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Le vice-président RN de l'Assemblée nationale était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 21 juin 2023.

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00:00 Bonjour Sébastien Chenu.
00:01 Bonjour monsieur.
00:02 Dès l'an prochain, il sera donc possible de conduire seul à partir de 17 ans, annonce
00:05 faite par la Première Ministre Elisabeth Borne, dans le cadre d'un plan pour la jeunesse.
00:09 Est-ce que c'est une bonne décision ?
00:10 Moi je crois que ça va dans le bon sens.
00:12 Vous voyez, j'essaie d'être objectif, je ne cherche pas à critiquer tout le temps.
00:18 Quand on le précise généralement, c'est que les critiques arriveront après.
00:21 Oui, de toute façon, Madame Borne n'est pas exempte de critiques.
00:24 Alors c'est pas non plus l'annonce du siècle, je veux dire, Elisabeth Borne, on préférait
00:29 la sentir un peu plus audacieuse sur le pouvoir d'achat ou sur la sécurité.
00:33 Mais enfin sur cette question du permis à 17 ans, je pense que ça a une utilité.
00:37 L'utilité c'est de permettre quand on est jeune, quand on est apprenti par exemple,
00:43 de pouvoir se transporter dans des zones dans lesquelles il n'y a pas de transport en commun
00:47 et ça, ça me semble utile.
00:49 Ça soulève quand même des questions qu'il faut résoudre avant.
00:53 La question notamment de la surmortalité routière des jeunes.
00:56 Ça c'est la première.
00:57 27% des usagers et 27% des accidents.
00:59 Vous avez raison, ça c'est la première.
01:01 On ne peut pas faire l'impasse là-dessus et j'ose espérer que tout ça a été bien
01:06 anticipé par Madame Borne, qu'elle a bien résolu les questions qu'il faut lever.
01:12 Le nombre d'inspecteurs d'ailleurs, parce que vous savez que le nombre d'inspecteurs
01:15 du permis de conduire est en baisse constante depuis des années.
01:18 Donc j'imagine qu'elle a un plan, qu'elle a budgété, qu'elle va nous l'expliquer,
01:23 expliquant qu'il y aura plus d'inspecteurs du permis de conduire.
01:25 Les délais, car aujourd'hui les délais s'accroissent.
01:28 On met beaucoup de temps entre le moment où on s'inscrit et le moment où on peut passer
01:31 le permis de conduire.
01:32 J'imagine qu'elle a tout réfléchi aussi.
01:34 Et puis le coût, car le coût…
01:36 – Tout ça est ironique, toutes les interrogations que vous soulevez là.
01:39 – Non, enfin, Madame Borne est Première ministre de la France,
01:41 elle annonce une mesure destinée à toucher.
01:43 Donc si elle n'a pas résolu le problème des inspecteurs, des délais, et du coût,
01:47 alors c'est un effet d'annonce.
01:49 Mais le coût c'est important.
01:50 Vous savez qu'il y a beaucoup de collectivités, je pense aux mairies en particulier souvent,
01:54 qui accompagnent les jeunes financièrement parce que ça coûte cher un permis de conduire.
01:59 Et puis il y a le problème de la responsabilité civile, qu'on peut aussi regarder,
02:03 parce que jusqu'à présent, évidemment, à 18 ans vous êtes vous-même responsable,
02:08 enfin à 17 ans la responsabilité civile c'est vos parents.
02:10 Donc si vous commettez une infraction, un accident, ça pose ce genre de problème.
02:15 Mais je suis persuadé que Madame Borne, dans sa grande sagesse,
02:19 qui a bien anticipé tout ça, va nous expliquer combien elle a prévu
02:23 et qu'elle a résolu toutes ces questions de haute importance.
02:27 – Juste vous, dans votre programme, vous souhaitez qu'il n'y ait plus de retrait de points
02:30 pour les excès de vitesse de moins de 20 km/h.
02:33 En fait vous êtes beaucoup plus laxiste que le gouvernement qui s'arrêtait à 5 km/h.
02:36 – Non, parce qu'en fait on sait très bien que sur les excès de vitesse
02:40 qui sont au-dessus de 20 km/h, d'ailleurs vous savez que lorsque vous faites
02:42 un excès de vitesse de 20 km/h, ce n'est pas toujours ce chiffre-là qui est retenu,
02:47 il y a toujours des marges, etc.
02:49 Nous on pense que ça c'est simplement fait pour engranger un peu d'argent,
02:54 que c'est une cache-machine sur le dos des automobilistes.
02:56 – Mais par exemple considérer que rouler à 70 km/h en ville,
02:59 là où c'est limité à 50, ce n'est pas être un chauffard.
03:01 – Non, mais moi je suis pour qu'on respecte la loi.
03:03 Quand c'est 70, on doit rouler à 70.
03:06 Je ne suis pas du tout pour qu'on incite à faire autre chose,
03:08 quand c'est 50, on doit rouler à 50, etc.
