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Avec Jean-François Achilli et Maxime Lledo

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-02-19##

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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Gondar. — Il est 8h25. Merci d'être avec nous. Vous êtes là, Benjamin Aignais, pour repérer certaines curiosités,
00:11certaines déclarations qui font réagir. — Oui. — Oui. — Oui. — Benjamin. — D'abord. — Chaud Bétharame. Chaud Bétharame.
00:20— Et notamment, celle-ci. Alors je vais vous faire écouter. Ça fait énormément réagir sur les réseaux sociaux, sur l'affaire Bétharame.
00:24Une ministre, la ministre de la Ville, Juliette Méadel, affirme, tenez, que l'ampleur que prend cette affaire serait téléguidée depuis l'étranger.
00:34Écoutez bien. Voici ce qu'elle a dit hier soir sur BFM. — La vérité doit jaillir. C'est une évidence. Mais à qui profite la dénonciation de ce scandale ?
00:42Maintenant, à qui profite ? Moi, je trouve qu'il y a en Europe en ce moment des forces qui sont extra-européennes, pour ne pas les citer.
00:49Trump souhaite disloquer la démocratie en Europe. Musk a lancé un scandale – tout le monde le sait – en Angleterre, avec un scandale du même type,
00:59sur des faits de pédophilie, des faits d'agression sexuelle. Donc dénonciation... — Ça ne signifie pas qu'il y a un complot derrière ?
01:04— Non, je ne dis pas du tout... Non, c'est beaucoup plus subtil que ça. Mais est-ce que l'exploitation maintenant de ce scandale qui date d'il y a 35 ans
01:12n'est pas téléguidée par l'idée de disloquer la démocratie française ? Moi, je pense que oui.
01:17— Alors voilà. Vous l'avez bien entendu. Pour la ministre Juliette Méadel, l'affaire Bétharame serait exploitée, téléguidéee par des forces extra-européennes,
01:25en l'occurrence américaines. Elle n'a pas la preuve de ce qu'elle avance. Elle dit que c'est son intime conviction.
01:30— Vous voulez dire que cette affaire Bétharame sortirait sciemment aujourd'hui ? — Oui. Je n'en ai aucune... Attendez.
01:36Je n'en ai aucune preuve. Je trouve juste que ça... Je vous parle de mon intime conviction. — Oui, bien sûr.
01:41— Je vous parle en tant que citoyenne. Je ne parle pas en tant que ministre, là. Vraiment. Je vous parle en mon nom, en nom d'élu local, si vous préférez.
01:46Je trouve ça curieux. Et je trouve qu'il y a une succession de scandales qui abîment profondément la démocratie.
01:53— Le problème, c'est qu'elle est ministre. — Bah oui, c'est ça. C'est ça. — Bah oui, oui. C'est un problème, parce qu'avancer intime conviction,
02:01ça ne veut rien dire. On a des preuves, on en a pas. — Moi, j'ai l'intime conviction que la vie extraterrestre existe. Mais je ne sais pas, en fait.
02:07Je ne sais pas. — Bon, d'accord. Bon. Moi, j'ai l'intime conviction que l'affaire Bétharame... L'affaire Bétharame, c'est une opération
02:16politicienne montée par la France insoumise. — Oui. Non mais alors, Jean-Jacques, que la France insoumise... — Avec la volonté de chasser Emmanuel Macron du pouvoir.
02:24— Non mais alors que la France insoumise en face des caisses. Non mais que la France insoumise en face des caisses, c'est indéniable.
02:28— Mais pourquoi ? — Non, il y a quand même un énorme problème. Pardonnez-moi. — Parce que Mélenchon veut être candidat à la présidentielle.
02:32— Oui. Non mais d'accord. Mais il n'y a pas que ça, Jean-Jacques. C'est le problème de François Bayrou. Depuis le début, à chaque fois qu'il y a un dossier
02:38qui concerne un moment ou un autre une opération de communication, il se vote. Ça a été le cas dès le début de son poste de Premier ministre
02:45avec l'affaire Depeau. Ça a été le cas avec Mayotte. Ça a été le cas... Et là, l'erreur fondamentale de François Bayrou est d'aller devant
02:51la représentation nationale, de faire de la politique comme on en faisait en réalité il y a 40 ans, en disant... — Mais le fond, ça ne change pas le fond.
