• il y a 2 ans
A la Une ce soir, un retour sur le conflit ukrainien. Alors que la contre-offensive de Kiev tient en haleine le camp occidental, certains multiplient les provocations.

Nous parlerons ensuite des dernières révélations sur le Fonds Marianne. Les sénateurs ont commencé à enquêter sur la façon dont l’argent public réclamé par Marlène Schiappa a été utilisé.

Et puis nous irons prendre des nouvelles des soignants suspendus, réintégrés officiellement depuis le 15 mai dernier. Un retour au travail qui soulève toujours autant de questions et d’inquiétudes.

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00:00 [Générique]
00:19 Madame, Monsieur, bonsoir, ravi de vous retrouver pour cette nouvelle édition
00:23 que je vous invite dès à présent à commenter et à partager
00:26 juste après avoir cliqué sur le pouce en l'air.
00:28 À la une ce soir, un retour sur le conflit ukrainien.
00:31 Alors que la contre-offensive de Kiev tient en haleine le camp occidental,
00:35 certains multiplient les provocations.
00:38 Nous parlerons ensuite des dernières révélations sur le fonds Marianne.
00:41 Les sénateurs ont commencé à enquêter sur la façon dont l'argent public
00:45 réclamé par Marlène Schiappa a été utilisé.
00:48 Et puis nous irons prendre des nouvelles des soignants
00:51 suspendus réintégrés officiellement depuis le 15 mai dernier.
00:55 Un retour au travail qui soulève toujours autant de questions et d'inquiétudes.
00:58 [Générique]
01:03 Londres toujours en pointe pour attiser le conflit ukrainien.
01:06 La Grande-Bretagne a appelé de ses voeux une coalition internationale
01:09 pour livrer des avions F-16 à Kiev.
01:12 Une nouvelle pièce dans la machine emballée.
01:14 Explication.
01:15 La contre-offensive ukrainienne, nouvelle obsession occidentale.
01:19 Alors que les combats au sol sont figés autour de Barkhout depuis plusieurs mois.
01:23 L'idée que les combattants ukrainiens soient dans la capacité
01:26 de lancer un nouvel assaut est toujours aussi improbable.
01:29 L'Occident se lance alors dans la diversion avec des leçons de morale.
01:33 Et la création ce mercredi en Islande à l'occasion d'un sommet du Conseil de l'Europe.
01:37 D'une sorte de registre des dommages de guerre provoqués par l'invasion russe en Ukraine.
01:42 L'objectif à terme, réclamer des réparations à Moscou et des poursuites pénales.
01:48 Pas de quoi faire avancer les négociations de paix.
01:51 Les occidentaux ont toutefois un enjeu de taille à affronter.
01:54 Après avoir égréné les déclarations d'envoi d'armes, de munitions et d'artillerie à l'Ukraine,
01:59 l'absence de contre-offensive donne l'impression d'avoir failli.
02:03 Si la période récente et le climat difficile en Ukraine laissaient encore planer les excuses
02:08 d'un terrain difficilement praticable,
02:10 l'arrivée des beaux jours presse un peu plus l'agenda de Washington et donc de Zelensky.
02:15 En effet, le président ukrainien, à peine rentré d'une tournée des popotes européennes
02:19 pour renflouer ses stocks et évider ce qu'il reste des nôtres, voit l'horloge tourner.
02:24 Et ce n'est pas l'arrestation du président de sa cour suprême pour des soupçons de corruption
02:28 qui va arranger ses affaires.
02:30 En effet, si Zelensky a bien saisi que l'argument de la contre-offensive permettait
02:34 à certains dirigeants européens de remettre la main à la poche remplie par les contribuables,
02:39 il sait aussi que ces soldats vont devoir passer, à un moment ou à un autre,
02:43 à l'action pour entretenir le narratif.
02:46 C'est d'ailleurs dans ce cadre que certains médias occidentaux se plaisent à annoncer
02:50 que les Ukrainiens auraient regagné du terrain à Bahroumout.
02:54 Reste que les routes et les voies utilisables pour les ravitaillements alimentaires et logistiques
02:59 ne font pas partie des zones prétendument reprises.
03:02 Dans ce cadre, les combattants du groupe paramilitaire Wagner semblent toujours maîtriser la situation
03:07 et ce alors même que la presse du système n'en finit plus de les qualifier de
03:11 "chair à canon décimée sous le feu ukrainien".
