Vincent Klingbeil : "Quand on est entrepreneur, il faut accepter la peur du vide !"

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Avec Vincent Klingbeil, co-fondateur d’European Digital Group

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Transcript
00:00Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:04Entreprenez, réentreprenez si on peut dire.
00:07On entreprend pour la deuxième année de suite avec Thomas Binet.
00:09Bonjour à vous mon cher Thomas.
00:10Avec grand plaisir, bonjour Jean-Marie.
00:11Je suis ravi de vous retrouver pour cette nouvelle saison du Grand Matin Week-end
00:14avec vous à la fois pour parler investissement, ce sera le cas dans 10 minutes,
00:17et pour parler entrepreneuriat au programme aujourd'hui.
00:20Eh bien on va commencer avec la saga de la marque Evian
00:23et on va recevoir notre grand témoin Vincent Klingbeil,
00:26cofondateur d'EDG, multispécialiste sur tous les métiers du digital.
00:29On va parler entrepreneuriat digital et management
00:32et on finira avec une chronique sur comment financer son projet entrepreneurial.
00:36Ça peut servir, parler tant qu'il court.
00:38Tout de suite, c'est parti mon cher Thomas.
00:41On commence comme vous l'aviez dit par la saga de la semaine.
00:44Vous allez en partenariat avec le magazine Entreprendre
00:47nous présenter cette marque très célèbre qui a su s'imposer dans le monde entier,
00:50celle de la pub avec les bébés.
00:52Ce sont les bouteilles d'eau Evian.
00:54Vous avez déjà commencé à expliquer ce que je voulais vous dire.
00:57Mais ce n'est pas grave.
00:58Ce n'est pas un souvenir d'enfance.
00:59Mais si, mais oui.
01:00Mais on va recommencer quand même en 1789.
01:02Là, j'ai remonté beaucoup plus loin.
01:03Au cœur des Alpes françaises, à Evian-les-Bains,
01:05c'est là qu'un certain Marquis de Lesser,
01:07souffrant de problèmes rénaux, découvre une source naturelle d'eau.
01:10Il commence à en boire régulièrement
01:12et, surprise, ses problèmes de santé s'améliorent.
01:14Alors rapidement, la nouvelle se répand
01:16et les bienfaits de cette eau attirent de plus en plus de curieux.
01:19En 1826, on commence à embouteiller l'eau d'Evian pour la vendre.
01:23Au départ, elle est surtout prisée par l'aristocratie et la bourgeoisie
01:27qui croient en ses vertus curatives.
01:29Puis en 1878, l'eau d'Evian reçoit officiellement le statut d'eau minérale,
01:33ce qui contribue à renforcer sa réputation.
01:36Elle devient synonyme de pureté et de bien-être.
01:38Et ce qui fait une sacrée ascension pour une toute petite source dans les Alpes.
01:41Oui, et cette ascension ne s'arrête pas là.
01:43Dans les années 60, Evian décide de moderniser son image.
01:47C'est à cette époque qu'ils introduisent les fameux bouteilles en plastique,
01:49plus légères et plus pratiques.
01:51Cette innovation leur permet de toucher un public beaucoup plus large
01:54et de se lancer à l'international.
01:56Aujourd'hui, Evian est présente dans plus de 140 pays
01:59et la marque continue d'innover avec des campagnes marketing mémorables.
02:02Vous avez commencé à en parler, comme celle des bébés danseurs
02:05qui ont marqué aussi les esprits.
02:06Mais oui, ils faisaient de la natation, synchronisaient les bébés dans la piscine.
02:09Il y a eu plusieurs marques.
02:10Il y en a eu plein, exactement.
02:12Mais alors Thomas, qu'est-ce que vous diriez que représente Evian aujourd'hui ?
02:16Aujourd'hui, c'est plus qu'une marque d'eau, Evian.
02:18Elle incarne la nature, la santé et la jeunesse.
02:20Elle nous rappelle l'importance de l'hydratation et de prendre soin de soi,
02:23tout en restant fidèle à ses racines là-bas dans les Alpes.
02:26C'est cette combinaison d'histoire, de qualité et d'innovation
02:29qui fait qu'Evian reste une marque iconique.
02:32Bon, mais écoutez, vous m'avez donné soif.
02:33C'est déjà ça.
02:34Tout de suite, mon cher Thomas, on accueille le témoin de la semaine.
02:37C'est votre invité, Vincent Klingbeil.
02:39Bonjour.
02:39Bonjour.
02:40Soyez le bienvenu sur Sud Radio.
02:41Vous êtes le cofondateur d'European Digital Group, EDG.
