• il y a 3 semaines
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Nelson Monfort, journaliste franco-américain ; Camille Chaize, porte-parole du ministère de l'Intérieur ; Eric Revel, éditorialiste Sud radio ; Anne Mazoyer, patronne de Fair Value corporate and public affairs, cabinet de relations publiques internationales

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-11-05##

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Transcription
00:00:00Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite la bienvenue, on est ravies de vous retrouver aujourd'hui avec Philippe David.
00:00:10Ça va Philippe David ?
00:00:11Ça va très bien Cécile.
00:00:12Avec un nouveau chroniqueur.
00:00:14Un nouveau chroniqueur et pour la météo.
00:00:15Il est bon, il est bon.
00:00:16Je vais faire la météo.
00:00:17C'est bien, il a raison.
00:00:18Est-ce que vous voulez que je vous fasse un petit cadeau Cécile ?
00:00:20Oui, absolument.
00:00:21Deux heures de bonne humeur en bar.
00:00:22Vous me permettez ?
00:00:23Je vous en prie.
00:00:24Tiens, on écoute.
00:00:28Vous avez reconnu ?
00:00:30Avec la grappe de raisin ?
00:00:32Absolument.
00:00:33Je vais vous avouer que le grand orchestre du Splendide fait une série de concerts.
00:00:37Je suis allé les voir hier soir au Café de la Garde, le mythique de Coluche, etc.
00:00:41J'ai vu la grappe de mes yeux à quelques mètres.
00:00:44Et je peux vous dire que c'est deux heures de bonne heure en bar avec Macao, La salsa du démon, Radio Pirate,
00:00:49les chansons de Réventura et ses collégiens.
00:00:52Et alors j'ai décidé de vous dire, vous écoutez ça, près de 50 ans après,
00:00:56ça vous donne une pêche mais extraordinaire.
00:00:58Est-ce que vous avez mangé un grain de raisin ?
00:01:01Non, parce que vu où il était, je ne vais pas toucher.
00:01:04C'est pas un peu long ?
00:01:05Non, c'est 1h45 en fait.
00:01:07Ah non, c'est génial.
00:01:08Absolument génial.
00:01:09C'est comme le 20h.
00:01:1020h, c'est pas un peu long pour un journal ?
00:01:12Allez, on vous souhaite la bienvenue et merci en tout cas d'être avec nous.
00:01:16Au sommaire de cette émission, plus de 240 millions d'électeurs sont donc appelés aujourd'hui, ce mardi,
00:01:22à départager Kamala Harris et Donald Trump.
00:01:25Une bonne partie du monde retient son souffle.
00:01:27Pour ce jour considéré comme le plus important de l'histoire américaine, selon Donald Trump,
00:01:30les deux candidats ont enchaîné les meetings en Pennsylvanie,
00:01:33l'un des états-clés du scrutin.
00:01:35Un résultat très serré attendu cette nuit.
00:01:38Alors parlons vrai.
00:01:39Est-ce que pour vous, c'est blanc bonnet ou bonnet blanc, chacun défendant les intérêts américains avant tout ?
00:01:45Est-ce que vous souhaitez une Amérique plus interventionniste ou plus isolationniste ?
00:01:49Et à cette question, pour la France et l'Europe,
00:01:51vaut-il mieux une victoire de Harris ou de Trump ?
00:01:53A 4% vous dit Harris, à 85% de Trump et à 11% cela ne change rien.
00:01:59Vous voulez réagir ?
00:02:00Au datant de vos appels, encore et toujours, au 0826-300-300.
00:02:04Et nous aurons invité un peu spécial aujourd'hui,
00:02:06Nel Solman Ford sera avec nous, journaliste franco-américain.
00:02:09Et le coup de projecteur des vraies voix, le club de rugby de Romain Surizer,
00:02:12de nouveau endeuillé.
00:02:13Nicolas, 22 ans, est mort à la suite d'une fusillade vendredi en Ardèche,
00:02:17un an après le décès de Thomas Crepol.
00:02:19Environ 10 millions d'armes illégales circulent en France,
00:02:22selon les estimations du ministère de l'Intérieur.
00:02:25Alors parlons vrai, est-ce que ces chiffres de 10 millions d'armes,
00:02:28ce qui est énorme, vous surprennent ?
00:02:30Est-ce que le terme de mexicanisation en ce qui concerne l'insécurité
00:02:34vous paraît exagéré ?
00:02:35Et à cette question, 10 millions d'armes illégales en France,
00:02:38sommes-nous en danger ?
00:02:39Vous dites oui à 74%.
00:02:41Vous voulez réagir ?
00:02:42Encore et toujours, le 0826-300-300.
00:02:45Et pour en parler, Camille Chesse sera avec nous,
00:02:47porte-parole du ministère de l'Intérieur.
00:02:50On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:54Et monsieur assistant météo, Philippe Bilger est avec nous.
00:02:58Bonsoir Philippe.
00:02:59Vous me permettez d'être aussi chroniqueur, ma chère Philippe.
00:03:02Vous êtes vraiment gentil.
00:03:04Mais vous êtes bon, vous ferez le temporaire tout à l'heure.
00:03:07Eric Reval est avec nous.
00:03:09Bonsoir Eric.
00:03:10Good evening.
00:03:11Good evening from America.
00:03:12Oui, c'est vrai qu'on est en panne.
00:03:14Vous parlez anglais couramment ?
00:03:15Oui, je dois pratiquer ce langage tous les jours.
00:03:17C'est la seule façon de l'améliorer.
00:03:19N'oubliez pas ça.
00:03:20Parce que votre fille habite aux Etats-Unis, d'Amérique.
00:03:23Vous le savez.
00:03:24Oui, je le sais.
00:03:25Je suis très impressionné.
00:03:27Vous pouvez, vous pouvez.
00:03:28Merci beaucoup pour votre invitation.
00:03:29Vous êtes bienvenue, ma chère.
00:03:31Anne Mezoyer est avec nous, patronne de Fair Value,
00:03:34corporate et affaires publiques,
00:03:36cabinet de relations publiques internationales.
00:03:38Bonjour.
00:03:39Bonjour.
00:03:40Good evening.
00:03:41Good evening.
00:03:42Oui, good evening.
00:03:43Très bien.
00:03:44Good evening France.
00:03:45Good evening Paris.
00:03:46Good evening Paris.
00:03:47Bonne année à l'accent américain.
00:03:48Be careful because your microphone is so far.
00:03:50You are far away from your mic.
00:03:51Ok ?
00:03:52Je suis trop loin.
00:03:53On va parler français, sinon on a l'obligé de sous-titrer.
00:03:55Mais sous-titrer la radio, c'est pas facile.
00:03:57On vous souhaite en tout cas un bon retour aujourd'hui.
00:04:02Parce que nous, on est rentrés aujourd'hui.
00:04:04Vous avez dû comprendre.
00:04:05En attendant, 0826-300-300.
00:04:07Sandra de Vendée est avec nous.
00:04:08Bonsoir Sandra.
00:04:09Bonsoir Simon.
00:04:10Bonsoir Cécile.
00:04:11Bonsoir Philippe.
00:04:12Bonsoir à vos chroniqueurs.
00:04:13Et vous vouliez revenir sur la liste élongue.
00:04:16Lola, Nicolas, Philippine, Samuel Paty.
00:04:18Jusqu'à quand va-t-on supporter cette hyper-violence chez les jeunes selon vous ?
00:04:22J'aimerais bien que ça s'arrête tout simplement.
00:04:25En tout cas, on a l'impression que ça prend de plus en plus d'ampleur.
00:04:28Ça touche tous les milieux.
00:04:30Établissement scolaire, métro, gare, rue, balle, discothèque.
00:04:34C'est à Paris.
00:04:36Mais c'est plus seulement à Paris.
00:04:38Et c'est pas forcément que des jeunes.
00:04:40Même si dans les derniers cas, c'est des jeunes.
00:04:44C'est pas seulement des immigrés sans papiers.
00:04:47C'est pas seulement...
00:04:48J'ai l'impression...
00:04:50Le terme ensauvagement, je trouve ça triste d'utiliser ce terme-là.
00:04:54J'aimerais tellement qu'on puisse se dire qu'on est dans un pays où on est en paix.
00:04:59Je pense qu'une des raisons, si on se pose la question de pourquoi,
00:05:04une des origines, c'est que j'ai la sensation que le cadre de l'État,
00:05:08fort, garantissant la sécurité,
00:05:10il est brisé.
00:05:12Que le respect de l'État et de ses représentants,
00:05:14il est très abîmé.
00:05:16Et que c'est un peu...
00:05:18Chacun gère sa colère
00:05:22sans être capable de se contenir.
00:05:24Est-ce qu'il y a une part d'éducation, certainement ?
00:05:26Est-ce qu'il y a une part de la peur de la gendarmerie ?
00:05:29Voilà.
00:05:30C'est un vaste sujet.
00:05:32On a perdu notre colonne vertébrale, Philippe Gilbert.
00:05:34Bien sûr, j'aime le point de vue de notre auditrice, Sandra,
00:05:39à la fois très pertinent,
00:05:41et sur un ton nuancé que j'aime énormément.
00:05:45Et malheureusement,
00:05:47elle trouve le terme ensauvagement triste,
00:05:50je peux la comprendre,
00:05:51mais on y va tout droit, à mon avis.
00:05:54Éric Revel, l'ensauvagement, c'est triste, mais c'est une réalité ?
00:05:57Oui, je trouve que même parfois,
00:05:59devant les faits de société auxquels on est confrontés,
00:06:01le terme est un peu léger.
00:06:03Oui.
00:06:04Ensauvagement, on assiste à des actes de barbarie.
00:06:07On assiste à des actes de barbarie.
00:06:09Quand vous avez des règlements de comptes à la hache,
00:06:12quand vous avez un gamin qui sort d'une boîte de nuit
00:06:14et qui se prend une balle dans la tête,
00:06:16quand vous avez...
00:06:18Vous savez, avant, on parlait des balles,
00:06:20notamment en province.
00:06:22Il y avait des coups de poing.
00:06:24Mais aujourd'hui, tout se règle avec il faut tuer quelqu'un.
00:06:26Vous avez vu le gamin qui était commandité
00:06:28par un type qui était en prison pour tuer quelqu'un.
00:06:31Et c'est un pauvre chauffeur de BVTC qui en est mort.
00:06:34Non, non.
00:06:35Ensauvagement, c'est un peu léger.
00:06:37Nous avons basculé dans la barbarie.
00:06:39Anne ?
00:06:40Je pense que le terme de mexiquinisation est pas mauvais.
00:06:44Celui qu'a employé Bruno Rodaio, je pense,
00:06:46c'est vraiment important de dire
00:06:48qu'il y a un stade qui est passé,
00:06:50qu'il y a un stade supérieur à l'ensauvagement.
00:06:53Il n'y a plus de foi, plus de loi, plus de territoire
00:06:56sur lesquels nous pouvons, en tout cas,
00:06:58imaginer que nous serions en sécurité.
00:07:01Et ça devient extrêmement préoccupant.
00:07:03Je l'avais dit il y a plusieurs années,
00:07:05il y a au moins cinq ou six ans,
00:07:07lors du premier mandat du président Emmanuel Macron,
00:07:10je lui avais dit si un jour vous perdez,
00:07:12ça sera sur la base de l'insécurité et de l'immigration.
00:07:16Nous y sommes.
00:07:17Nous y sommes sept ans après, mais nous y sommes.
00:07:19Malheureusement, il ne vous a pas écouté.
00:07:21Non, non, il aurait bien dû.
00:07:22Merci beaucoup, Sandra.
00:07:23Je savais que vous alliez dire que malheureusement,
00:07:25il avait été réélu.
00:07:26Vous restez avec nous, Sandra.
00:07:28Vous êtes notre vraie voix du jour.
00:07:30Et on est ravis de vous accueillir.
00:07:31Dans un instant, le rectitoire du procureur.
00:07:33Mais que va dire ce procureur aujourd'hui ?
00:07:35Le procureur va s'interroger sur Donald Trump,
00:07:38mais sur un autre biais.
00:07:39Il va demander pourquoi il est moralement honteux
00:07:43de soutenir morale Donald Trump.
00:07:46Moi, j'adore quand il parle de lui à la troisième personne.
00:07:48J'adore ça.
00:07:49Comme Alain Delon et Général De Gaulle, c'est pareil quand même.
00:07:52Mais il y a juste une petite nuance esthétique.
00:07:56Avec De Gaulle, non, je ne vois pas.
00:07:58Allez, vous restez avec nous.
00:07:59On revient dans un instant.
00:08:00C'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:08:03On vous accueille tous les jours avec Philippe David
00:08:05de 17h à 19h.
00:08:06Autour de cette table, Anne Mazoyer est avec nous.
00:08:09Patronne de Ferves.
00:08:10Pardon ?
00:08:11Mazoyer.
00:08:12J'ai dit quoi ?
00:08:13Mais.
00:08:14Bah non.
00:08:15Ah bon ?
00:08:16J'aurais pas entendu.
00:08:17Oui, bien sûr, j'ai dit mais.
00:08:18Elle demande la part d'habitude.
00:08:20J'arrive, j'arrive.
00:08:21Parfois, j'y arrive et j'y arrive pas.
00:08:23Mazoyer, pardon.
00:08:24Patronne de Ferves Value Corporate
00:08:26et public affaires et cabinet de relations publiques internationales.
00:08:29Éric Rovelle.
00:08:30Rivelle.
00:08:33Ravel.
00:08:34Rovelle.
00:08:35Et Philippe Bollger.
00:08:36Bollger.
00:08:37Je vais pas me mettre en rarité.
00:08:39Ravel, ça fait un bon héros.
00:08:41En fait, c'est une émission Leader Price.
00:08:43C'est-à-dire que c'est les noms mais un peu différents.
00:08:47Dans un instant.
00:08:49Les trois mots dans l'actu, ce sera avec Félix Mathieu.
00:08:51Bonsoir Félix.
00:08:52Bonsoir.
00:08:53Bonsoir tout le monde.
00:08:54Et de quoi parle-t-on ?
00:08:55De ces 3600 postes supprimés chez Michelin et Auchan.
00:08:57De ce plan de reconstruction en Espagne à plus de 10 milliards d'euros.
00:09:00Et puis d'un petit sujet que je vous donne en trois mots.
00:09:02Élection a fort enjeu.
00:09:04On en parle dans un instant tout de suite.
00:09:06La voix est au procureur.
00:09:13Je ne sais pas si ce soir c'est le procureur ou le confesseur qui va requérir
00:09:17puisque la question est simple.
00:09:18Est-il moralement honteux de soutenir Donald Trump ?
00:09:22Oui parce que évidemment il est hors de question de laisser croire
00:09:27qu'on a évidemment le pronostic exact sur une élection
00:09:32dont on ne connaîtra peut-être pas le résultat très rapidement.
00:09:37Et lorsqu'on connaîtra le vainqueur, j'en connais beaucoup qui diront bien sûr
00:09:43je l'avais prévu.
