le Covid.
00:20:25Tout le monde était d'accord.
00:20:27Ça, vous êtes formidable. En fait, vous,
00:20:29vous vous trompez tout le temps et vous vous dites
00:20:31« Ah oui, mais on était collectivement… »
00:20:33Non, je ne me trompe pas tout le temps et vous arrivez à vous tromper aussi.
00:20:35Mais la droite n'a pas toujours été parfaitement lucide
00:20:37sur le sujet. Mais la droite
00:20:39n'a pas mené la bataille des idées.
00:20:41Elle n'a pas été lucide.
00:20:43Mais elle a été lucide.
00:20:45Elle ne mène pas la bataille des idées.
00:20:47Tout ceux qui nommaient l'antisémitisme
00:20:49étaient traités de fachos.
00:20:51Ça fait depuis 2002.
00:20:53Et moi, je vous le dis,
00:20:55il faut maintenant
00:20:57les grandes phrases qu'on entend à chaque fois.
00:20:59On entend les mêmes phrases quand on attaque la France.
00:21:01Un juif, on attaque la France, etc.
00:21:03Au mieux, ça nous fait rire.
00:21:05Au mieux.
00:21:07Pascal a raison. On n'a pas été collectivement naïfs.
00:21:09Il y a des gens qui ont voulu nous empêcher.
00:21:11Je ne dis pas que c'est vous.
00:21:13Mais une grande partie de la gauche et des médias
00:21:15ont voulu nous empêcher
00:21:17du fait de voir.
00:21:19On a attaqué Alain Finkielkraut
00:21:21parce qu'il sonnait l'alarme.
00:21:23On a attaqué des gens.
00:21:25Nathan Devers, effectivement.
00:21:27Et ceux qui ont mené cette bataille d'idées
00:21:29n'étaient pas entendus ou ostracisés, évidemment.
00:21:31Nathan Devers, et après on va parler avec Michel Chevalet
00:21:33avant la pause, la première.
00:21:35Parce que Michel est arrivé un peu en retard.
00:21:37Sur la question de la naïveté,
00:21:39je pense que tous les gens qui étaient un peu lucides
00:21:41au lendemain du 7 octobre
00:21:43disaient qu'il allait y avoir un drame en France.
00:21:45J'ai été étonné quand j'ai appris ça, ce qu'il y avait hier.
00:21:47Parce que l'antisémitisme d'atmosphère, ce que vous avez appelé ainsi,
00:21:49on le voit tous les jours.
00:21:51On le voit monter.
00:21:53On voit une société qui est quand même très passive
00:21:55face à ce phénomène qui est extrêmement inquiétant.
00:21:57Et donc malheureusement,
00:21:59moi je n'ai pas été étonné du tout d'apprendre
00:22:01qu'il y a eu une synagogue
00:22:03qui a été victime d'une tentative d'attentat
00:22:05à la Grande Motte, comme je ne suis pas étonné
00:22:07de savoir qu'il y a des juifs qui se font agresser
00:22:09dans le métro à Paris, dans le tramway
00:22:11à Montpellier. Ce n'est pas étonnant.
00:22:13Ensuite, il me semble, sans relancer le débat tout à l'heure,
00:22:15qu'on peut dénoncer toutes les formes de racisme
00:22:17si vous voulez, sans les segmenter
00:22:19ou sans les compartir.
00:22:21Sur l'état de la menace antisémite,
00:22:23quand je vois certains députés
00:22:25à l'Assemblée nationale qui nous disent
00:22:27que la menace vient de suprémacistes
00:22:29ou elle viendrait de pétainistes,
00:22:31moi je demande combien d'attentats
00:22:33de pétainistes, de suprémacistes
00:22:35se sont produits depuis
00:22:37les années 80.
00:22:39Je voudrais qu'on soit très lucide
00:22:41et surtout qu'on emploie
00:22:43aussi les bons termes. L'état de la menace
00:22:45antisémite aujourd'hui est lié
00:22:47en grande partie à l'islam radical
00:22:49et déjà, si les politiques
00:22:51expliquaient ça
00:22:53en ces termes, disaient le réel,
00:22:55on arriverait vers des...
00:22:57On a laissé faire tout ça.
00:22:59C'est une importation d'un conflit
00:23:01sur le sol de France
00:23:03qui n'a pas à exister.
00:23:05Bien évidemment.
00:23:07C'est pas seulement l'importation d'un conflit.
00:23:09C'est l'importation aussi...
00:23:11Il y a certaines expressions
00:23:13radicales de l'islam
00:23:15qui sont antisémites.
00:23:17Michel Chevalet,
00:23:19on a juste 3 minutes avant...
00:23:21Moi je voulais ouvrir avec ça
00:23:23parce qu'il y a des choses qui me...
00:23:25J'ai appris ça ce matin, je trouve ça formidable.
00:23:27Butch Wilmore et Sunni Williams,
00:23:29si j'ai bien compris, c'est deux milliardaires.
00:23:31Nous sommes d'accord. C'est des gens qui sont très riches.
00:23:33Les deux américains.
00:23:35Non, ce sont des astronautes de la NASA.
00:23:37Oui, mais ceux qui sont montés.
00:23:39Oui, ce sont des vieux routiers
00:23:41de l'espace.
00:23:43Il y a également ceux qui vont sortir
00:23:45dans l'espace.
00:23:47C'est le lancement de demain.
00:23:49Ils ont appris.
00:23:51Ils partent pour quelques jours
00:23:53et ils vont rester jusqu'en février.
00:23:55Ils vont ?
00:23:57Ils vont rester jusqu'en février dans leur station spatiale.
00:23:59Les deux américains.
00:24:01L'homme et la femme qui sont montés
00:24:03le 3 juin.
00:24:05Qui sont bloqués là-haut
00:24:07parce que leur véhicule
00:24:09nous présente des doutes.
00:24:11Donc ils vont rester six mois de plus ?
00:24:13Il faut qu'ils restent huit mois.
00:24:15Pourquoi ? Parce qu'il faut attendre un autre véhicule.
00:24:17Je suis d'accord avec vous, mais pendant huit mois...
00:24:19Vous savez bien le problème.
00:24:21Qu'est-ce qu'ils vont faire pendant huit mois ?
00:24:23À la limite, ce qu'ils vont faire,
00:24:25ça me regarde pas.
00:24:27Mais ils ont huit mois de vivre !
00:24:29Régulièrement,
00:24:31il y a des vaisseaux cargo,
00:24:33tant du côté russe que du côté américain,
00:24:35parce qu'il y a deux stations,
00:24:37pour ne pas se cacher,
00:24:39et qui amènent des vivofagues, du linge...
00:24:41Du linge ?
00:24:43Du linge, oui.
00:24:45Vous pouvez faire de la lessive là-haut.
00:24:47Ils sont à combien de kilomètres de nous,
00:24:49ces gens-là ?
00:24:51Ils sont à 400 kilomètres.
00:24:53C'est pas tellement loin !
00:24:55Ils sont moins loins que la boule.
00:24:57Mais bon, ils sont à 400 kilomètres.
00:24:59Mais on peut rien faire pendant six mois.
00:25:01Quand vous allez là-haut,
00:25:03vous avez un programme de travail, d'occupation.
00:25:05Tout ça, c'est planifié.
00:25:07Vous pouvez pas improviser.
00:25:09Et c'est la TEL qui commande,
00:25:11le centre de contrôle de Houston,
00:25:13qui leur dit, vous faites telle et telle manique.
00:25:15Bon, mais là, c'était pas prévu.
00:25:17Donc il va falloir les occuper.
00:25:19Et ils vont avoir le spleen.
00:25:21Le spleen, tu restes six mois,
00:25:23avec l'intérêt de venir t'entendre,
00:25:25ou de s'allonger avec les gamins.
00:25:27Faire un roman.
00:25:29Cette station, c'est plutôt grand.
00:25:31Ça fait combien de mètres carrés ?
00:25:33L'ensemble des bidons de la station spatiale,
00:25:35ça fait le volume d'un 747.
00:25:37C'est pas petit.
00:25:39Vous avez toujours les mêmes en face de vous.
00:25:41Vous prenez les repas avec eux.
00:25:43Ils sont que deux !
00:25:45Il y en a huit, là-haut, dans la station.
00:25:47Jusqu'en février, ils vont rester combien de temps ?
00:25:49Les huit, ensemble ?
00:25:51Oui, oui.
00:25:53Ça dure combien de temps, le voyage,
00:25:55pour aller sur la station spatiale ?
00:25:57La mise sur orbite, c'est pratique.
00:25:59En huit minutes, ils sont satellisés.
00:26:01Et après, on fait un tour de Terre
00:26:03pour le rendez-vous.
00:26:05Le retour sur Terre,
00:26:07il faut compter une bonne heure.
00:26:09D'abord, ça me fait plaisir que vous soyez là.
00:26:11Puisque c'est le début
00:26:13de cette rentrée,
00:26:15et vous entamez votre 78e rentrée télévisuelle,
00:26:17je crois.
00:26:21C'était quand, la première fois que vous êtes...
00:26:23Moi, mes débuts à la télévision,
00:26:25c'était en 68.
00:26:27Quand j'étais professeur, j'avais...
00:26:29Vous êtes un jeune, par rapport à Michel Drucker.
00:26:31Que je salue, Michel Drucker.
00:26:33Je salue Jean-Pierre Foucault aussi,
00:26:35qui nous regarde régulièrement.
00:26:37Il est 9h25,
00:26:39ça va être Thomas Hill,
00:26:41qui est de retour,
00:26:43évidemment pour Europe 1.
00:26:45Bonjour, cher Thomas Hill.
00:26:47Vous avez coupé les cheveux !
00:26:49Vous n'êtes pas très bronzé,
00:26:51vous étiez où en vacances ?
00:26:53Non, c'est que je me suis protégé,
00:26:55contrairement à vous, Pascal.
00:26:57Vous ne vous connaissez pas comme solaire, j'ai l'impression.
00:26:59Vous avez raison.
00:27:01Écoutez, ça nous fait plaisir de vous retrouver,
00:27:03bien évidemment, Thomas.
00:27:05Et puis, vous allez avoir
00:27:07une actualité extrêmement riche,
00:27:09bien évidemment.
00:27:11A tout à l'heure, et nous, on va marquer une première pause.
00:27:13Merci, cher Michel.
00:27:15Et heureux que vous soyez avec nous.
00:27:17Vraiment, depuis le départ.
00:27:19Et nous, on entame notre 9e
00:27:21saison avec Marine Lançon.
00:27:23On est dans une station spatiale.
00:27:25Ça va, ça se passe bien ?
00:27:27Ça dure depuis 9 ans.
00:27:29On marque une pause,
00:27:31et on va parler d'Alain Delon. On va être avec Nicole Calfant,
00:27:33qui était aux obsèques
00:27:35d'Alain Delon à Douchy.
00:27:37Il y a une forme de cérémonie
00:27:39qui ressemble, d'ailleurs,
00:27:41qui porte la signature d'Alain Delon.
00:27:43J'la trouve formidable, cette cérémonie, parce que c'est
00:27:45l'anti-cérémonie Belmondo,
00:27:47d'une certaine manière.
00:27:49Delon a un point commun avec De Gaulle.
00:27:51C'est-à-dire que De Gaulle avait refusé les funérailles nationales,
00:27:53et Delon a refusé
00:27:55l'hommage national.
00:27:57Et ça, ça en dit beaucoup, parce que les gens n'en comprendraient rien.
00:27:59Et de l'ivite des enfants à ceux qui restaient
00:28:01devant, c'est sympathique.
00:28:03Je suis d'accord avec vous, mais les gens n'ont rien compris sur Delon.
00:28:05Delon, il est gaulliste. C'est pas un réacte de droite.
00:28:07C'est un gaulliste.
00:28:09Et De Gaulle, il n'aimait pas beaucoup la bourgeoisie
00:28:11française et la bourgeoisie financière.
00:28:13Mais bon.
00:28:15A tout de suite. Merci, Michel. A tout de suite.
00:28:199h31, Somaïa Labidi est avec nous.
00:28:21Bonjour, Somaïa. Heureux de vous retrouver.
00:28:27Bonjour, Pascal. Bonjour à tous.
00:28:29Très heureuse également de vous retrouver à la une de l'actualité.
00:28:31Le gérant d'un commerce de nuit grenoblois
00:28:33a attaqué à l'arme blanche cette nuit.
00:28:35Une équipe de la BAC a repéré le suspect
00:28:37et l'a poursuivi.
00:28:39Poursuit dans laquelle l'un des policiers a dû utiliser son arme
00:28:41à plusieurs reprises.
00:28:43L'individu a été transporté à l'hôpital.
00:28:45Son pronostic vital est engagé.
00:28:47Le SMIC à 1600 euros,
00:28:49il est pour mais il faut des contreparties
00:28:51pour le patron du MEDEF comme par exemple
00:28:53la réduction de la dépense sociale.
