• il y a 4 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 21 janvier 2025.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole. Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Bonjour ma chère Brigitte. Bonjour.
00:10Êtes-vous retraitée, ma chère Brigitte ? Je suis retraitée, oui.
00:14Avez-vous entendu Astrid Panossian, ministre du Travail, nous dire qu'à partir d'une retraite de 2000, 2500 euros par mois,
00:22ça serait bien que les retraités fassent un effort supplémentaire pour financer la sécurité sociale, Brigitte ?
00:29Non. Vous ne l'avez pas entendu, mais est-ce que vous êtes d'accord ?
00:32Si, j'ai entendu, mais je suis contre. Ah, vous êtes contre, très bien.
00:35Ce « non », ce n'était pas pour me dire « je ne l'ai pas entendu », c'était pour me dire « je suis contre ».
00:39Vous développerez dans une seconde, Brigitte, vous aurez tout le temps de déployer vos arguments.
00:44À 13h01, je vous annonce que c'est le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:48Pragmatique avec les États-Unis, l'Union Européenne est prête à tendre la main à la Chine
00:53et approfondir sa relation avec Pékin. Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission Européenne,
00:59a fixé la nouvelle ligne de l'Europe au lendemain de l'investiture de Donald Trump, le président américain,
01:04qui a signé et désire une myriade de décrets, annonçant notamment le retrait à venir des États-Unis,
01:10des accords de Paris sur le climat ou encore sa décision de quitter l'Organisation Mondiale de la Santé.
01:15Il y a eu deux fois moins de narcomycides à Marseille l'an dernier qu'en 2023.
01:22Deux fois moins de morts liées au trafic de stupéfiants, qui a tout de même coûté la vie à 24 personnes,
01:28pour autant la menace demeure très importante face à une forme de narcoterrorisme, c'est ce que disent aujourd'hui les autorités.
01:36Et puis on l'a appris en fin de matinée, le cinéaste Bertrand Blier, réalisateur de tenues de soirée ou encore des valseuses,
01:43buffets froids, est décédé hier soir. Il avait 85 ans les films de ce dialoguiste.
01:50Hors pair, Antoine Leiris nous le disait à 12h30, on marquait le cinéma des années 70 et 80
01:56et son nom reste évidemment associé à celui de Gérard Depardieu, dont il a fait décoller la carrière notamment dans les valseuses.
02:03Vous nous appelez d'ailleurs les émis au 3210 si vous voulez réagir à cette information, la mort de Bertrand Blier.
02:10Peggy Broch pour la météo de cet après-midi, ça fait du bien, il y a un peu plus de lumière ?
02:14Oui, ça fait du bien, surtout sur les régions au nord, on va retrouver plus d'éclaircies, les régions centrales pareil, soleil garanti à l'est.
02:21Même si quelques plaques de grisailles résistent vers le Val de Saône, l'Alsace sur l'extrême nord de la Lorraine.
02:26Ailleurs, c'est vrai qu'on a un temps qui reste gris près de la Méditerranée, notamment entre le Languedoc-Roussillon,
02:32les Cévennes allant jusqu'au Var cet après-midi avec des nuages, des averses et du vent.
02:36Et puis une perturbation arrive par l'ouest et va donner un ciel bien voilé sur l'ouest entre la Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine
02:44et quelques ondées très localisées, le tout sous des températures qui remontent même si on a un petit zéro degré à Strasbourg.
02:50Donc pas de dégel, mais globalement, elles seront comprises entre 4 et 7 degrés sur la moitié nord, 10 à 12 dans le sud et 13 à 16 près de la Méditerranée.
02:57Merci beaucoup, Peggy Broche.
03:03Alors là, je suis en colère quand j'entends la ministre parler de payer les retraités.
03:07Je vais simplement vous dire qu'à 14 ans, je travaillais 48 heures par semaine.
03:12Après, j'ai fait des semaines de 70-80 heures, ce qui a permis aujourd'hui d'avoir une retraite convenable.
03:18Et on voudrait nous taxer parce qu'on gagne un peu plus que la moyenne, mais on se fout du monde.
03:24Daniel est en colère.
03:25Il réagit justement à cette proposition de la ministre du Travail qui dit qu'au-delà de 2000-2500 euros par mois,
03:32les retraités doivent faire un effort supplémentaire pour financer la sécurité sociale.
03:36Brigitte est donc avec nous.
03:38Elle dit je ne suis pas d'accord.
03:39Quel est votre profil, Brigitte ?
03:41Qui êtes-vous ?
03:42Moi, je suis pharmacienne.
03:44J'étais pharmacienne, mais en officine, j'étais pharmacienne d'officine en tant que salariée.
03:50Et après, j'ai fini ma carrière de 16 ans en milieu hospitalier où je gérais des centres de dialyse.
03:56Pourquoi dites-vous non, ce n'est pas aux retraités qui gagnent plus de 2000 euros,
04:01de financer ou d'aider à financer, de contribuer à financer les déficits de la sécurité sociale ?
04:07Parce que déjà, on a été taxés en tant que salariés quand on était en activité.
04:12On était super taxés.
04:14Et deuxièmement, nos retraites, on ne les a pas volées.
04:18On travaille.
04:21Moi, ce que disait le précédent auditeur, ça m'est arrivé.
04:25Effectivement, j'étais cadre, donc on ne compte pas ses heures.
04:28Mais je faisais des semaines de 60 heures et je n'ai pas plus payé que ça.
04:32Mais voilà, c'est tout.
04:33Il y a un côté.
04:34On ne vole pas notre argent.
04:36Personne ne dit que vous le volez, Brigitte, même pas au gouvernement.
04:42Non, mais ce n'est pas ça.
04:43Je veux dire qu'à la limite, on a l'impression qu'ils sont des nantis.
04:46Non.
04:47D'abord, on a bossé pour.
04:48Et deuxièmement, nos retraites, elles sont à nous.
04:54On a contribué à les avoir.
04:56Et on continue à être taxé par les impôts.
04:59La proposition qui a été faite précédemment de faire sept heures par rang de plus,
05:05gracieusement, c'est pinasse.
05:07Avant, on nous prenait une journée pour les yeux.
05:09On ne nous demandait rien.
05:12Une journée pour les yeux ?
05:13Oui.
05:14Pour les yeux ?
05:15Oui, enfin, vous savez.
05:16Ah, pardon, j'ai compris.
05:17Pour les yeux, c'est pour ça que je ne comprenais pas.
05:19Les personnes âgées, oui.
05:20Pardon.
05:21Excusez-moi.
05:22J'en fais partie, des vieux.
05:23Mais tout ça, il n'y a pas de raison.
05:26On doit trouver des solutions.
05:27Et je pense que la sécurité sociale, elle devrait être moins laxiste.
05:32Il y a un sujet qui m'agace beaucoup, Brigitte.
05:34Et je pense que sur ce sujet, vous allez être d'accord avec moi.
05:37C'est lorsque l'État est un pécunieux.
05:40Lorsqu'une administration où l'État fait mal les choses, ne fait pas d'économie,
05:45dépense à tout va, n'organise pas vraiment ses dépenses.
05:50Et que derrière, il vient convoquer la question de la solidarité.
05:53C'est un peu comme si je dépensais mon argent dans tous les sens.
05:57Et que j'allais voir mes collègues de travail en disant
05:59« Soyez solidaires maintenant avec moi, donnez-moi un peu d'argent. »
06:02Je trouve que c'est trop facile de dire
06:04« Allez, soyez solidaires, les retraités, donnez de l'argent, c'est pour la sécu. »
06:08Avant d'aller taper les retraités à la poche,
06:12il aurait peut-être fallu organiser les choses
06:14pour qu'on soit dans le respect strict du budget de la sécurité sociale.
06:18Complètement.
