• hace 2 años
N'hésitez pas à vous abonner et à mettre un j'aime pour soutenir la chaîne !
Sur ce, bonne continuation !

- - Liens - -

Source : https://youtu.be/SrG3699ZstQ

UPR (YouTube) : https://www.youtube.com/user/UPRdiffusion

UPR (Site) : https://www.upr.fr/

- - Mes réseaux sociaux - -

Instagram :
https://www.instagram.com/bbr_libre/?utm_source=ig_profile_share&igshid=k7j8ylbc2fnk
Twitter :
https://twitter.com/BbrLibre

Category

🗞
Noticias
Transcripción
00:00 Pendant cette réunion du G7 à Hiroshima, on a vu la présidente du Conseil italien, Mme Giorgia Meloni.
00:11 C'était la première fois qu'elle participait à son G7 annuel. Et on l'a vue... Alors à la surprise générale des observateurs,
00:20 elle était à tu et à toi, et des embrassades, et « je te roule une pelle », et « je te caline »,
00:26 et « je te caresse », avec absolument tous les autres membres du G7. C'en est gênant. On l'a vue même...
00:33 Regardez les photos qui ont été prises. On a vu Mme Giorgia Meloni qui, comme une petite fille,
00:39 tient la main de Joe Biden. On l'a vue... Elle est là. Elle est en train de s'embrasser avec le président ukrainien Zelensky,
00:47 qui avait été invité comme une vedette américaine – c'est le cas de le dire – à ce G7. On l'a vue également
00:54 dans des embrassades et des effusions extraordinaires avec la présidente de la Commission européenne Mme von der Leyen, etc., etc.
01:03 Alors déjà, ça pose un problème quant à la gestuelle et le narratif des dirigeants du monde occidental.
01:11 J'ai fait une vidéo – vous l'avez sans doute vue, en tout cas je vous conseille de la voir si vous ne l'avez pas fait –
01:15 sur ce que j'appelle la floraison ou l'étalage de blancs becs parmi les dirigeants du monde occidental.
01:23 Mais c'est pas seulement des blancs becs, des gens qui sont jeunes, trop jeunes et qui n'ont pas l'expérience nécessaire
01:27 pour être chef d'État ou de gouvernement. Mais c'est en plus un narratif qui fait qu'on est dans une série américaine.
01:34 On est dans Dallas. On est là. On fait des resets à l'américaine. On prétend être les meilleurs amis du monde,
01:39 alors qu'on vient de se découvrir 3 minutes auparavant. On tombe dans les bras les uns des autres.
01:43 On avait vu comment par exemple Macron a été tombé dans les bras de Richie Sunak, le Premier ministre britannique.
01:51 La première fois, il l'avait vu. Ça veut dire que tout ça est absolument artificiel. C'est bien un truc à l'américaine.
01:57 C'est un scénario. C'est un film hollywoodien typiquement américain, typiquement de cette hypocrisie,
02:03 profondément hypocrite du monde américain, où on fait semblant d'être copains, alors qu'en fait, on se déteste,
02:10 on se taille des toutes poignards dans le dos. Voilà. Donc on est censés être tous copains.
02:17 On le montre pour épater la galerie, notamment le monde occidental. Mais en fait, tout le monde se tire dans les pattes.
02:23 Donc ça, c'est des enseignements assez extraordinaires. C'est de voir que Mme Mélanie a été accueillie, en fait,
02:36 comme si c'était une grande copine. Or, je rappelle quand même qu'elle était censée être l'abomination de la désolation.
02:47 Rappelez-vous qu'au mois d'octobre dernier, il y a quelques mois, elle était présentée dans la presse occidentale
02:55 et notamment dans la presse française comme quelqu'un de terrifiant. Elle était – je l'ai déjà dit pour d'autres –
03:02 comme ça avait été le cas de Tsipras en Grèce, elle était médiabolisée, c'est-à-dire médiatisée, mise en avant,
03:11 mais en même temps diabolisée, c'est-à-dire qu'on avait peur d'elle. On faisait semblant d'avoir peur d'elle.
03:17 On disait « Oh là là, qu'est-ce que c'est grave ! C'est une émule de Mussolini ». Donc c'était Mussolini en jupe
03:26 et en barésie qu'elle est arrivée. Enfin on a raconté des salades à la population des pays d'Europe,
03:33 et notamment à l'Italie, en disant que c'était très très grave. On avait eu d'ailleurs dans les années 2015 la même chose,
