Les Vraies Voix Citoyennes avec Jérôme Pauzat, magistrat et président de l'association A.M.O.U.R de la Justice ; Jérôme Karsenti, avocat historique d'Anticor et figure de proue de la défense des lanceurs d'alerte ; Laurent Sebag, magistrat ; Guilhem Ricavy, journaliste à Nice-Matin et Var-Matin.
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NewsTranscription
00:00Citoyens, mon patriot, rejoins le parti sans qu'il en soit un seul.
00:07Citoyens, citoyennes, on vous court.
00:10Des citoyens propres, nous en faisons le cas.
00:13Pour l'honneur, pour servir, pour la gloire, nous avançons.
00:17Je suis un citoyen ordinaire.
00:19Citoyen, soldat, frère, père.
00:21C'est mon devoir de citoyen.
00:23Je n'ai plus de voie.
00:25Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
00:2819h20, les vraies voies citoyennes.
00:31Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:33Les Citoyens avec leurs chants étaient là en 2025.
00:37Ils sont de retour en cette première émission de 2026
00:40avec leurs deux co-présidents.
00:42On commence par les dames.
00:43Vous le permettrez.
00:44Bonsoir Aurélie Gros.
00:45Bonsoir Philippe David.
00:46Meilleur voeu à vous également.
00:47J'allais le dire, on a tout le mois de janvier.
00:49Très bonne année à vous Philippe,
00:51mais surtout à toute l'équipe Sud Radio.
00:53Et à tous les auditeurs.
00:55On me dit dans le casque que j'ai pris un an d'avance
00:57ce que j'ai dit en 2026.
00:58Mais tu anticipes Philippe.
01:00C'est le nouveau slogan Sud Radio,
01:01la radio qui a de l'avance.
01:03Oui, elle a un an d'avance.
01:04L'autre co-président,
01:06bonsoir Stéphane Pellet,
01:07et bienvenue en 2025, excusez-moi.
01:09Elle m'a pris ma réplique.
01:11Donc bonne année quand même néanmoins
01:13à tous les auditeurs citoyens et citoyennes.
01:16Alors bonne année et aujourd'hui une émission spéciale
01:19puisqu'on va parler d'un événement
01:21qui va avoir lieu avec évidemment le G500 citoyens.
01:25Ce sera à Nice le 25 janvier prochain.
01:28Alors cet événement est autour de la justice Aurélie Gros.
01:31Tout à fait, avec l'association Amour de Justice.
01:34Et on a la chance d'avoir le président à nos côtés aujourd'hui.
01:38Et on va parler notamment de, entre guillemets je dirais,
01:42mais de populisme judiciaire dans les studios de Nice matin.
01:46Donc c'était bien de faire ce petit tour de table aujourd'hui
01:49et d'échanger sur tout ce qui préoccupe les Français.
01:53Stéphane Pellet.
01:54Alors oui c'est vrai que c'est un thème qui revient tout le temps dans les émissions.
01:57J'allais dire dans tous les grands plateaux.
01:59Pourquoi pas même dans les matinales par exemple de Sud Radio.
02:02Mais aussi dans les pages de Nice matin et Var matin.
02:05Nos partenaires sur cette étape.
02:07La justice elle est souvent rendue de plus en plus
02:11sur des plateaux télé, dans les médias.
02:13Avant même que les instructions n'aient pu commencer.
02:16Et puis je suis très impressionné ce soir
02:18puisque Jérôme Posa, donc président d'Amour de la Justice
02:22c'est par ailleurs magistrat, je ne sais plus.
02:24Il va nous dire en deux mots d'ailleurs
02:26ses actuelles fonctions dans l'Est de la France.
02:29Et puis nous avons Jérôme Carcenti autour du plateau
02:32qui lui est donc maître Jérôme Carcenti car il est avocat
02:36et on dit même l'avocat historique de l'association Anticor.
02:39Donc oui c'est vrai vous avez l'air un peu historique ce soir.
02:46Le micro n'est pas ouvert.
02:48On n'a pas entendu.
02:51C'était donc Anticor Canal History.
02:54Nous allons parler de tout ça, de cette justice
02:56quelquefois donc on le disait rendue dans les médias
02:58mais aussi de cette justice qui quelquefois
03:00on pourrait dire donne un petit peu le bâton
03:02pour se faire battre.
03:03Donc on verra comment on peut renouer
03:06avec une relation au peuple
03:08qui ne soit pas une relation simpliste.
03:10Allez c'est parti pour cette émission
03:12qu'on peut qualifier d'émission spéciale
03:14puisqu'on fait toute l'heure sur un seul et même sujet.
03:17Les vraies voix sud radio.
03:19Alors présentez-nous Aurélie Gros
03:21ou Stéphane Pelès cette étape justice
03:24c'est un système inédit de Plateau TV.
03:26Oui parce qu'en fait le Sauvé Citoyen
03:28c'est toutes sortes de formules
03:30les étapes régionales en France.
03:31On l'a vu, la santé, on écrivait une loi
03:33avec les soignants, une centaine de soignants réunis
03:36pendant près d'un an de travail
03:38avec Collectif Santé en danger, Arnaud Chiffre, etc.
03:40et qui prépare un énorme boulot
03:42près de 90 articles d'une loi
03:44qu'ils vont remettre
03:46à ceux qui décident en France.
03:48Il y a d'autres formules
03:50qu'on expérimentera bien sûr
03:52le 11 février prochain par exemple
03:54en matière de handicap
03:56avec un colloque qui va parler
03:58des 20 ans de la loi des droits
04:00des personnes en situation de handicap
04:02la loi dite Chirac de 2005.
04:04Et puis là c'est une autre expérience inédite
04:06il faut se tourner vers Jérôme Posa
04:08d'ailleurs pour qu'il nous en parle
04:10puisque vous avez décidé Jérôme
04:12de réunir dans un même plateau
04:14et à 5 reprises dans une même journée
04:16et qui pourra être suivi
04:18ça soit par des auditeurs
04:20que par des téléspectateurs
04:22sur des plateaux télé
04:24à Nice avec nos confrères
04:26Nice Matin, Var Matin
04:28on aura d'ailleurs le directeur de la rédaction
04:30en ligne tout à l'heure à 19h30
04:32vous allez donc proposer
04:34aux magistrats et aux
04:36journalistes d'être
04:38confrontés avec des thématiques
04:40on va vous rappeler les principales thématiques
04:42tandis qu'on salue l'arrivée
04:44de Laurent Sobag
04:46qu'on voit en visio c'est en train de se caler
04:48il y a eu un petit problème technique
04:50ce qui peut arriver
04:52bonjour à tous et meilleurs voeux
04:54à suivre la vidéo
04:56vous m'entendez bien ?
