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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 - Véronique Jacquet, Philippe Bilger, Olivier Dardigolle, Jérôme Béglé, bonjour à tous.
00:04 Vous êtes au courant de cette histoire tout à fait sidérante.
00:07 Gabriel Fortin est jugé depuis ce matin devant la Cour d'assises de la Drôme à Valence.
00:10 C'est l'ingénieur au chômage.
00:12 Il est accusé d'avoir tué deux de ses anciennes DAH et une fonctionnaire de Pôle emploi
00:16 qu'il ne connaissait pas, d'ailleurs, en janvier 2021.
00:18 C'est une histoire absolument sidérante.
00:20 Pourquoi ? Parce que Gabriel Fortin n'a jamais parlé,
00:23 n'a jamais parlé devant le juge d'instruction.
00:26 Je ne sais pas si vous avez connaissance d'un accusé qui arrive sans jamais avoir ouvert la bouche.
00:32 Il n'a, durant ces années de détention provisoire, je crois, reçu personne dans sa prison.
00:39 Une visite peut-être.
00:41 Et nous sommes avec Noémie Schultz, qui a assisté aujourd'hui à la première audience
00:46 qui a vu M. Fortin et qui, peut-être, est une surprise, s'est exprimé.
00:53 Bonjour Noémie.
00:55 Comment avez-vous vécu cette première journée ?
00:58 – C'était une journée très intense.
01:03 Elle s'est terminée il y a à peine une heure.
01:05 On a entendu beaucoup de témoins cet après-midi.
01:08 Effectivement, ce matin, on se demandait si Gabriel Fortin allait ne serait-ce que comparaitre,
01:12 puisque, vous l'avez dit, il a toujours refusé de répondre aux enquêteurs, aux juges d'instruction.
01:16 Alors, si, c'est déjà arrivé, j'ai envie de vous donner l'exemple de Salah Abdeslam
01:20 qui n'avait quasiment pas parlé pendant toute la phase d'instruction,
01:22 mais c'est vrai que c'était assez rare.
01:24 Gabriel Fortin a comparu.
01:25 On a vu entrer dans le box un peu après 9h du matin un homme grand, massif, assez corpulent, crâne rasé.
01:32 Il est métis, son père était d'origine gabonaise.
01:34 Il s'est tout de suite assis un peu avachi à sa place
01:37 et puis le président lui a demandé de se relever, de décliner son identité.
01:40 Ce qu'il a fait, il a refusé de dire à quelle adresse précisément il habitait à Nancy,
01:44 mais il a répondu à quelques premières questions.
01:47 Et puis, un peu plus tard dans la journée,
01:49 le président a fait la traditionnelle lecture de son rapport
01:53 où il fait en quelque sorte un résumé des faits.
01:55 Et après la suspension d'audience du déjeuner,
01:58 il a demandé à Gabriel Fortin s'il souhaitait réagir.
02:02 « Ah bah oui », a dit Gabriel Fortin.
02:03 Donc là, il y a eu un peu des murmures dans la salle
02:06 puisque c'était le signe qu'il allait parler pour la première fois.
02:08 Il avait dans sa main un petit papier qu'il a lu.
02:10 « Je souhaite dire qu'il y a beaucoup de mensonges dans la continuité des faits dont j'ai été victime. »
02:15 Il parle de lui donc comme une victime.
02:16 « J'ai envoyé de nombreuses plaintes.
02:18 J'ai alerté sur ma situation des députés, des ministres de la justice,
02:21 des défenseurs des droits, les personnes en capacité d'agir
02:26 comme les procureurs de Nancy, Chartres et Valence sont responsables de la situation. »
02:31 Voilà pour sa première déclaration.
02:32 Il s'est rassi ensuite dans la foulée de la lecture de ce texte.
02:37 C'est une construction intellectuelle et c'est intéressant de voir comment les gens se vivent.
02:41 Vous savez, cette question, parce qu'on ne sera jamais dans un cerveau.
02:45 On n'a jamais été dans un autre cerveau que le nôtre.
02:47 Donc cette construction, le monde qu'il a construit.
02:50 Je voudrais qu'on écoute Maître Jakubowicz qui a parlé précisément.
02:54 Alors Maître Jakubowicz est avocat des parties civiles et il a parlé de l'accusé.
03:00 « Ils tournent en rond avec le même texte et effectivement,
03:04 je ne pense pas que nous arriverons à sortir de ce cercle infernal.
03:10 Et lui, il reprend son texte et il le lit de façon mécanique.
03:13 L'énigme de ce procès s'appelle Gabriel Fortin.
03:17 Il est enfermé dans sa tête, dans son corps et incapable de sortir de cette logique mortifère
03:24 et totalement insensible à la douleur de sa mère.
03:27 Je ne parle même pas, évidemment, de la douleur des familles qui se trouvent derrière lui,
03:31 pour lesquelles il n'a pas un mot, un traître mot.
03:34 Ce n'est pas du tout son sujet.
03:36 Et effectivement, ça éclaire les jours et les semaines qui s'ouvrent devant nous.
03:41 Maître Jakubowicz parle de la douleur de sa mère,
03:44 puisque la mère de M. Fortin est venue témoigner aujourd'hui.
03:49 Alors, il y a une jeune femme qui est morte, qui s'appelle Patricia Pasion,
03:54 qui était à Pôle emploi.
03:57 Donc, il ne la connaissait pas.
03:59 Ce qu'il a visé à travers elle, c'est l'institution Pôle emploi.
04:03 Et son mari a témoigné ce matin devant les caméras.
04:07 La colère, j'ai envie de le f***.
04:13 Je l'ai vu le blanc dans les yeux.
04:14 Il n'y a rien à faire, ce type.
04:15 Il m'a regardé, je l'ai regardé.
04:17 On perd trop de temps ici.
04:19 Je ne sais pas si je vais le pourtenir parce que...
04:21 C'est ça qui est d'ailleurs, toujours, pour vous, vous êtes habitués à cela,
04:28 ces scènes-là, ce qui se passe dans un tribunal,
04:31 est toujours un moment particulier.
04:32 Mais d'abord, Pascal, j'ai l'impression qu'il y a eu un petit progrès sur le plan judiciaire.
04:40 Vous l'avez rappelé, il a commencé à parler.
04:43 Il a parlé probablement parce qu'il s'était plaint, je crois,
04:47 qu'il imaginait plus de médiatisation à partir de ce qu'il avait accompli.
04:53 Et sans doute a-t-il constaté qu'au moins le procès lui en donnait beaucoup.
04:58 Et peut-être le rôle d'un procès d'assises peut non pas libérer absolument un accusé,
05:05 mais peut-être parlera-t-il davantage.
05:08 Peut-être sortira-t-il de son mantra exaspérant et obsédant.
05:13 Mais les partis civils, très souvent, et encore plus dans ce dossier,
05:18 ont leur fait miroiter trop souvent des illusions.
05:22 On leur dit "vous aurez un accusé qui vous dira tout".
05:26 Même dans les procès les plus réussis.
05:28 - C'est pas ce que dit Me Zakiyevich, il dit le contraire.
05:30 Il dit "je crois qu'on a..."
05:32 - Oui, mais...
05:34 - "Il n'y a pas grand-chose à attendre."
05:35 - Pascal, ce que je veux dire, les clients, les partis civils elles-mêmes,
05:40 très souvent dans tous les procès que j'ai eus,
05:42 elles attendent, même quand l'horreur est absolue...
05:46 - Oui, mais c'est ce que je vous ai dit hier, pensez un peu aux victimes.
05:48 - Oui, mais l'accusé, quel qu'il soit, n'est pas voué à rendre service.
05:54 - Alors, cette femme, Patricia Pasquino, elle a deux sœurs.
05:57 Et ces deux sœurs, Olivier Badigné et Noémie Schulz, les ont rencontrées.
06:01 Je voudrais qu'on écoute d'abord la sœur de Patricia.
06:04 Ça, c'était aujourd'hui, au sortir du tribunal.
06:07 - Même s'il a répété en boucle la même chose, il a parlé.
06:12 Donc, on a peut-être espoir qu'il va peut-être nous apporter des réponses
06:15 au moment où l'affaire de ma sœur, Patricia Pasquino, arrivera
06:19 et qu'il nous expliquera pourquoi elle a été ciblée et pourquoi Pôle emploi,
06:22 alors qu'a priori, il n'y avait aucune raison.
06:24 Donc, il y a un espoir qui naît que peut-être qu'on aura une réponse.
06:28 Je suis plutôt sur le fait qu'il était totalement lucide
06:31 et qu'il a bien prémédité longtemps à l'avance ses actes
06:33 et que rien ne relève de la folie.
06:35 - Et le malheur, évidemment, de cette femme, de cette sœur, est incommensurable.
06:39 Alors, Olivier Madigny avait rencontré les deux sœurs
06:42 avant, cette fois-ci, l'audience d'aujourd'hui
06:45 et elle s'était confiée au micro de CNews.
06:50 - Ça ne réparera pas toutes les souffrances qu'il a entraînées avec cet acte,
06:57 toutes nos vies qui ont été bouleversées.
06:59 Mais la peine exemplaire, ça serait de toute façon une peine incompréhensible
07:02 parce que, après, la peine, elle peut être importante,
07:04 mais si la peine incompréhensible, elle ne l'est pas, ça n'a pas de sens.
07:07 Donc, ce qu'on veut, nous, c'est une peine incompréhensible d'au moins 30 ans
07:10 parce qu'après, il va y avoir les années de bonne conduite, etc.,
07:13 comme c'est quelqu'un qui reste tranquille.
07:15 Nous, ce qu'on veut, c'est qu'il n'en sorte pas, en fait, de prison.