03:39 le même scénario de médiabolisation en Grèce avec Tsipras, qui était l'extrême-gauche au pouvoir.
03:49 Alors ça faisait très très très très peur. J'ai déjà dit – je le répète, je l'ai dit 50 fois – lorsque des médias,
03:56 lorsque des forces qui dirigent le monde occidental ont peur d'un mouvement politique, ont peur d'un vrai opposant,
04:03 ils ne le promuevent jamais dans les médias. Ils le cachent. Je l'ai déjà dit. Si vous voulez savoir qui vous dit la vérité,
04:13 qui vous propose le seul et unique changement, il faut que vous regardiez le responsable politique
04:19 qui est le plus caché et censuré des médias. En France, c'est clair, c'est moi. Il n'y a pas de responsable politique
04:28 à part moi qui fasse autant de vues sur Internet et qui soit à ce point censuré dans les grands médias du système,
04:35 parce que les gens qui tiennent les ficelles savent qui je suis, savent que je connais mes dossiers,
04:42 savent que c'est un parti politique très totalement républicain, qui n'est en aucun cas extrémiste,
04:49 qui rassemble des gens de tous les horizons, et que c'est justement ça qui fait peur, c'est ça qui ne doit pas arriver.
04:55 Il est donc de la plus haute importance pour les médias de promouvoir une opposition factice, une opposition contrôlée,
05:04 en mettant en avant des gens extrémistes, en disant « Regardez comme ils nous font peur ».
05:09 Et bien entendu, lorsque les gens sont mécontents, le grand public qui ne porte pas attention très précisément
05:16 à la scène politique, eh bien il ne se met pas à s'intéresser et à voter pour un responsable politique
05:21 qu'ils ne voient pas, qu'ils ne connaissent pas, puisqu'on le cache. En revanche, eh bien ils s'intéressent
05:27 aux responsables politiques d'opposition prétendues, qu'on leur présente. Et de la même façon qu'en Grèce,
05:34 les médias avaient eu très très peur – paraît-il – de Tsipras, eh bien Tsipras était arrivé au pouvoir.
05:41 La même chose a été faite en Italie. Et paraît-il que tout le monde avait très très peur de l'arrivée de Mme Meloni.
05:47 Et rappelez-vous qu'en France, le journal l'Humanité du PCF avait fait ça, une, en disant « Les fascistes aux portes du pouvoir à Rome ».
05:58 Alors moi, je ne sais pas. Soit ce sont des abrutis complets dans le journal l'Humanité qui n'ont rien compris
06:06 aux manipulations en cours, soit ils participent du système pour faire croire que Mme Meloni faisait très très peur.
06:14 En tout cas, les gens qui veulent bien se renseigner peuvent aller sur Internet, peuvent aller voir par exemple
06:19 les tweets que j'ai envoyés au moment de l'élection de Mme Meloni. Ils sont arrivés à la présidence du Conseil italien.
06:27 Regardez ce qu'elles avaient été les déclarations. Ça avait été un concert de lamentations sur le côté gauche
06:35 de l'échiquier, les communistes, l'LFI, le Parti socialiste. Tout le monde faisait semblant d'être absolument effaré,
06:44 parce que c'était quasiment Adolf Hitler qui venait d'arriver au pouvoir à Rome, là, en mois d'octobre ou novembre dernier.
06:52 Et puis alors à la droite, à l'extrême-droite de l'échiquier, en revanche, alors on avait eu Mme Le Pen, M. Zemmour,
07:01 M. Dupont-Aignan, qui avaient dit « C'est formidable ! Mme Meloni, enfin quelqu'un qui va pouvoir taper du poing sur la table,
07:09 faire prévaloir les intérêts nationaux italiens par rapport à l'UE », et ci, et ci, et ça. Rappelez-vous, allez voir.
07:17 Tout ça est sur la table. Il vous suffit d'aller regarder par exemple le site de l'UPR, d'aller regarder les dossiers de l'époque,
07:23 qui datent d'il y a quelques mois. J'avais été – encore une fois – le seul à ne pas tomber dans cette espèce de blougigou-blouga
07:31 dans lequel se complaisent Mme Le Pen, M. Zemmour et autres. J'avais dit – moi – que Mme Meloni ne changerait rien,
07:40 et qu'elle ferait exactement la même chose que les précédents. Comme j'avais dit la même chose pour Tsipras en Grèce,