03:10 Mais vous avez vu, vous vous souvenez du débat sur les 90 km/h sous Édouard Philippe.
03:14 Donc on voit bien que souvent ça a été des décisions un peu technocratiques
03:19 qui ont été prises et qui servaient à masquer la volonté de pouvoir utiliser
03:24 les conducteurs comme des caches-machines.
03:28 Non, et je rebondis d'ailleurs sur autre chose,
03:30 c'est sur le contrôle technique pour les deux roues qui a été imposé.
03:35 Là aussi on sait que 95%, je crois que c'est le chiffre des accidents de deux roues,
03:40 ne sont pas liés à un matériel qui est défectueux,
03:43 c'est-à-dire un contrôle technique qui aurait mis en lumière un matériel défectueux,
03:47 mais à une route qui est en mauvais état, etc.
03:50 Donc on voit bien que souvent, moi j'aimerais aussi qu'on arrête un peu
03:53 de prendre les automobilistes pour des vaches à lèches,
03:56 on leur tape toujours dessus.
03:57 Essayons de responsabiliser les gens.
04:00 Je pense que d'ailleurs le permis à 17 ans va dans le sens, voyez-vous,
04:03 je vais faire une fleur à Madame Born, va dans le sens d'une responsabilisation des jeunes.
04:07 Je le crois fondamentalement.
04:10 Pour le reste, personne n'est dupe sur le fait que souvent les automobilistes
04:12 sont considérés comme des vaches à lèches.
04:15 – Sébastien Chenu, la vidéo de l'agression à Bordeaux d'une grand-mère et de sa petite-fille
04:18 a beaucoup choqué ces dernières heures.
04:20 Hier, la famille des victimes s'est dite indignée par la récupération politique
04:24 qui est faite de ce fait divers.
04:26 Est-ce que vous vous sentez visé ?
04:28 – Non, pas du tout et je vais vous dire, personne ne m'empêchera de parler
04:34 et de dire ce que je pense de la sécurité dans notre pays,
04:37 de la délinquance dans notre pays, à la lumière de faits qui nous arrivent
04:44 par les réseaux sociaux et j'allais dire, on n'a rien demandé.
04:48 Donc, moi je crois que la responsabilité des hommes et des femmes politiques,
04:51 c'est de trouver des solutions, c'est de voir ce qui se passe dans notre pays.
04:56 Vous savez ce que disait Charles Péguy, il faut voir ce que l'on voit.
05:00 – Sauf que ce n'est pas forcément ce que vous avez fait à la suite de cette agression,
05:05 de ce fait divers, donc qualifié comme ça par la famille elle-même.
05:07 Je propose de régler drastiquement le problème de l'immigration massive,
05:11 je fais un lien entre l'immigration anarchique et l'explosion de l'insécurité.
05:15 Ça, ça a été la première réaction de Marine Le Pen à la suite de cette agression.
05:19 L'auteur est né en France, de parents eux aussi français.
05:22 Concrètement, est-ce qu'elle a parlé trop vite ?
05:24 – Non, pas du tout, parce que Marine Le Pen place le débat
05:27 au niveau auquel il doit être placé.
05:28 – C'est-à-dire l'immigration ?
05:30 – Non, mais l'insécurité en France se nourrit de deux choses.
05:33 Évidemment l'immigration, évidemment le fait migratoire incontrôlé.
05:36 – Mais qu'est-ce qu'elle vient faire dans l'affaire de Bordeaux ?
05:38 – Moi je fais le lien, comme Gérald Darmanin le fait d'ailleurs,
05:40 entre immigration et insécurité, et Marine Le Pen le dit.
05:43 Elle dit "l'insécurité dans notre pays, c'est l'immigration,
05:45 et c'est aussi le laxisme de la justice".
05:47 – Quel rapport avec ce qui s'est passé à Bordeaux ?
05:49 – Je vous le dis, elle ouvre le débat en expliquant que l'insécurité dans notre pays…
05:53 – Non, non, elle parlait de l'agression à Bordeaux.
05:55 – J'en ai suffisamment parlé avec elle hier pour savoir qu'elle ouvre le débat
05:59 et elle explique que l'insécurité dans notre pays,
06:00 c'est d'un côté l'immigration, de l'autre côté le laxisme.
06:03 Il se trouve que d'ailleurs, dans le cas auquel vous faites référence,
06:07 c'est le laxisme avec en plus, j'allais dire,
06:11 la pauvreté du système de santé mentale de notre pays qui se cumule.
06:14 C'est-à-dire grosso modo, une personne qui a été multi-condamnée,
06:18 et qui en plus souffre d'une maladie mentale qui est la schizophrénie,
06:22 et qui se balade dans les rues de Bordeaux.
06:24 Ça pose un problème important.
06:26 – Il est sans domicile fixe.
06:27 – Pardon Sébastien Cheminut, je reviens à ma première question.
