• il y a 3 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 02 septembre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole.
00:05Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Nous sommes avec Thierry, bonjour mon cher Thierry.
00:11Bonjour Eric, permettez-moi de saluer Céline, avec qui je suis très honoré d'échanger également, que j'apprécie énormément.
00:17Eh ben bonjour.
00:18Et vous également Eric bien sûr.
00:20Merci Thierry.
00:21On a appris hier soir le décès à Valoris dans les Alpes-Maritimes de cette fillette qu'Emilia a 7 ans.
00:28C'est totalement dramatique et je ne pense pas que ça sert à quelque chose de pointer du doigt le maire.
00:34Je veux dire, ce n'est pas lui qui est derrière les motos, ce n'est pas lui qui est derrière un volant.
00:37Il y a un code de la route, il y a des signalisations.
00:39Après, c'est la responsabilité d'un, en l'occurrence d'un adulte à 19 ans.
00:44Donc voilà, il y a deux familles endeuillées.
00:48Restez avec nous Thierry, restez avec nous.
00:50Je souhaite vous faire réagir avec Céline, on souhaite vous faire réagir à ce fait d'actualité.
00:56Encore une fois, on parle des rodéos urbains et de ce fléau.
01:01Le rappel des titres avec vous Céline Landreau à 13h02.
01:04Revenir peut-être justement sur cette histoire que vous évoquiez.
01:07On l'a appris hier le décès de cette petite fille de 7 ans qu'Emilia a fauchée jeudi sur un passage piéton à Valoris dans les Alpes-Maritimes.
01:14Fauchée par un motard qui remontait une file de voiture en faisant une roue arrière.
01:18Un motard de 19 ans, Thierry le disait.
01:22On rappelle quand même qu'il n'était ni positif aux stupéfiants ni à l'alcool et qu'il avait son permis moto.
01:29L'avocat du papa était en tout cas sur RTL ce matin.
01:32Il pointait du doigt la responsabilité des élus locaux et on va avoir l'occasion d'en parler dans les minutes qui viennent.
01:36Dans l'actualité également, Bernard Cazene, François Hollande, Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand reçus à l'Elysée.
01:42C'est la suite des consultations pour tenter de trouver enfin le nouveau locataire de Matignon.
01:48Avec un nom désormais qui circule beaucoup ces dernières heures.
01:51C'est celui de Thierry Baudet, actuel président du Conseil économique, social et environnemental.
01:56Et puis les Jeux paralympiques et les médailles qui continuent de tomber pour l'équipe de France.
02:02Un premier titre en boccia, celui d'Aurélie Aubert.
02:06Vous savez la boccia, c'est ce sport qui s'apparente à la pétanque.
02:11Médaille d'or aussi pour Jules Rapstein en paratriathlon.
02:16Deux nouvelles médailles d'argent en triathlon pour Thibaut Rigodeau et son guide Cyril Viennot du bronze.
02:22Pour Antoine Perrel et Johan Lebert en catégorie handicap visuel.
02:27Il y a 11 courses de paratriathlon aujourd'hui.
02:31Et qu'on surveille notamment Alexis Anquinquan, le porte-drapeau tricolore.
02:35Grande chance de titre pour l'équipe de France.
02:38Le temps cet après-midi, Louis Baudin, beaucoup d'instabilité encore sur le pays.
02:43Oui, exactement Céline, avec une petite bande pluvieuse qui va circuler dans l'ouest.
02:47On la retrouvera cet après-midi du nord de l'Aquitaine, région Poitou-Charentes, Pays d'Aloire ou encore Normandie.
02:52Là, à coup sûr, on aura des précipitations.
02:54Quelques éclaircies reviendront à l'arrière sur la Bretagne.
02:57Et puis juste à l'avance, c'est-à-dire du centre vers l'île de France, Picardie, Nord-Pas-de-Calais.
03:01Là, ça devrait rester encore sec avec même quelques éclaircies.
03:04Puis plus à l'est, là nous retrouvons ce temps instable que l'on connaît depuis plusieurs jours.
03:08Avec certes des éclaircies, des passages nuageux.
03:10Il y a un risque d'orage à un moment ou à un autre, notamment près des reliefs.
03:13Ça sera vrai également sur les Pyrénées et le relief de la Corse.
03:17En revanche, autour du Golfe de Lyon, un ciel un peu plus dégagé.
03:20Puis les températures, elles restent de saison.
03:2220 à 24 ou 25 degrés au nord de l'Aloire.
03:25Puis ça sera encore plus chaud ailleurs, entre 25 et 30 degrés dans les régions de l'Est et du Sud.
03:31On ira même jusqu'à 33 degrés à Nîmes.
03:33Encore l'été, donc. Merci.
03:34Encore l'été, oui.
03:35Merci, Louis. Passons plein d'années.
03:40Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau.
03:45Oui, bonjour. Je m'appelle Marie.
03:47Je viens de voir que la petite Camélia est décédée.
03:52Maintenant, ce n'est plus un accident involontaire.
03:56J'espère que ce jeune homme, même s'il n'a pas d'antécédent ni rien,
04:02il a tué cette gamine.
04:04C'est un homicide.
04:06Oui, les faits sont là.
04:09Il remontait en moto une file de voiture.
04:12Il est arrivé à la hauteur du passage clouté où traversait, entre autres, cette fillette.
04:18Et il était en roue arrière.
04:20Et voilà le drame, l'accident, survenu dans ces conditions.
04:25Nous étions avec Thierry tout à l'heure qui disait
04:27« Arrêtons de chercher des noises au mer de Valorise dans les Alpes-Maritimes.
04:32Il y a un côte de la route et ce n'est pas le mer qui l'a en frein.
04:36C'est ce motard de 19 ans. »
04:38C'est ce que vous disiez, Thierry.
04:40Oui, là, il n'a même pas en frein le côte de la route.
04:43C'est n'importe quoi.
04:45Une moto sur roue arrière, vous n'avez plus de maniabilité,
04:47vous n'avez aucune visibilité, donc vous partez forcément au clash.
04:50Après, vous jouez avec le facteur chance.
04:52Là, il a tué une petite de 7 ans.
04:54Il a ôté la vie à une enfant de 7 ans qui était sur un passage protégé.
04:58Tout ça, ce qui faisait le con sur la roue arrière sur une moto en plein centre-ville.
05:02Ça dépasse l'entendement.
05:04Ce qui me révèle ce puce, c'est que ce jeune homme va vivre avec ça toute sa vie.
05:10Déjà, je ne vais pas l'accabler plus que ça,
05:12mais judiciairement parlant, il faut qu'à un moment, on frappe fort.
05:15C'est-à-dire que tous ces gamins qui font des aboutis,
05:19qui vont narguer la police sur les roues arrière avec leurs scooters.
05:22Il suffit de regarder les chaînes de télé du Câble.
05:25Vous en avez tous les soirs des émissions sur 100 jours
05:27avec la Gendarmerie tel endroit ou la police.
05:29À chaque émission, vous avez ce déferlement de rodéo sauvage.
05:33Ils savent qu'il ne risque rien.
05:35Ils savent qu'il n'y a pas de sanctions derrière.
05:37Le jeune, là, il est chez lui.
05:39Certains me disent qu'il a un contrôle judiciaire.
05:41Oui, il a posé sa signature deux fois par mois au commissariat de police.
05:45Mais moi, ce que je voudrais, c'est qu'on frappe fort.
05:49C'est-à-dire que quand c'est identifié,
05:51la personne, le soir même, soit privée de sa liberté.
05:54Pas forcément mettre en prison, parce que ce n'est pas forcément une solution.
05:57Une soirée, c'est un bras électronique enfermé.
05:59C'est-à-dire qu'il est privé de liberté.
06:01Il a ôté l'avis, donc lui, on le prive de quelque chose pour l'instant.
06:03Et après, la justice fera le reste.
06:05Mais il faut qu'il y ait des sanctions.