02:57— Non mais non. Non mais c'est pas la question. Mais enfin, Jean-François, étant que vous suivez la vie politique depuis quelques années quand même,
03:04vous savez à quel point la communication est désormais, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas, indissociable de son action.
03:09Et d'aller devant la représentation nationale et de dire « Je n'étais au point de rien » en balayant d'un revers de la main pour aller voir les victimes
03:15et dire « J'étais pas au courant ». Mais d'ailleurs, quand j'ai quitté le ministère, j'ai diligenté une enquête. Ce n'est pas possible.
03:21Ensuite, qu'il y ait une récupération, qu'on qualifie ça de malaisante... Pas de souci. Mais il y a un problème.
03:27— Soyons clairs. Soyons clairs. D'abord, on ne condamne pas avant. Ça, pour moi, c'est un principe. Il y a une enquête judiciaire ouverte.
03:39C'est l'enquête qui dira qui a menti ou qui n'a pas menti dans cette affaire.
03:44— Jean-Jacques, vous avez été au cœur de l'affaire Cahuzac. Quel a été le problème de Cahuzac ? En plus, en effet, d'avoir des petits problèmes avec la fiscalité française.
03:54Le sujet, c'est que dès qu'il était devant vous, les yeux dans les yeux, le bottage dans le front pour le reprendre, le vrai sujet, c'est qu'il a menti.
04:01Il vous a menti à vous. Il vous a menti devant les députés. — On l'a appelé après.
04:06— Non, Jean-Jacques. D'abord, il y a les révélations de Mediapart. Il vient chez vous. Il nie. Là, le problème...
04:10— Ben oui, ben oui. Et le problème de François Bayrou, c'est pas l'implication. Le problème, c'est qu'il va d'abord devant la représentation nationale en s'en mêlant lui-même les pinceaux.
04:18Je n'étais au courant de rien. Je vais voir les victimes. Et c'est vrai que j'ai diligenté une enquête.
04:23— Si je peux placer un mot. Ça fait des semaines que vous reprochez Maxime Liedau à François Bayrou d'être mauvais sur sa communication.
04:31Ça vous appartient. Mais ça ne change pas le fond. C'est une opération de déstabilisation par un scandale en l'occurrence sexuel entre eux dans un établissement scolaire
04:41qui remonte à longtemps pour tenter de déstabiliser, voire de faire tomber Bayrou, qu'on n'a pas réussi à faire tomber avec la censure sur le budget. Point.
04:48C'est une opération d'encurement politique. Ensuite, vous reportiez un regard sur la communication.
04:53Ça vous appartient. Mais pour moi, c'est pas le fond du sujet. — Mais qui peut dire qu'il était au courant ? — Personne.
05:01— Non mais personne. Mais ça, je suis d'accord. Non mais Jean-Jacques, pardon. Pourquoi on en parle ? — Personne non plus.
05:07— Non mais pourquoi on en parle ? Est-ce qu'on en parlerait autant ? Est-ce que la France assume...
05:11— Parce qu'il y a eu scandale à une certaine époque dans cet établissement. — Mais pardon. Si François Bayrou, devant l'Assemblée nationale
05:19en début de semaine dernière, affirme « J'ai en effet fait tout ce qui était en mon possible quand j'étais ministre de l'Education et ensuite
05:27par mes suivantes fonctions, j'ai toujours tout fait », etc., ça ne prend pas la même ampleur. Le péché originel est d'assumer et de faire semblant
05:35de croire que je n'ai rien vu. Et c'était le cas. Je n'ai rien vu, je n'ai rien dit. — Non. Ce problème, à vos yeux, c'est pas « j'étais au courant ».
05:39En gros, c'est « je communique bien ou mal ». — Mais parce que c'est le fond du sujet. Bien sûr que si le fond du sujet, c'est en plus cette affaire,
05:46elle aurait pu être traitée beaucoup moins médiatiquement. Et ça aurait pu éviter d'être une affaire politique si François Bayrou
05:53avait géré ça de manière un peu intelligente en termes de com'. C'est tout. — On en reparlera, évidemment.
05:58Il est quelle heure ? 8 h 31. Le rappel des titres de l'actualité avec Laurie Leclerc. Laurie.

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