04:58tirez bien le micro vers vous
05:00merci de m'inviter
05:02pour répondre à la première question de Stéphane
05:04je suis actuellement premier vice-président
05:06en charge du service de l'application des peines
05:08à Nancy
05:10je reste toujours président de l'association
05:12amour de la justice
05:14comme Stéphane le disait
05:16nous avons
05:18mis en place un événement
05:20qui sort un petit peu de l'ordinaire
05:22on va faire une sorte d'émission télévisée
05:24où on va réunir des avocats, des magistrats
05:26mais surtout des journalistes, des politologues
05:28des constitutionnalistes
05:30et des gens un petit peu habitués des médias
05:32notamment des sociologues
05:34en communication
05:36et en médias
05:38l'idée est de pouvoir avancer sur le thème du populisme judiciaire
05:40qui est une expression que
05:42personne ne connait trop
05:44je me propose de vous en donner une définition rapide
05:46je vais vous le demander
05:48le populisme judiciaire
05:50c'est le populisme
05:52appliqué à la justice
05:54c'est l'instrumentalisation
05:56de l'opinion du peuple
05:58par des personnalités médiatiques
06:00et ou politiques
06:02par des groupes d'intérêt ou des groupes d'influence
06:04qui vont s'ériger
06:06en porte-parole du peuple
06:08et accabler la justice en disant que
06:10c'est un petit peu
06:12le principal des mots
06:14de notre société
06:16et j'imagine que dedans vous mettez aussi
06:18tout ce qui est réseaux sociaux
06:20c'est un phénomène de fond
06:22qui s'inscrit dans un autre phénomène qu'on appelle
06:24la post-vérité
06:26où finalement la vérité laisse place aux croyances
06:28aux opinions, à l'émotion
06:30et qui est alimenté
06:32et hyperbolisé par les réseaux sociaux
06:34par cette société du commentariat permanent
06:36et finalement
06:38le populisme judiciaire
06:40il s'ancre sur un discours
06:42qui se décline en deux thèmes principaux
06:44le premier c'est
06:46un discours qui tend
06:48à
06:50dire que finalement
06:52il faut quelque chose de
06:54punitif au nom des victimes bafouées
06:56et contre les institutions qui sont
06:58critiquées et discréditées
07:00c'est le deuxième axe de ce discours
07:02c'est un discours de simplification permanente
07:04des complexités de la chose
07:06judiciaire
07:08où finalement la justice est toujours
07:10rendue trop lentement
07:12de manière politique, de manière partiale
07:14et où l'on oppose en permanence
07:16et systématiquement la sécurité des français
07:18aux règles de droit
07:20c'est comme si vous voulez, les règles de droit
07:22les libertés qui sont quelque part la quintessence
07:24de notre civilisation sont devenues
07:26un aveu de faiblesse voire même
07:28une décadence, c'est ça le populisme judiciaire
07:30et c'est ça que, avec l'association
07:32et grâce à Idels citoyens
07:34on veut réunir autour de la table des citoyens
07:36parce que la justice elle appartient
07:38aux citoyens, elle appartient pas aux juges
07:40elle est rendue au nom du peuple français
07:42nous on est juste les gardiens du temple mais la justice elle appartient à tout le monde
07:44tout le monde a le droit de s'exprimer dessus mais
07:46il faut quand même des limites et surtout
07:48il faut lutter contre la désinformation judiciaire
07:50qui fait beaucoup de mal à notre justice
07:52on peut être, puisque on va avoir
07:54quatre temps dans notre émission ce soir
07:56on a tout le monde pour les quatre temps
07:58sauf Guilhem Ricanix à la version 19h20
08:00non parce qu'après il y a le rugby
08:02vous savez qu'on est sur Sud Radio
08:04Laurent Sauvac, bonsoir
08:06c'est pareil je crois que c'est important que vous vous présentiez
08:08et puis en une petite
08:10minute, pourquoi encore
08:12actuellement la justice
08:14en effet rendue au nom du peuple, excusez-moi
08:16je simplifie un peu, n'est-elle pas
08:18populaire, au sens finalement
08:20n'a-t-elle pas la cote ?
08:22Bonsoir, est-ce que vous m'entendez bien ?
08:24Oui, très bien
08:26On vous voit, on vous entend parfaitement bien
08:28Pas de discrimination avec les Toulonnais
08:30Donc Laurent Sauvac, je suis magistrat
08:32conseiller à la cour d'appel d'Aix-en-Provence
08:34et il se trouve qu'avec Jérôme Posage
08:36je suis un des animateurs
08:38de cette association qui s'appelle l'amour de la justice
08:40et effectivement
08:42on a tenu à mettre en place
08:44cette manifestation le 25 janvier
08:46parce que
08:48cette justice, effectivement, elle n'est pas populaire
08:50et c'est tout son paradoxe, d'ailleurs puisque vous le disiez
08:52à l'instant, elle est rendue en son nom
08:54et finalement
08:56ce peuple ne la comprend pas
08:58Très rapidement, pourquoi
09:00il ne la comprend pas ? Parce que
09:02d'abord, elle a un jargon
09:04un peu particulier
09:06qui la rend difficilement
09:08décryptible et puis elle peut paraître
09:10assez loin des préoccupations des Français
09:12alors qu'en réalité, on a écrit
09:14un livre sur la question, qui s'appelle
09:16justice partout, justice nulle part, on a montré
09:18à quel point elle est au coeur de la préoccupation
09:20des Français
09:22et finalement, elle est au coeur de toutes les
09:24conversations, vous constaterez que
09:26sur n'importe quel sujet, tout le monde a un avis sur la justice
09:28même quand il ne la connait pas ou ne la
09:30maîtrise pas, mais même sur tout le reste
09:32elle est forcément
09:34sur tout le reste, mais c'est vrai
09:36que la justice, comme d'autres domaines
09:38comme celui de la santé, par exemple, tout le monde a un avis
09:40dessus, et
09:42tout le monde a d'ailleurs un avis et des conclusions
09:44assez fermes, combien de fois
09:46on entend le poncif, la justice est là pour emprisonner
09:48non, la justice pénale, elle n'est pas là
09:50pour emprisonner, elle est là aussi pour
09:52emprisonner quand c'est nécessaire, mais c'est
09:54pas la seule aspiration à laquelle
09:56elle est assignée
09:58et tout ça, c'est la faute acquise très rapidement
10:00chacun a sa part de responsabilité
10:02il faut savoir d'ailleurs, balayer devant sa
10:04porte, la justice elle-même
10:06est d'abord responsable de cette
10:08difficulté à être comprise à l'extérieur, parce qu'elle ne
10:10communique pas ou elle communique très mal
10:12et c'est un des objets de notre association
10:14que
10:16c'est d'une certaine
10:18manière d'essayer de
10:20mettre en place cette communication
10:22et puis, évidemment, il y a aussi
10:24la responsabilité du peuple, qui cède parfois à la facilité
10:26des commentaires faciles
10:28et puis après, il y a d'autres formes de responsabilité
10:30une certaine forme d'instrumentalisation
10:32de cette dernière
10:34par les politiques
10:36et avec
10:38certains médias qui
10:40se laissent emporter dans le flot des commentaires
10:42parfois un peu faciles, donc
10:44on essaye, à travers cette manifestation
10:46du 25 janvier prochain
10:48de pouvoir
10:50donner la parole à tout le monde
10:52et mettre en place
10:54en présence des citoyens, leur donner
10:56la possibilité de s'exprimer sur le sujet
10:58et un certain nombre d'autres experts
11:00Les vraies voix citoyennes, avec comme tous les lundis
11:02Aurélie Gros et Stéphane Pelé, Jérôme Carsonti
11:04vous allez avoir la parole dans quelques instants
11:06mais il faut vivre, on se retrouve
11:08après une courte page de pub
11:10C'est Alexandre Delevanne
11:12et je vous souhaite une belle et heureuse
11:14année 2025 avec Sud Radio
11:16Bonne année avec Sud Radio
11:18Parlons vrai
11:20Sud Radio, les vraies voix qui font bouger
11:22la France, 19h20
11:24Les vraies voix citoyennes
11:26Aurélie Gros, Stéphane Pelé
11:28Les vraies voix citoyennes exceptionnelles
11:30ce soir en prévision le 25 janvier
11:32prochain à Nice
11:34On sera en partenariat d'ailleurs avec NiceMatin
11:36si je ne m'abuse, on va parler de justice
11:38ce soir, on a avec nous
11:40il est en zoom depuis Toulon
11:42Laurent Sebag, magistrat et vice-président de l'association
11:44Amour de la Justice, ils sont en studio
11:46le président Jérôme Posa
11:48président d'Amour de la Justice et magistrat
11:50et avec nous, il n'a pas eu la parole
11:52Maître Jérôme Carsonti, avocat
11:54on va dire historique de l'association
11:56Anticor qui lutte contre la corruption
11:58Vous aviez une question pour Jérôme Carsonti
12:00je crois Stéphane Pelé
12:02Oui, on venait d'esquisser ce débat
12:04entre finalement tous les citoyens
12:06et puis les magistrats, les avocats
12:08et puis bien sûr les journalistes
12:10comment faire pour qu'on n'ait pas ce sentiment de tribunal populaire
12:12quand on en arrive dans les médias
12:14mais aussi comment faire Maître
12:16pour que l'action que vous avez
12:18par exemple vous menée au titre d'une association
12:20puisque je le disais tout à l'heure
12:22on vous présente comme l'avocat historique d'Anticor
12:24comment faire en sorte que ces actions
12:26ne se retournent pas finalement
12:28contre le but
12:30de fond qui est celui de faire
12:32donner le sentiment aux gens que la justice est réellement
12:34appliquée et qu'elle passe et qu'on n'est pas dans un monde
12:36de tous pourris. Rappelons-le
12:38à Anticor, je vous allais vous le dire
12:40quelle était l'action ?