06:07Il faut que les jeunes sachent que demain,
06:09s'ils vont narguer la police,
06:11s'ils vont faire n'importe quoi avec un engin motorisé,
06:13sans permis sur la roue arrière,
06:15peu importe,
06:17ils ne rentreront pas chez eux libres.
06:19Ils auront une réelle sanction.
06:21Vous, demain, Eric,
06:23vous faites un excès de vitesse de plus de 40 km heure.
06:25Pour X raison.
06:27Vous n'êtes plus en mesure de conduire votre voiture.
06:29Vous n'avez plus de liberté. De suite.
06:31Dans les minutes qui suivent votre infraction.
06:33C'est ce qui est observé depuis le début
06:35de cette affaire et d'autres affaires.
06:37Dès que vous faites une infraction
06:39au code de la route, vous êtes à 1000 km
06:41de chez vous en France.
06:43Effectivement, on vous retrouve
06:45dans les 24 heures.
06:47Vous recevez dans les 48 heures
06:49un courrier qui vous dit qu'on vous enlève deux points
06:51et que vous avez tant d'amendes.
06:53Là, la sanction est immédiate.
06:55Surtout...
06:57Surtout si vous êtes solvable.
06:59Voilà. Que là, il y a...
07:01Il y a des sanctions,
07:03mais c'est des sanctions... J'appelle ça, moi,
07:05des sanctions administratives. C'est-à-dire qu'après, vous vous retrouvez
07:07avec des gars qui ont trois pages de casier judiciaire
07:09parce qu'on leur a enlevé 26 infractions
07:11mais ils conduisent toujours. Ce qui nous a encore
07:13prouvé il y a quelques jours avec le drame
07:15affreux de ce gendarme aussi. Avec ce malconducteur.
07:17Je veux dire, il n'y a pas
07:19de sanctions réelles
07:21pour ce type de personnage qui pourrit
07:23sa vie de millions de citoyens.
07:25Et qui les met en danger.
07:27Ces gens-là nous mettent en danger tous les jours.
07:29Tous les jours, tous les jours. Je suis sûr qu'il y a des gendarmes
07:31ou des pompiers ou quoi que ce soit qui vous appellent,
07:33ils vont vous dire, mais M. Gounet, mais c'est tous les jours.
07:35C'est tous les jours.
07:37Je ne parle même pas, Thierry,
07:39du cas où, là, je ne parle pas de cette affaire
07:41de Valoris et de la mort de
07:43Camilia, sept ans, mais il y a
07:45des cas, en préparant cette émission, où nous sommes
07:47tombés sur des gens
07:49qui nous disaient au téléphone,
07:51il est arrivé ça à ma belle-soeur, à mon beau-frère,
07:53c'est une histoire comparable.
07:55La peine de prison a été très courte.
07:57Et ils le croisent encore fréquemment
07:59dans la petite commune rurale où ils habitent.
08:01Celui qui a tué tel membre
08:03de leur famille par accident.
08:05On connaît tous, malheureusement, de ce style de situation.
08:07Des gens qui sont blessés à vie et le conducteur qui est
08:09encore alcoolisé sans assurance.
08:11Aujourd'hui, on le croise sur la route. Il conduit, lui.
08:13Il conduit.
08:15Il faut vraiment que...
08:17Je n'aime pas dire qu'il y a la justice
08:19à deux vitesses, mais j'ai ce sentiment-là.
08:21C'est-à-dire que moi, quand je suis un conducteur
08:23lambda comme vous, comme Céline,
08:25si on fait un petit pas de côté, la sanction,
08:27comme vous le disiez tout à l'heure, elle est immédiate.
08:29Il n'y a même pas de discussion possible.
08:31Et eux, on a l'impression qu'on va trouver
08:33la vise de procédure, ou on va trouver encore autre chose
08:35et puis on leur retire rien.
08:37Voilà, ils n'ont rien.
08:39Thomas Proutot est avec nous
08:41du service
08:43police-justice. Merci d'être avec nous, Thomas.
08:45On reviendra dans un instant
08:47avec vous, d'ailleurs, sur cette
08:49mise en cause de l'élu du maire
08:51de Valoris. Elle est intéressante
08:53et on va voir un petit peu sur quoi
08:55elle se fonde de la part de l'avocat
08:57de la famille, de Camilia.
08:59On prend Céline, on fait tourner
09:01peut-être la parole. Qui est-il en ce moment ?
09:03Je voudrais qu'on accueille Marie-Françoise. Bonjour, Marie-Françoise.
09:05Bonjour, Eric. Bonjour, Céline.
09:07Je suis très contente de vous avoir au téléphone
09:09parce que je vous écoute vraiment tous les jours.
09:11Et donc, je vous adore
09:13parce qu'en plus, vous êtes
09:15super comme journaliste, alors voilà.
09:17Oui, moi déjà, j'ai manifesté hier
09:19donc mon...
09:21Je ne sais même pas
09:23quel mot employer
09:25tellement je suis scandalisée
09:27par ce qui se passe. Alors, je suis tout à fait
09:29d'accord avec Thierry, là, qui vient de parler
09:31juste avant. Et puis après, bon, le maire,
09:33bon, oui, peut-être qu'il y a peut-être
09:35une responsabilité.
09:37Peut-être qu'en effet, il aurait dû
09:39peut-être intervenir avant et tout, mais enfin, bon.
09:41Alors, moi, ce jeune homme qu'on entend
09:43que vous dites, ça, je l'avais déjà dit aussi,
09:45alors il n'avait pas d'alcool,
09:47il n'avait pas de stupéfiants, il n'a pas
09:49de casier, il a son permis et tout.
09:51Oui, d'accord, ok. Mais sachant, je crois,
09:53il a quand même tué
09:55cette gamine. Parce que de toute façon,
09:57en faisant le con, comme a dit Thierry,
09:59de toute façon, il ne voyait rien du tout.
10:01Pour moi, de toute façon, c'est tout.
10:03Son scooter, c'est comme si
10:05il avait pris une arme et il a tué cette gamine.
10:07Alors, ce qui me perturbe aussi,
10:09c'est qu'il n'y ait qu'un juge,
10:11l'application des peines, en plus
10:13qui soit, comment ça s'appelle,
10:15le juge d'application des peines,
10:17c'est le tribunal judiciaire.
10:19Bon, alors, la petite, elle n'était pas encore décédée,
10:21mais quand même, là, il y avait déjà quand même un accident.
10:23Et il y a une personne
10:25qui décide, un seul juge.
10:27Marie-Françoise, Thomas Proutot,
10:29Eric le disait, le chef du service poli-justice d'RTL
10:31est en studio avec nous, il va peut-être pouvoir
10:33vous éclairer. Peut-être m'éclairer un petit peu plus,
10:35oui. Bonjour Thomas.
10:37Bonjour. Sur cette décision qui a été
10:39prise pour ce
10:41motard d'être soumis
10:43à un contrôle judiciaire, par exemple, et de
10:45ne pas être placé en détention, est-ce que
10:47vous pouvez nous rappeler d'abord qui prend cette décision
10:49et sur quoi on se fonde pour
10:51décider d'incarcérer ou pas quelqu'un
10:53après un tel accident ? Alors oui, depuis
10:552000, depuis 24 ans, c'est un
10:57juge indépendant, en effet, qui s'appelle le juge de la liberté
10:59et de la détention,
11:01qui va prendre cette décision
11:03après d'abord les réquisitions et la vie
11:05du juge d'instruction. Il se trouve que dans ce cas-là,
11:07et le parquet, et le juge d'instruction
11:09avaient demandé ce placement en détention.
11:11Le parquet, notamment, pour
11:13la notion de trouble possible à l'ordre
11:15public. Alors, c'est une notion
11:17qui n'est pas
11:19très nette, la notion de trouble à l'ordre public.
11:21Ce n'est pas celle des médias, parce que l'affaire
11:23fait beaucoup de bruit médiatique
11:25et est reprise très fortement, tout à fait
11:27légitimement, dans le cas de cette affaire.
