Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui il reçoit Franck Louvrier, maire Les Républicains de la Baule, et se demande qui pourrait être le futur Premier ministre.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Bon, à 11h05, et maintenant que vais-je faire ? On chantait ça ce matin la chanson célèbre de Gilbert Bécaud de tout ce temps.
00:07Qui sera le futur Premier ministre ? Qui aimeriez-vous voir à Matignon ? Approuvez-vous la décision d'Emmanuel Macron de maintenir pour le moment Gabriel Attal ?
00:15Je vous propose peut-être d'écouter les uns et les autres et notamment Jean-Luc Mélenchon qui était hier soir sur LCI.
00:21Je vais vous expliquer quelque chose de simple. Moi je fais partie de la solution, pas du problème.
00:26Depuis le début je dis, ce n'est pas moi qui créerai un problème. Sauf que quand on me pose la question, je ne dis pas non, je ne m'en sens pas capable, il y a à peine deux ans j'ai dit le contraire.
00:35Donc je tiens cette position, mais j'ai dit, nous en discuterons. Nous avons plusieurs candidatures à proposer, nous les Insoumis.
00:43Manuel Bompard, Mathilde Panot, Clémence Guettet, peut-être, est-ce que j'en oublie d'autres ?
00:47Manuel Bompard est coordinateur national de la France Insoumise et il est invité de Laurence Ferrari ce matin sur CNews et sur Europe 1, nous l'écoutons.
00:54Jean-Luc Mélenchon, il a des atouts pour pouvoir exercer cette fonction, il est en adéquation avec le programme que nous avons défendu dans ces élections,
01:03parce que c'est ça qui est important de dire, c'est qu'un gouvernement du Nouveau Front Populaire, s'il se constitue, il se constitue pour mettre en oeuvre le programme du Nouveau Front Populaire.
01:12C'est le programme que nous avons défendu dans cette élection. Donc Jean-Luc Mélenchon, il est en adéquation avec ce programme, il a une expérience gouvernementale,
01:20il a une pratique du pouvoir que personne ne peut lui enlever. Donc oui, bien sûr qu'il fait partie des options possibles pour être le futur Premier Ministre du Nouveau Front Populaire.
01:30Il n'y en a pas d'autres ?
01:31Avant d'entrer en ligne en conversation avec les auditeurs, je vous propose d'écouter les uns et les autres. Bien sûr, Mathilde Panot, députée de la France Insoumise, elle était sur BFM ce matin.
01:42Vous maintenez que pour vous, Jean-Luc Mélenchon, peut-être aussi Premier Ministre ?
01:46Bien sûr, bien sûr. Écoutez, ça ne serait pas sérieux d'avoir dit il y a deux ans, Jean-Luc Mélenchon, Premier Ministre, autour du programme de la NUPES,
01:55autour du programme de la NUPES et de la législative précédente, de dire qu'il pouvait être Premier Ministre, c'est de maintenant expliquer qu'il ne pourrait plus l'être.
02:03Ce n'est pas sérieux de faire ça. Donc Jean-Luc Mélenchon est une des possibilités. Et encore une fois, lorsqu'il a dit, je ne m'excluse pas, mais je ne m'impose pas, je ne vois pas ce qu'il y a de plus clair que cela.
02:14Et Yannick Jadot, qui est sénateur écologiste, ce matin n'était pas exactement sur la même longueur d'onde.
02:20Moi, j'ai toujours dit, Jean-Luc Mélenchon n'est pas le leader du Front Populaire, il n'en sera pas le Premier Ministre.
02:26Pour nous, c'est extrêmement clair. Quand je fais... Ah oui, mais écoutez, chacun va proposer des noms.
02:32Christine Rousseau, également députée écologiste ce matin sur Sud Radio, elle souhaite un écologiste.
02:38Il y a 25 sièges pour les écologistes. C'est ça qui est fascinant dans cette situation.
02:43Il faudrait peut-être expliquer à la gauche qu'elle n'a pas gagné. Il faudrait lui expliquer que personne n'a gagné.
02:48Et encore moins les écologistes. Les écologistes, ils représentent 25 sièges.
02:52Mais toute honte but Madame Sandrine Rousseau. Elle dit, bah oui, il faut un Premier Ministre qui soit écologiste.
02:59Vous serez candidate ?
03:00Mais non, j'en sais rien. En fait, ça fait partie de ces équilibres.
03:03Non, non, Sandrine Rousseau. Je vous pose une question. Non, non, non. Est-ce que vous avez pensé à poser votre candidature ?
03:10Oui, j'aimerais bien. Voilà. Maintenant, est-ce que ce sera...
03:13Vous aimeriez bien. Et pourquoi pas ?
03:15Et pourquoi pas ?
03:16Une femme.
03:17Et pourquoi pas ?
03:18C'est une femme présidente.
03:19Je pense que je respecterais bien plus les équilibres démocratiques que ça n'a été fait jusqu'à présent.
03:24Alors là, la question que posait notre ami Jean-Jacques Bourdin était, est-ce que vous voudriez être présidente de l'Assemblée Nationale ?
03:31Et vous avez compris qu'elle répondait, je respecterais davantage les équilibres à l'Assemblée.
03:36Madame Rousseau, présidente du Perchoir, je vous assure, pour des gens de ma génération qui ont connu Jacques-Jean Mandelmas,
03:43Philippe Seguin, Laurent Fabius au Perchoir, c'est vrai que ça peut étonner, mais c'est la vie démocratique également qui décidera.
03:52Alors, est-ce que nous avons en revanche sa réponse sur Matignon ? Écoutons cette fois-ci.
03:57Moi, à titre personnel, je pense qu'il faudrait que ce soit un ou une écologiste. Voilà.
04:02Bon.
04:03Et je pense que si vous posez la question au PS, il vous dira qu'à titre personnel, il préférerait que ce soit quelqu'un du PS.
04:09Eh bien, c'est ça, en fait, la coalition.
04:11Mais vous n'êtes pas prêt de vous mettre d'accord, alors.
04:13Mais si, on va se mettre d'accord.
04:15On va se mettre d'accord. En fait, ce qui est intéressant, c'est si le Front Populaire arrive à se mettre d'accord et à proposer un non,
04:23à ce moment-là, on peut imaginer que le président de la République soit contraint de nommer un premier ministre de cette force,
04:30puisque, on le rappelle, cette force est arrivée première.
04:34Non qu'elle a gagné, mais elle est arrivée première devant la majorité présidentielle.
04:39On est avec Pierre. Bonjour, Pierre. Vous vous appelez d'où, Pierre ?
04:42Bonjour, Pascal. De Calaire-Montferrand.
04:44De Calaire-Montferrand. Je pense que vous nous avez déjà appelé plusieurs fois. Vous êtes conducteur de train, je crois ?
04:48Tout à fait. C'est ça.
04:49Eh bien, écoutez, nous allons pouvoir entamer la discussion dans un instant, mais nous allons marquer une pause.
04:53Peut-être qu'en pensez-vous ?
04:55Bah, écoutez, si elle est nécessaire.
04:57Bah, oui.
05:00Ce qui est agréable, c'est que Pierre, il m'écoute. Alors, Fabrice, lui, je lui parle.
05:03Oui, il est plus réactif que Fabrice, Pierre.
05:05C'est notre avant-dernière émission, puisqu'hier, c'était l'antépénultième.
05:10Alors, comment on dit, là ?
05:11C'est l'avant-dernière, et demain, c'est la dernière.
05:13Ah, d'accord. Il n'y a pas de terme.
05:14Et vous êtes là jeudi, aux manettes, monsieur Lafitte ?