06:29 Est-ce que Marine Le Pen a parlé trop vite en parlant d'immigration immédiatement,
06:33 alors que l'auteur des faits est né en France ?
06:35 – Non mais je viens de vous dire parce qu'elle est là au début du débat,
06:37 mais en revanche…
06:38 – Je vais être plus cash que ça,
06:39 en gros est-ce qu'elle a parlé d'immigration parce qu'elle a vu qu'il était noir ?
06:41 – Non pas du tout, simplement par contre,
06:43 moi je vois Sacha Houllier, le président de la commission des lois
06:45 qui n'est pas du Rassemblement national,
06:47 il a appelé à expulser ce monsieur, ce monsieur il est français.
06:51 Donc là par contre, c'est quelqu'un qui se prend les pieds dans le tapis.
06:53 – Je vais poser la question sur Marine Le Pen.
06:55 – Oui mais moi je…
06:55 – Est-ce que c'est difficile de dire "on s'est planté en fait,
06:57 elle a vu qu'il était noir, elle a parlé d'immigration, il est con".
06:59 – Elle vous explique depuis des années que l'immigration est une des causes importantes
07:03 de l'insécurité dans notre pays.
07:07 Donc voilà, je crois que ce discours-là en plus, on le connaît,
07:11 on le tient, on l'explique et on l'étaye année après année.
07:14 Je note aussi que dans une ville comme Bordeaux,
07:17 j'ai regardé les chiffres de l'insécurité à Bordeaux
07:20 qui sont en augmentation, +4% par exemple d'atteintes aux biens,
07:22 +5% sur les vols de personnes.
07:25 La ville de Bordeaux dirigée par les écolos, depuis 3 ans, puisqu'on est en 2023,
07:30 a refusé le contrat local de sécurité qui porte aujourd'hui un autre nom d'ailleurs,
07:34 c'est le contrat local de sécurité qui lie la police municipale
07:37 à la police nationale pour essayer de conjuguer leurs efforts.
07:40 Ça veut dire qu'il y a aussi des élus locaux, et je pense aux écologistes,
07:43 je pense aux élus de gauche qui refusent les polices municipales,
07:46 qui mettent leurs concitoyens dans la difficulté
07:50 et qui les exposent au danger de ces multirécidivistes,
07:53 doublés de malades mentaux qui se baladent dans les rues de notre pays.
07:57 Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National et de l'Assemblée Nationale
08:00 et l'invité de France Info jusqu'à 9h, le Fil info à 8h41 avec Sophie Echelm.
08:05 Des bruits sous-marins ont été détectés par un sonar
08:08 alors que les opérations de recherche se poursuivent dans l'Atlantique Nord
08:11 pour retrouver le submersible disparu avec 5 personnes à son bord
08:15 près de l'épave du Titanic.
08:17 Des bruits de cognements à intervalles réguliers.
08:19 Le temps est compté, il reste environ 30h de réserve d'oxygène à bord.
08:23 Pas de changement de ligne, mais un changement de style.
08:26 Laurent Berger sur France 2 ce matin alors qu'il s'apprête à passer le flambeau tout à l'heure.
08:30 C'est sa numéro 2, Marie-Lise Léon, qui va prendre la tête de la CFDT,
08:34 le premier syndicat de France boosté par la mobilisation contre la réforme des retraites.
08:39 En Russie, deux drones ont été abattus à l'aube
08:41 près d'une base militaire dans la région de Moscou
08:43 sans faire de victimes ni de dégâts selon les autorités locales.
08:47 Et alors que la guerre est loin d'être finie, une soixantaine de pays,
08:50 dont la France, se réunissent à Londres aujourd'hui et demain
08:52 pour parler de la reconstruction de l'Ukraine et de son financement.
08:56 Hier déjà, le Royaume-Uni a annoncé un nouveau plan d'aide de 5 milliards et demi d'euros.
09:00 Toujours avec le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu
09:12 pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en octobre dernier,
09:15 la première ministre italienne Giorgia Meloni a été reçue hier par Emmanuel Macron.
09:20 Pourquoi est-ce qu'elle n'en a pas profité pour voir Marine Le Pen ?
09:23 – Oh, c'est une visite de la chef du gouvernement,
09:26 enfin la présidente du Conseil italien au président de la République française.
09:29 Je crois que là, on n'est pas dans des visites de chef de parti à chef de parti.
09:33 – Vous êtes fâché avec elle ou pas ?
09:35 – Ah non, pas du tout. Nous, notre partenaire, c'est Matteo Selvini.
09:38 – Son partenaire dans la coalition.
09:39 – Son partenaire dans la coalition.
09:41 – C'est normalement votre famille politique, Giorgia Meloni.
09:44 – Non mais on a des points de convergence avec Giorgia Meloni,
09:46 puis on a des points de divergence, notamment la relation avec l'Union européenne.
09:49 Giorgia Meloni est plus libérale économiquement par exemple que nous, ce que nous proposons.