11:29C'est le risque, par exemple,
11:31que la famille des victimes s'en
11:33prenne au suspect. C'est le risque
11:35que ça crée des manifestations, voire des émeutes.
11:37Normalement, c'est ça le critère
11:39de trouble à l'ordre public. Les deux autres
11:41critères, c'est évidemment
11:43le passé judiciaire de la personne. En l'occurrence,
11:45ici, il a un casier totalement vierge.
11:47Et les garanties, ce qu'on appelle de représentation.
11:49On regarde aussi le trajet de cette personne,
11:51s'il travaille, s'il a un logement,
11:53etc. On n'a pas tout le détail sur ce
11:55jeune homme, mais c'est quand même ça, visiblement, qui est
11:57imprimé. Là, où c'est très important,
11:59c'est que ce n'est pas un seul magistrat. Alors, à ce stade,
12:01c'est GLD de Grasse qui a décidé,
12:03mais il y a un appel possible.
12:05GLD, le juge des libertés.
12:07Et là, il y a un appel possible.
12:09Cet appel va avoir lieu. C'est donc la Chambre
12:11de l'Instruction qui regardera ça. Et là, ce sont trois
12:13magistrats qui vont réexaminer
12:15l'ensemble des critères
12:17et du dossier pour confirmer
12:19ou infirmer ce contrôle judiciaire.
12:21Donc, il y a un deuxième niveau. Si
12:23ces trois magistrats confirment, on peut encore
12:25faire un pourvoi en cassation,
12:27ça sera quand même une décision
12:29de justice en droit
12:31et qui peut parfois être très compliqué à accepter.
12:33Il y a l'émotion d'un côté,
12:35il y a le droit de l'autre qui n'est pas
12:37prise par un seul magistrat.
12:39Voilà, c'est l'ensemble de ça qui explique
12:41cette décision prise ce week-end.
12:43Merci, Thomas Proutot.
12:45Et merci à Thierry et Marie-Françoise
12:47qui restent évidemment avec nous.
12:49Vous restez, Thierry et Marie-Françoise,
12:51avec nous. Thomas Proutot reste
12:53dans le studio et
12:55on prendra quelqu'un d'autre.
12:57Mais bien sûr, on va continuer à discuter notamment de
12:59cette accusation portée ce matin sur l'antenne
13:01RTL par l'avocat du père de Camilia
13:03qui met en cause aussi
13:05les élus locaux dans ce drame.
13:31...
13:43Ah, Céline, il est intéressant ce témoignage,
13:45ce message qu'on nous laisse parce que
13:47en fait, ce monsieur qui nous laisse
13:49ce message, cet auditeur, il réagit
13:51aux propos de maître
13:53Nabil Boudi qui est en fait
13:55l'avocat de la famille de Camilia
13:57et qui, on va l'écouter
13:59d'ailleurs, Nabil Boudi, qui mettait
14:01en cause tout
14:03simplement la mairie, le maire
14:05de Valoris. Écoutez ce que
14:07disait justement l'avocat Nabil
14:09Boudi de la famille de Camilia.
14:11Nous, habitants de Valoris,
14:13on sait depuis des décennies
14:15que cette route est particulièrement
14:17dangereuse. Alors, quand je me suis
14:19rendu chez les parents de la jeune Camilia, figurez-vous
14:21que j'ai croisé des voisins
14:23dont les mêmes enfants ont été percutés
14:25eux-mêmes sur le même passage piéton
14:27il y a de ça quelques mois. Et bon,
14:29il y a le maire de Valoris et la préfecture
14:31ils ont fait un communiqué conjoint
14:33en disant qu'ils allaient prendre des mesures.
14:35Si on décide de prendre des mesures aujourd'hui,
14:37c'est qu'il y a un dysfonctionnement. Donc voilà, la question
14:39de la responsabilité pénale des
14:41élus locaux, d'un point
14:43de vue de la famille, se pose aujourd'hui.
14:45Maître Nabil Boudi, ce matin
14:47sur RTL, l'avocat du père de Camilia
14:49donc. Et la réponse du
14:51maire n'a pas tardé.
14:53Kévin Louciano, le maire de Valoris,
14:55a exprimé au micro-RTL de Célestin Bougère.
14:57Il n'y a, à mon sens, aucune
14:59faute qui a été commise par la ville
15:01de Valoris-Golfo-Juan, mes prédécesseurs
15:03et moi-même, ni non plus
15:05à mon sens, par le département.
15:07Essayons d'être
15:09rassemblés dans une épreuve comme ça
15:11et que nous ne cherchions pas toujours à faire du
15:13sensationnel. Quand l'avocat de la famille
15:15vient répondre sur les plateaux télé en parlant
15:17de responsabilité pénale, est-ce que vous serez
15:19prêt à aller devant la justice
15:21à répondre de votre responsabilité si on vous convoque ?
15:23Si je suis convoqué, évidemment que je m'y rendrai.
15:25Je n'ai rien à me reprocher dans ce dossier.
15:27Voilà.
15:28Kévin Louciano, donc le maire de
15:30Valoris, qui répond
15:32à l'avocat de la famille de la
15:34petite fille sur RTL.
15:36Thierry, qu'en pensez-vous ? On va reprendre
15:38Thierry qui a ouvert le bal tout à l'heure à 13h
15:40avec nous, qui était très remonté.
15:42Qu'est-ce que vous en pensez de cette
15:44prise de bec, en quelque
15:46sorte, entre cet avocat de la famille
15:48et le maire de Valoris ?
15:50Oui, je pense que
15:52avec tout le respect que je dois à cet avocat, je pense qu'il
15:54se trompe complètement de cible, si on peut
15:56parler de cible. Je veux dire, le maire,
15:58c'est clair, vous avez une rue, il y a un passage piéton
16:00quoi, point barre, c'est la fin de l'histoire.
16:02Il y a ça déjà d'une.
16:04Deuxièmement, vous pouvez mettre
16:06tout ce que vous voulez sur une avenue.
16:08Le gars qui roule sur une
16:10roue arrière à moto,
16:12il n'est pas là pour respecter le code de la route, à la base.
16:14Donc, le maire,
16:16il est strictement pour rien. Je veux dire, ce n'est pas le maire
16:18le fautif. Et malheureusement, des
16:20passages protégés comme ça en France, il y en a des
16:22milliers. Des accidents
16:24dramatiques comme ça sur des passages piétons,
16:26il y en a des milliers. Je veux dire, on ne peut pas non plus tout
16:28le temps mettre les maires
16:30sous la responsabilité
16:32de ce que ça se passe sur leur commune. Ils ont
16:34une police municipale,
16:36ils vont mettre la police municipale, mais de toute façon,
16:38derrière, le droit ne sera pas avec eux.
16:40Donc, ils se lassent. On leur demande
16:42d'arrêter. Je ne pense pas
16:44dire des bêtises. Je pense
16:46que des représentants de police pourrez vous le certifier.
16:48On demande aux policiers, aux forces de l'ordre
16:50d'arrêter les poursuites.
16:52Quand il y a des rodéos sauvages
16:54et quand il y a des délits de fuite, on leur demande
16:56d'arrêter. Donc, j'en reviens à ce que je disais
16:58initialement, il y a une impunité
17:00qui s'est installée. Les gars savent qu'ils ne risquent
17:02rien. Et ils jouent et ils narguent les forces de l'ordre.
17:04– Restez avec nous, Thierry.
17:06On va prendre Bruno
17:08qui est au téléphone avec nous, mon cher Bruno.
17:10Bonjour. Qui est Bruno ? – Bonjour.
17:12Bonjour Eric, bonjour Cécile.
17:14– Bonjour.
17:16– Je suis Bruno, maire de Varennes-Jarcy,
17:18une petite commune sur la banlieue parisienne.
17:20– Alors,
17:22vous êtes maire de Varennes-Jarcy, c'est ça ?
17:24– Voilà, tout à fait. – On est dans le département
17:26de l'Essonne ? – 91.
