Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 26 décembre 2024.
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00:00RTL, il est 13h, jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, avec Vincent Parizeau.
00:13Je vous rappellerai dans un instant l'essentiel de l'actualité, dominée par cette idée lancée par Gérald Darmanin,
00:19de construire des prisons à taille humaine, avec moins de sécurité sans doute,
00:25avec des prisons moins chères pour permettre de faire exécuter les courtes peines, mieux exécuter les courtes peines.
00:34Thomas Proutot du service Police Justice est resté avec nous, on va en parler dans un instant.
00:38Je voudrais juste saluer Richard, bonjour Richard.
00:41Oui, bonjour.
00:42On dit construire des prisons, ça coûte très très cher, vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
00:48Non, parce qu'il y a des solutions.
00:52Bon, alors on a une liaison qui est très difficile, tous les auditeurs s'en sont rendus compte,
00:56on vous entend très très mal, on va essayer de corriger ça et on vous reprend dans un instant au 3210.
01:01Le temps pour moi de vous rappeler l'essentiel de l'actualité.
01:05L'essentiel de l'actualité, c'est évidemment toujours l'affaire du TGV,
01:11de cet acte inédit qui a privé des milliers de voyageurs de leur réveillon, plongé une famille dans la douleur,
01:16le suicide de ce conducteur de TGV qui a sauté en marche de la cabine,
01:21les systèmes de sécurité ont parfaitement fonctionné.
01:24Ses collègues de la région Rhône-Alpes sont sous le choc,
01:27mais ils s'étonnent de la conclusion très rapide d'un suicide,
01:31alors que l'enquête n'est évidemment pas encore allée à son terme.
01:35Autre aspect de l'affaire, l'absence d'information donnée aux voyageurs bloqués pendant des heures,
01:40vous l'avez peut-être vécu, on attend vos témoignages au 3210.
01:44Dans l'actualité également, les pêcheurs en colère, énervés de ne pas avoir de ministre à part entière,
01:49c'est la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, qui hérite du dossier,
01:53et c'est un choix qui est vécu comme une provocation.
01:56Je vous le disais, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin,
01:59plaide pour la construction de prisons spécifiques pour les courtes peines,
02:03afin qu'elles soient réellement effectuées.
02:05On va y revenir dans un instant.
02:08Et puis on peut aussi évoquer, ça est un des sujets de l'actualité,
02:13M. Letexier, qui a été désigné arbitre de l'année, meilleur arbitre du monde pour l'année 2024,
02:21ce qui fait grincer quelques dents après les polémiques de ces dernières semaines
02:25lors des matchs OM-PSG ou PSG-Monaco.
02:30Parlons du ciel maintenant, Claire Delorme.
02:33La France est un peu coupée en deux, non ?
02:35Exactement. Je vais commencer par la façade ouest, qui sera encore sous la grisaille,
02:41assez persistante, même si de temps en temps,
02:43quelques timides éclaircies pourraient apparaître,
02:45que ce soit aussi bien vers l'Aquitaine que vers la Normandie.
02:48Quant à l'est, le soleil domine et ce, toute la journée.
02:50Ainsi qu'en altitude, pour le plus grand bonheur des vacanciers,
02:53seul petit bémol en Val-de-Saône,
02:55où là aussi les brouillards pourraient encore être récalcitrants.
02:58Pour ce qui est des températures, il fera cet après-midi 11 degrés à Paris, tout comme à Rouen,
03:0312 degrés à Limoges, 13 degrés à Biarritz,
03:05et à Perpignan, ça peut grimper jusqu'à 17 degrés à Nice.
03:08Merci Claire.
03:10Jusqu'à 14h
03:12Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL
03:15Et vous appelez notamment pour réagir à la proposition, je vous le disais, de Gérald Darmanin
03:22de créer de nouvelles places de prison dans des prisons, alors disons light,
03:29il disait on n'est pas obligé de mettre des barbelés et des miradors
03:32pour accueillir les personnes condamnées à de courtes peines
03:37et pour leur faire mieux exécuter ces peines.
03:40C'est la raison pour laquelle je vous ai demandé de rester avec nous,
03:44parce que, Thomas Proutaud, parce qu'on se dit souvent
03:48les courtes peines, quand on est condamné à moins d'un an, on ne va pas en prison.
03:53Ce n'est pas la réalité, c'est des chiffres dont vous disposez.
03:57Alors ça peut donner cette impression, puisque les chiffres de 2023 sont assez récents,
04:00montrent que 40% des peines mises en application en 2023,
04:05qui ont réellement connu un début d'exécution,
04:0740% ont été effectivement aménagées, c'est-à-dire sous forme de bracelets électroniques à domicile,
04:12ou placés dans un centre semi-fermé, qu'on appelle, c'est une structure différente de la prison,
04:16ou un régime de semi-liberté.
04:18Ce qui peut donner l'impression que ces personnes condamnées ne font pas réellement leurs peines.
04:23Ou alors il y a encore une autre option, c'est qu'il y a une incarceration et une libération rapide.
04:26Celles-là on les voit moins, c'est-à-dire que vous passez deux semaines, trois semaines,
04:29et vous faites une demande de remise en liberté, et vous êtes mis en liberté
04:33et au fait que vous avez effectivement fait un début de la peine, et vous sortez.
04:37Ce qu'il faut avoir en tête, et c'est peut-être ça qui est très important,
04:40ce que ne dit pas Gérald Darmanin, mais que tous les magistrats ont en tête,
04:43c'est que la loi, depuis 20 ans, les lois successives,
04:46elles ont incité à ces aménagements de peines.
04:48Aujourd'hui c'est obligatoire une peine de moins d'un an,
04:51le juge d'application des peines doit rechercher s'il y a une solution d'aménagement possible.
04:56Il doit le faire, c'est la loi, ça a été voté.
04:59Et pourquoi ça a été fait ? Dans une idée de prévention de la récidive d'une part,
05:03mais aussi, et c'est ce qu'on ne dit pas, dans l'idée de vider les prisons,
05:06enfin de ne pas remplir les prisons plus exactement,
05:09parce qu'on n'a pas d'autre solution.
05:11Donc aujourd'hui on dit l'inverse, la problématique c'est qu'il va falloir
05:14faire un virage à 180 degrés, mais ce n'est pas la première fois que ça a été évoqué,
05:18donc il faudrait changer la loi, prendre une logique exactement inverse
05:21de celle qui a déjà été appliquée.
05:23Donc voilà, il faut bien voir que ça a été la décision nationale.
05:28Oui, c'était voté, c'est les députés qui ont voté ça.
05:30Et par différents bords politiques.
05:32Voilà, donc il y a une espèce de schizophrénie.
05:34D'un côté, on doit appliquer la loi, et d'un autre côté,
05:37on se dit que les courtes peines ne sont pas appliquées.
05:40On essaye de voir si Richard nous...
05:43Enfin, surtout si on entend mieux Richard du côté de Besançon.
05:46Rebonjour Richard.
05:48Rebonjour, vous m'entendez mieux ?
05:49Oui, ça va beaucoup mieux.
05:51Vous disiez, construire des prisons, c'est pas forcément très cher.
05:56Alors, je n'ai pas dit que c'était très cher.
05:58Que ça n'allait pas être très cher.
05:59J'ai dit que c'était très facile.
06:00Parce que depuis des années, on nous dit que c'est compliqué.
06:03Avant de venir juste à mon développement,
06:05je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit,
06:06c'est qu'il y a un moment, il faudra que la loi change,
06:09parce qu'on sait très bien, justement,
06:11que les courtes peines ne sont pas appliquées.
06:14Dans le sens emprisonnement.
06:16Mais construire des prisons, c'est simple.
06:18Quand on veut construire...
06:20Je vous interromps.
06:21Donc vous pensez que c'était une erreur,
06:23depuis quelques années, de voter ces lois
06:25qui incitent à aménager les peines ?
06:30Complètement.
06:31Parce que, pour moi,
06:33si vous ne faites pas une peine,
06:36on vous met un bracelet électronique,
06:38vous continuez à travailler, vous rentrez chez vous,
06:40vous ne pouvez pas aller, je vais dire n'importe quoi,
06:42mais au cinéma, en vacances, en truc.
06:43Est-ce que ça vous grève réellement dans votre vie ?
06:45Est-ce que vous voyez que vous avez une peine ?
06:47Non.
06:48On avait tout à l'heure le patron de FO pénitentiaire
06:50qui disait, attention,
06:52c'est parfois plus contraignant que la prison elle-même.
06:54C'est quand même pas la même chose.
06:57C'est quand même des solutions, je trouve, de facilité.
07:02Je parle en connaissance de cause.
07:06Je suis issu de ce qu'on a appelé les quartiers.
07:08J'ai couché à la rue.
07:13Je comprends tout à fait, Richard.
07:15Pour certains, ça devient très compliqué,
07:17très facile de dire,
07:18on n'a pas eu la chance, donc on peut faire.
07:20Pardonnez-moi le mot.
07:21On va dire des bêtises,
07:23parce que de toute façon, derrière, on sait,
07:25on aura un bracelet.
07:26On s'en fout.