05:18Je serai là jeudi, mais pas aux manettes.
05:20Ah bon ?
05:21Dans les couloirs.
05:22Vous serez là pour la prime.
05:24C'est ça.
05:27Et qui, jeudi, c'est notre ami Pierre Devineau, qui est là.
05:29Pierre Devineau, oui.
05:30Donc, je vous propose qu'on invite notre ami Pierre demain.
05:32Ah, bonne idée, monsieur.
05:34Pour qu'on fasse un peu une transition.
05:37C'était prévu, il me semble.
05:38La passation de pouvoir.
05:39Exactement, on fera la passation de pouvoir.
05:41Je ne sais pas si on sera filmé, mais on fera la passation de pouvoir.
05:44Parce que, Pierre, plusieurs personnes vont se relayer dans cette tranche.
05:48Pendant l'été, oui.
05:49Exactement, pendant l'été, pendant cette tranche horaire,
05:52qui garde, a priori, les mêmes bases.
05:55C'est-à-dire, interaction avec les auditeurs,
05:58actualité, bien évidemment,
06:00et un peu de légèreté, de temps en temps.
06:01Chansons, bien sûr.
06:02Des chansons françaises, bien sûr.
06:04Un petit peu, mais ça, ça sera assez à Pierre.
06:07Est-ce que vous pensez qu'il y aura encore C'est lundi,
06:09qui sera interprété par Jean-Luc Mélenchon ?
06:11Je pense que je ne vois pas Pierre Devineau,
06:14si vous voulez, que je...
06:16Faire le coq sur C'est lundi, oui, je ne le vois pas non plus.
06:18Je ne le vois pas tomber, si vous voulez, dans cette idée-là.
06:23Oui, non, il est trop classe.
06:25Mais peut-être aura-t-il, s'il appelle monsieur...
06:30Oui ?
06:31Monsieur, comment s'appelle-t-il ?
06:32Ça va, vous ? Qu'est-ce qu'il y a ?
06:33Monsieur Liberti ?
06:34Non, pas Monsieur Liberti.
06:36Jesse Garonne ?
06:37Jesse Garonne.
06:39Peut-être, effectivement, il arrivera-t-il.
06:43J'ai besoin de sucre.
06:44J'ai l'impression que je...
06:45Vous avez oublié notre grand ami, Jesse Garonne.
06:47Oui, mais là, je parle beaucoup et je suis un petit peu fatigué.
06:50Il est 12h...
06:51Non, il est 11h12, tout de suite.
06:53Vous écoutez Pascal Preuves sur Europe 1.
06:55Appelez Pascal Preuves au 01 80 20 39 21.
06:5911h à 13h sur Europe 1 et Pierre qui nous a appelé, Pascal.
07:01Pierre est là, bonjour Pierre, conducteur de train à Clermont-Ferrand.
07:04Bonjour, Pascal.
07:06D'abord, est-ce qu'on peut savoir pour qui vous avez voté ce week-end ?
07:08Oui, j'ai voté RN.
07:10Rassemblement national.
07:11Est-ce que vous faites partie de ceux qui estiment que la victoire a été volée,
07:16puisque c'est ce que j'entends à droite ou à gauche ?
07:19Au-delà de volée, le sentiment que ça me donne, c'est qu'on m'a craché au visage.
07:23C'est vraiment le sentiment que ça me donne, qu'on m'a craché dessus
07:26en me disant que ce que j'aimais, ce que je voulais,
07:30que les opinions que j'avais ne valaient rien.
07:32Comme un citoyen de seconde zone.
07:34C'est-à-dire qu'Emmanuel Macron a préféré faire voter pour des gens
07:39qui considèrent que, par exemple, mettre des bébés dans des micro-ondes en Israël,
07:44ce n'est pas du terrorisme, mais c'est de la résistance.
07:47Faire voter pour des fichiers S que de faire voter pour des gens qui ont des idées comme moi,
07:51alors que nous, on ne demande que peu de choses.
07:53Un peu plus de sécurité, un peu moins d'immigration, un petit peu plus de justice,
07:57un petit peu plus de sévérité, parce qu'il y en a besoin.
08:00On ne demande que ça.
08:01Et j'ai l'impression qu'en fait, mes opinions, ces opinions-là,
08:05alors que je les trouve extrêmement modérées finalement,
08:08valent moins que des gens qui considèrent des terroristes et des monstres comme des résistants.
08:15En fait, je suis dégoûté, je suis dépité par ce gouvernement-là,
08:21d'autant que, par Macron d'une manière générale,
08:24d'autant qu'en plus, comment dire, là on va se retrouver...
08:28Il y avait un chroniqueur qui en parlait ce matin chez vous,
08:30qu'une coalition ne sera pas possible et qu'on va se retrouver avec le nouveau Front Populaire au pouvoir.
08:36Et c'est exactement ce que...
08:39Je ne comprends pas comment on peut en être arrivé là en fait.
08:42Je ne comprends pas comment on a pu en arriver là.
08:44J'entends ce que vous dites, d'abord je pense qu'on ne peut plus se parler en France et c'est très compliqué.
08:48Si vous nous écoutez depuis hier, je ne suis pas exactement sur votre ligne,
08:52parce que ce n'est pas le gouvernement que j'accuse,
08:54c'est-à-dire que ce sont les gens qui votent, les gens votent.
08:57Donc ils votent en connaissance de cause.
08:59Oui, mais non, mais sous la...
09:01Si les candidats ne s'étaient pas décistés, les candidats ne s'étaient pas décistés...
09:05Mais oui, mais j'entends ce que vous dites,
09:07mais il n'empêche que ça n'enlève pas le raisonnement.
09:10Moi je ne peux pas reprocher au parti,
09:12je sais que je peux reprocher au parti, pourquoi pas, de forme de tripatouillage,
09:17mais au fond c'est l'électeur qui vote.
09:20L'électeur, d'abord, vous pouvez entendre que pour des électeurs, à tort ou à raison,
09:25ils considèrent que le RN, c'est un parti fasciste, pour dire les choses clairement.
09:30Mais je peux le comprendre, même si c'est faux, je peux le comprendre.
09:32Je pense qu'effectivement, ces gens-là se trompent.
09:35Ils sont fascistes, on les interdit à ce moment-là.
09:37J'entends ce que vous dites, je ne prends pas Jordan Bardella pour un fasciste,
09:41et pas son parti pour un fasciste,
09:43il n'empêche que beaucoup de gens, soit par posture, soit par conviction,
09:48que sais-je, ne sont pas sur cette ligne-là.
09:50Donc je n'accuserai pas, comment dire, ni les médias,
09:54d'ailleurs je ne les accuse pas non plus, je ne suis pas dupe que les médias,
09:57tout ce que l'espace médiatique compte de personnalités,
10:01culturelles, intellectuelles, sportives, économiques, journalistiques, etc.,
10:06tous se sont prononcés contre le RN.
10:08Vous n'avez pas une personne qui a dit, je prends parti pour le RN.
10:13Je sais tout ça, mais il n'empêche que c'est l'électeur qui vote.
10:18Je suis d'accord avec vous sur ça, je suis d'accord avec vous malheureusement,
10:22on ne peut pas nier non plus que plus d'un tiers du total des votants ont voté RN.
10:27On ne peut pas cacher ça en fait.
10:29Mais on ne le cache pas, puisqu'il y a 10 millions, personne ne le cache.
10:32Personne ne le cache, et d'ailleurs le poids sera important.
10:35Ceux qui sont au pouvoir s'en fichent.
10:37Notre parole n'a pas lieu d'être en fait.