17:28– D'accord. – Déjà, j'ai
17:30une pensée pour Camilia et ses parents
17:32parce qu'avant d'être maire, on est aussi papa.
17:34Mais c'est surtout qu'en fait
17:36la sécurité de nos administrés
17:38c'est primordial. Évidemment
17:40qu'on va essayer d'installer
17:42ce qu'il faut, des chicanes,
17:44des dodanes.
17:46Alors malgré qu'on soit constamment
17:48sollicité auprès de la population
17:50en nous disant non, les dodanes, ça fait du bruit,
17:52ça abîme les voitures.
17:54Mais en même temps, on essaye d'assurer
17:56la sécurité. La problématique
17:58qu'on a à chaque fois, c'est
18:00toujours la même chose. Là par exemple, nous avons
18:02arrêté deux motos
18:04qui faisaient du rodéo
18:06sur la commune.
18:08La personne a été arrêtée.
18:10Trois jours après, elle a été relâchée.
18:12Les deux motos étaient
18:14redonnées à leur propriétaire
18:16puisqu'en fait, ils ont une petite combine
18:18de déclarer voler
18:20les motos par leurs copains.
18:22Ils récupèrent les motos et puis
18:24une semaine après, c'est reparti.
18:26Donc en fait, tant qu'on prendra pas de sanctions
18:28immédiates,
18:30des confiscations de véhicules et des
18:32destructions de véhicules, on aura toujours
18:34les mêmes problèmes.
18:36Alors attendez, deux choses.
18:38Je vais vous demander dans un instant
18:40ce que vous pensez de ceux
18:42qui disent que c'est en partie
18:44la responsabilité du maire. Mais pour
18:46commencer, vous nous avez dit un truc intéressant
18:48sur les dodanes.
18:50Vous dites en gros
18:52tout le monde dans ce genre de circonstances
18:54il faut des dodanes.
18:56Au moins, il y aura
18:58la sécurité sur l'avenue
19:00et puis derrière, il y a les gens qui disent
19:02les dodanes c'est insupportable, on les démonte,
19:04on les casse, on les détruit parce que finalement
19:06ils abîment les voitures. C'est ça,
19:08une espèce de schizophrénie.
19:10Sur la semaine dernière,
19:12on avait encore un déferlement parce qu'on
19:14venait d'installer les chicanes et puis il y a les dodanes.
19:16Un déferlement de personnes
19:18contre les dodanes
19:20parce que ça abîmait les
19:22voitures, les chicanes, on ralentissait
19:24encore un peu plus.
19:26Entre guillemets, ce qu'on nous a
19:28dit, on emmerdait la population
19:30avec nos ralentissements de véhicules.
19:34Mais c'est vrai que
19:36on prime sur la sécurité
19:38mais au bout d'un moment, on ne peut pas être derrière
19:40chaque déferlement.
19:42Qu'est-ce que vous pensez de M. Nabil Boudi
19:44à Valoris, dans les Alpes-Maritimes,
19:46l'avocat de la famille de la petite
19:48Camilia, 7 ans, qui est
19:50décédée hier soir et qui dit
19:52aujourd'hui, c'est en partie
19:54la responsabilité des élus et du maire de Valoris.
19:56Je pense qu'il se trompe de personne.
19:58Et c'est là toute la problématique
20:00à chaque fois qu'on les élue.
20:02C'est que maintenant, l'élu va
20:04vite être le bouc émissaire dès qu'il y a
20:06quelque chose qui se passe dans sa ville
20:08ou son village.
20:10Ce qu'il faut, c'est s'en prendre
20:12à nos délinquants
20:14et taper tout de suite.
20:16Là, je vois, nous,
20:18on a des TIG qui
20:20viennent, justement, des travaux d'intérêt généraux
20:22qui viennent dans nos communes, justement,
20:24par rapport à des délits, et ils en sont
20:26très contents.
20:28On n'arrive même pas à en avoir
20:30parce que, justement,
20:32la justice donne
20:34des peines de prison qui ne sont pas effectuées.
20:36Et c'est dommage parce que
20:38il y a plein de moyens au niveau de la justice
20:40pour qu'on puisse, justement, sanctionner
20:42immédiatement ces gens et arriver à les remettre
20:44sur les droits chemins.
20:46Vous avez de la police municipale
20:48dans votre commune, Bruno ?
20:50Tout à l'heure, vous avez dit que vous aviez arrêté
20:52deux personnes
20:54qui faisaient des rodéos urbains.
20:56Oui, on a la police municipale.
20:58Même sur une petite commune de 2500 habitants,
21:00on est obligé de prendre la police municipale
21:02pour qu'on puisse assurer une bonne sécurité
21:04au niveau de nos villes.
21:06Il y a 40 ans en arrière,
21:08on avait un commissariat
21:10pratiquement dans chaque commune,
21:12on avait des polices de proximité,
21:14et la loi
21:16était respectée,
21:18et la police était respectée déjà.
21:20Il y avait des sanctions derrière.
21:22Le problème, c'est que là, c'est de l'impunité
21:24contre tous les délinquants.
21:26Marie-Françoise,
21:28qui était avec nous dans la région de Soissons,
21:30même question,
21:32est-ce que c'est de la faute en partie
21:34des élus de Valoris et du maire de Valoris ?
21:36Non, je ne pense pas, parce qu'en plus,
21:38ils n'ont même plus les moyens,
21:40depuis qu'ils ne donnent plus la taxe sur les habitations
21:42ni rien, qu'est-ce que vous voulez qu'ils fassent ?
21:44Déjà, pétunièrement,
21:46ça doit être vraiment compliqué.
21:48Moi, ce que je voulais dire et ce que je voulais ajouter,
21:50c'est que voyez ce que je ferais,
21:52la petite jeune fille
21:54qui est restée je ne sais combien de jours
21:56à l'hôpital, ça coûte très cher.
21:58Je suis une ancienne infirmière, donc je connais le prix.
22:00Et là, le gamin,
22:02je lui ferais rembourser
22:04les prix de...
22:06Ah, on a perdu,
22:08la liaison s'est arrêtée avec Marie-Françoise.
22:10Ah, moi je vous entends bien.
22:12Ah bon, ben c'est bon. Vous lui feriez rembourser
22:14le prix de l'hospitalisation ?
22:16Oui, je lui ferais rembourser les frais d'hospitalisation
22:18de la gamine.
22:20Oui, parce que c'est le contribuable, si vous allez dans ce sens-là.
22:22C'est nous qui allons payer.
22:24Peut-être qu'ils, là,
22:26dans leur tête, ils savent qu'ils doivent rembourser
22:28ce genre de choses.
22:30Oui, on dit toujours que
22:32quand on touche les Français au portefeuille,
22:34c'est plus efficace. Je ne sais pas
22:36s'il faut aller jusque-là, mais effectivement...
22:38Restez avec nous, Marie-Françoise,
22:40Thierry,
22:42monsieur le maire de Varennes-Jarcy
22:44dans le département de l'Essonne,
22:46restez bien sûr. On va continuer à échanger
22:48sur ce sujet, mais je crois que
22:50Jean-Alphonse Richard est entré dans le studio.
22:52Jean-Alphonse, bonjour.
22:54Bonjour à tous. L'heure du crime, 14h15.
22:56Dans l'heure du crime, aujourd'hui,
22:58on va rester au cœur de l'actualité
23:00avec le procès qui s'ouvre aujourd'hui
23:02à Avignon, celui de Dominique Pellicot.
23:0471 ans, pendant une dizaine
23:06d'années, il a offert sa femme, il n'y a pas d'autre
23:08terme, à une cinquantaine d'hommes,
23:10des violeurs, juste pour satisfaire
23:12ses propres fantasmes de voyeur
23:14et puis toute une batterie
23:16d'autres fantasmes.
23:18Procès d'un homme qui a
23:20un parcours pour le moins sinueux,
23:22obscur, c'est un ancien agent immobilier,
23:24on va le surnommer d'autres forfaits, mais pas
23:26il n'est pas jugé pour ses forfaits lors de ce procès.