06:20Mais c'est vrai qu'il y a à l'heure actuelle,
06:23au niveau de la sécurité sociale,
06:26tout ce qui est AME, etc.
06:29Alors c'est très bien, il en faut.
06:31Moi j'ai bossé dans le 93, vous avez des gens qui venaient sans papier,
06:34qu'il fallait soigner, ce qui est normal.
06:36Mais il arrive un moment où il faut faire stop
06:39et reprendre ce que les gens se mettent à bosser.
06:42Isabelle est avec nous également.
06:45Brigitte, vous restez là.
06:46Je souhaiterais faire entrer dans le bal une deuxième opinion.
06:50Ma chère Isabelle, bonjour.
06:52Où êtes-vous Isabelle ?
06:53Bonjour, je suis en Bretagne.
06:55Dans quel coin de Bretagne ?
06:57Sur la Côte de Granée de Rose.
06:59C'est Côte d'Armor, Nord-Bretagne, c'est ça ?
07:02C'est ça, exactement.
07:04Qu'est-ce que vous pensez Isabelle de cette piste ?
07:06Parce qu'on rappelle qu'à ce stade, ce n'est qu'une piste du gouvernement,
07:09pas une annonce formelle,
07:11de mettre à contribution les retraités,
07:14j'allais dire les plus aisés,
07:15en tout cas les 40% des retraités
07:17qui touchent les pensions au-delà de 2.000, 2.500 euros.
07:21On parle de 6.800.000 personnes quand on donne cette fourchette.
07:24Moi, je ne trouve pas ça choquant.
07:27Je suis dans une région ou dans un village
07:30où il y a énormément de retraités, très aisés,
07:33qui sont tous propriétaires de leur maison,
07:36vivent très très bien.
07:38Même si c'était mon cas,
07:41je ne trouve pas ça choquant de participer au-delà de 3.000 euros de retraite
07:45quand on a sa maison de payer.
07:47D'aider un petit peu, il faut trouver une solution.
07:50On ne peut pas laisser tout ça à nos enfants, à nos petits-enfants.
07:54Il va falloir tous participer et pourquoi pas ?
07:57Je suis d'accord qu'il y a effectivement d'autres leviers,
07:59mais pourquoi pas celui-ci quand vous avez une retraite assez aisée et tout ce qu'il faut.
08:04Pourquoi pas considérer que c'est en premier lieu à la sécurité sociale
08:10de mettre ses comptes en règle ?
08:12Je suis d'accord avec vous.
08:14Demain matin, je ne sais pas, je vais dire un peu n'importe quoi,
08:16si la facture d'électricité est trop élevée, par exemple,
08:19pourquoi pas dire que les retraités pourraient aussi, par solidarité,
08:22aider ceux qui gagnent un peu moins
08:24et leur payer un petit morceau de leur facture d'électricité ?
08:27La difficulté, c'est que quand la sécurité sociale essaie de faire des économies,
08:30les Français ne sont pas souvent d'accord non plus.
08:32Quand on a parlé du déremboursement de certains médicaments...
08:35Excellent argument de Céline Longreau.
08:37Mais bien sûr, c'est ce que j'allais dire.
08:39C'est qu'effectivement, on utilise tous des médicaments,
08:43mais personne ne veut participer pour aider un petit peu.
08:46Je le vois le cas dans ma famille.
08:50Les personnes âgées, elles ont dans leur placard des tonnes de médicaments.
08:57Brigitte est avec nous également.
08:59Isabelle est un très... Vous êtes retraitée, Isabelle ?
09:02Non, du tout. Je travaille.
09:04Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
09:05Je suis enseignante.
09:06Enseignante, d'accord.
09:07Enseignante sur la côte de Granit Rose, dans les côtes d'Armor.
09:10Magnifique. Vous n'êtes pas loin des îles de Bréa, Bas, Toussaint ?
09:13Bréa, exactement.
09:15C'est sublime. Moi, je vais vous dire franchement,
09:17j'ai commencé ma carrière, je présentais le journal de France 3 Bretagne.
09:20J'ai donc visité la Bretagne dans tous les sens pendant que j'étais là-bas.
09:24Et la plus belle Bretagne, pour moi, c'est la Bretagne du Nord.
09:27Les Parisiens ne la connaissent pas trop.
09:29Ils vont beaucoup dans le Morbihan.
09:31Mais la Bretagne du Nord, c'est sublime. Vous êtes d'accord, Isabelle ?
09:33Ah oui. La côte de Granit Rose, c'est magnifique.
09:37Il faut vraiment venir visiter cette région.
09:39C'est vraiment beau.
09:40La Bretagne est belle, mais la côte de Granit Rose est un peu méconnue.
09:43Mais c'est magnifique.
09:45Bon, après ce moment de douceur, Brigitte, qui ne va pas être d'accord avec vous,
09:48qui était avec nous il y a quelques instants.
09:50Brigitte, qui est contre l'idée que les retraités payent.
09:53Brigitte, qu'est-ce que vous répondez, Isabelle ?
09:55C'était par rapport au fait qu'au niveau des médicaments,
09:58moi j'étais bien placée pour le faire,
10:00puisque j'étais pharmacien.
10:02Maintenant, à partir du moment où on leur donne le 100%,
10:08pour eux, tout est normal.
10:10Alors que là, c'est là où il faut qu'on régule chez les patients,
10:16de leur dire qu'effectivement, tout n'est pas dû,
10:18et que si on ne prend pas ces médicaments, ça ne sert à rien de les prendre tous les mois
10:21et de les rapporter à la pharmacie.
10:23Alors très bien. Brigitte, je vais vous prendre au mot.
10:25Parce que vous êtes intéressante à double titre, vous êtes retraitée.
10:27Vous avez une retraite de combien, à peu près ?
10:29Près de 3000 euros.
10:31Et vous êtes ancienne pharmacienne,
10:33donc vous êtes au contact de la réalité,
10:35de la maladie, de la protection sociale.
10:38Très bien. Si on ne demande pas aux retraités les plus aisés
10:44de mettre la main à la poche par solidarité pour sauver la sécurité sociale,
10:48on va dire, pour faire simple,
10:49quelle serait, pour vous, la première mesure d'économie
10:53à mettre en place pour diminuer le déficit de la Sécu, Brigitte ?
10:59Je pense que c'est les abus de tous les examens,
11:03ce n'est pas la solidarité,
11:07mais quand vous avez des patients qui vont voir un médecin,
11:10le médecin leur fait faire des examens,
11:12et après il va voir un autre médecin qui refait faire les mêmes examens,
11:16il y a plein d'abus là-dedans.
11:18Et je pense qu'on pourrait faire des tonnes d'économies.
11:22Et à l'hôpital aussi.
11:24Et ça, c'est presque plus la faute des Français patients
11:27que de l'assurance maladie à proprement parler, non ?
11:31Ça dépend.
11:33Ça dépend parce que vous avez des médecins qui ne veulent pas regarder
11:36les examens précédents.
11:39Les examens précédents, en disant, non, on part, on démarre comme ça, etc.
11:43Mais c'est vrai qu'il y a des abus des gens,
11:46le paracétamol, il y a des patients qu'on a 10 boîtes tous les mois
11:51et qui vous les rapportent mais qui, avec l'ordonnance du mois suivant,
11:54vous redemandent les 10 boîtes alors qu'ils viennent de vous les rapporter.
11:57De toute façon, c'est le serpent qui se meurt à la queue
11:59parce qu'on sait très bien qu'à chaque fois qu'on dérembourse,
12:01à chaque fois qu'il y a une mesure d'économie,
12:04on se roule tous par terre pour dire non, non, non, non.
12:08Ce qui est important, c'est qu'effectivement,
12:10les pathologies cardiovasculaires, les cancers, etc.,
12:15oui, il faut que ce soit pris à 100%.
12:18Tout ce qui est infections longue durée, en fait.