00:28:55Patrick Martin qui a rappelé ce matin
00:28:57l'inquiétude des patrons face à la conjoncture
00:28:59actuelle et à l'incertitude politique.
00:29:01Justement,
00:29:03la politique suite des consultations
00:29:05à l'Elysée après la gauche, la droite
00:29:07et son propre camp. Emmanuel Macron
00:29:09reçoit aujourd'hui Jordan Bardella et son allié
00:29:11Eric Ciotti ainsi que les présidentes
00:29:13de l'Assemblée et du Sénat.
00:29:15On est d'ailleurs à ouvrir le bal ce matin.
00:29:17Yael Broun-Pivet qui est arrivé il y a quelques minutes.
00:29:19Merci Somaya.
00:29:21On va être dans une seconde je l'espère
00:29:23en tout cas avec Nicole Calfon.
00:29:25On est d'ailleurs dans une ambiguïté ou dans une ambivalence
00:29:27parce qu'on n'a pas envie de dévoiler
00:29:29ce qui s'est passé
00:29:31dans cette cérémonie des adieux
00:29:33et de respecter d'une certaine manière
00:29:35ce qu'a voulu Alain Delon.
00:29:37Et en même temps, on est poussé
00:29:39par une forme de curiosité
00:29:41de savoir qui a parlé,
00:29:43des choses qui ont été échangées
00:29:45et on est dans cette ambivalence.
00:29:47Nicole Calfon qui est une amie d'Alain Delon
00:29:49et qui jouait, comme vous le savez, dans
00:29:51Borsalino. Je ne sais pas si
00:29:53nous l'avons en ligne ou pas
00:29:55mais je crois que c'est
00:29:57bien, me dit
00:29:59Marine Lanson. Donc je salue Nicole Calfon.
00:30:01Bonjour chère Nicole.
00:30:05Bonjour Pascal. Et ça me fait plaisir
00:30:07évidemment d'être avec vous
00:30:09même s'il y a un liaison n'est pas parfaite.
00:30:11Ça me fait vraiment plaisir d'être avec vous.
00:30:13Vous étiez dans Borsalino et effectivement
00:30:15pour vous c'est douloureux parce que
00:30:17tous ceux qui ont joué dans Borsalino
00:30:19quasiment aujourd'hui sont morts.
00:30:21Je disais qu'on était dans une ambivalence
00:30:23parce qu'on n'a pas envie de dévoiler
00:30:25ce qui s'est dit dans cette cérémonie des adieux.
00:30:27Moi je n'ai pas envie, j'ai envie
00:30:29de respecter la mémoire d'Alain Delon
00:30:31et en même temps on est poussé par une curiosité
00:30:33de savoir qui a parlé
00:30:35comment ça s'est passé, qui était là ou pas.
00:30:37Donc est-ce que vous pouvez, chère Nicole Calfon
00:30:39alors qu'on voit cette photo avec Jean-Paul
00:30:41et Belmondo et Alain Delon
00:30:43est-ce que vous pouvez nous dire
00:30:45ce qui s'est dit et ce qui s'est passé ?
00:30:47D'abord
00:30:49je vous remercie de respecter la parole d'Alain
00:30:51ce que je vais faire aussi.
00:30:53Ça a été
00:30:55des obsèques absolument incroyables
00:30:57tellement dignes
00:30:59et
00:31:01on se serait cru à l'enterrement
00:31:03d'un grand parrain en Sicile
00:31:05avec toute
00:31:07la beauté que cela comporte
00:31:09avec toute la ferveur
00:31:11avec toutes ces fleurs blanches
00:31:13partout
00:31:15et son cercueil noir. C'est tout ce que je pourrais dire
00:31:17la liste des gens
00:31:19qui y étaient, Pascal vous la connaissez comme moi
00:31:21mais ce que je peux dire c'est que
00:31:23il y a eu
00:31:25tellement d'amour, de complicité
00:31:27et comme l'a dit Anthony
00:31:29tous les gens qui étaient là
00:31:31étaient vraiment les amis d'Alain
00:31:33et on savait pourquoi
00:31:35on était là et on avait été tous aimés
00:31:37à notre façon d'une manière différente
00:31:39parce qu'Alain avait des codes
00:31:41d'amour et ces codes
00:31:43se sont appliqués toute notre vie
00:31:45à chacun d'entre nous d'une manière différente
00:31:47J'ai l'impression que les gens
00:31:49se sont trompés sur Alain Delon
00:31:51parce qu'entre le général De Gaulle
00:31:53et Alain Delon il y a une différence de degré
00:31:55mais il n'y a pas de différence de nature au fond
00:31:57c'est quelqu'un qui dit non, c'est quelqu'un qui ne négocie pas
00:31:59et il faut voir
00:32:01les films qu'il a produits et je pense à
00:32:03Monsieur Klein qui est un film d'une dureté
00:32:05inouïe sur la société française
00:32:07c'est une prise de position très
00:32:09à gauche
00:32:11Vous savez Pascal
00:32:13pardon de vous couper la parole
00:32:15Monsieur Klein m'est très chère
00:32:17parce que quand on tournait
00:32:19Le Gang de Doré
00:32:21en 76, un jour il vient
00:32:23vers moi au maquillage
00:32:25et il me dit je suis extrêmement triste
00:32:27je lui dis qu'est-ce qui se passe
00:32:29il me dit ces imbéciles de Cannes, ils n'ont rien compris
00:32:31à Monsieur Klein
00:32:33Ils n'ont rien compris parce que c'est une critique
00:32:35très puissante sur la société française
00:32:37la société pétainiste
00:32:39sur la bourgeoisie financière et française
00:32:41sur également
00:32:43la police française parce que c'est un des rares films
00:32:45où on parle de la rafle du Veldiv
00:32:47en 76-77 on n'en parlait pas
00:32:49quasiment pas, moi le collégien
00:32:51que je suis on ne nous parlait pas
00:32:53de la rafle du Veldiv
00:32:55Joseph Lozet et je pourrais
00:32:57parler aussi du film L'Insoumis
00:32:59c'est un film d'Alain Cavalier
00:33:01donc les gens se sont trompés
00:33:03en le classant réac, facho
00:33:05de droite parfois ou droitard
00:33:07alors que c'est simplement un gaulliste
00:33:09et un gaulliste historique puisqu'il pense que
00:33:11la nation, la France est au-dessus de tout
00:33:13c'est ça Alain Delon ?
00:33:15Oui et puis il refusait
00:33:17les honneurs, il les a refusés toute sa vie
00:33:19Cannes est venu très très tard
00:33:21l'hommage de Cannes et Thierry Frémaux
00:33:23est venu très tard
00:33:25je crois que la Légion d'honneur il n'a pas voulu la recevoir
00:33:27oui
00:33:29très très gaulliste et
00:33:31homme de parole surtout
00:33:33et je crois qu'il y a tellement peu
00:33:35dans ce métier
00:33:37homme, femme, acteur ou actrice de gens de parole
00:33:39et Alain est un
00:33:41homme de parole et ce qui nous a réunis
00:33:43à Douchy c'est ça, c'est sa parole
00:33:45son amour
00:33:47et cette beauté
00:33:49qui a irradié
00:33:51Et c'est Mgr Di Falco
00:33:53qui célébrait cette messe
00:33:55Il y a eu des prises de parole
00:33:57vous parliez d'Anthony et puis peut-être d'autres
00:33:59personnes ont pris la parole peut-être ?
00:34:01Non je parlais simplement
00:34:03des enfants qui ont pris la parole
00:34:05magnifiquement tous les trois
00:34:07et avec beaucoup d'émotion
00:34:09et cette éducation
00:34:11et
00:34:13je sais pas comment vous dire
00:34:15une tenue, une tenue
00:34:17incroyable dans l'émotion
00:34:19et dans le chagrin et ça ça ressemble
00:34:21beaucoup à leur père aussi
00:34:23Je vous remercie
00:34:25vraiment Nicole Calfant, je vous remercie
00:34:27grandement et puis on peut revoir les films de Delon
00:34:29j'ai vu à vendredi soir L'homme pressé
00:34:31absolument formidable
00:34:33C'est un documentaire sur Alain Delon
00:34:35C'est quasiment un documentaire sur Alain Delon
00:34:37L'homme pressé, parce que l'homme pressé c'est lui
00:34:39et vous savez qui a fait le dialogue de L'homme pressé ?
00:34:41C'est Maurice Reims
00:34:43et c'est un des rares, c'est le seul dialogue
00:34:45qu'il a écrit et quand on voit ces films-là
00:34:47on se dit qu'il y a beaucoup de répliques
00:34:49qui ne pourraient plus
00:34:51exister
00:34:53Par exemple,
00:34:55Mireille D'Arc dit à un moment
00:34:57vous pouvez m'appeler par mon prénom
00:34:59et Alain Delon répond, il n'y a que les putes
00:35:01que j'appelle par leur prénom
00:35:03ça je pense que c'est un dialogue
00:35:05qui aurait du mal aujourd'hui
00:35:07à exister
00:35:09Vous me permettez une petite critique sur vos propos
00:35:11je trouve Monsieur Clun un film admirable
00:35:13je n'aime pas qu'on défende
00:35:15Alain Delon en disant qu'il était gaulliste
00:35:17ou en défendant
00:35:19à partir de sa filmographie
00:35:21s'il avait joué Hitler, ça n'en ferait pas
00:35:23un moins bon gaulliste
00:35:25et l'idée d'aller chercher dans les films
00:35:27le message qui serait celui de L'homme
00:35:29me paraît très compliqué
00:35:31Je ne suis pas d'accord avec vous
00:35:33parce qu'il produit, il ne joue pas
00:35:35s'il était qu'acteur, je serais d'accord avec vous
00:35:37il produit
00:35:39Monsieur Clun
00:35:41et c'est lui qui veut le film
00:35:43et c'est lui qui veut le film
00:35:45et tu vois le film, c'est formidable
00:35:47tu vois Michael Lonsdal avec son cigare
00:35:49ces gens font la fête dans des restaurants
00:35:51c'est la bourgeoisie
00:35:53qui est attaquée dans ce film
00:35:55la bourgeoisie française
00:35:57De Gaulle disait
00:35:59cette bourgeoisie-là
00:36:01voulait sauvegarder ses dîners en ville
00:36:03c'est pour ça qu'elle acceptait Pétain
00:36:05Mais comme acteur, rappelez-vous que Bruno Gant
00:36:07ça a été très attaqué
00:36:09Je salue également Norbert Sala
00:36:11que vous avez vu très présent
00:36:13notre ami Norbert
00:36:15Pétain Pourri est un film que vous pouvez voir
00:36:17revoir et revoir encore
00:36:19sur MyCanal
00:36:21vous pouvez voir tous les films de Lons
00:36:23et vous faire une cure de Lons
00:36:25Merci Nicole Calfant
00:36:27et nous revenons au sujet du jour
00:36:29qui est l'antisémitisme
00:36:31d'atmosphère ou pas d'ailleurs
00:36:33je vous propose de voir peut-être un sujet
00:36:35et puis d'évoquer avec Charles Alloncle
00:36:37qui est débuté à droite de l'Hérault
00:36:39qui est avec nous ce matin
00:36:41les conséquences sur le terrain
00:36:43C'est une situation régulière
00:36:45qui intensifie le climat de peur
00:36:47depuis le début de l'année
00:36:491114 agressions contre la communauté juive
00:36:51ont été recensées
00:36:53un nombre qui risque d'augmenter
00:36:55d'ici la fin de l'année
00:36:57conséquence, ils sont nombreux
00:36:59à envisager un départ définitif de la France
00:37:01pour plus de sécurité
00:37:03Ces derniers mois, près de 8000 dossiers
00:37:057000 dossiers d'alias
00:37:07de demande à immigrer
00:37:09en Israël
00:37:11C'est énorme
00:37:13c'est 10 fois au-dessus de la moyenne
00:37:15mais qui est lié à la situation
00:37:17et qui traduit finalement un désespoir
00:37:19parce que l'alias
00:37:21le fait de partir en Israël
00:37:23c'est un choix tout à fait personnel
00:37:25mais qui doit être un choix positif
00:37:27et pas du tout une obligation précipitée
00:37:29pour fuir
00:37:31une situation de menace
00:37:33Une situation de menace qui concerne désormais
00:37:35les personnes plus que les biens
00:37:3758% des actes antisémites
00:37:39commis en France en 2024
00:37:41visent des personnes contre 42%
00:37:43qui concernent des dégradations de biens
00:37:45Avec près de 500 000 citoyens français
00:37:47de confession juive installés sur le territoire
00:37:49la France reste le pays
00:37:51qui accueille la plus forte communauté d'Europe
00:37:53Charles Alloncle
00:37:55est avec nous ce matin, vous êtes député de l'Euro
00:37:57Est-ce que vous avez été en contact
00:37:59avec la communauté juive ces dernières heures ?