03:14 Si la France ne souhaite pas pour le moment franchir le cap de fournir des avions de combat,
03:18 la Grande-Bretagne, elle, n'a de cesse d'œuvrer en toute conscience contre la possibilité d'une paix.
03:23 Comme nous l'avons déjà rappelé, Boris Johnson, à l'époque Premier ministre,
03:27 avait eu à cœur de faire échouer les rares tentatives de discussion
03:31 entre le camp russe et le camp ukrainien.
03:33 Il faut dire que le Royaume-Uni voit toujours ses intérêts alignés sur l'oncle Sam
03:36 avec un degré de zèle souvent surprenant.
03:39 Ainsi, Londres semble appeler de ses vœux un envoi d'avions F-16 de confection américaine, donc à Kiev.
03:45 Un bon moyen de solliciter l'industrie de l'armement aux Etats-Unis tout en faisant payer l'Europe,
03:50 laquelle est incitée par Richie Sunak à s'organiser en coalition internationale.
03:55 Problème, les avions posent encore des cas de conscience à certains dirigeants européens,
03:59 notamment en raison de la facilité à les utiliser contre le territoire russe.
04:05 Du côté de Moscou, on reste assez silencieux face aux diverses annonces occidentales,
04:09 mais on poursuit les manœuvres.
04:11 De nombreuses zones de stockage de matériel et de centres logistiques
04:14 sont prises pour cibles par des drones et des missiles.
04:16 Si certains sont évidemment interceptés par les Ukrainiens et leurs alliés,
04:20 ceux qui atteignent leur cible font mal.
04:22 La récente destruction d'un stock d'une valeur de 300 millions de dollars par les forces russes
04:26 a sévèrement aggravé l'attrition du camp ukrainien.
04:29 D'autre part, la question des radiations dans la ville de l'Ouest après l'explosion
04:33 a sans doute permis aux Russes de comprendre que certains alliés de l'Ukraine,
04:37 à l'image de la Grande-Bretagne,
04:39 ne reculaient plus devant la fourniture de munitions à uranium appauvries.
04:42 Un cap franchi dans ce conflit qui éloigne là encore une avancée vers la paix.
04:47 Après la Chine, c'est alors depuis l'Afrique qu'une nouvelle mission de paix
04:51 devrait se rendre en Ukraine et en Russie dans les semaines à venir.
04:54 Parmi les participants, le Sénégal, le Zambie, le Congo, l'Ouganda, l'Égypte et l'Afrique du Sud.
05:00 Une initiative lancée à quelques mois du prochain sommet des BRICS,
05:04 organisé à Durban, dont la Russie est membre.
05:07 De quoi porter une nouvelle pierre à la redistribution des cartes mondiales.
05:11 Les enquêtes sur le fonds Marianne avancent.
05:16 Marlène Schiappa réclamait des millions pour promouvoir des valeurs républicaines.
05:21 Mais comment cet argent a-t-il vraiment été utilisé ?
05:24 La mort tragique d'un enseignant a-t-elle été instrumentalisée à des fins électoralistes ?
05:29 Le point de Renaud de Bourleuf.
05:31 Marlène Schiappa touche le fonds, mais les enquêteurs creusent encore.
05:35 Après l'information judiciaire lancée le 4 mai par le parquet national financier,
05:39 c'est au tour du Sénat de se pencher activement sur les soupçons de favoritisme
05:43 visant le fonds Marianne lancé en avril 2021 avec une dotation de 2,5 millions d'euros.
05:49 Hier, mardi, les travaux de la commission d'enquête sénatoriale
05:52 chargée de faire la lumière sur les modalités de fonctionnement du fonds Marianne ont démarré.
05:57 Pendant que le parquet national financier enquête de son côté sur les soupçons de détournement de fonds publics,
06:02 d'abus de confiance et de prise illégale d'intérêt, les sénateurs se pencheront sur tout le reste.
06:08 C'est ainsi que le sénateur socialiste de Haute-Garonne, Claude Reynald,
06:12 président de la commission des finances dotée des prérogatives d'enquête, liste les enjeux.
06:16 Comment s'est créé le fonds Marianne ? Qui en a eu l'idée ? Comment a-t-il été monté ?