07:19 Donc, une peine incompréhensible exemplaire,
07:22 déjà aussi pour qu'on montre, comment dire,
07:26 qu'on montre aussi à tous ceux qui en veulent à la société,
07:29 qui en veulent à leur employeur, qui en veulent à n'importe qui,
07:33 ne se fassent pas justice eux-mêmes, comme il a fait lui.
07:35 Donc, il faut que la justice soit exemplaire dans ce procès
07:39 pour montrer qu'on n'a pas le droit de s'en prendre à Pôle emploi,
07:43 on n'a pas le droit de s'en prendre à son employeur,
07:44 on n'a pas le droit de régler ses comptes
07:46 si on n'a pas été content d'un licenciement,
07:48 si on n'a pas été content d'un agent Pôle emploi,
07:51 que ce n'est pas comme ça que ça se règle.
07:53 Et si la justice ne montre pas une sanction exemplaire,
07:57 ça peut donner des idées à d'autres de faire la même chose.
07:59 Donc, il faut que la justice, elle fasse vraiment,
08:02 qu'elle rende un verdict exemplaire,
08:04 avec une peine incompréhensible exemplaire.
08:07 - Noémie, ce procès va durer trois semaines,
08:10 ce qui peut étonner d'ailleurs, parce que généralement,
08:13 on pourrait imaginer que ce soit assez souvent sur...
08:15 - C'est long. - Oui, c'est long.
08:17 - Il y a trois morts quand même.
08:18 - J'étais sûr. - Oui, c'est un problème.
08:21 - Et la mère de M. Fortin,
08:25 et ça, c'est un moment que vous avez vécu,
08:28 était présente aujourd'hui à l'audience.
08:30 - Oui, cette mère de 78 ans qui semblait un peu déboussolée,
08:37 qui n'a pas vu son fils depuis deux ans et demi,
08:39 elle ne lui a jamais rendu en prison.
08:40 C'est avancé à la barre en début d'après-midi.
08:42 Et pendant les trois premiers quarts d'heure de sa déposition,
08:44 elle n'a pas remarqué que son fils était dans le box
08:46 à quelques mètres d'elle.
08:48 Quand elle l'a vu, elle s'est effondrée en larmes.
08:50 Elle l'a interpellée, elle l'a supplié de dire la vérité,
08:53 de parler, elle lui a dit "pourquoi tu ne m'as pas demandé de l'aide ?
08:56 J'aurais pu t'aider, il faut que tu parles
08:58 pour que les gens puissent faire leur deuil".
09:00 Gabrielle Fortin n'a rien répondu.
09:02 Un peu plus tard, M. Jakubowicz a à nouveau insisté auprès de la mère
09:06 en lui disant "dites-lui de soulager son âme".
09:08 Et à ce moment-là, eh bien, Gabrielle Fortin a une nouvelle fois lu
09:11 le texte que nous avons évoqué tout à l'heure.
09:14 Ce qui était intéressant avec le témoignage de cette mère,
09:16 c'est qu'un trait de personnalité qu'elle a,
09:20 et dont son fils semble aussi avoir hérité, a jailli.
09:22 C'est celui de la paranoïa.
09:24 Cette femme, elle a expliqué qu'elle avait été suivie
09:27 à plusieurs reprises dans la rue par des personnes différentes,
09:29 qu'une fois elle avait été interrogée par quelqu'un dans un train.
09:33 Et le frère de Gabrielle Fortin est venu aussi témoigner.
09:36 Il est allé dans ce sens, il dit "j'ai une amie neurologue
09:39 qui pense que ma mère souffre de schizophrénie paranoïaque.
09:42 Je pense que mon frère a exactement le même problème
09:45 ou une maladie très proche.
09:46 Je pense que ça relève de la psychiatrie".
09:49 Alors la suite du procès devra permettre de valider
09:52 ou non cela.
09:53 Pour le moment c'est compliqué puisque même les experts psychiatres
09:56 et psychologues n'ont pas pu rencontrer Gabrielle Fortin.
09:59 Il a refusé pendant l'instruction.
10:01 Mais cette première piste, cet aspect de sa personnalité
10:04 est évidemment un élément très intéressant.
10:06 - Merci beaucoup Noémie Schultz.
10:07 Vous étiez en direct ce soir de Valence.
10:09 Vous étiez avec Olivier Madinier.
10:11 Je ne sais pas si à ce stade du procès,
10:13 vous avez un commentaire ou pas à produire.
10:16 - Il est sorti du silence, donc pour les partis civils,
10:19 c'était attendu.
10:20 Mais avec un profil paranoïaque,
10:22 il lit trois fois le même texte, ça a été dit.
10:25 Et dans ce qu'il nous dit,
10:27 il se présente comme victime.
10:29 Victime du système judiciaire et victime du monde politique,
10:33 puisqu'il aurait interpellé, sensibilisé sur sa situation professionnelle.
10:39 - Il n'y a pas de regret quand il parle.
10:41 C'était différent effectivement pour les partis civils,
10:43 c'est-à-dire qu'il ne va pas y avoir d'aspect catharsis dans ce procès.
10:46 Il ne va pas y avoir de consolation.
10:48 Ils vont rester avec des...
10:50 Apparemment, c'est parti pour qu'il reste avec des questions sans réponse,
10:54 parce que c'est un homme qui est sacrément enfermé dans sa folie.
10:58 Il faut quand même qu'il a tué de sang froid trois mères de famille
11:02 et qu'il a une quatrième personne qui a échappé à la mort.
11:04 Donc c'est extrêmement grave, extrêmement violent.
11:07 - Autre sujet du soir et qui est un sujet à la frontière également et du judiciaire.
11:14 Nous étions ce matin avec le père de Maël.
11:16 C'est une affaire qui avait ému la France entière.
11:18 Vous le savez, Maël est là dix ans, ce n'est d'ailleurs pas son prénom.
11:21 Ce petit garçon avait été déscolarisé pendant trois mois
11:23 suite à un harcèlement scolaire quotidien.
11:26 Et aujourd'hui, on s'aperçoit qu'on ne peut rien.
11:28 En fait, ce que je comprends, et vous le savez mieux que n'importe qui,
11:32 un garçon qui harcèle à 11 ans ne peut pas être poursuivi.
11:37 Avant 13 ans, tu ne peux pas poursuivre,
11:39 parce que pour des raisons morales, c'est assez précis.
11:42 Donc en fait, on s'aperçoit qu'il n'y a rien à faire.
11:44 Il n'y a rien à faire sur le plan au moins judiciaire.
11:47 Sur le plan réglementaire, c'est possible.
11:48 Alors vous allez voir le sujet.
11:50 Mais c'est vrai qu'il y a une différence entre là aussi, ce qui est dit,
11:54 c'est-à-dire qu'il faut combattre le harcèlement.
11:55 Mais en fait, on n'a aucun moyen.
11:57 Avec un harceleur, qu'est-ce que vous voulez faire ?
11:59 Puisque la justice ne veut pas, peut-être à juste raison d'ailleurs,
12:03 avec un enfant de 10 ans.
12:05 - Oui.
12:06 - Alors voyez le sujet en tout cas.
12:08 - Ce n'est pas une petite chose quand même.
12:09 - Oui, mais vous allez condamner les parents parce que le fils harcèle ?
12:13 - Vous allez quand même dire aux parents de maintenir leur enfant,
12:15 de le raisonner, de l'élever.
12:17 - J'entends tout ce que vous dites.
12:18 - Ils ont quelques armes les parents.
12:21 - Mais vous avez parfaitement raison, ils sont évidemment responsables.
12:23 Mais comment vous le mettez juridiquement en musique, si j'ose dire ?
12:26 - Dans d'autres cas, les parents sont responsables.
12:29 - Responsables.
12:30 - En tout cas, sur le plan civil, est-ce que sur le plan pénal,
12:35 on ne pourrait pas réfléchir à quelque chose ?
12:38 Parce que le paradoxe, vous avez raison, Pascal,
12:40 ça reste ces 13 ans et en même temps...
12:44 - Non, il n'a pas 13 ans, il en avait 10.
12:46 - Oui, absolument.
12:47 - Mais voyons le sujet d'abord.
12:48 - On a une notion de l'enfance qui devient de plus en plus précocement transgressive.
12:55 - Voyons le sujet et évidemment la déception,
12:57 moi ce que je comprends, du père de Maël,
12:58 parce que cet enfant pourrait revenir maintenant à l'école,
13:01 puisque l'enquête est passée.
13:02 C'est une véritable désillusion pour Maël et sa famille.
13:08 L'harceleur du jeune garçon ne sera pas poursuivi.
13:12 - On est complètement désabusés de cette décision
13:16 parce que leur harcèlement est reconnu par l'Education nationale.
13:21 Donc en fait, c'est comme si rien n'était reconnu.
13:25 Pendant 3 ans, Maël, 10 ans, est victime de harcèlement
13:29 par l'un de ses camarades de classe,
13:31 au point d'être déscolarisé par ses parents,
13:33 qui décident de porter plainte.
13:35 Le 16 mai dernier, il témoignait sur notre antenne
13:38 et nous racontait le long calvaire qu'a vécu leur fils.
13:41 - Je me suis dit mais comment on va arriver à stopper ça ?
13:44 Après 3 mois d'école à la maison,
13:46 le rectorat de Dijon propose une solution
13:49 pour permettre à Maël de revenir en classe.
13:51 Une proposition a été faite aux parents de l'élève mis en cause,
13:55 d'être scolarisé dans une autre école.
13:57 La famille a accepté.
13:59 Une proposition acceptée en attendant les résultats de l'enquête,
14:02 non poursuivie du fait de son âge.