07:27Et au contraire, à la limite, je dirais,
07:28on devient un petit peu le cadreur.
07:29Pour revenir au sujet de départ,
07:30la construction des prisons.
07:32Je veux dire, on veut construire des stades.
07:34On veut construire des centres d'aide.
07:36On veut construire ce qu'on a appelé le pentagone français.
07:39Qu'est-ce qu'on fait ?
07:40On a construit le Daduc de Millau.
07:41On fait des partenariats publics-privés.
07:43C'est simple.
07:45Et demain, au final, vous créez de l'emploi
07:49parce qu'il va falloir les construire, ces prisons.
07:50Vous allez faire vivre peut-être des régions
07:53qui peuvent être sinistrées en termes d'employabilité,
07:57en créant ensuite des postes de gardiens.
07:59Il y aura de l'entretien.
08:01Et moi, je suis pour des prisons,
08:02pas spécialement petites peines.
08:04Des prisons qui soient des prisons
08:05pour que les peines soient appliquées.
08:07Je veux dire, il n'est pas normal désormais
08:11que vous ayez plus de chances de vous retrouver avec...
08:14Vous payer une amende,
08:16payer ou avoir un retrait de permis
08:18parce que vous faites une faute avec votre voiture
08:20que quand on voit des multirécidivistes de 19-25 ans
08:24qui ont déjà 6, 8, 10, 12 condamnations.
08:27Je veux dire, si les politiques voulaient réellement
08:30avec ce qui existe déjà en France
08:34pour faire de la construction des prisons,
08:37dans les cinq ans, on en a partout
08:38et on applique les peines.
08:39Thomas Pouton veut intervenir dans ce débat.
08:43Thomas Pouton, le chef du service police-justice.
08:45Non, mais simplement, Richard,
08:46pour aussi intégrer à l'équation
08:48de la construction des places de prison.
08:50Pourquoi c'est si difficile et si compliqué ?
08:52C'est qu'en fait, la première difficulté,
08:54c'est de convaincre les élus locaux.
08:57C'est ce qu'on constate
08:58et ça, pour le coup,
08:59on l'a fait en reportage plusieurs fois à RTL.
09:02Tout le monde le constate.
09:03C'est que si vous dites
09:04on va construire une prison là,
09:05vous avez immédiatement les habitants,
09:07une partie de l'opposition politique, etc.
09:09Déjà, trouver un maire qui soit d'accord,
09:11ça existe parce qu'ils veulent aller dans ce sens-là.
09:13Je trouve que c'est une bonne chose
09:14à la fois pour la société,
09:15à la fois en termes d'emploi dans la région,
09:18que tout est bien pour la ville.
09:21Et immédiatement, vous avez une opposition politique
09:23et généralement plus de la majorité des habitants
09:26qui disent non, ils ne veulent pas vivre à côté d'une prison.
09:28C'est pour ça qu'il faut du coup
09:29de la concertation locale,
09:31parfois très poussée, très longue.
09:33On a un exemple en tête très récent
09:35où la décision de construire une prison
09:37a été prise il y a exactement sept ans.
09:39La première pierre va être posée
09:42à la rentrée 2025.
09:44Sept ans de travail des maires
09:45pour qu'on arrive dans un petit bourg de 1800 habitants.
09:48Et il y a d'autres illustrations ?
09:50Tiens, on a Yves qui nous appelle de Rosé-en-Brie.
09:52Bonjour, Yves.
09:53Oui, bonjour.
09:54Écoutez, je vais reprendre les termes
09:56de votre chroniqueur à l'instant.
09:58Moi, je pense que le problème principal,
10:00c'est déjà l'acceptabilité de voir
10:02une prison sur le territoire de sa commune.
10:04Alors, je pense que votre chroniqueur
10:06faisait certainement allusion
10:08au petit bourg de Crisenois,
10:10en Seine-et-Marne.
10:12C'est ça, Thomas ?
10:13Non, c'était dans le Nord.
10:15Je vous cite l'exemple.
10:17Moi, j'ai traversé cette commune.
10:19Je suis Seine-et-Marne moi-même.
10:20Donc, il se trouve que toute la population
10:22a levé les boucliers.
10:24Crisenois, hein, Crisenois.
10:26Oui, c'est ça.
10:27Parce qu'il est question de construire
10:28une prison de mille places
10:29sur des terres agricoles.
10:30Alors, je veux bien entendre des arguments.
10:32Le problème n'est pas là.
10:33Mais il y a déjà un problème de base.
10:35C'est le refus.
10:36C'est pareil.
10:37En solution alternative,
10:38il est proposé de transformer
10:40des casernes en prison.
10:41OK, pourquoi pas ?
10:42Mais vous allez dire aux populations locales
10:44« Avant, vous aviez des militaires.
10:46Maintenant, vous allez avoir des détenus. »
10:48Et comme disait votre chroniqueur,
10:49les élus vont se lever,
10:50la population,
10:51ça va être la révolution.
10:53Voilà, c'est le problème de base.
10:55C'est accepter qu'on ait une prison,
10:57un centre de détention.
10:58Alors, petit, grand peu importe.
10:59Ça veut dire quoi, alors ?
11:00Accepter ?
11:01Ça veut dire qu'il faut l'imposer ?
11:03Ah ben, là, l'imposer,
11:05c'est la limite.
11:06Pourquoi pas ?
11:07Mais ça serait antidémocratique.
11:08Ben oui, quand même.
11:09Ben oui.
11:10C'est pour ça que je pense
11:11que le problème coince à ce niveau-là.
11:13On ne va pas arriver avec, je ne sais pas,
11:15des chars d'assaut pour imposer
11:17aux populations locales
11:18de construire une prison.
11:19Mais il faut que chacun,
11:21dans un esprit citoyen,
11:22comprenne que parfois,
11:23il faut bien construire une prison
11:25à tel ou tel endroit.
11:26Et effectivement,
11:27là, ça soulève des palabres,
11:29ça soulève des conflits,
11:30ça soulève tout un tas de choses.
11:32Mais si on veut mettre
11:33plus de gens en prison,
11:34il faut plus de places de prison.
11:35On ne va pas continuer
11:36d'entasser des têtus
11:37à trois ou quatre ou plus
11:39dans une cellule,
11:40ce qui est déjà vraiment indigne
11:42d'un pays comme la France.
11:43Donc, il faut accepter
11:44qu'on construise
11:45des centres pénitentiaires nouveaux
11:47et donc qu'on aille
11:48sur telle ou telle commune,
11:49qu'on bâtisse
11:50un centre pénitentiaire là,
11:51un autre là-bas,
11:52et ainsi de suite.
11:53Voilà.
11:54Faire accepter,
11:55c'est ce qui n'est pas évident
11:57au niveau local.
11:58On vous remercie, Yves.
12:00Vous vouliez…
12:01Je vous en prie.
12:02Non, c'était juste pour le nom
12:03de la commune concernée.
12:04C'est Saint-Sauve,
12:05dans le nord,
12:0610 000 habitants.
12:07Vous entendrez ces prochains jours
12:08un reportage,
12:09justement, en longueur
12:10sur tout ce que le maire
12:11a dû faire
12:12comme concertation
12:13pour réussir
12:14à construire cette prison.
12:15Alors, on a un appel
12:16de Dominique.
12:17Bonjour, Dominique.
12:18Oui, bonjour.
12:19D'où nous appelez-vous,
12:20Dominique ?
12:21Alors, de Agondange.
12:22D'accord.
12:23Non, c'est dans le nord-est.
12:25Dans le nord-est.
12:26Alors, vous,
12:27vous avez une autre proposition
12:28qui s'inspire des États-Unis,
12:29je crois.
12:30Oui, oui, oui.
12:31J'ai eu l'occasion
12:32de voir un reportage.
12:33Et sur ce reportage,
12:34ils montraient bien
12:35des anciennes usines
12:36désaffectées.
12:37Et donc,
12:38ils avaient mis
12:39des prisonniers
12:40à l'intérieur
12:41de courtes peines.
12:42Et donc,
12:43c'était sous forme
12:44d'un grand dortoir.
12:45Au bout de ce dortoir,
12:46il y avait des cuisines
12:47et puis le réfectoire.
12:48Et donc,
12:49ça marchait très bien.
12:50Des usines désaffectées
12:51donc réaménagées.
12:52Oui,
12:53c'est ça,
12:54c'est ça,
12:55c'est ça,
12:56c'est ça,
12:57c'est ça,
12:58c'est ça,
12:59c'est ça,
13:00c'est ça,
13:01c'est ça.
13:02Réaménagées
13:03en prison
13:04pour les courtes peines.
13:05Et ça avait l'air
13:06de bien marcher
13:07aux États-Unis.
13:08Alors,
13:09cela dit,
13:10la situation
13:11carcérale
13:12et du nombre
13:13de prisonniers.
13:14Là,
13:15Thomas Proutot,
13:16je parle un petit peu
13:17sous votre contrôle,
13:18aux États-Unis
13:19est particulière.
13:20Parce que
13:21je crois
13:22qu'à 100 000
13:23habitants,
13:24le nombre
13:25de détenus
13:26pour 100 000 habitants
13:27est beaucoup plus important
13:28aux États-Unis
13:29qu'en France.