06:20 Qui a décidé de sa vitesse d'exécution ? Selon quels critères les associations ont-elles été retenues ?
06:26 Pourquoi celles qui ont reçu le plus de fonds posent le plus de difficultés ?
06:30 Quelle est la responsabilité des uns et des autres dans ce choix ?
06:34 Un point peut attirer l'attention, l'argent a-t-il été utilisé à des fins partisanes ?
06:38 Initialement, il était difficile d'avoir de tels soupçons, à fortiori dans un contexte de forte émotion,
06:43 puisque le fonds Marianne repose sur une idée ayant germé en octobre 2020,
06:48 après l'assassinat de l'enseignant Samuel Paty, décapité par un djihadiste.
06:52 Le secrétaire d'État chargé de l'économie sociale et solidaire, Marlène Schiappa,
06:56 à l'époque ministre déléguée chargée de la citoyenneté, avait lancé ce fonds public
07:00 destiné à financer des projets pour promouvoir les valeurs républicaines
07:04 et combattre les discours séparatistes.
07:06 Plus concrètement, accorder des subventions à des structures,
07:09 telles que des associations, écoles ou établissements culturels,
07:13 mettant en place des initiatives destinées aux jeunes de 12 à 15 ans,
07:16 exposées aux idéologies séparatistes et visant à riposter à la propagande séparatiste
07:20 ainsi qu'aux discours complotistes en ligne.
07:23 Valeurs républicaines, séparatistes, complotistes,
07:25 des expressions fourre-tout qui demeurent très floues et mal définies.
07:29 De quoi rendre les intentions encore plus opaques.
07:31 Fin mars, des révélations de France Télévisions et de l'abdomininaire Marianne,
07:35 puis d'autres révélations par le site Mediapart, ont jeté un pavé dans la mare.
07:40 Sont notamment pointées des irrégularités dans l'attribution des subventions.
07:43 Au Sénat, les travaux de la commission d'enquête ont été ouverts hier mardi
07:47 avec l'audition du préfet Christian Gravel, ce proche de Manuel Valls,
07:51 et le secrétaire général du comité interministériel de prévention de la délinquance
07:55 et de la radicalisation, le CIPDR,
07:58 qui était chargé de sélectionner les associations soutenues financièrement par le Fonds Marianne.
08:02 Le but de l'audition, s'intéresser aux critères sur lesquels a reposé la sélection,
08:06 moins que l'on puisse dire, et que l'opacité n'est pas vraiment levée.
08:10 Deux associations reçuent une grande partie des fonds.
08:12 L'union des sociétés d'éducation physique et de préparation militaire,
08:15 qui publiaient des contenus en ligne très peu suivis,
08:17 et Reconstruire le commun, créé après la mort de Samuel Paty
08:21 et qui n'avait aucune activité au moment du lancement du Fonds Marianne.
08:24 Les deux associations ont bénéficié respectivement de 350 000 et 330 000 euros de subventions.
08:30 Manque de chance pour Marlène Schiappa et le préfet Gravel.
08:33 Lundi, Mediapart a publié un nouvel article sur ces deux associations
08:37 et pointe des candidatures reposant sur des dossiers,
08:39 je cite, "insuffisants sur le fonds comme sur la forme".
08:42 Rien de surprenant, le lancement a été fait dans des délais extrêmement courts.
08:47 Le cabinet a demandé à ce que le temps soit accéléré
08:50 et qu'on puisse envisager toute la procédure sur cinq semaines.
08:54 On en arrive au calendrier que vous connaissez, je suppose,
08:57 que je rappelais à l'instant, avec un dépôt des candidatures
09:01 entre le 20 avril et le 10 mai, et ensuite l'analyse des dossiers,
09:05 puis un comité de sélection qui devait se réunir le 20 mai au comptard.
09:13 On peut, je pense, comprendre la demande politique d'aller vite, d'accélérer,
09:21 étant donné le contexte de l'époque,
09:24 il faut quand même se reprojeter deux ans en arrière,
09:26 nous étions à quelques mois d'une vague d'attentats
09:29 aussi insupportables que choquantes par définition,
09:33 et qui avait mobilisé l'ensemble des acteurs.
09:36 De quoi faciliter l'attribution de sommes d'argent à des amis ou à des militants.
