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00:00Monsieur TV assistait il y a quelques jours à la finale nationale des BeBoss Awards, le concours d'entrepreneuriat aux féminins.
00:15Nous avons interviewé les 18 lauréates régionales qui sont toutes en recherche de financement et qui reviendront nous détailler leur projet très prochainement
00:25dans une mission levée de fonds. C'est un reportage en deux parties. Voici les neuf premières lauréates et on commence avec l'organisateur de cet événement, Laurent Zagaroli.
00:34Laurent Zagaroli, bonjour. Nous sommes ici à la Cité Internationale Universitaire de Paris à l'occasion de la finale nationale des BeBoss Awards 2024,
00:44le concours d'entrepreneuriat aux féminins. Alors, on vous connaît sur L'Histoire TV, mais pour ceux qui ne vous ont pas encore vu, quelle est la vocation de ce concours ?
00:53Alors, ce concours, il a plusieurs vocations. D'abord, effectivement, récompenser les pépites de demain portées par des femmes. Et donc, on a une sélection régionale
01:02avec des finalistes en région qui sont ici aujourd'hui à Paris pour pitcher. Mais pour toutes celles qui ne pitchent pas, l'objectif aussi, c'est d'essayer de les inciter
01:11à devenir entrepreneurs, booster leur énergie, leur ambition et puis les mettre en relation avec des experts qui vont pouvoir les accompagner dans la création
01:17ou le développement de leur entreprise. Alors, rappelez-nous comment se déroule ce concours qui est régional avant d'être ensuite national.
01:24Exactement. Donc, on fait un appel à candidatures dans 12 régions. Cette année, on a fait 8 dans l'Hexagone et 4 dans l'Antiguian. Et puis, il y a une présélection sur dossier.
01:34On garde entre 7 et 10 dossiers par étape. Et ces 7 candidates viennent pitcher le jour de l'événement devant les membres jurys locaux et devant les participantes.
01:44Et le jury local choisit les 2 finalistes de chaque région. Et donc, on a eu 9 finalistes fois 2, 18 finalistes qui sont ici à Paris. Et à l'issue des pitchs,
01:53le jury parisien va sélectionner les 3 lauréates de l'année qui seront lauréates des Biobox Awards 2024.
01:59Alors, de toutes les régions, de tous les secteurs, est-ce qu'il y a eu des tendances, des candidats qui vous ont particulièrement marqué dans cette édition 2024 ?
02:07Pour ceux et celles qui sont là aujourd'hui, vous allez voir que la diversité des projets déjà est beaucoup plus importante qu'il y a quelques années.
02:17Maintenant, on a des femmes qui présentent des projets dans n'importe quel secteur d'activité, y compris les secteurs dans lesquels on ne les attend pas.
02:24Le niveau des projets et le niveau des pitchs, je trouve, est très, très bon. Après, il y a des régions qui sont un peu plus dynamiques que d'autres et sur lesquelles
02:35on peut avoir plus de projets, plus de participants, plus de soutien. Mais globalement, je pense que les membres du jury vont avoir du mal à choisir les 3 lauréates.
02:43Et quelle est la marraine du jury cette année ?
02:45Cette année, ce sera Pauline Légniot, la fondatrice de Gemio, qui nous fera l'honneur d'être là en fin d'après-midi pour être interviewée par Mayali Bertin, qui travaille pour BIBA.
02:55Et les 3 candidats, enfin les 3 lauréates, sont particulièrement récompensés. Ça leur donne de la visibilité ?
03:03Exactement. Il y a beaucoup de visibilité. Il y a déjà 30 000 euros en médias qui sont offerts et qu'elles peuvent consommer chez Reworld Média.
03:09Il y a un passage dans l'émission Sud Radio. Il y a des passages sur Investisseurs TV. Il y a des passages sur le Roller Coaster Show.
03:15Elles sont sélectionnées pour représenter la France au G20 des entrepreneurs. Beaucoup de visibilité qui sont offertes aux 3 lauréates. Elles ont toutes les 3 la même dotation.
