Donald Trump veut soumettre les pays européens à des droits de douane

Sud Radio

hier

Avec Paul et Frédéric

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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Paul est avec nous dans le Lot-et-Garonne. Bonjour, Paul.

00:07— Oui. Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à toute l'équipe. — Bon. Vous voulez acheter des produits américains, Paul, ou vous voulez...

00:14Non, parce que vous produisez des fraises et des poivrons. Moi, je préfère vos fraises et vos poivrons. Je vous le dis tout de suite.

00:19— On fait des fraises, des poivrons, du foie gras. — Oui. Ça va. Ça me va. Ça me va. — Donc on fait du produit. Eh ben sans souci.

00:26— Oui, non. Le problème qu'on va avoir, nous, agriculteurs français, c'est qu'on a déjà une concurrence déloyale à l'intérieur de l'UE.

00:35Et les marchés américains, c'est pas quand même négligé pour certaines filières, notamment le vin, les spiritueux, le fromage, je pense.

00:44Donc ça va encore faire des difficultés supplémentaires. On est quand même dans une période compliquée.

00:51Ça fait un an que les mouvements agricoles ont commencé, à peu près, là. Et on n'a toujours pas de réponse claire.

00:56Alors on nous met ça sur l'instabilité avec la censure et autre. En fait, il n'y a plus d'argent au niveau de l'État.

01:03Ça fait un petit moment qu'on comprend qu'ils nous mènent en bateau, quoi. Il nous faut tourner en Rome. Voilà.

01:07Concernant Trump, eh ben lui, il fait son boulot de président américain. Ce qu'on voudrait, nous, c'est que le président français

01:13et les dirigeants européens fassent leur travail. — Ça veut dire quoi ? Ça veut dire comment répondre...

01:20Comment répondre aux injonctions de Donald Trump ? — Eh ben aujourd'hui, c'est-à-dire que c'est plus ou moins des menaces.

01:28Donc ça veut dire qu'il va falloir négocier. Si, dans une négociation, il y en a un qui a des gros bras et que l'autre,

01:34il se met à plat ventre, ça marche pas. Il faut que l'Europe soit forte. — Faut que l'Europe soit forte ?

01:40— On ne produit presque plus rien. Le drame, il est là, aujourd'hui. On est obligés d'importer, d'importer, d'importer.

01:46Et le drame, il est là. On est tributaires des pays étrangers. — Ben merci, Paul. — C'est notre principal problème.

01:53— Ben merci, Paul. Nous reviendrons. Évidemment, nous reviendrons sur le sujet. Nous défendrons, je peux vous dire,

01:58la production française. Merci, Paul. Frédéric est à Carcassonne. Bonjour, Frédéric.

02:03— Oui, bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous. — Merci d'être avec nous. Alors maître les retraités qui touchent des pensions

02:11supérieures à 2 000 ou 2 500 € à contribution, vous en pensez quoi ? — Alors moi, je touche plus que 2 500 € de pension.

02:20Mais j'ai travaillé 45 ans. Franchement, je suis contre cette mesure. De plus, actuellement, les enfants travaillent de plus en plus tard,

02:32parce qu'ils font des études. On a des petits-enfants. Les retraités sont sans arrêt mis à contribution par leur famille.

02:40Je pense qu'il y a des mesures d'économie à faire ailleurs. Il y a des tas d'organismes obscurs, là. Vous savez, il y a des commissaires au plan, là.

02:49On sait pas ce qu'ils ont fait pendant des années. Ils sont payés. On a des Ségolènes royales qui sont diplomates d'épaule,

02:55qui n'ont rien fait, mais qui ont été payés. — Mais c'est fini, ça. C'est fini. Oui, c'est fini.

02:59— Oui, ben oui, mais ça y était quand même. Ça existe toujours. Et après ça, on a des tas d'organismes. On a les villes,

03:06les agglomérations, les départements, les régions, les États, l'Europe. Tout ça, on donne de l'argent.

03:11Peut-être qu'un moyen de réduire les coûts de tout ça est réduire un peu pour économiser, quoi.

03:17— Eh ben vous avez raison. Et d'ailleurs, je vais essayer de recevoir très vite le ministre de l'Aménagement du territoire pour voir tout cela.

03:23Éric Ciotti sera mon invité. Il se présente comme le milléi français. Attention, parce qu'il y a 54% de taux de pauvreté en Argentine.

03:32Je veux bien que milléi réussissent, mais enfin ils laissent de côté la moitié de la population argentine.

03:37Bien. On reviendra sur tout cela tout à l'heure. Merci, Frédéric, d'avoir été avec nous. Il est quelle heure ?

03:44Il est 8 h 1, Sud Radio.