• il y a 11 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole du 04 janvier 2024 avec Vincent Parizot.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 - Super RTL !
00:00:04 - Meilleur vœu, c'est très gentil, meilleur vœu à vous aussi.
00:00:07 Juste une question, avant de s'interrompre quelques instants.
00:00:10 Vous habitez à quelle distance de votre lieu de travail ?
00:00:13 - 66 kilomètres.
00:00:15 - Donc j'imagine effectivement que le prix des carburants pour vous, c'est essentiel.
00:00:19 - Ah bah, c'est plus qu'essentiel, c'est capital.
00:00:22 - On en parle dans quelques minutes.
00:00:24 Qu'est-ce que vous faites justement pour alléger la facture ?
00:00:27 - Tout de suite, c'est à vous, évidemment, Agnès Bonfillon, pour nous rappeler l'essentiel de l'actualité.
00:00:31 - Eh bien, le Pas-de-Calais, toujours en vigilance rouge.
00:00:33 Alors nous parlons de ministres Olivier Véran et Christophe Béchus.
00:00:36 Ils sont sur place depuis ce matin à la rencontre des sinistrés.
00:00:40 On fait le point dans un instant côté météo avec Peggy.
00:00:44 La Cour des comptes appelle l'État à mieux s'organiser pour les expulsions d'étrangers.
00:00:48 La France, dit-elle, ne parvient à expulser qu'une petite minorité des personnes
00:00:53 sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français.
00:00:56 Les fameuses OQTF, environ un seul étranger sur dix.
00:01:01 Le clan de l'OND fracturé, Anthony, dépose une main courante contre sa sœur Anoushka.
00:01:07 Il lui reproche, entre autres, de lui avoir caché l'état de santé de leur père après un AVC en 2019.
00:01:14 Retour gagnant pour Rafael Nadal, après un an d'arrêt pour blessure,
00:01:17 le champion de tennis espagnol remporte à Brisbane son deuxième match consécutif.
00:01:22 Direction les quart de finale pour lui.
00:01:24 La météo, Peggy, on le disait, cinq départements encore en vigilance.
00:01:28 Oui, en vigilance crue, en vigilance rouge pour crue concernant le Pas-de-Calais encore,
00:01:33 et quatre en vigilance orange, ça concerne le Nord, l'Aisne, les Ardennes et la Meuse.
00:01:37 Alors aujourd'hui on a une perturbation qui est passée par la Bretagne ce matin.
00:01:41 Elle va gagner la Vendée, la Normandie, l'Île-de-France, les Hauts-de-France également,
00:01:45 avec encore beaucoup de vent, des rafales jusqu'à 110 km/h sur le Finistère et les Côtes-d'Armor, 80 dans les terres.
00:01:52 Une fois les pluies passées sur la Bretagne, on va retrouver quelques éclaircies mais encore quelques averses.
00:01:57 Ailleurs, le temps est plus sec mais bien nuageux entre le Poitou, le Centre, en allant vers le Grand-Est,
00:02:01 et peut-être quelques gouttes possibles localement sur le Nord-Est.
00:02:04 Et puis des Pyrénées au Centre-Est, là le ciel est voilé, un voile plus épais sur le Centre-Est,
00:02:09 et bien lumineux entre le sud des Alpes et la Corse, la Corse où il y a pas mal de vent.
00:02:14 Et notez que ça risque de se couvrir avec quelques gouttes du côté de l'Hérault et l'Aude, de faibles pluies.
00:02:19 Tout ça sous des températures qui sont encore au-dessus des normales, même si elles sont en légère baisse au Nord.
00:02:23 10 degrés cet après-midi à Grenoble, 11 à Paris et Cherbourg, 12 à Brest, 13 à Nantes et Clermont-Ferrand,
00:02:29 14 à Tarbes, 15 à Nîmes et Bordeaux, 16 degrés à Biarritz, 17 à Toulon et à Nice, et jusqu'à 19 degrés à Bastia.
00:02:36 Merci Peggy, et merci à vous Agnès !
00:02:39 A demain Vincent !
00:02:40 On se revoit demain, je serai là midi.
00:02:44 Ça vous va ?
00:02:45 Allez, disons midi !
00:02:46 Allez, disons midi, devant la porte du studio, à demain, merci beaucoup Agnès !
00:02:50 Et on retrouve Bruno, notre Nantais, enfin la région de Nantes.
00:03:00 Vous nous disiez 66 kilomètres c'est ça, entre votre lieu d'habitation et votre lieu de travail ?
00:03:07 Oui, tout à fait.
00:03:08 Ça fait plus de 130 kilomètres aller-retour !
00:03:11 Oui, ça fait plus de 130 kilomètres, et ça c'est tous les jours, le matin je suis parti de chez moi aux environs 4h du matin,
00:03:19 et je commence mon travail aux environs 5h.
00:03:22 Donc vu l'heure, il n'y a pas de transport en commun possible ?
00:03:26 Ah non, il n'y a pas de train du tout, il n'y a aucun train à cette heure-là,
00:03:30 et encore s'il y avait un train, il fallait qu'il fonctionne,
00:03:34 et puis encore il faudrait que je sois de la gare de Nantes,
00:03:39 il faudrait qu'après je puisse aller jusqu'à mon lieu de travail, qui n'est pas Nantes même, mais Rosée, donc une commune juste à côté,
00:03:44 et il n'y a pas de bus à 5h du matin, il n'y a aucun bus.
00:03:47 Donc voiture obligatoire ?
00:03:49 Voiture obligatoire, et puis j'ai bien envisagé pendant un petit moment le passage au GPL,
00:03:56 ou le passage éventuellement à une hybride ou une électrique,
00:03:59 alors une hybride ou une électrique c'est hors budget, je ne peux pas,
00:04:02 le GPL il y a un gros problème d'autonomie, parce que 66km,
00:04:07 ça veut dire que je serai à 3 jours d'autonomie sur mon véhicule,
00:04:11 alors que là avec un diesel, là j'ai une semaine, une semaine, je fais un plein une fois,
00:04:16 et puis j'ai une semaine d'autonomie.
00:04:19 Oui c'est ça, parce que j'allais vous dire aussi, il y a la possibilité de l'E85,
00:04:22 mais ça ne marche que pour les véhicules essence, et pas pour les véhicules diesel.
00:04:27 Oui, oui.
00:04:29 Et donc, qu'est-ce que vous faites pour économiser ?
00:04:32 Parce que là ça fait un plein par semaine, deux pleins par semaine ?
00:04:38 Un plein par semaine, en faisant très attention de ne pas trop utiliser le véhicule principal,
00:04:46 les week-ends on bouge de moins en moins,
00:04:49 ou alors quand on bouge on essaye d'optimiser les trajets,
00:04:52 c'est-à-dire qu'on se dit "tiens je dois aller à tel endroit,
00:04:55 j'en profite pour faire autre chose en même temps,
00:04:58 comme ça je ne le ferai pas deux fois, ou je ne sortirai pas exprès pour ça".
00:05:02 Et puis évidemment, les week-ends on essaye de faire très attention à ce qu'on fait.
00:05:09 Oui, parce que ça impacte directement le budget.
00:05:11 On le rappelle, alors effectivement on n'est plus dans la folie des prix
00:05:15 qu'on avait connus à l'automne,
00:05:19 enfin plutôt cet été,
00:05:22 on est retombé à des niveaux en dessous de 2 euros,
00:05:27 assez nettement en dessous de 2 euros,
00:05:29 mais ça reste très très élevé,
00:05:31 et donc ça impacte directement le budget du ménage.
00:05:35 Avec l'inflation, on en parlait et on va y revenir tout à l'heure,
00:05:40 ça veut dire que c'est beaucoup plus compliqué de finir le mois pour vous Bruno ?
00:05:47 Ah oui, les fins de mois sont difficiles.
00:05:51 Comme on fait attention, on s'en sort quand même un petit peu,
00:05:55 mais j'ai la chance d'avoir des enfants qui travaillent
00:05:57 et qui sont conscients que l'argent ne tombe pas du ciel,
00:06:00 donc ils nous donnent un coup de main quand on a besoin d'eux,
00:06:03 mais c'est quand même malheureux d'en arriver là.
00:06:06 Est-ce que vous roulez plus pieds légers par exemple ?
00:06:12 Parce qu'il paraît qu'on peut économiser 15 à 20 % rien qu'en faisant attention.
00:06:16 C'est sûr qu'on fait attention, j'ai la chance quand même dans mon histoire,
00:06:20 c'est que j'ai énormément de quatre voies,
00:06:22 donc en fait en roulant à vitesse constante,
00:06:24 on consomme très peu par rapport à quelqu'un qui va faire de la petite départementale
00:06:30 et où il va être obligé de faire "je m'arrête, je repars, je m'arrête, je repars".
00:06:34 Là, l'avantage de la quatre voies, c'est qu'on est en flux constant sur 60 km,
00:06:40 donc la consommation reste à peu près,
00:06:43 moi je dois être aux environs de 5 litres avec mon diesel, 5 litres, 5 litres, 5 litres.
00:06:46 Ah bah c'est bien, oui.
00:06:47 Donc je ne suis pas sur une consommation, bon je fais attention,
00:06:50 mais on fait attention à la vitesse, de toute façon on est bien obligé avec les radars.
00:06:54 Donc oui, tout ça concourt au fait qu'on consomme quand même un peu moins de carburant.
00:07:01 Mais bon, moi j'ai connu l'époque où le carburant ou le diesel,
00:07:05 surtout c'était à 1 euro jusqu'à 1,20, 1,30 euros.
00:07:08 Quand je vous entends dire 1,60, 1,70 euros, on n'est pas sur du si cher que ça, oui,
00:07:14 mais ça a été beaucoup moins cher pendant très longtemps.
00:07:16 Non, non, mais voilà, je vais reprendre ce que j'ai dit,
00:07:19 parce que je me suis sans doute fait mal comprendre, c'est très cher,
00:07:22 mais on a connu des prix encore plus importants.
00:07:25 Et d'ailleurs, je tiens à le dire, il n'y a plus de carburant prix-coûtant dans la grande distribution,
00:07:30 ça s'est arrêté le 31 décembre.
00:07:32 Justement, vous faites le plein où, dans les stations les moins chères ?
00:07:37 Alors, c'est-à-dire que moi j'habite en campagne,
00:07:40 donc j'ai la chance d'avoir un petit super-U pas loin de chez moi, à 1 km,
00:07:45 donc je ne vous cache pas que c'est la première station que je prends,
00:07:49 parce que c'est pratique et puis ce n'est pas très loin de mon domicile.
00:07:53 Après, c'est vrai que j'évite quand même assez facilement les grandes stations,
00:07:57 au style Total ou Shell, ou toutes les stations avec une grande marque,
00:08:02 parce que là, le carburant est quand même déjà un peu plus cher.
00:08:05 Même si c'est plafonné chez Total ?
00:08:11 Total est quand même 3-4 centimes, 4-5 voire même plus des fois,
00:08:19 plus cher que la station Super-U.
00:08:22 Moi, il y a 2-3 jours, quand j'ai fait mon plein, j'ai payé mon carburant 1,67.
00:08:28 En ce moment, c'est vrai qu'effectivement, il n'est pas très cher,
00:08:33 mais il me semble que chez Total, on est plus près du 1,69, 1,70 que du 1,67.
00:08:40 C'est 2-3 centimes, vous me direz, mais au final, multiplié par le nombre de pleins...
00:08:45 Voilà, c'est ça. Puis déjà, on met 40 litres, 50 litres, ça va vite.
00:08:49 C'est ça, oui, tout à fait.
00:08:51 Ce sont des prix effectivement moins élevés que ce qu'on a connus dans un passé récent,
00:08:58 mais par exemple, beaucoup plus élevés qu'à l'époque des Gilets jaunes.
00:09:02 Tout cela nécessite d'être regardé de près.
00:09:06 On a bien compris que c'était compliqué pour vous, aujourd'hui, Bruno,
00:09:11 avec ses plus de 120 kilomètres à faire chaque jour au volant de votre véhicule pour aller travailler.
00:09:16 On sera dans un instant avec Pascale, elle est infirmière, infirmière libérale,
00:09:20 et évidemment, elle aussi, elle roule beaucoup.
00:09:23 A tout de suite. Merci Bruno. Bonne journée, bonne année.
00:09:26 Jusqu'à 14h30, Vincent Parisot vous donne la parole sur RTL.
00:09:32 Vincent Parisot, les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:09:37 On parle pour débuter cette émission du prix des carburants, parce qu'on le sait, les experts le disent,
00:09:43 en 2024, les prix ne devraient pas baisser fortement.
00:09:46 L'essence restera à un niveau de prix assez élevé.
00:09:51 Comment vous faites pour alléger la facture ?
00:09:54 Il y a le E85 qui a un certain succès, il faut mettre un boîtier en général.
00:09:59 Il y a le GPL, évidemment, il y a le covoiturage, il y a le fait de rouler moins,
00:10:04 il y a le fait de conduire le pied léger, il y a le fait de n'aller que dans les stations discontes les moins chères.
00:10:09 Vous nous dites comment vous faites au haut 3210.
00:10:12 Je vous l'annonçais, Pascale est avec nous. Bonjour Pascale.
00:10:15 Bonjour Vincent, je vous souhaite une excellente année, ainsi qu'à tous les auditeurs de RTL.
00:10:19 Nous aussi, on vous souhaite une belle année dans le Nord, du côté des mêmes.
00:10:23 Oui, voilà, c'est ça.