07:47 ce qui d'ailleurs m'avait valu à l'époque des critiques venant de la gauche, parce que dans notre mouvement,
07:52 on a des gens de gauche qui m'avaient dit quand même « Vous exagérez. Tsipras, il va vraiment changer les choses ».
07:56 Au bout de 6 mois, tout le monde avait convenu qu'en fait, j'avais raison, c'est-à-dire que Tsipras s'était couché.
08:02 Et là, c'est pareil. Il n'a pas fallu 6 mois. Il a fallu quelques semaines, en fait, pour se rendre compte que Mme Meloni, c'était du pipeau.
08:08 Alors pourquoi ça ? C'est pas que j'ai un don de prémonition extraordinaire, ni un don de voyance.
08:15 C'est tout simplement que j'exerce mon cerveau et que je regarde ce que les gens disent. Tsipras, en Grèce, avait dit que de toute façon,
08:24 il resterait dans l'UE, dans l'euro et dans l'OTAN. Ça fait 16 ans que j'explique aux Français qu'à partir du moment où vous avez
08:32 un dirigeant qui vous dit « On reste dans l'UE, dans l'euro et dans l'OTAN », c'est terminé. Il n'y a même plus besoin d'aller plus loin.
08:38 Vous savez qu'il fera la même politique que Sarkozy, que Hollande, que Macron. C'est tout. C'est aussi simple que ça.
08:45 Et lorsque Mme Meloni avait été élue, j'étais allé voir son programme. Elle avait fait une coalition avec M. Berlusconi,
08:54 d'une part, et avec la Lega, d'autre part, dirigée par Salvini. Et j'étais allé regarder son programme. Mais vous trouverez...
09:02 J'ai fait une vidéo sur le sujet à l'époque. Allez la regarder. Et j'avais noté que le premier paragraphe de son programme,
09:09 c'était de dire « L'Italie est l'un des pays fondateurs de l'UE. L'Italie doit donc rester dans la construction européenne.
09:18 C'est un membre essentiel ». Deuxièmement, l'Italie fait partie de l'euro. Il doit y rester. Troisièmement, l'Italie doit rester dans l'OTAN.
09:27 Et puis quatrièmement, il y avait un codicil spectaculaire. C'était que l'Italie soutenait l'Ukraine dans sa légitime guerre
09:36 contre l'invasion russe dans la partie est du pays. Et donc en fait, j'avais fait valoir que Mme Mélanie, elle avait coché
09:46 toutes les cases. Elle avait coché toutes les cases qui montraient qu'elle avait fait sa soumission à l'empire américain.
09:54 Elle avait déjà annoncé qu'une fois qu'elle serait élue, quels que soient les propos qu'elle avait pu tenir par ailleurs,
10:01 en fait, elle se plierait à l'exercice. C'est d'ailleurs ce qui s'est produit. Elle avait été élue. On allait voir ce qu'on allait voir.
10:08 Elle allait avoir des mesures très fermes sur l'immigration, etc. En réalité, il y a eu simplement une petite algarade avec la France
10:18 au moment où le navire océan viking affrété par SOS Méditerranée, cette organisation de passeurs de clandestins
10:24 qui est largement soutenue d'ailleurs par les fondations Soros, était venue avec 200 migrants clandestins...
10:32 C'est un navire qui fait du passage de clandestins. Avaient voulu débarquer les 200 migrants en Italie.
10:40 Et puis Mme Mélanie, qui venait de prendre ses fonctions, avait dit non pour le port de Gênes. Et donc Darmanin
10:45 avait accueilli les migrants à Toulon. Vous vous rappelez de cette affaire. La presse française avait dit
10:51 que c'est vraiment scandaleux, l'extrême-droite au pouvoir, etc. Bon, j'avais expliqué au passage que tout ça,
10:57 c'était encore une fois un narratif fallacieux, puisque qu'ils aient été débarqués soit en Italie, soit en France,
11:04 de toute façon, une fois qu'ils sont dans un pays de l'espace Schengen, ils peuvent circuler librement.
11:09 Donc si Mme Mélanie les avait accueillis en Italie, on aurait pu les trouver en France, et réciproquement.
11:14 Mais ça n'a duré qu'une fois. Et après ça, la presse s'en est plus beaucoup occupée, parce que Mme Mélanie,
11:20 en réalité, a accepté que les immigrés viennent. Mais cette fois-ci, ils ne débarquent pas à Gênes,
11:27 donc pas très loin de Nice. Ils débarquent à Ancone, c'est-à-dire un port de la côte est de la péninsule italienne,