00:09:44En ce qui me concerne, je ne prévois rien, je ne sais rien.
00:09:49Mais ce qui me frappe tout de même, c'est lorsqu'on ose affirmer
00:09:53que Donald Trump n'est pas un monstre.
00:09:56J'ai lu le terme quelque part.
00:09:58Qu'il n'est pas complètement inept.
00:10:00Qu'il n'est pas qu'une pure grossièreté.
00:10:03Eh bien on sent presque un reproche moral qui vous est fait.
00:10:08Alors qu'en réalité Kamala Harris, on peut la trouver médiocre.
00:10:13Elle n'a pas de programme.
00:10:14Mais jamais on vous reprochera éditement d'être en sa faveur.
00:10:19Et donc je trouve ça injuste, sans exagérer l'élégance
00:10:23ni la délicatesse de Donald Trump.
00:10:26Éric Revelle, ce n'est pas le côté camp du bien, camp du mal ?
00:10:29Si, si, si, je suis assez d'accord.
00:10:31D'abord, si Trump était ce que les moralisateurs disent, mon cher Philippe,
00:10:36il y aurait au moins la moitié des électeurs américains
00:10:39qui seraient des drôles de cons.
00:10:41Il faut arrêter d'axer les électeurs américains
00:10:43parce qu'ils vont voter Trump de ceci ou de cela.
00:10:45Ce qui me frappe toujours en France,
00:10:47mais c'est vrai pour toutes les élections américaines,
00:10:49c'est que les commentateurs en France,
00:10:51notamment les journalistes,
00:10:53ils élisent à bras raccourcis le démocrate ou la démocrate.
00:10:56Toujours, toujours, toujours.
00:10:58Parce qu'il y a une vision qui est très réduite,
00:11:00à mon sens, de la politique américaine.
00:11:02C'est que souvent ces gens,
00:11:04c'est-à-dire qui en fait partie,
00:11:06ils ne vont aux Etats-Unis que sur la côte Est ou sur la côte Ouest.
00:11:09Je pense que les Etats-Unis, c'est Boston, New York, Philadelphia,
00:11:12ou Los Angeles, San Francisco, etc.
00:11:15Non, les Etats-Unis sont des gens qui parfois
00:11:18sont de grandes difficultés financières.
00:11:20Ils ont vécu avec une inflation très forte avec Biden.
00:11:23Et le pays profond américain, ils votent Trump.
00:11:26Donc, s'il était ce qu'on dit,
00:11:28il faut arrêter d'insulter les électeurs.
00:11:32Il y a un autre sujet, moi je pense aussi,
00:11:34c'est est-ce que,
00:11:36et je pense que je vais me faire lyncher dès ma sortie,
00:11:38est-ce que la politique doit être morale ?
00:11:40Est-ce que c'est son rôle d'être moral ?
00:11:42Ou est-ce que c'est aussi d'avoir des failles,
00:11:45mais d'être efficace ?
00:11:47Parce que si vous regardez de manière tout à fait factuelle
00:11:50le bilan de M. Trump pendant qu'il était président,
00:11:53il est très positif économiquement,
00:11:56même pour les classes moyennes.
00:11:58Et alors que précédemment,
00:12:01c'est-à-dire sous M. Obama et sous M. Biden,
00:12:04ça n'a pas été le cas du tout.
00:12:06Alors on dira après qu'ils n'ont pas traversé peut-être les mêmes crises.
00:12:10Ben si, si, je suis désolée, il y a eu des crises.
00:12:13Bien sûr, et peut-être qu'on peut effectivement juger
00:12:16qu'à ce moment-là, il n'a pas géré cette crise sur le plan sanitaire
00:12:20comme les pays occidentaux et comme l'Europe l'a fait.
00:12:23Bon, mais ça c'est une autre histoire,
00:12:25et nous n'avons pas à en juger.
00:12:27Donc c'est pour ça que je pense que la question de la morale,
00:12:29est-ce qu'elle doit intervenir là-dedans,
00:12:31je n'en suis pas tout à fait sûre.
00:12:32Sans parler d'un problème, pardon,
00:12:34c'est que nous avons des hommes et des femmes en politique
00:12:37dont on juge aussi beaucoup de la morale aujourd'hui,
00:12:41alors qu'on devrait aussi les juger sur les faits et les actes.
00:12:44Merci beaucoup Philippe Bilger pour ce sujet.
00:12:47Tout de suite, les 3 mots dans l'actu, c'est avec Félix Mathieu.
00:12:50Les vraies voix Sud Radio.
00:12:523 mots qui sont, Félix, élections, forts enjeux.
00:12:55Harris ou Trump, nous y sommes.
00:12:57Les Etats-Unis votent en ce moment même.
00:12:59Pour choisir qui va les présider durant 4 ans,
00:13:01chaque voix compte, lance la vice-présidente.
00:13:03Les démocrates ne peuvent mathématiquement pas gagner,
00:13:06renchérit son adversaire républicain.
00:13:08A suivre aussi en France, une journée noire pour l'emploi,
00:13:103600 postes supprimés au total,
00:13:12avec ces deux annonces chez Auchan et Michelin.
00:13:16Les vraies voix Sud Radio.
00:13:22A voter et à voter sous les flashs.
00:13:24En l'occurrence, les 6 électeurs du petit hameau de Dixville,
00:13:27dans le New Hampshire, ont ouvert le bal à minuit.
00:13:30C'est devenu la tradition locale depuis 1960,
00:13:32avec un résultat à faire trembler tout scrutateur averti
00:13:35de la vie politique américaine.
00:13:403 voix pour Kamala Harris, 3 voix pour Donald Trump,
00:13:43égalité parfaite, alors que les 6 électeurs de Dixville
00:13:46avaient tous voté pour Joe Biden, pourtant il y a 4 ans.
00:13:49En tout cas, ils auront moins attendu que leurs compatriotes
00:13:51des grandes agglomérations.
00:13:52Les démocrates avaient plutôt encouragé leurs électeurs
00:13:55à anticiper pour éviter de revoir des queues de plusieurs heures
00:13:58dans les quartiers populaires,
00:14:00souvent moins bien dotés en nombre de bureaux de vote.
00:14:02D'où aussi cette aversion de la campagne Trump
00:14:05pour le vote par correspondance, et justement...
00:14:10Les deux candidats ont jeté leur dernière force
00:14:12dans cette campagne hier soir en meeting.
00:14:14Ici Donald Trump pour son dernier dans le Michigan.
00:14:20Si nous nous montrons dans les bureaux de vote,
00:14:22ils ne peuvent pas gagner.
00:14:24Ils ne peuvent mathématiquement pas gagner
00:14:27parce qu'ils sont loin derrière.
00:14:28Si vous votez pour la menteuse Kamala,
00:14:30vous aurez 4 années supplémentaires de misère,
00:14:32d'échecs, de désastres dont notre pays ne se remettra jamais.
00:14:36Nous allons rendre à l'Amérique sa sécurité,
00:14:39nous allons rendre à l'Amérique sa grandeur.
00:14:42Je vous aime, je vous aime tous.
00:14:44Voilà pour Donald Trump.
00:14:46Côté démocrate, les derniers mots de Kamala Harris
00:14:48ont été pour la Pennsylvanie.
00:14:50La course n'est pas encore terminée
00:14:52et nous devons finir en force.
00:14:54Cela pourrait être l'une des élections
00:14:56les plus serrées de l'histoire.
00:14:58La moindre voix compte.
00:15:00Je vous demande de parler à vos amis,
00:15:02à votre famille et à vos voisins.
00:15:05Expliquez-leur pourquoi vous avez pris le temps
00:15:07d'être ici ce soir
00:15:09et pourquoi cette élection est importante pour vous.
00:15:11Encouragez-les à faire entendre leur voix
00:15:14car nous avons besoin que tout le monde vote en Pennsylvanie.
00:15:17C'est vous, la Pennsylvanie,
00:15:19qui allez décider de l'issue de cette élection.
00:15:23Les résultats pourraient être connus dès cette nuit
00:15:25comme dans plusieurs jours.
00:15:27Les États pivots se montrent aussi indécis
00:15:29que les 6 électeurs de Dixville dans le New Hampshire.
00:15:32On en revient à ces deux tristes nouvelles
00:15:34sur le front de l'emploi.
00:15:36En France, 3600 postes supprimés au total.
00:15:38D'abord 1254 postes supprimés chez Michelin
00:15:41avec la fermeture annoncée des sites de Vannes et de Chaux.
00:15:44Les décisions justifiées par Pierre-Louis Dubourdeau,
00:15:47directeur manufacturing de Michelin.
00:15:49La compétitivité de notre production en Europe
00:15:51se dégrade d'année en année.
00:15:53Michelin en Europe est victime de l'importation massive
00:15:56de produits à bas coût en provenance d'Asie
00:15:59qui met la pression par rapport à une stratégie
00:16:02de fabriquer en Europe pour servir le marché européen.
00:16:04Du côté d'Auchan, 2389 emplois
00:16:07vont être supprimés via la fermeture
00:16:09d'une dizaine de magasins.
00:16:11La direction promet d'éviter des licenciements secs
00:16:14à Auchan par des formations de reconversion,
00:16:16des congés de reclassement
00:16:18ainsi qu'un plan de départ volontaire.
00:16:20Je suis frappé de voir par ces désastres sociaux
00:16:25qui vont arriver et j'entends à chaque fois
00:16:29devant ces détresses qui vont se produire
00:16:32ah oui mais on aura des réformes en profondeur.
00:16:35C'est inquiétant pour celui qui est licencié.
00:16:38Quand on voit qu'il y a 20 ans on produisait
00:16:403,5 millions de véhicules en France en 2005
00:16:43et qu'aujourd'hui on n'en produit plus qu'1,3 millions
00:16:45il ne faut pas s'étonner que les usines de composants automobiles
00:16:47ferment les crevelles.
00:16:48Oui vous avez aussi tous les équipes anti-automobiles
00:16:50qui sont en grande difficulté.
00:16:52Tout l'écosystème.
00:16:54D'abord sur les 3000 et quelques postes
00:16:56qui ont été supprimés aujourd'hui,
00:16:57il faut quand même se rappeler une chose importante
00:16:59c'est que derrière il y a un homme et une femme.
00:17:01Il y a un homme et une femme et une famille.
00:17:03J'entendais le témoignage d'une femme
00:17:07qui a fait toute sa carrière dans ce magasin
00:17:09historique de Auchan en Moselle.
00:17:11C'était absolument déchirant.
00:17:13Ensuite Auchan qui appartient au groupe Mulliez
00:17:16qui appartient au groupe Familles du Nord, Décathlon, etc.
00:17:18Auchan a changé 14 fois de directeur général en 20 ans.
00:17:23C'est-à-dire que la stratégie a été flottante.
00:17:26Après vous avez eu de la concurrence effrénée
00:17:28avec l'inflation entre les Leclerc, les intermarchés
00:17:30groupe Mousquetaire et Auchan.
00:17:33Les autres ont eu des stratégies qui n'étaient pas le cas.
00:17:36Sans doute la grande erreur de Auchan
00:17:38c'est d'avoir conservé des 10 000 m² dans ses hyper
00:17:42alors que ça se réduisait partout.
00:17:44Vous vous souvenez de Félix Potin ?
00:17:46Félix Potin est mort parce qu'en fait
00:17:48les hyper prenaient de l'importance
00:17:50aux périphéries des villes.
00:17:52Et aujourd'hui les grands hyper sont en train de fermer
00:17:54au profit des petites marques
00:17:57Carrefour, Marquette, machin, truc
00:17:59qui se réimplantent dans le centre des villes.
00:18:01Donc en fait on est devant une nouvelle
00:18:03répartition de la grande distribution
00:18:05et quant à Michelin ça a été très bien dit
00:18:07la concurrence asiatique
00:18:09plus le poids quand même des taxes
00:18:11avec la difficulté, vous le savez Philippe
00:18:13qu'en 2035 normalement Bruxelles
00:18:15nous interdira de faire des moteurs thermiques.
00:18:17Donc on est dans une situation
00:18:19incroyable et peut-être que l'emploi
00:18:21l'emploi en France qui était peut-être
00:18:23le seul élément du bilan positif
00:18:25d'Emmanuel Macron
00:18:27que le chômage va repartir à la hausse dans ce pays
00:18:29malheureusement.
00:18:31Alors effectivement je pense que
00:18:33vous avez fait une remarque
00:18:35qui est fondamentale
00:18:37c'est qu'il y a un changement de paradigme
00:18:39je me suis beaucoup occupé des centres-villes
00:18:41et des questions de commerce en centre-ville
00:18:43et c'est vrai qu'il y a encore 10 ans
00:18:45c'était exactement l'inverse
00:18:47et je pense qu'aujourd'hui ils ne se sont pas adaptés
00:18:49vous savez qu'en toute stratégie
00:18:51si vous ne prenez pas la bonne décision au bon moment
00:18:53malheureusement vous êtes rattrapé par la brigade.
00:18:55Et ça va vite.
00:18:57Et je pense que ça va aller encore plus vite maintenant.
00:18:59Probablement.
00:19:01Troisième mot, un mot sur ce plan de reconstruction
00:19:03annoncé par le Premier ministre espagnol.
00:19:05Un plan à 10 milliards 600 millions d'euros
00:19:07annoncé par Pedro Sanchez suite aux
00:19:09inondations dévastatrices.
00:19:11Le bilan officiel passe à 219 morts.
00:19:13Le gouvernement en tout cas
00:19:15double aussi les forces de l'ordre présentes sur place
00:19:17à désormais 15 000 soldats
00:19:19et policiers déployés sur le terrain.
00:19:21Merci Félix Mathieu, vous restez avec nous.
00:19:23On revient dans un instant
00:19:25un retour sur la présidentielle américaine
00:19:27l'Amérique osione, l'Europe et la France
00:19:29en suspens. Harris,
00:19:31Trump, lequel des deux servira
00:19:33mieux nos intérêts ?
00:19:35Alors parlons vrai, est-ce que pour vous c'est pas bonnet blanc et blanc bonnet
00:19:37un président ou une présidente
00:19:39bien sûr des Etats-Unis étant là pour
00:19:41défendre les intérêts américains ?
00:19:43Est-ce que vous souhaitez une Amérique plus interventionniste
00:19:45ou plus isolationniste ?
00:19:47Et à cette question, pour la France et l'Europe
00:19:49vaut-il mieux une victoire de Harris ou de Trump ?
00:19:51Vous dites à 5% une victoire d'Harris
00:19:53à 84% une victoire de Trump
00:19:55et pour 11% d'entre vous
00:19:57ça ne change rien. Vous voulez réagir ?
00:19:590826 300 300
00:20:01He's waiting for your calls.
00:20:03Voyez je l'ai fait moi aussi en anglais
00:20:05Nelson Monfort
00:20:07sera avec nous dans un instant
00:20:09Mais personne n'a retenu mon numéro de téléphone
00:20:110826 300 300
00:20:13Ah bah là c'est bien, Nelson Monfort avec nous dans un instant
00:20:15journaliste franco-américain
00:20:17ce sera pas du tennis, ce sera une élection
00:20:19américaine. A tout de suite !