00:10:25 Je suis infirmière libérale, donc je roule tous les jours,
00:10:28 et je fais environ 120-130 km tous les jours.
00:10:32 Ah oui, c'est un budget là.
00:10:35 Oui, c'est un budget, un plein tous les six jours environ.
00:10:39 Donc je roule aux deux ailes, et je change mon véhicule,
00:10:45 je rends mon véhicule parce que je fais de la location.
00:10:48 Et je vais revoir mes priorités,
00:10:52 donc je vais commander une voiture qui va rouler au GPL.
00:10:57 Ah, alors ça c'est intéressant, parce que le GPL ça existe depuis longtemps,
00:11:02 mais effectivement aujourd'hui il y a un petit retour sur le GPL.
00:11:07 C'est un véhicule qui serait directement fabriqué pour le GPL,
00:11:13 c'est pas un véhicule transformé pour le GPL ?
00:11:16 Non, je vais m'en occuper dès la semaine prochaine,
00:11:21 parce qu'en plus il faut prévoir un petit peu à l'avance,
00:11:23 c'est pas pour début juin,
00:11:25 mais je voudrais un véhicule qui soit équipé uniquement au GPL.
00:11:30 Je pense que c'est ce qui me permettrait d'économiser un petit peu sur le carburant,
00:11:35 parce que c'est un budget énorme.
00:11:37 C'est ce qui vous coûtera le moins cher ?
00:11:39 Je penserais.
00:11:41 Vous avez vu déjà un garagiste, des spécialistes pour en parler ?
00:11:44 Oui, j'ai eu des échos,
00:11:47 il y a une célèbre marque française qui fait des véhicules complètement,
00:11:52 chez Dacia par exemple, au GPL,
00:11:55 ils sont assez performants sur la location,
00:12:00 donc je crois que je vais opter pour ce genre de véhicule.
00:12:05 Il y a des inconvénients au GPL ou pas ?
00:12:10 Ça je ne sais pas.
00:12:12 Ça j'avoue que je ne sais pas.
00:12:15 Électrique, je n'en veux pas.
00:12:18 Le GPL, je ne pense pas,
00:12:23 parce que j'ai mon coiffeur qui a changé il y a six mois,
00:12:26 qui m'a dit que c'était vraiment génial,
00:12:28 ça me permet d'économiser une petite fortune tous les mois.
00:12:33 Vous êtes sûre de trouver des stations qui vous proposent ce gaz pétrole liquide ?
00:12:38 Oui, j'ai la chance d'être frontalière avec la frontière belge,
00:12:43 j'ai la première station en Belgique ici à 3 km,
00:12:47 donc je vous avoue que je vais faire mon plein en Belgique.
00:12:49 C'est moins cher en Belgique ?
00:12:51 Oui, j'ai fait le plein hier et j'ai payé 1,65 €.
00:12:56 J'ai vu à Carrefour 1,82 €,
00:12:59 chez Total 1,85 €.
00:13:04 Donc 20 centimes d'écart sur un litre.
00:13:07 Oui, quand on met 50 litres.
00:13:11 Oui, voilà, c'est ça.
00:13:13 Tous les six jours, je pense que je ferai quelques économies.
00:13:17 Oui, sans doute.
00:13:18 Donc le GPL, c'est ce qu'a choisi Pascal.
00:13:21 On vous souhaite de trouver la voiture qui vous convient,
00:13:25 et de faire quelques économies,
00:13:27 parce que sur le budget essence, ça crève tous les autres budgets, j'imagine.
00:13:33 C'est le premier poste de dépense.
00:13:36 Oui, et puis moi j'arrête, je redémarre sans arrêt,
00:13:41 je fais du porte-à-porte,
00:13:43 donc je consomme quand même plus que l'auditeur précédent
00:13:48 qui fait ses 60 km sur grande route.
00:13:52 Donc moi c'est arrêt, redémarrer, arrêt, redémarrer.
00:13:56 Oui, c'est ça, ça vide le réservoir.
00:13:58 Oui, oui, oui.
00:14:00 Et puis comme je vais en profiter quand même,
00:14:03 puisque je suis à l'antenne,
00:14:04 le gouvernement nous oublie complètement.
00:14:06 Nous sommes au même tarif depuis 14 ans.
00:14:09 Infirmière libérale, je rappelle, Pascal.
00:14:11 C'est important de le dire.
00:14:12 Même tarif depuis combien de temps ?
00:14:14 14 ans.
00:14:15 Ah ben voilà.
00:14:16 Voilà, donc je sais que nous allons avoir une augmentation,
00:14:20 je vais vous l'annoncer,
00:14:23 mais ne riez pas, 25 centimes brut par déplacement.
00:14:26 Tout ça ?
00:14:27 Mais qu'est-ce que vous allez faire avec tout cet argent, Pascal ?
00:14:30 Je ne sais pas.
00:14:31 Excusez-moi, pardonnez mon humour grinçant et ce second degré,
00:14:37 mais effectivement c'est ridicule.
00:14:39 Oui, c'est complètement ridicule.
00:14:40 On avait eu l'année dernière 4 centimes,
00:14:43 mais ça s'est arrêté au 31 mai.
00:14:45 Brut d'augmentation pour l'aide au carburant,
00:14:49 pour chaque déplacement.
00:14:51 4 centimes brut ?
00:14:53 Oui, qui s'est arrêté au 31 mai.
00:14:55 Par déplacement ?
00:14:56 Oui, oui.
00:14:57 De 2,50€ nous étions passés à 2,54€.
00:15:01 Oui, on va loin comme ça.
00:15:02 On va loin comme ça, effectivement.
00:15:04 Merci beaucoup Pascal, en tout cas.
00:15:06 On vous souhaite beaucoup de courage,
00:15:07 et puis merci pour ce que vous faites,
00:15:10 parce que les infirmières libérales,
00:15:11 les infirmières d'ailleurs en général,
00:15:13 on a vraiment envie de leur dire merci.
00:15:15 On leur dit souvent merci une fois qu'on est passé entre leurs mains,
00:15:18 mais voilà, moi ça me permet, c'est l'occasion de dire merci
00:15:21 à toute la profession que vous représentez là.
00:15:24 C'est très gentil, mais je dois dire que nous sommes les grandes oubliées.
00:15:28 Eh bien voilà, ça vous permet de le dire.
00:15:30 J'espère qu'on vous entend.
00:15:32 Merci Pascal.
00:15:33 Merci Vincent.
00:15:34 Je vous souhaite une bonne journée.
00:15:35 Pascal qui nous confiait qu'elle allait faire le plein en Belgique,
00:15:37 parce que c'est un peu moins cher,
00:15:39 on va demander à Jean-Claude,
00:15:41 parce que Jean-Claude il est à Randaille.
00:15:42 Il a la chance d'être aux Pays-Basques, Jean-Claude.
00:15:44 Bonjour Jean-Claude.
00:15:45 Bonjour Vincent, je vous souhaite une bonne heureuse année à Erthel
00:15:49 et à tous ses auditeurs, et bien sûr à ton mot d'accueil.
00:15:52 C'est très gentil, et bonne année à vous aussi Jean-Claude,
00:15:55 et à tous vos proches.
00:15:57 Donc vous avez, je disais, la chance d'habiter aux Pays-Basques,
00:15:59 parce que c'est une région magnifique.
00:16:01 C'est aussi la chance d'habiter à côté de la frontière espagnole, j'ai l'impression.
00:16:06 Exactement.
00:16:08 Mais notamment actuellement, bon je suis retraité,
00:16:10 je n'ai plus d'obligation, mais j'ai mes enfants et mes petits-enfants
00:16:12 dispersés un peu dans toute la France.
00:16:14 Et quand je veux les voir, ça représente déjà un certain budget.
00:16:18 Et donc j'ai la chance effectivement d'habiter la frontière espagnole.
00:16:21 J'ai une station-service qui est à 3 km de chez moi,
00:16:24 et quand je fais le plein, et j'ai encore fait hier,
00:16:27 j'ai payé le litre de gazole à 1,354 €.
00:16:31 1,354 € ?
00:16:34 Exactement.
00:16:35 1,35 € ?
00:16:36 Oui, ça représente à peu près 40 centimes de moins du litre
00:16:40 par rapport au prix du carburant, du diesel en France.
00:16:43 Et ça c'est quoi ? C'est les taxes en fait ?
00:16:45 C'est une différence de taxes j'imagine ?
00:16:47 Oui, c'est la différence de taxes,
00:16:49 mais effectivement avant l'inflation, l'écart était de 10-15 centimes.
00:16:53 Et au moment de l'inflation, quand ça a fortement augmenté,
00:16:57 ça a augmenté également,
00:16:59 c'est beaucoup moins vite, et ensuite ça a rembaissé.
00:17:02 D'accord.
00:17:03 On a quelques difficultés sur la ligne Jean-Claude,
00:17:07 mais on a compris l'essentiel en tout cas,
00:17:09 qu'aujourd'hui il y a 40 centimes d'écart
00:17:14 sur le litre de gazoil entre la France et l'Espagne.
00:17:18 Effectivement là c'est un écart énorme.
00:17:20 Merci de nous l'avoir dit, vous avez cette chance là.
00:17:23 Effectivement la frontière n'est qu'à 1 ou 2 kilomètres de chez vous.
00:17:26 Mais pour la plupart des Français, ce n'est pas le cas.
00:17:29 Il faut trouver d'autres moyens d'économiser sur la facture.
00:17:33 Le 85, le GPL, le covoiturage ou l'électrique.
00:17:38 Ça aussi c'est une idée, évidemment.
00:17:40 Elle fait son chemin en ce moment, vous le savez.
00:17:42 Alors on va en parler. Clément Pierre est avec nous, Stéphane également.
00:17:46 Et puis ensuite on va ouvrir un autre dossier sur RTL,
00:17:49 aborder un autre sujet, cette rupture entre Carrefour et le groupe PepsiCo
00:17:54 qui produit ses effets dans la grande distribution.
00:17:57 A tout de suite sur RTL.
00:17:58 On va aller dans un instant en régie,
00:18:13 on va voir ce qu'on en dit sur les réseaux de ces prix des carburants
00:18:16 et des moyens de faire baisser la facture.
00:18:18 On va retrouver nos auditeurs qui ont fait le 30/10.
00:18:21 Mais on va aussi tout de suite d'ailleurs avec vous, mon cher Victor,
00:18:25 parler d'un sujet qu'on évoquera sans doute après 14h.
00:18:28 Cette espèce de folie des salles de sport,
00:18:32 de la musculation, du besoin de prendre de la masse musculaire.
00:18:36 Eh bien oui, on est fort, on est costaud.
00:18:39 Après 14h, tous à la salle, est-ce qu'il y a une obsession au culte du corps ?
00:18:44 Depuis quelques années, vous l'avez peut-être observé,
00:18:46 des salles de sport fleurissent un petit peu partout en France.
00:18:48 On en dénombre pas moins de 4540, c'est un chiffre de 2020.
00:18:52 Et vous savez, Vincent, combien est-il d'adhérents aux salles de sport en France ?
00:18:55 Non mais vous allez me le dire.
00:18:56 6,2 millions de Français ont un abonnement dans une salle de sport.
00:19:00 Alors pourquoi allez-vous à la salle ?
00:19:02 Est-ce que c'est une motivation personnelle ?
00:19:04 Et puis est-ce que vous avez pris cette bonne résolution pour 2024 ?
00:19:07 Oui, parce que souvent, le 1er janvier, c'est l'occasion de prendre une bonne résolution
00:19:11 et de dire "Allez, cette fois, je m'inscris à la salle".
00:19:13 Alors on va prendre l'abonnement, et puis on y va une fois, et puis deux fois,
00:19:17 et puis un petit peu plus rarement, et puis souvent on laisse tomber.
00:19:21 C'est pas le cas de tout le monde, parce que de plus en plus de Français,
00:19:25 et notamment de jeunes Français, se musquent dans les salles de sport.
00:19:29 On en parlera d'ailleurs avec un universitaire qui a mené un travail sur cette question,
00:19:32 Guillaume Vallée, il sera avec nous tout à l'heure, après 14h.
00:19:36 Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos carburants.
00:19:40 Au 3210, il y a Marco, il y a Ylan, et à la baguette, il y a Enzo, que je salue.
00:19:45 Bonjour Enzo.
00:19:46 Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:19:47 Qu'est-ce qu'on dit sur les réseaux ?
00:19:48 On dit qu'il y a beaucoup de messages.
00:19:49 Isabelle nous dit qu'elle s'adapte par la force des choses.
00:19:51 On n'a pas le choix, puisque l'on subit.
00:19:53 Concernant les transports en commun, à l'heure où je travaille, il n'y en a pas.
00:19:55 Et quand j'ai fini, il n'y en a plus.
00:19:57 Victor, quant à lui, parle du prix du baril.
00:19:59 C'est le même qu'en 2010, mais à la pompe, on ne paye plus le même tarif.
00:20:02 Je pense que la bonne alternative, c'est que l'Etat diminue les taxes.
00:20:05 Ah ben ça, c'est sûr que si l'Etat diminuait les taxes, ça coûterait tout de suite beaucoup moins cher.
00:20:09 Mais ce n'est pas dans les tuyaux, c'est le cas de le dire.
00:20:12 J'ai l'impression.
00:20:13 Merci beaucoup Enzo.
00:20:15 Clément Pierre est avec nous.
00:20:17 Bonjour Clément Pierre.
00:20:18 Bonjour Vincent.
00:20:19 Forcelles-sous-Gunier, c'est où ?
