Les Vraies Voix avec Emmanuel Abramowicz, porte-parole du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme.
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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-01-27##
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00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:05Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers.
00:09Emmanuel Macron au mémorial de la Shoah ce matin à Paris.
00:12Le chef de l'État participe aux commémorations du 80e anniversaire de l'ouverture du camp d'Auschwitz.
00:17Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres.
00:21Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés.
00:24Il a écrit dans le livre d'or sur place
00:26Nous ne céderons rien face à l'antisémitisme sous toutes ses formes.
00:30Il s'appelait Jean-Pierre, Natacha ou Samuel.
00:34Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vishnu.
00:37D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel.
00:40Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux.
00:46Emmanuel Macron sur place à Auschwitz pour les 80 ans
00:52Après la libération du camp d'extermination, cérémonie avec une cinquantaine de rescapés,
00:56tous très âgés, il ne reste que de moins en moins de témoignages à chaque commémoration.
01:01Alors parlons vrai, êtes-vous inquiet en voyant les messages sur les réseaux sociaux
01:04niant l'existence de la Shoah ?
01:06Et à cette question, la mémoire de la Shoah risque-t-elle de s'estomper
01:09avec la disparition des derniers survivants ?
01:11Vous dites vous, à 64%, vous voulez réagir ?
01:14Les vraies voix attendent vos appels au 0826 300 300.
01:17Notre invité Emmanuel Abramovitch, merci d'être avec nous.
01:20Vous êtes porte-parole du Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme.
01:24Philippe Bilger.
01:26Comment dire ? Je ne doute pas seulement de la question de Sud Radio.
01:32Je sais que c'est un problème que la mémoire disparaisse, bien sûr, sur la Shoah.
01:38Mais mon inquiétude va au-delà, si j'ose dire.
01:41Je suis frappé de voir à quel point, je l'ai lu récemment,
01:46on considère que depuis la Seconde Guerre mondiale,
01:50on n'a jamais connu une telle condition contre les communautés juives.
02:00On n'a jamais connu ça.
02:02On sait également que la communauté juive européenne s'est complètement amoindrie
02:10au point qu'elle est à la hauteur réduite de celle du Moyen-Âge.
02:16C'est cela, mon inquiétude.
02:18Je ne doute pas une seconde de l'authenticité, de la sincérité des dénonciations historiques,
02:26des dénonciations morales qui sont faites partout.
02:30Ensuite, nous ne cesserons pas.
02:32Mais nous savons que jusqu'à maintenant, tout cela ne sert rigoureusement à rien
02:39puisqu'en réalité, l'antisémitisme progresse.
02:43Partout, en paroles, en actes, en gestes. Partout.
02:47Alors j'ai hâte d'entendre les explications de notre ami Françoise Degoy.
02:53Oui, alors l'antisémitisme, c'est une histoire qui commence à l'heure 2 en Alexandrie.
02:57Donc on est 2223 ans plus tard.
03:03Moi j'entends tout ce que vous dites.
03:05Je pense que quand même, même les lieux disparaissent.
03:08Même Auschwitz, si on laisse faire un jour, disparaîtra.
03:11Vous avez aussi des lotissements qui se construisent sur les camps d'extermination.
03:15Je ne parle pas simplement des camps de déportation.
03:18Moi, une partie de ma famille était déportée parce que résistant.
03:21Mais ce n'est pas les camps d'extermination.
03:23Je pense que vraiment, le fait d'aller à Auschwitz, c'est très important.
03:27Je regardais ce que fait la région Occitanie.
03:29Moi j'y étais quand j'étais jeune. J'y étais quand j'étais jeune journaliste.
03:32Voilà, une fois que vous y êtes, il est impossible de revenir non seulement indemne,
03:36mais il est impossible, si vous voulez, de ne pas transmettre.
03:39La transmission doit se faire par les survivants.
03:42Et qu'est-ce qu'elle est merveilleuse, Ginette.
03:44C'est tellement puissant.
03:46C'est la mère de Richard Colinca de Téléphone.
03:48Bien sûr, c'est magnifique ce qu'elle dit.
03:50Elle est puissante, c'est très puissant.
03:52Mais nous-mêmes, qui ne sommes pas juifs, qui n'avons pas vécu, comment dirais-je,
03:55dans nos chairs, et la transmission, en plus du traumatisme de la Shoah,
03:59dans toutes les familles, générationnellement, même encore, les enfants, les petits-enfants, etc.
04:03Nous pouvons transmettre. Il faut aller à Auschwitz.