12:42C'est la vraie question, j'allais dire la question
12:44essentielle que vous posez
12:46ça a d'ailleurs été toujours
12:48au coeur de la réflexion d'Anticor
12:50et Anticor
12:52quand Anticor s'est constitué
12:54je le dis en deux mots, s'est constitué en 2003
12:56Pourquoi 2003 ? Parce que
12:58c'était au lendemain de l'élection de Jean-Marie Le Pen
13:00au second tour de l'élection présidentielle
13:02De l'arrivée, il n'a pas été élu
13:04Il avait été qualifié
13:06pour le second tour
13:08et il y a eu un certain émoi
13:10parce qu'on s'est interrogé sur les causes
13:12de ce populisme politique
13:14à l'époque
13:16et une des raisons qui a été donnée
13:18en tout cas par les observateurs
13:20et notamment par un certain nombre d'élus
13:22parce qu'Anticor au départ est une association d'élus
13:24aujourd'hui c'est une association essentiellement citoyenne
13:26c'est intéressant de dire que ce sont des élus
13:28qui ont constitué Anticor
13:30pour dire quoi ?
13:32Si on avait cette possibilité là
13:34qu'un représentant de l'extrême droite
13:36puisse être qualifié au second tour
13:38de l'élection présidentielle
13:40c'est que d'une certaine manière les élus avaient failli
13:42avaient donné le sentiment
13:44qu'ils étaient justement tous pourris
13:46or le constat d'Anticor c'était de dire
13:4898% des élus sont probablement des élus
13:50probes, honnêtes
13:52et c'était cette idée que
13:54il fallait que l'honnêteté
13:56soit portée par les élus
13:58et au départ Anticor n'est pas une action
14:00qui va faire de l'action judiciaire
14:02mais une association
14:04qui a pour but de promouvoir
14:06l'éthique et la probité en politique
14:08par les personnes concernées
14:10principalement, c'est à dire les élus
14:12puis ça va être un peu
14:14la réalité c'est que les élus sont assez
14:16peu mobilisés sur Anticor
14:18et que l'association citoyenne autour d'Anticor
14:20a fait de plus en plus
14:22des mules et qu'on est devenu une association
14:24principalement citoyenne
14:26mais toujours portée aussi avec l'idée
14:28de la défense de l'éthique
14:30publique et ça c'est vraiment au coeur
14:32du combat.
14:34Et rappelez d'ailleurs quelques affaires peut-être célèbres
14:36que tout le monde est en tête.
14:38Ce qui est intéressant de comprendre dans le processus
14:40judiciaire d'Anticor c'est que
14:42quand on se constitue en 2003
14:44les associations anticorruption
14:46n'ont pas le droit d'ester en justice
14:48elles sont interdites
14:50et que malgré cette interdiction
14:52légale, on va essayer de faire de la jurisprudence
14:54donc il y a Transparency International
14:56qui vient d'obtenir un arrêt de la Cour de Cassation
14:58en 2010 sur lequel on va
15:00nous-mêmes, Anticor,
15:02entrer, c'est-à-dire qu'on va essayer de faire de la jurisprudence
15:04et de dire mais pourquoi ça nous serait interdit
15:06les prêtoirs nous seraient interdits
15:08et on a apporté notamment
15:10quand je défends Anticor au moment du procès
15:12Chirac,
15:14Anticor n'a pas la recevabilité
15:16n'a pas l'intérêt à agir. Mais pourquoi on se
15:18constitue dans le dossier Chirac ? Parce qu'à l'époque
15:20on a monsieur
15:22Marin qui est à la tête du
15:24parquet de Paris qui couvre toutes les affaires
15:26politico-financières. Il les enterre
15:28et l'affaire Chirac, il veut l'enterrer
15:30et donc il demandera
15:32par la voix de ses substituts à l'audience
15:34la relax de Jacques Chirac. La mairie de Paris
15:36qui est partie civile signe un protocole
15:38d'accord avec la mairie
15:40de Paris et Jacques Chirac. Donc vous aviez
15:42un procès où il y avait 23
15:44prévenus défendus par les plus grands avocats
15:46de France, le parquet qui demandait la
15:48relax de Jacques Chirac et Anticor
15:50seule partie civile puisque la mairie de Paris
15:52n'était pas présente. Nous avons
15:54joué le rôle de vigie citoyenne
15:56de relais de la parole publique
15:58de la contradiction, du
16:00contradictoire et d'une certaine manière
16:02nous avons, même si nous avons été déclarés
16:04infinés, irrecevables par le droit
16:06nous avons vaincu
16:08je dirais une certaine image
16:10pour le citoyen de réparation.
16:12Oui, il y avait une vérité qui était dite
16:14et le tribunal nous a donné néanmoins
16:16raison. Pardon j'ai été trop long.
16:18Non mais parce que vous parliez des politiques
16:20et des interférences lors notamment
16:22des procès historiques et aujourd'hui
16:24parce que vous parliez notamment
16:26de la montée de l'extrême droite, là on voit
16:28que ce n'est même plus une montée
16:30c'est une montagne
16:32et vous constatez aujourd'hui
16:34que la politique est autant
16:36présente dans la justice
16:38les interférences entre les politiques
16:40et la justice ?
16:42Ce qui est vrai c'est que
16:44on a initié un combat judiciaire
16:46qui a fait que les élus sont
16:48de moins en moins
16:50innocentés par la justice et que
16:52de plus en plus la justice
16:54fait son travail d'indépendance
16:56on a eu la création du parquet national financier
16:58qui a fait un travail considérable
17:00les magistrats du siège sont de plus en plus
17:02indépendants et prononcent des décisions
17:04de plus en plus lourdes, on a des peines de prison
17:06qui ont été prononcées
17:08contre la prison, ce n'est pas l'idée d'être pour ou contre la prison
17:10c'est l'idée que le citoyen
17:12puisse être jugé à égalité
17:14qu'il soit politique ou non politique
17:16et on a des condamnations
17:18de Balkany à 4 ans de prison
17:20on a eu des condamnations de Carignan
17:22Boucheron à Angoulême, vous avez raison
17:24Sarkozy qui a pris un enfer
17:26il y avait eu Jacques Médecin déjà il y a quelques décennies
17:28oui, oui
17:30mais on voit bien que
17:32de plus en plus de politiques sont dans les prétoires
17:34ce qui vient
17:36être une sorte
17:38de paradoxe et je rejoins sur ce que disait
17:40tout à l'heure monsieur Posa
17:42mais peut-être que vous voulez m'interrompre
17:44j'avais une question
17:46pour Jérôme Posa
17:48là c'est l'avocat, c'est pas le juge
17:50j'avais une question justement
17:52pour Jérôme Posa
17:54le politique il s'immisce
17:56comment dans le judiciaire ?