00:20:21 C'est pas très loin de Nancy.
00:20:24 C'est un tout petit petit petit village.
00:20:26 Très très bien, en Lorraine en tout cas.
00:20:28 Voilà, c'est ça.
00:20:29 Vous êtes chauffeur poids lourd, donc j'imagine que vous faites du kilomètre.
00:20:34 Oui.
00:20:35 Et vous habitez à combien de votre travail ? A quelle distance ?
00:20:39 Du travail ? Je fais 45 km le matin et 45 km le soir.
00:20:43 Quasiment 100 bornes chaque jour, sans compter évidemment ce que vous faites sur la route.
00:20:48 Mais pour aller de chez vous à votre travail, 100 km, vous avez quel type de véhicule ?
00:20:54 Je suis passé en véhicule électrique, en Citroën C4 électrique.
00:20:58 Avant c'était quoi ?
00:21:00 Avant j'avais un diesel, une voiture de taille moyenne, parce qu'avec les kilomètres il faut quand même un peu de confort.
00:21:08 Du coup je suis passé à l'électrique, justement pour faire des économies.
00:21:12 C'est ça, pour des raisons financières, vous avez fait votre calcul.
00:21:16 Parce que l'achat d'un véhicule électrique, c'est quand même un petit budget aussi.
00:21:19 Oui, pour le coup à ce moment-là j'ai pu profiter des aides, avec l'aide à la reprise d'une ancienne voiture, qui était diesel.
00:21:27 Parce que votre véhicule diesel, il avait un peu de barbe, c'est ça ?
00:21:31 Voilà, il avait quelques dilamètres et un peu d'âge aussi.
00:21:35 Donc vous avez bénéficié d'une reprise, d'une aide, et du coup vous avez pu acheter votre véhicule électrique.
00:21:43 Voilà.
00:21:44 Et pour l'instant aucun souci ?
00:21:47 Non, là j'ai passé les 60 000 kilomètres avec la voiture, et non j'ai pas de problème.
00:21:52 J'ai fait deux entretiens qui sont montés à un peu près le premier à 50 euros, le deuxième à 100 euros, sur les 60 000 kilomètres.
00:22:00 Bon après il y a toujours les pneus à changer, etc.
00:22:03 Oui, mais ça c'est une voiture.
00:22:05 C'est une voiture, voilà, sur toutes les voitures.
00:22:07 Autrement, l'entretien me coûte très peu cher, et puis l'électricité, je reçois mes factures d'électricité,
00:22:13 donc je vois ce que je dépense avec la maison, et je trouve que ça me fait une différence.
00:22:17 Parce que je tourne à peu près, en moyenne, à 170 euros par mois sur l'électricité avec toute la maison.
00:22:24 Oui, et donc la voiture là-dedans, ça doit représenter quelques dizaines d'euros.
00:22:30 Voilà, c'est ça.
00:22:32 Alors qu'auparavant, par mois, vous mettiez combien de gazoil,
00:22:37 enfin combien ça vous coûtait la facture de diesel, de gazoil dans la voiture ?
00:22:42 Ça faisait à peu près 500 kilomètres par semaine avec le diesel.
00:22:47 On tourne à peu près, comme disait l'autre éditeur, à peu près entre 5 et 6 litres.
00:22:52 Donc voilà, il faut faire un plein toutes les semaines et demie, deux semaines.
00:22:56 Et un plein qui montait à la fin, à 100 euros facilement.
00:23:01 Donc ça fait une sacrée différence, quand on regarde.
00:23:04 On est sur, par mois, excusez-moi je suis en train de faire le calcul dans ma tête,
00:23:09 mais il y a 100 à 150 euros de car, non ?
00:23:14 Oui, mais après la voiture, il faut le voir à long terme.
00:23:18 La voiture électrique, je l'ai achetée aussi pour ça, pour le côté économique.
00:23:23 Ça se rentabilise sur le long terme.
00:23:25 C'est vrai que ça coûte moins cher tout de suite,
00:23:28 mais il faut quand même payer la différence au départ.
00:23:31 Et puis après, ça...
00:23:33 Évidemment, il faut l'amortir, l'achat de ce véhicule.
00:23:36 En tout cas, vous ne le regrettez pas ?
00:23:38 A aucunement.
00:23:40 Les camions, ils ne roulent pas à l'électrique, ce n'est pas pour demain.
00:23:43 Non, pour le coup, je fais le plein de gasoil très régulièrement.
00:23:47 Et là, on voit tomber les euros dans le réservoir.
00:23:50 Mais comme ce n'est pas vous qui payez, j'imagine que...
00:23:52 Ça rend chez moi moins difficile.
00:23:54 Oui, c'est ça, ça doit être assez agréable à ce moment-là, de se dire,
00:23:57 "Moi, ça ne m'arrive plus."
00:23:59 Merci beaucoup Clément, Pierre.
00:24:01 A bientôt, bonne journée en Lorraine.
00:24:04 Stéphane, on retourne dans le Nord, vers Armantière.
00:24:08 Bonjour Stéphane.
00:24:09 Oui, bonjour Vincent, et bonne année à tout le monde.
00:24:12 Bonne année à vous aussi, et à tous vos proches.
00:24:15 Vous êtes commerçant ambulant, vous aussi vous êtes sur la route.
00:24:18 Je suis commerçant ambulant, et je fais...
00:24:21 Les pleins me coûtent de plus en plus cher.
00:24:24 Alors justement, qu'est-ce que vous faites ?
00:24:27 Parce que quand on a un camion,
00:24:30 c'est un camion j'imagine, si vous êtes commerçant ambulant,
00:24:32 on ne peut pas trop choisir...
00:24:34 De toute façon, c'est forcément du gazoil.
00:24:36 C'est ça, c'est ça.
00:24:37 Quand j'ai renouvelé mon véhicule, j'ai posé la question
00:24:39 de savoir si ça existait en hybride, en électrique.
00:24:42 On nous a répondu, "Non, avec le poids des batteries, c'est impossible,
00:24:45 on ne pourra plus mettre de marchandises dedans, donc ce n'est pas la peine."
00:24:47 C'est ça, donc ça veut dire également, pas de 85,
00:24:50 et je ne pense pas que le GPS fonctionne non plus pour les...
00:24:53 Absolument pas, parce qu'en plus, on a des aides,
00:24:56 il ne faut pas se le cacher, on a un remboursement de TVA
00:24:58 quand même au niveau des entreprises.
00:25:00 Oui, quand même, c'est vrai.
00:25:01 Mais uniquement sur le gazoil.
00:25:02 Oui, oui, sur le gazoil, bien sûr.
00:25:04 Mais ça vous fait quand même le prix du gazoil un peu moins cher.
00:25:07 Mais bon, c'est parce que c'est professionnel.
00:25:10 Voilà, c'est ça.
00:25:11 Et qu'est-ce que vous faites justement pour alléger la facture du coût ?
00:25:15 Qu'est-ce qu'il vous reste à part aller là où c'est le moins cher ?
00:25:19 C'est ça, c'est ce que je fais maintenant,
00:25:21 parce qu'avant, j'allais que chez Total, qui était proche de chez moi.
00:25:24 Maintenant, j'en suis au point de regarder les arrives avant de faire le plein.
00:25:27 Je passe devant plusieurs grandes surfaces et je vais au moins cher.
00:25:31 Et donc c'est quoi ?
00:25:32 C'est vraiment les grandes surfaces qui sont les moins chères ?
00:25:35 Ce matin, c'était supérieur à 1,66€,
00:25:38 alors que Total était à 1,69€.
00:25:41 Oui, c'est ça.
00:25:43 En tout cas, c'est toujours des stations de grande distribution.
00:25:47 C'est ça, oui.
00:25:48 Et vous avez un véhicule personnel ou pas, Stéphane ?
00:25:52 Oui, j'ai un véhicule personnel que j'ai équipé moi-même.
00:25:55 Alors ça, il ne faut pas trop le dire, c'est interdit.
00:25:57 J'ai équipé moi-même un E85.
00:26:00 Ah d'accord, oui, c'est vrai.
00:26:01 Normalement, il faut le faire par un professionnel.
00:26:03 Voilà, je l'ai passé au contrôle technique.
00:26:05 J'ai dit au contrôleur que non, c'est un boîtier d'alarme.
00:26:07 Et puis le véhicule est passé au contrôle technique.
00:26:09 Bon, on ne va pas vous féliciter, parce que c'est limite-limite.
00:26:13 Mais en tout cas, ça vous permet de faire des économies de carburant, Stéphane.
00:26:18 C'est déjà ça.
00:26:19 On vous remercie, Stéphane.
00:26:21 Au revoir.
00:26:23 À très bientôt. Bonne journée du côté d'Arlantière.
00:26:26 Courte pause.
00:26:27 Et puis dans un instant, on va parler de cette crise entre Pepsi et Carrefour.
00:26:31 À tout de suite.
00:26:32 Les auditeurs ont la parole.
00:26:35 Vincent Parizeau.
00:26:37 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:26:39 C'est la guerre entre Carrefour et le groupe PepsiCo.
00:26:44 Si vous allez aujourd'hui, dans les prochains jours, dans un hypermarché Carrefour
00:26:48 pour acheter du Pepsi, du Cervalho.
00:26:51 Je vais faire un peu de pub, je suis désolé.
00:26:53 Mais des cacahuètes Beneducts, du Télipton.
00:26:56 Enfin, allez, on va arrêter là.
00:26:57 Les produits du groupe PepsiCo, vous ne les trouverez pas.
00:27:00 Ça sera vide.
00:27:01 À la place, il y aura une petite affichette en vous expliquant qu'ils ne sont pas présents
00:27:07 pour cause de hausses de prix inacceptables.
00:27:10 Donc, c'est un clash.
00:27:12 Est-ce que ça va durer ?
00:27:13 Sans doute pas.
00:27:14 On en parlait tout à l'heure.
00:27:16 Mais pour l'instant, c'est le cas.
00:27:18 La question est de savoir si 1) vous approuvez l'attitude de Carrefour.
00:27:23 Et si 2) est-ce que ça vous gêne vraiment de ne pas trouver ces produits-là
00:27:28 lorsque vous allez faire les courses ?
00:27:30 Vous êtes très nombreux à réagir au 3210 sur cette question.
00:27:35 Philippe, par exemple, qui nous appelle de Lille.
00:27:38 Bonjour Philippe !
00:27:39 Bonjour Vincent !
00:27:40 Bienvenue et bonne année !
00:27:42 Merci.
00:27:43 Est-ce que vous approuvez l'attitude de Carrefour qui dit
00:27:46 "Bon allez, ça suffit, stop, on arrête là, les négociations,
00:27:49 pour l'instant vous n'êtes plus chez nous" ?
00:27:51 J'approuve à 100%.
00:27:53 J'approuve à 100%.
00:27:55 C'est un bras de fer, c'est une guerre psychologique
00:27:57 avec ces grandes marques qui se pensent indispensables.
00:28:01 Je pense que maintenant, il faut taper du poing sur la table et dire stop.
00:28:05 Parce que des augmentations de 7 à 8% après ce qu'on a vécu
00:28:09 déjà depuis deux ans, ce n'est pas possible.
00:28:13 Évidemment les groupes l'expliquent parce que
00:28:17 le carton est plus cher, les déplacements sont plus chers.
00:28:20 Mais à un moment, effectivement, je pense qu'il faut...
00:28:23 Vous dites qu'ils ont raison de taper du poing sur la table.
00:28:25 Oui.
00:28:26 C'est un peu paradoxal parce que plus les crises s'intensifient
00:28:31 et plus ces grandes marques augmentent les prix.
00:28:36 Je pense qu'ils invoquent des raisons fallacieuses.
00:28:39 Il y a toujours des bonnes raisons pour mettre en place des augmentations.
00:28:42 C'était la hausse de l'énergie, la guerre en Ukraine.
00:28:46 Tout ça, ce sont des prétextes.
00:28:50 On est dans une espèce de cercle vicieux.
00:28:53 Plus les crises s'enchaînent et plus les prix augmentent.
00:28:56 Mais est-ce que vous avez, par exemple, pas forcément dans le groupe PepsiCo,
00:28:59 mais est-ce que lorsque vous allez faire vos courses, Philippe,
00:29:02 vous avez des produits, j'allais dire fétiches,
00:29:05 si vous ne le trouvez pas, vous allez être très en colère
00:29:08 et vous allez être même capable de partir chez un autre distributeur
00:29:11 pour en trouver ?
00:29:12 Ou est-ce que, par exemple, si sur tel ou tel yaourt,
00:29:15 vous ne trouvez pas exactement la marque que vous souhaitiez,
00:29:17 ce n'est pas grave, ça fera l'affaire ?
00:29:20 Si on m'explique les raisons, si on me dit que c'est pour la bonne cause,
00:29:24 que c'est pour le consommateur, pour que le consommateur s'y retrouve,
00:29:29 quand on pense qu'il y a de plus en plus de problèmes de pouvoir d'achat,
00:29:34 moi, si on m'explique bien, je suis prêt à me passer de mes céréales favorites,
00:29:41 quitte à payer moins cher.
00:29:44 Est-ce que c'est le cas de tout le monde ?
00:29:47 Je ne sais pas, mais effectivement, on n'est pas obligé toujours
00:29:52 d'être finalement, j'allais dire, otage, je ne sais pas si le mot est le bon,
00:29:59 mais en tout cas, on peut peut-être changer de temps en temps de produits
00:30:04 pour la bonne cause, quand c'est pour la bonne cause.