03:24Pour celles qui veulent candidater pour l'année prochaine et faire partie du jury, comment doit-elle procéder ?
03:33Pour les candidatures, on les ouvrira pour l'édition 2025 à partir de mi-novembre. C'est directement sur notre site bi-e-boss.com.
03:41Elles choisissent la région. Après, il y a un dossier assez conséquent à remplir. Pour les membres du jury, il suffit de nous contacter sur le site bi-e-boss aussi.
03:50Vous allez trouver nos coordonnées et nous demander si vous voulez être membre du jury sur une ou plusieurs régions.
03:55Laurent, bravo. Merci. Merci Investisseurs TV.
03:58Laura Boss, bonjour. Vous êtes la lauréate de la région Sud lors du concours 2024 des Bioboss Awards, le concours d'entrepreneuriat aux féminins.
04:11Vous êtes la fondatrice de Juga. Juga, c'est quoi ? Juga, c'est un fournisseur de jouets d'occasion pour les distributeurs.
04:18Juga a pour ambition de développer et valoriser la revente et l'achat de jouets d'occasion en facilitant d'un côté la revente de personnes qui ont des jouets qui prennent la poussière chez eux
04:28et de l'autre côté, placer des jouets d'occasion au plus proche du consommateur, là où il va acheter ses jouets neufs.
04:33D'accord. Il y a des solutions similaires, mais c'est plutôt entre particuliers. Vous vous appuyez sur les distributeurs de jouets, jeux, etc.
04:42Pour me différencier des grandes plateformes, on se place en tiers de confiance, c'est-à-dire que le jouet avant d'être revendu a été vérifié, contrôlé et nettoyé.
04:50Là-dessus, on est capable de lever plein de freins qui empêchent certaines personnes d'aller acheter de l'occasion.
04:55Ensuite, on a choisi de revendre nos jouets chez le distributeur pour être au plus proche du consommateur et pour aller convaincre tous ceux qui ne savent pas où aller ou qui n'ont pas l'habitude.
05:05Là, en fait, il retrouve les jouets d'occasion dans son parcours d'achat classique, là où il aura acheté un jouet neuf.
05:11Finalement, il voit à côté le même jouet, mais 50% moins cher et nickel, en bon état et complet.
05:17Donc, c'est un peu pour développer l'achat d'occasion pour ceux qui n'y vont pas encore.
05:21Alors, quel argument avez-vous mis en exergue devant le grand jury pour cette finale, pour les convaincre et décider à vous élire, à voter pour vous ?
05:29Le Jouga, en plus d'être un projet écologique et social, parce qu'on vend aussi des jouets à moitié moins cher, c'est aussi un projet qui a une très forte ambition.
05:36L'année dernière, le marché du jouet, c'est moins 5% de chiffre d'affaires.
05:39Le marché du jouet d'occasion, c'est plus 20% et c'est 250 millions l'année dernière.
05:44Et l'étude Circana de mars 2024 prévoit que ce soit un milliard en 2030.
05:48En fait, il y a un énorme potentiel et le marché est grossissant.
05:51Et tout se structure, en fait, il y a énormément d'acteurs qui structurent ce marché de seconde main, donc c'est un marché d'avenir.
05:58Et nous, on est vraiment la leader sur le marché du B2B.
06:00Il y a très peu de concurrents encore.
06:02On a de l'avance parce qu'on est dans 20 intermarchés, 10 culturas, on est chez les Leclerc et les Carrefour.
06:07Et qu'on a besoin de soutien et de fonds pour aller encore plus vite et garder notre avance.
06:10Voilà, pour conforter cette avance, donc vous recherchez des fonds.
06:12Vous viendrez prochainement nous en parler sur Investeur TV, dans notre émission de lettre fond.
06:16Merci. Merci, bravo Laura. Merci beaucoup.
06:19Constance Rémy, bonjour.