12:20Infections longue durée.
12:21Mais tout ce qui...
12:23Parce que quand on a un rhume ou n'importe quoi,
12:26on va chez le médecin, ok.
12:28Mais entre la visite, entre la prescription de médicaments,
12:32on peut vous donner des antibiotiques
12:34et à l'heure actuelle, les antibiotiques,
12:36ils ont quand même beaucoup baissé avec les génériques.
12:39On peut se dire...
12:41Effectivement, on peut se dire...
12:43Il y a des...
12:44J'ai entendu des taxis de campagne, vous savez,
12:47qui amènent les patients à l'hôpital de façon régulière,
12:50tous les mardis, tous les jeudis,
12:51me parler de personnes qu'on amène pour des soins de kiné,
12:55pris en charge à 100% au niveau du trajet,
12:58toutes les semaines, depuis des années, des années, des années.
13:01Des gens qu'ils allaient chercher chez eux,
13:03qui marchaient convenablement.
13:04Donc, si on commence à chercher,
13:06il y a des tas de domaines où on peut trouver, Brigitte.
13:09Mais les Français ne veulent pas, Brigitte.
13:11Oui, mais il faut arriver à un moment
13:13où c'est la plus belle chose qu'on ait.
13:16Sinon, si on ne fait pas quelque chose,
13:21on va tous se planter.
13:23Et nos enfants ou nos petits-enfants n'auront pas droit
13:26à la retraite ou à des choses comme ça.
13:29En tout cas, pour l'instant, la piste de la ministre,
13:31une des pistes, c'est de demander aux retraités
13:33qui gagnent au-delà de 2.000, 2.500 euros
13:35de mettre la main à la poche pour cette sécurité sociale déficiente.
13:39Stéphane a fait le 32-10. Bonjour Stéphane.
13:42Oui, bonjour.
13:43Vous êtes dans quel coin de France ?
13:45Je suis Vendée, là actuellement en Bretagne pour mon travail
13:49puisque je suis commercial depuis très longtemps
13:52et à la retraite au mois de juillet de cette année.
13:55Vous aurez le micro dans une poignée de secondes, Stéphane.
13:59Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
14:01ou appelez-nous au 32-10.
14:0350 centimes la minute.
14:0513h-14h.
14:07Les auditeurs ont la parole
14:09avec Eric Brunet et Céline Landreau.
14:12Pour faire suite à ce que je viens d'entendre sur votre antenne,
14:15c'est inadmissible de redemander une cotisation
14:18ou des heures gratuites alors que nous payons déjà
14:21la CSG et le RDS pour la sécurité sociale.
14:24C'est purement scandaleux.
14:26Eh bien, tiens, remonté.
14:28Beaucoup de retraités qui nous appellent nous disent
14:30que ce n'est pas à nous d'être ponctionnés
14:32pour boucher le trou de la sécurité sociale.
14:35Victor Darkas qui est au Standard aujourd'hui
14:37pour accueillir tous ces appels au 32-10.
14:39Bonjour Eric, bonjour Céline.
14:41Au Standard, nous vous accueillons au 32-10.
14:44Raphaël, Enzo, Cerise et Alexian.
14:46Formidable.
14:47Et vous avez des appels.
14:48On va prendre Stéphane dans un instant.
14:50Oui, Stéphane qui est très remonté.
14:51C'est ce que j'ai entendu tout à l'heure au téléphone avec lui.
14:53Stéphane, vous êtes remonté, nous dit à l'instant Victor.
14:56Pourquoi êtes-vous remonté, mon cher Stéphane ?
14:58Écoutez, oui, je suis scandalisé.
15:01Quand j'ai ce matin entendu ça de cette ministre du Travail
15:04qui allait nous faire réfléchir à ça.
15:07Moi, retraité, lorsque vous avez un crédit maison,
15:11lorsque vous avez un loyer, lorsque vous payez
15:13les médicaments et des mutuelles plus cher
15:15parce que vous êtes âgé et donc vous avez plus.
15:18Eh bien, quand aujourd'hui vous allez avoir 2000, 2005
15:21et qu'il faut encore les aider.
15:23Moi, je dirais à notre ministre, est-ce qu'elle,
15:25elle est prête également à nous aider,
15:27à participer pour enflouer les caisses ?
15:29Est-ce que ces gens-là qui nous gèrent aujourd'hui
15:31sont prêts aussi à le faire avec tout ce qu'ils ont
15:33comme avantage, tout ce qu'ils gagnent ?
15:35Mais ils viennent ponctionner encore les gens comme nous.
15:37Moi, j'en ai ras-le-bol.
15:39De tous ces gens-là qui nous gèrent, j'en ai marre.
15:42Céline, vous disiez tout à l'heure
15:44que ça pouvait concerner cette mesure
15:46si un jour elle était mise en œuvre.
15:48Combien de millions de...
15:4940% des retraités,
15:51c'est presque 7 millions de personnes,
15:536 millions, 800 milles, c'est ce que nous disait
15:55Mathilde Piquet tout à l'heure
15:57du service économique et social.
15:59En fait, les leviers, ça pourrait être
16:01soit une nouvelle contribution,
16:03soit une hausse de la CSG
16:05qu'évoquait Sébastien il y a quelques instants
16:08parce que la CSG, c'est une cotisation
16:11qui varie déjà en fonction du niveau de revenu
16:13des retraités, donc c'est assez facile à activer.
16:15Ah d'accord, donc ça serait une sorte de hausse
16:18C'est une des pistes, encore une fois,
16:20on parle que de pistes, il n'y a rien
16:22de gravé dans le marbre à l'heure où l'on se parle.
16:24Oui, donc Stéphane, vous trouvez ça injuste ?
16:26Ah oui, oui, je trouve ça lamentable.
16:28Et c'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
16:30Là, on parle de la retraite, mais
16:32ils vont chercher l'argent, ils ne savent pas où.
16:34Alors, les gens qui travaillent,
16:36qui ont depuis 17 ans, toute ma vie,
16:38à me crapahuter, et puis là,
16:40il va falloir encore payer au bout.
16:42Alors, je suis d'accord, je paye des impôts,
16:44je vais payer des impôts, la RDS, la CRG,
16:46mais à un moment, je dis stop, stop
16:48avec tout ce qu'on a, moi j'en peux plus.
16:50Je vais aller à la retraite
16:52et je vais prendre un travail
16:54en complément, même en gagnant 2000,
16:56parce que j'ai encore ma maison
16:58pour 8 ans derrière à payer, comme beaucoup de gens
17:00aujourd'hui en France.
17:02Vous me disiez que vous êtes à la retraite cette année ?
17:04Au 1er juillet.
17:06Et vous avez déjà fait des projections ?
17:08Vous savez combien vous avez percevoir à peu près chaque mois ?
17:10Oui, oui, tout à fait.
17:12Je vais gagner 2000 euros, net.
17:14Donc, voilà,
17:16on va me dire que 2000 euros c'est super,
17:18comme il y en a tellement qui gagnent 1200 ou 1300,
17:20voire moins. Je suis d'accord.
17:22Seulement, j'ai jamais fait 30 heures
17:24ni 35 heures, j'ai fait
17:26des 50, 60, 70 heures,
17:28comme les gens qui s'expliquaient tout à l'heure.
17:30Et lorsqu'on arrive à la retraite,
17:32on va souffler un peu,
17:34mais on va tellement en avoir sorti.
17:36Moi, je vais prendre un travail d'appoint,
17:38à côté, pour gagner 500, 600 euros,
17:40ne serait-ce que pour
17:42manger correctement. Mais non !
17:44Madame la ministre, elle va nous dire,
17:46tous les mois, il faudrait verser un petit billet.
17:48C'est une idée qui est mise en place.
17:50Mais moi, quand j'entends des choses comme ça et que je suis en voiture,
17:52je m'arrête et je me dis,
17:54Stéphane, repose-toi, parce que là, il y a un problème.