00:38:01Absolument, je me suis rendu sur place
00:38:03assez tôt. C'est combien de personnes d'ailleurs ?
00:38:05A la grande mode, ce n'est pas une grande communauté
00:38:07c'est aussi pour ça que c'est très troublant
00:38:09que l'individu est frappé à cet endroit
00:38:11on ignorait l'état de la menace
00:38:13et puis cette communauté
00:38:15à la grande mode ne se sentait pas
00:38:17particulièrement menacée
00:38:19et c'est ça qui est terrible
00:38:21c'est qu'aujourd'hui en France
00:38:23aucun acte terroriste n'épargnerait
00:38:25de communes, de lieux
00:38:27la menace peut frapper partout, pas simplement à Paris
00:38:29pas simplement dans les métropoles
00:38:31mais aussi dans une petite station balnéaire
00:38:33comme la grande mode
00:38:35C'est sans doute à l'origine
00:38:37et ça va être très intéressant
00:38:39parce que Kamel Daoud
00:38:41est un écrivain algérien
00:38:43qui a quitté son pays
00:38:45dans son dernier livre « Ouris » il dénonce notamment la montée
00:38:47de l'islamisme dans son pays, en Algérie
00:38:49il fait un parallèle avec la France
00:38:51Kamel Daoud je l'ai eu hier, on va essayer de le recevoir sur ce plateau
00:38:53ça va être très intéressant de savoir
00:38:55où il sera invité, comment il sera
00:38:57invité et comment son livre sera traité
00:38:59parce que qu'est-ce qu'il dit Kamel Daoud ?
00:39:01Pour le totalitarisme islamique
00:39:03la femme demeure l'obsession majeure
00:39:05tous ces débats, ces compromissions sur le voile
00:39:07le féminisme, ce que vous vivez en France
00:39:09en Occident c'est un remèque
00:39:11nous l'avons vécu
00:39:13voilà ce que dit Kamel Daoud dans une interview absolument formidable
00:39:15qui a été publiée dans Le Point
00:39:17il y a 15 jours
00:39:19il dit également que personne n'ose regarder dans le fond
00:39:21du puits de la guerre civile
00:39:23qui touche aussi la France
00:39:25puisqu'il y a eu des victimes de cette guerre
00:39:27avec les attentats dans les métros de Paris
00:39:29il dit enfin
00:39:31la plupart des médias en France ont été pris en otage
00:39:33par les intellectuels du décolonialisme
00:39:35et leur sigle politique, la méconnaissance
00:39:37l'a emporté, ça c'est une des phrases les plus fortes
00:39:39c'est ce que j'appelle la bataille des idées
00:39:41M. Aurélien Bélanger en est
00:39:43évidemment l'incarnation
00:39:45il sera reçu partout
00:39:47M. Bélanger
00:39:49je répète cette phrase qui me paraît extrêmement forte
00:39:51la plupart des médias en France ont été pris en otage
00:39:53par les intellectuels du décolonialisme
00:39:55c'est eux qui infusent, qui infusent, qui infusent
00:39:57qu'on invite partout et on forme comme ça
00:39:59les cerveaux. En France ils ont réussi
00:40:01avec l'école, le milieu associatif et sportif
00:40:03comme en Algérie, ils choisissent leur combat
00:40:05de manière ciblée, par exemple le voile
00:40:07dans l'administration. Voilà ce que dit Kamel Daoud
00:40:09et ça vient jusque
00:40:11dans l'hémicycle à l'Assemblée Nationale
00:40:13jusqu'au Parlement Européen, on a Thomas Porte
00:40:15député qui mettait une cible dans le dos
00:40:17des athlètes israéliens en expliquant que la délégation
00:40:19israélienne n'était pas la bienvenue au début des Jeux
00:40:21Olympiques, on avait Sophia Chikirou
00:40:23qui rendait hommage au chef du Hamas
00:40:25lorsqu'il a été tué, enfin voilà
00:40:27des dérives comme ça, des propos outranciers de la part
00:40:29d'élus de la République. Et là
00:40:31on attend à Emmanuel Macron de faire
00:40:33le job, ce qu'il ne fait pas
00:40:35depuis 7 ans, monsieur Daoud
00:40:37a également dit, l'État leur a dit
00:40:39non pour certaines administrations, je parle
00:40:41du voile, ils ont répondu d'accord mais
00:40:43ils ont obtenu qu'une femme puisse porter le voile
00:40:45sur la photo d'identité de sa carte professionnelle
00:40:47vous voyez comment
00:40:49il grignote, et bien on attend du président
00:40:51de la République qu'il ouvre enfin
00:40:53enfin ce chapitre
00:40:55qu'il n'ose pas ouvrir parce que ce n'est pas
00:40:57dans son logiciel. Et je me sors d'Emmanuel Macron
00:40:59en campagne qui à Strasbourg avait
00:41:01interpellé une femme voilée en lui expliquant
00:41:03vous voyez que vous êtes le symbole de l'émancipation
00:41:05féministe, bravo madame !
00:41:07Le constat que fait
00:41:09Kamel Daoud, je n'ai pas encore lu
00:41:11le livre mais
00:41:13j'ai lu beaucoup de critiques
00:41:15très élogieuses du livre
00:41:17moi ce qui me frappe c'est
00:41:19il est totalement pertinent mais je me demande
00:41:21sans tomber dans un
00:41:23pessimisme un peu
00:41:25délétère, comment on peut faire
00:41:27pour
00:41:29non seulement résister
00:41:31à cette pression
00:41:33très claire
00:41:35mais la combattre et vaincre
00:41:37je n'arrive pas
00:41:39Vous pensez que c'est fichu ?
00:41:41Non mais... C'est ce que vous me dites moi
00:41:43je traduis la pensée de M.Milger
00:41:45Comment on peut faire ? Ah ben c'est très simple
00:41:47toujours très simple en fait
00:41:49Oui mais... Allez-y
00:41:51Ben si c'est toujours très très simple
00:41:53Vous faites respecter la loi
00:41:55Contrôlez vos frontières
00:41:57Mais non mais vous je sais bien
00:41:59je vous connais
00:42:01et puis vous terminerez comme M.Guybert en disant
00:42:03on a été naïf collectivement donc je connais
00:42:05je les connais
00:42:07je connais par coeur vos discours
00:42:09j'ai passé 6 semaines en dehors de Paris
00:42:11je vous connais tous
00:42:13Mais il y a pire comparaison que celle avec
00:42:15Philippe Guybert
00:42:17Mais vous êtes des honnêtes hommes
00:42:19Vous avez beaucoup des gens
00:42:21je ne parle pas évidemment des musulmans loin de là
00:42:23je parle de l'islamisme
00:42:25vous avez des gens qui veulent imposer
00:42:27à la société française autre chose
00:42:29des codes
00:42:31c'est tout
00:42:33je ne parle pas des musulmans de France
00:42:35je parle de l'intégrisme islamisme
00:42:37c'est tout ce que je...
00:42:39et là ce que dit M.Daoud
00:42:41quand M.Daoud... Entendez-le
00:42:43il a vécu
00:42:45la plupart des médias en France ont été pris en otage
00:42:47c'est très juste
00:42:49bah oui évidemment que c'est très juste
00:42:51oui mais une fois que vous l'avez dit
00:42:53une fois que vous avez approuvé
00:42:55je doute des remèdes
00:42:57mais des remèdes ils sont extrêmement simples
00:42:59vous privatisez pourquoi pas certaines antennes
00:43:01ça s'en est bien
00:43:03l'antisémitisme en France
00:43:05vous menez la bataille des idées
00:43:07vous demandez à M.Wauquiez de mener la bataille des idées
00:43:09vous leur demandez pourquoi pas
00:43:11d'entendre les 11 millions de français qui ont voté
00:43:13vous leur expliquez que
00:43:15voilà c'est ça la bataille des idées
00:43:17vous avez totalement raison
00:43:19mais c'est pas à court terme
00:43:21oui quand les autres ont voté
00:43:23mais ils ont voté que 7 millions
00:43:25ça ne vous a pas échappé ?
00:43:27ah non c'était plus nombreux que les 11 millions c'est pour ça que le RN a perdu
00:43:29c'est quand vous additionnez les voix
00:43:31oui la somme des comptes
00:43:33le RN a perdu
00:43:35M.Philippe Hubert trouve que le RN a perdu
00:43:37c'est vous dire l'analyste
00:43:39mais qui a gagné ?
00:43:41non mais la réalité c'est qu'ils ont perdu le deuxième temps de l'administratif
00:43:43c'est juste 3 mois après
00:43:45qui a gagné M.Hubert ?
00:43:47ce qui a gagné c'est un front républicain
00:43:49constitué de gens qui ne veulent plus travailler ensemble
00:43:51voilà c'est ça la réalité
00:43:53Philippe Hubert
00:43:55si je peux revenir sur cette histoire de naïveté
00:43:57de l'islamisme
00:43:59ce que dit Kamel Daoud me paraît très fort
00:44:01parce qu'il dit la méconnaissance l'a emporté
00:44:03ce que nous n'avons pas compris
00:44:05c'est ce que je voulais dire tout à l'heure
00:44:07c'était pas une question politicienne
00:44:09c'est que nous n'avons pas mesuré combien l'islam était en crise
00:44:11et travaillé par des courants extrêmement radicaux
00:44:13et violents
00:44:15voilà c'est ça que nous n'avons pas compris
00:44:17et nous n'avons pas compris que l'Algérie
00:44:19pardon ce que vous dites est juste fascinant
00:44:21que vous ne l'ayez pas compris
00:44:23c'est entendu
00:44:25Michel Houellebecq il l'avait compris
00:44:27arrêtez de dire oui
00:44:29il l'avait dit puisqu'il l'avait annoncé
00:44:31il y a des gens qui de façon militante
00:44:33ont refusé de le voir
00:44:35il y a des gens qui n'ont pas voulu le voir
00:44:37et je le répète qui ont criminalisé
00:44:39ceux qui voyaient c'est pas une question
00:44:41de défense
00:44:43vous me faites la même chose que pour le Covid
00:44:45vous me dites au moment où on a pris le Covid
00:44:47il y a des gens de la même manière qui n'étaient pas d'accord
00:44:49tu es d'accord que
00:44:51pour une grande partie de la gauche et des médias
00:44:53ça n'a pas été on ne comprend pas
00:44:55on leur montrait des études
00:44:57des études du célibat
00:44:59est-ce qu'on peut dire un mot de l'Algérie
00:45:01parce qu'on parle de Kamel Daoud
00:45:03l'Algérie c'est un sujet très important
00:45:05quel est le pays aujourd'hui qui a le discours le plus antisémite
00:45:07et le discours le plus anti-Israël
00:45:09de tous les pays du Maghreb
00:45:11et anti-France, la Tunisie aussi
00:45:13ouais mais l'Algérie
00:45:15aujourd'hui est le pays le plus hostile
00:45:17aux juifs, il faut dire les choses quand même
00:45:19à un moment donné
00:45:21on peut dire que les auteurs
00:45:23de cet attentat sont algériens
00:45:25que le synagogue
00:45:27qui avait été brûlé à Rouen
00:45:29il y a quelques mois c'était aussi un algérien
00:45:31et que c'est une dimension dont personne ne parle
00:45:33et Kamel Daoud qui connait bien l'Algérie
00:45:35puisqu'il y vit en partie
00:45:37on parlera sûrement
00:45:39sans m'incruster mais si vous recevez Kamel Daoud
00:45:41je rêverais d'être
00:45:43je l'ai eu hier au téléphone
00:45:45figurez-vous il est parti pour Lausanne
00:45:47aujourd'hui il a un plan média qui est mis en place
00:45:49et on va essayer de le recevoir
00:45:51c'est un écrivain immense et il y a une chose qui est centrale
00:45:53chez Kamel Daoud dès son premier livre
00:45:55c'est qu'en effet il a les yeux tout à fait ouverts
00:45:57sur la colonisation et d'ailleurs c'est une sorte
00:45:59d'insolence, de geste d'insolence vis-à-vis d'Albert Camus
00:46:01mais que très très vite ensuite il dit
00:46:03maintenant on est dans le présent et le présent c'est que
00:46:05l'état de l'Algérie surtout quand il revient
00:46:07sur toute l'histoire de la montée de l'islamisme
00:46:09de la guerre civile, du blocage politique
00:46:11du blocage social et justement ce qu'il dit
00:46:13c'est qu'une certaine référence au passé peut aussi
00:46:15conduire à fermer les yeux sur le présent
00:46:17maintenant cette lutte elle doit être faite surtout
00:46:19par les idées et notamment par la liberté artistique
00:46:21qu'il incarne parfaitement
00:46:23Monsieur Chenu, écoutons-le pour terminer
00:46:25ce sujet sur l'antisémitisme et je
00:46:27rappelle qu'on est avec Charles Alloncle ce matin
00:46:29je le remercie parce que je vous ai appelé hier, vous étiez à Montpellier
00:46:31puis vous avez fait en sorte d'être avec nous
00:46:33aujourd'hui, écoutons Monsieur Chenu
00:46:35du Rassemblement National
00:46:37Dans le cas présent, un Algérien
00:46:39qui est en France, écoutez il y a une réponse qui est
00:46:41simple à mettre en place, un principe qu'il faut mettre
00:46:43en place c'est que quelqu'un qui n'est pas français
00:46:45qui se comporte mal dans le pays qu'il accueille
00:46:47ce monsieur est en situation régulière
00:46:49dans notre pays, il n'est pas français, il se comporte
00:46:51ce n'est même plus mal se comporter puisqu'il a voulu
00:46:53tuer un certain nombre de nos compatriotes, doit être
00:46:55viré à coups de pied dans le cul, voilà. Pour le reste
00:46:57il y a aussi une forme de complaisance
00:46:59avec laquelle il faut arrêter
00:47:01quand on laisse parler des hommes et des femmes politiques
00:47:03avoir des discours
00:47:05antisémites, des discours qui opposent
00:47:07la LFI, il faut les mettre
00:47:09au banc du système politique
00:47:11Et puis toute l'Europe, vous l'avez vu pendant
00:47:13les vacances avec ce qui s'est passé en Angleterre
00:47:15toute l'Europe se pose la question de l'immigration
00:47:17qui est au coeur du problème et en Allemagne
00:47:19vous allez voir ce qui s'est passé avec l'attentat de
00:47:21Solingen, je rappelle que celui
00:47:23qui a fait cet attentat
00:47:25est un homme qui est entré, il a 26 ans
00:47:27c'est un réfugié syrien qui est arrivé
00:47:29en Allemagne en 2022
00:47:31donc l'Europe doit protéger ses frontières
00:47:33vous voyez le sujet
00:47:35qui est extrêmement intéressant
00:47:37sujet de
00:47:39Sharon Camara
00:47:41L'immigration, au coeur du débat politique
00:47:43à moins d'une semaine
00:47:45des élections régionales à l'est du pays
00:47:47l'attaque au couteau de Solingen
00:47:49a relancé le débat sur la politique
00:47:51migratoire allemande, vivement critique
00:47:53et par l'ultra droite
00:47:55Pourquoi serons-nous encore victimes du terrorisme islamiste
00:47:57avant qu'un programme d'expulsion
00:47:59des étrangers ne soit mis en oeuvre ?