00:30:06 En tout cas, Philippe, vous approuvez la décision de Carrefour.
00:30:09 Arnaud est à Strasbourg, je suis ravi de vous entendre Arnaud.
00:30:13 Moi aussi, bon anniversaire et bonne année à toute l'équipe.
00:30:16 Bonne année à vous.
00:30:18 Je souris parce que je voudrais dire à Philippe, ne soyons pas naïfs.
00:30:21 La grande distribution, ce ne sont pas des fins,
00:30:23 les fournisseurs, ce ne sont pas tous des diables.
00:30:25 Moi, j'ai travaillé en grande distribution, je sais comment ça fonctionne.
00:30:28 La grande distribution, pour juste un petit peu expliquer de manière assez simple,
00:30:33 cela fait des dizaines d'années que la grande distribution est responsable
00:30:36 de l'augmentation en partie des tarifs.
00:30:38 Simplement parce que la grande distribution ne gagne pas son argent
00:30:41 en vendant le produit, il gagne son argent en achetant le produit au fournisseur.
00:30:44 En l'achetant le moins cher possible.
00:30:46 Exactement. Non, non, non, non, non, en l'achetant au tarif.
00:30:48 Ce qu'on appelle les marges arrières.
00:30:50 C'est-à-dire que quand un distributeur achète un produit à 10,
00:30:54 globalement, il le revend à 10, mais par contre, le fait d'être présent
00:30:56 dans le magasin Carrefour, Leclerc, Auchan, Intermarché,
00:30:59 il a peut-être 25, 30, 40 % d'avantages derrière en marge arrière.
00:31:03 Ça n'avait pas été réglementé, peut-être pas interdit, mais réglementé, ça, à un moment ?
00:31:08 Peut-être que ça a été réglementé, mais je ne suis pas sûr que ça se fasse encore.
00:31:12 En tout cas, ça perdure quand même.
00:31:14 Ce qui veut dire que chaque année, les fournisseurs sont convoqués
00:31:18 pour négocier des accords.
00:31:20 Et que les accords ne sont jamais négociés à la baisse,
00:31:22 ils sont toujours négociés à la hausse.
00:31:24 Et que quand un fournisseur doit donner un avantage supplémentaire à un distributeur,
00:31:28 qu'est-ce qu'il fait, lui ?
00:31:29 Il incorpore cet avantage dans le tarif.
00:31:31 Donc, ça veut dire que la grande distribution est en partie responsable
00:31:34 de l'augmentation des prix.
00:31:35 Donc, ce ne sont pas des saints.
00:31:37 - On imagine bien qu'il n'y a pas le gentil et les méchants.
00:31:41 - Voilà. Et je pense que Carrefour fait un gros coup de com'
00:31:44 comme le fait ponctuellement Michel-Edouard Leclerc,
00:31:47 pour se faire un petit peu le zoro, ou en tout cas le défenseur du consommateur.
00:31:53 Ne soyons pas naïfs, franchement.
00:31:55 Est-ce que l'augmentation de 7% de Pepsi,
00:31:57 moi je n'ai pas d'action Pepsi, je ne travaille pas chez Pepsi,
00:32:00 je consomme certainement certains produits,
00:32:03 mais est-ce que l'augmentation de 7% est justifiée ou pas justifiée,
00:32:06 je n'en sais rien.
00:32:07 Est-ce que c'est une augmentation du coût de matières premières,
00:32:09 est-ce que c'est une augmentation des transports,
00:32:11 est-ce que c'est une augmentation du coût de fabrication,
00:32:13 est-ce que c'est une augmentation de la masse salariale,
00:32:15 parce que quand le SMIC augmente,
00:32:17 automatiquement les coûts salarials augmentent.
00:32:20 Il y a certainement plein de facteurs.
00:32:22 J'aimerais bien savoir pourquoi Pepsi augmente de 7%,
00:32:25 les raisons réelles, de manière transparente,
00:32:28 et j'aimerais bien savoir aussi pourquoi Carrefour
00:32:31 refuse cette augmentation de tarif.
00:32:33 - Parce qu'ils perdent Carrefour quand même dans l'histoire.
00:32:36 Ça va leur coûter cette histoire.
00:32:39 - Bien sûr, et je pense, comme le disait Olivier Daubert tout à l'heure,
00:32:42 les deux sont perdants, mais c'est Carrefour qui est le plus perdant.
00:32:45 Parce que certes, Carrefour représente 20% du chiffre d'affaires,
00:32:49 comme il le disait, concernant Pepsi France.
00:32:52 Mais qu'est-ce que représente Carrefour pour Pepsi Monde ?
00:32:56 Ça représente peut-être 2,5-3%.
00:32:59 Une entreprise comme Pepsi peut se passer de 2,5-3% de chiffre d'affaires.
00:33:03 Par contre, Carrefour n'est pas capable de se passer d'une entreprise comme Pepsi,
00:33:06 comme d'autres d'ailleurs, il n'y a pas que Pepsi.
00:33:09 Donc oui, c'est vraiment un gros coup de com'
00:33:12 et comme le disait Olivier Daubert, ils trouveront des solutions.
00:33:16 Ces grandes enseignes vont probablement aller s'improvisionner,
00:33:19 en tout cas Carrefour va aller s'improvisionner en Pepsi, dans d'autres pays.
00:33:22 Donc franchement, c'est ridicule.
00:33:24 - C'est ce qu'il disait, les produits du groupe PepsiCo,
00:33:26 ils vont aller les chercher un petit peu plus loin, en Europe à l'étranger.
00:33:30 La seule différence, c'est que les camions vont rouler un petit peu plus.
00:33:33 - Voilà, ça va polluer un peu plus, mais c'est pas grave.
00:33:37 - Bon, en tout cas, et vous, Arnoux, si vous allez chez Carrefour
00:33:44 et que vous ne trouvez pas tel ou tel produit que vous avez l'habitude de consommer,
00:33:47 ça vous dérange vraiment ou pas ?
00:33:49 - Alors sincèrement, il y a très peu de produits où je suis accro à tel ou tel produit.
00:33:54 - Mais quand vous voyez un linéaire de 25 mètres rempli de yaourts,
00:33:59 c'est pas si grave s'il en manque deux ou trois ?
00:34:01 - Non, sincèrement, en tout cas concernant les yaourts,
00:34:04 concernant les apéritifs, concernant les chips ou les boissons,
00:34:08 j'arriverai toujours à trouver mon bonheur avec d'autres marques.
00:34:12 Franchement, ça ne va pas me perturber.
00:34:14 C'est pas comme un médicament nécessaire pour la santé.
00:34:17 On a envie d'avoir ce type de produit.
00:34:19 On peut changer et d'ailleurs, on peut des fois être surpris,
00:34:22 dans le bon sens, d'avoir changé de produit.
00:34:26 - Exactement, effectivement.
00:34:28 Merci beaucoup, Arnoux. Je vous souhaite une bonne journée du côté de Strasbourg.
00:34:31 Ça fait plaisir de vous entendre. Une courte pause.
00:34:33 Et puis dans un instant, on va vous retrouver au Tram de 10
00:34:36 avec Philippe et Yazid qui veulent également intervenir
00:34:39 sur cette guerre entre Carrefour et PepsiCo, le groupe Pepsi.
00:34:43 A tout de suite.
00:34:44 - Ça vous passionne, ce coup d'éclat du groupe Carrefour
00:35:02 qui décide de retirer tous les produits Pepsi du groupe Pepsi,
00:35:05 PepsiCo de ses rayons.
00:35:07 Ce sont des boissons, mais pas seulement.
00:35:09 Ce sont des chips, du thé et d'autres produits.
00:35:12 Par exemple, les flocons d'avoine de la marque Querquer.
00:35:17 Je ne l'avais pas encore cité, celle-là.
00:35:19 Ça vous passionne, tout comme nous disait l'auditeur précédent, Arnoux.
00:35:23 Et on a un ancien directeur du secteur.
00:35:27 Bonjour Laurent.
00:35:28 - Bonjour.
00:35:29 - Bienvenue.
00:35:30 Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce que vous faisiez auparavant ?
00:35:33 - Oui, meilleur vœu à vous tous.
00:35:34 - Meilleur vœu, bonne année.
00:35:35 - Je suis un ancien de la distribution.
00:35:37 J'ai été en direction dans différentes enseignes que je ne citerai pas ici
00:35:41 pendant 34 ans, puisque j'ai 59 ans.
00:35:44 Ça fait un peu longtemps que je suis dans le secteur.
00:35:47 Aujourd'hui, j'interviens sur du merchandising encore dans ces enseignes-là.
00:35:53 Mais je suis indépendant.
00:35:54 Je ne suis plus salarié de ces enseignes.
00:35:57 Je ne défendrai pas les fournisseurs,
00:36:02 mais je pense, comme l'auditeur précédent,
00:36:06 que là, c'est un gros coup de com' de M. Bonpart, de Carrefour.
00:36:12 Puisque pourquoi il a sorti Pepsi et il n'a pas sorti Coca ?
00:36:16 - Peut-être que Coca a accepté de baisser un peu ses tarifs ?
00:36:20 - Non, a priori, non.
00:36:21 Pas plus tard que ce matin.
00:36:23 Là, vous voyez, aujourd'hui, je suis à Poitiers.
00:36:25 Pas plus tard que ce matin.
00:36:27 Ce n'est pas le discours que j'ai eu, moi, par les responsables de...
00:36:30 - Parce que c'est la grosse période des négociations.
00:36:33 C'est ça qu'il faut souligner.
00:36:34 C'est en ce moment qu'on négocie les prix.
00:36:36 - Mais Coca fait 44,9% du marché quand même, sur 2023.
00:36:40 Donc, pour moi, c'est un vrai coup de pub.
00:36:43 - Vous voulez dire qu'ils n'auraient jamais sorti Coca
00:36:45 parce que c'est près de la moitié de leurs ventes.
00:36:47 Et s'ils sortent Pepsi, c'est que c'est moins grave pour eux, c'est ça ?
00:36:52 - Oui, parce que leur MDD fait 20%.
00:36:55 Leur marge distributeur fait 20%.
00:36:57 Et aujourd'hui, dans le classement...
00:37:01 Je parle des sodas, bien sûr, je ne parle pas des céréales
00:37:05 et des autres produits qui ont été invoqués tout à l'heure.
00:37:07 Mais pour vous donner une petite idée, sur les 100 premières marques de sodas,
00:37:11 Pepsi, en 2022, a chuté à la 16ème place sur les 100 premiers.
00:37:17 Je parle de la France, je ne parle pas du monde.
00:37:19 Et Pepsi n'est même pas dans les 100%, dans les 30 premiers.
00:37:22 - Mais le groupe Pepsi, ça va au-delà quand même des sodas, hein ?
00:37:27 - Oui, tout à fait. Je ne parle que de cette partie-là.
00:37:30 Mais il y a autre chose qui me dérange quand même,
00:37:33 ce que ces messieurs de la grande distribution ont tendance à oublier
00:37:36 et qui fait aussi participer à la hausse des tarifs.
00:37:40 Je ne suis pas fournisseur, comme je vous dis, je n'ai rien à gagner de net pour les fournisseurs.
00:37:44 Mais aujourd'hui, tous les matins, dans tous les hyper de France,
00:37:48 vous avez ce qu'on appelle des "merchandiseurs".
00:37:51 - C'est quoi ?
00:37:52 - C'est-à-dire que ce sont des gens qui sont payés, qui passent par des boîtes d'intérim.
00:37:55 Et je connais des très très grosses enseignes dans l'Ouest, mais des très très gros.
00:37:59 Des très grosses enseignes dans l'Ouest, où le matin, entre 4h et 8h,
00:38:04 vous avez plus de "merchandiseurs" que de salariés de l'entreprise pour remplir les rayons.
00:38:08 C'est-à-dire que vous avez un gars ou une fille qui est là pour 3h,
00:38:11 on parle de Pepsi, qui est là pour Pepsi, l'autre qui est pour Coca, l'autre qui est pour...
00:38:15 - Vous voulez dire que ceux qui remplissent les rayons ne sont pas des salariés du distributeur,
00:38:20 mais des salariés du fournisseur ?
00:38:23 - Oui, c'est ça. C'est ce qu'on appelle des "merchandiseurs".
00:38:26 - Vous me la prenez, hein !
00:38:28 - Comment ?
00:38:29 - Vous me la prenez.
00:38:30 - Ah non, non, mais il y en a une quantité.
00:38:32 Et il y a plein plein d'entreprises,
00:38:34 d'abord, il y a des entreprises qui sont spécialisées là-dedans en intérim.
00:38:38 Regardez un peu sur le net, vous allez voir, moi j'en connais 4 ou 5 comme ça déjà,
00:38:41 avec qui j'ai travaillé.
00:38:43 Il y en a énormément énormément.
00:38:45 Et en plus, c'est doublement pénible ce type de travail,
00:38:48 parce que c'est des gens qui sont payés au lance-fer.
00:38:50 C'est des gens qui sont payés 3 heures.
00:38:52 Donc, ils sont payés juste au smig,
00:38:54 ils se déplacent tôt le matin,
00:38:56 ils vont avec leur propre véhicule sur les magasins,
00:38:59 et ils ne sont pas considérés.
00:39:01 Donc voilà, tout ça, ça participe aussi à la hausse des prix.
00:39:05 - Bien sûr.
00:39:06 - Les résultats de bas de page des hyper n'ont jamais été si bons.
00:39:10 - Oui, à l'arrivée, au bout du bout du bout du compte,
00:39:13 pour l'instant tout va bien pour les hyper, c'est ce que vous voulez nous dire.