04:05Je vous conseille d'aller à Auschwitz.
04:07Je vous conseille de tenir par moins dix degrés dans la cour
04:10et de vous dire comment les gens tenaient en pyjama.
04:12Je vous conseille d'aller voir la chambre à gaz,
04:14d'aller voir l'œilleton par lequel les nazis vérifiaient bien
04:18que le Zyklon faisait son effet,
04:20les dortoirs déshumanisés.
04:22Tout était fait pour vous déshumaniser,
04:24avec les WC en commun,
04:26et puis les chaussures, et puis les tapis faits.
04:29Et quand on m'explique que c'est un génocide à Gaza,
04:32et qu'est-ce que c'est qu'un génocide ?
04:34Le génocide de la Shoah,
04:36c'est la destruction systématique et industrielle de tout un peuple.
04:40Voilà.
04:42On a entendu la très belle chanson de Ferra.
04:45Dont le père a été assassiné à Auschwitz.
04:47Nuit Brouillard,
04:49qui d'ailleurs était la chanson du film de René Nuit Brouillard.
04:54C'est un film que moi j'ai vu,
04:56j'étais en sixième,
04:58j'étais à Grasse en sixième,
05:00au lycée Amiral Mix de Grasse.
05:02Tout le monde allait voir ce film.
05:04Si on faisait pareil à l'époque,
05:06je ne sais pas comment ça fonctionnerait.
05:08Moi, j'ai pas peur que la mémoire de la Shoah disparaisse.
05:13J'ai peur qu'elle revienne à égalité,
05:16avec une espèce de négationnisme,
05:18avec des pensées...
05:20Tout est dans tout, je suis d'accord.
05:22Et on aura les deux versions,
05:24et les gens ne sauront plus choisir entre les deux versions.
05:26Donc il faut continuer à dire
05:29que c'était des batailles à mener tous les jours.
05:34Mais je suis assez pessimiste aussi sur une chose.
05:39J'ai eu une expérience,
05:41il y a très peu de temps,
05:44qui n'a rien à voir avec la Shoah,
05:46mais le 7 janvier,
05:49c'est-à-dire le jour anniversaire de Charlie Hebdo.
05:53Après le 7 janvier, il y a eu le 9 janvier,
05:56c'était l'hypercafé,
05:58et là, ça visait des juifs aussi.
06:00Donc le 7 janvier,
06:02nous étions quelques-uns à être sur les télés,
06:05tout type de télé et radio, etc.
06:08Et bien le 7 janvier, au moment de rentrer en studio,
06:11on a appris la mort de Jean-Marie Le Pen.
06:15Et on a tous été déprogrammés ce jour-là.
06:19La mort de Jean-Marie Le Pen était beaucoup plus importante
06:22que la mémoire de la Shoah.
06:24C'est ça que je crains avec la Shoah.
06:26Et ça, c'est un vrai danger.
06:28– Emmanuel Abramovitch,
06:30vous êtes en plein dans le cœur du sujet.
06:33Si notre mémoire, et je dis notre mémoire,
06:36pas uniquement parce que je suis juif,
06:39fils de déportés évadés du ghetto de Varsovie
06:43et évadés de Majdanek,
06:45quand je suis né, il me manquait 70% de ma famille.
06:48Mais quand je vous entends,
06:50d'abord vous me faites chaud au cœur,
06:52nous sommes des Français,
06:54et nous sommes mus par une mémoire qui est collective,
06:57même si c'est plutôt ma communauté qui a été touchée.
07:00Le programme des terroristes intégristes,
07:03et ne croyez pas que je suis hors sujet,
07:06c'est d'abord les juifs du Shabbat,
07:09et ensuite les chrétiens du dimanche.
07:11Il faut bien le comprendre.
07:12Mais si notre mémoire est malade comme ça,
07:15c'est parce que nous n'avons plus d'hommes politiques
07:18capables de la porter et de la défendre.
07:21Croyez-vous qu'un Mélenchon, qu'une Rima Hassan
07:24ou je ne sais quelle autre personne de LFI
07:27ou de cette gauche,
07:29oseraient qualifier ce qui s'est passé à Gaza de génocide
07:33en la présence d'anciens résistants, de survivants
07:36qui étaient capables de taper du poing sur la table ?
07:39Bien sûr que non.
