Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h17, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Sarah Saldmann, avocate des éditions Fayard.
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00:00Les 19h13 sur Europe 1, bienvenue si vous nous rejoignez, Sarah Salmane, avocate des
00:09éditions Fayard est dans ce studio, bonsoir Sarah, bonsoir Pascal, alors je voulais d'abord
00:13prendre, et on voulait prendre des nouvelles évidemment, Jules Torres qui est installé
00:17dans ce studio et Philippe Guibert, bonsoir Pascal, bonsoir voilà, bonsoir, ah oui, discret,
00:21un rose bonbon, j'aime beaucoup, j'ai failli mettre un rose pâle également, je regrette
00:25maintenant mon choix d'avoir mis le rose fuchsia quoi, c'est rose pétard, votre chemise
00:30est rayée et remarquable, on fait une émission de mode ou on parle d'autre chose, le point
00:35vestimentaire, le point mode de ce soir, on voulait d'abord prendre, avant de revenir
00:41évidemment sur les attaques autour du livre de Jordan Bardella, parce qu'on a trouvé
00:44quelques pépites, Sarah ça va vous plaire, d'abord vous avez dit, chez Cyril Hanouna,
00:50il y a quelques jours, que la procédure que vous aviez lancée pour la maison d'édition
00:56Fayard, contre la régie publicitaire de la SNCF, qui je le rappelle s'était engagée
01:00par contrat à faire cette campagne, parce qu'il faut le rappeler, c'est pas simplement
01:04les syndicats, c'est aux causes, la chronologie est extraordinaire, ça veut dire que quand
01:07on lit la presse, on a le sentiment qu'ils ont découvert au dernier moment, c'était
01:11un contrat sous X, c'était pas clair, ils nous le vendent comme ça, quand on lit avec
01:14attention, déjà Le Point a fait un article le 15 octobre en disant Jordan Bardella sort
01:18un livre « Ce que je cherche » aux éditions Fayard, donc on a l'auteur, le titre, la
01:23maison d'édition, et le jour, le 16 octobre, où nous avons les idéologues de Sudray qui
01:28nous expliquent que c'est scandaleux, que ce serait faire la campagne d'un parti politique,
01:32et pour autant il signe le 21 octobre en connaissance de cause, alors il nous explique qu'on n'avait
01:36pas le visuel, il était sur le Instagram de Jordan Bardella le 18 octobre, il y a plus
01:40d'un million de vues, donc quand on se renseigne un peu on peut le voir, il y avait l'article
01:43du Parisien du Point, le 15 octobre, mais ils ont signé, il n'y avait aucun problème,
01:47ils n'ont pas saisi l'autorité de régulation de la publicité, la RPP, entre le 21 et le
01:5328, ils auraient pu le faire, c'est dans l'article 8.1, vous avez la RPP.
01:57Vous avez dit qu'il fallait que ça aille très vite la procédure, avant le 25, il
02:01faut que ça aille, dans l'idéal, je ne suis pas maître des horloges, je vous en
02:04dirai plus la semaine prochaine, je ne suis pas maître des horloges du tribunal de commerce
02:06de Paris, mais dans l'idéal, comme la campagne était prévue entre le 25 novembre et le
02:1017 décembre, ça serait évidemment pertinent que ce soit avant, il y a quand même une
02:15urgence assez manifeste.
02:16Il y a une urgence et vous voulez que ça aille vite, vous avez une idée, il y a 150
02:20000 exemplaires.
02:21Oui, 155 000.
02:22155 000, vous avez une idée du niveau des ventes de ce livre qui est décrié par certains,
02:28comme vous dites, les idéologues.
02:29Pas du tout, mais quand on regarde quand même, il est numéro un des ventes sur Amazon, il
02:32marche très bien, est-ce que pour autant il faut priver des personnes de le voir, parce
02:36que c'est aussi une entrave à la liberté d'information ? Il y a des gens qui auraient
02:40pu...
02:41Ça vous choque ce que je dis ?
02:42Oui, parce que je pense que...
02:43Philippe Guybert, ça y est, ça commence !
02:45Vous étiez tout calme jusque-là, et qu'est-ce qui vous arrive ?
02:47J'ai un coup de...
02:50Non, je pense sincèrement qu'il ne va pas manquer de promotion, Jordan Bardella, pour
02:54son livre.
02:55Et c'est à vous de décider, comme il a de la promotion, on peut le priver d'une autre
02:58promotion ?
02:59Oui, je trouve que ce serait bien que je décide.