00:48:01Quand le parti au pouvoir assumera-t-il
00:48:03sa responsabilité dans le chaos installé
00:48:05dans le pays depuis 2015 ?
00:48:07Un chaos selon la FD, qui désigne la politique
00:48:09d'accueil des réfugiés
00:48:11défendue à l'époque par Angela Merkel
00:48:13Malgré le plan de durcissement de la politique
00:48:15migratoire, annoncé par le chancelier
00:48:17Olaf Scholz, l'ultra droite
00:48:19continue de gagner du terrain
00:48:21Oui les expulsions peuvent sauver des vies
00:48:23humaines, c'est aussi le bilan amer
00:48:25de l'attentat terroriste de Solingen
00:48:27Si Issa Alassane avait été expulsé
00:48:29les trois victimes seraient
00:48:31encore en vie aujourd'hui
00:48:33Je ne veux plus voir mes concitoyens de Thuringe
00:48:35être confrontés aux risques sécuritaires
00:48:37résultant de ces expériences sociales
00:48:39destructrices. Les gouvernements
00:48:41ont leur part de responsabilité dans ces situations
00:48:43mais rien ne changera tant que
00:48:45les responsables ne seront pas enfin
00:48:47écartés du pouvoir. Le 1er septembre
00:48:49prochain, l'élection régionale
00:48:51dans l'Est sera un test majeur
00:48:53pour l'avenir politique du pays. Les mesures
00:48:55de restrictions prises par la gauche pour réduire
00:48:57l'immigration s'opposeront alors
00:48:59au programme radical de l'AFD
00:49:01visant à durcir les règles d'entrée sur
00:49:03le territoire et à augmenter les expulsions
00:49:05Les mêmes causes produisent
00:49:07les mêmes effets partout
00:49:09évidemment et puis il y a d'autres pays qui
00:49:11regardent ça, c'est très intéressant
00:49:13des pays où l'immigration n'est pas massive
00:49:15en Europe
00:49:17nous regardent
00:49:19sur les questions de sécurité et d'identité
00:49:21nous regardent
00:49:23Vous parlez d'un pays de l'Est
00:49:25Je pense à la Pologne
00:49:27par exemple
00:49:29très merveilleux d'ailleurs
00:49:31Vous avez pointé quelque chose sur quoi
00:49:33me semble-t-il on n'est pas
00:49:35resté assez longtemps
00:49:37le passage de l'immigration
00:49:39irrégulière qui entraîne
00:49:41des crimes à celui
00:49:43de l'immigration régulière
00:49:45qui commet un certain
00:49:47nombre de transgressions
00:49:49graves montrent qu'on est
00:49:51véritablement changé, qu'on a changé
00:49:53de registre, c'est comme si
00:49:55des gens venaient apparemment
00:49:57accorder à nos mœurs
00:49:59mais pour nous détruire
00:50:01Je crois que c'est peut-être un
00:50:03changement très important
00:50:05Vous savez pourquoi il a eu ses papiers
00:50:07en France ? Parce qu'il a eu des
00:50:09enfants en France, c'est-à-dire que notre droit
00:50:11en réalité donne la
00:50:13possibilité, et c'est pour ça que vous avez raison
00:50:15d'insister sur l'immigration légale
00:50:17à des tas de gens d'entrer sans avoir
00:50:19la preuve à faire qu'ils vont contribuer
00:50:21positivement à la communauté nationale
00:50:23On ne leur demande rien
00:50:25On va marquer une nouvelle pause
00:50:27On est avec Florian Tardif
00:50:29qui sera là le matin puisque Gauthier Lebret sera
00:50:31le soir si j'ai bien compris, je le salue
00:50:33le petit scarabée qui va être là
00:50:35le soir et il sera notamment dans l'émission
00:50:37Le soir avec Julien Pasquet et Olivier Benkemoun
00:50:39C'est l'occasion de remercier tous ceux qui ont fait leur dépôt pendant
00:50:41l'été, avec qui vous étiez
00:50:43Vous étiez contents, vous pouviez parler
00:50:45C'est fini !
00:50:47C'est terminé, vous pourrez plus
00:50:49C'est fini, c'est fini
00:50:51C'est fini maintenant, on est de retour
00:50:53C'est fini ! Donc je remercie Elodie Hichard
00:50:55qui est formidable, Thierry Cabane
00:50:57qui a été parfait, Gauthier Lebret
00:50:59Eliott Deval
00:51:01et monsieur Favalli
00:51:03Anthony Favalli
00:51:05Parce que ça c'est une, comment ?
00:51:07C'est une troupe
00:51:09de qualité que nous avons
00:51:11Vous allez rester avec nous parce qu'on va vous donner le nom
00:51:13du futur Premier Ministre
00:51:15J'en suis ravi, j'attends
00:51:17Vous êtes au courant qu'il va être futur Premier Ministre ?
00:51:19Vous, autour de cette table ?
00:51:21Non
00:51:23Je pense que le gouverneur de la Banque de France
00:51:25Comment il s'appelle ? Villeroy
00:51:27Monsieur Villeroy de Gallo
00:51:29Et bien son nom
00:51:31circule
00:51:33Il y a beaucoup de noms qui circulent
00:51:35Il y a aussi Moscovici
00:51:37Pierre Moscovici, remarquez c'est pas très loin
00:51:39Il est dans le 6ème arrondissement
00:51:41Il a juste à traverser la rue
00:51:43Faites gaffe, on a quand même annoncé
00:51:45qu'il est dans les dîners
00:51:47Honnêtement, Pierre Moscovici
00:51:49et Emmanuel Macron, ça va durer 5 minutes
00:51:51Parce que je ne veux pas dire que c'est les mêmes
00:51:53Mais ils ont tous les deux l'impression
00:51:55qu'ils sont les plus intelligents du monde
00:51:57Donc
00:51:59Ah ben ça je vous le confirme
00:52:01Et l'un et l'autre
00:52:03Et l'un et l'autre
00:52:05D'ailleurs on voit les résultats
00:52:07Alors on marque une pause
00:52:09Et nous revenons dans une seconde
00:52:11Ça nous fait plaisir, c'est la rentrée
00:52:13Mais c'est bien aussi les vacances
00:52:15Franchement c'est bien
00:52:179h59
00:52:19Nous sommes de retour
00:52:21avec notre équipe ce matin
00:52:23pour une nouvelle saison
00:52:25C'est la neuvième de l'heure des pros
00:52:27Maya Labidi est avec nous
00:52:29Rebonjour
00:52:31Suite des consultations à l'Elysée
00:52:33Première à ouvrir le bal
00:52:35Le bal est arrivé aux alentours de 9h30
00:52:37Emmanuel Macron recevra ensuite
00:52:39le RN et ses alliés
00:52:41Puis en fin de journée ce sera au tour de Gérard Larcher
00:52:43président du Sénat
00:52:45Le chancelier Olaf Scholz est arrivé à Solingen
00:52:47comme vous pouvez le constater sur ces images
00:52:49Depuis vendredi soir
00:52:51la localité allemande est endeuillée
00:52:53suite à un attentat au couteau qui a fait 3 morts
00:52:55et 8 blessés lors de festivités locales
00:52:57et pour lequel un Syrien a été arrêté
00:52:59Et puis
00:53:01Pavel Durov n'a rien à cacher
00:53:03sur Telegram alors que la garde à vue
00:53:05du patron de la messagerie cryptée
00:53:07a été prolongée hier soir au lendemain
00:53:09de son interpellation dans un aéroport parisien
00:53:11Pavel Durov
00:53:13Alors tout le monde ne connait pas Telegram
00:53:15C'est une messagerie
00:53:17comme WhatsApp
00:53:19Mais ce qui est intéressant, moi je découvre ça
00:53:21c'est que les gens, et je me suis demandé
00:53:23s'il n'y avait pas un rapport même de cause à effet
00:53:25les jeunes
00:53:27qui sont très au fait
00:53:29de ces messageries
00:53:31regardent des matchs de football
00:53:33sur Telegram
00:53:35qui permettent de diffuser ces matchs
00:53:37Et je me suis demandé s'il n'y avait pas un rapport de cause à effet
00:53:39parce qu'il faut quand même protéger les droits
00:53:41du football
00:53:45Je veux dire, les jeunes gens ne s'abonnent plus
00:53:47donc si tu ne t'abonnes plus
00:53:49il n'y aura plus de recette pour le football français
00:53:51Et hier, j'ai été très surpris
00:53:53parce que plusieurs personnes m'ont dit
00:53:55j'ai regardé le match de football sur Telegram
00:53:57Je ne vous dirai pas comment c'est
00:53:59parce qu'ils ont des papiers pour savoir comment il faut pirater
00:54:01Bon, ça c'est autre chose, c'est leur droit
00:54:03Je trouve ça étrange
00:54:05mais bon, ils font ce qu'ils veulent
00:54:07Mais c'est vrai que ça serait bien qu'on protège
00:54:09les droits du foot et c'est la messagerie à Telegram
00:54:11Bon, Cherche Premier Ministre
00:54:13Avant Cherche Premier Ministre, désespérément
00:54:15on avait une petite conversation pendant la mi-temps
00:54:17si j'ose dire, et chacun parlait de ses vacances
00:54:19et qu'ai-je entendu à cette table
00:54:21Elisabeth Lévy, vous avez bien entendu
00:54:23a dit qu'elle était allée à la fériade
00:54:25Béziers
00:54:27Mais cette dame
00:54:29j'appelle immédiatement Emmerick Caron
00:54:31Comment c'est possible ?
00:54:33Je vais tous les ans
00:54:35Malheureusement, une corrida a été annulée
00:54:37à cause de la pluie
00:54:39Mais vous savez que Béziers est devenue une ville
00:54:41une très jolie ville, très agréable
00:54:43Elle a changé énormément
00:54:45C'est Robert Ménard, je rappelle, qui est le maire de Béziers
00:54:47Mais ça veut dire que maire, vous pouvez
00:54:49changer quelque chose
00:54:51Bon, notre émission
00:54:53ressemble parfois un peu à une corrida aussi
00:54:55Mais vous n'êtes pas le petit taureau
00:54:57Vous êtes le matador ?
00:54:59Je ne dirais pas ça
00:55:01Le picador, c'est...
00:55:03C'est toi le picador
00:55:05Cherche Premier Ministre
00:55:07désespérément, parce que
00:55:09rien n'a changé, la coalition n'est pas possible
00:55:11nous sommes d'accord
00:55:13Monsieur Tardif, le Président parle ce soir ?