23:28Son épouse Gisèle
23:30était droguée à son insu,
23:32elle a été éberluée quand les policiers
23:34lui ont dit ce qu'ils avaient découvert.
23:36Elle veut un procès public complet,
23:38total, ça ne sera pas donc un huis clos.
23:40C'est souvent le cas pour les affaires de viol,
23:42ça ne sera pas le cas et c'est tant mieux
23:44parce qu'on va savoir vraiment ce qui s'est
23:46passé dans cette maison de Mazan.
23:48Les 50 violeurs,
23:50c'est à 14h sur RTL
23:52dans l'heure du crime.
23:54Merci, on se retrouve dans une poignée de secondes,
23:56à tout de suite.
24:08Les Paralympiques et un porte-drapeau
24:10en or, Alexis
24:12Enquinquant vient de s'imposer en
24:14paratriathlon Isabelle Langer.
24:16Vous entendez peut-être le public derrière moi
24:18parce que je suis avec tout le groupe d'IFTO.
24:20Ce supporter, il a
24:22effectivement remporté son titre
24:24olympique, 3 ans après celui de
24:26Tokyo, sextuple champion du monde,
24:28sextuple champion d'Europe et maintenant
24:30double champion paralympique.
24:32Grand grand monsieur, il a été présent
24:34au rendez-vous, il l'avait dit
24:36et bien il était là. Petite pensée pour sa femme
24:38et ses deux enfants, il avait dit que cette médaille d'or
24:40elle était aussi pour eux, pour toutes ses absences.
24:42Et bien voilà, il l'a fait aujourd'hui et je peux vous dire que devant
24:44moi, tout le groupe d'IFTO là, ils sont à fond
24:46la caisse. On rappelle qu'ils étaient venus hier
24:48pour rien puisque
24:50l'épreuve avait été reportée, ils ont bien fait de refaire
24:52le déplacement du coup. Ils étaient 200
24:54hier, ils sont 60 comètes
24:56quand même à être revenus aujourd'hui, je peux vous dire qu'il y a des
24:58larmes qu'on coulait là il y a quelques instants.
25:00Mais voilà, c'est un groupe qui
25:02le soutient depuis toujours, vous racontez que ce groupe
25:04là, en fait c'est ce groupe qui a
25:06financé ses trois premières prothèses à Alexis
25:08quand il a décidé de se mettre au
25:10triathlon, ils ont fait des lotos
25:12avec eux, ça a financé les trois premières prothèses.
25:14Donc voilà, belle histoire.
25:16Merci beaucoup Isabelle Langer
25:18savourée donc avec eux, ce nouveau titre pour la
25:20délégation tricolore.
25:28Et nous revenons sur le
25:30décès tragique de Camilia Fiette de
25:32sept ans renversée par un motard qui faisait des roues
25:34arrière et qui remontait des files de voitures
25:36à Valoris dans les Alpes
25:38maritimes. On a appris son décès hier soir,
25:40cela vous le savez, les avocats
25:42des parents de la Fiette disent
25:44que le maire de Valoris a une
25:46responsabilité. Vous n'étiez pas
25:48tout à fait sur cette ligne, tous les messages
25:50que vous nous avez adressés, surtout
25:52dans l'émission vous avez dit en direct, attendez
25:54il faut se calmer sur le maire.
25:56Le responsable, il n'y en a qu'un, c'est l'auteur
25:58de cette roue arrière qui remontait des files et qui
26:00a blessé mortellement la
26:02petite fille sur un passage clouté.
26:04J'aimerais bien voir du côté du
26:06standard comment ça se passe, Victor
26:08Bonjour Eric,
26:10bonjour Céline et bonjour à tous.
26:12On commence par le message de Josiane
26:14sur notre application RTL qui nous dit
26:16perdre un enfant est la pire chose qui puisse arriver
26:18je ne pense pas qu'il faille mettre cet inconscient
26:20en prison mais le faire travailler gracieusement
26:22en soins intensifs pour être confronté
26:24aux victimes de la route. Et puis Dominique
26:26nous fait un rappel juridique s'agissant
26:28de la remise en liberté de l'auteur, il faut savoir
26:30que la détention provisoire est exceptionnelle
26:32et qu'il ne s'agit pas d'une
26:34avance sur peine.
26:36Merci, merci mon cher Victor
26:38qui prenons-nous au 3210 ?
26:40Olivier peut-être, bonjour Olivier.
26:42Oui bonjour à vous,
26:44bonne rentrée. Alors moi je voudrais vous reprendre un petit peu
26:46là Eric quand vous dites c'est un motard, non pour moi
26:48c'est pas un motard c'est un abruti parce que les motards
26:50moi j'en suis un, les vrais motards
26:52avec les gros cylindrés
26:54d'ailleurs c'est pour ça maintenant je pense que
26:56on a le droit à un bon contrôle
26:58technique parce qu'en fait ils ont englobé
27:00tout ce qui était on va dire
27:02accident de roue donc on faisait
27:04un vaste fourre-tout et puis maintenant
27:06les personnes qui avaient des motos
27:08des gros cylindrés qui eux ne demandent rien à personne
27:10qui entretiennent correctement leur moto
27:12ne s'amusent pas à remonter les fils
27:14en roue arrière, ça
27:16c'est déjà c'est du jamais vu ça
27:18en plus de ça c'est pas
27:20n'importe quelle moto en général c'est de la moto de crosse
27:22donc déjà avec déjà
27:24la nuisance je veux dire
27:26le sonore c'est
27:28quelque chose d'infernal et puis
27:30maintenant ça devient une mode
27:32ça devient une mode on a l'impression qu'on découvre
27:34quelque chose mais moi je me souviens
27:36il y a quelques années en arrière voire
27:38quelques décennies ça commençait avec les scooters
27:40et puis on a l'impression
27:42qu'il n'y a rien eu de fait donc on a
27:44monté petit à petit de
27:46je veux dire de cylindrés
27:48alors maintenant c'est les motos de crosse
27:50on peut le voir sur certaines images
27:52des quad donc il y a un moment
27:54c'est malheureux à dire
27:56Olivier, vous dites c'est une mode c'est à dire vous en avez
27:58vu beaucoup vous des motards
28:00non c'est pas des motards
28:02des conducteurs d'engin
28:04de deux roues
28:06parce qu'en plus de ça souvent
28:08on prend typiquement
28:10le cas on va dire moto de crosse
28:12ils n'ont jamais de
28:14ils ne sont même pas équipés
28:16ils sont même en bernuda voire en claquette
28:18donc ça me fait doucement sourire
28:20quand vous dites des motards
28:22mais pour en revenir à votre question
28:24maintenant c'est récurrent c'est aussi bien dans les
28:26petites agglomérations dans les petits villages
28:28moi pas plus tard que la semaine dernière
28:30je partais au travail je reprenais
28:32à 14h donc
28:34j'allais sur un chantier pendant peut-être
28:364 km sur une nationale
28:38véridique sur le bas côté
28:40j'en ai suivi un je l'ai arrêté
28:42je lui ai dit tu sais que tu n'as pas le droit de faire ça
28:44il m'a regardé avec un espèce de petit
28:46peut-être un espèce de sourire en coin
28:48il est parti en roue arrière sur peut-être
28:50500 m et puis il a fallu s'en plafonner
28:52une voiture en face mais bon c'est
28:54voilà c'est du
28:56on va dire que c'est quasiment une habitude
28:58maintenant donc il y a un moment
29:00ces gens là il faut peut-être être
29:02un petit peu plus séduit je ne sais pas
29:04il y a un moment peut-être faire comme en Amérique
29:06on veut jouer il y a un moment
29:08il faut s'attendre à ce que l'on perde
29:10voilà
29:12qu'est-ce qu'on fait en Amérique
29:14on fait quoi on les incarcère
29:16tout de suite vous voulez dire ? Non mais déjà pour les stopper
29:18vous savez comment ça se passe en général
29:20voiture au bélier et puis
29:22on les force à s'arrêter
29:24voilà
29:26oui je sais c'est franchement
29:28violent mais il y a un moment
29:30je préfère voir
29:32quelqu'un comme ça qui fait entre guillemets
29:34qui fait le mariole
29:36tombé de son propre chef
29:38que de percuter des gens
29:40un landau n'importe quoi
29:42ou s'en plafonner dans un comment
29:44dans un
29:46dans un autre véhicule ou un
29:48abri de bus enfin je sais pas
29:50mais c'est juste hallucinant
29:52je suis sûr que des impacts
29:54de piétons
29:56suite à des rodéos urbains
29:58de cette nature ou des roues arrière de moto