10:40Je me ressens, après c'est un ressenti,
10:44mais j'ai l'impression d'être un citoyen de seconde zone,
10:47que je n'ai pas droit de citer,
10:49que mes opinions sont mauvaises alors que je ne demande pas grand chose.
10:54Je ne suis pas raciste, je ne suis pas fasciste,
10:56ce n'est pas parce qu'on demande un peu moins d'immigration
10:58ou de mieux recevoir les gens qui viennent.
11:02Parce que là on fait recevoir plein de monde,
11:04mais si on reçoit, autant recevoir bien,
11:06et pas dans les conditions dans lesquelles on reçoit les gens aujourd'hui.
11:09Vous voyez ce que je veux dire ?
11:11Ce n'est pas du racisme que de dire ça, c'est juste du bon sens.
11:14Je trouve qu'on a perdu tout bon sens dans ce pays.
11:18En tout cas, ce qui est certain, c'est que...
11:21Quel âge vous avez ?
11:2335 ans.
11:24Et vous êtes jeune.
11:25Ce qui est certain, c'est que, je le répète souvent à cette antenne,
11:28mais pour des gens comme moi, qui sont nés en 64
11:31et qui ont connu les années 70 et 80 à un autre niveau de la politique,
11:35on voit une différence abyssale entre ceux qui faisaient la politique dans les années 70,
11:41Raymond Barre, Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand,
11:44je pourrais en citer Simon Veil, je pourrais en citer beaucoup plus.
11:46Et le monde d'aujourd'hui, c'est sûr que Sandrine Rousseau, ce n'est pas Simon Veil.
11:51Bien évidemment.
11:52C'est le moins qu'on puisse dire.
11:53Oui, bien évidemment, mais c'est ainsi.
11:55Je pense également pour tout vous dire que le monde politique n'attire plus les meilleurs
11:59parce qu'il y a trop de coups à prendre.
12:00Tu te fais insulter, tu te fais insulter.
12:03Financièrement, ça pose aussi un souci pour les meilleurs
12:08parce qu'ils n'ont pas forcément envie.
12:10Il n'y a plus de double mandat aujourd'hui.
12:12Il y a trop d'inconvénients.
12:14La haute autorité de la transparence fait qu'on va chercher parfois
12:19jusque dans ta vie la plus intime tes revenus
12:23et que les gens n'ont pas envie d'exposer ça au plus grand nombre.
12:25Donc la politique sera peut-être faite ces prochaines années.
12:30Elle l'est déjà d'ailleurs par un autre type de personnalité.
12:34Merci en tout cas.
12:35Vous allez être en vacances bientôt, Pierre ?
12:37Oh non, c'est déjà fini, je les ai eues en juin.
12:39Non, et vous étiez où ?
12:41Je suis resté chez moi.
12:43Je n'ai pas bougé.
12:44Et vous êtes marié, vous avez des enfants ?
12:46Oui, je suis marié, je n'ai pas d'enfants.
12:48C'est pour ça que je prends mes vacances en juin.
12:50Vous avez une maison peut-être ?
12:52Oui, j'ai une maison et comme je fais des travaux,
12:54pour l'instant, financièrement, on fait attention.
12:57On évite de partir et de dépenser trop d'argent.
13:00Et là, vous êtes donc reparti au travail.
13:02Je suis reparti au travail.
13:04Et votre épouse aussi a pris ses vacances en même temps que vous ?
13:07Oui, tout à fait.
13:08Ce qui est plutôt logique généralement, sauf à vouloir prendre des vacances.
13:12C'est une bonne question ça !
13:14L'employeur accepte facilement le mois de juin.
13:16Bien sûr, bien sûr.
13:17Merci beaucoup Pierre.
13:18Alors on est avec Frédéric.
13:19Bonjour Frédéric.
13:20Bonjour Pascal.
13:21Vous nous appelez d'où Frédéric ?
13:23Carrière Lagande, près de Maubeuge.
13:25Près de Maubeuge.
13:26C'est la première fois que vous nous appelez ?
13:27Non, je n'y avais pas savé.
13:29D'accord.
13:30Et vous êtes bouché je crois ?
13:32Voilà, c'est ça.
13:33Bouché.
13:34Bon, ça marche bien la boucherie ?
13:36Oui, c'est des hauts et des bas.
13:38Plus de hauts en ce moment parce qu'on voit qu'il y a un trou dans le butué.
13:41Il y a des hauts et des bas aussi.
13:44Oui.
13:45Oh non !
13:46Joli, joli.
13:47Il y a des hauts et des bas dans la boucherie.
13:49C'est trop tôt là !
13:50Bon, vous avez voté pour qui ce week-end ?
13:53Ce week-end ? Non, ils étaient passés au premier tour.
13:56Le R.N. est passé au premier tour.
13:58Ah.
13:59Voilà, ça s'est fait.
14:00Maintenant, moi je voudrais surtout réagir, c'est concernant monsieur Mélenchon.
14:03Alors on va vraiment voir maintenant, la chasse va être ouverte.
14:07La chasse va être ouverte aux français, chrétiens, blancs, hétéros,
14:13qui vont être obligatoirement la méchante bête à abattre.
14:16Vous allez avoir les français patriotes de couleur,
14:19qui vont pas être les méchants traîtres à abattre, comme on l'a vu dans la manifestation,
14:23qu'on crie auprès des policiers de couleur, sales traîtres et tout ceci, tout cela.
14:27Nous allons avoir maintenant, on va devoir payer la facture.
14:30Les policiers, pareil, les policiers vont pas oser intervenir,
14:33parce que dès qu'ils vont intervenir, ils seront dans leur tort.
14:36On s'apprête maintenant à avoir vraiment le vrai visage de l'extrême gauche.
14:41Oui, mais sauf que ce que vous dites ne se passera pas,
14:45puisqu'il n'y aura pas de majorité pour changer les lois.
14:48Ils dirigent déjà par la rue.
14:50Regardez ce qu'il s'est passé.
14:52Nous, nous simples citoyens, qui votons, qui travaillons, qui payons nos impôts,
14:56on accepte le choix des urnes.
14:57Eux, qu'est-ce qu'ils font ? Ils vont manifester, ils font peur.
15:00Oui, une minorité.
15:01Mais qu'est-ce que vous faites si Mélenchon est Premier ministre ?
15:03Je ne crois plus à la minorité.
15:06Non, mais il y a des minorités actives à l'extrême gauche.
15:10Oui, oui, voilà. Mais non, pourquoi ? Parce qu'en face, il n'y a personne.
15:13Qu'est-ce qu'on fait ? Nous, on est en train de pleurer.
15:15Mais non, il est temps maintenant que les Français...
15:17Les 8,5 millions ont voté.
15:18Eh bien, il serait peut-être temps qu'on descende tous à Paris aussi,
15:20et puis qu'on fasse comme eux.
15:22Si vous voulez mettre Mélenchon, eh bien, ok, on va faire la bagarre.
15:24Peut-être que là, ça va les faire réfléchir.
15:26Monsieur, Monsieur, Monsieur Proulx,
15:28ils profitent toujours, c'est toujours la même technique.
15:30C'est toujours la même technique.
15:32Ils manifestent, ils cassent, les Français ont peur,
15:34ils ne votent pas pour l'ORN.
15:35Ça a toujours été comme ça.
15:37Mais non, il y en a marre.
15:39Personnellement, je suis prêt à aller me battre pour ça.
15:41Parce que je sais très bien que si nous, on ne se bat pas maintenant,
15:43les enfants, ça va être quoi ?
15:45Non, maintenant, c'est terminé.
15:46Moi, Mélenchon, tout ça, le clic, là,
15:48je n'ai pas envie de les voir.