00:39:17 - Bien sûr.
00:39:18 - Restez en ligne avec nous, parce que je voudrais éventuellement d'ailleurs,
00:39:21 pourquoi pas que vous puissiez échanger,
00:39:23 si ça s'y prête, avec Valérie.
00:39:25 Bonjour Valérie.
00:39:26 - Oui.
00:39:27 - Bonjour, bonjour à tous et bonne année à toute l'équipe.
00:39:30 - Et bonne année à vous.
00:39:31 D'où vous vous appelez-vous ?
00:39:33 Je vois Saint-Etienne.
00:39:35 - Ah, d'un très très beau coin de Provence.
00:39:37 - Ah là là.
00:39:38 - On est dans une Provence authentique,
00:39:41 dans les Alpes-d'Haute-Provence.
00:39:43 - Ah, quelle chance vous avez.
00:39:45 - Oui, je suis en laboratoire de cosmétiques engagés dans le monde de la bio.
00:39:49 - Ah d'accord.
00:39:50 - Voilà, donc c'est ce pourquoi je m'en permettais de vous appeler.
00:39:52 - Bien sûr, parce que vous travaillez avec Carrefour dans le cadre de la parapharmacie.
00:39:57 - Exactement, nous sommes donc l'un des multiples fournisseurs de chez Carrefour,
00:40:03 et je voulais intervenir sur votre antenne pour signaler qu'effectivement,
00:40:08 les négociations, comme le disait votre intervenant tout à l'heure,
00:40:12 sont particulièrement difficiles en grande distribution.
00:40:15 On nous demande de plus en plus de choses.
00:40:18 Il faut savoir que maintenant, les fabricants et les fournisseurs portent sur leurs épaules
00:40:24 tant la communication que le merch, comme vient de le dire votre auditeur précédent,
00:40:30 c'est-à-dire la mise en rayon parfois.
00:40:32 - C'est des gens de votre entreprise, par exemple, qui vont mettre en rayon les produits ?
00:40:37 - Tout à fait.
00:40:39 Nous, dans le monde de la parapharmacie, c'est vrai sur des grosses gammes.
00:40:45 Maintenant, il est certain que quand on envoie nos commerciaux,
00:40:49 ils sont obligés de faire de la remise en rayon, de la netteté, de revérifier les étiquettes, etc.
00:40:56 - De faire le boulot ? En fait, ils sont obligés de faire le boulot de la grande distribution ?
00:41:01 Que devrait faire la grande distribution ?
00:41:03 - En tous les cas, faire le boulot, en tous les cas, les accompagner fortement.
00:41:08 Et dans des très grandes marques, il est vrai que vous avez des sociétés qui sont connues pour ça sur le marché,
00:41:15 qui envoient du personnel à 4-5 heures du matin pour ouvrir les cartons,
00:41:20 aller chercher les cartons dans le stock et faire ce qu'on appelle les têtes de gondole,
00:41:25 bien sûr, et pour faire la remise en rayon.
00:41:27 Donc, ça permet un petit peu d'alléger le personnel.
00:41:30 Maintenant, mon appel ne voulait pas s'axer là-dessus,
00:41:34 mais c'est principalement sur le fait que quand on négocie, quand on est en petite entreprise,
00:41:40 on nous demande de faire énormément d'efforts.
00:41:43 Cette année, il faut savoir que dans toutes nos entrées de négociation,
00:41:47 on nous demandait de faire de la déflation, bien évidemment, pour contenir l'inflation.
00:41:53 Maintenant, malheureusement, nos entreprises subissent, comme tout le monde,
00:41:58 des augmentations de transports.
00:42:01 La CMACGM, par exemple, nous annonce des augmentations terribles au niveau des transports maritimes.
00:42:07 - Oui, parce que les bateaux sont maintenant obligés de faire le tour de l'Afrique.
00:42:10 - Bien sûr, etc. Donc, on a des augmentations qui sont importantes.
00:42:13 On essaye de faire le tour.
00:42:15 On arrive dans nos négociations, on se faisons tout petits,
00:42:18 parce que bien évidemment, on sait très bien que dans nos chiffres d'affaires,
00:42:21 la grande distribution, c'est tout le monde, pèse lourd.
00:42:25 - Restez avec nous, vous entendez ce que dit Valérie Laurent.
00:42:29 C'est vrai, par exemple, qu'on a demandé, dans la grande distribution,
00:42:33 parfois on demande aux fournisseurs de baisser les prix, de faire de la déflation ?
00:42:43 - Oui, tout à fait. Moi, je rejoins à 200% ce que vient de dire l'auditrice Valérie, je crois que c'est son prénom.
00:42:50 Je suis à 200% d'accord avec ce qu'elle a dit.
00:42:54 Et effectivement, c'est quelque chose qu'on constate au quotidien, tous les jours.
00:42:59 Oui, il y a une vraie demande là-dessus.
00:43:03 Ça a toujours été la pression de la distribution sur les fournisseurs.
00:43:09 Elle se fait au niveau des centrales nationales, au niveau des centrales d'achat
00:43:13 et des négociateurs nationaux des marques et des enseignes.
00:43:17 Mais après, il y a encore, ça c'est la partie visible de l'iceberg,
00:43:22 toute la partie qui se fait, elle, en magasin et qui est traitée par les commerciaux des marques.
00:43:28 Où le chef de rayon dit aux commerciales de telle ou telle marque,
00:43:36 "Vendredi la semaine prochaine, il faut que tu me mettes quelqu'un pendant 3 heures pour remplir mon anniversaire".
00:43:41 Et donc ça, ça vient encore en plus.
00:43:43 - Oui, ça enchérit le coût, évidemment.
00:43:46 Ça a un coût, il ne vient pas travailler gratuitement, même si, vous le disiez au passage,
00:43:50 c'est souvent des gens qui sont payés au lance-pierre, qui sont mal payés et qui sont des précaires.
00:43:55 Merci de nous avoir éclairés.
00:43:58 On voit bien qu'il n'y a pas les gentils et les méchants dans cette affaire.
00:44:01 Merci beaucoup Laurent. Merci Valérie.
00:44:04 Je vous souhaite une belle journée, mais là où vous habitez, à mon avis, ça devrait aller.
00:44:08 On va marquer une courte course.
00:44:10 - Un grand ciel bleu et une belle soleil.
00:44:12 - Profitez, profitez.
00:44:14 - Mais ne vous ennez pas, je suis guérandaise, restez, retournez dans votre propre pays.
00:44:18 - On ne viendra pas vous embêter, ou alors discrètement l'été prochain, promis.
00:44:22 Au revoir Valérie, à bientôt.
00:44:24 Allez, courte pause, on vous retrouve dans un instant.
00:44:27 On va encore rester sur ce dossier Pepsi Carrefour.
00:44:30 Et puis dans quelques minutes, on va aller à la salle de sport.
00:44:33 Parce que ce n'est pas tout, mais il faut prendre un petit peu de masse musculaire après les fêtes.
00:44:38 A tout de suite.
00:44:40 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:44:47 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:44:52 - Entre 14h et 14h30 environ, on va parler de l'engouement pour les salles de sport.
00:44:58 Toutouyoutou, vous vous en souvenez, effectivement, il est sympa.
00:45:03 L'engouement pour les salles de sport.
00:45:07 On va parler crossfit, prise de masse, cardio.
00:45:11 6 200 000 Français ont un abonnement en salle de sport.
00:45:16 On veut maigrir, fabriquer du muscle, simplement bouger pour se sentir mieux.
00:45:20 Mais c'est vrai qu'aujourd'hui aussi, et peut-être que les réseaux sociaux y sont pour quelque chose,
00:45:24 un corps musclé, c'est synonyme de réussite.
00:45:26 Alors, on en parlera tout à l'heure, notamment d'ailleurs avec un universitaire qui a travaillé sur le sujet, Guillaume Vallée.
00:45:32 Et surtout avec vous, avec vos témoignages.
00:45:35 3210, 3, 2, 1, 0.
00:45:37 Pour l'instant, Pepsi Carrefour, la guerre, qu'en dit-on sur les réseaux ? Enzo ?
00:45:42 - On dit que c'est un sujet qui fait beaucoup réagir.
00:45:44 Ça ne change pas grand-chose pour Jean-Luc, qui avait déjà retiré lui-même tous les produits PepsiCo de sa liste d'achats.
00:45:48 Pour lui, il faudrait que les autres distributeurs suivent l'exemple de Carrefour.
00:45:52 Et Thierry partage la vie aussi de Jean-Luc, trouve que c'est une excellente initiative.
00:45:56 Il cite même Coluche, il suffirait que les gens n'achètent pas, pour que ça ne se vende plus.
00:45:59 - Ah celle-là, c'est un grand classique.
00:46:01 Bonjour Ange.
00:46:03 - Oui, bonjour.
00:46:04 - Bienvenue. D'où nous appelez-vous, Ange ?
00:46:07 - À côté de Rennes.
00:46:08 - Ah, à côté de Rennes. Ah oui, d'Aumagny, près de Rennes.
00:46:11 Je vous souhaite une bonne année d'ailleurs.
00:46:13 - Merci beaucoup.
00:46:15 - Vous, vous estimez que Carrefour n'aurait pas dû faire ça ?
00:46:18 - Non, parce que ce sont les produits Pepsi, on peut supprimer Coca, Ricard, des choses comme ça.
00:46:23 Pour moi, je pense que les enseignes, les industriels, les enseignes, c'est un prêt-et-pas rendu.
00:46:29 C'est-à-dire qu'ils s'arrangent, un jour c'est toi, un jour c'est moi, c'est un peu comme les assurances.
00:46:33 Moi, je pense plutôt que c'est toujours le consommateur qui paye au bout du compte.
00:46:37 C'est-à-dire que, par exemple, une paquette de beurre, moi j'achète du beurre, une grande marque, 250 grammes, mettons 3 euros.
00:46:44 Et maintenant, elle est passée à 200 grammes. Voilà.
00:46:47 - Ah oui, alors ça c'est ce qu'on appelle la "shrinkflashon", c'est ça la "shrinkflashon" ?
00:46:52 - Voilà, tout à fait. Les champignons, n'importe quelle grande surface, quand elles absentiment 250 grammes, elles sont passées à 200 grammes.
00:46:58 Donc au bout du compte, c'est des industriels, oui pour moi, les industriels et puis les conseils d'allocances, les enseignes,
00:47:05 et puis, arrive un moment, autour de la table, un tirotin, un poubelle.
00:47:08 - Je ne sais pas si vous vous souvenez, je crois que ça doit être le groupe "System U" qui avait, là aussi,
00:47:14 tapé du poing sur la table autour de cette "shrinkflashon", c'est-à-dire la diminution de la quantité de produits
00:47:19 sans toucher au prix de vente, parfois même d'ailleurs en augmentant tout de même le prix de vente.
00:47:23 Là aussi, il y avait eu des affichettes devant des linéaires vides sur le thème "on ne vend pas parce que franchement on se fout un peu de la gueule du monde".
00:47:33 - Oui, oui, oui, je suis d'accord, mais au bout du compte, ce sont toujours les consommateurs qui perdent,
00:47:38 qui manquent un bruit de Pepsi ou autre chose, il y a toujours un qui vend à côté.
00:47:43 - Donc c'est un peu du cinéma, c'est ça que vous nous dites, Ange ?
00:47:46 - Oui, oui, oui, oui, tout à fait.
00:47:49 - Carrefour fait sa com', sur le dos, aujourd'hui, de Pepsi.
00:47:53 - Oui, aujourd'hui c'est Carrefour et Pepsi, demain, ça va peut-être être Leclerc qui avait retiré à un moment le Ricard,
00:47:57 je sais pas, je sais pas, voilà.
00:47:59 - Et puis, ils vont finir par se mettre d'accord d'ici quelques jours, d'ici quelques semaines et tout ça, ça va...
00:48:05 - Oui, oui, oui, ils vont trouver un compromis, je pense.
00:48:07 - On va rentrer dans l'ordre.
00:48:09 - Voilà.
00:48:10 - Bon, écoutez, merci de votre appel, Ange, on vous souhaite une bonne journée, en tout cas, en Bretagne.
00:48:15 - Merci, beaucoup, au revoir.
00:48:16 - Yazid, au revoir, Yazid d'État-Argenteuil, près de Paris, bonjour Yazid.
00:48:19 - Bonjour, bonne année à tous.
00:48:21 - Bonne année à vous.
00:48:23 - Quel est votre positionnement, votre point de vue dans cette guerre des géants, j'ai envie de dire, entre Carrefour et le groupe Pepsi ?
00:48:32 - Ben, moi je dis qu'effectivement, tout le monde fait son cinéma, mais c'est toujours le client qui paye.
00:48:39 On arrive à faire des promotions avec un deuxième à plus, à 50% de remise ou 75% de remise,
00:48:48 ça veut bien dire qu'à un moment donné, le tarif est trop élevé et qu'il y a de la marge pour discuter une baisse de tous les prix.
00:48:55 - Oui, c'est ça, parce qu'il ne faut pas oublier qu'à l'arrivée, quand même, que ce soit le groupe Carrefour ou le groupe Pepsi, il y a des...
00:49:05 - C'est déjà trop cher.
00:49:06 - Il y a des gros bénéfices, voilà, ce sont des multinationales qui font de très très gros bénéfices.
