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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'université islamiste financée par l’UE, et de Bruno Retailleau qui exige la fin des subventions.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00C'est quoi cette histoire d'université islamiste financée par l'Union Européenne, Gauthier Lebré ?
00:07L'Union Européenne est vivement critiquée pour avoir accordé un nouveau financement à l'Université des Sciences et Technologiques en Turquie.
00:14L'université est accusée d'être pro-hamas et islamiste et elle a reçu 250 000 euros de subventions européennes.
00:21Bruno Retailleau et Benjamin Haddad, qui est ministre chargé de l'Europe, ont alors indiqué à la Commission Européenne réclamer l'arrêt des subventions.
00:29L'Union Européenne est une union de valeurs. Le financement d'une université au lien avec l'islam radical n'est pas tolérable avec Bruno Retailleau.
00:36Nous exigeons la suspension de ce financement par le programme Erasmus+.
00:40Et Bruno Retailleau a dit votre colère est ma colère.
00:42Exactement, votre colère est ma colère. Your boat is my boat.
00:46Quoi, vous ne connaissez pas ? Je vais vous raconter une autre histoire ?
00:49Allez-y, par rapport au boat.
00:52Qui m'est arrivé, oui, mais je vous raconterai tout à l'heure.
00:54Pour l'instant, on a Anna qui est avec nous. Bonjour Anna, merci d'être avec nous.
00:58Bonjour Cyril, bonjour à tout le monde.
01:00Merci d'être là Anna, vous nous appelez d'où ?
01:02Je vous appelle du Berne.
01:05J'adore le Berne.
01:07Je rentre ce soir.
01:09Ça me tarde, c'est bien le Berne aussi.
01:12Oui, c'est bien le Berne.
01:14Vous êtes où en Berne ?
01:16Près de Pau.
01:18Vous avez déjà rencontré Olivier d'Artigolle ?
01:21Jamais.
01:23Si vous le voyez.
01:25Dommage, je le vois très souvent à la télé.
01:28Il est aussi élégant à la télé que dans la vie.
01:30C'est vrai ?
01:32Que oui, un garçon délicieux.
01:34C'est un bon bec.
01:36On l'appelle la fresque à Gaddaï.
01:41Anna, merci d'être avec nous.
01:43Sur Europe 1, vous vouliez réagir à cette info.
01:45L'université islamiste financée par l'Union Européenne.
01:48Qu'est-ce que vous vouliez nous dire ?
01:50Je voulais juste dire qu'on nous demande à nous de payer.
01:56Il y a toujours des dettes.
01:58On verse de l'argent à l'Europe et la France est surendettée.
02:00En plus, pour des universités islamistes qui ne font qu'une chose,
02:05c'est nous pourrir la vie quelque part.
02:08Mais c'est comme vous dites, on marche sur la tête.
02:10Le problème qu'on a, Anna, c'est que quand on met notre nez dans tout,
02:16il y a toujours des dysfonctionnements.
02:18On voit des choses aberrantes.
02:20De l'argent qui part n'importe où.
02:22Je ne sais pas ce que vous en pensez,
02:24mais je trouve quand même que Bruno Retailleau,
02:27qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
02:29je trouve que ça ne fait pas longtemps qu'il est là,
02:32mais je trouve qu'il se bouge bien.
02:35C'est incroyable, parce qu'il y a plein de trucs qu'on ne savait pas.
02:38Le fils de Sama Ben Laden, c'était un truc qui...
02:41Il était déjà autour de la France.
02:43Ça, on ne le savait pas.
02:45Après, on verra ce que va faire l'Union Européenne.
02:48Il est en train de négocier avec des pays tiers pour pouvoir expulser.
02:53Kazakhstan, Irak, Egypte,
02:56pour pouvoir expulser dans ces pays-là
02:58ceux qui ne sont pas expulsables ailleurs.
03:00Effectivement, on l'aime ou on ne l'aime pas,
03:02mais il est présent médiatiquement.
03:04Là, je pense qu'il doit commencer à agacer certains.