00:55:15Potentiellement
00:55:17Non mais
00:55:19malheureusement
00:55:21ça ne vous fait rien
00:55:23Je ne suis pas beaucoup plus avancé qu'eux ne le sont
00:55:25Il pourrait annoncer un Premier Ministre ce soir ?
00:55:27Moi je n'y crois pas
00:55:29Il dit pique-pendre de M. Attal
00:55:31Si il dit
00:55:33de Gabriel Attal
00:55:35Il dit qu'il a raté les législatives
00:55:37Il le surnomme même TPMG
00:55:39Il dit qu'il a raté les législatives
00:55:41Il dit qu'il a fait monter LFI avec l'arc républicain
00:55:43Il n'a pas de mots assez durs
00:55:45Il n'a pas de mots assez durs
00:55:47vis-à-vis de son Premier Ministre
00:55:49Après, ça a toujours été le cas avec Emmanuel Macron
00:55:51Contrairement à ce qu'on peut lire dans la presse
00:55:53Il aimait bien Jean Castex
00:55:55Effectivement
00:55:57Contrairement à ce qu'on peut lire dans la presse
00:55:59il ne s'aime pas
00:56:01il ne se parle plus du tout
00:56:03depuis quasiment
00:56:05fin janvier début février
00:56:07Emmanuel Macron a très peu
00:56:09Emmanuel Macron s'est
00:56:11détérioré avec les dissolutions
00:56:13c'est-à-dire que c'était froid, c'est devenu glacial
00:56:15mais dès fin janvier début février
00:56:17ils avaient des mauvais rapports
00:56:19simplement parce que le Président de la République
00:56:21n'a pas apprécié le fait que dès son arrivée
00:56:23Gabriel Attal annonce quasiment
00:56:25que tout allait changer grâce à lui
00:56:27Autant de questions évidemment auxquelles le Président de la République
00:56:29pourra répondre
00:56:31Qui ? Attal
00:56:33Il faut faire attention
00:56:35Autant de questions auxquelles le Président de la République
00:56:37pourra répondre sur ce plateau puisque pour la neuvième saison
00:56:39il est invité à l'heure de pro
00:56:41Il y en aura, il y en aura
00:56:43Nous ne désespérons pas de l'avoir
00:56:45un jour
00:56:47Alors madame Casse-tête
00:56:49c'est un gag j'ose dire
00:56:51Elle est comptable
00:56:53à la mairie de Paris
00:56:55Oui elle s'occupe des finances
00:56:57Elle est comptable
00:56:59Elle est comptable du bilan
00:57:01Elle est comptable
00:57:03Il y a un déficit hors normes à la mairie de Paris
00:57:05elle est comptable, c'est une énarque
00:57:07moyenne
00:57:09C'est une médaille pour la gauche
00:57:11C'est pas méchant
00:57:13Elle est la direction du Trésor
00:57:15Elle est plutôt brillante
00:57:17Moi ça m'a pas frappé
00:57:19en l'entendant
00:57:21On va écouter ce qu'elle dit
00:57:23Moi ce qui me frappe
00:57:25c'est qu'elle n'a jamais été élue de sa vie
00:57:27La seule chose qu'elle peut dire c'est qu'il faut augmenter les impôts
00:57:29C'est toujours la même chose des gens de gauche
00:57:31Elle est incapable de produire de la richesse
00:57:33parce qu'elle ne saurait pas faire ça
00:57:35Et la seule chose qu'elle sait faire c'est augmenter les impôts
00:57:37Mais, elle a parlé de ces news
00:57:39Je pense que les paroles que vous allez entendre
00:57:41tombent sous le coup de la diffamation
00:57:43Et je rappelle que Mme Castet, si elle veut répondre
00:57:45est invitée sur ce plateau
00:57:47Mais bon, j'invite des gens, comme vous le savez, ils ne viennent pas
00:57:49Ecoutons Mme Castet, c'était où d'ailleurs
00:57:51que je ne dise pas de bêtises
00:57:53C'était à l'université d'été
00:57:55Université d'été
00:57:57de la France Insoumise
00:57:59Où Mme Castet
00:58:01était présente
00:58:03Ecoutez ce qu'elle dit de ces news
00:58:05Bien sûr, à Saint-Traoré
00:58:07Ils veulent faire une loi à Saint-Traoré
00:58:09Ecoutez Mme Castet
00:58:11qui parle de nous
00:58:13Il y a beaucoup de gens qui ont voté pour le Rassemblement National
00:58:15y compris parce qu'ils adhèrent
00:58:17à des thèses racistes
00:58:19mais qui sont des thèses qui sont construites
00:58:21qui ne sont pas le fruit de leur expérience
00:58:23qu'ils auraient vécu
00:58:25dans leur vie quotidienne
00:58:27mais parce qu'en fait ils regardent ces news
00:58:29et que sur ces news c'est dit que les Arabes et les Noirs sont méchants
00:58:31et qu'il y en a trop en France
00:58:33c'est véridique que les gens disent ça
00:58:35et c'est parce qu'ils regardent ces news
00:58:37et donc je pense qu'il faut davantage réguler la presse
00:58:39Vous vous rendez compte le niveau ?
00:58:41Sérieusement, le niveau ?
00:58:43Nul !
00:58:45Donc je pense que ça tombe sous le coup de la diffamation
00:58:47Vous vous rendez compte ?
00:58:49Cette dame veut être Première Ministre ?
00:58:51Je trouve ça...
00:58:53Ben oui mais on en est là aujourd'hui
00:58:55On en est là avec des gens en fait très médiocres
00:58:57parce que personne n'ose dire la vérité
00:58:59C'est très bête
00:59:01C'est très bête
00:59:03Moi je veux bien que vous me parliez de gens brillants
00:59:05Les gens brillants ils disent des choses brillantes
00:59:07Pas toujours
00:59:09C'est ce qui les caractérise
00:59:11Autant ils ne sont pas brillants
00:59:13Hier j'écoute Marine Tondelier
00:59:15Durant les vacances
00:59:17on nous l'inventait
00:59:19comme une personnalité emblématique
00:59:21au Nouveau Front Populaire
00:59:23Mais c'est affligeant
00:59:25Bien sûr
00:59:27On se demande tout de même
00:59:29pourquoi au nom d'un féminisme
00:59:31militant
00:59:33il faudrait dire
00:59:35problématiquement que les personnalités féminines
00:59:37qui sont à gauche
00:59:39ou à droite sont remarquables
00:59:41Mais vous n'avez pas besoin de le faire Philippe
00:59:43Il vous suffit de dire ce que vous pensez
00:59:45Mais vous savez ce qu'a dit Mme Castnet aussi
00:59:47Elle a dit une chose quand même assez incroyable
00:59:49Parce que ce n'est pas ce qu'elle va nous dire
00:59:51Ce n'est pas ce qu'elle va dire pendant les discussions
00:59:53Elle est arrivée à l'FI et elle a dit
00:59:55Je suis pour une rupture idéologique
00:59:57Vous savez façon Mitterrand 78
00:59:59Celui qui ne rompt pas avec le capitalisme
01:00:0171
01:00:03Celui qui ne rompt pas avec le capitalisme
01:00:05n'a pas sa place au Parti Socialiste
01:00:07La méthode c'est secondaire
01:00:09C'est une célèbre
01:00:11La méthode c'est secondaire
01:00:13C'était génial Mitterrand
01:00:15Premier ministre imaginaire
01:00:17Je suis un peu jalouse
01:00:19Je pense qu'il sera premier ministre
01:00:21Ils ont mis des semaines
01:00:23pour nous trouver
01:00:25C'est la seule proposition
01:00:27qui est sur la table
01:00:29Emmanuel Macron n'a pas tellement d'autres choix
01:00:31Puisque l'alternative
01:00:33ça aurait été d'avoir un candidat
01:00:35Réunissant les macronistes et la droite
01:00:37Évoquer Fingas
01:00:39Vous n'avez jamais compris Emmanuel Macron
01:00:41Il déteste faire ce qu'on lui impose de faire
01:00:43Moi je pense qu'elle sera première ministre pour 48h
01:00:45Vous voulez qu'on fasse un petit pari ?
01:00:47Un petit pari
01:00:49On peut faire un pari qui est 100% gagnant
01:00:51Oui
01:00:53C'est nommé pari alors
01:00:55100% gagnant
01:00:57Le pari 100% gagnant
01:00:59Vous faites le pari 100% gagnant
01:01:01Que d'ici juin prochain
01:01:03Aucune force politique ne fera la moindre réforme
01:01:05Et ne changera quoi que ce soit
01:01:07Je pense qu'on a même le droit de dire
01:01:09Ça ne m'intéresse pas beaucoup de savoir qui va être le premier ministre
01:01:11Puisque ça ne changera rien
01:01:13Mais c'est pas mal que ça ne change rien
01:01:15Franchement c'est peut-être ce qu'il y a de mieux
01:01:17Moi franchement je ne suis pas contre que ça ne change rien
01:01:19Sur notamment le plan économique
01:01:21Après c'est ce que j'ai dit tout à l'heure
01:01:23Les grands sujets ne seront pas abordés
01:01:25Mais ils ne sont pas abordés depuis 20 ans
01:01:27Il y a un budget
01:01:29Il y a une classe politique qui est dans le déni de cette situation
01:01:31Chacun fait comme s'il avait gagné
01:01:33Chacun fait comme s'il était en capacité de gouverner
01:01:35C'est le populaire qui fait comme s'il avait gagné
01:01:37Vous au moins
01:01:39Charles Alloncle
01:01:41Et je rappelle que Charles Alloncle c'est député de droite de l'Hérault
01:01:43A droite de l'Hérault le parti d'Eric Ciotti
01:01:45Absolument et simplement pour réagir
01:01:47Nous on a pris acte du fait qu'on n'avait pas gagné
01:01:49A cause
01:01:51A cause d'accords
01:01:53On a perdu
01:01:55On a perdu
01:01:57Les Français ont voté
01:01:59Charles Alloncle là les Français ont voté
01:02:01Mais quand je vois le Premier ministre
01:02:03Venir dans ma circonscription
01:02:05Il y a quelques heures dénoncer en creux
01:02:07Les propos antisémites
01:02:09De personnes avec qui il a plus ou moins fait alliance
01:02:11Dans le cas de désistement au premier tour
01:02:13Et au deuxième tour
01:02:15Et qui aujourd'hui nous sort un petit cirque
01:02:17Pour expliquer à quel point ils n'arriveront pas
01:02:19A trouver un gouvernement et à former une majorité commune
01:02:21Moi ça m'amuse beaucoup
01:02:23J'ai compris une chose avec Gabriel Attal
01:02:25Qui a beaucoup de qualité qui est sympathique d'ailleurs
01:02:27Et intelligent que j'ai reçu plusieurs fois sur ce plateau
01:02:29J'ai compris un truc c'est que Attal
01:02:31Il est attaliste point
01:02:33Il est attaliste point
01:02:35Non mais il est
01:02:37C'est à dire que la seule chose qui l'intéresse
01:02:39C'est effectivement lui
01:02:41Et il sera prêt à tout
01:02:43Pour le pouvoir
01:02:45Ce que je trouve dommage parce que j'aimerais quand même
01:02:47Qu'il y ait un peu de conviction que les convictions
01:02:49Ne soient pas changeantes
01:02:51On parlait de Manin Delon tout à l'heure
01:02:53On parlait de De Gaulle, on peut changer de temps en temps
01:02:55Mais je trouve que c'est pas mal qu'un homme ait un peu de conviction
01:02:57Mais il en a quand même
01:02:59Il en a Gabriel Attal
01:03:01Elles sont mouvantes
01:03:03Vous trouvez quoi ?
01:03:05Il a retiré par exemple la réforme du chômage pardonnez moi
01:03:07Ah bah oui
01:03:09Excusez moi c'est pas rien quand même
01:03:11On a le droit d'être sourd
01:03:13Gabriel Attal a quand même vécu une situation un peu injuste
01:03:15Bon avançons
01:03:17Quand il y a eu cette décision de dissolution
01:03:19Objectivement dans le calendrier dans lequel c'était fait
01:03:21Le seul mouvement politique à qui ça nuisait
01:03:23C'était le propre mouvement d'Emmanuel Macron
01:03:25C'est quand même inédit
01:03:27Un président qui décide de mettre
01:03:29Est-ce que vous savez pourquoi ?
