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Mercredi 22 janvier 2025, SMART PATRIMOINE reçoit Guillaume-Olivier Doré (Chief Investment Officer, Tudigo) et Julien Potier (Directeur Général Adjoint, NextStage AM)

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00:00Et nous enchaînons à présent avec enjeu patrimoine, un enjeu patrimoine consacré
00:08au non-coté.
00:09La question que l'on va se poser aujourd'hui, c'est peut-on avoir des convictions en capital
00:12investissement lorsque l'on est un particulier ? Pour en parler, nous avons le plaisir de
00:15recevoir deux experts donc du non-coté sur le plateau de Smart Patrimoine.
00:19On a le plaisir d'accueillir tout d'abord Guillaume-Olivier Doré.
00:22Bonjour Guillaume-Olivier Doré.
00:23Bonjour, enchanté.
00:24Vous êtes Chief Investment Officer chez Tudigo et à vos côtés, on a le plaisir d'accueillir
00:28également Julien Potier.
00:29Bonjour Julien Potier.
00:30Bonjour Nicolas.
00:31Vous êtes Directeur Général Adjoint de Next Stage Asset Management.
00:34Alors, la différence entre Tudigo et Next Stage AM, c'est que Tudigo s'adresse essentiellement
00:39aux particuliers via une plateforme, là où Next Stage est un fonds de private equity
00:43plus classique si je puis dire.
00:45Alors plus classique oui, mais à destination d'une clientèle à la fois institutionnelle
00:49mais aussi d'épargner en particulier via nos partenaires distributeurs.
00:52Même question pour tous les deux, est-ce que vous sentez depuis 2023-2024 cette appétence
00:58montée pour le non-coté de la part des investisseurs particuliers, peut-être Guillaume-Olivier
01:01Doré pour commencer ?
01:02Oui effectivement, depuis maintenant même plus que ça, 4-5 ans, le monde du capital
01:07d'investissement a découvert les particuliers, il a redécouvert les particuliers.
01:09On l'a vu, cette classe d'actifs est devenue la classe d'actifs dans laquelle on cherche
01:14du rendement.
01:15Effectivement, les autres types de placements ne sont pas totalement en termes de rendement
01:23et de facto, beaucoup des professionnels du capital d'investissement sont venus à cette
01:27classe d'actifs.
01:28A travers des partenaires ou à travers leurs propres fonds.
01:30Et je dirais aussi peut-être pour compléter ce que tu disais, qu'il y a un réel engouement
01:38aussi à un essor de cette classe d'actifs avec un marché qui s'ouvre parce qu'on est
01:42vraiment dans du concret, c'est un peu la force de notre métier, on travaille finalement
01:46une matière vivante puisqu'on accompagne des PME, des ETI partout en France ou en Europe
01:52et donc je pense que l'épargnant en fait, évidemment, il est sur une logique d'épargne
01:59productive avec une performance, mais évidemment une quête de sens et aujourd'hui, on a la
02:07chance notamment en France d'avoir un tissu particulièrement foisonnant de PME et d'ETI
02:15qui ne cherchent finalement qu'à innover et en fait, on est là aussi pour les accompagner
02:19dans cette prochaine étape.
02:21Et avec un secteur, Guillaume-Olivier Doré, on le voit régulièrement avec France Invest
02:24qui accueille les particuliers, qui est content de voir aussi leur épargne se flécher de
02:28plus en plus vers…
02:29Exactement.
02:30Le capital investissement accueille les particuliers avec les bras ouverts depuis maintenant 4-5
02:33ans.
02:34La classe d'actifs est extrêmement vaste, c'est-à-dire que ça va effectivement des
02:37start-ups, c'est aussi ça qui a démocratisé un peu le capital investissement de nos côtés,
02:41c'est des start-ups au départ.
02:42Mais on n'investit pas que dans des start-ups quand on fait du capital investissement.
02:45Puis évidemment, les entreprises de croissance, entreprises de croissance, PME, ETI, donc
02:47maintenant, la classe d'actifs est ouverte à tous les… toutes les classes d'actifs
02:51sont ouvertes aux particuliers à travers des plateformes comme Tudigo, à travers des
02:54fonds d'investissement comme nous, comme nos deux partenaires en ont aussi, ou à travers
02:59des gens qui font des groupements de structures.
03:02On a aujourd'hui une classe d'actifs qui est complètement ouverte aux particuliers
03:06avec des fonds qui sont devenus des fonds maintenant agréés par l'AMF.
03:08Et l'AMF a accepté que les particuliers aillent de plus en plus sur ces projets.
03:12Donc, lui, c'est contrôlé et organisé à travers l'autorité du marché financier.
03:15Quand on fait du capital investissement, maintenant, le particulier fait partie de
03:19l'équation, Julien Potier ?