13:30Oui, avec un résultat d'ailleurs qui discuta, puisqu'il y a beaucoup plus de morts par balles, d'homicides et d'une criminalité qui n'est pas plus faible aux Etats-Unis qu'en France, et c'est un euphémisme.
13:37En tout cas, on reprend votre proposition, Dominique, on la retient.
13:40C'est très simple à concevoir, il suffit de choisir le lieu...
13:45Après, il faut quand même des gens pour surveiller, il faut payer des gens, il faut trouver...
13:49Bien sûr, bien sûr, mais les fondations sont là, les murs sont là, il faut les renforcer un petit peu, je suppose, et aux Etats-Unis ça marche.
13:59Bon ben, vous avez raison de le souligner, et vous avez eu raison de faire le 32-10.
14:05Je voudrais juste rajouter un tout petit truc, c'est que...
14:07Vous êtes sur la message.
14:09Pardon. Alors, ce qui se passe, c'est la courte peine. Par exemple, un type vole une voiture, lorsqu'il ressort, s'il recommence à voler une voiture, il va en prison à vie.
14:24À vie ? Là, vous ne faites pas dans la demi-mesure, Dominique.
14:29Non, mais c'est les Etats-Unis qui font ça.
14:32C'est la récidive. Je ne sais pas s'ils vont jusque-là, quand même, parce que vous imaginez la situation, si à chaque récidive, on incarcère à perpétuité, ça me paraît compliqué, Dominique.
14:44Mais je comprends que... Le problème, c'est la récidive, il y a énormément de récidives, et ça fait partie des...
14:51Oui, Thomas Proutaud.
14:52Je viens de retrouver le chiffre le plus récent sur l'incarcération aux Etats-Unis comparé à la France.
14:57Aux Etats-Unis, le taux d'incarcération, 531 personnes sur 100 000 habitants. La France, 106 personnes sur 100 000 habitants, donc c'est 5 fois moins.
15:08On est 5 fois plus incarcérés aux Etats-Unis qu'en France, avec un résultat qui, vous l'avez souligné, est discutable, puisqu'on ne peut pas dire qu'on vive dans la paix, la sérénité dans toutes les villes américaines.
15:25Il faut toujours faire attention aux comparaisons, il y a tout un tas de paramètres à prendre en compte avant de comparer formellement, mais le taux d'incarcération est 5 fois plus élevé aux Etats-Unis.
15:34Merci en tout cas, je vous remercie Dominique de votre appel, comme on remercie Richard et Yves qui sont intervenus précédemment.
15:43Merci encore et merci à Thomas Proutaud, le chef du service Police Justice à RTL.
15:48Dès qu'on a un dossier un peu lourd et sensible, hop, on l'appelle, il vient et nous explique, c'est limpide.
15:54Merci encore Thomas, courte pause, et puis dans un instant, on vous retrouve.
15:58Vous voulez revenir sur le suicide, si c'est avéré, en tout cas c'est probable, de ce conducteur de TGV qui semble-t-il a sauté en marche de la cabine de la motrice le 24 décembre au soir,
16:12évidemment privant des milliers de voyageurs de leur réveillon de Noël, mais aussi plongeant sa famille dans la douleur.
16:21Certains en tout cas veulent lui rendre hommage. A tout de suite.
16:27Jusqu'à 14h, Vincent Parizeau vous donne la parole sur RTL.
16:36Vincent Parizeau, les auditeurs ont la parole sur RTL.
16:41Et vous souhaitez revenir sur ce qui s'est passé dans la soirée de Noël, dans la soirée du 24.
16:49Ce conducteur de train originaire de la région de Saint-Etienne qui décide, enfin qui décide, qui visiblement saute de la motrice en marche.
17:01Le train s'arrête automatiquement, évidemment lui il est décédé.
17:05Conclusion en tout cas de la SNCF et des autorités, un suicide qui a évidemment plongé des milliers de personnes dans l'incompréhension parce qu'elle n'avait pas d'informations,
17:17qui les a privés évidemment aussi de leur réveillon de Noël, ce qui a créé une certaine émotion.
17:22Mais surtout, et c'est ce sur quoi d'ailleurs insistait ce matin le ministre des Transports, qui a plongé une famille dans la détresse.
17:29Ça vous fait réagir Jacques, et vous avez fait le 3210. Vous êtes vous-même, je crois, retraité de la SNCF, c'est ça ?
17:37Oui, je suis retraité de la SNCF, également fils de cheminot et mon père était conducteur de train.
17:42D'accord.
17:43Voilà, donc j'ai vécu des périodes où mon père n'était pas là non plus pour les réveillons.
17:49Vous voulez souligner que c'est dur la vie de cheminot parce que, en tout cas surtout quand on est un roulant, on n'est pas toujours chez soi.
17:58Mon père, à titre d'exemple, sans faire pleurer dans les choumières, nous avons été 14 ans sans fêter Noël avec lui puisqu'il travaillait.
18:08Voilà, ça c'est pour l'exemple.
18:10Mais moi je voulais surtout rendre hommage à la famille, à un conducteur, parce qu'un conducteur de train, ce n'est pas n'importe qui à la SNCF.
18:24C'est un monsieur qui a gravé tous les échelons, qui est étroitement surveillé sur le plan médical et psychologique.
18:32Et ce sont des gens pour qui j'ai une grande admiration et j'ai beaucoup de chagrin vis-à-vis de sa famille.
18:41Et je voudrais me montrer solidaire parce que les cheminots c'est encore une grande famille.
18:47Je ne sais pas si vous l'aviez entendu mais les syndicats de cheminots ont exprimé leur colère après l'intervention du nouveau ministre des transports
18:55qui avait beaucoup parlé de la galère pour ces milliers de personnes dont Philippe Tabarro, le nouveau ministre des transports.
19:05Pour ces personnes qui ont été privées de réveillons forcément et qui ont passé le réveillon sans être vraiment informées dans les wagons.
19:15Et qui avaient un peu oublié la famille de ce conducteur.
19:19Pour ce qui est de la famille, je pense que tous les cheminots sont solidaires de cette famille.
19:24Parce qu'un conducteur, le métier de conducteur c'est un métier très noble à la SNCF.
19:30En ce qui concerne les gens qui ne sont pas prévenus, d'abord je vais dire que la vie d'un conducteur de train, d'un conducteur de TGV,
19:39vaut mille fois plus qu'un réveillon manqué.
19:43Ça je voulais vous le dire.
19:44Maintenant en ce qui concerne les trains.
19:46Un train, lorsqu'il y a un incident quelconque, il y a ce qu'on appelle un arrêt d'urgence.
19:51Le TGV va s'arrêter.
19:53Ensuite, le conducteur est en liaison avec le système de régulation par radio pour savoir ce qu'il se passe, etc.
20:03Le contrôleur du train, le chef de bord, est en contact aussi à l'intérieur du train que le conducteur.
20:09Mais s'il n'y a plus de conducteur, la question ce qui s'est passé c'est là.
20:12Il n'y avait plus de conducteur, donc plus de contact avec personne finalement.
20:15Voilà, il se peut que la régulation...
20:18Maintenant, tout le monde a reconnu que la SNCF était très brillante dans cette affaire en transportant des millions de voyageurs en peu de temps.
20:26Ça veut dire que tous les conducteurs ont été sur le pont.
20:29Mais il faut savoir que quand on transporte des millions de voyageurs, les trains se succèdent à 3 minutes, 3-4 minutes.
20:35Donc il y a eu certainement 3 ou 4 trains qui se sont empilés avant de quitter la gare en amont.
20:41Et ce sont les médecins...
20:43Il y a eu une dizaine de rames qui ont été concernées au total.
20:47C'est ce qu'on appelle les rames sans piles, mais on ne peut pas les arrêter.
20:51Elles s'arrêtent à des distances normales de chacune d'elles.
20:55Après, le fait de dire aux gens que le conducteur est mort ou ceci, ça ne change rien.
21:02Quand il y a un décès dans les emprises de la SNCF, que ce soit un agent ou que ce soit quelqu'un qui se suicide...
21:10Au début de ma carrière, j'ai eu affaire à deux suicides.
21:13Eh bien, la chose ne partia plus à la SNCF.
21:17Il y a une intervention de la police ou de la gendarmerie qui se déplace.
21:21On mandate un médecin légiste.
21:24Ensuite, il y a la justice qui engage une enquête.
21:27Et seulement après, les trains sont autorisés à reprendre leur route.
21:31C'est ce qui explique que ça peut prendre des heures.
21:33Ça peut prendre des heures parce qu'il faut savoir comment il est mort, s'il n'a pas été poussé dehors, etc.
21:40Il y a toute une enquête qui se fait.
21:42Alors évidemment, les gens ont raté leur réveillon.
21:46Vous savez, transporter des millions de voyageurs, c'est quand même une gageure, une réussite d'une entreprise.
21:53On ne peut pas...
21:54Bien évidemment, Jacques.
21:55Vous n'êtes pas le seul ancien de la SNCF à intervenir.