09:54 Donc c'est pour ça d'ailleurs que ce n'est pas notre partenaire Giorgia Meloni,
09:57 c'est parce que nous ne sommes pas en accord surtout alors qu'on l'est.
09:59 – Elle a renoncé par exemple à ce qui était l'une de ses promesses pour arriver au pouvoir,
10:03 c'est-à-dire mettre en place un blocus naval pour bloquer les migrants en Méditerranée.
10:07 Vous la trouvez trop molle ?
10:09 – Non mais moi je ne me permettrais pas d'avoir d'abord un jugement
10:12 qui refroidirait les relations qu'on a avec l'Italie.
10:14 Souvenez-vous Gérald Darmanin qui est en échec total sur toutes les politiques
10:17 qu'il mène en matière d'immigration et de sécurité dans notre pays,
10:20 s'était permis d'avoir un jugement sur la dirigeante italienne qui est Giorgia Meloni
10:25 au prix d'abîmer la relation franco-italienne.
10:28 Moi je rappelle que la relation bilatérale franco-italienne elle est nécessaire,
10:31 c'est un pays ami et je ne fais pas juger une dirigeante
10:34 dont l'intérêt national n'est probablement pas le même que celui des Français.
10:39 – Mais est-ce que vous regrettez qu'elle ait renoncé à cette partie de son programme ?
10:42 Est-ce que c'est ce qui vous attend vous aussi si vous arrivez au pouvoir ?
10:45 – Non, je vais vous dire le fond de ma pensée en fait,
10:47 Giorgia Meloni elle défend l'intérêt de l'Italie et des Italiens
10:50 qui ne ressemblent pas forcément sur tous les points
10:52 à l'intérêt des Français et de la France.
10:54 Elle défend son intérêt, c'est-à-dire qu'elle accepte de renoncer à une part de souveraineté
11:00 pour pouvoir bénéficier du plan de financement, du plan de relance de l'Union Européenne.
11:03 – Et ce ne sera pas la même chose avec vous si vous arrivez au pouvoir ?
11:05 – Mais pourquoi ?
11:06 Parce que l'Italie est financièrement beaucoup plus dépendante de l'Union Européenne que nous.
11:11 Nous vous savez que nous sommes contributeurs nets à l'Union Européenne,
11:14 c'est-à-dire que nous on donne plus qu'on ne reçoit de l'Union Européenne.
11:17 Donc déjà on n'a pas ce type de relation évidemment
11:19 – Donc on pourra faire ce qu'on veut.
11:20 – On pourrait avoir une exigence bien plus forte de l'Union Européenne.
11:24 Donc Giorgia Meloni, elle est financièrement dépendante de l'Union Européenne,
11:28 elle accepte des concessions qu'elle considère comme possibles pour elle et son pays.
11:31 Je note que lorsque Matteo Selvini était ministre de l'Intérieur,
11:34 il a fait baisser de 80% l'arrivée de migrants,
11:38 il a fait baisser le nombre de morts en Méditerranée parce qu'il avait une politique ferme,
11:42 il a fait baisser le nombre de demandeurs d'asile.
11:45 Donc vous voyez, il y a des possibilités quand même d'agir très fortement.
11:48 Giorgia Meloni a choisi un autre chemin,
11:51 c'est, j'allais dire, aux Italiens de juger les résultats qu'elle aura ou pas.
11:56 – La semaine dernière, les ministres de l'Intérieur européen ont trouvé un accord
11:59 qui prévoit notamment que les États membres soient tous tenus d'accueillir
12:02 un certain nombre de demandeurs d'asile arrivés dans un pays de l'UE
12:06 ou à défaut d'apporter une contribution financière de 20 000 euros
12:09 par demandeurs d'asile non accueillis.
12:11 Est-ce que vous êtes prêt à soutenir cette proposition ?
12:13 – Non pas du tout parce que j'ai envie de vous dire,
12:15 mais de quoi se mêle l'Union européenne ?
12:17 On a délégué à l'Union européenne la surveillance des frontières extérieures,
12:22 elle le fait formal d'ailleurs, mais on lui a délégué cela.
12:24 Bon, on ne lui demande pas de choisir pour les États dont c'est la souveraineté finalement,
12:30 une part de leur souveraineté qui doit entrer, rester, devenir éventuellement française.
12:34 – Vous pensez que ça doit se régler État par État ?
12:36 – Absolument.
12:37 – Il ne peut pas y avoir de politique européenne là-dessus ?
12:38 – Non, je pense que la seule chose que peut faire l'Europe,
12:41 c'est s'occuper des frontières extérieures, elle ne le fait pas, elle ne le fait pas bien.
12:45 Je note qu'il y a eu 55 000 franchissements illégaux de plus cette année que l'année passée,
12:51 donc elle se concentre sur ça, mais c'est aux États de définir qui entre sur leur territoire.
12:56 – Mais il ne peut pas y avoir de solidarité entre les États ?