02:45C'est un groupe qui est multispécialiste de l'accélération digitale des entreprises.
02:49Vous êtes donc l'invité de Thomas Binet.
02:51On va s'intéresser dans un instant au digital et à votre parcours.
02:55Mais juste avant, pour nos auditeurs, EDG, c'est quoi ?
02:59EDG, c'est un groupe qui accompagne ses clients dans leur transformation,
03:03leur accélération digitale, data et IA.
03:06Le groupe est composé d'ultraspécialistes dans tous les leviers de l'accélération digitale.
03:11C'est-à-dire que sur chaque levier, on a une société qui est spécialisée sur une problématique.
03:16Contrairement à d'autres qui sont plus généralistes,
03:20nous, ce qu'on a constaté, c'est que le client est de plus en plus mature, de plus en plus expert.
03:24Et donc, il a besoin de spécialistes sur chacun des leviers pour l'accompagner,
03:28que ce soit sur la cybersécurité, la performance marketing, le digital content.
03:34Sur chaque levier, on a des ultraspécialistes.
03:36Alors, ce que vous avez créé, c'est ce qu'on appelle un build-up dans les métiers.
03:40C'est un groupe qui s'est composé d'une part, qui a grossi d'une part avec une croissance externe assez soutenue,
03:46mais également une croissance interne en moyenne de 27% et beaucoup de croissance externe également.
03:53Alors, pour que nos visiteurs comprennent bien ce que vous représentez,
03:55vous posez aujourd'hui 280 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 1500 collaborateurs,
04:00dont 20% de ces collaborateurs sont actionnaires.
04:03Et vous visez, c'est ce que vous avez annoncé d'ailleurs dans la presse, à Renfort de communiquer,
04:08que vous visez le milliard d'euros de chiffre d'affaires dans 5 ans.
04:12Et pour cela, vous avez ouvert votre capital, pour vous aider dans cette croissance.
04:16Effectivement, on a fait 280 millions d'euros l'année dernière et on va faire 380 millions cette année, sur 2024.
04:25Et effectivement, on a monté ce groupe avec un fonds de private equity, donc avec le fonds Montefiore.
04:31Donc, on a lancé ce projet il y a 5 ans et on vient de faire entrer, il y a moins de 6 mois, un deuxième actionnaire,
04:38le fonds private equity Latour Capital.
04:40Aujourd'hui, notre capital est composé de deux fonds de private equity et ensuite tous les entrepreneurs.
04:47Et chacun à hauteur de 30% les fonds, si je ne me trompe pas, ce que j'ai lu en tout cas.
04:50C'est ça. Les fonds sont majoritaires et nous, tous les entrepreneurs, on a le reste.
04:55Alors, vous voulez faire une croissance rapide, c'est ce que vous nous expliquez,
04:58mais du coup, c'est le groupe que vous avez créé et là, vous vous retrouvez un peu minoritaire dans ce format.
05:04Comment on passe de ce statut de je décide de tout et là, forcément, il faut que je m'ouvre aux autres parce que c'est notre façon de gérer ?
05:10C'est pas parce qu'on a des fonds de private equity au Capital qu'on ne décide pas.
05:13Ils sont là pour nous aider. Ils sont très bienveillants.
05:16Nous, d'ailleurs, Montefiore, on remit au Capital, ce qui prouve qu'ils nous suivent.
05:22Et si on accepte aussi qu'ils restent avec nous, c'est parce qu'on s'entend très bien avec eux et qu'ils aident énormément.
05:27Après, effectivement, les entrepreneurs, on n'est pas majoritaires,
05:32mais la contrepartie, c'est qu'on a pu avoir une hyper croissance très rapide.
05:35Et parfois, il vaut mieux partir avec beaucoup de fonds et connaître une énorme croissance.
05:39Sinon, pour monter un groupe comme European Digital Group sans fonds de zéro, j'aurais mis peut-être 40 ans.
05:44Alors que là, on a réussi en cinq ans de passer à zéro à plus de 2000 collaborateurs.
05:49Alors, on va s'intéresser un peu à vous et à votre parcours.
05:51A l'origine, vous êtes avocat d'affaires. Du coup, rien ne vous prédestinait à passer de l'autre côté de la barrière.
05:56Vous étiez plutôt dans le schéma de conseiller.
05:58En formation, j'avais fait droit et école de commerce. J'aimais les deux.
06:03Après, j'ai commencé ma carrière en tant qu'avocat d'affaires, mais j'étais vraiment très malheureux.
06:09Je travaillais pour un gros cabinet américain. J'étais très malheureux.
06:13Et à ce moment-là, je me suis dit qu'il ne faut pas que je reste trop longtemps dans un métier où je suis malheureux.