21:59On a un autre ancien cheminot qui est avec nous, qui nous appelle de Valenciennes.
22:02C'est Jean-François.
22:03Bonjour Jean-François.
22:05Oui, bonjour.
22:06Bienvenue sur l'antenne d'Airtel.
22:08J'imagine que vous vous souscrivez totalement à ce que vient de dire Jacques.
22:12Vous êtes solidaire de sa famille, bien évidemment.
22:15Mais je crois que vous vouliez nous raconter une histoire qui s'est produite il y a dix ans, c'est ça ?
22:19Oui.
22:20Il y a quelques années, j'étais allé voir mon fils dans le sud à Antibes.
22:24Et pour revenir, j'avais pris un TGV à Antibes pour revenir dans le nord.
22:30J'étais assis comme tout un chacun à une place réservée.
22:34Et le TGV roulait à ce moment-là sur la partie sud qui longe la mer.
22:41Donc là, la vitesse n'est pas grande.
22:44C'est maximum 150, 160, mais selon les endroits.
22:48Et le TGV a ralenti à un moment donné.
22:52Et le contrôleur venait de me contrôler comme les autres voyageurs.
22:57Donc il avait vu que j'étais un ancien cheminot.
23:00Voilà.
23:01Et il est revenu vers moi en me disant que l'appareil de veille automatique de la cabine de conduite était en dérangement.
23:12Et il m'a demandé s'il voulait bien accompagner le conducteur qui était dans la rame de tête,
23:19en tête bien sûr, pour assurer la sécurité.
23:25La veille automatique, c'est ce qui permet de s'assurer que tout va bien à bord et que le conducteur est en état de conduire.
23:35C'est ça qu'il faut actionner toutes les 30 secondes ?
23:38Oui.
23:39Lui, il n'est pas obligé de l'actionner du moment qu'il bouge quelque chose.
23:43Par exemple, le conducteur d'un TGV, il a un volant.
23:46Un volant, ce n'est pas pour les roues comme dans les voitures.
23:50Non, parce qu'il est sur des rails, donc il n'y a pas vraiment besoin de volant.
23:53Mais le volant, il sert à envoyer des ampères ou en enlever pour accélérer.
23:59C'est un peu un accélérateur.
24:01D'accord.
24:02Il envoie de la puissance, la puissance électrique.
24:04D'accord.
24:05Et donc là, dès qu'il touche quelque chose dans la cabine de conduite, que ce soit le frein, le volant ou encore n'importe quoi,
24:13ça fait voir qu'il est toujours en action et qu'il n'est pas malade, il n'a pas de malaise.
24:20Alors, dans le cas où le système automatique est en dérangement,
24:24normalement, il doit s'arrêter dans une gare importante et demander à être remplacé.
24:30C'est ce qui s'est passé.
24:32Avoir un collègue, si on veut, qui ne soit pas obligatoirement quelqu'un qui sache conduire un TGV,
24:39ce n'est pas mon cas, et pour le seconder au cas où...
24:43Oui, c'est ce que vous avez fait finalement et vous avez remplacé ce système.
24:48Je suis monté avec lui et là, il m'a dit, tu vois, tu as un bouton rouge là à côté de moi
24:54et si j'ai quelque chose, un problème, un malaise ou n'importe quoi,
24:58tu appuies sur le bouton rouge parce qu'entre cheminots, on se tutoie.
25:02Oui, oui, c'est une grande famille, j'imagine.
25:05Même si on ne se connaît pas.
25:07Il m'a dit ça et puis je suis resté jusqu'à Paris avec lui.
25:13Merci de nous avoir rappelé cette histoire, effectivement, il y a une dizaine d'années.
25:19En l'occurrence, tout s'est, j'allais dire, bien passé pour les voyageurs
25:23puisque le système de sécurité a parfaitement fonctionné.
25:26Le train s'est arrêté rapidement.
25:28Après, évidemment, il y a le drame familial et tout le monde partage forcément la peine de cette famille.
25:34Et puis il y a ce sentiment d'abandon vécu par les passagers.
25:40C'est arrivé, j'imagine, à un certain nombre d'entre vous.
25:43Si j'en crois, toutes les lumières qui s'affichent sur mon écran,
25:47vous êtes nombreux à vouloir témoigner de ces moments de grande solitude
25:53lorsqu'on est dans un train bloqué pendant des heures et qu'on ne sait pas pourquoi.
25:58Vous allez le faire dans un instant.
25:59On va tout de suite sur RTL.
26:10Et on revient avec vous autour de cette affaire du TGV de ce conducteur
26:16qui s'est vraisemblablement suicidé en sautant du train en marche le 24 décembre à 20h
26:24avec toutes les questions que ça pose, évidemment, autour de la santé mentale de cet homme,
26:30les interrogations, les causes de ce suicide,
26:32autour aussi du système de sécurité qui a parfaitement fonctionné
26:37et puis de ce sentiment d'abandon de quelques milliers de personnes
26:42qui, pendant plusieurs heures, ont été à l'arrêt et sans vraiment savoir pourquoi.
26:47Alors, on a des témoignages.
26:50J'aimerais bien qu'on écoute, par exemple, Benoît qui a fait le 3210.
26:54Bonjour Benoît !
26:55Oui, bonjour Vincent, ça va ?
26:57Ça va très bien et vous ? D'où nous appelez-vous ?
27:00De Chivreval, dans l'Aisne, en Haute-France.
27:02Alors, vous avez vécu ça, j'ai l'impression ?
27:05L'aile dernière, le 16 décembre.
27:07C'est-à-dire ? Ah oui, donc en décembre également.
27:10Oui, le train s'est arrêté à Albertville.
27:13Voilà, on ne savait pas pourquoi.
27:15On s'arrête en gare.
27:17En gare ?
27:18Oui, en gare, directement.
27:20Et quand on demande au contrôleur,
27:22le contrôleur, je ne sais pas,
27:24j'essaye d'appeler la centrale, il ne répond pas.
27:28Pendant plus de trois heures, on a attendu en gare.
27:33Vous dites que c'était à quel endroit ? Albertville ?
27:36Oui.
27:37Ce que j'avais gagné, c'est grâce à vous que j'avais été parti à Belhandra.
27:40Génial !
27:41C'était un voyage que vous aviez gagné avec RTL.
27:45Désolé pour l'incident.
27:46Pour le coup, on n'y était pour rien.
27:48En plus, quand je suis revenu le 16 décembre,
27:50quand on a eu la panne,
27:51j'apprenais le décès dans le train de ma mère.
27:54Alors, je me suis dit…
27:55C'était d'un TGV ce train donc, forcément ?
27:57T.E.R.
27:59Ah oui, c'était pour la liaison locale, d'accord.
28:01Oui.
28:02Donc voilà, quand on arrive en gare et qu'on dit que le train est à l'arrêt,
28:06tu vas voir le contrôleur, tu lui dis qu'est-ce qui se passe, pourquoi on…
28:09Je ne sais pas.
28:10Quand est-ce qu'on repart ? Je ne sais pas.
28:13Je n'arrive pas à joindre la centrale.
28:15Et vous aviez appris le décès de votre maman ?
28:18Oui, à ce moment-là en plus.
28:21J'imagine, un moment de panique, l'envie de rentrer très vite.
28:25Oui.
28:26Je ne reproche pas les contrôleurs, ce n'est pas de leur faute.
28:29Non, mais eux-mêmes n'avaient pas l'information, c'est ça ?
28:31Non, pas d'information, ni à boire.
28:33Les toilettes étaient fermées, parce qu'on ne pouvait pas aller aux toilettes
28:37quand le train est à l'arrêt en gare.
28:39Donc, ils avaient fermé toutes les toilettes.
28:41Mais vous pouviez sortir du train quand même et aller sur le quai ?
28:44Sur le quai, oui, mais on avait le contrôleur.
28:47Quand est-ce qu'on repart ? Je ne sais pas.
28:49Ah oui, donc vous ne pouviez pas aller éventuellement aux toilettes
28:52dans la crainte que le train reparte sans vous.
28:57C'est un mauvais souvenir, ça.
28:59Et finalement, l'information, vous l'avez eue ?
29:01Vous savez pourquoi vous avez été arrêté pendant trois heures ?
29:03Non.
29:04Ah, vous n'avez jamais su ?
29:05Non, la SNCF, quand je les avais appelés au service client,
29:08ils ont réussi à trouver une solution pour me ramener à mon domicile.
29:12Mais sinon, les gens qui sont restés sur le quai,
29:15parce que moi, la SNCF m'a trouvé une solution
29:18pour moi remonter le plus vite possible à la maison.
29:20Ah, parce que finalement, le train n'est pas reparti ?
29:23Non.
29:24Ah, c'est ça, le train n'est pas reparti,
29:26et on vous a trouvé un moyen de rentrer.
29:28Oui, parce que je voulais qu'on me repaye un billet de train.
29:31Et vous avez été remboursé ou pas pour le premier ?
29:34Comment ?
29:35Vous avez été remboursé pour le premier ?
29:36Non.
29:37Non ?
29:38Non, jamais.
29:39Non, mais voilà, je suis désolé pour les gens.