17:56Il faut qu'ils arrêtent.
17:58Et eux, là-haut, tous nos politiques,
18:00moi, j'en ai marre de ces gens-là.
18:02Et qui participe à tout ça ? Parce qu'il y en a ras-le-bol.
18:04Eux, ils n'ont qu'à se lâcher un peu d'argent.
18:06Ils sont logés et nourris au frais de la princesse
18:08avec mon argent.
18:10Ras-le-bol. Et je reste poli.
18:12Stéphane,
18:14j'entends votre colère.
18:16Restez avec nous. Maïté arrive.
18:18Maïté débarque. Ma chère Maïté, bonjour.
18:20Bonjour.
18:22Stéphane était en Vendée.
18:24Où êtes-vous, vous, Maïté ?
18:26Je suis dans les Hauts-de-France.
18:28J'ai une voix un petit peu bizarre
18:30parce que j'ai la grippe, mais je vais absolument
18:32vous appeler.
18:34Je suis dans les Hauts-de-France,
18:36plus précisément dans le département du Nord.
18:38Et je suis retraitée
18:40de l'éducation nationale
18:42depuis le 1er avril 2020.
18:44Et ce n'est pas un poisson.
18:48Et donc,
18:50moi, j'ai une surcote
18:52de retraite
18:54parce que j'ai cotisé
18:56très longtemps.
18:58J'ai commencé à cotiser
19:00en deuxième année de fac.
19:02Parce que,
19:04ayant été mise à la porte
19:06chez mes parents, il me fallait
19:08un travail d'appoint.
19:10Moi, c'est pareil.
19:12Ce n'était pas les heures de cours
19:14et les travaux dirigés et tout ça.
19:16Moi, c'était du 60 à 80 heures
19:18de travail par semaine.
19:20Et donc, il fallait en plus
19:22absolument que je décroche
19:24mes concours parce que
19:26je ne pouvais pas me permettre de redoubler.
19:28Donc, j'ai commencé
19:30à travailler.
19:32Et vous êtes partie
19:34à la retraite à quel âge ?
19:36Je suis partie à la retraite
19:38à 63 ans.
19:40Alors, Maïté, très bien. On comprend mieux
19:42votre trajectoire. On a compris
19:44qui vous étiez. Vous êtes dans le département
19:46du Nord. Vous ne vous êtes pas exprimée
19:48sur le principe, la philosophie
19:50de ce qu'on demande. Faire payer les retraités
19:52qui gagnent plus de 2000 euros
19:54par mois pour venir en aide
19:56à la Sécurité Sociale.
19:58Je suis absolument contre.
20:00Vous êtes contre ? Absolument contre
20:02les retraités qui ont plus...
20:04Ma retraite est de 3000 euros.
20:06J'ai eu 3 ans de retraite
20:08en pensant que pour faire évoluer
20:10le traitement...
20:12On vous entend mal,
20:14Maïté. Mettez-vous près de la fenêtre.
20:16Je vais essayer de parler
20:18plus fort. Voilà.
20:20Alors, pour
20:22faire évoluer le traitement
20:24d'un fonctionnaire, ça ne passe que par des concours.
20:26Donc,
20:28j'ai passé l'agrégation à 50 ans
20:30pour être sûre d'avoir
20:32une retraite correcte. Vous êtes
20:34agrégée de quoi, Maïté ? Je suis
20:36agrégée d'allemand.
20:38Pour la passer, mon agrégation,
20:40je l'ai tentée 4 fois.
20:42Donc, j'ai attaqué vraiment la falaise.
20:44Mais je l'ai eue.
20:46Et donc, cette retraite,
20:48pourquoi est-ce que je voulais absolument
20:50avoir une bonne retraite ? C'était
20:52pour que mes enfants n'aient pas
20:54à payer pour moi
20:56au moment où j'aurais besoin
20:58d'entrer en EHPAD ou quelque chose
21:00comme ça.
21:02Je suis propriétaire
21:04d'un appartement. J'ai
21:06acheté cet appartement lorsque
21:08j'ai pu le financer sans crédit.
21:10Donc, je suis propriétaire
21:12depuis 2019.
21:14Mais alors, c'est intéressant, mais
21:16beaucoup de gens qui vous écoutent doivent dire
21:18justement, alors,
21:20qu'on aille lui prendre un peu d'argent,
21:22Maïté, pour financer la sécu.
21:24Qu'on aille lui prendre un peu d'argent pour financer la sécu.
21:26Ben oui, cette pauvre conne,
21:28elle a bossé toute sa vie.
21:30Elle a fait des efforts, elle fait des restrictions,
21:32etc. Ben voilà,
21:34ça, c'est une bonne
21:36vache à l'éattraire.
21:38Vous êtes une privilégiée dans l'idéologie
21:40française.
21:42Il ne fallait pas bosser comme ça, Maïté.
21:44Ah ben non, il ne fallait pas bosser comme ça.
21:46Là, toutes les semaines,
21:48je vais à l'hôpital de Lille,
21:50au CHU.
21:52Je vais en train et puis,
21:54après, je prends le métro.
21:56Ben, j'ai droit à un VSL.
22:00Ben enfin, pourquoi tu prends le train et le métro ?
22:02T'es dingue, il faut prendre le taxi.
22:04Il est gratuit.
22:06Donc, ça,
22:08je ne comprends pas cet état d'esprit.
22:10Intéressant, ce que dit Maïté.
22:12Moi, j'adore. C'est totalement ce que je pense.
22:14Je vous le dis franchement, de temps en temps, je ferais bien de me taire,
22:16mais là, c'est ce que je pense. Restez avec nous, Maïté.
22:18Je trouve que vous débrouillez très bien pour quelqu'un qui a la grippe
22:20et qui est au fond de son lit.
22:22Restez avec nous dans un instant, Maïté.
22:24On fera réagir ceux qui nous appellent au 3210.
22:26Petite musique qui nous annonce Céline.
22:28Jean-Alphonse Richard vient d'entrer dans ce studio.
22:30L'heure du crime, ce sera à 14h.
22:32Avec quel menu, Jean-Alphonse, aujourd'hui ?
22:34Alors, Céline et Eric,
22:36et à nos auditeurs et auditrices, je propose aujourd'hui
22:38l'affaire Marine Boisserand,
22:40assassinée dans la maison familiale.
22:42Elle avait 20 ans. C'était dans le Rhône,
22:44en octobre 2005. 12 coups de couteau.
22:46Dans cette affaire, il n'y a pas de vol, il n'y a pas de viol,
22:48mais il y a véritablement un acharnement à tuer.
22:50Alors, au fil des années,
22:52parce que ça fait 20 ans, cette histoire,
22:54on va s'intéresser à un SDF, à un schizophrène
22:56qui vient de tuer un petit garçon
22:58ou encore au dernier petit ami de Marine.
23:00Aurait-il tué par dépit amoureux ?
23:02Eh bien, en dépit de toutes ces pistes,
23:04il n'y a rien. 20 ans après,
23:06toujours les mêmes questions pour le papa.
23:08Eric Boisserand, c'est lui
23:10qui avait trouvé le corps de sa fille
23:12derrière le canapé dans la maison.
23:14Évidemment, ce souvenir, il est toujours en lui
23:16à raconter, ainsi que toute sa famille.
23:18Il va nous raconter tout à l'heure, dans l'heure du crime,
23:20à 14h, son combat, ses doutes
23:22et ses convictions. C'est l'affaire
23:24Marine Boisserand. Je vous attends
23:26à 14h dans l'heure du crime.
23:28A tout à l'heure.
23:30Et on continue avec vous, les amis,
23:32au 3210. Maïté a fait réagir pas mal.
23:34On écoutera les réactions tout de suite.
23:36Céline Landreau et Eric Brunet.