03:09Après, vous avez vu ce qu'a relevé Eric Ciotti,
03:12c'est que dans le budget actuellement,
03:14le budget pour lutter contre l'immigration illégale
03:16baisserait de moitié, de 50 %.
03:19Après, on va voir les arbitrages.
03:21C'est le début du chemin législatif,
03:23mais Eric Ciotti, qui vient d'éplucher le budget,
03:25a vu quand même quelque chose de flagrant,
03:27parce que pour faire des actes, ça coûte de l'argent.
03:29Ils n'ont pas regardé le dernier sondage,
03:3175 % des Français voudraient un renforcement
03:33de la politique d'immigration.
03:35C'est pour ça qu'on disait, d'un côté, il y a les paroles,
03:37et puis après, il y a l'arbitrage du budget,
03:39qui peut parfois rentrer en conflit.
03:41C'est incroyable.
03:43Anna ?
03:45Oui, tout à fait, mais je veux dire,
03:47ces gens, quelque part, ne se rendent pas compte.
03:49Moi, je suis fille d'immigré,
03:51et je ne suis même pas béarnaise d'origine,
03:53puisque je suis plutôt...
03:55je suis de l'Oise.
03:57Je suis née dans l'Oise, et j'ai été élevée en France.
03:59Voilà.
04:01Les gens ne se rendent pas compte
04:03de ce que c'est que d'être déracinée de son pays.
04:05Bien sûr.
04:07C'est ça, le problème.
04:09Un immigré, il arrive là, alors...
04:11Moi, je suis française, je me sens totalement française,
04:13mais j'ai vu ce qu'a été
04:15toute ma vie, la vie de mes parents.
04:17Je veux dire, ce n'est pas un pur plaisir.
04:19On ne quitte pas son pays par plaisir,
04:21et il faut s'habituer,
04:23il faut s'intégrer dans un nouveau pays,
04:25parce qu'à Rome, on vit comme les Romains.
04:27C'est sûr.
04:29Donc, je veux dire,
04:31ces gens,
04:33je conçois qu'ils ont du mal
04:35à s'habituer à nos coutumes,
04:37mais en même temps,
04:39c'est complètement contradictoire.
04:41L'histoire du voile,
04:43vous avez des femmes et des hommes qui se font tuer
04:45en Iran pour qu'on enlève le voile,
04:47et nous,
04:49il faut mettre le voile,
04:51mais on est où ?
04:53On est où ?
04:55Ces gens ont du mal à s'intégrer,
04:57ils ont du mal dans leur vie.
04:59Moi, je les comprends, c'est normal, parce que ce n'est pas facile
05:01d'être déraciné de chez soi.
05:03Donc, quand ils prennent des bateaux, qu'ils les ramènent chez nous,
05:05mais que cet argent,
05:07on le donne pour faire des endroits
05:09où ces gens vont pouvoir vivre,
05:11où il y a de l'espace,
05:13des quartiers, des villes
05:15pour que ces gens puissent vivre
05:17tous ensemble,
05:19une communauté qui...
05:21On a perdu Anna.
05:23À partir du moment où il y a une crise
05:25de notre politique migratoire,
05:27où il faut absolument remettre la main dessus,
05:29il y a en effet une crise de l'intégration.
05:31On a réussi ça au cours des dernières années,
05:33sur les années 50, 60, 70,
05:35mais là, nous n'y arrivons plus.
05:37C'est pour ça que certains disent, accueillons moins,
05:39mais accueillons mieux.
05:41Accueillons moins, accueillons mieux.
05:43C'est de vous ça Valérie Benaym ?
05:45Pour moi, c'est de vous Valérie Benaym.
05:47Je le dis et je le répète.
05:49Anna, est-ce qu'elle est revenue ?
05:51She's back. No, Anna is not here.
05:53Anna, à mon avis, n'a plus de batterie.
05:55On l'embrasse en tout cas, Anna.
05:57Merci à elle de nous avoir appelés sur Europe.

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