29:42Moi, je trouve que la SNCF, on parle des avions,
29:45ils ont toujours une route secours.
29:47Moi, je trouve que ce qui s'est passé là,
29:50il faudrait peut-être qu'ils s'adaptent,
29:52qu'en urgence, on déplace les gens,
29:54parce que les pauvres gens qui ont passé la nuit du réveillon dans le train,
29:57on aurait peut-être pu trouver une solution.
29:59Ce n'est pas toujours facile,
30:01parce que quand les trains sont immobilisés en pleine voie,
30:04faire sortir...
30:06Enfin, je sais que techniquement, c'est très compliqué,
30:10mais le minimum, c'est d'informer.
30:14Oui, parce que moi aussi, le contrôleur,
30:16il se met sa cigarette sur le pied,
30:18avec son téléphone, il essaie d'appeler pour savoir
30:20quand est-ce qu'on part, quand est-ce qu'on part ?
30:22Tout le monde lui demandait quand est-ce qu'on part.
30:24Oui, il aurait bien aimé vous donner une réponse,
30:26et il n'en avait pas.
30:27Merci de votre appel, Benoît.
30:28En tout cas, j'espère que vous aviez quand même bien profité de ce cadeau RTL.
30:31Oui, ça, je vais m'en inspirer toute ma vie.
30:35C'est génial, c'est génial, ça nous fait chaud au cœur.
30:38Merci Benoît, à bientôt.
30:40David, bonjour David.
30:44Oui, bonjour Stéphane, ça va ?
30:46Ça va très bien, moi c'est Vincent, mais ça va très bien.
30:48Pardon, ça va, excuse-moi.
30:51J'excuse évidemment, je n'ai même pas besoin d'excuser, c'est normal.
30:54En revanche, ce que j'aimerais bien,
30:56c'est que vous nous racontiez ce qui vous est arrivé,
30:58vous aussi bloqué, sans info, c'est ça ?
31:02Oui, ça remonte à peu près à une vingtaine d'années,
31:05j'allais rejoindre mes parents en vacances,
31:08et pareil, on arrivait en gare,
31:10et on n'est pas reparti,
31:12et au bout d'un moment, on a commencé à descendre,
31:14à demander ce qui se passait,
31:16et trois quarts d'heure, une heure après,
31:18on nous a dit, oui, il y a quelqu'un qui s'est suicidé
31:22sur les rails devant, on ne peut pas se partir.
31:25Ah oui, ça c'est ce dont on parlait,
31:27aujourd'hui on parle d'accidents de personnes,
31:29parce que souvent le terme de suicide est évité.
31:32Ce sont souvent des suicides.
31:36Et ce que nous expliquait très bien tout à l'heure,
31:39je crois que c'était Jean-François, ce cheminot retraité,
31:43c'est qu'à partir du moment où il arrive cela,
31:46ce n'est plus du tout du ressort de la SNCF,
31:49c'est du ressort des services de l'État,
31:51il faut envoyer évidemment des pompiers,
31:55des médecins, des policiers pour le constater,
31:58et tout ça prend beaucoup de temps.
32:01Oui, et nous on était plusieurs,
32:04parce qu'on était à Montaigu, on allait à Nantes,
32:06donc il n'y avait pas grand chose de trajet à faire,
32:12et la SNCF en plus c'était en plein mois d'août,
32:15donc ils ne nous ont même pas donné d'eau.
32:17Ah, vous n'avez rien à boire,
32:18et vous êtes resté là, parce que j'imagine
32:21quand on est à l'arrêt il n'y a plus la clim,
32:23il n'y a plus de clim.
32:24Oui, après nous on a pu descendre du train,
32:27on pouvait aller dans la gare.
32:29Heureusement, effectivement,
32:31comme le voyageur précédent vous étiez en gare,
32:33vous pouviez au moins descendre sur le quai,
32:35parce que des fois ça arrive,
32:37et c'est ce qui s'est passé le 24,
32:39là il y a deux jours,
32:40les gens sont bloqués dans leur rame.
32:43Oui, et comme on était plusieurs,
32:46donc nous on a tous été faire réclamation à l'accueil,
32:49et là la dame nous a dit,
32:51non on ne peut rien faire,
32:52on ne peut même pas vous rembourser votre billet,
32:55donc il y en a qui ont appelé des taxis,
32:57qui ont payé des taxis à plusieurs pour monter sur Nantes,
33:00parce que la SNCF ne payait même pas le taxi
33:02pour aller jusqu'à Nantes,
33:04il devait y avoir une trentaine,
33:06une cinquantaine de kilomètres, même pas.
33:09La SNCF c'est trois fois rien moi je trouve.
33:13Ils sont déjà très endettés.
33:19Est-ce qu'aujourd'hui la pratique commerciale
33:22de remboursement de la SNCF
33:24est plus au point qu'elle ne l'était ?
33:27Ça remonte à quand vous dites,
33:28il y a une dizaine d'années cette histoire ?
33:30Une vingtaine d'années.
33:32Moi j'ai le sentiment,
33:33mais c'est vraiment un sentiment personnel,
33:34qu'aujourd'hui quand on a du retard,
33:36en général vous avez un message,
33:38il y a un système,
33:39sur les téléphones on reçoit normalement
33:43un document qui permet de se faire rembourser.
33:45J'ai le sentiment que c'est un petit peu plus facile
33:47que ça ne l'était auparavant.
33:50Après je ne prends plus trop le train
33:52parce que je n'habite plus en France.
33:54Vous êtes où ?
33:55J'habite au Canada maintenant.
33:59Au Canada on prend la voiture.
34:02Voilà, oui.
34:04Il y a des trains aussi.
34:06Oui, il y a des trains aussi.
34:08C'est de longues distances.
34:09Par contre, comme tu dis,
34:11moi je prends régulièrement l'avion
34:13pour aller voir ma famille en France,
34:15pour aller un peu partout.
34:17Dès qu'on a un problème,
34:19ça m'est arrivé il y a cinq ans,
34:22c'était mon dernier voyage que je faisais
34:24pour aller voir ma femme en avion
34:26en partant de France.
34:27On a eu un problème au décollage,
34:29il y avait un problème avec le train d'atterrissage,
34:30comme parlait un autre auditeur tout à l'heure.
34:34On a appelé la compagnie,
34:36on nous a dit oui, vous avez le droit
34:37à tant de remboursements.
34:39Ça a été plus simple.
34:41On a compris qu'à l'époque…
34:42Mais j'ai l'impression,
34:43c'est ce que je vous disais,
34:44j'ai l'impression qu'aujourd'hui
34:45la politique de remboursement de la SNCF
34:47est un peu plus efficace.
34:48On peut en parler, évidemment.
34:50Tiens, on a Christine qui est à front.
34:52Bonne journée, David.
34:53Vous nous appelez du Canada là
34:54ou vous êtes en France ?
34:56Ah non, je suis au Canada.
34:57Là, je viens de passer Ottawa
34:59et je m'en vais à Seattle.
35:00Mais quelle heure il est chez vous ?
35:02Là, il est 7h30, 8h20.
35:05Ah ben, vous êtes de bonheur sur la route.
35:07Direction Seattle ?
35:09Plusieurs heures du matin.
35:11Bon ben, bonne route.
35:12Ouvrez l'œil.
35:13Merci David.
35:14Merci.
35:15Merci.
35:16Routier au Canada
35:17qui intervient sur l'antenne d'RTL,
35:18c'est génial.
35:19Christine, beaucoup plus près de chez nous,
35:20à Frontignan, dans le Gard.
35:22Oui, bonjour.
35:23Bonjour Christine.
35:24Bonjour Vincent.
35:25Bienvenue.
35:26Alors vous, vous avez un souvenir
35:28je crois il y a une dizaine d'années
35:30du côté de Nîmes, près de chez vous.
35:32Oui, en 2014, on redescendait de Paris.
35:35Oui.
35:36En TGV.
35:38Et arrivé à la gare de Nîmes,
35:40on a été arrêtés pendant une heure.
35:43Et ensuite, pour nous dire
35:45que Montpellier était inondé
35:47et qu'on ne pouvait pas aller
35:48à la gare de Montpellier.
35:49Ah oui.
35:50Donc, ils nous ont fait tous descendre du train.
35:53On est tous rentrés dans la gare de Nîmes.
35:56Un monde fou.
35:57J'imagine.
35:58C'était quoi, c'était un TGV ?
36:00C'était un TGV.
36:01Ah oui, vous avez des centaines de personnes
36:03d'un seul coup qui arrivent dans la gare.
36:04Plus que ça, je pense.
36:05Dans la gare, il pleuvait aussi
36:07parce qu'il y avait la toiture
36:08qui n'était pas très...
36:09Ah, je vois le tableau.
36:10Donc, on était assis sur nos valises
36:12et pour aller aux toilettes,
36:13il fallait payer 50 centimes.
36:15Ouf.
36:16Dans la gare de Nîmes,
36:17il fallait payer 50 centimes
36:18à chaque fois qu'on voulait aller aux toilettes.
36:20Ben, dites donc.
36:21Ça, j'imagine que ça vous a marqué.
36:23Non pas que...
