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Les Vraies Voix avec Eric Bertrand, adjoint au directeur des études de l’association "Sauvegarde Retraites".

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-09##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03L'âge de retraite, de départ, que vous dit le Premier ministre ?
00:06La question, il nous dit que la question de l'âge, elle est sur la table.
00:09Maintenant, il faut nous écouter, parce que là, on en a gros.
00:12Oh là là, qu'est-ce qu'il y a là ? Il y a un vendredi vol ?
00:15Travailler jusqu'à 64 ans, pour moi, ce n'est pas possible.
00:18J'ai commencé à 16 ans, donc...
00:19Pas content ! Pas content ! Pas content !
00:22Je sens que je vais craquer.
00:23Et moi, je sens que je vais devenir fou !
00:27Et face à la pression de la gauche, le gouvernement Bayrou se dit prêt
00:30à rouvrir le chantier des retraites, quitte à remettre en cause la réforme de 2023.
00:34Il ne faut pas remettre en question les 64 ans, a averti le patron du MEDEF.
00:38Patrick Martin entend plutôt parler de retraite par capitalisation et baisse de la fiscalité.
00:43Alors parlons vrai, est-ce que l'âge de départ à la retraite doit être le principal critère ?
00:47Et à cette question, un système de retraite à la carte vous semblerait-il plus juste ?
00:50Vous dites que vous êtes à 60% ?
00:52Vous voulez réagir ?
00:53On attend vos appels au 0826 300 300.
00:56Notre invité pour en parler, Éric Bertrand, est avec nous,
00:59adjoint au directeur des études de l'association Sauvegarde Retraite.
01:02Bonsoir M. Bertrand, merci d'avoir accepté notre invitation.
01:06Philippe Ligère.
01:07Bonsoir, bonsoir.
01:08Même si j'avoue que, vraiment, je ne sévissais pas dans toutes ces composantes,
01:15la loi sur les retraites, je ne me sentais pas totalement investi dans ce débat.
01:22Je notais tout de même qu'elle faisait l'objet d'une forte opposition.
01:26Et, au fond, est-ce que je ne suis pas un peu satisfait de voir que la conjoncture politique,
01:33aujourd'hui, oblige en quelque sorte à remettre cette loi sur le chantier,
01:39peut-être pas à l'abolir.
01:41Ça dépendra aussi un petit peu du président,
01:44qui souhaitera peut-être qu'elle ne soit pas complètement battue en brèche.
01:49Mais, sinon, j'aime assez l'idée qu'il puisse y avoir des discussions avec la gauche
01:55pour savoir si on peut, non pas l'effacer, non pas toucher quelque chose en elle
02:03qui permettrait tout de même un consensus plus général.
02:07Mais qu'est-ce qui a fait le mouvement du polit-commun ?
02:10La loi telle qu'elle a été votée fait l'objet de nombreuses manifestations, contestations sociales.
02:17Ceux qui l'ont portée nous expliquaient que c'était la seule solution, qu'il n'y en avait pas d'autres.
02:21Et la gauche nous expliquait qu'au contraire, il y avait d'autres solutions.
02:24Bon, là, il y a deux solutions.
02:26Soit, effectivement, le gouvernement Bayrou essaye d'ouvrir la porte.
02:30Mais ça veut dire qu'à un moment, on remet tout à plein.
02:33Dans six mois, non.
02:35Et on y va et on rediscute d'un autre système qui pourrait être plus efficace, plus performant.
02:42Ou alors, c'est uniquement de la gesticulation, maintenant,
02:46pour donner le sentiment à la gauche qu'on va ouvrir la porte
02:49et éviter la censure dans un mois.
02:52Parce que la censure, pour le gouvernement Bayrou, c'est dans un mois avec la loi de finances.
02:56Après, quasiment, il n'y a plus aucun risque de censure avant l'année prochaine.
03:00On verra bien. Moi, j'ai du mal à croire qu'ils réouvrent complètement.
03:03En tout cas, ils ne peuvent pas réouvrir tout de suite.
03:05Donc, ils vont leur dire, on va le faire dans six mois, dans un an, vous verrez bien, croyez-nous.
03:10Et puis, ne votez pas la censure.
03:12Est-ce que c'est un marché de dupes ?