00:49:13 Moi, je fais mes courses toutes les semaines, quand je vois qu'un tarif, quelle que soit la marque, a beaucoup augmenté par rapport à la semaine d'avant ou le mois d'avant,
00:49:22 je n'achète pas, tout simplement, quelle que soit la marque.
00:49:24 - Ça, c'est intéressant. Vous regardez bien les prix et vous êtes capable de dire "attends, cette plaquette de beurre, je l'achetais 30 centimes de moins il y a quelques mois",
00:49:36 ça, vous le voyez vraiment ?
00:49:37 - Oui, oui.
00:49:39 - Oui, et justement, moi, je joue là-dessus. Moi, j'habite Argenteuil, donc je vais au Carrefour de Sanois, et je discute régulièrement avec le directeur en lui disant
00:49:48 "ça, c'est trop cher, vous faites des promotions, il n'y en a pas".
00:49:52 - Et qu'est-ce qu'il vous répond ? Alors ça, c'est intéressant, ça.
00:49:55 - Il me dit "ça ne dépend pas de nous".
00:49:57 - Et voilà.
00:49:58 - Parce que les tarifs, ils arrivent directement de la centrale d'achat et ils ont très peu de marge.
00:50:03 - Hum.
00:50:04 - Donc ils ne peuvent pas intervenir. Et c'est pareil, par exemple, une année, bon, ça fait un peu de temps, mais j'étais devant un bac de pommes en promotion à 1,99€.
00:50:16 - Oui.
00:50:17 - On était en septembre, donc c'était l'arrivée des nouvelles pommes qui n'étaient même pas calibrées.
00:50:20 - Oui.
00:50:21 - Le directeur me dit "mais qu'est-ce qui se passe ?" Je lui dis "mais ça, c'est beaucoup trop cher".
00:50:25 - À l'époque du franc, vous auriez vendu une pomme non calibrée à 13 francs le kilo, mais les gens voulaient les rebalancer à la figure.
00:50:33 - Oui, c'est ça.
00:50:35 - Et aujourd'hui, c'est devenu quelque chose de tellement banal qu'on n'a plus le sens de ce que représentent les choses.
00:50:42 - Hum.
00:50:43 - Un kilo de pommes à 13 francs, aujourd'hui, c'est même 4€ le kilo, donc ça fait quasiment 30 francs le kilo.
00:50:49 - Hum.
00:50:50 - Mais 30 francs le kilo de pommes, c'était inimaginable à l'époque.
00:50:53 - Et parfois, on se dit "c'est forcément moins cher parce que c'est de la grande distribution", mais si vous alliez sur votre marché d'argenteuil,
00:51:01 est-ce que vous les trouverez pas moins chères, les pommes ?
00:51:04 - Je ne vais pas au marché d'argenteuil parce que j'aime pas les marchés, mais effectivement, c'est très moins cher.
00:51:10 - Oui, oui.
00:51:11 - Mais par exemple, à Argenteuil, il y a un grand frais. Aujourd'hui, les pommes françaises, elles sont à 3,50 le kilo.
00:51:17 - Hum.
00:51:18 - C'est ahurissant comme tarif.
00:51:20 - Ah oui ?
00:51:21 - 3,50 le kilo. Des poires, on est quasiment en saison de la doyenne du commis.
00:51:28 - Oui.
00:51:29 - On est à 5€. 4,50€, 5€ le kilo.
00:51:32 - Et vous en avez combien pour ça ? 3 ?
00:51:34 - Oui.
00:51:35 - Des commis, c'est assez gros.
00:51:36 - 3 ou 4.
00:51:37 - 3, 4 ou plus, oui.
00:51:38 - Mais le citoyen de base qui travaille normalement n'a pas les moyens de s'acheter ce genre de choses.
00:51:45 - Il peut pas s'acheter des commis, c'est ça qui est fou.
00:51:47 - Et moi, j'ai renoncé à acheter ce genre de trucs.
00:51:49 - J'ai mangé des fruits et des légumes et effectivement, c'est hors de prix.
00:51:53 - Yazid, on vous remercie en tout cas, on vous souhaite une bonne journée.
00:51:56 - On a bien compris, là encore, que vous dites à l'arrivée, c'est le consommateur qui paye et c'est lui qui fait les frais.
00:52:03 - Parce que, que ce soit dans la grande distribution ou c'est multinational, elles font des bénéfices.
00:52:10 - Merci Yazid. Bonne journée du côté d'Argenteuil.
00:52:13 - Une courte pause, 14h, l'heure des infos avec Victor Darkas.
00:52:17 - Et puis ensuite, on se met au sport, à la salle, on va parler de cet engouement et peut-être même de cette obsession des corps musclés.
00:52:25 - A tout de suite.
00:52:42 - Avant de vous mettre au sport, mon cher Victor Darkas, racontez-nous et expliquez-nous quels sont les grands thèmes de l'actualité.
00:52:49 - Et à la une de l'actualité, ce qui doit être réparé le sera.
00:52:52 - Déclaration d'Olivier Véran, porte-parole du gouvernement en déplacement dans le Nord-Pas-de-Calais ce matin.
00:52:57 - Le Pas-de-Calais toujours en alerte rouge pour Crue, 300 personnes ont déjà été évacuées depuis ce week-end.
00:53:03 - Et pour nombre d'entre eux, c'était la troisième fois qu'ils devaient quitter leur domicile.
00:53:06 - La réaction sur RTL de l'avocat de l'ancienne dame de compagnie d'Alain Delon.
00:53:14 - Oui, Yacine Bouzerou, avocat d'Iromie Rolin, était l'invité d'RTL midi.
00:53:18 - Il a réagi à cette main courante déposée par Anthony Delon contre sa sœur.
00:53:22 - Il n'y a jamais eu d'affaire Iromie Rolin, il y a simplement une affaire Delon entre les anciens Delon.
00:53:29 - Et l'objectif pourrait être uniquement financier pour des questions d'héritage.
00:53:36 - Mais cette guerre interne au sein de la famille Delon montre à quel point ma cliente, madame Iromie Rolin, n'est qu'un dommage collatéral.
00:53:45 - Et je signale également, et vous le savez certainement, que ma cliente a porté plainte contre les enfants Delon.
00:53:49 - Et il lui est toujours interdit d'approcher Alain Delon ?
00:53:52 - Elle n'a aucune interdiction, elle a parfaitement le droit de l'approcher, de le rencontrer, de l'appeler.
00:53:57 - Et en rappel, qu'Iromie Rolin est elle-même accusée d'abus de faiblesse par les enfants d'Alain Delon,
00:54:01 l'intégralité de l'entretien est à retrouver sur RTL.fr.
00:54:04 - À l'info RTL, et on en a beaucoup parlé, à l'instant Carrefour retire de ses rayons les produits du géant PepsiCo.
00:54:10 - Et vous ne trouverez donc plus de Pepsi dans les rayons Carrefour, ni même de Lipton Iced Tea, de 7-Up, de Chips Lays ou de Doritos.
00:54:17 - C'est la conséquence d'un bras de fer entre les deux groupes.
00:54:19 - PepsiCo aurait demandé à Carrefour d'augmenter les prix de 7% en rayons.
00:54:23 - Et ce n'est pas la première fois que Carrefour hausse le ton. Pendant l'été, le distributeur avait déjà nommément ciblé les Chips Lays ou les boissons Lipton pour cause de "shrinkflation".
00:54:32 - Shrinkflation, c'est quand on diminue la quantité pour le même prix, on le rappelle. La météo !
00:54:36 - Et la météo cet après-midi, encore de la pluie et du vent qui arrive par la Bretagne et les Pays de la Loire.
00:54:41 - Un vent qui remonte vers la Normandie et le Nord Pas-de-Calais.
00:54:44 - Pour le reste du territoire, pas de pluie, mais toujours beaucoup de nuages.
00:54:47 - Quelques éclaircies tout de même en Occitanie et dans les Alpes, sans oublier la Corse.
00:54:51 - Le Pas-de-Calais toujours en vigilance rouge, orange pour le Nord, laine, les Ardennes et la Meuse.
00:54:56 - Les températures rapidement 10 à 13 degrés pour la grosse moitié Nord, 15 à Bayreuth, 15 et 17 sur la Méditerranée.
00:55:03 - Merci Victor !
00:55:04 - Ça revient ce générique de Jim Tonic, vous vous souvenez de Véronique et Davina, ça c'était les années 80.
00:55:19 - Mais depuis, les salles de sport ont connu un essor très spectaculaire, et notamment ces 10 dernières années.
00:55:28 - Alors on va en parler avec vous, au 3210, 6 millions de 100 000 personnes sont inscrites et ont un abonnement dans une salle de sport.
00:55:37 - Un phénomène qui vous a intéressé, Guillaume Vallet, bonjour.
00:55:42 - Alors est-ce que Guillaume Vallet est avec nous ?
00:55:46 - Oui !
00:55:47 - Bonjour enseignant, universitaire, notamment à la fac de Grenoble.
00:55:53 - Et vous avez travaillé sur cette question parce que vous vous êtes dit que c'est en train de frôler l'obsession ?
00:56:00 - Oui, c'est vrai qu'il y a quelques années, on va dire une dizaine d'années, c'était des pratiques qui étaient vraiment réservées à une petite catégorie de personnes.
00:56:08 - Et puis on a vraiment vu exploser le nombre de pratiquants pour en faire aujourd'hui une pratique de masse.
00:56:13 - Et qui dit pratique de masse, dit effectivement cette possibilité d'obsession, où les personnes vont vouloir aller à la salle de muscu en permanence,
00:56:21 - auront l'envie de se regarder en permanence et vont être finalement obsédées parfois par leur corps.
00:56:26 - Alors là vous parlez d'obsession du corps, l'obsession de l'apparence, il y a peut-être aussi la volonté simplement d'être en forme et en bonne santé ?
00:56:35 - Oui, bien sûr, on est même dans des tendances depuis la Deuxième Guerre mondiale,
00:56:40 - où depuis cette période-là, dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les générations étaient plus soucieuses de leur bien-être, étaient intéressées par l'idée de pratiquer, d'être en forme.
00:56:48 - Et on est dans les sociétés toujours qui mettent en évidence cette santé, cette apparence de la santé.
00:56:53 - Mais si on couple cette idée-là avec l'idée que le travail du corps est important, que l'idée de faire du sport est importante,
00:56:59 - eh bien on peut parfois aboutir à, je dirais, un surinvestissement dans le sport qui correspond à l'obsession dont vous parlez.
00:57:06 - Et qui touche de plus en plus les jeunes, les réseaux sociaux auront joué un rôle sur ce point ces dernières années ?
00:57:14 - Oui, complètement, parce que les réseaux sociaux ont vraiment accompagné les dernières générations en France qui vont vraiment à la salle de façon régulière,
00:57:23 - c'est-à-dire quasiment tous les jours, voire tous les jours, et le fait de se reposer sur les réseaux sociaux permet de se mettre en scène,
00:57:30 - permet de montrer les progrès, permet de savoir aux autres ce qu'on est en train de faire, et finalement,
00:57:35 - symétriquement, ça donne envie aussi aux autres de faire la même chose, et c'est comme ça que le marché s'élargit petit à petit.
00:57:40 - 6,2 millions de Français ont souscrit à un abonnement en 2022, je crois.
00:57:46 - Donc on fabrique du muscle, il y a par exemple de nouvelles disciplines, le crossfit s'est apparu récemment, non ?
00:57:54 - Alors oui, c'est parti des États-Unis dans les années 1970, avec deux personnes qui étaient un petit peu lassées des principes du bodybuilding,
00:58:04 - des grandes salles qui leur paraissaient un petit peu sclerosées pour pratiquer du sport, et ils ont eu l'idée de développer des mouvements qui permettent de gagner du muscle,
00:58:14 - mais aussi de gagner en endurance, et puis de rendre l'activité un petit peu plus ludique, en particulier parce que c'est réalisé en groupe,
00:58:20 - et ça c'est quelque chose qui s'est vraiment développé en France depuis 10 ans, on voit dans toutes les îles aujourd'hui, il y a des salles de crossfit,
00:58:27 - où les gens sont très contents de se retrouver, comme je vous l'ai dit, on s'entraîne en équipe, on se motive, et on se lance des décis,
00:58:33 - donc ça correspond bien à la nouvelle philosophie du muscle aujourd'hui, où on recherche un muscle assez volumineux, mais un muscle qui est prêt à être fonctionnel,
00:58:41 - qui est là aussi pour marquer l'idée du cardio, l'idée endurance, voilà, c'est vraiment la nouvelle tendance.
00:58:47 - Si on dit volumineux, ça veut dire "faut que ça se voit", et si faut que ça se voit, c'est parce que ça a du sens, ça signifie aussi une forme de réussite ?
00:58:59 - Oui, on est dans des sociétés, c'est là dans les travaux qui se font liés avec le capitalisme, on est dans des sociétés où il faut chercher à entreprendre quelque chose,
00:59:08 - il faut chercher à valoriser un capital, alors pour certains ça peut être le capital économique, mais pour d'autres, le corps peut servir de capital,
00:59:15 - et c'est là que les réseaux sociaux, l'image doit être très importante, parce qu'en montrant son corps, en montrant ses progrès, en montrant sa performance,
00:59:23 - on fait signifier aux autres qu'on a réussi son projet, qu'on a abouti à quelque chose, et que ça se voit, donc tout à fait, on est dans ce volume et l'indicateur d'une certaine forme de performance.
00:59:33 - Mais il y a aussi du plaisir, parce que lorsqu'on fait du sport, on fabrique, quoi j'imagine, de la dopamine, c'est l'hormone du plaisir, et ça fait du bien, tout le monde le sait !