36:24Ce n'est pas la question des 50 centimes.
36:26En plus, il devait y avoir la queue.
36:27Ça devait durer une heure.
36:28Voilà.
36:29Donc, on s'est plats aux contrôleurs,
36:32les gens qui sont dans la gare.
36:34Après, ils ont fait une annonce
36:35comme quoi les WC étaient gratuits.
36:37Et ensuite,
36:38comme on ne savait pas
36:39à quel moment on allait repartir,
36:41ils nous ont fourni
36:42des petites valises militaires
36:44où il y a une petite boîte de thon.
36:46Ah oui, parce que vous êtes resté
36:48combien de temps ?
36:49Alors, on est arrivés,
36:51il devait être 16 heures.
36:53Et mon gendre, lui,
36:55est venu nous chercher de Montpellier.
36:57Il est venu nous chercher à Nîmes
36:58à 2 heures du matin.
36:59Et on est rentrés.
37:00Sinon, il n'y avait pas de train
37:02pour repartir.
37:03Donc, il fallait dormir dans la gare
37:05ou dans des wagons
37:06qu'ils ont mis à disposition.
37:08Mais ça fait 10 heures.
37:09Ah oui.
37:10De 16 heures à 2 heures du matin.
37:12Et certains sont restés...
37:13Avant qu'on reparte.
37:14À cause des inondations.
37:15Bon, alors après, effectivement,
37:16là, ce sont des phénomènes naturels.
37:18Et on vous a d'ailleurs donné l'information.
37:20Mais en tout cas, visiblement,
37:22mauvais souvenir.
37:24Mauvais souvenir des WC à 50 centimes.
37:26Je l'ai bien compris, Christine.
37:28Bon, après, voilà.
37:30Finalement, à l'arrivée,
37:32votre gendre,
37:34votre gentille gendre,
37:36est venue vous chercher.
37:38Vous avez été remboursée ?
37:39Comment ça s'est passé ?
37:40Non, parce que comme ils avaient mis
37:42des wagons à disposition
37:45qu'ils avaient fournis leur repas.
37:47Donc, c'était en 2014.
37:49Ils n'avaient pas jugé utile
37:50de rembourser les billets.
37:52Et puis, ça devait être...
37:54Ce n'était pas de leur faute.
37:55C'était un événement naturel.
37:56C'était les inondations.
37:58Donc, effectivement,
37:59dans ces conditions-là,
38:00ils ne sont pas responsables du retard.
38:02Tout à fait.
38:03Bon, en tout cas,
38:05j'allais dire, ça fait un souvenir.
38:07On en reparle souvent, d'ailleurs.
38:09Eh bien, voilà.
38:10Et vous l'avez fait sur RTL, Christine.
38:12Et je voulais juste vous dire
38:14que j'avais téléphoné au départ.
38:16C'était sur le sujet des prisons.
38:18Oui.
38:19Et c'était juste pour dire
38:20qu'il fallait penser aux cavernes désaffectées
38:23qu'il y a dans des grandes villes,
38:25dans beaucoup de villes,
38:26où il n'y a personne.
38:27Eh bien, vous faites bien de le dire
38:28parce que c'est aussi ce qu'à propos...
38:30C'est sur la table.
38:32C'est une hypothèse.
38:34Ça a été évoqué par Gérald Darmanin.
38:36Pourquoi pas ?
38:37En tout cas, ça reste à travailler.
38:39Ça n'empêche pas qu'il faudra du personnel,
38:40de toute façon.
38:41Mais du personnel,
38:42vous avez des chômeurs
38:43qui sont indemnisés par Pôle emploi
38:45et qui sont carreleurs, maçons,
38:47peintres,
38:48et qu'on pourrait aussi utiliser
38:49pour faire avancer les choses.
38:51Oui, mais après,
38:52il faut quand même des surveillants.
38:53Et ça, il faut les former, les surveillants.
38:55On ne s'improvise pas surveillant de prison.
38:57Et déjà, on peut faire au moins les prisons.
38:59Eh bien, c'est dit, Christine.
39:00Très bonne idée.
39:01Bonne proposition.
39:04Vous intervenez quand vous voulez
39:05sur l'antenne d'RTL.
39:06On vous accueillera à bras ouverts.
39:08Merci beaucoup pour votre émission.
39:10À bientôt, Christine.
39:11Passez de bonnes fêtes.
39:12Oui, il faut aussi passer
39:13de très bonnes fêtes
39:14avec ceux que vous aimez.
39:16On marque une petite pause
39:17et puis, dans un instant,
39:18oui, ça pique.
39:20On va vous parler des cactus
39:22de 60 millions de consommateurs.
39:2460 millions
39:26qui a épinglé
39:27certaines grandes entreprises
39:29pour leurs pratiques commerciales,
39:31disons.
39:32Et c'est un euphémisme douteux.
39:34À tout de suite.
39:46Les auditeurs ont la parole
39:47sur RTL.
39:49Et vous connaissez peut-être,
39:50je ne sais pas,
39:51moi, je les ai découverts,
39:52les cactus.
39:53Les cactus,
39:54ce sont les récompenses.
39:55C'est un peu comme les Oscars
39:56ou les Césars.
39:57Les récompenses du magazine
39:5960 millions de consommateurs
40:01accordées
40:03aux marques
40:05qui se comportent
40:07pas très bien
40:09avec leurs clients.
40:10Cactus d'or,
40:11donc, de cette année,
40:12la marque Temu,
40:13vous savez,
40:14c'est ce site
40:16internet chinois
40:18qui propose des produits,
40:19alors, j'allais dire pas chers,
40:20mais ce n'est même pas pas cher.
40:21Ce n'est pas, pas, pas cher.
40:23Mais, comme on dit souvent,
40:25on en a pour son argent.
40:26En deuxième position,
40:28cactus d'argent,
40:29Nestlé,
40:30en raison de ses eaux minérales
40:32qui sont, en fait,
40:33traitées.
40:34Et ça, c'est interdit.
40:35Si c'est une eau minérale naturelle,
40:37elle n'a pas été traitée.
40:39Et puis,
40:40la troisième place,
40:41on en parlait tout à l'heure
40:42avec le représentant
40:43de 50 millions de consommateurs,
40:44Stellantis,
40:45pour l'affaire
40:46des airbags défectueux.
40:48Des centaines de milliers de personnes
40:50ont été concernées.
40:52Et vous nous appelez,
40:54alors, justement,
40:56pour parler de Stellantis,
40:58pas forcément pour parler
41:00des airbags.
41:01Mais, du coup,
41:02c'est Stellantis
41:03que vous avez visiblement
41:05dans l'objectif.
41:07Bonjour Nadine.
41:09Oui, bonjour.
41:10Bienvenue.
41:11Vous nous appelez, alors,
41:12de Chambley-Bussière,
41:13qui se situe...
41:14Oui.
41:15Dans Meurthe-et-Moselle,
41:16en Lorraine.
41:17D'accord.
41:18En Lorraine.
41:19Alors, Stellantis,
41:20vous n'avez...
41:21D'abord,
41:22quelle est votre voiture
41:23de marque Stellantis ?
41:24C'est une Citroën ?
41:25Non, non,
41:26c'est une Peugeot.
41:27Peugeot.
41:28C'est un Peugeot Rifter, oui,
41:29qu'on a acquis, donc,
41:30en 2019.
41:31Oui.
41:32Neuf, d'occasion ?
41:33Non, non, neuf.
41:34Neuf.
41:35On l'a commandé
41:36chez Peugeot directement
41:37parce que mon mari
41:38a quand même travaillé 40 ans
41:39chez Stellantis
41:40dans l'usine, justement,
41:41qui fabrique les moteurs.
41:42Ah oui.
41:43Donc, en plus,
41:44il est...
41:45J'allais dire,
41:46il est de la partie,
41:47il était bien placé.
41:48Il est de la partie,
41:49effectivement, tout à fait.
41:50Bon, depuis,
41:51il est en retraite.
41:52Et donc, justement,
41:53au départ en retraite,
41:54donc, on a acheté
41:55ce fameux Rifter.
41:56Oui.
41:57Et donc,
41:58il s'avère, en fait,
41:59que Stellantis
42:00a un gros problème
42:01avec les moteurs
42:021,5 litres HDI.
42:03Donc, on entend
42:04beaucoup parler
42:05du PureTech
42:061,2 litres.
42:07Oui, exactement.
42:08On entend parler
42:09de PureTech.
42:10On avait fait
42:11un sujet là-dessus.
42:12Tout à fait.
42:13Mais maintenant,
42:14bon, depuis un an à peu près,
42:15il semblerait
42:16qu'il y ait des sujets
42:17sur le moteur
42:181,5 litres HDI.
42:19En fait,
42:20donc, ils ont fait
42:21des économies.
42:22Ils voulaient faire
42:23des économies.
42:24Donc, en fait,
42:25ils ont changé
42:26la robustesse
42:27de la chaîne
42:28des arbres à cames.
42:29Ils l'ont passé
42:30donc à 7 millimètres.
42:31Et en fait,
42:32aux alentours
42:33de 100 000 kilomètres,
42:34la chaîne casse.