14:04 - Toutes les histoires en dessous de 13 ans sont classées sans suite
14:07 car moralement, ils ne peuvent pas s'assurer
14:10 que l'enfant connaît la gravité de ses actes.
14:14 Le harceleur peut désormais, si ses parents le souhaitent,
14:17 revenir dans l'établissement.
14:20 - Donc en dessous de 13 ans, c'est clair la loi...
14:22 - Mais revenir dans l'établissement, c'est un calvaire.
14:25 C'est quelque chose...
14:26 - Je pense que les parents ne le font pas.
14:28 - Ils ne font pas l'imaginer.
14:30 - Cette affaire étant médiatique, je pense que pour le coup,
14:32 les parents n'auraient pas l'indécence,
14:34 ces parents du harceleur, de replacer leur enfant.
14:37 - J'espère bien.
14:38 Ça devrait même être interdit.
14:41 Le chef d'établissement doit dire non.
14:42 - Mais c'est au chef d'établissement de faire le virage.
14:44 Mais le chef d'établissement ne le fait pas.
14:45 Ils ont peur, c'est pas de vague et on ne fait rien.
14:48 Il y a 30 ans, ça se réglait dans le bureau du proviseur,
14:53 cavé de l'autorité.
14:54 Et aujourd'hui, on est dans un autre monde.
14:57 - Le chef d'établissement devrait effectivement être en capacité
14:59 de prendre des mesures.
15:00 Ensuite, moi, ce qui m'interpelle, c'est qu'on dit pénalement
15:02 pas responsable dans toute raison parce qu'on juge qu'il n'est pas
15:05 capable d'avoir le discernement nécessaire pour savoir
15:08 s'il fait le bien ou le mal.
15:10 Mais pardonnez-moi, il fut un temps, ça s'apprenait à la maison.
15:14 - Mais oui, c'est là que je dis que les parents sont responsables.
15:17 - Non mais je ne vais pas parler comme dans les années 60.
15:20 Mais à partir de là, peut-être qu'il faut qu'il y ait un travail
15:27 et sur l'enfant et sur les parents.
15:29 D'ailleurs, ils se sentiraient tous un petit peu humiliés ou spiés.
15:33 Ça leur ferait peut-être un peu du bien aussi, parce que là,
15:35 finalement, pas de peine, pas de vagues.
15:39 - On passe entre les gouttes.
15:41 - On ne s'est pas traités et chacun reste dans son couloir.
15:43 - On parlera de l'immigration tout à l'heure.
15:44 Je voulais vous montrer un petit sujet qui, effectivement,
15:48 est sur les réseaux sociaux de manière très importante.
15:52 Puisque hier, on avait commencé notre émission avec Sandrine Rousseau.
15:55 Alors, vous pourrez faire, vous savez, c'est comme Martine.
15:57 - On pourrait faire tous les jours un épisode.
15:58 - Sandrine Rousseau fait du vélo.
16:00 Là, Sandrine Rousseau chez les agriculteurs.
16:03 - C'est une bonne communique.
16:04 - Avec Marine Tondelier.
16:05 - Avec Marine Tondelier.
16:06 Alors, évidemment, d'abord, vous allez voir la séquence.
16:08 Elle a été insultée, ce qui est évidemment parfaitement inadmissible.
16:12 Les agriculteurs ne sont pas insultés comme ils ont insulté
16:17 Madame Tondelier et Madame Rousseau.
16:20 Alors, après, est-ce que Madame Rousseau et Madame Tondelier
16:24 doivent aller "provoquer" ces agriculteurs
16:28 en leur expliquant que ce qu'ils font, il faut qu'ils changent de métier ?
16:31 C'est un autre débat.
16:32 Mais les insultes, effectivement, ne doivent pas exister
16:35 et elles sont violentes, sexistes et insupportables, les insultes.
16:38 Alors, vous allez voir cette séquence.
16:42 Et c'était aujourd'hui.
16:43 Non, c'était pas aujourd'hui, c'était dans l'aude.
16:45 Et il se trouve que c'est d'ailleurs Madame Tondelier et Madame Rousseau
16:49 qui ont mis ces vidéos sur les réseaux.
16:54 Regardez ce qui s'est passé.
16:55 Ben oui...
16:57 Une bonne com' victimaire, c'est toujours bon à prendre.
17:00 Ils sont insultés.
17:01 Allez, allez, allez !
17:03 On va faire la soupe, salopes !
17:05 Allez !
17:07 On va se saloper !
17:09 Ils ne veulent pas être en présence de monsieur le secrétaire du domaine
17:12 pour échanger avec vous.
17:13 Est-ce qu'on peut faire ça dans un autre endroit ?
17:15 Oui, ça, c'est bon.
17:16 Ça m'a...
17:17 Madame vient de dire...
17:18 Attendez, Madame vient de dire qu'on ne peut pas aller là-bas
17:20 parce qu'on a cramé sa cave.
17:21 Est-ce que sa cave n'a pas été brûlée ?
17:22 Oui, mais nous, moi, je ne sais pas cramer sa cave.
17:24 Non, mais si j'appuie sur le feu...
17:26 Vous nous appuyez dans un milieu feu ?
17:28 Vous nous appuyez dans un milieu feu, hein ?
17:30 Je vous excuse, vous nous appuyez dans un milieu feu.
17:31 Vous avez plus de préjugés sur nous qu'on en a sur vous.
17:33 Mais vous allez sortir...
17:34 Non, non !
17:35 Vous vous trompez !
17:36 Vous êtes en train de nous appuyer dans un milieu feu.
17:37 Non, non, non, mais...
17:38 Madame nous appuie dans un milieu feu, il nous crame.
17:41 Non, il n'y a pas d'accusation.
17:42 Vous êtes ici ?
17:43 Non, mais est-ce qu'on peut s'excuser ?
17:45 Elle vient de le dire !
17:46 Marine Tendeli a écrit, avec Sandrine Rousseau, nous étions hier dans l'Aude
17:51 pour alerter sur un projet de golf et d'hôtel de luxe à construire sur les meilleures terres
17:55 agricoles du département à l'invitation du collectif de la Montagne Noire.
17:59 Mais on nous alerte une heure avant, des vignerons en colère bloquent le domaine.
18:03 C'était très tendu, ils avaient mis des affiches la veille au soir avec marqué "Nom à une
18:07 agriculture déconstruite".
18:08 Je me suis engagé à parler d'eux et de leurs problèmes de revenus, mais j'ai ajouté
18:12 "Il faut que vous changiez de pratique et diminuiez les pesticides".
18:15 Et là, c'est parti en vrille.
18:17 C'est vrai que c'est insupportable les leçons de morale de Mme Tendelier qui explique à
18:23 des agriculteurs dont c'est le métier depuis des années qu'il ne faut pas prendre de pesticides.
18:28 Moi, je veux bien qu'il n'y ait pas de pesticides.
18:30 Je veux bien, évidemment, que la nature doit être domestiquée.
18:33 - Puisque les agriculteurs évoluent beaucoup dans leur pratique.
18:36 - Évidemment, mais ces gens qui sont effectivement dans un rapport de conflit en permanence,
18:42 et pour faire parler d'eux, et notamment Mme Tendelier, alors les réactions, évidemment,
18:47 sont parfaitement inadmissibles.
18:48 Évidemment, je l'ai dit, mais les leçons de ces gens-là deviennent insupportables.
18:55 - Non, mais déjà, pourquoi elle est manifestée contre la construction d'un hôtel sutil de
18:59 luxe ou d'un golf dans l'aude ? Pourquoi est-ce que l'aude ne pourrait pas avoir un golf et
19:06 un hôtel ? C'est quoi le...
19:07 Qu'est-ce qui dérange ?
19:08 - C'est plus de l'écologie.
19:09 - Oui, mais...
19:10 - C'est plus de l'écologie.
19:11 - C'est de l'écologie.
19:12 - C'est idéologique.
19:13 - C'est purement idéologique.
19:14 - D'abord, le golf est un symbole d'argent, et pour ces gens-là, il faut bien comprendre
19:19 que l'argent et l'hôtel de luxe leur posent un problème, évidemment, et que le prétexte,
19:25 c'est la terre agricole.
19:26 - Vous vous rendez compte ? En fait, c'est toujours la même chose, c'est un monde de
19:29 décroissance.
19:30 Mme Tendelier veut un monde de décroissance.
19:32 - Elle reproche aux agriculteurs d'étrater la terre, mais quand la terre agricole devient
19:36 une terre où on construit un golf et un hôtel de luxe, ça va toujours pas.
19:38 On en fait quoi de la terre ? On la laisse en friche ?
19:40 - C'était bien de le dire, Pascal l'a dit, les insultes de ce niveau-là sont inacceptables.
19:45 Je pense qu'il n'y a pas possibilité de dialogue entre les agriculteurs aujourd'hui et Sandrine
19:52 Rousseau pour discuter tranquillement et échanger des arguments.
19:55 - On marque une page de pause et on revient avec une petite séquence pour se rafraîchir
20:01 la mémoire, si vous ne l'avez pas vue, et nous revenons dans une seconde.
20:05 - Il est 20h30, Mathieu Deveze nous rappelle les titres.
20:11 Un prêtre a été agressé à Lyon, près de son église, par une dizaine de jeunes.
20:18 Il s'agit du prêtre de la paroisse Notre-Dame du Liban, dans le 8e arrondissement.
20:22 Hier soir, peu après 20h, plusieurs jeunes sont entrés dans l'enceinte pour récupérer
20:26 un ballon de football.
20:27 Le ton est monté et le prêtre a été violemment projeté au sol.
20:30 Les agresseurs ont alors pris la fuite en proférant des insultes anti-chrétiens.
20:34 Le département des Vosges est touché par un important incendie.
20:38 Plus d'une dizaine d'hectares ont été détruits en fin d'après-midi.