17:58le politique il s'immisce
18:00il utilise l'espace
18:02médiatique pour s'immiscer dans le judiciaire
18:04on l'a vu notamment à travers
18:06l'affaire Sarkozy
18:08il y a tout un protocole
18:10qui est mis en place par les équipes de communication
18:12et c'est à dire qu'il y a en France
18:14maintenant quand un élu
18:16et notamment un élu à forte notoriété
18:18à des ennuis judiciaires
18:20qui plus est
18:22un ancien président de la république
18:24membre du conseil constitutionnel de droit
18:26et qui est encore effectivement
18:28payé par la république
18:30par rapport à son ancien statut
18:32on est là, on parlait d'éthique publique
18:34tout à l'heure mais on est vraiment au coeur du problème
18:36on s'aperçoit que lorsque la justice passe
18:38il y a eu un premier procès, il y a eu un deuxième procès
18:40en appel et il y a eu ensuite la cour de cassation
18:42à chaque étape du processus judiciaire
18:44il y a eu des techniques qui ont été mises en place
18:46qui consistent effectivement à truster
18:48les prime time d'informations
18:50notamment le journal de TF1
18:52et d'autres journaux, qui consistent à aller
18:54sur les réseaux sociaux et alimenter le fait que la justice
18:56est politisée, donc salir la justice
18:58dire que la justice est partiale
19:00aller chercher chaque magistrat pour dire
19:02tiens il appartient à tel syndicat
19:04et comme il appartient à tel syndicat
19:06forcément il est anti par exemple
19:08Sarkozy, il y a tout un stratagème
19:10qui est construit, qui est alimenté
19:12ensuite par les partisans sur les réseaux sociaux
19:14et on arrive au final à une désinformation
19:16judiciaire où la substance
19:18est totalement oubliée
19:20par rapport à, on va dire
19:22la notoriété de la personne qui est jugée
19:24Quand un syndicat vous met sur un mur des cons
19:26et qu'un membre du syndicat doit vous juger
19:28après, ça pose quand même un peu question
19:30Alors Phil, David, il va falloir qu'on
19:32clôt ce chapitre, le mur des cons
19:34c'est 2013, le mur des cons c'est
19:365 personnes dans un local syndical
19:38les membres de ce syndicat
19:40ne sont pas au courant du mur des cons
19:42et je rappelle que ce syndicat est minoritaire
19:44nous sommes 9000 magistrats
19:46mais ça se fait pas
19:48ils ont été, comment dire
19:50ils ont eu des ennuis ces personnes là
19:52mais de là à dire que 5 personnes
19:54dans un local syndical qui bénéficient
19:56à ce moment là d'un détachement
19:58c'est à dire qu'ils n'exercent pas des fonctions juridictionnelles
20:00ces 5 personnes là
20:02pour ad vitam
20:04en perpétuité, vont déteindre sur la magistrature
20:06et la magistrature restera
20:08les bobos de gauche, ceux qui sont
20:10contre la droite, et voilà
20:122013, nous sommes en 2025
20:14on n'est pas sortis de cette couette d'Arthur Dusset
20:16et on est là nous à essayer, avec l'association justement
20:18de retisser ce lien
20:20et arrêter avec ce mur des cons
20:22Laurent, juste avant qu'on fasse une petite
20:24coupure pub et on reviendra
20:26sur tout ça, le fameux paradoxe
20:28dont on parlait avec Medcarsanti au début
20:30est-ce qu'il est levé
20:32avec le fait qu'une association au départ
20:34qui devait souligner la probité
20:36dans la très très grande majorité des élus
20:38finalement arrive à se faire
20:40connaître essentiellement parce qu'elle s'attaque
20:42et à bon droit, c'est le cas de le dire
20:44au fort
20:46à ceux qui nous gouvernent, ceux qui nous dirigent
20:52le paradoxe
20:54il n'y a pas de paradoxe à proprement
20:56parler
20:58c'est qu'on parle forcément
21:00des trains qui n'arrivent pas à l'heure
21:06il ne faut pas oublier quand même
21:08que ces associations constituées
21:10elles sont voulues par le législateur
21:12qu'à un moment donné
21:14on puisse permettre à la société civile
21:16à travers les associations
21:18et les partis qu'elles représentent
21:20de venir intervenir dans un procès
21:22pour porter leur parole
21:26c'est des sens démocratiques et c'est souhaité
21:28par le législateur
21:30là il n'y a pas de paradoxe à ce niveau là
21:32me semble-t-il
21:34Les vraies voix citoyennes
21:3619h28 minutes passées de 25 secondes
21:38on se retrouve tout de suite pour continuer à parler
21:40justice et on aura avec nous
21:42Guilhem Riccavi de Nice Matins
21:44puisque ce sera organisé à Nice dans les locaux
21:46de Nice Matins le 25 janvier prochain
21:48on se retrouve tout de suite sur Sud Radio
21:50C'est Brigitte Laé
21:52fêtons ensemble 2025
21:54je vous souhaite une belle année
21:56d'écologie relationnelle
21:58bonne année 2025 à tous
22:00bonne année avec Sud Radio
22:02parlons vrai
22:04Sud Radio
22:06les vraies voix qui font bouger la France
22:0819h20 des vraies voix citoyennes
22:10Aurélie Gros, Stéphane Pellet
22:12Les vraies voix citoyennes
22:14spéciale justice avec comme tous les lundis
22:16l'éco-président du G500 citoyens
22:18Aurélie Gros et Stéphane Pellet
22:20et je ne sais pas qui de vous deux
22:22voulait réagir en premier
22:24je pensais que nous avions
22:26le journaliste de Nice
22:28Guilhem Riccavi est en train de se connecter
22:30vous avez remarqué qu'on a quelques petits problèmes
22:32de connexion ce soir
22:34de ce qu'on appelle les caprices de la technique
22:36mais ça va arriver, ne vous inquiétez pas
22:38je suis assez d'accord
22:40sur les interventions
22:42de nos deux invités, de nos trois invités
22:44je n'oublie pas
22:46la visio, notamment sur le mur des cons
22:48et je faisais le parallèle
22:50avec ce que nous disait
22:52Maître Karsanti
22:54aujourd'hui tous les magistrats sont des cons
22:56tous les élus sont corrompus
22:58et je pense qu'il y a peut-être
23:00un moyen
23:02de mieux informer
23:04la population
23:06sur la séparation des pouvoirs
23:08et sur leur rôle dans la démocratie
23:10donc selon vous
23:12c'est une question ouverte Maître Karsanti
23:14peut-être
23:16quelle serait la méthode
23:18pour mieux informer les citoyens
23:20sur le rôle
23:22de la justice
23:24et la séparation des pouvoirs ?