09:40 En l'occurrence, l'association "Reconstruire le commun"
09:43 est sous le feu des critiques pour avoir utilisé cet argent
09:45 à publier des contenus défavorables vis-à-vis d'opposants d'Emmanuel Macron
09:49 dans le contexte de la campagne présidentielle de 2022.
09:51 Parmi les cibles privilégiées figuraient Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo.
09:54 Pourtant, le préfet Christian Gravel assure avoir recadré l'organisation à deux reprises,
09:59 ce qui n'a pas empêché de verser à l'association les 25% de subventions restant.
10:02 Explication avancée, il n'avait pas perçu l'ampleur des dégâts.
10:05 C'est un retour mouvementé après 20 mois de suspension forcée.
10:13 Depuis le 15 mai, les personnels soignants frappés par la suspension
10:17 reprennent petit à petit le chemin du travail.
10:20 Un retour mal préparé par un exécutif qui n'a pas dit son dernier mot.
10:24 L'obligation de vaccination contre la Covid-19
10:27 prévue par l'article 12 de la loi du 5 août 2021, suvisée, est suspendue.
10:33 Voilà les quelques mots du décret publié en catimini dimanche au journal officiel
10:38 pour mettre un terme au traitement inique
10:40 enduré par les personnels de santé suspendus de leur travail depuis le 15 septembre 2021.
10:46 Une décision du ministre de la Santé, François Braun, en accord avec la HAS,
10:51 publiée donc la veille de la date de réintégration,
10:54 de quoi compliquer encore davantage la situation.
10:57 C'est ce que nous explique Elsa Ruyer, porte-parole des collectifs unis, réintégrée mardi.
11:02 J'ai été réintégrée à mon poste, mardi à 8h15.
11:08 J'ai été prévenue vendredi.
11:10 Pour moi, ça se passe relativement bien.
11:12 Pour d'autres, ça se passe très très mal.
11:14 Il y a des cadres qui ne veulent pas, dans d'autres établissements,
11:17 des cadres qui ne veulent pas réintégrer les personnes non vaccinées,
11:22 qui ne veulent pas les voir, chose qui n'a pas lieu d'être.
11:25 Monsieur Braun a demandé à ce que chacun puisse récupérer son poste dans la mesure du possible.
11:31 Et d'autres qui ne savent toujours pas où et réintégrer quand.
11:35 Donc on est dans l'attente pour certains établissements.
11:39 En même temps, je dirais que c'est un peu normal, le décret est sorti samedi dans la nuit.
11:44 C'est dans l'intérêt des établissements que de réintégrer le plus vite possible,
11:49 mais dans les meilleures conditions, puisqu'il faut savoir que chaque personnel réintégré,
11:55 qu'il soit réintégré le 15, le 16, le 20, le 22 ou le 30,
12:01 sera payé à partir du 15 jour d'application du décret.
12:05 Si pour beaucoup, cette réintégration sonne comme la fin d'un calvaire,
12:08 de très nombreuses questions restent encore en suspens.
12:11 Concernant le dédommagement, on ne laissera pas tomber,
12:14 mais effectivement, monsieur Braun ne prévoit rien du tout.
12:18 De toute façon, le décret actuel prévoit même de nous suspendre en cas de piquets épidémiques.
12:23 On est en suspension de suspension.
12:26 C'est pour ça que cette vigilance sanitaire étant maintenue,
12:29 on n'est pas encore sorti de cette situation.
12:33 En tout cas, pour les collectifs, on est très méfiants encore aujourd'hui.
12:37 De toute façon, on a perdu toute confiance.
12:39 On est des pions. On nous prend, on nous jette.
12:42 On nous jette, on nous reprend.
12:45 On n'a plus confiance, on a des doutes, on a des craintes, effectivement, bien sûr.
12:50 Une confiance rompue, sans doute pour longtemps,
12:52 dans la mesure où, comme le dit Elsa Ruyer,
12:54 le ministre a préféré publier un nouveau décret plutôt qu'abroger l'existant.
12:59 Dans ce cadre, la proposition de loi votée par l'Assemblée nationale il y a quelques jours,
13:04 s'est plutôt illustrée comme symbolique.
13:06 La loi qui a été discutée et votée en première lecture à l'Assemblée, le 4,
13:13 n'a aucun impact et n'a rien changé quant à la décision de M. Braun
13:18 de suspendre l'obligation vaccinale.