03:21Évidemment, et on salue évidemment toutes les évolutions réglementaires avec la loi
03:29PAC des 2019 et maintenant la loi Industrie Verte qui a été annoncée fin 2024.
03:35Donc, ça va dans le bon sens.
03:37Nous, effectivement, chez Nextage, ça fait une dizaine d'années qu'on travaille pour
03:40essayer justement d'intégrer cette classe d'actifs dans l'assurance vie, dans le plan
03:47épargne et retraite.
03:48Donc, oui, un grand oui.
03:50Aujourd'hui, c'est plus ou moins chose faite quand même sur ces sujets-là.
03:53Donc, ça montre qu'il y a de l'évolution réglementaire, on en parle de plus en plus,
03:56il y a cette volonté du secteur de la gestion du patrimoine.
04:00Est-ce que pour autant, quand on est particulier et qu'on va sur cette classe d'actifs qui
04:04était avant une classe d'actifs destinée aux professionnels, on a la possibilité d'avoir
04:09des convictions d'investissement ou je dirais même, je poserais même ma question un peu
04:12différemment pour les deux professionnels que vous êtes.
04:14Est-ce que c'est une bonne idée quand on est particulier d'avoir des convictions d'investissement
04:17sur le private equity ou est-ce qu'il faut laisser ça finalement aux professionnels
04:20du secteur ? Guillaume-Olivier Doré, je sens que vous avez relevé le micro.
04:23Oui, effectivement, on a des particuliers qui ont des convictions, c'est une certitude.
04:28Beaucoup d'engouement sur les typologies d'entreprise et souvent, ce sont des convictions qui sont
04:33liées à des convictions personnelles.
04:34Les gens repercutent naturellement leurs propres convictions personnelles à travers
04:38leurs investissements.
04:39Nous, ce qu'on dit souvent chez Tuligo, c'est qu'il faut en plus de cela, diversifier.
04:43Ce n'est pas parce qu'on adore les startups qu'il faut être complètement ennemi de ses
04:46propres intérêts et ne pas aller chercher de la performance obligataire avec des fonds
04:50obligataires, avec des ETI, des PME ou des fonds eux-mêmes.
04:53Donc, il faut absolument diversifier son allocation parce qu'on est dans un risque-rendement qui
04:57n'est jamais complètement le même en fonction de la classe d'actifs dans lequel on investit.
05:00Des convictions trop fortes, finalement, ça peut se mettre en risque.
05:03Exactement et on se met en risque sans s'en rendre compte parce qu'effectivement, on a
05:07ce syndrome-là.
05:08Alors qu'effectivement, certains Warren Buffett disaient qu'il faut investir dans ce qu'on
05:11connaît.
05:12Bien sûr.
05:13Il y a une différence entre connaître les choses et y appliquer ses propres convictions.
05:17En fait, je dirais que ça demande aussi énormément de pédagogie, de la pédagogie de notre part,
05:22nous, en tant qu'investisseurs, vis-à-vis de nos clients.
05:26C'est pour ça que, par exemple, chez nous, on a la même qualité d'information et de
05:30reporting pour l'ensemble de nos clients.
05:32Il faut du concret et il faut expliquer aussi en quoi consiste notre métier et la création
05:36de valeur qu'on apporte puisque c'est un métier d'expérience.
05:39Quand vous dites à l'ensemble de nos clients, c'est-à-dire que l'investisseur averti comme
05:42le particulier un peu moins averti ?
05:43En fait, nous, chez Nextage, on travaille évidemment avec des investisseurs institutionnels
05:48mais aussi avec toute une myriade de partenaires que je salue qui distribuent nos véhicules
05:52et en fait, on les accompagne aussi en animation commerciale pour aller voir aussi les conseillers
05:58et les clients finaux et leur expliquer aussi les différentes catégories au sein du capital
06:03d'investissement.
06:04Nous, chez Nextage, on fait du capital développement.
06:06C'est vraiment la phase finalement d'accélération très forte et de changement d'étape d'une
06:12PME.
06:13Cette pédagogie, elle est juste clé.
06:15Rien que ça, ce n'est pas forcément évident à comprendre pour un particulier, de comprendre
06:20pourquoi est-ce que c'est intéressant de se positionner sur ce moment précis de l'entreprise
06:25et pas les startups dont on parlait avant ou alors l'ETI qui sera peut-être moins
06:29risquée potentiellement.
06:30Surtout parce qu'il faut quand même rappeler qu'on est sur un investissement qui a une
06:34relative illiquidité, qui a un horizon de placement qui est plutôt long terme et que
06:39même si évidemment les statistiques, notamment de France Invest, montrent que c'est une catégorie
06:44qui surperforme les autres classes d'actifs, la performance n'est jamais sécurisée.
06:51C'est pour ça que la pédagogie est vraiment clé notamment vis-à-vis des épargnés en
06:55particulier sur cette classe d'actifs.