23:26Je pense déjà qu'il y a une responsabilité forte
23:28du politique et des politiques
23:30c'est-à-dire qu'aujourd'hui vous parliez
23:32M. Posa de la responsabilité
23:34d'utilisation et de l'instrumentalisation
23:36on voit bien
23:38qu'est en train de renaître un vieux débat
23:40historique
23:42qui est de dire
23:44il y a la sécurité contre l'état de droit
23:46parce que ce qui est derrière en réalité
23:48le débat actuel
23:50c'est l'attaque contre tout ce qui nous a
23:52constitué depuis 1945
23:54on pourrait remonter avant
23:56mais déjà depuis 1945, c'est-à-dire
23:58tout le corpus juridique international
24:00et de dire que tout ça
24:02c'est un frein en réalité
24:04à l'immersion de la vérité
24:06moi je suis très inquiet
24:08par une chose, c'est que vous avez des politiques
24:10qui viennent dire
24:12que la justice n'est pas assez sévère
24:14je parle sous le contrôle de M. Posa
24:16la justice est très sévère
24:18la justice en France est très sévère
24:20mais on a ce refrain
24:22de dire que la justice n'est pas assez
24:24sécuritaire, que la justice n'est pas assez
24:26sévère, que la justice est politique
24:28mais que quand la justice s'attaque
24:30aux politiques, alors
24:32elle est trop sévère, alors
24:34elle est injuste, alors elle est
24:36parti pris, c'est-à-dire que
24:38à un moment donné, il va falloir
24:40rétablir ce que moi j'appelle modestement
24:42la complexité dans l'échange et dans la
24:44parole publique, la parole publique elle doit
24:46revenir à une sorte de mesure
24:48de réflexion et faire attention
24:50à ce qu'elle signifie
24:52aux citoyens parce qu'elle est en train de
24:54détruire les bases démocratiques
24:56sur lesquelles elle est constituée
24:58et on voit bien comment l'état de droit s'effiloche
25:00aujourd'hui aux Etats-Unis, il s'effondre
25:02et il va s'effondrer, en France
25:04on est sur des bastions qui sont en train de bouger
25:06il faut faire très attention et la responsabilité
25:08du politique est essentielle aujourd'hui
25:10dans le débat public.
25:12Les problèmes techniques ont été résolus, Stéphane Pelay
25:14là c'était avec Toulon, on va pas très loin
25:16il y a une centaine de kilomètres
25:18à l'est, direction Nice.
25:20Bonsoir Guilhem Riccavi
25:22Je me retiens sur le kilométrage, j'ai dit à peu près 100 kilomètres
25:24on va pas être trop loin de la vérité.
25:26Ce soir nous avons
25:28donc Toulon-Nice, les frères ennemis
25:30en tous les cas en termes de département
25:32juste à côté les uns des autres avec des figures
25:34politiques en plus à leur tête
25:36qui font que souvent ça chauffe là-bas
25:38au bord de la Méditerranée.
25:40Je suis vraiment heureux de vous accueillir
25:42dans ce débat
25:44parce que vous représentez donc deux titres
25:46Var Matin, Nice Matin
25:48qui sont associés à cette expérience
25:50assez originale, donc le samedi
25:5225 juin avec toute
25:54l'équipe d'Idéal Citoyen mais aussi
25:56un certain nombre de personnes qui sont autour de la table
25:58des magistrats, des sociologues
26:00des journalistes, donc
26:02on va essayer avec un certain nombre de plateaux
26:04et d'invités d'aller
26:06dans le sens de la discussion qu'on avait à cet instant-là
26:08c'est-à-dire comment faire en sorte
26:10malgré les discours ambiants
26:12malgré les affaires qui sortent finalement
26:14c'était ça un petit peu le paradoxe Laurent
26:16malgré tout ça de dire que la justice
26:18fait son travail mais peut-être
26:20que les journalistes aussi aident
26:22à passer ce message.
26:24Alors effectivement je crois que vous soulevez une bonne
26:26question dans un monde
26:28de défiance à l'égard
26:30de la chose politique
26:32et on le voit élection après
26:34élection, il y a peut-être
26:36un besoin de renouer
26:38avec une certaine forme de confiance
26:40et effectivement d'une certaine façon
26:42aussi je pense que nous journalistes
26:44pouvons avoir un rôle à jouer en la matière
26:46même si nous aussi
26:48on est parfois source de défiance
26:50et on l'a bien vu ces derniers mois
26:52et ces dernières années mais
26:54je pense que dans le dialogue
26:56peut toujours ressortir quelque chose d'intéressant
26:58de construit, de réfléchi
27:00et il n'y a peut-être
27:02d'ailleurs pas d'autre solution que le dialogue
27:04pour y parvenir et l'échange.
27:06Et justement la formule qu'on utilisera
27:08c'est une formule de plateau télé pour
27:10disons aller faire moderne
27:12et puis aussi donner aux gens
27:14envie de nous écouter puisque c'est une
27:16forme qui nous oblige à nous exprimer
27:18et d'être compris par le plus grand nombre.
27:20Comment on fait quand même globalement pour parler
27:22justice quand on édite
27:24comme vous, Nice Matin, Var Matin,
27:26c'est des titres importants qui sont
27:28très très lus sur la Côte d'Azur.
27:30Alors pour parler justice
27:32c'est vrai que
27:34il y a plusieurs façons d'en parler.
27:36On a des journalistes spécialisés là-dedans
27:38ici à Var Matin
27:40on a deux journalistes qui s'y consacrent
27:42au quotidien, un plutôt côté assise
27:44l'autre plutôt côté correctionnel
27:46avec des sujets très variés
27:48beaucoup
27:50de faits de société qui passent dans
27:52les tribunaux et qui disent aussi beaucoup de choses
27:54les violences faites aux femmes
27:56ou les violences intra-conjugales
27:58telles qu'on les voit
28:00je vois remplissent
28:02les salles d'audience dans les tribunaux aujourd'hui
28:04il n'y a pas une semaine sans qu'on
28:06se trouve pas confronté
28:08à des sujets comme ceux-là
28:10et puis il y a aussi beaucoup
28:12de justice à traiter autour
28:14de la chose politique
28:16dans nos deux départements où je vois que
28:18régulièrement les tribunaux
28:20deviennent des lieux
28:22de règlement de compte politique et j'en parlais
28:24avec un maire d'une commune à côté de Toulon
28:26il n'y a pas très longtemps
28:28qui me disait que ses opposants
28:30l'envoyaient devant
28:32les tribunaux à tour de bras parce que c'était
28:34un outil, une arme aujourd'hui véritablement
28:36politique et donc il fallait
28:38réussir parfois à prendre un peu de distance
28:40sur
28:42la vérité des faits
28:44c'est pas parce qu'on se retrouve devant un tribunal forcément
28:46qu'on est en cause et bien heureusement
28:48mais en tout cas ça devient un outil
28:50dans les oppositions politiques assez
28:52fort moi je trouve ici dans le sud-est
28:54où quand on n'est pas d'accord avec
28:56quelqu'un sur le
28:58plan des idées et du débat
29:00on réussit à le convertir
29:02en quelque chose qui arrive devant un tribunal
29:04Laurent Sebag
29:06voulait réagir, c'est vrai que
29:08le sud-est est quand même une région qui n'a pas
29:10ou des grands élus n'ont pas été épargnés par les tribunaux
29:12de Arex à Toulon
29:14à Médecins à Nice, soit dit en passant
