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Avec Matthieu Hocque, Secrétaire général du think tank Le Millénaire & Nicolas Corato, Président fondateur du think tank Place de la République

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##LE_DEBAT_DE_LA_SEMAINE-2025-02-16##

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Transcription
00:00Oui, si vous voulez faire plaisir à Nicolas Corato, dites que le gouvernement est dans la panade en quelque sorte.
00:06Nicolas Corato, l'un de nos débatteurs du dimanche, bonjour.
00:09Bonjour, je ne me repaie pas comme ça du malheur des autres, surtout pas le dimanche.
00:12Non, c'est pas votre genre, évidemment.
00:14Vous êtes le président du Think Tank Place de la République.
00:16Mathieu Hoque est avec nous également, bonjour.
00:18Bonjour Jean-Marie, bonjour à tous.
00:20Membre du Think Tank le millénaire.
00:22Deux questions aujourd'hui, la rupture à gauche, est-ce que ça vous a triste, vous Nicolas Corato, l'homme de gauche que vous êtes ?
00:28Il y avait une alliance toxique entre la France insoumise et les socialistes, il était temps d'y mettre un terme.
00:34C'est ce que dit Jean-Luc Mélenchon ce matin.
00:36Oui, enfin, c'est ce que dit Jean-Luc Mélenchon.
00:38Je rappelle que Jean-Luc Mélenchon ne représente pas, lui tout seul, l'entièreté de la gauche, loin de là.
00:44Et que autour de la table de cette alliance du Nouveau Front Populaire, il y avait plusieurs partis, dont l'un s'appelle la France insoumise.
00:51Mais je dis bien dont l'un.
00:53Et j'ajoute que M. Mélenchon n'est pas député non plus, et donc qu'il ne participe pas aux débats parlementaires.
00:58Bref, que M. Mélenchon soit agacé par l'évolution d'une gauche, sur laquelle, je le répète dimanche après dimanche, il souhaite exercer une hégémonie totale et entière,
01:07on peut le comprendre.
01:09On peut comprendre effectivement qu'il s'énerve de voir que la réalité lui échappe.
01:13Mais c'est bien le principe, quand on est un trotskiste, de regarder la réalité en face et de faire en sorte qu'elle ne s'échappe pas.
01:18Bon, écoutez, le message sera passé Mathieu, aucun mot ?
01:21De toute façon, pour Jean-Luc Mélenchon, soit on est avec lui, ou en tout cas soit on est derrière lui, soit on est contre lui.
01:26Pourquoi ? Parce que lorsque Jean-Luc Mélenchon quitte le Parti Socialiste, il avait vraiment une histoire, lui, toxique avec le PS,
01:30puisqu'il quitte le Parti Socialiste en 2008, après la défaite de Ségolène Royal, dans le cadre justement du congrès du Parti Socialiste,
01:36où les adhérents socialistes avaient choisi une ligne de Ségolène Royal, donc plutôt centriste à l'époque, en tout cas, d'ouverture sur le centre.
01:45Lui n'était pas d'accord avec cela, il a créé son propre mouvement, et on voit bien depuis qu'il est à la tête de la France insoumise,
01:50que soit on est avec lui, soit on est derrière lui, soit on est contre lui.
01:53Et toutes les personnes qui ont été purgées depuis la création du Front de Gauche et de la France insoumise démontrent cela.
02:00Donc à partir du moment où Jean-Luc Mélenchon veut une position hégémonique à gauche,
02:04que le Parti Socialiste se rêve lui aussi en tant que parti hégémonique à gauche, parce que c'est la tradition du Parti Socialiste,
02:09alors effectivement l'alliance était toxique et l'alliance ne pouvait pas perdurer dans le temps,
02:13même s'il faut quand même rappeler que lorsqu'il y aura une prochaine élection législative,
02:17si par cas le Président de la République dissout l'Assemblée Nationale,
02:21alors effectivement ceux qui se sont battus pendant des mois et des mois vont revenir à la même source.
02:25– Vous croyez que c'est encore possible ?