01:03:31Parce qu'il n'y a que la psychologie
01:03:33Qui peut répondre à ça
01:03:35Emmanuel Macron préfère perdre
01:03:37En étant au centre
01:03:39Que gagner en étant à l'extérieur
01:03:41Donc Emmanuel Macron il reprend
01:03:43Le soir de la dissolution
01:03:45Les caméras et les projecteurs sur lui
01:03:47Et donc il oublie le scrutin
01:03:49Parce que ce qui l'intéresse
01:03:51C'est d'être dans la lumière
01:03:53Elle explique tout la psychologie
01:03:55Mais tout
01:03:57Vous ne trouvez pas que
01:03:59Votre analyse elle est pertinente
01:04:01Mais tout de même un peu
01:04:03Réduite
01:04:05Réductive
01:04:07C'est quelque chose qu'on ne m'a jamais dit
01:04:09Je crois beaucoup
01:04:11A la psychologie
01:04:13Vous avez tort
01:04:15Emmanuel Macron
01:04:17Mais on ne peut pas dire que la dissolution
01:04:19Calamiteuse n'est venue que de ça
01:04:21Et d'ailleurs dans l'attente de la prochaine
01:04:23Mais principalement
01:04:25La preuve
01:04:27C'est un président qui n'a plus de marge de manoeuvre
01:04:29La dissolution
01:04:31Lui ont tous dit
01:04:33Après la dissolution vous allez voir
01:04:35Vous allez ressortir gagnant
01:04:37De cette psychologie
01:04:39Je salue d'ailleurs ceux qui lui ont dit
01:04:41Ceux qui lui ont dit
01:04:43Il y a une dernière preuve
01:04:45Terminé
01:04:47Les noms
01:04:49Les noms
01:04:51Les noms des premiers ministres
01:04:53Lucie Castex vous pensez qu'elle va être premier ministre
01:04:55Moi je ne pense pas
01:04:57Xavier Bertrand est même amie maintenant
01:04:59Avec Laurent Wauquiez
01:05:01Ils ne sont pas mariés ils sont paxés
01:05:03Mais le paxé était en noir
01:05:05Comme dirait François Truffaut
01:05:07Valérie Pécresse
01:05:09Mais Valérie Pécresse elle peut y aller
01:05:11C'est les mêmes qu'Emmanuel Macron
01:05:13Valérie Pécresse
01:05:15C'est normal qu'ils s'entendent très bien
01:05:17C'est exactement les mêmes
01:05:19Ce sont les mêmes
01:05:21Les autres noms
01:05:23Bernard Cazeneuve
01:05:25Tout le monde le trouve formidable
01:05:27Formidable, intelligent
01:05:29Mais il n'aura pas de majorité
01:05:31Il a fait un très bon bouquin sur Mauriac
01:05:33Excellent bouquin sur Mauriac
01:05:35Donc il mérite toute notre amitié pour ça
01:05:37François vit le roi de Gallos
01:05:39Ça c'est mon favori
01:05:41Pourquoi ?
01:05:43Parce que le budget
01:05:45Parce que l'argent
01:05:47Quelle majorité ?
01:05:49Mais il n'a jamais été élu
01:05:51Il n'a jamais été élu
01:05:53Raymond Barre non plus
01:05:55Jean Castex ET
01:05:57Franck Louvrier
01:05:59Ah ça c'est quoi ?
01:06:01Franck Louvrier
01:06:03Je pense que Franck Louvrier
01:06:05Il a un avantage c'est sa personnalité
01:06:07Il faut être quelqu'un de sympathique
01:06:09D'agréable
01:06:11Qui arrondit les angles
01:06:13C'est un élu local
01:06:15Et je pense qu'il peut bien s'entendre avec Emmanuel Macron
01:06:17Vous disiez Pierre Moscou ici
01:06:19Il pourrait parler avec les autres surtout
01:06:21Il faut quand même quelqu'un qui soit un peu capable
01:06:23De parler au-delà
01:06:25C'est ce qu'a dit Nathan, il n'y a pas de coalition possible
01:06:27Il n'y en a aucune
01:06:29Philippe Bilger
01:06:31Ça va être très difficile
01:06:33Parce qu'il y a une dissolution calamiteuse
01:06:35Qui a été opérée
01:06:37Et on attend la prochaine
01:06:39Alors je vois mal comment on va pouvoir faire
01:06:41Vous avez raison
01:06:43Faites attention
01:06:45Parce qu'on attend la prochaine
01:06:47Si Emmanuel Macron parle il pourrait très bien dire
01:06:49Qu'il ne souhaite pas dissoudre de nouveau
01:06:51Il peut
01:06:53Oui mais on n'en sait rien
01:06:55Honnêtement il ne va pas dire aujourd'hui
01:06:57Qu'il ne
01:06:59Dissoudre
01:07:01En tout cas la conclusion
01:07:03Je pense qu'on peut donner à tout ça
01:07:05Quand on décide de faire barrage aux français
01:07:07Avec des accords électoraux
01:07:09Aussi contre nature
01:07:11On se retrouve exactement dans cette situation
01:07:13Je ne partage pas votre avis
01:07:15Les gens sont grands
01:07:17Je ne partage pas cet avis
01:07:19Depuis le départ
01:07:21Les gens sont grands
01:07:23Ils ont voté
01:07:25Malheureusement certains peuvent
01:07:27La campagne entre les deux tours
01:07:29A été honteuse
01:07:31Les gens ils votent
01:07:33Bon
01:07:35Ce soir à votre avis
01:07:37Je ne pense pas
01:07:39Pourquoi il parle alors
01:07:41C'est la question qu'on se pose tout de même
01:07:43S'il parle c'est pour annoncer
01:07:45Quelqu'un
01:07:47Ou alors pire
01:07:49Qu'il recommence demain
01:07:51Est-ce que vous voulez qu'on écoute Sandrine Rousseau
01:07:53Sur la gouvernance
01:07:55D'ailleurs on n'a pas beaucoup écouté ces gens là
01:07:57Pendant les jeux olympiques
01:07:59Alors que les jeux ont été
01:08:01Rendez-moi hommage
01:08:03J'avais dit que ça marcherait
01:08:05C'est vrai vous l'aviez dit
01:08:07Non non
01:08:09L'ancien journaliste de sport que je sais
01:08:11Je vous le disais toujours
01:08:13Dès que ça va partir
01:08:15Toutes les polémiques seront oubliées
01:08:17Et vous ne vous êtes pas trompé
01:08:19Depuis 73-74 c'est assez rare
01:08:21Ecoutez madame
01:08:23Ecoutez madame Rousseau
01:08:25Je veux qu'il y ait
01:08:27Je veux qu'il y ait
01:08:29Que si il y a une motion de censure
01:08:31Et que le gouvernement tombe
01:08:33Alors on envisagera peut-être une autre solution
01:08:35Mais moi je veux que l'esprit de la démocratie
01:08:37Soit respecté
01:08:39C'est fondamental
01:08:41Je vais vous dire
01:08:43C'est fondamental
01:08:45Pour nos institutions
01:08:47Que la démocratie soit respectée
01:08:49Si nous commençons à ne pas la respecter
01:08:51Dans une situation comme celle-ci
01:08:53Alors jusqu'où nous allons aller
01:08:55C'est une question de principe
01:08:57Et encore une fois j'entends qu'il y a un risque de motion de censure
01:08:59Dans l'assemblée nationale
01:09:01Je la mesure
01:09:03Mais au moins il y aura un respect
01:09:05De nos institutions
01:09:07Ça aurait une vertu
01:09:09De nommer Lucie Castex à Matignon
01:09:11C'est qu'il y aurait une motion de censure assez vite
01:09:13Le gouvernement tomberait
01:09:15Et qu'à partir de là le NFP imploserait totalement
01:09:17Et que les socialistes, les écolos
01:09:19Les communistes pourraient dire à LFI
01:09:21Ça suffit on a essayé votre truc ça ne marche pas
01:09:23On va travailler avec LR, avec les macronistes
01:09:25On va former un gouvernement
01:09:27Avec une autre loi
01:09:29Il fallait faire ça il y a deux mois
01:09:31Mais j'avais le droit
01:09:33Nathan a parfaitement raison
01:09:35C'est pour ça qu'il faut nommer Lucie Castex
01:09:37Mais ils ne le feront pas dans les municipales
01:09:39Il n'empêche que
01:09:41Laurent Wauquiez a tort
01:09:43A l'heure actuelle
01:09:45Parce qu'autant il était absurde
01:09:47Lorsque le macronisme était relativement fort
01:09:49De noyer la droite républicaine
01:09:51Autant aujourd'hui
01:09:53Je ne comprends pas
01:09:55Pourquoi il n'accepte pas de participer
01:09:57A un gouvernement
01:09:59Avec évidemment il aurait l'accord
01:10:01La plupart du temps du RN
01:10:03Les macronistes seraient d'accord
01:10:05C'est une absurdité
01:10:07Ils l'obligent
01:10:09Écoutons Marine Tendelier
01:10:11Écoutons Marine Tendelier
01:10:13Laurent Wauquiez
01:10:15Écoutons Marine Tendelier
01:10:17Voyons d'ailleurs Marine Tendelier
01:10:19Parce qu'en fait elle a dansé
01:10:21Elle a dansé avec Monsieur Fort
01:10:23Elle a consacré 5 minutes à justifier ça
01:10:25Oui mais bon moi ça ne me gêne pas qu'elle danse
01:10:27C'était quelques heures à peine
01:10:29Après l'attentat
01:10:31De la synagogue
01:10:33Et c'est ça qui a quand même choqué
01:10:35Beaucoup de gens
01:10:37Écoutons, regardons cette petite séquence
01:10:39Où elle danse avec Olivier Fort
01:10:49Je pense que si les Grands Mottes avaient été accusés
01:10:51D'être derrière l'attentat
01:10:53De la synagogue de la Grande Motte
01:10:55Ils n'auraient pas été en train de danser
01:10:57Quelque chose me dit que l'atmosphère
01:10:59Aurait été peut-être plus pesante
01:11:01À ces universités d'été
01:11:03Et ils auraient davantage sorti les mouchoirs
01:11:05Bon écoutez
01:11:07On entend Madame
01:11:09Écoutons Madame Tendelier
01:11:11Écoutez Madame Tendelier
01:11:13Je ne trouve pas qu'Olivier Fort
01:11:15Est un homme de gauche
01:11:17Je ne trouve pas qu'Olivier Fort
01:11:19Je ne vais pas passer la matinée à m'excuser
01:11:21Je suis une femme politique sincère, franche
01:11:23Exemplaire
01:11:25Je ne bois pas, je ne fume pas, je ne prends aucune drogue
01:11:27Je ne bois même pas de café, je danse
01:11:29On me dit parfois qu'est-ce que tu prends pour tenir
01:11:31Bah rien en fait, c'est ça le secret, je danse
01:11:33Il y a une phrase, c'est les écologistes
01:11:35Qui disent si ta révolution ne sait pas danser
01:11:37Ne m'invite pas à ta révolution
01:11:39C'est une manière de porter le combat
01:11:41Dans plein de pays
01:11:43Bien plus durs que la France
01:11:45Les femmes, les résistants dansent aussi
01:11:47Parce que c'est une manière de tenir
01:11:49Et en fait, la vie est grave tout le temps
01:11:51Alors qu'est-ce qu'on va faire ?
01:11:53On va s'arrêter de danser, de chanter, de rire
01:11:55C'est ça la France qu'on veut ?
01:11:57Elle a parfaitement raison de danser
01:11:59Mais de citer sa phrase pour expliquer qu'elle danse
01:12:01C'est grotesque
01:12:03Mais c'est le niveau politique
01:12:05Pardonnez-moi
01:12:07L'expression politique de cette dame
01:12:09Se résume à sa veste verte
01:12:11On a vu des articles en butant
01:12:13Maintenant, sa danse
01:12:15Qui est une forme d'expression politique
01:12:17Une expression de défense
01:12:19On ne sait pas vraiment
01:12:21Ils ont chanté Johnny à l'idée
01:12:23Écoutons cette séquence
01:12:37Le micro est ouvert ou pas ?