23:38Les auditeurs ont la parole
23:40sur RTL.
23:42Vous écoutez RTL Midi.
23:44Les auditeurs ont la parole.
23:46Ces films et leurs répliques
23:48ont marqué le cinéma des années
23:5070 et 80.
23:52On a appris en fin de matinée le décès
23:54de Bertrand Blié, réalisateur
23:56notamment de tenues soirées, des valseuses
23:58ou de buffets froids. Il avait 85 ans.
24:00Vous souhaitez lui rendre hommage.
24:02Ces films vous ont marqué.
24:04Appelez-nous 3210. On revient dans 60 secondes.
24:06Céline Landreau et Eric Brunet.
24:08Les auditeurs ont la parole
24:10sur RTL.
24:12Je trouve que
24:14les retraités qui gagnent
24:16plus de 2500 euros
24:18par mois n'ont pas
24:20volé leur retraite.
24:22Ils ont travaillé toute leur vie.
24:24Ecoutez, vraiment,
24:26ils se foutent de notre gueule. Il y en a
24:28assez.
24:30C'est Béatrice qui réagit
24:32à ce projet annoncé par la ministre du
24:34travail, Astrid Panossian-Bouvet,
24:36qui dit à partir de 2000, 2500 euros,
24:38les retraités peuvent
24:40faire un effort supplémentaire pour la sécurité sociale.
24:42On précise quand même que le
24:44système, ce n'est pas de cotiser pour
24:46sa propre retraite directement,
24:48qu'on est dans un système
24:50solidaire par répartition
24:52et donc on n'est pas dans un système de
24:54capitalisation où on cotise pour soi
24:56en France.
24:58Vous avez raison.
25:00Joël est avec nous au 3210.
25:02Ma chère Joël, bonjour.
25:04Oui, bonjour.
25:06Moi, je
25:08vous écoute depuis tout à l'heure.
25:10Je pense que tout le monde
25:12a un peu raison, mais
25:14je pense aussi qu'on
25:16peut aussi, comment dirais-je,
25:18améliorer un peu
25:20tout ce qui a été dit.
25:22On vous écoute, Joël.
25:24Améliorer.
25:26Alors, écoutez, 2000 euros,
25:28ça me paraît léger.
25:30Parce que je trouve que 2000 euros,
25:32maintenant, actuellement,
25:34ça fond vite.
25:36Oui.
25:38Mais quand on a
25:40une retraite qui dépasse
25:42les 2000, 3000
25:44voire plus,
25:46franchement, se priver
25:48d'un restaurant pour
25:50participer à la
25:52relève de la sécurité sociale,
25:54ça ne me paraît pas
25:56outrageant.
25:58Je ne suis peut-être pas
26:00d'accord avec vous, M. Brunet,
26:02que vous parlez
26:04qu'il y a
26:06d'autres solutions.
26:08Sûrement, oui, il y en a d'autres,
26:10mais pourquoi pas faire en même temps...
26:12Le problème, Joël,
26:14c'est vrai qu'on vous dit ça,
26:16on a 3000 euros de retraite,
26:18pourquoi pas se priver d'un restaurant ?
26:20Le problème, c'est que ces gens qui ont 3000 euros
26:22de retraite sont l'objet
26:24de toutes les convoitises de la puissance
26:26publique et des politiques.
26:28Bien sûr, pour sauver la...
26:30Donc, il ne s'agit même pas de sauver
26:32la sécurité sociale, je vous le dis tout de suite.
26:34Il s'agit de récupérer 2 milliards,
26:36mais la sécurité sociale ne sera toujours pas sauvée.
26:38Donc, peut-être que dans 6 mois, il y aura
26:40un nouveau politique qui dirait... Peut-être qu'on
26:42pourrait leur prendre un peu plus, histoire
26:44de la re-sauver une deuxième fois.
26:46Et puis, pourquoi pas également, comme la France
26:48prend l'eau de toutes parts, aller demander
26:50à ces retraités qu'ils pourraient gagner
26:522800, 3000 euros, pourquoi pas leur dire
26:54écoutez, il faudrait peut-être aider
26:56également telle institution, il faudrait peut-être
26:58également, pour les retraites, peut-être
27:00cotiser de la vente pour les...
27:02Vous voyez, le problème, c'est que
27:04les actifs, ou ceux qui gagnent 2500, 3000 euros,
27:06sont taxés de toutes parts.
27:08Alors, c'est toujours facile de dire, ben, allons leur en prendre
27:10une nouvelle taxe. Ce n'est pas bien grave.
27:12Vous voyez ce que je veux dire, Joëlle ?
27:14Oui, je comprends. À ce moment-là, oui, c'est une histoire
27:16sans fin. Et puis, on va
27:18gratter, gratter.
27:20Mais, il faut rester
27:22aussi un peu raisonnable.
27:24Écoutez, moi, là, un exemple.
27:26Je vais,
27:28ces jours-ci, avoir deux
27:30traitements, ce mois.
27:32Le premier traitement
27:34coûte 2500 euros
27:36et le second, 1500.
27:38On ne paye rien.
27:40Rien du tout.
27:42Donc, je pense aussi que quand on vieillit,
27:44on a besoin de traitements supplémentaires
27:46et que quand on est
27:48aisé, on peut aussi participer.
27:50Un minimum.
27:52Voilà.
27:54J'ai peut-être
27:56un sens de la solidarité
27:58que non pas...
28:00Mais, Joëlle, j'entends ce que vous dites,
28:02mais il se trouve que la France, sur
28:04200 pays dans le monde, est le pays
28:06le plus redistributif
28:08de l'humanité tout entière.
28:10Les Français qui paient des impôts sont déjà
28:12très solidaires et les retraités
28:14sont déjà très solidaires. Vous dites, j'ai un sens
28:16de la solidarité comme s'il n'y en avait pas.
28:18Mais, on est déjà la démocratie occidentale
28:20la plus solidaire du monde. Il n'y en a pas
28:22qui nous dépassent. Donc, c'est pour ça que
28:24il ne faut pas non plus culpabiliser
28:26les retraités ou les citoyens français
28:28qui sont des contribuables déjà très
28:30solidaires.
28:32Il ne s'agit pas de les culpabiliser.
28:34Mais, si à un moment précis,
28:36il y a le feu à la maison comme en ce
28:38moment, peut-être une action
28:40ponctuelle. Peut-être. Pourquoi pas ?
28:42Pourquoi pas ? Ponctuelle,
28:44mais pas de manière
28:46définitive.
28:48Moi, personnellement,
28:50ça ne me dérangerait pas.
28:52Mais, effectivement,
28:54les abus, n'en parlons pas de la
28:56Sécu. J'ai entendu la
28:58pharmacienne qui parlait
29:00des voyages en
29:02VSL. Moi,
29:04j'ai des traitements, je les refuse.
29:06Je pars en voiture.
29:08Voilà.
29:10C'est vrai qu'il faudrait...
29:12On peut en appeler aussi au civisme
29:14sur toutes ces questions-là pour ne pas creuser
29:16un trou qui est déjà assez béant.
29:18Merci,
29:20Joël. Je suis désolée, on va faire
29:22tourner la parole. On va accueillir Nadine,
29:24également. Bonjour, Nadine.
29:26Bonjour.
29:28Alors, Nadine, elle est très en colère.
29:30Elle est prête à descendre dans la rue.
29:32Ah, carrément ?
29:34J'en peux plus.
29:36On est toujours
29:38les vingt chalets.
29:40Tout ce que je voulais dire a déjà été dit.
29:42Moi, je voudrais insister sur
29:44le fait qu'il y a
29:46longtemps, les gens qui travaillaient, même en usine,
29:48ils arrivaient à faire
29:50construire leur maison,
29:52à vivre, à s'acheter une voiture. Aujourd'hui,
29:54ils ne peuvent plus rien parce qu'entre-temps,
29:56on a eu les 35 heures.
