Michel Barnier a indiqué ce jeudi renoncer à augmenter les taxes sur l'électricité au-delà de leur niveau d'avant le bouclier tarifaire contre l'inflation et réduire l'aide médicale d'État pour les sans-papiers. Deux concessions faites pour tenter de convaincre le RN de ne pas censurer son gouvernement lors des échéances à venir.
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00:00Comment on va régler ça ? Oui, je l'ai dit, M. Macron, compte tenu du désastre dans lequel il conduit le pays depuis 7 ans maintenant,
00:06un désastre politique, y compris avec la montée énorme du Rassemblement National dans notre pays, un désastre budgétaire.
00:13Si la gauche avait fait ce qu'il a fait, on dirait qu'on a mené le pays à sa perte. Bon, un désastre social parce qu'il y a un décrochage social dans le pays aussi.
00:23Compte tenu des désastres produits par Emmanuel Macron, oui, je pense qu'il devrait réfléchir à sa démission.
00:28Maintenant, malheureusement, c'est entre ses mains, ce choix-là. Donc il faut trouver d'autres solutions. Il faut qu'il y ait d'autres propositions de gouvernement.
00:37Enfin, aller choisir Michel Barnier, un homme des Républicains, quand le parti républicain n'a jamais été aussi faible dans le pays, c'est un contresens.
00:46Quand le choix qui est sorti des urnes le 7 juillet ce soir est un choix de front républicain qui dit qu'il ne faut pas donner le pouvoir au Rassemblement National
00:54et que finalement on a un homme qui, chaque jour, donne davantage de pouvoir au Rassemblement National, c'est un contresens.
00:59Donc il faut un gouvernement d'une autre orientation. Mais je le dis, on ne va pas s'en sortir, compte tenu du chaos aujourd'hui, de la confusion,
01:07on ne va pas s'en sortir seulement par une solution à l'intérieur des institutions existantes. Vous savez, moi, cette situation dans laquelle on se trouve
01:15me rappelle 1788. On a aujourd'hui à la fois un blocage fiscal et un blocage institutionnel. À l'époque, on s'en est sorti par les États généraux.
01:23Donc il est évident qu'il faut s'en sortir à nouveau par un retour au peuple.