06:20Nous sommes ici à la cité universitaire de Paris, à l'occasion de la finale nationale des Bioboss Awards,
06:28le grand concours d'entrepreneuriat aux féminins.
06:32Vous êtes la lauréate Île-de-France.
06:35Alors, vous êtes la fondatrice de Art Transfer. C'est quoi Art Transfer ?
06:39Alors, Art Transfer, c'est une plateforme de revente d'oeuvres d'art entre particuliers.
06:42Notre but et notre mission, c'est de désintermédier le marché de l'art et la vente d'oeuvres d'art
06:47afin que les particuliers puissent eux-mêmes revendre, jouer avec leur collection et la gérer sans intermédiaire.
06:52Quelle est l'innovation ? Qu'est-ce que vous apportez de plus à ce qui existe aujourd'hui ?
06:57Qu'est-ce que vous avez dit aux jurys pour les convaincre à voter pour vous ?
07:00Eh bien, aujourd'hui, on est les seuls à proposer une solution uniquement entre particuliers,
07:05tout en étant encadrés par des professionnels du marché de l'art qui garantissent toute la bonne tenue de la transaction.
07:12Également, il y a très peu de projets dans l'innovation dans le marché de l'art.
07:16C'est un milieu assez poussiéreux avec des acteurs traditionnels qui ont plein de bonnes raisons pour que ça reste comme ça.
07:20Donc, on veut travailler à la transparence, à la visibilité et à l'accessibilité du marché de l'art.
07:25À quel stade d'avancement êtes-vous de votre projet ?
07:28Eh bien, aujourd'hui, on a clôturé une deuxième levée de fonds.
07:30Donc, on a des fonds pour développer nos différents projets.
07:33On s'est concentré jusqu'ici sur la supply parce qu'en étant une marketplace, on sait que les oeuvres sont importantes, l'offre est importante.
07:40Aujourd'hui, on doit maintenant focus sur la vente et sur l'acquisition d'acheteurs.
07:45Donc, c'est ça notre but stratégique premier.
07:47Et un deuxième aspect, on développe des passeports numériques qui vont permettre d'authentifier davantage les oeuvres d'art,
07:53de rendre plus traçables les oeuvres et de vérifier les transactions et les oeuvres.
07:58Donc, on agit aussi à un marché de l'art plus vertueux et plus tracé.
08:02Et pour vous développer, vous avez encore besoin de fonds.
08:05Vous viendrez prochainement sur Investeur TV, dans notre émission levée de fonds, pour nous en dire davantage.
08:10Avec grand plaisir.
08:10Merci.
08:11Merci beaucoup. Au revoir.
08:13Inès Sedala, bonjour.
08:14Vous êtes la fondatrice de Signe.
08:15Vous êtes la lauréate région Grand Est du concours Bioboss, le concours d'entrepreneuriat aux féminins.
08:24Vous êtes aujourd'hui ici à la grande finale nationale à Paris.
08:30Alors, Signe, en deux mots, c'est quoi ?
08:32Signe, en deux mots, c'est la première marque de collants ultra résistants fabriqués en France.
08:35On vient lutter contre l'obsolescence programmée des collants
08:37et on a détourné un fil issu du monde de l'escalade pour produire les nôtres.
08:40Qu'est-ce que votre société, vos produits, vos articles apportent de nouveau par rapport à ce qui se fait déjà ?
08:47Qu'est-ce que vous allez dire au jury lors de votre pitch pour qu'ils votent pour vous ?
08:52Tout à fait. Ce qu'on apporte de différent, c'est des collants qui durent vraiment,
08:55qu'on peut porter des dizaines et des dizaines de fois.
08:57Là où un collant traditionnel, on ne le porte en moyenne que trois fois.
09:00On vient allonger la durée de vie du produit.
09:02On le produit 100% en France.
09:04Là où ce n'est plus le cas sur le marché du collant actuellement,
09:07on les garantit 30 jours, on les consigne en fin de vie.