11:36 dans la mer Adriatique. Donc c'est un petit peu plus loin des caméras françaises. Si j'ai bien vu les statistiques,
11:42 d'ailleurs, il y a plus d'immigrés depuis que Mme Mélanie est arrivée au pouvoir en Italie.
11:46 Depuis plusieurs mois, le nombre d'immigrés arrivés en Italie est très supérieur à ce qu'il était auparavant. Voilà.
11:52 Alors à partir du moment où j'avais annoncé ça, tout le reste s'en a découlé. Et on a vu lors de ce G7 Mme Mélanie,
12:00 eh bien qui est... Voilà. À tu et à toi, on le voit, avec M. Biden, avec Mme von der Leyen, avec les dirigeants du G7.
12:10 Ce qui signifie quoi ? Ce qui signifie qu'elle mène exactement la même politique que ses prédécesseurs.
12:17 C'est-à-dire que les Italiens qui ont voté pour Mme Mélanie en pensant que cette fois-ci, ils allaient redonner à l'Italie
12:24 son droit imprescriptible à diriger, à avoir ses propres politiques, que ce soit en matière économique, industrielle, diplomatique,
12:32 par exemple vis-à-vis de la Russie, en matière de sanctions vis-à-vis de la Russie, en matière militaire vis-à-vis de la Chine,
12:39 vis-à-vis du reste du monde... Tout ça, en fait, Mme Mélanie a dû se plier à ce fameux communiqué que je détaillais tout à l'heure
12:47 de 25 055 mots. C'est le quatrième enseignement. Le cinquième enseignement, il en découle.
12:58 Le cinquième enseignement, c'est que si Mme Le Pen avait été élue en 2022 à la place de Macron, ou si – comme les médias nous le font miroiter –
13:11 elle était élue en 2027, Mme Le Pen, ce serait une nouvelle Mélanie. Alors on me permettra de faire d'ailleurs
13:21 une petite incidente un peu personnelle et familiale. Mais Mme Marion Maréchal, qui a rejoint Éric Zemmour,
13:29 et dont on dit qu'elle pourrait être à la tête d'une liste aux élections européennes, une liste Zemmour,
13:36 dont elle serait en fait la tête de liste, une liste reconquête... Je voudrais simplement signaler...
13:41 Ce sont des informations absolument publiques, donc il n'y a rien de secret. Que Mme Marion Maréchal a eu un premier mari avec elle,
13:49 dont elle a eu un premier enfant, une première fille. Puis elle est divorcée. Elle s'est remariée avec un Italien,
13:56 dont elle a donc un deuxième enfant. Et cet Italien avec qui elle s'est mariée, qui a aujourd'hui 36 ans,
14:03 c'est quelqu'un qui fait de la politique, qui a commencé dans le parti de la Lega de Matteo Salvini,
14:11 et qui ensuite est allé à Fratelli d'Italia, c'est-à-dire le parti de Giorgia Meloni. Et donc c'est en fait un proche de Mme Meloni.
14:22 Donc le mari de Marion Maréchal, qui elle vit depuis plusieurs années, semble-t-il, en fait est un proche de Mme Meloni.
14:33 Et il est député européen. Il s'appelle Vincenzo Soffo, du parti Fratelli d'Italia de Mme Giorgia Meloni.
14:42 Et à ce titre, il est membre du groupe CRE, Conservateur et Réformiste européen, qui est un groupe du Parlement européen
14:52 qui regroupe un certain nombre de partis politiques, classés limite ce que l'on appelle « extrême-droite »,
14:59 mais pas « extrême-droite ». Il n'y a pas de parti français qui fait partie de ce groupe CRE.
15:04 Mais en tout cas, il y a d'autres partis, comme par exemple il y a le PIS, le parti donc Vérité, Justice, polonais,
15:15 qui est le parti au pouvoir en Pologne. Voilà. Donc je voulais le signaler, parce que ça veut dire que
15:21 lorsque je dis que si Mme Le Pen arrive au pouvoir un jour en France, elle fera du Meloni,
15:28 ou lorsque je dis que si Zemmour arrivait un jour au pouvoir en France, il ferait du Meloni,
15:33 j'ai toutes les raisons du monde pour le dire, puisque non seulement ils font exactement comme Mme Meloni,
15:38 c'est-à-dire qu'ils refusent la sortie de l'UE, la sortie de l'euro, la sortie de l'OTAN.
15:43 Ils sont alignés sur la position de l'Ukraine contre la Russie. On l'a vu lors du débat de deuxième tour