20:41 Selon la préfecture, un feu de forêt a débuté sur la commune de Bois-le-Champ, suite à
20:45 un feu d'habitation.
20:46 Plus de 60 pompiers sont sur les lieux, mais l'incendie est difficile d'accès dans
20:50 une zone escarpée.
20:51 Enfin, Donald Trump est arrivé au tribunal de Miami.
20:55 L'ancien président américain va comparaître pour sa gestion négligente des secrets d'État
20:59 après son départ de la Maison-Blanche.
21:00 Il est accusé d'avoir mis la sécurité des États-Unis en péril en conservant des
21:04 documents confidentiels, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires.
21:10 Nous allons terminer sur le sujet Rousseau-Tondelier qui vient expliquer le monde aux agriculteurs.
21:18 On peut revoir d'ailleurs ces images et rappeler évidemment que les insultes sont parfaitement
21:24 inadmissibles.
21:25 Ces vignerons d'ailleurs n'étaient pas concernés directement puisqu'elles venaient
21:28 pour autre chose.
21:29 Donc elles venaient, comme vous l'avez dit, pour supprimer un golfe.
21:32 Au nom de quoi, Madame Tondelier et Madame Rousseau expliquent qu'on ne doit pas construire
21:37 un golfe ou un hôtel.
21:40 Et effectivement, lorsque visiblement ces agriculteurs ont su qu'elles étaient présentes sur le
21:48 terrain, ils sont venus aller les voir parce qu'ils ont le sentiment d'être méprisés
21:53 par les écologistes, en tout cas par ces tendances-là, et que c'est leur gagne-pain,
21:59 c'est leur vie, c'est leur culture, sans jeu de mots.
22:01 Alors que je crois, Pascal, qu'elles venaient protester contre le fait que le golfe allait
22:06 être construit sur des terres agricoles.
22:09 Sur les meilleures terres agricoles du département.
22:11 Les meilleures terres agricoles, qu'est-ce qu'on en sait ? Ça a bien été vendu.
22:14 Non mais la vérité, et c'est ça qui est très dérangeant avec Madame Rousseau et
22:18 Madame Tondelier, ce sont des as de la communication.
22:21 C'est elles qui ont mis cela sur leur réseau.
22:23 C'est-à-dire que, Madame Tondelier, qu'est-ce qu'elle ferait si elle n'était pas militante ?
22:27 Ah ben rien.
22:28 Je ne sais pas, je n'irai pas jusque-là.
22:31 Mais je pense que c'est des gens qui sont militants et qui, à mon sens, se servent.
22:36 D'une cause.
22:37 Ça pourrait être une autre cause, je ne suis même pas sûr qu'elle soit...
22:40 Je ne les mettrai pas sur le plan politique.
22:41 Mais c'est une manière de se mettre en avant sur ces causes-là.
22:44 C'est ça que tu devines et que tu sens et qui n'est pas forcément agréable pour les
22:48 agriculteurs, bien sûr.
22:49 Mais il y a deux choses.
22:51 Elles savaient qu'elles allaient au clash, qu'elles savaient de toute façon qu'il y
22:54 avait un comité d'accueil qui les attendait.
22:55 Donc tout ça est orchestré, y compris la diffusion des images dans la rédaction.
22:59 La deuxième chose, moi, qui me paraît plutôt amusante, c'est que ces femmes aiment les
23:03 hommes déconstruits et que là, c'est quand même le choc des cultures avec des hommes
23:06 sacrément construits.
23:08 Il y a vraiment un choc de culture qui est amusant.
23:11 Enfin non, mais c'est presque amusant.
23:12 - Pour le coup, le fait de balancer...
23:13 - Je suis d'accord avec vous, mais bon...
23:14 - Le fait de balancer...
23:15 - Je ne vais pas répéter les mots...
23:16 - Ça, c'est affectueux.
23:17 - Je ne vais pas répéter les mots de...
23:18 - Véronique.
23:19 - Voilà, qui sont...
23:20 - Ils auraient un petit effort à faire dans leur perception de la femme et sa condition
23:24 individuelle.
23:25 - D'abord, ces mots...
23:26 - Non.
23:27 - Vas faire la soupe, salope.
23:28 - Ah pardon, je n'avais pas fait attention à cette phrase-là.
23:30 - Non, mais ces mots sont inadmissibles et tombent sous le coup de la loi.
23:33 - Mais cela dit, je savais à qui elle allait se confronter.
23:35 - Et tombent sous le coup de la loi.
23:37 - On sait quand même maintenant comment ça se passe depuis un an au sein de la NUPES.
23:40 C'est-à-dire que c'est le coup d'éclat permanent.
23:43 C'est le clash, c'est le bruit et la fureur.
23:47 Il n'y a pas d'argument, il y a simplement de pouvoir taper, de pouvoir créer du désordre.
23:53 C'est ça leur stratégie.
23:54 - Et puis d'être dans le camp du bien.
23:56 - D'expliquer, changer vos pratiques.
23:59 - Parce qu'en quoi c'est le camp du bien que d'aller expliquer...
24:02 Mais attendez, il y avait 6 milliards d'habitants sur terre en 2000, il y en a 8 milliards aujourd'hui.
24:07 Heureusement qu'il y a un peu de pesticides, un peu d'engrais pour nourrir tous ces gens-là.
24:10 Rappelez-vous, dans les années 80, la corne de l'Afrique, les Chinois mouraient par milliers,
24:15 par dizaines de milliers tous les jours.
24:16 Aujourd'hui, il y a quasiment plus de peuples qui meurent.
24:18 Donc il a bien fallu faire une agriculture un peu extensive.
24:21 - Tu as des filières agricoles qui réfléchissent à leurs prêts de bons.
24:24 - Et c'est bien qu'elles puissent réfléchir.
24:26 - T'as des héticulteurs qui sont morts du produit qu'ils ont balancé toute leur vie.
24:29 C'est bien qu'on puisse changer aussi de modèle.
24:31 - Mais on change tranquillement, c'est pas la peine d'avoir des espèces de passionaria
24:34 qui viennent t'expliquer que tu te coutes mal alors que tu cultives la corne depuis 25 ans.
24:37 - Je retire pour vous le mot passionaria qui est un brin sexiste, me semble-t-il.
24:41 - Non, c'est au contraire, c'est une grande...
24:43 - Je trouve que la passionaria était une très grande...
24:45 - C'est une grande héroïne espagnole.
24:47 - Une héroïne qui n'y régérit.
24:49 - C'est-à-dire que ce qui est intéressant, c'est que pour des écologistes,
24:52 elles résonnent avec un prisme qui est très urbain.
24:55 Justement parce qu'elles ne se mettent pas deux secondes à la place de ces hommes.
24:59 Elles ne respectent pas leur métier et leur fonctionnement.
25:01 - Elles connaissent pas l'agriculture, elles ont poussé quelque chose sur leur balcon une fois.
25:06 Évidemment que...
25:07 Non mais c'est vrai, je veux dire, ça c'est vrai pour le coup.
25:10 C'est des gens qui ne connaissent pas le monde de la ruralité.
25:13 Je suis désolé de vous le dire.
25:14 Mais je suis désolé de vous le dire, elles ne connaissent pas ce monde de la ruralité.
25:18 - Ce sont souvent les écologistes qui changent.
25:20 - Mais peu importe.
25:22 L'immigration.
25:23 - Immigration, immigration, immigration.
25:25 - Échange très tendu et assez étonnant d'ailleurs,
25:28 parce que Gérald Darmanin, qui est plutôt généralement calme,
25:32 semble, dans un échange avec M. Gillet,
25:36 avoir...
25:38 n'a pas eu toujours le ton qu'il a d'habitude.
25:41 Et forcément,
25:44 dans ces cas-là, celui qui s'énerve un peu
25:48 est toujours le plus en difficulté à la fin de l'échange.
25:50 Donc je vous propose de voir M. Johan Gillet,
25:52 qui est un député du Rassemblement National,
25:54 qui interroge M. Darmanin.
25:57 Et il est possible que M. Darmanin ne lui réponde pas précisément
26:00 sur ce qu'il était interrogé.
26:02 - Si vous vous attaquiez enfin au sujet de l'immigration,
26:06 les Français pourraient aussi retrouver leur tranquillité.
26:09 Cela devrait guider votre action chaque matin,
26:11 car votre devoir, M. le ministre,
26:13 est de protéger ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes,
26:15 et notamment les compatriotes les plus fragiles.
26:18 Qu'attendez-vous pour agir?
26:20 Nous avons, nous, un projet déjà prêt,
26:22 clé en main, celui de Marine Le Pen.
26:24 Nous vous donnons, M. le ministre,
26:27 nous vous donnons notre accord pour le copier-coller.
26:30 Vous pourriez ainsi vous attaquer au droit du sol
26:33 et à la délinquance en expulsant les délinquants étrangers,
26:36 réformer l'AME, réformer le droit d'asile.
26:39 Bref, vous pourriez, avec le projet de Marine Le Pen,
26:42 répondre aux attentes légitimes des Français
26:44 et tourner la page du manque de courage politique.
26:47 M. le député, je voudrais faire deux remarques.
26:50 La première, c'est de vous remercier
26:52 d'avoir retrouvé enfin un peu de décence.
26:55 La première, c'est de vous remercier
26:57 de ne pas avoir sauté sur votre téléphone, votre clavier,
27:01 pour dénoncer je ne sais quel...
27:03 (Applaudissements)
27:05 Je ne sais quel défaut du fonctionnement du gouvernement
27:08 pour pouvoir appuyer vos thèses vendées sur la peur.