00:59:43 - Complètement, c'est ça d'ailleurs qui fait que c'est toujours un petit peu ambivalent, parce qu'en même temps c'est du plaisir dans la souffrance, et c'est ça qu'on aime aussi,
00:59:51 - l'idée de travailler, mais un travail qui fait sens, parce qu'on s'est construit son propre projet, on a rencontré une communauté avec laquelle on éprouve des sensations qui nous construisent,
01:00:02 - et effectivement, c'est vraiment jolifice !
01:00:05 - Écoutez, merci de nous avoir éclairés, on va en parler, et notamment de cette notion de plaisir, avec les auditeurs d'RTL qui sont très nombreux, ils sont aussi nombreux que dans les salles de sport,
01:00:13 - au 3210, je vous remercie, Guillaume Vallée, vous en avez fait une thèse, et on trouve d'ailleurs une partie de cette analyse très facilement sur internet.
01:00:23 - Merci beaucoup ! Je vous souhaite une bonne journée, quand j'entends la musique, ça veut dire qu'on va faire de la pub, alors on va faire de la pub très vite, parce que Daniel, Guillaume, Bernard, Jean-Pierre, veulent intervenir.
01:00:34 - Avant d'aller à la salle, à tout de suite !
01:00:37 Les auditeurs ont la parole, jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:00:41 Vincent Parizeau, les auditeurs ont la parole sur RTL.
01:00:47 - Les auditeurs d'RTL font du sport, et vont à la salle, comme 6 200 000 Français, un vrai phénomène, on en parlait à l'instant avec cet universitaire Guillaume Vallée, et il n'y a pas besoin d'être tout jeune pour faire du sport en salle.
01:01:05 - J'aimerais qu'on aille dans les Alpes-de-Haute-Provence, du côté de Josier, retrouver Bernard. Bonjour Bernard !
01:01:10 - Oui, bonjour !
01:01:12 - Ce n'est pas d'aujourd'hui que vous faites du sport !
01:01:14 - Non, non, non, déjà j'ai 73 ans, vous voyez, donc je commence le sport vraiment lorsque je suis en train de faire du sport.
01:01:22 - Parlez bien devant votre téléphone, Bernard !
01:01:25 - Oui, c'est ça, ça y est, quand j'ai commencé dans la vie active, c'est-à-dire vers 24 ans, 25 ans,
01:01:33 - Il y a 50 ans de ça, à peu près !
01:01:35 - Oui, il y a 50 ans de ça, et depuis ce temps-là, au début, j'ai fait ça, je me suis plutôt axé vers la course à pied, faire un peu d'abdomen et de la course à pied, justement, pour me retrouver à l'ouk, si vous voulez,
01:01:47 - Voilà, en sortant du service militaire, on peut dire que je voulais quand même, je m'étais laissé un peu aller, on va dire, donc voilà, c'est ça, et puis, là, je courais, je courais beaucoup,
01:01:59 - Oui, quand même, vous traversiez deux fois la France !
01:02:09 - Oui, c'est pour ça que j'ai eu des problèmes, le podiologue s'est fichu de moi, il m'a dit "oui, mais les chaussures, il faut les changer tous les ans, mais tous les 1000 km !"
01:02:19 - C'est comme les pneus, quoi !
01:02:21 - Et puis ensuite, toujours un peu dans la vie actique, j'avais, mon temps était fort compté, si vous voulez, et c'est là où je me suis allé dans une salle, parce que je me suis dit "je vais faire travailler un maximum d'années, un maximum de sport"
01:02:34 - Est-ce que vous continuez aujourd'hui, Bernard, à aller à la salle ?
01:02:36 - Oui, bien sûr, je remonte à peu près à 12-13 heures de sport par semaine, quoi !
01:02:44 - Ah ouais, 12-13 heures de sport par semaine, ça fait deux heures par jour ! Si on compte pas le dimanche, hein !
01:02:51 - Voilà, c'est-à-dire que je fais beaucoup de cardio, c'est-à-dire que je fais à peu près...
01:02:56 - Cardio, c'est quoi ? C'est vélo, vélo elliptique, des choses comme ça ?
01:02:59 - Ouais, c'est du vélo, maintenant je...
01:03:02 - On a une liaison qui est un peu difficile, Bernard, avec Josier, je sais pas comment ça se passe, mais la liaison est un petit peu délicate, c'est pas très agréable, j'imagine, pour les auditeurs d'RTL.
01:03:11 - On essaiera de vous reprendre tout à l'heure, mais on a en ligne quelqu'un qui a votre âge, 72 ans, il est à Reims, la ligne était le meilleur avec Daniel. Bonjour, Daniel !
01:03:19 - Oui, bonjour !
01:03:20 - Bienvenue ! Vous faites du sport depuis combien de temps ?
01:03:24 - 40 ans.
01:03:25 - D'accord. Et depuis 40 ans, vous allez en salle ou c'est du sport que vous faites tout seul ?
01:03:30 - Alors, j'ai fait du sport tout seul jusqu'à l'âge de 60 ans.
01:03:33 - Oui.
01:03:34 - Je faisais du footing comme un monsieur, mais au bout d'un certain temps, pour faire attention à sa colonne, comme il disait, aux genoux, aux hanches, bienfaut au pied, donc j'ai arrêté de faire du footing.
01:03:43 - Oui.
01:03:44 - Donc après, je suis allé chez moi, parce que j'ai une pièce qui est dédiée à ça...
01:03:49 - Ah, vous avez fait votre propre salle de sport ?
01:03:51 - Oui, oui, mais en plus, je vais à la salle.
01:03:53 - D'accord.
01:03:54 - Parce que ce que j'ai à la salle, je l'ai pas chez moi.
01:03:56 - D'accord. Donc chez vous, vous avez quoi ?
01:03:58 - Un vélo, un tapis et un elliptique.
01:04:01 - Ah, quand même ! Donc vous avez trois appareils chez vous. Un vélo, un tapis de course, un vélo elliptique.
01:04:07 - Et je fais du vélo à l'extérieur.
01:04:09 - Eh ben, mon petit, excusez-moi l'expression !
01:04:12 - Et vous faites du vélo à l'extérieur, et en plus, vous allez à la salle.
01:04:16 - Oui.
01:04:17 - Qu'est-ce que vous allez faire en plus à la salle ?
01:04:18 - Alors, le rameur et porter des poids. Je porte environ, en une heure de temps, entre 8 et 10 tonnes.
01:04:28 - Entre 8 et 10 tonnes !
01:04:31 - Oui.
01:04:32 - Mais est-ce que vous êtes monsieur muscle, Daniel ?
01:04:35 - Alors, euh...
01:04:37 - Est-ce que vous êtes entre Schwarzenegger et Stallone, voyez ce que je veux dire ?
01:04:40 - Non, non. Alors déjà, je suis pas narcissique. Je fais pas ça pour les autres, je fais ça pour moi.
01:04:45 - Ça, c'est important, parce que vous envoyez des narcissiques, Daniel, à la salle ou ailleurs ?
01:04:49 - Je regarde pas, je sais pas si... C'est pas mon truc, donc ça m'intéresse pas, quoi, je veux dire.
01:04:55 - Vous faites ça pour vous, pour votre santé, pour votre bien-être ?
01:04:59 - Ah, complètement.
01:05:00 - D'accord.
01:05:01 - Alors moi, je n'ai jamais fumé de ma vie, je n'ai jamais bu d'alcool de ma vie.
01:05:06 - Ah oui.
01:05:07 - J'ai 72 ans, je ne prends aucun traitement, je n'ai mal nulle part.
01:05:13 - Ah oui.
01:05:14 - Et voilà.
01:05:15 - Vous faites des envieux, en même temps, on se dit "Waouh !"
01:05:17 - Oui, mais jamais une goutte d'alcool de votre vie, 60 ans ?
01:05:20 - Ah non, non.
01:05:21 - Bon, je suis pas en train de faire la promotion de l'alcool, hein.
01:05:22 - Parce que je ne sais pas ce que c'est que du vin, je ne sais pas ce que c'est que de la bière.
01:05:26 Je bois une coupe de champagne à l'occasion, de temps en temps.
01:05:29 - Ah, vous voyez ?
01:05:30 - Oui, d'accord.
01:05:31 - Non, non, je plaisante, je plaisante, évidemment.
01:05:35 - Voilà, mais bon, je veux dire, et moi j'incite, j'invite les gens à se bouger, à le faire.
01:05:40 - Hum, hum, hum.
01:05:41 - Je suis allé voir mon "To Be", la semaine dernière, le mois dernier, au mois de décembre,
01:05:45 et il s'est mis en face de moi et puis il s'est mis à rire.
01:05:48 Alors je lui ai dit "Mais qu'est-ce qu'il dit, pourquoi vous riez, quoi ?"
01:05:51 - Rien n'irait bien que tous les gens de 72 ans que j'ai comme malade soient comme vous.
01:05:55 - Ah bah oui, j'imagine.
01:05:56 Justement, en parlant de l'âge, vous voyez des jeunes à la salle de sport, des très jeunes ?
01:06:03 - Des très jeunes, non.
01:06:05 Moi, c'est parce que mon écran horaire ne convient peut-être pas aux gens, c'est pareil.
01:06:09 Peut-être qu'à certains horaires, certains jours, il y a des jeunes.
01:06:14 Ça, c'est tout à fait possible.
01:06:16 Mais, par exemple, je fais du vélo.
01:06:19 - Oui.
01:06:20 Le vélo, vous le faites chez vous, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur.
01:06:25 - Oui.
01:06:26 Alors là, ce qui me...
01:06:28 Bon, on fait ça en groupe, on est à plusieurs.
01:06:30 Et ce qui nous surprend énormément, c'est que maintenant, la moitié des vélos,
01:06:35 ce sont des vélos électriques, et ce sont des jeunes.
01:06:38 - Oui.
01:06:39 - Et ce sont des jeunes.
01:06:40 - Et vous, ça vous désole parce que le vélo électrique, ça ne muscle pas ?
01:06:45 C'est ce que vous voulez nous dire ?
01:06:47 - Si vous voulez, le vélo électrique, c'est un excellent compromis pour quelqu'un
01:06:52 qui a des problèmes de santé, etc.
01:06:55 C'est excellent.
01:06:56 Mais quand on est jeune, il faut s'éclater, il faut faire du cardio.
01:06:59 - D'accord.
01:07:00 Bon, ben voilà, petit message envoyé aux jeunes.
01:07:02 Laissez tomber le vélo électrique.
01:07:04 - Ah oui, il faut faire du vélo fort.
01:07:05 - Et faites du vrai vélo en appuyant sur les pédales.
01:07:09 En tout cas, chapeau, Daniel.
01:07:11 Bravo, en tout cas.
01:07:13 Et continuez à faire rire votre docteur, votre médecin.
01:07:17 Bonne journée du côté de Reims.
01:07:19 - Merci, au revoir.
01:07:20 - Au revoir, à très bientôt.
01:07:22 Jean-Pierre est à Chinon.
01:07:24 Bonjour Jean-Pierre.
01:07:25 - Bonjour.
01:07:26 - Alors si vous, de Chinon, vous m'expliquez, comme notre auditeur à l'instant,
01:07:31 vous n'avez jamais bu une goutte de vin, je vais trouver ça bizarre.
01:07:35 - Si, j'en ai bu, bien sûr, mais c'est vraiment rien du tout.
01:07:40 - Oui, c'est ça, avec parcimonie.
01:07:42 - Parce que c'est local, le vin de Chinon.
01:07:44 - Oui, pour moi, c'est très local.
01:07:48 - Vous faites plutôt de la musculation ?
01:07:51 - Oui, disons que je vous explique un peu mon parcours.
01:07:55 Au tout début, j'ai commencé par la boxe.
01:07:58 Ensuite, j'ai fait du karaté pendant quelques années.
01:08:01 Après, l'haltérophilie.
01:08:03 Et j'ai fini par la musculation.
01:08:06 En musculation, je travaille aussi beaucoup en poids de corps.
01:08:11 C'est-à-dire beaucoup de traction, de pompes et de musculation.
01:08:15 - Jean-Pierre, est-ce que je peux vous demander pourquoi ?
01:08:17 Pourquoi ce besoin de muscler votre corps ?
01:08:21 - Pour moi, c'est d'abord pour un bien-être.
01:08:24 Un bien-être au niveau personnel.
01:08:26 Et puis d'être bien dans son corps.
01:08:29 Ça, c'est vachement important, je pense.
01:08:31 - Oui, mais on peut être bien dans son corps sans être forcément musclé.
01:08:34 - Oui, mais vous savez, quand on fait de la musculation,
01:08:40 même si les gens ne le disent pas,
01:08:42 on est un petit peu narcissique.
01:08:44 - Ah, ben voilà !
01:08:46 C'est pas mal, Jean-Pierre.
01:08:48 Vous êtes le premier !
01:08:50 J'ai laissé parler les autres.
01:08:52 J'ai posé la question.
01:08:54 Il y a une part de narcissisme, quand même.
01:08:56 - Oui, mais même si les gens n'en parlent pas,
01:08:58 je pense qu'il y a une petite part, pas beaucoup peut-être,
01:09:00 mais un petit peu, vraiment.
01:09:02 - On se regarde un peu dans la glace, quand même, Jean-Pierre.
01:09:04 - Oui, mais se regarder dans la glace, c'est important.
01:09:06 Les glaces sont là aussi pour se corriger.
