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Samedi 19 octobre 2024, SMART WOMEN reçoit Christelle Gimaret (présidente fondatrice, Ekoklean)

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00:00Bonjour Christelle Gimaret, ravie de vous retrouver sur le plateau de Smart Women.
00:10Enchantée d'avoir été invitée.
00:13D'ailleurs on parlait à l'instant avec Florence Sandis la question des experts dans les médias.
00:17Alors vous, vous êtes une experte dans les médias.
00:19D'ailleurs vous êtes référencée sur la plateforme du même nom.
00:23Je ne sais pas si elle fonctionne mais vous faites partie des experts.
00:26Puis vous êtes aussi d'ailleurs coach dans l'équipe de la France qui bouge.
00:30De la France bouge, tout à fait, c'est l'Europe.
00:32Très bien, donc on voit que, bravo pour cela.
00:35Alors cela étant, moi je vous ai fait venir pour parler de votre histoire entrepreneuriale.
00:39Alors je sais que vous êtes tombée dedans comme on dit quand vous étiez toute petite
00:43puisque vous êtes d'une famille d'entrepreneurs.
00:45Votre grand-père, votre père dirigeait l'affaire familiale.
00:48Cette affaire familiale a été vendue.
00:49Donc ce n'est pas en son sein que vous avez accompli vos premiers pas d'entrepreneur, pas du tout.
00:54Vous avez démarré votre activité en fait par une dizaine d'années où vous étiez enseignante chercheuse
00:58après avoir passé un doctorat d'économétrie.
01:01Mais vous me disiez que vous aviez toujours eu finalement le petit point clignotant dans le cerveau
01:07qui vous disait que vous vouliez créer votre boîte.
01:09Mais il fallait trouver le sujet, le sujet adéquat.
01:12Bon alors, le sujet vous l'avez trouvé puisque vous avez démarré Artupox.
01:16Vous vous appelez Artupox à l'époque en 2005, c'est ça ?
01:202005.
01:212005, c'est bien ça.
01:22Bon, racontez-nous le déclic, comment il est venu, est-ce que vous en avez fait ?
01:26Alors, effectivement, je n'ai pas fait mes premiers pas dans l'entreprise familiale
01:30mais j'y ai fait mes premiers pas à tout court puisque je traînais dans les usines de mon grand-père
01:34et je voyais bien que ça s'affairait, que ça donnait des ordres dans tous les sens,
01:38ça bougeait, il y avait de l'adrénaline.
01:40Et là, je me suis toujours dit que c'est ça que je voulais faire.
01:43Et puis effectivement, la vie fait qu'on fait des études et puis finalement on dévie un petit peu
01:48mais cette petite graine de l'entrepreneuriat, elle était toujours présente
01:51et il y a un moment donné où elle est clos et là on ne peut pas faire autrement.
01:54Et ça ne sert à rien de lutter, il faut créer sa boîte, c'est pas grave, il faut essayer
01:59parce que de toute façon, vous aurez toujours le regret de ne pas l'avoir fait.
02:03Et puis vous aurez toujours la sensation de ne pas être au bon endroit.
02:06Donc moi, je me suis dit, je n'ai pas d'idée pour l'instant, donc je ne crée pas
02:10mais par contre, j'étais à l'affût, tout le temps à l'affût.
02:12Et puis en voyageant, parce que c'est ma passion, j'ai découvert que le nettoyage
02:17se faisait de façon complètement différenciée dans plein de pays
02:21par rapport à ce qui se faisait en France.
02:23En France, le nettoyage, quand vous en parlez, souvent les gens vous disent
02:26je ne sais même pas de quoi vous me parlez.
02:28Moi, quand j'arrive, mon bureau, il est propre, c'est tout ce qui compte.
02:30Dans le milieu entrepris, justement.
02:32Exactement.
02:33Donc du coup, je me suis dit qu'il y avait quelque chose à faire
02:36puisque des entreprises de nettoyage, ça va de l'entreprise unipersonnelle au grand groupe
02:40et c'est sur un marché qui capte quasiment 4 milliards d'euros.