03:14Ou est-ce qu'il y a une vraie volonté de réouvrir ? On sera fixé assez rapidement.
03:17Mais en tout cas, réouvrir ce débat, ça sera encore six mois, un an, deux ans de dialogues et discussions.
03:22On ne pourra pas réformer le régime des retraites comme ça en quelques semaines.
03:26Pour moi, il faut être très méticuleux dans cette réforme des retraites.
03:30Parce que, du point de vue des finances publiques, le sujet des retraites est fondamental.
03:34C'est près d'un euro sur quatre, en fait, dépensé par l'État, va dans le financement.
03:39Et le paiement, en fait, des retraites.
03:41Et c'est la moitié de la hausse des mille milliards d'euros depuis 2017 de dette publique.
03:45C'est monstrueux.
03:46Et évidemment, on sait qu'il y a une accointance entre Emmanuel Macron et son électorat retraité
03:49qui fait qu'ils sont particulièrement bien traités.
03:52J'ai conscience qu'en disant ça, il y a aussi des gens qui ont des retraites très basses.
03:55Mais globalement, les retraités sont mieux traités que le reste de la population par les politiques publiques.
04:01Je pense qu'il y avait une réforme qui était nécessaire à faire,
04:04parce qu'elle était nécessaire du point de vue économique et financier.
04:07On sait les risques qui pèsent aujourd'hui sur notre dette, donc il faut le faire avec prudence.
04:11Mais j'étais favorable aux pistes de réforme de 2019 et non pas celles de 2022,
04:17donc les pistes de réforme systémiques et non pas paramétriques.
04:21Globalement, Édouard Philippe proposait de revenir sur tout le système de retraite,
04:26d'abolir pourquoi pas les régimes spéciaux, de faire une retraite à point,
04:29donc d'introduire pourquoi pas quelque chose comme une dose de capitalisation.
04:32Moi, je suis plutôt favorable à ça, bénéficier des avantages de la répartition
04:36en termes de solidarité intergénérationnelle, mais aussi de la capitalisation,
04:39parce que ça permet aussi aux retraités de mieux vivre et de profiter des effets de la bourse.
04:43Donc, au lieu de ça, on a fait une réforme paramétrique, beaucoup moins courageuse,
04:47en repoussant l'âge de la retraite et en maintenant des régimes spéciaux
04:50qui n'ont aucun sens, de cheminots, etc.
04:52Donc moi, je pense, comme Philippe, que ce serait l'occasion de rouvrir le débat sur la question.
04:56Il faut le faire avec prudence parce que les marchés financiers nous regardent, mais faisons-le quand même.
05:00Alors, Éric Bertrand, adjoint au directeur des études de l'association Sauvegarde Retraite.
05:04Moi, j'ai une question à vous poser qui peut résumer un peu tout le monde.
05:07Est-ce que, finalement, il n'y a pas de bon sens, en fait, dans cette retraite ?
05:11Non, il n'y a pas de bon sens dans la réforme des retraites telle qu'elle a été faite,
05:16parce que c'est une réforme paramétrique, effectivement.
05:19C'est pas Édouard Philippe qui...
05:22Édouard Philippe avait un peu enterré déjà le projet de réforme structurelle
05:27qui avait été élaboré par Jean-Paul Delvoye.
05:32Et donc, déjà, cette réforme avait été...
05:36Parce que Jean-Paul Delvoye, par exemple, disait clairement
05:41qu'il fallait effacer les régimes spéciaux, effectivement,
05:46mais sans clause du grand-père, la fameuse clause du grand-père
05:50qui permet de conserver des avantages très longtemps
05:54et qui, du coup, les régimes spéciaux ne seront pas fermés avant le siècle prochain,
05:59ne disparaîtront pas réellement.
06:01Donc, effectivement, tout ça a été balancé au panier,
06:04et puis on en est revenu à une réforme paramétrique
06:08qui ne permet même pas d'atteindre l'équilibre financier des retraites.
06:14Donc, c'est un coup d'épée dans l'eau, en fait.
06:18Le problème, c'est qu'il faut donc la reprendre.
06:22L'axe, la colonne vertébrale de cette réforme,
06:26c'était un nouveau recul de l'âge de départ de 2 ans,
06:30mais donc tout le monde, beaucoup de gens, en tout cas, y étaient hostiles.