15:49Je n'ai même pas envie de les voir, je ne veux même pas leur parler.
15:51Pour moi, c'est des racistes, c'est des fascistes, c'est des fachos.
15:53Voilà, voilà.
15:55Manifestement, vous êtes remonté, mais qu'est-ce qui se passe
15:57si Jean-Luc Mélenchon...
15:59Mais il ne sera pas Premier ministre, rassurez-vous, d'ailleurs.
16:19C'est sûr que si M. Fort est Premier ministre, ça peut étonner.
16:22Non, mais M. Glucksmann, est-ce qu'il vous plaît, M. Glucksmann, par exemple ?
16:28Il change d'avis comme de chemise.
16:30Et le pire, il y a une image qui m'a choqué.
16:36Franchement, il y a une photo qui m'a choqué.
16:39François Hollande, quand il était au bureau de vote,
16:41il était accompagné d'une dame, d'accord ?
16:43Avec un sac à 22 000 euros.
16:47Et là, il va dire aux gens, va voter pour moi.
16:49Non, mais c'est vrai que là où vous avez raison,
16:51c'est que cette image, en fait,
16:53il y a quelque chose, c'est pas malin.
16:55Certains diront c'est pas malin,
16:56d'autres iront même jusqu'à dire que c'est indécent.
16:58Alors, je ne sais pas ce qu'il coûtait 22 000 euros, c'était un sac Hermès.
17:01Oui, alors il y en a plusieurs,
17:03parce qu'il y en a plusieurs, manifestement,
17:05des sacs de ce type.
17:09Déjà, 1 000 euros, un sac à main, c'est très cher,
17:11un sac à main à 1 000 euros.
17:13Mais c'est vrai que c'était un sac, c'est pas très malin,
17:15on va dire ça comme ça.
17:17Non, mais ça montre la déconnexion.
17:19Ça montre la déconnexion.
17:21C'est-à-dire qu'ils ne se rendent même pas compte, en fait.
17:22Tu vas dans un bureau de vote avec un sac à 20 000 euros
17:24et tu ne t'en rends pas compte.
17:25Ou 15 000, quoi.
17:26Ils s'en foutent, ils n'ont pas de fierté.
17:28François Hollande n'a aucune fierté.
17:30Il est en train de ramper pour avoir son petit poste.
17:32Qu'est-ce qu'il va nous apporter de plus
17:34s'il nous a groulés déjà en 5 ans ?
17:36Qu'est-ce qu'il croit qu'il va nous faire comme député ?
17:37Il va nous regrouler une deuxième fois ?
17:38Mais alors, s'il rentre dans votre boucherie
17:40et qu'il vous demande, par exemple, une côte de bœuf,
17:42qu'est-ce que vous lui dites à François Hollande ?
17:44J'en ai plus.
17:50Vous refusez de le servir.
17:53Ces gens-là vont nous enfamer.
17:55Non mais sérieusement, il vient et il vous dit
17:57bonjour monsieur, je voudrais du sas.
17:59C'était caché.
18:01Je ne suis pas foucu comme eux, c'est ça le problème.
18:03Regardez un petit peu l'histoire de Mélenchon.
18:05Vous avez les frères musulmans qu'on ratissait dans les quartiers.
18:07Vous pensez qu'ils ont fait ça gratuitement ?
18:09Je n'en sais rien.
18:10Vous pensez qu'ils ont fait ça gratuitement ?
18:11Ils ont fait ça pour quoi ? En échange de quoi ?
18:13Non, Frédéric, il est en pleine forme.
18:15Bon, la boucherie, qui est dans la boucherie en ce moment ?
18:18Il n'y a personne.
18:20Comment ça, il n'y a personne ?
18:21Non, moi je suis au labo, je suis derrière.
18:23Ah, vous êtes au labo ?
18:24Au labo, oui.
18:25Bon, et là vous avez quoi ? Vous allez faire quoi ?
18:27Vous allez dépecer ?
18:29Ça y est, la vitrine est pointe.
18:31On va préparer les viandes pour demain.
18:33C'est bon, moi j'adore la viande.
18:35La viande rouge, je suis un spécialiste de la viande rouge.
18:37C'est pareil.
18:39Je suis un mangeur de viande,
18:41mais je suis aussi un protecteur des animaux.
18:43Donc j'en profite de passer chez vous.
18:46Vous voyez, on peut tuer une bête proprement.
18:50Mais il faut arrêter de faire absolument du chiffre.
18:53Moi, je regardais une vidéo derrière moi,
18:55où on voit un abattage traditionnel, un abattage rituel,
18:58où on égorge une bête devant l'autre.
19:00Ça, normalement, c'est interdit.
19:02Pourquoi les grands abattoirs français le font ?
19:04Ils n'ont pas de contrôle.
19:05Normalement, quand on tue une bête,
19:07on ne doit pas tuer rigoureusement une bête devant l'autre.
19:09Ce n'est pas tout à fait notre sujet politique,
19:11mais il est intéressant également.
19:12Bon, il est 12h27, même 11h.
19:17Qu'est-ce qui se passe ?
19:18C'est les meilleurs morceaux d'abat pour notre ami le Boucher.
19:20Oh non !
19:22C'est le chercheur de points de filasse.
19:29Dancing Queen, c'est le truc le plus extraordinaire en boîte de nuit.
19:32Tu mets ça, tout le monde est sur la piste directement.
19:35C'était il y a 40 ans, mais oui.
19:36Mais vous rigolez ou quoi ?
19:38Non, non, non.
19:39Alors, je vais vous dire,
19:41dans une boîte célèbre, que je vais citer là,
19:43parce qu'on serait avec le maire de la boule tout à l'heure,
19:45qui s'appelle Lagrand.
19:47J'en entends parler de cette grange, mais oui.
19:49Ce n'est pas cette grange, c'est Lagrand !
19:53Oui, mais bon, il y a une playlist peut-être particulière, non ?
19:57Croyez-moi Lagrand, si Lagrand pouvait parler,
20:00c'est une des boîtes les plus extraordinaires.
20:01Il y avait des éléphants dans le temps, au mur de Lagrand.
20:03C'était un des éléphants ?
20:04Pas des vrais !
20:06Tout le monde savait ça à la boule.
20:08Et c'était la boîte...
20:09Mais c'est quoi cette anecdote des éléphants ?
20:11Il y avait des sculptures d'éléphants.
20:13Ah d'accord, vous êtes précis.
20:15Dans la salle de balle ou de dancing.
20:19Je peux vous dire que Lagrand existe toujours.
20:22C'est un petit peu à l'écart de la boule,
20:24c'est sur la route des marais.
20:26Mais je rêve d'y aller, on m'en parle de cette grange.
20:28Mais Lagrand, on m'en parle beaucoup.
20:30Mais c'est l'endroit où il faut être, cher ami.
20:32Je voyais Stéphane Collaro quand j'avais 15 ans qui y allait.
20:36J'étais impressionné.
20:37Stéphane Collaro, c'était quelqu'un de connu.
20:40Interminable anecdote !
20:42Est-ce que vous pouvez faire un teasing après ?
20:44Un petit teasing sur le contrôle de Laurent Tessier ?
20:47Je n'ai pas de français, moi.
20:48Qu'est-ce que vous voulez dire ?
20:50Vendre un sujet, pour tout à l'heure.
20:52On ne vend pas, monsieur.
20:53On annonce.
20:54Sur les prénoms les plus donnés en 2023 au Nouveau-Nez.
21:00Si des auditeurs et auditrices pouvaient nous appeler là-dessus,
21:04Pascal, vous l'avez ça ?
21:05Vous savez le top 10 des filles ?