00:20:21Bienvenue si vous venez de
00:20:23nous rejoindre avec
00:20:25nos éditoriels
00:20:27du jour, on peut dire, nos vrais voix
00:20:29en tout cas, Anne Mazeuilh
00:20:31est avec nous, Eric Revelle, Philippe Bilger
00:20:33on est ensemble jusqu'à 19h
00:20:35et tout de suite, le grand débat du jour
00:20:37Les vraies voix sud radio
00:20:39le grand débat du jour
00:21:03Yes, together
00:21:05we will make America
00:21:07great again
00:21:13Et plus de 240 millions
00:21:15d'électeurs américains vont devoir choisir
00:21:17ce mardi entre Kamala Harris et Donald Trump
00:21:19le monde entier donc retient son sou
00:21:21pour cette échéance décisive
00:21:23les deux candidats ont multiplié les meetings
00:21:25en Pennsylvania, état clé
00:21:27un résultat serré attendu cette nuit
00:21:29Alors parlons vrai, est-ce que l'Europe a encore
00:21:31de l'importance pour les Etats-Unis
00:21:33et la France ? A-t-elle encore de l'importance
00:21:35de l'autre côté de l'Atlantique
00:21:37vu le déclassement de notre pays ?
00:21:39Et à cette question, pour la France et l'Europe
00:21:41vaut-il mieux une victoire de Harris, de Trump
00:21:43ou cela ne change rien ? Vous dites
00:21:45à 6% de Harris, à 84%
00:21:47de Trump et à 10% que ça ne change rien
00:21:49Vous voulez réagir ?
00:21:51Aude et les vraies voix attendent vos appels
00:21:53au 0 826 300 300
00:21:55Et Nelson Monfort est avec nous, journaliste franco-américain
00:21:57Bonsoir Nelson
00:21:59Bonsoir à vous tous
00:22:01Il n'y a que des gens que j'aime bien autour de votre plateau
00:22:03donc je suis très heureux de...
00:22:05Il y a qui par exemple ?
00:22:07Ils se reconnaîtront
00:22:09entre Eric et Philippe
00:22:15Ils se reconnaîtront
00:22:17Absolument, mais je suis quand même la préférée
00:22:19Nelson Monfort, n'oubliez pas
00:22:21Philippe Bilger, avant de passer la main
00:22:23à Nelson Monfort aujourd'hui
00:22:25finalement la victoire, on attend une
00:22:27victoire, mais qu'est-ce qui serait mieux pour nous peut-être ?
00:22:29Alors à mon avis, je vais faire
00:22:31un raisonnement que j'espère
00:22:33réaliste, le premier
00:22:35c'est de dire que de toute manière
00:22:37la politique internationale
00:22:39de l'un des deux
00:22:41du président élu
00:22:43ressemblera à celle de l'autre
00:22:45dans la mesure où l'Amérique
00:22:47sera toujours considérée
00:22:49par rapport à l'Europe comme une priorité
00:22:51mais si vous me permettez
00:22:53un raisonnement plus cynique
00:22:55ce serait de dire
00:22:57que pour les intérêts de la France
00:22:59et de l'Europe, il vaut mieux
00:23:01de mon point de vue, avoir
00:23:03une présidence
00:23:05qu'on me pardonne cet adjectif
00:23:07très méprisant, médiocre
00:23:09parce que plus l'Amérique
00:23:11sera faible, plus l'Europe
00:23:13sera forte.
00:23:15Alors moi je vais
00:23:17Nelson est l'expert
00:23:19donc il va nous départager, moi je vais
00:23:21faire un distinguo, je pense que la politique
00:23:23internationale, si c'est
00:23:25Trump ou Harris, peut changer
00:23:27c'est à dire que Trump
00:23:29a dit qu'il réglerait assez vite le conflit en Ukraine
00:23:31est-ce qu'il appuierait de la même manière et financièrement
00:23:33l'effort de guerre
00:23:35ukrainien face à la Russie ? Deuxième question
00:23:37quelle sera la position de
00:23:39Trump par rapport à celle d'Harris sur le conflit
00:23:41au Moyen-Orient ? Vous avez vu que les démocrates
00:23:43dans par exemple l'état du Michigan
00:23:45où il y a une forte communauté musulmane
00:23:47sont sur le point peut-être de perdre cet état
00:23:49parce que les musulmans américains
00:23:51approchent la politique actuelle
00:23:53de Biden
00:23:55et puis le troisième point
00:23:57c'est qu'est-ce que ferait l'élu
00:23:59face au
00:24:01financement de l'OTAN
00:24:03maintenant économiquement ça ne changera rien
00:24:05parce qu'en fait quand vous regardez la présidence d'Obama
00:24:07il avait déjà enjambé l'Europe
00:24:09pardonnez-moi on est marginalisé
00:24:11on est marginalisé
00:24:13Mario Draghi l'ancien président de la BCE a fait un rapport
00:24:15en disant au rythme où vont les choses
00:24:17l'Europe est en train de disparaître industriellement
00:24:19économiquement le vrai face-à-face
00:24:21c'est Etats-Unis, Chine, que ce soit Harris
00:24:23ou que ce soit Trump, il y aura un protectionnisme
00:24:25hallucinant, il y aura des droits de douane
00:24:27pour les produits importés de France ou d'Europe
00:24:29et là je suis d'accord ça ne changera pas grand-chose
00:24:31Alors effectivement je pense que sur le plan
00:24:33économique ça sera blanc bonnet et bonnet blanc
00:24:35ou à peu près, en revanche c'est sur le plan
00:24:37géopolitique que ça peut tout changer
00:24:39mais pour une bonne et simple raison également
00:24:41c'est que Donald Trump n'est pas
00:24:43prévisible, il est unpredictable
00:24:45ce qui veut dire qu'il y a un certain
00:24:47nombre de pays et probablement
00:24:49d'autocrates que je ne citerai pas
00:24:51qui vont se calmer parce qu'ils ne
00:24:53savent pas ce qu'ils sont
00:24:55en droit d'attendre ou plutôt
00:24:57d'attendre de pire de la part
00:24:59de Donald Trump, donc pour nous c'est plutôt positif
00:25:01effectivement
00:25:03je suppose qu'il mettrait fin
00:25:05à un certain nombre de guerres
00:25:07ce qui va avoir des conséquences pour nous
00:25:09et ce qu'il y a comme conséquence pour Bruxelles
00:25:11d'avoir fait créer une espèce
00:25:13d'organisation
00:25:15constituée de diplomates et de représentants
00:25:17des différents pays
00:25:19qui sont membres de l'Union Européenne
00:25:21et qu'ils appellent la Task Force
00:25:23Trump pour ne plus se trouver
00:25:25démuni face à une élection
00:25:27qui effectivement
00:25:29donnerait raison à tous les électeurs
00:25:31qui veulent voter M. Trump.
00:25:33Nelson Monfort, petit, forcément
00:25:35vous avez des avis qui divergent
00:25:37et qui convergent
00:25:39C'est à dire que pour être allé
00:25:41trois fois aux USA cette année
00:25:43y compris une fois tout récemment
00:25:45vous savez, les Américains
00:25:47c'est à se demander
00:25:49comment
00:25:51quasiment ne savent pas où est l'Europe
00:25:53et encore moins
00:25:55où est la France, je dis bien, où est
00:25:57Il confonde avec l'Italie
00:25:59Exactement, il la confonde avec l'Italie
00:26:01Il n'arrive pas à la situer
00:26:03sur une carte, donc à partir de là
00:26:05je pense que
00:26:07en tout cas il y a une chose qui est sûre, c'est que la
00:26:09politique étrangère
00:26:11les Américains ne voteront absolument
00:26:13pour la politique étrangère
00:26:15même si, comme on vient de dire
00:26:17Trump
00:26:19promet de mettre la fin
00:26:21à la guerre en Crède en 48h
00:26:23ça je ne sais pas qui
00:26:25mais il y a une indifférence, une ignorance
00:26:27une ignorance totale
00:26:29et une indifférence, un manque d'intérêt
00:26:31total des Américains
00:26:33vis-à-vis de la France en général
00:26:35enfin de l'Europe en général
00:26:37et de la France
00:26:39Très peu d'Américains ont des passeports
00:26:41il y en a plein qui ne sont jamais sortis des États-Unis
00:26:43Et justement
00:26:45il y en a
00:26:47il y en a déjà énormément
00:26:49qui ne sont jamais sortis de leur propre état
00:26:51de leur propre stade
00:26:53encore moins de traverser
00:26:55l'Atlantique
00:26:57Donc mon cher Nelson, est-ce que ça veut dire
00:26:59que l'Américain moyen
00:27:01évidemment est beaucoup plus sensible
00:27:03à la vision
00:27:05sur la politique intérieure
00:27:07des deux candidats
00:27:09que à sa stratégie
00:27:11internationale
00:27:13Totalement
00:27:15la réponse est dans la question
00:27:17je peux vous dire, pour en avoir parlé
00:27:19avec certains confrères
00:27:21certaines autorités comme on dit là-bas
00:27:23notamment à New York, New York qui est peut-être
00:27:25la ville avec Boston peut-être la plus
00:27:27européenne, la plus internationale
00:27:29mais l'Europe n'intéresse pas
00:27:31du tout les Américains
00:27:33la politique étrangère
00:27:35la politique étrangère ne les intéresse pas
00:27:37et ça ne sera absolument pas
00:27:39une idée de vote
00:27:41absolument pas
00:27:43ils voteront pour tout, mais pas pour ça
00:27:45Je suis alignée avec vous
00:27:47sauf sur un point
00:27:49c'est que lorsqu'il y a eu
00:27:51ces financements
00:27:53concernant les armes qui étaient livrées
00:27:55et qui continuent d'être livrées à l'Ukraine
00:27:57vous avez eu quand même un tollé
00:27:59dans la population américaine
00:28:01qui refusait de financer une guerre
00:28:03qui n'est pas la leur
00:28:05et qui ne sera jamais la leur finalement
00:28:07Vous avez tout à fait raison
00:28:09d'ailleurs ils la refusent de plus en plus
00:28:11aujourd'hui je pense qu'on peut dire que les Américains
00:28:13sont totalement contre
00:28:15cet investissement
00:28:17énorme et encore tout récent
00:28:19de financer
00:28:21vis-à-vis
00:28:23et là il est clair qu'une
00:28:25élection de Donald Trump je pense
00:28:27changera des choses
00:28:29il arrêterait sans doute les frais
00:28:31effectivement il y a eu au départ
00:28:33une forme d'enthousiasme
00:28:35et à la fin ça s'est transformé en
00:28:37un vrai rejet
00:28:39de toutes ces décisions
00:28:41on a presque l'impression d'ailleurs qu'aujourd'hui
00:28:43les décisions qui sont prises
00:28:45pour encourager et financer
00:28:47l'Ukraine
00:28:49deviennent presque
00:28:51contre-produites
00:28:53je le pense vraiment
00:28:55C'est une élection historique
00:28:57d'un côté une femme
00:28:59et d'un candidat condamné
00:29:01ça a un impact
00:29:03Eric Revelle ?
00:29:05Oui ça a sans doute un impact
00:29:07ça serait historique parce que ce serait la deuxième fois
00:29:09dans toute l'histoire des élections américaines
00:29:11qu'un président serait réélu
00:29:13mais je voulais...
00:29:15I have a question for you
00:29:17I need your answer
00:29:19il y a un truc qui marque les Américains
00:29:21vous avez été récemment Nelson
00:29:23c'est l'inflation
00:29:25c'est aussi ça le bilan Biden
00:29:27et notamment
00:29:29le doublement du prix du litre d'essence
00:29:31alors là-bas on vend ça au galon mais au pays
00:29:33de la voiture reine
00:29:35j'imagine que ça pour les Américains
00:29:37c'est quelque chose qui regarde de près
00:29:39Vous avez absolument raison
00:29:41mais ça c'est une question
00:29:43de publicité
00:29:45ça ne concerne pas du tout la politique
00:29:47étrangère pour répondre à votre
00:29:49question initiale
00:29:51vous avez dit quelques choses
00:29:53et d'ailleurs je pense que ça
00:29:55correspond un petit peu à ce qu'on pensait
00:29:57le prix de la vie
00:29:59et l'immigration sur laquelle
00:30:01Donald Trump joue énormément
00:30:03ça va de soi
00:30:05Merci beaucoup
00:30:07Nelson Monfort parce qu'on sait qu'on a besoin de vous
00:30:09libérer, merci pour ces quelques minutes
00:30:11Thank you for coming
00:30:13It was a great time
00:30:19Je crois que vous passez sous un tunnel
00:30:21Merci
00:30:23Merci à vous
00:30:25Si Kamala Harris
00:30:27passait ce serait quand même
00:30:29un bouleversement
00:30:31elle ferait partie
00:30:33d'une puissance, femme à la tête d'une puissance
00:30:35mondiale mais elle ferait partie
00:30:37de quelques présidentes dans le monde
00:30:39Ah oui sur ce plan là
00:30:41Cécile vous avez raison
00:30:43il y aurait déjà
00:30:45une forme de révolution
00:30:47qu'on l'approuve ou non
00:30:49ses origines en partie jamaïcaines
00:30:51le fait qu'elle soit une femme
00:30:53pour un pays qui naturellement
00:30:55pouvait apparaître comme plus virile
00:30:57que d'une certaine manière
00:30:59féministe
00:31:01ce serait une révolution
00:31:03alors j'espère que comme certaines
00:31:05femmes qui ont été premières
00:31:07ministres en France
00:31:09elle ne détruira pas
00:31:11ce progrès par une politique médiocre
00:31:13mais ça c'est mon point de vue
00:31:15et je suis le seul
00:31:17peut-être à le partager
00:31:19donc j'y tiens particulièrement
00:31:21tant mieux, on va le sanctuariser
00:31:23on part au 0826
00:31:25300 300 avec Sandra
00:31:27notre vraie voix du jour, alors Sandra qu'est-ce que vous en pensez
00:31:29pour la France et l'Europe, il vaut mieux une victoire
00:31:31d'Harris ou de Trump ou ça ne changera rien du tout
00:31:33alors moi ce que je pense
00:31:35c'est que dans une relation quelle qu'elle soit
00:31:37vous savez on ne peut pas toujours agir
00:31:39sur l'autre
00:31:41par contre on peut décider de modifier
00:31:43notre posture, ce que je veux dire c'est qu'aujourd'hui
00:31:45l'Europe et la France, on regarde ce qui se passe
00:31:47aux Etats-Unis mais en réalité
00:31:49on a juste des constats
00:31:51qu'on ne peut pas agir, donc par contre
00:31:53on peut décider en se disant si c'est
00:31:55Trump et qui fait ça
00:31:57ou ça, nous on prendra cette posture là
00:31:59et inversement
00:32:01si c'est Kamala Harris
00:32:03on est un peu sclérosé
00:32:05j'ai la sensation qu'on attend
00:32:07un événement
00:32:09sur lequel on a peu de prise
00:32:11et qui sur le fond
00:32:13nous dans notre quotidien ne va pas forcément changer
00:32:15alors dans la relation
00:32:17européenne on est bien d'accord mais j'ai l'impression que l'Europe
00:32:19elle est tellement sclérosée
00:32:21qu'elle observe
00:32:23et elle subit. Alors on va faire
00:32:25réagir nos vrais voix, je ne sais pas Eric Revelle
00:32:27Anne Mazoyer, je me rappelle, je crois que c'était il y a pile
00:32:2950 ans, je crois que c'était en 74
00:32:31un secrétaire d'Etat américain avait dit
00:32:33en parlant de l'Europe, l'Europe quel numéro de téléphone
00:32:35Who do I call ?