09:10On vient apporter toute une expérience et un service premium à nos clients.
09:13Aujourd'hui, on est en forte croissance puisque la première année, on en a vendu 12 000.
09:16La deuxième année qu'on vient de culturer, 60 000.
09:18On espère encore faire fois deux à fois trois chaque année.
09:20On a le sentiment d'aller dans le sens de l'histoire et c'est un peu pourquoi on est venus aujourd'hui.
09:25Vous cherchez des fonds et vous viendrez prochainement sur Investeur TB pour nous en dire davantage.
09:29C'est des fonds qui vont vous servir à quoi ?
09:30Oui, tout à fait. Aujourd'hui, on a atteint les capacités max de notre producteur
09:33qui est le dernier atelier familial indépendant sur le collant en France.
09:36Donc, on va lancer notre première usine.
09:38On aimerait produire aussi nous-mêmes nos produits.
09:40Et donc, c'est pourquoi on souhaite lever des fonds pour un projet industriel.
09:43Et bien, vous viendrez donc prochainement, comme je le disais, dans notre émission.
09:46Levé de fonds pour nous expliquer tout ça.
09:48Avec plaisir. Merci beaucoup.
09:51Marianne Kham, bonjour.
09:51Vous êtes la fondatrice de Domi, la lauréate région Occitanie du concours BiBoss,
09:59l'entrepreneuriat au féminin.
10:01Vous êtes ici à Paris pour la finale nationale.
10:04Alors, en deux mots, Domi, c'est quoi ?
10:07Alors, Domi, c'est une plateforme qui permet de mettre en relation des patients
10:10avec des psychologues, mais en s'en matcher.
10:12C'est-à-dire qu'on a créé un questionnaire qui va permettre d'aller évaluer
10:14les besoins en santé mentale d'une personne
10:16afin de l'orienter vers le psychologue qui va répondre au mieux à cette demande
10:20pour une prise en charge qui va être plus rapide et plus efficace.
10:22Tout ça en se basant sur un algorithme.
10:24Alors, quelle est la force de votre innovation ?
10:26Qu'est-ce que ça amène aujourd'hui au marché par rapport aux solutions existantes ?
10:30Et qu'est-ce que vous allez dire au jury pour qu'il le convaincre de voter pour vous ?
10:35Aujourd'hui, en France, on attend en moyenne huit ans avant de prendre soin de sa santé mentale.
10:40Sur Doctolib, on a 250 000 recherches non abouties pour le mot « psychologue » chaque année.
10:44C'est-à-dire que les gens n'ont plus envie de choisir leur psychologue sur une photo.
10:49Donc, nous, on a créé cet algorithme pour faciliter cet accès aux soins.
10:54Et on espère sincèrement que j'ai réussi à convaincre le jury.
11:00À quel stade d'avancement êtes-vous ?
11:02Aujourd'hui, on a fait une levée de fonds il y a un an.
11:05On est en seconde levée de fonds.
11:07On est rentable grâce à nos rendements et notamment à l'abonnement qui est payé chaque mois par notre psychologue.
11:22Et on est en train de finaliser là une seconde levée de fonds.
11:26D'accord. Ce sera pour quel usage ces fonds ?
11:28Principalement pour développer au niveau du marché, pour la pub, le marketing et pour le développement de l'algorithme.
11:38D'accord. Comme vous l'avez dit, vous nous y amènerez prochainement dans votre émission levée de fonds pour nous en donner davantage.
11:42Marianne, merci et bonne chance pour la finale.
11:44Merci à vous. Merci.
11:46Perrine Kouble, bonjour. Vous êtes la fondatrice de Furtive Pharma.
11:50Vous êtes ici à Paris à l'occasion de la finale nationale des Bioboss Awards.
11:55Vous êtes la lauréate région Nord.
11:57Furtive Pharma, ça s'adresse à qui ? Qu'est-ce que ça apporte ?