07:40Aujourd'hui, nous comprenons mieux,
07:42et je continue de répondre à la question
07:44de la mémoire malade,
07:46nous comprenons mieux les difficultés de cette mémoire
07:50quand elle est attaquée par une logique,
07:53une vision sémantique, langagière, outrancière
07:57qui vise à abuser du terme de génocide
08:01pour en réalité vider de son substrat
08:04ce qu'est réellement un génocide
08:06et par conséquent dénaturer
08:09et éloigner du regard de l'homme
08:12les peuples à qui ça arrive.
08:14Et donc il y a une responsabilité
08:17qui est bien sûr portée par l'éducation nationale
08:20qui a de plus en plus de mal à faire son travail.
08:23Quand vous étiez en sixième, monsieur,
08:26vous n'avez pas eu le choix.
08:28Votre professeur a prévenu un jour vos parents
08:31et le jour dit, vous étiez là où on avait décidé de vous emmener.
08:36Aujourd'hui, la gauche a fait que c'est l'élève qui décide
08:41et que par conséquent, le contenu n'est plus décidé
08:45unanimement par le corps professoral.
08:47C'est une des raisons qui expliquent la maladie.
08:49Moi, je suis une femme de gauche
08:51et j'entends tout à fait ce que vous dites sur LFI.
08:53Je fais partie de ces gens qui sont outrés sur LFI.
08:56C'est vrai que la stratégie depuis le 7 octobre
09:01participe, la stratégie mortifère participe
09:04de toute cette fracture française et toute cette souffrance.
09:07Et je pense que vraiment Emmanuel Macron
09:10et j'ai probablement eu l'occasion
09:12et j'ai eu, pas probablement, l'occasion
09:14de le dire presque quasiment directement à lui.
09:17Ce n'est pas possible de ne pas avoir été
09:19à la marche contre l'antisémitisme.
09:21Il court derrière maintenant comme un forcené.
09:24Je veux bien qu'il remplisse des livres d'or
09:26et c'est très bien et on ne va pas lui faire des faux procès.
09:29Mais il fallait aller à cette marche.
09:31Moi, je viens d'une génération de gauche
09:33où François Mitterrand, on est tous à Carpentras.
09:37Il y a la manif et on entend, je vous assure,
09:39mais ça, c'est parce que j'étais très jeune,
09:41on entend, il y a le vieux qui arrive, le vieux,
09:43c'est impossible et il y a François Mitterrand
09:45qui arrive, Président de la République en exercice
09:48et qui prend la tête de la marche, je veux dire,
09:51pour, comment dirais-je, Carpentras,
09:54pour l'approfondition des tombes
09:56de la famille Germont de Carpentras.
09:58On a aussi un Président de la République
10:00qui n'est pas à la hauteur de l'échelle.
10:02– Emmanuel Abramovitch, avec du recul,
10:04comment vous l'imaginez, le fait que le Président
10:06n'ait pas mis les pieds à cette manifestation ?
10:10– Parce qu'il a cédé aux sirènes,
10:14aux chants des sirènes qui s'inscrivent
10:17en face de lui par le nombre.
10:19Vous allez peut-être me trouver vulgaire,
10:22c'est du clientélisme.
10:24– Oui, c'est Yacine Bellatin.
10:26– Combien y a-t-il d'Emmanuel Macron ?
10:28Parce que moi, j'en ai compté un,
10:30lors d'une commémoration à Toulouse
10:32en face des familles des victimes d'Osara Tora,
10:34et il a regardé toutes les familles des victimes
10:38dans les yeux, et il leur a dit
10:40qu'il avait compris que antisionisme
10:42égale antisémitisme, et qu'il allait dissoudre
10:44tous les collectifs, Palestine vaincra,
10:46qui crie au génocide, qui occupe la rue,
10:49qui attaque les gens, et qui chauffe à blanc
10:51les esprits des jeunes.
10:52Il a dissous combien de collectifs ?
10:54Lamar, je vous l'avais évoqué, il n'y est pas allé.
10:57Maintenant, nous comprenons qu'il se rapproche
11:01de la communauté quand il a besoin
11:04de faire un rappel de marque,
11:06donc il y a une échéance électorale en vue.
11:08– Philippe Blicher, Boulayrage.
11:10– Comment expliquez-vous tout de même
11:12qu'on ne peut pas dire que, je dirais,
11:15médiatiquement, politiquement, on ne rappelle pas
11:19sans cesse l'horreur d'Auschwitz ?
11:21On voit beaucoup de films, beaucoup de commentaires,
11:24beaucoup de dénonciations.
11:26Comment fait-il que l'attitude de LFI, par exemple,
11:30et le conflit depuis l'horreur du 7 octobre
11:34ont une telle incidence pour faire oublier
11:37ceux qu'on voit, ceux qu'on apprend ?