03:00Non mais c'est plus sérieusement...
03:01La police de la pensée, intéressant.
03:02Plus sérieusement, la police de la pensée, je ne sais pas, plus sérieusement, mettre
03:05une couverture d'un livre d'un homme politique qui est en campagne permanente, c'est une
03:09publicité politique...
03:10En campagne permanente, nous ne sommes pas en période électorale, ça ne vous aura pas
03:12échappé.
03:13C'est vous qui le dites sur le...
03:15C'est moi qui le dis, nous ne sommes pas en période électorale.
03:17Oui, on est en campagne de campagne permanente pour tout le monde.
03:20Ah d'accord, permanente, bah dans ce cas-là, ajoutez-le, nous sommes en campagne de campagne
03:23permanente.
03:24On va en parler après de la campagne de Jordan Bardella, moi je voulais vous entendre également
03:29sur ses accusations.
03:31D'abord, on va peut-être commencer par Gaspard Ganzer, ancien communicant, c'était lui qui
03:36s'occupait de la communication de François Hollande, je précise qui est ce monsieur,
03:39parce qu'il a quand même un passé politique.
03:41Gaspard Ganzer, à la télévision, sur le service public, donc aujourd'hui, qui accuse,
03:45je cite, allez le camp Bardella, d'avoir instrumentalisé cette polémique à des fins mercantiles.
03:50Écoute, c'est...
03:51C'est bien joué, parce que je ne sais pas s'ils sont à l'origine d'une manière ou
03:54d'une autre de la polémique, mais ils l'ont parfaitement instrumentalisé, cadré, repris
03:57à leur profit en se positionnant en victime, alors qu'ils ne le sont pas, comme on l'a
04:01dit à l'instant, ils sont dans tous les médias exposés en permanence.
04:03Alors, quand j'entends ça, j'ai une citation de Lamartine qui me vient, la critique à
04:07la puissance des impuissants.
04:09Je trouve ça extraordinaire, ça veut dire qu'il est victime de discrimination et on
04:12lui dit c'est de votre faute parce qu'on ne veut pas faire la campagne.
04:15Vous l'avez bien cherché.
04:16C'est de votre faute.
04:17Non, le contrat a été signé en bonne et due forme.
04:20Il y a les idéologues, la morale et la loi, la justice, le droit.
04:24Et là, je pense qu'on n'est pas dans la morale de dire c'est bien ou c'est pas bien.
04:27Ils avaient signé un contrat.
04:28Pourquoi ne pas l'exécuter alors qu'ils avaient tous les éléments ?
04:31C'est la question qu'on peut se poser.
04:32Voilà, mais lui dit en substance que cette polémique vous arrange bien, pas vous.
04:36Non mais attendez, quelle mauvaise foi.
04:38Il est privé de faire une campagne.
04:40Il est victime d'une certaine manière de discrimination et on nous dit, il l'a bien
04:43cherché, mais on marche sur la tête pour reprendre l'émission de notre ami Cyril
04:47Hanouna.
04:48Et le journal Le Monde qui parle du livre de Jordan Bardella, c'est écrit comme d'un
04:52objet marketing propulsé par Vincent Bolloré.
04:56Alors ça, ils ont sorti cet article.
05:01Ils accusent en substance Vincent Bolloré d'être le meilleur communicant de Jordan Bardella.
05:08C'est un journaliste qui a écrit ça, j'ai cru que c'était un stagiaire en formation.
05:10Mais non, c'est bien un journaliste.
05:12Je trouve ça assez inquiétant parce que ça vous fait rire, mais moi un peu moins.
05:15Non, c'est un stagiaire en formation.
05:17Oui, je cherche des excuses rationnelles à l'irrationnelle quand je lis des conneries
05:20pareilles. Et le livre de Jordan Bardella, un objet marketing propulsé par Vincent
05:25Bolloré. Donc je pense qu'ils ont une telle jalousie envers le groupe Bolloré qu'il y a
05:28des audiences qui fonctionnent, qui est un groupe qui fonctionne, qu'ils en soient à
05:31raconter absolument n'importe quoi pour discréditer tout simplement.
05:34Mais un objet marketing, je ne sais même pas s'ils l'ont lu.
05:37Le ton de l'article est extrêmement condescendant.
05:40Donc c'est un parti pris.
05:41Je n'appelle pas ça du journalisme.
05:43Ce n'est pas du journalisme.
05:44Oui, je vois très bien l'article auquel Sarah Salmane fait référence.