42:35Ah oui.
42:36Donc, la chaîne casse
42:37et du coup,
42:38au démarrage,
42:39il n'y a pas trop de dégâts.
42:40Ah, mais sinon,
42:41ça casse le moteur.
42:42Et voilà.
42:43Nous, en fait,
42:44ça nous est arrivé
42:45en roulant sur l'autoroute.
42:46Donc, voilà,
42:47mise en danger
42:48de vie d'autrui.
42:49Donc, en fait,
42:50on a pu sortir
42:51sans problème
42:52de l'autoroute.
42:53Mais en fait,
42:54le moteur est cassé.
42:55Ah, ben oui.
42:56Donc, on se retrouve
42:57avec un devis
42:58de 7 500 euros.
42:59Donc, Peugeot,
43:00en fait,
43:01se défonce
43:02en disant
43:03qu'effectivement,
43:04il y a un plan d'entretien
43:05et qu'on ne respecte,
43:06on n'a pas respecté
43:07le plan d'entretien
43:08parce qu'en fait,
43:09on s'est focalisé
43:10sur les 30 000 kilomètres
43:11alors que c'était
43:1230 000 kilomètres
43:13ou un an.
43:14Donc, on a dépassé
43:15un entretien
43:16de six mois.
43:17Et en fait,
43:18au prétexte...
43:19Ils ont trouvé
43:20la petite faille.
43:21Tout à fait.
43:22Et donc, en fait,
43:23il y a le problème là.
43:24Il y a aussi le problème,
43:25en fait,
43:26ils se sont rendus compte
43:27aussi qu'il y avait
43:28un sujet
43:29avec leur huile.
43:30L'huile,
43:31en fait,
43:32elle n'est pas adaptée.
43:33Il y a trop de carbone
43:34dans l'huile.
43:35Donc, il y a
43:36trop de carbone
43:37dans l'huile.
43:38Donc, en fait,
43:39depuis le 1er janvier
43:40de cette année,
43:41ils conseillent aux garagistes
43:42de changer l'huile,
43:43changer la gamme d'huile.
43:44Et en fait,
43:45bon,
43:46on est démilliers
43:47parce qu'en fait,
43:48là, je suis basquée
43:49pour un groupe...
43:50Vous êtes démillier
43:51et le fait que votre époux
43:52même retraité
43:53soit un ancien
43:54de la maison,
43:55ça n'a rien changé
43:56à l'histoire.
43:57Non, non.
43:58Ça n'a rien changé.
43:59Là, on est parti
44:00sur un vice,
44:01la garantie
44:02de provise cachée.
44:03Donc,
44:04on a fait appel
44:05à la protection juridique.
44:06Donc, l'expert
44:07est passé.
44:08Donc, la semaine dernière,
44:09on avait l'expertise
44:10au garage.
44:11Donc, l'expert
44:12de l'assurance
44:13qui est passé.
44:14Donc,
44:15l'expert Peugeot
44:16lui répond
44:17j'applique la procédure
44:18qu'on me demande
44:19d'appliquer à la lettre
44:20et j'en suis le premier
44:21désolé.
44:22Donc, en fait,
44:23on a une réponse
44:24d'expert
44:25en face de Peugeot
44:26qui,
44:27ben voilà,
44:28qui est bien formatée
44:29et bien établie.
44:30J'en suis désolé,
44:31j'applique à la règle,
44:32à la lettre,
44:33les consignes.
44:34Bon, on espère
44:35que ça va s'arranger Nadine
44:36et que votre contentieux,
44:37en tout cas,
44:38on vous le souhaite,
44:39soit réglé
44:40à votre profit.
44:41C'est tout ce qu'on peut faire
44:42ici.
44:43Mais, en tout cas,
44:44j'ai bien compris
44:45que vous,
44:46vous décerniez
44:47le cactus d'or
44:48à Stellantis.
44:49Oui, oui, moi,
44:50j'aurais 8, 8, 4,
44:51puis 2.
44:52On est vraiment,
44:53on est vraiment,
44:54on est vraiment
44:55beaucoup de personnes
44:56impactées.
44:57J'ai l'impression
44:58sur les moteurs,
44:59il y a un sujet,
45:00il y a un sujet
45:01et vous l'avez dit,
45:02il y a un sujet pure tech.
45:03En plus,
45:04c'est plus connu,
45:05oui, effectivement.
45:06Oui, c'est plus connu,
45:07mais je vous présente Frédéric.
45:08Bonjour Frédéric.
45:09Bonjour Vincent.
45:10Comme on dit,
45:11il y a un sujet.
45:12Il y a un sujet,
45:13il y a un gros sujet.
45:14Bonjour,
45:15vous êtes sur l'annétage réduit,
45:1606.
45:17Attendez,
45:18on a quelque chose
45:19qui arrive sur l'antenne,
45:20là.
45:21Vous êtes là Frédéric ?
45:22Je suis toujours là.
45:23Oui, il y a un gros sujet
45:24et pour rebondir
45:25sur le témoignage
45:26de la personne
45:27que vous avez eue auparavant,
45:28mon fils a justement
45:29un HDI 1.5
45:30et lui,
45:31il a le problème,
45:32pour le moment,
45:33sur le véhicule,
45:34mais il a voulu quand même
45:35aller anticiper le problème
45:36pour aller voir Peugeot
45:37pour leur signaler
45:38s'il y avait une campagne
45:39de rattrapage
45:40ou de rappel
45:41sur le problème
45:42de la chaîne de distribution
45:43et de ce fait,
45:44Peugeot a dit
45:45non, non,
45:46il n'y a pas de soucis
45:47pour l'instant,
45:48on n'a pas de cas connus
45:49donc on ne fait pas de rappel
45:50et ils attendent réellement
45:51que les moteurs cassent.
45:52Par contre,
45:53effectivement,
45:54il faut bien suivre
45:55l'entretien à la lettre
45:56que ce soit en temps
45:57ou en kilométrage
45:58dans le réseau,
45:59sans quoi ils cherchent les failles
46:00pour ne pas rembourser
46:01les dégâts commis
46:02avec ce problème moteur.
46:03Ils attendent
46:04que le moteur casse ?
46:05Vous êtes certain
46:06de ce que vous dites ?
46:07Parce qu'il y a un risque
46:08quand même,
46:09comme disait cette dame
46:10sur l'autoroute,
46:11un moteur qui casse ?
46:12Exactement,
46:13il y a un moteur qui casse
46:14donc la chaîne de distribution
46:15vient casser,
46:16donc casse la braquable
46:17et on détruit complètement
46:18un moteur
46:19mais mon fils a eu un véhicule
46:20qui a 32 000 km,
46:21il a été voir Peugeot
46:22pour leur signaler
46:23qu'il a entendu
46:24qu'il y avait des soucis
46:25de chaîne de distribution
46:26sur un HDI de 2021
46:27et Peugeot a dit
46:28non, non,
46:30il n'y a pas de rappel,
46:31pour le moment
46:32il n'y a pas de campagne,
46:33il n'y a pas de procédure
46:34de modification
46:35ou de changement
46:36de chaîne de distribution
46:37parce que c'est une
46:38chaîne de distribution.
46:39Alors on peut se dire
46:40qu'une chaîne de distribution
46:41on peut être tranquille
46:42dans la vie d'un moteur
46:43mais c'est un astuce
46:44qu'Alain Sabarez
46:45a voulu diminuer
46:46les coûts
46:47sur la construction
46:48des moteurs
46:49sur le 1.2 PureTech
46:50et sur le 1.5 HDI
46:51et en faisant ça,
46:52c'est au détriment
46:53des consommateurs
46:54et du coup,
46:55les véhicules,
46:56à certains kilométrages,
46:57les moteurs ont des faiblesses
46:58et ça casse
47:00et on attend des membres
47:01pour l'instant
47:02pour faire des campagnes
47:03de rappel
47:04sur les nouveaux HDI
47:052023,
47:06les nouveaux L308
47:07par exemple,
47:08ils ont bien modifié
47:09la chaîne de distribution,
47:10ils ont mis une chaîne
47:11de 8 mm
47:12mais les anciens
47:13une chaîne de 7 mm
47:14pour le moment
47:15ils attendent
47:16et ils essayent
47:17de faire...
47:18Alors vous aussi
47:19vous épinglez effectivement
47:20Stellantis
47:21qui aura peut-être
47:22et on l'espère
47:23l'occasion
47:24de peut-être répondre
47:25et on sera ravi
47:26de les accueillir
47:27dans cette émission.