15:49 entre Mme Le Pen et M. Macron. On l'a vu avec les déclarations de M. Bardella, qui soutient Mordicus l'Ukraine.
15:59 Ça veut dire qu'en fait, que ce soit Zemmour ou que ce soit Mme Le Pen, ils feraient la même chose que Meloni.
16:06 Je le dis d'autant plus que par des liens très très proches, très étroits, eh bien ils ont des liens
16:13 avec justement le parti de Mme Meloni. Et je voudrais ici m'adresser... Alors je sais que c'est difficile,
16:20 ce que je dis, à accepter par des gens qui votent pour le FN depuis des décennies. Je sais que c'est difficile,
16:27 parce qu'il faut qu'ils acceptent quelque chose de dur. Mais je m'adresse à eux en adulte. Ils se sont fait berner.
16:36 Et quand on se fait berner, est-ce que la bonne réaction d'adulte, c'est de dire « C'est pas vrai ! Je n'ai pas été berné ! Je continue ! » ?
16:43 Ou bien c'est de dire « Bon ben c'est vrai. Je me suis fait avoir. Maintenant, c'est terminé ».
16:48 Je vous dis à ceux et celles qui m'écoutent, qui ont voté pour Mme Le Pen et qui s'apprêteraient à voter de nouveau pour elle
16:56 – par exemple aux européennes de l'année prochaine ou à la prochaine élection présidentielle –, imaginez qu'elle soit élue.
17:05 Contrairement à ce que vous entendez dans toute la presse, qui dit « Ça serait l'horreur, l'abomination ». Non ! Non !
17:11 Mais pas du tout ! Pas du tout ! Ça serait rien ! Ça serait ce qui se passe en Italie avec Mélanie ou ce qui s'est passé en Grèce avec Tsipras,
17:20 ou ce qui s'est passé en Autriche avec Sébastien Courts, ou ce qui s'était d'ailleurs passé déjà en Italie avec Salvini.
17:26 Il ne se passerait rien. Parce que Mme Le Pen, par exemple, dans un prochain G7 – ce qui ne viendra pas à Hiroshima,
17:34 qui se tiendra peut-être – je ne sais pas – en Allemagne ou aux États-Unis ou en Angleterre, j'en sais rien –,
17:40 Mme Le Pen, en tant que présidente de la République, elle serait là. Elle serait obligée de faire des mamours à Joe Biden ou à son successeur,
17:49 et puis de faire des mamours à Mme von der Leyen, et puis des mamours à Charles Michel, et puis de paraître copain comme si elle se connaissait
17:59 depuis des années avec le Premier ministre britannique. Elle donnerait l'impression que le Premier ministre japonais,
18:05 elle a passé toute sa jeunesse avec eux. Elle serait obligée, elle serait contrainte d'entrer dans ce narratif,
18:13 comme Macron l'a été, comme avant lui Hollande l'a été, comme avant lui Sarkozy l'a été, comme avant d'ailleurs Chirac l'a été.
18:20 Et donc elle pourrait rien bouger au communiqué de presse final, qui est élaboré par ce qu'on appelle les Sherpas,
18:29 c'est une façon un peu humoristique par rapport à ceux qui ouvrent les voies pour monter à l'Everest.
18:34 Les Sherpas, ce sont les représentants des chefs d'État et de gouvernement qui préparent les sommets du G7.
18:38 Et donc elle serait confrontée au fait qu'il y aurait la toute-puissance de la présidence des États-Unis, de l'Allemagne, de Japon.
18:45 Et puis bon, la France, elle pourrait ici ou là, à la marge, demander une petite virgule modifiée ici ou là.
18:51 Mais elle pourrait quasiment rien changer. Or, ce communiqué fixerait pour l'année qui s'ouvre, fixerait les priorités géostratégiques de la France,
19:02 militaires, industrielles, les sanctions vis-à-vis de la Russie, etc., etc. Donc en fait, il ne se passerait rien.
19:13 Vraiment, j'insiste là-dessus. Les Français qui en ont marre, qui comprennent que la France est en train d'être détruite,
19:20 les Français qui disent « Il faut absolument tout changer », eh bien il faut qu'ils comprennent qu'on ne change pas
19:26 en votant toujours pour les mêmes, et qu'on ne change pas en votant pour des opposants qui sont présentés dans les médias
19:32 sur le thème « Oh là là, qu'est-ce qui nous font peur ». Non. Ceux qui font peur à l'oligarchie parce qu'ils pourraient
19:38 vraiment changer les choses – je l'ai déjà dit –, ils sont cachés.
19:41 (Générique)
19:54 (...)

Recomendada