06:57Guillaume Olivier Doré, quand on parle de non coté ou de capital investissement à
07:03des particuliers, on entend souvent surperformance par rapport à d'autres classes d'actifs.
07:08On regarde aussi la performance au global du secteur, pas forcément ce qui est adressé
07:12aux particuliers, mais aussi illiquidité.
07:14C'est surtout le deuxième point qu'il faut avoir en tête lorsqu'on investit dans
07:18une entreprise.
07:19C'est du temps long et il faut accepter le temps de développement de l'entreprise ?
07:22Oui, il faut accepter le temps de développement de l'entreprise et surtout le temps de la
07:25création de valeur.
07:26Au-delà même de l'entreprise elle-même qui se développe, il faut que ça se matérialise
07:31dans les chiffres et dans la création de valeur pour l'investisseur.
07:34Il est extrêmement important d'avoir ce travail pédagogique en expliquant que ce
07:38sont des cycles longs.
07:39Aujourd'hui, pour être très clair, investir dans une start-up, c'est rester au capital
07:43entre 7 et 10 ans pour générer de la plus-value.
07:47La dage dit qu'un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse.
07:51Malheureusement, les arbres tombent avant que la forêt pousse.
07:53On a quand même ce cycle assez long avec des premiers échecs qui arrivent assez vite
07:56dans un portefeuille.
07:57A l'inverse, cette proportion change lorsque la maturité des entreprises devient de plus
08:01en plus élevée, mais la création de valeur est moins rapide avec des cycles plus courts.
08:06Il faut absolument mixer ces plusieurs types de stratégies et aujourd'hui de plus en
08:10plus, en tout cas chez Utigo, on a de plus en plus de choses qui ressemblent plus à
08:15des PME de croissance.
08:16Des entreprises qui sont déjà installées, qui sont pignons sur rue, qui sont déjà
08:20rentables et qui ne dépendent pas du coût de l'investissement qui va être fait dedans,
08:25mais qui va leur permettre d'accélérer.
08:27C'est effectivement du capital croissance.
08:30En donnant un exemple concret, vous avez accueilli tout à l'heure nos amis de chez
08:35Airbis Finance, une société dans laquelle on accompagne depuis de longues années et
08:41qui est devenue aujourd'hui le premier distributeur de produits, de solutions d'investissement
08:46pour l'assurance-vie et le PER.
08:49Typiquement, ce sont des sociétés qui, si au bout de 5 ans, on avait « coupé l'arbre
08:56pour utiliser la métaphore », n'auraient jamais pu se développer de façon aussi remarquable.
09:02Je pense qu'en fait, nous, c'est la conviction supplémentaire qu'on a chez Nextage, c'est
09:06que la durée, créer de la création à la durée permet une vraie surperformance.
09:12Pour tenir dans la durée, il faut avoir des convictions.
09:14On ne va pas parler des convictions des particuliers, mais des convictions des professionnels
09:18du secteur.
09:19Cela veut dire qu'on essaie de se projeter à 10 ans, à 15 ans potentiellement, d'essayer
09:22de comprendre ce que sera l'économie à ce moment-là.
09:24Est-ce qu'il y a des secteurs, des activités particulières qui, selon vous, sont celles
09:28sur lesquelles il faut aller aujourd'hui pour accompagner l'économie de demain ?
09:31Guillaume-Olivier Doré peut-être pour commencer, ensuite Julien Petit.
09:34Les secteurs porteurs sont évidemment les secteurs de la santé et tout ce qui touche
09:38à la santé, au rétablissement du fonctionnement de l'homme et de la société en règle
09:43générale.
09:44On voit cela à travers ce qu'on appelle l'impact un peu grossièrement.
09:46En fait, c'est plus important que cela.
09:48C'est tout le secteur lié à la santé, lié au climat, lié à la régénération
09:51des sols.
09:52Tout le secteur qui permet de refaire fonctionner notre monde de la manière dont il fonctionnait
09:55avant que nous l'industrialisions.
09:57Et là, on n'est pas dans une thématique ESG, on est vraiment dans une projection
10:01de l'économie à 10, 15 ans.
10:03Exactement.
10:04Le remplacement des énergies fossiles, il y a énormément de sujets qui ne sont pas
10:08adressés.
10:09Beaucoup d'entreprises les adressent, soit en mutant de leur propre modèle historique
10:14vers un nouveau modèle autour de cela qui devient un modèle vertueux.
10:17Soit en inventant ou en créant de nouvelles stratégies sur leur secteur.
10:21Julien Potier, vous avez cité un exemple en finances tout à l'heure.
10:24Cela veut dire que cela aussi, c'est un secteur qui…
10:26Oui, mais je peux effectivement parler du sujet Acorus dans l'éco-rénovation qui
10:30est une des sociétés qu'on accompagne depuis maintenant 15 ans, qui est passée
10:34d'une vingtaine à 300 millions d'euros de chiffre d'affaires.