02:26– Je pense que oui, parce que de toute façon la gauche est en déclin électoral,
02:29donc ils n'ont pas le choix les deux de faire un accord électoral pour pouvoir être au second tour
02:33et bénéficier d'un front républicain qui sera de plus en plus hypothétique face au Rassemblement National.
02:37– Moi je pense que Monsieur Mélenchon se trompe et veut nous tromper
02:40depuis que les élections législatives sont derrière nous.
02:44Je dis ça parce que le Nouveau Front Populaire, sa raison d'être,
02:48ça n'est pas de faire tomber un gouvernement de droite.
02:51Sa raison d'être, ça n'est pas d'appliquer un programme.
02:53Je rappelle que le Nouveau Front Populaire, il est né pour empêcher l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite.
02:58Et donc c'est ça, je dirais, les conditions et les raisons de l'accord
03:03et du consentement des différents partis au Nouveau Front Populaire.
03:06C'est pas de faire tomber les gouvernements de droite quand ils se présentent
03:09sous le prétexte que telle ou telle mesure ne conviendrait pas à l'un ou l'autre des partisans
03:13de ce mouvement.
03:15Donc il faut bien que Monsieur Mélenchon dise la vérité.
03:17Le sujet aujourd'hui, c'est l'alliance de la gauche pour éviter l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite.
03:22Et les déclarations de Monsieur Mélenchon toutes les semaines dans divers médias
03:26contribuent d'une certaine manière à faire monter l'extrême droite
03:28et aujourd'hui le Rassemblement National.
03:30– Bon, parlons de la droite maintenant, un sujet qui vous est cher également Mathioc.
03:34Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains,
03:37est-ce que c'est un bon président ?
03:39C'est la question qu'on pose à nos éditeurs.
03:41On fera un point sur la tendance, sur le sondage aujourd'hui d'abord.
03:44Est-ce qu'on peut dire, Mathioc, que Bruno Retailleau est favori
03:47dans la course à la présidence des Républicains ?
03:49Favori donc pour ravir la tête du parti à le renvoquer ?
03:53– C'est difficile de le dire pour plusieurs raisons.
03:55Parce que d'une part déjà, on n'a pas d'enquête d'opinion
03:58sur ce que pensent les militants, les Républicains.
04:00– Ensuite, les élections internes sont souvent très opaques et peuvent surprendre.
04:04– Exactement, on a un historique chez les Républicains qui est particulier.
04:07Mais surtout, comme on n'a pas d'enquête d'opinion,
04:09il faut regarder un petit peu ce qu'est aujourd'hui un militant, les Républicains en 2025.
04:15Un militant, les Républicains en 2025, c'est une personne
04:18qui n'a jamais cédé aux sirènes du macronisme.
04:20C'est-à-dire qu'il n'a pas… alors que la tentation était forte,
04:22notamment de voter pour Emmanuel Macron en 2022,
04:25lorsque Valérie Pécresse s'effondre à la fin de la campagne présidentielle.
04:28Et c'est un militant qui n'a pas non plus choisi de rejoindre Éric Ciotti
04:32dans l'aventure de l'alliance fortuite avec le Rassemblement national.
04:35– Vous êtes en train de me dire que le parti est un noyau dur, en quelque sorte.
04:38– C'est un noyau dur et surtout c'est un parti de militants légitimistes.
04:42Donc ils seront sensibles à, je pense, les candidats qui proposeront
04:46un positionnement légitimiste.
04:48Et là-dessus, Laurent Wauquiez, par rapport à Bruno Retailleau,
04:51incarne davantage la ligne légitimiste puisqu'il peut le dire et rappeler aux militants
04:56qu'il n'a jamais cédé ni aux sirènes du macronisme, ni aux sirènes du lupénisme.
05:00Avec un élément très simple, c'est comment Bruno Retailleau va pouvoir incarner l'après-Macron
05:04en étant le ministre de l'Intérieur d'Emmanuel Macron.
05:07– Pourtant Bruno Retailleau paraît beaucoup plus populaire que Laurent Wauquiez
05:10et beaucoup plus en vue dans l'opinion publique que Laurent Wauquiez.