02:43Donc il y a de la place pour tout le monde, pour tous les nouveaux entrants
02:46mais si vous êtes la énième entreprise, qu'il n'y a pas de facteur différenciant,
02:49j'ai envie de dire, ça va être compliqué.
02:52Donc moi, j'avais bien saisi qu'il fallait se différencier
02:55et puis j'avais saisi aussi que monter une entreprise,
02:58c'est aussi être un héros des temps modernes.
03:01Donc l'idée, c'était de bouger les lignes.
03:03Et moi, j'ai cœur à bouger les lignes.
03:05Moi, je ne veux pas changer le monde, mais je voulais changer leur monde.
03:08Et leur monde, c'était que tout d'un coup, ces invisibles,
03:11on les mettait en valeur au sein d'Artupox, puis après d'EcoClean.
03:14Et surtout, on arrêtait de leur bousiller la santé.
03:19Donc moi, j'ai importé des produits d'Allemagne qui étaient écologiques.
03:22Et puis on a toujours eu cette présence d'esprit de se dire
03:26mais tout ça, ça ne suffit pas parce qu'il faut aussi qu'on puisse travailler
03:29que du lundi au vendredi parce que nous, on travaille du lundi au vendredi.
03:32Donc je ne vois pas pourquoi il y aurait des sous-catégories
03:35qui travailleraient la nuit et le week-end.
03:37Donc quand j'ai créé Artupox en 2005, c'était sur les balbutiements du développement durable.
03:42On n'en parlait pas beaucoup à l'époque.
03:45Personne ne comprenait ce que je disais.
03:47Par contre, quand je leur disais, vous allez avoir des gens qui vont incarner
03:51le fait que votre bureau soit propre le matin, vous pourrez lui dire bonjour,
03:54vous verrez, mort pas, tout ça.
03:56Eh bien, ça a créé un lien et bizarrement, ça a pris.
03:59La sauce a pris.
04:00Et le premier client, parce que c'est une anecdote quand même busante,
04:03donc donnez-nous-la.
04:05Le premier client, en fait, c'est...
04:07Donc je vais chez le coiffeur, comme toutes les femmes,
04:09et il se trouve que j'entends le patron qui rentre en hurlant,
04:13un petit peu sur ses équipes, en disant
04:15et alors cette entreprise de nettoyage, je vous en ai tout.
04:17Et les filles qui n'osent pas lui dire, parce qu'il est un peu imposant,
04:20dire je ne sais pas trop.
04:22Et là, je me suis dit c'est ta chance.
04:24Alors que j'avais à peine immatriculé.
04:26Et là, j'ai dit écoutez, moi, je vous ai entendues,
04:29c'est pas que j'écoutais, mais il se trouve que j'ai une boîte de ménage.
04:32Donc si ça vous intéresse, faisons un test.
04:35Et en fait, je lui ai enlevé tellement une épine du pied
04:37qu'en fait, le mec, il n'avait pas un salon, il en avait 17.
04:40Mais là, vous étiez bien tombée.
04:42Le facteur chance joue.
04:44Alors le facteur chance joue, mais moi, en tant que scientifique,
04:46je sais que le hasard n'existe pas.
04:48Il n'y a que des rendez-vous.
04:50Et ce jour-là, j'avais rendez-vous avec les débuts de ma boîte.
04:54Et puis après, de bouche à oreille, par capillarité, ça s'est développé.
04:58Et aujourd'hui, 20 ans après, puisque nous sommes passés de 2005 à 2024,
05:02on s'aperçoit que oui, j'ai fait bouger les lignes.
05:05Parce que le travail de jour, il est quasiment devenu la norme.
05:08Il est devenu une norme, alors que ça ne l'est pas du tout.
05:11Les produits industriels, écologiques, maintenant, il y a des gammes partout.
05:15C'est banal, mais dans le bon sens du terme.
05:17C'est banal dans le bon sens du terme.
05:19En tout cas, ça a été vulgarisé.
05:21Et puis, on s'aperçoit aussi qu'on réduit aussi le taux de turnover.
05:26Donc ça, c'est des coûts cachés dans l'entreprise.