01:12:39Le DJ avait un petit masque
01:12:41Un petit masque d'Emmanuel Macron
01:12:43Tout ça n'est pas très grave
01:12:45C'est plus ça d'ailleurs
01:12:47Tout ça est dérisoire
01:12:49Laurent Wauquiez
01:12:51Il parle maintenant
01:12:53Il y a un chant derrière lui
01:12:55C'est l'horizon
01:12:57Mais c'est pas mal
01:12:59La bonne stratégie de la droite
01:13:01Qu'on connait bien
01:13:03Ils sont à moins de 5%
01:13:05Mais ils sont tout seuls, pas d'alliance
01:13:07Mais ils reconstruisent
01:13:09Ils reconstruisent
01:13:11Ils reconstruisent
01:13:21Je pense que le petit-fils de Laurent Wauquiez
01:13:23Devrait être prêt pour être Président de la République
01:13:25En 2070
01:13:27On est sur la reconstruction à droite
01:13:29Alors écoutons Laurent Wauquiez
01:13:31Il faut protéger notre pays
01:13:33Et je vais le dire d'emblée
01:13:35La France insoumise
01:13:37Est aujourd'hui sans doute le plus grand
01:13:39Danger politique pour notre pays
01:13:41Hier encore dans notre pays
01:13:43Une synagogue a été attaquée
01:13:45La responsabilité de Jean-Luc Mélenchon
01:13:47Est immense
01:13:49Dans la banalisation de l'antisémitisme
01:13:51Lui qui expliquait
01:13:53Encore récemment pour plaire aux intégristes
01:13:55Que l'antisémitisme
01:13:57Était résiduel en France
01:13:59La France insoumise est en rupture
01:14:01Avec les valeurs de la République
01:14:03Et il nous appartient de la combattre
01:14:05Parce qu'ils sont sortis
01:14:07De ce qu'est l'océan et l'arc républicain
01:14:09D'abord il a 100% raison, bien sûr
01:14:11Mais il pourrait imaginer
01:14:13Quelques alliances
01:14:15Monsieur Wauquiez
01:14:17Pour que justement ces idées
01:14:19Soient portées
01:14:21Après on se moque de savoir qui les porte
01:14:23D'une certaine manière, l'important c'est les idées
01:14:25Si d'autres que toi
01:14:27Disent la même chose que toi
01:14:29Bah va avec eux
01:14:31Ça me paraît
01:14:33Mais vous êtes trop simple
01:14:35Mais non mais ça me paraît pas très compliqué en fait
01:14:37Si tu penses comme moi
01:14:39Que je pense comme toi, bah soyons ensemble
01:14:41A priori on peut le faire
01:14:43Si on ne pense pas à 2027
01:14:45Et j'aime pas cette idée
01:14:47D'arc républicain
01:14:49Je trouvais ça ridicule
01:14:51A l'époque d'exclure
01:14:53LFI et le RN de l'arc républicain
01:14:55Et Wauquiez reprend ce terme
01:14:57Mais oui parce que Laurent Wauquiez
01:14:59Il pense à lui
01:15:01Il pense à son destin
01:15:03Présidentiel
01:15:05Nathan Devers et après on parle de
01:15:07Ibrahim Alouf
01:15:09Une question toute simple, mais quelles sont les idées
01:15:11De la droite républicaine aujourd'hui
01:15:13Quelles sont leurs idées
01:15:15Quand tu entends
01:15:17Sur l'immigration
01:15:19La délinquance, la sécurité
01:15:21Et l'identité, quand tu entends
01:15:23Laurent Wauquiez, il est exactement
01:15:25Sur la même ligne que
01:15:27Marine Le Pen, exactement
01:15:29Valérie Magrès, elle est sur la même ligne qu'Emmanuel Macron
01:15:31Oui alors
01:15:33Valérie Magrès, ça dépend
01:15:35A l'heure à laquelle elle parle, à 10h du matin
01:15:37Elle dit pas une chose qu'à 18h
01:15:39Ce qu'il faut dire c'est qu'il y a un problème d'idées
01:15:41D'idées au parti socialiste
01:15:43En miroir, dans les deux cas
01:15:45Les deux partis qui étaient les grandes coordonnées
01:15:47De l'ancien monde, aujourd'hui se sont perdus intellectuellement
01:15:49Avant de politiquement
01:15:51Mais est-ce qu'on peut dire quand même un mot
01:15:53Vous dites LFI, RN
01:15:55Est-ce qu'on est obligé de faire la
01:15:57Comparaison, est-ce qu'on peut dire qu'aujourd'hui
01:15:59LFI représente un problème spécifique
01:16:01Et une menace spécifique
01:16:03Et notamment parce qu'il est en train de
01:16:05Flatter l'électorat
01:16:07Islamiste ou islamisable
01:16:09Et qu'il est en train d'accroître
01:16:11Le séparatisme, est-ce qu'on a le droit de
01:16:13Et c'est ce que devrait dire Laurent Wauquiez
01:16:15Devrait expliquer
01:16:17Que le Rassemblement National n'est pas la France
01:16:19Insoumise, mais bon manifestement
01:16:21C'est pas ce qu'il a envie de dire
01:16:23Le festival de Deauville
01:16:25Et M. Wauquiez a aussi été élu
01:16:27Avec un désistement de candidats
01:16:29Nouveau Front Populaire
01:16:31On voit derrière tout ça que
01:16:33Entre les accords de comptables à l'Assemblée Nationale
01:16:35Pour écarter le Rassemblement National de tous les
01:16:37Postes de représentation, entre les accords
01:16:39De désistement premier tour et second tour
01:16:41M. Wauquiez est comptable de cette situation
01:16:43Il est comptable de ce parti unique
01:16:45Qui nous empêche de trouver une majorité
01:16:47Vous venez d'où Charles Alloncles ?
01:16:49Politiquement, moi j'ai fait toutes mes classes
01:16:51À l'UMP, au Républicain
01:16:53J'étais l'ancien Président des Jeunes avec Nicolas Sarkozy
01:16:55Je connais bien Laurent Wauquiez
01:16:57Et je suis parti de ce parti
01:16:59A cause de Laurent Wauquiez, de ses méthodes
01:17:01Et de sa pratique extrêmement personnelle
01:17:03A la tête des Républicains
01:17:05On peut dire ça de tellement d'acteurs politiques
01:17:07Mais Eric Ciotti a commencé par Eric Ciotti
01:17:09Non, parce que
01:17:11Eric Ciotti a réclamé une consultation
01:17:13Vous êtes combien de députés Ciotti ?
01:17:15On est 16 dans le groupe d'Eric Ciotti
01:17:17Et vous, vous avez donc été élu
01:17:19Et face à tout le monde
01:17:21On est peut-être que 16
01:17:23Mais on a été élu
01:17:25Ibrahim Malouf
01:17:27Le trompettiste Ibrahim Malouf a vivement réagi
01:17:29Après avoir été écarté du jury du festival de Deauville
01:17:31Qui se tiendra du 6 au 15 septembre
01:17:33Dans une vidéo intitulée
01:17:35« Trop, c'est trop » publiée sur Instagram
01:17:37Il a dénoncé cette décision affirmant n'avoir rien à se reprocher
01:17:39Je crois que nous pouvons l'écouter
01:17:41Et après on va instruire, si j'ose dire, ce dossier
01:17:45Je me faisais un plaisir
01:17:47De faire partie du jury
01:17:49Du festival du film américain
01:17:51De Deauville
01:17:53Et je viens d'apprendre
01:17:55Peut-être comme certains d'entre vous d'ailleurs
01:17:57Par la presse
01:17:59Que la directrice du festival
01:18:01A pris la décision
01:18:03De me sortir du jury
01:18:09Pour, semble-t-il
01:18:15Ne pas faire de vagues
01:18:17Au sein du festival
01:18:19Mais tout en reconnaissant
01:18:21Qu'elle n'a absolument rien à me reprocher
01:18:25Je pense que beaucoup parmi vous
01:18:27Vont être choqués
01:18:29Bon, la présidente
01:18:31En fait, c'est sa première année
01:18:33Qu'elle est présidente
01:18:35Et elle a pris la succession
01:18:37Au de Heisbert
01:18:39D'une direction qui était précisément sur ces sujets-là
01:18:41Attaquée
01:18:43Ce n'est pas à moi de juger, punir ou condamner
01:18:45De m'être plus en plus problématique
01:18:47Pour la bonne tenue d'un festival qui est ma première édition
01:18:49Et que je souhaite porter avec clarté et transparence
01:18:51Au d'Heisbert, c'est vraiment des gens
01:18:53Quand ça bastonne, il faut être avec eux
01:18:55En temps de guerre
01:18:57Madame Heisbert, vraiment, t'es content quand t'es avec elle
01:18:59J'ai rien à reprocher, mais bon, t'es toxique
01:19:01Je te défends pas, t'as rien fait
01:19:03Mais t'as pas le droit de venir
01:19:05Quelle lâche
01:19:07C'est honteux parce que, excusez-moi
01:19:09Ici, ça fait des mois, des années
01:19:11Que je vous dis qu'il y a un totalitarisme
01:19:13Un totalitarisme féministe, une terreur
01:19:15Qui pratique une justice des procès de Moscou
01:19:17Que des gens sont bannis socialement
01:19:19Alors que la justice les a soit
01:19:21Relaxés, blanchis
01:19:23Soit qu'elle n'a même
01:19:25Jamais été consultée
01:19:27Et qu'on est là, il faut écouter les femmes
01:19:29La parole des femmes, la parole des victimes, etc.
01:19:31C'est ce qui est en train de se passer
01:19:33Et la conséquence logique
01:19:35De l'émerveillement depuis trois ans
01:19:37Devant la glorieuse révolution MeToo
01:19:39Qui est en train de remplacer la justice
01:19:41Il y a deux affaires quand même
01:19:43Qui viennent percuter ça et qui vont faire évoluer
01:19:45Peut-être les mentalités
01:19:47L'affaire à Réhabitants
01:19:49On est dans un processus
01:19:51Aujourd'hui quasiment
01:19:53Et puis, ce qui s'est passé
01:19:55Avec les deux rugbymans
01:19:57En Argentine
01:19:59Moi le premier, lisant ça
01:20:01Voyant ça
01:20:03Instinctivement, je les avais
01:20:05Condamnés
01:20:07Je ne l'avais pas dit à l'antenne bien sûr
01:20:09Il s'est passé des choses
01:20:11Réprimandées
01:20:13A l'arrivée, parce qu'il y a des vidéos
01:20:15Tu t'aperçois que le témoignage
01:20:17De cette femme est tellement
01:20:19Remis en cause qu'il pourrait
01:20:21Ne plus avoir
01:20:23De charges sur ces deux rugbymans
01:20:25De l'équipe de France
01:20:27Qui pourraient revenir très rapidement
01:20:29Alors est-ce que vous changez d'avis ?
01:20:31Est-ce que vous changez un peu d'avis ?
01:20:33Comment dire ?
01:20:35Oui, je peux changer d'avis
01:20:37Je ne crois pas que ça aurait de l'influence
01:20:39Sur les pratiques françaises
01:20:41Mais là où on n'est pas obligé
01:20:43Ça peut être un peu plus prudent
01:20:45Là encore, nos amis de l'équipe
01:20:47Au départ, ils sont partis comme une balle
01:20:49Sur ce sujet
01:20:51À CNews, sur tous ces sujets
01:20:53Nous sommes d'une prudence XXL
01:20:55Par rapport à ce qui est dit, etc
01:20:57Ils se sont fait dans la presse
01:20:59C'était clair, ils étaient condamnés
01:21:01Au début en tout cas
01:21:03Le scandale, c'est que la procédure
01:21:05C'est que là
01:21:07Comme il le dit très bien
01:21:09Les explications de la présidente
01:21:11Que sais-je
01:21:13Sont complètement floues et imprécises
01:21:15Mais parce qu'elle est victime
01:21:17Des réseaux sociaux
01:21:19De l'entourage
01:21:21Ce n'est pas de vagues
01:21:23La peur, c'est ce qu'il y a de pire
01:21:25Les gens qui ont peur n'ont pas de courage
01:21:27C'est pas ce qu'il y a de pire
01:21:29Il ne faut jamais être quelqu'un qui a peur
01:21:31Parce que tu sais que
01:21:33Ton tour va venir
01:21:35Donc Mme Esbert, ben voilà
01:21:37Elle n'a pas de courage, et c'est dommage
01:21:39Alors qu'elle pouvait s'appuyer
01:21:41Sur une décision
01:21:43La loi, rien que la loi
01:21:45Là il y a par exemple
01:21:47Quelqu'un qui conduit très bien sa fédération
01:21:49Qui est Philippe Diallo, à chaque fois qu'il est attaqué
01:21:51Ou trompé, oui
01:21:53Lui il est toujours sur la loi
01:21:55Qu'est-ce qu'elle doit dire Mme Esbert ? La loi
01:21:57Point, ni plus ni moins
01:21:59À partir du moment où tu t'échappes de la loi
01:22:01Philippe Diallo sur tous ses sujets
01:22:03Il est inattaquable pour ça
01:22:05Parce qu'autrement s'il n'y a plus de loi
01:22:07Il n'y a plus de point de repère
01:22:09Il n'y a plus de point de repère
01:22:11Donc elle ment, moi je ne la connais pas cette dame-là
01:22:13Mais tout le sujet
01:22:15Elle ne va pas m'inviter au festival de Deauville
01:22:17C'est qu'il y a une forme de populisme pénal
01:22:19Ça veut dire que l'argument de ceux qui sont contre la présence de Malouf
01:22:21C'est qu'ils disent qu'il y a eu abandon des charges
01:22:23Ou non lieu, etc.