00:32:37en version originale, est-ce que 50 ans après
00:32:39ce n'est pas toujours la même chose ?
00:32:41Eric ou Anne ?
00:32:43Enfin, l'Europe fédérale
00:32:45alors on dit qu'elle se construit
00:32:47grâce aux crises, alors le moins qu'on puisse dire
00:32:49c'est que l'Europe est en crise et qu'elle ne se construit pas
00:32:51vraiment très rapidement, vous voyez ?
00:32:53Parce qu'en fait, qui incarne la politique
00:32:55étrangère en Europe ? Bon il y a un monsieur
00:32:57pesque politique étrangère
00:32:59mais il n'a aucun
00:33:01poids ce commissaire
00:33:03qui donne le la de la stratégie
00:33:05industrielle en Europe ?
00:33:07Stéphane Séjourné, il est commissaire
00:33:09à l'industrie. Non, il est auditionné.
00:33:11Il est auditionné actuellement.
00:33:13Ce que je veux dire c'est que cette Europe
00:33:15est quand même de petite taille
00:33:17pour ne pas employer le mot naine
00:33:19mais est de petite taille
00:33:21en termes de politique étrangère
00:33:23en termes de stratégie économique
00:33:25en termes même de défense militaire
00:33:27tout ça est très récent, donc oui
00:33:29il y a 50 ans le secrétaire d'état américain disait
00:33:31mais qui dois-je appeler pour
00:33:33parler à quelqu'un d'important en Europe ?
00:33:35On a toujours le même problème, sauf peut-être Mme van der Leyen
00:33:37mais le problème de Mme van der Leyen c'est qu'elle est élue
00:33:39par personne, en tout cas pas par nous les citoyens
00:33:41en Europe et qu'elle fait comme si elle était
00:33:43le chef d'état européen, ça ça me choque aussi.
00:33:45Vis-à-vis de la Chine
00:33:47les Etats-Unis, Éric Revelle
00:33:49aujourd'hui, nos relations nous avec la Chine
00:33:51et eux avec la Chine
00:33:53est-ce que ça peut
00:33:55ouvrir quelque chose
00:33:57ou fermer en tout cas les Etats-Unis
00:33:59pourraient fermer définitivement avec la Chine alors que nous
00:34:01on coopère
00:34:03avec eux aujourd'hui ? Mais les Américains
00:34:05ils ont la puissance
00:34:07pour eux, vous savez on a longtemps dit
00:34:09que la Chine allait dépasser économiquement les Etats-Unis
00:34:11c'est pas du tout ce qui se passe en ce moment
00:34:13les Etats-Unis sont en plein regain économique
00:34:15et avec, grâce à l'Inflation
00:34:17Reduction Act de Biden qui est un paquet
00:34:19de subventions au gaz de schiste
00:34:21qui donne une énergie pas chère, il y a
00:34:23plein de groupes européens qui sont en train de se délocaliser
00:34:25aux Etats-Unis. Les Etats-Unis
00:34:27ils sont libéraux dans le discours mais ils sont
00:34:29ultra protectionnistes quand ils s'avident d'eux
00:34:31parce que c'est America first
00:34:33sans reprendre le slogan
00:34:35mais ce que je veux dire c'est que
00:34:37les Américains eux ils disent
00:34:39les voitures chinoises électriques c'est 100% taxe
00:34:41nous on dit on va commencer par 10%
00:34:43puis on va vous recoller 35%
00:34:45mais vous voyez on n'est pas
00:34:47on n'a pas la puissance des Américains pour imposer
00:34:49quoi que ce soit, surtout pas aux Chinois
00:34:51mais ce qu'il y a d'intéressant
00:34:53pardon Anne j'en ai pour une seconde
00:34:55ce qu'il y a d'intéressant c'est de voir
00:34:57quelle sera l'incidence si Trump
00:34:59est élu de sa conception
00:35:01dans la vie internationale
00:35:03du rapport de force
00:35:05ou du rapport amical
00:35:07est-ce que les Chinois face au rapport
00:35:09de force seront
00:35:11se soumettront, c'est peu probable
00:35:13ou est-ce qu'ils réagiront
00:35:15sur le même mode
00:35:17entre la Chine et les Etats-Unis
00:35:19au lieu que ça soit entre je dirais
00:35:21le camp du Nord
00:35:23et donc le problème ça va être
00:35:25vraiment une guerre à mort
00:35:27parce que les Chinois savent très bien qu'ils ne peuvent pas
00:35:29laisser les Américains
00:35:31défendre leur hégémonie
00:35:33et donc ça va être très compliqué
00:35:35en ce qui concerne en revanche
00:35:37les questions, j'en reviens
00:35:39géopolitique pour nous
00:35:41je pense que ça sera probablement
00:35:43positif, certainement même
00:35:45mais quand vous parlez de guerre froide
00:35:47quand il y a eu la guerre froide, la première de 45 à 90
00:35:49il n'y avait pas d'échanges commerciaux
00:35:51entre le bloc soviétique et le bloc occidental
00:35:53il n'y en aura mais sous condition
00:35:55mais là avec la Chine
00:35:57est-ce que le dollar est en danger
00:35:59mais pas du tout
00:36:01alors peut-être guerre froide
00:36:03économique mais attendez, il y a quand même un truc
00:36:05qu'il faut voir, c'est que dans certaines périodes
00:36:07les Etats-Unis et la Chine sont
00:36:09des concurrents terribles etc. mais sont des
00:36:11alliés objectifs. Souvenez-vous d'une chose
00:36:13c'est que plus la Chine
00:36:15exportait vers les Etats-Unis
00:36:17des produits pas chers que les
00:36:19Américains laissaient rentrer, les excédents
00:36:21financiers que générait
00:36:23ce commerce chinois en direction de la Chine
00:36:25eh bien il permettait
00:36:27il permettait d'acheter du papier
00:36:29américain, des obligations américaines pour soutenir
00:36:31la dette américaine. Mais bien sûr
00:36:33donc si vous voulez, il y a aussi ça, c'est que
00:36:35les excédents financiers chinois
00:36:37qui faisaient florer sous les Etats-Unis
00:36:39étaient récupérés dans le fait
00:36:41que les Chinois achetaient de la dette américaine
00:36:43bah oui.
00:36:45Merci en tout cas pour ce sujet, en tout cas
00:36:47ce débat passionnant, vous restez avec nous
00:36:49et espérons que le Qui c'est qui
00:36:51qui l'a dit sera passionnant
00:36:53je vais être là
00:36:55je vais perdre
00:36:57et là vous allez en avoir des dettes, je peux vous assurer
00:36:59eh bien chinois ou pas chinois
00:37:01il va falloir y aller les gars
00:37:03on le sait dans un instant, merci de votre fidélité
00:37:05vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter
00:37:07et ça fait chaud au coeur, on est ensemble
00:37:09jusqu'à 19h avec Philippe David et nos vrais voix du jour
00:37:11On vous souhaite la bienvenue
00:37:13Philippe Bilger était avec nous aujourd'hui
00:37:15Eric Rebel, Anne Mazeuiller
00:37:17avec Philippe David, on est ensemble jusqu'à 19h
00:37:19et quand on vient nous voir dans la rue
00:37:21en disant finalement, c'est quoi la règle du
00:37:23Qui c'est qui l'a dit, on vous a dit
00:37:25qu'il n'y a pas de règle, c'est ça, enfin il y a une règle
00:37:27mais il n'y a pas de règle, c'est différent tous les jours
00:37:29Philippe Bilger
00:37:31Je peux dire qu'en dehors de vous-même
00:37:33je suis le seul à la respecter
00:37:35la règle
00:37:37C'est ça, on va essayer de la faire respecter tout de suite
00:37:39En termes de mauvaise foi, il est très fort
00:37:41Sandra vous êtes avec nous
00:37:43Eh bien c'est à vous de lancer le jingle
00:37:45Alors Qui c'est qui qui l'a dit
00:37:47et pas de triche
00:37:49Les vrais voix Sud Radio
00:37:51Sandra c'est un vœu pieux
00:37:53j'ai envie de vous le dire
00:37:55Désolé mais une telle charge contre Philippe Bilger
00:37:57c'est un peu dur quand même
00:37:59C'est pas sympa, qui c'est qui qui l'a dit
00:38:013 points à Louis Boyard
00:38:03Quand vous parlez de légaliser
00:38:05le cannabis, c'est le député ou l'ancien dealer
00:38:07qui parle ?
00:38:09Marine Le Pen
00:38:11Presqu'à table 2
00:38:13C'est la première fois
00:38:153 points
00:38:17Vous avez déjà eu 2 points
00:38:19Vous avez déjà eu 2 points
00:38:21On est là, il est à 3
00:38:23Ce seront peut-être les derniers
00:38:25Qui c'est qui qui l'a dit
00:38:27à 3 points
00:38:29mais ce n'est pas un homme politique
00:38:31Qui c'est qui qui l'a dit
00:38:33sur la dissolution de l'Assemblée Nationale
00:38:35Quand un type intelligent
00:38:37prend une décision absurde, c'est un problème psychologique
00:38:43L'angocha
00:38:45L'angocha
00:38:47Non
00:38:49Non
00:38:51C'est dans une interview
00:38:53C'est un peu comme Jacques Attali
00:38:55C'est un visiteur du soir
00:38:57C'est pas Alain Minc
00:38:59C'est Alain Minc qui l'a dit
00:39:013 points
00:39:03Attali aurait pompé Alain Minc
00:39:05Ce serait la première fois dans un livre
00:39:07Je vous en prie
00:39:09S'il vous plaît
00:39:11L'envie privée ne nous regarde pas
00:39:13Je parlais du copiage
00:39:15Ah d'accord
00:39:21Bienvenue chez Closer
00:39:23Qui c'est qui qui l'a dit
00:39:25J'ai le sentiment que le tribunal a du mal à entendre
00:39:27des arguments que nous développons
00:39:29Sandra, facile
00:39:31Je peux vous souffler Sandra
00:39:33Vous mettez la pression
00:39:35Marine Le Pen
00:39:37Marine Le Pen
00:39:39J'ai dit l'angocha
00:39:41Elle n'a pas répondu
00:39:43Elle ne répond pas
00:39:45Sandra dit qu'elle n'a pas eu le temps
00:39:47Philippe David
00:39:49Mais je savais bien Sandra, j'aime la vendée
00:39:51Je vous dis qu'il n'y a pas de règles
00:39:53On ne peut rien faire
00:39:55C'est parti
00:39:57Qui c'est qui l'a dit à 3 points
00:39:59Je réfléchis à la suppression de la taxe foncière
00:40:01pour instaurer un impôt local
00:40:03en fonction du revenu de chacun
00:40:05Sandra c'est 3 points
00:40:07Ça c'est une idée
00:40:09horizon estrosi
00:40:11C'est la réponse de Sandra
00:40:13qui s'est fait ce matin
00:40:15Je sens que dans le ton ça ne vous amuse pas des masses
00:40:17Question qui c'est qui qui l'a dit 2 points
00:40:19Nous prendrons le président
00:40:21que les américains nous donnent
00:40:23Sandra
00:40:25Nous donnerons
00:40:27Sandra
00:40:29De gauche
00:40:31Ce n'est pas une réflexion à Mélenchon
00:40:33Ce n'est pas assez modéré
00:40:35Ça pourrait être Macron
00:40:37Il a un prénom
00:40:39Un prénom de cadeau
00:40:41De cadeau
00:40:43Noël
00:40:45Oui mais c'est un prénom composé
00:40:47C'est un prénom composé
00:40:49Noël
00:40:51Jean-Noël Barreau
00:40:53Le ministre de l'Europe
00:40:55Je vous dis que Bonpart a dit la même chose
00:40:57Tout le monde a dit la même chose
00:40:59C'est scandaleux
00:41:01Mettez sur votre téléphone Bonpart
00:41:03C'est le premier américain qui choisira
00:41:05Tout le monde ne pompe pas tout le monde
00:41:07Mais là il ne s'agit pas des pulls
00:41:09Vous êtes toujours en Bonpart
00:41:11C'est une vérité vraie
00:41:13Oui
00:41:15Une vérité c'est toujours vrai
00:41:17Qui c'est qui qui l'a dit à 2 points
00:41:19La justice des mineurs
00:41:21ne peut pas être celle des majeurs
00:41:23Mais il peut y avoir des dérogations
00:41:25Dans des situations tout à fait particulières
00:41:27Notamment de crimes atroces
00:41:29Oh là là
00:41:31C'est pas une citation c'est une conférence
00:41:33Alors là c'est du RL
00:41:35C'est du RL
00:41:37C'est du RL
00:41:39Ça devrait faire rire
00:41:41Dalida
00:41:43Facile
00:41:45Marion
00:41:47Il les garde des seaux
00:41:49Migo
00:41:51C'est tout même bizarre
00:41:53Je trouve ça très bizarre
00:41:55Comme réflexion
00:41:57C'est plutôt Retaillez
00:41:59Allez les amis
00:42:01Il ne nous reste que 53 secondes pour gagner
00:42:03Question qui c'est qui qui l'a dit
00:42:053 points
00:42:07L'état français peut s'effondrer si la violence continue à gagner des territoires
00:42:09Sombra
00:42:11Bah non mais j'ai rien entendu moi
00:42:13L'état français peut s'effondrer si la violence continue à gagner des territoires
00:42:15Ah oui non non
00:42:17J'ai pas entendu
00:42:19J'ai entendu ce que vous avez dit mais j'ai pas entendu
00:42:21Il aurait dû être
00:42:23ministre de l'intérieur
00:42:25Si ça avait fonctionné
00:42:27Bonne réponse d'Eric Revelle
00:42:29Eric Ciotti
00:42:31Pas ministre de l'intérieur
00:42:33C'est ce qui était prévu
00:42:35Si les autres avaient gagné
00:42:37Philippe
00:42:39Une dernière question
00:42:41A deux points
00:42:43Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:45Que ce soit Kamala Harris ou que ce soit Donald Trump
00:42:47Nous travaillerons avec
00:42:49Sombra
00:42:51Notre premier ministre
00:42:53Non c'est un député
00:42:55Député
00:42:57Député RN
00:42:59Ça finit en oui
00:43:01Tanguy
00:43:03Baratelli
00:43:05Jacobelli
00:43:07Le gardien de but de Nice
00:43:09Le gardien de but de Nice
00:43:11Alors c'est Jacobelli
00:43:13Excusez-moi on vous a distribué un truc
00:43:15Vous avez mangé un truc particulier
00:43:17Dominique Jacobelli
00:43:19C'est lui
00:43:21Est-ce qu'on peut se taire
00:43:23Refaites votre blague
00:43:25Le VAR c'est pour nous aider
00:43:27Bon Philippe
00:43:29Je l'ai dit Baratelli
00:43:31Après j'ai dit Jacobelli
00:43:33Mais surtout moi j'ai dit
00:43:35Tanguy m'a dit non et j'ai dit la verdure
00:43:37Oui bah je sais
00:43:39Vous pouvez me dire le rapport
00:43:41Allez
00:43:43Je pense que
00:43:45Moi j'appelle la cantine
00:43:47J'enlève l'alcool
00:43:49Est-ce qu'il m'a bien compté
00:43:51Les deux points
00:43:53Vous avez 10 points
00:43:55Sandra
00:43:57Et Sandra qui est avec nous
00:43:59Sandra merci d'avoir joué avec nous
00:44:01Je vous en prie
00:44:03Et je vous invite à surveiller le début du Vendée Globe
00:44:05Dimanche 10 Novembre
00:44:07Pourquoi le Vendée Globe
00:44:09Bah c'est en Vendée je suis Vendéenne
00:44:11Ah d'accord je pensais que vous étiez dessus moi
00:44:13On vous aurait fait coucou
00:44:15Alors vous savez comment Philippe David écrit le Vendée Globe