12:58 On parlait à l'instant de l'Italie, est-ce que l'Italie doit porter elle seule ?
13:02 – Oui, mais cette solidarité, la France s'en acquitte beaucoup depuis longtemps
13:07 et prend sa part depuis très longtemps.
13:09 L'idée qu'on impose à la France ce qu'on appelle, dans le pacte d'immigration,
13:15 le mot est très moche, moi je trouve, la répartition des migrants,
13:18 est quand même scandaleuse parce que c'est-à-dire qu'on demande,
13:21 sans demander l'avis des peuples d'ailleurs, sans demander l'avis des Français,
13:24 on impose aux Français d'accueillir des migrants supplémentaires
13:27 ou sinon on leur colle une amende, on colle une amende à la France.
13:30 Mais enfin quand même, est-ce que ce n'est pas aux Français de décider
13:34 qui ils veulent, voire arriver sur leur territoire, pour combien de temps,
13:38 éventuellement qui peut devenir Français, sous quelles conditions,
13:41 plutôt que l'Union Européenne qui n'est pas mandatée pour cela,
13:44 qui n'est pas mandatée pour cela et qui vient en plus de décider
13:48 de répartir des migrants, infliger des amendes alors qu'en contrepartie
13:52 d'ailleurs la France donne beaucoup financièrement à l'Union Européenne.
13:55 – On parle des demandeurs d'asile, pour vous la solution du coup ce serait quoi ?
13:58 Ceux qui rentrent par exemple par la Grèce ou par l'Italie,
14:01 qu'est-ce que vous faites si on ne les répartit pas ?
14:03 – Vous savez que nous, nous proposons que les demandes d'asile puissent se faire
14:06 dans les pays de départ ou les pays voisins, mais nous avons un réseau consulaire
14:11 dans à peu près tous les pays du monde.
14:13 – Mais on fait comment pour l'Afghanistan, pour la Syrie ?
14:15 – Ou dans des pays qui sont frontaliers puisque de toute façon…
14:17 – Mais il faut bouger déjà, il faut partir de ce pays.
14:19 – Puisque de toute façon les migrants choisissent de traverser,
14:21 de quitter leur pays, ils peuvent faire la demande dans le pays voisin.
14:25 Vous savez que c'est quelque chose qui est fait par un autre pays de l'Union Européenne,
14:28 le Danemark, le Danemark demande qu'on puisse faire ces demandes d'asile
14:32 dans les pays de départ.
14:33 – Qui a renoncé finalement le Danemark.
14:35 – Non mais moi je pense qu'en tous les cas c'est nous,
14:37 c'est la proposition que nous faisons,
14:38 parce que nous avons un réseau consulaire qui le permet en France,
14:41 parce que vous le voyez bien, je crois la projection c'est 200 000 demandes d'asile
14:47 pour l'année prochaine, la projection.
14:49 Vous voyez bien que dans toutes ces demandes d'asile,
14:51 un tiers est accepté en moyenne,
14:54 mais les gens qui sont arrivés sur le territoire français
14:57 et qui sont déboutés du droit d'asile,
14:59 demeurent sur le territoire français,
15:01 comment voulez-vous accepter, intégrer, assimiler, trouver du boulot,
15:07 trouver du logement, accepter les enfants dans les écoles,
15:10 à 150 000 demandeurs d'asile supplémentaires,
15:13 sans compter les migrants non accompagnés, sans compter l'immigration légale,
15:18 on voit bien qu'il y a un embouteillage,
15:19 que nous n'avons pas les moyens, que nous ne réussissons pas.
15:22 Vous savez que dans nos permanences d'élus, 80% de nos demandes,
15:25 ce sont des demandes de logement, nous n'arrivons pas à faire face.
15:28 À un moment il faut être raisonnable,
15:30 si c'est pour entasser des gens, porte de la chapelle,
15:32 si c'est pour entasser des gens sur des ports comme on l'a vu à Calais,
15:37 est-ce que c'est l'image de la France aussi qu'on veut véhiculer ?
15:40 – Elisabeth Borne a annoncé que le projet de loi sur l'immigration
15:43 sera finalement examiné à l'automne au Parlement,
15:45 est-ce que vous êtes prêts au Rassemblement national
15:48 à en voter certaines dispositions,
15:49 par exemple l'accélération des expulsions d'étrangers qui sont sous au QTF
15:53 ou l'accélération justement des examens des dossiers des demandeurs d'asile ?
15:58 – Écoutez, d'abord ce projet de loi, il recule,
16:02 enfin chaque semaine il recule d'un mois,
16:04 ça devait être en début d'année, puis au printemps, puis à l'été,
16:08 maintenant c'est à l'automne,
16:09 toutes les semaines ça veut dire qu'ils ne savent pas bien où ils vont.
16:11 – Sur le fond.
16:12 – Oui, mais sur le fond.