47:28Exactement,
47:29c'est ce que vous voulez
47:30sur un livre de PureTech
47:31il y a un problème
47:32de conception moteur
47:33qui fait que
47:34la courroie
47:35ce n'est plus une chaîne
47:36c'est une courroie
47:37de distribution
47:38vient casser
47:39avec un problème
47:40d'étanchéité
47:41au niveau des cylindres
47:42c'est-à-dire
47:43que l'essence
47:44tombe dans l'huile
47:45et du coup
47:46il y a un mélange
47:47qui se fait
47:48ça vient détériorer
47:49la courroie
47:50alors ils ont pallié ça
47:51en diminuant
47:52les fréquences de vidange
47:53et en modifiant
47:54la viscosité de l'huile
47:55pour se dire
47:56on va préserver
47:57sauvegarder un peu plus
47:58et là il y a
47:59un problème
48:00de conception moteur
48:01Oui, on comprend bien
48:02Frédéric
48:03et on comprend aussi
48:04que vous êtes de la partie
48:05Martine
48:06restez avec nous
48:07si vous le souhaitez
48:08Martine est à Bordeaux
48:09Oui, bonjour
48:10Vous approuvez
48:11ce que dit Frédéric
48:12vous confirmez vous
48:13Non seulement
48:14je cautionne
48:15mais moi
48:16je leur attribue
48:17le double cactus d'or
48:18non ?
48:19Pour leur mauvaise foi
48:20Parce que racontez-nous
48:21vous aussi
48:22courroie de distribution
48:23problème ?
48:24Courroie de distribution
48:25sur une C3 Aircross
48:26qu'on a acheté
48:27parce qu'on a acheté
48:28neuve en 2020
48:29parce qu'on est vieux
48:30alors on s'est dit
48:31on va faire l'effort
48:32d'acheter une voiture
48:33neuve pour avoir
48:34la paix
48:35et la tranquillité
48:36et puis l'an dernier
48:37à pas tout à fait
48:3850 000 kilomètres
48:39en rentrant chez nous
48:40tous les voyants
48:41sont allumés
48:42stop moteur
48:43danger
48:44donc on a fini
48:45à pied
48:46voilà
48:47on a emmené
48:48la voiture
48:49chez le garagiste
48:50qui nous a dit
48:51oui effectivement
48:52votre courroie
48:53est défectueuse
48:54elle le tremble
48:55dans l'huile
48:56le moteur est mort
48:57dont nous
48:58on a de la chance
48:59notre moteur n'est pas mort
49:00mais on a fait changer
49:01la courroie
49:02ça nous a coûté
49:03avec une deuxième panne
49:04derrière 2000 euros
49:05alors nous
49:06on a des petites retraites
49:07et le crédit
49:08de la voiture
49:09on a essayé
49:10à la protection
49:11juridique
49:12de notre assureur
49:13la badmute
49:14pour ne pas la citer
49:15puis voilà
49:16peau de bas
49:17les balles de crin
49:18ils sont aussi efficaces
49:19voilà
49:20donc je vais aller
49:21au tribunal
49:22toute seule
49:23comme une grande fille
49:24et ce qu'il faut savoir
49:25surtout
49:26vous n'avez pas l'impression
49:27que vous êtes
49:28le pot de terre
49:29contre le pot de fer
49:30Martine face à Stellantis
49:31si
49:32mais vous savez
49:33j'ai fait 1m50
49:34j'ai 73 ans
49:35je suis un pitbull
49:36là il ne faut pas
49:37me chatouiller
49:38l'assistant juridique
49:39ne fait rien
49:40j'ai écrit à Stellantis
49:41et c'est comme à tout le monde
49:42alors soit on n'a pas respecté
49:43le kilométrage
49:44soit on n'a pas respecté
49:45la petite bête
49:46comme nous disait
49:47tout à l'heure
49:48oui mais
49:49ils ne répondent pas
49:50moi je leur ai dit
49:51sur mon carnet
49:52je leur ai dit
49:53c'est une petite bête
49:54je leur ai dit
49:55sur mon carnet d'entretien
49:56il y a écrit peanuts
49:57donc j'ai cherché
49:58sur internet
49:59on me disait
50:00moteur
50:01utilisation sévère
50:02je ne savais pas
50:03ce que c'était
50:04une utilisation sévère
50:05c'est pour les gens
50:06les pauvres
50:07non il ne faut pas allumer
50:08la radio
50:09ça va faire
50:10une utilisation sévère
50:11c'est pour les personnes
50:12dans les grandes villes
50:13comme Paris, Lyon
50:14qui ne font que
50:15démarrer, ralentir
50:16démarrer, ralentir
50:17voilà
50:18ou utilisation normale
50:19ce qui est un autre cas
50:20je suis à 15km
50:21de Bordeaux
50:22la campagne
50:23la ville
50:24je ne suis pas bête
50:25pas encore
50:26je ne sors pas
50:27aux heures de pointe
50:28ni quand nos pauvres
50:29travailleurs s'en vont
50:30moi je suis au chaud
50:31et quand je pars
50:32je fais comme tout le monde
50:33je prends l'Aroca
50:34de l'autoroute
50:35donc j'ai une utilisation
50:36normale
50:37et moi il était indiqué
50:3830.000 ou 2 ans
50:39Stellantis me dit
50:41non
50:42c'est 25.000
50:43un an
50:44donc j'ai répondu
50:45ok Stellantis
50:46j'approuve
50:47mais moi j'ai fait mes vidanges
50:48entre 16.000 et 19.000
50:49donc c'était bon
50:50voilà
50:51sauf la dernière
50:52qu'on a faite
50:53à 16.000 ou 17.000 mois
50:54mais à 18.000 km
50:55parce qu'à 16.000 mois
50:56elle avait que
50:5710.000 ou 11.000 km
50:58j'ai eu un accident
50:59je ne roulais pas
51:00bon
51:01non
51:02pas de belles balles de crin
51:03ils ne veulent pas
51:04oui c'est ça
51:05là on est
51:06donc vous aussi
51:07vous épinglez Stellantis
51:08qui
51:09je le rappelle
51:10peut venir
51:11se défendre
51:12l'antenne est ouverte
51:13évidemment
51:14dans cette émission
51:15il y a un groupe d'avocats
51:16pardon de vous couper
51:17Vincent
51:18moi j'ai essayé
51:19de les contacter
51:20l'an dernier
51:21ils étaient
51:22overbookés
51:23là je viens de voir
51:24en vous appelant
51:25en farfouillant
51:26sur mon téléphone
51:27il rouvre une session
51:28qui expirera
51:29le 30 décembre
51:302024
51:31soit pour les airbags
51:32Takata
51:33soit pour les PureTech
51:34c'est le groupe
51:35d'avocats
51:36Paris-Toulouse
51:37et on le trouve
51:38sur le site Myleo
51:39ils sont déjà
51:405.000
51:41mais ce qu'il faut
51:42expliquer aux gens
51:43beaucoup ne le savent pas
51:44c'est que
51:45lorsqu'on change
51:46la cour à distribution
51:47nous ce qu'a fait
51:48notre garagiste
51:49on est quand même
51:51depuis cette histoire
51:52de courroie
51:53parce que tous les ans
51:54en plus du prix
51:55de la vidange
51:56qu'il faut régler
51:57on a un surcroît
51:58de 150 euros
51:59de réparation
52:00obligatoire
52:01parce qu'il faudra
52:02démonter à chaque fois
52:03la pompe
52:04à chaque coup
52:05il faut faire la courroie
52:06voilà
52:07et on a une décote
52:08de 30%
52:09qui va s'appliquer
52:10sur la vente
52:11de notre véhicule
52:12donc voilà
52:13tout cela vous coûte
52:14quand même
52:15un peu d'argent
52:16bah écoutez
52:17on est avec vous
52:18dans votre combat
52:19je veux que vous gardiez
52:20le sourire
52:21et que vous gardiez le moral
52:22tout le monde
52:23on va tous se battre
52:24et on va les mettre
52:25au pilori
52:26voilà
52:27mobilisons-nous
52:28merci Martine
52:29merci
52:30je vous embrasse
52:31au revoir
52:32à bientôt
52:33je remercie Frédéric
52:34qui était avec nous
52:35tout comme Nadine
52:36intervenue
52:37on avait prévu
52:38de parler cuisine
52:39parce que
52:40je ne sais pas
52:41si vous avez vu
52:42il y a une enquête
52:43une étude
52:44je ne sais pas
52:45comment on peut appeler ça
52:46qui est un classement
52:47voilà
52:48de test à classe
52:49d'une plateforme internet
52:50qui dit que
52:51la meilleure cuisine
52:52c'est la cuisine grecque
52:53la meilleure du monde
52:54je veux bien
52:55c'est possible
52:56devant l'italienne
52:57et la mexicaine
52:58que la cuisine française
52:59n'est que huitième
53:00peut-être qu'on en parlera demain
53:01parce que j'ai vu
53:02que Olivier
53:03ou Aurélien
53:04voulaient intervenir
53:05voulaient intervenir
53:06pour parler de ça
53:07et bah
53:08gardons-nous cela
53:09pour la poire
53:10demain
53:11évidemment
53:12on en parlera
53:13malheureusement
53:14pour aujourd'hui
53:15on n'a plus le temps
53:16le temps nous est compté
53:17le temps nous est compté
53:18merci à vous tous
53:19de votre fidélité
53:20on va marquer une courte pause
53:22et puis dans un instant
53:23il sera 14h
53:2414h vous le savez
53:25sur RTL
53:26c'est l'heure du crime
53:27c'est l'heure de Jean-Alphonse Richard
53:28bel après-midi
53:31jusqu'à 14h
53:33Vincent Parizeau
53:34vous donne la parole
53:35sur RTL