29:16Falco, oui
29:18et même
29:20plus récemment encore l'histoire
29:22le montre
29:24à Toulon par exemple, Hubert Falco
29:26qui a été maire, qui a veillé sur la ville
29:28pendant deux décennies
29:30est passé par la case justice
29:32par la cour d'appel derrière
29:34là c'est entre les mains de la cour de
29:36cassation, quand on regarde plus
29:38récemment aussi dans l'histoire et pas très loin nous
29:40du côté de Marseille, on a bien vu
29:42ce procès de
29:44Guérini, président du conseil départemental
29:46oui exactement
29:48le procès de l'effondrement
29:50des immeubles de la rue d'Aubagne
29:52est devenu à l'arrivée un procès politique aussi
29:54puisque c'est retrouvé l'élu en charge
29:56de la sécurité, qui d'ailleurs
29:58était le seul à incarner
30:00la ville de Marseille devant les tribunaux
30:02mais c'est vrai que la justice
30:04ici rattrape souvent les élus
30:06alors parfois à raison d'ailleurs aussi
30:08parce que je pense qu'on s'est exempté parfois
30:10de quelques règles
30:12de droit parmi les élus
30:14du sud-est
30:16mais il y a un véritable phénomène
30:18je pense quand même qui accompagne
30:20aujourd'hui la judiciarisation
30:22en tout cas de faits politiques
30:24Laurent Sebac, vous voulez réagir a priori
30:26oui
30:28je vais être dans le sens de Guilhem Riccavi
30:30mais je pense qu'il faut quand même bien faire la part des choses
30:32entre l'instrumentalisation
30:34de l'appareil judiciaire
30:36pour régler des comptes politiques entre élus
30:38c'est une chose et là évidemment
30:40la justice fait
30:42elle aussi la part des choses
30:44quand les faits ne sont pas caractérisés
30:46elle relaxe et puis
30:48les condamnations effectives
30:50alors il est vrai qu'il y a un certain nombre de condamnations
30:52dans le sud-est
30:54est-ce que c'était un magistrat à tirer la conclusion
30:56politique de cette situation
30:58je ne suis pas certain mais en tout cas
31:00ça veut dire qu'à un moment donné
31:02eh bien
31:04on confond
31:06un peu
31:08la gestion politique
31:10normale avec
31:12des
31:14instruments qui ressemblent
31:16un peu à des méthodes de voyous
31:18donc
31:20pourquoi ça concerne le sud-est
31:22je n'ai pas d'explication là-dessus
31:24mais en tout état de cause
31:26il est clair qu'il y a un certain nombre de condamnations
31:28dont il faut
31:30tenir compte
31:32oui en complément
31:34de ce qu'est en train de dire Laurent
31:36mais pour recentrer sur l'événement
31:38du 25 janvier
31:40l'idée qui est quand même forte
31:42dans cet événement
31:44c'est de réunir
31:46dans un même lieu des journalistes
31:48des gens qui participent
31:50au rendez-vous de la justice, avocats, magistrats
31:52et des citoyens
31:54l'idée c'est que quand même
31:56cette chaîne-là
31:58puisse lutter contre cette radicalité politique
32:00qui s'exerce à travers les médias
32:02et les réseaux sociaux
32:04et de voir comment le citoyen
32:06peut bénéficier d'une vraie information
32:08par un journaliste qui garde
32:10sa liberté d'appréciation et sa liberté
32:12de commentaire de la justice
32:14tout en respectant les principes cardinaux
32:16que rappelait Maître Karsanti
32:18qui sont notamment la présomption d'innocence
32:20le droit à un procès équitable
32:22et l'égalité de tous devant la loi
32:24l'idée c'est de se mettre ensemble et de voir
32:26comment on peut améliorer ça
32:28pour justement lutter contre cette
32:30désinformation judiciaire qui est exploitée
32:32et instrumentalisée par ce qu'on appelle
32:34la radicalité politique
32:36mais la présomption d'innocence même sans radicalité politique
32:38dès lors que vous êtes mis en examen
32:40ça fait la première page, la deuxième page
32:42la troisième page des journaux
32:44et le jour où vous êtes blanchi, il y a trois lignes
32:46dans un entrefilet, merci bonsoir
32:48Philippe David, justement par rapport à ça
32:50sur les réseaux sociaux, je pense que je suis un des seuls
32:52à avoir commenté la relax
32:54de la maire de cette
32:56commune de région parisienne
32:58qui avait été, comment dire
33:00mise en examen pour des faits de complicité
33:02de trafic de stupéfiants, je ne sais pas si vous en rappelez
33:04elle a été...
33:06Non, c'était dans Lyon
33:08C'était peut-être dans Lyon
33:10Non, c'était en Seine-Maritime
33:12En Lyon, il y a eu
33:14une mise en examen mais c'est pas encore là
33:16J'ai été le seul, effectivement
33:18à commenter et à dire
33:20elle a été relaxée et effectivement
33:22il faut que sur les réseaux sociaux
33:24à un moment donné, il y ait aussi cette même diffusion
33:26de la relax alors qu'effectivement son nom
33:28a été jeté en pâture, tous les maires ont été
33:30accusés de tous les maux
33:32Philippe David l'a bien dit, c'est qu'on en a entendu parler
33:34pendant des jours et des jours
33:36avec tout ce qui va avec
33:38et les insultes sur les élus en général
33:40un discrédit total sur les élus
33:42et ensuite là, elle est relaxée
33:44et ça n'a pas fait le jeté
33:46Là, je me permets, les médias ont un rôle à jouer
33:48c'est-à-dire qu'à un moment donné, ça peut
33:50faire dans l'audimat
33:52de parler de la mise en examen d'un élu
33:54ça fait moins quand elle est relaxée alors que
33:56normalement, il faudrait qu'il y ait une émission spéciale
33:58sur cette dame et dire qu'elle a été relaxée, qu'est-ce qu'elle dit la justice
34:00et que nous, justice, effectivement
34:02on puisse communiquer en disant
34:04pourquoi ça a été relaxée
34:06et qu'on restaure
34:08un petit peu l'éthique de cette dame
34:10Il y a votre vice-président Laurent Sebag
34:12qui a dit quelque chose, mais on ne l'a pas entendu
34:14Non, non, j'allais
34:16dans le même sens, je rappelais simplement
34:18que les décisions de relax des politiques
34:20sont elles aussi rendues en décision en audience
34:22publique et que la presse qui a couvert
34:24l'ensemble du procès
34:26parfois pour
34:28livrer en pâture le politique
34:30à un stade où il est
34:32encore présumé innocent
34:34on ne s'explique pas la raison pour laquelle
34:36elle est plus présente au moment du délibéré
34:38pour relater la décision de relax
34:40donc là, il est clair que
34:42les médias, s'ils sont au rendez-vous du procès
34:44dès le début, doivent l'être jusqu'à la fin
34:46ça me paraît évident
34:48On y revient, c'est ça
34:50Ah oui, parce que là, il faut bien vivre, mon cher Stéphane Pelé
34:52Moi j'avais dit qu'il fallait 4 heures
34:5419 heures
34:56Je vous laisserai vous débrouiller
34:58avec François Trion, ancien rugbyman professionnel
35:00Pas de problème
35:02Surtout qu'aujourd'hui, on a du très lourd, un ancien talonneur de l'équipe de France
35:04allez voir
35:06Allez, les vraies voix citoyennes, on se retrouve dans quelques instants
35:08pour continuer ce débat passionnant sur la justice