11:40– Walkisme, intégrisme, révisionnisme, négationnisme,
11:45ce sont autant d'éléments qui vont dans le même sens.
11:50Walkisme, le sous-titre français, c'est « cancel culture »,
11:54« changer de culture ».
11:56Pour me faire changer de culture,
11:59il faut me faire oublier mon histoire.
12:01C'est ce qu'on essaye de faire faire aux enfants occidentaux,
12:04oublier l'histoire de leurs parents et de leurs grands-parents.
12:07– Je voulais juste, pardon Jean-Michel,
12:10ne faisons pas de LFI plus fort qu'il n'est.
12:13LFI ne fait que se compter.
12:15Et quand il se compte, il sombre.
12:1710% à peine aux européennes, battu à Grenoble,
12:20le résultat de Villeneuve-Saint-Georges,
12:22malgré tout le travail sur les quartiers,
12:24maléfique, vraiment pervers sur Gaza,
12:27vous avez quoi ? Vous avez Louis Boyard,
12:29qui s'appelle avec 70 voix d'avance.
12:32Donc attention à ne pas faire de LFI,
12:34moi je le combats inlassablement.
12:36Mais ne pas en faire quelqu'un qui est plus gros qu'il n'est.
12:39– Jean-Michel Faubert.
12:41– Ils sont là, mais ils sont faibles en fait.
12:43– Non mais Françoise, moi je tiens le raisonnement inverse.
12:47Vous dites, il arrive, il n'a que 60 voix d'avance.
12:51Comment se fait-il que ce type représentant cette tendance-là
12:56arrive en tête d'une élection aujourd'hui ?
12:59– Ce n'est pas le cas sur les municipales à Grenoble,
13:02ce n'est pas le cas dans les législatives,
13:04ce n'est pas le cas pour les européennes.
13:06– Oui mais ça dit quelque chose quand même.
13:08– Je suis d'accord avec vous, mais j'aimerais bien que ça dise pas tout ce que ça met.
13:11– Sur le rappel de la Shoah et de tout type de massacre,
13:17il y a des choses qui sont faites.
13:20Je suis en train de voir en ce moment le tatoueur d'Auschwitz
13:25qui passe sur une chaîne télé.
13:28C'est un très bon film, ça rappelle, ça arrache le cœur tout ça.
13:34Il faut à chaque fois le rappeler de cette manière-là.
13:37Ce que je voulais vous demander, c'est que tout ce que vous dites est vrai
13:42et vous avez raison, mais moi j'ose espérer, je pense, je crois,
13:47parce que je suis d'un naturel optimiste,
13:50mais je pense que la plupart des Français sont raisonnables
13:53et puis ils sont marqués dans leur chair aussi de tout ça.
13:58Et les attentats font un parallèle, pas un parallèle,
14:01ils font un relais à ça.
14:03– Il y a des ressorts de politiques.
14:05– Heureusement.
14:06– Est-ce que vous pensez que c'est foutu totalement ?
14:09– Non, c'est pas fichu.
14:12Si et seulement si nous sommes capables de nous ressaisir,
14:15c'est-à-dire d'abord les politiques, ensuite les intellectuels,
14:18ensuite les journalistes, ensuite les professeurs,
14:21ensuite les syndicats qui sont de bonnes sociétés de droite,
14:24c'est-à-dire que c'est un ressaisissement national.
14:27Nous avons cédé par luxe, par confort à énormément de choses
14:32qui sont finalement anti-républicaines, anti-France
14:35et maintenant nous sommes capables de faire un bilan.
14:38Il faut tirer un trait et se dire maintenant que nous avons fait un bilan,
14:41nous devons réagir.
14:43– Merci beaucoup Emmanuel Abramovitch d'avoir été avec nous,
14:46porte-parole du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme.
14:49Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation,
14:51merci beaucoup Philippe Bilger, merci François Zegua,
14:54merci beaucoup Jean-Michel Fauvergue.
14:55Et dans un instant, la citoyenneté au bout de cette émission.
14:59– Oui, vous savez que samedi on avait la justice dont on parlait à Nice
15:03et aujourd'hui on va parler du handicap pour les 20 ans de la loi handicap
15:07parce que les prochaines assises du G500,
15:09c'est sur le handicap à Paris le 11 février prochain,
15:12c'est-à-dire dans une vingtaine de jours.
15:14– Allez, on vous retrouve dans un instant Philippe David
15:17et nous on se retrouve demain à partir de 17h.
15:19Passez une très belle soirée.