05:29Mais quand vos salariés sont heureux, ils ne quittent pas.
05:34Parce qu'il faut savoir que c'est quand même un turnover
05:36qui a approximativement de 50% dans les entreprises de nettoyage.
05:40Mais dans celles qui font les choses bien...
05:42Et vous, ce n'est pas le cas du tout ?
05:43Nous, c'est epsilon. C'est moins de 1%.
05:46Je crois qu'en 20 ans, on a eu 3 procès.
05:50Justement, si on parle, parce qu'on va parler également, bien sûr,
05:53de la deuxième activité que vous avez déployée avec le handyman.
05:56Mais pour rester encore un petit peu sur Artupox,
05:58c'est-à-dire sur la partie vraiment B2B, puisque c'est celle-là dont on parle.
06:01Celle qui est historique.
06:03Aujourd'hui, qu'est-ce que ça représente ?
06:05Alors non pas en chiffre d'affaires, mais qu'est-ce que ça représente
06:08en nombre de salariés ? Qu'est-ce que ça représente en termes de grands clients ?
06:13Quel est votre environnement ?
06:15Alors l'environnement, là, à date, c'est 3000 écocleaners
06:18répartis sur tout le territoire.
06:20Vous les appelez écocleaners ?
06:21Oui.
06:22C'est le nom que vous leur avez donné ?
06:23Écocleaners, voilà.
06:25Et comme on dit, des clients, en tout cas.
06:28C'est 80% de B2B et c'est 20% de B2C.
06:33Et c'est plutôt grands groupes.
06:35Sachant qu'on vient d'être labellisé Bicorp.
06:38Et là, avec les normes CSRD qui vont arriver là, début janvier,
06:43on voit qu'il y a une vraie appétence.
06:46Alors, qu'elle soit officielle, officieuse, ou qu'elle soit véridique,
06:52ou plutôt par contrainte, peu importe.
06:54Les faits sont là.
06:55Et ils n'ont pas le choix parce qu'actuellement,
06:57il n'y a que deux boîtes qui sont certifiées Bicorp en France.
07:00Dans votre activité ?
07:01Dans notre activité, voilà.
07:02Donc ça, c'est quand même incroyable de se dire
07:04que ce label-là n'est pas été plus pris en main
07:08par le secteur du nettoyage.
07:10C'est un label qui est exigeant, on le sait.
07:12Très exigeant.
07:13Et alors, vous, dans votre modèle,
07:16au-delà du fait que vos cleaners viennent dans la journée,
07:21tout ce que vous avez évoqué jusqu'à présent,
07:23vous avez également un élément au niveau du salaire
07:25parce que vous payez beaucoup plus que la moyenne.
07:27Donc, il y a le salaire.
07:28Allez-y, parlez-nous un petit peu de ça aussi.
07:30Alors, en fait, quand vous montez une société,
07:32quand vous montez votre boîte,
07:33soit vous prenez le prisme de se dire
07:35quelles sont les attentes du client et je vais répondre au marché,
07:38soit alors, comme moi, j'ai évoqué, je voulais changer les lignes.
07:41Donc, moi, j'ai pris plutôt le prisme du salarié.
07:43Et voilà.
07:44Qu'est-ce qu'il attend, le salarié ?
07:45Il attend d'être bien rémunéré.
07:47Donc, nous, on les paye 18 euros de l'heure versus 9,43, je crois.
07:51C'est le double du prix du marché.
07:52Donc, c'est quand même une gageure.
07:53Exactement, sachant qu'on est au même prix de marché pour le client.
07:57Donc, ça veut dire que ce sont nos marges que nous payons
07:59et non pas le salaire.
08:01Le même prix pour le client, c'est exactement pareil ?
08:03Le même prix.
08:04Ah oui, il n'y a même pas de...
08:05Deux euros près.
08:06D'accord.
08:07Parce que la qualité doit se payer, donc, normalement.
08:09Alors, la qualité se paye,
08:10mais on est aussi sur des activités de volumétrie.
08:13Donc, il y a un moment donné où plus vous achetez d'heures
08:16et moins vous payez, ce qui est une logique de marché.
