Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, s'est exprimé avant le début des consultations à l'Elysée ce 10 décembre. « Il a essayé la droite, il doit maintenant essayer la gauche », a déclaré le député.
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00:00Nous allons rencontrer le chef de l'État et puis les formations politiques qui ont souhaité participer à ce rendez-vous.
00:07C'est un rendez-vous pour nous important parce qu'il permet de venir dire ce que nous souhaitons pour le pays
00:13dans un moment qui est celui d'une crise politique, institutionnelle et qui peut se muer en crise économique.
00:19Et donc nous sommes soucieux depuis le début qu'il n'y ait pas simplement un geste qui soit celui de la censure d'un gouvernement pour de bonnes raisons,
00:26parce que le budget présenté est un budget injuste, mais aussi de trouver une solution qui permette de trouver une sortie de crise.
00:33Et c'est la raison pour laquelle nous avions appelé de nos voeux une rencontre, il y en a eu une première la semaine dernière,
00:38il y en a une nouvelle aujourd'hui, qui se tient aujourd'hui sous l'égide du chef de l'État.
00:43Et c'est normal que ce soit le premier à convoquer, mais nous souhaitons que ce débat ne puisse pas se prolonger.
00:51Ce qu'il a fait sous ses auspices, pour une raison simple, c'est qu'il n'est plus en situation aujourd'hui d'être l'arbitre des élégances.
00:58Et que ce n'est pas à lui de dire comment le Parlement notamment doit se comporter et quel type de majorité nous devons conduire.
01:06Voyons bien que de glissement sémantique en glissement sémantique, il cherche à créer un entonnoir dans lequel il cherche à nous faire nous engouffrer.
01:13D'abord en nous parlant de plateforme programmatique, puis en nous parlant d'un gouvernement d'intérêt général.
01:18Nous sommes venus, nous, lui rappeler que les Français ont voté le 7 juillet.
01:21Et ils ont voté pour donner un avantage à la gauche et que la tradition républicaine reste d'appeler au pouvoir celles et ceux qui sont arrivés en tête d'une élection.
01:31Et donc nous revendiquons très logiquement le fait que le Premier ministre qui soit appelé à Matignon dans les prochaines heures, soit un Premier ministre de gauche.
01:39Parce qu'il est la meilleure garantie pour que la politique menée soit conforme aux aspirations des Français
01:45et en rupture avec les 7 années qui ont été celles du macronisme triomphant.
01:50Voilà ce que nous sommes venus lui dire.
01:52Venu lui dire que nous étions dans cet état d'esprit là et que nous étions prêts, y compris à avoir un Premier ministre de gauche.
01:58Mais qu'il soit lui ouvert au compromis.
02:00Ce que nous n'avons pas trouvé avec Michel Barnier, nous sommes prêts, nous, à le proposer à la future opposition.
02:07Nous savons très bien que nous n'avons pas de majorité absolue.
02:10Et qu'il faudra de toute façon, si nous renonçons à l'utilisation de toutes les formes du parlementarisme rationalisé,
02:16aux coups de force, aux passages en force, avec le 49-3 notamment, nous serons astreints au compromis.
02:22Et c'est ce que nous avons dit de manière constante, ce que Boris a dit, ce que Patrick a dit.
02:26Ce que nous avons cherché à construire, c'est une méthode de gouvernement qui diffère.
02:30Et qui permet d'apaiser le pays et de donner le sentiment aux Françaises et aux Français
02:35que nous prenons en charge leurs aspirations, leurs inquiétudes.
02:40Et que nous ne sommes pas uniquement dans un jeu politique sans fin,
02:43qui non seulement les exaspère, mais crée beaucoup de défiance et au final,
02:48beaucoup de confusion qui ne peut servir que à l'extrême droite.
02:51Et donc, j'en finis par là.
02:53Le premier acquis des discussions que nous avons eues jusqu'ici,
02:56c'est d'avoir sorti l'extrême droite de ce rendez-vous.
03:00Et d'avoir permis d'une certaine façon à celles et ceux qui aspirent à diriger
03:06de ne plus le faire sous la pression de l'extrême droite,
03:09à un moment où nous étions arrivés quand même à cette confusion totale
03:14avec un Premier ministre qui assumait un dialogue construit avec l'extrême droite
03:19et qui avait même donné le point à Marine Le Pen dans un communiqué resté maintenant célèbre.
03:23Mais s'il ne met pas un Premier ministre de gauche, vous faites quoi ? Vous claquez la porte ?
03:26Mais on est venu dire ce que nous avions à dire.
03:28Nous voulons un Premier ministre de gauche.
03:30Et donc, c'est au Président de la République de nous expliquer quelles seraient les raisons
03:33pour lesquelles il choisirait un Premier ministre de droite comme il a déjà fait une première fois
03:38avec les conséquences que chacun connaît désormais.
03:41Donc, il y a une logique.
03:43Il a essayé la droite, il doit maintenant essayer la gauche
03:46et faire en sorte que les Français puissent se sentir représentés, incarnés,
03:51puisqu'ils ne l'ont pas été depuis plusieurs mois.
03:54Mais que feriez-vous s'il ne le fait pas ?
03:55Mais on en reparlera à ce moment-là.
03:57Mais pour l'instant, nous sommes venus dire ce que nous avions à dire.
03:59Est-ce que vous êtes prêts, si c'est un Premier ministre de gauche,
04:01à travailler avec les LR ou même avec les Macronistes, y compris ?
04:04Mais je viens de vous dire, si un Premier ministre de gauche, il sera ouvert au compromis.
04:09D'ailleurs, il n'aura pas d'autre choix, parce que nous n'avons pas de majorité absolue.
04:13Nous sommes conscients de cela.
04:15Nous ne sommes pas en train de vous dire que nous avons gagné
04:17et seul nous pouvons appliquer tout notre programme, rien que notre programme.
04:21Ce serait vous mentir et ce n'est pas nos habitudes.
04:24Et donc nous, effectivement, nous sommes prêts à construire un chemin
04:28avec des concessions, forcément, parce que nous n'aurons pas d'autre possibilité.
04:32Mais nous le ferons en ayant, nous, le pouvoir d'initiative
04:36et donc la capacité à mettre sur la table des sujets
04:39que la droite, à l'évidence, n'a pas envie de mettre.
04:42Et nous ferons en sorte de poser aussi les aspirations des Français
04:46sur le pouvoir d'achat, sur la transition écologique,
04:48sur la question des retraites, sur tous ces sujets
04:51qui sont aujourd'hui des points aveugles de la discussion
04:53parce qu'un gouvernement de droite, forcément, ne cherche pas à les mettre en avant
04:57puisqu'ils veulent les éviter.
05:01Je regrette leur position parce qu'ils affaiblissent la gauche.
05:04Pourquoi refuser le dialogue à un moment où, au contraire,
05:07les Français se demandent ce que va être la suite.
05:09Donc je pense que la politique de la chaise vide
05:12est une forme d'affaiblissement de la gauche
05:14et donc je regrette qu'elle ne soit pas là, effectivement.