06:18Donc, s'il faut prendre une décision, c'est maintenant parce qu'après, il y a tout le confort qui s'installe.
06:24Du coup, j'ai pris la décision de tout quitter pour monter une startup.
06:28Vous la lancez et pourtant, c'est un échec.
06:30C'est un énorme échec qui a été très douloureux. J'ai été ruiné. J'ai perdu tout ce que j'avais.
06:36Je suis retourné vivre chez mes parents.
06:38Et maintenant, quelques années après, je me dis que sans cet échec douloureux, je n'aurais jamais eu les réussites d'après.
06:45Vous dites même d'ailleurs, je vais vous citer, que l'échec est un impôt à payer qui vous ouvre la voie de la réussite.
06:51C'est votre expression.
06:52Moi, mon constat, en tout cas, je connais beaucoup d'entrepreneurs, j'en ai observé énormément.
06:57C'est que dans les entrepreneurs à succès, pour moi, il y a 99% d'entre eux qui ont énormément galéré avant d'y arriver.
07:05Et il y a 1% qui, très chanceux, lance un projet et le projet explose tout de suite.
07:09Et moi, je fais partie des 99% qui ont charbonné, qui ont beaucoup travaillé, qui ont connu beaucoup de difficultés.
07:15Et à la fin, ça a fonctionné.
07:16Mais c'est très important ce que vous dites pour ceux qui nous écoutent et qui sont des entrepreneurs en herbe.
07:19Il ne faut pas croire que c'est simple. Il ne faut pas croire qu'on arrive tout de suite.
07:22Il ne faut pas croire que ça va se faire en deux minutes, qu'on travaille beaucoup.
07:25C'est beaucoup d'heures, beaucoup consacrées, qu'on sacrifie énormément de choses aussi.
07:29C'est vrai que moi, j'ai un terme. Un terme, c'est un peu un buzzword.
07:35C'est que moi, je constate que la nouvelle génération, je l'appelle un peu la génération jackpot.
07:39C'est la génération qui veut devenir multimillionnaire en deux ans.
07:42Ils veulent sortir leur boîte et ils veulent qu'en deux ans, devenir tout cartonné.
07:47Mais dans les faits, 99% des grosses réussites se font sur 10 ans, 15 ans, 20 ans d'acharnement et avec beaucoup d'échecs.
07:55Et parce qu'aujourd'hui, avec le digital, il y a certaines startups qui peuvent émerger et cartonner très rapidement.
08:01Il y a beaucoup de jeunes entrepreneurs qui pensent que c'est ça l'entrepreneuriat.
08:05Pas du tout. L'entrepreneuriat, c'est la résilience, c'est la détermination et la patience.
08:10Et c'est attendre. Moi, c'est ce que j'ai fait.
08:13Et donc, j'ai fait cet échec et après, j'ai eu la chance de faire deux succès après cet échec.
08:18Vous prenez le management de la bonne humeur. J'ai lu ça aussi à votre endroit.
08:22C'est quoi le management de la bonne humeur ?
08:25Le management de la bonne humeur, le fil gout de management, c'est...
08:29En fait, il faut faire aussi un management qui est en conformité avec sa personnalité.
08:34Moi, je suis quelqu'un de très exigeant avec mes équipes.
08:38J'attends énormément d'eux, mais de très bienveillant.
08:40Et c'est ça, en fait, la façon dont fonctionne chez EDG.
08:44C'est aussi la façon dont fonctionnent les fonds de Private Equity avec nous.
08:48Ils sont très exigeants. Nos objectifs sont très élevés.
08:52Il y a beaucoup d'exigence sur le formalisme, sur la rigueur, sur les performances,
08:56mais avec beaucoup de bienveillance.
08:59Et donc, vous le disiez tout à l'heure, le partage de la valeur est aussi important chez EDG,
09:04puisqu'il y a beaucoup d'actionnaires. On a beaucoup partagé le capital.
09:08Et c'est ce qui a fait le succès, puisque tout le monde est embarqué.
09:10Nous sommes tous associés dans cette aventure.
09:13Ma dernière question pour vous ce dimanche matin.
09:15Si vous aviez un conseil à donner à un entrepreneur en herbe qui nous écoute,
09:18après tout ce que vous avez vécu entre les échecs, l'échec, pardon, il y en a eu un,
09:23et les réussites, il y en a eu plusieurs, vous pourriez leur dire quoi en un ou deux mots ?
09:27Pour moi, un entrepreneur doit être toujours optimiste,
09:30parce que les stats ne sont pas avec l'entrepreneur.