00:44:17Non
00:44:19Alors il écrit le
00:44:21Vendée
00:44:23C'est ça
00:44:25Il avait pas compris que c'était le département
00:44:27Bon bah c'est pas grave
00:44:29Et merci on vous embrasse Sandra
00:44:31Je vous en prie
00:44:33A très bientôt vous revenez quand vous voulez
00:44:35Allez dans un instant le journal La Météo
00:44:37Et le coup de gueule de Philippe David
00:44:39Ah bah un coup de gueule tiens sur François Hollande
00:44:41Oui dis donc
00:44:43Un président ne devrait pas dire ça
00:44:45Je suis pas encore
00:44:47Les vrais voici de radio
00:44:4917h-19h
00:44:51Philippe David, Cécile de Ménibus
00:44:53Et c'est une table
00:44:55Bien fournie aujourd'hui
00:44:57Intellectuellement parlant j'explique
00:44:59A part physiquement
00:45:01Philippe David bien entendu
00:45:03Oméga du gras
00:45:05Non non non
00:45:07Bah vous avez caché votre pyjama ou un truc comme ça
00:45:09Non non
00:45:11Non bah vous avez passé un beau week-end alors
00:45:13Autour de cette table Philippe Bilger est avec nous
00:45:15Président de l'Institut de la Parole Eric Revelle
00:45:17Éditorialiste Sud Radio entre autres
00:45:19Patrick Mazoyer patron de Fair Value
00:45:21Corporate and Public Affairs
00:45:23Et cabinet de relations publiques internationales
00:45:25Et vous au 0826
00:45:27300 300
00:45:29Et comme vous laissez des messages sur les répondeurs
00:45:31Nous nous devons de les écouter
00:45:33Oui je suis Olivier
00:45:35De Monde de Lyon à Napoule
00:45:37Quand on parle de ces problématiques
00:45:39De délinquance de vendeurs
00:45:41De drogue ou quoi je crois qu'il y a un moment donné
00:45:43Où il faudrait qu'on restore le service
00:45:45Militaire pour que on puisse
00:45:47Recanaliser les jeunes
00:45:49Laisser leur donner des voix
00:45:51Leur donner l'envie de vivre ensemble
00:45:53Un peu aussi de respect
00:45:55De l'autorité des choses comme ça
00:45:57Est-ce que
00:45:59Si on n'a pas les moyens
00:46:01Je suis très partisan de l'autorité
00:46:03Sur les autres
00:46:05Et
00:46:07Plus sérieusement Cécile
00:46:09Vous me permettez juste un petit mot
00:46:11J'ai appris à l'instant
00:46:13Que Donald Trump avait dit
00:46:15Si je perds je m'inclinerais
00:46:17C'est la première fois
00:46:19Qu'il dit ça
00:46:21Et est-ce qu'il tiendra parole
00:46:23Je n'en sais rien
00:46:25Mais très sérieusement
00:46:27Est-ce que c'est pas une façon de relancer les électeurs
00:46:29En disant surtout pas
00:46:31Rétablissement du service militaire
00:46:33Vous êtes pour
00:46:35On peut dire qu'on a beaucoup perdu
00:46:37C'est Chirac qui avait décidé de supprimer
00:46:39Enfin de suspendre le service national
00:46:41C'était quand même melting pot
00:46:43En anglais formidable
00:46:45Maintenant ça coûtait quand même un bras
00:46:47Mais le coût social
00:46:49De la suppression du service militaire
00:46:51Il n'est pas négligeable non plus
00:46:53Et puis autre chose
00:46:55On a vendu plein de casernes
00:46:57Le retour en arrière n'est pas possible
00:46:59Je rappelle quand même que l'armée de terre française
00:47:01N'est plus équipée de FAMAS mais d'un fusil d'assaut allemand
00:47:03HK416
00:47:05Même ça c'est plus bon
00:47:07Je pense qu'on a beaucoup perdu avec la suppression du service militaire
00:47:09Anne Mazoyer vous êtes d'accord
00:47:11Mais vous n'avez pas fait le service militaire
00:47:13Non mais j'aurais pu
00:47:15Mais non pas du tout
00:47:17Mais je suis tout à fait d'accord
00:47:19Je pense que ça donnait une colonne vertébrale
00:47:21Et c'était très important aussi pour éviter une fracture sociale
00:47:23Parce que tout le monde était logé
00:47:25Entre guillemets à la même enseigne
00:47:27C'est important
00:47:29Allez dans un instant le coup de gueule de Philippe David
00:47:31Oh je vais parler
00:47:33Des nouvelles leçons de stratégie de François Hollande
00:47:35Qui m'ont laissé pantois
00:47:37J'ai pas dit qu'ils m'ont fait tomber de l'armoire
00:47:39J'ai peur de me faire reprendre par Philippe Bilger
00:47:41Vous ne le dit plus
00:47:43Parce que j'ai peur de me faire reprendre
00:47:45Vous vous êtes fait trop de bleu
00:47:47Oui c'est ça
00:47:49Et c'est généralement quand on tombe de l'armoire
00:47:51C'est régulièrement
00:47:53Dans une chambre accouchée
00:47:55Et visiblement c'est pas là
00:47:57Allez on revient dans un instant
00:47:59C'est nous, nous revoilà
00:48:01On est là jusqu'à 19h
00:48:03Avec nos invités
00:48:05Vraie voix du jour
00:48:07C'est avec nous Eric Revelle, Philippe Bilger
00:48:09Et tout de suite ça va aller
00:48:11Avec Philippe David
00:48:13Ah oui je regresse que
00:48:152027 se passe de la meilleure des façons
00:48:17C'est à dire avec une incarnation
00:48:19Ce qui veut dire quoi ?
00:48:21Ce qui veut dire que ce grand parti socialiste qui doit émerger
00:48:23Dans quelques mois, qui doit s'élargir
00:48:25Doit avoir un candidat
00:48:27Ou une candidate à l'élection présidentielle
00:48:29Il n'y a pas de candidat unique de la gauche
00:48:33Comme d'habitude je vais remettre le clocher
00:48:35Au milieu du village et aujourd'hui ce sera une préfecture
00:48:37Celle de la Corrèze
00:48:39Puisque nous partons à Tulle dont François Hollande
00:48:41A été maire de 2001 à 2008
00:48:43François Hollande dont vous venez d'entendre la voix
00:48:45C'était hier soir sur BFM TV
00:48:47Où il a expliqué doctement
00:48:49Ce que devait faire la gauche pour l'emporter en 2027
00:48:51Doctement
00:48:53Et subliminalement puisqu'il a évoqué
00:48:55Élection du président de la République
00:48:57Au suffrage universel oblige
00:48:59Qu'il fallait que cette même gauche ait une incarnation
00:49:01Une incarnation non dévoilée
00:49:03Mais qui me pousse à penser
00:49:05Que pour lui elle serait parfaitement incarnée
00:49:07Par un certain François H
00:49:09Né le 12 août 1954 à Rouen
00:49:11J'ai pas dit qui c'était
00:49:13En clair pour reprendre la rhétorique
00:49:15Du bon docteur Knoch
00:49:17La question qui vaille n'est pas si une candidature
00:49:19En 2027 le gratouille
00:49:21Ou le chatouille puisque ce sont les deux
00:49:23A la fois
00:49:25Et c'est là que le problème se pose
00:49:27Comment après avoir été le seul président
00:49:29De la 5ème République
00:49:31De ne pas se représenter
00:49:33Pour défendre son bilan
00:49:35Tant celui-ci était indéfendable
00:49:37Envisager après 5 ans de retrait de la politique
00:49:39Et un retour par la toute petite porte
00:49:41Après avoir été élu
00:49:43Grâce à une triangulaire dans son fief historique
00:49:45Envisager plutôt
00:49:47Et même faire la leçon sur comment gagner
00:49:49Pour son camp
00:49:51Manifestement François Hollande n'a toujours pas compris
00:49:53Que le bilan de son quinquennat avait été
00:49:55D'amener le parti socialiste
00:49:57Au niveau des abysses électorales
00:49:59Puisque les républicains en ne faisant pas le bilan
00:50:01Du quinquennat Sarkozy ont rejoint
00:50:03Les mêmes abysses mais un peu moins profondes
00:50:05Lors de la dernière présidentielle
00:50:07Inutile de dire qu'en écoutant
00:50:09Les stratégies électorales de François Hollande
00:50:11On ne peut pas s'empêcher
00:50:13Subliminalement pour faire un parallèle footballistique
00:50:15D'imaginer un jour Raymond Domenech
00:50:17Après le bus de Nysna
00:50:19Nous expliquer comment gérer un groupe de footballeurs
00:50:21Professionnels à ce niveau
00:50:23De déni et de déconnexion
00:50:25Ce n'est plus de l'inconscience c'est de l'art
00:50:27Je ne suis pas du tout d'accord
00:50:29Avec vous parce que j'ai un faible
00:50:31Intellectuel et pas politique
00:50:33Pour François Hollande
00:50:35D'abord il est évident
00:50:37Que vous dénaturez
00:50:39L'essentiel de ce qu'il a dit
00:50:41Quand on lit bien
00:50:43Ce qu'il a indiqué
00:50:45Il veut constituer le parti socialiste
00:50:47Comme une grande force pour échapper
00:50:49A l'emprise de Mélenchon
00:50:51Et d'autre part il évoque
00:50:53Des candidats possibles
00:50:55Il a parlé de Cazeneuve et de Lucman
00:50:57Oui mais il évoque même
00:50:59Un intervenant
00:51:01Qui serait extérieur
00:51:03Aux joutes socialistes elles-mêmes
00:51:05Donc vous êtes très dur avec François Hollande
00:51:07Et votre indignation
00:51:09Je l'ai trouvé parfois
00:51:11Mieux placée si vous me le permettez
00:51:13Eric Crevel
00:51:15Ce que c'est de faire
00:51:17Ce que François Hollande fait de mieux
00:51:19C'est de la politique
00:51:21On ne peut pas dire que c'était un grand chef d'Etat
00:51:23Il est mis à 11% de cote de popularité
00:51:25Je crois que c'est le plus bas de la 5ème république
00:51:27Mais ce qu'il fait très bien
00:51:29Il faut le reconnaître, c'est de la politique
00:51:31Moi je fais le pari
00:51:33J'ai fait une interview de lui
00:51:35Il n'y a pas très très longtemps
00:51:37Oui ça le chatouille et ça le gratouille
00:51:39Mais en fait
00:51:41Il a poussé
00:51:43A ce niveau-là, la politique est un art
00:51:45Parce qu'en fait François Hollande
00:51:47Qu'est-ce qu'il est en train de faire ?
00:51:49Il est en train de contester Olivier Faure au parti socialiste
00:51:51Il est en train de mettre en place un congrès
00:51:53Qui évidemment souhaiterait qu'il soit à sa main
00:51:55Et moi je pense
00:51:57Que François Hollande pour la gauche
00:51:59Peut devenir le plus petit dénominateur
00:52:01Commun en fait
00:52:03Parce que si Mélenchon est écarté de la course à la présidentielle
00:52:05Ou s'il se présente
00:52:07Et que les français sentent qu'il y a un danger
00:52:09Et qu'il n'y a pas de candidat de gauche au second tour
00:52:11Et bien c'est pas impossible en dépit de tous les reproches
00:52:13Qu'on a fait à François Hollande
00:52:15Qu'il passe ce cap-là et qu'il se retrouve au second tour
00:52:17Sur un malentendu ça peut marcher
00:52:19Sur un malentendu ou sur
00:52:21Alors Philippe ne croit pas qu'il sera candidat
00:52:23Moi je pense
00:52:25Moi je pense pas qu'il fait tout ça pour quelqu'un d'autre
00:52:27Anna Zeuyer
00:52:29Moi je pense qu'aujourd'hui
00:52:31Il vise peut-être autre chose
00:52:33Je ne pense pas qu'il veuille se représenter
00:52:35Il vise peut-être autre chose
00:52:37Il sait très bien l'âge qu'il aura dans deux ans et demi
00:52:3973 ans
00:52:41Donc je sais qu'on assiste à une trumpisation
00:52:43De toute la politique
00:52:45Mais je pense qu'il y a quand même des limites
00:52:47Il faut avoir une force physique
00:52:49Et pour être président même si vous êtes très aidé
00:52:51Très assisté
00:52:53Il faut avoir quand même une force physique
00:52:55Qu'il n'aura peut-être plus à ce moment-là
00:52:57En revanche je pense qu'il prépare quelque chose
00:52:59Qui n'est pas forcément pour son camp
00:53:01Il prépare quelque chose pour lui
00:53:03Parce que je ne pense pas qu'il se représentera
00:53:05Mais ça c'est vraiment une théorie personnelle
00:53:07Je vais faire juste un petit pas de côté
00:53:09S'il ne faisait pas ça pour lui
00:53:11Alors peut-être qu'il y a dans son inconscient personnel
00:53:13L'idée qu'il a emmené la gauche dans le mur
00:53:15Il l'a emmené dans le mur
00:53:17Et peut-être que son challenge
00:53:19Ce serait de restaurer la gauche au pouvoir
00:53:21Même si ce n'est pas lui
00:53:23Alors là je donne beaucoup d'auteurs de politique à François Hollande
00:53:25Mais c'est peut-être ça aussi
00:53:27Merci beaucoup Philippe David
00:53:29Tout de suite le tour de table de l'actu de nos vrais voix
00:53:31Oh dites, je vais envoyer les actualités
00:53:33Vous venez les voir dans la cabine
00:53:35Je vais vous raconter une histoire pas banale
00:53:37Mais vous, vous me racontez pas votre petite journée
00:53:39On a assez perdu de temps comme ça
00:53:41Le tour de table de l'actualité
00:53:43Et Philippe Bigère
00:53:45Vous voulez parler dans votre tour
00:53:47De Jean-Louis Debré
00:53:49Il dit qu'il n'y a plus de grands personnages
00:53:51Que des petits coqs
00:53:53Alors j'ai d'une certaine manière
00:53:55Bien connu
00:53:57Les deux frères Debré
00:53:59Jean-Louis est heureusement toujours vivant
00:54:01Mais j'ai beaucoup apprécié
00:54:03Bernard qui est mort
00:54:05Et lorsque je lis cette phrase
00:54:07Que vous venez de rappeler
00:54:09Ma chère Cécile
00:54:11J'ai eu envie de demander
00:54:13Mais où se place-t-il
00:54:15Jean-Louis Debré
00:54:17Parce que ça n'est jamais impunément
00:54:19Qu'on traite avec tant de
00:54:21Dérision le présent
00:54:23Pour promouvoir le passé
00:54:25Et au fond
00:54:27Voilà un homme, Jean-Louis Debré
00:54:29Dont toute la carrière
00:54:31Sans exception a été construite
00:54:33Grâce à Chirac
00:54:35Il a été un magistrat oubliable
00:54:37Il a été un ministre remplaçable
00:54:39Il a été un président
00:54:41Du conseil constitutionnel
00:54:43Qui a vu
00:54:45À côté de lui
00:54:47Un exceptionnel secrétaire général
00:54:49Jean-Éric Shuttle
00:54:51Et donc à la limite
00:54:53Je n'aime pas
00:54:55Cette dérision qu'il paraît manifester
00:54:57A l'égard des gens d'aujourd'hui
00:54:59Qui sont pas aussi médiocres
00:55:01Qu'on le dit
00:55:03Même si dans le passé
00:55:05Il y a eu des gens très remarquables
00:55:07Et il n'y a pas eu que des de Gaulle
00:55:09Non plus dans le passé
00:55:11Ah bah dis donc !