35:10Sud Radio, votre attention
35:12est notre plus belle récompense
35:14J'adore vous entendre, j'adore
35:16les multiplexes, j'adore
35:18franchement, chapeau
35:20Sud Radio, la radio du rugby
35:24Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France
35:2619h20, les vraies voix citoyennes
35:28Aurélie Gros, Stéphane Pelé
35:30Retour des vraies voix citoyennes
35:32avec, comme tous les lundis
35:34le G500 citoyens
35:36Aurélie Gros, Stéphane Pelé, nos invités du soir
35:38Jérôme Posa, magistrat et président de l'association
35:40Amour de la Justice, pardon
35:42Laurent Sebag, magistrat et vice-président
35:44d'Amour de la Justice
35:46Maître Jérôme Karsanti, avocat historique de l'association Anticor
35:48et Guillaume Riccavi
35:50de Nice Matins, Var Matins
35:52qui vont accueillir
35:54je mets les deux dans le même panier, vous ne m'en voudrez pas
35:56Guillaume
35:58du 25 janvier prochain
36:00Alors dites-moi Philippe
36:02Aurélie, vous ne trouvez pas que pour l'instant c'est un partout
36:04parce qu'on parlait
36:06de la justice, on faisait un peu son
36:08procès justement, on disait en tous les cas
36:10que les citoyens pouvaient être amenés à faire leur procès
36:12puis j'ai senti que ça tournait un peu au procès de la presse
36:14finalement, qui passe plus de temps
36:16à parler
36:18des mises en cause
36:20quand le procès n'a pas encore eu lieu, puis finalement
36:22donc un partout
36:24Nous les citoyens, avec Aurélie Gros
36:26idéal citoyen de notre mouvement et qui organisons
36:28à Nice le 25 janvier
36:30toute cette journée sous la forme de
36:32plateau télé qu'on pourra suivre
36:34on vous pose la question
36:36finalement, ne vous en voulez pas les uns les autres
36:38mais plutôt, rapprochez-vous
36:40et qu'est-ce que vous pourriez trouver
36:42pour que ça marche mieux, pour qu'on ait
36:44absolument le sentiment que la justice est rendue
36:46telle qu'elle est rendue, parce qu'on le sait
36:48il y a une justice qui est rendue de façon
36:50assez sévère en France
36:52Peut-être y a-t-il un certain nombre
36:54de petits délits sur lesquels
36:56on manque de peines et de peines alternatives
36:58ou de moyens
37:00On y reviendra peut-être
37:02Et comment faire en sorte que cette
37:04justice soit mieux vue
37:06et comment faire en sorte que les journalistes
37:08prennent toute leur part, là c'est à vous
37:10Sur l'événement du 25 janvier
37:12et puis Guilhem après
37:14Ce qu'on s'est proposé
37:16de faire, donc il y a
37:185 tables rondes si je ne dis pas de bêtises
37:20avec des thématiques bien identifiées
37:22la naissance du tribunal
37:24populaire, qu'est-ce qu'il alimente
37:26les réseaux sociaux, le manque de modération sur les réseaux
37:28sociaux
37:30la question que posait Philippe David sur
37:32quels sont les moyens qu'utilise le politique
37:34pour interférer dans la justice
37:36et deux dernières tables rondes
37:38sur des questions un peu plus institutionnelles
37:40comment assurer
37:42le devoir d'information des journalistes
37:44et le respect des principes cardinaux de la justice
37:46et derrière ça l'indépendance de la justice
37:48mais on a mis quelque chose au point
37:50on a écrit avec Laurent
37:52un espèce de scénario, d'une affaire
37:54et on va demander
37:56aux journalistes présents
37:58de rendre compte de cette affaire
38:00pour voir de quelle façon ils vont
38:02rendre compte à partir des éléments qu'ils ont donné
38:04et on pourra discuter autour de ça comme un
38:06vrai cas pratique de la façon de restituer
38:08l'information sans attenter
38:10au principe de la présomption d'innocence
38:12tout en respectant le droit des sources
38:14et l'expression libre du journalisme
38:16et en respectant tout simplement
38:18ce que Maître Karsanti appelle
38:20l'éthique publique mais je pense que
38:22l'éthique, la déontologie, elle vaut pour les magistrats
38:24elle vaut pour les élus et elle vaut pour les journalistes
38:26c'est à dire pas de désinformation judiciaire
38:28Jérôme Karsanti veut réagir
38:30Oui, j'essaye de répondre à votre question
38:32qui est quand même compliquée
38:34de savoir comment le citoyen
38:36pourrait être informé
38:38je pense qu'on a un problème qui est un problème
38:40presque de temps
38:42ou de temporalité
38:44vous avez la justice
38:46hélas, la justice
38:48est extrêmement bien trop
38:50lente
38:52j'allais dire pour les dossiers
38:54dits complexes
38:56pourquoi elle est lente ? Parce que vous avez
38:58un arsenal juridique
39:00qui permet à un élu
39:02de multiplier les recours
39:04et de faire en sorte que
39:06il se passe parfois 7 ans
39:088 ans avant qu'il ne soit jugé
39:10et vous avez de l'autre côté
39:12le besoin d'immédiateté
39:14de la presse, les réseaux sociaux
39:16l'urgence de l'information
39:18etc. et ce décalage
39:20fait qu'en réalité
39:22il y a une forme d'incompréhension
39:24liée à cette temporalité
39:26mais j'en rajoute une troisième
39:28c'est quand même le fait
39:30de la responsabilité des personnes publiques
39:32des responsables publics
39:34là aujourd'hui, vous avez une régression
39:36profonde de ce qu'on a appelé
39:38la jurisprudence baladure
39:40c'est-à-dire qu'on avait une époque
39:42où un ministre qui était mis en examen
39:44démissionnait
39:46automatiquement
39:48c'est-à-dire qu'il devait ne plus pouvoir exercer
39:50ses fonctions, non pas parce que c'était une atteinte
39:52à la présomption d'innocence
39:54mais parce qu'on estimait qu'il menaçait
39:56la fonction qu'il exerçait
39:58parce qu'il faut pouvoir exercer cette mission
40:00maintenant, vous avez des ministres
40:02qui sont mis en examen
40:04qui sont renvoyés devant le tribunal correctionnel
40:06et qui sont pourtant
40:08nommés...
40:10je parle de Rachida Dati par exemple
40:12vous n'avez pas dit garde des Sceaux
40:14le garde des Sceaux du Pontmoretti
40:16effectivement, il a été
40:18nommé garde des Sceaux
40:20et après il y a eu une procédure
40:22contre lui parce qu'il a utilisé
40:24son poste de garde des Sceaux pour
40:26avoir des intervalles
40:30et donc ce que je veux dire c'est que
40:32il faut qu'on puisse composer
40:34sur ces trois temporalités là
40:36et y compris
40:38cette exigence de responsabilité publique
40:40parce que tant que vous aurez des élus
40:42qui sont mis en examen
40:44sur lesquels pèsent des soupçons
40:46vous ne pouvez pas avoir l'exigence
40:48que la décision qui est prise
40:50est prise en toute indépendance
40:52dans le sens de l'intérêt général et de l'intérêt public
40:54et c'est ça je crois la grosse
40:56difficulté et donc on a besoin
40:58d'une forme de déontologie
41:00publique qui manque aujourd'hui
41:02à la France.
41:04Il y a du boulot le 25 janvier prochain.
41:06Est-ce que c'est vendeur ça ?
41:08Les trois principes
41:10de Maître Carcenti, c'est vendeur ?