27:12 Votre question d'actualité a sans doute été demandée
27:15 avant que vous vous rendiez compte de l'énorme, de l'innommable
27:18 et de l'insupportable de vos réactions
27:20 le jour de ces événements absolument désastreux d'Annecy,
27:23 pour lequel je veux avoir aujourd'hui quelques mots.
27:28 D'ailleurs, les victimes ne vous intéressent pas.
27:30 Vous n'avez pas un mot pour les enfants,
27:32 vous n'avez pas un mot pour les parents
27:34 pendant cette question d'actualité.
27:37 Comme si finalement, l'histoire ne se déroule pas comme l'imagine
27:41 madame Le Pen et tout le rassemblement national.
27:43 Et je peux vous dire que c'est le dégoût qui nous inspire
27:45 quand vous parlez de ce sujet.
27:47 (Applaudissements)
27:50 Deuxièmement, monsieur le député, vous parlez de l'appel au peuple.
27:53 Mais je vous ferai remarquer que madame Le Pen a déjà été jugée
27:56 sur son programme.
27:57 Par deux fois, elle a été battue avec son présidentiel.
27:59 (Applaudissements)
28:04 Je veux vous faire remarquer depuis que 50 ans
28:06 que le Front National prône l'adversité,
28:09 le refus de l'altérité et la haine.
28:11 À chaque fois, les Français lui disent non.
28:13 Et c'est un grand peuple que le peuple français.
28:15 - Deux choses. - Oui, c'est grotesque.
28:17 - Oui, alors deux choses.
28:18 D'abord, ce que dit M. Darmanin n'est pas vrai.
28:22 C'est-à-dire que quand il parle des propos innommables
28:24 et de réactions inadmissibles, Marine Le Pen,
28:27 et on l'avait souligné ici,
28:29 elle a tweeté le jour du drame d'Annecy.
28:32 Elle a d'abord pas pris la parole.
28:35 Elle a simplement dit ceci.
28:36 C'est avec effroi et horreur que nous apprenons
28:38 l'agression de jeunes enfants à Annecy
28:40 par un individu armé d'un couteau.
28:42 Mes pensées accompagnent les victimes et leurs proches.
28:45 Donc volontairement, et on l'avait souligné,
28:47 elle n'a pas fait de politique.
28:48 Volontairement.
28:49 - Contrairement à d'autres, et ça s'est fait d'autant plus.
28:51 - Parce qu'elle sait qu'elle est attendue au tournant
28:53 et elle est habile aujourd'hui.
28:55 Et elle a raison d'ailleurs de ne pas mettre le terrain,
28:58 de ne pas mettre immédiatement sur le terrain politique pur
29:02 ce qui venait de se passer à Annecy.
29:03 Donc M. Gérald Darmanin a tort.
29:06 C'est pas vrai.
29:07 Ce qu'il dit n'est pas vrai.
29:08 C'est la première chose.
29:09 Et la deuxième chose, il n'a pas écouté le président Macron
29:11 qui a expliqué qu'il fallait arrêter de faire des leçons de morale.
29:14 Donc en fait, c'est incompréhensible.
29:18 - Moi, il y a deux choses qui me frappent.
29:19 Je trouve que le ton de la deuxième partie de la réponse du ministre
29:22 n'est pas le bon.
29:23 Tout d'un coup, il monte dans les tours.
29:24 Alors que la question de M. Gillet, c'est une question banale.
29:28 - Oui, lui dire prenez le programme de Marine Le Pen.
29:32 - Ce n'est pas la première fois qu'il le dit.
29:34 - Il ne dit même pas une question d'ailleurs.
29:35 Il dit prenez le programme de Marine Le Pen.
29:37 - J'allais dire c'est de bonne guerre.
29:39 La deuxième chose, c'est que j'ai l'impression que les ministres
29:42 du gouvernement sont au bout du rouleau.
29:44 C'est que j'ai l'impression que vraiment, on les voit physiquement,
29:47 ils traînent leur gourme.
29:48 - Je crois que c'est la France qui est au bout du rouleau.
29:50 - Aussi, mais eux, vivement qu'il y ait une trêve parlementaire,
29:54 des vacances ou un changement de gouvernement.
29:55 - Il va y avoir un remaniement.
29:56 - Ou un remaniement.
29:57 Ils ont l'air, mais ils ne savent plus quoi dire.
30:00 Ils sont épuisés.
30:02 - Pas la moindre inventivité.
30:04 - C'est un plein disque qui tourne.
30:07 - Avec leur rassemblance nationale, ils pourraient trouver autre chose.
30:11 - Oui, tellement de choses à dire.
30:13 Parce que quand on fait la question de M. Gillet,
30:15 elle est banale, elle est bateau, elle est rasoir.
30:17 - C'est même pas une question. Pardon ?
30:19 - Elle est rasoir.
30:21 C'est une question banale.
30:23 - La question de M. Gillet est rasoir, s'il vous plaît.
30:25 - C'est M. Brun qui aurait dû répondre.
30:27 - S'il vous plaît, Gérard. Pas vous.
30:29 - Non, pas vous.
30:30 - Pas vous, pas ça, pas après tout ce que vous avez fait.
30:33 - Je trouve que la stratégie n'est pas bonne.
30:36 C'est-à-dire qu'il devrait essayer de récupérer l'électorat de Marine Le Pen,
30:42 en allant sur le terrain, pourquoi pas, de ce que dit Marine Le Pen,
30:46 plutôt d'attaquer Marine Le Pen,
30:48 ce qui sans doute agace les gens qui votent pour elle.
30:51 Et les LR sont à 4 %, Renaissance à...
30:55 - Ils vont à zig-zag, ils ne savent pas comment faire.
30:57 - Ce que dit Jérôme n'est pas faux.
30:59 On a l'impression qu'ils sont au bout du rouleau,
31:01 ils n'ont pas grand-chose à raconter.
31:03 Cela dit, sur la forme, il est dans des effets de manche,
31:05 quand il monte comme ça dans les tours.
31:07 Après, il y a quand même un vrai sujet qui n'est jamais évoqué,
31:09 puisque maintenant, on est sur le sujet immigration,
31:11 après le drame d'Annecy, c'est quand même la psychiatrisation
31:15 de tous ceux qui passent à l'acte, comme ça, avec des couteaux,
31:18 et que de toute façon, on ne sait pas gérer,
31:20 et qu'on ne sait même pas prendre en considération en tant que phénomène.
31:23 C'est aussi un sujet pour le ministre de l'Intérieur.
31:25 - Alors, ce qui est intéressant aussi, c'est l'espace médiatique.
31:27 Tout à l'heure, je regardais, c'est France Info,
31:31 il y avait Marion Maréchal, et il y avait un débat,
31:35 Annecy, quel rapport avec le droit d'asile ?
31:37 - Ah !
31:39 - Donc, j'ai regardé ça, je veux dire, c'est formidable.
31:43 - La question est posée.
31:45 Mais c'est bien que la question est posée.
31:47 - Mais je trouve fascinant, en général,
31:51 le traitement du service public.
31:53 - Mais vous reprochez souvent que les questions ne soient pas posées,
31:56 là, elle est posée.
31:58 - Permettez-moi de me faire un peu plus,
32:00 on est au cœur du droit d'asile avec ce sujet.
32:02 - Permettez-moi de me faire un peu plus,
32:04 le journal du dimanche, ce dimanche, on a titré
32:06 "Le droit d'asile en question",
32:08 et c'est exactement le cœur du projet.
32:10 - Mais en fait, les journalistes,
32:12 parfois du service public notamment,
32:14 et France Info, France Inter, je le dis souvent,
32:16 ils ont une carte de prêche, donc ça les ennuie.
32:18 C'est une carte de prêche, donc ça les ennuie, ce sujet-là,
32:21 alors que c'est évidemment, il faut pouvoir le traiter.
32:24 - Oui, alors je m'amuse, Marion Maréchal,
32:26 je ne sais pas comment elle s'en est sortie,
32:28 puisque je n'avais pas le son.
32:30 - Oui, mais si vous avez mis son leçon,
32:32 bon, je n'ai pas les moyens.
32:34 - C'est pour ça qu'ils sont les meilleurs.
32:36 - Je n'ai pas les moyens, je regarde,
32:38 mais le bandeau suffit, tu sais,
32:40 mais c'est France Info.
32:42 - Écoute, je n'ai pas regardé.
32:44 - Bon, alors, le prix de l'humour politique,
32:46 à présent, avec Yael Brown-Pivet,
32:48 qui a pris la parole ce matin,
32:50 qui a dit sur l'asile, le droit d'asile
32:52 et l'immigration, l'Union européenne est la réponse.
32:54 Donc c'est formidable, elle a bien suivi l'actualité également.
32:56 Madame Brown-Pivet, écoutons-la.
32:58 - Non, parce que le projet des Républicains,
33:00 notamment dans son volet constitutionnel,
33:02 va beaucoup trop loin,
33:04 va beaucoup trop loin,
33:06 remettant en cause,
33:08 finalement, le principe de notre adhésion
33:10 à l'Union européenne,
33:12 telle que nous l'imaginons.
33:14 Et moi, je crois surtout que
33:16 l'Union européenne en matière migratoire
33:18 est une vraie partie de l'Union européenne.
33:20 C'est une vraie partie de la réponse.
33:22 Ça n'est pas bloquant, au contraire.
33:24 - C'est une partie de la réponse.
33:26 Donc il y a un homme qui est en Suède,
33:28 on est d'accord,
33:30 qui part en France.
33:32 Il arrive au mois d'octobre.
33:34 - Après avoir fait des demandes en Italie, en Suède, en France.
33:36 - Ça marche tellement bien,
33:38 qu'on ne sait pas qu'il est réfugié en Suède.
33:40 On ne le sait pas.