12:00Furtive Pharma, ça s'adresse surtout aux pharmaciens.
12:03On va leur amener une facilité dans l'organisation de la livraison des médicaments à leurs patients des officines.
12:10Pour qu'ils puissent avoir les médicaments chez eux, à domicile.
12:14Surtout, ce qu'on fait, c'est que cette livraison est faite par un étudiant en pharmacie ou en médecine.
12:18Donc, il pourra apporter un côté professionnel à cette livraison.
12:22Alors, qu'est-ce que ça apporte de plus que j'imagine qu'il y ait des solutions à peu près similaires ?
12:28Mais ce n'est pas exactement.
12:30Et surtout, qu'est-ce que vous allez dire au jury pour le convaincre de voter pour vous et que vous soyez la lauréate nationale ?
12:35Oui, alors surtout, ce qu'il apporte, c'est déjà dans un premier temps l'innovation pour les commerçants.
12:41Parce que le pharmacien est un commerçant indépendant.
12:43Donc, on lui amène de l'innovation dans un nouveau service qui aujourd'hui,
12:46il n'a pas encore été forcément développé et déployé dans les officines et dans les pharmacies.
12:51On apporte aussi pour le patient une innovation où il pourra se faire livrer ses médicaments chez lui à domicile.
12:57Et aujourd'hui, ça n'existe pas encore.
12:59Et pour persuader ce super jury de Be A Boss,
13:03nous, vraiment, on veut aider les personnes qui sont à domicile et qui ne peuvent pas se déplacer pour avoir leur soin à domicile.
13:12Donc, c'est vraiment un service à la personne qui va être de plus en plus important dans les années à venir.
13:17Et sauver aussi les commerçants de pharmaciens qui sont en pénurie de personnel et qui ont surtout besoin de nouveaux services.
13:25C'est bien repéré et puis c'est une noble intention.
13:28À quel stade d'avancement en êtes-vous ?
13:29Alors aujourd'hui, on a développé toute la partie logistique et la partie, donc, déploiement de Furtifarma.
13:37Maintenant, là, on doit faire surtout un développement commercial.
13:40Donc, on doit se déployer sur toute la France pour pouvoir aller chercher les officines,
13:45les étudiants et pouvoir, du coup, rentrer l'énergie.
13:53L'énergie, vous ne l'en manquez pas, ça se voit.
13:55Donc, et pour cela, vous aurez besoin d'un peu de fonds.
13:57Et donc, tous les investisseurs qui nous regardent aujourd'hui et qui veulent vous rejoindre, participer, vous aider, vous soutenir.
14:03On aura l'occasion de vous retrouver très prochainement sur InvestirTV, dans notre émission Levé de fonds, où vous viendrez nous en dire davantage.
14:09Avec grand plaisir.
14:09Merci Perrine, bonne chance pour la finale.
14:11Merci.
14:12Marie-Odile Maquinet, vous êtes la fondatrice d'Hability.
14:16Bonjour, vous êtes ici à Paris à l'occasion de la finale des Be A Boss World Finale Nationale.
14:22Vous êtes la lauréate de la région Grand Est.
14:25Alors, Hability, ça s'adresse à qui et qu'est-ce que ça leur apporte ?
14:28Hability, c'est un dispositif de réalité virtuelle pour la rééducation.
14:32Nous, notre objectif, c'est de remotiver les patients dans leur parcours éducatif en leur proposant des exercices qui sont plus ludiques,
14:39parce que c'est sous forme de jeu et en réalité virtuelle.
14:42Alors, qu'est-ce que ça apporte ? J'imagine qu'il y a des solutions à peu près similaires qui existent déjà.
14:46Qu'est-ce qu'elle apporte pour votre innovation ?
14:49Et qu'est-ce que vous allez dire aux jurys pour les convaincre de voter pour vous ?
14:53Alors, nous, notre solution, par rapport à la rééducation traditionnelle, la réalité virtuelle va venir réduire le sentiment de kinésiophobie.