00:55:13A vous envoyer un petit peu Anne Mazoyer
00:55:15Alors moi je pense qu'il ne faut jamais insulter l'avenir
00:55:17Et que même si aujourd'hui
00:55:19Il y a des petits coqs
00:55:21Il y a aussi des statures un peu plus intéressantes
00:55:23Je suis d'accord avec vous
00:55:25Et puis peut-être que dans l'avenir
00:55:27La situation ou les situations auxquelles nous allons devoir faire face
00:55:29Vont faire émerger
00:55:31De jeunes statures
00:55:33De jeunes coqs qui ne sont que coqs aujourd'hui
00:55:35Et qui deviendront autre chose
00:55:37Ou coquelets même
00:55:39Et qui deviendront
00:55:41Non ça ça ne nous regarde pas
00:55:43Et voilà
00:55:45Donc je pense qu'il faut toujours
00:55:47D'abord ne pas faire de bashing
00:55:49Sur son propre camp
00:55:51C'est à dire la France
00:55:53Il y a des gens remarquables
00:55:55Il y a des gens extraordinaires
00:55:57Il y a une jeunesse extraordinaire
00:55:59Qui peut être à peine à émerger pour d'autres raisons
00:56:01Et je pense que de ce point de vue là
00:56:03Je suis d'accord avec vous
00:56:05Merci de vous complaire en évoquant à table
00:56:07Va-t-il sauver le soldat Jean-Louis ?
00:56:09Non parce que j'ai un peu de mémoire
00:56:11Et je me souviens quand il était ministre
00:56:13De l'intérieur, Jean-Louis Debré
00:56:15Il était pris en grippe
00:56:17Notamment par le journal
00:56:19Le Monde qui le caricaturait
00:56:21Alors c'était peut-être Plantu qui faisait le dessin
00:56:23Avec un entonnoir sur la tête tellement on faisait la comparaison
00:56:25Avec son père Michel Debré et qu'on le trouvait
00:56:27Pardonnez-moi c'est ce que signifiait ce dessin
00:56:29On le trouvait stupide
00:56:31Il faut faire attention effectivement quand on traite les gens
00:56:33De coq, de coquelet, de chapemon
00:56:35Enfin tout ce que vous voulez
00:56:37Parce que Jean-Louis Debré oublie peut-être que lui
00:56:39Quand il était ministre, la presse de gauche
00:56:41L'a lynché
00:56:43Vous vous en souvenez, l'a lynché en le comparant
00:56:45A Michel Debré le père de la constitution
00:56:47Et bien sûr le premier ministre du général
00:56:49Et pour lui ça lui est terrible
00:56:51Donc il n'a pas été pris pour un coquelet
00:56:53Pardonnez-moi il a été pris pour un con
00:56:55C'est là où on disait deux Debrés en dessous de zéro
00:56:57Deux Debrés en dessous de zéro
00:56:59Je vous trouve un peu dur
00:57:01Parce qu'on n'accède pas à ses postes quand même
00:57:03Par hasard
00:57:05Moi je pense que malheureusement
00:57:07Malheureusement
00:57:09Vous avez des gens qui ne sont pas
00:57:11Forcément romains
00:57:13Mais ma chère Cécile
00:57:15Il a eu des qualités tout même
00:57:17Notamment la fidélité à Jacques Chirac
00:57:19C'est rare aujourd'hui
00:57:21Oui c'est rare mais sans Jacques Chirac
00:57:23Qui l'aurait vu à ses postes prestigieux
00:57:25Eric Revelle
00:57:27Sur les plans sociaux
00:57:29Oui oui j'en ai dit un mot
00:57:31Tout à l'heure
00:57:33C'est assez incroyable
00:57:35Ce qui est en train de se passer
00:57:37Pour Auchan qui annonçait hier soir
00:57:39Virer 2300 personnes
00:57:41Et fermer 3 sites historiques
00:57:43Dont celui de Moiselle
00:57:45Je ne vais pas prononcer le nom mais je l'ai en tête
00:57:47Et c'est vrai qu'il est connu de tout le monde
00:57:493 Auchan qui ferment
00:57:51Un modèle qui n'est plus du tout
00:57:53Le modèle que la grande distribution doit utiliser aujourd'hui
00:57:55Des erreurs stratégiques
00:57:57Je le disais tout à l'heure, 14 directeurs généraux en 20 ans
00:57:59Des salariés
00:58:01Qui sont tringues balées
00:58:03De stratégies qui n'aboutissent pas
00:58:05En directeurs généraux qui s'en vont
00:58:07L'Etat aussi
00:58:09Qui a versé
00:58:11Des aides publiques
00:58:13Alors on se posait la question tout à l'heure
00:58:15Avec Philippe Bilger
00:58:17Est-ce qu'un groupe qui dégage des bénéfices
00:58:19Et qui touche les aides publiques
00:58:21C'est une question de morale
00:58:23Mais Auchan perd de l'argent
00:58:25Oui bien sûr, Auchan a perdu 1 milliard d'euros
00:58:27Mais ils ne perdent pas 1 milliard d'euros
00:58:29Parce qu'ils n'ont pas de subventions publiques
00:58:31Ils perdent 1 milliard d'euros parce qu'ils ont fait des erreurs stratégiques
00:58:33Dont celui qui met les barils de lessive
00:58:35Dans le rayon
00:58:37Ou celui ou celle qui est à la caisse
00:58:39N'est pas comptable
00:58:41Donc la question qu'on peut se poser
00:58:43C'est quand vous touchez autant d'aides publiques
00:58:45Pour soutenir l'emploi dans le cadre du CICE
00:58:47Mais ce n'est pas seulement vrai pour les entreprises privées
00:58:49C'était vrai aussi pour les entreprises publiques
00:58:51La Poste a touché un CICE colossal
00:58:53Et a quand même viré pas mal de postiers
00:58:55Ce que je veux dire c'est que les français
00:58:57En ont quand même un peu marre de voir des entreprises
00:58:59Qui appartiennent à des grands groupes
00:59:01Qui font des bénéfices, qui versent parfois des dividendes
00:59:03Même si l'actionnaire a besoin de dividendes
00:59:05Pour financer la prise de risque
00:59:07Qu'il a pris lui pour investir dans ce groupe
00:59:09Je comprends tout ça
00:59:11Mais au bout du bout, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:59:13Vous avez 2300 personnes chez Auchan
00:59:15Des femmes et des hommes
00:59:17Qui font parfois toute leur carrière
00:59:19Qui sont rentrés à 20 ans, qui voulaient partir à 60 ans
00:59:21Et qui se retrouvent virés du jour au lendemain
00:59:23Et puis, cerise sur le gâteau
00:59:25Il y a Michelin qui vire 1200 personnes
00:59:27Qui ferme deux sites historiques
00:59:29Dont celui de Cholet
00:59:31Vous imaginez l'impact économique que ça a
00:59:33Quand 400 ou 500 personnes
00:59:35Qui étaient salariées dans une entreprise
00:59:37Du jour au lendemain se retrouvent au chômage
00:59:39Et ne participent plus à la croissance de la ville dans laquelle ils habitent
00:59:41Plus les sous-traitants
00:59:43Plus les sous-traitants, vous avez raison
00:59:45L'emploi, à mon avis, va repiquer du nez en France
00:59:47Parce que là, on a deux grands plans sociaux
00:59:49Qui n'étaient pas prévus
00:59:51Vous le disiez très justement, Cécile, tout à l'heure
00:59:53Toutes ces PME qui font faillite
00:59:55Et TPE qui font faillite en France
00:59:57Après tout ce qu'elles ont vécu, le remboursement du PEG
00:59:59Le prix de l'électricité
01:00:01Et vous avez, à mon avis, sans doute le chômage
01:00:03Qui va repartir à la hausse
01:00:05Et je ne m'en réjouis pas du tout
01:00:07C'était le seul, peut-être, argument positif
01:00:09Du bilan économique d'Emmanuel Macron
01:00:11Même celui-là en 2027, il risque d'être cet automne
01:00:13J'ai été trop long
01:00:15De toute façon, on avait eu ce débat il y a quelques minutes
01:00:17Raison de plus, je suis à secours
01:00:19Vous étiez parfait
01:00:21Ça nous a permis de dormir, c'est super
01:00:23Je vous ai endormi
01:00:25Ça s'appelle un tacle à la gourde
01:00:27Restez avec nous, le tour de table
01:00:29De l'actu de Anne Mazoyer dans quelques instants
01:00:31France-Maroc, pourquoi une telle nécessité
01:00:33D'apaisement des relations ? On en parle dans un instant
01:00:35A tout de suite
01:00:37On est ensemble jusqu'à 19h
01:00:39Avec Philippe David, nos vrais voix du jour
01:00:41Avec Revelle Anne Mazoyer
01:00:43Et Philippe
01:00:45Votre tour de table, direction le Maroc
01:00:47Pourquoi une telle nécessité d'apaisement
01:00:49Des relations ? Alors, apaisement qui a eu lieu
01:00:51La semaine dernière, a priori
01:00:53Absolument. Alors, il faut quand même revenir un peu
01:00:55Sur le passé, parce que depuis quelques années
01:00:57C'était une relation dégradée
01:00:59Pour différentes raisons
01:01:01Due peut-être à un manque d'usage
01:01:03Car c'est quand même une des dernières
01:01:05Grandes monarchies avec le Japon
01:01:07Et qu'on ne les traite pas comme ils ont été
01:01:09Traités notamment
01:01:11Oui, la plus ancienne
01:01:13Par le président Macron
01:01:15Lors par exemple de l'inauguration
01:01:17D'un train à grande vitesse en 2018
01:01:19On ne les traite pas non plus
01:01:21En essayant de leur imposer
01:01:23Certaines règles, notamment
01:01:25En ce qui concerne la réduction du nombre
01:01:27De visas
01:01:29Concernant les renvois des étrangers
01:01:31Qui étaient donc au QTF
01:01:33On essaye quand même de faire aussi attention
01:01:35A la façon dont
01:01:37Disons le parti Renaissance
01:01:39Peut porter certaines résolutions
01:01:41Au niveau de l'Europe
01:01:43Et qui peuvent porter atteinte à leur intégrité, etc.