21:07C'est l'amour qui tenait.
21:10Louise !
21:11C'est un joli prénom, Louise.
21:12Très bon prénom.
21:13Le deuxième, c'est Ambre.
21:15Le troisième, c'est Alba.
21:17Jade.
21:18Emma.
21:19Emma, je m'appelle Emma.
21:21On écoutera Nicole Chronik.
21:22Rose.
21:23Alma.
21:24Alma, c'est joli, mais bon.
21:26Quand on est parisien, ça fait un peu métro, quoi.
21:29Alma Marceau.
21:30C'est carrément un petit câble, ouais.
21:32Mais c'est joli, Alma.
21:33Alice.
21:34Moi, j'aime bien Alice.
21:35J'aime bien Romy, j'aime bien Anna.
21:36Et pour les garçons, Pascal en premier.
21:39Non, non, non.
21:40C'est Gabriel.
21:41Changez de fiche.
21:42Gabriel.
21:43Oh, il me dit pub.
21:45Oh !
21:46Votre prénom, en tout cas, il n'est pas donné.
21:48Votre fameux sœur, elle est dans les moins donnés.
21:50Ça y est, on a basculé.
21:51Depuis qu'il fait de l'antenne.
21:530 à 80, 20, 30, 9, 21 pour réagir avec Pascal Proudhon,
21:5611h à 13h sur Europe 1.
21:58Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1,
22:00rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Proudhon.
22:04Quel avenir pour les Républicains.
22:05La marque LR est morte.
22:07Ce sont les mots hier de Bruno Retailleau,
22:09le président du groupe Les Républicains au Sénat,
22:11estimé qu'il fallait tout refaire et reconstruire.
22:13Un autre parti dont le nom reste à trouver.
22:16Mais vous, électeur LR de droite,
22:18que faut-il en penser ?
22:21Que faut-il faire les prochaines semaines ?
22:23On va être avec Franck Louvrier.
22:24On parlait de la boule il y a une seconde.
22:25Il est maire des Républicains à la boule.
22:27Mais je vous propose peut-être d'écouter Bruno Retailleau avant cela.
22:30Je pense que la marque LR est morte.
22:32Et je pense qu'il faut reconstruire un grand parti de droite pour la France.
22:35Faire en sorte qu'il y ait une droite
22:37qui propose que le travail paie plus que l'assistanat,
22:40qui propose qu'il y ait plus de fermeté,
22:42moins de laxisme vis-à-vis de l'immigration, vis-à-vis de la délinquance.
22:46Jean-François Copé, maire des Républicains de Maux.
22:51Il était l'invité de Dimitri Pavlenko ce matin.
22:54Écoutons-le.
22:55Je pense que Bruno Retailleau a raison.
22:58Il a raison parce que cette marque LR
23:01ne correspond absolument plus à l'idée que je me fais,
23:05et qu'il se fait apparemment, mais on est bien d'accord,
23:07d'un grand parti de droite moderne
23:09qui est capable d'incarner l'ordre,
23:11l'ordre dans la rue, l'ordre dans les comptes, l'ordre à l'école,
23:13mais aussi le progrès,
23:15le progrès économique, social, scientifique, environnemental.
23:18Et il a ajouté quelques mots pour les milliers d'électeurs de droite
23:22qui attendent peut-être que LR gouverne.
23:24Jean-François Copé.
23:25Vous avez des millions d'électeurs de droite
23:27qui attendent de LR, que LR gouverne,
23:29et que LR quand même prenne des responsabilités.
23:31On ne peut pas être simplement en train de dire qu'on est contre tout le monde.
23:34Il y a un moment où il va bien falloir qu'on choisisse,
23:36parce que sinon, on est, vous l'avez bien vu...
23:39Vous savez quel est le pari aujourd'hui de Laurent Wauquiez par exemple,
23:42c'est de dire le chaos va advenir,
23:44et du chaos surgira un appel des Français à la responsabilité,
23:49et donc à lui-même.
23:50Oui, je vois bien le pari,
23:52mais ça fait des années qu'on entend ça.
23:54Il faut arrêter avec ça.
23:55Des années qu'on nous dit vous allez voir ce que vous allez voir,
23:57on va se jeter dans les bras de la droite.
24:00En fait, pour l'instant, ce n'est pas vraiment ce qui arrive.
24:02C'est le paradoxe que la France est quand même un pays majoritairement à droite.
24:04Donc on voit bien que ça ne suffit pas.
24:07Dernier intervenant, avant de donner la parole au maire de Labaulle,
24:10Jean-Pierre Raffarin, il était ce matin sur Radio Monte Carlo.
24:13La clé est chez les Républicains,
24:15car le Président choisira la coalition la plus importante.
24:20Nous avons un bloc de gauche qui est une première coalition,
24:23nous avons les Ciotis et le Rassemblement National,
24:26qui est une seconde coalition,
24:28et puis il y a un bloc central,
24:30qui s'ils se rassemblent fait 222 députés à peu près, 220,
24:34et auquel cas c'est le premier groupe.
24:36Auquel cas, aujourd'hui, les Républicains
24:39peuvent imposer ce qu'ils souhaitent à un gouvernement, à Emmanuel Macron.
24:44Bon, Franck Louvrier là, bonjour.
24:47Franck Louvrier, vous êtes maire de Labaulle.
24:49J'ai l'impression que c'est toujours,
24:51depuis de nombreux mois et peut-être de nombreuses années,
24:53le positionnement des Républicains,
24:55qui était le grand parti de droite qui gouvernait,
24:58mais qui aujourd'hui, effectivement, est bien seul,
25:01et puis surtout qui a dû faire entre 8 et 9%
25:05aux dernières élections législatives,
25:07n'est plus ce qu'il a été.
25:09Alors, quelle stratégie pour les LR ?
25:11C'est toujours la même question qui est posée.
25:12Quelle est la vôtre ?
25:13D'abord, c'est toujours agréable d'entendre des propos,
25:17enfin, je dirais, réfléchis,
25:20à la situation des Républicains.
25:22Peut-être que c'est un bénéfice, il n'y en a pas beaucoup,
25:24de cette dissolution.
25:25Ça permettra peut-être à certains responsables politiques LR
25:28de prendre leurs responsabilités.
25:29Ils en ont une qui s'impose à eux-mêmes aujourd'hui,
25:32c'est de ou de laisser LFI au pouvoir,
25:35c'est ce qu'ils essayent de faire avec cet OPA médiatique
25:38qu'ils ont commencé à 20h02 le soir des élections,
25:41où les LR prennent la responsabilité d'essayer justement
25:45de faire une alliance avec, ensemble,
25:48pour permettre d'éviter à ce que l'extrême-gauche
25:50soit au pouvoir dans notre pays.
25:52Sauf que Laurent Wauquiez a dit non.
25:54Sauf que Laurent Wauquiez a dit non.
25:56Mais de leur responsabilité, ça veut dire qu'ils choisissent
25:58plutôt le parti que le pays.
25:59Mais de leur responsabilité, vous êtes toujours à l'air,
26:01Franck Louvrier.
26:02Oui, tout à fait, mais moi je milite plutôt sur la ligne
26:04de Jean-Pierre Affarin, ce matin, qui, à juste titre,
26:07a dit qu'à un moment donné, il y a des opportunités
26:09qui se présentent.
26:11Je suis désolé, les Français n'ont pas élu
26:13majoritairement des députés de gauche,
26:17ils ont élu majoritairement plutôt des députés de droite
26:19et même d'extrême-droite.
26:21Et donc, de ce fait-là, il faut écouter le pays
26:23et prendre en compte, je dirais, nos responsabilités
26:26du moment.