33:42 Parce que les fichiers ne se croisent pas.
33:44 Et au bout de huit mois,
33:46 après qu'il a touché des aides de la France,
33:48 on lui dit qu'il ne peut pas rester en France.
33:50 Ça marche vraiment.
33:52 Et vous avez Mme Yalbrot-Pivet qui dit
33:54 que l'Union européenne, c'est vraiment la réponse.
33:56 Mais comment voulez-vous que ça marche ?
33:58 Elle pourrait simplement dire...
34:00 Parce qu'en fait, elle défend par idéologie
34:02 l'Union européenne.
34:04 Elle pourrait dire "écoutez, l'Union européenne,
34:06 évidemment, il faut qu'elle reste en place.
34:08 Mais manifestement, ça ne marche pas.
34:10 Il faudrait former ça."
34:12 Et en fait, c'est insupportable.
34:14 Je trouve que ces gens sont insupportables.
34:16 Et je trouve que ce qu'elle dit est tout simplement faux.
34:18 Ni plus ni moins.
34:20 Mais elle ne sait plus vraiment où elle est, Pascal.
34:22 Entre les éloges qu'on déverse sur elle
34:24 parce qu'elle serait courageuse,
34:26 il ne compte pas le conformisme politique
34:28 qu'elle développe sur les sujets.
34:30 Mais là, elle dit n'importe quoi.
34:32 Elle est complètement démunie.
34:34 T'attends des gens qui disent des choses
34:36 intéressantes, intelligentes et précises.
34:38 Mais il n'y en a pas beaucoup.
34:40 Il ne faut rien changer sur le droit d'asile.
34:42 La proposition des LR
34:44 a 25 000 défauts.
34:46 Mais elle a au moins une immense qualité.
34:48 C'est qu'elle existe.
34:50 Ils ont fait un travail de dire "ça ne fonctionne pas,
34:52 voilà ce qu'on propose".
34:54 On attend que d'autres parties disent "écoutez,
34:56 ça ne fonctionne pas aussi, mais on va faire d'autres propositions".
34:58 Malheureusement, même Edouard Philippe est tombé dans le panneau.
35:00 Et elle est a minima audacieuse,
35:02 la proposition LR. A minima.
35:04 Elle est encore plus loin.
35:06 Il y a un véhicule, en l'occurrence,
35:08 deux véhicules législatifs pour arriver à son terme.
35:10 On parlera de régler le problème
35:12 en Syrie, dans notre représentation consulaire
35:14 qui n'existe pas, ça règle le problème.
35:16 Ou alors il faut le Frexit migratoire.
35:18 Ou alors vous dites simplement
35:20 "toutes ces questions-là, nous sortons
35:22 des traités internationaux et européens".
35:24 J'attends des hommes politiques
35:26 comme tout le monde d'ailleurs, d'abord de l'action,
35:28 mais de l'intelligence
35:30 et une bonne analyse.
35:32 Je n'attends pas
35:34 une idéologie qui soit servie
35:36 et des paroles auxquelles
35:38 personne ne croit.
35:40 Je suis indigne de dire qu'il faut améliorer
35:42 la réponse au niveau européen, à moins de vouloir pas se sortir.
35:44 Elle dit "la réponse est européenne".
35:46 Mais elle nous dit pas comment.
35:48 Alors, on parla tout à l'heure
35:50 d'écriture inclusive, mais puisque vous êtes là
35:52 et que vous êtes l'homme
35:54 du dimanche, j'ai lu
35:56 - Tu m'appelles pas Jean-Martin pourtant.
35:58 - Non, non, oui, bien sûr.
36:00 Bonjour et bon dimanche.
36:02 Alors je lis vraiment avec beaucoup d'intérêt
36:04 chaque dimanche,
36:06 précisément le journal du dimanche,
36:08 l'interview de Maïwenn.
36:10 Vous avez publié l'interview de Maïwenn, vous n'étiez pas là hier.
36:12 Mais je voulais vraiment qu'on en parle
36:14 puisque Edoui Plenel
36:16 se sert de Me Too comme d'un bouclier,
36:18 c'est ce qu'a dit Maïwenn.
36:20 Et puis elle est revenue sur les circonstances
36:22 de l'incident
36:26 qu'elle a eu avec Edoui Plenel.
36:28 Elle raconte, alors elle lui a tiré les cheveux ?
36:30 - Elle lui a tiré les cheveux
36:32 et elle a mimé un crachat.
36:34 Ils se sont croisés dans un restaurant à Paris.
36:36 Elle trouve que Mediapart
36:38 n'a pas respecté ses engagements
36:40 quand elle a dialogué
36:42 notamment avec une journaliste
36:44 qui enquêtait sur Luc Besson.
36:46 Il y a eu trahison, dit-elle, pense-t-elle.
36:48 - Elle dit, vous avez pas cherché
36:50 à me contacter.
36:52 Après elle apprend qu'ils lui ont envoyé deux mails
36:54 à des adresses qui n'étaient plus les siennes.
36:56 Ce qu'on peut dire, c'est qu'au moins un acteur,
36:58 une actrice, un comédien, une comédienne,
37:00 ils ont des agents, des attachés de presse, des producteurs.
37:02 Donc c'est très facile quand on veut les contacter,
37:04 c'est très bien comment s'y prendre.
37:06 Là, visiblement, Mediapart n'est pas habituée à cela.
37:08 Et ensuite, elle a reçu la journaliste
37:10 chez elle dans sa cuisine.
37:12 Elle lui a demandé de ne pas tenir compte
37:14 de ce qu'elle disait, puisque c'était vraiment pour la cadrer.
37:16 Et elle a retrouvé tout ou partie
37:18 de ce qu'elle a dit dans Mediapart.
37:20 Et elle explique que c'est très violent.
37:22 Et elle explique que ça l'a...
37:24 - Et puis il y a également un procès verbal.
37:26 - Et en même temps, au procès verbal...
37:28 - Donc elle a été entendue par les policiers.
37:30 - Et Mediapart a récupéré tout le procès verbal.
37:32 - Exactement.
37:34 Et Mediapart publie...
37:36 Alors ça, je ne sais pas ce qui...
37:38 - Mais moi, je vais vous dire...
37:40 - Moi, j'ai un souci avec les procès verbaux
37:42 qui sont publiés par les journalistes.
37:44 Franchement, pourquoi j'ai un souci ?
37:46 Si le journaliste le faisait tout seul,
37:48 il n'y aurait pas de souci, à la limite.
37:50 Mais le journaliste de M. Plenel,
37:52 c'est quand même un journaliste de mèche
37:54 avec des magistrats qui lui donnent des procès verbaux
37:56 pour des raisons politiques.
37:58 Donc ça, ça m'ennuie un peu.
38:00 - Exactement.
38:02 - C'est une transmission.
38:04 - Là, le secret de l'instruction est respecté
38:06 ou ne l'est pas ?
38:08 Le secret d'un procès verbal
38:10 chez les flics
38:12 dans un commissariat de police
38:14 est respecté ou ne l'est pas ?
38:16 Si on décide qu'on le fait respecter,
38:18 et je suis alors tout à fait pour en tant que citoyen,
38:20 ben, condamnons un beau jour quelqu'un...
38:22 Je prends un exemple tout bête.
38:24 L'armée.
38:26 Il n'y a rien qui sort de l'armée.
38:28 Il n'y a rien qui sort et qui est donné à un journaliste.
38:30 On n'emmerde pas trop le journaliste,
38:32 mais le gradé, le militaire, le colonel, le général
38:34 qui est sorti, je peux vous dire que son avancement,
38:36 pendant plusieurs années...
38:38 - Oui, mais là, on ne sait pas qui sort les procès verbaux.
38:40 - Si on se donnait les moyens
38:42 d'enquêter, de savoir, on le saurait.
38:44 - Oui, mais...
38:46 - Personne ne veut venir venir.
38:48 On laisse comme ça à Volo, etc.
38:50 - Je vous assure,
38:52 sans dilons sur certains magistrats
38:54 qui peuvent donner
38:56 donc...
38:58 trahir d'une certaine manière
39:00 leur fonction, leur serment, leur rapport
39:02 à la justice en donnant
39:04 effectivement ce qui devrait rester confiné.
39:06 - Je ne veux pas les défendre à tout prix,
39:08 mais il est tout à fait possible
39:10 que des magistrats...
39:12 - Je ne voudrais pas défendre Pascal.
39:14 - Non, mais il est tout à fait possible
39:16 que des magistrats
39:18 trahissent
39:20 leur mission,
39:22 mais ça peut être d'autres personnes
39:24 qui concourent à l'instruction.
39:26 - C'est qui ?
39:28 - Il peut y avoir des policiers,
39:30 il peut y avoir des greffiers.
39:32 - Qui a accès au procès verbal ?
39:34 - Tous ceux qui concourent à l'instruction.
39:36 - Greffiers ?
39:38 - Greffiers.
39:40 On peut avoir les policiers
39:42 qui répondent aux commissions orgatoires.
39:44 Le magistrat n'est pas forcément
39:46 le seul fautif.
39:48 - Mais Pascal...
39:50 - Mais Pascal Maïwel a subi un préjudice,
39:52 elle s'en explique dans le JDD.
39:54 J'ai adoré le film, mais il faut encore préciser
39:56 qu'on n'agresse pas un journaliste
39:58 comme on n'agresse pas toute autre personne.
40:00 - Mais vous avez raison.
40:02 - Sinon ça peut nourrir des comportements.
40:04 - Mais là, Pascal, vous avez raison.
40:06 C'est qu'on a franchi
40:08 un pas supplémentaire il y a quelques années.