29:58Et le déclin de la France,
30:00si vous étudiez bien, le déclin de la France,
30:02il a commencé avec les 35 heures.
30:04Ça a été le début de la paupérisation
30:06des salariés. Alors
30:08qu'aujourd'hui, on vienne encore
30:10nous réclamer des sous
30:12alors que nous, on est
30:14peut-être une des générations qui a le plus
30:16cotisé. On a cotisé pour
30:18nos parents, pour nous
30:20aussi, mais on
30:22nous a dit, le bon cotisation,
30:24c'est pour payer les retraités d'aujourd'hui.
30:26Et aujourd'hui, on vient encore nous matasser.
30:28Ah non, c'est pas possible.
30:30C'est pas possible. Il faut remettre
30:32les gens au boulot.
30:33Tout ça à cause des manquements de l'État.
30:35C'est ça qui est terrible. Appelez à la solidarité.
30:37Nadine, je suis d'accord avec vous. C'est très bien la solidarité.
30:39Soyons davantage solidaires.
30:41Mais le problème, c'est que l'État est un pécunieux avec
30:43un budget en déficit depuis les années 70.
30:45Chaque année.
30:47La France est devenue le tonneau
30:49des Danaïdes. Tant qu'on n'aura pas
30:51bouché les trous, on pourra toujours
30:53le remplir et on n'en aura jamais assez.
30:55Et il faut
30:57arrêter de subventionner tout
30:59et n'importe quoi. Il faut arrêter de payer les gens
31:01à ne rien faire.
31:03C'est pas possible.
31:05C'est pas possible.
31:07En attendant, la sécurité sociale
31:09est en très lourd déficit. Il va falloir
31:11trouver des solutions.
31:13Vous remettez les gens à travailler à 40 heures.
31:15Payez 40 heures.
31:17Ça fera des cotisations de plus.
31:19Pour la sécurité sociale.
31:21Pour les retraites.
31:25Attendez, Nadine.
31:27Bougez pas. Beaucoup d'appels au 3210.
31:29J'essaie de passer la parole à tout le monde.
31:31Avec Céline, Jean-Pierre. Qu'en pense Jean-Pierre ?
31:33Bonjour Jean-Pierre.
31:35Bonjour à tous.
31:37Moi, certainement peut-être à contre-courant.
31:39Je suis tout à fait favorable
31:41à cet effort collectif
31:43qui doit finalement préserver
31:45ce magnifique système.
31:47Je suis quand même assez d'accord
31:49avec un certain nombre d'intervenants
31:51en disant, c'est sûr que
31:53je gagne à peu près 2500 euros.
31:55Moi, je suis d'accord pour faire un effort.
31:57Il faut que chacun fasse un effort.
31:59Mais bien évidemment, ça n'exclut pas
32:01les efforts faits par l'État.
32:03Parce que c'est vrai que quand je vois Stéphane
32:05qui s'énerve, il a bien raison.
32:07Il donne l'exemple. Mais il faut que chacun
32:09amène sa pierre à l'édifice.
32:11Et en tant que citoyen, en tant qu'auditeur,
32:13d'ailleurs, une fois que vous demandez plus souvent à vos auditeurs
32:15qu'est-ce qu'ils seraient prêts eux-mêmes à faire
32:17comme effort les concernant directement.
32:19Parce qu'on est assez fort pour
32:21pointer du doigt Pierre, Paul, Jacques.
32:23Ce qui serait souvent vrai.
32:25Comme la pharmacienne qui évoque
32:27la multiplication, l'utilisation des médicaments.
32:29Les chômeurs,
32:31les ceci, les cela.
32:33À titre individuel, qu'est-ce qu'on est chacun prêt à faire ?
32:35Moi je suis tout simplement prêt
32:37à faire un effort sur ma retraite
32:39pour sauver notre système.
32:41Le problème c'est que
32:43vous ne le sauverez pas Jean-Pierre.
32:45Vous croyez qu'en faisant un effort
32:47et en mettant 2 milliards comme ça, vous allez sauver
32:49la Sécu, ce serait trop beau. Dans ce cas, tout le monde
32:51dit ok, on y va.
32:53Vous savez très bien qu'elle ne sera pas sauvée dans 2 ans
32:55parce qu'on vous ponctionne quelques
32:57euros supplémentaires. Malheureusement,
32:59le cœur de la tragédie française est là.
33:01Non, mon raisonnement c'est que
33:03tout un tas de leviers
33:05qui soient activés mais en même temps.
33:07Hier, vous parliez d'une journée
33:09de travail supplémentaire pour les salariés.
33:11Ça aussi, j'y suis favorable.
33:13Et tout un tas de choses, d'autres
33:15leviers qu'il faut utiliser.
33:17Il faut utiliser aujourd'hui tous les leviers
33:19qui sont disponibles.
33:21Merci Jean-Pierre, Nadine, Joël,
33:23Maïté, Stéphane, Grégory.
33:25Ça a été un débat
33:27magnifique.
33:29J'étais très emballé aujourd'hui.
33:31Dans un instant, on parle d'une actualité
33:33que nous avons découverte ce matin.
33:35On a appris en toute fin
33:37de matinée le décès de
33:39Bertrand Blié, le cinéaste qui nous a
33:41quittés hier soir.
33:43C'est l'occasion de rendre hommage à cet homme
33:45qui a marqué le cinéma français
33:47de son empreinte.
33:49Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL
33:51ou au 3210.
33:53Les auditeurs ont la parole.
33:55Eric Brunet et Céline Landreau
33:57sur RTL.
33:59Par de quoi ?
34:01J'ai eu besoin de te voir, de te toucher.
34:03Je t'aime, tu sais.
34:05Je t'aime pas comme au début.
34:07Je t'aime plus
34:09qu'au début.
34:11Et moi aussi, je t'aime.
34:15Extrait, Céline, du film
34:17Trop belle pour toi.
34:19L'un des grands films de Bertrand Blié
34:21dont on a appris la disparition en fin
34:23de matinée. Le cinéaste
34:25qui s'est éteint hier soir,
34:27il avait 85 ans
34:29et qui a marqué vraiment le cinéma français.
34:31Antoine Lérisson.
34:33C'est vraiment en plus une empreinte particulière.
34:35Bertrand Blié, c'est un cinéma vraiment
34:37à part. Il a le cinéma qui coule
34:39dans ses veines. C'est le fils de Bernard Blié.
34:41Il faut toujours rappeler ça parce que je pense
34:43que c'est ce qui a aussi construit sa culture du cinéma.
34:45C'est d'ailleurs là qu'il a commencé
34:47puisqu'il a commencé en tant qu'assistant réalisateur
34:49au tout début des années 60 pour les films
34:51de Georges Lautner. Georges Lautner
34:53qui a beaucoup fait tourner son père, Bernard Blié.
34:55Et ensuite, il a vraiment fait
34:57un chemin à lui en 50 ans de cinéma.
34:59Un chemin tortueux
35:01avec des polémiques et
35:03on pense évidemment à son entrée sur la scène du cinéma
35:05français. Entrée fracassante
35:07en 1974 avec
35:09Les Valseuses. Film
35:11critiqué, diversement
35:13apprécié et qui finalement
35:15avec les années est devenu culte.