01:01:45Mais le plus grand casus belli
01:01:47Ca a été véritablement en 2022
01:01:49Quand la France
01:01:51Et plus particulièrement
01:01:53Le gouvernement a pris position
01:01:55En tout cas pour ne pas
01:01:57Souligner le fait
01:01:59Que le Sahara Occidental
01:02:01Qui est contrôlé par les Marocains
01:02:03Dans sa plus grande partie
01:02:05Et aussi par des indépendantistes
01:02:07Soutenus par l'Algérie
01:02:09Personne n'a pris acte
01:02:11De certaines déclarations
01:02:13Qui ont froissé profondément
01:02:15Le roi et la monarchie
01:02:17Et qui ont failli conduire
01:02:19A une rupture diplomatique définitive
01:02:21Ce qui aurait quand même été embêtant pour la France
01:02:23Parce que la France aujourd'hui
01:02:25Perd petit à petit de l'influence
01:02:27En Afrique
01:02:29Depuis plusieurs années
01:02:31Que le Maroc et son principal
01:02:33Partenaire pour toute la Méditerranée du Sud
01:02:35Que par ailleurs
01:02:37Il y a des contrats
01:02:39Du reste on a vu la semaine dernière
01:02:4110 milliards de contrats qui ont été signés
01:02:43Est un partenaire économique aussi très important
01:02:45Et également il ne faut pas oublier
01:02:47Que le Maroc
01:02:49S'est énormément développé
01:02:51De manière incroyable et exponentielle
01:02:53Depuis plus de 20 ans
01:02:55Faisant par exemple de Casablanca
01:02:57Une des principales places financières
01:02:59La principale place financière
01:03:01En Afrique devant Johannesburg
01:03:03C'est pas rien
01:03:05Et donc le fait si vous voulez que
01:03:07Le président Macron ait quand même décidé
01:03:09Cet été de tendre la main
01:03:11Non pas en s'excusant mais en faisant valoir
01:03:13Les relations entre le Maroc
01:03:15Et la France et l'importance de cette relation
01:03:17A la fois du point de vue économique
01:03:19Mais aussi du point de vue géopolitique
01:03:21A conduit à la visite d'Etat
01:03:23A laquelle nous avons assisté
01:03:25Bon alors on pourrait en dire
01:03:27Beaucoup il y a eu des contrats
01:03:29Remarquables qui ont été signés
01:03:31Dans le cortège présidentiel
01:03:33Il y a eu effectivement peut-être
01:03:35Quelques personnalités qu'on aurait pu
01:03:37Ne pas y rencontrer
01:03:39Ca c'est une autre histoire
01:03:41Mais ce qui est très important pour nous
01:03:43C'est que je voudrais rappeler les chiffres qui existent
01:03:45Il y a quand même 56 milliards
01:03:47D'échanges marchandises entre le Maroc
01:03:49Et le Rhin c'est pas rien
01:03:51Encore une fois
01:03:53Je pense qu'on ne peut pas en faire l'économie
01:03:55Et c'est la raison pour laquelle je disais que c'était une bonne nouvelle
01:03:57Je rejoins totalement
01:03:59Votre point de vue Anne
01:04:01Alors pas moi
01:04:03Je veux dire on avait quand même réussi l'exploit
01:04:05Ou le président de la république avait quand même réussi l'exploit
01:04:07A être fâché en même temps ce qui n'était jamais arrivé
01:04:09Avec les trois pays du Maroc
01:04:11La Tunisie, l'Algérie et le Maroc
01:04:13Bon à choisir il a préféré choisir le Maroc
01:04:15Ce que je comprends parce que la façon dont les Algériens
01:04:17Traitent le pouvoir français
01:04:19Monsieur Théboune qui annule, qui réannule
01:04:21Qui dit qu'il va venir en France
01:04:23Et la façon dont à mon sens l'Algérie se sert
01:04:25La problématique d'Algérie comme une rente mémorielle
01:04:27Est absolument intenable
01:04:29Et je pense que le président de la république a eu raison de faire le choix du Maroc
01:04:31On est tous d'accord
01:04:33Merci beaucoup Anne Mazeyer pour ce sujet
01:04:35Et tout de suite c'est l'info plus
01:04:37C'est avec Félix Mathieu
01:04:39Les vrais voix sud radio
01:04:41Les Etats-Unis votent et les mordus de politique américaine
01:04:43S'apprennent à vivre une nuit blanche
01:04:45Félix
01:04:47Kamala Harris ou Donald Trump
01:04:49Qui va l'emporter
01:04:51Est-ce qu'on le saura même dès cette nuit
01:04:53C'est une question d'interrogation
01:04:55Certains se réunissent pour partager cette attente
01:04:57Qui va être fébrile sans doute
01:04:59Ce sera le cas par exemple à Paris
01:05:01Au théâtre de la Concorde
01:05:03Nuit américaine organisée par la mairie de Paris
01:05:05Autour de Jean Maciez
01:05:07Fondateur d'une chaîne Twitch spécialisée sur la politique
01:05:09Américaine notamment
01:05:11Différents invités
01:05:13Des spécialistes, des journalistes
01:05:15Des diplomates
01:05:17Avec des jeux, des quiz
01:05:19Ce genre d'animation
01:05:21C'est pas possible
01:05:23Pour en parler
01:05:25En plus nous sommes en ligne avec la directrice
01:05:27Du théâtre de la Concorde
01:05:29Donc arrêtez de dire des bêtises
01:05:31Bonsoir Elsa Boublil
01:05:33Bonsoir Félix
01:05:35Merci d'être avec nous dans les vrais voix sur sud radio
01:05:37Ca vous est venu d'où cette idée
01:05:39Vous vous êtes dit que beaucoup voudraient être ensemble pour vivre un événement si important
01:05:41Comme vous
01:05:43Avant j'étais journaliste sur une radio concurrente
01:05:45Et c'est vrai que c'est une soirée
01:05:47Que j'ai toujours aimé couvrir
01:05:49Découvrir, découvrir
01:05:51Je voyais à quel point c'était
01:05:53Enfin à quel point la France est concernée par ces élections
01:05:55Et aujourd'hui plus que jamais
01:05:57Donc ce lieu du théâtre de la Concorde
01:05:59Qui est un lieu où l'on réfléchit à la démocratie
01:06:01Où en fait on pense
01:06:03A la démocratie par l'art
01:06:05C'était le lieu idéal pour vivre
01:06:07En face de l'ambassade des Etats-Unis
01:06:09Donc en bas des Champs-Elysées
01:06:11C'était le lieu idéal pour passer cette nuit américaine
01:06:13Avec nos concitoyens parisiens
01:06:15Mais aussi nos concitoyens français
01:06:17Parce que ça sera vivre en direct sur Youtube
01:06:19Et sur Twitch
01:06:21Et pour ceux qui connaissent Jean Macier
01:06:23Il a plus de 250 000 followers
01:06:25Donc c'était aussi trouver la personne qui sache parler
01:06:27A toutes ces personnes, aux jeunes
01:06:29Et qui ait le courage, il faut bien le dire
01:06:31De tenir jusqu'à 4h du matin
01:06:33J'allais vous demander les horaires
01:06:35C'est pour le sandwich de Philippe Bilger
01:06:37J'aimerais tellement pouvoir y aller
01:06:39Ça va être formidable
01:06:41Vous attendez combien de personnes Elsa ?
01:06:43On a beaucoup d'inscrits
01:06:45Je dirais 1200 à ce stade
01:06:47Pour passer la nuit avec nous
01:06:49On pense qu'il y aura plus de monde
01:06:51Parce qu'on a énormément de mails
01:06:53De personnes qui demandent s'ils peuvent assister
01:06:55A la soirée
01:06:57Alors on les rassure, ils pourront manger leur hot dog
01:06:59Devant le théâtre, on aura des écrans
01:07:01Et puis il y a aussi Twitch bien sûr
01:07:03Et Youtube pour suivre en direct
01:07:05Mais plus on sera nombreux à le vivre ensemble
01:07:07Parce que c'est pour ça que les lieux
01:07:09Comme le théâtre de la Concorde existent
01:07:11Que l'on pourra frémir ensemble
01:07:13À l'approche des résultats
01:07:15On espère en début de matinée demain
01:07:17D'accord, et on ne sait pas
01:07:19L'étrange d'âge, vous n'avez pas d'info
01:07:21Est-ce que c'est plutôt jeune génération aussi ?
01:07:23C'est très jeune
01:07:25Mais on a un peu
01:07:27De tous les publics
01:07:29Mais c'est vrai qu'on est très surpris et très heureux
01:07:31D'accueillir un public qui
01:07:33Commence à venir à partir de la vingtaine
01:07:35Merci beaucoup Elsa
01:07:37Beaublil d'avoir été avec nous
01:07:39Directrice du théâtre de la Concorde
01:07:41Merci beaucoup, à tout à l'heure
01:07:43Avec grand plaisir
01:07:45Vous avez compris, la vieille génération
01:07:47Il faut à manger et à boire
01:07:49Merci beaucoup Félix
01:07:51Je sais que c'est la base
01:07:53Mais avec vous, je vais perdre mon corps d'été
01:07:55J'en peux plus
01:07:57Dans un instant, un sujet un peu plus grave
01:07:59Le retour sur une stratégie
01:08:01En Ardèche, Nicolas, 22 ans
01:08:03A été tué par balle devant une discothèque
01:08:05Poitiers 7, Saint-Nazaire
01:08:07Les fusillades se multiplient dans toute la France
01:08:09Mais on va se poser la question
01:08:11D'où proviennent ces armes ?
01:08:13Alors est-ce que ces chiffres de 10 millions
01:08:15D'armes illégales en France vous surprennent ?
01:08:17Est-ce que le terme de mexicanisation
01:08:19Vous paraît exagérer à cette question ?
01:08:2110 millions d'armes illégales en France
01:08:23Sommes-nous tous en danger ?
01:08:25Vous dites que vous êtes à 75%
01:08:27Vous voulez réagir le 0826 300 300
01:08:29Camille Chessera avec nous, porte-parole du ministère de l'Intérieur
01:08:31Dans un instant, soyez les bienvenus
01:08:33On est ensemble jusqu'à 19h
01:08:35Philippe David, auteur de cette...
01:08:37On est bien, on est pas mal, c'est assez équilibré
01:08:39Grand Cru et Grande Année, donc Grande Soir
01:08:41Anne Mazeuille est avec nous
01:08:43Eric Revelle et Philippe Bilger
01:08:45Et vous, au 0826 300 300
01:08:47Allez tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix
01:08:49Les vraies voix Sud Radio
01:08:51Le coup de projecteur des vraies voix
01:08:53Au roman sur Isère, sous le choc
01:08:55Un an après la mort de Thomas dans la Drôme
01:08:57Un jeune homme de 22 ans a été tué dans une fusillade en Ardèche
01:08:59D'où viennent ces armes ?
01:09:01Il est suspecté d'être le tireur
01:09:03Qui a tué Nicolas
01:09:05Un homme de 19 ans est arrêté hier en fin d'après-midi
01:09:07Cité de la Bricarde
01:09:09Dans les quartiers nord de Marseille
01:09:11Combien sont détenus illégalement ?
01:09:13Et quelle est la réalité du trafic d'armes à feu en France ?
01:09:15J'ai dit qu'à la c'est ça
01:09:17Et le club de rugby de roman sur Isère
01:09:19De nouveau endeuillé
01:09:21Nicolas, 22 ans, est mort à la suite d'une fusillade
01:09:23Vendredi en Ardèche
01:09:25Un an après le décès de Thomas
01:09:27Environ 10 millions d'armes illégales circulent en France
01:09:29Selon les estimations du ministère de l'Intérieur
01:09:31Il y a 2 ans, justement
01:09:33Le ministère avait lancé une opération
01:09:35Rendez les armes pour inciter tous détenteurs
01:09:37D'armes non déclarées à s'en séparer
01:09:39Alors parlons vrai
01:09:41Est-ce que vous pensez que le nombre de morts par balle 5
01:09:43Le week-end dernier va continuer à augmenter ?
01:09:45Est-ce que vous pensez, est-ce que vous craignez
01:09:47Que par peur les gens vont finir par s'armer
01:09:49Pour pouvoir se défendre
01:09:51Et à cette question, 10 millions d'armes illégales en France
01:09:53Sommes-nous tous en danger ?
01:09:55Vous dites oui à 75%
01:09:57Voulez réagir le 0826 300 300
01:09:59Et notre invité Camille Chesquette
01:10:01Merci d'avoir accepté notre invitation
01:10:03Bonsoir, Philippe Bilger
01:10:0510 millions d'armes illégales en France
01:10:07Sommes-nous en danger ?
01:10:09Alors d'abord
01:10:113 observations rapides
01:10:13La première
01:10:15C'est que vous aviez évoqué tout à l'heure
01:10:17Le terme du ministre de l'Intérieur
01:10:19Sur la mexicanisation
01:10:21Et donc
01:10:23J'ai été frappé de voir à quel point
01:10:25Ce sont les mots
01:10:27Qui font peur en France
01:10:29Et pourtant très pertinent
01:10:31De mon point de vue
01:10:33Plutôt que la réalité qu'ils dénoncent
01:10:35Deuxième élément
01:10:37Je suis
01:10:39Mon deuxième étonnement
01:10:41C'est de voir qu'on découvre
01:10:43Que l'augmentation de la délinquance
01:10:45Et de la criminalité sous toutes ses formes
01:10:47S'explique d'abord
01:10:49Évidemment par la drogue
01:10:51Et puis ensuite par le problème que vous évoquez
01:10:53Dans votre question
01:10:55Les armes
01:10:57Le premier élément
01:10:59C'est le fait que
01:11:01Evidemment on ne parviendra
01:11:03A dominer ces sujets
01:11:05Qui créent de la délinquance
01:11:07Et de la criminalité
01:11:09Qu'à partir du moment
01:11:11Où nous aurons un verbe
01:11:13Qui sera poursuivi
01:11:15Par une action
01:11:17Et donc il n'y a pas 36 méthodes
01:11:19Parce qu'en effet
01:11:21L'inquiétude que vous dénoncez
01:11:23Est très juste
01:11:25À un moment ou à un autre
01:11:27Eh bien le citoyen se défendra
01:11:29De manière totalement illicite
01:11:31Par ses propres moyens
01:11:33Eric Reuvel
01:11:35Alors moi j'aimerais surtout entendre la porte parole du ministère de l'intérieur
01:11:37Je vais vous dire pourquoi
01:11:39Parce que j'ai deux questions à vous poser
01:11:41Je vais commencer par la première qui concerne le sujet des armes
01:11:43Il y a deux ans, si ma mémoire est bonne
01:11:45La gendarmerie, la police nationale
01:11:47Avait demandé aux français d'apporter dans des points
01:11:49Relais
01:11:51Leurs armes dites illégales
01:11:53La première question que je m'étais posée
01:11:55C'était est-ce que le gouvernement avait peur
01:11:57D'une sorte d'embrasement général
01:11:59Quel était l'objectif
01:12:01De demander aux français
01:12:03Il y a deux ans, si ma mémoire est bonne
01:12:05De rapporter leurs armes
01:12:07Madame
01:12:09On va poser la question dans un instant
01:12:11D'abord Anne Mazoyer
01:12:13Moi je pense qu'effectivement il faut être très prudent
01:12:15Parce que sinon on va finir comme au Far West
01:12:17C'est à dire que tout le monde va être armé
01:12:19Et va tirer n'importe comment, n'importe quand
01:12:21Et il faut reprendre
01:12:23Cette question en main très rapidement
01:12:25Moi je voudrais savoir aussi comment se fait-il
01:12:27A part les bandes organisées
01:12:29Mais que certaines parties de la population
01:12:31Peuvent avoir accès de cette manière là
01:12:33Aux armes et aussi facilement
01:12:35Et des armes extrêmement
01:12:37Je dirais pointues
01:12:39C'est ça le problème
01:12:41Alors avec nous Camille Iches, porte parole du ministère de l'intérieur
01:12:43Je reprends la question
01:12:45D'Eric Revelle
01:12:47Il y avait cette opération il y a deux ans
01:12:49Sur les armes
01:12:51On imaginait que c'était
01:12:53Déclenché peut-être par les féminicides
01:12:55Mais c'était quoi la vraie raison ?