05:13– Exactement, dans l'opinion publique et dans les sympathisants de droite,
05:15mais pas forcément chez les militants.
05:16– Nicolas Corrato.
05:17– Oui, ce qu'on peut dire surtout, c'est que Bruno Retailleau
05:19est devenu la nouvelle coqueluche des médias.
05:21En tout cas, c'est le présidential préféré des médias.
05:23– Ça y est, c'est en notre faute.
05:24– Non mais je ne parle pas de vous.
05:25J'étais, comme plein d'autres, on a assisté à la remise du prix du trombinoscope.
05:28Je ne sais pas si vos auditeurs connaissent ce grand événement.
05:31C'est un prix, on remet le prix de la personnalité politique de l'année
05:34avec un jury de journalistes de bon chic, bon genre,
05:37de toute obédience et de toute chaîne.
05:39Et M. Retailleau était la grande star de cette soirée.
05:42Et je pensais, vous savez, à ce triptyque qu'on cite souvent,
05:46la presse et les médias, c'est lèche, lâche, lynche.
05:49C'est-à-dire que pour l'instant, on en est à la phase lèche.
05:52Et effectivement, M. Retailleau fait les couvertures, fait les unes.
05:56La presse s'empare de ce personnage qui est effectivement peut-être intéressant.
06:00Et certainement imprésidentiable.
06:02La question, c'est, est-ce que c'est simplement le candidat préféré des médias ?
06:07Ou est-ce que c'est concrètement quelqu'un qui peut entraîner le peuple de droite
06:11vers un renouveau et vers la conquête du pouvoir ?
06:14Alors où s'arrête justement, pour vous, homme de gauche, le peuple de droite ?
06:18Bruno Retailleau dit, je veux parler autant à l'électeur,
06:21aux électeurs du Rassemblement national, qu'à ceux d'Emmanuel Macron.
06:25Oui, ça rappelle quelqu'un qui est le dernier qui réussit à droite.
06:29Qui s'appelle Nicolas Sarkozy. Souvenez-vous de la campagne de 2007.
06:32C'était exactement de cette stratégie.
06:35Il avait ramené Jean-Marie Le Pen à 10%.
06:37Et d'ailleurs, M. Sarkozy était ministre de l'Intérieur lorsqu'il envisageait,
06:42y compris le matin en se rasant, de se présenter à l'élection présidentielle.
06:45Exactement.
06:46Ce que cherche à faire Bruno Retailleau, c'est essayer de recréer une sorte d'UMP finalement.
06:50Avec effectivement, de la ligne centriste jusqu'à une ligne plus à droite.
06:54La difficulté, c'est comme je le disais, c'est que les militants LR
06:56ne sont pas forcément sur cette logique-là aujourd'hui.
06:58Et donc, c'est ça qui va se poser pour Bruno Retailleau par rapport aux militants LR.
07:02Là, on est sur une campagne qui est interne, qui est une campagne pour la conquête du parti.
07:05C'est quelque chose qui est différent que de toucher l'ensemble des sympathisants
07:08de l'opinion publique, des sympathisants de droite et du centre.
07:11Sachant qu'il faut rappeler aussi un autre élément, c'est que Bruno Retailleau,
07:14contrairement à ce que l'on pourrait penser, il est surtout populaire
07:16chez les électeurs macronistes, plus que chez les électeurs du RN.
07:19Quand on voit les dernières enquêtes d'opinion,
07:21deux tiers des électeurs macronistes ont une bonne opinion de Bruno Retailleau
07:25contre seulement un tiers des électeurs du RN.
07:28Donc, ça voudrait dire, et c'est là où il y a un point qui va être difficile
07:32par rapport aux militants LR, c'est que Bruno Retailleau, lui, veut en tout cas
07:36faire une sorte d'alliance d'ouverture sur le centre, alors qu'il a étonnant
07:39de l'oublier.
07:40C'est drôle.
07:41Pendant sept ans, on a vu le contraire.
07:43Les macronistes vouloir siphonner inlassablement les républicains.
07:47Et là, aujourd'hui, c'est presque le contraire.
07:49Exactement.