35:17Avant d'être revu peut-être
35:19différemment aujourd'hui. C'est en tout cas un film
35:21qui a laissé personne indifférent et on a
35:23peut-être tous en tête des répliques ou des images
35:25de Patrick Devers, de Gérard
35:27Depardieu et de Miu Miu
35:29et de ce road trip assez dingue
35:31sur les routes de France avec d'ailleurs déjà à l'époque
35:33Carole Bouquet et son regard
35:35évanescent. Toute jeune
35:37Carole Bouquet à l'époque et puis ensuite
35:39Bertrand Blié, c'est d'autres films qui arrivent
35:41et là aussi c'est très particulier dans le cinéma
35:43à conjuguer succès public
35:45c'est vraiment un cinéma populaire
35:47que tout le monde connaît et film exigeant
35:49à la fois. On en parlait tout à l'heure, Buffet
35:51au froid en 1979
35:53qui lui vaut la reconnaissance éternelle
35:55de tous les cinéphiles et un peu
35:57de circonspection de certains des spectateurs
35:59Donc ça se passe dans une tour
36:01à la Défense, abandonnée
36:03Voilà, le quartier vient d'être construit
36:05à la Défense et donc personne n'y habite
36:07sauf dans un appartement
36:09et dans cet appartement il va s'y passer
36:11des choses étranges entre
36:13un comptable, un assassin
36:15et un voisin un peu étrange
36:17des scènes à la limite du surréalisme
36:19C'est presque du Buñuel parfois Bertrand Blié
36:21c'est en tout cas un réalisateur
36:23extraordinaire qui va continuer
36:25et on en parlait justement de Tenue de soirée
36:27c'est son plus gros succès public
36:29avec 3 millions d'entrées
36:31je vous propose qu'on l'écoute qui parle de ce succès
36:33C'est assez extraordinaire
36:35je dois dire que j'avais mis la barre
36:37plus bas, j'avais
36:39des ambitions beaucoup plus calmes
36:41parce que je trouvais que j'avais fait un film
36:43très difficile et j'avais peur
36:45que les gens soient un petit peu désarçonnés
36:47je m'aperçois que pas du tout
36:49je crois que le public est magnifique
36:51je crois que le public évolue à une vitesse fantastique
36:53et qu'un film qui il y a 10 ans aurait été classé
36:55art et essai devient un film populaire
36:57donc avoir un succès c'est très troublant
36:59c'est même beaucoup plus troublant
37:01qu'un échec mais deux coups sur coup
37:03alors là on commence à se poser des questions
37:05je vais certainement avoir des difficultés
37:07maintenant pour réapparaître
37:09là où on ne m'attend pas
37:11Sur son succès de Trop belle pour toi en 1989
37:13juste 3 ans après Tenue de soirée
37:15film aussi dingue
37:17toujours Gérard Depardieu avec qui il a tourné
37:198 fois, un de ses acteurs fétiches
37:21Josiane Balasco et Carole Bouquet
37:23et je vous propose d'en parler avec
37:25les auditeurs qui ont apprécié
37:27ces films, bonjour Béatrice
37:29oui bonjour Céline, bonjour Eric
37:31et bonjour Antoine
37:33vous avez un film particulièrement
37:35de Bertrand Blié que vous voudriez évoquer
37:37aujourd'hui
37:39oui dis donc là vous l'évoquiez
37:41juste avant, Trop belle pour toi
37:43c'est quand même un film qui a reçu le grand prix
37:45du jury du festival de Cannes en 1989
37:47et puis c'est un film qui a obtenu
37:49quand même 5 Césars
37:51racontez-moi Béatrice en deux mots
37:53l'histoire de Trop belle pour toi
37:55alors j'avoue
37:57l'histoire en deux mots
37:59j'avoue que le film ça fait très très longtemps
38:01que je l'ai vu puisqu'il a 35 ans
38:03c'était 89
38:05vous le résumez en 2-3 phrases
38:07j'avoue que j'aurais du mal mais je sais qu'à l'époque il m'avait marqué
38:09parce que Carole Bouquet
38:11elle était éblouissante dans ce film
38:13attendez Béatrice
38:15quand j'ai une idée derrière la tête je vous repasse le micro tout de suite
38:17Antoine Leiris
38:19c'est quoi l'histoire de Trop belle pour toi ?
38:21l'histoire de Trop belle pour toi c'est
38:23l'histoire d'un homme qui est un concessionnaire
38:25pour des voitures allemandes très chères
38:27interprété par Gérard Depardieu
38:29qui a une femme absolument magnifique
38:31incarnée par Carole Bouquet
38:33et qui va très étrangement
38:35commencer à tomber amoureux de sa
38:37secrétaire interprétée par
38:39Josiane Balasco
38:41trop belle pour lui
38:43comme toujours avec Bertrand Blié
38:45c'est essayer de retourner les choses
38:47essayer de nous déstabiliser
38:49il est marié avec Carole Bouquet
38:51et il tombe amoureux de Josiane Balasco
38:53Béatrice je vous repasse le micro
38:55oui donc ce film en effet
38:57a valu
38:59à Carole Bouquet
39:01le César du meilleur film qu'elle a reçu en 90
39:03et puis le meilleur acteur pour Gérard Depardieu
39:05et le meilleur film
39:07donc 5 César au total
39:09ce que j'ai pu remarquer dans la carrière
39:11de Bertrand Blié
39:13c'est sa fidélité qu'il a
39:15vous l'évoquiez aussi
39:17il y a quelques instants
39:19il a collaboré 8 fois avec Gérard Depardieu
39:21Jean-Pierre Mariel
39:23qui est aussi un grand
39:25acteur avec qui il a collaboré
39:274 fois et puis Patrick Devers
39:29Patrick Devers aussi a marqué
39:31le film Les Valseuses
39:33et puis n'oublions pas aussi notre histoire
39:35avec le film avec Alain Delon
39:37en 84 et Nathalie Baille
39:39je pense que ce sont des films
39:41c'est lui qui fait notre histoire
39:43c'est un chef d'oeuvre absolu
39:45j'ai adoré Baille Delon
39:47je ne me souvenais plus que c'était un film de Bertrand Blié
39:49c'est un film de Bertrand Blié en 1984
39:51c'est le retour
39:53dans le cinéma un peu moins
39:55flick story quoi d'Alain Delon
39:57il sort un peu des
39:59des rôles de flics etc
40:01ou de voyous
40:03pour revenir à un film
40:05plus sensible, plus personnel
40:07Véatrice
40:09ce que je peux dire
40:11c'est vrai qu'il a une filmographie
40:13très fournie
40:15et puis en effet
40:17il a fait tourner son père
40:19qui était l'acteur Bernard Blié
40:21sur plusieurs films
40:23et puis en effet il a une filmographie
40:25je pense que là
40:27j'avoue que son dernier film je crois qu'il date de
40:292019
40:31Cours exceptionnel
40:33et là je pense qu'avec son décès
40:35on va peut-être nous repasser quelques
40:37films à la télé, il y aura peut-être des hommages rendus
40:39avec un ou deux films qui seront télévisés
40:41et c'est vrai que ça nous permettra de redécouvrir
40:43un peu ses oeuvres
40:45c'est très subversif, limite j'allais dire c'est très punk
40:47trouver cette formule mais au fond
40:49il adorait toujours les
40:51situations disruptives
40:53c'est même un peu gênant pour un bourgeois
40:55convenu de regarder un film de
40:57Bertrand Blié parce que
40:59il cherche toujours à choquer un peu le bourgeois
41:01pour reprendre cette formule
41:03il a toujours cherché tout au long de sa filmographie
41:05ça justement, à choquer
41:07l'ensemble des gens et particulièrement
41:09à viser ce conservatisme
41:11bourgeois, cette petite tranquillité
41:13oui toute sa filmographie a effectivement
41:15ça comme but
41:17depuis Les Valseuses jusqu'à la fin
41:19qu'on voit exceptionnelle, même le bruit des glaçons
41:21qui lui permet de revenir sur le devant de la scène
41:23d'ailleurs Jean Dujardin qui jouait
41:25dans ce film là a posté un message
41:27assez émouvant sur les réseaux sociaux pour saluer
41:29cet amoureux des acteurs qui était
41:31Bertrand Blié et qui met en scène un écrivain
41:33face à son concert personnifié
41:35par Albert Dupontel, à chaque fois
41:37l'idée c'est de provoquer, provoquer, provoquer
41:39bonjour Françoise
41:41bonjour, et bien moi
41:43mon souvenir mémorable c'est Les Valseuses
41:45en 1974, j'avais 20 ans
41:47et vous allez nous raconter dans un instant
41:49pourquoi ce film vous a marqué
41:51si vous aviez été choqué ou pas
41:53à l'époque, à tout de suite Françoise
41:55Jusqu'à 14h
41:57Eric Brunet et Céline Landreau
41:59vous donnent la parole sur RTL
42:03Jusqu'à 14h
42:05les auditeurs ont la parole sur RTL
42:07Eric Brunet et Céline Landreau
42:09On n'est pas bien, si, paisible
42:11à la fraîche, décontracté
42:13du gland, et on bandera quand on aura
42:15envie de bander
42:19réplique culte
42:21des Valseuses que vous évoquiez
42:23avant la pause, Françoise
42:25si ma mémoire est bonne, vous disiez l'avoir vu
42:27à 20 ans
42:29vous avez choqué ce film ?