16:13 Toutes les mesures qui peuvent aller dans le sens
16:15 que nous considérons comme étant plus fermes, nous pouvons les voter,
16:18 le problème c'est qu'à la fin, en tous les cas dans ce que nous savons du texte aujourd'hui,
16:22 il y a l'ouverture d'une nouvelle voie d'immigration
16:24 qui est la régularisation de travailleurs clandestins,
16:28 c'est-à-dire des gens qui n'ont pas de papier en France
16:29 et qui travaillent dans des restos sous certaines conditions.
16:31 – Sous certaines conditions, évidemment.
16:32 Et donc c'est une nouvelle voie d'immigration à laquelle nous devons faire face.
16:36 Évidemment, ça effondre…
16:38 – Mais cette voie elle existe déjà.
16:40 Puisque ce sont ces gens-là qu'il faut tourner aujourd'hui,
16:42 les cuisines et certaines professions.
16:43 – Non, non, attendez, on va y venir, mais cette voie, cette proposition,
16:47 elle effondre tout l'aspect fermeté.
16:49 Mais vous savez, c'est le traditionnel en même temps du gouvernement sur l'immigration.
16:53 Ils vont d'un côté essayer de nous donner des sucres d'orge en disant
16:56 "ici on va être très fermes" et de l'autre côté ils vont ouvrir
16:58 une voie d'immigration incroyable.
17:00 Et une fois d'ailleurs que les gens en question, par exemple,
17:02 peuvent sortir d'un emploi, se retrouver au chômage, qu'est-ce qu'on fait ?
17:06 Ils auront été régularisés.
17:07 – La condition par exemple que propose Elisa Vodborne,
17:09 c'est que la personne en question soit en CDI.
17:11 – Et ce sont des titres temporaires.
17:13 – Ecoutez, moi je vais vous dire, tout ça c'est une fumisterie,
17:15 parce qu'on nous explique éternellement que les Français ne veulent pas travailler,
17:20 les Français ne veulent pas bosser, et on nous a fait le coup pendant des années,
17:23 rappelez-vous avec cet exemple très concret, avec les éboueurs.
17:27 Moi j'en parle souvent avec les éboueurs le matin lorsque je les vois et qu'on en parle.
17:31 Il y a quelques années, 70% des éboueurs, c'est un métier difficile,
17:35 étaient des étrangers, parce qu'on nous disait "les Français ne veulent pas le faire".
17:39 C'était il y a des années, c'était toutes les années 90 et 2000.
17:42 C'est un métier qui a été profondément rénové dans sa formation,
17:44 dans son "attractivité" et dans sa rémunération.
17:48 Aujourd'hui 70% des éboueurs sont des travailleurs français.
17:51 Et le nombre de travailleurs étrangers, en tout cas la main-d'œuvre étrangère,
17:55 est en diminution dans ce domaine-là,
17:57 parce que le métier a été rendu plus attractif, mieux payé, mieux formé.
18:01 Donc ça veut dire que la formation, l'attractivité des métiers,
18:04 la rémunération de ceux-là, et l'État peut accompagner bien entendu,
18:08 l'État doit accompagner les entreprises là-dessus,
18:10 et bien c'est le vecteur numéro 1 pour faire en sorte de ramener
18:14 des Français vers l'emploi et dans ces emplois difficiles.
18:17 Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement National,
18:19 invité de France Info, il est 8h51.
18:21 Sophie Echene pour le Fil info.
18:22 De gros dégâts dans le Sud-Ouest après les orages hier,
18:26 dans le Tarn-et-Garonne à Moissac,
18:27 un homme de 69 ans est en urgence absolue victime de la chute d'un arbre.
18:31 Des dégâts aussi dans le Gers, dans les Pyrénées-Atlantiques,
18:34 à Espelette où les champs de piments ont été dévastés.
18:37 Près de 450 migrants ont installé leur tente en face du Conseil d'État à Paris
18:41 hier soir avant d'être délogés par la police dans la nuit.
18:44 Accompagnés de militants associatifs,
18:46 ils réclamaient une mise à l'abri alors qu'ils risquent d'être expulsés à la fin du mois.
18:51 La course contre la montre pour retrouver le sous-marin
18:53 partit explorer l'épave du Titanic au fond de l'Atlantique
18:56 avec 5 passagers à son bord, dont un Français.
18:58 Le dernier contact date de dimanche soir,
19:01 des bruits ont été captés sous l'eau il y a quelques heures.
19:03 Une nouvelle recrue française au club de foot saoudien Al-Ittihad,
19:07 N'Golo Kanté, milieu de terrain de Chelsea et champion du monde en 2018.
19:11 Il vient de signer pour 3 ans.
19:12 Il rejoint son compatriote Karim Benzema qui lui a souhaité la bienvenue dans,
19:16 je cite, "la meilleure équipe d'Arabie Saoudite".
19:19 Toujours avec Sébastien Chenu, le vice-président du Rassemblement National,
19:30 Marine Le Pen va écrire au patron pour tenter de les rassurer.