40:10 Il y avait déjà
40:12 la violation de l'enquête
40:14 et de l'instruction pour les affaires
40:16 qui intéressaient, évidemment,
40:18 mais la publication des procès verbaux,
40:20 ça représente une transgression de plus.
40:22 - Au fond de moi, dit-elle,
40:24 je ne peux pas m'empêcher de penser
40:26 que mon geste est bien peu par rapport
40:28 à ce que j'ai subi. Je soutiens le mouvement #MeToo
40:30 et je comprends même certaines formes de radicalité.
40:32 Je pense cependant qu'il faut veiller à éviter
40:34 une dérive vers une forme de puritanisme,
40:36 dit-elle. Elle parle également
40:38 que la parole des femmes,
40:40 c'est un mot pour M. Plenel,
40:42 parce que sa parole à elle, femme, n'a pas été respectée.
40:44 Et là, c'est convaincu.
40:46 C'est convaincant, je veux dire.
40:48 C'est elle qui le dit,
40:50 elle est partie prenante de l'affaire
40:52 et elle mérite d'être entendue.
40:54 - En tout cas, c'était une belle interview.
40:56 Je m'imagine que ce n'est pas facile à réaliser,
40:58 ce type d'interview.
41:00 C'est de la négociation, disons-le.
41:02 - C'est une négociation longue, compliquée
41:04 et dans les intérêts d'une droite houleuse.
41:06 - Avec elle, c'est jamais de l'eau tiède.
41:08 C'est ce que j'aime énormément.
41:10 - C'est sûrement, aujourd'hui,
41:12 une des plus grandes réalisatrices françaises.
41:14 - Oui. Le film n'est pas de l'eau tiède.
41:16 - "Police", "Le bal des actrices",
41:18 Jeanne Du Barry,
41:20 sont des grands films.
41:22 "Le bal des actrices", j'invite tout le monde à le voir,
41:24 c'est un de ses premiers films.
41:26 - Pour ceux qui ont lu cette interview,
41:28 c'est la preuve que c'est quelqu'un d'intelligent,
41:30 de raisonnable et de réfléchi.
41:32 - Personne n'en a douté par le travail qu'elle fait.
41:34 - Parfois, vous nous en...
41:36 - Son acte vis-à-vis d'Edoui Penel est déraisonnable.
41:38 - Je parle de l'interview, c'était quelqu'un qui est raisonnable.
41:40 - Je continue.
41:42 - Vous êtes un homme de sainte œuvre.
41:44 - Oui, oui.
41:46 - Un peu à un moment...
41:48 - Encore une fois, elle subit un préjudice.
41:50 Mais j'aurais aimé vous entendre dire,
41:52 après, on ne peut pas s'en prendre à un journaliste, Jérôme.
41:54 - L'infraction liée à la divulgation d'un PV
41:56 avant un procès est réprimée
41:58 par l'article 38 de la loi sur la presse,
42:00 me dit Pascal-Pierre Garbarini,
42:02 qui est l'avocat que vous connaissez.
42:04 Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
42:06 - On ne doit s'en prendre à personne,
42:08 ni à un policier, ni à un journaliste.
42:10 On ne doit violenter personne.
42:12 - C'est un préalable et un principe qu'on doit rappeler.
42:14 - Mbappé, vous voulez dire un petit mot sur Mbappé ?
42:16 - On va voir ce qui se passe.
42:18 - Mbappé, il est habile.
42:20 Parce qu'en fait, Mbappé, il veut partir.
42:22 Mais il ne dit pas qu'il veut partir.
42:24 Ça, c'est très, très habile.
42:26 - Là, il a envoyé un indice.
42:28 - Comment ?
42:30 - Il a quand même envoyé un indice.
42:32 - Oui, mais il a fait un tweet ces dernières heures
42:34 pour dire "Mensonge".
42:36 En même temps, plus c'est gros, plus ça passe.
42:38 Je ne sais pas qui lui écrit "J'ai déjà dit des yes".
42:40 Je ne sais pas.
42:42 C'est quand même Mbappé.
42:44 Je ne sais pas qui est son community manager.
42:46 Non, ce n'est pas lui.
42:48 "J'ai déjà dit que je vais continuer la saison prochaine au PSG
42:50 où je suis très heureux."
42:52 C'est écrit.
42:54 C'est très étrange.
42:56 Bon, ça, c'est ce qu'il a dit en fin d'après-midi.
42:58 Mais c'est un peu compliqué pour le public.
43:00 C'est-à-dire qu'il n'a pas levé l'option.
43:02 - L'option.
43:04 - D'une année supplémentaire.
43:06 - Ça veut dire quoi ?
43:08 - Il sera libre.
43:10 Et que le PSG sera à zéro.
43:12 - Alors que c'est le plus gros actif aujourd'hui de l'entreprise PSG.
43:14 - Alors que si le PSG maintenant le vend,
43:16 et ça peut être l'intérêt financier de le vendre,
43:18 Mbappé sur un an,
43:20 je ne sais pas combien ça vaut,
43:22 mais c'est peut-être 150, 200, peut-être.
43:24 Même si tu ne l'achètes que pour un an.
43:26 Parce que le club qui l'achète l'année prochaine,
43:28 il l'achète pour zéro.
43:30 - Oui, mais il peut refaire un...
43:32 - Il ne l'achète même pas d'ailleurs, puisqu'il est libre.
43:34 - Il peut faire un contrat de 3-4 ans, le club qui achète.
43:36 - C'est comme ça qu'on fait.
43:38 - Oui, mais c'est un calcul.
43:40 C'est-à-dire que tu sors 200 millions pour quelqu'un,
43:42 l'année prochaine c'est zéro.
43:44 - Money time.
43:46 - Bon, le coup...
43:48 - Les chances c'est quand ?
43:50 - Non, ce qui est intéressant,
43:52 c'est qu'est-ce que ça veut dire ?
43:54 D'abord c'est une mauvaise nouvelle pour nous les Français,
43:56 parce qu'on va peut-être perdre à Mbappé.
43:58 Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
44:00 Ça veut dire que Mbappé ne croit pas au projet du PSG.
44:02 Ça que ça veut dire.
44:04 C'est comme ça que ça veut dire.
44:06 C'est comme ça que ça veut dire.
44:08 C'est comme ça que ça veut dire.
44:10 C'est comme ça que ça veut dire.
44:12 C'est comme ça que ça veut dire.
44:14 C'est comme ça que ça veut dire.
44:16 C'est comme ça que ça veut dire.
44:18 C'est comme ça que ça veut dire.
44:20 C'est comme ça que ça veut dire.
44:22 C'est comme ça que ça veut dire.
44:24 C'est comme ça que ça veut dire.
44:26 C'est comme ça que ça veut dire.
44:28 C'est comme ça que ça veut dire.
44:30 C'est comme ça que ça veut dire.
44:32 C'est comme ça que ça veut dire.
44:34 C'est comme ça que ça veut dire.
44:36 C'est comme ça que ça veut dire.
44:38 C'est comme ça que ça veut dire.
44:40 C'est comme ça que ça veut dire.
44:42 C'est comme ça que ça veut dire.
44:44 C'est comme ça que ça veut dire.
44:46 C'est comme ça que ça veut dire.
44:48 C'est comme ça que ça veut dire.
44:50 C'est comme ça que ça veut dire.
44:52 C'est comme ça que ça veut dire.
44:54 C'est comme ça que ça veut dire.
44:56 C'est comme ça que ça veut dire.
44:58 C'est comme ça que ça veut dire.
45:00 C'est comme ça que ça veut dire.
45:02 C'est comme ça que ça veut dire.
45:04 C'est comme ça que ça veut dire.
45:06 C'est comme ça que ça veut dire.
45:08 C'est comme ça que ça veut dire.
45:10 C'est comme ça que ça veut dire.
45:12 C'est comme ça que ça veut dire.
45:14 C'est comme ça que ça veut dire.
45:16 C'est comme ça que ça veut dire.
45:18 C'est comme ça que ça veut dire.
45:20 C'est comme ça que ça veut dire.
45:22 C'est comme ça que ça veut dire.
45:24 C'est comme ça que ça veut dire.
45:26 C'est comme ça que ça veut dire.
45:28 - Mais Messy il a 36 ans, écoute, franchement il vient ici, c'est plus le Messy de...
45:32 - Mais il était malheureux.
45:34 - Mais c'est pas moi qui l'ai embauché quand même.
45:36 - Mais je suis d'accord avec vous.
45:38 - Vous voulez me le rapprocher comme si j'avais fait le chèque.
45:40 - Vous semblez dire que Messy était le meilleur joueur du monde et que ça n'a pas marché.
45:42 Je vous dis non.
45:44 - J'ai dit trois grandes stars.
45:46 - Ici au PSG, une star ça veut rien dire.
45:48 - Mais quand il est embauché, je pensais qu'il allait quand même mettre 25 buts.
45:50 - Mais vous êtes très doué en sport également.
45:52 - Mais on l'a embauché pour quoi Messy ?
45:54 Pour faire des maillots ?
45:56 - Il en a plus le parcours que ça.
45:58 - Il participe.
46:00 - Effectivement, peut-être que ce n'était pas judicieux que le PSG, ce n'est pas l'histoire de Messy.
46:04 Et qu'il fallait peut-être bâtir une équipe autour d'Mbappé.
46:08 - Qu'est-ce que je viens de dire ? Une équipe avec un collectif ?
46:10 - Oui.
46:12 - Mais oui, vous commencez par apprendre Mbappé.
46:14 - On va mettre peut-être deux autres joueurs.
46:16 - Il s'en va, il s'en va.
46:18 - Mais qui prend les décisions ?
46:20 - N'enterrez pas le PSG.
46:22 - Les décisions se prennent assez loin.
46:24 - Non seulement je n'enterre pas, mais j'espère pas l'enterrer.