08:19Après, il y a aussi le fait qu'il y a de la reconnaissance.
08:22Parce que, comme ils sont affectés à des clients,
08:25nous, on procède un peu comme une SS2I,
08:27c'est-à-dire qu'on va vous placer vos éco-cleaners.
08:29Donc, vous avez toujours les mêmes gens.
08:31Du coup, ça crée une équipe et ça crée une connivence.
08:34Résultat, moi, mes éco-cleaners, des fois,
08:37si vous leur demandez pour qui ils bossent,
08:39il y en a qui ne vont même pas vous dire éco-cleaner.
08:42Voilà, exactement.
08:43Et c'est là qu'on se dit, le pari est réussi.
08:45Ensuite, vous vous dites, si je prends le prisme du cleaner
08:50plutôt que du client, vous rentrez dans une logique
08:55où vous avez ces partages des fruits de la croissance.
09:00Et la rétribution aussi en fonction des résultats.
09:04Parce que, je ne vois pas pourquoi.
09:07Le fait, ils sont déjà assez sanctionnés par la vie.
09:10Ils ne sont quand même pas issus de grandes écoles,
09:12ils n'ont pas fait d'études.
09:14On sait aussi que souvent,
09:16ce sont des travailleurs qui sont émigrés.
09:18Il y a beaucoup d'écueils, déjà,
09:20dès l'entrée sur le marché du travail.
09:22Je ne vois pas pourquoi ces gens-là,
09:24ils ne seraient pas intéressés aux résultats
09:25et ils n'auraient pas les marges de progression
09:27comme dans n'importe quel groupe.
09:29Voilà ce que nous faisons.
09:30Nous avons pris le prisme côté éco-cleaner.
09:32C'est très important.
09:33Et vous avez également, vous regardez aussi, je sais,
09:35la distance pour qu'il n'ait pas à passer des heures entières
09:38dans les transports.
09:39Toujours dans cette démarche de QVT,
09:42de qualité de vie au travail,
09:44il est hors de question, pour moi,
09:46qu'un cleaner ait plus de 5 stations entre 2 clients.
09:51Et sur le territoire national,
09:53il est hors de question qu'il ait plus de 20 minutes
09:55entre 2 clients.
09:56Ça veut dire quoi ?
09:57Ça se traduit comment ?
09:58Ça veut dire qu'on ne travaille pas pour payer son plein d'essence
10:00ou passer sa vie sur les routes.
10:02Ça veut dire quoi aussi ?
10:03Ça veut dire que, du coup,
10:04comme vous êtes géolocalisé,
10:05ça veut dire qu'au niveau environnemental,
10:08vous avez quand même une réduction des gaz à effet de serre.
10:11C'est un effet également.
10:12Et puis, sur la fatigue,
10:14parce que quand votre éco-cleaner,
10:16il fait 5 clients par jour,
10:18il y a un moment donné où...
10:20Alors 5, c'est un peu beaucoup,
10:21parce qu'on a plutôt une moyenne de 2h30 par client.
10:24Mais s'il en fait 3,
10:26il ne faut pas qu'il y ait une amplitude horaire non plus
10:28qui fasse 12 heures.
10:29Parce que sinon, on n'est plus dans notre scope
10:31de faire de l'impact.
10:32Non, mais ce qui est intéressant,
10:33c'est de voir dans une activité aussi traditionnelle
10:36et effectivement, au départ,
10:37peu valorisée par l'image qu'on en donne,
10:40le fait que vous ayez réussi à,
10:43en mettant le salarié au cœur du dispositif
10:46et au cœur de ce que vous avez tissé
10:48pour pouvoir les faire travailler dans de bonnes conditions,
10:50que vous arriviez néanmoins à être rentable depuis le début.
10:53Oui.
10:54Ça, il faut le dire,
10:55parce que souvent, on a l'impression que
10:56s'il y a cette notion de partage de la valeur,
10:59il y a une perte de rentabilité.
11:00Vous êtes la compagnie rentable.
11:01Non, il n'y a pas une perte de rentabilité.