06:36Et donc, dans l'immédiat, à partir du moment où on ne faisait pas une réforme structurelle,
06:43c'était juste une manière de gagner du temps.
06:46Mais ça ne résout rien sur le fond, en fait.
06:48Et surtout, elle est très contraignante.
06:50Et nous, à Sauvegarde Retraite, nous pensons qu'il y a une possibilité
06:54de mettre au point une réforme à la carte,
06:56comme elle existe dans certains pays, comme la Suède.
06:59– Vous pensez qu'il faut tout remettre à plat, et pas seulement l'âge.
07:02Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
07:05François Puponi voulait réagir.
07:06– Oui, moi, je voulais juste vous poser une question,
07:08parce que je partage votre avis, bien sûr,
07:10mais est-ce que, sincèrement, en étant le plus positif possible,
07:15on peut imaginer qu'on est capable de faire la réforme dont le pays a besoin
07:19sans majorité à l'Assemblée nationale ?
07:21C'est terrible, c'est qu'il y a la nécessité, on le voit bien,
07:24la réforme, vous l'avez dit, c'est un coup d'épée dans l'eau,
07:26mais, aujourd'hui, on est dans l'incapacité, avant 2027,
07:30sauf si il y a une dissolution avec une majorité,
07:32ce que je ne crois pas, de faire…
07:35On peut imaginer que tout le monde se mette d'accord,
07:39parce qu'à un moment, le principe de responsabilité va toucher nos parlementaires,
07:44mais, sincèrement, quand on voit comment cette réforme a été votée,
07:48avec la difficulté, comment voulez-vous qu'aujourd'hui,
07:50sans majorité, ça se fasse ?
07:52Donc, j'ai bien peur qu'on soit dans l'incapacité, malheureusement, de le faire.
07:55Est-ce que vous voulez avoir votre avis là-dessus ?
07:58Il est évident, de toutes les façons, qu'une réforme structurelle,
08:01comme vous le disiez tout à l'heure, ça ne se fait pas en quelques semaines.
08:07Donc, de toutes les manières, ça impose de se retrouver autour des tables
08:12et de discuter sérieusement, parce que ça touche à quoi ?
08:16À des problématiques qui sont en train de réapparaître.
08:20Par exemple, est-ce qu'il faut introduire de la capitalisation ?
08:24Ça a longtemps été un gros mot.
08:26Aujourd'hui, Édouard Philippe dit qu'il est pour une introduction
08:30d'une part de capitalisation.
08:33Lors de son discours du 11 décembre 2019 devant le CESE,
08:39il associait la capitalisation à l'argent roi, et donc il l'a condamné.
08:46On voit bien qu'il y a eu une évolution là-dessus.
08:48Effectivement, il n'est plus au pouvoir, c'est plus facile.
08:52Ensuite, on a cette histoire de capitalisation.
08:57On a le retour de l'idée des points, qui est porté même maintenant
09:00par François Bayrou, et la retraite par points.
09:03Effectivement, nous avons interviewé récemment Farle de Courson,
09:07qui est favorable aussi, et Farle de Courson évoque la possibilité
09:13d'une retraite à la carte.
09:15Éric Bertrand, est-ce que le fait de donner une date de 64 ans,
09:21est-ce que ça, ce n'est pas aberrant ?
09:23Parce qu'entre quelqu'un qui a fait 20 ans d'études,
09:26qui va commencer à travailler peut-être à 30 ou à 32 ans
09:29dans toutes les parties scientifiques, entre celui qui a commencé à 15 ans
09:32avec de la pénibilité et qui va partir à 60 ans,
09:35il y a quelque chose d'absurde dans cet âge.
09:41Oui, en plus, ça ne ferait pas grand grand fou, fondamentalement,
09:45parce qu'il y avait déjà eu la réforme Touraine,
09:48qui avait augmenté le nombre d'annuités à 43 ans.
09:52Donc, si vous partiez avant 64 ans, pour beaucoup de Français,
09:57ça signifiait en fait faire l'objet, subir une décote,
10:03et voir sa retraite diminuer.
10:05Mais tout ça n'est pas très nécessaire.