13:20 Nous, on demande de toute façon l'abrogation du décret du 30 juillet
13:24 qui laisse un état de vigilance sanitaire
13:28 et la possibilité de mettre des mesures en place du jour au lendemain.
13:31 C'est donc bel et bien une réintégration dans l'incertitude pour les suspendus.
13:36 Avec une épée de Damoclès au-dessus de leur tête,
13:38 tous redoutent que de nouvelles décisions autoritaires du gouvernement s'abattent sur eux,
13:43 alors même que la situation dans les hôpitaux est chaque jour un peu plus catastrophique.
13:47 Et passons à présent au tour de l'actualité en bref.
13:57 La France poursuit sa thermondisation.
14:00 Selon une enquête du Crédoc, le centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie,
14:05 l'inflation sur les produits alimentaires empêche de plus en plus de Français de se nourrir trois fois par jour.
14:11 Parmi les victimes, les femmes avec des enfants et les jeunes sont particulièrement représentées.
14:16 Ainsi, le Crédoc affirme que 24%, soit un quart des Français de moins de 40 ans,
14:22 sont dans une situation de précarité alimentaire.
14:25 Un chiffre qui baisse à 7% pour les personnes entre 60 et 69 ans.
14:29 Cette précarité alimentaire est en constante augmentation
14:32 et a montré une hausse record de 4 points au fil des six derniers mois.
14:37 La malédiction Macron frappe les trogneux.
14:41 Lundi à Amiens, quelques instants après l'interview du président de la République,
14:45 Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron âgé de 30 ans,
14:50 aurait été passé à tabac par une dizaine de personnes en marge d'une casserole
14:54 devant sa chocolaterie.
14:56 Il aurait été reconnu par ses agresseurs et violenté pour son appartenance à la famille du président.
15:01 L'homme de 30 ans a écopé d'une ou deux côtes cassées ainsi que trois doigts.
15:05 Il aurait également un hématome à la tête.
15:07 Huit personnes ont d'ores et déjà été interpellées.
15:11 Brigitte Macron s'est indignée de la lâcheté des agresseurs
15:14 et le président a qualifié les faits d'inacceptables.
15:17 Le père de la victime a expliqué être effaré par cette montée de violence à l'égard de sa famille
15:21 depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir.
15:24 Rappelant que les établissements Trogneux étaient souvent visés par des dégradations,
15:28 toute la classe politique a condamné cette agression.
15:31 En France, on dénombre plus de 1500 agressions violentes par jour.
15:36 Nicolas Sarkozy se pourvoit en cassation, condamné par la Cour d'appel de Paris
15:40 à trois ans de prison dont un an ferme, ce mercredi matin,
15:44 pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes.
15:47 L'ancien chef de l'État a décidé de poursuivre le chemin judiciaire.
15:51 De quoi suspendre les peines prononcées, inédites pour un ancien président de la République,
15:56 pour encore quelques temps.
15:57 Nicolas Sarkozy, qui bénéficie moins de la lenteur de la justice que certains de ses successeurs,
16:03 comparaitra à l'automne pour l'affaire Big Malion,
16:06 alors que le Parquet national financier a requis jeudi dernier son renvoi en correctionnel
16:11 dans l'affaire des soupçons de financement libyens dans la campagne présidentielle de 2007.
16:17 Les risques de coupure d'électricité vont-ils s'éloigner pour l'hiver prochain ?
16:21 Mardi, le Parlement a définitivement adopté le projet de loi de relance du nucléaire.
16:26 Le texte simplifie les démarches pour bâtir six nouveaux réacteurs EPR d'ici 2035
16:32 et permet de lancer des études pour huit autres.
16:35 Il supprime également l'objectif d'une réduction à 50% de la part de l'énergie nucléaire
16:39 dans le mix électrique français d'ici à 2035,
16:42 ainsi que le plafond de 63,2 gigawatts de capacité totale de production nucléaire autorisée.
16:49 La loi a été adoptée avec une large majorité avec 399 voix contre 100.
16:54 Seuls les groupes EELV et LFI ont voté contre, tandis que le groupe socialiste s'est abstenu.
17:00 Rappelons toutefois que l'EPR de Flamanville dans la Manche
17:03 n'est toujours pas mise en service après plusieurs reports.