41:12Moi je trouve
41:14j'écoutais avec grand intérêt ce qui était dit
41:16moi je trouve ça plutôt pertinent effectivement
41:18comme approche du sujet
41:20donc il y a du boulot mais ça s'annonce plutôt passionnant
41:22de pouvoir échanger
41:24débattre sur ce thème là
41:26et je crois que c'est peut-être l'occasion effectivement
41:28de redonner
41:30à chacun d'entre nous
41:32la place qu'il doit avoir dans la société
41:34moi je pense que véritablement
41:36c'est par l'échange et le débat
41:38qu'on peut arriver à construire des choses
41:40moi c'est ma conviction au quotidien dans une rédaction
41:42mais je pense que c'est en s'écoutant
41:44et en pouvant partager des points de vue
41:46et donc ce qui était dit là moi j'adhère
41:48totalement
41:50aux propos parce que
41:52effectivement beaucoup de boulot
41:54le 25 sur le plateau
41:56vidéo du groupe Nice Matins
41:58je pense qu'on va passer un bon moment
42:00d'échange
42:02et il faut le rappeler
42:04avec une modératrice journaliste de très grande qualité
42:06Raphaël Duchemin
42:08qu'il faut qu'on salue puisque c'est elle qui va vous tenir
42:10tous toute la journée sur le plateau
42:12il faut une femme pour tenir tous ces hommes
42:14parce que
42:16Laurent Sebag voulait réagir a priori
42:18parce qu'il m'a semblé le voir de l'inné
42:20oui
42:22ça rappelle un film
42:24ça rappelle un film
42:26je n'ai pas de l'inné
42:28je voulais rebondir
42:30tout d'abord sur
42:32le déroulement de ce qui va se passer
42:34le 25 janvier
42:36Jérôme évoquait très pertinemment
42:38tout à l'heure la confrontation
42:40autour de ce scénario judiciaire
42:42entre
42:44ce que la justice va en livrer
42:46et comment les journalistes vont réagir
42:48il me paraît important de préciser également que
42:50au milieu de tout ça le citoyen sera présent
42:52dans une salle de conférence
42:54va pouvoir lui aussi par le biais de cette salle de conférence
42:56et par internet lui aussi réagir
42:58sur cette information judiciaire
43:00parce qu'il va avoir des choses à en dire
43:02avec son regard populaire
43:04et peut-être populiste
43:06et puis il y aura également présent sur place
43:08des personnalités politiques
43:10qui elles aussi vont avoir l'occasion
43:12de réagir sur l'information judiciaire
43:14et c'est la confrontation
43:16de toutes ces visions là qu'on va essayer
43:18de bâtir une passerelle
43:20de communication entre chacun
43:22et puis pour rebondir rapidement sur les propos
43:24de Jérôme Carsonti
43:26j'aime pas trop le terme de lenteur judiciaire
43:28parce que ça laisse entendre
43:30qu'en réalité la justice
43:32elle est longue
43:34la justice et elle est longue parce qu'on lui demande
43:36de l'être, parce qu'elle a besoin de prendre du recul
43:38pour investiguer avec sérénité
43:40et donc effectivement ceci ça vient télescoper
43:42le temps médiatique qui lui
43:44est un temps de rapidité
43:46et d'immédiateté
43:48et en fait il y a
43:50bien juste milieu à trouver et qui nécessite
43:52que la justice parte à la rencontre
43:54du médiatique aussi
43:56en livrant
43:58au fur et à mesure de ses investigations
44:00un certain nombre d'éléments
44:02qui permettent de nourrir l'information
44:04légitimement attendue par le peuple
44:06et que lui doit
44:08le journaliste et puis
44:10son temps d'investigation sereine
44:12qui nécessite de prendre un peu plus de temps
44:14et là je pense que évidemment
44:16le magistrat doit apprendre
44:18à communiquer, alors lequel
44:20on ne sait pas, on va y réfléchir
44:22ensemble le 25 janvier sur plein
44:24d'autres questions mais sur celle-ci aussi
44:26mais en tout cas il y a quelque chose à bâtir
44:28de l'ordre d'une charte de communication
44:30entre la justice et les médias
44:32Et peut-être qu'on peut aussi dire que
44:34la responsabilité des élus au-delà
44:36de leur probité c'est aussi de ne pas donner
44:38assez de moyens à la justice parce que vous parliez
44:40de lenteur de la justice
44:42mais il y a aussi les moyens, quand une personne
44:44attend 6 mois pour une date, pour une procédure
44:46de divorce par exemple, il ne peut pas
44:48comprendre que ça mette 6 mois
44:50donc ça retombe systématiquement
44:52sur le système judiciaire
44:54ce qui à mon avis, il y a des
44:56sources en tout cas à trouver peut-être
44:58dans cette réunion-là aussi
45:00dans ce débat
45:02Alors peut-être comment s'inscrire M.Belay ?
45:04Comment s'inscrire ? Donc tout le monde peut aller sur
45:06le site donc
45:08idéal-citoyens.fr
45:10Peut-être aussi, je ne sais pas si
45:12Nice Matin nous fera le plaisir
45:14d'y consacrer quelques lignes
45:16Avant donc, vous pourrez
45:18certainement aussi retrouver le lien en lisant
45:20ces excellents
45:22journaux et qui désormais se multiplient
45:24aussi sur les multimédias
45:26bien sûr. Donc le cocktail
45:28vous l'avez compris, des magistrats
45:30des sociologues, des avocats
45:32des journalistes et des élus
45:34donc il faudrait peut-être
45:36Laurent ou Jérôme rappeler
45:38la présence du député
45:40Éric Pogé je crois mais aussi
45:42d'une sénatrice
45:44qui ont eu ce courage
45:46Le sénateur Étienne Blanc
45:48Voilà qui seront là
45:50un magnifique cocktail pour essayer de parler
45:52en 5 plateaux toute une journée
45:54donc de toutes
45:56ces questions qui forment cette justice
45:58populaire d'un côté
46:00ou ce populisme judiciaire si on prend
46:02les choses par un autre bout
46:04Merci à tous
46:06Merci Aurélie Gros, Stéphane Pelay
46:08Merci Jérôme Posa, magistrat et président
46:10de l'association Amour de la Justice
46:12Français Bagues, magistrat et vice-président
46:14d'Amour de la Justice, maître Jérôme
46:16Carsentier, avocat historique
46:18de l'association Anticor et
46:20évidemment Guilhem Ricaville de Nice
46:22matin voire var matin, on se retrouve
46:24donc le 25 janvier prochain
46:26à Nice et maintenant
46:28Nice est une ville de football, Toulon c'est une ville de rugby
46:30rapport à la direction de Toulon
46:32Le stade de Toulon est en 3-2
46:34C'est vrai mais quand même Toulon c'est 3 fois champion d'Europe
46:36consécutivement ce qui est quand même
46:38beau et c'est un supporter du stade toulousain
46:40Bonsoir François Triot
46:42Bonsoir Philippe, bonsoir à tous
46:44Alors quel est le menu de ces vrais voies du rugby ?
46:46Les premières de l'année d'ailleurs
46:48Vous savez que le lundi c'est l'actualité
46:50on débriefe l'actualité du week-end mais là il y a une grosse actualité
46:52aujourd'hui, pas mal de changements dans les staffs
46:54au stade français, bref
46:56on va en parler avec UNUG bien sûr, notre consultant
46:58puis on aura des invités pour parler des deux équipes
47:00en forme, Montpellier et l'Union Bordeaux
47:02Yannick Bruss au manager sera avec nous
47:04aux alentours de 20h30 mais nous on commence à 20h
47:06Et bien on commence à 20h et c'est tout de suite sur Sud Radio
47:08on se retrouve demain 17h pour les vrais voies
47:10avec Cécile de Ménibus
47:12et restez bien avec nous pour le rugby
47:14ça va être passionnant et surtout Yannick Bruss, quel talonneur !