05:47Mais c'est vrai que la presse, cette semaine, a regretté que le service de presse de
05:52Fayard ou l'entourage de Jordan Bardella ne leur donne pas les livres avant l'embargo qui
05:56était vendredi soir.
05:57Et c'était très intéressant parce que les journalistes disaient on a le droit.
06:01Et en fait, pourquoi ils ont fait ça ?
06:02Pour ne pas avoir ce genre de papier qui, finalement, en effet, de la première ligne à
06:07la dernière, c'est de la critique, c'est de la condescendance.
06:10Jordan Bardella, contrairement à d'autres, c'est un jeune, donc il n'a rien à raconter.
06:15Il écrit mal.
06:16Voilà, enfin bref, c'est vraiment que de l'attaque permanente de la première ligne à
06:20la dernière. Et donc, c'est vrai qu'on peut se poser la question d'aujourd'hui, ces
06:24journalistes qui ont une neutralité qui, à mon avis, peut interroger.
06:29Après, le journal Le Monde, ça fait longtemps que je n'ai plus beaucoup d'attentes à leur
06:32sujet. On l'a vu sur beaucoup d'autres domaines.
06:34Je ne suis même pas étonnée. C'est le service public qui a fait la promotion du livre de
06:38Jordan Bardella. En critiquant, en le mettant effectivement, en soulignant cette polémique.
06:45La polémique, elle part de qui ?
06:46Elle part notamment de Sudrail.
06:48En fait, c'est eux qui ont commencé.
06:49Donc après, par exemple, ils avaient dit on craint des troubles à l'ordre public, ce
06:53que eux-mêmes créeraient, c'est-à-dire qu'ils craignent ce qu'eux-mêmes peuvent créer.
06:56Donc c'est toujours, c'est lunaire, voilà, c'est lunaire.
06:59Mais ils se rendent compte, Sudrail, qu'ils font de la publicité, c'est eux qui font la
07:02publicité du livre, en fait.
07:03Vous savez, je ne sais pas trop ce qui se passe dans leur cerveau, ni la logique.
07:06Je vous avoue que...
07:07Ils ne sont peut-être pas complètement idiots.
07:10On peut faire l'hypothèse que les gens qui ne sont pas d'accord avec nous, peuvent ne pas
07:14être complètement idiots.
07:16C'est vrai que ça paraît un peu contre-productif.
07:18Ça paraît contre-productif, mais je redis sur le fond que le livre de Bardella,
07:23que je n'ai pas lu, donc, ce que je cherche pour un homme politique, en général, je
07:28cherche à convaincre de gagner les élections, pour gagner les élections, à arriver au
07:31pouvoir.
07:32Mais ça, c'est votre déduction et votre syllogisme, ça veut dire que ce n'est pas très
07:34difficile.
07:35Si vous prenez ce que je cherche et que vous la posez sur votre livre, c'est votre
07:41syllogisme.
07:44Je vous disais tout à l'heure, c'est normal pour un homme politique de vouloir ça, c'est
07:49sa vocation.
07:50Je vous disais tout à l'heure, avant de venir au studio, que ce que je cherchais, c'était
07:54un taxi et mes clés.
07:55Vous voyez bien que vous fonctionnez par l'absurde et je raisonne par l'absurde également.
08:00Je me pose en arbitre.
08:01Qu'est-ce qui vous arrive, Jules Torres ?
08:03Je vais me poser en arbitre.
08:04Allez-y.
08:05Sarah Salmane et Philippe Guébert ont raison tous les deux.
08:07Oui, il s'agit d'un livre politique.
08:12C'est indéniable.
08:13Si, je l'ai lu.
08:14Pour le coup, je l'ai lu.
08:15Il a fait sa réunion du JDD.
08:18J'ai même fait une recension aujourd'hui.
08:20Ça reste un livre politique.
08:21Seulement, l'article 8, dont on a beaucoup parlé, l'article 8 qui régit ce qui est
08:25ou pas un livre politique, est complètement flou.
08:28C'est quoi un livre à caractère politique ?
08:29En effet, cette une-là ne nous dit pas que c'est un livre politique.
08:34Le visuel.
08:35Non, non, non.
08:36La une de ce livre-là ne nous dit pas si c'est un livre politique.
08:39La couverture.
08:40Le visuel.
08:41Il n'y a pas de slogan politique.
08:44Donc, évidemment que c'est très compliqué.
08:47Il y avait aussi ce débat sur le fait qu'on faisait une différence entre un politique
08:51en activité et un politique qui n'était pas en activité.
08:54Ça n'existe pas dans l'article 8.