30:00c'est beaucoup plus fréquent qu'on ne le dit
30:02là on en parle parce qu'il y a eu le décès
30:04de Camilia cette fillette de 7 ans
30:06mais j'imagine que ça arrive
30:08plus fréquemment que ça encore
30:10mais on parle pas toujours parce que les informations ne remontent pas
30:12toujours. Merci Olivier
30:14Merci à vous. Restez avec nous
30:16quelques instants en tranquille
30:18Nicolas bonjour Nicolas
30:20bonjour Eric
30:22bonjour Céline
30:24alors moi je
30:26dans le temps qu'il y a eu entre le moment
30:28où j'ai appelé le standard et puis
30:30le moment où je suis pris là
30:32moi je me suis dit bon peut-être que ton propos
30:34il a été un peu incisif, un peu violent
30:36modère toi etc etc
30:38bon je vois que Thierry pense la même chose que moi
30:40tout le monde pense le même
30:42truc dans le même sens quoi
30:44il faut arrêter de crier haro sur ce
30:46pauvre mer là c'est n'importe quoi
30:48le mec qui a fait la connerie c'est quand même bien le mec qui est le guignol
30:50qui est sur la moto
30:52enfin je veux dire roue arrière avec des motos de crosse
30:54alors au delà du bruit comme disait monsieur tout à l'heure
30:56c'est même plus du bruit
30:58c'est qu'elle a rien à foutre là la moto de crosse, elle est pas assurée pour aller sur la route
31:00elle a rien à faire là quoi
31:02et le mec
31:04il a enlevé impunément
31:06la vie père son âme d'ailleurs d'une pauvre gosse
31:08qui ne demandait qu'à grandir à 7 ans quoi
31:10c'est n'importe quoi, on marche sur la tête en France
31:12de toute façon, on marche sur la tête
31:14on est dans l'air de c'est pas grave
31:16on est dans l'air de toutes ces choses là
31:18moi je trouve qu'en France
31:20c'est pas assez sévère quoi
31:22faut remettre de la sévérité
31:24les mecs faut les enfermer quoi
31:26et ce juge de liberté là qui est gentil comme tout
31:28en demeurant hein
31:30mais qui dit bah ouais mais le gars il a pas de casier
31:32c'est la première fois, on le laisse dehors en attendant le procès
31:34c'est ce qu'expliquait un petit peu
31:36Thomas Proutot le chef du service
31:38poli-justice à DRTL
31:40c'est qu'il y a d'un côté l'émotion légitime
31:42que provoque un tel drame
31:44et puis de l'autre la justice
31:46qui applique le droit
31:48rien que le droit dans l'esprit du texte
31:50et parfois tout ça se percute un petit peu
31:52merci beaucoup en tout cas
31:54les juges disent le droit on l'applique on y est pour rien
31:56il est voté par les députés
31:58donc si vous voulez que le droit change
32:00changez les députés, c'est ce que disent toujours les magistrats
32:02en pareille circonstance
32:04mais en attendant qu'on change la loi
32:06ils appliquent le droit
32:08et parfois ça peut sembler très incongru
32:10nous le concédons
32:12c'est une parfaite transition
32:14Eric, est-ce que vous êtes bon ?
32:16dans un instant on va parler politique, à qui ?
32:18pour aller à Matignon
32:20il y a un nouveau nom qui circule, tiens c'est intéressant, à tout de suite
32:22contactez-nous gratuitement
32:24via l'appli RTL ou au 3210
32:2650 centimes la minute
32:2813h-14h
32:30les auditeurs ont la parole
32:32avec Eric Brunet et Céline Landreau
32:34c'est la rentrée politique
32:36Céline, c'est la rentrée
32:38c'est la rentrée pour tout le monde
32:40c'est la rentrée pour tout le monde
32:42c'est aussi la rentrée des classes
32:44on en parle depuis ce matin
32:46et pour l'occasion, tous les auditeurs qui appellent au 3210
32:48et qui passent à l'antenne
32:50remportent une trousse MAPED
32:52une trousse qui contient crayon, gomme, taille crayon
32:54surlinière, règles pliables
32:56enfin tout ce qu'il faut pour faire de votre enfant
32:58un premier de la classe
33:00au standard, Alexian, Cerise et Enzo
33:02vous attendent, appelez le 3210
33:04et ceux qui ont appelé depuis 13h
33:06qui sont passés déjà ?
33:08on prend leurs coordonnées
33:10et ceux qui nous ont appelé
33:12qui n'ont pas d'enfant ?
33:14ils peuvent l'offrir à une nièce
33:16à un petit enfant
33:18peut-être aller travailler avec
33:20ils peuvent travailler avec
33:22ils peuvent même reprendre l'école
33:24merci mon doux Victor pour ces cadeaux
33:26que vous nous offrez
33:28et bonjour François
33:30on va voir François
33:32François a gagné une trousse
33:34bonjour François
33:36bon alors attendez
33:38le président Julien Fautrat du service politique
33:40est avec nous mais on sait déjà que le président
33:42a reçu ce matin Bernard Cazeneuve
33:44enfin aujourd'hui François Hollande, Xavier Bertrand
33:46Nicolas Sarkozy
33:48c'est cet après-midi
33:50Bernard Cazeneuve, François Hollande
33:52et Nicolas Sarkozy dans l'ordre
33:54il paraît qu'il y aura du Bayrou aussi qui ira là-bas
33:56oui alors c'est vrai que des consultations
33:58mais ça ça mérite d'être confirmé
34:00des consultations avec les leaders
34:02des partis macronistes
34:04donc si je ne me trompe pas
34:06Edouard Philippe, François Bayrou et
34:08Gabriel Attal seront
34:10reçus par
34:12l'Etat. Alors il y a quand même un truc
34:14François il faut que je vous dise que
34:16depuis hier soir mais depuis
34:18une heure, une heure et demie encore plus
34:20il y a un nom qui émerge alors attention
34:22c'est pas le premier nom qui émerge
34:24il y en a eu d'autres, il y en a eu des modes
34:26mais les journalistes politiques nous disent
34:28avec assez
34:30d'insistance que l'actuel président
34:32vous allez me confirmer ça ou pas Julien
34:34du conseil économique social
34:36et environnemental qui n'est pas le plus
34:38connu des français, il s'appelle
34:40Thierry Baudet
34:42qu'on en parle un petit peu
34:44on parle de deux politiques
34:46et de deux grands
34:48serviteurs de l'Etat
34:50les deux politiques c'est Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve
34:52ce qu'on appelle les grands
34:54serviteurs de l'Etat c'est Didier
34:56Migaud, ancien président de la Cour des Comptes
34:58aujourd'hui à la haute autorité de la
35:00transparence et de la vie publique
35:02et Thierry Baudet
35:04il y a même des confrères qui l'annoncent
35:06comme étant futur premier
35:08ministre, nous on va prendre
35:10des pincettes sur ce point
35:12il est aujourd'hui président du conseil économique
35:14social et environnemental, Thierry Baudet
35:16il est
35:18parce que j'ai travaillé un petit peu mon Thierry Baudet
35:20avant de venir vous voir
35:22il a une forme d'habileté disent ses proches
35:24c'est à dire qu'il a quand même été élu à un poste
35:26qui est difficile, il faut savoir
35:28qu'il va vaincre et les syndicats
35:30et le patronat
35:32au conseil économique vous dites
35:34déjà ça démontre une forme
35:36d'habileté, une forme de consensus
35:38et ça le consensus
35:40je me dis qu'en contexte on va en avoir besoin
35:42et que c'est une qualité rare
35:44et précieuse
35:46Thierry Baudet, mesdames, messieurs
35:48ce Thierry Baudet qui tiendrait
35:50la corde pour Matignon
35:52on ne connait pas tout son visage
35:54le conditionnel est important
35:56il pourrait, vous avez raison
35:58il a réussi les consultations
36:00sur la fin de vie de Thierry Baudet
36:02c'est à son actif sur
36:04ce qu'il a fait ces derniers mois
36:06il est impliqué sur les questions de santé qu'il connait bien
36:08à travers les mutuelles
36:10il a été patron de la MGEN
36:12absolument, il vient du mutualisme
36:14il n'a pas d'expérience politique
36:16c'est une façon de dire ses avantages
36:18et ses inconvénients d'un tel
36:20profil, il n'a pas travaillé
36:22dans une collectivité ou dans
36:24un appareil d'Etat, moins dans une entreprise
36:26François, qu'est-ce que vous en pensez ?