19:33 Est-ce que c'est une façon de répondre à Geoffroy Roudbeziol, patron du Medef,
19:37 qui dit qu'elle n'a aucune compétence économique et qu'elle ne travaille pas assez ?
19:40 Écoutez, moi je laisse au Medef son mépris.
19:43 On sait que le Medef est un peu spécialiste du mépris de classe et je lui laisse.
19:49 Marine Le Pen porte un programme qui s'adresse à tous les Français
19:53 et en particulier à la France qui travaille.
19:55 Nous, je crois que nous sommes le seul parti politique
19:58 qui défende la France qui bosse, la France qui a travaillé,
20:01 la France qui aimerait travailler et en cela, les patrons, les chefs d'entreprise,
20:05 des PME, des TPE sont évidemment des partenaires essentiels.
20:09 Et il faut, je crois, leur expliquer notre vision des choses.
20:12 Moi, je pense qu'il y a en France des PME, des TPE qui méritent d'être soutenus
20:16 et nous avons des propositions à leur faire.
20:18 Nous avons des jeunes qui veulent se lancer dans l'entreprenariat
20:21 et nous avons des propositions à leur faire.
20:23 Nous avons une politique de réindustrialisation du pays à mettre en place.
20:26 Nous avons une politique, elle a encore à expliquer,
20:28 et puis il y a aussi des exigences qu'on doit avoir vis-à-vis des grands groupes,
20:32 en particulier, notamment la taxation des super profits.
20:35 Et là encore, nous avons des propositions à expliquer.
20:39 Souvent, nos propositions ont été caricaturées,
20:42 elles s'adressent à tous les Français qui travaillent.
20:44 Si vous arrivez au pouvoir, Sébastien Chenu, par exemple,
20:46 est-ce que vous conserverez les baisses d'impôts
20:49 des entreprises accordées par Emmanuel Macron ?
20:51 Mais nous conserverons aujourd'hui les baisses d'impôts,
20:53 mais nous créerons une taxe sur les super profits.
20:56 C'est-à-dire pas sur les profits.
20:58 On a bien compris, une entreprise, il est normal,
21:01 et c'est son but de faire des profits.
21:02 Les super profits, c'est-à-dire dans des temps qui sont limités,
21:06 des profits qui sont calculés par rapport aux années précédentes
21:08 et dont on voit qu'ils ont été le fruit d'une actualité,
21:11 par exemple la guerre en Ukraine, qui a permis de profiter davantage.
21:14 Ça concerne toutes les entreprises, de la petite PME jusqu'au grand groupe.
21:18 Oui, mais c'est souvent...
21:19 Là, il y a un effet de seuil qu'il faudra regarder,
21:21 moi je suis tout à fait d'accord.
21:22 Par exemple, une start-up qui débute, elle peut avoir une année sur l'autre,
21:24 ou même une autre entreprise.
21:25 Je suis tout à fait d'accord pour qu'on regarde les effets de seuil,
21:27 mais en tous les cas, pour les grands groupes,
21:29 notamment le CAC 40, les grands groupes pétroliers,
21:31 les grands groupes de la distribution...
21:33 Les super profits, Bruno Le Maire dit, je ne sais pas moi ce que c'est un super profit.
21:36 Bah qu'il regarde comment ça se fait à l'extérieur,
21:38 qu'il regarde, il y a des pays qui le font.
21:39 Mais regardez, les grands groupes, notamment je viens de vous dire du CAC 40,
21:42 les grands groupes de la distribution, les grands groupes pétroliers ou de l'énergie
21:45 qui ont fait des super profits,
21:47 eh bien je pense qu'ils se sont mis à contribution.
21:49 Mais ils se sont mis à contribution pour qu'on puisse aider,
21:51 en contrepartie, ceux qui veulent se lancer dans l'aventure entrepreneuriale.
21:54 Nous, on avait une proposition avec Marine Le Pen
21:56 qui était la suppression de l'impôt sur les sociétés pour les moins de 30 ans,
21:59 pendant un moment tout à fait précis, et qui crée une entreprise.
22:04 Parce qu'on veut éviter que ces jeunes qui veulent créer une entreprise,
22:07 eh bien partent à l'étranger.
22:09 Donc il faut les aider.
22:10 Donc on avait, pour les moins de 30 ans, c'était sur 5 ans,
22:12 la suppression de l'impôt sur les sociétés.
22:15 Ça, c'est très concret.
22:17 – Sébastien Chenu, la France va soutenir une adhésion de l'Ukraine à l'OTAN
22:21 après la guerre, est-ce que c'est une bonne chose ?
22:24 – Nous, on est pour la sortie du commandement intégré de l'OTAN.
22:27 – Ce n'est pas ma question.
22:28 – Oui, oui, non mais donc…
22:28 – C'est sur l'entrée de l'Ukraine.
22:29 – Non, mais donc, je ne considère pas que ce soit…
22:32 – Vous êtes toujours pour la sortie du commandement intégré de l'OTAN ?