08:56Ça, c'était le grand mensonge de Patrick Cohen sur le service public.
08:59Toujours.
09:00Donc, voilà.
09:01Moi, je pense qu'il y a le problème de cet article 8, c'est qu'il est flou.
09:04Et du coup, c'est pour ça qu'on a ce débat-là.
09:05Et c'est pour ça que Jordan Bardella, pardon, il a le droit d'être affiché en
09:09garde.
09:10Comme il est flou, ça veut dire que cet article est arbitraire.
09:11Parce que rien n'est précis dans la loi ou dans le règlement disant pas de personne
09:16en mandat, en exercice et pas de personne qui préside un parti.
09:19Auquel cas, il faut l'écrire.
09:20Moi, j'ai cherché, je n'ai pas trouvé.
09:21Philippe Guibert, vous bouillez là, je vous sens bouillé.
09:23Non, non, non, mais je vous crois complètement que l'article 8 est complètement flou et
09:27mal rédigé.
09:28Ça, je n'ai pas de problème.
09:29De là à dire que ce que je cherche de Jordan Bardella n'est pas un livre politique, on
09:34n'imagine pas qu'il y recherche la sagesse transcendantale.
09:37Vous n'en savez rien.
09:38Il veut chercher la part d'ailleurs.
09:39Vous n'en savez rien.
09:40Mais il l'a sûrement trouvé dans la politique.
09:42C'est très bien.
09:43Encore une fois.
09:45Je trouve que pour un politique, c'est la moindre des choses.
09:47Vous expliquez ça comment ?
09:48Je ne suis pas devant un juge, je suis devant un micro et quand je vous entends dire qu'on
09:52ne peut pas deviner que c'est un livre politique, je trouve ça un peu gros.
09:56La maison d'édition avait pris des précautions, avait demandé à Mediatransport quels seraient,
10:00quand c'était sous X, les contraintes éventuelles si ça concernait une personnalité politique.
10:04Réponse de Mediatransport, faire attention à la phrase d'accroche, donc le titre dont
10:07on parle, ce que je cherche, et être relativement neutre.
10:10Moi, je l'ai vu, le visuel, c'est neutre, c'est très neutre.
10:13Et ce qui fait jurisprudence, c'est que certains livres, notamment celui de Walidia, qui est
10:18un humoriste d'extrême gauche, dont la couverture du livre qui s'en prenait directement à Macron,
10:26pour le coup là, est à caractère politique.
10:28Et ça, ce sont juste des faits, Philippe.
10:31Ce que je cherche, c'est pas un slogan politique, ce que je cherche, c'est pas quelque chose
10:42qu'aurait dit Nicolas Sarkozy, et donc se servirait Jordan Bardella pour appuyer un nouveau livre.
10:48Ça n'a pas d'historique politique, en tout cas dans notre histoire.
10:51Autant votre argumentaire me paraît très solide sur le flou de l'article 8, autant
10:55prétendre que le livre de Bardella n'est pas à l'intérieur d'une campagne politique
11:00parfaitement légitime, par ailleurs, évidemment.
11:02Mais on n'est pas en période électorale.
11:03Et bien, ça me paraît de bon sens de comprendre que Bardella est en campagne, il a bien raison.
11:08Et c'est parfaitement, c'est son rôle, puisqu'il est président d'un parti.
11:12Et donc, comme la SNCF, la régie publicitaire, la SNCF n'a jamais mis de publicité pour
11:19un livre d'un homme politique en activité, il ne l'a fait que pour des anciens présidents.
11:23Alors, Philippe, j'ai une question.
11:25Ce n'est pas complètement incohérent.
11:26Alors, pour avoir dit oui, puis non.
11:28D'accord avec vous, mais ce n'est pas complètement arbitraire de dire qu'on ne veut pas que
11:33notre régie publicitaire soit pour des hommes politiques.
11:35L'article est tellement flou que ça en devient discrétionnaire.
11:38Le problème avec cet argument, Philippe, c'est que quand est-ce qu'on décide qu'il y a campagne
11:42ou non ? Quand est-ce qu'on décide qu'un politique est en campagne ou non ?
11:45Il est tout le temps, Gilles, en campagne.
11:47Je ne sais pas, je suis journaliste politique, je ne peux pas dire que là, on soit en campagne.
11:51Si, vous pouvez le dire.
11:52Non, non, non, non, non, je ne veux pas qu'on soit actuellement en campagne électorale.
11:56On n'a pas de débat télévisé, on n'a pas vraiment de meeting.