36:28Ben voyons, mais pourquoi pas
36:30parce que là c'est toujours la même chose
36:32on prend les mêmes urgences
36:34c'est-à-dire que ça fait des décennies
36:36qu'on trimballe toujours la haute fonction
36:38publique à l'Etat
36:40quand est-ce qu'on va avoir des hommes d'Etat
36:42qui viennent du privé, qui connaissent
36:44les entreprises, qui connaissent le faire des économies
36:46qui ne gaspillent pas l'argent des Français
36:48là on va avoir, ben pourquoi pas
36:50monsieur Bayrou, pourquoi pas
36:52monsieur tel et un tel, mais il faut
36:54arrêter avec ces supercheries
36:56c'est pour ça qu'ils ont tous fait barrage
36:58au Rassemblement National
37:00vous savez, il avait dit, monsieur Bardella
37:02on va appuyer dans le tapis
37:04on vous entend mal mon François
37:06non mais moi je vous entends bien
37:08elle est près de la fenêtre, rouge
37:10près de la fenêtre, là c'est bien, c'est très bien
37:12très bien, très bien François, continuez
37:14non, ça va être toujours
37:16on prend les mêmes urgences, comme je disais tout à l'heure
37:18monsieur Bardella, vous savez très très bien
37:20il arrivait, il mettait le pied dans le tapis
37:22on va s'en douter
37:24François on va vous rappeler
37:26c'est pas terrible, on vous rappelle
37:28on va prendre Pierre
37:30pardonnez-moi Julien et François
37:32Pierre, bonjour
37:34bonjour mon cher Pierre
37:36oui alors moi je suis un peu dubitatif encore une fois
37:38par rapport à tout ce qui se passe
37:40je pense qu'on stagne
37:42parce que c'est bien beau de nommer Pierre Polougin
37:44que ce monsieur là, je ne le connais pas, il a sûrement
37:46beaucoup de qualités, mais je ne sais pas qui c'est
37:48de toute façon, je ne vais pas en parler
37:50c'est le patron du conseil économique, social et environnemental
37:52ancien patron d'une mutuelle, la MGEVN
37:54oui, d'accord, bon alors donc
37:56si la MGEVN est enseignante du tout de gauche
37:58c'est un ancien instite
38:00c'est un ancien instite, vous avez raison
38:02vous êtes assez fin
38:04dans l'analyse
38:06c'est-à-dire que sa formation initiale, c'est
38:08instituteur
38:10le mutualisme et l'éducation nationale
38:12effectivement, on pourrait plutôt
38:14l'imaginer de centre-gauche
38:16bon, voilà, je ne sais rien
38:18on ne peut pas tirer de conclusions hâtives
38:20non, non, on ne va pas tirer sur l'ambulance
38:22avant qu'elle ait démarré
38:24bon, moi simplement, si je regarde
38:26les chiffres,
38:28aujourd'hui ce qui coince pour Emmanuel Macron
38:30c'est qu'il lui faut
38:32un personnage qui à la fois obtienne une majorité
38:34même si c'est une majorité
38:36relative pour que ses textes passent
38:38et surtout qu'il obtienne
38:40une majorité de gens qui voteront pas
38:42contre lui
38:44et le seul cas, à mon avis
38:46j'ai regardé un petit peu les chiffres, c'est que les 66
38:48je crois qu'ils sont 66 députés
38:50socialistes, se mettent
38:52du jour au lendemain dans la majorité
38:54présidentielle, enfin la majorité
38:56du premier ministre, pardon, du premier ministre
38:58avec la majorité présidentielle, France qui l'en reste
39:00de manière à créer cette
39:02coalition et il faut
39:04les dissocier. Et ça ne suffirait encore pas
39:06parce qu'il faudrait rajouter l'IOT
39:08il faudrait rajouter l'IOT
39:10et une partie des
39:12LR, on dit DR aujourd'hui, droite républicaine
39:14Oui et je peux
39:16vous dire que je connais De Courson
39:18qui est du même département que moi
39:20Charles de Courson, le député
39:22Il est député de la Marne hein
39:24C'est pas un gars qui a l'intention
39:26tant qu'il y a des difficultés et des trucs comme ça
39:28de faire des concessions
39:30à la Macronie parce que bon déjà il a été élu
39:32contre eux
39:34bon voilà, je prends cet exemple
39:36donc je ne vois pas
39:38parce qu'on va nommer
39:40Pierre, Paul, Jacques, Marcel ou je sais pas qui
39:42qu'il va pouvoir
39:44gérer ce pays dans l'état où on est
39:46alors moi j'ai qu'une solution
39:48elle est très simple
39:50elle est très basique
39:52puisqu'on ne peut pas gérer ce pays
39:54et qu'il restera moins de deux ans et demi
39:56dans quelques semaines
39:58c'est que le président va remettre son mandat en jeu
40:00et on verra bien qu'il sortira des urnes
40:02voilà c'est tout
40:04Non mais c'est tout bête
40:06Merci Pierre, on l'a entendu déjà ça
40:08c'est ce qu'il propose, qu'il suggère
40:10à Emmanuel Macron de démissionner
40:12Pierre, merci de rester avec nous
40:1413h48, dans un instant ce sera
40:16au tour d'Alain alors que nous découvrons
40:18le profil de Didier Baudet
40:20ancien patron de la MGEN
40:22qui pourrait être... Thierry Baudet
40:24J'ai dit quoi ? Thierry Baudet
40:26On pensait peut-être à Didier Migaud
40:28Thierry Baudet, voilà c'est deux noms
40:30qu'on prononce beaucoup
40:32A tout de suite pour rentrer à Matignon
40:38Éric Brunet et Céline Landreau vous donnent la parole sur RTL
40:42Les auditeurs ont la parole
40:44Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL
40:46C'est vrai Céline
40:48que cet épisode
40:50de la nomination d'un nouveau Premier Ministre
40:52nous fatigue, nous épuise
40:54ça fait bientôt 50 jours, c'est vrai il y en a marre
40:56Imaginez au service politique
40:58Il y en a marre, mais là ça se précise
41:00on voit bien qu'il y a un dernier
41:02carré avec, vous disiez
41:04Julien Frautras du service politique
41:06deux politiques d'expérience
41:08et puis deux sociétés civiles
41:10un de centre droit, un de centre gauche
41:12on va peut-être redonner leur nom
41:14Bernard Cazeneuve qui a un profil
41:16ancien socialiste, plutôt centre gauche
41:18Xavier Bertrand, reçu cet après-midi
41:20plutôt centre droit
41:22on a parlé de Didier Migaud
41:24et de Thierry Baudet
41:26c'est un nom que certains confrères annoncent comme
41:28prochain Premier Ministre
41:30On a retrouvé François, François c'est bon
41:32il a réglé son téléphone, on l'entend
41:34Vous avez changé d'opérateur pendant cette minute
41:38J'ai pris dans le privé, comme ça on ne se voit pas
41:40l'opérateur du public
41:42Eh bien on prend les mains et on recommence
41:44c'est-à-dire que pourquoi il n'y a pas
41:46un monsieur qui vient du privé, un grand chef
41:48d'entreprise, il y a barrage sur ce
41:50système-là, les personnes
41:52qui viennent de la fonction publique, ils gaspillent
41:54l'argent, ils ne savent pas ce que c'est de tenir une
41:56entreprise et on part toujours dans le
41:58décor, là on va avoir un monsieur