17:06 Flambée de cambriolages dans les beaux quartiers,
17:09 le service statistique ministériel de la Sécurité intérieure
17:12 vient de livrer un panorama de ce fléau français assez éclairant.
17:16 Parmi les éléments à relever, le taux de cambriolages augmente avec la taille des agglomérations.
17:22 Ainsi, une fois n'est pas coutume, le beau Paris d'Anne Hidalgo a donc droit à sa place dans le peloton de tête.
17:27 Par ailleurs, les villes affichant les revenus moyens des habitants les plus élevés
17:31 sont également pris davantage pour cible.
17:33 Sans surprise, l'étude montre que les cibles privilégiées des cambriolages
17:36 sont les maisons huppées installées près des cités dites défavorisées.
17:42 Qui l'eut cru ?
17:43 L'étude devrait donc permettre d'appuyer le laïus bien connu de la pauvreté
17:47 qui crée le délit si cher à la gauche.
17:49 14 personnes traduites devant la justice pour l'attentat contre Samuel Paty.
17:55 Mardi, les juges du parquet antiterroriste ont ordonné le jugement de 6 mineurs et 8 adultes
18:00 dans le cadre de l'assassinat du professeur d'histoire-géographie par Abdoulak Ansouroff,
18:05 un islamiste tchétchène, le 16 octobre 2020.
18:09 Si l'auteur de l'attentat est mort lors de son interpellation par la police,
18:13 deux de ses amis seront sur le banc des accusés.
18:15 Ils encourtent la prison à perpétuité pour complicité d'assassinat terroriste.
18:20 Un procès distinct est attendu pour les 6 mineurs,
18:23 dont 5 sont appelés au tribunal pour enfants,
18:25 en vue de comparaître pour "association de malfaiteurs"
18:28 en vue de préparer des violences aggravées.
18:31 La 6e adolescente appelée doit se présenter pour "dénonciation calomnieuse",
18:36 un jugement qui n'efface toutefois pas la peine et la colère des proches de la victime,
18:40 qui ont déposé une plainte contre les ministères de l'Intérieur et de l'Éducation nationale
18:45 pour ne pas avoir pris en compte le péril que ressentait le professeur
18:49 les jours ayant précédé l'assassinat.
18:51 Les Républicains aiment la retraite à 65 ans et la pollution.
18:55 Mardi, le Sénat, majoritairement à droite, a voté une disposition
18:59 permettant au ministre de l'Agriculture de suspendre les décisions
19:03 de l'Agence de Sécurité Sanitaire, l'ANSES, sur les pesticides.
19:08 Même le gouvernement n'a pas osé soutenir cette proposition,
19:11 visant prétendument à rendre l'agriculture française plus compétitive.
19:16 Si cette disposition poursuit son trajet législatif,
19:18 le ministre pourra ainsi prendre un arrêté pour suspendre une décision de l'ANSES,
19:23 si tant est qu'il y ait conduit une balance détaillée des risques sanitaires et environnementaux.
19:28 Des conditions dont on peut légitimement douter
19:30 après la faillite des organismes de contrôle durant la crise sanitaire.
19:34 Notons que pendant que les Républicains défendent ce type de texte,
19:37 la question des subventions européennes ainsi que l'incapacité de la France
19:40 à faire du protectionnisme sont évidemment passées sous silence,
19:44 malgré leur caractère crucial pour la compétitivité de notre agriculture.
19:48 L'école alsacienne donne dans la propagande LGBT etc.
19:53 la prestigieuse école où Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation nationale a scolarisé ses enfants,
20:00 a organisé une drôle de conférence pour les classes de 4ème.
20:04 L'association Out Trans était censée faire de la prévention contre l'homophobie,
20:08 mais son intervention n'a finalement concerné que la question des transgenres.
20:13 Une conférence qui diffusait également un contenu ouvertement militant,
20:17 souvent de façon très agressive.
20:19 Les deux intervenants eux-mêmes, transgenres évidemment,
20:22 ont accusé les enfants d'être transphobes quand ceux-ci ont douté du fait qu'un homme puisse être enceint
20:29 et rechigné à partager des toilettes non-genrés tous ensemble.
20:33 Les ateliers se sont en prime tenue sans les enseignants.
20:36 Les parents révoltés par l'opération ont également rapporté que les intervenants ont suggéré aux adolescents
20:41 que s'ils se sentaient mal dans leur peau, c'était peut-être qu'ils étaient transsexuels.