11:59Là, aujourd'hui...
12:00On en a fait un hier.
12:01Non, ce n'est pas un meeting, c'est une séance de dédicaces pour la sortie de son livre.
12:04Mais la vérité, c'est que quand François Hollande, il fait son livre, que plusieurs
12:10années plus tard, il revient en politique.
12:12On peut considérer que son livre, il était pour servir son politique.
12:16Quand Ségolène Royal sort son livre et que quelques mois plus tard, elle est candidate
12:22pour Matignon, on peut considérer que le livre qu'elle a publié précédemment était
12:27un livre politique.
12:28Et c'est pareil pour l'autre pendant, c'est Nicolas Sarkozy, dont on dit que potentiellement,
12:33des fois, il pourrait revenir dans le monde politique.
12:35Quand il sort un livre, il y a toujours un petit peu de politique derrière.
12:37Ce n'est pas seulement des mémoires.
12:40Ce n'est pas seulement des mémoires, et là, c'est une autobiographie, en effet.
12:42Et on joue sur les mots.
12:44Allez, parce que Sarah va être obligée de nous quitter.
12:47Donc, messieurs, je vous garde, mais Sarah, bah oui.
12:49Mais quel dommage.
12:51Vous alliez dire que c'est une catastrophe.
12:53C'est une catastrophe.
12:55Donc, les termes du contrat avec Média Transports stipulent du 25 novembre au 17 décembre.
13:00Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si jamais on vous donne raison, cette campagne
13:04aura bien lieu ?
13:05Il faudrait qu'ils tranchent assez vite.
13:06Le but, c'est celui-ci, mais il faudrait qu'ils tranchent quand même assez vite.
13:09Et s'il y a du retard, il n'y aura pas de campagne ?
13:11Vous allez vous faire rembourser ?
13:12Non, mais c'est bête, ce que je vous dis, mais je vous en dirai plus.
13:16Suspense.
13:17Quand ?
13:18Bientôt ?
13:19Bientôt.
13:19Oui, bientôt.
13:20C'est pas intrigué, ça, boy.
13:21Bien sûr, bien sûr.
13:22Et les libraires, ils ne disent rien, oui, effectivement.
13:25Les libraires, de toute façon, ils ont tout intérêt à vendre le livre de Jordan Bardella.
13:29Je vous dis, il y en a certains qui refusent de vendre.
13:31Et ça, moi, je trouve même ça plus scandaleux que ce qui s'est passé dans les gars.
13:35En fait, c'est tout simplement de la discrimination.
13:36Quand vous ne voulez pas vendre un livre, c'est de la discrimination.
13:39Mais refuser la campagne d'affichage, pour moi, ça n'engage que moi, c'est de la discrimination.
13:44Ça veut dire que Jordan Bardella est victime de discrimination et la Maison Fayard également.
13:48Donc pas de retour des libraires.
13:49Vous n'avez pas eu des difficultés avec certaines librairies ?
13:51En même temps, ça ne fait qu'un jour qu'il est mis en vente.
13:54Et demain, c'est férié.
13:55Et demain, c'est férié, c'est vrai.
13:5711 novembre, c'est quoi, Jules Torres ?
13:59Armistice.
13:59Oui, donc, voilà.
14:01Non, mais c'est quoi, une question de piège ?
14:02Attendez, ce n'est pas une question de piège.
14:04Non, mais quand même, Jules, le 11 novembre 1918.
14:07Jules est motivé.
14:07Vous savez quoi ?
14:08Non, mais parce qu'il y a un reportage que nous avons diffusé dans le journal.
14:10Je vous promets que quand vous allez dans la rue et que vous vous demandez c'est quoi le 11 novembre,
14:13les gens ne savent pas ou ne savent plus.
14:15Non, non.
14:15C'est pour ça.
14:16Si, je vous promets, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
14:17Voilà, c'est beaucoup plus grave.
14:18Donc, la majorité...
14:19C'est inquiétant.
14:20Voilà, pendant deux heures, on va parler du 11 novembre.
14:22Enfin, ponctuellement.
14:24Restez avec nous.
14:24Merci beaucoup Sarah Salman.
14:26Merci beaucoup Sarah Salman.
14:28On va revenir dans un instant sur la présence d'Emmanuel Macron au match France-Israël.
14:33C'est un signal envoyé par le chef de l'État ce soir, lequel on va en parler avec Jules Torres,
14:39avec Philippe Guibert qui sont évidemment dans ce studio et le journal Permanent à suivre.