26:27Les responsabilités du moment, c'est de se tourner,
26:29sans doute pour le Président de la République,
26:31plutôt vers la droite que vers la gauche,
26:32pour permettre justement de faire cette coalition
26:34pour laquelle je milite depuis plusieurs mois.
26:37C'est ce que j'allais vous dire.
26:38Depuis 2022, vous militez pour cela,
26:41qu'il fallait travailler avec Emmanuel Macron,
26:43et d'une certaine manière,
26:45si cette stratégie avait été validée,
26:47le Président de la République n'en serait peut-être pas là.
26:49Mais alors, comment vous expliquez l'attitude
26:51de Laurent Wauquiez, notamment ?
26:52C'est pour des intérêts personnels
26:54ou c'est véritablement une discussion de fond ?
26:57C'est qu'il ne veut pas travailler avec la Macronie,
26:59il n'y a pas de passerelle.
27:01Mais on a bien vu que cette stratégie-là,
27:03qui était défendue notamment par
27:05certains dirigeants, je pense notamment
27:07Olivier Marlex ou Bruno Retailleau,
27:09est amenée à l'échec.
27:11On l'a vu, à partir du moment où vous ne faites pas d'addition,
27:13vous ne pouvez pas gagner.
27:14La stratégie de l'autonomie qu'a répétée
27:16pendant longtemps Bruno Retailleau
27:18nous a amené à deux grandes échecs.
27:20Mais j'entends bien, mais alors pourquoi ?
27:22Comment vous analysez ? Que cherchent-ils ?
27:24En tout cas, ils n'ont pas la bonne stratégie.
27:26Et la bonne stratégie, c'est de faire des additions.
27:28La bonne stratégie, c'est de se retrouver dans une stratégie
27:30comme peut-être leurs aînés avaient réussi
27:32au moment de l'UMP, où on additionnait
27:34à la fois des gaullistes,
27:36mais aussi des libéraux,
27:38mais aussi des démocrates sociaux.
27:40C'est ça, la majorité.
27:42Nos institutions nous amènent
27:44aujourd'hui, et c'est le vote des Français,
27:46à aller vers des coalitions,
27:48ce qui est le cas dans la bonne majorité des pays européens.
27:50Alors, vous me direz, la France est particulière.
27:52Non, la France, elle est comme tous les autres pays.
27:54C'est qu'à un moment donné, les sujets sont complexes
27:56et qu'il faut essayer de s'entendre
27:58sur des problèmes précis auxquels il faut apporter des solutions.
28:00C'est ça, le système de la coalition
28:02en Europe. Et aujourd'hui,
28:04on doit faire une coalition. Alors, il y a deux solutions.
28:06C'est où on fait une coalition avec les extrêmes,
28:08c'est-à-dire, notamment, la gauche fait une coalition
28:10avec l'extrême gauche, et elle ne sera pas
28:12non sûr majoritaire, ou on fait une coalition
28:14avec la droite et plutôt ceux qui
28:16sont aux responsabilités, et du coup,
28:18on ne sera pas non plus totalement majoritaire, mais au moins,
28:20nous n'aurons pas laissé les clés à l'extrême gauche.
28:22Je pense que c'est vraiment le sentiment
28:24que peuvent avoir tous les électeurs de droite.
28:26Puisque vous parlez de la droite,
28:28et puisque vous parlez de l'Europe,
28:30on pourrait parler de l'union des droites qui existe en Italie.
28:32C'est quelque chose qui paraît impossible en France.
28:34Il me semble pourtant que certains électeurs
28:36aimeraient cette union des droites.
28:38Se dire quoi, union des droites ? C'est d'imaginer
28:40un programme commun de la droite, comme il a pu
28:42exister un programme commun de la gauche.
28:44Et,
28:46l'avantage, bien sûr,
28:48c'est que là, vous additionnez des voix.
28:50C'est-à-dire que vous mettez Marine Le Pen,
28:52mais manifestement, pour certains,
28:54et peut-être vous, ça reste une ligne rouge.
28:56Alors là, vous allez vite en besogne. Je pense que
28:58il ne faut pas l'union des droites, mais il faut l'union
29:00de la droite. Et l'union de la droite
29:02permettra sans doute de pouvoir avoir une majorité politique.
29:04Oui, mais sans le Rassemblement national.
29:06Donc la ligne rouge avec le Rassemblement national,
29:08vous faites partie de ceux qu'il a
29:10gardé ?
29:12Moi, je pars du principe qu'il faut essayer de convaincre nos électeurs
29:14d'être dans un vote de raison et pas
29:16un vote d'exaspération, comme ça a eu lieu
29:18encore dimanche dernier.
29:20Vous savez, il suffit de faire des comptes. Vous additionnez
29:22les 163 du Bloc Ensemble
29:24avec les 68 de droite et de LR,
29:26et vous avez une majorité relative face
29:28justement au nouveau Front Populaire qui ne fait
29:30que 182 voix, dont,
29:32en plus, des gens de LFI.
29:34Donc, le sujet, il est assez simple
29:36aujourd'hui. C'est le Président de la République,
29:38il doit sans doute essayer de se tourner
29:40plutôt vers la droite que vers la gauche. Il faut que
29:42la droite prenne ses responsabilités
29:44en justement s'additionnant avec
29:46ceux avec lesquels ils ont déjà même
29:48gouverné ensemble. Parce que certains ministres,
29:50comme vous le savez, de la majorité
29:52étaient déjà des membres de la droite républicaine.
29:54Franck Louvry est avec nous, c'est le maire
29:56de La Baule. On va laisser passer une page de publicité.
29:58Il y aura Françoise qui est, si je crois
30:00bien, une électrice LR
30:02des Républicains qui souhaitera
30:04intervenir et poser, pourquoi pas, une
30:06question à M. Louvry. Et à tout de suite.
30:08Et vous aussi, vous pouvez réagir et témoigner en
30:10composant son numéro. A tout de suite, c'est l'heure de revenir.
30:12Appelez Pascal Praud au 01 80 20
30:1439 21
30:16Je suis le plombier
30:18pied-pied-pied-pied, j'ai un beau métier
30:20Je fais le monture
30:22bain-bain-bain-bain-bain
30:24dans les salles de bain
30:26dans Christophe Allaire, votre venu
30:28Pierre Perret à 90 ans.
30:30C'est extraordinaire. Voilà quelqu'un
30:32qui traverse
30:34les années 60, 70, 80, 90
30:362000, 2010
30:38c'est qui ? Alors les chansons
30:40Lily, des chansons qui nous
30:42accompagnent depuis toujours, les jolies
30:44colonies de vacances. Le Zizi
30:46La Cage aux Oiseaux
30:48et là c'est Tonton Cristobal, ça c'est le Zizi.
30:54On écoutera peut-être tout à l'heure
30:56une archive de Pierre Perret
30:58mais nous sommes avec
31:00Monsieur Louvrier
31:02qui est avec nous et que je remercie
31:04Franck Louvrier, le maire Les Républicains de
31:06La Baule. Question
31:08cette fois-ci du commentateur ou de l'observateur
31:10parce que vous avez été longtemps avec Nicolas Sarkozy
31:12à votre avis que va faire le
31:14président de la République ou que peut-il faire
31:16et notamment si le Front Populaire
31:18se met d'accord sur un nom
31:20que sais-je, ou Monsieur Glucksmann
31:22ou Monsieur Mélenchon, c'est plus improbable
31:24mais pourquoi pas Madame Tondelier
31:26si le Front Populaire
31:28propose un nom, est-ce que le président
31:30de la République selon vous est quasiment
31:32obligé, puisque le Front Populaire
31:34a terminé en tête,
31:36de nommer à Matignon ce nom
31:38qui serait choisi ?