42:31non, mais c'est une comédie
42:33satirique de société
42:35sexualité débridée
42:37ma maman avait 50 ans
42:39elle m'a dit, juste pour résumer
42:41c'est un sacré film
42:43et elle m'a fait un clin d'oeil
42:45mais effectivement, Patrick Devers, Gérard Depardieu
42:47et Miu Miu, c'était fantastique
42:49et
42:51comment dire, c'est une satire de société
42:53et la question que je me pose
42:55est-ce que l'on pourrait réaliser ce type
42:57de film aujourd'hui
42:59sans le taxer de pornographique ?
43:01on va poser la question à Antoine Léris
43:03alors là, je ne fais pas partie
43:05du comité de supervision
43:07des films, mais
43:09effectivement, je, probablement que ce film
43:11là, serait réservé
43:13à un certain public
43:15puisqu'il y a effectivement de la sexualité explicite
43:17et puis des propos peut-être
43:19qui seraient condamnés
43:21aujourd'hui
43:23et des situations qu'effectivement
43:25on voit peut-être moins dans le cinéma
43:27français aujourd'hui, c'est possible
43:29c'était en tout cas un film qui était fait pour
43:31choquer, c'était pour marquer son entrée
43:33dans le cinéma, Bertrand Blié
43:35savait très bien ce qu'il faisait, quand bien
43:37même le tournage l'a emmené sur des endroits
43:39que peut-être il n'avait pas envisagé
43:41mais ce film là
43:43restera comme vraiment un marqueur de sa carrière
43:45et des années 70
43:47ça serait intéressant de voir
43:49si c'est celui qui va être choisi
43:51par les différentes chaînes pour
43:53rendre hommage à
43:55Bertrand Blié, je n'en suis pas
43:57certain, parce que
43:59la question c'est, est-ce qu'on peut aujourd'hui le montrer à tous
44:01les publics ? C'est un film qui
44:03a connu effectivement des allers-retours
44:05dans sa réception, d'abord
44:07très choquant et puis effectivement
44:09ensuite célébré pour sa liberté
44:11et puis aujourd'hui revu
44:13à l'aune effectivement de la question
44:15des rapports hommes-femmes et où le film
44:17est un peu discuté, où l'oeuvre de
44:19Bertrand Blié en général est un peu discutée
44:21puisque c'est un cinéaste
44:23qui s'est surtout concentré sur les acteurs
44:25hommes, qui a mis des années
44:27il le dit lui-même, je crois
44:29que c'est à partir de Trop belle pour toi qu'il a
44:31commencé à s'intéresser véritablement
44:33aux actrices, c'est donc quelque chose
44:35qu'il reconnaissait lui-même et voilà, effectivement peut-être
44:37que ce film là est aujourd'hui vu différemment
44:39il ne sera peut-être pas choisi par les télévisions
44:41on verra. Grégory a fait le 3210
44:43pour parler de Bertrand Blié
44:45disparu, nous l'avons appris ce matin
44:47disparu hier soir, donc Grégory
44:49bonjour. Oui bonjour
44:51Eric, Céline, bonjour à tous, bonjour Antoine
44:53Bonjour. Alors
44:55écoutez, Bertrand Blié
44:57c'était énorme
44:59c'est un très grand réalisateur, fils
45:01d'un grand acteur, avec un grand A
45:03fils de Bertrand Blié
45:05et justement
45:07étant fils
45:09d'un énorme acteur
45:11il a prouvé que
45:13il n'avait pas
45:15il pouvait trouver sa voix tout seul
45:17lui il a été réalisateur, c'était un
45:19grand monsieur, il a fait sa carrière
45:21sans pour autant
45:23se dire c'est grâce à mon père
45:25et il a fait
45:27il a réalisé de très très grands films
45:29donc oui effectivement il y a eu des valseuses, Buffet Froid
45:31Préparez vos mouchoirs
45:33et plein d'autres encore
45:35c'était quelqu'un, et moi ce que j'aimais
45:37chez Bertrand Blié
45:39c'était quelqu'un de discret
45:41c'est à dire, il était
45:43de temps en temps invité dans les émissions
45:45mais on le voyait pas trop dans les émissions
45:47il était discret
45:49il faisait sa carrière, sa très très belle carrière
45:51sans pour autant être
45:53sans arrêt à la télé
45:55dans les émissions ou à la radio
45:57je le trouvais discret
45:59c'est comme ça que je le ressentais, mais en tout cas
46:01c'est un très très grand monsieur qui nous quitte
46:03et vraiment j'ai été surpris, choqué
46:05et c'est vrai que c'est triste
46:07parce que c'est encore un grand
46:09il y a eu, dans le monde du cinéma
46:11il y a eu Arnaud Delon, il y a eu
46:13Michel Blanc il y a pas longtemps
46:15avec qui il avait travaillé d'ailleurs Bertrand Blié et Michel Blanc
46:17tout à fait, dans Tenue de soirée
46:19dans Tenue de soirée, quel film
46:21il a travaillé avec tous les acteurs du Splendide
46:23d'ailleurs notamment Christian Clavier
46:25avec qui il n'avait pas encore tourné
46:27pour Convoi Exceptionnel en 2019
46:29ouais c'est, en tout cas c'est
46:31il va nous manquer
46:33je ne sais pas si
46:35peut-être, je dis bien peut-être
46:37est-ce qu'il est de la même famille qu'Éric Brunet
46:39parce que je crois, je ne veux pas dire de bêtises
46:41que la mère de Bertrand Blié
46:43son nom de jeune fille c'était Brunet
46:45j'ai dit Brunet
46:47il n'est pas du tout de ma famille
46:49il y en a beaucoup de Brunet, c'est comme les Martin, les Bernard
46:51il y en a beaucoup
46:53j'ignorais que c'était
46:55par contre très rapidement Éric
46:57j'ai toujours pas reçu mes
46:59chocolats de Jeff Debrus
47:01le 12 décembre dernier le matin
47:03c'était à l'émission
47:05RTL Petit Matin
47:07et l'excellente animatrice Marina
47:09m'a dit que je recevrai chocolat Jeff Debrus
47:11alors si Marina l'a dit normalement
47:13elle ne ment pas, donc on va se renseigner
47:15on va la rappeler à l'ordre
47:17c'est promis Grégory
47:19avec Céline on va aller dans la régie, on va tout casser
47:21démonter chaque micro
47:23un par un jusqu'à ce que vous ayez
47:25reçu vos chocolats Jeff Debrus, on s'en occupe
47:27sérieusement mon cher Grégory
47:29on s'en occupe, merci de nous l'avoir rappelé, merci de votre témoignage
47:31il est 13h59
47:33les amis, merci beaucoup à vous
47:35Antoine Leiris d'être venu

Recommandations