20:46 C'est l'association Hands Away qui était mandatée pour lutter contre les discriminations
20:51 et qui a ensuite fait intervenir Out Trans.
20:53 Au moins 129 interventions devant des collégiens ont été organisées l'an passé en Ile-de-France.
20:58 Soupçon de salafisme et caisse percée au lycée Aveyro-Est de l'île,
21:04 depuis le début du mois l'établissement musulman,
21:06 qui ne fait pas la part belle à la promotion de la transsexualité,
21:09 n'en finit plus de faire parler de lui.
21:12 Alors que la garde à vue des responsables de la mosquée de Villeneuve-d'Ascq
21:15 avait déjà mis en lumière un prêt irrégulier accordé au lycée,
21:19 c'est à présent la teneur des cours qui inquiète les autorités.
21:22 Les statuts déposés montrent en effet que l'enseignement dépassera
21:26 les programmes de l'éducation nationale puisque sont dispensés aussi des formations morales et ménagères.
21:31 Les statuts du lycée ne manquent pas de montrer pas de blanche
21:34 en faisant toutefois l'éloge des valeurs républicaines.
21:37 Mais sur le terrain on trouve essentiellement des enseignements issus de personnages
21:40 tenant de l'islam rigoriste, allant parfois jusqu'à évoquer le devoir d'exécuter les apostas.
21:46 Tout porte à croire que les institutions françaises voient en cet établissement
21:50 un fonctionnement accoudé à un réseau de mosquées proche de l'UOIF et des Frères Musulmans.
21:55 Une découverte récente malgré les 20 années d'existence de l'école.
21:59 Le fondateur de Chad GPT au Congrès américain,
22:04 Mardi Sam Altman, le PDG d'OpenAI, l'affirme à l'origine du robot conversationnel,
22:09 était auditionné par les congressistes américains.
22:12 Ces derniers semblaient animés d'une ambition claire,
22:15 éviter de reproduire les erreurs commises avec les réseaux sociaux
22:18 et de vencer les conséquences de ces innovations.
22:21 Sam Altman a d'ailleurs montré sa bonne volonté,
22:24 loin de l'image des auditions de Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, il y a quelques années.
22:29 Sam Altman a même plaidé pour une régulation de l'intelligence artificielle
22:33 en fondant une nouvelle agence d'État chargée d'encadrer ces nouvelles technologies.
22:38 En revanche, la question d'une loi américaine pour encadrer et donc limiter
22:42 le développement de l'intelligence artificielle semble très improbable,
22:46 dans la mesure où les États-Unis entendent participer à la course avec la Chine,
22:51 qui, elle, ne restreindra pas ces innovations.
22:53 Et on arrive déjà à la fin de cette édition.
22:58 Ce soir, à partir de 21h,
23:00 retrouve un nouveau numéro de Bistro Liberté.
23:02 Eric Morillot et son équipe reçoivent l'avocat Gilles-William Golnadel
23:06 pour débattre de l'immigration et du wokisme.
23:10 C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité
23:14 que celui qui envahit, l'envahisseur, est considéré comme une victime
23:24 et que l'envahi est considéré comme un salaud.
23:27 D'abord, je ne récuse pas votre notion de génocide de France-Etats-Unis,
23:34 en tout cas de génocide programmé.
23:37 Quand M. Mélenchon fait l'éloge de la créolisation,
23:44 lui qui se targue de ne pas pouvoir être dans un quartier où il y a trop de blancs.
23:48 Vous imaginez si quelqu'un disait qu'il y a trop de noirs dans tel endroit.
23:53 Mais ça, trop de blancs, ça passe crème.
23:56 Chaque peuple a le droit d'avoir son identité.
24:00 Et l'identité française, elle s'est construite à l'ombre des chapelles.
24:07 Moi, je tiens au paysage français qui est des calvaires.
24:12 Le wokisme, c'est le dernier avatar du gauchisme
24:18 pour détruire la société occidentale.
24:22 L'anti-wokisme a commencé en France.
24:25 C'était à partir de janvier 2013
24:28 et ça s'appelait "Lutter contre la loi Taubira"
24:30 qui elle-même supprimait quoi dans la loi française ?
24:34 Les sexes, l'homme, la femme.