10:08Les Suédois ont montré qu'avec une réforme structurelle,
10:13qui a introduit de la capitalisation,
10:16qui a une gestion par points, etc.,
10:19on peut arriver à, eux, ils ont un âge limite de retraite à 61 ans.
10:2561 ans, c'est déjà moins que 64.
10:29Et ensuite, c'est plus souple,
10:31et ça permet aux gens d'avoir une plus grande liberté.
10:34Alors, effectivement, on part plus tôt,
10:37on a une pension moins élevée, ça c'est évident.
10:42– On part au 0826 300 300.
10:47Le sujet fait beaucoup réagir.
10:49Direction le Gard, bonsoir Véronique.
10:51– Oui, bonjour.
10:53– Bonjour Véronique, qu'est-ce que vous en pensez ?
10:56Est-ce que pour vous, il faut par exemple un système de retraite à la carte ?
11:00– Oui, en fait, c'est permettre aux gens de partir quand ils veulent.
11:05Après, ça dépend du nombre de trimestres qu'ils ont cotisé.
11:09Mais moi, je voudrais revenir sur un sujet de la part de vos intervenants,
11:15sur les régimes spéciaux.
11:17– Oui.
11:18– Moi, je fais partie d'un régime spécial,
11:21donc on a une caisse où on cotise, où notre employeur…
11:24– On peut vous demander lequel, sans indiscrétion ?
11:26– Avocate.
11:27– Non, Banque de France.
11:29– D'accord, alors là, c'est un tout petit régime.
11:31– Il est très excédentaire, en plus, je crois, celui de la Banque de France.
11:34– Et voilà, en fait, on a redistribué de l'argent à l'État,
11:39pendant deux ans, quelques milliards.
11:42Et donc, en fait, ce régime-là est complètement autonome,
11:45on ne doit rien à personne.
11:48Et supprimer ce genre de… un truc qui marche,
11:51puisque c'est une capitalisation, en fait, c'est une sorte de capitalisation.
11:54Donc, en fait, supprimer ce genre de régime spécial,
11:58je trouve ça tout à fait dommageable par rapport aux employés,
12:03surtout que, passé un moment, le deal, c'était
12:06on ne vous augmente pas les salaires,
12:07mais on augmente la cotisation de l'employeur supplémentaire
12:10pour abandonner la caisse de retraite.
12:13Donc, voilà, je trouve ça un peu… un peu dur, quoi.
12:21– Alors, on va faire réagir notre invité.
12:23Il y a régimes spéciaux et régimes excédentaires,
12:25parce qu'il y en a des excédentaires, comme la Banque de France,
12:28mais il y en a qui sont très déficitaires.
12:29Alors, il y a la SNCF, mais par exemple,
12:31les mines qui sont un régime spécial,
12:33les mines ont fermé il y a plus de 30 ans,
12:35les dernières mines, il y a une trentaine d'années,
12:37et évidemment, c'est déficitaire jusqu'à ce que le dernier mineur,
12:40malheureusement, ça arrivera un jour, passe de vie à trépas.
12:42Est-ce qu'on peut arriver à harmoniser tout ça ?
12:45Éric Bertrand ?
12:47– Je pense que les régimes spéciaux, en tant que tel,
12:50les régimes professionnels, au niveau des complémentaires,
12:54comme le Gircard Côté, enfin, pas seulement,
12:57les régimes professionnels dans les complémentaires,
13:00il n'est pas souhaitable de les mettre en l'air.
13:03Les régimes spéciaux, à partir du moment où ils sont financés
13:06par l'État employeur, sont financés en réalité,
13:09pour la plus grande partie d'entre eux, par les contribuables,
13:13ils sont très largement déficitaires.
13:15Les premiers d'entre eux, il y a quelques exceptions,
13:18mais majoritairement, c'est très déficitaire,
13:21les premiers d'entre eux, ce sont ceux de la fonction publique.
13:24À l'heure actuelle, on se rend compte,
13:27François Bayrou avait lancé, quand il était haut-commissaire au plan,
13:31un pavé dans la mare à ce sujet, mais il y en a d'autres,
13:35Jean-Pascal Beaufray, par exemple,
13:38qui est ancien inspecteur général des finances,
13:41Rémi Pelé, qui est professeur de droit à la finance publique,
13:47qui établit le déficit réel des régimes en France à 70 milliards d'euros,
13:54et là-dessus, on en est à peu près à 30 à 40 milliards d'euros,
13:59uniquement pour la fonction publique de l'État,
14:02qui est planquée derrière un système de surcotisation, notamment.