01:12:57Alors la vraie raison c'est que depuis plusieurs années
01:12:59Il y a une circulation
01:13:01Des armes illégales importantes en France
01:13:03Vous avez cité des faits d'actualité
01:13:05Dramatiques, des assassinats
01:13:07Des homicides, on parle souvent de Marseille aussi
01:13:09Dans l'imaginaire collectif
01:13:11Ces armes qui circulent, c'est des armes
01:13:13Venues par exemple d'Europe de l'Est
01:13:15Du fait des guerres passées ou actuelles
01:13:17En réalité 90 à 95%
01:13:19Des armes illégales en France
01:13:21Sont issues d'héritage
01:13:23C'est à dire que
01:13:25Un ancêtre est décédé, on se retrouve
01:13:27Sur les bras des armes, des armes de poing
01:13:29Des armes de chasse dont on ne sait pas quoi faire
01:13:31On les stocke quelque part et un jour on est cambriolé
01:13:33Un jour
01:13:35On les perd
01:13:37Et 90 à 95% des armes en circulation
01:13:39De manière illégale sont ces armes d'héritage
01:13:41Et c'est la raison pour laquelle ça existait déjà
01:13:43Dans certains départements comme les départements d'Outre-mer
01:13:45On a lancé une vaste opération
01:13:47Qu'on a appelée effectivement
01:13:49Render les armes où on pouvait
01:13:51Légalement, enfin se remettre
01:13:53En légalité, c'est à dire rendre ces armes
01:13:55Et nous les forces de l'ordre
01:13:57On avait pour mission de les récupérer
01:13:59De les neutraliser, de les détruire
01:14:01Et on a eu ainsi plus de 50 000 armes
01:14:03Qui nous ont été rapportées, alors vous allez me dire
01:14:0550 000 sur les environ 10 millions
01:14:07Qui pourraient circuler légalement
01:14:09Parce que par définition on ne sait pas combien circulent légalement
01:14:11Il y en a 5 millions qui circulent légalement
01:14:13En France
01:14:15Des personnes qui ont le droit, parce qu'ils sont chasseurs
01:14:17Parce qu'ils sont tireurs sportifs, biathlètes ou autres
01:14:19D'avoir ces armes en détention
01:14:21Tout ceci est très encadré
01:14:23Il y a une déclaration en préfecture
01:14:25Une autorisation en préfecture
01:14:27Bref c'est assez complexe cette norme
01:14:29Mais voilà, ce dépôt des armes
01:14:31C'est parce qu'elle circule
01:14:33Principalement parce qu'elle
01:14:35S'érite ou elle se passe de personne à personne
01:14:37Donc ça c'était le premier constat
01:14:39Ces opérations elles sont bien marchées
01:14:41Elles continuent sous différentes formes à exister
01:14:43Par exemple maintenant on met désormais les armuriers
01:14:45Dans la boucle
01:14:47Jusqu'ici c'était seulement les forces de l'ordre
01:14:49Policiens d'armerie qui récupéraient ces armes
01:14:51Désormais dans certains départements avec certaines conventions
01:14:53Ce sont les armuriers qui peuvent récupérer ces armes
01:14:55Donc on continue à travailler mais ce qu'il faut avoir en tête
01:14:57C'est parce qu'on réglemente plus
01:14:59Qu'on arrive aussi
01:15:01A réduire ce flux d'armes
01:15:03Illégales en France
01:15:05Avec aussi une numérisation
01:15:07On a désormais un fichier numérique
01:15:09Le papier ça marche aussi bien
01:15:11Mais en fait il y avait des fraudes, il y avait des erreurs
01:15:13Il y avait des faux en écriture, il y avait plein de magouilles
01:15:15Diverses sur ces formulaires papier
01:15:17Aujourd'hui c'est numérique
01:15:19Ça nous permet aussi de cribler
01:15:21Tout simplement selon les personnes
01:15:23On va cribler de manière régulière
01:15:25Avant on achetait une arme, on avait une étude au départ
01:15:27A l'achat, au moment de l'autorisation
01:15:29Et puis pendant 30 ans, 40 ans, 50 ans
01:15:31Plus rien n'était fait
01:15:33Aujourd'hui selon les populations, selon si on est tireur sportif
01:15:35Selon si on est chasseur etc
01:15:37Il y a des systèmes de criblage qui existent
01:15:39Aucune intervention de police aujourd'hui ou de gendarmerie
01:15:41A lieu sans qu'on passe
01:15:43La personne chez qui on intervient
01:15:45Dans nos fichiers pour voir si elle détient des armes
01:15:47Donc cette numérisation nous a quand même
01:15:49Fait travailler autrement
01:15:51Nous les forces de l'ordre
01:15:53Et fait qu'on modernise nos dispositifs
01:15:55Sur ce sujet qui demeure très complexe
01:15:57Philippe Bilger
01:15:59Pour le reste, est-ce qu'on a
01:16:01Au delà de cela
01:16:03Sur tous les domaines
01:16:05Les univers qui permettent
01:16:07Malheureusement à la délinquance
01:16:09De s'amplifier
01:16:11Est-ce que vous parvenez
01:16:13Au ministère de l'intérieur
01:16:15Avec l'arrivée du nouveau ministre
01:16:17D'appréhender l'ensemble
01:16:19Des problématiques
01:16:21Ou est-ce qu'on est obligé de les hiérarchiser ?
01:16:23Alors sur les armes
01:16:25Puisque c'est le sujet
01:16:27Faut vraiment voir que c'est un sujet qui est imbriqué
01:16:29Aux autres trafics
01:16:31Le trafic d'armes en soi ça ne rapporte pas grand chose
01:16:33Un élève quand il va acheter par exemple
01:16:35Enfin à fabriquer une arme
01:16:37Ca coûte environ 100 euros et à la revente
01:16:39C'est peut-être 1500-2000 euros
01:16:41C'est pas un gain financier important
01:16:43Donc les armes en fait sont toujours adossées
01:16:45A d'autres criminalités organisées
01:16:47Notamment le trafic de stupéfiants
01:16:49Aujourd'hui il n'y a quasiment pas une affaire judiciaire
01:16:51De trafic de stupéfiants où on n'a pas ce qu'on appelle
01:16:53Une procédure incidente donc une découverte
01:16:55Par exemple en perquisition d'une arme
01:16:57Parce que les dealers s'en servent pour protéger
01:16:59Leur trafic dans une logique
01:17:01Donc on voit bien que les armes finalement
01:17:03Sont une partie visible
01:17:05Du trafic de stupéfiants
01:17:07Notamment qui reste
01:17:09Le plus gros marché criminel
01:17:11Aujourd'hui
01:17:13Eric Revelle avait une deuxième question je crois
01:17:15Oui oui mais je voudrais juste
01:17:17Parce que vos explications
01:17:19Vous n'avez pas tort, la pression est bonne
01:17:21Je suis à moitié convaincu par ce que vous dites
01:17:23Parce qu'en réalité vous dites on a récupéré 50 000 armes
01:17:25Bon sur 10 millions c'est vrai que c'est pas beaucoup
01:17:27Mais 50 000 armes
01:17:29C'est la mère de la délinquance à la petite cuillère
01:17:31Parce que dans le même temps
01:17:33N'importe qui peut acheter sur le Darknet
01:17:35Une Kalachnikov ou une arme
01:17:37Donc en fait vous dites aux français rapportez vos fusils de chasse
01:17:39Pour éviter que si on vous cambriole
01:17:41On fasse des trucs pas très...
01:17:43Et puis à côté de ça
01:17:45Vous allez dans des banlieues
01:17:47Où la drogue fait florès et vous trouvez des quantités d'armes
01:17:49Regardez ce qui a été saisi il n'y a encore pas très longtemps
01:17:51Alors là je vous ai effectivement parlé de la réglementation
01:17:53Et de la police administrative
01:17:55On marche sur deux jambes les forces de l'ordre
01:17:57C'est la police judiciaire
01:17:59Vous parliez du Darkweb
01:18:01On a des cyber enquêteurs
01:18:03Qui travaillent et qui remontent
01:18:05Un certain nombre de filières
01:18:07On a cette police judiciaire qui travaille aussi
01:18:09Et qui remonte
01:18:11Des réseaux d'armes
01:18:13Mais comme je le disais à l'instant c'est souvent adossé
01:18:15A d'autres criminalités et c'est pour ça qu'il faut travailler
01:18:17Sur notamment les trafics de stupéfiants
01:18:19Pour arriver à lutter contre
01:18:21Le trafic d'armes
01:18:23On a saisi l'année dernière
01:18:2523 000 armes
01:18:27En police judiciaire lors de perquisitions
01:18:29Ou lors de recherches
01:18:31D'autres infractions
01:18:33Donc nous on marche vraiment sur nos deux jambes
01:18:35Une réglementation forte et des enquêteurs
01:18:37De police judiciaire, de la police et de la gendarmerie
01:18:39Qui travaillent d'arrache-pied et c'est pas quelque chose
01:18:41Qu'on met de côté dans toutes les procédures judiciaires
01:18:43On regarde désormais
01:18:45Dans les perquisitions notamment
01:18:47Et on cherche dans les caches
01:18:49Si on trouve des armes
01:18:51Bruno Retailleau est l'invité de Jean-Jacques Bourdin jeudi
01:18:53Je crois
01:18:55Absolument
01:18:57Généralement ces armes
01:18:59Elles appartiennent à des générations
01:19:01Très très très jeunes
01:19:03De plus en plus, vous avez des statistiques là-dessus
01:19:05Celles en tout cas
01:19:07Qui font l'objet
01:19:09En tout cas d'enquêtes
01:19:11Alors on n'a pas de statistiques parce que
01:19:13C'est des
01:19:15Identités de mise en cause
01:19:17Souvent donc qui nous permettent que vraiment
01:19:19Très a posteriori d'avoir ce type de statistiques
01:19:21Mais effectivement comme je vous l'ai dit
01:19:23C'est adossé à des trafics de stupéfiants
01:19:25Tous les jeunes qui chouffent en bas des immeubles
01:19:27Et qui eux protègent les trafics de stupéfiants
01:19:29Pour beaucoup sont armés
01:19:31Donc effectivement on est sur une population jeune
01:19:33C'est effectivement
01:19:35Assez simple
01:19:37Quand on souhaite avoir une arme de la trouver
01:19:39Que ce soit sur internet ou dans certaines cités
01:19:41Donc il faut vraiment
01:19:43De manière déterminée, de manière continue
01:19:45S'atteler et en police judiciaire
01:19:47Et en police administrative à faire reculer ce fléau
01:19:49Parce qu'on en voit tous les jours les effets
01:19:51Dans l'actualité avec ces fusillades
01:19:53Ces homicides et
01:19:55Ces règlements de comptes qui sont de la même veine
01:19:57Avec du fait de la circulation
01:19:59De ces armes illégales
01:20:01Mais est-ce qu'il y a une corrélation finalement
01:20:03Entre la sécurité
01:20:05Et par exemple
01:20:07Les stands de tir qui ont peut-être de plus en plus
01:20:09Aujourd'hui
01:20:11De comment ça s'appelle
01:20:13D'abonnements par exemple ou d'adhérents
01:20:15Alors non il n'y a pas de corrélation
01:20:17On a aujourd'hui 250 000
01:20:19Tireurs sportifs avec les Jeux Olympiques
01:20:21Et ce stand à Châteauroux qui était magnifique
01:20:23D'ailleurs il y a beaucoup d'adhésions
01:20:25Pour le tir sportif, le baltrap
01:20:27Les biathlètes aussi
01:20:29Et il n'y a aucune corrélation et c'est pour ça qu'il y a vraiment
01:20:31Cette réglementation importante
01:20:33Cette circulation des armes qu'il faut réguler
01:20:35Et qu'il faut autoriser sous certaines conditions
01:20:37Et puis ce travail d'arrache-pied
01:20:39Contre la circulation illégale des armes
01:20:41Qui gangrène nos banlieues
01:20:43Mais quand on parle de ces 10 millions alors c'est une évaluation
01:20:45Parce que c'est comme le trafic de drogue
01:20:47Et on se compare aussi à nos voisins
01:20:49On parle de 8 millions pour l'Italie
01:20:51De 15 millions pour l'Allemagne
01:20:53Donc on n'est pas, j'allais dire, malheureusement
01:20:55Les seuls à avoir cette difficulté
01:20:57Et ça reste une évaluation parce que par définition
01:20:59On ne peut pas le croiser
01:21:01Mais la question que je voulais poser
01:21:03C'est une évaluation mais désolé
01:21:05Un revolver Wendelon-Reef ce n'est pas la même chose qu'une Kalachnikov
01:21:07C'est plutôt quoi les ratios
01:21:09Dans ce type d'armes
01:21:11On a 4 catégories d'armes
01:21:13La première catégorie c'est les armes de guerre
01:21:15Les armes de poing de guerre
01:21:17Qui est interdite à la vente etc
01:21:19Et là on évalue à quelques dizaines de milliers
01:21:21Et le reste c'est quoi ?
01:21:23Des armes de poing ?
01:21:25Des armes de chasse, beaucoup, on est un pays de chasseurs
01:21:27On a plus d'un million de personnes qui a un permis de chasse
01:21:29En France
01:21:31Donc il y a plus de 4 millions d'armes de chasse
01:21:33Et puis après il y a des armes d'épaule et d'autres types d'armes
01:21:35Il y a beaucoup de collectionneurs aussi
01:21:37On n'en parle pas
01:21:39Quand on a fait notre opération déposer les armes
01:21:41On a déposé des mitraillettes de la Deuxième Garde Mondiale
01:21:43On travaille avec des collectionneurs
01:21:45Des résistants, des Sten, des trucs comme ça
01:21:47Il y a une belle collection aussi
01:21:49Chez Alain Delon
01:21:51Je ne sais pas
01:21:53Il y a aussi des pièces de collection historique qu'il faut restaurer
01:21:55On travaille aussi sur ces sujets
01:21:57Les collaborations avec les pays
01:21:59L'Europe sur ce trafic
01:22:01Oui par le biais d'Interpol et d'Europol
01:22:03On travaille surtout avec nos pays
01:22:05Les plus proches, je vais citer l'Allemagne et l'Italie
01:22:07L'Espagne aussi peut être concernée
01:22:09Qui a connu le terrorisme
01:22:11Il n'y a pas si longtemps
01:22:13Et qui a des difficultés aussi
01:22:15Sur le volet du trafic d'armes
01:22:17Donc on a notamment dans notre entité Europol
01:22:19Des mises en commun et du travail
01:22:21De renseignements et d'échanges
01:22:23Qui dit armes dit munitions
01:22:25C'est si facile que ça de se procurer des cartouches de Kalachnikov ?
01:22:27Ce n'est pas si facile que ça
01:22:29Et la réglementation touche bien les deux
01:22:31Entités, vous avez raison de le mentionner
01:22:33On parle beaucoup des armes mais aussi des munitions
01:22:35Qui sont réglementées dans le même cliché
01:22:37Le même système d'information
01:22:39Qui a disposition des fédérations
01:22:41Des armuriers
01:22:43Et des services de police et de gendarmes
01:22:45Dans cette lutte contre les armes
01:22:47Vous avez de l'espoir ?
01:22:49Ou vous êtes pessimiste ?
01:22:51Moi j'ai de l'espoir
01:22:53Mais il ne faut rien lâcher
01:22:55Il faut avoir une action continue, déterminée et ne rien lâcher
01:22:57Merci mille fois Camille Chez
01:22:59d'avoir été avec nous, porte-parole du ministère de l'Intérieur
01:23:01Merci beaucoup Philippe Bilger
01:23:03Merci beaucoup Yannick Trebel
01:23:05Merci beaucoup Anne Mazeyer
01:23:07d'avoir été avec nous
01:23:09Dans un instant on va vous parler
01:23:11emploi avec
01:23:13Nicolas Leroy
01:23:15L'emploi dans l'immobilier, vous savez que l'immobilier est en crise
01:23:17Et vous retrouvez Philippe David
01:23:19A partir de 20h pour parler foot
01:23:21Ah oui, pour les vrais voix du foot
01:23:23On a un menu à trois quarts européens
01:23:25Parce qu'il y a déjà deux gros matchs ce soir
01:23:27Vous inquiétez pas
01:23:29Il y a Lille déjà
01:23:31Allez vous restez avec nous, on fait une petite pause
01:23:33Dans un instant, à tout de suite

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