22:34 Est-ce que ça a un peu changé ?
22:35 – Non, non, non, nous sommes toujours…
22:36 – Marine Le Pen disait "ça doit se faire immédiatement si je suis élue".
22:39 Et depuis la guerre en Ukraine, ça a changé.
22:41 – On est toujours pour cette sortie du commandement intégré.
22:43 – Mais à quel terme ?
22:43 – Mais je note, écoutez, dès que le conflit avec l'Ukraine est fini,
22:47 je pense qu'il faut engager cela.
22:48 Mais je note que monsieur Zelensky lui-même disait qu'il était impossible,
22:52 je reprends ces termes, d'intégrer l'OTAN pendant la guerre en Ukraine.
22:56 – Oui, c'est pour ça que j'ai précisé "après la guerre".
22:57 – Donc tous ces gens-là ont visiblement évolué.
23:00 Moi, je crois que la priorité…
23:01 – Non, non, ça reste après la guerre, il n'y a personne qui change là-dessus.
23:03 – Il avait dit en tous les cas qu'il était impossible de le faire en ce moment.
23:06 Mais je vois que les démarches sont en train d'être faites en ce moment.
23:08 – Pour une adhésion après la guerre.
23:10 – Ça va se faire au mois de juillet puisque c'est le congrès à Vilnius que ça se passe.
23:14 Donc moi, je n'y suis pas favorable, nous n'y sommes pas favorables,
23:18 mais nous considérons que la priorité, elle doit être donnée, non pas à…
23:21 parce qu'on nous dit "c'est une pression supplémentaire qu'on va mettre sur la Russie".
23:23 Ben non, puisque c'est après la guerre.
23:25 Donc ce n'est pas une pression supplémentaire à mettre sur la Russie.
23:27 – Mais non, c'est une manière d'anticiper, de prévenir après la guerre.
23:31 Et donc Vladimir Poutine est au courant, il se dit "ben je vais peut-être revenir autour de la table".
23:35 – D'accord, c'est très convaincant, effectivement.
23:36 Donc moi je considère que la France doit se faire entendre davantage pour ramener d'autres pays,
23:42 d'ailleurs j'ai vu que l'Afrique du Sud avait mis ça, avait aussi essayé de faire bouger les lignes dernièrement,
23:47 doit continuer à faire bouger les lignes pour ramener les partenaires d'hier,
23:52 ou en tous les cas les adversaires d'aujourd'hui, autour de la table.
23:55 – En continuant par exemple à maintenir un contact avec Vladimir Poutine ?
23:57 – Avec la Russie.
23:58 – Avec la Russie, en l'occurrence Vladimir Poutine.
23:59 – Non mais la Russie, en l'occurrence aujourd'hui…
24:00 – Si Marine Le Pen était à l'Elysée, elle parlerait à Vladimir Poutine aujourd'hui.
24:03 – Non mais Emmanuel Macron parle à Vladimir Poutine.
24:05 – Plus depuis des mois.
24:05 – Moi je l'incite à le faire parce que je pense que c'est utile que la France,
24:09 qui est une puissance de stabilité, qui est une puissance qui est vue encore un peu comme indépendante,
24:13 même si on peut parfois se poser la question, notamment avec le parapluie de l'OTAN,
24:17 eh bien je l'invite à continuer, moi je pense qu'il y aura un après Vladimir Poutine,
24:22 il y aura d'autres dirigeants un jour qui lui succéderont,
24:24 et il faut le souhaiter d'ailleurs, et le plus vite sera le mieux, mais la Russie demeurera,
24:30 il faudra parler à la Russie comme on parle d'ailleurs à des grandes puissances mondiales
24:33 qui ne sont pas des grandes démocraties, on parle à la Chine, on parle à l'Arabie Saoudite,
24:36 on parle à de grandes puissances mondiales sur lesquelles on peut avoir des réserves
24:40 quant à leur comportement, elles ne sont pas toutes en guerre heureusement,
24:42 mais je pense qu'il y aura un après Vladimir Poutine et je pense qu'il faut parler à la Russie.
24:48 – Salia, vous voulez rajouter un mot ?
24:49 – Une petite dernière question, Bruxelles demande aux États membres
24:51 une rallonge de 50 milliards d'euros pour aider l'Ukraine dans les années qui viennent,
24:55 il faut mettre la main à la poche ?
24:56 – Nous on donne déjà beaucoup, donc je pense que dans ce que nous donnons à l'Union européenne,
25:00 ils doivent pouvoir considérer que la France s'est déjà acquittée largement de la note qu'elle donne.
25:05 – Ah donc on ne donne pas plus non ?
25:06 – Non mais on donne beaucoup, nous on nous rend assez peu,
25:07 donc voilà, je pense qu'on a pris notre part largement.
25:10 – Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et de l'Assemblée nationale,
25:13 était ce matin l'invité de France Info, merci, bonne journée à vous.

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