11:03Il y a une redistribution de la valeur qui est différente.
11:07C'est du modèle classique.
11:08Bien sûr.
11:09C'est très important de le dire ainsi.
11:12Et comme vous avez un taux de satisfaction de vos salariés,
11:16par symétrie,
11:17la symétrie des attentions dont on parle en général,
11:19vous avez une satisfaction également de vos clients.
11:21Au final, c'est toujours positif.
11:23Depuis, vous avez fait évoluer l'entreprise
11:26puisque vous avez également créé une branche,
11:28je crois que c'était pendant le Covid d'ailleurs,
11:30vous avez créé une branche
11:31qui est une branche qui s'adresse davantage
11:32non plus aux entreprises,
11:34mais aux particuliers
11:35ou au système type Airbnb, par exemple,
11:39où il faut faire du ménage à la demande.
11:41C'est On Demand.
11:42Vous avez fait un gros investissement informatique
11:44pour y parvenir.
11:45Parlez-nous de cette branche-là.
11:46Ecoclean On Demand,
11:48l'histoire, c'est quoi ?
11:49Pendant le Covid, plus personne ne travaillait,
11:52c'était du télétravail partout.
11:54Seule chose qui fonctionnait encore un petit peu,
11:56c'était l'hôtellerie et les voyages.
11:58Il y avait des Airbnb.
12:00À la demande des Airbnb,
12:01on a créé cette plateforme.
12:03Effectivement, on a fait un gros investissement,
12:06on parle d'un million cinq.
12:08Pour le coup, notre rentabilité est un petit peu écornée,
12:11mais on va se remonter, ce n'est pas grave.
12:13L'idée, c'était de faire le Uber
12:16du nettoyage version bicorp.
12:18Qu'est-ce que c'est en substance ?
12:20Vous commandez aussi simplement
12:22une prestation de nettoyage
12:24que si vous commandez un plat cuisiné
12:26ou un chauffeur.
12:28L'application s'appelle Ecoclean On Demand.fr,
12:31elle est sur tous les stores.
12:32Vous avez le site aussi qui vous explique absolument tout.
12:35Dans les faits, c'est moins de 40 secondes pour commander
12:39et c'est 20 minutes pour que la personne arrive chez vous.
12:42Sachant que si ça vous plaît,
12:43vous pouvez la mettre en favori
12:44et ce sera comme en B2B, toujours la même personne.
12:4720 minutes, c'est dans Paris intra-muros.
12:49En région, on est plutôt sur une heure
12:51parce qu'il y a les temps de déplacement.
12:53Le maillage de transports en commun
12:55n'est pas forcément aussi optimisé qu'à Paris,
12:57mais en tout cas, c'est partout en France et au Québec.
13:00Même les villes, jusqu'à 3000 habitants.
13:02Jusqu'à 3000 habitants, on sait pénétrer ces marchés-là.
13:05Après, on a des demandes spécifiques, par exemple, d'assureurs
13:09où on peut ouvrir un village spécialement pour eux
13:12parce qu'il y a une demande très ponctuelle
13:15et la souplesse fait que,
13:17comme on dit toujours à nos écocleaners,
13:19ton job te suit.
13:20Ce qui veut dire que si par exemple,
13:22on a un étudiant,
13:23parce que 80% de nos écocleaners sont étudiants,
13:26la semaine, il fait ses études à Bordeaux
13:30et il veut aller voir sa copine à Marseille,
13:32il peut aller travailler à Marseille.
13:34S'il veut aller faire ses études au Québec,
13:36il peut parce que nous sommes aussi au Québec.
13:38Québec et Suède.
13:39Et Suède, tout à fait.
13:41Mais Stockholm, en vérité.
13:42On pourrait encore en parler longtemps
13:44parce que c'est très intéressant de vous écouter sur le temps,
13:47mais notre temps est écoulé.
13:49Nous sommes au terme de cette émission.
13:51Merci de l'avoir suivi.
13:53J'espère que vous avez pris du plaisir
13:55et je vous donne rendez-vous au mois prochain.
13:57Merci.

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