10:36Je pense qu'en fait, on a un rôle aussi, nous en tant que professionnels, pour accompagner
10:40des sociétés, j'appelle cela du brun au vert.
10:42C'est-à-dire les accompagner dans la transition.
10:46Cela fait partie, je dirais, non pas seulement d'une stratégie impact RSE, mais d'une
10:51stratégie globale d'investissement en capital développement.
10:55Cela vaut aussi pour des entreprises qui avaient une activité historique et qui font
10:58cette transition dont vous parliez à l'instant ?
11:02Exactement.
11:06Nous, on accompagne de la PME.
11:07En gros, on investit dans ceux qui globalement se projettent dans l'avenir aussi, si je
11:10comprends bien.
11:11Mais il faut les accompagner encore une fois aussi avec pédagogie, parce qu'on ne peut
11:14pas leur imposer, je dirais, en 5 ans, d'être sur une trajectoire accord de Paris.
11:18Il faut être pragmatique dans l'accompagnement.
11:21Cela fait partie, nous, de l'un des moteurs de création de valeur chez nos participations
11:25chez NextEdge.
11:27Pour finir, même question pour vous deux, Guillaume et Olivier Doré.
11:29Quelle question se poser quand on est investisseur particulier et qu'on veut aller en non-côté
11:32au sens large ?
11:34Cela peut être du capital développement, du capital risque.
11:37On peut se poser la question de la dette privée, même si je sais que ce n'est pas
11:39forcément votre métier à tous les deux.
11:41Est-ce qu'il y a des questions qui peuvent permettre de diriger une stratégie d'investissement ?
11:46Je pense que la première question à se poser pour un particulier, c'est ce fameux équilibre
11:49entre liquidité et performance.
11:52Lorsqu'on a 100 euros à investir, on ne met pas 100 euros dans un même actif.
11:56On répartit, on ne met pas ces deux dans le même panier.
11:58On vient à des choses assez basiques finalement.
12:01Se dire que 10% de sa propre allocation sera faite avec des convictions, mais 90% doit
12:05être en dehors.
12:06Justement, on ne veut pas reproduire le biais qu'on a nous-mêmes par rapport à ses propres
12:10investissements, on veut le diversifier.
12:12Diversifier, cela veut dire diversifier au sein même du capital d'investissement aussi.
12:16Tout à fait.
12:17C'est dans le capital d'investissement, dans cette classe d'actifs.
12:18Lorsqu'on a 100 euros à investir en capital d'investissement, c'est de se dire qu'on
12:21va peut-être mettre 10% de son investissement dans ses propres convictions.
12:26Et on n'est pas paradoxalement prêt à les perdre parce que les convictions font
12:29qu'on est prêt à les perdre.
12:30En revanche, les 90 autres euros, je ne suis pas certain qu'on ait envie de les perdre.
12:33Donc là, il faut s'adresser à des professionnels.
12:35Bien regarder la typologie d'investissement dans lequel on veut faire.
12:37Regarder les performances historiques de manière à voir dans lequel ça fonctionne
12:41et puis se faire accompagner soit par les professionnels de l'investissement, soit
12:44par les plateformes, soit par les intermédiaires.
12:47Julien Potier, parce qu'il faut bien avoir en tête que globalement, il y a différentes
12:50typologies d'investissement au sein du capital d'investissement.
12:52Plus risqué, moins risqué, plus performant, moins performant, plus liquide, moins liquide
12:56aussi ou ça par contre, dans l'illiquidité, ça reste le maître de mots.
12:59Plus liquide, moins liquide.
13:00Nous, typiquement, encore il y a quelques années, il n'y avait que des fonds fermés.
13:05Maintenant, on est sur des fonds Evergreen avec une capacité pour un épargnant de pouvoir
13:09rentrer en unité de compte dans un contrat d'assurance vie ou via un contrat d'épargne
13:13retraite à tout moment.
13:14Nous, typiquement chez Nextage, on a une dizaine d'assureurs avec lequel on a un partenariat
13:19via notre unité de compte Nextage Croissance qui permet à un épargnant de pouvoir bénéficier
13:25d'une capacité de rentrer à tout moment en secondaire en unité de compte.
13:30Donc, il y a toujours une illiquidité plus forte que dans d'autres classes d'actifs,
13:36mais il faut relativiser aussi.
13:39Merci à tous les deux.
13:40Merci Julien Potier, directeur général adjoint de Nextage AM.
13:43Merci également Guillaume-Olivier Doré, chief investment officer chez Tudigo.
13:47Merci beaucoup.
13:48Merci à vous.
13:49Et quant à nous, on se retrouve tout de suite dans l'œil de l'expert.

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