42:00un prof, un professeur, je n'ai rien contre
42:02les profs, mais c'est-à-dire que c'est les copains
42:04des copains, ils s'entendent tous
42:06ils ont fait barrage à M.Bardelat parce que
42:08il allait perdre tout le système
42:10on appelle ça les portefeuilles
42:12et donc on va avoir trois ans
42:14je ne pense pas qu'il va tenir parce qu'il va y avoir
42:16une grosse catastrophe et M.Macron
42:18va être obligé de démissionner, ça c'est pratiquement sûr
42:20De toute façon vous savez que
42:22si Emmanuel Macron démissionne demain matin
42:24ou dans un mois, on ne peut pas
42:26la dissolution
42:28ayant eu lieu au mois de juin
42:302024, on ne peut pas
42:32convoquer de nouvelles élections
42:34avant juin 2025
42:36un nouveau président
42:38que vous ayez Marine Le Pen
42:40Jean-Luc Mélenchon, qui vous voulez
42:42Vauquier
42:44Olivier Faure, président de la République
42:46de toute façon il fera avec ce
42:48parlement, c'est-à-dire un parlement
42:50qui ne peut rien faire, morcelé
42:52changer le système, il faudrait
42:54parce qu'alors on va avoir des triangulaires pendant des
42:56décennies, on aura le bordel pendant
42:58des décennies, je vous le dis carrément, il faut faire
43:00comme les américains, il faut faire des primaires de gauche
43:02il faut trier les mauvais de gauche et il faut faire
43:04les primaires de droite, et trier les mauvais
43:06de droite, c'est-à-dire que là on va avoir
43:08de la qualité en politique, nous n'avons
43:10pas la qualité, nous avons 618 000
43:12élus, quel gaspillage, des collectivités
43:14en ce moment sont toutes en faillite
43:16toutes, j'ai écouté ce matin
43:18regardez la politique, vous y connaissez monsieur
43:20comment tu l'appelles, excusez-moi
43:22Brunet Landreau
43:24Eh bien vous connaissez la politique
43:26la politique vous l'entendez toujours, il suffit de regarder
43:28dans le Figaro ou dans des
43:30journaux, là les collectivités
43:32sont en faillite
43:34alors l'état est en faillite, tout est
43:36en faillite, il faut supprimer, il faut arrêter
43:38avec cette fonction publique
43:40il a raison là-dessus François, c'est rien
43:42de le dire, là vous allez voir
43:44la loi de PLFSS
43:46vous allez voir, plus qu'en Amérique
43:48qu'à 330 millions d'habitants, quand est-ce
43:50que les français vont descendre dans la rue
43:52quand est-ce que les français vont descendre dans la rue toute privée
43:54pour dire halte à la fonction publique
43:56qui gaspille, qui ruine tous les portefeuilles
43:58l'état est en faillite
44:00et maintenant ils vont s'attaquer aux privés
44:02parce que là ils vont
44:04augmenter les impôts dans tous les temps
44:06et quand son téléphone marche lui, il ne s'arrête plus
44:08pardon François
44:10mais vous savez leur tourne et puis on a
44:12beaucoup d'appels, on voudrait prendre Alain, je ne suis pas sûr
44:14que vous soyez d'accord avec lui, bonjour Alain
44:16bonjour, bonjour à tous
44:18bonjour à vos auditeurs
44:20j'imagine que vous n'avez pas tout à fait la même position que François
44:22c'est bien d'entendre
44:24non je n'ai pas tout à fait la même position François
44:26mais alors je vais donner un avis, je laisse
44:28tout ce qui est stratégique à ceux qui savent, mieux que moi
44:30et moi je voudrais vous donner, si vous me le permettez
44:32un avis global sur la situation
44:34ça fait plus de 50 jours
44:36qu'effectivement, comme l'a rappelé
44:38M. Brunet, on se cherche
44:40un premier ministre, mais moi je voudrais quand même
44:42être beaucoup plus clair, beaucoup plus simple
44:44M. le Président, M. Macron
44:46a été désavoué aux européennes
44:48je ne comprends pas
44:50pourquoi il est toujours en poste
44:52la place doit être
44:54sacrément bonne pour qu'il s'y accroche
44:56à ce point, qu'est-ce qu'il a pas compris
44:58je veux dire, et moi je suis quand même
45:00quelqu'un qui a voté deux fois de suite
45:02pour M. Macron, j'ai voté
45:04RN aux dernières législatives
45:06vous voyez un petit peu la culbute
45:08que j'ai fait dans mon esprit pour en arriver là
45:10il m'a tellement déçu
45:12je ne comprends pas comment ce monsieur
45:14peut nous faire vivre
45:16maintenir le pays dans une telle
45:18situation, quand on se permet
45:20de vouloir aller faire, aller régler
45:22tous les problèmes du monde, et aller
45:24expliquer à M. Poutine comment faut faire
45:26à M. l'Ukrainien
45:28je ne sais plus comment il s'appelle, comment faut faire
45:30Zelensky, etc
45:32comment on veut aller régler les problèmes
45:34des gens quand on n'est même pas capable
45:36institutionnellement vous dites, il veut toujours
45:38enfin, il est Président de la République
45:40même si le Parlement n'est pas
45:42une majorité macroyenne
45:44il n'est pas obligé de démissionner
45:46même s'il est battu aux législatives
45:48il est élu pour 5 ans
45:50il est élu pour 5 ans, j'en conviens, c'est son dernier mandat
45:52ce que je veux dire c'est que la situation
45:54quand même, les français lui envoient un message
45:56et moi c'est ce
45:58mépris de
46:00la parole des français
46:02qui à la longue m'exaspère
46:04j'allume ma télé tous les jours en espérant
46:06découvrir le nom, enfin
46:08et vous espérez quelqu'un en particulier pour Matignon ?
46:10oui, je pensais à Mme Castel
46:12elle me contenait bien
46:14vous avez voté RN et vous étiez pour Mme Castel
46:16à Matignon ?
46:18eh bien oui, qu'est-ce que vous voulez que je vous propose ?
46:20puisque d'autres ne passeront pas, je veux dire
46:22j'ai tenté le coup avec le RN, mais il faut bien faire
46:24avec ce qu'on a aujourd'hui, je veux dire
46:26le RN, c'est pas possible d'imaginer un membre
46:28du RN au Premier Ministre
46:30je ne vais pas croire au Père Noël
46:32et à quelque chose qui n'arrivera pas
46:34je me raccroche à ce qui existe
46:36merci Alain
46:38il expérimente toutes les
46:40autres solutions, alternatives
46:42alors, Nouveau Front Populaire ou RN
46:44merci Alain, merci Pierre, merci François
46:46merci à tous, je vois Jean-Alphonse Richard
46:48entrer dans le studio, quelque chose me dit
46:50qu'il sera bientôt 14h
46:52avec l'heure du crime aujourd'hui, l'affaire Dominique Pellicot
46:54il avait offert sa femme à 50
46:56violeurs, son procès s'ouvre
46:58en ce moment même, on y va, c'est parti
47:00pour l'heure du crime
47:02merci, merci à Julien Frotra, merci à
47:04Céline Landreau, les amis, à demain
47:06on va se suivre, elle tente cette période

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