24:36 Également au programme de votre soirée Perle de culture,
24:40 Anne Brassier reçoit le peintre Jean-François Debus.
24:43 Pour le jeudi de l'Ascension, vous aurez rendez-vous avec le Nouvel Immédiat.
24:46 Jean-Yves Le Gallou et Floriane Janin évoqueront la baisse d'audimat
24:50 d'Emmanuel Macron lors de son interview du 15 mai
24:52 et les propositions liberticides de Gérald Darmanin.
24:56 Vous pourrez également découvrir un Zoom
24:58 avec le géopolitologue Nikola Mirkovic sur son dernier ouvrage
25:01 "Le chaos ukrainien, comment en est-on arrivé là ?
25:05 Comment en sortir ?"
25:06 Et puis tout de suite,
25:07 retrouver François-Bieud Lochner pour "Mes libertés politiques".
25:10 C'est à présent la fin de cette édition.
25:12 Merci à tous pour votre fidélité.
25:14 Bonne fête de l'Ascension.
25:15 À vendredi. Bonsoir.
25:18 [Musique]
25:34 Sémillante, la ravissante, la frétillante Sandrine Leroux-Sigrud,
25:41 la députée qui éprouve un tel amour pour les hommes
25:44 qu'elle souhaiterait que la race masculine possède un bas-ventre
25:47 aussi raplapla que celui des dames.
25:50 La merveilleuse Sandrine Leroux-Sigrud n'en rate jamais une
25:54 et c'est pour ça que je l'aime d'un amour fou.
25:58 Quelle fut donc l'une de ses dernières trouvailles ?
26:01 Il faut que je vous la raconte.
26:03 L'un de ses collègues députés, qui voyageait récemment dans un TGV,
26:08 en première, a vu s'installer à côté de lui
26:10 deux jeunes immigrants sans papier et évidemment sans billet.
26:15 A constater que Mme la Contrôleuse demandait aux deux jeunes gens
26:18 immigrants sans papier et sans billet de quitter le wagon.
26:22 A constater que les deux jeunes immigrants sans papier et sans billet
26:26 restaient à leur place.
26:28 A constater que la Contrôleuse finit par partir
26:31 et a donc pu constater que nos deux jeunes gens
26:35 immigrants sans papier et sans billet
26:37 avaient fait un superbe voyage en première classe
26:40 au frais du contribuable.
26:42 Vous allez me dire quel est le rapport entre une telle anecdote
26:46 qui se déroule des milliers de fois par jour
26:48 dans tous nos moyens de transport public
26:50 et la voluptueuse et surexcitante Sandrine Leroussi.
26:54 Patience, je vais vous le dire.
26:58 Cette anecdote a fait le tour des réseaux sociaux,
27:01 a scandalisé un nombre impressionnant de Français,
27:04 sauf Sandrine Leroussi, qui a provoqué un incendie
27:09 dégageant une forte odeur de roussie
27:12 en tweetant immédiatement "Gloire à cette Contrôleuse".
27:19 Eh bien moi, je vous le dis, elle a raison,
27:22 la Sandrine qui cocotte le cramé.
27:26 À la suite de cette affaire, un jeune professionnel me racontait
27:30 que pour profiter d'un grand week-end récent,
27:33 il avait pris le TGV et avait été obligé de voyager en première
27:37 car il n'y avait plus de place en seconde.
27:39 Coût du voyage, 180 euros, aller, retour.
27:43 Or, ce garçon m'indiquait bénéficier d'un salaire net mensuel de 2000 euros.
27:47 Sa petite escapade de trois jours en province
27:51 lui avait donc coûté près de 10% de son salaire net mensuel,
27:56 uniquement pour son voyage en TGV.
27:59 Et de rajouter que s'il avait été immigrant clandestin,
28:03 sans papier et sans billet,
28:05 il aurait donc économisé près de 10% de son salaire net mensuel.
28:11 Cela dit, tout cela n'intéresse absolument pas la fantastique Sandrine le cramé,
28:17 puisque c'est très confortable, très très confortable,
28:21 extrêmement confortable, revenu, en tant que député,
28:26 la mettre très au-dessus de ses minables petits calculs,
28:31 d'où son soutien inconditionnel à la glorieuse contrôleuse du TGV.
28:38 On a la gloire que l'on mérite.
28:40 Je vous souhaite une très bonne soirée.
28:42 (Générique)

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