15:01Donc, c'est la peur de faire le geste en anticipation de la douleur.
15:03On a des patients qui vont plus loin dans les gestes, qui ont un geste plus libéré.
15:07Et par rapport à nos concurrents, nous, on a un dispositif qui est portable, vraiment accessible.
15:12C'est ça qu'on a mis en avant.
15:13Et donc, on s'adresse à plus de patients en termes de pathologie et en termes d'âge.
15:17À quel stade d'avancement êtes-vous ?
15:19Aujourd'hui, le dispositif, il est développé.
15:22On est un dispositif médical de classe 1.
15:24On a pu démarrer notre commercialisation depuis mars 2023 et on est en pleine levée de fonds, justement, pour accélérer cette commercialisation.
15:30Pour accélérer cette levée de fonds.
15:32Donc, vous viendrez prochainement nous en dire davantage sur Investisseur.TV dans notre émission levée de fonds.
15:38C'est ça.
15:38Marie-Audine, merci et bonne chance pour cette finale.
15:40Merci beaucoup.
15:42Lédith Séportale, bonjour.
15:43Vous êtes la fondatrice d'Hélo Artop.
15:45Vous êtes ici à Paris à l'occasion de la finale nationale des Bioboss Awards, le concours de l'entrepreneuriat féminin.
15:53Vous êtes la lauréate des Hauts-de-France cette année.
15:56Alors, Hélo Artop, ça s'adresse à qui et qu'est-ce que ça leur apporte ?
16:00Bonjour, merci beaucoup de m'accueillir.
16:02Donc, Hélo Artop, ça s'adresse aux aînés qui sont en EHPAD, en maison de retraite médicalisée.
16:07Donc, nous avons 11 000 maisons de retraite actuellement en France.
16:11Le projet permet de réenchanter le quotidien de nos aînés en les rendant acteurs et créateurs de leurs propres musées collectifs.
16:18Donc, nous sommes vraiment sur quelque chose d'extrêmement innovant puisqu'au lieu de proposer quelque chose de tout fait,
16:23des casques de réalité virtuelle, de la consommation, d'animation, on les rend complètement acteurs.
16:29Donc, ils choisissent ce dont ils vont parler, comment ils vont en parler
16:32et bien sûr, ça crée énormément d'interactions sociales et beaucoup d'estime de soi.
16:37Il y a des solutions similaires qui existent ou pas ?
16:40Alors, on n'a pas de solution similaire.
16:42En revanche, on a énormément de concurrences dites indirectes qui sont en EHPAD
16:47comme notamment les casques de réalité virtuelle pour faire des voyages sur des îles,
16:51des tables qui permettent de s'amuser ensemble.
16:55Mais on n'a aucun projet qui permet de co-construire ensemble
16:57et du coup, d'être fier de ce qu'on réalise.
16:59Quand des journalistes par exemple de France 3 viennent dans un EHPAD à Strasbourg,
17:03ils viennent pour ce qu'on fait les résidents et pas parce qu'il se passe quelque chose de désagréable dans l'établissement.
17:09Et là, on agit énormément sur la fierté puisqu'on organise ces vernissages.
17:13Donc, on n'a pas que la famille de l'établissement qui est concernée ou que les résidents.
17:18Ça permet vraiment de largir le cercle et de pouvoir montrer tout ce qu'on est capable de faire à l'intérieur d'un EHPAD,
17:24y compris avec ces visites virtuelles, ce numérique et cette immersive.
17:27Et aujourd'hui, qu'est-ce que vous allez dire aux jurys de cette finale pour les convaincre de voter pour vous ou de vous élire ?
17:34Déjà, on a réalisé à montrer que nous sommes rentables.
17:37Donc ça, je pense que c'est extrêmement important.
17:39Dès la première année, on est une équipe soudée.
17:42On a des clients, des clients en B2B, 60 clients en B2B en moins de deux ans,
17:45essentiellement des clients publics, des CHU, des groupes hospitaliers.