46:26 Parce que, heureusement que le PSG est là.
46:28 Parce que c'est pour un spectacle férondale.
46:30 Je dis simplement que le signal donné à la planète football n'est pas bon.
46:34 - Non.
46:36 - Quand vous avez votre meilleur joueur du monde qui ne croit pas en vous, c'est pas...
46:38 - C'est pas exactement ce qu'il a dit, mais bon...
46:40 - On comprend bien.
46:42 - C'est encore la dernière interprétation.
46:44 - On peut penser que c'est un petit bras de fer et qu'on va s'entendre sur quelques dizaines de millions d'euros supplémentaires.
46:48 - Ah non, ça je crois pas.
46:50 Je crois pas que c'est du tout ce signal-là.
46:52 Je pense pas que c'est pour gagner plus d'argent.
46:54 - Nous on va essayer d'y rempart et puis on va voir si on nous retient.
46:56 - On y marche par le premier.
46:58 - On y marche par le premier.
47:00 - Faut faire très attention.
47:02 - On est courageux, hein, Place du Colonel Fabien.
47:04 - Va, je ne te hais point.
47:06 - On est courageux, Place du Colonel Fabien.
47:08 - Bon, dites-moi un mot sur Jean-Pierre Léaud.
47:10 Alors, on a une tendresse pour Jean-Pierre Léaud.
47:12 Parce que c'est notre jeunesse.
47:14 C'est le héros, évidemment, de François Truffaut.
47:18 Les 400 coups, Baiser volé, Domicile conjugal, L'amour en fuite, La nuit américaine.
47:24 C'est une façon de jouer.
47:26 Il parlait comme Truffaut.
47:28 Et on peut considérer qu'il jouait...
47:30 Certains trouvaient que...
47:32 - Il jouait le faux.
47:34 - C'est un...
47:36 C'est un beau coup de charme, en tout cas, Jean-Pierre Léaud.
47:38 Mais il est aujourd'hui dans une difficulté financière XXL, si j'ai bien compris.
47:42 Et il y a une cagnotte qui a été ouverte.
47:44 Il y a un tweet, un soutien à Jean-Pierre Léaud.
47:46 On parlait de lui hier.
47:48 Jean-Pierre Léaud a besoin d'aide.
47:50 Alerté par Drafi, curiosité.
47:52 J'ai vérifié l'info auprès de Serge Toubianna.
47:54 La cagnotte suivante, eh bien, en soutien à l'artiste, a partagé.
47:58 Donc, si au nom de notre jeunesse, vous souhaitez aider Jean-Pierre Léaud,
48:02 qui, évidemment, a disparu des grands écrans depuis bien longtemps.
48:06 - Est-ce que pour ce type d'artiste, qui fait partie du patrimoine national,
48:11 le ministère de la culture, tu en parlais tout à l'heure en coulisse,
48:15 ne pourrait pas réfléchir à un dispositif qui sécurise leur fin de vie ?
48:20 Peut-être que je parle là, parce qu'on n'est pas dans ce type de société.
48:24 Mais ils ont représenté quelque chose à l'échelle de notre société.
48:27 - Surtout les acteurs vieillissants.
48:30 - Il y aurait quelque chose à mettre en place ?
48:34 - Il y avait une maison de riche rangis ?
48:36 - Oui, il y avait la route ronde, je crois.
48:38 - Je pense qu'effectivement, quand vous avez représenté la culture française
48:44 à un niveau pas négligeable, après, on pourrait être redevable
48:48 et vous assurer un minimum...
48:50 - Il y a ce dialogue sublime de François Truffaut,
48:52 qui joue un metteur en scène dans "La nuit américaine"
48:55 et qui parle à un de ses comédiens.
48:57 Et ce comédien, c'est Jean-Pierre Léaud,
48:59 il joue un comédien qui s'appelle Alphonse.
49:01 Non, il joue... Il s'appelle Alphonse.
49:04 C'est son personnage qui s'appelle Alphonse.
49:07 Il lui dit "Ne fais pas l'idiot, Alphonse".
49:09 Vous savez, avec la voix de Truffaut.
49:10 "Ne fais pas l'idiot, Alphonse. Tu es un très bon acteur,
49:12 le travail marche bien, je sais, il y a la vie privée,
49:15 mais la vie privée, elle est boiteuse pour tout le monde.
49:17 Les films sont plus harmonieux que la vie, Alphonse.
49:20 Il n'y a pas d'embouteillage dans les films.
49:22 Il n'y a pas de temps mort. Les films avancent comme des trains,
49:24 tu comprends, comme des trains dans la nuit.
49:26 Les gens comme toi, comme moi, tu le sais bien,
49:29 on est faits pour être heureux dans le travail,
49:31 dans notre travail de cinéma."
49:33 - C'est beau !
49:34 - C'est magnifique et c'est Truffaut, évidemment, qui parle.
49:37 Et c'est génial.
49:38 Mais regardez "La nuit américaine" avec la musique de Georges Delerue.
49:41 C'est vraiment formidable.
49:42 Puisqu'on parle de musique, "La Légion étrangère",
49:44 figurez-vous, puisque "La Légion étrangère" sera dimanche à l'Olympia.
49:50 Et on en parlera d'ailleurs avec Max Boasigny, vendredi,
49:53 qui viendra. Je voudrais qu'on voit la bande-annonce
49:55 de "La Légion étrangère" et la musique de "La Légion étrangère",
49:58 qui sera à l'Olympia à 14h et à, je crois, 18h dimanche.
50:03 Dimanche, bande-annonce.
50:05 [sifflement]
50:07 [musique]
50:25 - Légion, Vadia, Rostra !
50:28 [musique]
50:52 [explosion]
50:55 [explosion]
50:56 [musique]
50:59 - 18 juin, 14h-18h, c'est le concert dit "Solidaire".
51:04 Et une dernière chose avant de passer la parole à Olivier et à Bencky Moon,
51:08 parce que les Beatles vont ressortir un titre, vous êtes au courant de ce que fait.
51:11 - Oui, avec la voix artificielle de John Lennon.
51:13 - Une chanson inédite des Beatles, enregistrée en utilisant l'intelligence artificielle
51:18 pour recréer la voix de John Lennon, va sortir cette année.
51:20 C'est Paul McCartney, à l'émission "Today" de BBC Radio 4.
51:23 L'artiste de bientôt 81 ans n'a pas nommé la chanson dont il a extrait la voix
51:28 de son ancien acolyte, décédé en 1980.
51:31 Il s'agit probablement d'une composition de Lennon de 78, intitulée "Now and Then".
51:36 - Et c'est la voix, vous vous rendez compte ?
51:39 - Qu'est-ce qu'on veut ?
51:40 - Par exemple, quand vous ne serez plus de ce monde,
51:42 eh bien, vous serez quand même présent encore là, par l'intelligence artificielle.
51:46 - Mon intelligence étant déjà très artificielle, il n'y aura pas...
51:49 - Non, il y a quelqu'un qui vous a écouté tout à l'heure, qui a toujours beaucoup d'humour
51:52 et qui, de temps en temps, nous écoute, qui dit "c'est mieux s'il s'occupe du JDD"
51:55 quand vous avez parlé de Mbappé.
51:58 Il a dit ça, il vous écoute et il a dit "oh, c'est mieux qu'il s'occupe de..."
52:01 Il parle un peu comme Audillard, "c'est mieux s'il s'occupe du JDD".
52:04 - Il a raison.
52:05 - Donc c'est bien quand même, ça, cette affaire d'intelligence artificielle.
52:09 - C'est bien. - Quoi, c'est bien ? C'est étonnant.
52:11 - Oui. - Non, vous ne trouvez pas ?
52:13 - Non, moi, ça me laisse froid.
52:15 - Écoutez, si ça vous laisse froid, M. Benkemund, c'est à vous.
52:19 Bonsoir. - Moi, ça m'excite, cette affaire d'intelligence artificielle.
52:23 Je sais que vous avez une passion, Pascal, pour l'intelligence artificielle.
52:26 - C'est M. Alexandre qu'on reçoit, qui est tout à fait étonnant.
52:30 - Oui. Non, non, c'est intéressant de savoir que des oeuvres vont être créées à partir d'autres oeuvres.
52:36 Bon. Dans un instant, on va quand même regarder, je ne sais pas si on a l'image, oui, derrière moi,
52:40 on va aller à Miami dans un instant, parce que Donald Trump est arrivé au tribunal.
52:44 Il vient de rentrer dans la salle d'audience. Il en sortira d'ici une heure à peu près.
52:50 Vous savez qu'il a gardé par-devers lui quelques secrets d'État,
52:53 quelques secrets sur les armes atomiques, notamment.
52:56 Ça, ce n'est pas terrible. La justice lui en veut.
52:58 Donc, on verra comment ça se passe. On ira voir Elisabeth Guedel.
53:02 Et puis, on parlera de tous les sujets français qui nous concernent.
53:04 Il y en a beaucoup. Harcèlement, violence, et puis procès, dont vous avez déjà parlé, tueurs.
53:10 De DRH qui s'est ouvert tout à l'heure.
53:13 Merci, Olivier. Dans une seconde avec vous, Virginie Leblanc était à la réalisation,
53:17 Philippe était à la vision, Marc Fontaine était au son, Benjamin Cuneo était avec nous,
53:22 Briak Japiot était là aussi, et Lucas Buzutil.
53:25 C'était un plaisir, une nouvelle fois, de passer cette heure avec vous.
53:29 Merci et rendez-vous demain matin pour l'heure des pros.
53:33 La matinale avec notre ami Romain Desarbres et Laurence Ferrari, également,
53:38 demain matin, présent, à demain.
53:40 merci à bientôt !
53:42 Merci.