09:33Il n'y a pas une chance sur deux ou même pas une chance sur trois de vraiment réussir.
09:37Donc, il faut être très optimiste, toujours, parce qu'il y a beaucoup de personnes qui peuvent vous dire,
09:43moi, par exemple, quand j'ai quitté le monde des avocats,
09:45tout le monde m'a dit, mais t'es fou, t'es avocat d'affaires, tu gagnes très bien ta vie,
09:48t'as fait dix ans d'études et tu quittes tout pour monter un projet entrepreneur.
09:52Donc, essayez de se détourner du regard des autres, d'être très optimiste.
09:56Très optimiste, c'est vraiment important.
09:58Et après, il y a quelque chose qu'il faut intégrer quand on est entrepreneur
10:02et qui est compliqué et c'est très important de l'intégrer,
10:05c'est d'accepter la peur du vide, c'est-à-dire quand on lance sa startup,
10:09quand on lance son entreprise, on ne sait pas où on sera dans trois mois, dans six mois, dans un an.
10:13Et il faut être capable de vivre avec ça.
10:15Et si on n'est pas capable de vivre avec ça, c'est compliqué.
10:17Vous nous reviendrez dans un autre moment, on en parlera et on parlera aussi de l'avenir de votre groupe
10:22qui est en train de se développer très fortement.
10:24Merci à vous.
10:25Merci et bravo, Vincent Klingbeil, pour ce rebond quand même.
10:27Une belle leçon de vie, malgré tout, sur Sud Radio.
10:30Je rappelle que vous êtes le cofondateur de DG.
10:33Tout de suite, la suite.
10:35Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.
10:41Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
10:46Je vous dis la suite, j'aurais dû dire la base.
10:48Après tout, on commence par les essentiels de l'entrepreneuriat pour se lancer, mon cher Thomas.
10:51On parle souvent du financement comme d'un défi majeur pour les entrepreneurs.
10:55Est-ce que, Thomas, vous pouvez nous expliquer comment un entrepreneur
10:58peut concrètement trouver les fonds nécessaires pour se lancer ?
11:02Pour trouver le bon financement, Jean-Marie, c'est souvent une quête,
11:04un parcours plein de surprises et de rebondissements.
11:06Le premier réflexe, c'est d'abord l'autofinancement.
11:08Beaucoup d'entrepreneurs utilisent leurs économies personnelles pour lancer leurs projets.
11:12Cela montre qu'ils croient en leurs idées.
11:14Après l'autofinancement, beaucoup se tournent vers le love money,
11:16c'est-à-dire l'aide financière des proches, comme la famille et les amis.
11:20L'argent de poche ou presque, en tout cas un cadeau.
11:22Lorsqu'on a épuisé toutes ces options personnelles et familiales, on fait quoi ?
11:26À ce stade, il est temps de chercher des financements externes.
11:28Les Business Angels, par exemple, sont des investisseurs privés
11:31qui apportent à la fois des fonds et de l'expertise.
11:33Il y a aussi les prêts bancaires.
11:35Mais pour cela, il faut préparer un solide dossier financier et avoir de bonnes garanties.
11:39Et pour ceux qui ne veulent pas passer par les banques ou les investisseurs privés,
11:43vous recommandez quoi ?
11:44Il y a le crowdfunding, le financement participatif, qui est une alternative.
11:47Vous présentez votre projet sur une plateforme en ligne
11:49et les gens peuvent contribuer financièrement.
11:51Cela permet non seulement de lever des fonds,
11:53mais aussi de tester la popularité de son idée
11:55et de créer une communauté autour de son projet.
11:57Enfin, il ne faut pas oublier les subventions et les concours d'entrepreneuriat
12:00qui peuvent offrir des fonds sans nécessiter un remboursement.
12:03Et en conclusion, Thomas, le meilleur conseil que vous pourriez donner à un entrepreneur ?
12:07Mon meilleur conseil, je pense, serait de bien préparer son projet
12:10et de savoir le vendre, que ce soit à des investisseurs, des banques, à des contributeurs en ligne.
12:14Il faut raconter une histoire convaincante,
12:16montrer que vous êtes passionné, optimiste, comme le disait notre invité,
12:19bien informé et prêt à tout donner pour que votre projet réussisse.
12:22Ce sera déjà ça.
12:23Merci à vous, Thomas Binet.
12:24Et restez dans les parages, parce qu'on vous retrouve dans quelques instants.
12:26On va parler d'investissement.
12:27Une fois qu'on aura gagné de l'argent, autant le placer.
12:29On va parler de quoi aujourd'hui ?
12:30Investissement dans les meubiliers neufs.
12:32A tout de suite sur Sud Radio.

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