17:49Un petit peu partout en France, on a très largement dépassé le cadre des Hauts-de-France
17:54parce que nous sommes jusqu'en Occitanie, dans le Gard, dans le Grand-Est, dans la Creuse.
17:57Donc on s'adresse à tous les types d'établissements urbains, ruraux.
18:01Et puis surtout, on a 11 000 maisons de retraite.
18:03On sait qu'on va avoir une transition démographique.
18:06Le marché de la cyberéconomie, c'est 130 milliards d'euros.
18:08C'est un argument au choc qui, à mon avis, va convaincre le jury et aussi les investisseurs qui nous regardent aujourd'hui
18:13parce que vous êtes en levée de fonds et vous viendrez prochainement sur Investisseur.TV,
18:17notre émission levée de fonds, pour nous en dire davantage.
18:19Merci à vous. Merci à vous Laetitia. A bientôt.
18:22Candice François, bonjour. Vous êtes la fondatrice d'Igonogo.
18:25Vous êtes la lauréate cette année des Bioboss World.
18:30Vous avez gagné la région Auvergne-Rhône-Alpes.
18:33Là, vous êtes à la finale de Paris. Vous venez de Pitcher.
18:36J'ai entendu que vous arriviez à déceler avec votre solution les non-dits, les émotions des clients.
18:42Alors, comment faites-vous ?
18:43Tout à fait.
18:44Pour ça, on va aller capter le mouvement du doigt pendant les sondages au pixel à la milliseconde près
18:49pour détecter les émotions et les non-dits, en effet.
18:52Donc, c'est basé sur toute une techno qui a été développée par Florian et moi-même,
18:56qui sommes tous les deux docteurs en psychologie et sciences cognitives,
18:58et par toute une équipe tech pour la rendre accessible à un maximum de monde,
19:03puisque ça se passe, c'est une plateforme, c'est un logiciel.
19:05Donc, nos clients souscrivent à un abonnement.
19:07D'accord. Alors justement, ça, c'est une prouesse technologique,
19:09mais côté business, disons, à qui elle va s'adresser et ça va servir à quoi ?
19:14Alors, ça s'adresse à quasiment toutes les marques.
19:17Aujourd'hui, on travaille plutôt avec des grands groupes comme Salomon, la G2R ou L'Oréal.
19:21Et ça répond à plein d'enjeux, soit très en amont pour aller explorer les attentes,
19:26soit pour aller tester différentes offres,
19:28pour savoir laquelle sortir sans perte d'argent ou le moins d'argent possible, en tout cas,
19:32et même aller mesurer de la satisfaction client pour pouvoir détecter les signaux faibles
19:36et savoir si ma satisfaction va se casser la figure ou pas et pouvoir agir en conséquence en amont.
19:41Vous êtes aujourd'hui 18 lauréates régionales pour la finale de Paris.
19:46Le niveau est élevé.
19:46Qu'est-ce que vous avez dit aux jurys pour les convaincre, le convaincre de voter pour vous ?
19:52J'ai dit que 73% des intentions dans les sondages déclarés ne se réalisent pas dans la vraie vie.
19:56Donc, il y a un écart énorme entre ce qu'on dit et ce qu'on fait.
19:59Autrement dit que les marques prennent des décisions sur de la donnée qui est faussée et incomplète,
20:02plus de deux tiers de la donnée.
20:04Et donc, nous, grâce aux émotions, on va permettre d'aller chercher cette information
20:09et donc d'accompagner les entreprises sur des meilleures stratégies business.
20:12Et le marché des études, ça représente plus de 17 milliards juste en Europe par an.
20:16Alors, chercher de l'information et puis pour vous développer, chercher des fonds.
20:19Et ça tombe très bien puisque vous viendrez prochainement sur InvestirTV,
20:22notre émission levée de fonds, pour nous en dire davantage.
20:25Avec plaisir.
20:26Merci et à bientôt.