31:40Non pas du tout, surtout que comme vous le savez
31:42il n'a pas même appelé
31:44le nouveau Front Populaire
31:46mais il va jouer bien sûr le calendrier
31:48qui est le calendrier qui s'impose à nos
31:50institutions. D'abord la première étape
31:52c'est d'élire un président
31:54ou une présidente de l'Assemblée Nationale
31:56je crains pour le
31:58nouveau Front Populaire que ce président
32:00ou cette présidente de l'Assemblée Nationale ne soit pas de gauche
32:02plutôt peut-être du centre, peut-être du centre
32:04gauche, peut-être du centre droit et c'est à partir
32:06de ce moment là que lui pourra dessiner
32:08éventuellement le Premier Ministre
32:10qui sera en adéquation
32:12avec cette majorité parlementaire qui se sera
32:14exprimée, c'est ça l'étape.
32:16Alors je peux comprendre que
32:18la gauche veut à tout prix imposer un candidat
32:20mais ce n'est pas parce que vous arrivez en tête
32:22dans une élection législative
32:24que vous êtes obligatoirement désigné
32:26comme le parti qui doit
32:28justement présenter un candidat parce que
32:30vous arrivez en tête c'est une chose mais pas en tête en majorité
32:32absolue. Mais c'était disons l'usage
32:34le président de l'Assemblée Nationale
32:36Non, non, non, Pascal Faux, l'usage
32:38c'est pas dans la majorité relative, l'usage
32:40c'est en majorité absolue. Là on se trompe
32:42d'interprétation au niveau de nos
32:44pratiques institutionnelles. L'usage c'est dans la majorité
32:46absolue. Aujourd'hui il n'y a pas de majorité absolue.
32:48Mais dans la majorité relative je crois
32:50que c'est arrivé deux ou trois fois simplement, il y avait Michel
32:52Rocard, c'était majorité relative qui a été choisi.
32:54Mais bon, peu importe. Mais le président de
32:56l'Assemblée Nationale, il est élu
32:58de quelle manière ?
33:00Faut qu'il récolte le
33:02plus de voix j'imagine, là c'est pas forcément une majorité
33:04absolue. C'est celui
33:06qui va sans doute s'imposer
33:08parmi les différents groupes qui vont être formés
33:10dans les jours à venir. Mais il n'y a pas de majorité
33:12absolue là, c'est celui qui a simplement le plus de voix.
33:14Oui bien sûr, mais c'est ce que
33:16je vous expliquais, c'est qu'en fin de compte nous n'avons pas de
33:18majorité absolue. Et contrairement à la période
33:20de Rocard, il n'y a pas de bloc.
33:22Donc le profil à votre avis, vous pensez que c'est un
33:24centre-gauche ? Donc vous avez par exemple
33:26qui incarnerait ça selon vous ?
33:28Je ne peux pas le savoir aujourd'hui, mais en tout
33:30cas ça va être difficile. Mais Hollande par exemple
33:32c'est pas centre-gauche, vous ne le mettez pas au centre-gauche Hollande.
33:34Le problème c'est qu'il faut
33:36avoir la majorité des sièges. Et la majorité
33:38des sièges, vous le regardez, c'est pas les
33:40182 voix du nouveau Front
33:42Populaire qui vont amener
33:44un président du Front Populaire.
33:46La majorité présidentielle n'a pas non plus.
33:48C'est ça que je comprends mal dans votre
33:50calcul.
33:52Donc c'est la raison pour laquelle aujourd'hui, on ne peut pas
33:54savoir quel est le profil du Premier Ministre pour répondre à votre
33:56question. C'est vous qui m'avez dit centre-gauche.
33:58Non, c'est un centre-gauche ou
34:00centre-droit. Mais pour l'instant, on ne le
34:02connaît pas étant donné qu'on ne connaît pas le profil du
34:04président de l'Assemblée Nationale.
34:06Je parlais du président de l'Assemblée Nationale.
34:08Qui sera-t-il ? Vous disiez
34:10ça sera peut-être... Moi je ne peux pas vous dire, je ne sais
34:12pas aujourd'hui, quel va être celui
34:14qui va sortir du chapeau des parlementaires.
34:16Un Nicolas nous appelle. Je ne pense pas que c'est
34:18le Nicolas avec lequel vous avez travaillé pendant de nombreuses
34:20années, puisque c'est un auditeur
34:22qui s'appelle Nicolas. Bonjour Nicolas !
34:24Bonjour à tous.
34:26Je ne reconnais pas effectivement la voix de ce célèbre
34:28homme politique.
34:30Non, du tout.
34:32Nicolas, vous êtes un électeur
34:34de quel camp ?
34:36Moi je suis un électeur historique
34:38des Républicains, UMP.
34:40Et quand j'étais jeune,
34:42j'étais dans l'UPR.
34:44Donc aujourd'hui, perdu dans une équation
34:46pour moi j'appelle une équation
34:48d'appareil politique.
34:50Sachant que
34:52pour moi, c'est subjectif,
34:54le vote de droite,
34:56mais de droite républicaine
34:58revendiquée existe
35:00énormément
35:02dans ce pays.
35:04Mais le problème c'est que des électeurs comme moi
35:06qui ne veulent pas voter
35:08à l'Assemblée Nationale, notamment pour des questions économiques,
35:10ne savent pas où se positionner.
35:12Parce que dans mon esprit,
35:14il est hors de question
35:16de voter pour un gouvernement
35:18qui peut, enfin pour un parti qui peut
35:20s'allier
35:22avec
35:24jusqu'à la gauche.
35:26Ça pour moi, je ne peux même pas l'imaginer.
35:28Mais le problème c'est que je ne veux pas
35:30non plus voter à l'Assemblée Nationale.
35:32Donc aujourd'hui, des électeurs comme moi
35:34qui aimeraient que la droite s'assume,
35:36s'assume,
35:38ne savent pas où voter.
35:40– Écoutez, Franck Louvrier va vous répondre
35:42parce que j'ai l'impression que Nicolas
35:44est assez représentatif,
35:46c'est-à-dire que c'est des gens qui veulent
35:48une formation de droite
35:50très forte, avec des idées de droite,
35:52libérale et conservatrice,
35:54j'ai envie de dire, et qui ne trouve pas
35:56aujourd'hui cette proposition
35:58chez les LR.
36:00– On a à peu près le même parcours.
36:02– Pardon, excusez-moi.
36:04– Franck Louvrier vous répond parce que
36:06notre réalisateur
36:08était parti de la console,
36:10donc évidemment c'était plus difficile pour écouter
36:12Franck Louvrier. Je vous propose de rester en place
36:14monsieur Lafitte pendant que
36:16les intervenants parlent. – D'accord, je ne bouge plus.
36:18– Arrêtez de manger du saucisson pendant le dialecte.
36:20– Franck Louvrier vous répond.
36:22– Oui, bonjour Nicolas,
36:24je pense qu'on a à peu près le même parcours politique
36:26et sans doute la même désorientation
36:28du moment. Moi mon sentiment
36:30c'est qu'il faut qu'on pousse
36:32nos responsables politiques, notamment de notre formation
36:34politique et les Républicains,
36:36à prendre des responsabilités et ne pas
36:38attendre l'étape suivante qu'est l'étape présidentielle.