14:07Je ne peux pas tenir.
14:09– Une question rapide, Éric Bertrand,
14:12est-ce qu'au fond, pour quelqu'un qui ne maîtrise pas tout cela comme vous,
14:17est-ce qu'au fond, le problème pour résoudre cette question,
14:21elle est purement technique,
14:23ou est-ce qu'elle induit une vision politique même antagoniste ?
14:27– Réponse très courte, Éric Bertrand,
14:29parce qu'on retourne au 0826-300-300.
14:32– Oui, c'est une vision politique, si on veut,
14:36mais par exemple, sur la capitalisation, il y a des syndicats qui…
14:41dans le public, il y a de la capitalisation,
14:45la préfond, c'est un régime des agents publics, c'est par capitalisation,
14:50la retraite additionnelle de la fonction publique,
14:54c'est un régime par capitalisation,
14:56et le plus beau régime spécial, celui qui fonctionne d'ailleurs,
15:00lui, pour le coup, il ne coûte pas grand-chose aux contribuables,
15:04c'est celui des sénateurs, qui a une très grosse retraite,
15:07il fonctionne par capitalisation.
15:09Ensuite, on nous dit que c'est politique, non,
15:12je veux dire, qui s'oppose au régime de la fonction publique
15:17et qui est fonctionnant par capitalisation, ben, personne.
15:21– On repart au 0826-300-300 avec Jérôme de Saint-Giron,
15:25lui, il est agriculteur, alors c'est le régime des agriculteurs, vous, théoriquement.
15:29– Exactement, oui, mais oui, c'est ça,
15:31sauf qu'on est loin d'avoir une retraite décente et convenable,
15:36c'est autour de 800 euros par mois.
15:40Donc, moi, je pense que…
15:42déjà, ce que je dirais, par rapport à ce que disaient vos invités,
15:45je suis tout à fait d'accord, c'est une réforme structurelle qu'il faut,
15:50sauf que ce n'est pas le moment, vu l'instabilité politique,
15:53la conjoncture, on ne sait pas comment ça va se passer,
15:57Bayrou, s'il va y avoir une nouvelle motion de censure et compagnie,
16:00je pense qu'il faut le faire beaucoup plus sereinement,
16:02il faut attendre un peu et poser vraiment les vraies questions sur la table,
16:06pas faire des petites réformes maintenant,
16:08qui finalement, de toute façon, on voit bien, ne servent à rien,
16:11puisque le déficit ne fait que se creuser.
16:13– Alors, vraie remarque.
16:15Mickaël Sadoun voulait dire un mot.
16:16– Oui, non, mais moi, je trouve qu'il y a une justification économique
16:19et financière en débat maintenant, mais en effet, du point de vue politique,
16:22je suis tout à fait d'accord avec notre auditeur,
16:25je pense que le gouvernement a loupé une très bonne occasion
16:28de parler de ce sujet sereinement en 2019,
16:31suite à ça, en plus, il y a eu les accusations de Jean-Paul Delevoye,
16:34le manque de transparence, etc.
16:37Donc, ça a suscité certains scandales,
16:39je pense que maintenant, le train est passé,
16:41je ne serais pas très opportun d'en discuter maintenant.
16:43– Merci beaucoup à Eric Bertrand d'avoir été avec nous,
16:45adjoint au directeur des études de l'association Sauvegarde Retraite.
16:50Vous restez avec nous, merci beaucoup à Véronique.
16:52Jérôme, vous restez avec nous, puisque dans un instant,
16:54c'est le qu'il a dit, et c'est le moment le plus important de l'émission,
16:59on ne vous cache pas que voilà.
17:01– Et aujourd'hui, pas de tricherie.
17:03– Non, on regarde, on espère, on a mis des caméras.
17:07Allez, à tout de suite, on fait une petite pause.
17:09– Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
17:13– Vous êtes vraiment une radio exceptionnelle,
17:15et merci à vous de donner la parole aux auditeurs,
17:17puisqu'on en a vraiment, vraiment, vraiment besoin.
17:20– Sud Radio, parlons vrai.

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