01:09:09 C'est vrai qu'on a tendance, je dirais, de ne pas s'admirer,
01:09:12 mais c'est comme ça.
01:09:14 Je pense que tout le monde est pareil.
01:09:16 Les gens ne le font pas en face de vous,
01:09:18 mais le font quand vous n'êtes pas là, par exemple.
01:09:20 - En tout cas, vous avez 61 ans.
01:09:22 Vous êtes en pleine forme.
01:09:24 - Non, non, non. Je vais avoir 62 ans bientôt.
01:09:26 - Bon, excusez-moi.
01:09:28 Je vous ai rajeuni d'un an.
01:09:30 Combien de pompes ?
01:09:32 - Des pompes, d'un seul coup.
01:09:34 Parce qu'à chaque fois, avant mon entraînement,
01:09:36 si vous voulez, je viens deux heures par jour
01:09:38 sur cinq jours.
01:09:40 Et les pompes, d'un seul coup, d'affilée.
01:09:42 Pour m'échauffer, j'en fais 110.
01:09:44 - Et c'est un échauffement.
01:09:46 Moi, si j'en fais trois, c'est déjà bien.
01:09:49 - Oui, oui.
01:09:51 - Bon, ben, chapeau, Jean-Pierre.
01:09:54 En tout cas, voilà.
01:09:56 Vous avez été des exemples,
01:09:58 que ce soit Bernard, qui était à Josier,
01:10:00 notre auditeur auparavant, et vous-même.
01:10:03 Mais vous êtes le seul à avoir,
01:10:05 d'une certaine manière, avoué
01:10:07 qu'on se fait aussi du bien à la tête,
01:10:11 en se regardant aussi musclé.
01:10:15 Merci beaucoup.
01:10:17 Je vous souhaite une bonne journée, Jean-Pierre, du côté de Chine.
01:10:19 On va marquer une courte pause, et puis dans un instant,
01:10:21 on va aller au bout du monde,
01:10:23 retrouver notre auditeur du bout du monde.
01:10:25 On va peut-être donner un indice,
01:10:27 Victor D'Arcas ?
01:10:29 - Un petit indice, on va dire, Kito.
01:10:31 - Kito !
01:10:33 Est-ce que Kito, ça vous dit quelque chose ?
01:10:35 30/10, où allons-nous
01:10:37 pour cet auditeur du bout du monde ?
01:10:39 Vous aurez l'occasion de gagner
01:10:41 le bit du routard consacré à ce pays.
01:10:43 À tout de suite. 30/10.
01:10:45 Et avant d'aller au bout du monde,
01:10:57 on va juste de l'autre côté
01:10:59 de la vitre du studio,
01:11:01 retrouver Enzo. Bonjour, Enzo.
01:11:03 - Bonjour, Vincent.
01:11:05 - On avait dit Kito, c'était l'indice.
01:11:07 - Tout à fait. Et c'est Claude de Montauban
01:11:09 qui a gagné, parce qu'on part en Équateur.
01:11:11 - Eh bien oui, forcément. Kito, capitale
01:11:13 de l'Équateur.
01:11:15 L'Équateur, où se trouve notre ami Max.
01:11:17 Bonjour, Max.
01:11:19 - Bonjour, Vincent.
01:11:21 Quel plaisir de vous entendre.
01:11:23 - En plus, la ligne est bonne, pourtant on est loin.
01:11:25 Vous êtes où exactement en Équateur ?
01:11:27 - Alors, nous,
01:11:29 on se situe aux alentours de Kito,
01:11:31 capitale de l'Équateur. On est à
01:11:33 Tumbaco, qui est à mi-chemin, si vous voulez,
01:11:35 entre l'aéroport international et
01:11:37 la ville de Kito, qui fait, au jour d'aujourd'hui,
01:11:39 quand même 3 millions d'habitants.
01:11:41 - C'est énorme, Kito. Donc, Tumbaco.
01:11:43 C'est aussi haut
01:11:45 que Kito ?
01:11:47 - Alors, c'est un peu moins haut.
01:11:49 Kito est à 2 800 et quelques mètres.
01:11:51 Nous, on se situe à 2 400 mètres.
01:11:53 Donc, 400 mètres de différence,
01:11:55 500 mètres de différence, qui font
01:11:57 une énorme différence, puisque
01:11:59 le climat est plus clément,
01:12:01 et puis disons que tu respires mieux.
01:12:03 - On a du mal à imaginer
01:12:05 ce que c'est, une ville de 3 millions
01:12:07 d'habitants, à 2 800 mètres
01:12:09 d'altitude.
01:12:11 On n'a quasiment pas de stations de ski, nous,
01:12:13 qui sont à... Non, on n'en a pas, d'ailleurs,
01:12:15 à 2 800 mètres.
01:12:17 - Oui, c'est assez impressionnant. Et puis,
01:12:19 la ville de Kito est dominée
01:12:21 par un volcan qui s'appelle Pichincha,
01:12:23 qui culmine à 4 600 mètres,
01:12:25 quelque chose comme ça.
01:12:27 Comment on respire à Kito ?
01:12:29 - Alors, on s'habitue.
01:12:31 Malgré l'altitude,
01:12:33 on peut voir des sportifs
01:12:35 tous les jours, des cyclistes, etc.
01:12:37 Et c'est assez impressionnant.
01:12:39 Moi-même, je ne suis pas sportif, mais ça m'impressionne
01:12:41 toujours de voir des sportifs
01:12:43 s'entraîner tous les jours. - Mais ça doit être quand même beaucoup plus dur
01:12:45 de trouver de l'oxygène
01:12:47 à 2 800 mètres.
01:12:49 - Exactement.
01:12:51 Exactement. D'ailleurs,
01:12:53 beaucoup de champions viennent s'entraîner
01:12:55 ici,
01:12:57 parce que tu développes
01:12:59 des qualités
01:13:01 impressionnantes. - Bien sûr.
01:13:03 Vous êtes en Équateur depuis combien de temps, Max ?
01:13:05 - Alors,
01:13:07 nous, ça fait 18 ans qu'on est
01:13:09 arrivés en Équateur.
01:13:11 Et si je peux vous raconter
01:13:13 l'histoire, comment ça s'est passé...
01:13:15 - Oui, parce qu'on se dit, mais quelle idée...
01:13:17 Enfin, quelle idée ? Non, parce que ça peut être magnifique,
01:13:19 mais pourquoi partir en Équateur ?
01:13:21 - Exactement.
01:13:23 Si vous voulez,
01:13:25 mes parents sont équatoriens, mon père et ma mère
01:13:27 sont d'Équitaux, et moi, je suis
01:13:29 né en France. Je suis né à Paris en
01:13:31 1975, dans le 12e arrondissement
01:13:33 très exactement, par des
01:13:35 coïncidences de vie. En fait, mon père
01:13:37 était danseur classique
01:13:39 dans le ballet national de l'Équateur.
01:13:41 C'était la première fois qu'il y avait un ballet
01:13:43 national. - Il y a eu un voyage ?
01:13:45 - Et dans la première tournée aussi.
01:13:47 Voilà, dans la première tournée qu'il faisait
01:13:49 en Europe, mon père est tombé amoureux
01:13:51 de la France, de Paris, et il est resté.
01:13:53 D'ailleurs, il n'est jamais revenu. Ma mère, à l'époque,
01:13:55 ils étaient amoureux, quoi, si vous voulez.
01:13:57 Elle a rejoint en
01:13:59 1972, quelque chose comme ça. - Votre maman
01:14:01 équatorienne aussi ?
01:14:03 - Comment ? - Votre maman équatorienne aussi.
01:14:05 - Exactement.
01:14:07 Et donc, moi, je suis né là-bas
01:14:09 en 1975, et puis mes parents
01:14:11 se divorcent en 1981, et moi, je reviens en
01:14:13 Équateur avec ma mère, et on s'installe ici
01:14:15 pendant quelques années. - D'accord.
01:14:17 - Après, on a pas mal
01:14:19 voyagé, vécu dans d'autres pays, à cause
01:14:21 du boulot de mon beau-père, Aimo,
01:14:23 à qui je salue d'ailleurs.
01:14:25 Lui, il est Italien de Brescia.
01:14:27 Et alors, à cause de son boulot,
01:14:29 on est parti au Chili vivre, on est revenu
01:14:31 ici, on est parti en Afrique, au
01:14:33 Mali, en 87, à Bamako,
01:14:35 on avait été pendant deux ans, on est revenu
01:14:37 ici, et puis finalement, quand j'ai eu mon
01:14:39 bac, je suis parti en France faire mes études.
01:14:41 - D'accord. Et donc là,
01:14:43 vous êtes resté en France un petit peu ?
01:14:45 - Voilà, ben, en fait, moi, je partais
01:14:47 pour faire une carrière courte. Moi, je suis ingénieur
01:14:49 du son à la base, et
01:14:51 quand j'arrive en France,
01:14:53 voilà, la première année, c'était un petit peu dur,
01:14:55 comme ça, je me cherchais, et finalement,
01:14:57 je décide d'aller voir mon père qui vivait au
01:14:59 Canary, et on fait une soirée
01:15:01 d'un pot de départ, avec tous les
01:15:03 copains, etc. Et puis,
01:15:05 c'est là que j'ai connu celle qui allait être
01:15:07 ma future femme, Cécile, qui est de
01:15:09 Nice, à qui je salue aussi.
01:15:11 Donc, la soirée de
01:15:13 le pot de départ où je partais au Canary,
01:15:15 je rencontre ma femme. - C'est très
01:15:17 international, mais c'est magnifique. On pourrait
01:15:19 presque en faire un film, hein, avec...
01:15:21 ou un feuilleton, avec
01:15:23 des épisodes, franchement.
01:15:25 Alors, vous êtes
01:15:27 à peine un expatrié, enfin,
01:15:29 si, d'une certaine manière. Qu'est-ce que vous appréciez
01:15:31 le plus dans la vie au
01:15:33 quotidien
01:15:35 en Équateur ?
01:15:37 - Alors, bon, on a...
01:15:39 pour continuer le chemin
01:15:41 de cette histoire, en fait,
01:15:43 au bout de 10 ans qu'on est resté en France...
01:15:45 Euh...
01:15:47 - Allô ?
01:15:49 Ah ! On a un petit problème de
01:15:51 liaison. - Et puis,
01:15:53 Cécile travaille dans l'immobilier. - Oui.
01:15:55 - Et puis, à un moment donné, on en a...
01:15:57 on a voulu changer d'air,
01:15:59 et puis l'Équateur était une terre d'opportunité.
01:16:01 On a décidé de partir, et on a acheté
01:16:03 une franchise française,
01:16:05 et on s'est installé ici, en Équateur.
01:16:07 - Une franchise française. Qu'est-ce que vous vendez ?
01:16:11 Ah, on a vraiment des difficultés, hein,
01:16:13 de liaison avec vous.
01:16:15 Est-ce que vous m'entendez,
01:16:17 Max ? - Parfaitement, oui.
01:16:19 - Oui ? - Oui, parfaitement.
01:16:21 - Donc, cette franchise, c'est quoi ?
01:16:23 - Ah, c'était une franchise
01:16:25 de textile. - D'accord.
01:16:27 - Et on a fait de l'importation de textile
01:16:29 pendant 6 ans, et bon,
01:16:31 au bout d'un an, on s'est rendu compte que c'était pas fait
01:16:33 pour nous. Au bout d'un an seulement.
01:16:35 Et bon, Cécile était passionnée par la cuisine,
01:16:37 et naturellement, on est parti vers
01:16:39 ce chemin-là.
01:16:41 On a ouvert une cafétéria avec des sandwichs à la française.
01:16:43 C'était assez nouveau.
01:16:45 - Ça vous permet de faire vivre la France.
01:16:47 Je suis désolé, parce que le temps nous manque, malheureusement,
01:16:49 Max. - Oui, oui, oui.
01:16:51 - Non, non, non, non, je vous dis
01:16:53 merci, surtout. Je vous dis merci,
01:16:55 je vous dis bonne continuation,
01:16:57 et n'oubliez pas
01:16:59 de revenir en France de temps en temps,
01:17:01 en tout cas. Et nous, ça nous donne
01:17:03 envie d'aller faire un tour,
01:17:05 effectivement, en Équateur, du côté
01:17:07 de... - Bien sûr, bien sûr. - ... Quito.
01:17:09 Merci beaucoup, à très bientôt, et
01:17:11 soyez à l'écoute d'RTL, parce qu'aujourd'hui,
01:17:13 c'est partout, dans le monde,
01:17:15 une possibilité, grâce à Internet.
01:17:17 Il est 14h28, je vous souhaite
01:17:19 une belle après-midi à l'écoute d'RTL,
01:17:21 l'heure du crime, c'est dans un instant,
01:17:23 avec Jean-Alphonse Richard,
01:17:25 et cet après-midi, l'affaire
01:17:27 Susanna Zetterberg. Je vous retrouve demain,
01:17:29 à partir de midi.
01:17:31 - RTL.
01:17:33 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:17:35 - Le journal inattendu sur RTL.
01:17:37 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant
01:17:39 une heure en direct sur RTL, à 12h30,
01:17:41 pour le journal inattendu.
01:17:43 Les informations du jour, avec les reportages
01:17:45 éclairants de la rédaction, et un invité
01:17:47 qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:17:49 Le journal inattendu, c'est tous les samedis,
01:17:51 en direct, à 12h30, sur RTL.
01:17:53 - Vous avez manqué une émission ?
01:17:55 Retrouvez-la sur RTL.fr
01:17:57 et l'application RTL.

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