36:40On le voit bien, aujourd'hui il y a une
36:42opportunité qui se présente
36:44à la droite, c'est justement de pouvoir
36:46au moins désigner
36:48un Premier ministre qui soit susceptible
36:50de ne pas être un Premier ministre de gauche et encore moins
36:52d'extrême gauche. Et ça il faut
36:54demander à la fois à ceux qui ont été élus
36:56parlementaires au sein du
36:58groupe LR, je pense notamment à Laurent Wauquiez
37:00mais je pense aussi à d'autres
37:02qui peuvent aussi pousser
37:04et qui ont été dans cette formation politique
37:06Edouard Philippe ou Gérald Darmanin
37:08à justement créer
37:10cette majorité, sans doute
37:12qui ne sera pas absolue
37:14mais en tout cas une majorité et qui permettrait
37:16d'éviter d'avoir demain
37:18un Premier ministre LFI
37:20ou un Premier ministre
37:22du Nouveau Front Populaire. C'est ça
37:24aussi le temps qui nous reste
37:26entre maintenant et 18 juillet
37:28et peut-être même après pour le président
37:30de la République pour pouvoir imposer
37:32et répondre surtout
37:34d'abord au sujet de l'exaspération des Français
37:36et répondre aux électeurs de droite
37:38qui sont majoritaires dans notre pays. Parce que la France
37:40elle est à droite, elle n'est pas à gauche
37:42la France elle est à droite et même parfois
37:44elle dérive vers la droite extrême
37:46mais elle n'est pas à gauche. Donc c'est ça aussi la réponse qu'on doit
37:48apporter aux Français.
37:50Bon je sais pas si Nicolas vous êtes satisfait
37:52de cette réponse de monsieur le maire
37:54de La Boule. En une phrase
37:56est-ce que je peux rebondir ? Je vous en prie.
37:58Très rapide, deux points
38:00pour moi si la droite
38:02veut continuer de vivre
38:04les fonctions régaliennes qui sont la sécurité
38:06et l'immigration, non pas
38:08de rentrer dans des extrêmes
38:10mais il va falloir qu'elle
38:12retrouve ces deux fonctions régaliennes
38:14qu'elles ont abandonnées aujourd'hui
38:16à l'extrême droite et l'extrême droite a
38:18pour moi un plan économique d'ex-URSS
38:20donc ça c'est
38:22le premier point. Deuxième point, il y a des
38:24personnes de valeur dans le groupe
38:26Les Républicains mais il va falloir qu'ils sortent du bois
38:28il va falloir qu'on les entende. Il y a des cadres
38:30dans ce parti
38:32qui se cachent actuellement.
38:34Je donnerai aucun nom
38:36c'est pas d'intérêt. Mais pour moi voilà les deux points
38:38que je voulais en plus ajouter.
38:40Je vais remercier Franck Louvrier
38:42on parlait de La Boule tout à l'heure
38:44on parlait d'une, je sais pas si vous étiez déjà
38:46à l'antenne lorsque je parlais
38:48avec monsieur Olivier Guenet qui ne connaissait pas
38:50cette célèbre boîte de nuit
38:52qui s'appelle La Grange
38:54et je l'invite pourquoi pas à venir un jour
38:56en revanche parait-il qu'il ne fait pas très beau
38:58sur la côte ces temps-ci
39:00que les estivants vous en font le reproche
39:02parce que vous êtes aussi quand même
39:04le maire de La Boule donc vous êtes garant
39:06du soleil de La Boule et du beau temps je pense
39:08vous en êtes le responsable.
39:10C'est une des rares choses que je n'arrive pas totalement à régler
39:12mais je peux vous assurer qu'à partir
39:14de demain il sera beau
39:16notamment pour tous nos concerts ouverts au Parc des Dryades
39:18je pense à Didier Barbelivien
39:20je pense bien sûr à Alain Souchon
39:22ou à Renaud Capuçon qui viendront
39:24il y aura le soleil.
39:26Exactement et l'ami Barbelivien
39:28il est samedi soir
39:30au Parc des Dryades
39:32qui est un endroit absolument merveilleux
39:34J'y serai, effectivement
39:36puisque je serai là-bas et Renaud Capuçon
39:38je crois que c'est le 15 monsieur l'ouvrier
39:40Exactement, tout à fait, on attend et beaucoup d'appétit
39:42Eh bien nous y serons
39:44également et ce sera formidable
39:46Nous y écouterons, vous voyez
39:48nous avons des goûts éclectiques
39:50Monsieur le maire au téléphone
39:52est-ce qu'il ne pourrait pas nous louer une salle
39:54pour faire un concert avec vous ?
39:56Vous voulez qu'on fasse un concert ?
39:58Monsieur l'ouvrier vous êtes d'accord ?
40:00Moi je suis tout à fait d'accord
40:02plus il y a de l'animation plus je suis content
40:04Merci !
40:06C'est une petite salle, c'est un petit bureau
40:08qui peut nous donner
40:10Les Dryades c'est 1500 places
40:12C'est un endroit merveilleux
40:14les Dryades et qui a été refait par
40:16Franck Louvrier et son équipe et c'est vrai que c'est un endroit
40:18festif, c'est un bel endroit
40:20pour écouter de la musique, simplement il faut
40:22qu'il fasse beau
40:24Et le thé n'est couvert
40:26Merci Franck Louvrier, vous êtes maire de La Baule
40:28Il est 11h57, merci
40:30Bonne journée et bonne journée à tous ceux qui sont
40:32peut-être déjà en vacances
40:34On a cité l'ouest
40:36mais on peut citer le sud-est
40:38Je ne sais pas si vous connaissez un peu le sud-est
40:40Monsieur Viennec
40:42Bien sûr, j'y viens
40:44Le Lavandou
40:46Vous allez où quand vous allez en vacances ?
40:48Moi ? En Bretagne
40:50tout le temps, j'ai toujours été en Bretagne
40:52Et Géraldine, est-ce que vous allez parfois
40:54dans le sud-est, dans le sud-ouest ?
40:56Non, moi c'est la Bretagne
40:58Est-ce qu'il y a des gens
41:00dans la régie ? Monsieur Lafitte
41:02vous allez où quand vous allez en vacances ?
41:04J'aime bien aller du côté du Var
41:06C'est très joli
41:08La Presqu'Île de Gien
41:10Il est imprenable sur la Corse, il connait
41:12toute la Corse, c'est impressionnant
41:14C'est bien la Corse, et nos amis de Corse
41:16doivent nous écouter également
41:18Monsieur Tessier, je ne lui demande pas où il va, il est plutôt dans l'ouest
41:20Il est plutôt dans l'ouest
41:22Et notre ami
41:24testé, on ne sait pas qui c'est
41:26La Côte d'Azur
41:28On l'entend, on l'entend écouter
41:30La Côte d'Azur à Théoul-sur-Mer
41:32C'est la première fois qu'on l'entend
41:34On ne connait pas son prénom
41:36On l'a entendu
41:38Demain, il nous embrasse
41:40mais on ne sait même pas son prénom
41:42Il vient de le dire
41:44Alexandre
41:46Notre ami testé
41:48C'est un nouveau venu, Alexandre
41:50dans notre petite équipe
41:52Je salue le Sud-Ouest, Bidar
41:54Biarritz, je salue
41:56Vous ne connaissez pas Bidar ?
41:58Non, je ne connais pas Bidar
42:00Le général Bidar
42:02Non, arrêtez
42:06Bidar, c'est près de
42:08Biarritz
42:10Le Sud-Ouest, bien sûr
42:12Vous allez où cet été ?
42:14Je vais un peu dans l'Ouest
42:16et je vais un peu très au sud de la France
42:18Vous ne donnez plus
42:20les lieux précis
42:22Il est encore 59
42:24Dans un instant, le rappel des titres
42:26d'Emilie Diaz, à tout de suite sur Europe 1