07:50Et c'est là où, justement, la question se pose.
07:52Moi, je regardais hier, en plus, je ne savais même pas qu'on avait parlé
07:56de ce sujet-là ce matin, mais je regardais hier le débat entre Bruno Retailleau
07:59et Emmanuel Macron sur l'émission politique en 2017,
08:04lors de l'élection d'Emmanuel Macron, enfin, avant l'élection d'Emmanuel Macron,
08:07entre les deux hommes.
08:08Et il a reproché à Emmanuel Macron son côté globalisation heureuse,
08:12son côté, justement, perte de souveraineté économique.
08:15Est-ce qu'aujourd'hui, il pourrait faire ces constats, qui sont des constats
08:18faits par les militants LR, alors qu'il est le ministre d'Emmanuel Macron
08:21et qu'il a aussi la solidarité gouvernementale avec François Bayrou
08:26et qu'il dépend aussi d'une partie des députés du plus en plus.
08:29Alors, on vous sent plus indulgent avec Laurent Wauquiez, pardon,
08:32s'il avait pu être ministre, il le serait aussi.
08:34Il l'aurait été, hein, Laurent Wauquiez.
08:35En tout cas...
08:36C'est pas lui qui a refusé.
08:37Ce qui est dit, c'est qu'il y a eu un accord entre les deux personnes,
08:40justement, entre les deux hommes, et Bruno Retailleau était prêt aussi
08:43à lâcher son poste de ministre si, lors des négociations...
08:46En fait, il faut bien reprendre l'historique.
08:48Lorsque Michel Barnier constitue un gouvernement,
08:50les deux, apparemment, voulaient entrer au gouvernement.
08:53Michel Barnier dit que pour les équilibres avec les centristes,
08:56c'est compliqué d'avoir deux poids lourds LR au gouvernement.
08:59Et donc Laurent Wauquiez, dans sa grande bonté, s'est sacrifié.
09:02Non, en tout cas, Bruno Retailleau était prêt à lâcher son poste de ministre
09:06pour Laurent Wauquiez.
09:07En tout cas, c'était les indiscrétions de vos collègues.
09:09Ensuite, ce qui peut être favorable pour les Républicains,
09:11c'est de dire quand même qu'il y a deux personnes
09:13qui sont présidentiables aux Républicains.
09:16Citez-moi un parti qui est dans cette situation-là.
09:19Citez-moi un Français qui a une envie irrépressible
09:24de porter Laurent Wauquiez à l'Élysée.
09:27C'est peut-être pas un signe de puissance
09:30d'avoir plusieurs candidats à la présidentielle en même temps.
09:33Ça peut être aussi un signe de division.
09:35Petite correction, c'est Laurent Fabius qui pensait
09:38à la présidentielle en se rasant.
09:40Nicolas Sarkozy ne disait pas seulement qu'en se rasant.
09:43Bruno Retailleau aussi, il est le nom d'autre chose, je pense.
09:46C'est aussi le nom de cette droite qui brille uniquement
09:49sur les sujets régaliens, les sujets de la sécurité.
09:52C'est le nom aussi d'un parti LR qui, depuis plusieurs années,
09:56voire une décennie, est incapable de réfléchir
09:59à une politique économique unifiée
10:01et d'avoir une vision économique et sociale unifiée.
10:04Finalement, entre M. Retailleau et M. Bertrand,
10:06qui est aussi présidentiable et qui est aussi candidat
10:09à la présidentielle et du même camp,
10:11on voit mal quelle est l'unité qui peut se faire
10:13sur les sujets économiques et sociaux.
10:15Et donc, je pense que M. Retailleau,
10:17pour devenir vraiment un présidentiable sérieux,
10:19va devoir travailler aussi sur un projet économique
10:21et social pour la France.
10:22Il y a une question qu'on peut se poser à l'approche
10:24de la présidentielle, c'est ce que Bruno Retailleau
10:26n'est pas au meilleur endroit possible pour communiquer,
10:29c'est-à-dire au ministère de l'Intérieur.