01:22:25Mais ça ne démontre pas que finalement il était innocent
01:22:27Ça démontre que la justice n'a pas su montrer qu'il était coupable
01:22:29Et on voit aujourd'hui monter quand même en France
01:22:31Un refus
01:22:33Une détestation
01:22:35De la présomption d'innocence sous prétexte
01:22:37Qu'elle permet à des individus de passer
01:22:39Entre les mâles de la justice
01:22:41À des individus, à des hommes
01:22:43C'est une attaque contre des hommes
01:22:45Il y a un climat aujourd'hui en France de populisme pénal
01:22:47Et qui se répand beaucoup sur les réseaux sociaux
01:22:49Oui alors ça c'est le populisme pénal
01:22:51Comme toujours c'est une question de personnalité
01:22:53Et d'hommes et de femmes
01:22:55Bon sang de bois
01:22:57Les gens qui sont un peu cortiqués
01:22:59Non mais avant qu'elles prennent cette décision
01:23:01Quand le nom de Malouf a été annoncé
01:23:03Sur les réseaux sociaux
01:23:05Mais les autres
01:23:07Qu'est-ce que je ferais moi
01:23:09Si j'étais Benoît Majimel
01:23:11Tu n'y vas pas
01:23:13Tout le monde est coupable
01:23:15Les autres du jury disent qu'on n'y va pas en fait
01:23:17C'est ça d'être solidaire de Monsieur Malouf
01:23:19Je suis désolé de vous le dire
01:23:21Mais tout le monde va aller dans son petit hôtel
01:23:23Dans sa petite suite
01:23:25Son petit intérêt
01:23:27Pour avoir sa petite photo
01:23:29C'est ça qui me met en colère
01:23:31Les autres membres
01:23:33Ils voudraient dire on s'en va
01:23:35Alain Delon il partirait
01:23:37Lui il partirait
01:23:39Il dirait messieurs, messieurs les censeurs
01:23:41Bonsoir
01:23:43Et je m'en vais
01:23:45C'est ça d'en avoir ou pas comme disait Hemingway
01:23:47Il y en a marre
01:23:49Je suis de retour
01:23:51Mais vous êtes d'accord ou pas
01:23:53Est-ce que vous démissionneriez vous ?
01:23:55Il y a une question de l'acheter bien sûr
01:23:57Est-ce que vous démissionneriez oui ou non ?
01:23:59Moi je pense que j'ai du courage moral et que j'ai pas de courage physique
01:24:01Philippe Bilger vous êtes membre du jury
01:24:03Vous démissionnez ?
01:24:05Ah oui ça m'étonne pas
01:24:07Vous êtes prêts ?
01:24:09Tout ça pour avoir un petit toast
01:24:11Un petit toast de caviar
01:24:13Vous plaisantez il est très facile d'être courageux comme vous
01:24:15Pardonnez-moi là ça demande pas beaucoup de courage
01:24:17Franchement c'est pas aller à Londres
01:24:19De démissionner du festival de Deauville
01:24:21Le festival de Deauville c'est pas aller à Londres
01:24:23C'est dérisoire absolument
01:24:25Mais je peux vous assurer que beaucoup ne le feraient pas
01:24:27Mais attendez vous avez vu ce qu'il s'est passé à Cannes
01:24:29Mais tu peux le faire
01:24:31Les gens devant en public, devant les caméras
01:24:33Vous suivez là Judith Gaudrech
01:24:35C'est merveilleux
01:24:37Philippe Gilbert vous démissionneriez ?
01:24:39Oui et surtout je protesterais publiquement
01:24:41Et vous vous démissionneriez ?
01:24:43Moi je crois que je n'y serais même pas
01:24:45Bon le festival de Deauville, les jurys
01:24:47Si vous nous écoutez, démissionnez
01:24:49Ça s'arrête la gueule
01:24:51Voilà ça s'arrête la gueule
01:24:53Vous pariez ?
01:24:55Ils vont se taire comme toujours
01:24:57Ils vont se coucher
01:24:59Sur Maya Labidi
01:25:01On est raccord vous avez vu
01:25:03On est assortis aujourd'hui
01:25:05Quelle entrée
01:25:07Très très beau
01:25:09On voit pas bien la couleur à l'écran
01:25:11C'est plus blanc peut-être
01:25:13C'est dommage parce que
01:25:15Mais vous savez que j'ai mon saxophone
01:25:17Allez c'est bon
01:25:19Vous étiez très bon à la Nouvelle-Orléans
01:25:21Cher de ce Maya c'est à vous
01:25:27Un mort et un blessé par arme à feu
01:25:29A proximité de la discothèque La Dune
01:25:31A la Grande Motte
01:25:33Les victimes qui étaient en voiture ont été les cibles de tirs
01:25:35Provenant d'un second véhicule
01:25:37La veille le rappeur SCH
01:25:39Se produisait dans l'établissement
01:25:41Selon les enquêteurs l'artiste ou un membre de son équipe
01:25:43Pourrait avoir été visé
01:25:45Pour un dispositif de sécurité a été déployé
01:25:47Autour de leur hôtel
01:25:49Suite des consultations à l'Elysée
01:25:51Après la gauche, la droite et son propre camp
01:25:53Emmanuel Macron reçoit aujourd'hui
01:25:55Le RN et son allié Eric Ciotti
01:25:57Ainsi que les présidents de l'Assemblée et du Sénat
01:25:59Première à ouvrir le bal ce matin
01:26:01Yaël Braune-Pivet qui est arrivée aux alentours
01:26:03De 9h30
01:26:05Et puis conséquences directes
01:26:07D'une éruption volcanique en Islande
01:26:09Un nuage de dioxyde de soufre survole la France
01:26:11Depuis hier
01:26:13La légère odeur est perceptible
01:26:15Il ne comporte toutefois pas de danger au sol
01:26:17Préviennent les autorités
01:26:19Merci Somaïa, ça m'a fait plaisir de vous retrouver
01:26:21Même si je le disais
01:26:23Ca vous manque vous par exemple
01:26:25La télévision
01:26:27Lorsque vous êtes en vacances
01:26:29Vous êtes heureux de revenir, bienheureux sur votre plage
01:26:31Quand je suis en vacances
01:26:33Ne plus être connecté à l'actualité
01:26:35De manière plus générale
01:26:37Ne pas savoir ce qui se passe tel ou tel jour
01:26:39C'est un vrai changement en rapport au temps
01:26:41Vous êtes un philosophe
01:26:43Moi le rapport au temps c'est sur ma serviette
01:26:45Je regarde le soleil
01:26:47C'est la méthode chaque matin
01:26:49Il y a beaucoup de gens qui sont saturés d'infos
01:26:51Vous avez raison
01:26:53C'est difficile pour un journaliste de déconnecter
01:26:55Il faut le faire
01:26:57Pendant les vacances tu lis un peu plus
01:26:59Dans Le Monde
01:27:01Il y a des papiers intéressants
01:27:03Notamment sur
01:27:05Les héritages
01:27:07C'est formidable
01:27:09On a un peu plus de temps
01:27:11Que me dit Marine Lanson
01:27:13J'ai pas entendu
01:27:15Ah j'ai pas entendu toujours
01:27:17Ce qu'elle me dit ce matin
01:27:19Je vais me réhabituer à l'oreillette
01:27:21Un mot sur Mbappé
01:27:23Parce qu'il n'a pas été très bon hier
01:27:25Et comme il n'avait pas été très bon
01:27:27Avec l'équipe de France
01:27:29Et comme il n'avait pas été très bon non plus
01:27:31Avec le Paris Saint-Germain pendant un an
01:27:33Et bien forcément les gens vont se poser des questions
01:27:35Mais en tout cas il réclame des questions
01:27:37Il parle des dettes
01:27:39Je crois que ce n'est pas forcément à tort
01:27:41Du point de vue juridique
01:27:43Oui vous avez raison
01:27:45Mais c'est vrai qu'il n'a pas marqué
01:27:47Et il n'a pas été très très bon Mbappé
01:27:49Alors que le Real Madrid
01:27:51A gagné
01:27:53Donc ça va être effectivement
01:27:55Quelque chose qu'on va suivre
01:27:57Et comme il ne s'est pas fait que des amis Mbappé
01:27:59Parce qu'il a un côté donneur de leçon
01:28:01Un petit peu
01:28:03Forcément il va se faire rattraper par la patrouille
01:28:05Parce qu'il n'est pas bon sur le terrain
01:28:07Voilà
01:28:13Franchement vous savez
01:28:15Quand vous êtes six semaines en dehors de l'antenne
01:28:17Vous dites souvent
01:28:19Il y a juste à écouter les uns et les autres
01:28:21Ils disent souvent la même chose
01:28:23Vous avez été sur le terrain
01:28:25Pendant cette période qu'est-ce qu'on vous dit ?
01:28:27Sur le terrain au Maroc ce n'était pas
01:28:29Ce qu'il y a d'autre
01:28:31Qu'est-ce qu'on vous a dit pendant les vacances ?
01:28:33J'ai reçu des news
01:28:35Les gens étaient très inquiets
01:28:37Moi je suis allé dans le sud de la France
01:28:39Alors là les gens étaient très inquiets
01:28:41Je me suis dit nous serons toujours là
01:28:43Ils étaient inquiets de la décision sur C8
01:28:45Et je me demande si quelques-uns ne nous ont pas dit
01:28:47Que vous ne nous laissiez pas assez parler
01:28:49Non je dois inventer
01:28:51Moi je connais très mal la Corse
01:28:53Je suis allé en Corse
01:28:55C'est la première fois que je passe 15 jours consécutifs en Corse
01:28:57C'est formidable
01:28:59Franchement c'est formidable
01:29:01C'est très intéressant la Corse
01:29:03C'est des méthodes un peu à l'ancienne
01:29:05Je vois ce que vous voulez dire
01:29:07Il est 23h30
01:29:09Les jeunes femmes peuvent rentrer
01:29:11Très tranquillement chez elles
01:29:13Personne ne les attaquera
01:29:15Il y a une certaine qualité de vie
01:29:17Qui se met en place
01:29:19Dans des villes comme Ajaccio
01:29:21Que je peux saluer
01:29:23Parce que c'est un plaisir
01:29:25Et puis c'est vrai qu'on a beaucoup d'amis corse qui nous regardent
01:29:27Donc c'est l'occasion de les saluer
01:29:29C'est la première de la saison
01:29:31On va faire à peu près 220 émissions
01:29:33Du lundi au vendredi
01:29:35Jusqu'au 2ème vendredi de juillet
01:29:37C'est généralement comme cela que nous fonctionnons
01:29:39Sauf dissolution
01:29:41Pour mes vacances
01:29:43Monsieur le Président
01:29:45Lorsque vous allez venir sur CNews
01:29:47Il y a le Premier Ministre imaginaire
01:29:49Et puis il y a l'interview imaginaire
01:29:51Celle d'Emmanuel Macron qu'on n'a jamais faite
01:29:53Vous devriez l'écrire
01:29:55Vous croyez qu'un jour il va venir par exemple cette année
01:29:57Je ne crois pas
01:29:59Monsieur le Président
01:30:01Il devrait
01:30:03Compte tenu du contexte, il devrait
01:30:05Monsieur le Président, vous êtes le bienvenu
01:30:07J'aime la contradiction en plus
01:30:09Avec le respect et la courtoisie républicaine
01:30:11Mathieu Sibylle Prolat
01:30:13Ce ne serait pas assez long
01:30:15Il faudrait une émission de 3 ou 4 heures
01:30:17Si tu interroges Emmanuel Macron
01:30:19Tu lui mets un sablier, il n'a pas le droit de répondre
01:30:21Emmanuel Macron, je vous l'ai dit dix fois
01:30:23Il arrive sur un plateau, tu peux poser une question
01:30:25Et puis après c'est fini
01:30:27Il prend tout le plateau et t'es mort
01:30:29Comme il est plus fort, plus intelligent, plus rapide
01:30:31C'est honnête, objectivement
01:30:33Mais du coup tu ne poses pas les questions
01:30:35Tu ne poses pas les questions des gens
01:30:37Donc il ne comprend pas notre job
01:30:39Notre job c'est de poser les questions que se posent les gens
01:30:41S'il lui parle tout le temps
01:30:43Il y a 3 minutes il allait venir
01:30:45Et maintenant voilà ce que vous faites
01:30:47Il ne viendra jamais
01:30:49Je vous dis qu'il viendra, il peut croire
01:30:51Mathieu Sibylle Prolat
01:30:53Merci à la réalisation
01:30:55Merci à Dominique Raymond
01:30:57A Amanda qui était au son
01:30:59Marine Lançon était de retour et je la remercie
01:31:01Guilhem Lafache bien sûr
01:31:03Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr
01:31:05Et Jean-Marc Morandini que je salue
01:31:07Laurence arrive également aujourd'hui
01:31:09Christine Kelly revient
01:31:11Olivier Benkemoun
01:31:13Thierry Cabane sera là à midi
01:31:15Et Sonia Mabouk dans 15 jours
01:31:17Et on salue Sonia parce qu'elle fait quand même
01:31:19La plus belle chose du monde
01:31:21On salue la petite Soraya
01:31:23Evidemment on l'embrasse
01:31:25Et elle rentre le 9 septembre
01:31:27Qui est un jour très très important
01:31:29Dans l'histoire de la France
01:31:31La pause
01:31:33Jean-Marc Morandini et à ce soir

Recommandations