10:31Les ministres de l'Intérieur, dans un gouvernement de coalition,
10:34il n'a pas la justice et il n'a pas de majorité
10:36pour changer les lois.
10:37Donc, il peut expulser tous les influenceurs qu'il veut.
10:39À chaque fois qu'on nous les renverra, il expliquera
10:41« c'est pas ma faute, on ne peut pas changer la loi,
10:43l'Assemblée est contre moi ».
10:44Donc, en d'autres termes, il aura toujours le beau rôle.
10:46Quand il arrive à arrêter des dealers, c'est grâce à lui.
10:49Et quand ils sont remis dans la nature,
10:51c'est à cause de la justice, Nicolas Corato.
10:53– Oui, oui, mais c'est un très bon communicant,
10:56c'est un très bon politicien.
10:57La question, c'est qu'effectivement, aujourd'hui,
10:59il n'a la main sur rien.
11:01Et on peut féliciter ses services, mais certainement pas
11:03le ministre qui n'est absolument pour rien
11:05sur ce qui se passe, de bien comme de mal d'ailleurs.
11:07Je veux dire, il n'a pas la main, il n'a pas l'idée
11:09de faire des lois, quelques circulaires peut-être,
11:12à peine des décrets et encore.
11:13Donc effectivement, c'est un ministre comme tous les autres,
11:15assez impuissant, mais qui a réussi à trouver
11:18le magistère de la parole, effectivement,
11:20cette porte-voix, ce porte-parole que constitue ce ministère.
11:23Dans un pays, quand même, je le rappelle,
11:25où les Français se préoccupent d'abord du pouvoir d'achat,
11:28bien avant la sécurité, mais où c'est la sécurité
11:30qui fait la une dans les médias.
11:32– Oui, toujours les médias.
11:33Est-ce que c'est pour vous aussi la faute des médias, Mathieu ?
11:35– Non, ce n'est pas la faute des médias.
11:37Les attentes des Français sont très claires,
11:38il y a effectivement le pouvoir d'achat,
11:39et en deux, c'est la sécurité et l'immigration.
11:41Et là-dessus, Bruno Retailleau porte un discours de vérité,
11:44en mettant justement en avant les problématiques
11:47d'impuissance publique.
11:48Comment c'est possible, aujourd'hui,
11:49qu'on a 110 000 peines de prison non exécutées ?
11:51Comment est-ce possible que les narcotraficants
11:55soient relâchés ? Enfin voilà, c'est tous ces sujets-là.
11:58– On avait un témoignage ce matin sur Sud Radio,
12:00écoutez un médecin à Drancy, triple fracture du nez,
12:03agressé par un patient.
12:04Écoutez, trois semaines de travaux d'intérêt général,
12:07quand même, pour son agresseur Nicolas Corato.
12:10Non, je comprends, mais c'est pas que la faute des médias.
12:14– Mais ça serait la faute des juges aussi,
12:16c'est ça que vous entendez ?
12:17– Mais là, en tout cas, c'est ce que vous entendez le médecin.
12:19– Je ne dis pas que c'est la faute des médias,
12:20je ne dis pas que c'est la faute,
12:21je pense que les médias ont un rôle d'orientation
12:23dans le débat public, qu'il faut qu'ils assument,
12:25et qu'effectivement, aujourd'hui,
12:26M. Retailleau me paraît être plus un objet médiatique,
12:29un sujet médiatique, qu'une proposition politique.
12:32Moi, je ne comprends pas et je ne sais pas
12:33ce que veut Retailleau, M. Retailleau, pour la France.
12:36Et j'aimerais bien qu'il nous l'explique,
12:37si vraiment il est présidentiable.
12:38– En tout cas, on vous posait cette question ce matin
12:40sur le Twitter de Sud Radio,
12:41Bruno Retailleau est-il un bon présidentiable ?
12:43Eh bien, vous êtes plutôt d'accord pour une fois avec Nicolas Corato,
12:46vous répondez non à 71% d'entre vous sur Twitter.
12:49Merci Mathieu Hoque, membre du Think Tank Le Millénaire,
12:52merci à vous Nicolas Corato, président du Think Tank Place de la République.

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